Collection
ga
191:
Compréhension
sociale à partir des connaissances
de science de l’esprit.
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TREIZIEME CONFERENCE
Dornach, le 9 novembre
1919 |
DREIZEHNTER
VORTRAG
Dornach, 9. November 1919
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 191 013-030 (1972)
03/10/1919 |
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Traducteur:
FG v.01- 10/12 /2020 |
Éditeur: SITE |
Une
conférence comme celle
que je donnerai demain
à Bâle devrait bien
sûr être compréhensible
d’elle-même
pour tout le monde.
Mais il peut quand
même toujours encore,
j’aimerais
dire, s’ajouter
une compréhension
particulière de la
part de ceux qui sont
liés à la chose
dans le mouvement
anthroposophique.
C'est pourquoi je veux
aujourd'hui discuter
d'un certain nombre de
choses qui peuvent
servir non pas à
fournir une base
nécessaire, mais à
approfondir notre
compréhension, en
particulier dans le
cercle de ces vérités
qui doivent maintenant
être dites à
l'humanité du côté
anthroposophique. Je
vous rappelle que nous
avons souvent discuté
de que les forces sont
organisées, dans une
certaine mesure, selon
deux pôles dans
l’humain. On
comprend
le
mieux l'humain,
on
arrive au mieux à
une sorte de
connaissance de soi de
l'humain quand
on
saisit ces deux pôles,
le pôle de la volonté
et le pôle de
l'intelligence, dans
l'œil de l'âme.
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01
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Ein
Vortrag, wie ich ihn morgen in
Basel halten werde, soll
natürlich aus sich selbst für
alle verständlich sein. Allein
es kann doch immer noch, ich
möchte sagen, ein besonderes
Verständnis hinzutreten bei
denjenigen, die in der
anthroposophischen Bewegung mit
der Sache verbunden sind. Und so
will ich denn heute einiges
auseinandersetzen, das dazu
dienen kann, nicht etwa eine
notwendige Grundlage zu geben,
sondern sich zu vertiefen gerade
innerhalb des Kreises derjenigen
Wahrheiten, die jetzt von
anthroposophischer Seite zur
Menschheit gesprochen werden
müssen. Ich erinnere Sie daran,
daß wir ja des öfteren
auseinandergesetzt haben, wie im
Menschen nach zwei Polen hin
gewissermaßen die Kräfte
organisiert sind. Man versteht
den Menschen am besten, man
kommt am besten zu einer Art
Selbsterkenntnis des Menschen,
wenn man diese beiden Pole, den
Willenspol und den Pol der
Intelligenz, ins Seelenauge
faßt.
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L'humain
est un être de volonté et un
être intelligent. Mais entre
les deux, il y a l'élément
émotionnel et le sentiment
pour la période entre la
naissance et la mort. Cet
élément de sentiment et
d'émotion est le pont de
connexion entre
l'intelligence et la
volonté. Vous savez aussi
comment les forces se
séparent plus ou moins
lorsqu'une personne arrive à
ce qu'on appelle le seuil du
monde spirituel.
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02
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Der
Mensch ist ein Willenswesen und
ein intelligentes Wesen.
Zwischen beiden liegt ja
allerdings für die Zeit zwischen
Geburt und Tod das Gemüts- und
Gefühlselement. Dieses Gemüts-
und Gefühlselement ist die
verbindende Brücke zwischen der
Intelligenz und dem Willen. Sie
wissen ja auch, wie sich die
Kräfte mehr oder weniger
auseinanderteilen dann, wenn der
Mensch ankommt bei dem, was man
die Schwelle in die geistige
Welt hinein nennt.
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Mais
ce que nous voulons
particulièrement
examiner aujourd'hui,
c'est le
rapport
dans lequel
l'humain d'un côté
en tant qu'être
intelligent se tient
au monde environnant,
au monde absolument,
et alors
l'autre rapport
que l'humain a au
monde
par ce
qu'il est un être de
volonté. Examinons
d'abord ce dernier
point. Vous savez que
dans sa vie entre la
naissance et la mort,
l'humain développe la
volonté comme force
impulsant
ses actions, tous ses
faits
et gestes. Cette force
de volonté
est, naturellement,
quelque chose de très
compliqué dans ses extériorisations
à travers l'organisme
humain. Seul
tout
ce qui est de
sorte
volontaire dans
l'humain a dans une
certaine relation une
similitude, une forte
similitude, qui va
jusqu'à l'égalité,
avec des forces de la
nature bien
déterminées.
De sorte que l'on peut
déjà parler d'un rapport
intime entre la force
de volonté
humaine et les forces
de la nature.
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03
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Was
wir aber heute besonders
betrachten wollen, das ist das
Verhältnis, in dem der Mensch
auf der einen Seite als
intelligentes Wesen steht zu der
umliegenden Welt, zu der Welt
überhaupt, und dann das andere
Verhältnis, das der Mensch hat
zur Welt dadurch, daß er ein
Willenswesen ist. Gehen wir
zunächst auf das letztere ein.
Sie wissen, der Mensch
entwickelt in seinem Leben
zwischen Geburt und Tod als
impulsierende Kraft seiner
Handlungen, seines ganzen Tuns,
die Willenskraft. Diese
Willenskraft ist natürlich in
ihren Äußerungen durch den
menschlichen Organismus etwas
sehr Kompliziertes. Allein
alles dasjenige, was im Menschen
willensartig ist, hat in einer
gewissen Beziehung eine
Ähnlichkeit, eine starke
Ähnlichkeit, die bis zur
Gleichheit geht, mit ganz
bestimmten Naturkräften. So daß
man schon sprechen kann von
einem innigen Verhältnis der
menschlichen Willenskräfte zu
den Naturkräften.
|
Mais
maintenant, vous savez
aussi, grâce à des
considérations
antérieures, que
l'humain est dans une
sorte d'état de
sommeil en ce qui
concerne tout ce qui
concerne sa volonté, aussi
lorsqu'il veille.
L'humain a en effet
dans sa conscience les
représentations
pour ce qu'il veut. Seulement
l'humain ne sait pas
comment une représentation
déterminée
s'exprime en fonction
de sa volonté. Il ne
sait pas quel est le
lien/pendant
entre la
représentation
: je bouge mon bras -
et tout le processus
qui conduit ensuite au
mouvement du bras.
Cela se passe dans le
subconscient, et nous
pouvons dire que le
processus réel de la
volonté n'est pas plus
conscient pour un humain
que tout ce qui se
passe pendant le
sommeil. Mais en
soulevant la question
du lien entre la
volonté humaine et le
monde qui nous
entoure, nous devons
immédiatement aborder
quelque chose qui est
en fait paradoxal pour
la conscience du
présent, qui s'est
progressivement
développée au cours
des trois, quatre,
cinq derniers siècles.
Les humains pensent
généralement - et je
l'ai déjà mentionné
ici - que le cours de
la terre serait le
même même même si les
humains n'étaient pas
là. Un tel vrai
scientifique de
la nature
du
présent
décrit le cours de la
Terre, disons, à
partir de la géologie,
des processus
physiques ; et il a en
fait, même si aussi il
ne l’exprime pas,
quand même à
l’esprit
que, du début à la fin
hypothétique de
l'existence de la
Terre, tout pourrait
fonctionner de la même
manière que si la
terre n'était pas
peuplée. Pourquoi les
humains qui pensent actuellement
au
sens
de la façon
de représenter de
science de la nature,
pensent-ils
cela ?
Ils le pensent parce
qu'ils croient que
lorsque, par exemple,
quelque chose se
passe, disons dans le
règne
minéral ou végétal sur
terre le
9 novembre 1919,
c'est causé par ce qui
a précédé ce
9 novembre 1919
dans le règne
minéral. Les humains
pensent : là
est
le règne minéral, cela
se passe (voir
dessin), et donc
ce qui se passe ici
dans le règne minéral,
ce
serait
l'effet de ce qui l'a
précédé n’importe
comment.
De la cause minérale apparaît
l'effet minéral.
Cause
Effet
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04
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Nun
wissen Sie aber auch aus
früheren Betrachtungen, daß der
Mensch in bezug auf alles
dasjenige, was seinen Willen
angeht, auch während er wacht,
in einer Art von Schlafzustand
ist. Der Mensch hat zwar in
seinem Bewußtsein die
Vorstellungen für das, was er
will. Allein, wie das zustande
kommt, daß eine bestimmte
Vorstellung willensmäßig sich
ausdrückt, davon weiß ja der
Mensch nichts. Er weiß nicht,
wie der Zusammenhang ist
zwischen der Vorstellung : Ich
bewege meinen Arm — und dem
ganzen Vorgang, der dann zur
Armbewegung führt. Das geht
durchaus im Unterbewußten vor
sich, und wir können sagen: Der
eigentliche Willensvorgang ist
für den Menschen nicht bewußter
als alles dasjenige, was während
des Schlafes abläuft. Aber indem
wir die Frage aufwerfen nach dem
Zusammenhang des menschlichen
Willens mit der uns umgebenden
Welt, müssen wir sogleich auf
etwas eingehen, was für das
Bewußtsein der Gegenwart, das
sich nach und nach im Laufe der
letzten drei, vier, fünf
Jahrhunderte herausgebildet hat,
eigentlich etwas Paradoxes ist.
Die Menschen denken zumeist —
ich habe das schon einmal hier
erwähnt —, der Erdenlauf wäre
derselbe auch dann, wenn die
Menschen gar nicht dabei wären.
So ein richtiger Naturforscher
der Gegenwart beschreibt, sagen
wir, aus der Geologie, aus
physikalischen Vorgängen heraus
den Erdenlauf; und er hat, wenn
er es auch nicht ausspricht,
doch eigentlich im Sinn, daß vom
Anbeginne des Erdendaseins bis
zum hypothetischen Ende des
Erdendaseins alles so verlaufen
könnte, wie es verlaufen würde
auch dann, wenn die Erde nicht
von Menschen bevölkert wäre.
Warum denken das die Menschen,
die heute im Sinne der
naturwissenschaftlichen
Vorstellungsart denken? Sie
denken es, weil sie glauben,
wenn also zum Beispiel etwas vor
sich geht, sagen wir im Reiche
des Mineralischen oder des
Pflanzlichen auf der Erde am 9.
November 1919, es sei das
ursächlich bedingt durch
dasjenige, was diesem 9.
November 1919 vorangegangen ist
im mineralischen Reiche. Die
Menschen denken: Da ist das
mineralische Reich, das läuft ab
(siehe Zeichnung), und das, was
also hier im mineralischen Reich
geschieht, das sei die Wirkung
desjenigen, was irgendwie
vorangegangen ist. Aus der
mineralischen Ursache entsteht
die mineralische Wirkung.
Tafel
12
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Ainsi
pensent donc les
humains.
Vous remarquez que les
humains pensent de
cette façon quand vous
ouvrez un livre de
géologie. Ils vous
décrivent, disons, ce
qui se passe en notre
présence de telle
manière que cela est
présenté comme l'effet
de l'ère glaciaire ou
d'une époque
antérieure. Mais on ne
fait que résumer sous
les causes ce qui
s'est également passé
dans le monde minéral.
Nous ignorons le fait
que l'humain peuple la
terre. Nous pensons
que même si l'humain
n'était pas là, tout
se serait passé en
dehors de l'humain,
comme c'est le cas
dans la réalité
extérieure, mais où
l'humain était
toujours présent.
Voyez-vous, il y a
quelque chose de
sous-jacent ici qui
pointe vraiment vers
la terre comme
une globalité,
c'est-à-dire comme un
tout dont rien ne peut
se produire dans le
cours de la terre sans
que l'humain lui-même
n'en soit une des
causes. Je
veux
vous donner un
exemple.
