Collection
ga191
:
Compréhension
sociale à partir des connaissances de
science de l’esprit.
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QUINZIÈME
CONFÉRENCE
Dornach, le 15 novembre 1919
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FÜNFZEHNTER
VORTRAG
Dornach, 15. November 1919 |
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 191 266-281 (1989)
15/11/1919 |
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Français
seul au dessous
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Traducteur:
FG v.00 - 15/10/2020 |
Éditeur: SITE |
QUINZIÈME CONFÉRENCE
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FÜNFZEHNTER VORTRAG
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Dornach, le
15 novembre 1919
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Dornach, 15. November
1919
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Hier, je vous ai
rendu attentif sur comment une sorte
de connaissance primordiale, de
sagesse primordiale, était en
possession de l'âme humaine, et
comment cette sagesse primordiale
s'est, pour ainsi dire, infiltrée
dans notre époque, et a de proche en
proche été épuisée, de sorte que les
humains de par la terre civilisée,
avec leur savoir, avec leur
connaissance, se sentent de plus en
plus dépendants de ce qui devient de
leur existence/être-là physique. Par
connaissance et cognition, je
n'entends pas seulement ici ce
qu'est la "science", mais ce qui est
disponible dans la conscience des
âmes aussi pour la vie ordinaire.
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01
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Gestern habe ich Sie
darauf aufmerksam gemacht, wie eine
Art von Urwissen, von Urweisheit im
Besitze der menschlichen Seele war,
und wie diese Urweisheit bis in
unsere Zeiten herein gewissermaßen
versickert ist, nach und nach
aufgebraucht worden ist, so daß die
Menschen über die zivilisierte Erde
hin mit ihrem Wissen, mit ihrer
Erkenntnis mehr und mehr sich
angewiesen fühlen auf dasjenige, was
ihnen wird aus dem physischen Dasein
heraus. Unter Wissen und Erkenntnis
verstehe ich hier nicht bloß das,
was «Wissenschaft» ist, sondern das,
was im Bewußtsein in den Seelen auch
für das gewöhnliche Leben vorhanden
ist.
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Maintenant donc, sur
le terrain de la science de
l’esprit, se pose naturellement
d’abord la question : comment cette
connaissance primordiale de
l'humanité est-elle réellement
née/venue en l’état ? - Là je dois
indiquer sur des choses d'un nouveau
point de vue, dont nous avons donc
déjà discuté de nombreuses façons
d'un autre côté.
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02
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Nun entsteht ja auf
dem Boden der Geisteswissenschaft
natürlich zunächst die Frage: Wie
ist denn eigentlich dieses Urwissen
der Menschheit zustande gekommen? —
Da muß ich von neuen Gesichtspunkten
aus auf Dinge hinweisen, die wir ja
von anderer Seite her schon
mannigfaltig besprochen haben.
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Jetons un coup d’œil
en retour sur un moment où l'humain
commença à devenir un véritable
citoyen de la terre, où l'humain
descendit sur la terre actuelle
selon son être spirituel et d’âme,
se revêtit des forces de la terre et
est devenu un être terrestre dans la
sphère terrestre. Si seulement tout
avait été ainsi que l'humain
descende sur la terre avec les
conditions préalables qui reposaient
dans son propre être, ainsi
l'humanité aurait dû se développer
tout à fait différemment de ce
qu'elle s’est développé à travers
les différentes époques culturelles.
Les humains auraient déjà dû partir
d’une certaine relation avec
l'environnement. Ils auraient dû
s’acquérir de la connaissance de la
terre à partir d’instincts, je ne
veux pas dire exactement
clairvoyants, mais quelque peu
clairvoyants. Ils auraient pu
acquérir cette connaissance de la
terre très lentement. Ils seraient
restés longtemps des êtres
maladroits et enfantins. Ils se
seraient toutefois élaborés vers en
haut jusqu'à notre époque jusqu'à ce
qu'ils atteignent une certaine
constitution humaine d’âme et de
corps, mais ils ne seraient par
aucun chemin parvenu à la hauteur
spirituelle à laquelle ils sont
parvenus. Qu'ils aient pu se
développer autrement qu'à travers
les différentes étapes de l'enfance
sait gré aux circonstances que ces
êtres, que nous avons toujours
appelé les êtres lucifériens se sont
imbriqués dans le développement sur
terre. Maintenant, depuis des temps
plus récents, nous savons donc aussi
qu'une individualité luciférienne
s'est elle-même incarnée en Asie à
un certain moment de l'ère
préchrétienne, et que de cette
individualité luciférienne est née
la sagesse primordiale païenne,
notamment celle qui est encore à
remarquer sur le sol des faits
historiques. Mais dans le jeu,
j’aimerais dire, de l’évolution de
l'humanité, les êtres lucifériens
ont toujours été présents.
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03
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Blicken wir zurück zu
dem Zeitpunkt, da der Mensch anfing,
eigentlicher Erdenbürger zu werden,
da der Mensch herabstieg seinem
geistig-seelischen Wesen nach auf
die eigentliche Erde, sich
umkleidete mit den Kräften der Erde
und irdisches Wesen in irdischer
Sphäre wurde. Wenn alles nur so
gewesen wäre, daß der Mensch mit den
Vorbedingungen, die in seinem
eigenen Wesen lagen, auf die Erde
herabgestiegen wäre, so würde die
Menschheit sich ganz anders
entwickeln müssen, als sie sich in
Wirklichkeit durch die verschiedenen
Kulturepochen hindurch entwickelt
hat. Die Menschen hätten schon
damals ausgehen müssen von einer
gewissen Beziehung zur Umwelt. Sie
hätten sich erwerben müssen aus, ich
möchte nicht gerade sagen,
hellseherischen, aber etwas
hellseherischen Instinkten heraus,
Erdenerkenntnis. Diese
Erdenerkenntnis hätten sie sich sehr
langsam erwerben können. Sie würden
lange Zeit ungeschickte, kindliche
Wesen geblieben sein. Sie würden
sich allerdings bis in unsere Zeit
herein heraufgearbeitet haben bis zu
einer gewissen menschheitlichen
Seelen und Leibesverfassung, aber
sie würden keineswegs zu derjenigen
geistigen Höhe gekommen sein, zu der
sie gekommen sind. Daß sie sich
anders als durch die verschiedenen
Kindheitsstufen hindurch entwickeln
konnten, das ist dem Umstande zu
verdanken, daß in die
Erdenentwickelung hinein sich
verflochten haben diejenigen
Wesenheiten, die wir immer genannt
haben die luziferischen Wesenheiten.
Jetzt, seit neuerer Zeit wissen wir
ja auch, daß eine
Luziferindividualität selbst sich in
einem gewissen Zeitpunkt der
vorchristlichen Zeitrechnung in
Asien inkarniert hat, und daß von
dieser luziferischen Wesenheit die
heidnische Urweisheit, namentlich
diejenige, die noch zu bemerken ist
auf dem Boden der historischen
Tatsachen, ausgegangen ist. Aber im
Spiel, möchte ich sagen, der
Menschheitsentwickelung waren immer
die luziferischen Wesenheiten dabei.
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Maintenant,
j’aimerais vous demander très
sérieusement - bien que je sache
combien ces demandes sont peu utiles
- lorsque est parlé d’êtres
lucifériens, de ne pas aborder cette
pensée sur des êtres lucifériens
avec une totale étroitesse d’esprit
(petite bourgeoise), avec une totale
philistropie/philistrosité. Car
aujourd'hui encore, même parmi ceux
qui professent le mouvement
anthroposophique, il règne une
tendance à dire - et j'ai souvent
parlé de cette tendance - "Oui,
c'est donc luciférien, pour l'amour
de Dieu, seulement ne pas
s’approcher, seulement donc se
garder de cela ! - Il s’agit de ce
que toutes ces choses doivent être
jugées selon les points de vue les
plus variés, et qu’il faut saisir de
l’œil que, justement, toute la
sagesse païenne primordiale est
partie de la source luciférienne.
Mais il doit être étudié comment
cela s'est en fait déroulé. Et plus
nous remontons dans l'évolution de
l'humanité, plus on trouve certains
humains qui, grâce aux conditions
préalables de leurs réincarnations,
étaient assez mûrs pour se rendre
familiers de ces sagesses, qui sont
en possession des entités
lucifériennes. Par exemple, nous
parlons donc des sept rishis sacrés
des Indiens. Tout comme l'Indien
lui-même a toujours compris la
sagesse des sept saints Rishis
lorsqu'il parlait à partir de sa
sagesse, il savait, aussi loin qu’il
était un initié en ces choses, que
les véritables maîtres/enseignants
des Rishis étaient des entités
lucifériennes.
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04
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Nun möchte ich Sie
ganz ernstlich bitten — obwohl ich
weiß, wie wenig solche Bitten
eigentlich nützen —, wenn von
luziferischer Wesenheit gesprochen
wird, nicht an dieses Denken über
luziferische Wesenheit mit voller
Spießigkeit, mit voller
Philistrosität heranzutreten. Denn
es herrscht heute noch vielfach auch
unter denjenigen, die sich zur
anthroposophischen Bewegung
bekennen, die Neigung, zu sagen —
ich habe öfter von dieser Neigung
gesprochen —: Ja, das ist ja
luziferisch, um Gottes willen, nur
nicht dem sich nahen, nur das ja von
sich weisen! — Es handelt sich
darum, daß alle diese Dinge von den
verschiedensten Gesichtspunkten aus
beurteilt werden müssen, und daß
streng ins Auge zu fassen ist, daß
eben die ganze heidnische Urweisheit
von luziferischer Quelle ausgegangen
ist. Aber es muß studiert werden,
wie das eigentlich sich vollzogen
hat. Und je weiter wir zurückgehen
in der Menschheitsentwickelung,
desto mehr finden wir gewisse
Menschen, die durch ihre in ihren
Reinkarnationen gelegenen
Vorbedingungen dazu reif waren, sich
bekanntzumachen mit denjenigen
Weistümern, die im Besitze der
luziferischen Wesenheiten sind. Wir
sprechen ja zum Beispiel von den
sieben heiligen Rishis der Inder. So
wie der Inder selbst immer, wenn er
aus seiner Weisheit heraus
gesprochen hat, aufgefaßt hat die
Weisheit der sieben heiligen Rishis,
wußte er, insofern er ein
Eingeweihter war in diese Dinge, daß
die eigentlichen Lehrer der Rishis
luziferische Wesenheiten waren.
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Car ce que les êtres
lucifériens ont apporté avec eux
dans l’évolution de la terre, dans
laquelle, comme je l'ai dit, ils se
sont imbriqués, c'est surtout ce
qu'a toujours été le monde des
pensées qui imprègne la culture
humaine, le monde des pensées
intellectualiste, le monde de la
raison synthétique au meilleur sens
du terme, le monde de la sagesse.
C'est précisément lorsque nous
remontons aux origines de l'humanité
que nous constatons que les sources
de la sagesse païenne se trouvent
toujours dans les entités
lucifériennes.
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05
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Denn dasjenige, was
die luziferischen Wesenheiten in die
Erdenentwickelung mitgebracht haben,
in die sie, wie gesagt, sich
hineinverflochten haben, das ist vor
allen Dingen alles dasjenige, was
die die menschliche Kultur
durchsetzende Gedankenwelt, die
intellektualistische Gedankenwelt,
die im besten Sinne des Wortes
vernünftige Welt, die Weisheitswelt,
immer war. Gerade wenn man an den
Menschheitsursprung zurückgeht, dann
findet man, daß die Quellen für die
heidnischen Weistümer immer in
luziferischen Wesenheiten zu suchen
sind.
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On peut demander :
oui, comment une telle chose
est-elle en fait possible ? - Là on
doit être clair sur ce que l'humain
aurait dû rester enfantin s'il
n'avait pas pu recevoir
l'enseignement de toutes sortes
d'entités lucifériennes à partir des
mystères. L'essentiel est que ceux
qui devaient avoir la connaissance,
la sagesse, justement la sagesse
héréditaire et primordiale
nécessaire au progrès et à
l'éducation de l'humanité, ne
craignaient pas, comme un philistin
moderne, de recevoir cette sagesse
d’éléments lucifériens, mais qu'ils
aient aussi pris sur eux tout ce que
l'humain doit prendre sur lui
lorsqu'il obtient un tel
enseignement des sphères de l’esprit
d’entités lucifériennes. Là l'humain
devait avant toute chose prendre sur
lui - on pourrait appeler cela une
obligation, bien que naturellement
de tels mots ne peuvent pas toujours
exprimer exactement l'être/l’essence
de la question - cette sagesse
luciférienne, qui est donc sagesse
du monde [à l'utiliser comme une
bonne sagesse au service de
l’évolution de la terre]. La
différence entre la bonne sagesse et
la sagesse luciférienne consiste en
ce que la bonne sagesse est entre
d'autres mains, et la sagesse
luciférienne, qui est la même en
termes de contenu, est en des mains
lucifériennes ; le contenu est tout
à fait le même. C'est de cela qu’il
s'agit. Ce n'est pas qu'il existe
une sagesse que l'on peut si bien
saler dans la chambre de son âme
pour pouvoir ensuite devenir un bon
humain grâce à elle, mais c'est que
la sagesse en soit effectivement une
unifiée dans le monde, que la
différence soit seule qu'elle puisse
être, par exemple, entre les mains
de sages humains qui l'administrent
bien, ou entre les mains des
Angeloi, Archangeloi et ainsi de
suite, ou cependant dans les mains
de Lucifer. D'un autre côté, dans le
passé, la sagesse n'était pas à
obtenir pour le progrès de
l'humanité. Ainsi les initiés des
temps anciens ont donc dû la
recevoir de mains lucifériennes, et
ils ont dû s'engager à ne pas
succomber aux autres aspirations des
entités lucifériennes.
