La dernière fois que nous nous sommes
rencontrés ici, je pouvais vous parler
des raisons intérieures pour les
pensées de la tri-articulation de
l'organisme social. J'ai pu mener les
considérations aussi loin que nous
somme devenus attentifs à dans quel
sens nous vivons dans le présent d'une
certaine manière dans une période de
transition. Vous ne vous méprendrez
pas sur cette remarque, parce que j'ai
souvent dit : Quand je parle ici d'une
période de transition, ainsi ne
devrait pas être pensé à une
trivialité qu’on souvent à l’œil quand
sera dit qu'on vit dans une période de
transition. Car finalement, comme je
l'ai souvent dit, chaque période est
une période de transition, de la
précédente à la suivante. Il s’agit de
faire attention à ce qui passe. Et
pour cela, il y a, toutefois, des
instants significatifs et moins
significatifs dans la grande évolution
de l'humanité dans l'histoire du
monde. Et il est clair pour la
contemplation de la vie de l’esprit
dans ces profondeurs où elle est
accessible à l'observation humaine
que, tout de suite en rapport aux
impulsions les plus importantes, les
vraiment plus importantes de
l’évolution de l’humanité en notre
temps, quelque chose de donnant la
mesure se passe sous le seuil des
processus extérieurs. La dernière
fois, j'ai déjà rendu attentif comment
on doit envisager, dans ce qu'on
appelle souvent l'inconscient ou le
subconscient de la nature humaine,
l'entité humaine, afin de reconnaître
ce qui est aujourd'hui tout de suite
compris dans un sens essentiel,
important dans une transition pour
l'humanité.
19190501 067 080
Ce que nous avons aujourd'hui dans
notre conscience ne nous dit en fait
pas beaucoup sur l'évolution de
l'humanité entière, bien que nous
vivons tout de suite dans l'époque de
développement de l'âme de conscience,
bien que pour l'être humain
particulier dans cette époque c'est
tout de suite conforme à
l'histoire du monde qu'il développe
son âme de conscience. Pour l'humanité
entière, à la différence de l'humain
particulier, cette époque est ainsi,
que l'humanité entière en rapport aux
forces de l'âme et de l'esprit passe
par une époque, qui laisse plus se
dérouler l’évolution dans le
subconscient. Dans le subconscient
nous devons trouver pour l'humanité
entière les forces de transition comme
nous devons aujourd'hui trouver les
forces les plus importantes pour
l'être humain particulier tout de
suite dans l'appropriation de la
pleine conscience. Pour l'être humain
particulier l'instinctif, le vécu plus
naïf de l'âme, passe toujours de plus
en plus dans un vécu conscient de
l'âme ; mais pour l'humanité entière
se déroule inconsciemment un
important, sans que souvent l'individu
regarde vers cet important, quand il
n'aspire pas tout de suite à un
approfondissement
spirituel-scientifique.
Et cet important, ce plus essentiel,
ce n'est pas du tout si facile à
décrire. Car notre langue est donc,
prise à la base, faite pour le rendu
d’âme des réalités extérieures
sensorielles. Cette langue nous rend
difficile de décrire très précisément,
nommément satisfaisant, ce qui
n'appartient pas à la réalité
sensorielle, ce qui appartient à
l'être-là supra-sensoriel. Là on doit
souvent s'aider par des comparaisons,
mais pas par des comparaisons
abstraites, mais par de telles
comparaisons, comme vous les
connaissez bien de la science de
l'esprit, qui placent toujours
ensemble une manifestation de la vie
avec une autre, afin qu'une
manifestation de vie discute l'autre.
Quand alors de telles comparaisons
seront formées, alors on doit être
clair avec soi que seulement un penser
mouvant/mobile, un penser qui ne
presse pas les concepts, les mots,
arrive vraiment au sens exact de ce
qui est exposé. Je dois notamment
comparer, quand je veux caractériser
le plus important, qui dans l'humanité
entière va de soi dans le présent
d'histoire du monde - j'ai déjà évoqué
cela récemment -, je dois comparer les
soubassements actuels des processus
historiques avec l'expérience, que
l'être humain individuel peut
seulement traverser consciemment alors
que, comme on dit, il franchi le seuil
vers le monde suprasensible. Vous
savez donc tous de la présentation que
j'ai donnée sur cette expérience/ce
vécu individuel de l'être humain dans
mon livre « Comment obtient-on des
connaissances des mondes supérieurs ?
» que c'est un événement intervenant
profondément dans l'entité de l'être
humain quand l'être humain traverse ce
seuil, lequel est le monde sensoriel
de ce côté pour la conscience de
l'être humain et au delà duquel est le
monde supra-sensoriel. De ce côté là
de ce seuil au monde suprasensible,
tout sera donc véritablement autrement
que les choses reposent ici dans le
monde sensible.
Et l'être humain traverse là quelque
chose - vous le savez donc -, que
sinon ceux, qui l'on fait dans
le style d'époques plus anciennes ont
décrit par les mots pleins de
signification « la traversée du porche
de la mort ». Celui qui veut vraiment
traverser ce seuil doit justement
apprendre à connaitre la mort dans son
entité. Il doit reconnaître la mort
dans sa signification pour l'ensemble
de la vie de l'être humain.
Maintenant vous savez de la
présentation que j'ai donnée de cet
événement du franchissement du seuil
dans le monde suprasensible dans «
Comment obtient-on des connaissances
des mondes supérieurs ? », que lors de
ce franchissement l'entière entité
d’âme de l'être humain expérimente une
transformation, toutefois
naturellement seulement pour ces temps
dans lesquels on séjourne là,
conscient, dans le monde
suprasensible. Avec la constitution
d'âme, qu'on a ici dans le monde
sensible, qui est adaptée pour la vie,
pour l'ouvrage, pour l'agir dans ce
monde sensible, avec cette
constitution d'âme ne se laisse rien
du tout entrer dans le monde
suprasensible. Ici, dans le monde
sensoriel, les forces de l'âme :
penser, sentir et vouloir, sont dans
un rapport inséparable, ainsi que nous
n'arrivons pas du tout dans notre vie
sensorielle, à éprouver, à vivre, ces
forces de l'âme séparées. Quelqu'un
qui ne développerait pas en même temps
dans l'âme une certaine mesure de
vouloir, quand aussi en un contexte
intérieur latent, pendant qu'il pense,
ne serait en fait pas sain. Nous ne
sommes pas du tout en état de
séparer ces trois forces de l'âme les
unes des autres dans notre vie
sensorielle, ainsi qu'avec l'âme nous
ne développons en fait jamais un
penser pur, limpide, jamais un sentir
pur, limpide, jamais un vouloir pur
limpide. Toujours, dans notre
représenter, sentir, agir (NDT :
Handeln) et vouloir, ces trois forces
de l'âme, sont quand même mélangées
les unes avec les autres, agglomérées
les unes avec les autres. Si nous
franchissons le porche dans le monde
suprasensible, cela signifie que nous
amenons notre âme à ce que vraiment,
ainsi que nous sommes sinon ici, dans
le monde des choses des sens, entourés
d'événements des sens, alors nous
sommes entouré d'entités
suprasensibles, des faits
suprasensibles de ces entités, alors
doit survenir dans notre âme une pure
séparation entre penser, sentir et
vouloir. L'être humain doit alors,
comme vous pouvez donc le déduire de
la présentation dans « Comment
obtient-on des connaissances des
mondes supérieurs ? » être exercé
ainsi qu'il peut développer la force
intérieure de maintenir ensemble, avec
son Je, ces trois éléments de la vie
de l'âme : penser, sentir et vouloir ;
sinon il se scinderait en trois
personnalités.
Oui, cela est le vécu intérieur
significatif d’activité, que nous
devons avoir après le franchissement
du seuil : ce se-trouver-dedans en la
plus haute activité du Je, dans la
plus haute action du Je, pour
maintenir ensemble les trois forces de
l'âme, penser, sentir et vouloir. Cela
est aussi tout d'abord la peur qu'a
l'actuel être humain faible en courage
: la peur devant de véritables
connaissances suprasensibles, la peur
devant l'activité intérieure de l'âme
du plus haut style. L'être humain
aimerait aujourd'hui en fait laisser
se dérouler toute son activité ainsi
qu'elle sera appelée par le monde
extérieur et ait lieu dans le monde
extérieur. L'activité intérieure ne
sied pas encore à l'être humain
actuel, mais doit tout de suite se
développer toujours de plus en plus
vers l'avenir. Mais parce que cette
évolution est en premier une tâche/un
devoir, n'est pas en fait déjà
disponible, l'être humain, à cause de
cela, à la crainte, la peur de
pénétrer dans le monde suprasensible.
Inconsciemment il s'effraye - si j'ai
la permission de formuler cette
expression - devant cet effort de
maintenir ensemble les trois facultés
de l'âme, qui là se séparent. Je
décris ici ce vécu intérieur
individuel, pour pouvoir vous
caractériser - sinon on ne pourrait
pas du tout le caractériser -, ce qui
en l'intérieur du vécu psychique/d’âme
-, et vous savez, nous avons la
permission de parler d'un tel -, ce
qui se passe en l'intérieur du vécu
psychique/d’âme de l'ensemble de
l'humanité dans l'actuelle
époque. Ce que j'ai justement décrit
comme vécu individuel lors du
franchissement du seuil dans le monde
suprasensible, cela est naturellement
pour celui, qui franchi ce seuil, un
événement de pleine conscience,
beaucoup plus conscient que quelque
événement conscient de la conscience
de jour éveillée ordinaire. C'est une
conscience augmentée, dans laquelle on
franchi le seuil et en laquelle on
perçoit la tri-articulation intérieure
de l'entité d'âme humaine dans le
monde suprasensible.
Toute l'humanité passe par quelque
chose de semblable, mais maintenant de
soi-même, conformément à la nature,
pas consciemment, dans l'époque
présente comme un événement cosmique
historique. On ne le remarque pas,
quand on n'étudie pas
spirituellement–scientifiquement
consciemment le processus inconscient
qui se joue pour l'humanité entière.
Vous savez, notre époque est la
cinquième après la grande catastrophe
atlantique, par laquelle est donc
apparue en premier la configuration
actuelle de notre surface terrestre.
C'est la cinquième période post
atlantique dans laquelle nous vivons,
et dans cette période l'humanité, dans
son évolution d'ensemble, doit passer
par quelque chose de semblable qu'est
le seuil pour l'être humain individuel
lors de l'entrée dans le monde
suprasensible. L'humanité comme tout,
disais-je, dans son évolution
historique cosmique, ou bien, ma foi,
nous pouvons aussi dire terrestre,
elle franchi le seuil, de ce côté ci
duquel, cela signifie dans le temps se
déroulant précédemment, une toute
autre sorte de conception du monde, de
connaissance pour l'humanité
d'ensemble était nécessaire,
qu'au-delà du seuil, cela signifie
après.
C'est cela qui se joue aujourd'hui
dans l'inconscient de toute
l'humanité, ce qu'on doit dégager par
la science de l'esprit, mais ce qui
prouve aussi, comment la science de
l'esprit est nécessaire à cette
humanité actuelle. Car ce
franchissement du seuil n'a pas la
permission de rester dans
l'inconscient. Ce franchissement du
seuil devra devenir familier à l'être
humain, sinon les êtres humains
laissent passer dormants ou au moins
rêvants ce qui en fait se passe avec
eux comme événement le plus important.
Et nous devrions donc tout de suite
former la conscience dans cette
cinquième période post-atlantique. En
rapport au plus important qui se passe
avec l'humanité, nous ne pouvons pas
former la conscience autrement, que
par l'ascension de la pure science des
sens à la science de l'esprit.
Quand vous réfléchissez à cela, alors
vous viendra peut être à la pensée, ce
qui a toujours à nouveau été dit au
cours des conférences donc déjà tenues
à partir du domaine de la science de
l'esprit depuis si longtemps aussi ici
à Stuttgart. Voyez-vous, toujours à
nouveau je devais accentuer : la
science de l'esprit – ainsi qu’elle
est pensée ici - n'est pas purement
quelque chose qui devrait satisfaire,
dans une certaine mesure, les besoins
de connaissance de l’individu. La
science de l'esprit est quelque chose
qui est en rapport avec la saisie, la
saisie pensante, sentante, voulante de
l'impulsion de base de l'humanité dans
notre époque. Ainsi que l'occupation
avec la science de l'esprit ne devrait
justement pas être une pure
satisfaction de curiosité ou d’avidité
à savoir de l'individu. Mais la
science de l'esprit devrait être
l'accomplissement d'une certaine
tâche, que l'on a en rapport à toute
l'humanité, qui devrait reconnaître
dans le présent, ce qui se passe dans
ses profondeurs, dans les profondeurs
de son évolution tout de suite en
cette époque.