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05
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So
denken ja die Menschen. Sie
bemerken, daß die Menschen so
denken, wenn Sie irgendein
Geologiebuch aufschlagen. Da
wird Ihnen beschrieben, sagen
wir, dasjenige, was nun in
unserer Gegenwart vor sich geht
so, daß es dargestellt wird als
die Wirkung der Eiszeit oder
irgendeiner vorangegangenen
Epoche. Aber man faßt unter den
Ursachen nur das zusammen, was
auch wiederum im Mineralischen
vor sich gegangen ist. Man sieht
ab davon, daß der Mensch die
Erde bevölkert. Man denkt sich,
auch wenn der Mensch nicht da
wäre, dann wäre alles ebenso
verlaufen außerhalb des
Menschen, wie es eben sich
darstellt in der äußeren
Wirklichkeit, bei der aber der
Mensch allerdings immer dabei
war. Sehen Sie, hier ist etwas
zugrunde liegend, was nun
wirklich hinweist auf die Erde
als eine Ganzheit, das heißt als
eine solche Ganzheit, daß nichts
im Erdenlaufe geschehen kann,
ohne daß der Mensch selbst mit
unter den wirkenden Ursachen
ist. Ich will Ihnen ein Beispiel
anführen.
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Vous
savez tous que notre
époque actuelle - si
l'on entend par
présent tout ce qui
s'est passé depuis la
grande catastrophe de
l'Atlantique/l’Atlantide
- a été précédée d'une
époque que nous
appelons l'ère
atlantique. Les
continents européen et
africain sous leur
forme actuelle
n'existaient pas à
l'époque, pas plus que
l'Amérique
d'aujourd'hui sous sa
forme actuelle. Il y
avait un continent
principal sur terre à
cette époque,
l'Atlantide, une zone
qui s'étendait jusqu'à
l'endroit où se trouve
aujourd'hui l'océan
Atlantique. Vous savez
aussi qu'à un certain
moment de ce
développement
atlantique, une
certaine forme
d'immoralité s'est
répandue dans le monde
civilisé de l'époque.
Les humains ont pu
utiliser les forces
naturelles de cette
époque plus largement
que par la suite. Et
ils les ont utilisées
dans un sens immoral
sur de vastes zones. De
sorte
que nous pouvons
revenir sur une époque
d'immoralité. Puis, la
catastrophe de
l'Atlantique s'est
produite. Le bon
géologue attribuera
tout naturellement
cette catastrophe
atlantique à des
processus minéraux :
une partie du sol
vient de s'abaisser,
l'autre de se relever.
Il ne viendra pas à
l'esprit d'un humain
qui pense au
sens
de l’actuelle
science
de
la
nature de dire que ce
que les humains ont
fait a contribué aux
causes qui entrent en
ligne de compte. — Et
cela
a
contribué.
Et cela
a
contribué de telle
manière que la
catastrophe de
l'Atlantique a été en
fait
l'effet de ce que les
humains ont fait sur
la balle terrestre.
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06
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Sie
wissen alle, unserer
gegenwärtigen Zeit — wenn wir
diese Gegenwart so fassen, daß
sie alles dasjenige in sich
schließt, was sich seit der
großen atlantischen Katastrophe
zugetragen hat — ging voran ein
Zeitalter, das wir das
atlantische nennen. Die
Kontinente Europa und Afrika in
ihrer gegenwärtigen Form waren
damals nicht vorhanden, ebenso
nicht das heutige Amerika in
seiner gegenwärtigen Form. Es
war ein Hauptkontinent damals
auf der Erde, die sogenannte
Atlantis, ein Gebiet, das sich
da ausdehnte, wo heute der
Atlantische Ozean ist. Sie
wissen auch, daß in einem
bestimmten Zeitpunkte dieser
atlantischen Entwickelung eine
bestimmte Art von über die ganze
damalige zivilisierte Welt sich
ausbreitender Unmoralität
eintrat. Die Menschen konnten
die Naturkräfte der damaligen
Zeit in ausgiebigerem Maße
benützen, als das später der
Fall war. Und sie benützten sie
über weite Gebiete hin in einem
unmoralischen Sinne. So daß wir
zurückblicken können auf ein
Zeitalter der Unmoral. Dann trat
die atlantische Katastrophe ein.
Der richtige Geologe, der wird
ganz selbstverständlich diese
atlantische Katastrophe
zurückführen auf mineralische
Vorgänge: Es hat sich eben ein
Teil des Erdbodens gesenkt, der
andere gehoben. Es wird dem
Menschen, der im Sinne der
heutigen Naturwissenschaft
denkt, nicht einfallen zu sagen,
dasjenige, was die Menschen
getan haben, das habe mitgewirkt
unter den Ursachen, die in
Betracht kommen. -- Und es hat
mitgewirkt. Es hat so
mitgewirkt, daß in der Tat die
atlantische Katastrophe die
Wirkung desjenigen war, was die
Menschen auf dem Erdenball getan
haben.
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On
ne trouve pas purement
des causes externes,
minérales et
naturelles, mais il
faut chercher les
causes de ces grands
événements, qui
retombent sur
l'existence terrestre
comme des
catastrophes, qui se
situent dans le
faire et
le
propulser
humain lui-même.
L'humain appartient
absolument aux
forces que l'on peut
énumérer à l’intérieur
de
la série des causes de
l'existence terrestre.
Mais ce n'est pas
seulement le cas pour
ces grands événements,
c'est aussi le cas
pour tout ce qui se
passe en continu. Mais
le lien réel entre les
événements du cosmos
qui ont un effet sur
la terre, c'est-à-dire
les événements
telluriques,
terrestres, et ce qui
se passe chez l'humain
reste caché pour
l'instant. Et à ce
propos, toute notre
science de
la nature
n'est au fond rien
d'autre qu'une grande
illusion globale. Car
on ne peut pas, si
l'on veut revenir aux
vraies causes, étudier
ce qui se passe, par
exemple, à l'extérieur
dans le monde minéral,
dans le monde végétal,
dans le monde animal,
si l'on s'arrête
simplement pour
trouver les causes
dans le monde minéral,
dans le monde végétal,
dans le monde animal.
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07
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Man
findet nicht bloß äußere,
mineralisch-natürliche Ursachen,
sondern man muß für solche
großen Ereignisse, die
katastrophenähnlich
hereinbrechen über das
Erdendasein, Ursachen dazu
suchen, die innerhalb des
menschlichen Tuns und Treibens
selber liegen. Der Mensch gehört
eben durchaus zu den Kräften,
die innerhalb der Ursachenreihe
des irdischen Daseins
aufzuzählen sind. Das ist aber
nicht nur in bezug auf solche
großen Ereignisse der Fall,
sondern das ist der Fall auch
für alles dasjenige, was
fortwährend geschieht. Nur
bleibt eben der eigentliche
Zusammenhang zwischen den
Ereignissen des Kosmos, die sich
auf der Erde auswirken, also den
tellurischen, den irdischen
Ereignissen, und dem, was in dem
Menschen vorgeht, zunächst
verborgen. Und mit Bezug darauf
ist im Grunde genommen unsere
ganze Naturwissenschaft nichts
anderes als eine große,
umfassende Illusion. Denn Sie
können nicht, wenn Sie auf die
wahren Ursachen zurückgehen
wollen, dasjenige studieren, was
zum Beispiel außen in der
mineralischen, in der
pflanzlichen, in der tierischen
Welt vor sich geht, wenn Sie
bloß stehenbleiben beim
Auffinden der Ursachen in der
mineralischen, in der
pflanzlichen, in der tierischen
Welt.
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J’aimerais
vous présenter ce qui
entre en ligne de
compte de la manière
suivante. Abordons
pour ainsi dire ce que
nous voulons examiner
aujourd'hui du côté
opposé. Si quelque
chose se produit dans
l'orbite terrestre,
que je veux dessiner
schématiquement (voir
dessin) - ici, ce
serait le centre de la
Terre - dans le règne
minéral, végétal,
animal, alors nous
pouvons en chercher la
cause. Je voudrais
indiquer la cause en
disant : pour ce qui
se passe, il y a des
points où se situent
les causes. - Ce sont
tous des points où se
situent les causes
(voir dessin).
Tableau
12
Vous pouvez comprendre
ce que je veux dire
quand vous pensez à ce
qui suit. Si vous
venez en Italie, dans
les environs de
Naples, vous
constaterez que
pendant longtemps,
lorsque vous allumez
un morceau de papier,
le sol se met à fumer.
Les vapeurs sont
expulsées du sol
simplement en allumant
un morceau de papier.
L'étage en dessous de
vous commence à fumer.
Il faut donc se dire
que le processus
physique qui a lieu
quand on allume un
morceau de papier est
celui qui fait monter
les vapeurs. - Dans ce
cas, le processus
physique consiste à
diluer l'air en
allumant le papier. En
créant une masse d'air
plus fine, les vapeurs
de la terre sont
poussées vers le haut.
Ils ne sont pressés en
bas que
par la pression
atmosphérique normale,
qui est réduite par
l'allumage du papier.
Si je voulais ne
montrer que ces effets
- ces vapeurs qui
montent de la terre -
qui sont donc purement
minérales,
je pourrais dire : ici
un papier a été
allumé, ici et ici et
ainsi de suite (voir
les points) ; je ne
vous le dirai qu'à
titre d'illustration.
Cela vous montre que
la cause de la montée
des vapeurs n'est pas
sous le sol, mais
au-dessus de celui-ci.
Ces points a, b, c, d,
e, f ne sont pas
censés représenter des
papiers d’allumage,
mais ils sont censés
représenter autre
chose dans notre cas
aujourd'hui. Tout
d'abord, imaginez que
les points n'ont pas
de sens en eux-mêmes,
mais que tout le
système de points a un
sens. Imaginez non pas
des papiers allumés,
mais quelque chose
d'autre que je ne veux
pas désigner pour le
moment ; je le
désignerai
immédiatement après. Quelque
chose
d’autre
serait
là comme
cause active à la
surface du sol. Et ces
causes, qui œuvrent
différemment, n’œuvrent
pas chacune pour soi,
mais elles œuvrent
ensemble. Et
maintenant, pensez
vous
qu'il n'y ait pas
seulement six points,
mais qu'il y ait, je
veux dire, mille cinq
cents millions de
points, qui œuvrent
tous ensemble.
J'aurais donc dessiné
mille cinq cents
millions de points,
qui œuvrent
là
tous ensemble pour
produire un effet
global. Ces mille cinq
cents millions de
points sont vraiment
là. Parce que vous
avez tous en vous ce
que l'on peut appeler
le centre de gravité
de votre propre
personne physique. Ce
centre de gravité est
placé/posé
un
peu plus élevé chez l’humain
éveillé, il repose
sous le diaphragme,
chez l’humain
endormi il est posé
un
peu plus bas, mais il
est là. Il y a donc
mille cinq cents
millions de tels
centres de gravité sur
la terre. Ceux-ci
donnent un effet d’ensemble.
Et ce qui sort/part
de cet effet d’ensemble
donne la cause réelle
de ce qui se passe sur
Terre,
pour l'essentiel dans
les règnes minéral,
végétal et animal.
Ce que donc
vous voyez autour de
vous en
effets de l'air,
en
effets
de l'eau, ce que vous
voyez dans d'autres évènements
minéraux,
cela
est seulement
alors
attribué
à des causes minérales
quand
on pose
une fausse science à la
base ; cela
repose en réalité
d’après sa vraie cause
en l’intérieur de
l’humain.
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08
|
Ich
möchte Ihnen, was da in Betracht
kommt, in der folgenden Weise
darstellen. Gehen wir
gewissermaßen von
entgegengesetzter Seite an das
heran, was wir heute betrachten
wollen. Wenn im Erdenumkreise,
den ich schematisch aufzeichnen
will (siehe Zeichnung) — hier
wäre der Erdenmittelpunkt —,
etwas geschieht im
mineralischen, im pflanzlichen,
im tierischen Reiche, so kann
man die Ursache suchen. Die
Ursache möchte ich andeuten,
indem ich sage : Für dasjenige,
was vorgeht, sind da Punkte, in
denen die Ursachen sich
befinden. — Das seien überall
Punkte, in denen die Ursachen
sich befinden (siehe Zeichnung).
Tafel 12
Sie können sich versinnlichen
das, was ich meine, wenn Sie
etwa an das Folgende denken.
