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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection ga 192:

Traitement en science de l’esprit de questions sociales et pédagogiques.




TROISIEME CONFERENCE
Stuttgart, 1er mai 1919

DRITTER VORTRAG
Stuttgart, 1. Mai 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 192 061-080 (1991) 01/05/1919

Original





Traducteur: FG v.01   22/12/2019 Éditeur: SITE

La dernière fois que nous nous sommes rencontrés ici, je pouvais vous parler des raisons intérieures pour les pensées de la tri-articulation de l'organisme social. J'ai pu mener les considérations aussi loin que nous somme devenus attentifs à dans quel sens nous vivons dans le présent d'une certaine manière dans une période de transition. Vous ne vous méprendrez pas sur cette remarque, parce que j'ai souvent dit : Quand je parle ici d'une période de transition, ainsi ne devrait pas être pensé à une trivialité qu’on souvent à l’œil quand sera dit qu'on vit dans une période de transition. Car finalement, comme je l'ai souvent dit, chaque période est une période de transition, de la précédente à la suivante. Il s’agit de faire attention à ce qui passe. Et pour cela, il y a, toutefois, des instants significatifs et moins significatifs dans la grande évolution de l'humanité dans l'histoire du monde. Et il est clair pour la contemplation de la vie de l’esprit dans ces profondeurs où elle est accessible à l'observation humaine que, tout de suite en rapport aux impulsions les plus importantes, les vraiment plus importantes de l’évolution de l’humanité en notre temps, quelque chose de donnant la mesure se passe sous le seuil des processus extérieurs. La dernière fois, j'ai déjà rendu attentif comment on doit envisager, dans ce qu'on appelle souvent l'inconscient ou le subconscient de la nature humaine, l'entité humaine, afin de reconnaître ce qui est aujourd'hui tout de suite compris dans un sens essentiel, important dans une transition pour l'humanité.

19190501 067 080
Ce que nous avons aujourd'hui dans notre conscience ne nous dit en fait pas beaucoup sur l'évolution de l'humanité entière, bien que nous vivons tout de suite dans l'époque de développement de l'âme de conscience, bien que pour l'être humain particulier dans cette époque c'est tout de suite  conforme à l'histoire du monde qu'il développe son âme de conscience. Pour l'humanité entière, à la différence de l'humain particulier, cette époque est ainsi, que l'humanité entière en rapport aux forces de l'âme et de l'esprit passe par une époque, qui laisse plus se dérouler l’évolution dans le subconscient. Dans le subconscient nous devons trouver pour l'humanité entière les forces de transition comme nous devons aujourd'hui trouver les forces les plus importantes pour l'être humain particulier tout de suite dans l'appropriation de la pleine conscience. Pour l'être humain particulier l'instinctif, le vécu plus naïf de l'âme, passe toujours de plus en plus dans un vécu conscient de l'âme ; mais pour l'humanité entière se déroule inconsciemment un important, sans que souvent l'individu regarde vers cet important, quand il n'aspire pas tout de suite à un approfondissement spirituel-scientifique.

Et cet important, ce plus essentiel, ce n'est pas du tout si facile à décrire. Car notre langue est donc, prise à la base, faite pour le rendu d’âme des réalités extérieures sensorielles. Cette langue nous rend difficile de décrire très précisément, nommément satisfaisant, ce qui n'appartient pas à la réalité sensorielle, ce qui appartient à l'être-là supra-sensoriel. Là on doit souvent s'aider par des comparaisons, mais pas par des comparaisons abstraites, mais par de telles  comparaisons, comme vous les connaissez bien de la science de l'esprit, qui placent toujours ensemble une manifestation de la vie avec une autre, afin qu'une manifestation de vie discute l'autre. Quand alors de telles comparaisons seront formées, alors on doit être clair avec soi que seulement un penser mouvant/mobile, un penser qui ne presse pas les concepts, les mots, arrive vraiment au sens exact de ce qui est exposé. Je dois notamment comparer, quand je veux caractériser le plus important, qui dans l'humanité entière va de soi dans le présent d'histoire du monde - j'ai déjà évoqué cela récemment -, je dois comparer les soubassements actuels des processus historiques avec l'expérience, que l'être humain individuel peut seulement traverser consciemment alors que, comme on dit, il franchi le seuil vers le monde suprasensible. Vous savez donc tous de la présentation que j'ai donnée sur cette expérience/ce vécu individuel de l'être humain dans mon livre « Comment obtient-on des connaissances des mondes supérieurs ? » que c'est un événement intervenant profondément dans l'entité de l'être humain quand l'être humain traverse ce seuil, lequel est le monde sensoriel de ce côté pour la conscience de l'être humain et au delà duquel est le monde supra-sensoriel. De ce côté là de ce seuil au monde suprasensible, tout sera donc véritablement autrement que les choses reposent ici dans le monde sensible.

Et l'être humain traverse là quelque chose - vous le savez donc -, que sinon ceux, qui  l'on fait dans le style d'époques plus anciennes ont décrit par les mots pleins de signification « la traversée du porche de la mort ». Celui qui veut vraiment traverser ce seuil doit justement apprendre à connaitre la mort dans son entité. Il doit reconnaître la mort dans sa signification pour l'ensemble de la vie de l'être humain.

Maintenant vous savez de la présentation que j'ai donnée de cet événement du franchissement du seuil dans le monde suprasensible dans « Comment obtient-on des connaissances des mondes supérieurs ? », que lors de ce franchissement l'entière entité d’âme de l'être humain expérimente une transformation, toutefois naturellement seulement pour ces temps dans lesquels on séjourne là, conscient, dans le monde suprasensible. Avec la constitution d'âme, qu'on a ici dans le monde sensible, qui est adaptée pour la vie, pour l'ouvrage, pour l'agir dans ce monde sensible, avec cette constitution d'âme ne se laisse rien du tout entrer dans le monde suprasensible. Ici, dans le monde sensoriel, les forces de l'âme : penser, sentir et vouloir, sont dans un rapport inséparable, ainsi que nous n'arrivons pas du tout dans notre vie sensorielle, à éprouver, à vivre, ces forces de l'âme séparées. Quelqu'un qui ne développerait pas en même temps dans l'âme une certaine mesure de vouloir, quand aussi en un contexte intérieur latent, pendant qu'il pense, ne serait en fait pas sain. Nous ne sommes pas du tout  en état de séparer ces trois forces de l'âme les unes des autres dans notre vie sensorielle, ainsi qu'avec l'âme nous ne développons en fait jamais un penser pur, limpide, jamais un sentir pur, limpide, jamais un vouloir pur limpide. Toujours, dans notre représenter, sentir, agir (NDT : Handeln) et vouloir, ces trois forces de l'âme, sont quand même mélangées les unes avec les autres, agglomérées les unes avec les autres. Si nous franchissons le porche dans le monde suprasensible, cela signifie que nous amenons notre âme à ce que vraiment, ainsi que nous sommes sinon ici, dans le monde des choses des sens, entourés d'événements des sens, alors nous sommes entouré d'entités suprasensibles, des faits suprasensibles de ces entités, alors doit survenir dans notre âme une pure séparation entre penser, sentir et vouloir. L'être humain doit alors, comme vous pouvez donc le déduire de la présentation dans « Comment obtient-on des connaissances des mondes supérieurs ? » être exercé ainsi qu'il peut développer la force intérieure de maintenir ensemble, avec son Je, ces trois éléments de la vie de l'âme : penser, sentir et vouloir ; sinon il se scinderait en trois personnalités.

Oui, cela est le vécu intérieur significatif d’activité, que nous devons avoir après le franchissement du seuil : ce se-trouver-dedans en la plus haute activité du Je, dans la plus haute action du Je, pour maintenir ensemble les trois forces de l'âme, penser, sentir et vouloir. Cela est aussi tout d'abord la peur qu'a l'actuel être humain faible en courage : la peur devant  de véritables connaissances suprasensibles, la peur devant l'activité intérieure de l'âme du plus haut style. L'être humain aimerait aujourd'hui en fait laisser se dérouler toute son activité ainsi qu'elle sera appelée par le monde extérieur et ait lieu dans le monde extérieur. L'activité intérieure ne sied pas encore à l'être humain actuel, mais doit tout de suite se développer toujours de plus en plus vers l'avenir. Mais parce que cette évolution est en premier une tâche/un devoir, n'est pas en fait déjà disponible, l'être humain, à cause de cela, à la crainte, la peur de pénétrer dans le monde suprasensible. Inconsciemment il s'effraye - si j'ai la permission de formuler cette expression - devant cet effort de maintenir ensemble les trois facultés de l'âme, qui là se séparent. Je décris ici ce vécu intérieur individuel, pour pouvoir vous caractériser - sinon on ne pourrait pas du tout le caractériser -, ce qui en l'intérieur du vécu psychique/d’âme -, et vous savez, nous avons la permission de parler d'un tel -, ce qui se passe en l'intérieur du vécu psychique/d’âme de l'ensemble de l'humanité  dans l'actuelle époque. Ce que j'ai justement décrit comme vécu individuel lors du franchissement du seuil dans le monde suprasensible, cela est naturellement pour celui, qui franchi ce seuil, un événement de pleine conscience, beaucoup plus conscient que quelque événement conscient de la conscience de jour éveillée ordinaire. C'est une conscience augmentée, dans laquelle on franchi le seuil et en laquelle on perçoit la tri-articulation intérieure de l'entité d'âme humaine dans le monde suprasensible.

Toute l'humanité passe par quelque chose de semblable, mais maintenant de soi-même, conformément à la nature, pas consciemment, dans l'époque présente comme un événement cosmique historique. On ne le remarque pas, quand on n'étudie pas spirituellement–scientifiquement consciemment le processus inconscient qui se joue pour l'humanité entière. Vous savez, notre époque est la cinquième après la grande catastrophe atlantique, par laquelle est donc apparue en premier la configuration actuelle de notre surface terrestre. C'est la cinquième période post atlantique dans laquelle nous vivons, et dans cette période l'humanité, dans son évolution d'ensemble, doit passer par quelque chose de semblable qu'est le seuil pour l'être humain individuel lors de l'entrée dans le monde suprasensible. L'humanité comme tout, disais-je, dans son évolution historique cosmique, ou bien, ma foi, nous pouvons aussi dire terrestre, elle franchi le seuil, de ce côté ci duquel, cela signifie dans le temps se déroulant précédemment, une toute autre sorte de conception du monde, de connaissance pour l'humanité d'ensemble était nécessaire, qu'au-delà du seuil, cela signifie après.

C'est cela qui se joue aujourd'hui dans l'inconscient de toute l'humanité, ce qu'on doit dégager par la science de l'esprit, mais ce qui prouve aussi, comment la science de l'esprit est nécessaire à cette humanité actuelle. Car ce franchissement du seuil n'a pas la permission de rester dans l'inconscient. Ce franchissement du seuil devra devenir familier à l'être humain, sinon les êtres humains laissent passer dormants ou au moins rêvants ce qui en fait se passe avec eux comme événement le plus important. Et nous devrions donc tout de suite former la conscience dans cette cinquième période post-atlantique. En rapport au plus important qui se passe avec l'humanité, nous ne pouvons pas former la conscience autrement, que par l'ascension de la pure science des sens à la science de l'esprit.