Maintenant, lorsque j’ai récemment eu
la permission de parler devant vous
l'autre jour, je vous ai donc dit
comment des humains particuliers, qui
ont une certaine intelligence
extérieure, formée par la formation
scientifique actuelle, remarquent à
certains phénomènes ce que nous vivons
aujourd'hui comme humanité dans une
telle époque, qui correspond à quelque
chose d'indéterminé dans les
profondeurs humaines. Je vous ai
expliqué comment des gens tels que
Fritz Mauthner, par exemple, parlent
de ce que l'humain pouvait d'abord
avoir sa façon sensorielle de voir,
mais que ce serait en fait la seule
vraie réalité dont l'humain pourrait
parler. Mais cette réalité, qu'il crée
tout au plus dans l'art, dans le beau,
dans le sublime, cette réalité ne le
laisse pas venir à la satisfaction. Il
veut pénétrer plus profondément dans
l'essence des choses. S'il essaie
cela, s'il essaie de pénétrer à
travers son être intérieur dans
l'essence des choses, ainsi il
n'arrive pas à un être relier réel
avec la véritable essence du monde,
ainsi dit Mauthner, mais seulement à
un rêver, quand aussi à un tel rêver
qui se sent bien, car il se pressent
lié avec les forces centrales du
monde, qui, cependant, ne peut savoir
quand-même que rêvant dans la
mystique. Cette mystique est alors la
deuxième étape de l’aspiration humaine
intérieure d'âme pour de tels gens.
Seuls, ils prétendent, et ils ont
raison de leur point de vue, parce
qu'ils rejettent une connaissance
suprasensible : la mystique est une
connaissance-rêve.
Et comme troisième étape, Fritz
Mauthner laisse valoir un savoir
auquel on aspire en s’appropriant des
lois de la nature qui dominent le
monde, des lois historiques ou
d’autres sinon. Mais tout cela, il le
décrit comme Docta ignorantia de la
raison que, en ce que nous croyons
reconnaître quelque chose par la
science, nous ne rêvons pas purement
comme dans la mystique, mais dormons,
dormons, en rapport à ce qui serait la
connexion/le lien avec les forces
centrales véritables du monde. Ainsi
pensent des gens tels que Fritz
Mauthner : L'humain peut tout au plus
percevoir sensoriellement en étant
éveillé et annoblir ses perceptions
sensorielles par l'art. L'humain doit
rêver quand il essaie de se lié
religieusement ou mystiquement à
travers son être intérieur avec la
réalité vraie. Et l'humain doit dormir
quand il croit, par la science, par la
sagesse, se relier aux choses.
Maintenant, parlé absolument, une
telle chose est une folie. Parlé
relativement, pour la constitution
d’âme particulière de l'humanité qui
s'est développée par le XIXe siècle et
jusque dans le XXe siècle, tout
particulièrement parlé pour cette
humanité, pas parlé en général, c'est
une vérité. Avec les moyens qui ont
fait la grandeur des connaissances de
science de la nature, avec les moyens
par lesquels nous sommes entrés dans
un tel naufrage en rapport à l'ordre
social de l'humanité, avec ces moyens,
il est seulement possible de vivre
spirituellement, en trois étapes,
comme Fritz Mauthner le décrit:
s’éveillant dans la sensorialité,
rêvant dans la mystique, dormant dans
la science.
Un humain tel que Fritz Mauthner
trouve le passage par le seuil de
toute l'humanité. Qui a lu de tels
ouvrages comme "Die Kritik der
Sprache" (« La critique de la langue
») de Fritz Mauthner, dans lequel
Mauthner cherche à surpasser (NDT
überkanten) Kant, où il critique non
seulement les concepts, mais le
langage lui-même, et qui, notamment, a
lu, l’épais en deux volumes,
"Philosophische Wörterbuch" («
Dictionnaire philosophique » de Fritz
Mauthner au moins en rapport à l’un ou
l’autre article – c’est donc ordonné
alphabétiquement - sait tout de suite
dans quel constitution d’âme il entre
par ces œuvres de Fritz Mauthner.
Je vous conseille là tout
particulièrement – dans ce cas vous me
remercierez peut-être seulement d'un
côté pour mon conseil - de lire
l'article « Christianisme », par
exemple dans ce dictionnaire de la
philosophie, ou l'article « Res
publica », ou l'article « Sagesse de
Goethe », ou l'article « Immortalité
»,. Vous aurez partout le sentiment :
Maintenant, vous lisez une phrase.
Dans la deuxième phrase, ce qu’on a lu
est affaibli. Dans la troisième
phrase, l'affaibli est de nouveau
affaibli. Dans la quatrième, le
premier est repris. Dans la cinquième
phrase, alors le tout est repris avec
toutes les affirmations et
atténuations. Alors vous entrez dans
une rotation de tout votre système de
raison analytique et d'âme tranquille
et d’âme, et c'est quelque chose de
terrible qu’on éprouve après une telle
lecture. C'est un terrible tourment
intérieur de l'âme. Et en ce que vous
décrivez ce tourment intérieur de
l'âme, qu'un humain éprouve en lisant,
qui a seulement le courage de tirer de
la dernière conséquence de la
constitution actuelle de l'âme -
contrairement à beaucoup qui n'ont
justement pas ce courage -, vous
n'offenserez pas Fritz Mauthner avec
une critique, que vous prononcerez
comme je l'ai prononcée maintenant, en
ce que vous la tenez contre vous-même,
car il admet avoir lui-même la même
constitution de l'âme quand il écrit
cet article. Car il dit : Avec la
connaissance humaine, on ne peut
arriver à autre chose qu'à une sorte
de danse spirituelle dans laquelle on
ne se trouve pas soi-même. Fritz
Mauthner confond le manque de tenue
des connaissances, devenu nécessaire
au XIXe siècle et au début du XXe
siècle, avec un manque supposé absolu
de tenue des connaissances chez
l’humain. Mais qu'est-ce qui existe en
réalité ? Quelque chose de tout autre
que Mauthner croit.
Dans des temps anciens, comme vous le
savez, dans la clairvoyance
atlantique/atlantéenne, l'humain n’a
pas rêvé mystiquement, mais il se
reliait mystiquement connaissant avec
une réalité. Il n’a aussi pas dormi
purement dans la sagesse. Nous
connaissons encore dans les
vestiges/restes de la sagesse la plus
ancienne, comme chez Platon, comment
ils savaient dire de grandes choses à
l'humanité. Avec Aristote, ça s’arrête
déjà. L'humanité n'a pas seulement eu
un Docta ignorantia, mais elle a eu
une sagesse par laquelle elle s'est
connecté/lié avec les forces centrales
du monde, qui sont en même temps les
forces centrales de l'être humain
lui-même. Mais ces facultés
refluaient. Elles devaient refluer
afin que l'humain cherche en lui les
fortes forces pour chercher à travers
son être intérieur ce qui lui avait
été auparavant donné de l'extérieur
par des êtres spirituels sans son
intervention. Aujourd'hui, nous
franchissons le seuil comme humanité
entière. Lors du franchissement du
seuil, nous devons développer les
forces à partir de notre intérieur
pour amener la mystique qui dort sinon
en nous par notre nature, à veiller
pour appeler le rêvre de la mystique
par nos propres forces à une
expérience dans le spirituel, et
justement ainsi appeler ce qui sinon
est mort, est science abstraite, par
activité intérieure, par force
intérieure, à l'expérience réelle du
spirituel suprasensible. Aujourd'hui,
c’est donné en notre force. C'est
pourquoi nous devons passer par une
telle étude, et à cause de cela les
gens qui ne veulent pas venir à la
science de l’esprit, comme Fritz
Mauthner, peuvent seulement ressentir
que ce qui était nécessaire à l'homme,
comme une tragédie nécessaire, pour
susciter les forces intérieures. C'est
pourquoi des humains comme Mauthner,
qui éprouvent une telle chose,
expérimentent une telle chose et ne
veulent pas en venir à la science de
l’esprit, doivent en fait désespérer
de la possibilité de se lier en
connaissant aux forces centrales de
l'existence/l’être-là, qui sont en
même temps les forces centrales de
l'être humain lui-même.
Quand vous réfléchissez
fondamentalement sur ce que j'ai
justement dit, ne devez-vous pas vous
dire là : l'être humain est
actuellement placé par le
franchissement inconscient du seuil
devant une forte épreuve dans
l'évolution de l'humanité ? Oui, il
l'est. Car quand il ne veut pas
développer l’activité de l’âme, une
forte action de l'âme, ainsi il est
condamné à succomber à l'inactivité,
l'inoccupation, et par cela à
l'incroyance vis-à-vis de l'être-là,
au moins de succomber en une sorte
d'insécurité, quand il s'agit de se
placer avec son intérieur dans toute
l'agitation de l'évolution du monde.
Ainsi est à peu près la constitution
d'âme d'un être humain représentatif,
typique comme Fritz Mauthner. Il y en
a beaucoup de tels dans le présent,
seulement il a été intérieurement
assez courageux, d'avouer cela dans
beaucoup d'écrits, pendant que
d'autres sont dans la même
constitution d'âme et ne l'avouent
pas. Il a aussi eu la résignation de
se retirer dans un coin sud de
Bavière, après qu'il ait été toute sa
vie durant journaliste pour gagner son
pain. Et là il a conçu la «
Critique de la langue », son livre
d'âpre désespoir à la connaissance
humaine, il a alors écrit là son «
Dictionnaire philosophique ». Il s'est
retiré, il écrit encore maints
articles, qui véritablement ne sont
plus appropriés, comme ses livres, à
un se placer dedans positif, énergique
de l'être humain dans l'évolution
d'ensemble. Il y a chez lui toujours
une sorte de doute en la possibilité
d'intervenir correctement, dans
l'être-là, parce qu'au fond, on ne
peut saisir l'être-là en connaissant.
Mauthner a tiré la conséquence, se
retirer en un métier indifférent pour
lui, s'adonner au journalisme, auquel
on peut déjà être septique, doutant de
la vie. Mais il y a aussi des élèves
de Fritz Mauthner, qui n'ont pas eu
cette résignation.
Et demandons-nous maintenant une fois
quelque chose d'entièrement déterminé
à partir de bases intérieures : Qu'est
ce qui devient de ces élèves, qui se
reconnaissent le cœur plein aux
conceptions de vie de Mauthner, qu'est
ce qui pourra jamais devenir de ces
élèves. Jamais ils ne pourront arriver
à une saisie pleine de vie de la
réalité. Pour cela aucune saisie telle
de la réalité qui peut intervenir
fructueusement dans cette réalité. Ces
êtres humains ne peuvent convenir dans
la vie, quand ils se placent dedans.
Fritz Mauthner s'est donc aussi placé
en dehors. Ces gens saisissent donc
seulement la vie sensorielle et
croient à ce qui par dessus en
ressort, seulement comme à un rêve, à
un dormir.
Un tel élève de Mauthner, honnête,
sincère, mais à cause de cela aussi
inapproprié que possible pour la vie
sociale du présent, est par exemple
Gustav Landauer. C'est un véritable
élève de Fritz Mauthner. Il ne suffit
pas aujourd'hui, de juger la vie de la
surface. Nous nous tenons aujourd'hui
devant des tâches, qui sont seulement
à assumer, quand nous avons la bonne
volonté, de plonger dans les
soubassements de la vie. Nous n'avons
aujourd'hui pas la permission, comme
des êtres humains tels que je les ai
justement décrit, de chercher des
impulsions de pensée pour un nouvel
ordre social de ce que le temps a
apporté. Non, nous devons du temps
montant, des impulsions, qui justement
en premier sont au lever, à partir des
impulsions de la connaissance
spirituelle, chercher aussi les
impulsions sociales ; sinon nous
n'arriverons pas à de véritables
impulsions sociales. Alors, quand
elles ont été trouvées, elles
pourront, comme tous les vécus de
science de l'esprit, être saisies par
la saine raison analytique humaine. En
un tel sens j'aimerais aussi encore
rendre attentif sur notre
tri-articulation.
Aujourd'hui, il est nécessaire, qu'en
toutes choses les êtres humains
apprennent à chercher, avec la plus
profonde honnêteté premièrement après
une véritable connaissance de soi,
deuxièmement après une véritable
connaissance du monde.
Prenez des plus différents points de
vue ce qui sera nommé ici science de
l'esprit. Certes, là aussi sera, comme
en de maintes mystiques abstraites et
en maints occultismes abstraits, parlé
de connaissance de soi en sa
nécessité, de connaissance du monde
dans sa nécessité, mais autrement.