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06
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Man kann fragen: Ja,
wie ist denn so etwas eigentlich
möglich? — Da muß man sich klar
darüber sein, daß ja der Mensch eben
hätte kindlich bleiben müssen, wenn
er nicht fortdauernd den aus den
Mysterien heraus kommenden
Unterricht von allerlei
luziferischen Wesenheiten hätte
bekommen können. Das Wesentliche
ist, daß diejenigen, die zum
Fortschritt, zur Heranbildung der
Menschheit das nötige Wissen, die
nötige Weisheit haben mußten, eben
die Erb- und Urweisheit, sich nicht
wie ein moderner Philister scheuten,
diese Weisheit zu empfangen vom
luziferischen Elemente, sondern daß
sie auch alles das auf sich nahmen,
was der Mensch auf sich nehmen muß,
wenn er solchen Unterricht aus
Geistessphären von luziferischen
Wesenheiten erhält. Da mußte der
Mensch vor allen Dingen auf sich
nehmen — man könnte es Verpflichtung
nennen, obwohl natürlich solche
Worte nicht immer ganz genau das
Wesen der Sache ausdrücken können —
diese luziferische Weisheit, die ja
Weltenweisheit ist, [im Dienste der
Erdenentwickelung als gute Weisheit
zu gebrauchen]. Der Unterschied
zwischen der guten Weisheit und der
luziferischen Weisheit besteht ja
darin, daß die gute Weisheit in
anderen Händen ist, und die
luziferische Weisheit, die ihaltlich
dieselbe ist, in luziferischen
Händen; der Inhalt ist ganz
derselbe. Das ist dasjenige, um was
es sich handelt. Es handelt sich
nicht darum, daß es eine Weisheit
gibt, die man sich so hübsch in
seine Seelenkammer einpökeln kann,
damit man dann dadurch ein guter
Mensch wird, sondern es handelt sich
darum, daß die Weisheit zwar eine
einheitliche ist in der Welt, daß
der Unterschied nur der ist, daß sie
zum Beispiel in den Händen der
weisen Menschen, die sie gut
verwalten, oder in den Händen der
Angeloi, Archangeloi und so weiter,
oder aber in den Händen Luzifers
sein kann. Von anderer Seite her war
in den alten Zeiten für den
Menschheitsfortschritt die Weisheit
nicht zu erlangen. So mußten die
Eingeweihten der alten Zeiten sie
aus den luziferischen Händen
entgegennehmen, und sie mußten eben
die Verpflichtung eingehen, nicht
den anderen Aspirationen der
luziferischen Wesenheiten zu
verfallen.
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L'intention de
Lucifer était de transmettre la
sagesse aux hommes, afin qu'ils ne
prennent pas sur eux le chemin du
développement/de l’évolution
terrestre, mais qu'ils suivent la
voie du développement/de l’évolution
dans une sphère supraterrestre, dans
une sphère détachée de la terre.
Donc, si je dois dessiner
schématiquement, ainsi j’aimerais
dire : si c'est la surface de la
Terre (voir dessin, blanc), ainsi
l'humain devrait passer par ce
chemin à la surface de la Terre
(rouge) quand il entre ici dans la
terre.
Img
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07
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Es war die Absicht
Luzifers, die Weisheit der
Menschheit zu überliefern, um sie
dadurch dazu zu bringen, den Weg der
Erdenentwickelung nicht auf sich zu
nehmen, sondern die Bahn der
Entwickelung in einer überirdischen
Sphäre, in einer der Erde entrückten
Sphäre durchzumachen. Also wenn ich
schematisch zeichnen soll, so möchte
ich sagen: Wenn dies die
Erdoberfläche ist (siehe Zeichnung,
weiß), so hätte der Mensch auf der
Erdoberfläche diesen Weg
durchzumachen (rot), wenn er hier
die Erde betritt.
Img?
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Les entités
lucifériennes inoculent leur sagesse
à l'humain, mais elles veulent qu'il
dévie de la terre par cela et ne
passe pas par le
développement/l’évolution de la
terre. La terre, Lucifer veut la
laisser à son sort, là laisser non
peuplée d’humains; il veut gagner
l'humanité pour un royaume
spécial/particulier, étranger au
royaume du Christ.
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08
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Die luziferischen
Wesenheiten impfen dem Menschen ihre
Weisheit ein, aber sie wollen, daß
er dadurch von der Erde abzweigt und
nicht die Erdenentwickelung
durchmacht. Die Erde will Luzifer
ihrem Schicksal überlassen, von den
Menschen unbevölkert sein lassen; er
will die Menschheit für ein
besonderes, dem Christus-Reiche
fremdes Reich gewinnen.
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Les sages des temps
anciens, qui ont reçu la sagesse
primordiale des mains de Lucifer,
ont donc dû assumer l'obligation de
ne pas céder à Lucifer, mais de
recevoir sa sagesse, mais de les
utiliser au service du développement
de la Terre. C'est ce qui a été
essentiellement réalisé à travers
les mystères de l'époque
préchrétienne. Et quand vous
demandez ce que l'humanité a
réellement tiré de ces mystères de
l'époque préchrétienne, de
l'influence des entités
lucifériennes, qui ont d'abord,
c'est-à-dire encore à l'époque
post-atlantique, inspiré certaines
personnalités, les Rishis des
Indiens, et ont même envoyé leur
messager sur terre, comme je vous
l'ai indiqué, alors c'est tout ce
que l'humanité a pu réunir depuis
son développement dans la capacité
de parler et dans la capacité de
penser. Car la parole et la pensée
sont à l'origine de nature
absolument luciférienne, si ce n'est
que ces arts ont été soustraits à
Lucifer par les sages des temps
originels. Si vous voulez fuir
Lucifer, alors vous devez décider
d'être muet à l'avenir et de ne pas
penser !
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09
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Die Weisen der alten
Zeiten, die die Urweisheit aus
Luzifers Händen empfangen haben, die
mußten also die Verpflichtung
übernehmen, nicht dem Luzifer
nachzugeben, sondern seine Weisheit
zu empfangen, aber sie im Dienste
der Erdenentwickelung zu gebrauchen.
Das ist es, was im wesentlichen
durch die Mysterien der
vorchristlichen Zeiten ja auch
geleistet worden ist. Und wenn man
frägt, was eigentlich die Menschheit
bekommen hat durch diese Mysterien
der vorchristlichen Zeiten, durch
den Einfluß der luziferischen
Wesenheiten, die zuerst, also noch
in der nachatlantischen Zeit,
inspirierten gewisse
Persönlichkeiten, die Rishis der
Inder, und dann selbst ihren
Sendboten auf die Erde schickten,
wie ich Ihnen angedeutet habe, so
ist es alles dasjenige, was die
Menschen aufgebracht haben seit
ihrer Entwickelung an Fähigkeit des
Sprechens und an Fähigkeit des
Denkens. Denn Sprechen und Denken
sind ursprünglich durchaus
luziferischer Natur, nur daß diese
Künste gewissermaßen dem Luzifer
entlistet worden sind von den Weisen
der Urzeit. Wenn Sie Luzifer fliehen
wollen, dann müssen Sie sich
entschließen, in der Zukunft stumm
zu sein und nicht zu denken !
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Ces choses
appartiennent à cette science de
l'initiation que l'humanité doit
progressivement expérimenter, et
pourtant l'éducation philistine
séculaire du monde civilisé laisse
reculer tremblant les humains devant
ces vérités. Cette image
caricaturale de Lucifer et
d'Ahriman, qui est aussi le diable
médiéval, a été présentée aux
humains pendant si longtemps. On a
laissé les humains si longtemps
grandir dans une atmosphère de
puissance philistine qu'ils
reçoivent encore aujourd'hui cette
sagesse, qui est intimement liée au
développement de l'humanité, avec
des frissons, car il est si
terriblement agréable pour les
humains de pouvoir dire qu'il est
terriblement agréable pour les gens
de pouvoir dire : je me garde du
diable, je m'abandonne au Christ
dans une simplicité enfantine, alors
je serai sauvé, alors je serai sauvé
avec mon âme en toutes
circonstances. --- Dans ses
soubassements, la vie humaine n'est
pas si facile. Le fait est que pour
le développement futur de
l'humanité, ces choses dont nous
parlons maintenant ne doivent pas
être cachées à l'humanité. Car il
faut savoir que l'art de la parole
et l'art de la pensée n'ont pu
entrer dans cette évolution
terrestre que parce que l'humain l’a
obtenu par le détour de la médiation
luciférienne. J’aimerais dire : vous
pouvez encore aujourd’hui remarquer
l'élément luciférien à votre pensée.
Sur les langues, qui donc sont
depuis longtemps adaptées à la terre
de manière différenciée, s’est déjà
jeté Ahriman, qui a amené la
différenciation, qui a réduit la
langue unifiée aux langues
différenciées de la terre. Tandis
que Lucifer a toujours tendance à
unifier, le principe d'Ahriman est
imprégné de la tendance à
différencier. Que serait alors la
pensée si elle n'était pas
luciférienne ?
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10
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Diese Dinge gehören
eben zu jener
Initiationswissenschaft, die nach
und nach die Menschheit erfahren
muß, trotzdem die jahrhundertealte
Philistererziehung der zivilisierten
Welt die Menschen zurückbeben läßt
vor diesen Wahrheiten. Man hat ja so
lange dieses karikierte Abbild von
Luzifer und Ahriman, das der
mittelalterliche Teufel zugleich
ist, den Menschen vorgehalten. Man
hat die Menschen so lange in einer
philisterhaften Atmosphäre
aufwachsen lassen, daß sie diese
Weistümer, die aber mit der
Entwickelung der Menschheit innig
zusammenhängen, heute immer noch
eigentlich nur mit Schaudern
aufnehmen, denn es ist ja den
Menschen so furchtbar angenehm, wenn
sie sagen können: Vor dem Teufel
hüte ich mich, dem Christus gebe ich
mich gefangen in kindlicher Einfalt,
dann werde ich selig, dann bin ich
mit meiner Seele unter allen
Umständen gerettet. --- So leicht in
seinen Untergründen ist das
Menschenleben eben nicht. Es handelt
sich durchaus darum, daß für die
Zukunft der Menschheitsentwickelung
diese Dinge, von denen wir jetzt
reden, der Menschheit nicht
vorenthalten werden dürfen. Denn es
muß gewußt werden, daß gerade die
Kunst des Sprechens und die Kunst
des Denkens etwas ist, was in diese
Erdenentwickelung nur hat
hereinkommen können dadurch, daß der
Mensch es auf dem Umwege durch die
luziferische Vermittlung erhalten
hat. Ich möchte sagen: Sie können
heute noch Ihrem Denken das
luziferische Element anmerken. über
die Sprachen, die ja seit langem
differenziert der Erde angepaßt
sind, ist Ahriman bereits
hergefallen, der die Differenzierung
bewirkt hat, der die einheitliche
Sprache in die differenzierte
Erdensprache heruntergebildet hat.
Während Luzifer immer die Tendenz
der Vereinheitlichung hat, ist das
ahrimanische Prinzip von der Tendenz
durchdrungen, zu differenzieren. Wie
wäre denn das Denken, wenn es nicht
luziferisch wäre?
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Oui, voyez-vous, si
le penser n'était pas luciférien,
alors la plupart des humains sur la
terre, tous ceux qui ne pensent pas
luciférien, penseraient comme un de
ces humains qui pensait le moins
luciférien ; c'est-à-dire Goethe.
Goethe appartient à ces humains qui
pensaient le moins lucifériennement,
qui, en une certaine relation, sont
parti de regarder en face avec
audace les puissances lucifériennes.
Mais cela rend nécessaire de s'en
tenir autant que possible à
l'individu concret. À l’instant où
l'on généralise, au moment où l'on
uniformise, on se rapproche déjà de
la pensée luciférienne. Si vous
considériez chaque humain
individuel, chaque animal
particulier, chaque plante
particulière, chaque pierre
particulière pour soi, si vous
saisissiez de l’œil avec votre
pensée seulement sur l'objet
particulier, ne formiez pas des
genres et des espèces, ne
généralisiez pas, n'uniformiseriez
dans la pensée, alors vous ne
prendriez que peu de la pensée
luciférienne. Mais qui ferait cela
déjà comme enfant échouerait
aujourd'hui aussitôt dans toutes les
écoles dans la première classe ! Il
ne peut donc pas s'agir de cela. Il
s'agit aujourd'hui d’envisager que
la pensée générale, cette pensée qui
était particulièrement à l'aise dans
l'être païen, se tarit absolument de
proche en proche. Les humains ne
sont plus si enclins à ce que cet
élément luciférien de
l’uniformisation puisse leur offrir
beaucoup d’utilité sur la terre.
Pour cela veille le fait que la
nature humaine créée par Dieu a
progressivement suivie dans
l’évolution, est devenue familière
avec la terre, avec le terrestre.
Parce que l'humain est familier avec
le terrestre, parce cela il est
aujourd'hui moins familier – déjà
par son naturel même - avec
l'élément luciférien, qui veut en
fait le détourner de la terre.
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11
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Ja, sehen Sie, wenn
das Denken nicht luziferisch wäre,
dann würden die meisten Menschen der
Erde, alle diejenigen, die nicht
luziferisch denken, so denken, wie
einer derjenigen Menschen, der am
wenigsten luziferisch dachte; das
ist Goethe. Goethe gehört zu
denjenigen Menschen, die am
wenigsten luziferisch dachten, die
in einer gewissen Beziehung darauf
ausgingen, den luziferischen Mächten
kühn ins Angesicht zu schauen. Das
aber macht notwendig, sich möglichst
ans konkrete Einzelne zu halten. In
dem Augenblick, wo man
generalisiert, wo man
vereinheitlicht, naht man sich schon
dem luziferischen Denken. Wenn Sie
jeden einzelnen Menschen, jedes
einzelne Tier, jede einzelne
Pflanze, jeden einzelnen Stein für
sich betrachten würden, mit Ihrem
Denken nur das einzelne Objekt ins
Auge fassen würden, nicht Gattungen
und Arten bilden würden, nicht
generalisieren würden, nicht
vereinheitlichen würden im Denken,
dann würden Sie allerdings wenig von
luziferischem Denken aufnehmen. Aber
wer das schon als Kind machen würde,
würde ja heute in allen Schulen
gleich in der ersten Klasse
durchfallen! Darum kann es sich also
gar nicht handeln. Es geht heute
darum, einzusehen, daß das
allgemeine Denken, dasjenige Denken,
das insbesondere im heidnischen
Wesen heimisch war, nach und nach
überhaupt versiegt. Die Menschen
sind nicht mehr so veranlagt, daß
dieses luziferische Element der
Vereinheitlichung ihnen viel Nutzen
stiften kann auf der Erde. Dafür
sorgt eben der Umstand, daß die
gottgeschaffene menschliche Natur
allmählich nachgekommen ist in der
Entwickelung, mit der Erde, mit dem
Irdischen verwandt geworden ist.
Dadurch, daß der Mensch mit dem
Irdischen verwandt geworden ist,
dadurch ist er heute weniger
verwandt — schon durch sein Naturell
selber — mit dem luziferischen
Element, das ihn eigentlich von der
Erde abbringen will.