Quand vous réfléchissez à cela, alors vous viendra peut être à la pensée, ce qui a toujours à nouveau été dit au cours des conférences donc déjà tenues à partir du domaine de la science de l'esprit depuis si longtemps aussi ici à Stuttgart. Voyez-vous, toujours à nouveau je devais accentuer : la science de l'esprit – ainsi qu’elle est pensée ici - n'est pas purement quelque chose qui devrait satisfaire, dans une certaine mesure, les besoins de connaissance de l’individu. La science de l'esprit est quelque chose qui est en rapport avec la saisie, la saisie pensante, sentante, voulante de l'impulsion de base de l'humanité dans notre époque. Ainsi que l'occupation avec la science de l'esprit ne devrait justement pas être une pure satisfaction de curiosité ou d’avidité à savoir de l'individu. Mais la science de l'esprit devrait être l'accomplissement d'une certaine tâche, que l'on a en rapport à toute l'humanité, qui devrait reconnaître dans le présent, ce qui se passe dans ses profondeurs, dans les profondeurs de son évolution tout de suite en cette époque.
Maintenant, lorsque j’ai récemment eu la permission de parler devant vous l'autre jour, je vous ai donc dit comment des humains particuliers, qui ont une certaine intelligence extérieure, formée par la formation scientifique actuelle, remarquent à certains phénomènes ce que nous vivons aujourd'hui comme humanité dans une telle époque, qui correspond à quelque chose d'indéterminé dans les profondeurs humaines. Je vous ai expliqué comment des gens tels que Fritz Mauthner, par exemple, parlent de ce que l'humain pouvait d'abord avoir sa façon sensorielle de voir, mais que ce serait en fait la seule vraie réalité dont l'humain pourrait parler. Mais cette réalité, qu'il crée tout au plus dans l'art, dans le beau, dans le sublime, cette réalité ne le laisse pas venir à la satisfaction. Il veut pénétrer plus profondément dans l'essence des choses. S'il essaie cela, s'il essaie de pénétrer à travers son être intérieur dans l'essence des choses, ainsi il n'arrive pas à un être relier réel avec la véritable essence du monde, ainsi dit Mauthner, mais seulement à un rêver, quand aussi à un tel rêver qui se sent bien, car il se pressent lié avec les forces centrales du monde, qui, cependant, ne peut savoir quand-même que rêvant dans la mystique. Cette mystique est alors la deuxième étape de l’aspiration humaine intérieure d'âme pour de tels gens. Seuls, ils prétendent, et ils ont raison de leur point de vue, parce qu'ils rejettent une connaissance suprasensible : la mystique est une connaissance-rêve.
 Et comme troisième étape, Fritz Mauthner laisse valoir un savoir auquel on aspire en s’appropriant des lois de la nature qui dominent le monde, des lois historiques ou d’autres sinon. Mais tout cela, il le décrit comme Docta ignorantia de la raison que, en ce que nous croyons reconnaître quelque chose par la science, nous ne rêvons pas purement comme dans la mystique, mais dormons, dormons, en rapport à ce qui serait la connexion/le lien avec les forces centrales véritables du monde. Ainsi pensent des gens tels que Fritz Mauthner : L'humain peut tout au plus percevoir sensoriellement en étant éveillé et annoblir ses perceptions sensorielles par l'art. L'humain doit rêver quand il essaie de se lié religieusement ou mystiquement à travers son être intérieur avec la réalité vraie. Et l'humain doit dormir quand il croit, par la science, par la sagesse, se relier aux choses. Maintenant, parlé absolument, une telle chose est une folie. Parlé relativement, pour la constitution d’âme particulière de l'humanité qui s'est développée par le XIXe siècle et jusque dans le XXe siècle, tout particulièrement parlé pour cette humanité, pas parlé en général, c'est une vérité. Avec les moyens qui ont fait la grandeur des connaissances de science de la nature, avec les moyens par lesquels nous sommes entrés dans un tel naufrage en rapport à l'ordre social de l'humanité, avec ces moyens, il est seulement possible de vivre spirituellement, en trois étapes, comme Fritz Mauthner le décrit: s’éveillant dans la sensorialité, rêvant dans la mystique, dormant dans la science.
Un humain tel que Fritz Mauthner trouve le passage par le seuil de toute l'humanité. Qui a lu de tels ouvrages comme "Die Kritik der Sprache" (« La critique de la langue ») de Fritz Mauthner, dans lequel Mauthner cherche à surpasser (NDT überkanten) Kant, où il critique non seulement les concepts, mais le langage lui-même, et qui, notamment, a lu, l’épais en deux volumes, "Philosophische Wörterbuch" (« Dictionnaire philosophique » de Fritz Mauthner au moins en rapport à l’un ou l’autre article – c’est donc ordonné alphabétiquement - sait tout de suite dans quel constitution d’âme il entre par ces œuvres de Fritz Mauthner.
Je vous conseille là tout particulièrement – dans ce cas vous me remercierez peut-être seulement d'un côté pour mon conseil - de lire l'article « Christianisme », par exemple dans ce dictionnaire de la philosophie, ou l'article « Res publica », ou l'article « Sagesse de Goethe », ou l'article « Immortalité »,. Vous aurez partout le sentiment : Maintenant, vous lisez une phrase. Dans la deuxième phrase, ce qu’on a lu est affaibli. Dans la troisième phrase, l'affaibli est de nouveau affaibli. Dans la quatrième, le premier est repris. Dans la cinquième phrase, alors le tout est repris avec toutes les affirmations et atténuations. Alors vous entrez dans une rotation de tout votre système de raison analytique et d'âme tranquille et d’âme, et c'est quelque chose de terrible qu’on éprouve après une telle lecture. C'est un terrible tourment intérieur de l'âme. Et en ce que vous décrivez ce tourment intérieur de l'âme, qu'un humain éprouve en lisant, qui a seulement le courage de tirer de la dernière conséquence de la constitution actuelle de l'âme - contrairement à beaucoup qui n'ont justement pas ce courage -, vous n'offenserez pas Fritz Mauthner avec une critique, que vous prononcerez comme je l'ai prononcée maintenant, en ce que vous la tenez contre vous-même, car il admet avoir lui-même la même constitution de l'âme quand il écrit cet article. Car il dit : Avec la connaissance humaine, on ne peut arriver à autre chose qu'à une sorte de danse spirituelle dans laquelle on ne se trouve pas soi-même. Fritz Mauthner confond le manque de tenue des connaissances, devenu nécessaire au XIXe siècle et au début du XXe siècle, avec un manque supposé absolu de tenue des connaissances chez l’humain. Mais qu'est-ce qui existe en réalité ? Quelque chose de tout autre que Mauthner croit.

Dans des temps anciens, comme vous le savez, dans la clairvoyance atlantique/atlantéenne, l'humain n’a pas rêvé mystiquement, mais il se reliait mystiquement connaissant avec une réalité. Il n’a aussi pas dormi purement dans la sagesse. Nous connaissons encore dans les vestiges/restes de la sagesse la plus ancienne, comme chez Platon, comment ils savaient dire de grandes choses à l'humanité. Avec Aristote, ça s’arrête déjà. L'humanité n'a pas seulement eu un Docta ignorantia, mais elle a eu une sagesse par laquelle elle s'est connecté/lié avec les forces centrales du monde, qui sont en même temps les forces centrales de l'être humain lui-même. Mais ces facultés refluaient. Elles devaient refluer afin que l'humain cherche en lui les fortes forces pour chercher à travers son être intérieur ce qui lui avait été auparavant donné de l'extérieur par des êtres spirituels sans son intervention. Aujourd'hui, nous franchissons le seuil comme humanité entière. Lors du franchissement du seuil, nous devons développer les forces à partir de notre intérieur pour amener la mystique qui dort sinon en nous par notre nature, à veiller pour appeler le rêvre de la mystique par nos propres forces à une expérience dans le spirituel, et justement ainsi appeler ce qui sinon est mort, est science abstraite, par activité intérieure, par force intérieure, à l'expérience réelle du spirituel suprasensible. Aujourd'hui, c’est donné en notre force. C'est pourquoi nous devons passer par une telle étude, et à cause de cela les gens qui ne veulent pas venir à la science de l’esprit, comme Fritz Mauthner, peuvent seulement ressentir que ce qui était nécessaire à l'homme, comme une tragédie nécessaire, pour susciter les forces intérieures. C'est pourquoi des humains comme Mauthner, qui éprouvent une telle chose, expérimentent une telle chose et ne veulent pas en venir à la science de l’esprit, doivent en fait désespérer de la possibilité de se lier en connaissant aux forces centrales de l'existence/l’être-là, qui sont en même temps les forces centrales de l'être humain lui-même.

Quand vous réfléchissez fondamentalement sur ce que j'ai justement dit, ne devez-vous pas vous dire là : l'être humain est actuellement placé par le franchissement inconscient du seuil devant une forte épreuve dans l'évolution de l'humanité ? Oui, il l'est. Car quand il ne veut pas développer l’activité de l’âme, une forte action de l'âme, ainsi il est condamné à succomber à l'inactivité, l'inoccupation, et par cela à l'incroyance vis-à-vis de l'être-là, au moins de succomber en une sorte d'insécurité, quand il s'agit de se placer avec son intérieur dans toute l'agitation de l'évolution du monde. Ainsi est à peu près la constitution d'âme d'un être humain représentatif, typique comme Fritz Mauthner. Il y en a beaucoup de tels dans le présent, seulement il a été intérieurement assez courageux, d'avouer cela dans beaucoup d'écrits, pendant que d'autres sont dans la même constitution d'âme et ne l'avouent pas. Il a aussi eu la résignation de se retirer dans un coin sud de Bavière, après qu'il ait été toute sa vie durant journaliste pour gagner son pain. Et là il a conçu la  « Critique de la langue », son livre d'âpre désespoir à la connaissance humaine, il a alors écrit là son « Dictionnaire philosophique ». Il s'est retiré, il écrit encore maints articles, qui véritablement ne sont plus appropriés, comme ses livres, à un se placer dedans positif, énergique de l'être humain dans l'évolution d'ensemble. Il y a chez lui toujours une sorte de doute en la possibilité d'intervenir correctement, dans l'être-là, parce qu'au fond, on ne peut saisir l'être-là en connaissant. Mauthner a tiré la conséquence, se retirer en un métier indifférent pour lui, s'adonner au journalisme, auquel on peut déjà être septique, doutant de la vie. Mais il y a aussi des élèves de Fritz Mauthner, qui n'ont pas eu cette résignation.


Et demandons-nous maintenant une fois quelque chose d'entièrement déterminé à partir de bases intérieures : Qu'est ce qui devient de ces élèves, qui se reconnaissent le cœur plein aux conceptions de vie de Mauthner, qu'est ce qui pourra jamais devenir de ces élèves. Jamais ils ne pourront arriver à une saisie pleine de vie de la réalité. Pour cela aucune saisie telle de la réalité qui peut intervenir fructueusement dans cette réalité. Ces êtres humains ne peuvent convenir dans la vie, quand ils se placent dedans. Fritz Mauthner s'est donc aussi placé en dehors. Ces gens saisissent donc seulement la vie sensorielle et croient à ce qui par dessus en ressort, seulement comme à un rêve, à un dormir.
Un tel élève de Mauthner, honnête, sincère, mais à cause de cela aussi inapproprié que possible pour la vie sociale du présent, est par exemple Gustav Landauer. C'est un véritable élève de Fritz Mauthner. Il ne suffit pas aujourd'hui, de juger la vie de la surface. Nous nous tenons aujourd'hui devant des tâches, qui sont seulement à assumer, quand nous avons la bonne volonté, de plonger dans les soubassements de la vie. Nous n'avons aujourd'hui pas la permission, comme des êtres humains tels que je les ai justement décrit, de chercher des impulsions de pensée pour un nouvel ordre social de ce que le temps a apporté. Non, nous devons du temps montant, des impulsions, qui justement en premier sont au lever, à partir des impulsions de la connaissance spirituelle, chercher aussi les impulsions sociales ; sinon nous n'arriverons pas à de véritables impulsions sociales. Alors, quand elles ont été trouvées, elles pourront, comme tous les vécus de science de l'esprit, être saisies par la saine raison analytique humaine. En un tel sens j'aimerais aussi encore rendre attentif sur notre tri-articulation.
Aujourd'hui, il est nécessaire, qu'en toutes choses les êtres humains apprennent à chercher, avec la plus profonde honnêteté premièrement après une véritable connaissance de soi, deuxièmement après une véritable connaissance du monde.
Prenez des plus différents points de vue ce qui sera nommé ici science de l'esprit. Certes, là aussi sera, comme en de maintes mystiques abstraites et en maints occultismes abstraits, parlé de connaissance de soi en sa nécessité, de connaissance du monde dans sa nécessité, mais autrement. Ainsi sera parlé, comme je voudrais particulièrement l'écrire dans le cœur à notre temps : qu'on ne peut jamais parvenir à une véritable  connaissance de soi, sans chercher cette connaissance de soi par connaissance du monde. Couver dedans le soi ne livre aucune connaissance de soi. La connaissance du monde en premier éduque notre soi ainsi que ce soi peut venir à la connaissance de soi. Et à nouveau : personne ne peut venir à une connaissance du monde, sans qu'il fasse le chemin dans le soi propre. Connaissance du monde n'est pas possible sans connaissance de soi. Les deux choses semblent même se contredire là, mais cette contradiction est pleine de vie et fructueuse : pas de connaissance du monde sans connaissance de soi, pas de connaissance de soi sans connaissance du monde. C'est comme les coups d'un pendule, qui doit osciller aller et retour. Ainsi l'être humain doit chercher dans sa vie, constamment chercher l'oscillation du pendule entre vécu de soi-même et vécu du monde, vécu du monde et vécu de soi. Mais cela donne alors en premier un  renforcement de l'âme, cette activité intérieure de l'âme, qui deviendra, aujourd'hui et à l'avenir, de plus en plus nécessaire à l'humanité entière.
 C'est parce que l'être humain couve ainsi très facilement dans son intérieur à partir d'un certain égoïsme naturel dans l'époque de l'âme de conscience, que l'humanité est tombée, en notre époque, dans l'amour de l'abstraction. Elle ne peut en fait pas du tout juger une fois elle-même correctement, comment, dans notre époque, est fort l'amour pour le pur abstraire. Mais pour cela aussi c’est le plus nécessaire que nous montions de la manière correcte, tout de suite pour franchir le seuil que j'ai décrit, que nous nous mouvions d'une pure nécessité d'abstraction, une pure nécessité de pensées, à un fait. D'un pur reconnaître abstrait à un vivre les faits. A un penser en nous, non en pures pensées, mais à un penser qui plonge dans les choses et pense avec les choses et événements du monde. Seulement alors nous pouvons rester grandissant au présent.