Wenn Sie nach Italien kommen in
die Gegend um Neapel herum, da
finden Sie über weite Strecken
hin die Möglichkeit, daß der
Boden, wenn Sie ein Stück Papier
anzünden, anfängt zu rauchen. Es
werden Dämpfe aus der Erde
herausgetrieben, bloß dadurch,
daß Sie ein Stück Papier
anzünden. Es fängt unter Ihnen
der Boden an zu rauchen. Da
müssen Sie sich sagen: In dem
physikalischen Vorgang, der sich
abspielt durch das angezündete
Papier, liegt dasjenige, was die
Dämpfe her-auftreibt. — Der
physikalische Vorgang ist ja in
diesem Falle der, daß Sie, indem
Sie das Papier anzünden, die
Luft verdünnen. Dadurch, daß
eine dünnere Luftmasse entsteht,
drängen die in der Erde
befindlichen Dämpfe nach oben.
Sie werden nur niedergedrückt
durch den gewöhnlichen normalen
Luftdruck, der verringert wird
dadurch, daß man das Papier
anzündet. Wenn ich nur solche
Wirkungen darstellen wollte —
solche aus der Erde aufsteigende
Dämpfe —, die also rein
mineralischer Wesenheit sind,
könnte ich daher sagen: Hier
wurde ein Papier angezündet,
hier und hier und so weiter
(siehe die Punkte) ; das will
ich Ihnen nur zur
Versinnbildlichung sagen. Das
zeigt Ihnen, daß die Ursache für
das Aufsteigen der Dämpfe nicht
unterhalb des Erdbodens, sondern
oben liegt. Nun sollen diese
Punkte a, b, c, d, e, f nicht
solche angezündeten Papiere
darstellen, sondern sie sollen
in unserem heutigen Falle etwas
anderes darstellen. Zunächst
stellen Sie sich vor, daß die
Punkte an und für sich keine
Bedeutung haben, daß aber das
ganze System der Punkte eine
Bedeutung habe. Stellen Sie sich
nicht angezündete Papiere vor,
sondern etwas anderes, was ich
augenblicklich noch nicht
bezeichnen will; ich werde es
gleich nachher bezeichnen. Etwas
anderes sei da als wirkende
Ursache oberhalb des Erdbodens.
Und diese verschieden wirkenden
Ursachen wirken nicht jede für
sich, sondern sie wirken
zusammen. Und nun denken Sie
sich, es seien nicht bloß sechs
Punkte da, sondern es seien da,
ich will sagen,
eintausendfünfhundert Millionen
Punkte, die alle zusammenwirken.
Ich hätte also da gezeichnet
eintausendfünfhundert Millionen
Punkte, die da alle
zusammenwirken, die eine
Gesamtwirkung ergeben. Diese
eintausendfünfhundert Millionen
Punkte sind wirklich da. Denn
Sie haben alle in sich
dasjenige, was man den
Schwerpunkt Ihrer eigenen
physischen Person nennen kann.
Dieser Schwerpunkt ist beim
wachenden Menschen etwas höher
gelegen, er liegt unterhalb des
Zwerchfelles, beim schlafenden
Menschen ist er etwas tiefer
gelegen, aber er ist da. Es
seien also eintausendfünfhundert
Millionen solcher Schwerpunkte
da über die Erde hin. Diese
geben eine Gesamtwirkung. Und
was von dieser Gesamtwirkung
ausgeht, das gibt die wirkliche
Ursache für das, was zum großen
Teil im mineralischen, im
pflanzlichen und tierischen
Reiche auf der Erde vor sich
geht. Was Sie also um sich sehen
an Luftwirkungen, an
Wasserwirkungen, was Sie sehen
an anderen mineralischen
Vorkommnissen, das wird nur
dann, wenn man eine falsche
Wissenschaft zugrunde legt, auf
mineralische Ursachen
zurückgeführt; das liegt in
Wirklichkeit seiner wahren
Ursache nach im Inneren der
Menschen.
|
Voyez-vous,
c'est une vérité dont,
aujourd'hui encore,
très le
moins d’humains
absolument
pressentent quelque
chose.
Le
moins
d’humains savent que
des processus ont lieu
dans les règnes
minéral, animal et
végétal, parce
qu’en
vérité les causes pour
ces processus reposent
dans les organismes
humains, non pas pour
l'ensemble de
l’ouvrage
dans les règnes
minéral, animal et
végétal, mais pour une
grande partie des
effets. L'humanité qui
marche sur la terre
porte en fait en elle
la cause pour
ce qui se passe. Ainsi
que la minéralogie, la
botanique, la zoologie
ne peuvent
pas être pratiquées
sans anthropologie,
sans consulter/questionner
l'humain. La science
vous parle des forces
chimiques, physiques
et mécaniques. Ces
forces physiques,
chimiques et
mécaniques sont
intimement liées à la
volonté humaine, à
cette volonté humaine
qui est en fait
concentrée au centre
de gravité de
l'humain. Lorsqu’on
parle de la terre et veut
atteindre
la vérité, on
ne doit
pas parler de
n’importe quelle
Terre
abstraite, comme le
font les géologues,
mais on
doit
parler de la Terre
ainsi
qu’on compte
l'humanité à
la Terre.
Ce sont les vérités
qui se dévoilent
au-delà du seuil. Tout
ce qui peut être connu
de ce côté du seuil
appartient en fait au
règne
des illusions de
connaissance,
n'appartient pas au
domaine des vérités de
connaissance.
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09
|
Sehen
Sie, das ist eine Wahrheit, von
der heute noch die wenigsten
Menschen überhaupt etwas ahnen.
Die wenigsten Menschen wissen,
daß im Mineral-, im tierischen,
im pflanzlichen Reiche Vorgänge
vor sich gehen, weil in Wahrheit
im Inneren der
Menschenorganismen die Ursachen
für diese Vorgänge liegen, nicht
für das gesamte Wirken im
mineralischen, tierischen und
pflanzlichen Reiche, sondern für
einen großen Teil der Wirkungen.
Die auf der Erde herumwandelnde
Menschheit trägt in sich
eigentlich die Ursache für
dasjenige, was geschieht. So daß
eigentlich Mineralogie, Botanik,
Zoologie nicht getrieben werden
können ohne Anthropologie, ohne
beim Menschen anzufragen. Die
Wissenschaft spricht Ihnen von
chemischen, von physikalischen,
mechanischen Kräften. Innig
verwandt sind diese physischen,
chemischen, mechanischen Kräfte
mit der menschlichen
Willenskraft, mit derjenigen
menschlichen Willenskraft, die
eigentlich im Schwerpunkt des
Menschen konzentriert ist. Wenn
man von der Erde redet und will
die Wahrheit treffen, muß man
nicht von irgendeiner
abstrakten Erde sprechen, wie es
die Geologen tun, sondern man
muß von der Erde so sprechen,
daß man die Menschheit zu der
Erde hinzurechnet. Das sind die
Wahrheiten, die sich enthüllen
jenseits der Schwelle. Alles
dasjenige, was diesseits der
Schwelle gewußt werden kann,
gehört eigentlich in das Reich
der Erkenntnisillusionen, gehört
nicht in das Reich der
Erkenntniswahrheiten.
|
La
question apparaît
maintenant : quel est
alors
le
pendant
réel pour l'humanité actuelle
- et c'est d’elle
que nous parlons donc
d’abord
- entre les forces de
volonté de l'humain,
qui sont concentrées
dans son centre de
gravité, et entre les
forces physiques et
chimiques extérieures
? - Dans la vie
normale, cette
relation ne s'extériorise
que dans les processus
métaboliques humains.
Lorsque l'humain
absorbe en
lui
les substances du
monde extérieur, c'est
en fait sa volonté qui
digère et élabore
ces substances. Et si
rien d'autre que cette
volonté n’œuvrait,
alors ce qui est
absorbé de l'extérieur
serait purement
décomposé. La volonté
humaine a le pouvoir/la
force
de se décomposer, de
dissoudre toutes les
autres substances et
forces, et le pendant
entre l'humain et le
reste de la nature
minérale, végétale et
animale est maintenant
tel que sa volonté est
pendante
aux forces de
dissolution de notre
planète, aux forces de
destruction de notre
planète.
|
10
|
Nun
entsteht die Frage: Welcher
Zusammenhang ist denn nun
eigentlich für die heutige
Menschheit — und von ihr reden
wir ja zunächst — zwischen den
Willenskräften des Menschen, die
in seinem Schwerpunkt
konzentriert sind, und zwischen
den äußerlichen physikalischen
und chemischen Kräften? — Bei
dem normalen Leben äußert sich
diese Beziehung nur in den
menschlichen
Stoffwechselvorgängen. Wenn der
Mensch in sich aufnimmt die
Stoffe der Außenwelt, so ist es
eigentlich sein Wille, der diese
Stoffe verdaut, verarbeitet. Und
wenn nichts anderes wirken würde
als dieser Wille, dann würde
dasjenige, was von außen
aufgenommen wird in den
Menschen, bloß zersetzt werden.
Der menschliche Wille hat die
Kraft, alle übrigen Stoffe und
Kräfte zu zersetzen, aufzulösen,
und der Zusammenhang zwischen
dem Menschen und der übrigen
mineralischen, pflanzlichen und
tierischen Natur ist heute ein
solcher, daß sein Wille
zusammenhängt mit den
auflösenden Kräften unseres
Planeten, mit den zerstörenden
Kräften unseres Planeten.
|
Nous
vivons toutefois
de
cette destruction ;
mais c'est une
destruction ! Nous ne
pourrions pas vivre si
nous ne causions pas
cette destruction.
C'est absolument
à retenir.
Et ce qui
vous est décrit de
maints côtés
comme des effets
magiques injustifiés
repose pour
l’essentiel
sur le fait que
certaines personnes
apprennent à utiliser
leur volonté dans
une mesure incorrecte
ainsi qu'avec
les destructions elles
ne restent pas
de manière normale
purement
à l’intérieur de
la nature humaine,
mais l'étendent/la
déploient
de
manière anormale
au-delà de la nature
humaine et utilisent
consciemment les forces
de
destruction
ancrées dans la
volonté. C'est évidemment
quelque chose qui n’aurait
jamais
la permission
être enseigné !
|
11
|
Wir
leben allerdings von dieser
Zerstörung; aber eine Zerstörung
ist es! Wir könnten nicht leben,
wenn wir diese Zerstörung nicht
bewirken würden. Das ist
durchaus festzuhalten. Und was
Ihnen von mancher Seite
geschildert wird als
unberechtigte magische
Wirkungen, beruht im
wesentlichen darauf, daß gewisse
Menschen eben auch lernen, ihren
Willen unrechtmäßigerweise so zu
gebrauchen, daß sie mit den
Zerstörungen normalerweise nicht
bloß innerhalb der menschlichen
Natur bleiben, sondern sie über
den Menschen hinaus
un-normalerweise ausdehnen und
bewußt die im Willen verankerten
Zerstörungskräfte anwenden. Das
ist selbstverständlich etwas,
was eigentlich niemals gelehrt
werden dürfte !
|
Par
notre volonté, nous
sommes absolument
pendants
ensemble
aux
forces de destruction
de notre planète
Terre. Et si nous, en
tant qu’humains
du présent, n'avons
rien d'autre que des
forces de
volonté, alors notre Terre
serait condamnée par
nous, les êtres
humains, par
l'humanité, à être purement
détruite. Nous
devrions alors voir
vers un avenir
terrestre qui ne donnerait
véritablement
pas une image très
réjouissante et qui
consisterait en une
dissolution
progressive de la
terre et en son
éparpillement dans
l'espace des
mondes/de l’univers.
C'est tels
que
nous sommes en rapport
à
l’un
des
pôles.
|
12
|
Wir
hängen durch unseren Willen eben
durchaus mit den
Untergangskräften unseres
Erdenplaneten zusammen. Und
würden wir als Menschen der
Gegenwart nichts anderes haben
als Willenskräfte, dann würde
unsere Erde durch uns Menschen,
durch die Menschheit dazu
verurteilt sein, bloß zerstört
zu werden. Wir müßten dann einer
Erdenzukunft entgegensehen, die
wahrhaftig kein sehr erhebendes
Bild ergeben würde und die darin
bestehen würde, daß die Erde
sich allmählich auflöste und in
den Weltenraum zerstreut würde.
