Aujourd'hui je vais reprendre à ce
que j'ai dit ici dimanche dernier,
mais pas dans le sens où on pense
habituellement quand on parle de la
suite d'une réflexion. J'essayais
alors, aussi loin que c’était possible
de sous forme d’esquisse, d'expliquer
de manière formelle-pédagogique
préliminaire comment serait à penser
l’articulation d'une vie de l’esprit
et de l’enseignement séparée des vies
de l’état et de l’économie ; comment
d'une manière différente que jusqu’à
présent, lorsque cette séparation se
produirait, il faudrait utiliser les
ainsi nommées matières particulières
pour formuler ce qui devrait en
résulter pour les enseignants, les
éducateurs comme une sorte de
pédagogie anthropologique, mieux dit
comme une efficacité
anthropo-pédagogique. Déjà à l'époque,
j'avais remarqué qu'une chose
essentielle pour l'avenir sera la
formation des enseignants, et
notamment l'examen de ce qui devrait
permettre de déterminer si une
personnalité est appropriée en tant
qu'enseignant ou éducateur.
Je veux garder la continuation
immédiate des choses pédagogiques
formelles pour une considération
ultérieure. Je veux maintenant essayer
aujourd'hui, d'une manière
complètement différente, de vous
donner la suite de ce qui a précédé.
Je veux essayer de vous suggérer
comment je dois me penser, à partir
des forces d’évolution du temps, que
devrait être parlé aujourd'hui,
disons, à des assemblées d'enseignants
ou à des occasions similaires qui
voudraient vraiment servir au temps.
C’est en fait ainsi en notre présent,
que quand nous voulons sortir de la
confusion et du chaos, beaucoup de
choses doivent être dites aujourd’hui
d'une manière complètement différente
de ce qu'on se le représente selon les
habitudes de pensée qui sont devenues
obsolètes.
Aujourd'hui, on parle donc aussi
beaucoup, lors des réunions
d'enseignants, comme des exemples
évidents pourraient vous le prouver,
j’aimerais dire, dans les voies (NDT
de chemin de fer) déjà empruntées,
tandis qu'une éducation vraiment libre
de l'avenir pourrait seulement être
initiée quand les éducateurs et les
enseignants étaient élevés au niveau
auquel on peut avoir un aperçu des
tâches vraiment grandes de notre
présent immédiat, pour autant que ces
grandes tâches se laissent
former/développer en conséquence tout
de suite pour le système d’éducation
et d’enseignement. Certes, la façon
dont je vous parlerais aujourd'hui ne
sera pas ce que j’aimerais présenter
comme donnant la mesure ou aussi
seulement comme valable n’importe
comment comme modèle. Mais j’aimerais
suggérer dans une certaine mesure la
région dans laquelle seraient des
enseignants aujourd'hui, afin que ces
enseignants puissent recevoir
l'impulsion d'intervenir d’eux-mêmes
dans un système éducatif libre. Tout
de suite ces enseignants devraient
être élevés aux grandes tâches
globales de notre temps ; les
enseignants devraient en première
ligne être capables de déceler quelles
forces sont réellement cachées dans
les événements mondiaux d'aujourd'hui
; quelles forces on doit connaître
comme provenant de l'ancien, qui devra
être éradiqué ; quelles forces se
montrent qui nécessitent un soin
particulier des soubassements de notre
existence/être-là actuel. J’aimerais
dire qu’aujourd’hui devrait être
donné, dans le meilleur et le plus
idéal des sens, une certaine
considération politico-culturelle qui
pourrait devenir fondamentale pour les
impulsions qui devraient passer tout
de suite dans les enseignants. Il
devrait par exemple être envisagé
avant toutes choses, que notre
pédagogie est infiniment appauvrie sur
tous les niveaux de l'enseignement et
de l'instruction, et il devrait être
envisagé quelles sont les raisons de
cet appauvrissement. Surtout, cette
pédagogie a perdu son lien direct avec
la vie. Aujourd'hui, le pédagogue
parle de toutes sortes de choses
méthodiques, et surtout il parle de la
grande bénédiction qui doit couler
dans l'enseignement par la direction
de l'État. Il continue probablement à
parler de ces avantages, j’aimerais
dire presque automatiquement, quand il
aurait déjà dû comprendre une quelque
chose en théorie de la nécessaire
tri-articulation de l'organisme
social. En aucun temps, les,
j’aimerais dire, habitudes de la
pensée, courant d’elles-mêmes, ont été
aussi fortes que tout de suite dans le
nôtre, et cette course autonome de la
pensée se montre tout particulièrement
dans la formation des idées
pédagogiques. Ces idées pédagogiques,
elles ont souffert sous quelque chose
à quoi nous n'avons pas encore pu
échapper ces derniers temps, mais à
quoi nous devons échapper. Oui, il y a
aujourd'hui des questions auxquelles
on ne peut tout simplement pas
répondre en disant : l'une ou l'autre
chose est possible, selon l'expérience
jusqu’à présent. Là l’indécision
surgira immédiatement du cœur, de
l'âme des humains. Aujourd'hui, il y a
d'innombrables questions auxquelles on
doit répondre de telle sorte que l'on
se dise : l'une ou l'autre chose ne
doit-elle pas arriver si nous voulons
sortir de la confusion et du chaos ?
Et alors, nous avons à faire avec des
questions de (la) volonté, dans
lesquelles n’ont pas à nous parler des
questions d’indécision de la raison
analytique semblant donc souvent
justifiées dans ce que l'on appelle
l'expérience. Car une expérience a
seulement une valeur quand elle est
étudiée à fond par la volonté de
manière appropriée. Il y a beaucoup
d'expérience aujourd'hui - mais peu
d'expérience qui a été travaillée par
la volonté de la manière
correspondante. Beaucoup de choses
sont tout de suite dites dans le
domaine pédagogique, contre lequel ne
se laisse même pas objecter
grand-chose pris purement selon la
science de raison analytique, qui de
son point de vue est entièrement
intelligente. Mais aujourd'hui, il
s'agit d’envisager ce dont il s’agit
vraiment : envisager avant tout,
comment notre pédagogie est devenue
étrangère à la vie.
Je ne permets de faire aussi ici une
remarque personnelle. Il y a peut-être
vingt-trois ans, une association pour
la pédagogie universitaire a été
fondée à Berlin. Le président de cette
association pour la pédagogie
universitaire était l'astronome
Wilhelm Förster. J'ai également fait
partie de cette association pour la
pédagogie universitaire. Nous avions à
tenir une série de conférences dans
cette association. La plupart de ces
conférences ont été tenues ainsi que
l'on croyait qu'on avait seulement à
reconnaître certaines choses formelles
sur le traitement des sciences
particulières et le rassemblement des
sciences particulières en facultés ou
similaires. J'ai essayé - mais j'ai
aussi été peu compris cette fois-là -
d'attirer l'attention sur le fait
qu'une université n’a pas la
permission d’être autre chose qu'un
secteur de la vie générale ; qu’avant
toutes choses celui qui veut parler de
pédagogie universitaire doivent partir
de la question suivante : dans quelle
situation de la vie, du point de vue
historique, sommes-nous actuellement
dans les domaines les plus divers, et
qu’avons-nous à observer d’impulsions
à partir des domaines les plus divers
de la vie, pour les laisser rayonner
dans l'université, afin que nous
fassions de l'université un secteur de
la vie générale ?
Quand on ne fait pas de telles
choses dans l'abstrait, mais dans le
concret, là se donnent les aspects les
plus divers pour la délimitation,
disons du temps, qui devrait être
consacré à l'une ou l'autre matière
ainsi nommée ; là se donnent aussi les
façons, dont l'une ou l'autre matière
pourra être traitée. À l’instant où
l'on entreprend de telle limitation de
ce avec quoi la pédagogie
d'aujourd'hui travaille souvent, à
l’instant tout échoue, on transforme
les institutions éducatives en
question en de simples centres de
formation pour des gens étrangers au
monde.
Mais quelles sont les raisons
entièrement intérieures, les raisons
intérieures profondes, que tout cela
est devenu ainsi ? De même que la
grandiose évolution de la pensée de
science de la nature est montée dans
les derniers temps, ainsi cette pensée
de science de la nature, qui d'un côté
parvient à comprendre l'humain comme
un être purement de la nature, a quand
même fondamentalement coupé toute
connaissance réelle de l'homme ; cette
connaissance de l'humain, dont nous
avons déjà parlé récemment comme la
plus nécessaire tout de suite pour le
pédagogue correct ; cette connaissance
de l'humain, qui reconnaît l'humain
vivant dans toute son existence/tout
son être-là, mais pas comme c’est si
souvent purement formellement présenté
aujourd'hui, mais d’après son être
intérieur, notamment d’après son être
de développement/d’évolution. Il y a
un symptôme, que j'ai déjà souvent
mentionné ici, pour cet être
pédagogique moderne énormément
étranger à l'humain. Quand on dit de
telles choses aujourd'hui, ainsi on
pourra peut-être être attiré par le
paradoxe. Mais elles doivent être
exprimées aujourd'hui, car elles sont
les plus nécessaires. De la perte
d'une connaissance vraiment vivante de
l'humain est née cette aspiration
misérable, ennuyeuse qui s'affirme
aujourd'hui comme une branche de la
psychologie dite expérimentale -
contre laquelle je n'ai rien en tant
que telle.
Le soi-disant examen des capables -
une véritable image d'horreur de ce
qui est vraiment salutaire dans le
domaine pédagogique. Je vous ai
peut-être déjà caractérisé comment la
manifestation expérimentale extérieure
de la mémoire, même la raison
synthétique et d'autres objets humains
doivent être testés afin de déterminer
par enregistrement externe si
quelqu’un a une bonne ou une mauvaise
mémoire, une bonne ou une mauvaise
raison synthétique. D'une manière
purement mécanique, en ce qu’on
présente des phrases et les laisse
compléter, ou en procédant d'une autre
manière similaire, on essaie d’obtenir
une image de ce qu'un être humain en
devenir a de facultés. C'est un
symptôme du fait que l'on a désappris
toute relation directe d’humain à
humain, qui seule peut être
fructueuse, dans l'ouvrage de culture.
C'est le symptôme de quelque chose de
désolant qui a pu se développer, et
qui aujourd'hui est regardé avec de
grands yeux comme une avancée
particulière, cette mise à l'épreuve
des capacités qui a éclos vers en haut
des ainsi nommés laboratoires
psychologiques des nouvelles
universités. Tant qu’on n’envisage pas
comment nous devons revenir à nouveau
à une connaissance intuitive immédiate
de l'être humain notamment de l’être
humain en devenir à gagner directement
de l'humain, avant que nous ne
surmontions pas cette instauration
désolante d'un fossé aussi dans ce
domaine entre humain et humain, nous
ne serons même pas capables de
comprendre ce que signifie créer une
pédagogie vivante pour une vie libre
de l’esprit.
Inversement, tout ce qui veut
expérimenter avec des êtres humains
afin d'en définir une quelque chose de
pédagogique devrait être écarté de nos
établissements d'enseignement. En tant
que base d'une psychologie de raison
synthétique, la psychologie
expérimentale m’est de valeur ; comme
elle s'est glissée aujourd'hui dans la
pédagogie, même déjà dans la salle
d'audience, ainsi elle est le destin
funeste de ce qui doit se développer
comme sain : des humains pleinement
développés qui ne sont pas séparés des
autres humains pleinement développés
par un fossé. Nous l’avons amené à ce
que tout ce qui est humain soit exclu
de nos aspirations de culture. Nous
devons l'amener à inclure à nouveau
cet humain. Et nous devons avoir le
courage de prendre un front énergique
contre beaucoup de choses qui ont été
progressivement admirées ces derniers
temps comme une grande réussite, sinon
nous n'irons jamais plus loin. Par
conséquent, ceux qui aujourd'hui
quittent l'université en tant
qu'enseignants pour former des humains
sont souvent équipés des opinions les
plus erronées sur l'être humain, parce
qu'ils n'ont pas de vues réelles,
parce que les vues réelles ont été
remplacées par quelque chose d'aussi
externalisé que cette détermination
expérimentale des capacités. On
devrait reconnaître cela comme un
symptôme de déclin. Nous devons
chercher en nous la possibilité de
juger les facultés d'un humain parce
qu'il est un humain et qu'on est
soi-même humain. Et on devrait
envisager que chaque autre méthode
soit un malheur parce qu'elle éteint
dans une certaine mesure, l'être
emplit de la compréhension vivante
immédiate de l'humain, si nécessaire
si nous voulons progresser de manière
salutaire.
Ces choses ne seront encore pas du
tout vues aujourd'hui. Elles devront
être vues avant toutes choses si nous
voulons arriver plus loin. Combien
souvent, ici aussi, a-t-il été parlé
de ces choses ? On a parfois eu un
sourire aux lèvres à propos de ces
choses de travers. Mais que de ces
choses ait été parlé parce qu'elles
deviendront vraiment une partie
constitutive de la vie de l’esprit
d'aujourd'hui, on n'en a pas toujours
eu un pressentiment. Mais aujourd'hui,
il ne s'agit pas d’écouter quelque
chose comme un feuilleton, il s'agit
d'apprendre à distinguer entre ce qui
est, j’aimerais dire, seulement aperçu
et contemplation et ce qui peut
contenir des germes à l'action. Tous
les efforts de ce que l'on appelle
l'anthroposophie qui sera cultivée ici
culminent donc finalement à la
construction de l'idée de l'humain, à
livrer une connaissance de l'humain.
Nous avons besoin de celle-là. Nous en
avons besoin parce qu’à partir des
exigences de l'époque nous avons à
surmonter une situation de contrainte
tri-articulée. Trois types de
coercition/contrainte sont restés en
arrière des temps anciens.
Premièrement, la plus ancienne
coercition, qui se masque seulement de
différentes manières dans le présent,
comme la coercition du prêtre. On
irait plus loin dans la réflexion sur
la situation d’époque, si l'on
reconnaissait le masquage dans les
idées et les impulsions étatiques
d'Europe et d'Amérique, mais aussi
d'Asie, le masquage moderne de la
vieille coercition sacerdotale, qui a
doc disparue aujourd'hui en rapport à
des faits extérieurs, mais qui vit
malheureusement encore en rapport à la
pensée humaine.
Comme deuxième contrainte, nous avons,
formée un peu plus tard dans
l'évolution historique de l'humanité,
qui apparaît aujourd'hui aussi déjà
sous les différents masques, la
contrainte politique.
Comme troisième, nous avons la
coercition économique qui s’est
ajoutée relativement le plus
tardivement.