Pour cela je veux vous donner un exemple. Mais je constate d'emblée qu'il ne faut pas interpréter ce que je vais dire de la même manière que si, en caractérisant l'une ou l'autre direction de conception du monde, je voulais aussi prendre position sur l'une ou l'autre. Je veux seulement caractériser, pas juger.



Ce que l'on appelle la conception de science de la nature du monde, la pensée orientée selon la science de la nature, cela a donc pris un développement/une évolution que j'ai caractérisé pour vous des plus différents points de vue. C’est finalement parvenu à une telle façon de voir comme l’est celle de Mauthner. Mais elle s'est aussi exprimée dans d'autres nuances. Je ne sais pas si vous vous souvenez d'un homme dont je vous ai parlé il y a des années, mais d'un autre point de vue et pour vous caractériser quelque chose de différent, à cet homme qui a voulu un jour décrire la difficulté de la connaissance de soi dans un de ses livres, qu'il appelle « Analyse des sensations ». Il voulait déjà décrire la difficulté externe de la connaissance de soi. Et pour décrire celle-ci, il a donné deux exemples où il était déjà exposé à de bien fortes illusions en ce qui concerne la connaissance de soi dans son extérieur. Une fois, ainsi dit-il, il a été dans la rue. Soudain, quelqu'un s'approche de lui - la personne concernée était un professeur - et il se pense : Quel genre de professeur me vient-il donc là ? Elle lui était assez désagréable, cette silhouette, raconte-t-il lui-même. Alors il a remarqué ce qui lui était arrivé : il est arrivé devant un miroir de vitrine et s'est retrouvé dans ce miroir en marchant dans la rue. Une autre fois, il est monté dans un bus. En face de la porte par laquelle il est entré, il y avait un miroir. Il était terriblement fatigué. Il a vu l’image et s'est dit : Quel genre de type monte dans le bus à l'autre porte ? Ce n'est que peu à peu qu'il s'est rendu compte que c'était lui-même.



Je vous ai raconté cela, et vous pourrez déjà juger d’après cela que c'est, malgré tout, un homme à prendre au sérieux : Ernst Mach, le Ernst Mach devenu philosophe à partir d'un scientifique de la nature. Maintenant, il a de nouveau des élèves différents. Sa conception du monde n'est pas non semblable à celle de Mauthner, si ce n'est qu'Ernst Mach en est moins venu à la recherche de doutes, à l'absence de tenue, mais croit simplement au jeu des pensées. Le je lui-même, lui est un pur mythe, comme aussi chez Mauthner, mais Mach en est satisfait. Mais on doit étudier ce Ernst Mach et apprendre à connaître sa vie, à connaître toute sa personnalité. Je me souviens même comment j'ai vu Ernst Mach la première fois à l'Académie des sciences de Vienne, où il donnait une conférence de fête sur l'économie de la pensée, où il expliquait tout ce qu'on pense simplement comme un arrangement de pensées selon le principe de la moindre mesure de force. À l'époque, j'étais très en colère contre cette présentation du processus de pensée. Puis il l'a organisé, a écrit ses livres, qui ont gagné une grande influence sur beaucoup de gens. Si l'on connaît sinon sa vie, alors on sait qu'il était très certainement un très, très brave citoyen, très obéissant à l'état qu'il a servi par sa matière, un citoyen de l’État très obéissant, en rapport à son érudition, un représentant typique de la pensée qui se développe montante ces derniers temps. Je pourrais vous nommer un autre penseur similaire. Mach lui-même n’a pas enseigné à Zurich, mais seulement un de ses élèves : Friedrich Adler, le même Adler qui a alors abattu le ministre autrichien Stürgkh. Mais un homme pensant encore beaucoup plus abstrait a représenté à Zurich une des philosophies de Mach, une conception du monde très semblable à la conception du monde de Mach : Richard Avenarius. Je ne peux pas vous conseiller de lire les livres d'Avenarius ; vous les jetteriez après la deuxième page. Ils sont écrits dans un langage incompréhensible. Pour vous, il n'y aurait qu'une chose inexplicable : comment se fait-il qu'un très, très grand nombre de personnes aient fouillé dans les livres d'Avenarius et aient aujourd'hui formé une conception du monde à partir de sa philosophie.

Ce dont je parle ici sont des cas extrêmes qui peuvent attirer votre attention sur la différence entre une simple logique abstraite de pensée et une logique factuelle. Avenarius était vraiment aussi, d’après sa vie, un bon citoyen moyen, un brave citoyen dans le meilleur sens du terme. Mais des gens comme Ernst Mach, son élève Adler, chez lequel c’est déjà devenue plus visible, et Avenarius - prenons tout d'abord Mach et Avenarius – ils ne ressentent rien de la logique des faits dans laquelle ils se tiennent par leurs propres faits. Car, voyez-vous, qu'est-il advenu de la vision du monde d'Ernst Mach et d'Avenarius, ces braves, obéissants, authentiques érudits bourgeois ? Qu'en est-il advenu ? Il en est devenu la philosophie d'État des bolcheviques, la vision du monde sur laquelle repose le bolchevisme. Elle n'est passée que par d'autres tempéraments humains, par d'autres constitutions de l'âme humaine. Conséquence des faits ! Conséquence selon la logique des faits de ce qu'Ernst Mach et Avenarius ont enseigné.




Ce n'est pas seulement une coïncidence externe, que tout de suite par l’étude d’étudiants russes doués chez Avenarius et ensuite chez Adler à Zurich, cette philosophie a été transférée en Russie quelque peu par hasard, mais là repose un pendant spirituel intérieur. Comprend seulement celui qui ne pense pas sur les choses avec des pensées, mais qui peut penser dans les choses, il sait que certes non des conséquences logiques abstraites fabriquées d'Avenarius et de Mach conduisent à Lénine et Trotsky, mais qu'une logique très réelle/factuelle mène de l'un à l'autre.

Ce sont les choses, dont il s'agit aujourd'hui. Elles sont aujourd'hui seulement accessibles à celui qui a le sérieux pour étudier l'intérieur du devenir. Car nous sommes arrivés dans un temps compliqué de la vie intérieure, où ainsi quelqu'un comme Mach et comme Avenarius peut croire, qu'il est un homme de l'ordre, qu'il est un homme, qui vit seulement dans des hauteurs d'ordonnances spirituelles, et ne pressent pas, que cela peut devenir de la dynamite politique, ce qu'il enseigne, quand ses pensées passent de lui dans d'autres âmes.

