Les explications que je vais donner
aujourd'hui devraient être de la
nature d'une pédagogie de peuple, et
d’ailleurs de telle façon que cela
puisse servir à ce qui pour vous
repose à la base du temps, notre temps
si sérieux. Vous aurez donc, comme je
le crois, vu par vous-même que ce qui
pouvais seulement être suggéré dans
mon livre, "Les points centraux de la
question sociale dans les nécessités
de la vie du présent et de l'avenir",
a de nombreux soubassements et, avant
toutes choses, de très nombreuses
conséquences qui vont vers les faits
de la nouvelle organisation du monde.
Ainsi, que tout ce qui devrait être
dit aujourd'hui dans cette direction
et, avant toutes choses, ce pour quoi
des impulsions devraient être données,
seules des lignes directrices
particulières pourront l'être tout
d’abord et non quelque chose
d'exhaustif.
Quand nous regardons notre époque
aujourd'hui - et nous en avons besoin
car nous devons comprendre cette
époque – ainsi doit vraiment toujours
nous frapper l'abîme qui existe entre
ce qu'il faut appeler une culture du
déclin et ce qu'il faut appeler une
culture qui travaille encore
chaotiquement mais qui monte. Je veux
attirer expressément votre attention
sur ce que je ne souhaite traiter
aujourd'hui seulement un chapitre très
spécial, et je vous pris donc de
considérer ce chapitre en pendant du
tout que j’expose lors de différentes
occasions.
Ce dont j’aimerais partir, c' est
d'attirer votre attention sur le fait
qu'il est clair qu'une culture dont le
porteur était l'ordre social bourgeois
est en rapide déclin ; tout comme de
l'autre côté, une autre culture se
montre à son aube, dont le porteur
aujourd'hui est justement le
prolétariat, comme je l'ai dit à
partir d'un support qui est encore
souvent méconnu. Si l'on veut
comprendre ces choses - on peut les
sentir sans cela, mais elles restent
non claires – ainsi on doit les saisir
dans leurs symptômes. Les symptômes
sont toujours des détails/des
particularités, et c'est ce que je
vous prie de prendre en compte dans
mes considérations d'aujourd'hui.
Naturellement, je serai contraint par
la chose elle-même d'arracher les
détails d'un tout, mais je m’efforce
de façonner cette symptomatologie de
telle sorte qu'elle ne puisse œuvrer
dans un sens d'agitation ou
démagogique, mais qu'elle soit
réellement façonnée à partir de la
situation des faits. Aujourd'hui, on
peut souvent être mal compris dans
cette direction, mais il faut
s'exposer à ces malentendus.
Au fil des ans, j'ai souvent attiré
votre attention sur ce que, sur le sol
de la conception du monde sur laquelle
nous nous trouvons ici, on peut être
en première ligne un véritable
défenseur et avocat de la moderne
orientation de science de la nature du
monde. Combien de fois ai-je mentionné
tout ce qui peut être dit pour
défendre cette orientation de science
de la nature du monde ? Mais je n'ai
jamais manqué aussi de dire à quel
point cette orientation de science de
la nature du monde a un énorme côté
d’ombre. Encore dernièrement, j'ai
fait remarquer que cela se montre
aussitôt que l'on évoque des cas
spéciaux particuliers à travers ce que
l'on appelle ici la manière de
regarder/voir symptomatologique,
c'est-à-dire va à l'ouvrage tout
empiriquement. J'ai dû vous louer à
partir d'autres contextes un excellent
travail actuel d'Oscar Hertwig,
l'excellent biologiste, "Le devenir
des organismes ; une réfutation de la
théorie du hasard de Darwin" ; et,
pour éviter tout malentendu, j'ai
immédiatement dû attirer l'attention -
après la publication par Oscar Hertwig
d'une deuxième brochure - sur le fait
que cet homme a publié à côté d’un
grand livre de science de la nature,
une considération sur les conditions
sociales de vie qui est entièrement de
valeur moindre. C'est un fait
significatif du présent. Cela montre
sur quel terrain/fond et sol, aussi
sur quel fond et sol même excellent
comme orientation de science de la
nature du monde, ne peut émerger ce
qui est en première ligne nécessaire
pour la compréhension du présent : une
connaissance des impulsions sociales
qui sont disponibles en notre temps.
Aujourd'hui, je veux vous exposer un
autre exemple, auquel vous pourrez si
correctement voir comment, d'un côté,
la formation bourgeoise approche du
déclin et ne pourra se sauver que
d'une certaine manière ; comment, de
l'autre côté, est disponible quelque
chose qui monte et que l'on doit
seulement chérir et cultiver d'une
manière pleine de compréhension et
correcte, qui alors sera le point de
départ pour la culture du futur.
En tant que produit symptomatique et
typique de la bourgeoisie en déclin,
j'ai ici un livre qui apparaît
immédiatement après la guerre mondiale
et qui s'intitule, de manière quelque
peu ambitieuse, "Le chandelier, la
vision du monde et le projet de vie".
- Ce chandelier est tout à fait
approprié pour rayonner autant
d'obscurité que possible par rapport à
tout ce qui est si nécessaire
aujourd'hui comme formation sociale et
ses fondements spirituels. Une société
étrange s'est réunie qui écrit des
choses étranges sur la soi-disant
nouvelle construction de notre
organisme social dans des essais
individuels. Bien sûr, je ne peux
qu’en citer quelques-uns de ce livre
assez complet. Tout d'abord, il y a un
chercheur de la nature, Jakob von
Uexküll, véritablement un bon
naturaliste typique, qui, et c'est la
chose la plus significative, a non
seulement acquis des connaissances en
science de la nature - il n'est pas
seulement un homme féru, mais comme
chercheur un parfait homme du présent
-, mais qui se sent aussi obligé,
comme le font aussi d'autres qui ont
grandi en dehors du sol de science de
la nature, de donner maintenant ses
conclusions pour la formation sociale
du monde. Il a appris de ce qu'on
appelle l'état cellulaire, comme on
appelle souvent l'organisme dans les
cercles de science de la nature. Il a
d’ailleurs appris à entraîner son
organisme de penser, et avec cet
organisme de penser formé, il regarde
maintenant la vie sociale. Je veux
seulement vous donner des détails à
partir desquels vous pourrez voir
comment cet homme, non pas de science
de la nature, comme on peut le dire,
mais d'une manière de penser de
science de la nature, fondamentalement
tout à fait juste, mais justement à la
mesure de la vie de façon totalement
absurde, considère le façonnement
social actuel. Il oriente son
attention sur l'organisme social et
sur l'organisme naturel et trouve que
l'harmonie dans un organisme naturel
peut parfois aussi être perturbée par
des processus pathologiques, et dit
maintenant ce qui suit en rapport à
l’organisme social :
"Toute harmonie peut être perturbée
par la maladie. Nous appelons la plus
terrible maladie du corps humain -
< cancer >. Sa caractéristique
est l'activité illimitée du
protoplasme, qui ne se soucie plus de
la préservation des outils, mais
produit seulement des cellules
protoplasmiques libres. Celles-ci
évincent la structure du corps, mais
ne peuvent fournir aucun travail
elles-mêmes parce qu'elles ne peuvent
se passer de la structure.
Nous connaissons la même maladie dans
la communauté humaine quand la parole
du peuple : liberté, égalité et
fraternité remplace la parole de
l’État : contrainte, différence et
subordination".
Voilà un penseur typique de science de
la nature. Il considère comme une
maladie du cancer au corps du peuple
le fait que les impulsions de liberté,
d'égalité et de fraternité soient
posées par le peuple. Il veut
remplacer la liberté par la
contrainte, l'égalité par la
différence, la fraternité par la
subordination. Il a appris à le
prendre en soi dans l'état cellulaire
comme une manière de voir, il le
transfère comme une conséquence sur
l'organisme social. Aussi dans le
reste ses explications ne sont pas
tout de suite négligeables, quand on
les considère correctement sous
l'angle symptomatologique. Il en vient
à trouver quelque chose dans
l'organisme social qui correspond à la
circulation sanguine dans l'organisme
naturel, et non pas de la manière dont
je l'ai présenté dans diverses
conférences, mais de la manière dont
il se présente justement à lui.
Il en vient à voir l'or comme du
sang circulant avec droit dans
l'organisme social, et il dit : "Mais
l'or possède aussi la faculté de
circuler indépendamment du flux des
marchandises, et atteint alors les
grandes banques comme lieux centraux
de collecte (cœur d'or). "- Donc, le
naturaliste en vient à chercher
quelque chose pour le cœur dans
l'organisme social, et trouve pour
cela les grandes banques comme points
centraux de collecte , "qui peuvent
exercer une influence prédominante sur
l'ensemble du flux de l'or et des
marchandises".
Maintenant, je voudrais vous dire
clairement que j’aimerais ne rien
ridiculiser, mais que je veux
seulement vous montrer comment une
personne qui, de cette base, a le
courage de réfléchir jusqu’aux
conséquences, doit en fait réfléchir.
Quand beaucoup d’humains aujourd'hui
se trompent sur ce qu'au cours des
trois ou quatre derniers siècles, nous
avons provoqué un développement qui
rend cette pensée tout à fait
compréhensible, c'est justement qu’est
disponible le fait que ces gens
dorment avec leur âme, qu'ils
s’adonnent à des narcotiques, aux
narcotiques culturels qui ne leur
permettent pas de regarder avec une
âme éveillée ce qui est fiché dans ce
qu'on appelle la formation/l'éducation
civique. Vous voyez, là je vous ai
éclairé d'un symptôme sur ce
"chandelier", éclairé sur la base de
l'éducation/la formation actuelle,
aussi loin qu’elle comprend la vie
sociale d'une manière de penser de
science de la nature. - Je veux aussi
vous montrer à un autre exemple,
comment œuvre ce qui nous vient en
vis-à-vis sur le domaine spirituel.
Friedrich Niebergall est l'un de ces
humains qui sont unis dans la dite
société, qui se tient sur un terrain
plus spirituel. Eh bien, ce Friedrich
Niebergall, il est permit de le citer
pour la raison qu'il est même très
bienveillant envers certaines choses
qui nous sont précieuses. Mais
j’aimerais dire que c'est justement
cela : comment l'on se tient à l'égard
de certaines choses de ce côté-là. Si
on regarde le comment, ainsi on
n’apprécie pas beaucoup cette
bienveillance, bien sûr, si l'on n'est
pas égoïste, mais regarde les grandes
impulsions sociales ; et il serait bon
qu'on ne se trompe pas sur de telles
choses. Nous savons quand-même - au
moins, quelque-uns pourraient le
savoir : Ce qui est cultivé ici comme
une science de l’esprit ainsi nommée,
comme une science de l’esprit orientée
anthroposophiquement, c’est chez nous
depuis déjà longtemps pensé ainsi que
ce devrait être le véritable fondement
spirituel de ce qui est en ascension
aujourd'hui. Là toutefois, les
extrêmes se heurtent habituellement.
Et j'ai toujours de nouveau du
expérimenter comment ceux qui
participent à nos efforts
spirituels-scientifiques se dévient
vers d'autres choses qu'ils sentent
"entièrement apparentées", mais qui
sont différentes de ces efforts
spirituels-scientifiques en ce
qu'elles sont les pires signes du
déclin bourgeois, pendant que la
science de l’esprit ont toujours été
dans la lutte la plus aiguë avec ce
point de vue de déclin bourgeois.
C'est ainsi que nous nous trouvons
confondus/mélangé passablement
hétéroclite par quelqu'un qui ne peut
justement pas voir ces deux courants,
comme par exemple Niebergall, un
phénomène qui s'avère être un
écoulement caractéristique de notre
culture décadente, Johannes Müller ;
et aussitôt de l'autre côté - vous
savez que je ne dis pas de telles
choses à partir d’une prétention
débile - vous trouvez mentionné mon
nom. Là sera même dit, sur ce que
j'essaie de fournir, toutes sortes de
choses adorables, pas mal de choses
adorables. Mais maintenant, vous savez
que tout mon effort va , pour tout ce
qui a été mis en avant à l’intérieur
de cette science de l’esprit ainsi
nommée, vers toujours prendre
finalement en compte la saine raison
analytique humaine/le bon sens et à
lutter contre toute mystique
nébuleuse, tout truc
mystico-théosophique ainsi nommé, de
la manière la plus pointue. Cela
pouvait seulement se passer parce
qu'une vision claire a été transposée
dans les plus hautes sphères de la
connaissance, des idées claires, que
l'on s'efforcera tout de suite
d'atteindre quand on aura appris à la
science de la nature, non pas
l'actuelle orientation de science de
la nature, mais du vrai penser.
Après que le monsieur concerné ait
ainsi discuté de la beauté de maintes
choses dans l'anthroposophie, il
ajoute : "Autour de cette vérité
pratique de base s’entrelace alors
autour un enchevêtrement embrouillé de
prétendues connaissances de la vie de
l'âme, de l'humanité et du cosmos,
comme ce fut le cas autrefois dans le
système englobant de la Gnose qui a
offert une sagesse mystérieuse de
l'Orient à une époque semblable en
quête de profondeur et de paix
intérieure. On ne peut naturellement
rien dire de plus inapproprié que
cela. Car que l'auteur décrive cela
comme un truc embrouillé, comme un
enchevêtrement embrouillé, cela repose
simplement sur ce qu'il n'a pas la
volonté d'aller sur la méthode
mathématique de cette science de
l’esprit. Ceux qui veulent seulement
gagner quelques représentations par
une façon déclinante de connaître
n'ont pas
le plus souvent pas cela. Et ainsi lui
apparaît comme un enchevêtrement
embrouillé, ce qui est acquis tout de
suite à la discipline de l'expérience
intérieure par les mathématiques. Mais
cet enchevêtrement embrouillé, qui
amène à une telle clarté mathématique,
oui, peut-être même de la sobriété
mathématique, c’est cela qui est
essentiel, ce qui préserve, ce qui
doit être fait ici, de
chaque mystique déblatérante, de
chaque théosophie nébuleuse . Et sans
ce soi-disant enchevêtrement
embrouillé, ne se laisse gagner aucun
fondement réel pour la vie future de
l’esprit . Certes, on avait à se
battre/à lutter - en ce que donc
jusqu'à présent cette science de
l’esprit pouvait seulement être
pratiquée
dans les cercles les plus étroits par
nos rapports sociaux – on avait à
lutter avec ce qui très souvent
apparaissait parce que ceux qui ont
maintenant du temps n'en ont
généralement pas d'autre que
pour ces choses
spirituelles-scientifiques, ont
justement encore les vieilles,
déclinantes, habitudes de penser et
habitudes d'éprouver. Et on a ainsi à
lutter si terriblement contre ce
sectarisme qui s’étend si facilement
dans ces cercles, qui est
naturellement en réalité le contraire
de ce qui devrait en fait être
cultivé, et contre toutes sortes de
querelles personnelles, qui conduisent
alors évidemment à ces systèmes
calomniateurs qui ont si abondamment
tiré dans les choux tout de suite sur
le sol de ce mouvement
spirituel-scientifique.