Ainsi sera parlé, comme je voudrais
particulièrement l'écrire dans le cœur
à notre temps : qu'on ne peut jamais
parvenir à une véritable
connaissance de soi, sans chercher
cette connaissance de soi par
connaissance du monde. Couver dedans
le soi ne livre aucune connaissance de
soi. La connaissance du monde en
premier éduque notre soi ainsi que ce
soi peut venir à la connaissance de
soi. Et à nouveau : personne ne peut
venir à une connaissance du monde,
sans qu'il fasse le chemin dans le soi
propre. Connaissance du monde n'est
pas possible sans connaissance de soi.
Les deux choses semblent même se
contredire là, mais cette
contradiction est pleine de vie et
fructueuse : pas de connaissance du
monde sans connaissance de soi, pas de
connaissance de soi sans connaissance
du monde. C'est comme les coups d'un
pendule, qui doit osciller aller et
retour. Ainsi l'être humain doit
chercher dans sa vie, constamment
chercher l'oscillation du pendule
entre vécu de soi-même et vécu du
monde, vécu du monde et vécu de soi.
Mais cela donne alors en premier
un renforcement de l'âme, cette
activité intérieure de l'âme, qui
deviendra, aujourd'hui et à l'avenir,
de plus en plus nécessaire à
l'humanité entière.
C'est parce que l'être humain
couve ainsi très facilement dans son
intérieur à partir d'un certain
égoïsme naturel dans l'époque de l'âme
de conscience, que l'humanité est
tombée, en notre époque, dans l'amour
de l'abstraction. Elle ne peut en fait
pas du tout juger une fois elle-même
correctement, comment, dans notre
époque, est fort l'amour pour le pur
abstraire. Mais pour cela aussi c’est
le plus nécessaire que nous montions
de la manière correcte, tout de suite
pour franchir le seuil que j'ai
décrit, que nous nous mouvions d'une
pure nécessité d'abstraction, une pure
nécessité de pensées, à un fait. D'un
pur reconnaître abstrait à un vivre
les faits. A un penser en nous, non en
pures pensées, mais à un penser qui
plonge dans les choses et pense avec
les choses et événements du monde.
Seulement alors nous pouvons rester
grandissant au présent.
Pour cela je veux vous donner un
exemple. Mais je constate d'emblée
qu'il ne faut pas interpréter ce que
je vais dire de la même manière que
si, en caractérisant l'une ou l'autre
direction de conception du monde, je
voulais aussi prendre position sur
l'une ou l'autre. Je veux seulement
caractériser, pas juger.
Ce que l'on appelle la conception de
science de la nature du monde, la
pensée orientée selon la science de la
nature, cela a donc pris un
développement/une évolution que j'ai
caractérisé pour vous des plus
différents points de vue. C’est
finalement parvenu à une telle façon
de voir comme l’est celle de Mauthner.
Mais elle s'est aussi exprimée dans
d'autres nuances. Je ne sais pas si
vous vous souvenez d'un homme dont je
vous ai parlé il y a des années, mais
d'un autre point de vue et pour vous
caractériser quelque chose de
différent, à cet homme qui a voulu un
jour décrire la difficulté de la
connaissance de soi dans un de ses
livres, qu'il appelle « Analyse des
sensations ». Il voulait déjà décrire
la difficulté externe de la
connaissance de soi. Et pour décrire
celle-ci, il a donné deux exemples où
il était déjà exposé à de bien fortes
illusions en ce qui concerne la
connaissance de soi dans son
extérieur. Une fois, ainsi dit-il, il
a été dans la rue. Soudain, quelqu'un
s'approche de lui - la personne
concernée était un professeur - et il
se pense : Quel genre de professeur me
vient-il donc là ? Elle lui était
assez désagréable, cette silhouette,
raconte-t-il lui-même. Alors il a
remarqué ce qui lui était arrivé : il
est arrivé devant un miroir de vitrine
et s'est retrouvé dans ce miroir en
marchant dans la rue. Une autre fois,
il est monté dans un bus. En face de
la porte par laquelle il est entré, il
y avait un miroir. Il était
terriblement fatigué. Il a vu l’image
et s'est dit : Quel genre de type
monte dans le bus à l'autre porte ? Ce
n'est que peu à peu qu'il s'est rendu
compte que c'était lui-même.
Je vous ai raconté cela, et vous
pourrez déjà juger d’après cela que
c'est, malgré tout, un homme à prendre
au sérieux : Ernst Mach, le Ernst Mach
devenu philosophe à partir d'un
scientifique de la nature. Maintenant,
il a de nouveau des élèves différents.
Sa conception du monde n'est pas non
semblable à celle de Mauthner, si ce
n'est qu'Ernst Mach en est moins venu
à la recherche de doutes, à l'absence
de tenue, mais croit simplement au jeu
des pensées. Le je lui-même, lui est
un pur mythe, comme aussi chez
Mauthner, mais Mach en est satisfait.
Mais on doit étudier ce Ernst Mach et
apprendre à connaître sa vie, à
connaître toute sa personnalité. Je me
souviens même comment j'ai vu Ernst
Mach la première fois à l'Académie des
sciences de Vienne, où il donnait une
conférence de fête sur l'économie de
la pensée, où il expliquait tout ce
qu'on pense simplement comme un
arrangement de pensées selon le
principe de la moindre mesure de
force. À l'époque, j'étais très en
colère contre cette présentation du
processus de pensée. Puis il l'a
organisé, a écrit ses livres, qui ont
gagné une grande influence sur
beaucoup de gens. Si l'on connaît
sinon sa vie, alors on sait qu'il
était très certainement un très, très
brave citoyen, très obéissant à l'état
qu'il a servi par sa matière, un
citoyen de l’État très obéissant, en
rapport à son érudition, un
représentant typique de la pensée qui
se développe montante ces derniers
temps. Je pourrais vous nommer un
autre penseur similaire. Mach lui-même
n’a pas enseigné à Zurich, mais
seulement un de ses élèves : Friedrich
Adler, le même Adler qui a alors
abattu le ministre autrichien Stürgkh.
Mais un homme pensant encore beaucoup
plus abstrait a représenté à Zurich
une des philosophies de Mach, une
conception du monde très semblable à
la conception du monde de Mach :
Richard Avenarius. Je ne peux pas vous
conseiller de lire les livres
d'Avenarius ; vous les jetteriez après
la deuxième page. Ils sont écrits dans
un langage incompréhensible. Pour
vous, il n'y aurait qu'une chose
inexplicable : comment se fait-il
qu'un très, très grand nombre de
personnes aient fouillé dans les
livres d'Avenarius et aient
aujourd'hui formé une conception du
monde à partir de sa philosophie.
Ce dont je parle ici sont des cas
extrêmes qui peuvent attirer votre
attention sur la différence entre une
simple logique abstraite de pensée et
une logique factuelle. Avenarius était
vraiment aussi, d’après sa vie, un bon
citoyen moyen, un brave citoyen dans
le meilleur sens du terme. Mais des
gens comme Ernst Mach, son élève
Adler, chez lequel c’est déjà devenue
plus visible, et Avenarius - prenons
tout d'abord Mach et Avenarius – ils
ne ressentent rien de la logique des
faits dans laquelle ils se tiennent
par leurs propres faits. Car,
voyez-vous, qu'est-il advenu de la
vision du monde d'Ernst Mach et
d'Avenarius, ces braves, obéissants,
authentiques érudits bourgeois ? Qu'en
est-il advenu ? Il en est devenu la
philosophie d'État des bolcheviques,
la vision du monde sur laquelle repose
le bolchevisme. Elle n'est passée que
par d'autres tempéraments humains, par
d'autres constitutions de l'âme
humaine. Conséquence des faits !
Conséquence selon la logique des faits
de ce qu'Ernst Mach et Avenarius ont
enseigné.
Ce n'est pas seulement une coïncidence
externe, que tout de suite par l’étude
d’étudiants russes doués chez
Avenarius et ensuite chez Adler à
Zurich, cette philosophie a été
transférée en Russie quelque peu par
hasard, mais là repose un pendant
spirituel intérieur. Comprend
seulement celui qui ne pense pas sur
les choses avec des pensées, mais qui
peut penser dans les choses, il sait
que certes non des conséquences
logiques abstraites fabriquées
d'Avenarius et de Mach conduisent à
Lénine et Trotsky, mais qu'une logique
très réelle/factuelle mène de l'un à
l'autre.
Ce sont les choses, dont il s'agit
aujourd'hui. Elles sont aujourd'hui
seulement accessibles à celui qui a le
sérieux pour étudier l'intérieur du
devenir. Car nous sommes arrivés dans
un temps compliqué de la vie
intérieure, où ainsi quelqu'un comme
Mach et comme Avenarius peut croire,
qu'il est un homme de l'ordre, qu'il
est un homme, qui vit seulement dans
des hauteurs d'ordonnances
spirituelles, et ne pressent pas, que
cela peut devenir de la dynamite
politique, ce qu'il enseigne, quand
ses pensées passent de lui dans
d'autres âmes.
Aujourd'hui est adressé le grand appel
à l'humanité de s'approprier un sens
pour les rapports plus profonds de la
vie. Sans ce sens on n'arrive pas plus
loin. Si nous voulons arriver à des
idées socialement fructueuses, alors
nous n'avons aussi pas la permission
comme Richard Avenarius et Ernst Mach
de se choisir les produits finis morts
des anciennes conceptions du monde se
détruisant elles-mêmes, mais nous
devons nous tourner à cette nouvelle
construction des conceptions du monde,
qui peut seulement être donnée dans la
science de l'esprit et que seulement
celui qui s'y comprend de la manière
correcte pour demander : qu'est-ce qui
doit apparaître comme ordre social
quand l'être humain à l'avenir, à
partir du présent et toujours de plus
en plus à l'avenir, ainsi triparti
intérieurement – car il passe
par-dessus le seuil triparti - avance
de par le monde? Là l'ordre social
extérieur doit lui être le reflet ; là
l'ordre social extérieur doit être
triparti. Alors l'extérieur et
l'intérieur se correspondront à
l'avenir. Cette tri-articulation est,
quand on parvient à la regarder
vraiment avec une science spirituelle
sérieuse, pas quelque chose
d’échafaudé ; elle est simplement
quelque chose du vrai cours du devenir
de l'humanité, comme il progresse du
présent à l'avenir, non écouté. [
A toutes les autres exigences qui
s'adressent aux humains du présent
appartient justement aussi que
l'humain développe la bonne volonté de
s'engager dans la contemplation du
monde spirituel. Qu'il développe tout
d'abord une fois la bonne volonté de
se regarder soi-même de telle sorte
qu’à la contemplation devienne clair
ce qui repose spirituellement à la
base de cet humain. Un test, qui
n'était pas définitif, était le
matérialisme de science de la nature.
C'est pourquoi il est aussi si
significatif et utile, même sous la
forme de l’Haeckelianisme. Tout ça,
c'est un une épreuve à passer. Là,
l'humain sera aligné à la série de
tous les animaux, parce que
fondamentalement, en rapport à tout ce
à quoi cette considération accorde de
la valeur, l'humain apparaît quand
même seulement comme un animal
hautement développé. Mais si nous
commençons à considérer l'humain avec
rapport à la connaissance de soi dans
le contexte/le pendant du monde, la
question sera aussitôt différente. Là
les choses qui sont sinon considérées
comme sans importance deviennent
importantes, et vice versa. Là rayonne
simplement, parce qu’on se tient
sur un point de vue particulier de
considération, une nouvelle lumière
sur toute l'entité de l’humain. Pour
l’essentiel, nous le savons, l'animal
passe sur la terre de telle sorte
qu'il porte sa colonne vertébrale
parallèlement à la surface de la terre
- les exceptions en apprennent
beaucoup sur l'essentiel. Dans le
premier temps de sa vie, l'humain se
redresse, place la direction
principale de son corps, c'est-à-dire
que la direction de sa colonne
vertébrale, perpendiculaire à la
surface de la terre, forme une croix
avec cette surface terrestre dans/par
la colonne vertébrale, forme également
une croix avec la direction de l'épine
dorsale animale. En ce qu’on exprime
cela, on exprime clairement le rapport
de l'humain au monde restant. C'est
autrement chez l’animal, c'est
autrement chez l’humain. Là vous
pouvez toujours lire chez Haeckel :
L'humain a tout de suite autant d'os
et de muscles que les animaux
supérieurs. - Mais il y a encore
d'autres choses qui ne peuvent pas
être comptées, qui consistent en une
compréhension/saisie intuitive, ou
plutôt imaginative, de la figure/forme
dans son rapport avec le dessein
global/le façonnement d’ensemble du
cosmos et de la terre, et cette
compréhension/saisie de la
figure/forme, et non un parler sur
l’être de l'humain, c’est plus
important que compter les os et les
muscles, plus important que ce que la
morphologie comparative a à dire sur
l’humain.