Aujourd'hui est adressé le grand appel à l'humanité de s'approprier un sens pour les rapports plus profonds de la vie. Sans ce sens on n'arrive pas plus loin. Si nous voulons arriver à des idées socialement fructueuses, alors nous n'avons aussi pas la permission comme Richard Avenarius et Ernst Mach de se choisir les produits finis morts des anciennes conceptions du monde se détruisant elles-mêmes, mais nous devons nous tourner à cette nouvelle construction des conceptions du monde, qui peut seulement être donnée dans la science de l'esprit et que seulement celui qui s'y comprend de la manière correcte pour demander : qu'est-ce qui doit apparaître comme ordre social quand l'être humain à l'avenir, à partir du présent et toujours de plus en plus à l'avenir, ainsi triparti intérieurement – car il passe par-dessus le seuil triparti - avance de par le monde? Là l'ordre social extérieur doit lui être le reflet ; là l'ordre social extérieur doit être triparti. Alors l'extérieur et l'intérieur se correspondront à l'avenir. Cette tri-articulation est, quand on parvient à la regarder vraiment avec une science spirituelle sérieuse, pas quelque chose d’échafaudé ; elle est simplement quelque chose du vrai cours du devenir de l'humanité, comme il progresse du présent à l'avenir, non écouté. [
A toutes les autres exigences qui s'adressent aux humains du présent appartient justement aussi que l'humain développe la bonne volonté de s'engager dans la contemplation du monde spirituel. Qu'il développe tout d'abord une fois la bonne volonté de se regarder soi-même de telle sorte qu’à la contemplation devienne clair ce qui repose spirituellement à la base de cet humain. Un test, qui n'était pas définitif, était le matérialisme de science de la nature. C'est pourquoi il est aussi si significatif et utile, même sous la forme de l’Haeckelianisme. Tout ça, c'est un une épreuve à passer. Là, l'humain sera aligné à la série de tous les animaux, parce que fondamentalement, en rapport à tout ce à quoi cette considération accorde de la valeur, l'humain apparaît quand même seulement comme un animal hautement développé. Mais si nous commençons à considérer l'humain avec rapport à la connaissance de soi dans le contexte/le pendant du monde, la question sera aussitôt différente. Là les choses qui sont sinon considérées comme sans importance deviennent importantes, et vice versa. Là rayonne simplement, parce  qu’on se tient sur un point de vue particulier de considération, une nouvelle lumière sur toute l'entité de l’humain. Pour l’essentiel, nous le savons, l'animal passe sur la terre de telle sorte qu'il porte sa colonne vertébrale parallèlement à la surface de la terre - les exceptions en apprennent beaucoup sur l'essentiel. Dans le premier temps de sa vie, l'humain se redresse, place la direction principale de son corps, c'est-à-dire que la direction de sa colonne vertébrale, perpendiculaire à la surface de la terre, forme une croix avec cette surface terrestre dans/par la colonne vertébrale, forme également une croix avec la direction de l'épine dorsale animale. En ce qu’on exprime cela, on exprime clairement le rapport de l'humain au monde restant. C'est autrement chez l’animal, c'est autrement chez l’humain. Là vous pouvez toujours lire chez Haeckel : L'humain a tout de suite autant d'os et de muscles que les animaux supérieurs. - Mais il y a encore d'autres choses qui ne peuvent pas être comptées, qui consistent en une compréhension/saisie intuitive, ou plutôt imaginative, de la figure/forme dans son rapport avec le dessein global/le façonnement d’ensemble du cosmos et de la terre, et cette compréhension/saisie de la figure/forme, et non un parler sur l’être de l'humain, c’est plus important que compter les os et les muscles, plus important que ce que la morphologie comparative a à dire sur l’humain.
Partant de là, je pourrais maintenant vous dire beaucoup de choses qui vous montreraient que là où la conception qu’on a eu du monde jusqu’à présent doit s'arrêter, qui chez l'humain a produit de telles habitudes de pensée qui ont conduit l'humain dans le malheur présent, que là où cette pensée et ces habitudes de pensée touchent à leur fin, doit désormais commencer un nouveau qui, par exemple, se rattache à la forme. Cela donnera alors une contemplation spirituelle du monde, cela fécondera l'organisme spirituel social indépendant.
Et une étape encore plus élevée - ces étapes ne s’éveilleront pas comme sinon chez nos contemporains rêvant-mystiquement - une étape encore plus élevée saisira vivante ce qui est toujours autour de nous, le « mystère révélé », comme dit Goethe. De là, dans un tel « être éveillé », comme je l'ai appelé dans mes livres "Vom Menschenrätsel"(De l’énigme de l’humain) et "Von Seelenrätseln" (Des énigmes de l’âme), nous monterons à ce qui n'est plus seulement une mise en scène/un placer dedans de la figure/forme dans le cosmos, mais une résonance avec les grandes vibrations rythmiques du cosmos.
Vous savez, l'humain se compose de ces trois membres : Système nerveux-sensoriel, système rythmique, système métabolique. Dans le système nerveux-sensoriel, il se tient ainsi à l'intérieur qu'il peut par cela saisir la forme en rapport au cosmos. En rapport à son sentir, le système rythmique, le système respiratoire ou le système thoracique, là il se tient à l'intérieur avec ce rythme dans le rythme du monde entier. Nous pouvons donc tout d'abord saisir ce rythme - naturellement, nous pourrions avoir beaucoup plus, parce que nous avons beaucoup indiqué au fil des ans des points de vue les plus divers - ce rythme nous  pouvons seulement le saisir à un coin. Je veux seulement répéter ce que j'ai déjà dit souvent. Nous regardons notre respiration. Pendant la respiration normale, nous avons 18 respirations par minute. Cela donne dans une journée de 24 heures environ 25 920 respirations. Ainsi, en une journée, nous inspirons et expirons l'un après l'autre de façon rythmée : environ 25 920 fois. De sorte qu'en une journée, nous inhalons et expirons l'un après l'autre de façon rythmique : environ 25 920 fois. C'est la plus petite respiration que notre être humain déploie. Vous savez, déjà dans l'Ancien Testament, l'âge patriarcal était supposé être d'environ 70 ans. On peut bien sûr vieillir, on peut aussi mourir plus jeune, mais c'est à peu près l'âge moyen des humains, 70 à 72 ans. Combien de jours de vie cela fait-il ? Très approximativement 25 920 jours de vie. Si vous prenez maintenant ce grand train de respiration qui est fait avec nous en nous immergeant le matin avec notre je et notre corps astral dans notre corps d'éthérique et notre corps physique, de sorte que nous inhalions notre âme spirituelle le matin et l’expirions à nouveau le soir, si vous prenez ceci comme un souffle qui est pris chaque jour, alors notre journée, qui couvre environ 71 ans, comprend à peu près 25 920 respirations. C'est-à-dire, ce grand Esprit qui respire en naissant et en mourant, qui inspire et expire aussi souvent que nous le faisons en 24 heures dans sa journée de vie, qui couvre toute notre vie humaine. Nous sommes donc adaptés par notre respiration humaine à cette respiration spirituelle que l'esprit accomplit, pour qui l'inspiration et l'expiration sont ce que la naissance et la mort sont pour nous. Nous sommes le résultat de ses respirations dans notre vie éveillée et endormie. Et le soleil, dont vous pouvez au moins soupçonner qu'il a un rapport avec notre expérience : l'humain observe comment son ascension progresse dans l'image du zodiaque d'un certain nombre de degrés chaque année, de sorte que lorsque l'équinoxe de printemps se trouve à un certain point d'une certaine image zodiacale, il se déplace l'année suivante et ainsi de suite. Ainsi, le point de lever du soleil semble tourner autour de toute l'écliptique, dans ce qu'on appelle une année platonique mondiale/universelle, soit 25 920 ans. Un jour de notre vie contient 25 920 respirations, notre vie entre la naissance et la mort contient 25 920 jours de notre vie, une grande année solaire 25 920 de nos années de vie. Nous nous joignons donc à ce qui est respiré dans le processus Soleil-Terre à travers une année platonique mondiale/universelle. Là, vous voyez un rythme mondial/universel à travers lequel l'humain est articulé dans le cosmos.
Sans au moins avoir la bonne volonté de connaître l'humain en une connaissance mobile en relation avec le cosmos, vous ne pouvez gagner aucune connaissance de l'humain. Vous ne pouvez plus rien comprendre avec les sciences de la nature d'aujourd'hui, aussi étrange que cela puisse paraître, que la vie de l'humain jusqu'à sa naissance. Après la naissance de l'humain, il se passe quelque chose dans sa vie que la science de la nature ne peut plus comprendre/saisir. Par conséquent, la science de la nature doit s'arrêter à la méthode qui est particulièrement aimée, à l'embryologie. Cela se montre aujourd'hui particulièrement dans le fait que toute la doctrine/théorie de l’évolution n'est plus aujourd'hui qu'une doctrine/théorie de l'embryologie. L'autre, c'est tout de la fantaisie. Si l'humain commence à vivre sur Terre, ainsi intervient la nécessité de le pénétrer de la connaissance imaginative, inspirée. Car seulement avec celle-ci, on peut voir à travers ce que l'homme vit lors de la mort et ce qu'est la mort. Par le plus haut niveau de connaissance, que vous trouverez décrit dans « Comment obtient-on des connaissances des mondes supérieurs ? » comme le niveau de la véritable intuition, on obtient cette vue dans l'être, qui sera merveilleusement suggérée dans la langue elle-même, en disant du cadavre, et avec un certain droit : il dès-être (NDT verwest). Si aujourd'hui on pouvait encore ressentir quelque chose comme ça avec des mots, on le sentirait vraiment : dès-être signifie passer dans l'être, entrer dans l'être, devenir un avec l'être. En parlant de dès-être, le langage ne parle pas vraiment de passer/disparaitre. Et le processus mystérieux qu'une future science de la nature fera sortir des profondeurs de la connaissance, qui n'a lieu que lorsque le corps humain se dés-être ou brûle apparemment, il n'est pas une destruction ; c'est tout de suite quelque chose de significatif dans la construction/l’édification intérieure du devenir.
J'aimerais par une considération telle que celle d'aujourd'hui, provoquer un sentiment de ce qu'est un rapport intérieur entre ce qui est conception mourante du monde et direction/orientation scientifique du temps ancien, et ce qui se trouve aujourd'hui encore en germe, une science de l'esprit en fait émergeant tout d'abord dans le sens de ce qui doit devenir vis-à-vis de l'avenir. Mais les deux choses poussent durement l'une à l'autre. Et ici commence à devenir contemplable une profonde tragédie de la vie moderne, que nous nous devons de vaincre par la force intérieure de l'humain. Ce que je nomme, aimerait-on me le prendre encore si mal, la conception déclinante bourgeoise du monde et de la vie, c’est une dernière fin, cela se prépare soi-même le déclin. Ce qui aujourd'hui est encore véritablement très éloigné de ce que ça devrait devenir, ce qui comme nostalgie prolétarienne émerge, cela a d'autres soubassements humains. Pendant que la vision bourgeoise du monde décline dans le corps éthérique, part du corps astral ce qui se développe du monde prolétarien. Et un terrible symbole parlant clairement de la façon de voir déclinante était l'égoïstique de Max Stirner . Vous la trouvez décrite dans son contexte/pendant dans mon livre « Les énigmes de la philosophie ».

Maintenant nous vivons dans une époque, où nous devons absolument tenter de ne pas juger ce qui monte d'après son côté extérieur. Cela aimerais encore aujourd'hui, ici ou là, tant induire en erreur, nous devons pouvoir voir comme le devenir de ce qui est futur ce qui aujourd'hui se développe à partir du prolétariat comme mouvement social, tout de suite du point de vue spirituel de l'être humain. Nous devons pouvoir voir : l'humanité franchi un seuil, elle doit rentrer dans la connaissance suprasensible. Et tout de suite cela est pour le connaissant spirituel un moyen parlant de manière aigue, pour regarder la direction, que tout de suite le monde prolétarien en tel ou tel meneurs, en tels ou tels bonzes, très correctement matérialiste se comporte/se tient et se venge contre ce qu'elle deviendra en premier. Il se venge. Il a accueilli comme dernière part d'héritage la manière de penser bourgeoise, mais il est appelé dans l'évolution humaine à traverser consciemment le seuil, à s'élaborer à la véritable connaissance hors de la folle erreur matérialiste. Tout de suite ce sur quoi sera rendu attentif ici, cela doit être investigué ainsi par observation d'un arrière-plan spirituel, que cela ne devienne pas connaissance abstraite, mais que cela puisse devenir intérieurement impulsion de notre volonté. Alors nous pourrons nous placer au temps correct, de la manière correcte, dans cet ordre social actuel avec la pleine conscience.