Maintenant, qui regarde à partir de
tels symptômes ce qu'est la vie de
l’esprit aujourd'hui, pourra
facilement en arriver à se dire : de
nouvelles créations sont en
particulier nécessaires dans le
domaine de l'effort
spirituel/l’aspiration spirituelle.
Voyez-vous, l'appel à la mise en forme
sociale de la vie résonne en un temps
où les humains sont en fait équipés
dans le sens le plus complet de
pulsions antisociales et d'instincts
antisociaux. Ces pulsions antisociales
et instincts antisociaux se montrent
tout particulièrement dans les
fréquentations privées des humains.
Ils se montrent dans ce que les
humains amènent en vis-à-vis aux
humains aujourd'hui, respectivement
n’amènent pas en vis-à-vis. Ils se
montrent en ce que c'est une
caractéristique principale que les
humains se croisent pensant, se
croisent parlant et finalement aussi
se passent/se ratent. La capacité
instinctive de vouloir comprendre
l'être humain qui nous vient en
vis-à-vis est quelque chose
d'extraordinairement rare à notre
époque. Et l'autre est alors seulement
un effet d’accompagnement de cette
rareté de l'instinct social: la
possibilité pour l’humain du présent
d'être convaincu d’une quelque chose
dans laquelle il n'est pas vissé par
la situation sociale, par l'éducation,
par la naissance. Aujourd'hui les plus
belles pensées peuvent donc sortir
d’humains, les plus grandes
difficultés existent que les humains
se laissent stimuler par quelque
chose. Aujourd'hui, les gens pensent
passant à côté de ce qu'il y a de
mieux. C'est une caractéristique
fondamentale de notre temps. Et comme
conséquence réelle de cela - vous le
savez, j'ai récemment parlé de la
logique des faits, qui est une chose
importante pour le présent par
opposition à la simple logique de la
pensée - il y a aujourd'hui un désir
dans les humains de ne pas travailler
activement les choses intérieurement,
mais de s’adonner à des autorités et
instances de sentiment. Les humains
qui parlent tant de la liberté
d'autorité aujourd'hui sont
fondamentalement les plus croyant en
l’autorité, ce sont des gens qui
aspirent intensément à l'autorité. Et
ainsi nous voyons aujourd'hui – ce
n'est seulement pas observé parce que
tant de gens dorment de l’âme - un
train préoccupant parmi ceux qui se
tiennent dans la culture du déclin et
qui ne trouvent aucune issue à cette
culture du déclin : le train pour
retourner au sein de l'ancienne Église
catholique. Si aujourd'hui on savait
ce qui se trouve dans les soubassement
de ce train, au sein de l'Église
catholique, on serait très étonné.
Cependant, si ce train/cette
procession devait se généraliser, nous
aurions dans les rapports actuels,
dans un avenir pas trop lointain, tout
de suite à faire à un énorme passage
d'une grande masse dans le sein de
l'Église catholique. Celui qui est
capable d'observer un peu les
particularités de notre culture
actuelle sait que de telles choses
nous menacent.
D'où sont venues toutes ces choses ?
Là je dois vous rendre attentif à un
phénomène fondamental de notre vie
sociale actuelle. Il y a une
particularité spéciale de ce qui s'est
répandu au cours des derniers siècles
et qui a pris des dimensions de plus
en plus grandes, qui s'étendra encore
plus loin dans ces pays qui resteront
des pays civilisés à partir du chaos
actuel : c'est la nuance technique de
culture, la nuance technique
particulière qu’a adoptée la culture
ces derniers temps. Maintenant, je
vais avoir à parler sur ce chapitre
pendant un temps particulièrement
long, je le ferai aussi une fois en
indiquant tous les détails de ce que
je ne peux maintenant mentionner
qu'accessoirement. Cette culture
technique a notamment une
particularité bien déterminée : c'est
de par son essence une culture
altruiste de part en part. Cela
signifie que la technologie peut
seulement se répandre d'une manière
bénéfique pour l'humanité quand les
humains qui sont actifs à l’intérieur
de la technique développent
l'altruisme, le contraire de
l'égoïsme. La culture technique rend
de plus en plus nécessaire - chaque
nouvel essor de la culture technique
le montre à celui qui peut regarder de
telles choses - que seul pourra être
travaillé libre d’égoïsme à
l’intérieur de la gestion technique.
Contre cela, s'est développé en même
temps, ce qui est apparu à partir du
capitalisme, qui ne doit pas
nécessairement être lié avec la
culture technique, ou au moins rester
lié. Le capitalisme, quand il est du
capitalisme privé, ne peut agir
autrement qu'égoïstement, car son
essence consiste en une activité
égoïste. Ainsi, ces derniers temps,
deux courants diamétralement opposés
se rencontrent : la technique moderne,
qui exige des gens libres d'égoïsme,
et le capitalisme privé, monté des
temps anciens, qui peut seulement
prospérer sous affirmation de pulsions
égoïstes. Ceci, voyez-vous, nous a
propulsé dans la situation du présent,
et seulement une vie de l’esprit nous
en sortira qui a le courage de rompre
avec tout l’ancien possible.
(Deux idées directrices de la
pédagogie
Traduction Henriette Bideau revue)
Il y aujourd'hui, beaucoup d’humains
qui réfléchissent : Quelle forme doit
prendre la formation scolaire du
peuple, l'enseignement primaire ?
Comment doit être la formation
professionnelle supplémentaire
et ainsi de suite ? Vis à vis de ces
humains est avant toutes choses
à soulever la question, notamment
quand on considère le chapitre de
l'éducation populaire /la formation de
peuple :
bien, maintenant auriez-vous la
meilleure bonne volonté d’attirer une
formation de peuple vers tout le
peuple — le pourriez-vous quand
vous restez plantés à l’intérieur des
rapports actuels de formation et
d’esprit ? Avez-vous le matériau pour
cela ? Que pouvez-vous en fait
seulement ? Vous pourriez à partir de
vos principes qui sont peut-être bien
socialistes, fonder des écoles
pour les plus larges masses, fonder
des Universités populaires. Vous
pourriez aménager tout ce que vous
aménagez justement à partir de la
bonne volonté. Mais auriez-vous le
matériau pour répandre ce qu’en bonne
volonté vous voulez répandre, d’en
faire vraiment un bien du peuple ?
Vous nous dites : Nous fondons des
bibliothèques, des spectacles et des
concerts, des expositions, des séries
de conférences, des Universités
populaires. — Mais on doit se demander
: Quels livres mettez- vous dans vos
bibliothèques ? Quel genre de science
répandez-vous dans vos séries de
conférences ? Ce sont ces livre là qui
sont rédigés à partir de la
formation/culture bourgeoise
déclinante que vous mettez dans vos
bibliothèques. De ces gens qui se
proviennent de la formation bourgeoise
que vous laisser diffuser dans vos
universités populaires. Vous réformez
formellement le système de formation,
mais vous déversez dans ces nouvelles
formes ce que vous reprenez comme
ancien.
Vous dites par exemple : Il y a
longtemps que nous voulions donner à
la formation de peuple une forme
démocratique. Les États se sont
jusqu'ici comportés comme déclinant la
proposition parce qu'ils voulaient
éduquer de bons serviteurs de l’État
dans les humains— mais vous laissez
éduquer le peuple de ces serviteurs de
l’État ; car vous n'avez rien d'autre
jusqu’à maintenant sur quoi vous
orientez votre attention, que ces
serviteurs de l’État, dont ce sont
leurs livres que vous placez dans vos
bibliothèques, leur manière
scientifique de penser que vous
laissez porter aux auditeurs dans les
séries de conférences, ce sont leurs
habitudes de pensée qui irriguent vos
Universités. — Vous voyez bien : la
chose doit être prise beaucoup,
beaucoup plus profondément qu’elle ne
sera saisie d’un côté ou de l’autre
aujourd’hui.
Pour plus de clarté, nous voulons
envisager quelques points isolés. Nous
voulons commencer par ce qu'on appelle
l'école primaire/l’école de peuple. Je
compte appartenant à l’école de peuple
tout ce qui peut être apporté à l'être
humain quand il a grandi au-delà de la
pure éducation familiale, quand
l'école doit intervenir pour compléter
cette éducation familiale comme
établissement d’éducation et
d’enseignement. Pour celui qui connaît
la nature humaine, il est clair que
pour aucun humain en devenir cette
éducation scolaire ne doit intervenir
dans le système de développement de
l'enfant avant que le changement de
dentition soit passé. C'est justement
ainsi une loi scientifique comme
d’autres lois scientifiques. Si au
lieu de s’orienter à des schémas, on
s’orientait à l’être de l’humain,
alors on prendrait comme prescription
que l’enseignement scolaire a à
commencer avec l’expiration du
changement de dentition.
Seulement il s'agit alors de savoir
d'après quels principes de base cet
enseignement scolaire est à guider. En
cela vous devez avoir à l’œil, que qui
parvient vraiment à penser et
se diriger avec l’évolution ascendante
de la culture ne peut rien d’autre
aujourd’hui que de reconnaître pour
base des principes à appliquer en
matière d'enseignement scolaire et
d'éducation scolaire ce qui repose
dans la nature humaine elle-même. La
connaissance de la nature humaine du
changement de dentition jusqu’à la
puberté, cela doit reposer à la base
de tous les principes d'une éducation
scolaire de peuple ainsi nommée. De
cela et de beaucoup de semblable vous
pourrez reconnaître que donc, quand on
part de ces soubassements, rien
d’autre ne peut se donner qu'une école
unique/unitaire pour tous les humains
; car évidemment, ces lois qui se
jouent dans le développement humain
entre environ la septième année et la
quatorzième jusqu’à la quinzième
environ — ces lois sont les mêmes pour
tous les humains. Et rien d'autre
n’aurait la permission de venir en
question, que de répondre par
l'éducation et l'enseignement à la
question : Jusqu'où dois-je mener un
humain comme humain jusque dans sa
quatorze à quinzième année ? Tout cela
s’appelle penser selon la pédagogie de
peuple. Mais cela seul s’appelle
penser selon la pédagogie de peuple.
Mais cela seul s’appelle aussi penser
dans un sens vraiment moderne sur le
système d’enseignement. Mais alors, il
s'avère qu'on ne peut plus échapper
aujourd’hui à la nécessité de rompre
radicalement, foncièrement, avec
l'ancien système d’école, qu'on devra
partir sérieusement d’aménager ce qui
est à amener aux enfants dans
l'enseignement aux ages évoqués
d’après l’évolution de l’humain en
devenir. Pour cela devra être créé une
certaine base; quelque chose qui, si
la bonne volonté sociale est
disponible, ne sera pas une quelque
idée nébuleuse du futur, mais pourra
aussitôt être pris en main
pratiquement.
Avant tout, la base devra être créée
en changeant complètement l'ensemble
des examens et du système scolaire
pour les enseignants eux-mêmes.
Lorsque aujourd’hui on fait passer un
examen à un futur enseignant, on se
contente souvent de constater qu'il
sait ceci ou cela — des choses que,
s'il est un peu intelligent, il pourra
trouver plus tard dans les
encyclopédies ou dans les manuels.
Cela on peut entièrement le laisser
tomber lors de l’examen de professeur.
Mais avec cela, la plus grande partie
de ce qu’est le contenu d’un examen de
professeur. Car ce qui sera à
constater dans ce qui aura à venir à
la place de l’actuel examen, c'est que
l’humain qui aura à faire avec
l’éducation et l'enseignement
d’humains en devenir, il puisse
établir une relation personnelle
active bénéfique/fructueuse pour
l’humain en devenir avec cet humain en
devenir, si avec toute sa mentalité –
quand je veux utiliser le mot devenu
très à la mode - il peut plonger dans
l'âme, dans toute l'entité de cet
humain en devenir. Alors il ne sera
pas professeur de lecture, professeur
de calcul, professeur de dessin et
ainsi de suite : mais alors il pourra
être le véritable modeleur de l'humain
en devenir.
C'est là-dessus qu’il sera à voir
lors des ainsi nommés futurs examens,
qui se comporterons bien autrement de
ce que se comportent les examens
d’aujourd’hui : que le personnel
enseignant peut être vraiment le
modeleur de l’humain en devenir. Cela
signifie, le maître saura : je dois
amener ceci ou cela à l'humain s’il
devait apprendre à penser, je dois
amener ceci ou cela à l’humain quand
il devrait former le monde de
sentiments, qui d'ailleurs est
étroitement lié avec le monde de la
mémoire, ce que peu d’humains savent
aujourd’hui parce que la plupart des
érudit aujourd’hui sont de mauvais
psychologues. Le maître doit savoir ce
qu'il a à amener à l’humain quand la
volonté devrait être formée ainsi que
les germes qu’elle accueille entre la
septième et la quinzième année gardent
leur vigueur toute la vie. La
formation de la volonté sera visée
quand tout ce que sont des exercices
pratiques corporels ou artistiques
seront pratiqués ainsi que ce soit
adaptés à l’entité en devenir de
l'humain. (fin Bideau)
L’humain sera ce sur quoi devra
être orienté le soin de ce qui est
l’humain devenant enseignant. Et ainsi
s’avérera comment on peut utiliser
tout ce qui est la culture humaine
conventionnelle : les langues, la
lecture, l'écriture. C'est au cours de
ces années que l'on peut le mieux s'en
servir pour tout de suite former la
pensée de l'être humain en devenir. La
pensée est la chose la plus externe de
l'humain, aussi étrange que cela sonne
aujourd'hui, et elle doit tout de
suite être formée à ce qui nous place
dans l'organisme social. Pensez
quand-même seulement que l'humain par
sa naissance, n’apporte pas de
dispositions au monde pour ce
qui est lire et écrire, mais que cela
repose sur la vie en commun des
humains. Et ainsi, relativement tôt,
devra intervenir, tout de suite pour
la formation de la pensée un
enseignement synthétiquement
raisonnable des langues ;
naturellement, pas des langues parlées
dans l'Antiquité, mais des langues
parlées par les peuples de culture
d'aujourd'hui avec lesquels on vit.