So sind wir mit Bezug auf den
einen Pol beschaffen.
|
L'humain
est un être double. Un
membre de son être est
pendant
aux forces
destructrices de la
planète ; l'autre
membre de son être,
comme nous l'avons
mentionné, sa partie
intelligente, qui est
reliée à la volonté
par le pont de l'âme
tranquille.
Mais cette
intelligence de
l'humain a très peu à
voir avec notre
planète Terre, aussi
que
nous sommes à l'état
de veille. Nous ne parvenons
en fait
pas à établir un rapport
correct
à l’être-là
sur la
Terre
par
notre intelligence
pendant notre veille.
Ce que je vous ai
montré ici pour la
volonté, c'est quelque
chose qui, même si les
humains n'en sont pas
conscients, se
produit/se
passe
à travers l'humanité pendant
que les humains veillent.
Lorsque vous sortez et
que vous regardez une
roche altérée quelque
part et que vous vous
interrogez sur les
véritables causes de
l'altération des
roches, vous devez
alors regarder à
l'intérieur, à
l'intérieur organique
des humains eux-mêmes.
Aussi paradoxal que
cela sonne
à l'humanité actuelle,
il en est ainsi ! Mais
la Terre
aurait un triste
avenir, comme je l'ai
déjà dit, sans l'autre
pôle de l'humain,
celui qui
construit.
Tout de
suite ainsi que
les causes de ce
qui
détruit
reposent
dans la volonté
humaine, qui est
concentrée
au centre de gravité
de l'humain, ainsi
les
forces constructives reposent
dans cette sphère dans
laquelle les humains pénètrent
pendant leur sommeil.
De l'endormissement au
réveil, l'humain est
dans un état avec son
Je
et son corps astral, que
nous décrivons
ordinairement
par ce que nous disons
au sens figuré : le
Je
et le corps astral
sont en dehors du
corps physique. Mais
là, justement
l'humain est absolument
un être d’esprit
et
d’âme,
et là, il développe
les forces qui deviennent
tout
de suite
efficaces entre
l'endormissement et le
réveil. Et pendant ce
temps, il se
tient
par ces forces
en relation avec tout
ce qui construit la
planète Terre,
ce qui amène les
forces de construction
aux forces de
destruction. Si vous
ne vous promeniez
jamais sur la Terre,
les forces
destructrices, qui partent
en fait de votre
volonté, n’œuvreraient
pas dans le règne
minéral, végétal,
animal sur
la Terre.
Si vous ne dormiez
jamais sur la Terre,
ne
partirait pas de votre
intelligence ce qui
construit la
terre toujours à
nouveau.
Aussi
les
forces
constructives
réelles
de notre planète Terre
reposent
même dans
l'humanité. Je ne dis
pas : dans l'être
humain particulier.
- J'ai déjà dit
expressément comment
ces causes
individuelles sont pendantes.
Mais dans l'ensemble
de l'humanité, reposent
aussi
les forces pour
la
construction, et
d’ailleurs dans
le pôle intelligent de
l'être humain, mais
pas dans
l'intelligence de
jour.
L'intelligence diurne
est quelque chose qui
se
place
dans le devenir
terrestre comme une chose
morte. L'intelligence
de l'humain, qui œuvre
pour lui
inconsciemment pendant
le
sommeil, est en fait
la même chose qui
construit
continuellement la
planète Terre.
Je veux seulement vous
faire compréhensible
que vous
faites mal
si vous
cherchez les forces
destructrices et
constructives de notre
globe terrestre
en dehors de l'humain
; vous
devez tout de suite
les chercher
dans l'être humain. Si
vous considérez cela
correctement, vous ne
trouverez pas non plus
ce qui suit
incompréhensible.
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13
|
Der
Mensch ist ein Doppelwesen. Das
eine Glied seines Wesens hängt
zusammen mit den zerstörenden
Kräften des Planeten; das
andere Glied seines Wesens ist
ja, wie wir erwähnt haben, sein
intelligenter Teil, der durch
die Brücke des Gemüts verbunden
ist mit dem Willen. Aber diese
Intelligenz des Menschen kommt
mit Bezug auf unseren
Erdenplaneten sehr wenig in
Betracht, insofern wir im
Wachzustande sind. Wir vermögen
ein rechtes Verhältnis zum
Erden-dasein durch unsere
Intelligenz während unseres
Wachens nicht eigentlich
herzustellen. Was ich Ihnen hier
für den Willen gezeigt habe, das
ist durchaus etwas, was, wenn es
auch den Menschen nicht bewußt
ist, durch die Menschheit
geschieht, während die Menschen
wachen. Wenn Sie hinausgehen und
irgendwo einen verwitterten Fels
anschauen und sich nach den
wahren Ursachen der
Felsenverwitterung fragen, dann
müssen Sie in das Innere, in das
organische Innere der Menschen
selber schauen. So paradox das
für die heutige Menschheit
klingt, es ist so ! Aber die
Erde würde, wie ich schon gesagt
habe, eine traurige Zukunft
haben, wenn nicht der andere Pol
der Menschen da wäre, der
aufbauende. Geradeso wie die
Ursachen für alles Zerstörende
im menschlichen Willen liegen,
der im Schwerpunkt des Menschen
konzentriert ist, so liegen die
aufbauenden Kräfte in derjenigen
Sphäre, die die Menschen
betreten während ihres Schlafes.
Vom Einschlafen bis zum
Aufwachen ist der Mensch mit
seinem Ich und seinem
astralischen Leib in einem
Zustande, den wir gewöhnlich
dadurch bezeichnen, daß wir
figürlich sagen: Das Ich und der
astralische Leib sind außerhalb
des physischen Leibes. Aber da
ist der Mensch eben durchaus ein
geistig-seelisches Wesen, und da
entwickelt er die Kräfte, die
gerade wirksam werden zwischen
dem Einschlafen und Aufwachen.
Und während dieser Zeit steht er
durch diese Kräfte in Beziehung
zu alldem, was den Erdenplaneten
aufbaut, was zu den zerstörenden
Kräften die aufbauenden Kräfte
hinzubringt. Wenn Sie auf der
Erde niemals herumgehen würden,
so würden die zerstörenden
Kräfte, die eigentlich von Ihrem
Willen ausgehen, nicht innerhalb
des mineralischen, des
pflanzlichen, des tierischen
Reiches auf der Erde wirken.
Wenn Sie auf der Erde niemals
schlafen würden, so würde von
Ihrer Intelligenz nicht
dasjenige ausgehen, was die Erde
immer wiederum aufbaut. Auch die
eigentlich aufbauenden Kräfte
unseres Erdenplaneten liegen in
der Menschheit selbst. Ich sage
nicht: Im einzelnen Menschen. —
Ich habe ausdrücklich vorher
gesagt, wie diese einzelnen
Ursachen zusammenhängen. Aber in
der ganzen Menschheit liegen die
Kräfte auch für den Aufbau, und
zwar in dem intelligenten Pol
des menschheitlichen Wesens;
aber nicht bei der
Tagesintelligenz. Die
Tagesintelligenz ist etwas, was
sich wie ein Totes hineinstellt
in das Erdenwerden. Die
Intelligenz des Menschen, die
für ihn unbewußt während des
Schlafens wirkt, ist eigentlich
dasselbe, was den Erdenplaneten
fortwährend aufbaut. Ich will
Ihnen damit nur begreiflich
machen, daß Sie unrecht tun,
wenn. Sie die zerstörenden und
aufbauenden Kräfte unseres
Erdenballes außerhalb des
Menschen suchen; sie müssen Sie
gerade im Menschen suchen. Wenn
Sie das richtig ins Auge fassen,
so werden Sie auch das Folgende
nicht unbegreiflich finden.
|
Vous
tournez
le regard vers les
étoiles. Vous
vous
dîtes : n’importe
quels
effets émanent des
étoiles, qui sont
perceptibles ici sur Terre
pour les organes
sensoriels des
humains. - Mais ce que
vous observez là
en
regardant les étoiles
n'est pas la même
chose que ce que vous
percevez sur Terre
dans les règnes
minéral, végétal et
animal, mais vient des
êtres intelligents et
volontaires dont la
vie est pendante
à ces étoiles. C'est seulement
parce que les étoiles
sont éloignées
que cela
semble ainsi que du
physique. Ce n'est pas
physique ! C'est ce
qui se joue
en fait là
dans l'être voulant
et intelligent.
Je vous l'ai donc
déjà
dit : les
astrophysiciens
décrivent notre soleil
; vous trouverez de
très belles, très charmantes
descriptions là-dessus.
Mais si quelqu'un
pouvait faire le
voyage vers le soleil
avec une sorte
d'invention à la
Jules Vernes, il
serait très surpris de
ne pas trouver du tout
ce qu'il présuppose
selon les descriptions
physiques. Cela se
comporte seulement
ainsi
ici dans
l’existence/l'être-là
sur Terre.
Ce n'est qu'une
combinaison de ce que
le soleil révèle/dévoile.
En vérité, ce que nous
voyons est effet
d’une
volonté et d’une
intelligence qui
apparaît comme lumière
en
un certain éloignement.
Et un, disons, habitant
de la Lune,
s'il y en
avait
un tel dans ce sens,
qui regarde
la Terre,
ne découvrirait pas
sur terre les zones
herbeuses, les zones
minérales, mais il
découvrirait sur Terre
– toutefois
aussi en le percevant
comme effets lumineux
et
semblables - ce
qui se passe autour du
centre de gravité du
corps humain, et ce
qui se passe comme
effet de l'état de
sommeil, alors que les
humains sont dans la
situation de vie entre
l'endormissement et le
réveil.
Cela serait vraiment
vu de l'extérieur. Les
chaises sur lesquelles
vous êtes assis ici, on
ne pourrait
les voir de
l'extérieur avec aucun
instrument, aussi
parfait soit-il. Mais
ce qui se passe autour
de votre centre de
gravité, et ce qui se
passerait ici, si vous
vous endormiez
soudainement tous -
avec un peu de chance,
ce ne sera jamais le
cas de tous, toujours
seulement de certains
-, cela serait vu
de l'extérieur.
|
14
|
Sie
wenden den Blick hinauf zu den
Sternen. Sie sagen sich :
Irgendwelche Wirkungen gehen von
den Sternen aus, die hier auf
der Erde für die Sinnesorgane
der Menschen bemerklich sind. —
Aber dasjenige, in was Sie da
hineinschauen, indem Sie die
Sterne betrachten, ist nicht
etwa gleichwertig mit dem, was
Sie auf der Erde im
mineralischen, pflanzlichen,
tierischen Reiche wahrnehmen,
sondern das rührt von den
intelligenten und wollenden
Wesen her, deren Leben mit
diesen Sternen zusammenhängt.
Nur weil die Sterne entfernt
sind, sieht das so aus wie
Physikalisches. Es ist nicht
Physikalisches ! Es ist
dasjenige, was sich in dem
wollenden und intelligenten
Wesen dort eigentlich abspielt.
Ich habe Ihnen ja schon einmal
gesagt : Die Astrophysiker
beschreiben unsere Sonne; sehr
schöne, nette Beschreibungen
finden Sie darüber. Aber wenn
nun jemand mit einer Art Jules
Vernescher Erfindung die Reise
nach der Sonne machen könnte,
würde er sehr erstaunt darüber
sein, daß er da, wo er die Sonne
sucht, das ganz und gar nicht
finden würde, was er
voraussetzt nach den
physikalischen Beschreibungen.