Das letztemal, als wir uns hier trafen, konnte ich Ihnen sprechen von inneren Gründen für den Gedanken der Dreigliederung des sozialen Organismus. Ich habe die Betrachtungen so weit führen können, daß wir aufmerksam wurden darauf, in welchem Sinne wir in der Gegenwart in einer gewissen Weise in einer Übergangszeit leben. Sie werden ja diese Bemerkung nicht mißverstehen, da ich oftmals gesagt habe: Wenn ich hier von einer Übergangszeit rede, so soll nicht jene Trivialität gemeint sein, die man oftmals im Auge hat, wenn gesagt wird, man lebe in einer Übergangszeit. Denn schließlich ist jede Zeit, so sagte ich oftmals, eine Übergangszeit, nämlich von der vorhergehenden zu der nachfolgenden. Es kommt darauf an, auf dasjenige gerade das Augenmerk zu richten, was übergeht. Und dafür gibt es allerdings bedeutungsvolle und weniger bedeutungsvolle Augenblicke in der großen weltgeschichtlichen Entwickelung der Menschheit. Und es ist für die Betrachtung des Geisteslebens in jenen Tiefen, in denen es der menschlichen Beobachtung zugänglich ist, klar, daß gerade mit Bezug auf wichtigste, allerwichtigste Impulse der Menschheitsentwickelung in unserer Zeit gewissermaßen unter der Schwelle der äußeren Vorgänge Maßgebendes vorgeht. Ich habe Sie letztes Mal schon darauf aufmerksam gemacht, wie man hineinsehen muß in dasjenige, was man oftmals das Unbewußte oder Unterbewußte der menschlichen Natur, der menschlichen Wesenheit nennt, um zu erkennen, was heute gerade für die Menschheit in einem wesentlichen, in einem wichtigen Sinn in einem Übergang begriffen ist. Nicht das eigentlich sagt uns über die Entwickelung der ganzen Menschheit viel, was wir heute in unserem Bewußtsein haben, obwohl wir im Zeitalter der Bewußtseinsseelenentwickelung gerade leben, obwohl es für den einzelnen Menschen in diesem Zeitalter gerade weltgeschichtlich gesetzmäßig ist, daß er seine Bewußtseinsseele entwickelt. Es ist für die ganze Menschheit, zum Unterschied von einzelnen Menschen, dieses Zeitalter so, daß eben die ganze Menschheit mit Bezug auf die inneren Seelen- und Geisteskräfte durch eine Epoche durchgeht, die die Entwickelung mehr im Unterbewußten sich vollziehen läßt. Im Unterbewußten müssen wir für die ganze Menschheit die wesentlichsten Übergangskräfte finden, wie wir für den einzelnen Menschen heute in diesem Zeitalter die wichtigsten Kräfte finden müssen gerade in der Aneignung des vollen Bewußtseins. Für den einzelnen Menschen geht das instinktive, das mehr naive Erleben der Seele immer mehr und mehr in ein bewußtes Erleben der Seele über; für die ganze Menschheit aber vollzieht sich unbewußt ein Wichtiges, ohne daß der einzelne oftmals auf dieses Wichtige hinschaut, wenn er nicht gerade geisteswissenschaftliche Vertiefung anstrebt.
Und dieses Wichtige, dieses Wesentlichste, es ist gar nicht so leicht zu beschreiben. Denn unsere Sprache ist ja im Grunde genommen gemacht für die seelische Wiedergabe der äußeren sinnlichen Wirklichkeit. Diese Sprache macht es uns schwer, ganz präzise, namentlich hinreichend zu schildern, was nicht der sinnlichen Wirklichkeit angehört, was dem übersinnlichen Dasein angehört. Man muß sich da oftmals helfen durch Vergleiche, aber nicht durch abstrakte Vergleiche, sondern durch solche Vergleiche, wie Sie sie gut aus der Geisteswissenschaft her kennen, die immer eine Lebenserscheinung mit der anderen zusammenstellt, damit die eine Lebenserscheinung die andere erörtere. Wenn dann solche Vergleiche gebildet werden, dann muß man sich klar sein, daß nur ein bewegliches Denken, ein Denken, das die Begriffe, die Worte nicht preßt, auf den genauen Sinn des Darzustellenden wirklich kommt. Ich muß nämlich vergleichen, wenn ich das Wichtigste, was in der gesamten Menschheit in der weltgeschichtlichen Gegenwart vor sich geht, charakterisieren will - ich habe das schon neulich angedeutet -, ich muß vergleichen die heutigen Untergründe der geschichtlichen Vorgänge mit der Erfahrung, welche der einzelne Mensch nur dann bewußt durchmachen kann, wenn er, wie man sagt, die Schwelle in die übersinnliche Welt überschreitet. Sie wissen ja alle aus der Darstellung, die ich über dieses individuelle Erlebnis des Menschen gegeben habe in meinem Buche «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten? », daß es ein tief in die Menschenwesenheit eingreifendes Ereignis ist, wenn der Mensch jene Schwelle überschreitet, diesseits welcher für das Bewußtsein des Menschen die sinnliche Welt und jenseits welcher die übersinnliche Welt ist. Es wird ja wahrhaftig alles jenseits dieser Schwelle zur übersinnlichen Welt anders, als hier in der sinnlichen Welt die Dinge liegen. Und der Mensch macht da etwas durch - Sie wissen es ja -, was von denjenigen, die es namentlich im Stile älterer Zeitalter durchgemacht haben, mit dem bedeutungsvollen Worte «das Überschreiten der Pforte des Todes » bezeichnet worden ist. Den Tod in seiner Wesenheit muß eben derjenige kennenlernen, der diese Schwelle wirklich überschreiten will. Den Tod in seiner Bedeutung für das gesamte Leben des Menschen muß er erkennen.
Nun wissen Sie aus der Darstellung, die ich diesem Ereignis der Überschreitung der Schwelle in die übersinnliche Welt in «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten? » gegeben habe, daß bei diesem Überschreiten die ganze seelische Wesenheit des Menschen eine Umänderung erfahrt, allerdings natürlich nur für diejenigen Zeiten, in denen man da bewußt in der übersinnlichen Welt verweilt. Mit der Seelenverfassung, die man hier in der sinnlichen Welt hat, die für das Leben, für das Wirken, für das Handeln in dieser sinnlichen Welt angemessen ist, mit dieser Seelenverfassung läßt sich gar nicht hineinkommen in die übersinnliche Welt. Hier in der sinnlichen Welt sind die Seelenkräfte Denken, Fühlen und Wollen in einem unzertrennlichen Zusammenhang, so daß wir in unserem Sinnesleben gar nicht dazu kommen, diese Seelenkräfte getrennt zu empfinden, zu erleben. Jemand, der nicht zugleich in der Seele ein gewisses Maß von Wollen, wenn auch in innerem latentem Zustande, entwickeln würde, während er denkt, der wäre seelisch eigentlich nicht gesund. Wir sind gar nicht in unserem sinnlichen Leben imstande, diese drei Seelenkräfte voneinander zu trennen, so daß wir mit der Seele eigentlich niemals ein reines, bloßes Denken entwickeln, nie ein bloßes reines Fühlen, nie ein bloßes reines Wollen. Immer sind in unserem Vorstellen Empfinden, Handeln und Wollen, diese drei Seelenkräfte doch miteinander vermischt, miteinander vermengt. Überschreiten wir die Pforte in die übersinnliche Welt, das heißt, bringen wir unsere Seele dahin, daß wir wirklich, so wie wir sonst hier in der Welt von Sinnesdingen, von Sinnesgeschehnissen umgeben sind, jetzt umgeben sind von übersinnlichen Wesenheiten, von übersinnlichen Taten dieser Wesenheiten, dann muß in unserer Seele eine reinliche Trennung eintreten zwischen Denken, Fühlen und Wollen. Der Mensch muß dann, wie Sie ja aus den Darstellungen in «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?» entnehmen können, so geschult sein, daß er die innere Kraft entwickeln kann, mit seinem Ich diese drei Elemente des Seelenlebens zusammenzuhalten: Denken, Fühlen und Wollen; sonst würde er sich zerspalten in drei Persönlichkeiten.
Ja, das ist das bedeutsame innere Aktivitätserlebnis, das wir haben müssen nach dem Überschreiten der Schwelle: dieses Sich-Hinein-finden in höchste Aktivität des Ich, in höchste Betätigung des Ich, um die getrennten Seelenkräfte, Denken, Fühlen und Wollen, zusammenzuhalten. Das ist auch zunächst die Furcht, die der heutige schwachmütige Mensch hat: die Furcht vor wirklich übersinnlichen Erkenntnissen, diese Furcht vor innerer Seelenbetätigung höchsten Stiles. Der Mensch möchte heute eigentlich alle seine Betätigung so verlaufen lassen, daß sie von der Außenwelt hervorgerufen wird und in der Außenwelt erfolgt. Innere Aktivität liegt dem heutigen Menschen noch nicht, muß sich aber gerade für den heutigen Menschen immer mehr und mehr gegen die Zukunft hin entwickeln. Aber weil diese Entwicklung erst eine Aufgabe ist, nicht eigentlich schon vorhanden ist, deshalb hat der Mensch die Scheu, die Furcht, in die übersinnliche Welt einzutreten. Unbewußt fürchtet er sich - wenn ich diesen Ausdruck formulieren darf- vor dieser Kraftanstrengung, die drei Seelenfähigkeiten, die sich da trennen, zusammenzuhalten. Ich schildere dieses innere individuelle Erlebnis hier, um Ihnen charakterisieren zu können - sonst würde man es gar nicht charakterisieren können -, was im Inneren des seelischen Erlebens - und Sie wissen, wir dürfen von einem solchen reden -, was im Inneren des seelischen Erlebens der gesamten Menschheit im jetzigen Zeitalter vorgeht. Das, was ich eben geschildert habe als individuelles Erlebnis beim Überschreiten der Schwelle in die übersinnliche Welt, das ist natürlich für den, der diese Schwelle überschreitet, ein vollbewußtes Ereignis, viel bewußter als irgendwelche bewußten Erlebnisse des gewöhnlichen wachen Tagesbewußtseins. Ein gesteigertes Bewußtsein ist es, in dem man die Schwelle überschreitet und in dem man die innere Dreigliederung der menschlichen Seelenwesenheit in der übersinnlichen Welt wahrnimmt.
Etwas Ähnliches, aber jetzt naturgemäß von selbst, nicht bewußt, macht im heutigen Zeitalter als ein kosmisches geschichtliches Ereignis die ganze Menschheit durch. Man merkt es nicht, wenn man nicht den unbewußten Vorgang, der sich für die ganze Menschheit abspielt, geisteswissenschaftlich bewußt studiert. Sie wissen, unser Zeitalter ist das fünfte nach der großen atlantischen Katastrophe, durch die ja erst die gegenwärtige Konfiguration unserer Erdoberfläche entstanden ist. Die fünfte nachatlantische Periode ist es, in der wir leben, und in dieser Periode muß in ihrer Gesamtentwickelung die Menschheit durchgehen durch etwas Ähnliches, wie es die Schwelle ist für den einzelnen individuellen Menschen beim Hineinschreiten in die übersinnliche Welt. Die Menschheit als Ganzes, sagte ich, in ihrer kosmischen, oder wir können auch sagen meinetwillen terrestrischen Geschichtsentwickelung, sie schreitet über die Schwelle, diesseits welcher, das heißt in der vorhergehenden Zeit, eine ganz andere Art von Weltanschauung, von Erkenntnis für die Gesamtmenschheit notwendig war, als jenseits der Schwelle, das heißt nachher.
Das ist es, was im Unbewußten der ganzen Menschheit sich heute abspielt, was man bloßlegen muß durch die Geisteswissenschaft, was aber auch beweist, wie notwendig dieser heutigen Menschheit die Geisteswissenschaft ist. Denn dieses Überschreiten der Schwelle darf eigentlich nicht im Unbewußten bleiben. Dieses Überschreiten der Schwelle muß den Menschen bekannt werden, sonst verschlafen oder mindestens verträumen die Menschen dasjenige, was eigentlich als wichtigstes Ereignis mit ihnen vorgeht. Und wir sollen ja gerade in dieser fünften nachatlantischen Epoche das Bewußtsein ausbilden. Wir können mit Bezug auf das Wichtigste, was mit der Menschheit vorgeht, nicht das Bewußtsein anders ausbilden, als durch Aufsteigen von der bloßen Sinneswissenschaft zur Geisteswissenschaft.
Wenn Sie dies bedenken, dann wird Ihnen vielleicht ins Gedächtnis kommen, was immer wiederum gesagt worden ist im Laufe der jetzt ja schon seit so langer Zeit auch hier in Stuttgart aus dem Gebiete der Geisteswissenschaft heraus gehaltenen Vorträge. Sehen Sie, immer wiederum mußte ich betonen: Geisteswissenschaft - so wie sie hier gemeint ist - ist nicht bloß etwas, was gewissermaßen subjektive Erkenntnisbedürfnisse des Einzelnen befriedigen soll. Geisteswissenschaft ist etwas, was mit dem Erfassen, dem denkenden, fühlenden, wollenden Erfassen des Grundimpulses der Menschheit in unserer Zeit zusammenhängt. So daß die Beschäftigung mit Geisteswissenschaft eben nicht sein sollte eine bloße Befriedigung von Neugierde oder Wißbegierde des Einzelnen. Sondern Geisteswissenschaft soll sein die Erfüllung einer gewissen Pflicht, die man hat mit Bezug auf die ganze Menschheit, die erkennen soll in der Gegenwart, was in ihren Tiefen, in den Tiefen ihrer Entwickelung gerade in dieser Epoche vorgeht.
Nun, ich habe Ihnen, als ich neulich vor Ihnen sprechen durfte, ja gesagt, wie einzelne Menschen, die eine gewisse äußere, durch die gegenwärtige wissenschaftliche Schulung ausgebildete Klugheit haben, an bestimmten Erscheinungen merken, was wir heute als Menschheit in einer solchen Epoche erleben, der irgend etwas Unbestimmtes in den menschlichen Tiefen entspricht. Ich habe Ihnen angeführt, wie solche Leute, wie zum Beispiel Fritz Mauthner davon sprechen, daß der Mensch zunächst seine sinnliche Anschauung haben könne, daß aber eigentlich dies die einzige wahre Wirklichkeit sei, von der der Mensch sprechen könne. Aber diese Wirklichkeit, die er höchstens in der Kunst, im Schönen, im Erhabenen gestaltet, diese Wirklichkeit läßt ihn nicht zur Befriedigung kommen. Er will tiefer in das Wesen der Dinge eindringen. Versucht er dies, versucht er durch sein Inneres in das Wesen der Dinge einzudringen, so kommt er nicht zu einem wirklichen Verbundensein mit der wahren Wesenheit der Welt, so sagt Mauthner, sondern nur zu einem Träumen, wenn auch zu einem solchen Träumen, das sich wohl fühlt, weil es sich verbunden ahnt mit den Zentralkräften der Welt, das aber doch eben nur träumend wissen kann in der Mystik. Diese Mystik ist dann die zweite Stufe menschlichen inneren Seelenstrebens für solche Leute. Allein, sie behaupten, und sie haben von ihrem Gesichtspunkte aus recht, weil sie eine übersinnliche Erkenntnis ablehnen: Mystik ist Traum-Erkennen. Und als dritte Stufe läßt Fritz Mauthner gelten ein Wissen, das man anstrebt, indem man sich aneignet Naturgesetze, die die Welt beherrschen, historische Gesetze oder sonstige. Allein, das alles bezeichnet er im Grunde genommen als Docta ignorantia aus dem Grunde, weil, indem wir glauben, durch Wissenschaft etwas zu erkennen, wir nicht bloß träumen wie in der Mystik, sondern schlafen, schlafen mit Bezug auf dasjenige, was Verbindung wäre mit den eigentlichen Zentralkräften der Welt. So meinen solche Leute wie Fritz Mauthner: Der Mensch kann höchstens wachend sinnlich wahrnehmen und die sinnlichen Wahrnehmungen durch Kunst veredeln. Der Mensch muß träumen, wenn er versucht, sich religiös oder mystisch durch sein Inneres mit der wahren Wirklichkeit zu verbinden. Und der Mensch muß schlafen, wenn er glaubt, durch Wissenschaft, durch Weisheit irgendwie sich mit den Dingen zu verbinden. Nun, absolut gesprochen, ist so etwas eine Torheit. Relativ gesprochen, für die besondere Seelenverfassung der Menschheit, die sich entwickelt hat durch das neunzehnte Jahrhundert hindurch und in das zwanzigste Jahrhundert herein, ganz besonders für diese Menschheit gesprochen, nicht im allgemeinen gesprochen, ist es eine Wahrheit. Mit den Mitteln, die die naturwissenschaftlichen Erkenntnisse groß gemacht haben, mit den Mitteln, durch die wir in einen solchen Schiffbruch hineingekommen sind mit Bezug auf die soziale Ordnung der Menschheit, mit diesen Mitteln ist nur seelisch so zu leben, dreistufig, wie Fritz Mauthner es schildert: in der Sinnlichkeit wachend, in der Mystik träumend, in der Wissenschaft schlafend. Den Durchgang durch die Schwelle der gesamten Menschheit findet solch ein Mensch wie Fritz Mauthner. Wer solche Werke gelesen hat, wie «Die Kritik der Sprache» von Fritz Mauthner, in der Mauthner Kant zu überkanten trachtet, wo er nicht nur Begriffe, sondern die Sprache selbst kritisiert, und wer namentlich das «Philosophische Wörterbuch», das dicke, zweibändige von Fritz Mauthner wenigstens in bezug auf den einen oder anderen Artikel gelesen hat - es ist ja alphabetisch angeordnet -, der weiß, in welche Seelenverfassung er gerade durch diese Werke von Fritz Mauthner kommt.
Ich rate Ihnen da ganz besonders - in diesem Falle werden Sie mir vielleicht nur von der einen Seite her für meinen Rat dankbar sein -, ich rate Ihnen, den Artikel «Christentum» zum Beispiel in diesem Wörterbuch der Philosophie zu lesen, oder den Artikel «Res publica», oder den Artikel «Goethes Weisheit», oder den Artikel «Unsterblichkeit». Sie werden überall das Gefühl haben: Jetzt lesen Sie einen Satz. Im zweiten Satz wird das, was man gelesen hat, abgeschwächt. Im dritten wird das Abgeschwächte wieder abgeschwächt. Im vierten das erste zurückgenommen. Im fünften Satz dann das Ganze zurückgenommen mit allen Behauptungen und Abschwächungen. Dann kommen Sie in eine Drehung Ihres ganzen Verstandes- und Gemütsund Seelensystems hinein, und es ist etwas Furchtbares, was man nach solcher Lektüre empfindet. Es ist eine furchtbare innere Seelenqual. Und Sie werden, indem Sie diese innere Seelenqual schildern, die ein Mensch empfindet beim Lesen, der nur die letzte Konsequenz der gegenwärtigen Seelenverfassung zu ziehen den Mut hat - im Gegensatz zu vielen, die eben diesen Mut nicht haben -, Sie werden mit einer Kritik, die Sie so aussprechen, wie ich sie jetzt ausgesprochen habe, nicht etwa Fritz Mauthner verletzen, indem Sie sie ihm selber entgegenhalten, denn er gesteht zu, er hat selber die gleiche Seelenverfassung, wenn er diesen Artikel niederschreibt. Denn er sagt: Man kann mit menschlicher Erkenntnis überhaupt zu nichts anderem kommen als zu einer Art von Geistestanz, in dem man sich nicht ausfindet. Fritz Mauthner verwechselt die im neunzehnten Jahrhundert und im beginnenden zwanzigsten Jahrhundert notwendig gewordene Haltlosigkeit des Erkennens mit einer vermeintlichen absoluten Haltlosigkeit des Erkennens beim Menschen. Was liegt aber in Wirklichkeit vor? Etwas ganz anderes, als Mauthner glaubt.
In älteren Zeiten hat der Mensch, wie Sie wissen, im atlantischen Hellsehen nicht mystisch geträumt, sondern mystisch erkennend sich mit einer Wirklichkeit verbunden. Er hat auch nicht bloß in Weisheit geschlafen. Wir erkennen noch in den Resten ältester Weisheit, wie bei Plato, wie sie Großes der Menschheit zu sagen wußten. Bei Aristoteles hört es schon auf. Die Menschheit hat nicht nur eine Docta ignorantia gehabt, sondern sie hat eine Weisheit gehabt, durch die sie sich verbunden hat mit den Zentralkräften der Welt, die zugleich die Zentralkräfte des menschlichen Wesens selber sind. Aber diese Fähigkeiten fluteten ab. Sie mußten abfluten, damit der Mensch in sich selber die starken Kräfte suchte, das, was ihm früher von außen durch geistige Wesen ohne sein Zutun gegeben war, durch sein Inneres zu suchen. Heute gehen wir über die Schwelle als ganze Menschheit. Beim Übergang über die Schwelle müssen wir entwickeln die Kräfte aus unserem Innern heraus, die Mystik, die sonst durch unsere Natur in uns schläft, zum Wachen zu bringen, das Träumen der Mystik durch unsere eigene Kraft zu einem Erleben im Geistigen aufzurufen, und ebenso dasjenige, was sonst tote, abstrakte Wissenschaft ist, durch innere Aktivität, durch innere Kraft zum wirklichen Erleben des übersinnlich Geistigen aufzurufen. Heute ist das in unsere Kraft gegeben. Daher müssen wir durch ein solches Studium durchgehen, und daher können Menschen, die nicht zur Geisteswissenschaft kommen wollen, wie Fritz Mauthner, nur dasjenige empfinden, was wie eine notwendige Tragik eben zum Hervorrufen der inneren Kräfte dem Menschen notwendig war. Deshalb müssen Menschen wie Mauthner, die solches empfinden, solches erleben, und nicht zur Geisteswissenschaft kommen wollen, eigentlich verzweifeln an der Möglichkeit, sich für irgend etwas im Leben erkennend zu verbinden mit den Zentralkräften des Daseins, die zu gleicher Zeit die Zentralkräfte der menschlichen Wesenheit selber sind.
Wenn Sie das gründlich überdenken, was ich eben gesagt habe, müssen Sie sich da nicht sagen: Der Mensch ist gegenwärtig durch das unbewußte Überschreiten der Schwelle vor eine starke Prüfung in der Menschheitsentwickelung gestellt? Ja, das ist er. Denn wenn er Aktivität der Seele, starke Betätigung der Seele nicht entwickeln will, so ist er dazu verurteilt, in Untätigkeit, in Inaktivität, und dadurch in Unglauben gegenüber dem Dasein zu verfallen, wenigstens in eine Art von Unsicherheit zu verfallen, wenn es sich darum handelt, mit seinem Innern sich hineinzustellen in das ganze Getriebe der Weltentwickelung. So ist ungefähr die Seelenverfassung eines solchen repräsentativen, typischen Menschen wie Fritz Mauthner. Es gibt viele solche in der Gegenwart, nur ist er innerlich tapfer genug gewesen, das in vielen Schriften zu gestehen, während andere in der gleichen Seelenverfassung sind und es nicht gestehen. Er hat auch die Resignation gehabt, sich zuletzt in einer Südecke Bayerns zurückzuziehen, nachdem er sein Leben lang Journalist gewesen war zum Brotverdienen. Und da hat er die «Kritik der Sprache», sein Buch herber Verzweiflung an menschlichem Erkennen, ausgedacht, hat dann dort sein «Philosophisches Wörterbuch» geschrieben. Er hat sich zurückgezogen, er schreibt noch mancherlei Artikel, die wahrhaftig nicht mehr als seine Bücher geeignet sind, in ein positives, tatkräftiges Sich-Hineinstellen des Menschen in die Gesamtentwickelung hineinzuführen. Es ist bei ihm immer eine Art Zweifel an der Möglichkeit, in das Dasein richtig einzugreifen, weil man ja im Grunde genommen das Dasein nicht erkennend erfassen kann. Mauthner hat die Konsequenz gezogen, sich zurückzuziehen in einen für ihn gleichgültigen Beruf, dem Journalismus sich hingegeben, bei dem man schon Skeptiker, am Leben Zweifelnder, sein kann. Aber es gibt auch Schüler von Fritz Mauthner, die haben diese Resignation nicht gehabt.
Und fragen wir uns jetzt einmal etwas ganz Bestimmtes aus inneren Gründen heraus: Was wird aus diesen Schülern, die mit vollem Herzen sich zu der Lebensauffassung Mauthners bekennen, was wird aus diesen Schülern niemals werden können? Niemals werden sie zu einem lebensvollen Erfassen der Wirklichkeit kommen können. Daher kein solches Erfassen der Wirklichkeit, das fruchtbar in diese Wirklichkeit eingreifen kann. Diese Menschen können nicht ins Leben hineinpassen, wenn sie sich hineinstellen. Fritz Mauthner hat sich ja auch hinausgestellt. Diese Leute erfassen ja nur das sinnliche Leben und glauben an das, was darüber hinausgeht, nur wie an einen Traum, an ein Schlafen.
Solch ein Schüler Mauthners, ehrlich, aufrichtig, aber daher für das soziale Leben der Gegenwart so untauglich wie möglich, ist zum Beispiel Gustav Landauer. Das ist ein wirklicher Schüler von Fritz Mauthner. Es genügt heute nicht, das Leben nur von der Oberfläche aus zu beurteilen. Wir stehen heute vor Aufgaben, die nur zu bewältigen sind, wenn wir den guten Willen haben, in die Untergründe des Lebens unterzutauchen. Wir dürfen heute nicht, wie solche Menschen, wie ich sie eben geschildert habe, aus demjenigen heraus, was die Zeit gebracht hat, Gedankenimpulse suchen für eine neue, soziale Ordnung. Nein, wir müssen aus der aufgehenden Zeit, aus den Impulsen, die eben erst im Aufgang sind, aus den Impulsen der geistigen Erkenntnis heraus, auch die sozialen Impulse suchen; sonst kommen wir nicht zu wirklichen sozialen Impulsen. Dann, wenn sie gefunden sind, können sie, wie alle geisteswissenschaftlichen Ergebnisse, vom gesunden Menschenverstand aufgefaßt werden. In einem solchen Sinn möchte ich auch noch auf unsere Dreigliederung hinweisen.
Heute ist es notwendig, daß in allen Dingen die Menschen lernen, mit tiefster Ehrlichkeit erstens nach wahrhaftiger Selbsterkenntnis, zweitens nach wahrhaftiger Welterkenntnis zu suchen.
Nehmen Sie das, was hier Geisteswissenschaft genannt wird, von den verschiedensten Gesichtspunkten aus durch. Gewiß, auch da wird, wie in mancher abstrakten Mystik und in manchem abstrakten Okkultismus, von Selbsterkenntnis in ihrer Notwendigkeit, von Welterkenntnis in ihrer Notwendigkeit gesprochen, aber anders. So wird gesprochen, wie ich es besonders unserer Zeit ins Herz schreiben möchte: Daß man niemals zur wirklichen Selbsterkenntnis kommen kann, ohne diese Selbsterkenntnis durch Welterkenntnis zu suchen. Hineinbrüten in das Selbst liefert keine Selbsterkenntnis. Welterkenntnis schult erst unser Selbst so, daß dieses Selbst zur Selbsterkenntnis kommen kann. Und wiederum: Niemand kann zu einer Welterkenntnis kommen, ohne daß er den Weg ins eigene Selbst tut. Welterkenntnis ist nicht möglich ohne Selbsterkenntnis. Die beiden Dinge scheinen sich da sogar etwas zu widersprechen, aber dieser Widerspruch ist lebensvoll und fruchtbar: Welterkenntnis nicht ohne Selbsterkenntnis, Selbsterkenntnis nicht ohne Welterkenntnis. Es ist wie das Schlagen eines Pendels, der hin und zurück ausschlagen muß. So muß der Mensch in seinem Leben suchen, stetig suchen den Pendelschlag zwischen Selbsterleben und Welterleben, Welterleben und Selbsterleben. Das aber erst gibt dann Stärkung der Seele, jene innere Aktivität der Seele, die heute und gegen die Zukunft hin der ganzen Menschheit notwendiger und notwendiger werden wird. Deshalb, weil der Mensch aus einem gewissen, im Zeitalter der Bewußtseinsseele natürlichen Egoismus, so sehr leicht in sein Inneres hineinbrütet, deshalb ist die Menschheit verfallen in unserem Zeitalter in die Liebe zur Abstraktion. Sie kann eigentlich gar nicht einmal mehr selber richtig beurteilen, wie stark die Liebe zum bloßen Abstrahieren in unserem Zeitalter ist. Dafür aber auch ist es das Allernotwendigste, daß wir aufsteigen, gerade um die Schwelle, die ich bezeichnet habe, in der richtigen Weise zu überschreiten, daß wir uns bewegen von einer bloßen Abstraktionsnotwendigkeit, einer bloßen Gedankennotwendigkeit, zu einer Tatsache. Von einem bloßen abstrakten Erkennen zu einem Tatsachenerleben. Zu einem Denken in uns nicht im bloßen Gedanken, sondern zu einem Denken, das untertaucht in die Dinge und mit den Dingen und Ereignissen der Welt denkt. Nur dann können wir der Gegenwart gewachsen bleiben. Dafür will ich Ihnen ein Beispiel anführen. Ich bemerke aber von vorneherein, daß Sie nicht das, was ich jetzt sagen werde, so auffassen sollen, wie wenn ich, indem ich die eine oder andere Weltanschauungsrichtung dabei zu charakterisieren habe, auch Stellung nehmen wollte zu dieser einen oder anderen Weltanschauungsrichtung. Ich will nur charakterisieren, nicht richten.
Dasjenige, was man naturwissenschaftliche Weltanschauung, naturwissenschaftlich orientiertes Denken nennt, es hat ja eine Entwicke-lung genommen, die ich Ihnen von den verschiedensten Gesichtspunkten aus charakterisiert habe. Es ist zuletzt angelangt bei einer solchen Anschauung, wie die von Mauthner ist. Aber auch in anderen Schattierungen hat sie sich ausgedrückt. Ich weiß nicht, ob Sie sich an einen Mann erinnern, von dem ich Ihnen, allerdings in einer anderen Hinsicht und um etwas anderes Ihnen zu charakterisieren, vor Jahren hier einmal gesprochen habe, an jenen Mann, der einmal in einem seiner Bücher, das er «Analyse der Empfindungen» nennt, die Schwierigkeit der Selbsterkenntnis schildern wollte. Er wollte schildern schon die äußere Schwierigkeit der Selbsterkenntnis. Und um diese zu schildern, führte er zwei Beispiele an, wo er in bezug auf Selbsterkennen schon bei seinem Exterieur recht starken Illusionen ausgesetzt war. Einmal, so sagt er, ging er auf der Straße. Plötzlich kommt ihm einer entgegen - der Betreffende war Professor -, er denkt sich: Was für eine Schulmeistergestalt kommt mir denn da entgegen? Sie war ihm ganz unsympathisch, diese Gestalt, so erzählt er selbst. Dann merkte er, was ihm passiert war: er kam vor einen Schaufensterspiegel und kam sich selber in diesem Spiegel entgegen, indem er die Straße entlang ging. Ein andermal stieg er in einen Omnibus ein. Gegenüber der Tür, durch die er einstieg, war ein Spiegel. Er war furchtbar müde. Er sah das Bild und sagte bei sich: Was für ein abgetakelter Kerl steigt denn da zur andern Türe in den Omnibus ein? Erst nach und nach kam er darauf, daß er das selbst war.
Ich habe Ihnen das erzählt, und Sie werden danach schon beurteilen können, daß das immerhin ein ernstzunehmender Mann ist: Ernst Mach, der aus einem Naturforscher Philosoph gewordene Ernst Mach. Nun, er hat wieder verschiedene Schüler. Seine Weltanschauung ist der von Mauthner nicht unähnlich, nur daß Ernst Mach weniger zur Zweifelssucht, zur Haltlosigkeit gekommen ist, sondern einfach an das Spiel der Gedanken glaubt. Das Ich selber ist ihm ein bloßer Mythos, wie auch bei Mauthner, nur ist Mach damit zufrieden. Man muß aber diesen Ernst Mach studieren und dann sein Leben kennenlernen, die ganze Persönlichkeit kennenlernen. Ich erinnere mich selbst, wie ich zuerst Ernst Mach gesehen habe in der Wiener Akademie der Wissenschaften, wo er einen Festvortrag hielt über die Ökonomie des Denkens, wo er alles das, was man denkt, bloß wie eine Anordnung der Gedanken nach dem Prinzip des kleinsten Kraftmaßes erklärte. Ich hatte damals eine große Wut auf diese Darstellung des Denkprozesses. Dann hat er das ausgebaut, hat seine Bücher geschrieben, welche auf viele Leute einen großen Einfluß gewonnen haben. Kennt man sonst sein Leben, dann weiß man: Er war ganz gewiß ein sehr, sehr braver, dem Staate, dem er durch sein Lehrfach diente, sehr gehorsamer Staatsbürger, mit Bezug auf sein Gelehrtentum ein typischer Vertreter des sich in der neueren Zeit heraufentwikkelnden Denkens. Ich könnte Ihnen noch einen ähnlichen Denker nennen. Mach hat selber nicht in Zürich gelehrt, sondern nur ein Schüler von ihm: Friedrich Adler, derselbe Adler, der dann den österreichischen Minister Stürgkh erschossen hat. Aber ein zwar viel abstrakter noch denkender Mann hat in Zürich eine der Machschen Philosophie, der Machschen Weltanschauung sehr ähnliche Weltanschauung vertreten: Richard Avenarius. Ich kann Ihnen nicht raten, die Bücher von Avenarius zu lesen; Sie würden sie nach der zweiten Seite wegwerfen. Sie sind in einer unverständlichen Sprache geschrieben. Es würde für Sie nur das eine Unerklärliche vorliegen: wie es denn kommt, daß sich doch sehr, sehr viele Menschen in die Bücher von Avenarius vertieft haben und sich aus seiner Philosophie heraus heute eine Weltanschauung gebildet haben.
Was ich Ihnen hier bespreche, sind extreme Fälle, die Sie aufmerksam machen können auf den Unterschied einer bloß abstrakten Gedankenlogik und einer Tatsachenlogik. Avenarius war auch seinem Leben nach wahrhaftig ein guter Durchschnittsbürger, ein braver Staatsbürger in bestem Sinne des Wortes. Aber solche Leute wie Ernst Mach, sein Schüler Adler, bei dem es schon mehr sichtbar wurde, und Avenarius - nehmen wir zunächst einmal Mach und Avenarius -, die fühlen nichts von der Tatsachenlogik, in der sie durch ihre eigenen Tatsachen stehen. Denn, sehen Sie, was ist denn geworden aus der Weltanschauung von Ernst Mach und Avenarius, diesen braven, gehorsamen, waschechten Bourgeois-Gelehrten? Was ist daraus geworden? Es ist daraus geworden die Staatsphilosophie der Bolschewisten, die Weltanschauung, die dem Bolschewismus zugrunde liegt. Es ist nur durch andere menschliche Temperamente gegangen, durch andere menschliche Seelenverfassungen gegangen. Tatsachenkonsequenz! Konsequenz nach der Tatsachenlogik desjenigen, was Ernst Mach und Avenarius gelehrt haben.
Das ist nicht nur durch einen äußeren Zufall geschehen, daß gerade durch das Studieren von begabten russischen Studenten bei Avenarius und dann bei Adler in Zürich etwa zufällig hinübergetragen worden ist nach Rußland diese Philosophie, sondern da liegt ein innerer geistiger Zusammenhang vor. Den begreift nur derjenige, der nicht mit Gedanken über die Dinge denkt, sondern der in den Dingen denken kann, der weiß, daß zwar nicht eine abstrakt logische Konsequenzmacherei von Avenarius und Mach zu Lenin und Trotzki führt, daß aber eine sehr tatsächliche Logik führt von dem einen zum anderen.
Das sind die Dinge, auf die es heute ankommt. Sie sind heute nur zugänglich dem, der den Ernst dazu hat, das Innere des Werdens zu studieren. Denn wir sind in einer komplizierten Zeit des inneren Lebens angekommen, wo so jemand wie Mach und Avenarius glauben kann, daß er ein Mann der Ordnung ist, daß er ein Mann ist, der nur in geistigen Ordnungshöhen lebt, und nicht ahnt, daß es zu politischem Dynamit werden kann, was er lehrt, wenn seine Gedanken übergehen von ihm in andere Seelen.