Enseignement des langues d'une manière
synthétiquement raisonnable, sans
rapport avec les folies grammaticales
qui sont pratiquées aujourd'hui dans
les écoles secondaires/du milieu,
l'enseignement des langues devra être
pratiqué dès le plus bas niveau de
l’école.
Il s'agira alors de pratiquer
consciemment un enseignement tel qu'il
aille sur le sentiment et la mémoire
qui lui est associée. Tandis que tout
ce qui est lié à l'arithmétique,
l'arithmétique, la géométrie - et les
enfants peuvent absorber
extraordinairement beaucoup à cet
égard si seulement on le fait
correctement - se trouve au milieu de
ce qui est pensable et à la mesure du
sentiment, tout ce qui doit être
absorbé par la mémoire a un effet sur
ce qui est à la mesure du ressenti.
Donc, tout ce qui doit être prodigué,
par exemple, comme leçons d'histoire,
ce qui doit être donné comme leçons
dans la communication du monde des
fables et ainsi de suite. Je peux
seulement suggérer les choses.
Mais alors il s'agit déjà de conduire
une culture particulière de volonté
dans ces années. Pour ce faire, nous
devons utiliser tout ce qui constitue
l'exercice physique et artistique. La
dedans, on aura besoin de quelque
chose de complètement nouveau dans ces
années. Le début se fait dans ce que
nous appelons l'eurythmie.
Aujourd'hui, on voit beaucoup de
culture du corps en décadence, en
déclin : cela plaît à beaucoup de
gens. Nous voulons y mettre/placer
quelque chose - pour quoi nous avons
seulement eu jusqu’à présent
l'occasion de le montrer aux
travailleurs de la Waldorf-Astoria par
le traitement compréhensif de nos
questions du côté de notre cher M.
Molt -, nous voulons y mettre quelque
chose, qui est maintenant vraiment,
quand ce sera appris à l'être humain
en devenir au lieu de la simple
gymnastique physique antérieure, est
une culture du corps dotée d’âme. Mais
cela seul peut produire une volonté
telle , qu'elle vous reste ensuite à
travers la vie, tandis que toutes les
autres cultures de volonté ont la
particularité qu’elles seront à
nouveau affaiblies au cours de la vie
par les divers événements et
expériences de la vie. En particulier
sur ce domaine, sera à procéder de
manière rationnelle. Là on créera des
liens dans le système d’enseignement
auxquels personne ne pense encore
aujourd'hui, par exemple cour de
dessin avec géographie. Il serait
d’une signification extrême pour
l'être humain en devenir qu'on lui
apprenne à dessiner d'un côté, mais
dans cette leçon de dessin, on lui
demanderait de dessiner le globe
terrestre de différents côtés, de
dessiner les rapports des montagnes et
des fleuves de la terre, puis de
dessiner même les choses
astronomiques, le système planétaire
et ainsi de suite. Évidemment on devra
répartir cela dans les années
correctes, ne pas commencer chez
l’enfant de sept ans, mais avant la
fin de la quatorzième à la quinzième
année, c'est non seulement possible,
mais c'est ce qui, si c’est fait de la
bonne manière, a un effet extrêmement
bénéfique sur les êtres humains en
devenir, peut-être à partir de la
douzième année.
Pour la formation de l'âme tranquille
et de la mémoire, il sera alors
nécessaire de développer une façon
vivante de voir la nature déjà chez
l'être humain le plus jeune. Cette
façon vivante de voir la nature, vous
savez comment j'en ai souvent parlé,
et comment j'ai résumé beaucoup de
réflexions dans les mots :
Malheureusement, il y a beaucoup de
gens dans la population urbaine
aujourd'hui qui ne peuvent distinguer
un blé d'un seigle s'ils sont conduits
dans les champs. Ce ne sont pas les
noms qui comptent, mais la relation
vivante aux choses. C'est une chose
énorme pour celui qui peut embrasser
la nature humaine du regard que de
voir ce qui se perd pour l'humain s'il
n'apprend pas ces distinctions au bon
moment - et le développement des
capacités humaines doit toujours avoir
lieu au bon moment - s'il n'apprend
pas ces distinctions au bon moment,
s'il n'apprend pas - vous savez, c'est
seulement parlé sur le plan
symptomatologique - à distinguer le
grain de blé de celui de seigle. Ce
qui est pensé ici inclut naturellement
beaucoup, beaucoup de choses..
Ce que j'ai maintenant expliqué de
façon didactico-pédagogique pour
l’enseignement des écoles de peuple
cela aura, selon la logique des faits,
quelque chose de très spécifique dans
son sillage, à savoir que rien ne
jouera dans l’enseignement qui ne sera
pas conservé sous une forme ou une
autre pour le reste de la vie, alors
qu'aujourd'hui seul ce qui se condense
dans les facultés y joue en général.
Ce que l'on fait en apprenant à lire
est condensé dans la capacité de
pouvoir lire ; ce que l'on fait en
apprenant à calculer est condensé dans
la capacité de pouvoir calculer. Mais
réfléchissez à ce que cela représente
par rapport aux choses qui sont plus
liées aux sentiments et à la mémoire :
là les enfants actuels apprennent en
fait infiniment beaucoup, seulement
pour les oublier, seulement pour ne
pas les avoir alors dans la vie. Ce
sera ce qui rendra l'éducation future
si spéciale, que toutes les choses qui
sont apportées à l'enfant resteront
dans l’humain pour le reste de sa vie.
Maintenant, nous en viendrions alors
à la question de ce qu'il faut faire
de l'humain lorsqu'il aura surmonté
l'école élémentaire/unitaire de peuple
actuelle et qu'il s'élèvera dans la
vie qui suit. Il s'agit, voyez-vous,
de cet que toutes les choses malsaines
de l'ancienne vie de l’esprit devront
être surmontées, ce qui, tout de suite
du côté de la formation, ouvre le
terrible fossé entre les classes
d'humains.
Oui, voyez-vous, les Grecs, les
Romains, ils ont pu s’acquérir une
formation qui était à partir de leur
vie, qui les reliait donc aussi à leur
vie. En notre temps, rien n’est là qui
nous relie humains à notre vie
complètement différente dans les
années les plus importantes ; mais
beaucoup d'humains, qui se trouvent
alors dans des situations dirigeantes
dans la vie, apprennent aujourd'hui ce
que les Grecs et les Romains ont
appris ; ils seront arrachés de la vie
par cela. Et encore en plus, ce sont
les choses les plus spirituellement
non économiques qu’il puisse y avoir.
Et aujourd'hui, nous sommes arrivés à
un point de l’évolution de l'humanité
- seulement les humains ne le savent
pas -, où il est absolument inutile
pour notre rapport à l'antiquité que
nous soyons spécialement éduqués dans
cette antiquité ; car depuis
longtemps, ce dont l'humanité générale
a besoin de l'antiquité, est incorporé
dans notre éducation, de sorte que
nous pouvons en acquérir, aussi quand
nous ne seront pas dressés pour vivre
par plusieurs années dans une
atmosphère étrangère. Ce que l'on
devrait avoir de l'époque grecque et
romaine, cela peut encore être
perfectionné, a aussi été perfectionné
dans les dernières années, mais c'est
une question d'érudits, cela n'a rien
à voir avec formation sociale
générale. Mais ce qui est à reprendre
de l'antiquité pour la formation
sociale générale, c’est bien arrivé à
une conclusion à travers le travail
spirituel du passé, est bien que là,
que, quand on prend seulement ce qui
est là correctement, on n'a pas besoin
aujourd'hui d'apprendre le grec et le
latin pour s’approfondir dans
l'antiquité ; on n'en a pas du tout
besoin, et pour les choses importantes
cela ne nous aide pas. Je rappelle
seulement comme j’avais besoin afin
que sur un autre domaine
n’apparaissent de si graves
malentendus, de dire que Monsieur
Wilamowitz est certes un connaisseur
très important du grec, mais qu'il a
traduit des drames grecs d'une manière
telle qu'ils étaient épouvantables,
horriblement épouvantables, alors que
bien sûr toute le publicisme et
l'érudition du présent admire ces
traductions.
On devra apprendre à laisser en ce
temps les humains participer à la vie
; et vous verrez que si nous créons la
formation ainsi que l’humain puisse
participer à la vie, et que nous
sommes en même temps quand-même en
mesure de gérer économiquement
l'enseignement, alors il se peut que
nous puissions vraiment amener aux
humains une formation vivante. Et cela
rendra aussi possible que celui qui
tend vers le travail manuel, peut
aussi participer à cette formation de
la vie, qui doit commencer après la
quatorzième année de vie. La
possibilité devra être créée que ceux
qui se tournent tôt vers n'importe
quel métier ou travail
manuel/artisanal puissent aussi
participer à ce qui mène à une
conception de la vie. Avant la vingt
et unième année, rien ne devrait être
apporté à l'humain à l'avenir, qui est
seulement résultat de chercheur, qui
provient seulement de la
spécialisation dans le scientifique.
Pour ce temps, ce qui a été élaboré
avec maturité doit être inclus dans
l'enseignement. Là on peut alors aller
à l’ouvrage de façon extrêmement
économique. Dans la pédagogie, on doit
seulement avoir un concept de ce que
signifie l'économie
pédagogique-didactique. Là on n’a
avant toutes choses pas la permission
d’être paresseux quand on veut
travailler
pédagogiquement-économiquement. J'ai
souvent attiré votre attention sur des
expériences que j'ai faites
personnellement. Il m’a été confié un
jeune un peu imbécile dans sa onzième
année. Après deux ans, j'ai réussi à
l'amener au-delà de ce qu'il avait
manqué jusqu'à sa onzième année, où il
était toujours incapable de faire quoi
que ce soit. Mais ce n'est qu'ainsi
que j'ai pu considérer à
l'époque ses qualités de corps et
d’âme de manière à ce qu'il soit
enseigné de la manière la plus
économique qui soit. Cela fut souvent
obtenu en utilisant moi-même trois
heures de préparation pour enseigner
l'humain de telle sorte que je puisse
apporter tout ce qui aurait autrement
pris des heures à apporter, en une
demi-heure ou un quart d'heure, parce
que c'était nécessaire à sa condition
corporelle. Pensé socialement, on peut
ajouter : J'ai été contraint à
l'époque de tout confier à un seul
garçon, à côté duquel se trouvaient
trois autres qui ne pouvaient pas être
traités de cette façon. Mais pensez,
si nous avions une manière d’éducation
sociale synthétiquement raisonnable,
ainsi on pourrait donc traiter ainsi
toute une série de tels gens, parce
que le fait de devoir traiter un ou
quarante garçons de cette façon
économique n'a pas d'importance. Je ne
me plaindrais pas du nombre d'élèves à
l'école ; mais ce ne pas gémir, c'est
lié au principe de l'économie dans
l'enseignement. Il suffit de savoir :
Jusque dans la quatorzième année
l'humain ne juge pas, et si on le
pousse à juger, on détruit son
cerveau. La machine à calculer
d'aujourd'hui, qui utilise le jugement
au lieu d'apprendre à calculer par la
mémoire, est un non-sens pédagogique ;
elle détruit, elle rend le cerveau
humain décadent. Le jugement de
l'humain ne peut être cultivé qu'à
partir de la quatorzième année de vie.
Là alors, ces choses doivent
apparaître dans l’enseignement qui
font appel au jugement. Là peuvent
survenir/apparaître toutes ces choses
qui, par exemple, se rapportent à
l'enregistrement/la saisie logique de
la réalité. Et vous verrez qu'à
l'avenir, quand l'apprenti menuisier
ou l'apprenti mécanicien s'assoit dans
les établissements d'enseignement avec
celui qui pourrait devenir lui-même
enseignant, il en résultera quelque
chose qui est une école spécialisée,
mais quand-même toujours unifiée. Mais
dans cette école unifiée, il y aura
tout ce qui doit être à l'intérieur
pour la vie, et si ce n'était pas à
l'intérieur, nous entrerions encore
plus dans le désastre social que nous
le sommes maintenant. La science de la
vie doit donner tout enseignement. De
l'âge de quinze à vingt ans sera à
apprendre, mais d'une manière
synthétiquement raisonnable,
économique, tout ce qui concerne le
traitement de l'agriculture, de
l'artisanat, de l'industrie, du
commerce. Aucun être humain ne sera
autorisé à passer par cet âge sans
avoir une idée de ce qui se passe dans
l'agriculture, l'artisanat,
l'industrie et le commerce. Ces choses
devront être construites comme des
disciplines qui sont infiniment plus
nécessaires que beaucoup de choses qui
remplissent maintenant l'enseignement
de ces années de vie.
Alors, à cet âge, devront se
présenter toutes ces choses que
j'aimerais maintenant appeler des
choses de vision du monde. Il s'agira
avant tout de choses historiques et
géographiques, de tout ce qui concerne
la connaissance de la nature, mais
toujours en référence à l'humain, afin
que l'humain apprenne à connaître
l'humain à partir de l'univers.
Parmi les humains qui seront ainsi
enseignés, il y en aura de tels qui,
s'ils seront poussés par les rapports
sociaux restant à devenir des
travailleurs de l'esprit, pourront
être formés dans les écoles des
travailleurs spirituels spécialisés
dans tous les domaines possibles.
Voyez-vous, dans ces établissements,
où aujourd'hui les gens sont formés
professionnellement, est procédé de
manière extrêmement non économique. Je
sais que beaucoup ne l'admettront pas,
mais il est fait d'une manière
extrêmement peu économique, et avant
toutes choses, seront affirmées les
façons de voir les plus curieuses
issues de la vision du monde en
déclin. Je l'ai encore vécu : là les
gens ont commencé à s'extasier sur les
disciplines historiques de l'histoire
de la littérature dans les universités
pour la transformation des cours en
séminaires, et aujourd'hui nous
pouvons encore faire l'expérience, que
sera dit : les conférences devraient
prendre le moins de place possible,
mais beaucoup de séminaires devraient
être organisés. Ces séminaires, on les
connaît. Il se trouve des fidèles
disciples du conférencier qui
apprennent strictement à travailler
selon les indications de ce
dernier, comme on dit, de
façon scientifique. Ils y font leur
travail et sont correctement
entraînés/dressés spirituellement. Et
les conséquences de cet
entraînement/dressage spirituel on les
vit/expérimente déjà. Cela tend
toujours vers l'entraînement/le
dressage spirituel.