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Mais il serait grave
que l'humain s'éloigne seulement de
l'élément luciférien et que rien
d'autre ne vienne à la place. Ce
serait très, très mauvais. Car
alors, l'humain grandirait
entièrement avec la terre,
c'est-à-dire avec le territoire
terrestre unique sur lequel il est
né. Il se spécifierait complètement
dans sa culture, se différencierait
complètement. Nous voyons cette
tendance se développer
(herausentwickeln) aujourd'hui. Elle
a été particulièrement prédisposée
depuis le début du XIXe siècle ;
mais nous voyons aujourd'hui
comment, à la suite de la
catastrophe de la guerre mondiale,
la tendance se développe à se
diviser en groupes de plus en plus
petits. Le chauvinisme populaire est
de plus en plus répandu, jusqu'à ce
qu'il conduise les gens à se diviser
en groupes de plus en plus petits,
de sorte que le groupe puisse finir
par ne comprendre qu'un seul humain.
Il se pourrait alors que les
individus se divisent en deux
parties, la gauche et la droite, et
qu'ils se mettent en guerre contre
eux-mêmes, la droite étant en
conflit avec la gauche. De
nombreuses dispositions dans ce sens
se manifestent déjà aujourd'hui dans
l’évolution de l'humanité. Le
contrepoids doit être créé. Et ce
contrepoids ne peut être créé que
par le fait que, de même qu'une
sagesse primitive a pénétré et s'est
introduite dans la culture païenne,
une nouvelle sagesse, mais
désormais, issue de la libre volonté
humaine, sera gagnée, une nouvelle
sagesse sera transmise à la culture
terrestre. Cette nouvelle sagesse
doit être à nouveau une sagesse
d'initiation. Cette nouvelle sagesse
doit à nouveau dépasser ce qui ne
peut être gagné que dans le
détail/l’individu.
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12
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Aber es wäre schlimm,
wenn der Mensch nur von dem
luziferischen Elemente abkommen
würde und nichts anderes an die
Stelle treten würde. Es wäre sehr,
sehr schlimm. Denn dann würde der
Mensch ganz mit der Erde, das heißt
mit dem einzelnen Erdenterritorium,
auf dem er geboren wird,
zusammenwachsen. Er würde sich in
seiner Kultur vollständig
spezifizieren, vollständig
differenzieren. Wir sehen ja heute
diese Tendenz sich herausentwickeln.
Besonders veranlagt war die Sache
schon seit dem Beginne des 19.
Jahrhunderts; aber wir sehen heute,
wie aus der Weltkriegskatastrophe
die Tendenz sich herausentwickelt,
sich in immer kleinere und kleinere
Gruppen zu spalten. Der
Volkschauvinismus nimmt immer mehr
und mehr überhand, bis er dazu
führen wird, daß sich die Menschen
in immer kleinere und kleinere
Gruppen spalten, so daß schließlich
die Gruppe zuletzt nur einen
einzelnen Menschen umfassen könnte.
Dann könnte es dahin kommen, daß die
einzelnen Menschen auch in einen
linken und rechten sich spalten
würden, und in einen Krieg mit sich
selbst kommen könnten, wo sich der
rechte Mensch mit dem linken in den
Haaren liegt. Viele Anlagen dazu
zeigen sich ja auch heute schon in
der Entwickelung der Menschheit. Dem
muß eben das Gegengewicht geschaffen
werden. Und dieses Gegengewicht kann
nur geschaffen werden dadurch, daß
ebenso wie eine Urweisheit die
heidnische Kultur durchdrang und
durchsetzte, auch eine neue
Weisheit, doch nun aus freiem
Menschenwillen heraus, errungen
wird, eine neue Weisheit der
Erdenkultur überliefert werden wird.
Diese neue Weisheit muß wiederum
eine Initiationsweisheit sein. Diese
neue Weisheit muß wiederum über das
hinausgehen, was nur im einzelnen
gewonnen werden kann.
|
Et ici nous en
arrivons à ce chapitre qui n’a pas
la permission d’être caché, aussi à
l'humain d'aujourd'hui. Si l'humain
ne faisait rien contre/vers l'avenir
pour acquérir lui-même une nouvelle
sagesse, il se passerait dans les
profondeurs subconscientes de la
nature humaine les choses que je
vous ai déjà partiellement décrites,
à savoir l'ahrimanisation de toute
la culture humaine. La culture
humaine serait ahrimanisée, et il
serait alors facile pour cette
incarnation de l'Ahriman dont je
vous ai parlé de pénétrer la culture
de la terre avec son propre être.
C'est pourquoi doit justement être
préconstruit en rapport à tous les
courants qui favorisent/promeuvent
la culture ahrimanienne.
|
13
|
Und hier kommen wir
zu jenem Kapitel, das auch dem
heutigen Menschen nicht vorenthalten
werden darf. Wenn der Mensch gegen
die Zukunft hin nichts tun würde, um
eine neue Weisheit selbst zu
erringen, dann würden in
unterbewußten Tiefen der
Menschennatur die Dinge vorgehen,
die ich Ihnen ja zum Teil schon
geschildert habe, nämlich die
Ahrimanisierung der ganzen
Menschheitskultur. Die
Menschheitskultur würde
ahrimanisiert werden, und es würde
dann jener Inkarnation des Ahriman,
von der ich Ihnen gesprochen habe,
ein leichtes sein, mit ihrem eigenen
Wesen die Erdenkultur zu
durchdringen. Deshalb muß eben
vorgebaut werden in bezug auf alle
die Strömungen, die die ahrimanische
Kultur fördern.
|
Mais que se
présenterait-il si, par exemple, les
humains restaient comme ils ont
aujourd'hui la bonne tendance
d’être, s'ils ne saisissaient pas et
ne voyaient pas à travers les
courants menant à Ahriman de la
manière dont nous avons discuté
l'autre jour et par là conduiraient
dans les voies correctes ? Alors,
aussitôt qu'Ahriman s'incarne dans
le monde occidental au moment
déterminé, la culture de l’humanité
sera complètement ahrimanisée.
Qu'apporterait Ahriman ? Ahriman
apporterait aux humains, par le
biais des arts les plus grandioses,
tout ce qui ne peut être acquis
qu'au prix de grands efforts et de
beaucoup de peine jusqu’ici de
savoir clairvoyant, tel qu'il est
pensé ici. Pensez comme ce serait
infiniment confortable ! Les humains
n'auraient rien à faire du tout. Ils
seraient capables de vivre
matériellement, ils pourraient
manger et boire autant qui est là
justement après la catastrophe de la
guerre et n'auraient pas à se
soucier d'une quelconque
quête/aspiration à l’esprit. Les
courants d'Ahriman prendraient leur
cours "beau, bon". Si au bon moment
Ahriman est incarné dans le monde
occidental, il fondera une grande
école secrète, dans laquelle les
plus grandioses arts magiques seront
pratiqués, et tout ce qui est sinon
à acquérir avec peine serait déversé
sur l'humanité.
|
14
|
Was würde nun aber
eintreten, wenn zum Beispiel die
Menschen so blieben, wie sie heute
gute Neigung haben zu sein, wenn sie
also die zu Ahriman hinführenden
Strömungen nicht in der Weise
auffassen, durchschauen und dadurch
in das richtige Geleise führen
würden, wie wir das neulich
besprochen haben? Dann würde eben,
sobald Ahriman in dem bestimmten
Zeitpunkte sich in der westlichen
Welt inkarniert, die
Menschheitskultur ganz ahrimanisiert
werden. Was würde Ahriman bringen?
Ahriman würde den Menschen durch die
grandiosesten Künste alles dasjenige
bringen, was bis dahin nur mit
großer Mühe und Anstrengung erworben
werden kann an hellseherischem
Wissen, wie es hier gemeint ist.
Denken Sie sich, wie unendlich
bequem das sein würde! Die Menschen
würden gar nichts zu tun brauchen.
Sie würden materialistisch hinleben
können, sie würden essen und trinken
können, so viel eben nach der
Kriegskatastrophe da ist, und würden
sich nicht zu kümmern brauchen um
irgendein Geistesstreben. Die
Ahrimanströmungen würden ihren «
schönen, guten» Verlauf nehmen. Wenn
im richtigen Zeitpunkt Ahriman in
der westlichen Welt inkarniert wird,
würde er eine große Geheimschule
gründen, in dieser Geheimschule
würden die grandiosesten
Zauberkünste getrieben werden, und
über die Menschheit würde
ausgegossen werden alles dasjenige,
was sonst nur mit Mühe zu erwerben
ist.
|
À nouveau, on n’a pas
la permission de se représenter
philistreusement qu'Ahriman, quand
il descend, est une sorte de
"Krampus" qui fait toutes les farces
possibles aux humains. Oh non, tous
ces gens confortables qui disent
aujourd'hui : "Nous ne voulons rien
savoir de la science de l’esprit -
ils tomberaient sous son charme,
parce qu'il serait capable de
transformer les humains en grande
quantité en clairvoyants de la
manière la plus grandiose qui soit
grâce aux arts magiques. Seulement,
il ferait toutefois des humains des
clairvoyants ainsi que l'humain
individuel devient terriblement
clairvoyant, mais entièrement
différencié : ce que l'un verrait,
l'autre ne le verrait pas, pas un
troisième ! Les humains seraient
tous confus, et bien qu'ils
reçoivent un fondement de sagesse
clairvoyante, ils ne pourraient
qu'entrer en querelles et en
conflits, car les visages/les
gueules des différents humains
seraient les plus variés. Mais
finalement, les humains seraient
très heureux avec leurs
visages/gueules, car chacun pourrait
voir dans le monde spirituel. Mais
la conséquence de cela serait encore
une fois que tout ce qui est culture
terrestre tomberait aux mains de
l'Ahriman ! L'humanité deviendrait
esclave de l'Ahriman, simplement
parce qu'elle n'a pas acquis ce que
l'Ahriman lui donnerait alors. Ce
serait le pire conseil qu’on
pourrait donner aux humains, si on
leur disait : "Restez seulement
comme vous étiez ! Ahriman vous
rendra tous clairvoyants, si vous le
voulez. Et vous le voudrez, car
Ahriman aura un grand pouvoir ! -
Mais la conséquence de cela serait
que le royaume d'Ahriman serait
établi sur terre, que la terre
entière serait ahrimanisée, que ce
qui a été élaboré par la culture
humaine périrait. Tout cela se
réaliserait, ce qui en fait, dans
une tendance subconsciente, veut
donc en fait terriblement l'humanité
actuelle.
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15
|
Man darf sich
wiederum nicht philiströs
vorstellen, daß Ahriman, wenn er
herunterkommt, eine Art von
«Krampus» ist, der den Menschen
allen möglichen Schabernack antut. O
nein, alle die Bequemlinge, die
heute sagen: Wir wollen nichts von
Geisteswissenschaft wissen —, die
würden seinem Zauber verfallen, denn
er würde in grandiosester Weise die
Menschen in großen Mengen durch
Zauberkünste zu Hellsehern machen
können. Nur würde er allerdings die
Menschen so zu Hellsehern machen,
daß der einzelne Mensch furchtbar
hellsichtig würde, aber ganz
differenziert: Dasjenige, was der
eine sehen würde, würde der andere
nicht sehen, nicht ein dritter! Die
Menschen würden alle
durcheinanderkommen, und trotzdem
sie ein Fundament von
hellseherischer Weisheit empfangen
würden, würden sie nur in Streit und
Hader kommen können, denn die
Gesichte der verschiedenen Menschen
wären die verschiedensten.
Schließlich aber würden die Menschen
mit ihren Gesichten sehr zufrieden
sein, denn sie würden ja ein jeder
in die geistige Welt hineinsehen
können. Die Folge davon würde aber
wiederum sein, daß alles, was
Erdenkultur ist, dem Ahriman
verfiele! Die Menschheit würde dem
Ahriman verfallen, einfach dadurch,
daß sie sich nicht selbst angeeignet
hat, was ihr dann Ahriman geben
würde. Das wäre der
allerschlechteste Rat, den man den
Menschen geben könnte, wenn man
ihnen sagte : Bleibt nur, wie ihr
seid! Ahriman wird euch ja alle
hellsehend machen, wenn ihr es
wollt. Und ihr werdet es wollen,
denn Ahriman wird eine große Macht
haben! — Aber die Folge davon würde
sein, daß auf der Erde das
Ahrimanreich errichtet würde, daß
die ganze Erde verahrimanisiert
würde, daß da gewissermaßen zugrunde
gehen würde, was bisher von der
Menschenkultur erarbeitet worden
ist. Erfüllen würde sich alles
dasjenige, was im Grunde in
unbewußter Tendenz die gegenwärtige
Menschheit ja eigentlich heillos
will.
|
Ce dont il s’agit est
maintenant ceci : tout de suite
cette sagesse de l'avenir qui est de
sorte clairvoyante, cette sagesse de
l'avenir, elle doit à nouveau être
retirée à l'Ahriman. On peut dire :
"C'est seulement un livre, pas deux
sagesses - un livre. - Il s'agit
seulement de de ce que si Ahriman a
le livre ou le Christ. Le Christ ne
peut pas l'avoir sans que l'humanité
combatte/lutte pour cela. Et
l'humanité peut seulement se battre
pour cela qu'elle se dise qu'elle
doit avroir conquit ce contenu de la
science spirituelle par ses propres
efforts jusqu'au moment où Ahriman
apparaîtra sur Terre.
|
16
|
Dasjenige, um was es
sich handelt, ist nun dieses :
Gerade diejenige Zukunftsweisheit,
die hellsichtiger Art ist, diese
Zukunftsweisheit, die muß wiederum
dem Ahriman abgenommen werden. Man
kann sagen : Es ist nur ein Buch,
nicht zwei Weisheiten — ein Buch. —
Es handelt sich nur darum, ob
Ahriman das Buch hat oder Christus.