Es ergeht heute an die Menschheit der große Ruf, sich einen Sinn anzueignen für die tieferen Zusammenhänge des Lebens. Ohne diesen Sinn kommt man nicht weiter. Wollen wir zu fruchtbaren sozialen Ideen kommen, dann dürfen wir auch nicht wie Richard Avenarius und Ernst Mach die toten Endprodukte der alten, in sich selber sich vernichtenden Weltanschauungen aussuchen, sondern wir müssen uns zuwenden jenem Neuaufbau der Weltanschauungen, der nur in der Geisteswissenschaft gegeben werden kann und der allein in der richtigen Weise zu fragen versteht: Was muß als soziale Ordnung auftreten, wenn der Mensch in der Zukunft, von der Gegenwart an und in der Zukunft immer mehr und mehr so innerlich dreigeteilt - denn er geht über die Schwelle innerlich dreigeteilt - durch die Welt schreitet? Da muß ihm die äußere soziale Ordnung das Spiegelbild sein; da muß die äußere soziale Ordnung dreigeteilt sein. Dann wird Äußeres und Inneres sich in der Zukunft entsprechen. Diese Dreigliederung ist, wenn man sie wirklich mit ernster geistiger Wissenschaft zu betrachten vermag, nicht etwas Ersonnenes; sie ist etwas einfach dem wahren inneren Werdegang der Menschheit, wie er vorschreitet von der Gegenwart zu der Zukunft, Abgelauschtes.
Zu allen anderen Erfordernissen, die an den Menschen der Gegenwart sich richten, gehört eben auch dieses, daß der Mensch den guten Willen entwickelt, sich auf die Betrachtung der geistigen Welt einzulassen. Daß er zunächst einmal den guten Willen entwickelt, sich selber so zu betrachten, daß der Betrachtung anschaulich wird, was geistig diesem Menschen zugrunde liegt. Eine Prüfung, nicht etwas Endgültiges, war der naturwissenschaftliche Materialismus. Deshalb ist er auch so bedeutungsvoll und nützlich, selbst in der Gestalt des Haeckelianismus. Eine Prüfung, durch die durchgegangen werden muß, ist das alles. Da wird der Mensch an die Tierreihe allgereiht, weil im Grunde genommen mit Bezug auf alles dasjenige, worauf diese Betrachtung Wert legt, der Mensch doch nur als höherentwickeltes Tier erscheint. Beginnen wir aber, den Menschen mit Bezug auf die Selbsterkenntnis im Zusammenhang mit der Welt zu betrachten, so wird die Sache gleich anders. Da werden Dinge, die sonst als unwichtig gelten, zu wichtigen, und umgekehrt. Da strahlt einfach dadurch, daß man auf einem besonderen Betrachtungs-Standpunkt steht, ein neues Licht auf die ganze Wesenheit des Menschen. Im wesentlichen, wir wissen es, geht das Tier so über die Erde hin, daß es - die Ausnahmen lehren gerade sehr viel für das Wesentliche - sein Rückgrat parallel der Erdoberfläche trägt. Der Mensch richtet sich in der ersten Zeit seines Lebens auf, stellt die Hauptrichtung seines Leibes, das heißt die Richtung seines Rückgrates, senkrecht auf die Erdoberfläche, bildet mit dieser Erdoberfläche im Rückgrat ein Kreuz, bildet auch mit der Richtung des tierischen Rückgrates ein Kreuz. Indem man das ausspricht, spricht man klar aus das Verhältnis des Menschen zur übrigen Welt. Es ist anders beim Tier, es ist anders beim Menschen. Da können Sie immer lesen bei Haeckel: Der Mensch hat gerade so viele Knochen und Muskeln wie die höheren Tiere. - Aber es gibt noch andere Dinge, die nicht gezählt werden können, die in einem intuitiven, oder besser gesagt imaginativen Erfassen der Gestalt in ihrem Verhältnis zur Gesamtgestaltung des Kosmos und der Erde bestehen, und dieses Erfassen der Gestalt, nicht ein Sprechen über das Wesen des Menschen, das ist wichtiger als das Zählen der Knochen und der Muskeln, wichtiger als das, was die vergleichende Morphologie über den Menschen zu sagen hat.