C'est quelque chose de tout autre
lorsqu'un humain, dans ces
années de la vie, où il devrait
avancer à la une formation
professionnelle, écoute librement ce
qui a été présenté d'une manière
synthétiquement raisonnable et a alors
l'occasion de discuter librement,
toutefois en rapport avec ce qui a été
expliqué dans une conférence. Des
exercices peuvent déjà suivre, mais le
non-sens du séminaire doit cesser.
C’est tout de suite une plante
marécageuse de la seconde moitié du
XIXe siècle, qui alla au dressage, et
non au libre développement de
l'humain.
Mais avant toutes choses, lorsque nous
parlons de ce niveau d'éducation, doit
être dit qu'une certaine base de
formation doit être la même pour les
humains de toutes les classes. Que je
sois médecin, avocat, enseignant dans
un lycée ou dans un collège - ces
institutions n'existeront plus à
l'avenir, naturellement - cela
appartient à l'un des côtés, à côté,
chacun doit accueillir ce qui est
formation générale de l’humain. On
doit avoir la possibilité d’accepter,
qu'on devienne médecin ou constructeur
de machine, ou architecte, ou chimiste
ou ingénieur, on doit avoir la
possibilité d'accepter la même
formation générale, qu'on devienne
travailleur spirituel ou manuel. Cela
a été peu pris en considération
jusqu’à ce jour. Toutefois, certaines
choses se sont déjà améliorées dans
certaines écoles plus élevées par
rapport aux temps précédents. Lorsque
j'étais à Vienne, à l'époque, à
l’université technique, là un
professeur présentait l'histoire
générale. Il a commencé à raconter
cette histoire générale/universelle
une fois par semestre ; après le
troisième ou cinquième cours, il s'est
arrêté – alors déjà plus personne
n'était là. Alors il y a eu un
professeur d'histoire littéraire à
cette école technique supérieure.
C'était donc le moyen d'absorber
quelque chose de généralement humain
en plus de ce qui était professionnel.
Dans ce cours sur l'histoire
littéraire, auquel, lorsqu'il a vu le
jour, s’était rattachés des exercices
d'expression orale, de présentation
orale – comme aussi Unland par exemple
les avait conduit - dans ce cours de
littérature, là j'ai toujours dû y
glisser un autre, car c'est seulement
lorsque deux étaient à l'intérieur
qu'il était lu. Mais on ne pouvait le
maintenir qu'en y entraînant un autre
; c'était presque un autre à chaque
fois. En dehors de cela, n’était au
fond veillé seulement encore par
conférence sur le droit
constitutionnel, sur les statistiques,
pour ce dont l'humain à besoins de
rapports généraux de vie. Comme je
l'ai dit, de telles choses sont
devenues meilleures, mais n'est pas
encore devenu meilleur ce qui est
censé être disponible comme un impetus
dans toute notre vie sociale. Mais
cela deviendra mieux quand on créera
la possibilité, en rapport à tout ce
qui devrait former un être humain
général, que ce ne soit pas conçu
comme c’est seulement compréhensible
pour celui qui a une certaine base
technique, mais comme c’est
généralement compréhensible
humainement. Je me suis souvent étonné
que les humains réprimandent tant mes
conférences anthroposophiques. Car si
les humains avaient visé le positif,
ils auraient pu dire : Eh bien, ce
qu'est l'anthroposophie là-dedans, on
s'en fiche/on ne s’en soucie pas, mais
tout ce qu'il dit en rapport des
choses de science de la nature, que
l'on loue énormément quand elles sont
amenées par de simples spécialistes de
la nature, cela suffit au fond déjà.
Parce que, comme vous le savez tous,
ces conférences ont toujours été
truffées de vulgarisations des
connaissances de la nature. Mais pour
beaucoup d'humains, il ne s'agit pas
d'accepter le positif, mais de
réprimander ce qu'ils ne veulent pas.
Mais ce qu'ils ne voulaient pas avoir,
c’était cependant tout de suite par la
formation de la pensée, à travers tout
le traitement, aussi , par exemple,
tout ce qui est nécessaire en science
de la nature, pour un savoir humain
formateur général, de sorte que
l'artisan puisse l'avoir aussi bien
que le savant/l’érudit ; de sorte que
ce soit aussi généralement
compréhensible comme de science de la
nature. Jetez un coup d'œil aux autres
aspirations de vision du monde.
Croyez-vous, par exemple, que dans les
assemblées des monistes, les gens
peuvent comprendre quelque chose quand
ils n'ont pas une base de science de
la nature ? Non, ils bavardent
seulement avec lorsqu’ils ne l'ont
pas. Ce qui a été fait ici en tant
qu'anthroposophie est quelque chose
qui peut tellement transformer la
connaissance naturelle, aussi la
connaissance historique, qu'elle
pourra être comprise par chacun.
Pensez seulement quand-même à quel
point ce que j'ai toujours développé
historiquement peut être
compréhensible pour chacun comme un
grand saut au milieu du XVe siècle. Ce
sera, je le pense, compréhensible par
chacun. Mais c'est la base sans
laquelle on ne peut absolument pas
comprendre l'ensemble du mouvement
social du présent. C'est pourquoi les
humains ne comprennent pas cela, parce
qu'ils ne savent pas comment
l'humanité est devenue depuis le
milieu du XVe siècle. Lorsqu’on
développe alors de telles choses,
alors les humains viennent et vous
expliquent : la nature ne fait
quand-même aucun bonds ; donc tu as
tord d'admettre un tel bond de
l’évolution dans le XVe siècle. -
Cette phrase stupide, "la nature ne
fait pas de sauts/bonds", sera
toujours transmise. La nature fait
constamment des sauts/bonds: le
saut/bond de la feuille verte à la
feuille de sépale de forme différente,
le saut/bond de la feuille de sépale à
la feuille de pétale. C'est aussi
ainsi que la vie humaine se développe.
Celui qui n'enseigne pas l'histoire
selon le mensonge historique
conventionnel absurde, mais selon ce
qui s'est réellement passé, sait qu'au
milieu du XVe siècle, toute la
constitution plus fine de l'humain est
devenue différente de ce qu'elle était
auparavant. Et ce qui se déroule
aujourd'hui, c'est le fait de vivre ce
qui s'est saisi de l'humanité en son
centre depuis ce temps. Si on veut
comprendre ce qu'est le mouvement
social aujourd'hui, ainsi on doit
reconnaître de telles lois dans
l’évolution historique.
Maintenant, vous avez seulement à
vous rappeler la façon dont les choses
se font ici, vous vous direz : pour
les comprendre un savoir spécial n'est
pas nécessaire pour cela, ou d'être un
humain instruit dans le vieux sens ;
chacun peut comprendre. Ce sera
l'exigence pour l'avenir, qu'on ne
développe pas des philosophies, des
visions du monde que seul celui qui a
suivi une certaine formation de classe
peut comprendre. Prenez quand-même
aujourd'hui une quelque chose de
philosophique entre vos mains, disons
de Eucken, de Paulsen, ou n’importe
quoi, dont vous voulez vous instruire
vous-même, ou une de ces psychologies
d’université. Quand vous prendrez en
mains ces livres effroyables, vous les
remettrez bientôt hors de vos mains,
parce que ceux qui ne sont pas dressés
professionnellement d'un certain côté
ne comprennent même pas le langage qui
y est utilisé. C'est ce qui est a
atteindre mais en tant qu'éducation
générale, quand nous voulons
réorganiser en profondeur l'ensemble
du système d’éducation et
d’enseignement, dans le sens où je
tente aujourd'hui de le suggérer.
Vous voyez, aussi pour ce domaine, on
peut dire que la grande facture est
là, pas une petite facture. Ce qui
doit venir, c'est que dans
l'enseigner, dans l'éduquer, des
instincts sociaux seront développés,
de sorte que l'humain ne passe pas à
côté de l’humain. Ainsi, les humains
se comprendront parfaitement -
aujourd'hui, les enseignants passent à
côté des élèves et les élèves passent
à côté de l'enseignant - de sorte
qu'un rapport viable se développe.
Mais cela peut seulement arriver si
l'on fait une fois un trait sous
l'ancien. Et il peut être fait. Ce
n'est absolument pas impossible à
partir des faits, mais ce sera
seulement rejeté par les préjugés
humains. Les humains ne peuvent même
pas se penser que les choses peuvent
être faites autrement que jusqu'à
présent. Les gens ont une peur
gigantesque de ce qu'ils pourraient
perdre une quelconque des vieilles
choses dans le domaine de la vie de
l’esprit. On ne croit pas quelle peur
dépourvue de salut les gens ont devant
cela. Naturellement, ils ne peuvent
aussi pas ignorer les choses. Par
exemple, ils ne peuvent pas négliger
ce qui peut être fourni par un
enseignement économe. Je l'ai dit à
maintes reprises : en trois ou quatre
heures - il suffit de choisir le bon
âge -, en trois ou quatre heures, vous
pouvez conduire les jeunes du début de
la géométrie, de la ligne droite et de
l'angle, au théorème de Pythagore -
anciennement appelé Eselsbrücke (pont
d’âne). Et vous devriez voir quelle
gigantesque joie les gens ont quand
ils obtiennent soudainement le
théorème de Pythagore à la suite de
trois à quatre heures d'enseignement !
Mais penser quand même une fois à ce
que l'on fait souvent dans
l'enseignement actuel comme bêtises
avant que les gens arrivent à ce
théorème ! Il s'agit du fait que nous
avons gaspillé une énorme quantité de
travail spirituel, et cela se montre
alors dans la vie, cela en rayonne sur
toute la vie, et cela rayonne dans les
domaines les plus pratiques de la vie.
Aujourd'hui, il est nécessaire que les
humains se décident à
repenser/retourner la pensée en ces
choses jusqu'aux fondamentaux.
Autrement, nous arrivons purement plus
loin dans le déclin, mais jamais à
l'ascension.
Eh bien maintenant, j'espère pouvoir
vous parler à nouveau sur ces choses
dans un temps proche.
|
Die
Auseinandersetzungen, die ich heute
geben werde, sollen
volkspädagogischer Natur sein, und
zwar in solcher Art, daß das ihnen
Zugrundeliegende der Zeit, unserer
so ernsten Zeit dienen kann. Sie
werden ja, wie ich glaube, von
selbst gesehen haben, daß dasjenige,
was nur andeutungsweise gegeben
werden konnte in meinem Buche «Die
Kernpunkte der sozialen Frage in den
Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart
und Zukunft», viele Untergründe, und
vor allen Dingen sehr viele nach den
Tatsachen der neuen Weltgestaltung
hingehende Konsequenzen hat. So daß
eigentlich von allem, was heute nach
dieser Richtung gesprochen werden
müßte und vor allen Dingen, wozu
Anregungen gegeben werden müßten,
immer nur einzelne Leitlinien statt
irgend etwas Erschöpfendem zunächst
gegeben werden können.
Wenn wir heute auf unsere Zeit sehen
- und wir haben das nötig, denn wir
müssen diese Zeit verstehen -, so
muß uns wirklich immer wieder
auffallen, welcher Abgrund vorhanden
ist zwischen dem, was man eine
Niedergangskultur nennen muß, und
dem, was man nennen muß eine ja noch
chaotisch arbeitende, aber
aufsteigende Kultur. Ich will
ausdrücklich darauf aufmerksam
machen, daß ich heute nur ein ganz
spezielles Kapitel behandeln will,
und bitte Sie daher, dieses Kapitel
im Zusammenhang mit dem Ganzen zu
betrachten, das ich jetzt bei
verschiedenen Gelegenheiten
vorbringe.
Das, wovon ich ausgehen möchte, ist:
Sie aufmerksam darauf zu machen, daß
in der Tat deutlich bemerkbar ist,
wie eine Kultur, deren Träger die
bürgerliche Gesellschaftsordnung
war, in raschem Abstieg begriffen
ist; wie auf der anderen Seite eine
andere Kultur sich in ihrer
Morgenröte zeigt, deren Träger
heute, wie gesagt noch aus einer
vielfach unbegriffenen Unterlage
heraus, eben das Proletariat ist.
Will man diese Dinge verstehen -
fühlen kann man es ja ohne das, es
bleibt aber unklar -, so muß man sie
auffassen in ihren Symptomen.
Symptome sind immer Einzelheiten,
und das ist es, was ich Sie bitte,
bei meinen heutigen Betrachtungen zu
berücksichtigen. Ich werde natürlich
durch die Sache selbst gezwungen
sein, Einzelheiten aus einem Ganzen
herauszureißen, aber ich bemühe
mich, diese Symptomatologie so zu
gestalten, daß sie nicht in
agitatorischem oder demagogischem
Sinne wirken kann, sondern daß sie
wirklich aus der Sachlage heraus
gestaltet ist. Nach dieser Richtung
kann man ja heute vielfach
mißverstanden werden, allein diesen
Mißverständnissen muß man sich eben
aussetzen.
Ich habe Sie im Laufe der Jahre
oftmals darauf aufmerksam gemacht,
daß auf dem Boden der
Weltanschauung, auf dem hier
gestanden wird, man sein kann in
erster Linie ein wirklicher
Verfechter und Verteidiger der
modernen naturwissenschaftlichen
Weltorientierung. Wie oft habe ich
all dasjenige, was zur Verteidigung
dieser naturwissenschaftlichen
Weltorientierung gesagt werden kann,
angeführt. Ich habe aber niemals
auch versäumt zu sagen, welche
ungeheuren Schattenseiten diese
naturwissenschaftliche
Weltorientierung hat. Noch letzthin
habe ich darauf aufmerksam gemacht,
daß sich das sogleich zeigt, wenn
man eben durch das, was man hier die
symptomatologische Betrachtungsweise
nennt, auf einzelne spezielle Fälle
hinweist, also ganz empirisch zu
Werke geht. Ich habe Ihnen loben
müssen aus anderen Zusammenhängen
heraus ein ausgezeichnetes Werk der
Gegenwart von Oscar Hertwig, dem
ausgezeichneten Biologen, «Das
Werden der Organismen; eine
Widerlegung der Darwinschen
Zufallstheorie»; und ich habe, damit
keine Mißverständnisse entstehen,
sogleich aufmerksam machen müssen -
nachdem Oscar Hertwig ein zweites
Büchelchen hat erscheinen lassen -,
daß dieser Mann hingestellt hat
neben ein großartiges
naturwissenschaftliches Buch eine
Betrachtung über soziale
Lebensverhältnisse, die ganz
minderwertig ist. Das ist eine
bedeutsame Tatsache der Gegenwart.