Das nimmt sich nur hier im
Erdendasein so aus. Das ist nur
eine Kombination aus
demjenigen, was die Sonne
enthüllt. In Wahrheit ist
dasjenige, was wir sehen,
Willens- und Intelligenzwirkung,
die als Licht erscheint in
einiger Entfernung. Und ein,
sagen wir, Mondbewohner, wenn es
solche in diesem Sinne geben
würde, der die Erde betrachtet,
würde auf der Erde nicht
entdecken die Grasflächen, die
mineralischen Flächen, sondern
er würde auf der Erde dasjenige
entdecken — allerdings es auch
als Lichtwirkungen und ähnliches
wahrnehmen —, was vorgeht um den
Schwerpunkt der menschlichen
Leiber herum, und was vorgeht
als Wirkung des schlafenden
Zustandes, während die Menschen
in der Lebenslage sind zwischen
dem Einschlafen und Aufwachen.
Das würde von außerhalb wirklich
gesehen werden. Die Stühle, auf
denen Sie hier sitzen, die würde
man mit keinem noch so
vollkommenen Instrument von
außen sehen können. Aber
dasjenige, was um Ihren
Schwerpunkt herum vorgeht, und
dasjenige, was vorgehen würde
hier, wenn Sie plötzlich alle —
es wird ja doch hoffentlich
niemals bei allen der Fall sein,
immer nur bei einigen —
einschlafen würden, das würde
von außen gesehen werden.
|
Ainsi
que
pour l'espace des
mondes,
ce qui se passe à
travers les humains
ici sur la
Terre
est tout
de suite le
visible, l’essentiel,
et non ce qui est
autour
des humains. Voyez-vous,
c’est venu parmi les
humains, j’aimerais
dire et il
est souvent
rapporté
que tout
ce que nous
percevons avec nos
sens est Maja, la
grande tromperie, purs
phénomènes,
non-réalité.
Une telle vérité
abstraite a en fait
peu de valeur. Une
telle vérité ne
devient valable que si
l'on va dans le
concret, comme nous l’avons
justement fait
maintenant.
Cela
n'a aucune valeur si
vous vous dites : le
monde animal, le monde
végétal, le monde
minéral sont Maja ; cela
a
seulement
de
la
valeur lorsque vous
prenez conscience que
ce que vous vivez
lorsque vous percevez
à l'extérieur dépend
fondamentalement de
vous, que vous faites
toutefois
cela, non à chaque
instant, mais pour tout
le
cours de l'humanité, que
vous vous tenez
dans le pendant
de cause et d'effet.
|
15
|
So
daß für den äußeren Weltenraum
dasjenige, was durch die
Menschen hier auf der Erde
geschieht, gerade das Sichtbare,
das Wesentliche ist, nicht
dasjenige, was um die Menschen
herum ist. Sehen Sie, es ist ja
unter die Menschen, ich möchte
sagen, gekommen und wird
vielfach nachgeredet, daß alles,
was wir außen mit unseren Sinnen
wahrnehmen, Maja ist, die große
Täuschung, bloßes Phänomen,
nicht Wirklichkeit. Solch eine
abstrakte Wahrheit hat
eigentlich wenig Wert. Wertvoll
wird eine solche Wahrheit nur
dann, wenn man ins Konkrete
eingeht, so wie wir es jetzt
eben gemacht haben. Es hat ja
keinen Wert, wenn Sie sich
sagen: Tierwelt, Pflanzenwelt,
mineralische Welt sind Maja; es
hat einen Wert erst dann, wenn
Sie gewahr werden, daß
dasjenige, was Sie erfahren,
wenn Sie äußerlich wahrnehmen,
im Grunde von Ihnen selbst
abhängt, daß Sie das,
allerdings nicht jeden
Augenblick, aber für den ganzen
Verlauf als Menschheit, selber
bewirken, daß Sie drinnenstehen
in dem Zusammenhang von Ursache
und Wirkung.
|
J’aimerais
dire : même si l'on exprime
une vérité aussi bouleversante
- parce que je pense
qu'elle pourrait être
bouleversante
- comme une vérité
plus profonde de la
nature, elle
n'acquiert toujours
pas cet aspect qui est
en fait le particulièrement
important pour la vie
humaine. - Une telle
vérité devient
importante d’abord
lorsque nous en tirons
une certaine
conséquence. Nous ne
sommes en effet pas
seulement des êtres
humains physiques ici
sur la
Terre
ou des êtres humains
perceptibles extérieurement
sensoriellement.
Sur terre, nous sommes
des êtres moraux respectivement
immoraux. Nous sommes
donc des êtres moraux
sur la
Terre.
Ce que nous faisons
est conditionné par
des impulsions
morales.
|
16
|
Ich
möchte sagen: Selbst dann, wenn
man solch eine erschütternde
Wahrheit — denn ich denke, sie
könnte erschütternd sein —
ausspricht als eine tiefere
Naturwahrheit, gewinnt sie ja
immer noch nicht jenen Aspekt,
der eigentlich für das
Menschenleben der besonders
wichtige ist. — Wichtig wird
eine solche Wahrheit erst dann,
wenn wir eine gewisse Konsequenz
aus ihr ziehen. Wir sind ja
wahrhaftig nicht bloß physische
Menschenwesen hier auf der Erde
oder äußerlich-sinnlich
wahrnehmbare Menschenwesen. Wir
sind auf der Erde moralische
Wesen beziehungsweise
unmoralische. Wir sind also auf
der Erde moralische Wesen.
Dasjenige, was wir tun, wird
bedingt von moralischen
Antrieben.
|
Pensez
maintenant une
fois à comment la
façon
de voir le
monde du
présent
se
meut
tout
de suite en rapport à
ce point dans
le doute le
plus
âpre,
le plus
aigu
; comment la science de
la nature
vous donne un savoir
du terrestre qui
s’épuise complètement
dans le
pendant de
causes naturelles
purement externes et
d’effets naturels. Et
dans ce cycle de
causes purement
naturelles et d'effets
purement naturels,
l'humain serait aussi
placé dedans.
Ainsi
le
dit la science abstraite
externe de
la nature.
J’aimerais
dire
qu'elle
compte seulement
avec un
point de
l’être-là terrestre.
|
17
|
Nun
denken Sie einmal, wie die
Weltanschauung der Gegenwart
sich gerade in bezug auf diesen
Punkt in den herbsten, in den
schärfsten Zweifeln bewegt; wie
die Naturwissenschaft Ihnen ein
Wissen gibt des Irdischen, das
sich ganz erschöpft in dem
Zusammenhange von rein
äußerlichen natürlichen Ursachen
und natürlichen Wirkungen. Und
in diesen Kreislauf der rein
natürlichen Ursachen und rein
natürlichen Wirkungen wäre auch
der Mensch hineingestellt. So
sagt es die äußerliche abstrakte
Naturwissenschaft. Sie rechnet,
ich möchte sagen, nur mit einem
Punkte des irdischen Daseins.
|
Et
l'on prend alors
conscience que donc
aussi des
impulsions morales
s'allument quand
même
en
l'humain ; mais on ne
sait
aucun
pendant
entre ces impulsions
morales et entre
ce
qui se passe à
l'extérieur dans le
cycle de
la nature.
C'est donc
la croix,
la croix de la récente
philosophie, que les
philosophes entendent
d'un côté
des chercheurs
de la
nature
: tout se
tient en pendant
de causes et d’effets
naturels - et qu’ils
doivent admettre de
l'autre
côté
: l’humain
éprouve des
motivations morales -
Kant a écrit deux
"critiques", la
"Critique de la raison
(NDT
synthétique)
pure", qui s’occupe
de comment
l'humain se
comporte face à un
cours des choses
purement naturel, et
la "Critique de la
raison (synthétique)
pratique", dans
laquelle il expose ses
postulats moraux qui
si j’ai
la permission de m'exprimer
imagé,
flottent en fait dans
l'air, viennent de n’importe
où
et ne sont en aucun pendant
tout d’abord
aux causes de la
nature. Oui,
voyez-vous, aussi
longtemps
que l'humain croit que
ce qui va
de soi à
l'extérieur aux
phénomènes de
la nature
serait
à nouveau seulement
reconductible
aux
phénomènes de
la nature,
aussi
longtemps
que l'humain a affaire
à cette Maja, aussi
longtemps l'intervention
d'impulsions morales
reste quelque chose
qui se tient là
à
côté du cours de la
nature. Presque tout
ce qui est parlé
aujourd'hui souffre en
fait de ce tiraillement,
se
tient entièrement dans
l’ombre de ce
tiraillement.
Les humains ne peuvent
pas réfléchir ensemble
au cours de la Terre
en tant que telle et à
ce qui se déroule
moralement dans
l'humanité. Mais dès
que vous saurez
quelque chose comme ce
que j'ai essayé de
vous expliquer
aujourd'hui, en
quelques traits,
vous pourrez vous
dire : en tant
qu'humain, je suis une
unité, et les
impulsions morales
vivent en moi. Et les
impulsions
morales, elles vivent
unitairement
avec ce que je suis en
tant qu’humain
physique. Mais en tant
qu'humain physique, je
suis donc
au
fond la cause – naturellement
ensemble avec
l'humanité - de tout
ce qui se passe aussi
physiquement. Alors ce
que les humains
accomplissent
moralement sur le
circuit terrestre est
la véritable cause du
déroulement de ce qui
se passe dans le
circuit terrestre.
|
18
|
Und
man wird dann gewahr, daß ja im
Menschen doch auch aufleuchten
moralische Impulse; aber man
weiß keinen Zusammenhang
zwischen diesen moralischen
Impulsen und zwischen dem, was
äußerlich im Naturkreislauf vor
sich geht. Das ist ja die Crux,
das Kreuz der neueren
Philosophie, daß die Philosophen
auf der einen Seite hören von
den Naturforschern: Alles steht
im Zusammenhang natürlicher
Ursachen und Wirkungen — und daß
sie auf der anderen Seite
zugeben müssen: Der Mensch
empfindet in sich moralische
Antriebe — Kant hat aus diesem
Grunde zwei «Kritiken»
geschrieben, die «Kritik der
reinen Vernunft», die sich damit
beschäftigt, wie der Mensch zu
einem rein natürlichen Verlaufe
der Dinge sich verhält, und die
«Kritik der praktischen
Vernunft», in der er seine
moralischen Postulate
aufstellt, die, wenn ich mich
bildlich ausdrücken darf,
eigentlich in der Luft schweben,
von irgendwoher kommen und in
gar keinem Zusammenhang
zunächst sind mit den
Naturursachen. Ja, sehen Sie,
solange der Mensch glaubt,
dasjenige, was äußerlich an den
Naturerscheinungen vor sich
geht, sei wiederum nur
zurückführbar auf die
Naturerscheinungen, solange es
der Mensch mit dieser Maja zu
tun hat, so lange bleibt das
Eingreifen moralischer Impulse
etwas, was neben dem Naturlauf
dasteht. Fast alles, was heute
gesprochen wird, leidet
eigentlich an diesem Zwiespalt,
steht ganz im Schatten dieses
Zwiespaltes. Die Menschen
können nicht zusammendenken den
Erdenlauf als solchen und
dasjenige, was sich moralisch in
der Menschheit vollzieht. Aber
sobald Sie so etwas wissen, wie
das, was ich Ihnen heute mit
einigen Strichen darzulegen
versuchte, werden Sie sich sagen
können: Als Mensch bin ich eine
Einheit, und die moralischen
Impulse leben in mir. Und die
moralischen Impulse, die leben
einheitlich mit dem, was ich als
physischer Mensch bin. Aber als
physischer Mensch bin ich ja im
Grunde die Ursache — natürlich
zusammen mit der Menschheit --
von alledem, was auch physisch
geschieht. Dann ist dasjenige,
was die Menschen moralisch auf
dem Erdenkreis vollbringen, die
wirkliche Ursache für den
Verlauf desjenigen, was im
Erdenkreislauf vor sich geht.
|
Nous
avons sur Terre,
en tant qu'humains,
une histoire de
la nature,
une science de
la nature,
qui décrit le cours de
la Terre
tel que nous le
trouvons dans les
livres de physique, de
géologie, de
botanique, etc. Ce
qu'elle dit sur le
cours de la Terre
est, tout d'abord,
quelque chose de très
satisfaisant pour
l'humain d'aujourd'hui
selon les conditions préalables
qui vivent en lui au
sens de son éducation
actuelle. Mais si nous
nous
représentons
qu'un Martien
descendrait sur Terre
et regarderait la Terre
avec ses connaissances
préalables de
connaissance,
puis en se promenant
en silence pendant un
certain temps en tant
qu'habitant de la Terre
- je ne dis pas que
cela pourrait arriver,
je veux par
là
illustrer ce que je
dis - il aurait appris
un peu de la langue
terrestre des humains,
il lirait leur
géologie, il verrait
quelles représentations
ces humains se
font
sur les processus de
la Terre,
ainsi
il dirait
: Oui, mais là
tout n'y est pas, le
plus important manque
quand
même !