Von da ausgehend könnte ich Ihnen nun vieles sagen, was Ihnen zeigen würde, daß da, wo aufhören muß die bisherige Weltenbetrachtung, die im Menschen solche Denkgewohnheiten gezeitigt hat, welche den Menschen ins gegenwärtige Unglück hineingeführt haben, daß da, wo dieses Denken und diese Denkgewohnheiten endigen, nunmehr ein Neues beginnen muß, welches zum Beispiel sich anschließt an die Gestalt. Das wird dann eine geistige Betrachtung der Welt geben, das wird befruchten den selbständigen, sozialen Geistesorganismus.
Und eine noch höhere Stufe - diese Stufen werden nicht wie sonst bei unseren Zeitgenossen nur träumend-mystisch aufwachen -, eine noch höhere Stufe wird lebendig erfassen dasjenige Sein, das immer um uns ist, das « offenbare Geheimnis », wie Goethe sagt. Von da wird dann aufgestiegen werden in solchem «Erwachtsein», wie ich es in meinem Buche «Vom Menschenrätsel» und «Von Seelenrätseln» genannt habe, zu dem, was nun nicht nur ein Hineinstellen der Gestalt in den Kosmos ist, sondern was ein Mitschwingen ist mit den großen rhythmischen Schwingungen des Kosmos.
Sie wissen, der Mensch besteht aus diesen drei Gliedern: Nerven-Sinnessystem, rhythmisches System, Stoffwechselsystem. Im Nerven-Sinnessystem steht er so drinnen, daß er dadurch die Gestalt im Verhältnis zum Kosmos erfassen kann. In bezug auf sein Fühlen, das Rhythmus-, das Atmungs- oder Brustsystem, da steht er drinnen mit diesem Rhythmus in dem Rhythmus der ganzen Welt. Diesen Rhythmus können wir ja zunächst - wir könnten natürlich viel mehr haben, weil wir von den verschiedensten Gesichtspunkten aus im Lauf der Jahre vieles erwähnt haben -, diesen Rhythmus können wir zunächst nur an einem Zipfel erfassen. Ich will nur wiederholen schon öfter Gesagtes. Wir sehen hin auf unsere Atmung. Wir haben beim normalen Atmen 18 Atemzüge in der Minute. Das gibt in einem Tag bei 24 Stunden ungefähr 25 920 Atemzüge. So daß wir in einem Tage rhythmisch hintereinander vollziehen das Einatmen und das Ausatmen: ungefähr 25 920 mal. Das ist das kleinste Atmen, das unser individueller Mensch entfaltet. Sie wissen, schon im Alten Testament hat man das Patriarchenalter auf 70 Jahre ungefähr angenommen. Man kann natürlich älter werden, man kann auch jünger sterben, aber das ist so etwa das Durchschnittsalter der Menschen, 70 bis 72 Jahre. Wieviel Lebenstage sind dies? Sehr approximativ gerechnet 25 920 Lebenstage. Wenn Sie nun nehmen jenen großen Atemzug, der mit uns gemacht wird, indem wir am Morgen untertauchen mit unserem Ich und Astralleib in unsern Ätherleib und physischen Leib, so daß wir morgens einatmen unser Geistig-Seelisches und abends wieder ausatmen, wenn Sie das nehmen als einen Atemzug, der jeden Tag vollzogen wird, dann vollzieht unser Lebenstag, der ungefähr 71 Jahre umfaßt, 25 920 Atemzüge. Das heißt, jener große Geist, der da atmet, indem wir geboren werden und sterben, der atmet in seinem Lebenstag, der unser ganzes Menschenleben umfaßt, so oft ein und aus wie wir in 24 Stunden. So sind wir angepaßt mit unserem menschlichen Atmen jenem geistigen Atmen, das der Geist vollzieht, für den das Ein- und Ausatmen ist, was für uns Geborenwerden und Sterben ist. Wir sind das Ergebnis seiner Atemzüge in unserem Wach- und Schlafesleben. Und die Sonne, von der Sie ja wenigstens ahnen können, daß sie eine Beziehung zu unserem Erleben hat: der Mensch beobachtet, wie ihr Aufgang vorrückt im Tierkreisbild um eine bestimmte Anzahl Grade jährlich, so daß, wenn der Frühlingspunkt liegt an einer bestimmten Stelle eines bestimmten Tierkreisbildes, er das nächste Jahr weiter verschoben ist und so weiter. So kreist der Aufgangspunkt der Sonne scheinbar um die ganze Ekliptik herum, in dem, was ein platonisches Weltenjahr genannt wird, und das umfaßt 25 920 Jahre. Ein Lebenstag von uns enthält 25 920 Atemzüge, unser Leben zwischen Geburt und Tod enthält 25 920 Lebenstage, ein großes Sonnenjahr 25 920 unserer Lebensjahre. So fügen wir uns hinein in dasjenige, was geatmet wird im Sonnen-Erden-Prozeß durch ein platonisches Weltenjahr hindurch. Da sehen Sie hinein in einen Weltenrhythmus, durch den der Mensch hineingegliedert wird in den Kosmos.