Christus kann es nicht haben, ohne
daß die Menschheit dafür kämpft. Und
die Menschheit kann nur dadurch
dafür kämpfen, daß sie sich sagt,
sie müsse bis zu demjenigen
Zeitpunkte, in dem Ahriman auf der
Erde erscheint, durch eigene
Anstrengung diesen Inhalt der
geistigen Wissenschaft errungen
haben.
|
Vous voyez, c'est le
travail cosmique de la science de
l’esprit. L'œuvre cosmique de la
science de l’esprit consiste dans ce
que le savoir du futur ne devienne
pas ahrimanien, respectivement
reste. C'est une bonne méthode de
travailler dans les mains de
l'Ahriman, quand on exclut de la
religion confessionnelle tout ce qui
est savoir, quand on souligne de
nouveau et à nouveau que seule la
foi simple ferait tout. Quand on
s'arrête à cette simple foi, alors
on se condamne justement à la fadeur
de l'âme et à l’émoussement de
l'âme, et alors la sagesse ne
pénètre pas, qui devrait être
enlevée dans une certaine mesure à
l'Ahriman. Donc il ne s'agit pas que
l'humanité reçoive simplement la
sagesse du futur, mais que
l'humanité s’élabore cette sagesse
du futur, et que ceux l’élaborent,
assument l'obligation de sauver la
culture de la Terre ; de sauver la
culture de la Terre pour le Christ,
tout comme les anciens Rishis et
initiés avaient assumé l'obligation
de ne pas céder à la demande de
Lucifer de conduire l'humanité loin
de la terre.
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17
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Sehen Sie, das ist
die kosmische Arbeit der
Geisteswissenschaft. Die kosmische
Arbeit der Geisteswissenschaft
besteht ja darinnen, daß das Wissen
der Zukunft nicht ahrimanisch werde
beziehungsweise bleibe. Es ist eine
gute Methode, dem Ahriman in die
Hände zu arbeiten, wenn man von der
Bekenntnisreligion alles, was Wissen
ist, ausschließt, wenn man immer
wieder und wiederum betont, nur der
schlichte Glaube mache alles. Wenn
man bei diesem schlichten Glauben
stehenbleibt, dann verdammt man sich
eben in die Seelendumpfheit und
Seelenstumpfheit, und dann dringt
nicht die Weisheit herein, die dem
Ahriman gewissermaßen abgenommen
werden soll. Also es handelt sich
nicht darum, daß die Menschheit
einfach die Zukunftsweisheit
empfange, sondern darum, daß die
Menschheit diese Zukunftsweisheit
sich erarbeite, und daß diejenigen,
die sie erarbeiten, die
Verpflichtung übernehmen, die
Erdenkultur zu retten; die
Erdenkultur für Christus zu retten,
so wie die alten Rishis und
Eingeweihten die Verpflichtung
übernommen hatten, nicht nachzugeben
dem Ansinnen Luzifers, die
Menschheit von der Erde
hinwegzuführen.
|
Quelle est donc
maintenant en fait l'essence de
cette chose, tout d'abord, pour la
sensibilité humaine ? L'essentiel de
cette chose est qu'une lutte
similaire est nécessaire pour la
sagesse du futur que celle que les
anciens initiés ont dû mener contre
Lucifer, qui a donné à l'humanité le
langage et la faculté de penser
comme ils devaient le faire. De même
que ces initiés de la sagesse
primordiale ont dû arracher à
Lucifer ce qui est devenu la raison
analytique humaine, ainsi dois, ce
qui devrait être vu dans l'être
intérieur des choses dans le futur,
être arraché aux pouvoirs d'Ahriman.
Ces choses jouent fortement entre
les lignes de la vie, et elles
jouent déjà aussi dans la vie.
|
18
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Was ist denn nun
eigentlich das zunächst für das
menschliche Empfinden Wesentliche
dieser Sache? Das Wesentliche dieser
Sache ist, daß auch für die
Zukunftsweisheit ein ähnlicher Kampf
notwendig ist, wie er geleistet
werden mußte von den uralten
Eingeweihten, die den Menschen die
Sprache und die Fähigkeit zu denken
vermittelt haben, wie er geleistet
werden mußte gegen Luzifer. Wie
diese Initiierten der Urweisheit dem
Luzifer dasjenige abringen mußten,
was menschlicher Verstand geworden
ist, so muß dasjenige, was Einsicht
in das innere Wesen der Dinge in der
Zukunft sein soll, abgerungen werden
den ahrimanischen Mächten. Diese
Dinge spielen stark zwischen den
Zeilen des Lebens, und sie spielen
schon auch in das Leben herein.
|
J'ai récemment lu un
enregistrement/une note qu'un ami du
mouvement anthroposophique a écrit
peu avant sa mort. Il a été blessé
pendant la guerre et est resté
longtemps allongé à l'hôpital, où il
a pu se familiariser avec le monde
spirituel au cours des opérations
qui lui ont été pratiquées. Mais les
dernières lignes qu'il a laissées
derrière lui contiennent un étrange
passage. Ils contiennent une vision
dans laquelle il décrit ce qu'il a
vécu peu avant sa mort. Et pour
dernière chose, à ce qu'il a vécu,
appartient que tout ce qui est comme
le cercle d'air se déploie autour de
lui au fur et à mesure qu'il
s'exprime, devient "granit", très
dense, devient pierreux ; devient
granit, comme du granit lourd se
pose sur l'âme. Et on doit
comprendre une telle impression. Et
on peut le comprendre quand on sait
qu'il faut se battre pour ce qui est
la sagesse future, car les
puissances d'Ahriman ne se laissent
pas arracher de force cette sagesse
future ainsi sans plus. On n’a pas
la permission de croire qu'on peut
espérer la sagesse dans des visions
voluptueuses. La vraie sagesse,
comme je l'ai également dit lors
d'une conférence publique l'autre
jour, "doit s'acquérir dans la
souffrance". Et de ces souffrances,
ce que je viens de vous dire d’un
mourant est en fait une bien bonne
image. Car dans la lutte pour la
sagesse de l'avenir, l'une des
expériences les plus fréquentes est
précisément celle-ci, que le monde
se presse autour de vous comme si
l'air se solidifiait soudainement en
granit. On peut savoir pourquoi ces
choses sont comme ça. On a seulement
besoin de considérer que c'est
l'effort des puissances
ahrimaniennes d’amener la terre à
complète solidification. Elles
auraient gagné leur jeu dès qu'elles
auraient réussi à amener à pleine
solidification tout ce qui est
terre, eau, air. Alors la Terre ne
pourrait alors plus se développer en
retour à cette chaleur à partir de
laquelle elle s'est développée
depuis l'époque de Saturne. Cette
chaleur, elle devrait donc
l'atteindre à nouveau à l'âge de
Vulcain. Les pouvoirs d'Ahriman
s'efforcent d'empêcher cela. Et une
décision importante reposerait déjà
en ce qu’à l'heure actuelle les âmes
humaines ne pouvaient pas rougeoyer
pour ce qui est du contenu spirituel
de la science de l’esprit. Car la
première poussée à la solidification
de la terre serait alors donnée par
les âmes humaines, par la paresse et
le confort des âmes humaines. Si
vous considérez que le véritable
objectif des pouvoirs ahrimaniens
réside dans cette solidification,
alors vous ne remarquerez pas que
cette compression, ce devenir
granitique de la vie est l'une des
expériences qui doivent être vécues
dans la lutte pour la sagesse
future.
|
19
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Ich las neulich eine
Aufzeichnung, die ein Freund der
anthroposophischen Bewegung kurz vor
seinem Tode geschrieben hat. Er ist
im Kriege verwundet worden und hat
noch längere Zeit im Lazarett
gelegen, wo er während der
Operationen, die an ihm vorgenommen
worden sind, manche Einblicke in die
geistige Welt gewonnen hat. Die
letzten Zeilen aber, die er
hinterlassen hat, enthalten eine
merkwürdige Stelle. Sie enthalten
eine Schauung, in welcher er
schildert, was er kurz vor dem Tode
erlebt hat. Und zum letzten, was er
erlebt hat, gehört, daß ihm alles
dasjenige, was sich wie der
Luftkreis ausbreitet um ihn herum
wie er sich ausdrückt, «graniten»
wird, ganz dicht, steinern wird;
graniten wird, wie schwerer Granit
sich auf die Seele legt. Solch einen
Eindruck muß man verstehen. Und man
kann ihn verstehen, wenn man weiß,
daß zu kämpfen ist um dasjenige, was
Zukunftsweisheit ist; denn die
ahrimanischen Mächte lassen sich
diese Zukunftsweisheit nicht so ohne
weiteres entringen. Man darf nicht
glauben, daß man in wollüstigen
Visionen Weisheit erhoffen kann.
Wirkliche Weisheit muß, wie ich
neulich auch im öffentlichen
Vortrage sagte, «in Leiden erworben
werden». Und von jenen Leiden ist
das, was ich Ihnen eben von einem
Sterbenden mitgeteilt habe,
eigentlich ein recht gutes Bild.
Denn in dem Ringen um die
Zukunftsweisheit ist eines der
häufigsten Erlebnisse gerade dieses,
daß die Welt um einen herum drückt,
wie wenn die Luft plötzlich zu
Granit erstarren würde. Man kann
wissen, warum diese Dinge so sind.
Man braucht ja nur zu bedenken, daß
es das Bestreben der ahrimanischen
Mächte ist, die Erde zum völligen
Erstarren zu bringen. Sie würden ihr
Spiel gewonnen haben, sobald es
ihnen gelungen wäre, alles
dasjenige, was Erde, Wasser, Luft
ist, zum völligen Erstarren gebracht
zu haben. Dann würde die Erde sich
nicht wiederum zurück-entwickeln
können zu jener Wärme, aus der sie
sich seit der Saturnzeit her
entwickelt hat. Diese Wärme soll sie
ja wiederum erreichen in der
Vulkanzeit. Das zu verhindern, ist
das Streben der ahrimanischen
Mächte. Und eine wichtige
Entscheidung läge schon darin, wenn
in der Gegenwart die Menschenseelen
etwa nicht erglühen könnten für das,
was der geistige Inhalt der
Geisteswissenschaft ist. Denn der
erste Anstoß zum Erstarren der Erde
würde dann gegeben werden von
menschlichen Seelen, von der
Lässigkeit und Faulheit und
Bequemlichkeit der menschlichen
Seelen. Wenn Sie bedenken, daß in
diesem Erstarren das eigentliche
Ziel der ahrimanischen Mächte liegt,
dann wird es Ihnen nicht auffällig
sein, daß jenes Zusammenpressen,
jenes Granitenwerden des Lebens zu
den Erlebnissen gehört, die im
Kampfe um die Zukunftsweisheit
durchgemacht werden müssen.
|
Considérez quand même
seulement que les humains peuvent se
préparer dans le présent à voir dans
le monde spirituel en saisissant
tout d'abord par leur bon sens/saine
raison analytique humaine ce que la
science de l’esprit veut apporter.
L'effort qui est amené à l'étude,
qui se laisse guider par le bon
sens/la saine raison analytique
humaine, cela peut faire partie de
ta lutte, qui cela conduit alors à
recevoir des visions du monde
spirituel. Beaucoup de choses
devront être surmontées là. Pour les
humains d'aujourd'hui, la question
est donc seulement d’abord aussi
difficile, car ils doivent se battre
contre leurs propres crânes de
granit s'ils veulent comprendre la
science de l’esprit. Si cette dureté
de granit de leur propre crâne
humain n'était pas disponible, la
science de l’esprit serait beaucoup
plus acceptée à l'heure actuelle. Un
tel combat contre l'Ahriman serait
beaucoup plus habile que toute
détestation philistine des pouvoirs
ahrimaniques, qui ne peut toutefois
pas être philistine, et qui consiste
en une étude sincère et honnête des
contenus de science de l’esprit.
Alors, serait de proche en proche vu
et ressenti par les humains
spirituellement ce qui, autrement,
doit entrer physiquement de par la
terre : la solidification, le
devenir du granit.
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20
|
Bedenken Sie doch
nur, daß die Menschen sich
vorbereiten können in der Gegenwart,
hineinzuschauen in die geistige
Welt, indem sie zunächst durch ihren
gesunden Menschenverstand auffassen
dasjenige, was Geisteswissenschaft
bringen will. Die Anstrengung, die
dem Studium dargebracht wird, das
durch den gesunden Menschenverstand
sich leiten läßt, das kann etwas
sein von dein Ringen, das dann
hineinführt in das Empfangen von
Schauungen aus der geistigen Welt.
Da wird eben manches überwunden
werden müssen. Für die heutigen
Menschen wird ja die Sache auch
zunächst nur deshalb so schwer, weil
sie, wenn sie die
Geisteswissenschaft verstehen
wollen, gegen ihre eigenen
granitenen Schädel kämpfen müssen.
Wenn nicht diese granitene Härte des
eigenen menschlichen Schädels
vorhanden wäre, würde ja
Geisteswissenschaft viel mehr
angenommen werden in der Gegenwart.
Viel gescheiter als alles
philiströse Perhorreszieren der
ahrimanischen Mächte wäre ein
solches Bekämpfen des Ahriman, das
allerdings nicht philiströs sein
kann, und das in einem aufrichtigen,
ehrlichen Studium
geisteswissenschaftlicher Inhalte
besteht. Dann würde nach und nach
von den Menschen geistig dasjenige
erschaut und empfunden werden, was
sonst physisch über die Erde
hereintreten muß : Die Erstarrung,
das Granitenwerden.
|
Ainsi doit dont être
indiqué sur ce qu'il est
profondément vrai que la sagesse de
l'avenir peut seulement être
conquise sous privation, souffrance
et douleur, mais qu'elle doit être
conquise pour le salut du
développement humain/de l’évolution
humaine en supportant les
souffrances corporelles et d’âme
correspondantes. C'est pourquoi
chacun devrait en fait en faire un
principe pour lui-même, que
l'accomplissement souffrant de la
sagesse ne devrait jamais l'empêcher
de poursuivre cette sagesse. Ce dont
l'humanité a besoin pour la vie
extérieure, c'est qu'à l'avenir, le
danger de la rigidité/solidification
de la terre, du devenir gelé qui
interviendrait d'abord dans le monde
moral, soit enlevé de la terre. Mais
cela ne peut être que parce que les
humains en esprit se représentent et
aussi ressentent intérieurement tout
et courent là-contre avec leur
volonté, ce qui autrement
deviendrait une réalité physique
extérieure.
|
21
|
So muß hingewiesen
werden darauf, daß es wirklich tief
wahr ist, daß die Zukunftsweisheit
nur errungen werden kann unter
Entbehrungen, Leiden und Schmerzen,
daß sie aber zum Heile der
Menschheitsentwickelung errungen
werden muß im Ertragen der
entsprechenden körperlichen und
seelischen Leiden. Daher sollte
jeder eigentlich das sich zum
Grundsatze machen, daß das
In-Leiden-Erringen der Weisheit ihn
niemals abhalten sollte von dem
Verfolgen dieser Weisheit. Was die
Menschheit für das äußere Leben
braucht, das ist, daß in Zukunft die
Gefahr der Erdenerstarrung, des
Frostigwerdens, das zuerst in der
moralischen Welt eintreten würde,
der Erde weggenommen werde. Das kann
aber nur dadurch sein, daß die
Menschen im Geiste nach und nach
alles das sich vorstellen und auch
innerlich empfinden und mit ihrem
Willen dagegenrennen, was sonst
äußerliche physische Wirklichkeit
werden würde.
|
C'est pourquoi ce
n'est en fait que la lâcheté du
présent qui est à l'origine du fait
que les hommes ne veulent pas
s'approcher de la science de
l’esprit. Ils ne se l’amènent
toutefois pas à la conscience ;
mais c'est justement ainsi que la
peur et la lâcheté devant ce qui
s’accumule de difficile contre leurs
efforts, est à supporter par eux.