L'humanité doit s’élaborer hors de ces
trois impulsions de contrainte, c'est
sa tâche immédiate du présent. Elle
peut en sortir seulement lorsqu'elle
voit clairement, avant toutes choses,
où sont les résidus, où sont les
restes de ce qui vit parmi nous
aujourd'hui sous différents masques,
les masques de ces trois impulsions
coercitives de l'humanité.
Avant toutes choses, aujourd'hui, le
regard du pédagogue doit être levé
jusqu'à ce niveau où de telles choses
peuvent être discutées, où avec les
lumières que l’on reçoit par de telles
choses, on peut éclairer l’évolution
contemporaine, où on peut voir partout
comment l'un ou l'autre rapport de
coercition réside dans un ou l'autre
fait contemporain. Ce n'est qu'alors
que l'on aura le courage de se dire
aujourd'hui : parce que la pédagogie
s'est séparée, qu'elle s'est dans une
certaine mesure retirée dans l'école,
elle en est venue à évoquer des idées
aussi extravagantes – ce qui n'est
qu'un symptôme - que
l'expérimentation/l’essai/le test de
compétences humaines par l’expérience.
Mais partout où sera parlé aujourd'hui
de méthodes pédagogiques générales ou
spéciales, on voit les conséquences de
ce repli dans la pure école dans
laquelle l'État a contraint la
pédagogie, et de cet éloignement de la
vie. Jamais l'une des branches les
plus principales de la vie :
spirituelle, juridique ou politique,
et économique, peut se développer
pleinement dans le présent - je dis
explicitement dans le présent, et
notamment dans notre région - quand
ces trois branches ne sont pas placées
sur leur propre sol. Pour
l'extrême-ouest/l’ouest le plus
extérieur (?), l'Amérique et
l'Extrême-Orient, c'est autre chose,
mais tout de suite parce que c'est
autre chose, la chose devra être
envisagée chez nous. Nous devons
finalement en venir à penser
concrètement, ne plus penser de
manière abstraite, sinon nous en
viendrons, en rapport à ce qui est
spatial à une théorie qui enchante
l'humanité de toute la terre, ce qui
est absurde, ou à une sorte d'empire
de mille ans en rapport à l'évolution
historique, ce qui est encore une fois
absurde. Penser concrètement dans ce
domaine signifie penser pour un espace
du monde déterminé et pour un temps
déterminé. Nous aurons aujourd'hui
encore pas mal à parler là-dessus.
Le regard du pédagogue doit être
dirigé vers ces grands phénomènes du
monde, doit être capable de voir ce
qui est disponible dans la vie
spirituelle du présent, et ce qui doit
devenir différent dans cette vie du
présent en éduquant quelque chose de
complètement différent dans le devenir
humain que ce qui a été élevé dans les
derniers temps. Ce qui a été élevé ces
derniers temps a tout de suite conduit
à une terrible spécialisation dans le
domaine pédagogique parmi ceux qui
devraient alors être actifs sur le
plan pédagogique. On rencontre très
souvent des chants d'éloges de la
spécialisation tout de suite lors de
discours de cérémonies et de réunions
de chercheurs de la nature et d’autres
réunions d’érudits sinon. Évidemment,
je serais stupide de ne pas voir sur
quelle nécessité repose cette
spécialisation, aussi dans le domaine
de la science ; mais elle a besoin
d'un équilibre, sinon nous créerons
des clivages entre humain et l'humain,
et ne nous tiendrons plus /ferons plus
face, pleins de compréhension,
d'humain aux humains, mais nous nous
ferons face, impuissants/dépourvus
d’aide comme spécialiste aux
spécialistes, ce en quoi nous n’avons
aucune autre prise, que de croire aux
spécialistes, comme seule/seulement
celle, qu’il est tamponné par les
institutions en fait disponibles. Mais
nous étions sur les chemins
d'introduire aussi ce règne de
spécialistes (à partir) de l'école
dans la vie. Si les troubles du
présent nous préservent du malheur de
voir que, à côté de toutes sortes
d'autres experts, les psychologues
seront appelés dans la salle
d'audience, comme beaucoup le
souhaiteraient, pour faire leurs
expériences sur les criminels – tout
de suite ainsi qu’on fait les
expériences sur les jeunes gens — cela
se montrera donc. Je dis moins quelque
chose contre les choses elles-mêmes,
que contre la façon et la manière dont
elles se sont positionnées/placées
dans le présent.
Ainsi reposent les choses dans le
domaine de la pédagogie, de la
formation scolaire et sur le domaine
de l'État. Oui, après le court temps
pendant lequel a été parlé, que cela
soit maintenant contestable quand au
contenu ou non, des droits de l'humain
fondés intérieurement - à l'époque, on
l'appelait droit naturel -, après ce
temps relativement court, cette époque
est venue dans laquelle on commença à
avoir honte/à se gêner de parler de ce
droit naturel. On était, évidemment,
un dilettante quand on parlait de ce
droit naturel, c'est-à-dire quand on
supposait qu'avec l'existence de
l'humain en tant qu'individu humain il
y a même quelque chose là qui en tant
que tel fonde le droit, on était un
dilettante avec ça, et c’était
purement expert de parler du droit
historique, c'est-à-dire de ce qui
s'est développé historiquement comme
droit. On n'avait pas le courage
d'entrer dans le vrai droit, c’est
pourquoi on s'est limité à soumettre
l’ainsi nommé droit historique seul à
une considération. Mais le pédagogue
en particulier devrait le savoir
aujourd'hui. Au pédagogue devrait être
introduit, notamment dans les
assemblées d'enseignants, dans le
cours du XIXe siècle, comment le
concept de droit naturel s'est perdu,
ou tout au plus comment il se perpétue
en masques dans le droit actuel, et
comment une certaine hésitation, une
force d’hésitation intérieure de
l’humain est restée pendue au pur
historique. Qui connaît les
circonstances/les rapports, sait que
l'impulsion principale - qui n'est
plus remarquée dans ses prolongements
les plus extérieurs, où il se faufile
dans la pédagogie - va encore
aujourd'hui toujours dans le sens du
droit historique ; qu’on s’efforce -
pour utiliser l'expression de Goethe –
donc de ne pas parler du droit qui est
né avec nous. Dans les conférences que
j'ai tenues ici, j'ai souvent rendu
attentif sur ce qu'aujourd'hui, nous
devons faire preuve d'ouverture et
d'honnêteté, et non de petitesse. Nous
ne devons donc pas avoir peur de
caractériser correctement ce qui doit
être éradiqué, car nous ne pouvons
jamais reconstruire sans une idée
claire de ce qui a corrompu les
habitudes humaines de pensée et de
sentiment.
On peut déjà dire : dans notre culture
centre européenne, en particulier, est
fortement à remarquer comment s'est
tout d’abord effondrée une idée
vraiment positive de l'État. On a
tenté de la construire encore au début
du XIXe siècle ; elle coula sous
l'influence des formations historiques
qui faisaient valoir leurs impulsions.
Et sans que les concernés qui étaient
participants le remarquent, pendant
qu’ils croyaient faire de la science
sans préjugés, cela en vint à ce que
ce qui a été fait, l'a été uniquement
au service de l'État ou du corps de
l’économie. Non seulement dans
l'administration de la science, mais
aussi dans le contenu de la science et
notamment dans tout ce qui est devenu
la science pratique, a afflué ce qui
est venu par l'influence de l'État.
C'est pourquoi, aujourd'hui, nous
n'avons pratiquement pas d'économie
nationale, parce qu'un mode de pensée
libre et indépendant ne pourrait pas
se développer. C'est pourquoi nous
avons aujourd'hui aussi bien aucune
économie nationale, parce qu’une
pensée libre, placée sur elle-même ne
pouvait se développer. C’est pourquoi
nous nous tenons aujourd’hui tout de
suite en ce qui concerne les lois les
plus importantes de la vie économique,
dans une situation où l'on ne comprend
pas du tout quand on parle de
véritables lois d’économie de peuple.
Et on le remarque tout
particulièrement à ce que la pédagogie
est venue en désordre, la pédagogie
grand style, qui ne se tient pas dans
la vie, mais qui s'est retirée hors de
la vie dans la salle de classe. Jamais
une vraie contemplation pleine de vie
d’une quelque chose, peut venir en
l’état quand on se contente purement
de montrer ce que devrait être
expérimenté extérieurement - et non
comment cela devrait être expérimenté.
Ce qui a seul été formé ces derniers
temps, l'adoration de la simple
expérience extérieure, cela conduit
seulement à la confusion, tout de
suite quand ce sera consciencieusement
accompli. Ce dont nous avons besoin,
c'est que nous soyons en état, de
former aussi les impulsions
intérieures qui nous conduisent à
l’endroit correct de l'expérience.
Vous vous souvenez, que vendredi
dernier, j'ai attiré l'attention sur
la manière dont cela pouvait toutefois
seulement brièvement se passer à
l’intérieur de ces conférences,
comment par une étude des rapports
économiques européens à la fin du XIVe
siècle et au début du XVe siècle,
pouvait être gagnée une explication
sur comment seront à former les
coopératives dans l'avenir, qui sont à
former à partir d’impulsions de
production et de consommation. Mais
sur ce point de vue fondamental pour
l'ensemble de la vie européenne, qui
s'appuie sur ce que l'on peut si
clairement apprendre dans le grand
tournant des temps modernes dans tous
les domaines à la fin du XIVe siècle,
au début du XVe siècle, on est
seulement orienté quand on gagne
justement les grands points de vue à
partir d'une considération
anthroposophique fondamentale. Par
cela, on ne falsifie pas les faits,
mais on est orienté vers les points de
l’évolution où les symptômes
significatifs révèlent ce qui reste le
plus sous le courant superficiel de
l’évolution et ce qui est à considérer
comme l'élément moteur réel. À cette
fin, aux actuelles pédagogies et
didactique scientifique ont été
cachées des directives scientifiques
et méthodologiques internes ; la
pédagogie et la didactique étaient
plus ou moins dépendantes du hasard ;
le hasard les a orientées vers tel ou
tel domaine. C'est ce dont nous avons
besoin que nous obtenions des
directives intérieures qui nous
guident vers ces vérités qui sont les
plus importantes : les directives qui
peuvent être tirées de la vision du
monde de Goethe, à travers lesquelles
beaucoup, beaucoup de choses se
laissent reconnaître. Cela n’a pas la
permission d’être construit, cela n’a
pas la permission d’être cherché à
partir des raisons analytiques, cela
doit être cherché à partir de l’être
enchevêtré intérieur de l'humain avec
le monde, tel que nous l'avons
complètement perdu des mains, ce qui
se montre tout de suite en ce que nous
voulons sonder l'être humain
individuel de manière aussi
extérieure, comme cela s'est produit
par la branche pédagogique de la
psychologie expérimentale.
Avant toutes choses, une lumière
devrait être fichée aujourd'hui sur le
nerf fondamental de l’évolution des
temps modernes, pour tous ceux qui ont
à éduquer les enfants. Et si l'on se
tient à un point où la direction
principale de la vie doit être
changée, alors la compréhension de ce
qui est monté jusqu'ici dans
l’évolution de l'humanité est surtout
nécessaire. En premier périclita
l'impulsion élémentaire après la vie
d'État libre de l’économie ; alors,
dans le dernier tiers du XIXe siècle
et au XXe siècle, nous avons piétiné
notre vie de l’esprit, en particulier
en Europe centrale, en la faisant un
pur parasite de l'existence/de
l’être-là. Combien a afflué dans cette
vie de l’esprit dans laquelle nous
voulons nous tenir aujourd'hui, par
exemple de la grande impulsion du
Goetheanisme ? Rien, presque rien !
Il sera parlé sur Goethe de manière
extérieure ; de l’énorme, c’est fiché
dans la façon de Goethe, de regarder
le monde, rien n’est passé dans la
conscience générale. La Société Goethe
Weimarienne était suffisamment
inconsciemment, je l'ai souvent dit, à
ne pas penser à mettre à sa tête un
quelque humain qui comprend quelque
chose de Goethe, mais un ministre des
finances prussien destitué. J'ai
souvent mentionné que l'on pouvait
ressentir ce choix de façon
humoristique par le fait qu'il
s'appelle Kreuzwendedich par son
prénom. (NDT lit. : tournes-toi vers
la croix, nom fréquemment donné aux
enfants nés après la mort d’un
précédent)
Ainsi nous avons fait voile dans un
laisser notre passé spirituel non
considéré. Nulle part dans la
conscience du présent n'est dedans ce
qui a donné à la vie intellectuelle
allemande sa marque caractéristique du
côté goethéen. Tout cela a été
éradiqué, fait parasite. Édition de
Goethe sur Édition de Goethe est parue
- l'esprit de Goethe n'a emménagé
nulle part. Celui qui voit à travers
les choses doit dire aujourd'hui :
c'est grave dans le domaine
économique, c'est grave dans le
domaine politique, mais c'est le plus
grave dans le domaine spirituel. Ainsi
nous avons d'abord ruiné notre
conscience politique, puis nous avons
ruiné notre connexion/pendant avec
notre propre vie de l’esprit. Je ne
dis pas cela par pessimisme, je le dis
parce que la compréhension de ce qui
s'est passé doit donner lieu à ce qui
a à arriver.
Puis vint ce qu'on appelle la guerre
mondiale. Après l'effondrement du
politique, qu’on a, déjà brisé de
manière artificielle, quand même
artificiellement maintenu, après
l'effondrement intérieur de la vie de
l’esprit, l'effondrement économique,
dont les humains ne se font encore
aucune représentation aujourd'hui de
la force et de la grandeur, parce
qu’ils croient que nous nous tenons à
la fin ou au milieu de cet
effondrement, pendant que nous en
sommes seulement au début. Cet
effondrement économique, vous pouvez
l'étudier partout à ce qui s’est formé
de la catastrophe mondiale.