Partant de là, je pourrais maintenant
vous dire beaucoup de choses qui vous
montreraient que là où la conception
qu’on a eu du monde jusqu’à présent
doit s'arrêter, qui chez l'humain a
produit de telles habitudes de pensée
qui ont conduit l'humain dans le
malheur présent, que là où cette
pensée et ces habitudes de pensée
touchent à leur fin, doit désormais
commencer un nouveau qui, par exemple,
se rattache à la forme. Cela donnera
alors une contemplation spirituelle du
monde, cela fécondera l'organisme
spirituel social indépendant.
Et une étape encore plus élevée - ces
étapes ne s’éveilleront pas comme
sinon chez nos contemporains
rêvant-mystiquement - une étape encore
plus élevée saisira vivante ce qui est
toujours autour de nous, le « mystère
révélé », comme dit Goethe. De là,
dans un tel « être éveillé », comme je
l'ai appelé dans mes livres "Vom
Menschenrätsel"(De l’énigme de
l’humain) et "Von Seelenrätseln" (Des
énigmes de l’âme), nous monterons à ce
qui n'est plus seulement une mise en
scène/un placer dedans de la
figure/forme dans le cosmos, mais une
résonance avec les grandes vibrations
rythmiques du cosmos.
Vous savez, l'humain se compose de ces
trois membres : Système
nerveux-sensoriel, système rythmique,
système métabolique. Dans le système
nerveux-sensoriel, il se tient ainsi à
l'intérieur qu'il peut par cela saisir
la forme en rapport au cosmos. En
rapport à son sentir, le système
rythmique, le système respiratoire ou
le système thoracique, là il se tient
à l'intérieur avec ce rythme dans le
rythme du monde entier. Nous pouvons
donc tout d'abord saisir ce rythme -
naturellement, nous pourrions avoir
beaucoup plus, parce que nous avons
beaucoup indiqué au fil des ans des
points de vue les plus divers - ce
rythme nous pouvons seulement le
saisir à un coin. Je veux seulement
répéter ce que j'ai déjà dit souvent.
Nous regardons notre respiration.
Pendant la respiration normale, nous
avons 18 respirations par minute. Cela
donne dans une journée de 24 heures
environ 25 920 respirations. Ainsi, en
une journée, nous inspirons et
expirons l'un après l'autre de façon
rythmée : environ 25 920 fois. De
sorte qu'en une journée, nous inhalons
et expirons l'un après l'autre de
façon rythmique : environ 25 920 fois.
C'est la plus petite respiration que
notre être humain déploie. Vous savez,
déjà dans l'Ancien Testament, l'âge
patriarcal était supposé être
d'environ 70 ans. On peut bien sûr
vieillir, on peut aussi mourir plus
jeune, mais c'est à peu près l'âge
moyen des humains, 70 à 72 ans.
Combien de jours de vie cela fait-il ?
Très approximativement 25 920 jours de
vie. Si vous prenez maintenant ce
grand train de respiration qui est
fait avec nous en nous immergeant le
matin avec notre je et notre corps
astral dans notre corps d'éthérique et
notre corps physique, de sorte que
nous inhalions notre âme spirituelle
le matin et l’expirions à nouveau le
soir, si vous prenez ceci comme un
souffle qui est pris chaque jour,
alors notre journée, qui couvre
environ 71 ans, comprend à peu près 25
920 respirations. C'est-à-dire, ce
grand Esprit qui respire en naissant
et en mourant, qui inspire et expire
aussi souvent que nous le faisons en
24 heures dans sa journée de vie, qui
couvre toute notre vie humaine. Nous
sommes donc adaptés par notre
respiration humaine à cette
respiration spirituelle que l'esprit
accomplit, pour qui l'inspiration et
l'expiration sont ce que la naissance
et la mort sont pour nous. Nous sommes
le résultat de ses respirations dans
notre vie éveillée et endormie. Et le
soleil, dont vous pouvez au moins
soupçonner qu'il a un rapport avec
notre expérience : l'humain observe
comment son ascension progresse dans
l'image du zodiaque d'un certain
nombre de degrés chaque année, de
sorte que lorsque l'équinoxe de
printemps se trouve à un certain point
d'une certaine image zodiacale, il se
déplace l'année suivante et ainsi de
suite. Ainsi, le point de lever du
soleil semble tourner autour de toute
l'écliptique, dans ce qu'on appelle
une année platonique
mondiale/universelle, soit 25 920 ans.
Un jour de notre vie contient 25 920
respirations, notre vie entre la
naissance et la mort contient 25 920
jours de notre vie, une grande année
solaire 25 920 de nos années de vie.
Nous nous joignons donc à ce qui est
respiré dans le processus Soleil-Terre
à travers une année platonique
mondiale/universelle. Là, vous voyez
un rythme mondial/universel à travers
lequel l'humain est articulé dans le
cosmos.
Sans au moins avoir la bonne volonté
de connaître l'humain en une
connaissance mobile en relation avec
le cosmos, vous ne pouvez gagner
aucune connaissance de l'humain. Vous
ne pouvez plus rien comprendre avec
les sciences de la nature
d'aujourd'hui, aussi étrange que cela
puisse paraître, que la vie de
l'humain jusqu'à sa naissance. Après
la naissance de l'humain, il se passe
quelque chose dans sa vie que la
science de la nature ne peut plus
comprendre/saisir. Par conséquent, la
science de la nature doit s'arrêter à
la méthode qui est particulièrement
aimée, à l'embryologie. Cela se montre
aujourd'hui particulièrement dans le
fait que toute la doctrine/théorie de
l’évolution n'est plus aujourd'hui
qu'une doctrine/théorie de
l'embryologie. L'autre, c'est tout de
la fantaisie. Si l'humain commence à
vivre sur Terre, ainsi intervient la
nécessité de le pénétrer de la
connaissance imaginative, inspirée.
Car seulement avec celle-ci, on peut
voir à travers ce que l'homme vit lors
de la mort et ce qu'est la mort. Par
le plus haut niveau de connaissance,
que vous trouverez décrit dans «
Comment obtient-on des connaissances
des mondes supérieurs ? » comme le
niveau de la véritable intuition, on
obtient cette vue dans l'être, qui
sera merveilleusement suggérée dans la
langue elle-même, en disant du
cadavre, et avec un certain droit : il
dès-être (NDT verwest). Si aujourd'hui
on pouvait encore ressentir quelque
chose comme ça avec des mots, on le
sentirait vraiment : dès-être signifie
passer dans l'être, entrer dans
l'être, devenir un avec l'être. En
parlant de dès-être, le langage ne
parle pas vraiment de
passer/disparaitre. Et le processus
mystérieux qu'une future science de la
nature fera sortir des profondeurs de
la connaissance, qui n'a lieu que
lorsque le corps humain se dés-être ou
brûle apparemment, il n'est pas une
destruction ; c'est tout de suite
quelque chose de significatif dans la
construction/l’édification intérieure
du devenir.
J'aimerais par une considération telle
que celle d'aujourd'hui, provoquer un
sentiment de ce qu'est un rapport
intérieur entre ce qui est conception
mourante du monde et
direction/orientation scientifique du
temps ancien, et ce qui se trouve
aujourd'hui encore en germe, une
science de l'esprit en fait émergeant
tout d'abord dans le sens de ce qui
doit devenir vis-à-vis de l'avenir.
Mais les deux choses poussent durement
l'une à l'autre. Et ici commence à
devenir contemplable une profonde
tragédie de la vie moderne, que nous
nous devons de vaincre par la force
intérieure de l'humain. Ce que je
nomme, aimerait-on me le prendre
encore si mal, la conception
déclinante bourgeoise du monde et de
la vie, c’est une dernière fin, cela
se prépare soi-même le déclin. Ce qui
aujourd'hui est encore véritablement
très éloigné de ce que ça devrait
devenir, ce qui comme nostalgie
prolétarienne émerge, cela a d'autres
soubassements humains. Pendant que la
vision bourgeoise du monde décline
dans le corps éthérique, part du corps
astral ce qui se développe du monde
prolétarien. Et un terrible symbole
parlant clairement de la façon de voir
déclinante était l'égoïstique de Max
Stirner . Vous la trouvez décrite dans
son contexte/pendant dans mon livre «
Les énigmes de la philosophie ».
Maintenant nous vivons dans une
époque, où nous devons absolument
tenter de ne pas juger ce qui monte
d'après son côté extérieur. Cela
aimerais encore aujourd'hui, ici ou
là, tant induire en erreur, nous
devons pouvoir voir comme le devenir
de ce qui est futur ce qui aujourd'hui
se développe à partir du prolétariat
comme mouvement social, tout de suite
du point de vue spirituel de l'être
humain. Nous devons pouvoir voir :
l'humanité franchi un seuil, elle doit
rentrer dans la connaissance
suprasensible. Et tout de suite cela
est pour le connaissant spirituel un
moyen parlant de manière aigue, pour
regarder la direction, que tout de
suite le monde prolétarien en tel ou
tel meneurs, en tels ou tels bonzes,
très correctement matérialiste se
comporte/se tient et se venge contre
ce qu'elle deviendra en premier. Il se
venge. Il a accueilli comme dernière
part d'héritage la manière de penser
bourgeoise, mais il est appelé dans
l'évolution humaine à traverser
consciemment le seuil, à s'élaborer à
la véritable connaissance hors de la
folle erreur matérialiste. Tout de
suite ce sur quoi sera rendu attentif
ici, cela doit être investigué ainsi
par observation d'un arrière-plan
spirituel, que cela ne devienne pas
connaissance abstraite, mais que cela
puisse devenir intérieurement
impulsion de notre volonté. Alors nous
pourrons nous placer au temps correct,
de la manière correcte, dans cet ordre
social actuel avec la pleine
conscience.
|
Das
letztemal, als wir uns hier trafen,
konnte ich Ihnen sprechen von inneren
Gründen für den Gedanken der
Dreigliederung des sozialen Organismus.
Ich habe die Betrachtungen so weit
führen können, daß wir aufmerksam wurden
darauf, in welchem Sinne wir in der
Gegenwart in einer gewissen Weise in
einer Übergangszeit leben. Sie werden ja
diese Bemerkung nicht mißverstehen, da
ich oftmals gesagt habe: Wenn ich hier
von einer Übergangszeit rede, so soll
nicht jene Trivialität gemeint sein, die
man oftmals im Auge hat, wenn gesagt
wird, man lebe in einer Übergangszeit.
Denn schließlich ist jede Zeit, so sagte
ich oftmals, eine Übergangszeit, nämlich
von der vorhergehenden zu der
nachfolgenden. Es kommt darauf an, auf
dasjenige gerade das Augenmerk zu
richten, was übergeht. Und dafür gibt es
allerdings bedeutungsvolle und weniger
bedeutungsvolle Augenblicke in der
großen weltgeschichtlichen Entwickelung
der Menschheit. Und es ist für die
Betrachtung des Geisteslebens in jenen
Tiefen, in denen es der menschlichen
Beobachtung zugänglich ist, klar, daß
gerade mit Bezug auf wichtigste,
allerwichtigste Impulse der
Menschheitsentwickelung in unserer Zeit
gewissermaßen unter der Schwelle der
äußeren Vorgänge Maßgebendes vorgeht.
Ich habe Sie letztes Mal schon darauf
aufmerksam gemacht, wie man hineinsehen
muß in dasjenige, was man oftmals das
Unbewußte oder Unterbewußte der
menschlichen Natur, der menschlichen
Wesenheit nennt, um zu erkennen, was
heute gerade für die Menschheit in einem
wesentlichen, in einem wichtigen Sinn in
einem Übergang begriffen ist. Nicht das
eigentlich sagt uns über die
Entwickelung der ganzen Menschheit viel,
was wir heute in unserem Bewußtsein
haben, obwohl wir im Zeitalter der
Bewußtseinsseelenentwickelung gerade
leben, obwohl es für den einzelnen
Menschen in diesem Zeitalter gerade
weltgeschichtlich gesetzmäßig ist, daß
er seine Bewußtseinsseele entwickelt. Es
ist für die ganze Menschheit, zum
Unterschied von einzelnen Menschen,
dieses Zeitalter so, daß eben die ganze
Menschheit mit Bezug auf die inneren
Seelen- und Geisteskräfte durch eine
Epoche durchgeht, die die Entwickelung
mehr im Unterbewußten sich vollziehen
läßt. Im Unterbewußten müssen wir für
die ganze Menschheit die wesentlichsten
Übergangskräfte finden, wie wir für den
einzelnen Menschen heute in diesem
Zeitalter die wichtigsten Kräfte finden
müssen gerade in der Aneignung des
vollen Bewußtseins. Für den einzelnen
Menschen geht das instinktive, das mehr
naive Erleben der Seele immer mehr und
mehr in ein bewußtes Erleben der Seele
über; für die ganze Menschheit aber
vollzieht sich unbewußt ein Wichtiges,
ohne daß der einzelne oftmals auf dieses
Wichtige hinschaut, wenn er nicht gerade
geisteswissenschaftliche Vertiefung
anstrebt.