Combien de fois entend-on toujours
de nouveau et à nouveau que les gens
qui vont dans une branche
anthroposophique cherchent de
l’élévation. Par élévation, les gens
comprennent souvent une volupté
intérieure d’âme. Elle ne peut pas
être offerte, parce qu’elle
envelopperait tout de suite les
humains dans la confusion et les
éloignerait de la lumière dont ils
ont besoin. L'essentiel est que dans
un avenir proche, à partir de ce
moment, les humains ne soient pas
privés de ce que sont les véritables
moteurs de l'évolution de
l’humanité. Les humains doivent
savoir comment l'être humain se
trouve en fait dans une sorte
d'équilibre entre les pouvoirs
luciférien et ahrimaniens, et
comment l’entité-Christ est vraiment
devenue une sorte de camarade des
humains : d'abord hors de la lutte
luciférienne, puis dans la lutte
ahrimanienne.
|
22
|
Daher kommt es auch,
daß im Grunde genommen eigentlich
nur die Feigheit in der Gegenwart
schuld daran ist, daß die Menschen
nicht an die Geisteswissenschaft
heran wollen. Sie bringen es sich
allerdings nicht zum Bewußtsein;
aber es ist eben so, daß Furcht und
Feigheit vor dem, was als
Schwieriges ihrem Streben sich
entgegenlagert, von ihnen zu
ertragen ist. Wie oft hört man immer
wieder und wiederum, daß Leute, die
in einen anthroposophischen Zweig
gehen, Erhebung suchen. Unter einer
Erhebung verstehen die Leute oft
eine innere seelische Wollust. Die
kann nicht geboten werden, denn die
würde gerade die Menschen in
Dumpfheit einhüllen und sie von dem
Lichte, das sie brauchen, entfernen.
Das Wesentliche ist, daß gegen die
nächste Zukunft, von dieser
Gegenwart an, den Menschen nicht
vorenthalten werden darf, welches
die eigentlich treibenden Kräfte der
Menschheitsevolution sind. Die
Menschen müssen wissen, wie in der
Tat das Menschenwesen in einer Art
von Gleichgewichtszustand sich
befindet zwischen den luziferischen
und den ahrimanischen Mächten, und
wie die Christus-Wesenheit wirklich
eine Art Genosse der Menschen
geworden ist: erst aus dem
luziferischen Kampf heraus, dann in
den ahrimanischen Kampf hinein.
|
L'évolution de
l’humanité doit absolument être vue
à la lumière de ces faits. Qui
présente aujourd'hui les mystères du
monde comme cela devrait l'être dans
la science de l’esprit est parfois
ridiculisé pour des choses
essentielles. Notamment quand on est
obligé aujourd'hui, comme j'ai dû le
faire par exemple dans mon livre
"Théosophie", de décrire les choses
toujours de nouveau et à nouveau en
fonction du chiffre sept, alors les
gens se moquent de cette description
en fonction du chiffre sept. Demain,
je veux encore parler d’une telle
moquerie, qui à nouveau a été
rapportée. Mais quand on divise
l'arc-en-ciel en sept couleurs, ou
l'octave, les gammes de tons en
prime, seconde, tierce et ainsi de
suite, et alors l'octave est la
répétition est la prime, alors les
gens ne se moquent plus ! Dans le
physique, les gens supportent ces
choses, mais dans le spirituel, cela
n'a pas la permission d’être ! Ce
qui doit là à nouveau être réalisé
était autrefois une composante de la
sagesse primordiale païenne. Et nous
voyons une dernière lueur de cette
sagesse primordiale païenne par
rapport à quelque chose comme le
chiffre sept de l'école
pythagoricienne, qui était en fait
un mystère. Vous pouvez lire des
informations sur Pythagore partout
dans les manuels scolaires actuels,
mais on ne trouera nulle part de la
compréhension pour pourquoi
Pythagore a construit l'ordre du
monde sur le nombre.
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23
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Im Lichte dieser
Tatsachen muß die
Menschheitsevolution überhaupt
gesehen werden. Wer heute die
Weltgeheimnisse so darstellt, wie es
geschehen muß in der
Geisteswissenschaft, der wird gerade
wegen wesentlicher Dinge zuweilen
arg verspottet. Namentlich wenn man
heute gezwungen ist, wie ich es zum
Beispiel machen mußte in meinem
Buche «Theosophie», immer wieder und
wiederum nach der Siebenzahl der
Dinge zu schildern, dann spotten die
Leute über dieses Schildern nach der
Siebenzahl. Ich will morgen über
einen solchen Spott, der wiederum
dargebracht worden ist, noch
sprechen. Aber wenn man den
Regenbogen in sieben Farben teilt
oder die Oktave, die Tonskalen in
die Prim, Sekund, Terz und so weiter
teilt, und die Oktave dann die
Wiederholung ist der Prim, dann
spotten die Leute nicht mehr! Im
Physischen nehmen die Leute diese
Sachen hin, aber im Geistigen darf
das nicht sein! Was da wiederum
errungen werden muß, war einmal ein
Bestandteil der heidnischen
Urweisheit. Und ein letztes Flimmern
dieser heidnischen Urweisheit in
bezug auf so etwas wie die
Siebenzahl sehen wir in der
Pythagoreer-Schule, die eigentlich
ein Mysterium war. Sie können
überall in den Schulbüchern heute
über Pythagoras lesen, werden aber
nirgends Verständnis dafür .finden,
warum Pythagoras die Weltenordnung
auf die Zahl gebaut hat.
|
C'est pour la raison
que la sagesse primordiale a tout
bâti sur les chiffres. Mais la
dernière étincelle de la sagesse des
nombres était encore là quand
Pythagore a fondé son école.
D'autres membres de la sagesse
primordiale sont restés plus
longtemps ; maints d'entre eux ont
même survécu jusque dans les temps
du 16e, 17e siècle. Par exemple,
jusqu'aux XVe et XVIe siècles, nous
entendons encore beaucoup de choses
physiquement raisonnables
synthétiquement sur telle ou telle
histoire en rapport aux mondes
supérieurs. Puis, progressivement,
si je puis dire, l'esprit primordial
de l'humanité se tarit.
|
24
|
Das war aus dem
Grunde, weil die Urweisheit alles
auf die Zahl gebaut hat. Aber der
letzte Funke der Einsicht gerade in
die Zahlenweisheit war noch
vorhanden, als Pythagoras seine
Schule begründete. Andere Glieder
der Urweisheit sind länger
geblieben; manches hat sich sogar
erhalten bis in die Zeiten des 16.,
17. Jahrhunderts herein. So hören
wir zum Beispiel noch manches
physikalisch Vernünftige bis in das
15., 16. Jahrhundert herein von dem
oder jenem erzählen mit Bezug auf
die höheren Welten. Dann versiegt
allmählich, wenn ich so sagen darf,
der Urverstand der Menschheit.
|
Pensons-nous une fois
qu'un véritable représentant de la
formation contemporaine se cache
dans un coin quelque part et dirait
: "Eh bien, quel genre de choses ces
anthroposophes se laissent raconter
? Nous avons donc de si belles
réalisations ces derniers temps !
Qu'est-ce que cela signifie quand on
dit que la sagesse primordiale s'est
tarie ? Nous avons donc reçu toutes
sortes de grandes et puissantes
choses, surtout au cours des
derniers siècles et jusqu'à nos
jours, peut-être que les gens
concluent avec 1914, mais après
tout, jusqu'en 1914, nous avons reçu
des choses si merveilleuses. - Mais
si vous examinez de façon impartiale
ce que nous avons reçu ces derniers
temps, vous arriverez à la
conclusion suivante. Certes, les
humains ont rassemblé toutes sortes
de notes de science de la nature, de
description de la nature et
historiques. La collecte, en
particulier, est devenue à la mode.
Ils ont également fait toutes sortes
d'expériences et les ont décrites.
Mais si vous vous demandez
maintenant : y a-t-il vraiment
quelque chose de nouveau dans toutes
les idées et tous les concepts qui
viennent de sortir de l'actualité ?
- Des esprits individuels perdus
comme Goethe ont apporté quelque
chose de nouveau dans les idées,
dans les concepts ; mais Goethe n'a
pas été compris. Si vous parcourez
ce qui se passe dans la science de
la nature, par exemple, ou même dans
la plus nouvelle science historique,
là vous trouverez : ce qui joue là
d’idées, ce n’est pas nouveau.
Certes, Darwin a voyagé, il a décrit
de nombreuses choses qu'il a vues au
cours de ses voyages, puis il a
résumé ce qu'il a vu et l'a
transformé en idée. Mais si vous
prenez l'idée de l'évolution comme
une idée jusqu'au plus petit détail,
vous la trouverez dans le grec
Anaxagoras. Et donc vous trouverez
les idées les plus importantes que
la science a aujourd'hui chez
Aristote, c'est-à-dire déjà à
l'époque préchrétienne. Et ces idées
sont le trésor de la sagesse
primordiale, source luciférienne.
Mais peu à peu, ce qui est cette
sagesse primordiale doit se tarir,
et quelque chose de nouveau, sous la
forme d'un aperçu du monde
spirituel, doit être conquis. Cela
nécessite une certaine volonté de la
part des humains d'accepter ces
choses qui déclenchent immédiatement
de véritables idées nouvelles. Et
l'humanité actuelle a besoin
notamment de nouvelles idées en
rapport à ce qui est d'âme. Ce qui
est apporté scientifiquement aux
hommes aujourd'hui de l'âme n'est au
fond que des mots. Quand dans les
salles ordinaires d’école, est parlé
de volonté, de pensées et de
sentiments de manière savante, ce ne
sont en fait que des mots que les
gens lancent comme dans un
kaléidoscope. Mais ce sont
essentiellement des mots exprimés,
le son des mots. Les gens ne font
pas vraiment d'efforts pour prendre
au sérieux ce qui est en train
d'évoluer vers quelque chose de
nouveau aujourd'hui.
|
25
|
Denken wir uns
einmal, es lauerte da in einer Ecke
irgendwo ein richtiger Vertreter der
Gegenwartsbildung und würde sagen:
Nun, was lassen sich diese
Anthroposophen denn für Zeug
vorreden? Wir haben doch so
herrliche Errungenschaften in der
neuesten Zeit! Was soll denn das
heißen, daß da gesagt wird, die
Urweisheit sei versiegt? Wir haben
ja alles mögliche Große, Gewaltige
bekommen, gerade in den letzten
Jahrhunderten und bis in unsere Tage
herein, vielleicht schließen die
Menschen mit 1914 ab, aber immerhin,
bis 1914 haben wir so Herrliches
bekommen. — Wenn Sie aber unbefangen
hinsehen auf das, was wir in der
neuesten Zeit bekommen haben, so
werden Sie zu dem folgenden Resultat
kommen. Gewiß, die Menschen haben
allerlei naturwissenschaftliche,
naturbeschreibende und
geschichtliche Notizen gesammelt.
Das Sammeln ist ja insbesondere Mode
geworden. Sie haben auch mancherlei
Experimente gemacht und diese
beschrieben. Aber wenn Sie nun
fragen: Ist denn eigentlich in
alldem, was ja gerade die neueste
Zeit gebracht hat, etwas Neues an
Ideen, an Begriffen? — Einzelne
verlorene Geister wie Goethe haben
an Ideen, an Begriffen etwas Neues
gebracht; aber Goethe ist ja nicht
verstanden worden. Gehen Sie durch
dasjenige, was zum Beispiel in der
Naturwissenschaft oder gar in der
neuesten geschichtlichen
Wissenschaft spielt, da werden Sie
finden: Was da an Ideen spielt, das
ist nicht neu. Gewiß, Darwin hat
Reisen gemacht, hat vieles
beschrieben, was er auf Reisen
gesehen hat, hat dann
zusammengefaßt, was er gesehen hat
und hat es in eine Idee gebracht.
Aber wenn Sie die Evolutionsidee bis
in die kleinsten Einzelheiten hinein
als Idee auffassen, so finden Sie
sie schon bei dem Griechen
Anaxagoras. Und so finden Sie die
wichtigsten Ideen, die heute die
Naturwissenschaft hat, bei
Aristoteles, also schon in der
vorchristlichen Zeit. Und diese
Ideen sind Schatz der Urweisheit,
luziferischer Quell. Nur muß eben
nach und nach dasjenige, was diese
Urweisheit ist, versiegen, und
Neues, in Form von Einsichten in die
geistige Welt, muß errungen werden.
Es bedarf dazu einer gewissen
Willigkeit der Menschen, diejenigen
Dinge hinzunehmen, die unmittelbar
losarbeiten auf wirkliche neue
Ideen. Und neue Ideen braucht die
gegenwärtige Menschheit namentlich
in bezug auf das Seelische. Was vom
Seelischen heute wissenschaftlich an
die Menschen herangebracht wird, das
sind ja im Grunde genommen nur noch
Worte. Wenn in den gewöhnlichen
Schulsälen in gelehrter Art von
Wille, von Gedanken, von Gefühlen
gesprochen wird, so hat man es
eigentlich nur noch mit Worten zu
tun, die die Leute wie in einem
Kaleidoskop herumwerfen. Aber es
sind im Grunde genommen ausgepreßte
Worte, der Klang der Worte. Die
Menschen gehen gar nicht darauf aus,
im Ernste dasjenige zu nehmen, was
heute auf Neues hinarbeitet.
|
En cette relation, on
fait donc des expériences vraiment
curieuses. Par exemple, il y a
quelque temps à Dresde, j'ai été
invité à parler dans une société
Schopenhauer. Une société
Schopenhauer - je me suis dit qu'il
devait y avoir quelque chose de très
spécial. J'ai donc essayé de montrer
comment la compréhension
psychologique, d’âme, est le
contraste entre dormir et veiller,
s’éveiller et s'endormir. J'ai rendu
attentif sur ce que je vous ai aussi
dit une fois récemment, à savoir que
le point zéro/nul n'est là que dans
le réveil et l'endormissement, que
le sommeil n'est pas seulement une
cessation du veillé, mais se
comporte au veiller comme des dettes
aux actifs.
|
26
|
In dieser Beziehung
macht man ja wirklich eigentümliche
Erfahrungen. Ich wurde zum Beispiel
in Dresden vor einiger Zeit
eingeladen, in einer
Schopenhauer-Gesellschaft zu
sprechen. Eine
Schopenhauer-Gesellschaft — ich
dachte mir, da muß es etwas ganz
Besonderes geben. Und so habe ich
denn versucht, darzustellen, wie
psychologisch, seelisch aufzufassen
ist der Gegensatz zwischen Schlafen
und Wachen, Aufwachen und
Einschlafen. Ich habe darauf
aufmerksam gemacht, was ich Ihnen
auch neulich einmal erwähnt habe,
daß ja der Nullpunkt zunächst nur im
Aufwachen und Einschlafen da ist,
daß der Schlaf nicht bloß ein
Aufhören des Wachens ist, sondern
sich verhält zu dem Wachen wie
Schulden zu Vermögen.
|
Si vous cherchiez
quelque chose comme cela dans la
psychologie contemporaine, vous ne
trouveriez même pas l'approche pour
toucher ces choses de grande portée.