Si l'on étudiait objectivement
aujourd'hui, je veux dire, ce qui
s'est joué dans l’ainsi nommé problème
du chemin de fer de Bagdad avant la
guerre mondiale, on verrait la
combinaison la plus malheureuse de la
vie politique et économique. Si l'on
suit les étapes détaillées des
négociations du chemin de fer de
Bagdad, auxquelles le malheureux
Helfferich en particulier est lié,
ainsi on voit toujours, d'un côté, le
capitalisme économique qui forme
combinaison sur combinaison, de
l'autre côté, l'intervention de
machinations nationales-politiques,
chauvines, machinations qui sont
différentes, selon qu'elles œuvrent de
l'Est ou de l'Ouest. En Allemagne, on
observe une conscience-actes perdue,
parce que la vie spirituelle est
perdue, une conscience-actes perdue,
parce que la vie de l'Etat est perdue,
la restriction sur la pure vie de
l’économie. Des aspirations
économico-politiques jouent partout de
l'Occident, qui apparaissent dans le
masque du chauvinisme, ou du
nationalisme, qui apparaissent dans le
masque de l'économico-politique ; de
l'Orient, du politico-spirituel, qui à
son tour se cache des manières les
plus différentes. Tout cela est uni en
une pelote dans ce qui doit alors se
perdre dans l'absurdité, dans
l'impossibilité, dans le problème du
chemin de fer de Bagdad. Dans ce
problème, dans tout son cours, se
trouve simplement la preuve de
l'impossibilité d'un développement
ultérieur de l'ancien impérialisme, de
l'impossibilité d'un développement
ultérieur de l'ancien système
politique. Ce qui, j’aimerais dire, se
montre dans un grand problème
politique mondial, dans la volonté de
construire ce chemin de fer, cela se
montre aussi dans les détails pendant
la guerre. On a seulement jamais
regardé les choses d'une façon telle
qu'on s'est tourné avec des directives
appropriées au point où des événements
externes peuvent trahir des pendants
internes. Voyez-vous, Kapp grinça,
Bethmann Holhveg brailla, et les
représentants spirituels de
l'Allemagne restèrent silencieux. Il
fut, une fois, une telle situation.
Kapp, le représentant de
l'agriculture, a grincé parce qu'il ne
savait plus à quoi se vouer sur toute
l'économie de guerre avec
l'agriculture. Bethmann Hollweg, la
tête la plus apolitique, a braillé
parce qu'il ne savait rien dire de
synthétiquement raisonnable à ce
sujet. Et les dirigeants spirituels de
l’Allemagne étaient silencieux parce
qu'ils s'étaient complètement repliés
sur des choses qui ressemblaient au
formel d’école et ne savaient rien de
la vie, n'avaient aucun pressentiment
de la façon dont les choses de la vie
doivent être traitées.
Je ne sais pas combien beaucoup
d'entre vous se souviennent de ces
choses. Ce que je vous dis n'est pas
du tout exagéré, mais la situation
l'était tout autant une fois que Kapp
a grincé, Bethmann Hollweg au
Reichstag a braillé sur les terribles
prises que les pauvres avaient subies,
et ceux qui étaient censés savoir
quelque chose sur les choses, ils ont
gardé le silence ou parlé de choses
qui se tenaient loin de la vie.
L’évolution économique, elle pouvait
en fait seulement être réduite à
l'absurdité par un grand fait mondial
remarquable. Et tout comme nous sommes
descendus par rapport à l'État,
beaucoup de gens ne l'avaient pas
remarqué. Ils avaient les
Hohenzollern, les Habsbourg, le
tsarisme. Qu’à l’intérieur du
tsarisme, l'empire des Hohenzollern,
l'empire des Habsbourg déjà dans le
sens le plus décisif, parce que de
l'impossible y était lié, était le
germe de la dissolution, on pouvait le
cacher, parce qu'un cadre contre
nature maintenait ensemble ce qui
était déjà en pleine dissolution,
parce qu'il n'y avait plus d'impulsion
d’état dedans.
Aujourd'hui, du côté socialiste, il
sera souvent accentué que l'État doit
cesser. Personne a plus conduit à la
cessation d'un État raisonnable que
les dynasties de l'Europe au XIXe
siècle. La vie de l’esprit, par
illusions et par toutes sortes de
stupeurs, a pu passer outre le fait
que nous l’avons piétiné, aussi loin
qu’elle est la conquête du XIXe
siècle. Pour la vie économique, cela
n’alla pas. Voyez-vous, quand l'État
vit dans la pauvreté, il se console en
ce qu’on se construit sur les
festivités offertes aux dynasties avec
des fleurs en papier. Ce n'est pas un
conte, mais un fait vérifiable que,
par exemple, sur les ponts de
Hambourg, des femmes magnifiquement
habillées se sont jeté avec rage sur
les mégots de cigarettes, pour se les
garder en souvenir, que Wilhelm II a
jetés. Mais ce n'est pas non plus un
conte que ce Wilhelm II ne s'est pas
détourné avec dégoût d'une telle
lèche, mais a trouvé que ça faisait du
bien à sa vanité ; il s'en délectait.
Oui, ainsi nous avons finalement vécu
tout de suite le phénomène étrange sur
le domaine de la vie de l’économie,
qu’on ne pouvait pas caractériser
autrement comme quoi l'agriculture
grinçait, la politique braillait, que
l'industrie se frottait le petit
ventre/bidon/bedon avec délectation,
les travailleurs tout d’abord – aussi
loin qu’ils recevaient déjà une petite
part de l'industrie – avec, jusqu’à ce
qu’ils viennent au front et apprennent
là un autre ton, et alors aussi
propagent d’autres façons de voir
lorsqu’ils revinrent au pays natal.
Aujourd'hui, évidemment, celui qui dit
que la soi-disant patrie a été le
point de départ de l'effondrement
ment. L'effondrement est parti du
front parce que les gens ne pouvaient
plus le supporter.
Celui qui aujourd'hui veut éduquer le
peuple doit savoir en particulier de
telles choses. Il n’a pas la
permission d’être assis dans un
quelque coin et ne rien comprendre de
la vie, mais il doit savoir ce qui
doit se passer. Bien plus important
que ces formalités qui sont transmises
lors de journées d’enseignants, il
serait aujourd’hui, tout de suite
devant les formateurs de la jeunesse,
discuté fondamentalement de ce
phénomène historico-culturel, et aussi
dévoilé ce qui se montre si
clairement, tout de suite dans le
domaine de la vie capitaliste de
l’économie.
Vous savez, d'un côté affirmé, de
l'autre nié, on attribue à une
certaine société la phrase : "La fin
consacre les moyens". Dans la vie de
l’économie sous l'influence du
capitalisme, lors de l’ainsi nommée
catastrophe mondiale, s'est montrée
une autre impulsion, elle s’appelle :
la fin profanait les moyens. Car
partout parmi les objectifs, parmi les
buts qui ont été fixés – tout de suite
cela dévoile à nouveau le problème du
chemin de fer de Bagdad - les moyens
ont été profanés, ou encore cela
profane de nouveau les moyens mais
aussi l’objectif et les buts.
Ces choses, elles doivent être
connues, et elles doivent être
considérées aujourd'hui sans réserve.
Aussi loin, je pense ma considération
d'aujourd'hui pédagogique, quand je
crois que ce n'est peut-être pas de la
façon, mais de cette région d'où
devait, par moi, être parlé
aujourd'hui avant tout aux enseignants
de chaque niveau. Nous devons sortir
de ce qui, jusqu'à présent, a empêché
les enseignants des niveaux les plus
divers d'être informés des grands
événements mondiaux. C'est pourquoi
nous vivons aujourd'hui la désolation
du fait d’être absolument non exercé
politiquement à d'une grande partie de
notre population. Aujourd'hui, nous
rencontrons des humains - je ne peux
pas être poli dans ce cas-ci, parce
que je ne peux même pas dire : "ceux
qui sont présents sont exclus", du
moins pas tous - on rencontre
aujourd'hui des humains qui ne savent
pas ce qui s’est joué depuis des
décennies, même dans les externalités
les plus extérieures, par exemple du
mouvement des travailleurs ; qui n'ont
aucun pressentiment dans quelles
formes particulières le prolétariat a
combattu depuis des décennies.
Maintenant, une manière d’éducation du
peuple qui met les humains dans le
monde d'une telle manière qu'ils se
croisent les uns les autres et ne se
connaissent pas les uns les autres,
elle doit conduire à l'effondrement.
N'y a-t-il pas aujourd'hui des
bourgeois qui ne savent presque rien
sur le travailleur, sinon qu'il est
habillé différemment d'eux et
d'autres, qui ne savent rien des
luttes qui vivent dans le syndical,
dans le coopératif, dans les partis
politiques, qui ne se sont pas donné
la peine d'examiner ce qui se passe
autour d’eux. D'où est-ce que ça vient
? Parce que les humains n'ont jamais
appris à apprendre de la vie, parce
qu'ils apprennent toujours seulement à
savoir ceci ou cela. On pense : Je
sais cela, je suis un spécialiste dans
ce domaine ; tu sais cela, tu es
spécialiste dans ce domaine. Les gens
s'y sont habitués, mais jamais ils
sont arrivés à autre chose qu'à avoir
absorbé un savoir dans leurs écoles et
à considérer l'absorption de ce savoir
comme un idéal, pendant qu'il s’agit
quand même que l’on apprenne à
apprendre - apprendre à apprendre
ainsi qu’on puisse, quand aussi on
devient si vieux, jusqu’à l’année de
la mort, rester un disciple/un écolier
de la vie. Aujourd'hui, les humains,
même s'ils ont obtenu leur diplôme
universitaire, terminent
habituellement leurs études dans la
vingtaine. Ils ne peuvent plus rien
apprendre de la vie, ils ne font que
ronronner de ce qu'ils ont absorbé
jusque-là. Tout au plus en font-ils un
petit aperçu ici et là. Ceux qui sont
différents font partie des exceptions
aujourd'hui. Ce dont il s’agit, c'est
que nous trouvions une pédagogie où
sera appris à apprendre, à apprendre
tout au long de la vie à partir de la
vie. Il n'y a rien dans la vie dont on
ne peut apprendre. Nous serions sur un
terrain différent aujourd'hui si les
humains avaient appris à apprendre.
Pourquoi sommes-nous aujourd'hui si
désemparés socialement ? Parce que des
faits sont apparus auxquels les
humains ne peuvent faire face. Ils ne
peuvent pas apprendre des faits parce
qu'ils doivent toujours s'en tenir au
plus extérieur. Il n'y aura pas de
pédagogie à l'avenir qui puisse être
féconde si l'on ne s'efforce pas de
s'élever jusqu'aux grands points de
vue de culture de l'humanité.
19190518 120 123
Qui regarde aujourd'hui un peu le
monde avec quelques bases
anthroposophiques, dont il a été parlé
ici si souvent, celui-là sait penser
concrètement sur ce qui est là. Il
regarde vers l'est, il regarde vers
l'ouest et il peut se fixer des tâches
à partir de l'observation concrète. Il
regarde vers l'ouest dans ce monde
anglo-américain, dans les grandes
impulsions politiques qui nous,
Européens du centre, nous sont
devenues dommageables, mais qui sont
généreuses, qui ont joué depuis de
nombreuses décennies – peut-être
depuis plus longtemps, je ne peux les
suivre que depuis des décennies. Oui,
toutes ces grandes impulsions qui sont
dans la vie politique des temps
récents, elles sont sorties/parties de
la population anglo-américaine, car
elle savait toujours compter avec les
forces historiques. Lorsque j'essayais
pendant la guerre d'apprendre cela à
quelques personnes et disais : nous
pouvons seulement résister aux forces
qui partent de là, avec de semblables,
des forces sorties des impulsions
historiques, là elles se moquaient de
moi parce que chez nous on n'a pas de
croyance en de grandes impulsions
historiques.
Qui s'entend à étudier correctement
l'ouest aussi loin qu'il est
anglo-américain, celui-là trouve là
une somme d'instincts d’humanité,
d'impulsions, qui proviennent de la
vie historique. Toutes ces impulsions
sont de sorte économico-politique. Il
y a des impulsions élémentaires,
significatives à l'intérieur de
l'anglo-américanité, qui ont toutes
une coloration économico-politique,
qui toutes pensent politiquement ainsi
que sera pensé politiquement sur
l'économie. Mais maintenant il y a là
une particularité qui est celle-ci :
vous savez, quand nous parlons sur
l'économique, ainsi nous promouvons
que dans l'économique [] régnerait à
l'avenir la fraternité ; elle a été
tout de suite rejetée de l'aspiration
économico-politique impérialiste
occidentale. La fraternité est tout de
suite restée absente, elle a été
déconnectée. C’est pourquoi ce qui
vivait là a pris/a adopté le fort
train capitalistique. La fraternité
elle se développait à l'est. Qui
étudie l’est d’après sa façon toute
spirituelle d’âme, il sait que là, le
véritable sens pour la fraternité
source vraiment hors de l'humain. Et
ainsi, la particularité à l'ouest a
été la marée haute de la vie
économique sous la non-fraternité, qui
de ce fait tend au capitalisme.
À l'est la fraternité sans l'économie,
les deux ont été tenus séparés par
l’Europe centrale, par nous.
Nous avons la tâche – et c'est ce que
l'enseignant devrait savoir avant
toutes choses – nous avons la tâche de
réunir synthétiquement la fraternité
de l'est avec la non-fraternité, mais
manière de pensée économique de
l'ouest. Alors, nous socialisons dans
le grand sens des mondes quand nous
amenons cela en état.
Et à nouveau nous regardons vers l'est
avec une ligne directrice correcte.
Là, de longue date nous avons une
haute vie de l'esprit. Qu'elle soit
déjà morte aujourd'hui peut seulement
prétendre quelqu'un qui ne comprend
pas Rabindranath Tagore. L'humain vit
là une vie politique spirituelle.
C'est dans l'Est. Où est son pôle
opposé ? Il est maintenant à nouveau à
l'ouest. Car à cette vie politique
spirituelle de l'est manque quelque
chose : la liberté. C'est un
assujettissement, qui va jusqu'au
dessaisissement de soi-même de
l'humain dans le brahma ou le nirvana.
C'est le contraire (NDT : lit. : le
jeu contraire) de toute liberté.
L'ouest s'est conquis la liberté pour
cela. Nous sommes dedans entre cela,
nous devons regrouper cela
synthétiquement. Une telle chose nous
le pouvons seulement quand nous tenons
clairement séparé dans la vie
fraternité et liberté, et avons pour
cela ce qui est l'égalité. Nous ne
devons pas seulement comprendre notre
tâche ainsi que pour tous tout
s'envoie. Car c'est l'altération de
toute aspiration à la réalité quand on
pense abstraitement. Ils ruinent tout
penser à la mesure de la réalité, ces
humains qui croient qu'on pourrait
établir sur toute la terre un idéal
unitaire abstrait ou déterminer pour
le présent une ordonnance sociale
telle qui serait éternellement
valable. Ce n'est pas seulement une
absurdité, mais un péché contre la
réalité, car chaque part d'espace et
chaque part de temps a sa propre tâche
qu'on doit reconnaître. Mais alors on
ne doit pas être trop paresseux à se
mettre au courant de ses rapports
humains concrets. Alors, on doit
reconnaître là-dedans sa tâche par ce
qu'on s’entende à étudier les faits à
la mesure de leur sens. La récente
pédagogie du peuple (NDT
Volkspädagogik) nous a toujours amenés
loin d'une telle étude à la mesure des
faits. Elle ne veut rien savoir d'un
tel abord des phénomènes. Car là
commence tout de suite la région où
l'humain se sent hésitant. Les humains
aimeraient aujourd'hui définir, à la
place de caractériser. Ils aimeraient
aujourd'hui accueillir des formations
de faits à la place de prendre en plus
ces formations de faits comme de purs
symptômes pour ce qui s'exprime dans
les impulsions reposant profondément.