Das zeigt, auf welchem Grund und
Boden, auf welchem als
naturwissenschaftliche
Weltorientierung selbst
ausgezeichneten Grund und Boden
dasjenige nicht entstehen kann, was
in erster Linie notwendig ist zum
Verständnis der Gegenwart: eine
Erkenntnis der sozialen Impulse, die
in unserer Zeit vorhanden sind.
Ich will Ihnen heute ein anderes
Beispiel vorführen, an dem Sie so
recht werden sehen können, wie auf
der einen Seite bürgerliche Bildung
dem Niedergang entgegengeht und sich
nur retten wird können auf eine
bestimmte Weise; wie auf der anderen
Seite etwas Aufsteigendes vorhanden
ist, das man nur hegen und pflegen
muß in verständnisvoller und
richtiger Weise, dann wird es der
Ausgangspunkt für die Kultur der
Zukunft sein.
So recht als ein symptomatisches,
typisches Produkt des niedergehenden
Bürgertums liegt mir hier ein Buch
vor, das unmittelbar nach dem
Weltkrieg erscheint, das sich nennt,
etwas anspruchsvoll, «Der Leuchter,
Weltanschauung und
Lebensgestaltung». - Dieser Leuchter
ist so recht geeignet, möglichst
viel Finsternis ausstrahlen zu
lassen mit Bezug auf alles
dasjenige, was heute so notwendig
ist als soziale Bildung und ihre
geistigen Grundlagen. Eine
merkwürdige Gesellschaft hat sich
zusammengefunden, welche merkwürdige
Sachen zum sogenannten Neubau
unseres sozialen Organismus in
einzelnen Aufsätzen schreibt. Ich
kann natürlich nur einzelnes aus
diesem etwas umfangreichen Buche
anführen. Da ist zunächst ein
Naturforscher, Jakob von Uexküll,
wahrhaftig ein guter, typischer
Naturforscher, der, und das ist das
Bedeutsame, nicht nur Kenntnisse
sich angeeignet hat in der
Naturwissenschaft - da ist er ein
nicht bloß beschlagener, sondern als
Forscher vollkommener Mann der
Gegenwart -, sondern der sich auch
gezwungen fühlt, wie das ja auch
andere tun, die aus
naturwissenschaftlichem Boden
herausgewachsen sind, nun seine
Folgerungen für die soziale
Weltgestaltung zum besten zu geben.
Er hat am sogenannten Zellenstaat,
wie man den Organismus oftmals in
naturwissenschaftlichen Kreisen
nennt, gelernt. Und zwar hat er
gelernt, seinen Denkorganismus
auszubilden, und mit diesem
ausgebildeten Denkorganismus
betrachtet er nun das soziale Leben.
Ich will Ihnen nur Einzelheiten
anführen, aus denen Sie sehen
können, wie dieser Mann, und zwar,
wie man sagen kann, nicht aus
Naturwissenschaft, sondern aus
naturwissenschaftlicher
Denkungsweise im Grunde genommen
ganz richtig, aber eben lebensgemäß
total unsinnig die heutige soziale
Gestaltung betrachtet. Er lenkt
seinen Blick auf den sozialen
Organismus und auf den natürlichen
Organismus, und findet, daß die
Harmonie in einem natürlichen
Organismus zuweilen auch durch
Krankheitsprozesse gestört werden
kann, und sagt nun mit Bezug auf den
sozialen Organismus das Folgende:
«Jede Harmonie kann durch Krankheit
gestört werden. Wir nennen die
furchtbarste Krankheit des
menschlichen Körpers - < Krebs
>. Sein Merkmal ist die
schrankenlose Tätigkeit des
Protoplasmas, das sich nicht mehr um
die Erhaltung der Werkzeuge kümmert,
sondern nur noch freie
Protoplasmazellen erzeugt. Diese
verdrängen das Körpergefüge, können
aber selbst keine Arbeit leisten, da
sie des Gefüges entbehren.
Die gleiche Krankheit kennen wir im
menschlichen Gemeinwesen, wenn die
Parole des Volkes: Freiheit,
Gleichheit und Brüderlichkeit, an
die Stelle der Staatsparole: Zwang,
Verschiedenheit und Unterordnung
tritt.»
Nun, da haben Sie einen typischen
naturwissenschaftlichen Denker. Er
betrachtet es als eine
Krebskrankheit am Volkskörper, wenn
aus dem Volke heraus die Impulse von
Freiheit, Gleichheit und
Brüderlichkeit gesetzt werden. Er
will an die Stelle von Freiheit
gesetzt haben Zwang, an Stelle der
Gleichheit Verschiedenheit, an
Stelle der Brüderlichkeit
Unterordnung. Das hat er gelernt am
Zellenstaat als Betrachtungsweise in
sich aufzunehmen, das überträgt er
als Konsequenz auf den sozialen
Organismus. Auch im übrigen sind
seine Auseinandersetzungen nicht
gerade unerheblich, wenn man sie
richtig ' symptomatologisch
betrachtet. Er kommt dazu, im
sozialen Organismus auch etwas zu
finden, was im natürlichen
Organismus dem Blutkreislauf
entspricht, und zwar nicht so, wie
ich es jetzt in verschiedenen
Vorträgen dargestellt habe, sondern
so, wie es sich eben ihm darstellt.
Er kommt dazu, als dieses mit Recht
im sozialen Organismus zirkulierende
Blut das Gold anzusehen, und er
sagt: «Das Gold besitzt aber auch
die Fähigkeit, unabhängig vom
Warenstrom zu kreisen, und gelangt
dann in die großen Banken als
Zentralsammelstellen (Goldherz). » -
Also der Naturforscher kommt dazu,
etwas für das Herz zu suchen im
sozialen Organismus, und findet
dafür die großen Banken als
Zentralsammelstellen, « die einen
überwiegenden Einfluß auf den
gesamten Gold- und Warenstrom
ausüben können».
Nun bemerke ich Ihnen ausdrücklich,
daß ich nicht irgend etwas
lächerlich machen möchte, sondern
daß ich Ihnen nur vor Augen führen
möchte, wie ein Mensch, der von
dieser Grundlage aus den Mut auch
hat zu denken bis zu den
Konsequenzen, eigentlich denken muß.
Wenn viele Menschen sich heute
hinwegtäuschen darüber, daß wir es
im Laufe der letzten drei bis vier
Jahrhunderte zu einer Entwicklung
gebracht haben, die ganz begreiflich
macht solches Denken, so liegt eben
die Tatsache vor, daß diese Leute
mit den Seelen schlafen, daß sie
sich Betäubungsmitteln,
Kulturbetäubungsmitteln hingeben,
die ihnen nicht gestatten, mit
wacher Seele auf das hinzuschauen,
was eigentlich in der sogenannten
bürgerlichen Bildung drinnen steckt.
Sehen Sie, da habe ich Ihnen in
einem Symptom hingeleuchtet auf
diesen «Leuchter», hingeleuchtet auf
die Grundlage der gegenwärtigen
Bildung, insofern diese aus
naturwissenschaftlicher Denkweise
heraus das soziale Leben begreift. -
Ich will Ihnen auch an einem anderen
Beispiel zeigen, wie dasjenige
wirkt, was auf geistigem Gebiet
einem entgegentritt.
Zu denjenigen Menschen, die hier in
der Gesellschaft vereinigt sind,
gehört auch ein auf mehr geistigem
Boden Stehender, Friedrich
Niebergall. Nun, dieser Friedrich
Niebergall, der darf schon aus dem
Grunde angeführt werden, weil er
gewissen Dingen, die uns wertvoll
sind, sogar recht wohlwollend
gegenübersteht. Aber ich möchte
sagen, das ist es eben, wie man
wohlwollend gewissen Dingen von
solcher Seite gegenübersteht. Sieht
man auf das Wie, so schätzt man
dieses Wohlwollen, natürlich wenn
man nicht egoistisch ist, sondern
auf die großen sozialen Impulse
sieht, nicht sehr hoch ein; und es
würde gut sein, wenn man sich über
solche Dinge keiner Täuschung
hingäbe. Wir wissen doch -
wenigstens einige könnten es wissen:
Das, was hier als sogenannte
Geisteswissenschaft gepflegt wird,
als anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft, das ist bei uns
seit lange schon so gedacht, daß es
sein soll die wirklich geistige
Grundlage desjenigen, was heute im
Aufstiege ist. Da stoßen allerdings
gewöhnlich die äußersten Extreme
aneinander. Und ich habe es immer
wieder erfahren müssen, wie
diejenigen, die teilnehmen an
unseren geisteswissenschaftlichen
Bestrebungen, abschwenken nach
anderen Dingen hinüber, die sie
«ganz verwandt» fühlen, die aber
dadurch von diesen
geisteswissenschaftlichen
Bestrebungen verschieden sind, daß
sie die ärgsten bürgerlichen
Niedergangserscheinungen sind,
während die Geisteswissenschaft von
jeher in dem schärfsten Kampfe mit
diesem bürgerlichen
Niedergangsstandpunkte war. Und so
finden wir denn auch ziemlich
kunterbunt durcheinander gemischt
von einem, der eben diese beiden
Strömungen nicht sehen kann, wie zum
Beispiel Niebergall, eine
Erscheinung, die geradezu eben sich
erweist als ein charakteristischer
Ausfluß unserer Dekadenzkultur,
Johannes Müller; und gleich auf der
anderen Seite - Sie wissen, daß ich
solche Dinge nicht aus irgendeiner
albernen Einbildung heraus sage -
finden Sie dann meinen Namen
verzeichnet. Da wird sogar über das,
was ich versuche zu leisten,
allerlei Niedliches gesagt, recht
viel Niedliches. Aber nun werden Sie
wissen, daß mein ganzes Bestreben
immer dahin geht, für alles das, was
vorgebracht wurde innerhalb dieser
sogenannten Geisteswissenschaft,
zuletzt den gesunden
Menschenverstand in Anspruch zu
nehmen und alle nebulose Mystik,
alles sogenannte
mystisch-theosophische Zeug, gerade
in der schärfsten Weise zu
bekämpfen. Das konnte nur geschehen
dadurch, daß hinaufgetragen wurde in
die höchsten Gebiete des Erkennens
klare Einsicht, deutliche Ideen, die
man gerade dann anstreben wird, wenn
man an der Naturwissenschaft nicht
die heutige naturwissenschaftliche
Orientierung, sondern wahres Denken
gelernt hat.
Nachdem so der betreffende Herr
auseinandergesetzt hat, wie schön
manches in der Anthroposophie ist,
fügt er dann hinzu: «Um diese
praktische Grundwahrheit rankt sich
dann noch ein krauses Gewirr von
angeblichen Erkenntnissen aus dem
Leben der Seele, der Menschheit und
des Kosmos, wie es einst in den
umfassenden Systemen der Gnosis der
Fall war, die einer ähnlich nach
Tiefe und Seelenruhe suchenden Zeit
geheimnisvolle Weisheit aus dem
Osten anboten.» Man kann natürlich
nichts Unzutreffenderes sagen als
dieses. Denn daß der Verfasser
dieses als krauses Zeug bezeichnet,
als krauses Gewirr, das beruht ja
lediglich darauf, daß er nicht den
Willen hat, auf die mathematische
Methode dieser Geisteswissenschaft
einzugehen. Den haben meistens
diejenigen nicht, die nur aus der
niedergehenden Erkenntnisart sich
irgendwelche Vorstellungen gewinnen
wollen. Und so erscheint ihm
dasjenige, was gerade an der
Disziplinierung des inneren Erlebens
durch die Mathematik gewonnen ist,
als krauses Gewirr. Aber dieses
krause Gewirr, das es zu einer
solchen mathematischen Klarheit
bringt, ja vielleicht sogar
mathematischen Nüchternheit bringt,
das ist es, was wesentlich ist, was
vor jeder schwafelnden Mystik, vor
jeder nebulosen Theosophie dasjenige
bewahrt, was hier getrieben werden
soll. Und ohne dieses sogenannte
krause Gewirr läßt sich überhaupt
nicht eine wirkliche Grundlegung für
das zukünftige Geistesleben
gewinnen. Gewiß, man hatte zu
kämpfen - indem ja bis zur Gegenwart
nur im engsten Kreise durch unsere
sozialen Verhältnisse diese
Geisteswissenschaft getrieben werden
konnte -, man hatte zu kämpfen mit
dem, was sehr oft dadurch erscheint,
daß zumeist diejenigen Menschen, die
jetzt Zeit haben, nichts anderes als
Zeit haben zu diesen
geisteswissenschaftlichen Dingen,
eben noch die alten, niedergehenden
Denkgewohnheiten und
Empfindungsgewohnheiten haben. Und
man hat daher so furchtbar zu
kämpfen mit dem in diesen Kreisen so
leicht sich breitmachenden
Sektierertum, das natürlich in
Wahrheit das Gegenteil desjenigen
ist, was eigentlich gepflegt werden
soll, und mit allerlei persönlichem
Gezänk, das dann selbstverständlich
als solches zu jenen
Verleumdungssystemen führt, die ja
gerade auf dem Boden dieser
geisteswissenschaftlichen Bewegung
so üppig ins Kraut geschossen sind.
Nun, wer aus solchen Symptomen
heraus dasjenige betrachtet, was
heute Geistesleben ist, der wird
leicht dahin kommen können, sich zu
sagen: Neuschöpfungen sind
insbesondere auf dem Gebiet des
geistigen Strebens gerade notwendig.