Puis, lors d'une soi-disant
discussion, certaines personnes
instruites, c'est-à-dire certains
philosophes, se sont levées. L'un
d'eux a produit, entre autres, la
belle séquence de jugements que je
pourrais caractériser à peu près de
la manière suivante. Il a déclaré :
"Ce que nous avons entendu là, tout
cela n'est pas quelque chose que
l'on aimerait vraiment conquérir
avec une science sérieuse. La
science sérieuse doit traiter de
choses très différentes. Cela n'a
rien à voir avec ce que nous voulons
savoir, car si vous regardez à la
lumière du jour, ce n'étaient pas du
tout des vérités nouvelles, mais
quelque chose que nous connaissons
depuis longtemps. - Alors : ce que
nous ne voulons pas savoir et qui
n'est pas le contenu de notre
science, c'est quelque chose de
vieux et de familier !
|
27
|
Wenn Sie nach so
etwas suchen würden in der
gegenwärtigen Psychologie, so würden
Sie auch nicht einmal den Ansatz
dazu finden, diese weittragenden
Dinge anzufassen. Es haben sich dann
in einer sogenannten Diskussion
einige Leute erhoben, die gelehrt
waren, das heißt einige Philosophen.
Einer davon hat unter anderem die
schöne Urteilsfolge zustande
gebracht, die ich etwa in der
folgenden Weise charakterisieren
könnte. Er sagte : Was wir da gehört
haben, das alles ist ja nichts, was
man wirklich mit einer ernsten
Wissenschaft erringen möchte. Die
ernste Wissenschaft muß sich mit
ganz anderen Dingen befassen. Das
hat nichts zu tun mit dem, was wir
wissen wollen, denn wenn man die
Sache bei Licht betrachtet, so waren
das durchaus nicht neue Wahrheiten,
sondern etwas, was uns längst
bekannt ist. — Also : Dasjenige, was
wir gar nicht wissen wollen und was
gar nicht Inhalt unserer
Wissenschaft ist, das sei etwas
Altbekanntes !
|
Eh bien, il y a des
contradictions dans la réalité, mais
de telles contradictions n'existent
que dans l'esprit des érudits
actuels. Quand l'un dit : "on ne
pourrait pas savoir les choses,
elles ne seraient pas l'objet u
savoir humain - bien. Mais si l'un
dit en même temps que les choses lui
seraient familières depuis
longtemps, alors c'est une
contradiction évidente ! Une telle
combinaison de deux jugements est
souvent courante à une tête d’érudit
contemporain.
|
28
|
Nun, es gibt in der
Wirklichkeit Widersprüche, aber
Widersprüche dieser Art gibt es nur
in den Köpfen der gegenwärtigen
Gelehrten. Wenn einer sagt: Die
Dinge könne man nicht wissen, sie
seien nicht Gegenstand des
menschlichen Wissens — gut. Wenn
einer aber zu gleicher Zeit sagt,
die Dinge seien ihm längst bekannt,
dann ist das ein offenbarer
Widerspruch! Eine solche
Zusammenstellung von zwei Urteilen
ist oftmals einem gegenwärtigen
Gelehrtenkopf ganz geläufig.
|
Mais à cette pensée
pend aussi ce dont il s’agit dans le
présent. Car le chemin est long,
très long entre ce que, finalement,
l'individu, qui après tout n'est pas
encore entièrement fou grâce aux
pouvoirs divins et grâce -
pardonnez-moi - à Lucifer et
Ahriman, et la représentation de ces
choses devant le monde. L'individu
envisage maintes choses et forme
parfois en lui-même un jugement pas
du tout malsain ; mais à partir de
ce point jusqu’où traiter la
question devant le monde de manière
appropriée, le chemin est long,
très, très long. Et pour beaucoup,
la chose repose quand même ainsi
que, d'un côté, ils sont assez
heureux de se plonger dans la
science spirituelle lorsqu'une
société de sorte plus sectaire se
forme dans laquelle ils peuvent
s'immerger. Mais lorsqu'ils se
présentent ensuite devant le monde
et qu'ils doivent présenter au monde
quelque chose de ce que le monde
donne à ses documents, à ses
témoignages, alors l'affaire
s'embrase à nouveau ; alors ils sont
de bons citoyens du bon pays des
Philistins. Mais c'est bien cela qui
favorise les pas d'Ahriman.
|
29
|
Aber an diesem Denken
hängt auch dasjenige, um was es sich
in der Gegenwart handelt. Denn der
Weg ist weit, weit zwischen dem, daß
schließlich der einzelne, der ja
immer noch dank der göttlichen
Mächte und dank — verzeihen Sie —
Luzifer und Ahriman nicht ganz
töricht ist, und dem Vertreten
dieser Dinge vor der Welt. Der
einzelne sieht manches ein von
diesen Dingen und bildet sich
manchmal bei sich ein gar nicht
ungesundes Urteil; aber von diesem
Punkte bis dahin, vor der Welt die
Sache in entsprechender Weise zu
behandeln, ist der Weg weit, recht,
recht weit. Und für viele liegt die
Sache doch so, daß sie auf der einen
Seite ganz gern in die
Geisteswissenschaft untertauchen,
wenn sich da eine Gesellschaft mehr
sektenartiger Art bildet, in der sie
untertauchen können. Wenn sie aber
dann wiederum vor der Welt stehen
und in der Welt etwas von dem
vorstellen sollen, wozu die Welt
ihre Dokumente, ihre Zeugnisse gibt,
dann raucht die Sache wiederum aus;
dann sind sie brave Bürger des
braven Philisterlandes. Das aber
fördert ganz entschieden die
Schritte Ahrirnans.
|
Français
seul
|
|
Hier, je vous ai
rendu attentif sur comment une sorte
de connaissance primordiale, de
sagesse primordiale, était en
possession de l'âme humaine, et
comment cette sagesse primordiale
s'est, pour ainsi dire, infiltrée
dans notre époque, et a de proche en
proche été épuisée, de sorte que les
humains de par la terre civilisée,
avec leur savoir, avec leur
connaissance, se sentent de plus en
plus dépendants de ce qui devient de
leur existence/être-là physique. Par
connaissance et cognition, je
n'entends pas seulement ici ce
qu'est la "science", mais ce qui est
disponible dans la conscience des
âmes aussi pour la vie ordinaire.
|
Maintenant donc, sur
le terrain de la science de
l’esprit, se pose naturellement
d’abord la question : comment cette
connaissance primordiale de
l'humanité est-elle réellement
née/venue en l’état ? - Là je dois
indiquer sur des choses d'un nouveau
point de vue, dont nous avons donc
déjà discuté de nombreuses façons
d'un autre côté.
|
Jetons un coup d’œil
en retour sur un moment où l'humain
commença à devenir un véritable
citoyen de la terre, où l'humain
descendit sur la terre actuelle
selon son être spirituel et d’âme,
se revêtit des forces de la terre et
est devenu un être terrestre dans la
sphère terrestre. Si seulement tout
avait été ainsi que l'humain
descende sur la terre avec les
conditions préalables qui reposaient
dans son propre être, ainsi
l'humanité aurait dû se développer
tout à fait différemment de ce
qu'elle s’est développé à travers
les différentes époques culturelles.
Les humains auraient déjà dû partir
d’une certaine relation avec
l'environnement. Ils auraient dû
s’acquérir de la connaissance de la
terre à partir d’instincts, je ne
veux pas dire exactement
clairvoyants, mais quelque peu
clairvoyants. Ils auraient pu
acquérir cette connaissance de la
terre très lentement. Ils seraient
restés longtemps des êtres
maladroits et enfantins. Ils se
seraient toutefois élaborés vers en
haut jusqu'à notre époque jusqu'à ce
qu'ils atteignent une certaine
constitution humaine d’âme et de
corps, mais ils ne seraient par
aucun chemin parvenu à la hauteur
spirituelle à laquelle ils sont
parvenus. Qu'ils aient pu se
développer autrement qu'à travers
les différentes étapes de l'enfance
sait gré aux circonstances que ces
êtres, que nous avons toujours
appelé les êtres lucifériens se sont
imbriqués dans le développement sur
terre. Maintenant, depuis des temps
plus récents, nous savons donc aussi
qu'une individualité luciférienne
s'est elle-même incarnée en Asie à
un certain moment de l'ère
préchrétienne, et que de cette
individualité luciférienne est née
la sagesse primordiale païenne,
notamment celle qui est encore à
remarquer sur le sol des faits
historiques. Mais dans le jeu,
j’aimerais dire, de l’évolution de
l'humanité, les êtres lucifériens
ont toujours été présents.
|
Maintenant,
j’aimerais vous demander très
sérieusement - bien que je sache
combien ces demandes sont peu utiles
- lorsque est parlé d’êtres
lucifériens, de ne pas aborder cette
pensée sur des êtres lucifériens
avec une totale étroitesse d’esprit
(petite bourgeoise), avec une totale
philistropie/philistrosité. Car
aujourd'hui encore, même parmi ceux
qui professent le mouvement
anthroposophique, il règne une
tendance à dire - et j'ai souvent
parlé de cette tendance - "Oui,
c'est donc luciférien, pour l'amour
de Dieu, seulement ne pas
s’approcher, seulement donc se
garder de cela ! - Il s’agit de ce
que toutes ces choses doivent être
jugées selon les points de vue les
plus variés, et qu’il faut saisir de
l’œil que, justement, toute la
sagesse païenne primordiale est
partie de la source luciférienne.
Mais il doit être étudié comment
cela s'est en fait déroulé. Et plus
nous remontons dans l'évolution de
l'humanité, plus on trouve certains
humains qui, grâce aux conditions
préalables de leurs réincarnations,
étaient assez mûrs pour se rendre
familiers de ces sagesses, qui sont
en possession des entités
lucifériennes. Par exemple, nous
parlons donc des sept rishis sacrés
des Indiens. Tout comme l'Indien
lui-même a toujours compris la
sagesse des sept saints Rishis
lorsqu'il parlait à partir de sa
sagesse, il savait, aussi loin qu’il
était un initié en ces choses, que
les véritables maîtres/enseignants
des Rishis étaient des entités
lucifériennes.
|
Car ce que les êtres
lucifériens ont apporté avec eux
dans l’évolution de la terre, dans
laquelle, comme je l'ai dit, ils se
sont imbriqués, c'est surtout ce
qu'a toujours été le monde des
pensées qui imprègne la culture
humaine, le monde des pensées
intellectualiste, le monde de la
raison synthétique au meilleur sens
du terme, le monde de la sagesse.
C'est précisément lorsque nous
remontons aux origines de l'humanité
que nous constatons que les sources
de la sagesse païenne se trouvent
toujours dans les entités
lucifériennes.
|
On peut demander :
oui, comment une telle chose
est-elle en fait possible ? - Là on
doit être clair sur ce que l'humain
aurait dû rester enfantin s'il
n'avait pas pu recevoir
l'enseignement de toutes sortes
d'entités lucifériennes à partir des
mystères. L'essentiel est que ceux
qui devaient avoir la connaissance,
la sagesse, justement la sagesse
héréditaire et primordiale
nécessaire au progrès et à
l'éducation de l'humanité, ne
craignaient pas, comme un philistin
moderne, de recevoir cette sagesse
d’éléments lucifériens, mais qu'ils
aient aussi pris sur eux tout ce que
l'humain doit prendre sur lui
lorsqu'il obtient un tel
enseignement des sphères de l’esprit
d’entités lucifériennes. Là l'humain
devait avant toute chose prendre sur
lui - on pourrait appeler cela une
obligation, bien que naturellement
de tels mots ne peuvent pas toujours
exprimer exactement l'être/l’essence
de la question - cette sagesse
luciférienne, qui est donc sagesse
du monde [à l'utiliser comme une
bonne sagesse au service de
l’évolution de la terre]. La
différence entre la bonne sagesse et
la sagesse luciférienne consiste en
ce que la bonne sagesse est entre
d'autres mains, et la sagesse
luciférienne, qui est la même en
termes de contenu, est en des mains
lucifériennes ; le contenu est tout
à fait le même. C'est de cela qu’il
s'agit. Ce n'est pas qu'il existe
une sagesse que l'on peut si bien
saler dans la chambre de son âme
pour pouvoir ensuite devenir un bon
humain grâce à elle, mais c'est que
la sagesse en soit effectivement une
unifiée dans le monde, que la
différence soit seule qu'elle puisse
être, par exemple, entre les mains
de sages humains qui l'administrent
bien, ou entre les mains des
Angeloi, Archangeloi et ainsi de
suite, ou cependant dans les mains
de Lucifer. D'un autre côté, dans le
passé, la sagesse n'était pas à
obtenir pour le progrès de
l'humanité. Ainsi les initiés des
temps anciens ont donc dû la
recevoir de mains lucifériennes, et
ils ont dû s'engager à ne pas
succomber aux autres aspirations des
entités lucifériennes.
|
L'intention de
Lucifer était de transmettre la
sagesse aux hommes, afin qu'ils ne
prennent pas sur eux le chemin du
développement/de l’évolution
terrestre, mais qu'ils suivent la
voie du développement/de l’évolution
dans une sphère supraterrestre, dans
une sphère détachée de la terre.