Je parle aujourd'hui ainsi, que ce que
dont je parle, devrait être prélevé de
la région, à partir de laquelle on
devrait parler pédagogiquement. Et ces
humains qui peuvent au mieux parvenir
à la contemplation de telles régions,
ce sont aujourd'hui les meilleurs
éducateurs et enseignants, pas ceux-là
auxquels on demande s'ils savent
quelque chose dans telle ou telle
matière ; cela, vous pouvez le lire du
manuel ou vous pouvez vous préparer
pour l'heure de cours avec
l'encyclopédie. Ce que vous êtes comme
humain, c'est ce qui devrait venir en
considération pour les épreuves
futures. Une telle vie de l'esprit à
tournure pédagogique, cela rend
nécessaire de soi-même qu'on ne sera
pas préparé pour la vie de la culture
d'une certaine manière unilatérale,
mais qu’on se tient vraiment dedans
comme actif spirituel dans les trois
branches de l'être humain. Je ne me
tiens pas à prétendre que celui qui
n'a jamais travaillé avec la main ne
peut voir aucune vérité de manière
correcte, qu'il ne se tient jamais
correctement dans la vie de l'esprit.
Cela devrait tout de suite être
atteint que l'humain va de-ci de-là
dans les trois domaines de l'organisme
social tri-articulé ; qu'il noue des
relations réelles aux trois membres de
celui-ci, qu'il soit travaillant,
vraiment travaillant dans tous les
trois. Les possibilités pour cela, oh,
elles se présenteront. Mais le sens
pour cela, il doit absolument rentrer
dans les têtes, notamment des
formateurs de la jeunesse.
Alors un autre sens s'éveillera encore
: le sens d'aller au-delà du règne de
la spécialisation à ce que nous avons
essayé de créer à travers ce qui sera
appelé ici l'anthroposophie. Il faut
parvenir à ce que le fil ne s’arrache
jamais d'une contemplation humaine
générale, d'un aperçu de ce qu'est en
fait l'humain ; à ce que l'on ne
sombre jamais dans le règne de la
spécialisation, bien qu’on puisse
placer son homme dans la spécialité.
Cela exige toutefois une vie beaucoup
plus active que c'est très souvent
aplani aujourd'hui.
J'ai souvent vécu une expérience
extraordinairement désagréable lors de
toutes sortes de réunions d'érudits et
de matière/discipline. Là des gens se
réunissent dans le but exprès de
promouvoir leur sujet/discipline.
Maintenant oui, cela sera fait pendant
des heures, parfois très ardemment.
Mais j'ai souvent entendu une
expression étrange, l'expression
"conversation professionnelle/entre
gens de métier". On voulait seulement
donc trouver aussi les heures où on ne
parle plus entre gens de métier, ne
parle plus de ce qui, oui, ce qui est
en fait sa matière/son métier. C'est
le plus souvent le truc le plus
stupide dont on parle alors, le truc
le plus ennuyeux, mais il ne sera pas
parlé boutique ; les gens seront
interrogés ainsi, maintes choses sinon
discutées, peut-être même parfois de
meilleures — mais ce n'est pas du tout
vu volontiers — bref, on est content
quand on est au-delà de la discussion
de gens de métier. Oui, cela ne
prouve-t-il pas à quel point on est
peu uni à ce qu'on fait et devrait
faire pour l'humanité quand on est
heureux quand on peut s'en sortir ? Et
maintenant je vous demande : est-ce
qu'une humanité dirigeante, qui essaie
d'échapper à ses sujets aussi vite que
possible, sera en situation de faire
face à une population travaillant à la
main avec joie ? Quand aujourd'hui
vous parlez avec complaisance de ce
que la population qui travaille
réellement à la main a comme dommage,
alors ne demandez pas à cette
population qui travaille à la main,
mais demandez à la bourgeoisie, parce
qu’elle a causé les dommages ; là ils
sont partout à trouver en premier.
Ceux qui sont attelés dans le
capitalisme désolant en tant que
travailleurs manuels ne peuvent
vraiment pas entrer dans un ordre dans
lequel leur travail leur fait plaisir
quand là-dessus se tient la couche,
qui veut toujours s'échapper le plus
vite possible de ce dans quoi elle
devrait se tenir joyeusement dedans.
Ce sont les effets éthiques
secondaires de notre pédagogie jusqu’à
présent. C'est ce qui devra être vu
avant toutes choses, ce qui devra être
différent avant toutes choses. Là, il
y a beaucoup de choses qui doivent
être différentes dans les habitudes de
pensée des enseignants à l'avenir
qu'elles ne l'étaient jusqu’à présent.
Que voulais-je vous expliquer dans ces
exposés ? Eh bien, je voulais vous
rendre clair à quel point nous devons
être rendus attentif aujourd'hui à ce
qui a à se passer. Comme il est
absolument nécessaire de sortir du
petit, du terriblement petit, en ce
que nous avons enserré notre contenu
de pensée, enserré toute notre vie de
sentiments et de volonté. Comment une
volonté devrait-elle alors prospérer -
et nous avons besoin de cette volonté
à l'avenir - si elle devait se tenir
dans la lumière de ces petites
habitudes de pensée du plus petit
calibre et des habitudes émotionnelles
du plus petit calibre ?
Qu'est-ce que nous n'avons pas
aujourd'hui que nous devrions avoir à
l'avenir ? Nous devons avoir une vraie
psychologie de peuple. Nous devons
savoir tout ce qu'il y a dans l’humain
qui y grandit. Nous avons débranché
cette connaissance. Au lieu de cela,
nous avons reçu une méthode de test
qui expérimente autour de l’humain
parce qu'elle ne peut pas envisager
des particularités intuitivement.
Toutes sortes d'appareils sont censés
révéler ce que l’humain à pour
facultés. Et aujourd'hui, nous n'osons
pas le signaler. Pourquoi ? Parce que
nous n'avons pas l'intérêt pour ces
choses-là. Parce que nous traversons
le monde avec une âme endormie. Notre
âme doit se réveiller. Nous devons
examiner les choses. Alors nous
verrons que beaucoup de ce que nous
vénérons aujourd'hui comme de grands
progrès sont des absurdités. Ce pauvre
pédagogue de l'école de peuple (NDT :
primaire), il sera donc envoyé
aujourd'hui comme un lapin humain
apprivoisé pour ne pas pouvoir voir ce
qui vit en fait dans le monde. Et il
éduque les humains, qui sont alors
éduqués de telle sorte qu'ils passent
à côté de leurs semblables et n'ont
aucune idée de ce qui vit dans l'âme
de ces autres êtres humains.
Maintenant c'est ainsi, à part que
beaucoup de cercles de la bourgeoisie
n'ont naturellement pas la volonté de
répondre aux grandes questions et
impulsions contemporaines - que ceux
qui ont une volonté sont à peine à
utiliser aujourd'hui, parce qu'ils ne
savent absolument rien de tout ce qui
est nécessaire ; parce qu'ils ont
complètement dormi pendant le temps où
le prolétariat, je dirais, jour après
jour pendant des décennies, a déjà été
politiquement formé. Et aujourd'hui,
on fait encore l’expérience - je dois
déjà le dire - dans les cas les plus
rares, que se trouvent des
prolétaires, qui n'ont toujours à
nouveau fait l'objection quand il
s'agit de parler aujourd'hui des
grandes questions du temps, de ne pas
avoir le temps pour cela, d'être trop
occupés ; ils se cherchent le temps.
Si on frappe n’importe où chez des
groupes bourgeois, ils ont tous
tellement à faire qu'ils n'ont pas le
temps de s'occuper des questions
contemporaines ; ils ont tous trop à
faire. Mais il ne s’agit pas de cela.
Ils n’ont pas une fois un
pressentiment d’avec quoi ils
devraient s’occuper. Ils ne peuvent
empoigner nulle part parce qu'ils
n'ont en rien été éduqués pour cela.
À nouveau, ce n'est pas une façon
pessimiste de voir les choses ; ce ne
devrait pas non plus être une façon
philippique de voir les choses, mais
simplement une façon de constater un
fait. Ainsi nous avons nous-même alors
fait l'expérience que là où la vie
elle-même a forcé les gens à
s'entraîner, ils se sont formés. Là où
les gens auraient pu s'entraîner à
partir de leurs impulsions, on l'a
omis, on l'a complètement omis. C'est
pourquoi nous sommes aujourd'hui dans
un état de misère, et c'est pourquoi
nous entendons parler de tout ce qui
sera tenté aujourd'hui, non seulement
le parler de mauvaise volonté, qui est
donc déjà abondant, mais de tout le
truc incompréhensible qui vient
seulement de l'ignorance de la vie :
parce qu’aucune école n'a jamais
veillé à ce qu’apprendre soit appris.
Les connaissances particulières sont
volontiers toujours infiltrées à
travers les murs du confort/de la
commodité et ont été apprises aux
humains, mais il n’y a pas de réussite
de la façon dont sera arrivé aux
humains, que l'humain se tienne
confronté aux phénomènes de la vie
avec des sens ouverts.
Beaucoup, beaucoup de choses
pourraient déjà être envisagées
aujourd'hui à travers les tristes
faits sur les côtés où l'on continue
encore à parler dans l'ancienne
manière, et où il semble que l’œuvre
originelle du cerveau aurait une fois
été remontée et qu'elle ait dû cesser
de bourdonner. Aujourd'hui encore, des
assemblées extérieures se déroulent
comme avant cette catastrophe de
guerre. Un grand nombre d’humains ont
peu appris de ces terribles événements
parce qu'ils n'ont pas compris comment
apprendre. Maintenant, ils devront
apprendre par la misère ce qu'ils
n'ont pas appris par l'horreur. Il y a
longtemps, je vous ai cité ici une
déclaration d'un observateur de la vie
assez modeste et éduqué, Herman
Grimms, qui se tient aussi dans mon
écrit "Les points essentiels de la
question sociale". Déjà dans les
années quatre-vingt-dix, l'homme a dit
: quand on regarde la vie autour de
nous aujourd'hui pour voir où elle se
précipite, surtout avec les armements
incessants partout, alors il est vrai
que l'on aimerait fixer un jour de
suicide général, cette vie se comporte
si dépourvue de consolation. Mais les
gens voulaient quand même vivre dans
les rêves et les illusions ; ceux qui
se disent praticiens le plus souvent.
Aujourd'hui, cependant, la nécessité
est là de se réveiller. Et qui ne se
réveille pas, ne pourra pas participer
à ce qui est nécessaire aujourd'hui,
nécessaire pour chaque être humain
individuel. Plus d’un ne sait pas même
une fois où mettre la main sur le
levier.
C'est ce que je voulais vous dire,
d'une certaine façon, comme une sorte
d’explication, comme on devrait la
donner aujourd'hui tout de suite lors
des conférences/congrès d'enseignants
; tout de suite, on devrait les
développer devant de telles gens qui
doivent éduquer la jeunesse. Car ils
devraient regarder sur ce qui doit se
passer. Quand nous poursuivrons ces
considérations, nous entrerons à
nouveau dans le détail des choses
spéciales pédagogiques, de pédagogie
du peuple.
|
Nicht in dem
Sinne, den man gewöhnlich meint,
wenn man von der Fortsetzung einer
Betrachtung spricht, werde ich heute
anknüpfen an dasjenige, was ich
letzten Sonntag hier vorgebracht
habe. Damals versuchte ich, soweit
das in skizzenhafter Art möglich
war, in vorläufiger
formal-pädagogischer Weise
auseinanderzusetzen, wie die
Gliederung eines vom Staats- und
Wirtschaftsleben abgesonderten
Geistes- und Unterrichtslebens zu
denken sei; wie in anderer Weise als
bisher dann, wenn solche Absonderung
eintritt, die einzelnen sogenannten
Lehrfächer verwendet werden müßten
zur Ausgestaltung desjenigen, was
sich den Unterrichtenden, den
Erziehenden als eine Art
anthropologischer Pädagogik, besser
gesagt als eine Art
anthropologisch-pädagogischer
Wirksamkeit ergeben müßte. Schon
damals bemerkte ich, daß ein
Wesentliches sein wird für die
Zukunft die Lehrerausbildung und
namentlich die Prüfung desjenigen,
was ergeben soll, ob irgendeine
Persönlichkeit zum Lehrer oder
Erzieher taugt.
Ich will die unmittelbare
Fortsetzung der formal-pädagogischen
Dinge einer späteren Betrachtung
aufsparen. Ich will nun heute in
einer ganz anderen Weise versuchen,
Ihnen die Fortsetzung des Vorigen zu
geben. Ich will versuchen, Ihnen
anzudeuten, wie ich mir denken muß
aus den Kräften der Zeitentwickelung
heraus, daß heute gesprochen werden
müßte etwa, sagen wir, auf
Lehrerversammlungen oder bei
ähnlichen Anlässen, die wirklich der
Zeit dienen wollten. Es ist in
unserer Gegenwart tatsächlich so,
daß, wenn wir aus Wirrnis und Chaos
herauskommen wollen, heute in vielen
Dingen ganz anders gesprochen werden
müßte, als man sich nach den
Denkgewohnheiten, die überkommen
sind, vorstellt.