Sehen Sie, der Ruf nach sozialer
Lebensgestaltung ertönt in einer
Zeit, in der eigentlich die Menschen
im umfassendsten Sinne ausgestattet
sind mit antisozialen Trieben und
antisozialen Instinkten. Diese
antisozialen Triebe und antisozialen
Instinkte, sie zeigen sich ja ganz
besonders auch im privaten Umgang
der Menschen. Sie zeigen sich in
dem, was Menschen den Menschen heute
entgegenbringen, beziehungsweise
nicht entgegenbringen. Sie zeigen
sich darin, daß es ein
Hauptcharakteristikon ist, daß die
Menschen aneinander vorbeidenken,
aneinander vorbeireden und
schließlich auch aneinander
vorbeigehen. Eine instinktive
Fähigkeit, wirklich den Menschen,
der einem entgegentritt, verstehen
zu wollen, ist in unserer Zeit etwas
außerordentlich Seltenes. Und nur
eine Begleiterscheinung dieser
Seltenheit des sozialen Instinktes
ist dann das andere: die Möglichkeit
für den Menschen der Gegenwart, von
irgend etwas, worin er nicht durch
soziale Lage, durch Erziehung, durch
die Geburt eingeschraubt ist,
überzeugt zu werden. Es können ja
heute die schönsten Gedanken von
Menschen ausgehen, es bestehen die
größten Schwierigkeiten, daß die
Menschen sich durch irgend etwas
anregen lassen. Die Menschen denken
heute an dem Allerbesten vorbei. Das
ist ein Grundcharakteristikon
unserer Zeit. Und als eine
tatsächliche Folge davon - Sie
wissen, ich habe neulich von der
Tatsachenlogik, die ein Wichtigstes
für die Gegenwart ist im Gegensatz
zur bloßen Gedankenlogik, gesprochen
- ist heute in den Menschen eine
Sehnsucht vorhanden, nicht innerlich
aktiv die Dinge durchzuarbeiten,
sondern sich Autoritäten und
Empfindungsinstanzen hinzugeben. Die
Menschen, die heute so viel von
Autoritätsfreiheit reden, sind
eigentlich im Grunde die
autoritätsgläubigsten, sind
Menschen, die sich intensiv nach
Autorität sehnen. Und so sehen wir
heute - es wird nur nicht
beobachtet, weil so viele Leute
seelisch schlafen - einen
bedenklichen Zug unter denen, die in
der Niedergangskultur drinnenstehen
und keinen Ausweg aus dieser
Niedergangskultur finden: den Zug,
in den Schoß der alten katholischen
Kirche zurückzugehen. Würde man
heute wissen, was alles untergründig
in diesem Zug, in den Schoß der
katholischen Kirche zurückzugehen,
liegt, man würde sehr erstaunt sein.
Würde aber dieser Zug weitere
Verbreitung finden, dann würden wir
es gerade unter den heutigen
Verhältnissen in gar nicht zu ferner
Zeit mit einem gewaltigen Übergang
großer Menschenmassen in den Schoß
der katholischen Kirche zu tun
haben. Derjenige, der ein wenig die
Eigenheiten unserer heutigen Kultur
zu beobachten imstande ist, der
weiß, daß solches uns droht.
Woher sind alle diese Dinge
gekommen? Da muß ich Sie aufmerksam
machen auf eine Grunderscheinung
unseres gegenwärtigen sozialen
Lebens. Da ist eine besondere
Eigentümlichkeit desjenigen, was ja
sich verbreitet hat in den letzten
Jahrhunderten und immer größere und
größere Dimensionen angenommen hat,
sich auch immer noch weiter
verbreiten wird in denjenigen
Ländern, die als zivilisierte Länder
zurückbleiben werden aus dem
heutigen Chaos heraus: das ist die
technische Kulturnuance, die
besondere technische Nuance, die in
der neueren Zeit die Kultur
angenommen hat. Nun würde ich über
dieses Kapitel besonders lange zu
sprechen haben, werde es auch einmal
tun, indem ich auf alle Einzelheiten
weisen werde von dem, was ich jetzt
nur wie einen Nebensatz anführen
kann. Diese technische Kultur hat
nämlich eine ganz bestimmte
Eigenschaft: sie ist ihrem Wesen
nach durch und durch altruistische
Kultur. Das heißt: Technik kann sich
nur ausbreiten in einer für die
Menschheit günstigen Weise, wenn die
Menschen, die innerhalb der Technik
tätig sind, Altruismus, das
Gegenteil von Egoismus entwickeln.
Die technische Kultur macht immer
mehr und mehr notwendig - jeder
Neuaufschwung der technischen Kultur
zeigt es dem, der solche Dinge
betrachten kann -, daß nur
egoismusfrei innerhalb der
technischen Bewirtschaftung
gearbeitet werden kann. Dem entgegen
hat sich entwickelt zugleich
dasjenige, was aus dem Kapitalismus
heraus entstanden ist, der nicht
notwendig mit der technischen Kultur
verknüpft sein muß, oder verknüpft
bleiben muß wenigstens. Der
Kapitalismus, wenn er
Privatkapitalismus ist, kann gar
nicht anders als egoistisch wirken,
denn sein Wesen besteht aus
egoistischem Wirken. So begegnen
sich in der neueren Zeit zwei
Strömungen, die in diametralem
Gegensatz zueinander stehen: die
moderne Technik, die egoismusfreie
Menschen fordert, und der aus den
alten Zeiten heraufgekommene
Privatkapitalismus, der nur unter
Geltendmachung der egoistischen
Triebe gedeihen kann. Das, sehen
Sie, hat uns hineingetrieben in die
Lage der Gegenwart, und
herausbringen wird uns nur ein
Geistesleben, das den Mut hat, mit
allem möglichen Alten zu brechen.
Es gibt ja heute viele Menschen, die
denken nach: Wie muß die künftige
Volksbildung, die Volksschulbildung
sein, wie muß die weitere
Berufsbildung der Menschen sein und
so weiter? Diesen Menschen gegenüber
ist vor allen Dingen die Frage
aufzuwerfen, namentlich wenn wir das
Kapitel Volksbildung betrachten: Nun
gut, wenn ihr den besten Willen
habt, das ganze Volk für eine
Volksbildung heranzuziehen, könnt
ihr es denn, wenn ihr innerhalb der
heutigen Bildungs und
Geistesverhältnisse stehenbleibt?
Habt ihr das Material dazu? Was
könnt ihr denn eigentlich nur? Ihr
könnt aus euren Grundsätzen heraus,
die vielleicht gut sozialistische
sind, für die breitesten Massen
Schulen gründen, Volkshochschulen
begründen.
Ihr könnt alles das einrichten, was
ihr eben aus dem guten Willen heraus
einrichtet. Aber habt ihr das
Material dazu, um dasjenige, was ihr
in gutem Willen verbreiten wollt,
wirklich zum Volksgut zu machen? Ihr
sagt uns: Wir gründen Büchereien,
Theater- und Musikaufführungen,
Ausstellungen, Vortragsreihen,
Volkshochschulen. Man muß sich aber
fragen: Welche Bücher stellt ihr
denn in eure Büchereien hinein? Was
für eine Wissenschaft vertreibt ihr
in euren Vortragsreihen? Diejenigen
Bücher stellt ihr in eure Büchereien
hinein, die aus der niedergehenden
bürgerlichen Bildung heraus
geschrieben sind. Von denjenigen
Leuten laßt ihr die Wissenschaft
vertreiben in Volkshochschulen, die
aus der bürgerlichen Bildung
hervorgegangen sind. Ihr reformiert
formell das Bildungswesen, aber ihr
schüttet hinein in eure neuen Formen
dasjenige, was ihr als Altes
übernehmt.
Zum Beispiel ihr sagt: Wir
haben uns längst bestrebt, die
Volksbildung demokratisch zu
gestalten. Die Staaten haben sich
bisher eher ablehnend dagegen
verhalten, denn sie wollten gute
Staatsdiener in den Menschen
erziehen. - Ja, ihr lehnt es ab,
gute Staatsdiener zu erziehen, aber
ihr laßt von diesen Staatsdienern
das Volk erziehen, denn ihr habt ja
nichts anderes bis jetzt, worauf ihr
das Augenmerk richtet, als diese
Staatsdiener, deren Bücher ihr in
eure Büchereien hineinstellt, deren
wissenschaftliche Denkungsweise ihr
in Vortragsreihen an den Mann
bringen laßt, deren ganze
Denkgewohnheiten durchfluten eure
Hochschulen. - Sie sehen daraus: die
Sache muß viel, viel tiefer angefaßt
werden in dieser ernsten Zeit, viel
tiefer, als sie heute von der einen
oder anderen Seite angefaßt wird.
Wir wollen auf Einzelheiten einmal,
um einiges zur Deutlichkeit zu
bringen, hinsehen. Wir wollen
beginnen bei dem, was wir zunächst
die Volksschule nennen. Ich rechne
zur Volksschule gehörig alles, was
dem Menschen beigebracht werden
kann, wenn er entwachsen ist der
bloßen Familienerziehung, und wenn
zu dieser Familienerziehung die
Schule als Erziehungs- und
Unterrichtsanstalt dazutreten muß.
Für denjenigen, der die menschliche
Natur kennt, ist klar, daß für
keinen werdenden Menschen diese
Schulbildung in das menschliche
Entwickelungssystem eher eingreifen
sollte als ungefähr um die Zeit,
wenn der Zahnwechsel vorüber ist.
Das ist ein ebenso
wissenschaftliches Gesetz wie andere
wissenschaftliche Gesetze. Würde
man, statt sich nach Schablonen zu
richten, nach dem Wesen des Menschen
sich richten, dann würde man als
Vorschrift nehmen, daß mit dem
Ablauf des Zahnwechsels der
Schulunterricht der Kinder zu
beginnen hat.
Nur handelt es sich dann darum, nach
welchen Grundsätzen dieser
Schulunterricht der Kinder zu leiten
ist. Wir müssen dabei im Auge haben,
daß, wer wirklich mit der
aufsteigenden Kulturentwickelung zu
denken und zu streben vermag, heute
gar nichts anderes kann, als für die
Grundsätze, welche Geltung haben
müssen für Schulerziehung und
Schulunterricht, anzuerkennen das,
was in der menschlichen Natur selbst
liegt. Erkenntnis der menschlichen
Natur vom Zahnwechsel bis zur
Geschlechtsreife, das muß zugrunde
liegen allen Prinzipien der
sogenannten Volksschulbildung. Aus
diesem und vielem Ähnlichen werden
Sie erkennen können, daß sich ja,
wenn man von dieser Unterlage
ausgeht, nichts anderes ergeben kann
als eine Einheitsschule für alle
Menschen; denn selbstverständlich:
diese Gesetze, die sich abspielen in
der menschlichen Entwickelung
zwischen dem ungefähr siebenten und
ungefähr vierzehnten bis fünfzehnten
Jahr, diese Gesetze sind für alle
Menschen die gleichen. Und nichts
anderes dürfte in Frage kommen, als
durch die Erziehung und den
Unterricht zu beantworten die Frage:
Wie weit muß ich einen Menschen als
Menschen bringen bis in sein
vierzehntes bis fünfzehntes Jahr
hinein? Das allein heißt
volkspädagogisch denken. Das allein
aber heißt auch, in wirklich
modernem Sinne über das
Unterrichtswesen denken. Dann aber
ergibt sich, daß man nimmermehr wird
heute vorbeikommen an der
Notwendigkeit, in gründlicher,
radikaler Weise mit dem alten
Schulwesen zu brechen, daß man
ernsthaftig wird darauf losgehen
müssen, dasjenige, was
heranzubringen ist an die Kinder in
den angedeuteten Jahren,
einzurichten nach der Entwickelung
des werdenden Menschen. Dazu wird
eine gewisse Grundlage geschaffen
werden müssen - etwas, das, wenn
sozialer guter Wille vorhanden ist,
nicht irgendeine nebulose Idee der
Zukunft sein wird, sondern sogleich
praktisch in Angriff genommen werden
kann. Es wird vor allen Dingen die
Grundlage dazu geschaffen werden
müssen dadurch, daß das gesamte
Prüfungs- und Schulwesen für Lehrer
selbst absolut umgeändert wird. Wenn
heute der Lehrer geprüft wird, so
ist es oftmals nur so, daß man
konstatiert, ob er dasjenige weiß,
was er, wenn er ein bißchen
geschickt ist, auch wenn er es nicht
weiß, später im Konversationslexikon
oder Handbuch nachlesen kann. Das
kann man ganz auslassen bei der
Lehrerprüfung. Damit aber wird
wegfallen der größte Teil dessen,
was heute der Inhalt der
Lehrerprüfungen ist. Denn zu
konstatieren wird sein bei dem, was
an die Stelle der heutigen Examina
zu treten hat, ob der Mensch, der es
zu tun hat mit der Erziehung und dem
Unterricht werdender Menschen, ob
der eine persönlich aktive, für den
werdenden Menschen ersprießliche
Beziehung zu diesen werdenden
Menschen herstellen kann, ob er mit
seiner ganzen Mentalität - wenn ich
das sehr in Mode gekommene Wort
gebrauchen will -untertauchen kann
in die Seelen und in die ganze
Wesenheit des werdenden Menschen.
Dann wird er nicht Leselehrer,
Rechenlehrer, Zeichenlehrer und so
weiter sein, sondern dann wird er
der wirkliche Bildner der werdenden
Menschen sein können.
Darauf wird zu sehen sein bei allen
künftigen sogenannten Prüfungen, die
anders sich ausnehmen werden, als
die Prüfungen sich ausnehmen von
heute: daß das Lehrpersonal wirklich
Bildner des werdenden Menschen sein
kann. Das heißt, der Lehrer wird
wissen: Ich muß dieses oder jenes an
den Menschen heranbringen, wenn er
denken lernen soll; ich muß dieses
oder jenes an den Menschen
heranbringen, wenn er ausbilden soll
die Gefühlswelt, die übrigens innig
verwandt ist mit der Gedächtniswelt,
was die wenigsten Menschen heute
wissen, weil die meisten Gelehrten
heute die schlechtesten Psychologen
sind. Der Lehrer muß wissen, was er
an den Menschen heranzubringen hat,
wenn der Wille so ausgebildet werden
soll, daß er aus den Keimen, die er
aufnimmt zwischen dem siebenten und
fünfzehnten Jahr, kraftvoll für das
ganze Leben bleiben kann.
Willensbildung wird erzielt, wenn
alles dasjenige, was praktische
Körper- und Kunstübungen sind, so
getrieben wird, daß es angepaßt ist
der werdenden Wesenheit des
Menschen. Der Mensch wird dasjenige
sein, woraufhingerichtet werden muß
die Sorgfalt desjenigen, der der
Lehrer werdender Menschen ist.