J'ai vu, par exemple,
que tant d'étudiants
traînent dans les pubs
et boivent tout le
temps, pour assouvir
leurs passions. Oui,
il y a quelque chose
qui se passe tout le
temps : la volonté
humaine travaille avec
le métabolisme. Ce
sont des processus que
vous avez omis dans
vos livres de physique
et de géologie. Il
n'est pas dit que le
cours de la Terre
dépend aussi du fait
que les étudiants
boivent ou ne boivent
pas !
|
19
|
Wir
haben auf der Erde als Menschen
eine Naturgeschichte, eine
Naturwissenschaft, die den
Erdenlauf so beschreibt, wie wir
es in den Physik-, in den
Geologie-, in den Botanikbüchern
und so weiter finden. Was da
über den Erdenlauf steht, das
ist zunächst für den heutigen
Menschen nach den
Voraussetzungen, die im Sinne
der gegenwärtigen Erziehung in
ihm leben, etwas durchaus
Befriedigendes. Stellen wir uns
aber vor, es würde ein
Marsbewohner auf die Erde
herunterkommen und die Erde
betrachten mit seinen
Erkenntnisvoraussetzungen,
würde dann, indem er eine Weile
stumm herumgeht als ein
Erdenbewohner — ich sage nicht,
daß das geschehen könnte,
sondern ich will dadurch nur
veranschaulichen, was ich sagen
will —, gelernt haben irgendeine
Erdensprache der Menschen, würde
deren Geologien durchlesen,
würde sehen, was sich diese
Erdenmenschen von den
Erdenvorgängen für Vorstellungen
machen, so würde der sagen : Ja,
aber da steht doch nicht alles
drinnen, da fehlt doch das
Wichtigste ! Ich habe zum
Beispiel gesehen, daß so viele
Studenten in Kneipen
herumlungern und fortwährend
trinken, ihren Leidenschaften
frönen. Ja, da geschieht doch
fortwährend etwas : Da wirkt der
menschliche Wille zusammen mit
dem Stoffwechsel. Das sind
Vorgänge, die habt ihr
ausgelassen in euren Physik- und
in euren Geologiebüchern. Da
steht nicht darin, daß der
Erdenverlauf auch davon abhängt,
ob die Studenten trinken oder
nicht trinken!
|
Cela
manquerait à celui qui
n'est pas complètement
absorbé par les représentations
de la terre, ainsi
qu’elles
vivent
maintenant comme des
préjugés parmi
les humains, omis
dans
les descriptions que
l'humain lui-même fait
du cours de la terre.
Pour l’habitant
de Mars,
il ne fait aucun doute
que ce qui passe par
les actions humaines
comme des impulsions
morales, passe par
toute la vie humaine,
que cela fait partie
du cours de
la nature.
Pour
nous, le
cours de la nature,
selon
les préjugés actuels,
a quelque chose
d'extraordinairement contraignant,
pour maints
même quelque chose
d'agréablement contraignant,
particulièrement
pour des
humains qui pensent
en
matérialistes.
Ils
se
pensent
que le cours de la Terre
serait exactement le
même, même s'il n'y
avait aucun
humain.
Ainsi, que je sois une
personne convenable
ou non
convenable
ne change rien de
spécial dans le cours
de la Terre,
je n'interfère pas
dans le cours de la Terre.
Mais c'est inexact,
les causes pour
le
cours de la terre ne reposent
justement
pas
en
dehors de
l'humain. Pour
le plus important, le
cours des événements de
la
terre ne
repose
pas en
dehors de
l'humain, mais
intérieur de
l'humanité.
Et si devait
intervenir/entrer chez
les humains la
conscience du monde comme
poursuite de
la pure
conscience
de
la Terre,
la
conscience
doit se
faire valoir dans
l'humanité que
cette humanité,
toutefois non
pas en petits espaces
de temps, mais sur de
grands espaces de
temps, se
fait la terre telle
qu'est
cette humanité elle-même.
C'est le meilleur
moyen d’endormir
l'humanité de la
terre, en ce
qu’on veut lui tendre
clair
qu'elle n'a aucune
part au
cours de la terre. Par
cela,
la responsabilité
humaine est restreinte
au
pur
individu
humain,
à la seule
personnalité humaine.
|
20
|
Das
würde derjenige, der nicht von
Erdenvorstellungen, so wie sie
jetzt als Vorurteile unter den
Menschen leben, ganz eingenommen
ist, vermissen in den
Beschreibungen, die der Mensch
von dem Erdenlauf selber macht.
Für den Marsbewohner wäre es gar
keine Frage, daß dasjenige, was
als moralische Impulse durch die
menschlichen Taten geht, durch
das ganze menschliche Leben
geht, daß das zum Naturlauf
dazugehört. Für uns hat der
Naturlauf nach den heutigen
Vorurteilen etwas
außerordentlich Zwingendes, für
manchen sogar etwas angenehm
Zwingendes, besonders für ganz
materialistisch denkende
Menschen. Sie denken sich, der
Erdenlauf wäre genau so, auch
wenn keine Menschen da wären. Ob
ich also ein anständiger Mensch
bin oder ein unanständiger
Mensch, das ändere im Erdenlauf
ja nichts Besonderes; ich
beeinträchtige den Erdenlauf
dadurch nicht. Aber es ist
unrichtig; die Ursachen für den
Erdenlauf liegen eben nicht
außerhalb des Menschen. Für das
Allerwichtigste liegt der
Verlauf der Erdenereignisse
nicht außerhalb des Menschen,
sondern innerhalb der
Menschheit. Und wenn auftreten
soll bei den Menschen das
Weltbewußtsein als
Fortentwickelung des bloßen
Erdenbewußtseins, muß sich in
der Menschheit das Bewußtsein
geltend machen, daß diese
Menschheit sich die Erde,
allerdings nicht in kleinen
Zeiträumen, sondern über die
großen Zeiträume hin, so macht,
wie diese Menschheit selber
ist. Es ist das beste Mittel,
die Erdenmenschheit
einzulullen, indem man ihr
klarmachen will, sie hätte
keinen Anteil an dem
Erdenverlauf. Dadurch wird die
menschliche Verantwortlichkeit
eingeengt auf das bloße
menschliche Individuum, auf die
einzelne menschliche
Persönlichkeit.
|
En
vérité, cependant,
l'humanité a la
responsabilité de ce
que la terre traverse
dans les temps
cosmiques. Et on se
sent correctement
en tant qu'humain de
la Terre
que lorsqu'on se
sent
ainsi
à
l’intérieur
de l'humanité que la Terre
elle-même est le corps
de l'humanité de la Terre
toute entière.
Et il appartient à
cela que,
quand
on a un sentiment
similaire à celui que
peut avoir l'humain
individuel quand il
dit : je me suis livré
à mes passions pendant
dix ans et j'ai ruiné
mon corps en
conséquence – et
qu’on
dit
aussi alors : quand
l'humanité
de la Terre
vit dans des
impulsions déloyales
de sorte
morale,
alors quelque chose
d'autre devient du
corps de
la Terre
que quand il vit dans
des impulsions morales
loyales.
- L'éphémère a aussi
une autre
façon de voir le
monde que
l'humain, évidemment,
parce
qu’elle
ne vit qu'un jour.
L'humain n’embrasse
pas du regard
comment ce qui se
vit
extérieurement dans le
cours de la nature n’est
pas
dépendant
de causes purement
naturelles.
Pour savoir quelle est
la configuration de
l'Europe aujourd'hui,
il
est
beaucoup plus
important plutôt
que d'examiner
ce
qu’était la
structure externe
minérale et végétale
de la terre il y a
deux mille ans, de
demander : comment les
humains ont-ils
vécu
ici, il y a deux mille
ans ou absolument
à l’intérieur
de la civilisation
humaine ? - Et ce
n'est pas de l'état
actuel de notre monde
minéral que dépendra
le sort de la Terre en
tant que planète après
deux mille ans, mais
de ce que nous faisons
et ne faisons pas, que
le
sort de la planète
dépendra ! Avec la
conscience mondiale,
la responsabilité
humaine s'étend à la
responsabilité
mondiale. Nous sentons
quelque chose en nous
lorsque nous regardons
vers
en haut le
ciel étoilé avec une
telle conscience,
comme je vous l'ai
caractérisée,
que nous sommes
responsables envers
les espaces des
mondes
qui sont ondulés
et parcourus de vagues
par l'esprit, que nous
sommes responsables
envers ce monde
lorsque nous y
dirigeons/orientons
la
terre. Nous
grandissons dans
le concret dans le
détail ensemble avec
le monde, avec le
cosmos, lorsque nous
cherchons la vérité
derrière les
phénomènes.
|
21
|
In
Wahrheit aber hat die Menschheit
die Verantwortung für
dasjenige, was in kosmischen
Zeiten die Erde durchmacht. Und
richtig als Erdenmensch fühlt
man sich nur, wenn man sich
innerhalb der Menschheit so
fühlt, daß die Erde selber der
Leib ist in der ganzen
Erdenmenschheit. Und dazu
gehört, daß man, wenn man ein
ähnliches Gefühl hat, wie der
einzelne Mensch es haben kann,
wenn er sagt : Ich habe zehn
Jahre meinen Leidenschaften
gefrönt und dadurch meinen Leib
ruiniert —, daß man dann ebenso
sagt: Wenn die Erdenmenschheit
in unlauteren Impulsen
moralischer Art lebt, so wird
aus dem Erdenleib etwas anderes,
als wenn sie in moralisch
lauteren Impulsen lebt. — Die
Eintagsfliege hat auch eine
andere Weltanschauung als der
Mensch, selbstverständlich, weil
sie nur einen Tag lebt. Der
Mensch überschaut nicht, wie
dasjenige, was sich äußerlich im
Naturverlauf darlebt, nicht
abhängig ist von bloß
natürlichen Ursachen. Viel
wichtiger für dasjenige, was
heute die Konfiguration Europas
ist, viel wichtiger, als zu
untersuchen, wie vor zweitausend
Jahren die äußere
mineralisch-pflanzliche Struktur
der Erde war, ist es zu fragen:
Wie haben vor zweitausend Jahren
hier oder überhaupt innerhalb
der Menschheitszivilisation die
Menschen gelebt? — Und nicht von
dem, wie jetzt unsere
mineralische Welt ist, wird nach
zweitausend Jahren das Schicksal
der Erde als Planet abhängen,
sondern von dem, was wir tun
und lassen, wird das Schicksal
des Planeten abhängen! Es
erweitert sich mit dem
Weltenbewußtsein die menschliche
Verantwortlichkeit zur
Weltverantwortlichkeit. Wir
fühlen etwas in uns, wenn wir
zum Sternenhimmel hinaufblicken
mit einem solchen Bewußtsein,
wie ich es Ihnen charakterisiert
habe, daß wir verantwortlich
sind den Weltenräumen gegenüber,
die vom Geiste durchwellt und
durchwogt werden, daß wir
verantwortlich sind dieser Welt
gegenüber, wie wir ihr die Erde
zurichten. Wir wachsen im
Konkreten, im Einzelnen mit der
Welt, mit dem Kosmos zusammen,
wenn wir hinter den
Erscheinungen die Wahrheit
suchen.
|
C'est
une partie, un
chapitre de ce que je
dis souvent : nous
devons apprendre à
considérer
concrètement des
choses qui sont
souvent enseignées
aujourd'hui comme des
choses abstraites. Parce
qu’en
ce
que nous prenons des
choses de certaines
traditions orientales
comme : Le monde
sensoriel extérieur
est un Maja -, on ne
fait pas grand-chose.