Heute redet man ja auch auf
Lehrerversammlungen, wie nahehegende
Beispiele Ihnen beweisen könnten,
in, ich möchte sagen, dem alten
eingefahrenen Geleise fort, während
eine wirklich freie Erziehung der
Zukunft nur eingeleitet werden
könnte, wenn die Erziehenden und
Unterrichtenden gehoben würden zu
jenem Niveau, auf dem man einen
Überblick bekommt über die wirklich
großen Aufgaben unserer
unmittelbaren Gegenwart, insofern
sich diese großen Aufgaben dann in
Konsequenzen ausbilden lassen gerade
für das Erziehungs- und
Unterrichtswesen. Gewiß, die Art,
wie ich heute zu Ihnen sprechen
werde, die wird nicht dasjenige
sein, was ich als maßgeblich oder
auch nur als irgendwie mustergültig
hinstellen möchte. Ich möchte aber
gewissermaßen die Region andeuten,
in der heute zu Lehrenden zu
sprechen wäre, damit diese Lehrenden
den Impuls bekommen, von sich aus in
ein freies Unterrichtswesen
einzugreifen. Gerade diese Lehrenden
müßten zu den großen, umfassenden
Aufgaben der Zeit heraufgehoben
werden; die Lehrenden müßten in
erster Linie durchschauen, was für
Kräfte sich eigentlich in den
heutigen Weltgeschehnissen
verbergen; welche Kräfte man kennen
muß als vom Alten herkommend, die
ausgemerzt werden müssen; welche
Kräfte sich zeigen, die einer
besonderen Pflege bedürfen aus den
Untergründen unseres heutigen
Daseins heraus. Eine gewisse, ich
möchte sagen, im besten, idealsten
Sinne kulturpolitische Betrachtung
müßte heute gegeben werden, die
grundlegend werden könnte für die
Impulse gerade, die in die Lehrenden
übergehen müßten. Es müßte zum
Beispiel vor allen Dingen eingesehen
werden, daß unsere Pädagogik auf
allen Stufen des Unterrichtens und
Unterweisens unendlich verarmt ist,
und es müßte eingesehen werden,
welches die Gründe dieser Verarmung
sind. Diese Pädagogik hat vor allen
Dingen verloren den unmittelbaren
Zusammenhang mit dem Leben. Der
Pädagoge redet heute von allerlei
methodischen Dingen, und er redet
vor allen Dingen von der großen
Wohltat, die dem Unterricht durch
die staatliche Leitung zufließen
soll. Er redet wahrscheinlich von
diesen Wohltaten dann noch fort, ich
möchte sagen, fast automatisch, wenn
er in der Theorie auch irgend etwas
schon begriffen haben sollte von der
notwendigen Dreigliederung des
sozialen Organismus. Es waren in
keiner Zeit die, ich möchte sagen,
selbstlaufenden Denkgewohnheiten so
stark, als gerade in der unsrigen,
und es zeigt sich dieses
Selbstlaufende der Denkgewohnheiten
ganz besonders in der Ausbildung der
pädagogischen Ideen. Diese
pädagogischen Ideen, sie haben unter
etwas gelitten, dem wir noch nicht
entkommen konnten in der neueren
Zeit, dem wir aber entkommen müssen.
Ja, es gibt eben heute Fragen, die
einfach nicht so beantwortet werden
können, daß man sagt: Es ist das
eine oder andere nach den bisherigen
Erfahrungen möglich. Da wird sofort
aus den Herzen, aus den Seelen der
Menschen das Zaudern aufsteigen.
Heute gibt es unzählige Fragen, die
so beantwortet werden müssen, daß
man sich sagt: Muß denn nicht das
eine oder andere geschehen, wenn wir
aus Wirrnis und Chaos hinauskommen
wollen? Und dann haben wir es mit
Fragen des Wollens zu tun, in die
uns nicht hineinzureden haben die
oftmals ja berechtigt scheinenden
Zauderfragen des Verstandes in der
sogenannten Erfahrung. Denn eine
Erfahrung hat nur dann einen Wert,
wenn sie vom Wollen in der
entsprechenden Weise durchgearbeitet
ist. Es gibt heute viel Erfahrung -
wenig Erfahrung aber, die vom Wollen
in der entsprechenden Weise
durchgearbeitet ist. Es wird gerade
auf pädagogischem Gebiet viel
gesagt, gegen das, rein
verstandeswissenschaftlich genommen,
sich nicht einmal sehr viel
einwenden läßt, das von seinem
Gesichtspunkte aus angesehen ganz
gescheit ist. Aber heute handelt es
sich darum, einzusehen, worauf es
eigentlich ankommt: vor allen Dingen
einzusehen, wie unsere Pädagogik
lebensfremd geworden ist.
Ich darf eine persönliche Bemerkung
auch hier machen. In Berlin wurde
vor vielleicht dreiundzwanzig Jahren
ein Verein für Hochschul-Pädagogik
gegründet. Vorsitzender dieses
Vereins für Hochschul-Pädagogik war
der Astronom Wilhelm Förster. Ich
gehörte diesem Verein für
Hochschul-Pädagogik auch an. Wir
hatten eine Serie von Vorträgen zu
halten in diesem Verein. Die meisten
dieser Vorträge wurden so gehalten,
daß man glaubte, man brauche nur zu
erkennen gewisse formale Dinge über
die Behandlung der einzelnen
Wissenschaften und die
Zusammenstellung der einzelnen
Wissenschaften in Fakultäten oder
ähnliches. Ich versuchte - aber
wurde auch dazumal wenig verstanden
- darauf aufmerksam zu machen, daß
eine Hochschule nichts anderes sein
dürfe als ein Ausschnitt aus dem
allgemeinen Leben; daß vor allen
Dingen derjenige, der etwas reden
will über Hochschul-Pädagogik,
ausgehen müsse von der Frage: In
welcher Lage des Lebens,
weltgeschichtlich genommen, stehen
wir gegenwärtig auf all den
verschiedensten Gebieten, und was
haben wir an Impulsen aus den
verschiedensten Gebieten des Lebens
heraus zu beobachten, um es
hineinstrahlen zu lassen in die
Hochschule, damit wir eine
Hochschule zu einem Ausschnitt aus
dem allgemeinen Leben machen? Wenn
man nicht im Abstrakten, sondern im
Konkreten solche Dinge durchführt,
da ergeben sich dann die
mannigfaltigsten Gesichtspunkte für
die Begrenzung, sagen wir der Zeit,
die gewidmet werden soll dem einen
oder andern sogenannten Fach; da
ergeben sich auch die Arten, wie das
eine oder andere Fach behandelt
werden kann. In dem Augenblick, wo
man bloß aus dem, womit heute die
Pädagogik vielfach arbeitet, solche
Begrenzung vornehmen will, in dem
Augenblick versagt alles; man
gestaltet die betreffenden
Unterrichtsanstalten zu nichts
anderem als zu Abrichtungsanstalten
für weltfremde Leute.
Aber welches sind die ganz inneren
Gründe, die tief inneren Gründe, daß
das alles so geworden ist? So wie
die großartige Entwickelung des
naturwissenschaftlich orientierten
Denkens in der neueren Zeit
heraufgekommen ist, so hat dieses
naturwissenschaftliche Denken, das
ja auf der einen Seite in
großartiger Weise dahin gelangt ist,
den Menschen rein als Naturwesen zu
begreifen, doch jede wirkliche
Menschenerkenntnis im Grunde
genommen abgeschnitten; jene
Menschenerkenntnis, von der wir
schon neulich gesprochen haben als
von dem Allernotwendigsten gerade
für den richtigen Pädagogen; jene
Menschenerkenntnis, welche den
lebendigen Menschen in seinem ganzen
Dasein, aber nicht wie es heute so
vielfach bloß formal dargestellt
wird, erkennt, sondern nach seiner
inneren Wesenheit, namentlich nach
seiner Entwickelungswesenheit. Es
gibt ein Symptom, das ich hier auch
schon öfters erwähnt habe, für
dieses ungeheuer Menschenfremde des
modernen pädagogischen Wesens. Wenn
man solche Dinge heute sagt, so wird
man vielleicht geziehen werden
können der Paradoxie. Aber sie
müssen heute ausgesprochen werden,
denn sie sind das Allernotwendigste.
Aus dem Verlust wirklich lebendiger
Menschenerkenntnis ist
hervorgegangen jenes trostlose, öde
Streben, das sich heute als ein
Zweig der sogenannten
Experimental-psychologie - gegen die
ich als solche nichts habe - geltend
macht. Die sogenannte Prüfung der
Fähigen - ein wahres Schauerbild
desjenigen, was auf pädagogischem
Gebiet das wirklich Ersprießliche
ist. Ich habe Ihnen vielleicht schon
öfter charakterisiert, wie durch
äußere experimentelle Veranstaltung
das Gedächtnis, sogar der Verstand
und anderes am Menschenobjekte
geprüft werden sollen, damit man auf
äußerlich registrativem Wege
herausbekommt, ob jemand ein gutes
oder schlechtes Gedächtnis, einen
guten oder schlechten Verstand hat.
In rein mechanischer Weise, indem
man Sätze vorlegt und sie ergänzen
läßt, oder indem man in irgendeiner
anderen ähnlichen Weise verfährt,
versucht man ein Bild zu bekommen,
was ein werdender Mensch an
Fähigkeiten in sich hat. Das ist ein
Symptom dafür, daß man alle
unmittelbare Beziehung von Mensch zu
Mensch, die allein ersprießlich sein
kann, im Kulturwirken verlernt hat.
Es ist das Symptom für etwas
Trostloses, welches sich hat
entwickeln können, und welches heute
als ein besonderer Fortschritt
angestaunt wird, dieses
Fähig-keitprüfen, das
heraufgesprossen ist aus den
sogenannten psychologischen
Laboratorien der neueren
Universitäten. Ehe man nicht
einsieht, wie wir wiederum
zurückkommen müssen zu einer
unmittelbar aus dem Menschen heraus
zu gewinnenden intuitiven Erkenntnis
des Menschenwesens, namentlich des
werdenden Menschenwesens, ehe wir
nicht überwinden dieses trostlose
Errichten einer Kluft auch auf
diesem Gebiet zwischen Mensch und
Mensch, werden wir gar nicht
verstehen können, worin es liegt,
eine lebensvolle Pädagogik für ein
freies Geistesleben zu schaffen.
Ausgekehrt müßte werden aus unseren
Unterrichtsanstalten all dasjenige,
was am Menschen herumexperimentieren
will, um irgend etwas Pädagogisches
auszumachen. Als Grundlage für eine
vernünftige Psychologie ist mir die
Experimental-Psychologie wert; so
wie sie sich heute in die Pädagogik,
sogar schon in die Gerichtszimmer
hineingeschlichen hat, so ist sie
das Verderben für dasjenige, was als
Gesundes sich entwickeln muß: voll
entwickelte Menschen, die nicht
durch eine Kluft von den anderen
voll entwickelten Menschen getrennt
sind. Wir haben es dahin gebracht,
daß wir alles Menschliche
ausgeschlossen haben aus unserem
Kulturstreben. Wir müssen es dahin
bringen, dieses Menschliche wiederum
einzuschließen. Und wir müssen den
Mut aufbringen, gegen manches, was
allmählich angestaunt worden ist in
der neueren Zeit als große
Errungenschaft, energisch Front zu
machen; sonst kommen wir nie weiter.
Daher sind oft diejenigen Menschen,
die heute als Lehrer die Hochschulen
verlassen, um dann Menschen zu
bilden, mit den verkehrtesten
Anschauungen über das Menschenwesen
ausgestattet, weil sie ja wirkliche
Anschauungen nicht bekommen, weil an
die Stelle der wirklichen
Anschauungen etwas so
Veräußerlichtes getreten ist wie
dieses experimentelle Feststellen
der Fähigkeiten. Das müßte man als
ein Verfallssymptom erkennen. Wir
müssen in uns die Möglichkeit
suchen, die Fähigkeiten eines
Menschen zu beurteilen, weil er
Mensch ist und man selber Mensch
ist. Und einsehen müßte man, daß
jede andere Methode deshalb von
Unheil ist, weil sie gewissermaßen
auslöscht das Erfülltsein vom
unmittelbaren lebendigen Begreifen
des Menschlichen, das so notwendig
ist, wenn wir in heilsamer Weise
fortschreiten wollen.
Diese Dinge werden heute noch gar
nicht gesehen. Sie müssen vor allen
Dingen gesehen werden, wenn wir
weiterkommen wollen. Wie oft ist
auch hier von diesen Dingen
gesprochen worden. Man hat ja
manchmal über diese Verkehrtheiten
ein Lächeln gehabt. Daß diese Dinge
aber gesprochen worden sind darum,
daß sie wirklich ein Bestandteil des
heutigen Geisteslebens werden, davon
hatte man nicht immer eine Ahnung.
Aber es kommt heute nicht darauf an,
daß man sich etwas anhört wie ein
Feuilleton, es kommt heute darauf
an, daß man unterscheiden lernt
zwischen demjenigen, was bloß, ich
möchte sagen, Apercu und Betrachtung
ist, und demjenigen, was Keime zur
Tat in sich enthalten kann. Alles
Streben der sogenannten
Anthroposophie, die hier gepflegt
wird, gipfelt ja zuletzt darin,
aufzubauen die Idee vom Menschen,
Menschenerkenntnis zu liefern. Die
brauchen wir. Die brauchen wir, weil
wir aus den Forderungen der Zeit
heraus zu überwinden haben eine
dreigliedrige Zwangslage. Es sind
zurückgeblieben aus den alten Zeiten
dreierlei Arten von Zwang. Erstens
der urälteste Zwang, der sich nur in
verschiedener Weise maskiert in der
Gegenwart, als Priesterzwang. Man
würde weiter kommen in der
Betrachtung der Zeilage, wenn man
die Maskierung erkennen würde in den
ja heute mit Bezug auf äußere
Tatsächlichkeiten untergegangenen,
in bezug auf menschliches Denken
leider noch fortlebenden staatlichen
Ideen und Impulsen von Europa und
Amerika und auch Asien, die moderne
Maskierung alten Priesterzwanges.
Als zweiten Zwang haben wir, etwas
später ausgebildet in der
geschichtlichen Entwickelung der
Menschheit, heute auch schon unter
den verschiedenen Maskierungen
auftretend, den politischen Zwang.
Und als drittes haben wir als
verhältnismäßig am spätesten
hinzugekommenen Zwang den
wirtschaftlichen Zwang.
Aus diesen drei Zwangsimpulsen muß
die Menschheit sich herausarbeiten;
das ist ihre unmittelbare
Gegenwartsaufgabe. Sie kann nur
herauskommen, wenn sie vor allen
Dingen klar sieht, wo die Residuen,
wo die Reste sind von dem, was in
verschiedener Maskierung heute unter
uns lebt, die Masken dieser drei
Zwangsimpulse der Menschheit.
Vor allen Dingen muß heute der Blick
des Pädagogen hinaufgehoben werden
bis zu jenem Niveau, wo solche Dinge
besprochen werden können, wo man mit
den Lichtern, die man bekommt durch
solche Dinge, auf die
zeitgenössische Entwickelung
leuchten kann, wo man überall sehen
kann, wie das eine oder andere
Zwangsverhältnis in der einen oder
anderen zeitgenössischen Tatsache
steckt. Nur dann wird man den Mut
aufbringen, sich heute zu sagen:
Weil sich die Pädagogik abgesondert
hat, gewissermaßen sich
zurückgezogen hat in die Schule, ist
es dahin gekommen, daß sie solche
verschrobenen Ideen aufbringt - was
nur ein Symptom ist - wie die
Erprobung von menschlichen
Tüchtigkeiten durch das Experiment.