Und so wird sich erweisen, wie man
verwenden kann alles dasjenige, was
konventionelle Menschenkultur ist:
Sprachen, Lesen, Schreiben. Das kann
man am besten verwenden in diesen
Jahren, um gerade das Denken des
werdenden Menschen auszubilden. Das
Denken ist das Äußerlichste am
Menschen, so sonderbar das heute
klingt, und es muß gerade
ausgebildet werden an dem, was uns
in den sozialen Organismus
hineinstellt. Denken Sie doch nur,
daß der Mensch durch seine Geburt
nicht Anlagen auf die Welt bringt zu
dem, was Lesen und Schreiben ist,
sondern daß das beruht auf dem
Zusammenleben der Menschen. Und so
wird verhältnismäßig früh eintreten
müssen gerade für die Ausbildung des
Denkens ein vernünftiger
Sprachunterricht; natürlich nicht
derjenigen Sprachen, die man in
alter Zeit gesprochen hat, sondern
derjenigen Sprachen, die die
heutigen Kulturvölker sprechen, mit
denen man zusammenlebt.
Sprachunterricht in vernünftiger
Weise, nicht in Anknüpfung an die
grammatikalischen Tollheiten, die in
den Mittelschulen heute getrieben
werden, Sprachunterricht muß von der
untersten Schulstufe an getrieben
werden.
Dann wird es sich darum handeln, daß
in bewußter Art solcher Unterricht
getrieben wird, der auf das Fühlen
und das damit verbundene Gedächtnis
geht. Während alles dasjenige, was
sich - und Kinder können in dieser
Beziehung außerordentlich viel
aufnehmen, wenn man es nur richtig
macht -, was sich auf Arithmetik,
Rechnen, Geometrie bezieht, mitten
drinnen steht zwischen Denkerischem
und Gefühlsmäßigem, wirkt auf das
Gefühlsmäßige alles dasjenige, was
durch das Gedächtnis aufzunehmen
ist. Also alles dasjenige, was zum
Beispiel als Geschichtsunterricht zu
erteilen ist, was als Unterricht zu
erteilen ist in der Mitteilung der
Fabelwelt und so weiter. Ich kann
die Dinge nur andeuten.
Dann aber handelt es sich darum,
schon in diesen Jahren besondere
Willenskultur zu treiben. Dazu ist
in Anspruch zu nehmen alles, was
Körper- und Kunstübungen sind.
Darinnen wird man ganz Neues
brauchen in diesen Jahren. Der
Anfang ist dazu gemacht in dem, was
wir die Eurythmie nennen. Sie sehen
heute viel von Körperkultur in
Dekadenz, im Niedergang: es gefällt
vielen Leuten. Dahinein wollen wir
stellen etwas - wofür wir bisher
hier nur Gelegenheit gehabt haben,
es den Arbeitern der Waldorf-Astoria
zu zeigen durch das verständnisvolle
Behandeln unserer Fragen von Seiten
unseres lieben Herrn Molt -,
dahinein wollen wir etwas stellen,
was nun wirklich, wenn es dem
werdenden Menschen statt des
bisherigen bloß körperlichen Turnens
beigebracht wird, beseelte
Körperkultur ist. Diese allein kann
aber einen solchen Willen erzeugen,
der einem dann durch das Leben
bleibt, während alle andere
Willenskultur die Eigentümlichkeit
hat, daß sie im Laufe des Lebens
durch die verschiedenen Vorkommnisse
und Erfahrungen des Lebens wiederum
abgeschwächt wird. Insbesondere auf
diesem Gebiet wird aber rationell
vorzugehen sein. Da wird man
Verbindungen im Unterrichtswesen
schaffen, an die heute noch keiner
denkt, zum Beispiel
Zeichenunterricht mit Geographie. Es
würde von ungeheurer Bedeutung für
den werdenden Menschen sein, wenn er
auf der einen Seite wirklich
verständigen Zeichenunterricht
bekäme, aber in diesem
Zeichenunterricht dazu angeleitet
würde, nun, sagen wir, den Globus
von den verschiedensten Seiten her
zu zeichnen, die Gebirgs- und
Flußverhältnisse der Erde zu
zeichnen, und dann wiederum selbst
Astronomisches, das Planetensystem
und so weiter zu zeichnen.
Selbstverständlich wird man das in
die richtigen Jahre hineinverlegen
müssen, nicht beim siebenjährigen
Kinde anfangen; aber vor dem Ablauf
des vierzehnten bis fünfzehnten
Jahres ist es nicht nur möglich,
sondern es ist dasjenige, was
ungeheuer wohltätig auf den
werdenden Menschen wirkt, wenn es in
der richtigen Weise gemacht wird,
vielleicht vom zwölften Jahr an.
Für die Gemüts- und
Gedächtnisbildung wird dann
notwendig sein, eine lebendige
Naturanschauung schon in dem
jüngsten Menschen zu entwickeln.
Diese lebendige Naturanschauung, Sie
wissen, wie ich oftmals darüber
gesprochen habe, und wie ich
mancherlei Betrachtungen
zusammengefaßt habe in die Worte: Es
gibt leider heute innerhalb der
Stadtbevölkerung zahlreiche
Menschen, die nicht unterscheiden
können, wenn sie auf das Feld
hinausgeführt werden, einen Weizen
von einem Roggen. Es kommt nicht auf
die Namen an, aber auf das lebendige
Verhältnis zu den Dingen kommt es
an. Es ist etwas Ungeheures für den,
der die menschliche Natur
überblicken kann, was da dem
Menschen verlorengeht, wenn er nicht
zur rechten Zeit - und die
Entwickelung der menschlichen
Fähigkeiten muß immer zur rechten
Zeit geschehen -, wenn er nicht zur
rechten Zeit solche Unterscheidungen
lernt, wenn er nicht lernt - Sie
wissen, es ist nur symptomatologisch
gesprochen - zu unterscheiden
Weizenkorn vom Roggenkorn. Es
umfaßt, was hier gemeint ist,
natürlich sehr, sehr vieles.
Das, was ich jetzt
auseinandergesetzt habe in
didaktisch-pädagogischer Art für den
Volks Schulunterricht, das wird nach
der Tatsachenlogik etwas ganz
Bestimmtes im Gefolge haben, nämlich
das, daß nichts in den Unterricht
hineinspielen wird, was nicht in der
einen oder anderen Form für das
ganze Leben erhalten bleibt, während
heute nur in der Regel dasjenige
hineinspielt, was sich kondensiert
in den Fähigkeiten. Das, was man im
Lesenlernen treibt, kondensiert sich
in der Fähigkeit des Lesenkönnens;
was man im Rechnenlernen treibt,
kondensiert sich in der Fähigkeit
des Rechnenkönnens. Aber bedenken
Sie, wie das ist mit Bezug auf
Dinge, die mehr auf Gefühl und
Gedächtnis gehen: da lernen die
heutigen Kinder eigentlich unendlich
viel, nur um es zu vergessen, nur um
es dann im Leben nicht zu haben. Das
wird dasjenige sein, was die
Zukunftserziehung ganz besonders
auszeichnen wird, daß all die Dinge,
die an das Kind herangebracht
werden, auch im Menschen für das
ganze Leben bleiben werden.
Nun, wir kämen dann zu der Frage,
was mit dem Menschen zu machen ist,
wenn er nun die eigentliche
Einheitsvolksschule überwunden hat
und in das weitere Leben
hinaufsteigt. Sehen Sie, da handelt
es sich darum, daß all das Ungesunde
des alten Geisteslebens überwunden
werden muß, das gerade von der
Bildungsseite her die furchtbare
Kluft aufreißt zwischen den
Menschenklassen.
Ja, sehen Sie, die Griechen, die
Römer, sie haben sich eine Bildung
aneignen können, die aus ihrem Leben
heraus war, die sie daher auch mit
ihrem Leben verband. In unserer Zeit
ist nichts da, was uns Menschen mit
unserem ganz andersartigen Leben in
den wichtigsten Jahren verbindet;
sondern viele Menschen, die dann in
leitende, führende Lebenslagen
hineinkommen, die lernen heute
dasjenige, was die Griechen und
Römer gelernt haben; sie werden
dadurch aus dem Leben
herausgerissen. Und noch dazu sind
es die geistig unökonomischsten
Dinge, die es nur geben kann. Und
wir sind heute auf einem Punkt in
der Menschheitsentwickelung
angekommen - das wissen nur die
Menschen nicht -, wo es absolut
unnötig ist für unser Verhältnis zum
Altertum, daß wir in diesem Altertum
besonders erzogen werden; denn schon
seit langem ist dasjenige, was die
allgemeine Menschheit von dem
Altertum braucht, in solcher Weise
unserer Bildung einverleibt, daß wir
es uns aneignen können, auch wenn
wir nicht dressiert werden, durch
viele Jahre in einer uns fremden
Atmosphäre zu leben. Dasjenige, was
man haben soll aus dem Griechen- und
Römertum, es kann ja noch
vervollkommnet werden, ist auch in
der letzten Zeit vervollkommnet
worden, aber das ist Gelehrtensache,
das hat nichts mit der allgemeinen
sozialen Bildung zu tun. Dasjenige
aber, was für die allgemeine soziale
Bildung aufzunehmen ist aus dem
Altertum, das ist so sehr durch die
Geistesarbeit der vergangenen Zeit
zum Abschluß gekommen, ist so sehr
da, daß, wenn man nur richtig nimmt,
was da ist, man heute nicht braucht
Griechisch und Lateinisch zu lernen,
um sich in das Altertum zu
vertiefen; man braucht es gar nicht,
und für wichtige Dinge hilft es
einem nichts. Ich erinnere nur
daran, wie ich nötig hatte, damit
nicht auf diesem Gebiet so schlimme
Mißverständnisse entstehen, zu
sagen, daß der Herr Wilamowitz ganz
gewiß ein sehr bedeutender Kenner
des Griechischen ist, daß er aber
die griechischen Dramen so übersetzt
hat, daß es schauderhaft, gräßlich
schauderhaft ist, während natürlich
die ganze Publizistik und
Gelehrsamkeit der Gegenwart diese
Übersetzungen bewundert.
Das wird man lernen müssen, in
dieser Zeit den Menschen teilnehmen
zu lassen an dem Leben; und Sie
werden sehen, wenn wir in dieser
Zeit die Bildung so schaffen, daß
der Mensch am Leben teilnehmen kann,
und wir zugleich doch in der Lage
sind, ökonomisch mit dem Unterricht
zu verfahren, dann kann es so sein,
daß wir wirklich den Menschen eine
lebendige Bildung beibringen können.
Und das wird es auch möglich machen,
daß derjenige, der nach der
Handarbeit hintendiert, auch
teilnehmen kann an dieser
Lebensbildung, die nach dem
vierzehnten Lebensjahr einzusetzen
hat. Die Möglichkeit muß geschaffen
werden, daß diejenigen, die sich
früh irgendeinem Handwerk oder einer
Handarbeit zuwenden, auch teilnehmen
können an dem, was zu einer
Lebensauffassung führt. Vor dem
einundzwanzigsten Jahr darf in der
Zukunft nichts an den Menschen
herangebracht werden, was nur
Forscherergebnis ist, was nur von
der Spezialisierung im
Wissenschaftlichen herkommt. Für
diese Zeit muß dasjenige in den
Unterricht aufgenommen werden, was
reif verarbeitet ist. Da kann man
dann ungeheuer ökonomisch zu Werke
gehen. Man muß nur einen Begriff
haben in der Pädagogik, was
pädagogischdidaktische Ökonomie
bedeutet. Da darf man vor allen
Dingen nicht faul sein, wenn man
pädagogisch-ökonomisch arbeiten
will. Ich habe Sie öfter aufmerksam
gemacht auf Erfahrungen, die ich
persönlich gemacht habe. Mir wurde
ein etwas schwachsinniger junger
Mensch in seinem elften Lebensjahr
übergeben. Es ist mir gelungen,
durch pädagogische Ökonomie nach
zwei Jahren ihn über dasjenige
hinauszubringen, was er versäumt hat
bis zu seinem elften Jahr, wo er
überhaupt noch gar nichts konnte.
Aber nur dadurch war ich dazumal
dazu imstande, daß ich sein
Leibliches und Seelisches so
berücksichtigte, daß in der denkbar
ökonomischsten Weise im Unterricht
vorgegangen worden ist. Das wurde
oftmals dadurch erreicht, daß ich
selber drei Stunden zur Vorbereitung
verwendet habe, um den Menschen so
zu unterrichten, daß ich irgend
etwas, was sonst stundenlang
gedauert hätte, in ihn
hereinzubringen, in einer halben
oder einer Viertelstunde
hereinbringen konnte, weil das für
seinen leiblichen Zustand notwendig
war. Sozial gedacht, kann man
hinzufügen: Ich war genötigt
dazumal, das alles an einen einzigen
Knaben zu wenden, neben dem drei
andere hergingen, die nicht in
dieser Weise zu behandeln waren.
Aber denken Sie, wenn wir eine
vernünftige soziale Erziehungsweise
hätten, so würde man ja eine ganze
Reihe solcher Leute so behandeln
können; denn ob man einen oder
vierzig Knaben in dieser
ökonomischen Weise behandeln muß,
das macht nichts aus. Ich würde
nicht jammern über die Anzahl der
Schüler in der Schule; dieses
Nichtjammern, das hängt aber
zusammen mit dem Prinzip der
Ökonomie im Unterricht. Nur muß man
wissen: Bis in das vierzehnte Jahr
hinein urteilt der Mensch nicht, und
wenn man ihn zum Urteilen anhält, so
zerstört man sein Gehirn. Die
heutige Rechenmaschine, die das
Urteil an Stelle des
gedächtnismäßigen Rechnenlernens
setzt, ist ein Unfug in der
Pädagogik; sie zerstört, sie macht
das menschliche Gehirn dekadent. Das
Urteil der Menschen kann man erst
pflegen vom vierzehnten Lebensjahre
ab. Da müssen dann diejenigen Dinge
im Unterricht auftreten, welche an
das Urteil appellieren. Da können
daher auftreten alle diejenigen
Dinge, welche sich zum Beispiel
beziehen auf die logische Erfassung
der Wirklichkeit. Und Sie werden
sehen, wenn in der Zukunft in den
Bildungsanstalten zusammensitzt der
Tischler- oder Maschinenlehrling mit
demjenigen, der vielleicht selber
Lehrer wird, dann wird sich auch da
etwas ergeben, was zwar eine
spezialisierte, aber doch noch immer
eine Einheitsschule ist. Nur wird in
dieser Einheitsschule alles das
drinnen sein, was für das Leben
drinnen sein muß, und wenn es nicht
drinnen wäre, würden wir in das
soziale Unheil noch stärker
hineinkommen, als wir jetzt drinnen
sind. Lebenskunde muß aller
Unterricht geben. Zu lehren wird
sein auf der Altersstufe vom
fünfzehnten bis zwanzigsten Jahre,
aber in vernünftiger, ökonomischer
Weise, alles dasjenige, was sich auf
die Behandlung des Ackerbaues, des
Gewerbes, der Industrie, des Handels
bezieht. Es wird kein Mensch durch
dieses Lebensalter durchgehen
dürfen, ohne daß er eine Ahnung
bekommt von dem, was beim Ackerbau,
im Handel, in der Industrie, im
Gewerbe geschieht. Diese Dinge
werden aufgebaut werden müssen als
Disziplinen, die unendlich viel
notwendiger sind als vieles Zeug,
das jetzt den Unterricht dieser
Lebensjahre ausfüllt.