Ohne wenigstens den guten Willen zu haben, den Menschen in beweglicher Erkenntnis im Zusammenhang zu erkennen mit dem Kosmos, können Sie keine Erkenntnis des Menschen gewinnen. Sie können nichts mehr begreifen mit der heutigen Naturwissenschaft, so sonderbar das klingt, als des Menschen Leben bis zur Geburt. Nachdem der Mensch geboren worden ist, tritt etwas mit seinem Leben ein, das die Naturwissenschaft nicht mehr erfassen kann. Daher muß die Naturwissenschaft bei der Methode, welche besonders beliebt ist, bei der Embryologie stehenbleiben. Das zeigt sich heute besonders darin, daß die ganze Entwickelungslehre heute nur ein Ausbilden ist der Embryologie. Das andere ist alles Phantasie. Beginnt der Mensch auf der Erde zu leben, so tritt die Notwendigkeit ein, in imaginativer, in inspirierter Erkenntnis ihn zu durchschauen. Denn nur mit dieser kann man durchschauen, was der Mensch beim Tode erlebt, und was der Tod ist. Durch die höchste Stufe der Erkenntnis, die Sie beschrieben finden in «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?» als die Stufe der wahrhaften Intuition, erlangt man jene Einsicht in das Wesen, das wunderbar in der Sprache selbst angedeutet wird, indem man vom Leichnam, und zwar mit einem gewissen Recht, sagt: er verwest. Wenn man heute so etwas noch fühlen könnte bei den Worten, so würde man wahrhaftig fühlen: Verwesen heißt ins Wesen übergehen, ins Wesen hineingehen, mit dem Wesen eins werden. Indem die Sprache von Verwesen redet, redet sie wahrhaftig nicht von Vergehen. Und der geheimnisvolle Prozeß, den eine künftige Naturwissenschaft aus den Tiefen des Erkennens herausholen wird, der erst dann sich vollzieht, wenn der menschliche Leib scheinbar verwest oder verbrennt, der ist nicht ein Vernichten; der ist gerade etwas Bedeutungsvolles im inneren Aufbau des Geschehens.
Ich möchte durch eine solche Betrachtung wie die heutige ein Gefühl davon hervorrufen, wie ein innerer Zusammenhang ist zwischen dem, was ersterbende Weltanschauung und wissenschaftliche Richtung der alten Zeit ist, und der noch im Keime befindlichen, heute eigentlich erst auftauchenden Geisteswissenschaft im Sinne dessen, was werden muß gegen die Zukunft hin. Es stoßen aber hart die beiden Dinge aneinander. Und hier beginnt anschaulich zu werden eine tiefe Tragik des modernen Lebens, die wir durch innere Menschenkraft besiegen müssen. Dasjenige, was ich, mag man mir es noch so übel nehmen, die untergehende bürgerliche Welt- und Lebensauffassung nenne, das ist ein letztes Ende, das bereitet sich selber den Untergang. Dasjenige, was heute noch wahrhaftig sehr weit von dem entfernt ist, was es werden soll, was als proletarische Sehnsucht herauftaucht, das hat andere menschliche Untergründe. Während die bürgerliche Weltanschauung untergeht im Ätherleib, geht aus dem Astralleib auf dasjenige, was sich aus der proletarischen Welt entwickelt. Und ein furchtbar deutlich sprechendes Symbolum der untergehenden Weltanschauung war die Egoistik Max Stirners. Sie finden sie in ihrem Zusammenhange geschildert in meinem Buche «Die Rätsel der Philosophie».
Jetzt leben wir in einem Zeitalter, wo wir durchaus versuchen müssen, dasjenige, was aufgeht, nicht nach seiner Außenseite zu beurteilen. Mag es heute da oder dort noch so viel irren, wir müssen dasjenige, was sich heute als soziale Bewegung aus dem Proletariat heraus entwickelt, als das Werden des Zukünftigen anschauen können, gerade vom geistigen Gesichtspunkte des Menschen aus. Wir müssen sehen können: Die Menschheit überschreitet eine Schwelle, sie muß hinein in das übersinnliche Erkennen. Und gerade das ist für den geistig Erkennenden ein scharf sprechendes Mittel, die Richtung zu schauen, daß sich gerade die proletarische Welt in diesen oder jenen Führern, in diesen oder jenen Bonzen, recht sehr materialistisch benimmt und sich wehrt gegen das, was sie einst sein wird. Sie wehrt sich. Sie hat angenommen als letztes Erbstück die bürgerliche Denkungsweise, aber sie ist in der menschlichen Entwickelung dazu berufen, bewußt über die Schwelle zu schreiten, sich herauszuarbeiten aus materialistischem Irrwahn zur wirklichen Erkenntnis des Übersinnlichen. Gerade dasjenige, worauf hier hingewiesen wird, es muß durch Beobachtung eines geistigen Untergrundes so erforscht werden, daß es nicht bloß zu abstraktem Erkennen wird, sondern daß es unserem Willen innerlich Impuls werden kann. Dann werden wir uns zur rechten Zeit in der rechten Weise in diese gegenwärtige soziale Ordnung mit vollem Bewußtsein hineinstellen können.