Und dieses Wichtige, dieses
Wesentlichste, es ist gar nicht so
leicht zu beschreiben. Denn unsere
Sprache ist ja im Grunde genommen
gemacht für die seelische Wiedergabe der
äußeren sinnlichen Wirklichkeit. Diese
Sprache macht es uns schwer, ganz
präzise, namentlich hinreichend zu
schildern, was nicht der sinnlichen
Wirklichkeit angehört, was dem
übersinnlichen Dasein angehört. Man muß
sich da oftmals helfen durch Vergleiche,
aber nicht durch abstrakte Vergleiche,
sondern durch solche Vergleiche, wie Sie
sie gut aus der Geisteswissenschaft her
kennen, die immer eine Lebenserscheinung
mit der anderen zusammenstellt, damit
die eine Lebenserscheinung die andere
erörtere. Wenn dann solche Vergleiche
gebildet werden, dann muß man sich klar
sein, daß nur ein bewegliches Denken,
ein Denken, das die Begriffe, die Worte
nicht preßt, auf den genauen Sinn des
Darzustellenden wirklich kommt. Ich muß
nämlich vergleichen, wenn ich das
Wichtigste, was in der gesamten
Menschheit in der weltgeschichtlichen
Gegenwart vor sich geht,
charakterisieren will - ich habe das
schon neulich angedeutet -, ich muß
vergleichen die heutigen Untergründe der
geschichtlichen Vorgänge mit der
Erfahrung, welche der einzelne Mensch
nur dann bewußt durchmachen kann, wenn
er, wie man sagt, die Schwelle in die
übersinnliche Welt überschreitet. Sie
wissen ja alle aus der Darstellung, die
ich über dieses individuelle Erlebnis
des Menschen gegeben habe in meinem
Buche «Wie erlangt man Erkenntnisse der
höheren Welten? », daß es ein tief in
die Menschenwesenheit eingreifendes
Ereignis ist, wenn der Mensch jene
Schwelle überschreitet, diesseits
welcher für das Bewußtsein des Menschen
die sinnliche Welt und jenseits welcher
die übersinnliche Welt ist. Es wird ja
wahrhaftig alles jenseits dieser
Schwelle zur übersinnlichen Welt anders,
als hier in der sinnlichen Welt die
Dinge liegen. Und der Mensch macht da
etwas durch - Sie wissen es ja -, was
von denjenigen, die es namentlich im
Stile älterer Zeitalter durchgemacht
haben, mit dem bedeutungsvollen Worte
«das Überschreiten der Pforte des Todes
» bezeichnet worden ist. Den Tod in
seiner Wesenheit muß eben derjenige
kennenlernen, der diese Schwelle
wirklich überschreiten will. Den Tod in
seiner Bedeutung für das gesamte Leben
des Menschen muß er erkennen.
Nun wissen Sie aus der Darstellung, die
ich diesem Ereignis der Überschreitung
der Schwelle in die übersinnliche Welt
in «Wie erlangt man Erkenntnisse der
höheren Welten? » gegeben habe, daß bei
diesem Überschreiten die ganze seelische
Wesenheit des Menschen eine Umänderung
erfahrt, allerdings natürlich nur für
diejenigen Zeiten, in denen man da
bewußt in der übersinnlichen Welt
verweilt. Mit der Seelenverfassung, die
man hier in der sinnlichen Welt hat, die
für das Leben, für das Wirken, für das
Handeln in dieser sinnlichen Welt
angemessen ist, mit dieser
Seelenverfassung läßt sich gar nicht
hineinkommen in die übersinnliche Welt.
Hier in der sinnlichen Welt sind die
Seelenkräfte Denken, Fühlen und Wollen
in einem unzertrennlichen Zusammenhang,
so daß wir in unserem Sinnesleben gar
nicht dazu kommen, diese Seelenkräfte
getrennt zu empfinden, zu erleben.
Jemand, der nicht zugleich in der Seele
ein gewisses Maß von Wollen, wenn auch
in innerem latentem Zustande, entwickeln
würde, während er denkt, der wäre
seelisch eigentlich nicht gesund. Wir
sind gar nicht in unserem sinnlichen
Leben imstande, diese drei Seelenkräfte
voneinander zu trennen, so daß wir mit
der Seele eigentlich niemals ein reines,
bloßes Denken entwickeln, nie ein bloßes
reines Fühlen, nie ein bloßes reines
Wollen. Immer sind in unserem Vorstellen
Empfinden, Handeln und Wollen, diese
drei Seelenkräfte doch miteinander
vermischt, miteinander vermengt.
Überschreiten wir die Pforte in die
übersinnliche Welt, das heißt, bringen
wir unsere Seele dahin, daß wir
wirklich, so wie wir sonst hier in der
Welt von Sinnesdingen, von
Sinnesgeschehnissen umgeben sind, jetzt
umgeben sind von übersinnlichen
Wesenheiten, von übersinnlichen Taten
dieser Wesenheiten, dann muß in unserer
Seele eine reinliche Trennung eintreten
zwischen Denken, Fühlen und Wollen. Der
Mensch muß dann, wie Sie ja aus den
Darstellungen in «Wie erlangt man
Erkenntnisse der höheren Welten?»
entnehmen können, so geschult sein, daß
er die innere Kraft entwickeln kann, mit
seinem Ich diese drei Elemente des
Seelenlebens zusammenzuhalten: Denken,
Fühlen und Wollen; sonst würde er sich
zerspalten in drei Persönlichkeiten.
Ja, das ist das bedeutsame innere
Aktivitätserlebnis, das wir haben müssen
nach dem Überschreiten der Schwelle:
dieses Sich-Hinein-finden in höchste
Aktivität des Ich, in höchste Betätigung
des Ich, um die getrennten Seelenkräfte,
Denken, Fühlen und Wollen,
zusammenzuhalten. Das ist auch zunächst
die Furcht, die der heutige
schwachmütige Mensch hat: die Furcht vor
wirklich übersinnlichen Erkenntnissen,
diese Furcht vor innerer
Seelenbetätigung höchsten Stiles. Der
Mensch möchte heute eigentlich alle
seine Betätigung so verlaufen lassen,
daß sie von der Außenwelt hervorgerufen
wird und in der Außenwelt erfolgt.
Innere Aktivität liegt dem heutigen
Menschen noch nicht, muß sich aber
gerade für den heutigen Menschen immer
mehr und mehr gegen die Zukunft hin
entwickeln. Aber weil diese Entwicklung
erst eine Aufgabe ist, nicht eigentlich
schon vorhanden ist, deshalb hat der
Mensch die Scheu, die Furcht, in die
übersinnliche Welt einzutreten. Unbewußt
fürchtet er sich - wenn ich diesen
Ausdruck formulieren darf- vor dieser
Kraftanstrengung, die drei
Seelenfähigkeiten, die sich da trennen,
zusammenzuhalten. Ich schildere dieses
innere individuelle Erlebnis hier, um
Ihnen charakterisieren zu können - sonst
würde man es gar nicht charakterisieren
können -, was im Inneren des seelischen
Erlebens - und Sie wissen, wir dürfen
von einem solchen reden -, was im
Inneren des seelischen Erlebens der
gesamten Menschheit im jetzigen
Zeitalter vorgeht. Das, was ich eben
geschildert habe als individuelles
Erlebnis beim Überschreiten der Schwelle
in die übersinnliche Welt, das ist
natürlich für den, der diese Schwelle
überschreitet, ein vollbewußtes
Ereignis, viel bewußter als irgendwelche
bewußten Erlebnisse des gewöhnlichen
wachen Tagesbewußtseins. Ein
gesteigertes Bewußtsein ist es, in dem
man die Schwelle überschreitet und in
dem man die innere Dreigliederung der
menschlichen Seelenwesenheit in der
übersinnlichen Welt wahrnimmt.
Etwas Ähnliches, aber jetzt naturgemäß
von selbst, nicht bewußt, macht im
heutigen Zeitalter als ein kosmisches
geschichtliches Ereignis die ganze
Menschheit durch. Man merkt es nicht,
wenn man nicht den unbewußten Vorgang,
der sich für die ganze Menschheit
abspielt, geisteswissenschaftlich bewußt
studiert. Sie wissen, unser Zeitalter
ist das fünfte nach der großen
atlantischen Katastrophe, durch die ja
erst die gegenwärtige Konfiguration
unserer Erdoberfläche entstanden ist.
Die fünfte nachatlantische Periode ist
es, in der wir leben, und in dieser
Periode muß in ihrer Gesamtentwickelung
die Menschheit durchgehen durch etwas
Ähnliches, wie es die Schwelle ist für
den einzelnen individuellen Menschen
beim Hineinschreiten in die
übersinnliche Welt. Die Menschheit als
Ganzes, sagte ich, in ihrer kosmischen,
oder wir können auch sagen meinetwillen
terrestrischen Geschichtsentwickelung,
sie schreitet über die Schwelle,
diesseits welcher, das heißt in der
vorhergehenden Zeit, eine ganz andere
Art von Weltanschauung, von Erkenntnis
für die Gesamtmenschheit notwendig war,
als jenseits der Schwelle, das heißt
nachher.
Das ist es, was im Unbewußten der ganzen
Menschheit sich heute abspielt, was man
bloßlegen muß durch die
Geisteswissenschaft, was aber auch
beweist, wie notwendig dieser heutigen
Menschheit die Geisteswissenschaft ist.
Denn dieses Überschreiten der Schwelle
darf eigentlich nicht im Unbewußten
bleiben. Dieses Überschreiten der
Schwelle muß den Menschen bekannt
werden, sonst verschlafen oder
mindestens verträumen die Menschen
dasjenige, was eigentlich als
wichtigstes Ereignis mit ihnen vorgeht.
Und wir sollen ja gerade in dieser
fünften nachatlantischen Epoche das
Bewußtsein ausbilden. Wir können mit
Bezug auf das Wichtigste, was mit der
Menschheit vorgeht, nicht das Bewußtsein
anders ausbilden, als durch Aufsteigen
von der bloßen Sinneswissenschaft zur
Geisteswissenschaft.
Wenn Sie dies bedenken, dann wird Ihnen
vielleicht ins Gedächtnis kommen, was
immer wiederum gesagt worden ist im
Laufe der jetzt ja schon seit so langer
Zeit auch hier in Stuttgart aus dem
Gebiete der Geisteswissenschaft heraus
gehaltenen Vorträge. Sehen Sie, immer
wiederum mußte ich betonen:
Geisteswissenschaft - so wie sie hier
gemeint ist - ist nicht bloß etwas, was
gewissermaßen subjektive
Erkenntnisbedürfnisse des Einzelnen
befriedigen soll. Geisteswissenschaft
ist etwas, was mit dem Erfassen, dem
denkenden, fühlenden, wollenden Erfassen
des Grundimpulses der Menschheit in
unserer Zeit zusammenhängt. So daß die
Beschäftigung mit Geisteswissenschaft
eben nicht sein sollte eine bloße
Befriedigung von Neugierde oder
Wißbegierde des Einzelnen. Sondern
Geisteswissenschaft soll sein die
Erfüllung einer gewissen Pflicht, die
man hat mit Bezug auf die ganze
Menschheit, die erkennen soll in der
Gegenwart, was in ihren Tiefen, in den
Tiefen ihrer Entwickelung gerade in
dieser Epoche vorgeht.
Nun, ich habe Ihnen, als ich neulich vor
Ihnen sprechen durfte, ja gesagt, wie
einzelne Menschen, die eine gewisse
äußere, durch die gegenwärtige
wissenschaftliche Schulung ausgebildete
Klugheit haben, an bestimmten
Erscheinungen merken, was wir heute als
Menschheit in einer solchen Epoche
erleben, der irgend etwas Unbestimmtes
in den menschlichen Tiefen entspricht.
Ich habe Ihnen angeführt, wie solche
Leute, wie zum Beispiel Fritz Mauthner
davon sprechen, daß der Mensch zunächst
seine sinnliche Anschauung haben könne,
daß aber eigentlich dies die einzige
wahre Wirklichkeit sei, von der der
Mensch sprechen könne. Aber diese
Wirklichkeit, die er höchstens in der
Kunst, im Schönen, im Erhabenen
gestaltet, diese Wirklichkeit läßt ihn
nicht zur Befriedigung kommen. Er will
tiefer in das Wesen der Dinge
eindringen. Versucht er dies, versucht
er durch sein Inneres in das Wesen der
Dinge einzudringen, so kommt er nicht zu
einem wirklichen Verbundensein mit der
wahren Wesenheit der Welt, so sagt
Mauthner, sondern nur zu einem Träumen,
wenn auch zu einem solchen Träumen, das
sich wohl fühlt, weil es sich verbunden
ahnt mit den Zentralkräften der Welt,
das aber doch eben nur träumend wissen
kann in der Mystik. Diese Mystik ist
dann die zweite Stufe menschlichen
inneren Seelenstrebens für solche Leute.