Donc, si je dois dessiner
schématiquement, ainsi j’aimerais
dire : si c'est la surface de la
Terre (voir dessin, blanc), ainsi
l'humain devrait passer par ce
chemin à la surface de la Terre
(rouge) quand il entre ici dans la
terre.
Img
|
Les entités
lucifériennes inoculent leur sagesse
à l'humain, mais elles veulent qu'il
dévie de la terre par cela et ne
passe pas par le
développement/l’évolution de la
terre. La terre, Lucifer veut la
laisser à son sort, là laisser non
peuplée d’humains; il veut gagner
l'humanité pour un royaume
spécial/particulier, étranger au
royaume du Christ.
|
Les sages des temps
anciens, qui ont reçu la sagesse
primordiale des mains de Lucifer,
ont donc dû assumer l'obligation de
ne pas céder à Lucifer, mais de
recevoir sa sagesse, mais de les
utiliser au service du développement
de la Terre. C'est ce qui a été
essentiellement réalisé à travers
les mystères de l'époque
préchrétienne. Et quand vous
demandez ce que l'humanité a
réellement tiré de ces mystères de
l'époque préchrétienne, de
l'influence des entités
lucifériennes, qui ont d'abord,
c'est-à-dire encore à l'époque
post-atlantique, inspiré certaines
personnalités, les Rishis des
Indiens, et ont même envoyé leur
messager sur terre, comme je vous
l'ai indiqué, alors c'est tout ce
que l'humanité a pu réunir depuis
son développement dans la capacité
de parler et dans la capacité de
penser. Car la parole et la pensée
sont à l'origine de nature
absolument luciférienne, si ce n'est
que ces arts ont été soustraits à
Lucifer par les sages des temps
originels. Si vous voulez fuir
Lucifer, alors vous devez décider
d'être muet à l'avenir et de ne pas
penser !
|
Ces choses
appartiennent à cette science de
l'initiation que l'humanité doit
progressivement expérimenter, et
pourtant l'éducation philistine
séculaire du monde civilisé laisse
reculer tremblant les humains devant
ces vérités. Cette image
caricaturale de Lucifer et
d'Ahriman, qui est aussi le diable
médiéval, a été présentée aux
humains pendant si longtemps. On a
laissé les humains si longtemps
grandir dans une atmosphère de
puissance philistine qu'ils
reçoivent encore aujourd'hui cette
sagesse, qui est intimement liée au
développement de l'humanité, avec
des frissons, car il est si
terriblement agréable pour les
humains de pouvoir dire qu'il est
terriblement agréable pour les gens
de pouvoir dire : je me garde du
diable, je m'abandonne au Christ
dans une simplicité enfantine, alors
je serai sauvé, alors je serai sauvé
avec mon âme en toutes
circonstances. --- Dans ses
soubassements, la vie humaine n'est
pas si facile. Le fait est que pour
le développement futur de
l'humanité, ces choses dont nous
parlons maintenant ne doivent pas
être cachées à l'humanité. Car il
faut savoir que l'art de la parole
et l'art de la pensée n'ont pu
entrer dans cette évolution
terrestre que parce que l'humain l’a
obtenu par le détour de la médiation
luciférienne. J’aimerais dire : vous
pouvez encore aujourd’hui remarquer
l'élément luciférien à votre pensée.
Sur les langues, qui donc sont
depuis longtemps adaptées à la terre
de manière différenciée, s’est déjà
jeté Ahriman, qui a amené la
différenciation, qui a réduit la
langue unifiée aux langues
différenciées de la terre. Tandis
que Lucifer a toujours tendance à
unifier, le principe d'Ahriman est
imprégné de la tendance à
différencier. Que serait alors la
pensée si elle n'était pas
luciférienne ?
|
Oui, voyez-vous, si
le penser n'était pas luciférien,
alors la plupart des humains sur la
terre, tous ceux qui ne pensent pas
luciférien, penseraient comme un de
ces humains qui pensait le moins
luciférien ; c'est-à-dire Goethe.
Goethe appartient à ces humains qui
pensaient le moins lucifériennement,
qui, en une certaine relation, sont
parti de regarder en face avec
audace les puissances lucifériennes.
Mais cela rend nécessaire de s'en
tenir autant que possible à
l'individu concret. À l’instant où
l'on généralise, au moment où l'on
uniformise, on se rapproche déjà de
la pensée luciférienne. Si vous
considériez chaque humain
individuel, chaque animal
particulier, chaque plante
particulière, chaque pierre
particulière pour soi, si vous
saisissiez de l’œil avec votre
pensée seulement sur l'objet
particulier, ne formiez pas des
genres et des espèces, ne
généralisiez pas, n'uniformiseriez
dans la pensée, alors vous ne
prendriez que peu de la pensée
luciférienne. Mais qui ferait cela
déjà comme enfant échouerait
aujourd'hui aussitôt dans toutes les
écoles dans la première classe ! Il
ne peut donc pas s'agir de cela. Il
s'agit aujourd'hui d’envisager que
la pensée générale, cette pensée qui
était particulièrement à l'aise dans
l'être païen, se tarit absolument de
proche en proche. Les humains ne
sont plus si enclins à ce que cet
élément luciférien de
l’uniformisation puisse leur offrir
beaucoup d’utilité sur la terre.
Pour cela veille le fait que la
nature humaine créée par Dieu a
progressivement suivie dans
l’évolution, est devenue familière
avec la terre, avec le terrestre.
Parce que l'humain est familier avec
le terrestre, parce cela il est
aujourd'hui moins familier – déjà
par son naturel même - avec
l'élément luciférien, qui veut en
fait le détourner de la terre.
|
Mais il serait grave
que l'humain s'éloigne seulement de
l'élément luciférien et que rien
d'autre ne vienne à la place. Ce
serait très, très mauvais. Car
alors, l'humain grandirait
entièrement avec la terre,
c'est-à-dire avec le territoire
terrestre unique sur lequel il est
né. Il se spécifierait complètement
dans sa culture, se différencierait
complètement. Nous voyons cette
tendance se développer
(herausentwickeln) aujourd'hui. Elle
a été particulièrement prédisposée
depuis le début du XIXe siècle ;
mais nous voyons aujourd'hui
comment, à la suite de la
catastrophe de la guerre mondiale,
la tendance se développe à se
diviser en groupes de plus en plus
petits. Le chauvinisme populaire est
de plus en plus répandu, jusqu'à ce
qu'il conduise les gens à se diviser
en groupes de plus en plus petits,
de sorte que le groupe puisse finir
par ne comprendre qu'un seul humain.
Il se pourrait alors que les
individus se divisent en deux
parties, la gauche et la droite, et
qu'ils se mettent en guerre contre
eux-mêmes, la droite étant en
conflit avec la gauche. De
nombreuses dispositions dans ce sens
se manifestent déjà aujourd'hui dans
l’évolution de l'humanité. Le
contrepoids doit être créé. Et ce
contrepoids ne peut être créé que
par le fait que, de même qu'une
sagesse primitive a pénétré et s'est
introduite dans la culture païenne,
une nouvelle sagesse, mais
désormais, issue de la libre volonté
humaine, sera gagnée, une nouvelle
sagesse sera transmise à la culture
terrestre. Cette nouvelle sagesse
doit être à nouveau une sagesse
d'initiation. Cette nouvelle sagesse
doit à nouveau dépasser ce qui ne
peut être gagné que dans le
détail/l’individu.
|
Et ici nous en
arrivons à ce chapitre qui n’a pas
la permission d’être caché, aussi à
l'humain d'aujourd'hui. Si l'humain
ne faisait rien contre/vers l'avenir
pour acquérir lui-même une nouvelle
sagesse, il se passerait dans les
profondeurs subconscientes de la
nature humaine les choses que je
vous ai déjà partiellement décrites,
à savoir l'ahrimanisation de toute
la culture humaine. La culture
humaine serait ahrimanisée, et il
serait alors facile pour cette
incarnation de l'Ahriman dont je
vous ai parlé de pénétrer la culture
de la terre avec son propre être.
C'est pourquoi doit justement être
préconstruit en rapport à tous les
courants qui favorisent/promeuvent
la culture ahrimanienne.
|
Mais que se
présenterait-il si, par exemple, les
humains restaient comme ils ont
aujourd'hui la bonne tendance
d’être, s'ils ne saisissaient pas et
ne voyaient pas à travers les
courants menant à Ahriman de la
manière dont nous avons discuté
l'autre jour et par là conduiraient
dans les voies correctes ? Alors,
aussitôt qu'Ahriman s'incarne dans
le monde occidental au moment
déterminé, la culture de l’humanité
sera complètement ahrimanisée.
Qu'apporterait Ahriman ? Ahriman
apporterait aux humains, par le
biais des arts les plus grandioses,
tout ce qui ne peut être acquis
qu'au prix de grands efforts et de
beaucoup de peine jusqu’ici de
savoir clairvoyant, tel qu'il est
pensé ici. Pensez comme ce serait
infiniment confortable ! Les humains
n'auraient rien à faire du tout. Ils
seraient capables de vivre
matériellement, ils pourraient
manger et boire autant qui est là
justement après la catastrophe de la
guerre et n'auraient pas à se
soucier d'une quelconque
quête/aspiration à l’esprit. Les
courants d'Ahriman prendraient leur
cours "beau, bon". Si au bon moment
Ahriman est incarné dans le monde
occidental, il fondera une grande
école secrète, dans laquelle les
plus grandioses arts magiques seront
pratiqués, et tout ce qui est sinon
à acquérir avec peine serait déversé
sur l'humanité.
|
À nouveau, on n’a pas
la permission de se représenter
philistreusement qu'Ahriman, quand
il descend, est une sorte de
"Krampus" qui fait toutes les farces
possibles aux humains. Oh non, tous
ces gens confortables qui disent
aujourd'hui : "Nous ne voulons rien
savoir de la science de l’esprit -
ils tomberaient sous son charme,
parce qu'il serait capable de
transformer les humains en grande
quantité en clairvoyants de la
manière la plus grandiose qui soit
grâce aux arts magiques. Seulement,
il ferait toutefois des humains des
clairvoyants ainsi que l'humain
individuel devient terriblement
clairvoyant, mais entièrement
différencié : ce que l'un verrait,
l'autre ne le verrait pas, pas un
troisième ! Les humains seraient
tous confus, et bien qu'ils
reçoivent un fondement de sagesse
clairvoyante, ils ne pourraient
qu'entrer en querelles et en
conflits, car les visages/les
gueules des différents humains
seraient les plus variés. Mais
finalement, les humains seraient
très heureux avec leurs
visages/gueules, car chacun pourrait
voir dans le monde spirituel. Mais
la conséquence de cela serait encore
une fois que tout ce qui est culture
terrestre tomberait aux mains de
l'Ahriman ! L'humanité deviendrait
esclave de l'Ahriman, simplement
parce qu'elle n'a pas acquis ce que
l'Ahriman lui donnerait alors. Ce
serait le pire conseil qu’on
pourrait donner aux humains, si on
leur disait : "Restez seulement
comme vous étiez ! Ahriman vous
rendra tous clairvoyants, si vous le
voulez. Et vous le voudrez, car
Ahriman aura un grand pouvoir ! -
Mais la conséquence de cela serait
que le royaume d'Ahriman serait
établi sur terre, que la terre
entière serait ahrimanisée, que ce
qui a été élaboré par la culture
humaine périrait. Tout cela se
réaliserait, ce qui en fait, dans
une tendance subconsciente, veut
donc en fait terriblement l'humanité
actuelle.
|
Ce dont il s’agit est
maintenant ceci : tout de suite
cette sagesse de l'avenir qui est de
sorte clairvoyante, cette sagesse de
l'avenir, elle doit à nouveau être
retirée à l'Ahriman. On peut dire :
"C'est seulement un livre, pas deux
sagesses - un livre. - Il s'agit
seulement de de ce que si Ahriman a
le livre ou le Christ. Le Christ ne
peut pas l'avoir sans que l'humanité
combatte/lutte pour cela. Et
l'humanité peut seulement se battre
pour cela qu'elle se dise qu'elle
doit avroir conquit ce contenu de la
science spirituelle par ses propres
efforts jusqu'au moment où Ahriman
apparaîtra sur Terre.
|
Vous voyez, c'est le
travail cosmique de la science de
l’esprit. L'œuvre cosmique de la
science de l’esprit consiste dans ce
que le savoir du futur ne devienne
pas ahrimanien, respectivement
reste. C'est une bonne méthode de
travailler dans les mains de
l'Ahriman, quand on exclut de la
religion confessionnelle tout ce qui
est savoir, quand on souligne de
nouveau et à nouveau que seule la
foi simple ferait tout. Quand on
s'arrête à cette simple foi, alors
on se condamne justement à la fadeur
de l'âme et à l’émoussement de
l'âme, et alors la sagesse ne
pénètre pas, qui devrait être
enlevée dans une certaine mesure à
l'Ahriman. Donc il ne s'agit pas que
l'humanité reçoive simplement la
sagesse du futur, mais que
l'humanité s’élabore cette sagesse
du futur, et que ceux l’élaborent,
assument l'obligation de sauver la
culture de la Terre ; de sauver la
culture de la Terre pour le Christ,
tout comme les anciens Rishis et
initiés avaient assumé l'obligation
de ne pas céder à la demande de
Lucifer de conduire l'humanité loin
de la terre.
|
Quelle est donc
maintenant en fait l'essence de
cette chose, tout d'abord, pour la
sensibilité humaine ? L'essentiel de
cette chose est qu'une lutte
similaire est nécessaire pour la
sagesse du futur que celle que les
anciens initiés ont dû mener contre
Lucifer, qui a donné à l'humanité le
langage et la faculté de penser
comme ils devaient le faire. De même
que ces initiés de la sagesse
primordiale ont dû arracher à
Lucifer ce qui est devenu la raison
analytique humaine, ainsi dois, ce
qui devrait être vu dans l'être
intérieur des choses dans le futur,
être arraché aux pouvoirs d'Ahriman.