Aber überall, wo heute von
allgemein- oder spezialpädagogischer
Methode gesprochen wird, sehen wir
die Folge dieses Sichzurückziehens
in die bloße Schule, in die der
Staat die Pädagogik hineingezwängt
hat, und diese Entfernung von dem
Leben. Niemals kann einer der
hauptsächlichsten Lebenszweige:
Geistiges, Rechtliches oder
Politisches, und Wirtschaftliches
sich voll entwickeln in der
Gegenwart - ich sage ausdrücklich in
der Gegenwart, und namentlich in
unserer Gegend -, wenn diese drei
Zweige nicht auf ihren eigenen Boden
gestellt werden. Für den äußersten
Westen, Amerika, und für den
äußersten Osten ist es etwas
anderes, aber gerade weil es etwas
anderes ist, muß bei uns diese Sache
eingesehen werden. Wir müssen
endlich dahin kommen, konkret zu
denken, nicht mehr abstrakt zu
denken; sonst kommen wir mit Bezug
auf das Räumliche zu einer die
Menschheit der ganzen Erde
beglückenden Theorie, was Unsinn
ist, oder zu einer Art von
tausendjährigem Reich in bezug auf
die geschichtliche Entwickelung, was
wieder Unsinn ist. Konkret denken
auf diesem Gebiet heißt: für einen
bestimmten Weltenraum und für eine
bestimmte Zeit denken. Wir werden
darüber heute noch einiges zu
sprechen haben.
Der Blick des Pädagogen muß auf
diese großen Welterscheinungen
gelenkt werden, muß überschauen
können, was im geistigen Leben der
Gegenwart vorhanden ist, und was in
diesem Leben der Gegenwart anders
werden muß dadurch, daß man in dem
werdenden Menschen etwas ganz
anderes erzieht als dasjenige, was
in den letzten Zeiten gezüchtet
worden ist. Was in der letzten Zeit
gezüchtet worden ist, hat gerade auf
pädagogischem Gebiet bei denjenigen,
die dann pädagogisch tätig sein
sollten, zu einer furchtbaren
Spezialisierung geführt. Man
begegnet sehr häufig gerade bei
Festreden und auf
Naturforscherversammlungen und
sonstigen Gelehrtenversammlungen den
Lobliedern auf die Spezialisierung.
Selbstverständlich wäre ich ein Tor,
wenn ich nicht einzusehen vermöchte,
welche Notwendigkeit dieser
Spezialisierung auch auf dem Gebiete
der Wissenschaft zugrunde liegt;
aber sie braucht einen Ausgleich,
sonst errichten wir Klüfte zwischen
Mensch und Mensch, und stehen nicht
mehr verständnisvoll als Mensch dem
Menschen gegenüber, sondern wir
stehen einander gegenüber, hilflos
als Spezialist dem Spezialisten,
wobei wir gar keine andere Handhabe
haben, an den Spezialisten zu
glauben, als allein diese, daß er
durch die tatsächlich vorhandenen
Einrichtungen in irgendeiner Weise
abgestempelt ist. Aber wir waren auf
dem Wege, dieses Spezialistentum
auch von der Schule her ins Leben
einzuführen. Ob die Wirrnisse der
Gegenwart uns vor dem Unglück
bewahren werden, daß neben den
allerlei anderen Sachverständigen in
die Gerichtsstube auch noch, wie
manche wollen, die Psychologen
hinberufen werden, die dann an den
Verbrechern ihre Experimente machen
- geradeso, wie man an den jungen
Leuten die Experimente macht -, das
wird sich ja zeigen. Ich sage
weniger etwas gegen die Sachen
selber, als gegen die Art und Weise,
wie sie sich in die Gegenwart
hineingestellt haben.
So liegen die Dinge auf dem Gebiete
der Pädagogik, der Schulbildung und
auf dem Gebiete des Staates.
Ja, nach der kurzen Zeit, in welcher
gesprochen worden ist, mag das nun
inhaltlich anfechtbar sein oder
nicht, von dem innerlich begründeten
Menschenrecht - damals nannte man es
Naturrecht -, nach dieser
verhältnismäßig kurzen Zeit kam
diejenige Epoche, in der man anfing,
sich zu genieren, von diesem
Naturrecht zu sprechen. Man war
selbstverständlich ein Dilettant,
wenn man von diesem Naturrecht
sprach, das heißt wenn man annahm,
daß mit der Existenz des Menschen
als einzelnem menschlichen
Individuum selbst etwas da ist, was
als solches das Recht begründet, man
war damit ein Dilettant, und
fachmännisch war es bloß, von
historischem Recht zu sprechen, das
heißt von dem, was sich
geschichtlich als Recht
herausgebildet hat. Man hatte nicht
den Mut, auf das wirkliche Recht
einzugehen; deshalb beschränkte man
sich darauf, das sogenannte
historische Recht allein einer
Betrachtung zu unterziehen. Das aber
müßte insbesondere der Pädagoge
heute wissen. Der Pädagoge müßte
genau eingeführt werden, namentlich
in Lehrerversammlungen, in den
Hergang des neunzehnten
Jahrhunderts, wie verloren worden
ist der Begriff des Naturrechts,
oder wie er höchstens in Masken
fortlebt im heutigen Recht, und wie
ein gewisses Zaudern, innere
Zauderhaftigkeit der Menschen an dem
bloß Historischen hängen geblieben
ist. Wer die Verhältnisse kennt,
weiß, daß der Hauptimpuls — der
nicht mehr bemerkt wird in seinen
äußersten Ausläufern, wo er sich in
die Pädagogik einschleicht - heute
noch immer nach der Richtung des
historischen Rechtes geht; daß man
sich bemüht - um das Goethesche Wort
zu brauchen -, von dem Rechte, das
mit uns geboren ist, ja nicht zu
sprechen. Ich habe öfters in den
Vorträgen, die ich hier gehalten
habe, darauf aufmerksam gemacht, daß
wir heute offen und ehrlich die
große Abrechnung halten müssen,
nicht die kleine. Daher darf nicht
davor zurückgeschreckt werden, in
der richtigen Weise zu
charakterisieren dasjenige, was
ausgemerzt werden muß, denn niemals
kann neu gebaut werden, wenn man
nicht einen klaren Begriff hat von
dem, was die menschlichen Denk- und
Empfindungsgewohnheiten verdorben
hat.
Man kann schon sagen: Insbesondere
an unserer mitteleuropäischen Kultur
ist stark zu bemerken, wie zuerst
zusammengebrochen ist eine wirklich
positive Staatsidee. Man versuchte
sie aufzubauen noch im Anfang des
neunzehnten Jahrhunderts; sie ging
unter unter dem Einfluß der
historischen Gebilde, die ihre
Impulse geltend machten. Und ohne
daß die Betreffenden, die dabei
beteiligt waren, es merkten, während
sie glaubten, vorurteilslose
Wissenschaft zu treiben, kam es
dahin, daß dasjenige, was getrieben
wurde, nur im Dienste des Staates
oder des Wirtschaftskörpers
getrieben worden ist. Nicht allein
in die Verwaltung der Wissenschaft,
sondern auch in den Inhalt der
Wissenschaft und namentlich in alles
das, was praktische Wissenschaft
geworden ist, ist das
hineingeflossen, was durch den
Einfluß des Staates gekommen ist.
Daher haben wir heute so gut wie
keine Nationalökonomie, weil ein
freies, auf sich gestelltes Denken
sich nicht entwickeln konnte. Daher
stehen wir heute gerade mit Bezug
auf die wichtigsten Gesetze des
Wirtschaftslebens so da, daß man gar
nicht verstanden wird, wenn man von
echten volkswirtschaftlichen
Gesetzen spricht. Und man merkt dies
ganz besonders daran, wie die
Pädagogik in Unordnung gekommen ist,
die Pädagogik großen Stiles, die
nicht im Leben drinnen steht,
sondern sich aus dem Leben heraus
zurückgezogen hat in die Schulstube.
Niemals kann eine wirkliche
lebensvolle Betrachtung von irgend
etwas zustande kommen, wenn man bloß
hinweist auf dasjenige, was
äußerlich erfahren werden soll -und
nicht, wie es erfahren werden soll.
Dasjenige, was in der neueren Zeit
allein ausgebildet worden ist, die
Anbetung der bloßen äußeren
Erfahrung, das führt nur in die
Konfusion hinein, gerade wenn es
gewissenhaft ausgeführt wird. Das
was wir brauchen, ist, daß wir
imstande sind, auch die inneren
Impulse auszubilden, die uns an die
richtige Stelle der Erfahrung
hinführen.
Sie erinnern sich,
daß ich am letzten Freitag
aufmerksam gemacht habe in der
Weise, wie es allerdings nur kurz
geschehen konnte innerhalb dieser
Vorträge, wie durch ein Studium der
europäischen Wirtschaftsverhältnisse
am Ende des vierzehnten und im
Beginn des fünfzehnten Jahrhunderts
eine Aufklärung darüber gewonnen
werden könnte, wie zu gestalten sein
werden die Genossenschaften in der
Zukunft, die aus Produktions- und
Konsumtionsimpulsen heraus zu bilden
sind. Aber auf diesen für das ganze
europäische Leben grundlegenden
Betrachtungsgesichtspunkt, der
ausgeht von dem, was so deutlich zu
lernen ist in dem großen
Wendezeitalter der neueren Zeit auf
allen Gebieten Ende des vierzehnten
Jahrhunderts, Anfang des fünfzehnten
Jahrhunderts, wird man nur
hingelenkt, wenn man eben die großen
Gesichtspunkte aus einer
grundlegenden anthroposophischen
Betrachtung heraus gewinnt. Man
fälscht nicht die Tatsachen dadurch,
aber man wird hingelenkt auf
diejenigen Punkte der Entwickelung,
wo sich in bedeutsamen Symptomen
dasjenige verrät, was doch mehr
unter der oberflächlichen
Entwickelungsströmung bleibt und was
als das eigentlich treibende Element
anzusehen ist. Dafür waren der
heutigen Pädagogik und
wissenschaftlichen Didaktik die
innerlich
wissenschaftlich-methodischen
Richtlinien verborgen; Pädagogik und
Didaktik waren mehr oder weniger auf
den Zufall angewiesen; auf dieses
oder jenes Gebiet lenkte sie der
Zufall. Das brauchen wir, daß wir
innerliche Richtlinien bekommen, die
uns auf diejenigen Wahrheiten
hinlenken, die die wichtigen sind:
die Richtlinien, die aus Goethes
Weltanschauung gewonnen werden
können, durch die sich viel, viel
erkennen läßt. Das darf nicht
konstruiert sein, das darf nicht aus
dem Verstände heraus gesucht werden,
das muß gesucht werden aus einem
inneren Verwobensein des Menschen
mit der Welt, wie es uns ganz
abhanden gekommen ist, was sich
gerade darin zeigt, daß wir in so
äußerlicher Weise das individuelle
Menschenwesen ergründen wollen, wie
es durch die pädagogische Abzweigung
der Experimental-Psychologie
geschehen ist.
Vor allen Dingen müßte heute ein
Licht aufgesteckt werden denjenigen,
die Kinder zu erziehen haben, über
den Grundnerv der Entwickelung der
neueren Zeit. Und steht man an einem
Punkte, wo die Hauptrichtung des
Lebens geändert werden muß, so ist
vor allen Dingen die Einsicht in
dasjenige notwendig, was bisher in
der Menschheitsentwickelung
heraufgekommen ist. Erst ging
zugrunde der elementare Impuls nach
dem wirtschaftfreien Staatsleben;
dann, im letzten Drittel des
neunzehnten Jahrhunderts und im
zwanzigsten Jahrhundert, traten wir
insbesondere in Mitteleuropa unser
Geistesleben mit Füßen, machten es
zu einem bloßen Parasiten des
Daseins. Wieviel ist eingeflossen in
dieses Geistesleben, in dem wir
heute drinnen stehen wollen, zum
Beispiel von dem großen Impuls des
Goetheanismus? Nichts, so gut wie
nichts! In äußerlicher Weise wird
herumgeredet über Goethe; von dem
Ungeheuren, das steckt in Goethes
Art, die Welt anzuschauen, ist
nichts übergegangen in das
allgemeine Bewußtsein. Gewissenlos
genug, ich habe es öfters erzählt,
war die Weimarer
Goethe-Gesellschaft, nicht daran zu
denken, irgendeinen Menschen an ihre
Spitze zu stellen, der etwas von
Goethe versteht, sondern einen
abgetanen preußischen
Finanzminister. Ich habe öfter
erwähnt, daß man diese Wahl
humoristisch empfinden konnte
dadurch, daß er Kreuzwendedich heißt
mit Vornamen.
So sind wir hineingesegelt in ein
Unberücksichtigtlassen unserer
geistigen Vergangenheit. Nirgends im
Gegenwartsbewußtsein ist dasjenige
drinnen, was gerade dem deutschen
Geistesleben von der Goetheschen
Seite her sein charakteristisches
Gepräge gegeben hat. Alles das ist
ausgemerzt worden, ist zum Parasiten
gemacht worden. Goethe-Ausgabe über
Goethe-Ausgabe ist erschienen -
nirgends ist Goethescher Geist
eingezogen. Derjenige, der die Dinge
durchschaut, der muß heute sagen:
Auf wirtschaftlichem Gebiet ist es
schlimm, auf politischem Gebiet ist
es schlimm, auf geistigem Gebiet
aber ist es am allerschlimmsten. So
haben wir zuerst unser politisches
Bewußtsein ruiniert; so haben wir
nachher unseren Zusammenhang mit
unserem eigenen Geistesleben
ruiniert. Das sage ich nicht aus
einem Pessimismus heraus, sondern
das sage ich aus dem Grunde, weil
aus der Einsicht in das, was
geschehen ist, hervorgehen muß
dasjenige, was zu geschehen hat.
Dann, dann kam das, was man den
Weltkrieg nennt. Nach dem
Zusammenbruch des Politischen, das
man in künstlicher Weise, schon
zerbrochen, doch noch festgehalten
hat, nach dem inneren Zusammenbruch
des Geisteslebens der
wirtschaftliche Zusammenbruch, von
dessen Stärke und Größe sich die
Menschen heute noch gar keine
Vorstellung machen, weil sie
glauben, wir stehen am Ende oder in
der Mitte dieses Zusammenbruchs,
während wir erst am Anfang stehen.
Dieser wirtschaftliche
Zusammenbruch, überall können Sie
ihn an dem, was sich als die
Weltkatastrophe herausgebildet hat,
studieren.