Allein, sie behaupten, und sie haben von
ihrem Gesichtspunkte aus recht, weil sie
eine übersinnliche Erkenntnis ablehnen:
Mystik ist Traum-Erkennen. Und als
dritte Stufe läßt Fritz Mauthner gelten
ein Wissen, das man anstrebt, indem man
sich aneignet Naturgesetze, die die Welt
beherrschen, historische Gesetze oder
sonstige. Allein, das alles bezeichnet
er im Grunde genommen als Docta
ignorantia aus dem Grunde, weil, indem
wir glauben, durch Wissenschaft etwas zu
erkennen, wir nicht bloß träumen wie in
der Mystik, sondern schlafen, schlafen
mit Bezug auf dasjenige, was Verbindung
wäre mit den eigentlichen Zentralkräften
der Welt. So meinen solche Leute wie
Fritz Mauthner: Der Mensch kann
höchstens wachend sinnlich wahrnehmen
und die sinnlichen Wahrnehmungen durch
Kunst veredeln. Der Mensch muß träumen,
wenn er versucht, sich religiös oder
mystisch durch sein Inneres mit der
wahren Wirklichkeit zu verbinden. Und
der Mensch muß schlafen, wenn er glaubt,
durch Wissenschaft, durch Weisheit
irgendwie sich mit den Dingen zu
verbinden. Nun, absolut gesprochen, ist
so etwas eine Torheit. Relativ
gesprochen, für die besondere
Seelenverfassung der Menschheit, die
sich entwickelt hat durch das neunzehnte
Jahrhundert hindurch und in das
zwanzigste Jahrhundert herein, ganz
besonders für diese Menschheit
gesprochen, nicht im allgemeinen
gesprochen, ist es eine Wahrheit. Mit
den Mitteln, die die
naturwissenschaftlichen Erkenntnisse
groß gemacht haben, mit den Mitteln,
durch die wir in einen solchen
Schiffbruch hineingekommen sind mit
Bezug auf die soziale Ordnung der
Menschheit, mit diesen Mitteln ist nur
seelisch so zu leben, dreistufig, wie
Fritz Mauthner es schildert: in der
Sinnlichkeit wachend, in der Mystik
träumend, in der Wissenschaft schlafend.
Den Durchgang durch die Schwelle der
gesamten Menschheit findet solch ein
Mensch wie Fritz Mauthner. Wer solche
Werke gelesen hat, wie «Die Kritik der
Sprache» von Fritz Mauthner, in der
Mauthner Kant zu überkanten trachtet, wo
er nicht nur Begriffe, sondern die
Sprache selbst kritisiert, und wer
namentlich das «Philosophische
Wörterbuch», das dicke, zweibändige von
Fritz Mauthner wenigstens in bezug auf
den einen oder anderen Artikel gelesen
hat - es ist ja alphabetisch angeordnet
-, der weiß, in welche Seelenverfassung
er gerade durch diese Werke von Fritz
Mauthner kommt.
Ich rate Ihnen da ganz besonders - in
diesem Falle werden Sie mir vielleicht
nur von der einen Seite her für meinen
Rat dankbar sein -, ich rate Ihnen, den
Artikel «Christentum» zum Beispiel in
diesem Wörterbuch der Philosophie zu
lesen, oder den Artikel «Res publica»,
oder den Artikel «Goethes Weisheit»,
oder den Artikel «Unsterblichkeit». Sie
werden überall das Gefühl haben: Jetzt
lesen Sie einen Satz. Im zweiten Satz
wird das, was man gelesen hat,
abgeschwächt. Im dritten wird das
Abgeschwächte wieder abgeschwächt. Im
vierten das erste zurückgenommen. Im
fünften Satz dann das Ganze
zurückgenommen mit allen Behauptungen
und Abschwächungen. Dann kommen Sie in
eine Drehung Ihres ganzen Verstandes-
und Gemütsund Seelensystems hinein, und
es ist etwas Furchtbares, was man nach
solcher Lektüre empfindet. Es ist eine
furchtbare innere Seelenqual. Und Sie
werden, indem Sie diese innere
Seelenqual schildern, die ein Mensch
empfindet beim Lesen, der nur die letzte
Konsequenz der gegenwärtigen
Seelenverfassung zu ziehen den Mut hat -
im Gegensatz zu vielen, die eben diesen
Mut nicht haben -, Sie werden mit einer
Kritik, die Sie so aussprechen, wie ich
sie jetzt ausgesprochen habe, nicht etwa
Fritz Mauthner verletzen, indem Sie sie
ihm selber entgegenhalten, denn er
gesteht zu, er hat selber die gleiche
Seelenverfassung, wenn er diesen Artikel
niederschreibt. Denn er sagt: Man kann
mit menschlicher Erkenntnis überhaupt zu
nichts anderem kommen als zu einer Art
von Geistestanz, in dem man sich nicht
ausfindet. Fritz Mauthner verwechselt
die im neunzehnten Jahrhundert und im
beginnenden zwanzigsten Jahrhundert
notwendig gewordene Haltlosigkeit des
Erkennens mit einer vermeintlichen
absoluten Haltlosigkeit des Erkennens
beim Menschen. Was liegt aber in
Wirklichkeit vor? Etwas ganz anderes,
als Mauthner glaubt.
In älteren Zeiten hat der Mensch, wie
Sie wissen, im atlantischen Hellsehen
nicht mystisch geträumt, sondern
mystisch erkennend sich mit einer
Wirklichkeit verbunden. Er hat auch
nicht bloß in Weisheit geschlafen. Wir
erkennen noch in den Resten ältester
Weisheit, wie bei Plato, wie sie Großes
der Menschheit zu sagen wußten. Bei
Aristoteles hört es schon auf. Die
Menschheit hat nicht nur eine Docta
ignorantia gehabt, sondern sie hat eine
Weisheit gehabt, durch die sie sich
verbunden hat mit den Zentralkräften der
Welt, die zugleich die Zentralkräfte des
menschlichen Wesens selber sind. Aber
diese Fähigkeiten fluteten ab. Sie
mußten abfluten, damit der Mensch in
sich selber die starken Kräfte suchte,
das, was ihm früher von außen durch
geistige Wesen ohne sein Zutun gegeben
war, durch sein Inneres zu suchen. Heute
gehen wir über die Schwelle als ganze
Menschheit. Beim Übergang über die
Schwelle müssen wir entwickeln die
Kräfte aus unserem Innern heraus, die
Mystik, die sonst durch unsere Natur in
uns schläft, zum Wachen zu bringen, das
Träumen der Mystik durch unsere eigene
Kraft zu einem Erleben im Geistigen
aufzurufen, und ebenso dasjenige, was
sonst tote, abstrakte Wissenschaft ist,
durch innere Aktivität, durch innere
Kraft zum wirklichen Erleben des
übersinnlich Geistigen aufzurufen. Heute
ist das in unsere Kraft gegeben. Daher
müssen wir durch ein solches Studium
durchgehen, und daher können Menschen,
die nicht zur Geisteswissenschaft kommen
wollen, wie Fritz Mauthner, nur
dasjenige empfinden, was wie eine
notwendige Tragik eben zum Hervorrufen
der inneren Kräfte dem Menschen
notwendig war. Deshalb müssen Menschen
wie Mauthner, die solches empfinden,
solches erleben, und nicht zur
Geisteswissenschaft kommen wollen,
eigentlich verzweifeln an der
Möglichkeit, sich für irgend etwas im
Leben erkennend zu verbinden mit den
Zentralkräften des Daseins, die zu
gleicher Zeit die Zentralkräfte der
menschlichen Wesenheit selber sind.
Wenn Sie das gründlich überdenken, was
ich eben gesagt habe, müssen Sie sich da
nicht sagen: Der Mensch ist gegenwärtig
durch das unbewußte Überschreiten der
Schwelle vor eine starke Prüfung in der
Menschheitsentwickelung gestellt? Ja,
das ist er. Denn wenn er Aktivität der
Seele, starke Betätigung der Seele nicht
entwickeln will, so ist er dazu
verurteilt, in Untätigkeit, in
Inaktivität, und dadurch in Unglauben
gegenüber dem Dasein zu verfallen,
wenigstens in eine Art von Unsicherheit
zu verfallen, wenn es sich darum
handelt, mit seinem Innern sich
hineinzustellen in das ganze Getriebe
der Weltentwickelung. So ist ungefähr
die Seelenverfassung eines solchen
repräsentativen, typischen Menschen wie
Fritz Mauthner. Es gibt viele solche in
der Gegenwart, nur ist er innerlich
tapfer genug gewesen, das in vielen
Schriften zu gestehen, während andere in
der gleichen Seelenverfassung sind und
es nicht gestehen. Er hat auch die
Resignation gehabt, sich zuletzt in
einer Südecke Bayerns zurückzuziehen,
nachdem er sein Leben lang Journalist
gewesen war zum Brotverdienen. Und da
hat er die «Kritik der Sprache», sein
Buch herber Verzweiflung an menschlichem
Erkennen, ausgedacht, hat dann dort sein
«Philosophisches Wörterbuch»
geschrieben. Er hat sich zurückgezogen,
er schreibt noch mancherlei Artikel, die
wahrhaftig nicht mehr als seine Bücher
geeignet sind, in ein positives,
tatkräftiges Sich-Hineinstellen des
Menschen in die Gesamtentwickelung
hineinzuführen. Es ist bei ihm immer
eine Art Zweifel an der Möglichkeit, in
das Dasein richtig einzugreifen, weil
man ja im Grunde genommen das Dasein
nicht erkennend erfassen kann. Mauthner
hat die Konsequenz gezogen, sich
zurückzuziehen in einen für ihn
gleichgültigen Beruf, dem Journalismus
sich hingegeben, bei dem man schon
Skeptiker, am Leben Zweifelnder, sein
kann. Aber es gibt auch Schüler von
Fritz Mauthner, die haben diese
Resignation nicht gehabt.
Und fragen wir uns jetzt einmal etwas
ganz Bestimmtes aus inneren Gründen
heraus: Was wird aus diesen Schülern,
die mit vollem Herzen sich zu der
Lebensauffassung Mauthners bekennen, was
wird aus diesen Schülern niemals werden
können? Niemals werden sie zu einem
lebensvollen Erfassen der Wirklichkeit
kommen können. Daher kein solches
Erfassen der Wirklichkeit, das fruchtbar
in diese Wirklichkeit eingreifen kann.
Diese Menschen können nicht ins Leben
hineinpassen, wenn sie sich
hineinstellen. Fritz Mauthner hat sich
ja auch hinausgestellt. Diese Leute
erfassen ja nur das sinnliche Leben und
glauben an das, was darüber hinausgeht,
nur wie an einen Traum, an ein Schlafen.
Solch ein Schüler Mauthners, ehrlich,
aufrichtig, aber daher für das soziale
Leben der Gegenwart so untauglich wie
möglich, ist zum Beispiel Gustav
Landauer. Das ist ein wirklicher Schüler
von Fritz Mauthner. Es genügt heute
nicht, das Leben nur von der Oberfläche
aus zu beurteilen. Wir stehen heute vor
Aufgaben, die nur zu bewältigen sind,
wenn wir den guten Willen haben, in die
Untergründe des Lebens unterzutauchen.
Wir dürfen heute nicht, wie solche
Menschen, wie ich sie eben geschildert
habe, aus demjenigen heraus, was die
Zeit gebracht hat, Gedankenimpulse
suchen für eine neue, soziale Ordnung.
Nein, wir müssen aus der aufgehenden
Zeit, aus den Impulsen, die eben erst im
Aufgang sind, aus den Impulsen der
geistigen Erkenntnis heraus, auch die
sozialen Impulse suchen; sonst kommen
wir nicht zu wirklichen sozialen
Impulsen. Dann, wenn sie gefunden sind,
können sie, wie alle
geisteswissenschaftlichen Ergebnisse,
vom gesunden Menschenverstand aufgefaßt
werden. In einem solchen Sinn möchte ich
auch noch auf unsere Dreigliederung
hinweisen.
Heute ist es notwendig, daß in allen
Dingen die Menschen lernen, mit tiefster
Ehrlichkeit erstens nach wahrhaftiger
Selbsterkenntnis, zweitens nach
wahrhaftiger Welterkenntnis zu suchen.