Ces choses jouent fortement entre
les lignes de la vie, et elles
jouent déjà aussi dans la vie.
|
J'ai récemment lu un
enregistrement/une note qu'un ami du
mouvement anthroposophique a écrit
peu avant sa mort. Il a été blessé
pendant la guerre et est resté
longtemps allongé à l'hôpital, où il
a pu se familiariser avec le monde
spirituel au cours des opérations
qui lui ont été pratiquées. Mais les
dernières lignes qu'il a laissées
derrière lui contiennent un étrange
passage. Ils contiennent une vision
dans laquelle il décrit ce qu'il a
vécu peu avant sa mort. Et pour
dernière chose, à ce qu'il a vécu,
appartient que tout ce qui est comme
le cercle d'air se déploie autour de
lui au fur et à mesure qu'il
s'exprime, devient "granit", très
dense, devient pierreux ; devient
granit, comme du granit lourd se
pose sur l'âme. Et on doit
comprendre une telle impression. Et
on peut le comprendre quand on sait
qu'il faut se battre pour ce qui est
la sagesse future, car les
puissances d'Ahriman ne se laissent
pas arracher de force cette sagesse
future ainsi sans plus. On n’a pas
la permission de croire qu'on peut
espérer la sagesse dans des visions
voluptueuses. La vraie sagesse,
comme je l'ai également dit lors
d'une conférence publique l'autre
jour, "doit s'acquérir dans la
souffrance". Et de ces souffrances,
ce que je viens de vous dire d’un
mourant est en fait une bien bonne
image. Car dans la lutte pour la
sagesse de l'avenir, l'une des
expériences les plus fréquentes est
précisément celle-ci, que le monde
se presse autour de vous comme si
l'air se solidifiait soudainement en
granit. On peut savoir pourquoi ces
choses sont comme ça. On a seulement
besoin de considérer que c'est
l'effort des puissances
ahrimaniennes d’amener la terre à
complète solidification. Elles
auraient gagné leur jeu dès qu'elles
auraient réussi à amener à pleine
solidification tout ce qui est
terre, eau, air. Alors la Terre ne
pourrait alors plus se développer en
retour à cette chaleur à partir de
laquelle elle s'est développée
depuis l'époque de Saturne. Cette
chaleur, elle devrait donc
l'atteindre à nouveau à l'âge de
Vulcain. Les pouvoirs d'Ahriman
s'efforcent d'empêcher cela. Et une
décision importante reposerait déjà
en ce qu’à l'heure actuelle les âmes
humaines ne pouvaient pas rougeoyer
pour ce qui est du contenu spirituel
de la science de l’esprit. Car la
première poussée à la solidification
de la terre serait alors donnée par
les âmes humaines, par la paresse et
le confort des âmes humaines. Si
vous considérez que le véritable
objectif des pouvoirs ahrimaniens
réside dans cette solidification,
alors vous ne remarquerez pas que
cette compression, ce devenir
granitique de la vie est l'une des
expériences qui doivent être vécues
dans la lutte pour la sagesse
future.
|
Considérez quand même
seulement que les humains peuvent se
préparer dans le présent à voir dans
le monde spirituel en saisissant
tout d'abord par leur bon sens/saine
raison analytique humaine ce que la
science de l’esprit veut apporter.
L'effort qui est amené à l'étude,
qui se laisse guider par le bon
sens/la saine raison analytique
humaine, cela peut faire partie de
ta lutte, qui cela conduit alors à
recevoir des visions du monde
spirituel. Beaucoup de choses
devront être surmontées là. Pour les
humains d'aujourd'hui, la question
est donc seulement d’abord aussi
difficile, car ils doivent se battre
contre leurs propres crânes de
granit s'ils veulent comprendre la
science de l’esprit. Si cette dureté
de granit de leur propre crâne
humain n'était pas disponible, la
science de l’esprit serait beaucoup
plus acceptée à l'heure actuelle. Un
tel combat contre l'Ahriman serait
beaucoup plus habile que toute
détestation philistine des pouvoirs
ahrimaniques, qui ne peut toutefois
pas être philistine, et qui consiste
en une étude sincère et honnête des
contenus de science de l’esprit.
Alors, serait de proche en proche vu
et ressenti par les humains
spirituellement ce qui, autrement,
doit entrer physiquement de par la
terre : la solidification, le
devenir du granit.
|
Ainsi doit dont être
indiqué sur ce qu'il est
profondément vrai que la sagesse de
l'avenir peut seulement être
conquise sous privation, souffrance
et douleur, mais qu'elle doit être
conquise pour le salut du
développement humain/de l’évolution
humaine en supportant les
souffrances corporelles et d’âme
correspondantes. C'est pourquoi
chacun devrait en fait en faire un
principe pour lui-même, que
l'accomplissement souffrant de la
sagesse ne devrait jamais l'empêcher
de poursuivre cette sagesse. Ce dont
l'humanité a besoin pour la vie
extérieure, c'est qu'à l'avenir, le
danger de la rigidité/solidification
de la terre, du devenir gelé qui
interviendrait d'abord dans le monde
moral, soit enlevé de la terre. Mais
cela ne peut être que parce que les
humains en esprit se représentent et
aussi ressentent intérieurement tout
et courent là-contre avec leur
volonté, ce qui autrement
deviendrait une réalité physique
extérieure.
|
C'est pourquoi ce
n'est en fait que la lâcheté du
présent qui est à l'origine du fait
que les hommes ne veulent pas
s'approcher de la science de
l’esprit. Ils ne se l’amènent
toutefois pas à la conscience ;
mais c'est justement ainsi que la
peur et la lâcheté devant ce qui
s’accumule de difficile contre leurs
efforts, est à supporter par eux.
Combien de fois entend-on toujours
de nouveau et à nouveau que les gens
qui vont dans une branche
anthroposophique cherchent de
l’élévation. Par élévation, les gens
comprennent souvent une volupté
intérieure d’âme. Elle ne peut pas
être offerte, parce qu’elle
envelopperait tout de suite les
humains dans la confusion et les
éloignerait de la lumière dont ils
ont besoin. L'essentiel est que dans
un avenir proche, à partir de ce
moment, les humains ne soient pas
privés de ce que sont les véritables
moteurs de l'évolution de
l’humanité. Les humains doivent
savoir comment l'être humain se
trouve en fait dans une sorte
d'équilibre entre les pouvoirs
luciférien et ahrimaniens, et
comment l’entité-Christ est vraiment
devenue une sorte de camarade des
humains : d'abord hors de la lutte
luciférienne, puis dans la lutte
ahrimanienne.
|
L'évolution de
l’humanité doit absolument être vue
à la lumière de ces faits. Qui
présente aujourd'hui les mystères du
monde comme cela devrait l'être dans
la science de l’esprit est parfois
ridiculisé pour des choses
essentielles. Notamment quand on est
obligé aujourd'hui, comme j'ai dû le
faire par exemple dans mon livre
"Théosophie", de décrire les choses
toujours de nouveau et à nouveau en
fonction du chiffre sept, alors les
gens se moquent de cette description
en fonction du chiffre sept. Demain,
je veux encore parler d’une telle
moquerie, qui à nouveau a été
rapportée. Mais quand on divise
l'arc-en-ciel en sept couleurs, ou
l'octave, les gammes de tons en
prime, seconde, tierce et ainsi de
suite, et alors l'octave est la
répétition est la prime, alors les
gens ne se moquent plus ! Dans le
physique, les gens supportent ces
choses, mais dans le spirituel, cela
n'a pas la permission d’être ! Ce
qui doit là à nouveau être réalisé
était autrefois une composante de la
sagesse primordiale païenne. Et nous
voyons une dernière lueur de cette
sagesse primordiale païenne par
rapport à quelque chose comme le
chiffre sept de l'école
pythagoricienne, qui était en fait
un mystère. Vous pouvez lire des
informations sur Pythagore partout
dans les manuels scolaires actuels,
mais on ne trouera nulle part de la
compréhension pour pourquoi
Pythagore a construit l'ordre du
monde sur le nombre.
|
C'est pour la raison
que la sagesse primordiale a tout
bâti sur les chiffres. Mais la
dernière étincelle de la sagesse des
nombres était encore là quand
Pythagore a fondé son école.
D'autres membres de la sagesse
primordiale sont restés plus
longtemps ; maints d'entre eux ont
même survécu jusque dans les temps
du 16e, 17e siècle. Par exemple,
jusqu'aux XVe et XVIe siècles, nous
entendons encore beaucoup de choses
physiquement raisonnables
synthétiquement sur telle ou telle
histoire en rapport aux mondes
supérieurs. Puis, progressivement,
si je puis dire, l'esprit primordial
de l'humanité se tarit.
|
Pensons-nous une fois
qu'un véritable représentant de la
formation contemporaine se cache
dans un coin quelque part et dirait
: "Eh bien, quel genre de choses ces
anthroposophes se laissent raconter
? Nous avons donc de si belles
réalisations ces derniers temps !
Qu'est-ce que cela signifie quand on
dit que la sagesse primordiale s'est
tarie ? Nous avons donc reçu toutes
sortes de grandes et puissantes
choses, surtout au cours des
derniers siècles et jusqu'à nos
jours, peut-être que les gens
concluent avec 1914, mais après
tout, jusqu'en 1914, nous avons reçu
des choses si merveilleuses. - Mais
si vous examinez de façon impartiale
ce que nous avons reçu ces derniers
temps, vous arriverez à la
conclusion suivante. Certes, les
humains ont rassemblé toutes sortes
de notes de science de la nature, de
description de la nature et
historiques. La collecte, en
particulier, est devenue à la mode.
Ils ont également fait toutes sortes
d'expériences et les ont décrites.
Mais si vous vous demandez
maintenant : y a-t-il vraiment
quelque chose de nouveau dans toutes
les idées et tous les concepts qui
viennent de sortir de l'actualité ?
- Des esprits individuels perdus
comme Goethe ont apporté quelque
chose de nouveau dans les idées,
dans les concepts ; mais Goethe n'a
pas été compris. Si vous parcourez
ce qui se passe dans la science de
la nature, par exemple, ou même dans
la plus nouvelle science historique,
là vous trouverez : ce qui joue là
d’idées, ce n’est pas nouveau.
Certes, Darwin a voyagé, il a décrit
de nombreuses choses qu'il a vues au
cours de ses voyages, puis il a
résumé ce qu'il a vu et l'a
transformé en idée. Mais si vous
prenez l'idée de l'évolution comme
une idée jusqu'au plus petit détail,
vous la trouverez dans le grec
Anaxagoras. Et donc vous trouverez
les idées les plus importantes que
la science a aujourd'hui chez
Aristote, c'est-à-dire déjà à
l'époque préchrétienne. Et ces idées
sont le trésor de la sagesse
primordiale, source luciférienne.
Mais peu à peu, ce qui est cette
sagesse primordiale doit se tarir,
et quelque chose de nouveau, sous la
forme d'un aperçu du monde
spirituel, doit être conquis. Cela
nécessite une certaine volonté de la
part des humains d'accepter ces
choses qui déclenchent immédiatement
de véritables idées nouvelles. Et
l'humanité actuelle a besoin
notamment de nouvelles idées en
rapport à ce qui est d'âme. Ce qui
est apporté scientifiquement aux
hommes aujourd'hui de l'âme n'est au
fond que des mots. Quand dans les
salles ordinaires d’école, est parlé
de volonté, de pensées et de
sentiments de manière savante, ce ne
sont en fait que des mots que les
gens lancent comme dans un
kaléidoscope. Mais ce sont
essentiellement des mots exprimés,
le son des mots. Les gens ne font
pas vraiment d'efforts pour prendre
au sérieux ce qui est en train
d'évoluer vers quelque chose de
nouveau aujourd'hui.
|
En cette relation, on
fait donc des expériences vraiment
curieuses. Par exemple, il y a
quelque temps à Dresde, j'ai été
invité à parler dans une société
Schopenhauer. Une société
Schopenhauer - je me suis dit qu'il
devait y avoir quelque chose de très
spécial. J'ai donc essayé de montrer
comment la compréhension
psychologique, d’âme, est le
contraste entre dormir et veiller,
s’éveiller et s'endormir. J'ai rendu
attentif sur ce que je vous ai aussi
dit une fois récemment, à savoir que
le point zéro/nul n'est là que dans
le réveil et l'endormissement, que
le sommeil n'est pas seulement une
cessation du veillé, mais se
comporte au veiller comme des dettes
aux actifs.
|
Si vous cherchiez
quelque chose comme cela dans la
psychologie contemporaine, vous ne
trouveriez même pas l'approche pour
toucher ces choses de grande portée.
Puis, lors d'une soi-disant
discussion, certaines personnes
instruites, c'est-à-dire certains
philosophes, se sont levées. L'un
d'eux a produit, entre autres, la
belle séquence de jugements que je
pourrais caractériser à peu près de
la manière suivante. Il a déclaré :
"Ce que nous avons entendu là, tout
cela n'est pas quelque chose que
l'on aimerait vraiment conquérir
avec une science sérieuse. La
science sérieuse doit traiter de
choses très différentes. Cela n'a
rien à voir avec ce que nous voulons
savoir, car si vous regardez à la
lumière du jour, ce n'étaient pas du
tout des vérités nouvelles, mais
quelque chose que nous connaissons
depuis longtemps. - Alors : ce que
nous ne voulons pas savoir et qui
n'est pas le contenu de notre
science, c'est quelque chose de
vieux et de familier !
|
Eh bien, il y a des
contradictions dans la réalité, mais
de telles contradictions n'existent
que dans l'esprit des érudits
actuels. Quand l'un dit : "on ne
pourrait pas savoir les choses,
elles ne seraient pas l'objet u
savoir humain - bien. Mais si l'un
dit en même temps que les choses lui
seraient familières depuis
longtemps, alors c'est une
contradiction évidente ! Une telle
combinaison de deux jugements est
souvent courante à une tête d’érudit
contemporain.
|
Mais à cette pensée
pend aussi ce dont il s’agit dans le
présent. Car le chemin est long,
très long entre ce que, finalement,
l'individu, qui après tout n'est pas
encore entièrement fou grâce aux
pouvoirs divins et grâce -
pardonnez-moi - à Lucifer et
Ahriman, et la représentation de ces
choses devant le monde. L'individu
envisage maintes choses et forme
parfois en lui-même un jugement pas
du tout malsain ; mais à partir de
ce point jusqu’où traiter la
question devant le monde de manière
appropriée, le chemin est long,
très, très long. Et pour beaucoup,
la chose repose quand même ainsi
que, d'un côté, ils sont assez
heureux de se plonger dans la
science spirituelle lorsqu'une
société de sorte plus sectaire se
forme dans laquelle ils peuvent
s'immerger. Mais lorsqu'ils se
présentent ensuite devant le monde
et qu'ils doivent présenter au monde
quelque chose de ce que le monde
donne à ses documents, à ses
témoignages, alors l'affaire
s'embrase à nouveau ; alors ils sont
de bons citoyens du bon pays des
Philistins. Mais c'est bien cela qui
favorise les pas d'Ahriman.
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