On
doit s’approfondir
pour venir
à
la vérité. De
telles
abstractions ne nous
mènent pas très loin,
car ces abstractions sont
elles-mêmes,
telles qu'elles ont
été transmises, rien
d’autre que
le
précipité
d'une sagesse
ancienne, mais
qui
n’a
pas
vécu
dans l'abstraction,
mais qui
a vécu
dans des
faits concrets tels
qu'ils doivent
aujourd'hui être
à nouveau
remis
en avant
par une recherche
spirituelle intuitive.
Lorsque vous lisez sur
la
Maja
et la vérité qui lui
est opposée dans les
écrits orientaux, ne croyez
pas que ce que vous y
lisez aujourd'hui peut
être repris comme
quelque chose que vous
pouvez vraiment
comprendre. Ce n'est
qu'un résumé des
choses qui ont été
connues dans la
sagesse primordiale et
ensuite résumées. Nous
devons revenir aux
faits concrets. De nos
jours, l’humain croit
souvent qu'il comprend
quelque chose aux
processus du monde
lorsqu'il se
souffle
des choses comme Le
monde sensoriel
extérieur est Maja. -
On peut vraiment
comprendre en
premier quelque
chose lorsqu'on en
arrive aux faits
concrets. À l’instant
où
l’on
sait
:
|
22
|
Das
ist ein Teil, ein Kapitel von
dem, was ich oftmals sage : Wir
müssen lernen, die Dinge, die
heute vielfach als abstrakte
Dinge gelehrt werden, im
Konkreten anzuschauen. Dadurch,
daß wir von einigen
orientalischen Traditionen
solche Dinge herübernehmen wie:
Die äußere Sinneswelt ist eine
Maja —, ist nicht viel getan.
Man muß sich vertiefen, um zur
Wahrheit zu kommen. Solche
Abstraktionen bringen uns nicht
sehr weit, denn diese
Abstraktionen sind selbst so,
wie sie überliefert sind, nichts
anderes als der Niederschlag
einer uralten Weisheit, die aber
nicht in Abstraktion gelebt hat,
sondern die gelebt hat in
solchen konkreten Tatsachen, wie
sie heute wiederum durch
intuitive geistige Forschung
hervorgeholt werden müssen.
Glauben Sie nicht, wenn Sie in
orientalischen Schriftwerken
lesen von Maja und der ihr
gegenüberstehenden Wahrheit, daß
Sie das, was Sie heute dort
lesen, als etwas aufnehmen
können, was wirklich von Ihnen
verstanden werden kann. Das ist
ja nur wie die Zusammenfassung
von Dingen, die im Konkreten in
der Urweisheit gewußt und dann
zusammengefaßt worden sind. Wir
müssen wieder zurückgehen zu den
konkreten Tatsachen. Der Mensch
glaubt heute vielfach, er
verstünde etwas von den
Weltenvorgängen, wenn er sich
solche Dinge vorsagt wie: Die
äußere Sinneswelt ist Maja. —
Wirklich verstehen kann man ja
erst dann etwas, wenn man zu den
konkreten Tatsachen vordringt.
In dem Augenblicke, wo man weiß
:
|
Tu
n'as
pas à demander
pourquoi le monde
minéral après
de purs
processus minéraux
d'un autre temps est
comme
ceci et comme cela,
mais tu
as ç demander après
les processus qui se jouent
dans l’humain
lui-même
- à l’instant,
on
sait
ce que cela signifie
réellement, on
voit
seulement
une Maja dans le monde
extérieur. On commence
alors à voir une
réalité beaucoup plus
intense dans l’humain
que ce à quoi
on est
habitué.
Alors commence le
grand sentiment
de la responsabilité vis-à-vis
de
l'existence/l’être-là.
|
23
|
Du
hast nicht zu fragen, warum die
mineralische Welt nach bloßen
mineralischen Vorgängen eines
anderen Zeitpunktes so und so
ist, sondern du hast zu fragen
nach den Vorgängen, die in dem
Menschen selber sich abspielen
—, in dem Augenblicke weiß man,
was das eigentlich heißt, man
sieht in der Außenwelt nur eine
Maja. Dann fängt man an, im
Menschen eine viel intensivere
Wirklichkeit zu sehen, als man
eigentlich gewöhnlich sieht.
Dann beginnt das große
Verantwortlichkeitsgefühl
gegenüber dem Dasein.
|
Si
vous essayez une fois
de pénétrer ces choses
intérieurement - elles
se laissent seulement
examiner
intérieurement, et non
prouver avec les
moyens extérieurs
ordinaires de
l'intelligence selon
le modèle de la
science actuelle -
alors vous comprendrez
progressivement
comment l'humanité est
réellement constituée
d'êtres humains
libres. La nature
n'est en fait rien qui
contredise notre
liberté. Car en tant
qu'êtres humains, nous
faisons la nature qui
nous est la plus
proche. Ce n'est que
dans les phénomènes
partiels que la nature
œuvre contre notre
liberté.
Parlé de manière
comparative,
la nature n'agit pas
plus loin contre notre
liberté que quand
vous tendez une main
et qu'une autre la
prend et la retient.
Vous ne vous priverez
pas de votre libre
arbitre en ce
qu'un autre vous
freine/retient
un mouvement. Ainsi,
en tant qu’humains
du
présent,
nous sommes également
limités dans de
nombreux domaines
parce que les humains
ont fait dans le passé
quelque chose qui ne
s’extériorise
que maintenant dans
ses effets. Mais des
humains l'ont fait. Quoi
comme humains
? Pas ceux contre
lesquels nous pouvons
nous retourner pour
leur faire des
reproches, car nous
les étions
nous-mêmes, dans les
vies terrestres
antérieures, qui avons
provoqué l'état
actuel.
|
24
|
Wenn
Sie einmal versuchen werden,
diese Dinge innerlich zu
durchdringen — sie lassen sich
ja nur innerlich anschauen,
nicht mit den gewöhnlichen
äußeren Hilfsmitteln der
Intelligenz nach dem Muster der
heutigen Wissenschaft beweisen
—, dann kommen Sie eben
allmählich auf den Weg, auch zu
begreifen, wie die Menschheit
wirklich aus freien
Menschenwesen besteht. Die Natur
ist eigentlich nichts, was
unserer Freiheit widerspricht.
Denn als Menschen machen wir die
uns nächstumgebende Natur. Nur
in den Teilerscheinungen
widerspricht die Natur unserer
Freiheit. Nicht weiter,
vergleichsweise gesprochen,
wirkt die Natur gegen unsere
Freiheit, als wenn Sie eine Hand
ausstrecken und ein anderer
ergreift sie und hält sie
zurück. Sie werden sich dadurch
nicht Ihren freien Willen
absprechen, daß ein anderer
Ihnen eine Bewegung zurückhält.
So sind wir als
Gegenwartsmenschen auch in
bezug auf mancherlei
zurückgehalten dadurch, daß
Menschen der Vorzeit etwas getan
haben, was sich erst heute in
den Wirkungen äußert. Aber
Menschen haben es getan. Was für
Menschen? Diejenigen nicht,
gegen die wir uns so wenden
können, daß wir ihnen einen
Vorwurf machen, denn wir waren
es ja selber in früheren
Erdenleben, die den
gegenwärtigen Zustand bewirkt
haben.
|
Nous
ne devons pas nous
limiter à parler
uniquement de vies
terrestres répétées,
mais penser le
contexte de telle
sorte que même dans la
nature extérieure,
nous percevons les
effets de ce que nous
avons déposé
comme
cause dans les vies
terrestres
antérieures. Toutefois,
lorsque nous parlons en
rapport à
l'humain individuel, ainsi
nous
parlons seulement
de causes
contributives/œuvrant
avec.
Car pour toutes ces
choses, comme je vous
l'ai expliqué, la collaboration
des humains avec les
humains sur
la Terre
entre en ligne de
compte. Mais personne
n’a
besoin de
s'exclure
individuellement, mais
chacun contribue
sa part à ce que
l'humanité entière effectue
et qui s'exprime alors
dans ce qui est corps
pour l'humanité
entière de
la Terre
dans sa vie continue
et ce qui est décrit
extérieurement.
|
25
|
Wir
müssen uns nicht darauf
beschränken, bloß von
wiederholten Erdenleben zu
sprechen, sondern den
Zusammenhang so zu denken, daß
wir sogar in der äußeren Natur
die Wirkungen desjenigen
wahrnehmen, was wir als Ursache
gelegt haben in früheren
Erdenleben. Allerdings, wenn wir
in bezug auf den einzelnen
Menschen sprechen, so sprechen
wir so, daß wir nur von
mitwirkenden Ursachen sprechen.
Denn für alle diese Dinge kommt
in Betracht, wie ich Ihnen
auseinandergesetzt habe, das
Zusammenwirken der Menschen mit
Menschen auf der Erde. Es
braucht sich aber niemand
deshalb individuell
auszuschließen, sondern jeder
trägt seinen Teil bei zu dem,
was die ganze Menschheit bewirkt
und was dann zum Ausdruck kommt
in dem, was Leib ist für die
ganze Erdenmenschheit in ihrem
fortlaufenden Leben und was
äußerlich beschrieben wird.
|
Je
voulais vous donner
une représentation
de ce
que
le scientifique
spirituel doit
regarder ce qui est
décrit dans les livres
extérieurs. En fait,
ce n'est pas très
différent de
ce que
je vous dessinerais
ici en
une
série de figures
:
Tableau
13
|
26
|
Ich
wollte Ihnen damit eine
Vorstellung von dem geben, wie
der Geisteswissenschafter
ansehen muß, was in den äußeren
Büchern beschrieben wird. Das
ist in der Tat nicht viel
anders, als wenn ich Ihnen hier
eine Reihe von Figuren
aufzeichnen würde:
Tafel 13
|
Supposons
qu'un quelque
être
rampe
du sol de la Terre qui
n'a jamais vécu dans
le monde des
humains,
verrait
ces figures,
aurait
une sorte
de
connaissance de
l'arithmétique ma
foi,
et dirait
: première
figure,
deuxième figure,
troisième figure
: la
troisième est l'effet
de
la
deuxième, la
deuxième est l'effet de
la
première.
La
première
à l'effet :
triangle, la
seconde
à
l'effet : cercle.
- Ainsi, cet être qui
a rampé hors de la
terre combinerait
cause et effet. Mais
ce n'est pas ainsi,
mais
j'ai
dessiné une
figure
après l'autre. En
vérité, l'une
est complètement
indépendante
de l'autre. Cela
n’apparaît
ainsi
que pour cet être qui,
à partir d'une
certaine maxime,
combine ce qui précède
avec ce qui suit,
comme si l'un était
l'effet de l'autre.
Mais c'est à peu près
ainsi que le géologue
décrit le processus de
la Terre
; ce qui, disons, apparaît
dans la période
diluvienne, la période
tertiaire, la période
quaternaire, et ainsi
de suite. Mais
ce
n'est pas ainsi, tout
de
suite que ce
cercle n'est pas
l'effet du triangle et
ce triangle n'est pas
l'effet du carré, mais
c’est
indépendamment
provoqué et posé, tout
de
suite ainsi
que les actes de
l'humain sur Terre
ont effectués
au cours de sa vie sur
terre, toutefois
compté à cela
tout ce que l'humanité
provoque/effectue
dans le sommeil par
l'effet mystérieux de
l'intelligence, qui justement
déploie
des effets mystérieux
lorsque
l'humain est, comme on
dit, hors du corps.
|
27
|
Nehmen
wir an, irgendein Wesen kröche
aus dem Erdboden heraus, das
nie in der Menschenwelt gelebt
hat, sähe diese Figuren, würde
auch eine Art Kenntnisse von
Arithmetik haben meinetwillen
und würde sagen: Erste Figur,
zweite Figur, dritte Figur : Die
dritte ist die Wirkung von der
zweiten, die zweite ist die
Wirkung von der ersten Figur.