Nehmen Sie das, was hier
Geisteswissenschaft genannt wird, von
den verschiedensten Gesichtspunkten aus
durch. Gewiß, auch da wird, wie in
mancher abstrakten Mystik und in manchem
abstrakten Okkultismus, von
Selbsterkenntnis in ihrer Notwendigkeit,
von Welterkenntnis in ihrer
Notwendigkeit gesprochen, aber anders.
So wird gesprochen, wie ich es besonders
unserer Zeit ins Herz schreiben möchte:
Daß man niemals zur wirklichen
Selbsterkenntnis kommen kann, ohne diese
Selbsterkenntnis durch Welterkenntnis zu
suchen. Hineinbrüten in das Selbst
liefert keine Selbsterkenntnis.
Welterkenntnis schult erst unser Selbst
so, daß dieses Selbst zur
Selbsterkenntnis kommen kann. Und
wiederum: Niemand kann zu einer
Welterkenntnis kommen, ohne daß er den
Weg ins eigene Selbst tut.
Welterkenntnis ist nicht möglich ohne
Selbsterkenntnis. Die beiden Dinge
scheinen sich da sogar etwas zu
widersprechen, aber dieser Widerspruch
ist lebensvoll und fruchtbar:
Welterkenntnis nicht ohne
Selbsterkenntnis, Selbsterkenntnis nicht
ohne Welterkenntnis. Es ist wie das
Schlagen eines Pendels, der hin und
zurück ausschlagen muß. So muß der
Mensch in seinem Leben suchen, stetig
suchen den Pendelschlag zwischen
Selbsterleben und Welterleben,
Welterleben und Selbsterleben. Das aber
erst gibt dann Stärkung der Seele, jene
innere Aktivität der Seele, die heute
und gegen die Zukunft hin der ganzen
Menschheit notwendiger und notwendiger
werden wird. Deshalb, weil der Mensch
aus einem gewissen, im Zeitalter der
Bewußtseinsseele natürlichen Egoismus,
so sehr leicht in sein Inneres
hineinbrütet, deshalb ist die Menschheit
verfallen in unserem Zeitalter in die
Liebe zur Abstraktion. Sie kann
eigentlich gar nicht einmal mehr selber
richtig beurteilen, wie stark die Liebe
zum bloßen Abstrahieren in unserem
Zeitalter ist. Dafür aber auch ist es
das Allernotwendigste, daß wir
aufsteigen, gerade um die Schwelle, die
ich bezeichnet habe, in der richtigen
Weise zu überschreiten, daß wir uns
bewegen von einer bloßen
Abstraktionsnotwendigkeit, einer bloßen
Gedankennotwendigkeit, zu einer
Tatsache. Von einem bloßen abstrakten
Erkennen zu einem Tatsachenerleben. Zu
einem Denken in uns nicht im bloßen
Gedanken, sondern zu einem Denken, das
untertaucht in die Dinge und mit den
Dingen und Ereignissen der Welt denkt.
Nur dann können wir der Gegenwart
gewachsen bleiben. Dafür will ich Ihnen
ein Beispiel anführen. Ich bemerke aber
von vorneherein, daß Sie nicht das, was
ich jetzt sagen werde, so auffassen
sollen, wie wenn ich, indem ich die eine
oder andere Weltanschauungsrichtung
dabei zu charakterisieren habe, auch
Stellung nehmen wollte zu dieser einen
oder anderen Weltanschauungsrichtung.
Ich will nur charakterisieren, nicht
richten.
Dasjenige, was man
naturwissenschaftliche Weltanschauung,
naturwissenschaftlich orientiertes
Denken nennt, es hat ja eine
Entwicke-lung genommen, die ich Ihnen
von den verschiedensten Gesichtspunkten
aus charakterisiert habe. Es ist zuletzt
angelangt bei einer solchen Anschauung,
wie die von Mauthner ist. Aber auch in
anderen Schattierungen hat sie sich
ausgedrückt. Ich weiß nicht, ob Sie sich
an einen Mann erinnern, von dem ich
Ihnen, allerdings in einer anderen
Hinsicht und um etwas anderes Ihnen zu
charakterisieren, vor Jahren hier einmal
gesprochen habe, an jenen Mann, der
einmal in einem seiner Bücher, das er
«Analyse der Empfindungen» nennt, die
Schwierigkeit der Selbsterkenntnis
schildern wollte. Er wollte schildern
schon die äußere Schwierigkeit der
Selbsterkenntnis. Und um diese zu
schildern, führte er zwei Beispiele an,
wo er in bezug auf Selbsterkennen schon
bei seinem Exterieur recht starken
Illusionen ausgesetzt war. Einmal, so
sagt er, ging er auf der Straße.
Plötzlich kommt ihm einer entgegen - der
Betreffende war Professor -, er denkt
sich: Was für eine Schulmeistergestalt
kommt mir denn da entgegen? Sie war ihm
ganz unsympathisch, diese Gestalt, so
erzählt er selbst. Dann merkte er, was
ihm passiert war: er kam vor einen
Schaufensterspiegel und kam sich selber
in diesem Spiegel entgegen, indem er die
Straße entlang ging. Ein andermal stieg
er in einen Omnibus ein. Gegenüber der
Tür, durch die er einstieg, war ein
Spiegel. Er war furchtbar müde. Er sah
das Bild und sagte bei sich: Was für ein
abgetakelter Kerl steigt denn da zur
andern Türe in den Omnibus ein? Erst
nach und nach kam er darauf, daß er das
selbst war.
Ich habe Ihnen das erzählt, und Sie
werden danach schon beurteilen können,
daß das immerhin ein ernstzunehmender
Mann ist: Ernst Mach, der aus einem
Naturforscher Philosoph gewordene Ernst
Mach. Nun, er hat wieder verschiedene
Schüler. Seine Weltanschauung ist der
von Mauthner nicht unähnlich, nur daß
Ernst Mach weniger zur Zweifelssucht,
zur Haltlosigkeit gekommen ist, sondern
einfach an das Spiel der Gedanken
glaubt. Das Ich selber ist ihm ein
bloßer Mythos, wie auch bei Mauthner,
nur ist Mach damit zufrieden. Man muß
aber diesen Ernst Mach studieren und
dann sein Leben kennenlernen, die ganze
Persönlichkeit kennenlernen. Ich
erinnere mich selbst, wie ich zuerst
Ernst Mach gesehen habe in der Wiener
Akademie der Wissenschaften, wo er einen
Festvortrag hielt über die Ökonomie des
Denkens, wo er alles das, was man denkt,
bloß wie eine Anordnung der Gedanken
nach dem Prinzip des kleinsten
Kraftmaßes erklärte. Ich hatte damals
eine große Wut auf diese Darstellung des
Denkprozesses. Dann hat er das
ausgebaut, hat seine Bücher geschrieben,
welche auf viele Leute einen großen
Einfluß gewonnen haben. Kennt man sonst
sein Leben, dann weiß man: Er war ganz
gewiß ein sehr, sehr braver, dem Staate,
dem er durch sein Lehrfach diente, sehr
gehorsamer Staatsbürger, mit Bezug auf
sein Gelehrtentum ein typischer
Vertreter des sich in der neueren Zeit
heraufentwikkelnden Denkens. Ich könnte
Ihnen noch einen ähnlichen Denker
nennen. Mach hat selber nicht in Zürich
gelehrt, sondern nur ein Schüler von
ihm: Friedrich Adler, derselbe Adler,
der dann den österreichischen Minister
Stürgkh erschossen hat. Aber ein zwar
viel abstrakter noch denkender Mann hat
in Zürich eine der Machschen
Philosophie, der Machschen
Weltanschauung sehr ähnliche
Weltanschauung vertreten: Richard
Avenarius. Ich kann Ihnen nicht raten,
die Bücher von Avenarius zu lesen; Sie
würden sie nach der zweiten Seite
wegwerfen. Sie sind in einer
unverständlichen Sprache geschrieben. Es
würde für Sie nur das eine Unerklärliche
vorliegen: wie es denn kommt, daß sich
doch sehr, sehr viele Menschen in die
Bücher von Avenarius vertieft haben und
sich aus seiner Philosophie heraus heute
eine Weltanschauung gebildet haben.
Was ich Ihnen hier bespreche, sind
extreme Fälle, die Sie aufmerksam machen
können auf den Unterschied einer bloß
abstrakten Gedankenlogik und einer
Tatsachenlogik. Avenarius war auch
seinem Leben nach wahrhaftig ein guter
Durchschnittsbürger, ein braver
Staatsbürger in bestem Sinne des Wortes.
Aber solche Leute wie Ernst Mach, sein
Schüler Adler, bei dem es schon mehr
sichtbar wurde, und Avenarius - nehmen
wir zunächst einmal Mach und Avenarius
-, die fühlen nichts von der
Tatsachenlogik, in der sie durch ihre
eigenen Tatsachen stehen. Denn, sehen
Sie, was ist denn geworden aus der
Weltanschauung von Ernst Mach und
Avenarius, diesen braven, gehorsamen,
waschechten Bourgeois-Gelehrten? Was ist
daraus geworden? Es ist daraus geworden
die Staatsphilosophie der Bolschewisten,
die Weltanschauung, die dem
Bolschewismus zugrunde liegt. Es ist nur
durch andere menschliche Temperamente
gegangen, durch andere menschliche
Seelenverfassungen gegangen.
Tatsachenkonsequenz! Konsequenz nach der
Tatsachenlogik desjenigen, was Ernst
Mach und Avenarius gelehrt haben.
Das ist nicht nur durch einen äußeren
Zufall geschehen, daß gerade durch das
Studieren von begabten russischen
Studenten bei Avenarius und dann bei
Adler in Zürich etwa zufällig
hinübergetragen worden ist nach Rußland
diese Philosophie, sondern da liegt ein
innerer geistiger Zusammenhang vor. Den
begreift nur derjenige, der nicht mit
Gedanken über die Dinge denkt, sondern
der in den Dingen denken kann, der weiß,
daß zwar nicht eine abstrakt logische
Konsequenzmacherei von Avenarius und
Mach zu Lenin und Trotzki führt, daß
aber eine sehr tatsächliche Logik führt
von dem einen zum anderen.
Das sind die Dinge, auf die es heute
ankommt. Sie sind heute nur zugänglich
dem, der den Ernst dazu hat, das Innere
des Werdens zu studieren. Denn wir sind
in einer komplizierten Zeit des inneren
Lebens angekommen, wo so jemand wie Mach
und Avenarius glauben kann, daß er ein
Mann der Ordnung ist, daß er ein Mann
ist, der nur in geistigen Ordnungshöhen
lebt, und nicht ahnt, daß es zu
politischem Dynamit werden kann, was er
lehrt, wenn seine Gedanken übergehen von
ihm in andere Seelen.
Es ergeht heute an die Menschheit der
große Ruf, sich einen Sinn anzueignen
für die tieferen Zusammenhänge des
Lebens. Ohne diesen Sinn kommt man nicht
weiter. Wollen wir zu fruchtbaren
sozialen Ideen kommen, dann dürfen wir
auch nicht wie Richard Avenarius und
Ernst Mach die toten Endprodukte der
alten, in sich selber sich vernichtenden
Weltanschauungen aussuchen, sondern wir
müssen uns zuwenden jenem Neuaufbau der
Weltanschauungen, der nur in der
Geisteswissenschaft gegeben werden kann
und der allein in der richtigen Weise zu
fragen versteht: Was muß als soziale
Ordnung auftreten, wenn der Mensch in
der Zukunft, von der Gegenwart an und in
der Zukunft immer mehr und mehr so
innerlich dreigeteilt - denn er geht
über die Schwelle innerlich dreigeteilt
- durch die Welt schreitet? Da muß ihm
die äußere soziale Ordnung das
Spiegelbild sein; da muß die äußere
soziale Ordnung dreigeteilt sein. Dann
wird Äußeres und Inneres sich in der
Zukunft entsprechen. Diese
Dreigliederung ist, wenn man sie
wirklich mit ernster geistiger
Wissenschaft zu betrachten vermag, nicht
etwas Ersonnenes; sie ist etwas einfach
dem wahren inneren Werdegang der
Menschheit, wie er vorschreitet von der
Gegenwart zu der Zukunft, Abgelauschtes.
Zu allen anderen Erfordernissen, die an
den Menschen der Gegenwart sich richten,
gehört eben auch dieses, daß der Mensch
den guten Willen entwickelt, sich auf
die Betrachtung der geistigen Welt
einzulassen. Daß er zunächst einmal den
guten Willen entwickelt, sich selber so
zu betrachten, daß der Betrachtung
anschaulich wird, was geistig diesem
Menschen zugrunde liegt. Eine Prüfung,
nicht etwas Endgültiges, war der
naturwissenschaftliche Materialismus.
Deshalb ist er auch so bedeutungsvoll
und nützlich, selbst in der Gestalt des
Haeckelianismus. Eine Prüfung, durch die
durchgegangen werden muß, ist das alles.