Würde man heute sachgemäß studieren,
ich will sagen, dasjenige, was sich
abgespielt hat in dem sogenannten
Bagdadbahnproblem vor dem Weltkrieg,
da würde man sehen die
unglückseligste Zusammenknüpfung
politischen und wirtschaftlichen
Lebens. Verfolgt man die einzelnen
Stadien der
Bagdadbahn-Verhandlungen, mit denen
ja insbesondere verknüpft ist der
unglückselige Helfferich, so sieht
man immer wiederum auf der einen
Seite den wirtschaftlichen
Kapitalismus Kombination über
Kombination bildend, auf der andern
Seite das Eingreifen
national-politischer,
chauvinistischer Machinationen;
Machinationen, die verschieden sind,
je nachdem sie von Osten oder von
Westen wirken. In Deutschland
beobachtet man verlorenes
Taten-Bewußtsein, da das
Geistesleben verloren ist,
verlorenes Taten-Bewußtsein, da das
Staatsleben verloren ist,
Beschränkung auf das bloße
Wirtschaftsleben. Von Westen überall
hineinspielend
wirtschaftlich-politische
Aspirationen, die in der Maske des
Chauvinismus, oder Nationalismus,
der in der Maske des
Wirtschaftlich-Politischen auftritt;
vom Osten Geistig-Politisches, das
sich wiederum in der verschiedensten
Weise maskiert. Alles das zu einem
Knäuel vereint in dem, was sich dann
in die Absurdität, in die
Unmöglichkeit hineinverlieren muß in
dem Bagdadbahnproblem. In diesem
Problem, in seinem ganzen Hergang,
liegt einfach der Beweis für die
Unmöglichkeit einer
Weiterentwickelung des alten
Imperialismus, für die Unmöglichkeit
einer Weiterentwickelung des alten
politischen Systems. Dasjenige, was
so sich, ich möchte sagen, an einem
großen weltpolitischen Problem
zeigt, in dem Willen, diese Bahn zu
bauen, das zeigt sich auch in den
Einzelheiten während des Krieges.
Man hat nur die Dinge niemals so
betrachtet, daß man sich mit
sachgemäßen Richtlinien hingewendet
hat zu dem Punkte, wo die äußeren
Ereignisse innere Zusammenhänge
verraten können. Sehen Sie, Kapp
quietschte, Bethmann Holhveg
zeterte, und die geistigen Vertreter
von Deutschland schwiegen. Es war
einmal eine solche Situation. Kapp,
der Vertreter der Landwirtschaft,
quietschte, weil er nicht mehr aus
und ein wußte über all der
Kriegswirtschaft mit der
Landwirtschaft. Bethmann Hollweg,
der unpolitischste Kopf, zeterte,
weil er etwas Vernünftiges über die
Sache nicht zu sagen wußte. Und die
geistigen Leiter Deutschlands
schwiegen, weil sie sich ganz
zurückgezogen hatten in
Formal-Schulmäßiges und nichts
wußten vom Leben, keine Ahnung
hatten, wie die Dinge des Lebens
behandelt werden müssen.
Ich weiß nicht, wie viele sich von
Ihnen an diese Dinge erinnern. Es
ist gar nicht irgendwie
aufgebauscht, was ich Ihnen erzähle,
sondern so war wirklich einmal die
Situation, daß Kapp quietschte,
Beth-mann Hollweg im Reichstag
zeterte über die furchtbare
Anzapfung, die der arme erfahren
hatte, und diejenigen, die etwas
wissen sollten über die Dinge, sie
schwiegen oder redeten etwas, was
ebenso ist als schweigen, was ferne
stand dem Leben. Die wirtschaftliche
Entwickelung, sie konnte eigentlich
nur durch eine große, bemerkbare
Welttatsache ad absurdum geführt
werden. Und wie wir auch in bezug
auf das Staatliche herabgekommen
sind, das bemerkten viele Leute
nicht. Sie hatten ja die
Hohenzollern, die Habsburger, den
Zarismus. Daß innerhalb des
Zarismus, des Hohenzollernreiches,
des Habsburgerreiches bereits im
allerentschiedensten Sinne, weil
Unmögliches damit zusammenhing, der
Keim der Auflösung war, darüber
konnte man hinwegtäuschen, weil ein
unnatürlicher Rahmen dasjenige
zusammenhielt, was schon in voller
Auflösung war, weil kein
Staatsimpuls mehr drinnen war.
Heute wird von sozialistischer Seite
oftmals betont, der Staat müsse
aufhören. Niemand hat mehr zum
Aufhören eines vernünftigen
Staatswesens geführt, als die
Dynastien Europas im neunzehnten
Jahrhundert. Das Geistesleben, man
konnte sich durch Illusionen und
durch allerlei Betäubung
hinwegsetzen darüber, daß wir es mit
Füßen getreten haben, insofern es
die Errungenschaft des neunzehnten
Jahrhunderts ist. Beim
Wirtschaftsleben ging das nicht.
Sehen Sie, wenn der Staat darbt, da
tröstet er sich damit, daß man sich
an Festen erbaut, die mit papierenen
Blumen den Dynasten dargebracht
werden. Es ist kein Märchen, sondern
eine erweislich wahre Tatsache, daß
zum Beispiel schön gekleidete Frauen
auf den Hamburger Brücken sich
gestürzt haben mit wahrer Wut auf
die Zigarettenstummel, die Wilhelm
II weggeschmissen hat, um sie sich
als Andenken aufzubewahren. Es ist
aber auch kein Märchen, daß jener
Wilhelm II sich nicht mit Abscheu
abgewendet hat von solcher
Speichelleckerei, sondern gefunden
hat, daß das seiner Eitelkeit sehr
gut tat; er delektierte sich daran.
Ja, so haben wir zuletzt gerade auf
dem Gebiete des Wirtschaftslebens
die merkwürdige Erscheinung erlebt,
die man nicht anders
charakterisieren konnte, als daß die
Landwirtschaft quietschte, die
Politik zeterte, die Industrie rieb
sich das Bäuchlein vor Wohlbehagen,
die Arbeiter zunächst - insofern sie
schon einen kleinen Anteil bekamen
von der Industrie - mit, bis sie zur
Front kamen und da einen anderen Ton
lernten, und dann auch andere
Anschauungen verbreiteten, als sie
wiederum in die Heimat kamen.
Derjenige lügt heute
selbstverständlich, der sagt, daß
von der sogenannten Heimat der
Niederbruch ausgegangen ist. Der
Niederbruch ist von der Front
ausgegangen, weil die Leute es da
nicht mehr aushalten konnten.
Solche Dinge, sie muß insbesondere
der heute wissen, der das Volk
erziehen will. Der darf fernerhin
nicht in irgendeinem Winkel sitzen
und vom Leben nichts verstehen,
sondern der muß kennen, was
geschehen muß. Viel wichtiger als
jene Formalien, die auf Lehrertagen
tradiert werden, wäre heute, daß
gerade vor den Jugendbildnern über
diese kulturhistorische Erscheinung
gründlich gesprochen würde und auch
enthüllt würde dasjenige, was sich
gerade auf dem Gebiet des
kapitalistischen Wirtschaftslebens
so klar zeigt.
Sie wissen, von der einen Seite
behauptet, von der andern Seite
bestritten, wird einer gewissen
Gesellschaft zugeschrieben der
Satz:«Der Zweck heiligt die Mittel».
In dem unter dem Einfluß des
Kapitalismus stehenden
Wirtschaftsleben hat sich während
der sogenannten Weltkatastrophe ein
anderer Impuls gezeigt, der heißt:
Der Zweck hat die Mittel entheiligt.
Denn überall wurden unter den
Zwecken, unter den Zielen, die
gesetzt worden sind - gerade das
enthüllt wiederum das
Bagdadbahnproblem - die Mittel
entheiligt, oder aber es
entheiligten wieder die Mittel auch
den Zweck und die Ziele.
Diese Dinge, die müssen gewußt
werden, und sie müssen rückhaltlos
heute betrachtet werden. Insofern
meine ich meine heutige Betrachtung
pädagogisch, als ich glaube, daß
vielleicht nicht der Art nach, aber
aus jener Region heraus, aus der
heute von mir gesprochen wird, vor
allen Dingen zu den Lehrern jeder
Stufe gesprochen werden müßte. Dem
müssen wir entwachsen, was bisher
verhindert hat, daß zu den Lehrern
der verschiedensten Stufen von den
großen Weltereignissen gesprochen
worden ist. Dadurch erleben wir ja
heute das Trostlose der absoluten
politischen Ungeschultheit eines
großen Teiles unserer Bevölkerung.
Man trifft heute Menschen - ich kann
in diesem Falle nicht höflich sein,
denn ich kann nicht einmal sagen:
«die Anwesenden sind ausgenommen »,
wenigstens nicht alle -, man trifft
heute Menschen, die nicht wissen,
was sich seit Jahrzehnten selbst in
den alleräußersten Äußerlichkeiten
zum Beispiel der Arbeiterbewegung,
abgespielt hat; die keine Ahnung
haben, in welchen besonderen Formen
das Proletariat seit Jahrzehnten
kämpft. Nun, eine Erziehungsweise
des Volkes, die die Menschen so
hereinstellt in die Welt, daß sie
aneinander vorbeigehen und nichts
wissen voneinander, die muß doch zum
Niederbruch führen. Gibt es denn
nicht heute Bürgerliche, die kaum
vom Arbeiter viel anderes wissen,
als daß er anders gekleidet ist als
sie und ähnliches, die nichts wissen
von jenem Streben, das im
Gewerkschaftlichen, im
Genossenschaftlichen, in politischen
Parteien lebt, die nicht sich die
Mühe genommen haben, hineinzuschauen
in dasjenige, was rings um sie herum
vorgeht. Woher kommt das? Weil die
Menschen nie gelernt haben, zu
lernen vom Leben, weil sie immer nur
lernen, das oder jenes zu wissen.
Man denkt: Ich weiß das, ich bin
Spezialist auf diesem Gebiete; du
weißt das, du bist Spezialist auf
diesem Gebiete. Daran haben sich die
Leute gewöhnt, aber niemals sind sie
zu etwas anderem gekommen, als daß
sie in ihren Schulen ein Wissen
aufgenommen haben und die Aufnahme
dieses Wissens als ein Ideal
betrachteten, während es doch darauf
ankommt, daß man lernen lerne -
lernen lerne so, daß man, wenn man
noch so alt wird, bis zu seinem
Todesjahr ein Schüler des Lebens
bleiben kann. Heute haben die
Menschen, selbst wenn sie die
Hochschule absolviert haben, in der
Regel in den Zwanziger Jahren
ausgelernt. Sie können nichts mehr
vom Leben lernen, sie surren nur ab
dasjenige, was sie bis dahin
aufgenommen haben. Höchstens daß sie
da und dort ein kleines Aperçu
machen. Diejenigen, die anders sind,
gehören heute zu den Ausnahmen.
Dasjenige, worauf es ankommt, das
ist, daß wir eine Pädagogik finden,
wo gelernt wird, zu lernen, zu
lernen sein ganzes Leben hindurch
vom Leben. Es gibt nichts im Leben,
wovon man nicht lernen kann. Wir
stünden auf einem anderen Boden
heute, wenn die Menschen gelernt
hätten, zu lernen. Warum sind wir
heute sozial so hilflos? Weil
Tatsachen aufgetreten sind, denen
die Menschen nicht gewachsen sind.
Sie können von den Tatsachen nicht
lernen, weil sie sich immer an
Äußerlichstes halten müssen. Es wird
in der Zukunft keine Pädagogik
geben, die fruchtbar sein kann, wenn
man sich nicht wird die Mühe geben,
hinauf sich zu erheben zu den großen
Kulturgesichtspunkten der
Menschheit.
Wer heute ein wenig die Welt
betrachtet mit einigen
anthroposophischen Grundlagen, von
denen hier so oft gesprochen worden
ist, der weiß konkret zu denken über
das, was da ist. Er schaut nach
Westen, er schaut nach Osten, und er
kann sich Aufgaben stellen aus der
konkreten Beobachtung. Er schaut
nach Westen, in jene
anglo-amerikanische Welt hinein, in
der große politische Impulse, die
uns Mitteleuropäern schädlich
geworden sind, die aber großzügig
sind, seit vielen Jahrzehnten -
vielleicht seit länger, ich kann sie
nur seit Jahrzehnten verfolgen -
gespielt haben. Ja, alle diejenigen
großen Impulse, die im politischen
Leben der neueren Zeit sind, sie
sind von der anglo-amerikanischen
Bevölkerung ausgegangen, denn die
wußte immer mit den historischen
Kräften zu rechnen. Als ich während
des Krieges versuchte, einigen
Leuten das beizubringen, und sagte:
Wir können nur widerstehen den
Kräften, die von dort ausgehen, mit
ähnlichen, aus den historischen
Impulsen herausgeholten Kräften, da
lachten sie mich aus, weil man bei
uns keinen Glauben hat an große
historische Impulse.
Wer den Westen, insofern er
anglo-amerikanisch ist, richtig zu
studieren versteht, der findet dort
eine Summe von menschheitlichen
Instinkten, von Impulsen, die aus
dem geschichtlichen Leben heraus
kommen. Alle diese Impulse sind
politisch-wirtschaftlicher Art. Es
gibt elementare, bedeutsame Impulse
innerhalb des Anglo-Amerikanertums,
die alle politisch-wirtschaftliche
Färbung haben, die alle politisch so
denken, daß politisch über die
Wirtschaft gedacht wird. Aber nun
gibt es da eine Eigentümlichkeit;
das ist die: Sie wissen, wenn wir
reden über das Wirtschaftliche, so
fordern wir, daß im Wirtschaftlichen
in der Zukunft walte die
Brüderlichkeit; die war gerade
herausgetrieben aus dem westlichen
imperialistischen,
politisch-wirtschaftlichen Streben.
Die Brüderlichkeit war da gerade
weggeblieben, die war ausgeschaltet
worden. Daher nahm das, was da
lebte, den stark kapitalistischen
Zug an.
Die Brüderlichkeit, die entwickelte
sich im Osten. Wer den Osten nach
seiner ganzen geistig-seelischen Art
studiert, der weiß, daß da aus dem
Menschen herausquillt wirklich der
Sinn für die Brüderlichkeit. Und so
war das Eigentümliche im Westen die
Hochflut des wirtschaftlichen Lebens
unter der Unbrüderlichkeit, daher
zum Kapitalismus hintendierend. Im
Osten die Brüderlichkeit ohne die
Wirtschaft; beides wurde
auseinandergehalten durch
Mitteleuropa, durch uns. Wir haben
die Aufgabe - und das ist dasjenige,
was vor allen Dingen der Lehrer
wissen müßte -, wir haben die
Aufgabe, synthetisch
zusammenzufassen die Brüderlichkeit
des Ostens mit der Unbrüderlichkeit,
aber wirtschaftlichen Denkweise des
Westens. Dann sozialisieren wir im
großen Weltensinn, wenn wir das
zustande bringen.