Dann werden in diesem Lebensalter
aufzutreten haben alle diejenigen
Dinge, die ich jetzt nennen möchte
Weltanschauungssache. Dazu wird
gehören vor allen Dingen
Geschichtliches und Geographisches,
alles dasjenige, was sich auf
Naturerkenntnis bezieht, aber immer
mit Bezug auf den Menschen, so daß
der Mensch den Menschen aus dem
Weltall heraus kennenlernen wird.
Unter so unterrichteten Menschen
werden dann solche sein, die, wenn
sie durch die übrigen sozialen
Verhältnisse dazu getrieben werden,
Geistesarbeiter zu werden, in den
spezialgeistesarbeiterischen Schulen
ausgebildet werden können in allen
möglichen Gebieten.
Sehen Sie, in diesen Anstalten, wo
heute die Leute fachmännisch
ausgebildet werden, wird ungeheuer
unökonomisch verfahren. Ich weiß,
daß das viele nicht zugeben werden,
aber es wird ungeheuer unökonomisch
verfahren, und vor allen Dingen
werden die kuriosesten, aus der
niedergehenden Weltanschauung
herauskommenden Anschauungen geltend
gemacht. Ich erlebte es noch mit: da
fingen die Leute für die
historisch-literaturgeschichtlichen
Disziplinen in den Universitäten zu
schwärmen an für die Umgestaltung
des Vorlesungswesens in das
Seminarwesen, und heute können wir
noch erfahren, daß gesagt wird:
Vorlesungen sollten einen möglichst
geringen Raum einnehmen, aber es
sollte viel Seminar getrieben
werden. Diese Seminare, man kennt
sie. Es finden sich treue Anhänger
des Dozenten zusammen, welche streng
nach den Angaben dieses Dozenten
lernen, wie man sagt,
wissenschaftlich zu arbeiten. Sie
machen da ihre Arbeiten, und werden
richtig geistig abgerichtet. Und die
Folgen dieser geistigen Abrichtung,
die erlebt man schon. Es tendiert
immer hin auf das geistige
Abrichten.
Es ist etwas ganz anderes, wenn der
Mensch in diesen Lebensjahren, wo er
zur Fachbildung schreiten soll, in
freier Weise zuhört vernünftig
Vorgetragenem, und er dann
Gelegenheit hat, in freier
Auseinandersetzung, allerdings in
Anknüpfung an vortraglich
Auseinandergesetztes, sich zu
ergehen. Übungen können sich schon
anschließen, aber der Unfug des
Seminars, der muß aufhören. Der ist
gerade eine Sumpfpflanze der zweiten
Hälfte des neunzehnten Jahrhunderts,
die auf Dressur ging, und nicht auf
freie Entwicklung des Menschen.
Vor allen Dingen aber muß, wenn von
dieser Bildungsstufe die Rede ist,
gesagt werden, daß ein gewisser
Grundstock der Bildung für die
Menschen aller Klassen derselbe sein
muß. Ob ich nun Mediziner, ob ich
Jurist, ob ich Lehrer eines
Gymnasiums oder einer Realschule -
diese Anstalten wird es natürlich
nicht mehr geben in der Zukunft -
werden soll, das gehört auf die eine
Seite; daneben muß jeder dasjenige
aufnehmen, was allgemeine
Menschenbildung ist. Diese muß man
Gelegenheit haben, aufzunehmen, ob
man nun Mediziner oder
Maschinenbauer, oder Architekt, oder
Chemiker, oder Ingenieur wird, man
muß Gelegenheit haben, dieselbe
allgemeine Bildüng aufzunehmen, ob
man geistiger oder Handarbeiter
wird. Das ist wenig berücksichtigt
worden bis heute. Es ist ja
allerdings schon manches an einigen
höheren Schulen gegenüber früheren
Zeiten besser geworden. Als ich
seinerzeit in Wien an der
technischen Hochschule war, da trug
ein Professor allgemeine Geschichte
vor. Er fing an, diese allgemeine
Geschichte in jedem Semester einmal
vorzutragen; nach der dritten oder
fünften Vorlesung hörte er auf -
dann war schon niemand mehr da. Dann
gab es einen Professor für
Literaturgeschichte an jener
technischen Hochschule. Das waren so
die Mittel, um neben dem, was
fachlich war, auch etwas allgemein
Menschliches aufzunehmen. In diese
Vorlesung über Literaturgeschichte,
an die sich, wenn sie zustande kam,
angeschlossen haben Übungen im
Reden, im mündlichen Vortrag - wie
sie auch zum Beispiel Unland noch
getrieben hat -, in diese
Literaturvorlesung, da mußte ich
immer einen hineinschleifen, denn
nur wenn zwei drinnen waren, wurde
sie gelesen. Aber man konnte sie nur
aufrechterhalten dadurch, daß man
noch einen hineinschleifte; es war
sogar fast jedesmal ein anderer.
Außerdem wurde im Grunde genommen
nur noch gesorgt durch Vortrag über
Staatsrecht, über Statistik, für
dasjenige, was der Mensch für
allgemeine Lebensverhältnisse
braucht. Wie gesagt, solche Dinge
sind besser geworden; aber noch
nicht ist das besser geworden, was
als Impetus in unserem ganzen
sozialen Leben vorhanden sein soll.
Es wird aber besser werden, wenn man
die Möglichkeit schafft mit Bezug
auf all dasjenige, was
allgemein-menschlich bilden soll,
daß es nicht so gestaltet wird, wie
es nur verständlich ist für den, der
eine bestimmte fachliche Grundlage
hat, sondern wie es
allgemein-menschlich verständlich
ist. Ich habe mich öfter gewundert,
daß die Menschen meine
anthroposophischen Vorträge so
verschimpft haben. Denn wenn die
Menschen auf das Positive gegangen
wären, hätten sie sagen können: Nun,
was da drinnen Anthroposophie ist,
um das kümmern wir uns nicht, aber
was der alles sagt mit Bezug auf
naturwissenschaftliche Dinge, die
man ungeheuer lobt, wenn sie
entgegengebracht werden von bloßen
Natur-Gelehrten, das genügt im
Grunde genommen schon. Denn Sie
wissen alle, diese Vorträge sind
eigentlich immer durchspickt
gewesen mit
Popularisierungen gerade
von Naturerkenntnissen. Aber
es handelt sich vielen Menschen
nicht darum, das Positive
entgegenzunehmen, sondern das, was
sie nicht haben wollten, zu
verschimpfen. Das, was sie nicht
haben wollten, das war aber gerade
geeignet durch die Denkformung,
durch die ganze Behandlung, auch
alles dasjenige zum Beispiel, was
naturwissenschaftlich notwendig ist,
mitzunehmen für ein allgemein
bildendes menschliches Wissen, so
daß der Handwerker es so gut haben
konnte wie der Gelehrte; so daß es
allgemein auch als
Naturwissenschaftliches verständlich
war. Sehen Sie sich die anderen
Weltanschauungsbestrebungen an.
Glauben Sie, daß zum Beispiel in den
Monistenversammlungen die Leute
etwas verstehen können, wenn sie
nicht eine naturwissenschaftliche
Grundlage haben? Nein, sie schwatzen
nur mit, wenn sie die nicht haben.
Das, was hier als Anthroposophie
getrieben wurde, ist etwas, was so
umwandeln kann die natürliche
Erkenntnis, auch die historische
Erkenntnis, daß sie jedem
verständlich werden kann. Denken Sie
doch nur, wie verständlich sein kann
für jeden dasjenige, was ich
historisch immer entwickelt habe als
einen großen Sprung in der Mitte des
fünfzehnten Jahrhunderts. Das wird,
denke ich, jedem verständlich. Das
ist aber die Grundlage, ohne die man
überhaupt nicht verstehen kann die
ganze soziale Bewegung der
Gegenwart. Darum verstehen die
Menschen diese ja nicht, weil sie
nicht wissen, wie die Menschheit
geworden ist seit der Mitte des
fünfzehnten Jahrhunderts. Wenn man
dann solche Dinge entwickelt, dann
kommen die Menschen und erklären
einem: Die Natur macht doch keine
Sprünge; also, du hast unrecht, wenn
du einen solchen Entwickelungssprung
im fünfzehnten Jahrhundert annimmst.
- Dieser blödsinnige Satz, «die
Natur macht keine Sprünge», wird
immer wiederum tradiert. Die Natur
macht fortwährend Sprünge: den
Sprung vom grünen Laubblatt zum
anders geformten Kelchblatt, den
Sprung vom Kelchblatt zum
Blumenblatt. So ist auch die
Entwickelung des Menschenlebens. Wer
nicht nach der unsinnigen
konventionellen Geschichtslüge
Geschichte lehrt, sondern nach dem,
was wirklich vorgegangen ist, der
weiß, daß die ganze feinere
Konstitution des Menschen in der
Mitte des fünfzehnten Jahrhunderts
anders geworden ist, als sie vorher
war. Und das, was sich heute
vollzieht, ist die Auslebung
desjenigen, was seit jener Zeit die
Menschheit in ihrem Zentrum
ergriffen hat. Will man verstehen,
was heute soziale Bewegung ist, so
muß man solche Gesetze erkennen in
der geschichtlichen Entwickelung.
Nun brauchen Sie sich nur zu
erinnern an die Art, wie die Dinge
hier getrieben werden, so werden Sie
sich sagen: Dazu ist nicht nötig ein
Spezialwissen, oder im alten Sinne
ein gebildeter Mensch zu sein, um
sie zu verstehen; es kann sie jeder
verstehen. Das gerade wird das
Erfordernis für die Zukunft sein,
daß man nicht Philosophien,
Weltanschauungen entwickelt, die nur
derjenige verstehen kann, der eine
bestimmte klassenmäßige Bildung
durchgemacht hat. Nehmen Sie doch
heute irgend etwas Philosophisches
in die Hand, sagen wir von Eucken,
von Paulsen oder irgend etwas,
woraus Sie sich unterrichten wollen,
oder eine jener
Universitätspsychologien. Wenn Sie
diese Schreckensbücher in die Hand
nehmen, Sie werden sie bald wieder
aus der Hand legen, denn diejenigen,
die nicht fachmännisch dressiert
sind von einer gewissen Seite her,
verstehen ja nicht einmal die
Sprache, die da drinnen angewendet
wird. Das ist dasjenige, was aber
nur als allgemein Bildendes zu
erreichen ist, wenn wir gründlich
umgestalten das ganze Erziehungs-
und Unterrichtswesen in dem Sinne,
wie ich es versuchte, heute
anzudeuten.
Sie sehen, auch für dieses Gebiet
kann man sagen: Die große Abrechnung
ist da, nicht eine kleine
Abrechnung. Dasjenige, was kommen
muß, das ist, daß im Unterrichten,
im Erziehen soziale Triebe
entwickelt werden, oder besser
gesagt, soziale Instinkte, so daß
der Mensch nicht am Menschen
vorbeigeht. Dann werden sich die
Menschen voll verstehen - heute
gehen die Lehrer an den Schülern
vorbei, und die Schüler am Lehrer -,
so daß entwickelt wird ein
lebensfähiges Verhältnis. Das kann
aber nur geschehen, wenn man einmal
einen Strich macht unter das Alte.
Und er kann gemacht werden. Es ist
das durchaus nicht unmöglich aus den
Tatsachen heraus, sondern es wird
nur zurückgewiesen aus den
menschlichen Vorurteilen heraus. Die
Menschen können sich gar nicht
denken, daß einmal die Dinge auch
anders gemacht werden können als
bisher. Die Leute haben eine
Riesenangst, daß sie verlieren
könnten irgend etwas von dem Alten
gerade auf dem Gebiete des
Geisteslebens. Man glaubt gar nicht,
was die Leute für eine heillose
Angst davor haben. Natürlich, sie
können ja auch die Dinge nicht
übersehen. Sie können zum Beispiel
nicht übersehen, was durch ein
ökonomisches Unterrichten geleistet
werden kann. Ich habe es oftmals
gesagt: In drei bis vier Stunden -
es müßte nur das richtige
Lebensalter gewählt werden -, in
drei bis vier Stunden kann man junge
Leute vom Anfang der Geometrie, der
geraden Linie und dem Winkel, führen
bis zum - ehemals nannte man es
Eselsbrücke-pythagoräischen
Lehrsatz. Und Sie sollten sehen, was
die Leute für eine Riesenfreude
haben, wenn ihnen plötzlich der
pythagoräische Lehrsatz als Folge
von drei bis vier Stunden Unterricht
aufgeht! Aber denken Sie doch
einmal, was oft für Unfug getrieben
wird im heutigen Unterricht, bevor
die Leute an diesen Lehrsatz
herankommen! Es handelt sich darum,
daß wir ungeheuer viel geistige
Arbeit verschwendet haben, und das
zeigt sich dann im Leben, das
strahlt aus auf das ganze Leben, und
das strahlt hinein bis in die
aller-praktischsten Gebiete des
Lebens. Heute ist es notwendig, daß
die Menschen sich entschließen, in
diesen Dingen bis in die Fundamente
hinein umzudenken. Anders kommen wir
bloß weiter hinein in den
Niedergang, niemals aber zum
Aufstieg.
Nun, über diese Dinge hoffe ich, in
der nächsten Zeit wiederum zu Ihnen
sprechen zu können.
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