Da wird der Mensch an die Tierreihe
allgereiht, weil im Grunde genommen mit
Bezug auf alles dasjenige, worauf diese
Betrachtung Wert legt, der Mensch doch
nur als höherentwickeltes Tier
erscheint. Beginnen wir aber, den
Menschen mit Bezug auf die
Selbsterkenntnis im Zusammenhang mit der
Welt zu betrachten, so wird die Sache
gleich anders. Da werden Dinge, die
sonst als unwichtig gelten, zu
wichtigen, und umgekehrt. Da strahlt
einfach dadurch, daß man auf einem
besonderen Betrachtungs-Standpunkt
steht, ein neues Licht auf die ganze
Wesenheit des Menschen. Im wesentlichen,
wir wissen es, geht das Tier so über die
Erde hin, daß es - die Ausnahmen lehren
gerade sehr viel für das Wesentliche -
sein Rückgrat parallel der Erdoberfläche
trägt. Der Mensch richtet sich in der
ersten Zeit seines Lebens auf, stellt
die Hauptrichtung seines Leibes, das
heißt die Richtung seines Rückgrates,
senkrecht auf die Erdoberfläche, bildet
mit dieser Erdoberfläche im Rückgrat ein
Kreuz, bildet auch mit der Richtung des
tierischen Rückgrates ein Kreuz. Indem
man das ausspricht, spricht man klar aus
das Verhältnis des Menschen zur übrigen
Welt. Es ist anders beim Tier, es ist
anders beim Menschen. Da können Sie
immer lesen bei Haeckel: Der Mensch hat
gerade so viele Knochen und Muskeln wie
die höheren Tiere. - Aber es gibt noch
andere Dinge, die nicht gezählt werden
können, die in einem intuitiven, oder
besser gesagt imaginativen Erfassen der
Gestalt in ihrem Verhältnis zur
Gesamtgestaltung des Kosmos und der Erde
bestehen, und dieses Erfassen der
Gestalt, nicht ein Sprechen über das
Wesen des Menschen, das ist wichtiger
als das Zählen der Knochen und der
Muskeln, wichtiger als das, was die
vergleichende Morphologie über den
Menschen zu sagen hat.
Von da ausgehend könnte ich Ihnen nun
vieles sagen, was Ihnen zeigen würde,
daß da, wo aufhören muß die bisherige
Weltenbetrachtung, die im Menschen
solche Denkgewohnheiten gezeitigt hat,
welche den Menschen ins gegenwärtige
Unglück hineingeführt haben, daß da, wo
dieses Denken und diese Denkgewohnheiten
endigen, nunmehr ein Neues beginnen muß,
welches zum Beispiel sich anschließt an
die Gestalt. Das wird dann eine geistige
Betrachtung der Welt geben, das wird
befruchten den selbständigen, sozialen
Geistesorganismus.
Und eine noch höhere Stufe - diese
Stufen werden nicht wie sonst bei
unseren Zeitgenossen nur
träumend-mystisch aufwachen -, eine noch
höhere Stufe wird lebendig erfassen
dasjenige Sein, das immer um uns ist,
das « offenbare Geheimnis », wie Goethe
sagt. Von da wird dann aufgestiegen
werden in solchem «Erwachtsein», wie ich
es in meinem Buche «Vom Menschenrätsel»
und «Von Seelenrätseln» genannt habe, zu
dem, was nun nicht nur ein Hineinstellen
der Gestalt in den Kosmos ist, sondern
was ein Mitschwingen ist mit den großen
rhythmischen Schwingungen des Kosmos.
Sie wissen, der Mensch besteht aus
diesen drei Gliedern:
Nerven-Sinnessystem, rhythmisches
System, Stoffwechselsystem. Im
Nerven-Sinnessystem steht er so drinnen,
daß er dadurch die Gestalt im Verhältnis
zum Kosmos erfassen kann. In bezug auf
sein Fühlen, das Rhythmus-, das Atmungs-
oder Brustsystem, da steht er drinnen
mit diesem Rhythmus in dem Rhythmus der
ganzen Welt. Diesen Rhythmus können wir
ja zunächst - wir könnten natürlich viel
mehr haben, weil wir von den
verschiedensten Gesichtspunkten aus im
Lauf der Jahre vieles erwähnt haben -,
diesen Rhythmus können wir zunächst nur
an einem Zipfel erfassen. Ich will nur
wiederholen schon öfter Gesagtes. Wir
sehen hin auf unsere Atmung. Wir haben
beim normalen Atmen 18 Atemzüge in der
Minute. Das gibt in einem Tag bei 24
Stunden ungefähr 25 920 Atemzüge. So daß
wir in einem Tage rhythmisch
hintereinander vollziehen das Einatmen
und das Ausatmen: ungefähr 25 920 mal.
Das ist das kleinste Atmen, das unser
individueller Mensch entfaltet. Sie
wissen, schon im Alten Testament hat man
das Patriarchenalter auf 70 Jahre
ungefähr angenommen. Man kann natürlich
älter werden, man kann auch jünger
sterben, aber das ist so etwa das
Durchschnittsalter der Menschen, 70 bis
72 Jahre. Wieviel Lebenstage sind dies?
Sehr approximativ gerechnet 25 920
Lebenstage. Wenn Sie nun nehmen jenen
großen Atemzug, der mit uns gemacht
wird, indem wir am Morgen untertauchen
mit unserem Ich und Astralleib in unsern
Ätherleib und physischen Leib, so daß
wir morgens einatmen unser
Geistig-Seelisches und abends wieder
ausatmen, wenn Sie das nehmen als einen
Atemzug, der jeden Tag vollzogen wird,
dann vollzieht unser Lebenstag, der
ungefähr 71 Jahre umfaßt, 25 920
Atemzüge. Das heißt, jener große Geist,
der da atmet, indem wir geboren werden
und sterben, der atmet in seinem
Lebenstag, der unser ganzes
Menschenleben umfaßt, so oft ein und aus
wie wir in 24 Stunden. So sind wir
angepaßt mit unserem menschlichen Atmen
jenem geistigen Atmen, das der Geist
vollzieht, für den das Ein- und Ausatmen
ist, was für uns Geborenwerden und
Sterben ist. Wir sind das Ergebnis
seiner Atemzüge in unserem Wach- und
Schlafesleben. Und die Sonne, von der
Sie ja wenigstens ahnen können, daß sie
eine Beziehung zu unserem Erleben hat:
der Mensch beobachtet, wie ihr Aufgang
vorrückt im Tierkreisbild um eine
bestimmte Anzahl Grade jährlich, so daß,
wenn der Frühlingspunkt liegt an einer
bestimmten Stelle eines bestimmten
Tierkreisbildes, er das nächste Jahr
weiter verschoben ist und so weiter. So
kreist der Aufgangspunkt der Sonne
scheinbar um die ganze Ekliptik herum,
in dem, was ein platonisches Weltenjahr
genannt wird, und das umfaßt 25 920
Jahre. Ein Lebenstag von uns enthält 25
920 Atemzüge, unser Leben zwischen
Geburt und Tod enthält 25 920
Lebenstage, ein großes Sonnenjahr 25 920
unserer Lebensjahre. So fügen wir uns
hinein in dasjenige, was geatmet wird im
Sonnen-Erden-Prozeß durch ein
platonisches Weltenjahr hindurch. Da
sehen Sie hinein in einen
Weltenrhythmus, durch den der Mensch
hineingegliedert wird in den Kosmos.
Ohne wenigstens den guten Willen zu
haben, den Menschen in beweglicher
Erkenntnis im Zusammenhang zu erkennen
mit dem Kosmos, können Sie keine
Erkenntnis des Menschen gewinnen. Sie
können nichts mehr begreifen mit der
heutigen Naturwissenschaft, so sonderbar
das klingt, als des Menschen Leben bis
zur Geburt. Nachdem der Mensch geboren
worden ist, tritt etwas mit seinem Leben
ein, das die Naturwissenschaft nicht
mehr erfassen kann. Daher muß die
Naturwissenschaft bei der Methode,
welche besonders beliebt ist, bei der
Embryologie stehenbleiben. Das zeigt
sich heute besonders darin, daß die
ganze Entwickelungslehre heute nur ein
Ausbilden ist der Embryologie. Das
andere ist alles Phantasie. Beginnt der
Mensch auf der Erde zu leben, so tritt
die Notwendigkeit ein, in imaginativer,
in inspirierter Erkenntnis ihn zu
durchschauen. Denn nur mit dieser kann
man durchschauen, was der Mensch beim
Tode erlebt, und was der Tod ist. Durch
die höchste Stufe der Erkenntnis, die
Sie beschrieben finden in «Wie erlangt
man Erkenntnisse der höheren Welten?»
als die Stufe der wahrhaften Intuition,
erlangt man jene Einsicht in das Wesen,
das wunderbar in der Sprache selbst
angedeutet wird, indem man vom Leichnam,
und zwar mit einem gewissen Recht, sagt:
er verwest. Wenn man heute so etwas noch
fühlen könnte bei den Worten, so würde
man wahrhaftig fühlen: Verwesen heißt
ins Wesen übergehen, ins Wesen
hineingehen, mit dem Wesen eins werden.
Indem die Sprache von Verwesen redet,
redet sie wahrhaftig nicht von Vergehen.
Und der geheimnisvolle Prozeß, den eine
künftige Naturwissenschaft aus den
Tiefen des Erkennens herausholen wird,
der erst dann sich vollzieht, wenn der
menschliche Leib scheinbar verwest oder
verbrennt, der ist nicht ein Vernichten;
der ist gerade etwas Bedeutungsvolles im
inneren Aufbau des Geschehens.
Ich möchte durch eine solche Betrachtung
wie die heutige ein Gefühl davon
hervorrufen, wie ein innerer
Zusammenhang ist zwischen dem, was
ersterbende Weltanschauung und
wissenschaftliche Richtung der alten
Zeit ist, und der noch im Keime
befindlichen, heute eigentlich erst
auftauchenden Geisteswissenschaft im
Sinne dessen, was werden muß gegen die
Zukunft hin. Es stoßen aber hart die
beiden Dinge aneinander. Und hier
beginnt anschaulich zu werden eine tiefe
Tragik des modernen Lebens, die wir
durch innere Menschenkraft besiegen
müssen. Dasjenige, was ich, mag man mir
es noch so übel nehmen, die untergehende
bürgerliche Welt- und Lebensauffassung
nenne, das ist ein letztes Ende, das
bereitet sich selber den Untergang.
Dasjenige, was heute noch wahrhaftig
sehr weit von dem entfernt ist, was es
werden soll, was als proletarische
Sehnsucht herauftaucht, das hat andere
menschliche Untergründe. Während die
bürgerliche Weltanschauung untergeht im
Ätherleib, geht aus dem Astralleib auf
dasjenige, was sich aus der
proletarischen Welt entwickelt. Und ein
furchtbar deutlich sprechendes Symbolum
der untergehenden Weltanschauung war die
Egoistik Max Stirners. Sie finden sie in
ihrem Zusammenhange geschildert in
meinem Buche «Die Rätsel der
Philosophie».
Jetzt leben wir in einem Zeitalter, wo
wir durchaus versuchen müssen,
dasjenige, was aufgeht, nicht nach
seiner Außenseite zu beurteilen. Mag es
heute da oder dort noch so viel irren,
wir müssen dasjenige, was sich heute als
soziale Bewegung aus dem Proletariat
heraus entwickelt, als das Werden des
Zukünftigen anschauen können, gerade vom
geistigen Gesichtspunkte des Menschen
aus. Wir müssen sehen können: Die
Menschheit überschreitet eine Schwelle,
sie muß hinein in das übersinnliche
Erkennen. Und gerade das ist für den
geistig Erkennenden ein scharf
sprechendes Mittel, die Richtung zu
schauen, daß sich gerade die
proletarische Welt in diesen oder jenen
Führern, in diesen oder jenen Bonzen,
recht sehr materialistisch benimmt und
sich wehrt gegen das, was sie einst sein
wird. Sie wehrt sich. Sie hat angenommen
als letztes Erbstück die bürgerliche
Denkungsweise, aber sie ist in der
menschlichen Entwickelung dazu berufen,
bewußt über die Schwelle zu schreiten,
sich herauszuarbeiten aus
materialistischem Irrwahn zur wirklichen
Erkenntnis des Übersinnlichen. Gerade
dasjenige, worauf hier hingewiesen wird,
es muß durch Beobachtung eines geistigen
Untergrundes so erforscht werden, daß es
nicht bloß zu abstraktem Erkennen wird,
sondern daß es unserem Willen innerlich
Impuls werden kann. Dann werden wir uns
zur rechten Zeit in der rechten Weise in
diese gegenwärtige soziale Ordnung mit
vollem Bewußtsein hineinstellen können.
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