Und wiederum schauen wir nach dem
Osten mit einer richtigen
Richtlinie. Da haben wir von alters
her ein hohes Geistesleben. Daß es
heute schon erstorben wäre, kann nur
jemand behaupten, der Rabindranath
Tagore nicht versteht. Es lebt da
der Mensch ein geistigpolitisches
Leben. Das ist im Osten. Wo ist sein
Gegenpol? Der ist nun wiederum im
Westen. Denn diesem
geistig-politischen Leben des Ostens
fehlt etwas: die Freiheit. Es ist
eine Gebundenheit, die bis zur
Selbstentäußerung des Menschen in
Brahma oder Nirwana geht. Es ist das
Widerspiel aller Freiheit. Freiheit
hat sich dafür der Westen erobert.
Wir sind dazwischen drinnen, wir
müssen das synthetisch
zusammenfassen. Solches können wir
nur, wenn wir klar im Leben
auseinanderhalten Freiheit und
Brüderlichkeit, und das dazu haben,
was die Gleichheit ist. Wir müssen
unsere Aufgabe nicht nur verstehen
so daß sich für alle alles schickt.
Denn es ist der Verderb alles
Wirklichkeitsstrebens, wenn man
abstrakt denkt. Diejenigen Menschen
ruinieren alles wirklichkeitsgemäße
Denken, die glauben, man könne über
die ganze Erde hin ein einheitlich
abstraktes Ideal aufstellen, oder
für die Gegenwart eine solche
gesellschaftliche Ordnung bestimmen,
die ewig gültig wäre. Unsinn ist das
nicht nur, sondern Versündigung
wider die Wirklichkeit, denn jeder
Raumteil und jeder Zeitteil hat
seine eigene Aufgabe, die man
erkennen muß. Dann aber muß man
nicht zu faul sein, in die wirklich
konkreten Menschenverhältnisse
hineinzuweisen. Dann muß man seine
Aufgabe dadurch erkennen, daß man
die Tatsachen sinngemäß zu studieren
versteht. Immer mehr weg von einem
solchen sinngemäßen Studieren der
Tatsachen hat uns die neuere
Volkspädagogik gebracht. Sie will
nichts wissen von einem solchen
konkreten Eingehen auf
Erscheinungen. Denn da fängt gerade
die Region an, wo sich der Mensch
heute unsicher fühlt. Die Menschen
möchten heute definieren, statt zu
charakterisieren. Sie möchten heute
Tatsachengebilde in sich aufnehmen,
statt diese Tatsachengebilde als
bloße Symptome hinzunehmen für
dasjenige, was sich in den
tieferliegenden Impulsen ausdrückt.
Ich rede heute so, daß dasjenige,
was ich rede, entnommen sein soll
der Region, aus der heraus man heute
pädagogisch sprechen müßte. Und
diejenigen Menschen, die am besten
eingehen können in Betrachtungen
über eine solche Region, die sind
heute die besten Erzieher und
Unterrichter, nicht diejenigen, die
man abfragt, ob sie das oder jenes
in diesem oder jenem Fach wissen;
das können sie aus dem Handbuch
nachlesen, oder sie können aus dem
Konversationslexikon sich
vorbereiten für die Stunde. Was sie
als Menschen sind, das ist
dasjenige, was für die zukünftigen
Prüfungen in Betracht kommen müßte.
Ein solches Geistesleben in
pädagogischer Wendung, das macht es
schon aus sich selbst notwendig, daß
man nicht bloß präpariert wird in
einer gewissen einseitigen Weise für
das Kulturleben, sondern daß man in
allen drei Zweigen des
Menschenwesens auch wirklich, als
Geisteswirker wirklich drinnen
steht. Ich stehe nicht an, zu
behaupten, daß derjenige, der nie
mit der Hand gearbeitet hat, keine
Wahrheit in der richtigen Weise
sehen kann, daß er niemals richtig
im Geistesleben drinnen steht. Das
soll gerade erreicht werden, daß der
Mensch hin und her geht in den drei
Gebieten des dreigliedrigen sozialen
Organismus; daß er reale Beziehungen
anknüpft zu allen drei Gliedern
desselben; daß er arbeitend,
wirklich arbeitend ist in allen
dreien. Die Möglichkeiten dazu, oh,
sie werden sich ergeben. Aber der
Sinn dafür, der muß in die Köpfe
namentlich der künftigen
Jugendbildner durchaus hinein.
Dann wird ein anderer Sinn noch
erwachen: der Sinn, über das
Spezialistentum hinauszugehen zu
dem, was wir zu erzeugen versuchten
durch das, was hier Anthroposophie
genannt wird. Erreicht werden muß,
daß nie abreißt der Faden zu einer
allgemein menschlichen Betrachtung,
zu einer Einsicht in dasjenige, was
der Mensch eigentlich ist; daß man
nie im Spezialistentum untergeht,
trotzdem man in der Spezialität
seinen Mann stellen kann. Das
erfordert allerdings ein viel
aktiveres Leben, als es heute
vielfach behebt ist.
Ich habe öfter eine außerordentlich
mißstimmende Erfahrung gemacht bei
allerlei Gelehrten- und
Fachversammlungen. Da kommen Leute
zusammen mit dem ausdrücklichen
Zweck, ihr Fach zu fördern. Nun ja,
das wird ja auch stundenlang,
manchmal sehr fleißig, sehr emsig
getan. Aber dann habe ich oftmals
einen sonderbaren Ausdruck gehört,
den Ausdruck «Fachsimpelei». Man
wollte nur ja auch die Stunden
finden, wo man nicht mehr
fachsimpelt, nicht mehr von dem
redet, ja, was eigentlich sein Fach
ist. Es ist zumeist das dümmste
Zeug, was dann geredet wird, das
langweiligste Zeug, aber es wird
nicht fachgesimpelt; es werden so
die Leute ausgefragt, sonst manche
Dinge besprochen, vielleicht auch
manchmal bessere - aber das wird gar
nicht gern gesehen-, kurz, man ist
froh, wenn man über die Fachsimpelei
hinaus ist.
Ja, beweist das nicht, wie
wenig man zusammengeschlossen ist
mit demjenigen, was man eigentlich
für die Menschheit tut und tun soll,
wenn man froh ist, wenn man ihm
entschlüpfen kann? Und nun frage ich
Sie: Wird jemals eine führende
Menschheit, die so schnell wie
möglich ihren Fächern zu
entschlüpfen versucht, in der Lage
sein, einer arbeitsfreudigen
handarbeitenden Bevölkerung
gegenüberzustehen? Wenn Sie heute
selbstgefällig reden über dasjenige,
was bei der eigentlich
handarbeitenden Bevölkerung als
Schäden vorhanden ist, dann fragen
Sie ja nicht diese handarbeitende
Bevölkerung, sondern fragen Sie das
Bürgertum, denn das hat die Schäden
erzeugt; da sind sie überall zuerst
zu finden. Diejenigen, die in den
verödenden Kapitalismus eingespannt
sind als Handarbeiter, die können
wahrhaftig nicht in eine Ordnung
hineinkommen, in der ihnen ihre
Arbeit Freude macht, wenn darüber
die Schicht steht, die immer so
schnell wie möglich entschlüpfen
will demjenigen, in dem sie freudig
drinnen-stehen soll. Das sind die
ethischen Nebeneffekte unserer
bisherigen Pädagogik. Das ist
dasjenige, was vor allen Dingen
gesehen werden muß, was vor allen
Dingen anders werden muß. Da ist
vieles, was in den Denkgewohnheiten
der Unterrichtenden und Lehrenden
zukünftig anders drinnen sein muß,
als es bisher drinnen war.
Was wollte ich Ihnen in diesen
Ausführungen auseinandersetzen? Nun,
ich wollte Ihnen klar machen, wie
radikal heute hingewiesen werden muß
auf dasjenige, was zu geschehen hat.
Wie es durchaus notwendig ist,
herauszukommen aus dem Kleinlichen,
aus dem furchtbar Kleinlichen, in
das wir unsere Denkinhalte
hineingezwängt haben, unser ganzes
Empfindungs- und Willensleben
hineingezwängt haben. Wie soll denn
ein Wille gedeihen - und wir
brauchen diesen Willen in der
Zukunft -, wenn er im Lichte dieser
kleinen, dieser Denkgewohnheiten
kleinsten Kalibers und
Empfindungsgewohnheiten kleinsten
Kalibers stehen soll?
Was haben wir heute alles nicht, was
wir in der Zukunft haben müßten? Wir
müssen eine wirkliche
Volkspsychologie haben. Wir müssen
wissen, was alles im Menschen ist,
der heranwächst. Dieses Erkennen
haben wir ausgeschaltet. Statt
dessen haben wir eine
Prüfungsmethode bekommen, die am
Menschen herumexperimentiert, weil
sie auf Eigentümlichkeiten nicht
intuitiv eingehen kann. Es sollen
allerlei Apparate verraten, was der
Mensch für Fähigkeiten hat. Und wir
getrauen uns heute nicht, auf diese
Dinge hinzuweisen. Warum? Weil wir
nicht das Interesse aufbringen für
diese Dinge. Weil wir durch die Welt
mit schlafender Seele gehen. Unsere
Seele muß erwachen. Wir müssen auf
die Dinge hinschauen. Dann werden
wir sehen, daß vieles, was wir heute
als große Fortschritte verehren,
Absurditäten sind. Dieser arme
Pädagoge der Volksschule, er wird ja
heute hinausgeschickt wie ein
menschliches, zahm gemachtes
Kaninchen, um gar nicht sehen zu
können, was eigentlich in der Welt
lebt. Und der erzieht die Menschen,
die dann so erzogen werden, daß sie
an ihren Mitmenschen vorbeigehen und
keine Ahnung haben, was in den
Seelen dieser Mitmenschen lebt.
Jetzt ist es so - ganz abgesehen
davon, daß viele Kreise des
Bürgertums selbstverständlich keinen
Willen haben, auf die großen
zeitgenössischen Fragen und Impulse
einzugehen -, daß diejenigen, die
einen Willen haben, heute kaum zu
brauchen sind, weil sie absolut
nichts wissen von alledem, was
notwendig ist; weil sie die Zeit
vollständig verschlafen haben, in
der das Proletariat, ich möchte
sagen, Tag für Tag durch Jahrzehnte
schon sich politisch geschult hat.
Und heute noch erlebt man es - ich
muß es schon sagen - in den
seltensten Fällen, daß Proletarier
sich finden, die immer wiederum den
Einwand machten, wenn es sich darum
handelt, heute über die großen
Fragen der Zeit zu sprechen, keine
Zeit dazu zu haben, zu beschäftigt
zu sein; sie suchen sich die Zeit.
Klopft man irgendwo bei bürgerlichen
Gruppen an, die haben alle so viel
zu tun, daß sie keine Zeit haben,
sich mit den zeitgenössischen Fragen
zu beschäftigen; sie haben alle so
viel zu tun. Aber daran liegt es
nicht. Sie haben nämlich gar nicht
einmal eine Ahnung, womit sie sich
beschäftigen sollen. Sie können gar
nicht irgendwo anfassen, weil sie
durch nichts dazu erzogen worden
sind.
Das ist wiederum keine
pessimistische Betrachtungsweise;
das soll auch keine Philippika sein,
sondern das ist einfach das
Konstatieren einer Tatsache. So
haben wir es denn erlebt, daß da, wo
das Leben selbst die Menschen
gezwungen hat, sich zu schulen, sie
sich geschult haben. Wo die Leute
sich hätten schulen können aus ihren
Impulsen heraus, da ist es
unterlassen worden, da ist es
vollständig unterblieben. Deshalb
stehen wir heute in der Misere
drinnen, und deshalb hören wir über
alles, was heute versucht wird,
nicht allein das Reden aus bösem
Willen, der ja schon reichlich auch
vorhanden ist, sondern all das
unverständige Zeug, das bloß aus der
Unkenntnis des Lebens herstammt:
weil keine Schule jemals dafür
gesorgt hat, daß das Lernen gelernt
wird. Einzelne Kenntnisse sind wohl
immer durch die Wände der
Bequemlichkeit gesickert und den
Menschen beigebracht worden, aber es
ist nicht erfolgt aus der Art, wie
an den Menschen herangekommen wird,
daß der Mensch mit offenen Sinnen
den Erscheinungen des Lebens
gegenübersteht.
Viel, viel könnte heute schon durch
die traurigen Tatsachen auch auf den
Seiten eingesehen werden, wo man
noch immer in der alten Weise
fortredet, und wo es einem so
vorkommt, als wenn das Uhrwerk des
Gehirns einmal aufgezogen wäre und
absurren müßte. Äußere Versammlungen
verlaufen heute noch immer so, wie
sie vor dieser Kriegskatastrophe
verlaufen sind. Die Menschen haben
in großer Anzahl von diesen
furchtbaren Ereignissen wenig
gelernt, weil sie eben nicht
verstanden haben zu lernen. Nun
werden sie durch die Not lernen
müssen, was sie durch die Schrecken
nicht gelernt haben. Ich habe Ihnen
hier vor Zeiten angeführt einen
Ausspruch eines ganz bescheidenen
und gebildeten Lebensbeobachters,
Herman Grimms, der auch in meiner
Schrift «Die Kernpunkte der sozialen
Frage» steht. Der Mann hat schon in
den neunziger Jahren gesagt: Wenn
man das Leben um uns herum heute
anschaut daraufhin, wohin es stürmt,
namentlich mit den unaufhörlichen
Rüstungen überall, dann ist es so,
daß man am liebsten einen Tag des
allgemeinen Selbstmordes festsetzen
möchte, so trostlos nimmt sich
dieses Leben aus. Doch die Leute
wollten in Träumereien und
Illusionen leben; die, welche sich
Praktiker nennen, am meisten. Heute
aber ist die Notwendigkeit da,
aufzuwachen. Und wer nicht aufwacht,
wird nicht mittun können an dem, was
heute notwendig ist, notwendig für
jeden einzelnen Menschen. Mancher
weiß noch gar nicht einmal, wo er
die Hand an den Hebel ansetzen soll.
Das wollte ich Ihnen sagen,
gewissermaßen als eine Art von
Auseinandersetzung, wie man sie
geben sollte heute gerade auf
Lehrertagungen; gerade vor solchen
Leuten sollte man sie entwickeln,
welche die Jugend zu bilden haben.
Denn die sollten hinschauen auf
dasjenige, was geschehen muß. Wenn
wir diese Betrachtungen fortsetzen
werden, werden wir wiederum näher
auf speziell pädagogische,
volkspädagogische Dinge eingehen.
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