Die erste hat die Wirkung :
Dreieck, die zweite hat die
Wirkung : Kreis. — So also würde
dieses Wesen, das aus der Erde
herausgekrochen ist, Ursache und
Wirkung zusammenfassen. Aber es
ist nicht so, sondern ich habe
eine Figur nach der anderen
hingezeichnet. In Wahrheit ist
eine von der anderen ganz
unabhängig. Es sieht nur so aus
für dieses Wesen, das aus einer
gewissen Maxime heraus das
Vorstehende mit dem
Nachfolgenden zusammenfaßt, als
ob das eine die Wirkung des
anderen wäre. Aber so ungefähr
beschreibt der Geologe den
Erdenvorgang; dasjenige, was,
sagen wir, in der Diluvialzeit
entsteht, der Tertiärzeit, der
Quartärzeit und so weiter
zurück. Es ist aber nicht so,
geradesowenig wie dieser Kreis
die Wirkung des Dreiecks und
dieses Dreieck die Wirkung des
Quadrats ist, sondern das ist
selbständig bewirkt und
hingesetzt, geradeso wie
dasjenige, was im Verlaufe des
Erdendaseins die Taten der
Erdenmenschen bewirkt haben,
allerdings hinzugerechnet alles
dasjenige, was die Menschheit im
Schlafe bewirkt durch die
geheimnisvolle Wirkung der
Intelligenz, die eben besondere
Wirkungen entfaltet, wenn der
Mensch, wie man sagt, außerhalb
des Leibes ist.
|
Vous
voyez, à un degré très
élevé, ce qui est
décrit extérieurement
par ladite
science, est une
pure
Maya, une pure
tromperie/un
pur leurre.
Et le
pur
parler sur
la Maja ne
suffit pas.
Il est déjà nécessaire
de pouvoir dire, en
rapport à ce jugement
critique que le monde
extérieur est une
Maja, en quoi
consistent les causes
réelles. Mais les
causes réelles sont
cachées. Elles sont
très peu évidentes
pour la connaissance
extérieure de
l'humain. Car la
mesure dans laquelle
l'humanité construit
son existence sur
terre ne peut être
explorée par des
connaissances externes
; elle ne peut l'être
qu'en passant de la
science externe à la
science interne. Comme
vous pouvez le voir
dans mon livre
"Comment acquérir la
connaissance des
mondes supérieurs", peut
devenir
conscient
ce
que l’humain
accomplit de
son endormissement à
son réveil. Cela on
peut
le
sonder
par
cette science qui
pénètre jusqu'à la
volonté. Car comment
la volonté se
tient en pendant
au monde extérieur cela
ne se dévoile
donc
pas
aux humains, car le
processus de la
volonté leur est
caché. L'humain ne
sait pas ce que cela
signifie réellement à
chaque instant où il
lève la main, où il
fait naître un
processus de volonté ;
il ne sait pas que ce
processus de volonté
se poursuit et a une
signification pour
l'ensemble du cours de
la terre.
|
28
|
Sie
sehen, in einem sehr hohen Grade
ist das, was äußerlich
beschrieben wird durch die
sogenannte Wissenschaft, eine
bloße Maja, eine bloße
Täuschung. Und das bloße
Sprechen über die Maja genügt
nicht. Es ist schon notwendig,
daß man zu diesem kritischen
Urteil, daß die Außenwelt eine
Maja ist, sagen kann, worin die
eigentlichen Ursachen liegen.
Die eigentlichen Ursachen sind
aber verdeckt. Sie sind ja für
die äußere Erkenntnis des
Menschen sehr wenig
offenliegend. Denn inwiefern die
Menschheit das Erdendasein
aufbaut, das kann man durch ein
äußeres Wissen nicht
erkundschaften; das kann man nur
erkundschaften, wenn man von der
äußeren Wissenschaft zu der
inneren Wissenschaft dringt. Wie
Sie aus meinem Buche «Wie
erlangt man Erkenntnisse der
höheren Welten?» entnehmen
können, kann gewußt werden, was
der Mensch vollzieht vom
Einschlafen bis zum Aufwachen.
Das kann man erkunden durch
diejenige Wissenschaft, die
hinunterdringt bis zu dem
Willen. Denn wie der Wille mit
der Außenwelt im Zusammenhang
steht, das enthüllt sich ja den
Menschen nicht, weil der
Willensvorgang den Menschen
verborgen ist. Der Mensch weiß
nicht, was es in jedem
Augenblicke eigentlich
bedeutet, wenn er seine Hand
aufhebt, wenn er einen
Willensvorgang bewirkt; er weiß
nicht, daß sich dieser
Willensvorgang fortsetzt und
etwas bedeutet für den ganzen
Erdenverlauf.
|
J’ai
pensé cela
lorsque j'ai
représenté la scène de
Capesius et Strader
dans la "Porte de
l'Initiation", où je
laisse Strader et
Capesius faire toutes
sortes de choses, qui
se poursuivent ensuite
dans des événements
cosmiques, où il y a
du tonnerre et des
éclairs. Bien sûr,
cela est représenté au
figuré, mais le figuré
signifie une vérité
plus profonde. Il n'y
a rien de fantasmé,
mais cela signifie une
vérité réelle. Pendant
longtemps, au cours de
l'évolution de
l'humanité, de telles
vérités n'ont été
exprimées que par de
véritables poètes,
qui, avec
rapport à leur
fantaisie,
doivent en
fait toujours
être en rapport avec
les processus suprasensibles.
|
29
|
Das
habe ich gemeint, als ich die
Szene dargestellt habe von
Capesius und Strader in der
«Pforte der Einweihung», wo ich
Strader und Capesius allerlei
tun lasse, was sich dann
fortsetzt in kosmische
Ereignisse, wo es donnert und
blitzt. Natürlich ist das
bildlich dargestellt, aber das
Bildliche bedeutet eine tiefere
Wahrheit. Es ist da nicht etwas
Ausphantasiertes, sondern es
bedeutet eine wirkliche
Wahrheit. Für einen schon
ziemlich langen Zeitraum der
Menschheitsentwickelung sind
solche Wahrheiten im Grunde
genommen nur noch ausgesprochen
bei wirklichen Dichtern, die mit
Bezug auf ihre Phantasie
eigentlich immer zusammenhängen
müssen mit den übersinnlichen
Vorgängen.
|
C'est
une chose que l’humain
actuel
comprend
seulement encore
peu. L'humain actuel
aimerait
mettre la poésie,
l'art absolument,
comme quelque chose
qui est
inventé,
à côté de la réalité
extérieure. Il se sent
très soulagé s'il ne
trouve pas la
revendication soulevée
selon laquelle on
ne devrait pas
prendre la poésie
comme quelque chose de
plus que ce que l'on
imagine. La vraie
poésie, le vrai art,
est donc
toutefois seulement un
reflet de la vérité suprasensible,
mais justement
un reflet de la vérité
suprasensible.
Quand
aussi
le poète n'a pas dans
sa conscience ce qui
se passe suprasensiblement,
s'il est pendant/en
rapport
dans son âme avec
le
cosmos, s'il ne s'est
pas détaché par une pure
éducation
matérialiste, alors il
exprime ce qui est absolument
des vérités suprasensibles,
quand
aussi il
doit exprimer par des
images de l'existence
par
les sens/l’être-là
des sens.
|
30
|
Das
versteht der heutige Mensch nur
noch wenig. Der heutige Mensch
möchte die Dichtung, die Kunst
überhaupt als etwas, was
erfunden ist, hinstellen neben
die äußere Wirklichkeit. Er
fühlt sich sehr entlastet, wenn
er nicht den Anspruch erhoben
findet, daß man die Dichtung als
etwas mehr nehmen solle denn als
etwas Erphantasiertes. Wirkliche
Dichtung, wirkliche Kunst ist ja
allerdings nur ein Abglanz der
übersinnlichen Wahrheit, aber
eben ein Abglanz der
übersinnlichen Wahrheit. Wenn
auch der Dichter das nicht in
seinem Bewußtsein hat, was
übersinnlich vorgeht, wenn er
zusammenhängt in seiner Seele
mit dem Kosmos, wenn er sich
nicht losgelöst hat durch eine
bloß materialistische Bildung,
dann spricht er dasjenige aus,
was durchaus übersinnliche
Wahrheiten sind, wenn er es auch
durch Bilder des Sinnendaseins
aussprechen muß.
|
De
telles choses sont
souvent contenues dans
la deuxième partie du
"Faust" de Goethe. Là,
les vérités picturales
externes sont
certainement, comme je
l'ai expliqué pour
différentes parties, à
lier
à des processus suprasensibles.
Nous pouvons même
étayer ce que je viens
de dire en ce qui
concerne le
développement de l'art
pour les dernières
époques de l'humanité.
Si vous prenez un tableau
relativement récent
d'une époque
artistique plus
ancienne, vous
constaterez que le
paysage est
généralement traité de
manière très
négligeable. Le
traitement du paysage
est en fait apparu
d'autant plus au cours
des trois, quatre,
cinq derniers siècles,
ce
n’est que là
qu'il est respecté. Si
vous remontez plus
loin, vous constaterez
que le paysage a été
peu traité, plus ce
qui n'est que le monde
humain, car on avait
encore conscience que
pour les processus
objectifs, le monde
humain est beaucoup
plus important que le
paysage. Parce que le
paysage n'est qu'un
des effets du monde
humain. Tout
de suite
dans l'émergence d'une
préférence pour le
paysage, repose
dans le domaine de
l'art ce qui va de
pair avec l'émergence
de l'attitude
matérialiste. Et
l'attitude
matérialiste ne
consiste qu'à croire
que ce qui est séparé
de l'humain a une
valeur intrinsèque en
soi. Cela
n'a aucune valeur
d'existence pour soi
; ça
n'a vraiment
aucune
valeur d'existence
pour soi
! Un habitant
de Mars
qui descendrait
pourrait à tout moment
associer un sens au
tableau de Léonard "La
Cène". Avec les images
de paysage, s'il
pouvait absolument
voir
le paysage en tant que
tel - avec son organe
sensoriel, il le
verrait tout à fait
différemment, même les
paysages peints -, il
ne serait pas capable
de relier un sens
réel, parce qu'il
verrait toute la
configuration de la
terre différemment.
Cependant, je dis ces
choses uniquement pour
caractériser par des
hypothèses ce que je
veux dire.
|
31
|
Solche
Dinge sind vielfach enthalten im
zweiten Teil von Goethes
«Faust». Da sind die äußeren
Bildwahrheiten durchaus, wie ich
Ihnen ja für einzelne Partien
dargelegt habe, auf
übersinnliche Vorgänge zu
beziehen. Wir können sogar mit
Bezug auf die Kunstentwickelung
für die letzten Epochen der
Menschheit das, was ich eben
gesagt habe, erhärten. Nehmen
Sie ein verhältnismäßig gar
nicht weit zurückliegendes Bild
einer älteren Kunstepoche, so
werden Sie finden, daß da in der
Regel die Landschaft sehr
nebensächlich behandelt ist. Die
Landschaftsbehandlung taucht
eigentlich erst so recht auf in
den letzten drei, vier, fünf
Jahrhunderten, erst da wird sie
respektiert. Wenn Sie weiter
zurückgehen, so finden Sie die
Landschaft wenig behandelt,
mehr dasjenige, was bloße
Menschenwelt ist, weil da noch
ein Bewußtsein vorhanden war,
daß für die objektiven Vorgänge
die Menschenwelt viel wichtiger
ist als die Landschaft. Denn die
Landschaft ist nur eine Wirkung
der Menschenwelt. Gerade in dem
Aufkommen der Vorliebe für die
Landschaft liegt auf dem
Kunstgebiete dasjenige, was
parallel geht dem Aufkommen der
materialistischen Gesinnung. Und
die materialistische Gesinnung
besteht nur in dem Glauben, daß
das vom Menschen Abgesonderte
einen Daseinswert für sich habe.
Es hat keinen Daseinswert für
sich; es hat gar keinen
Daseinswert für sich! Ein
Marsbewohner, der herunterkommen
würde, würde jederzeit einen
Sinn verbinden können mit
Leonardos Bild «Das Abendmahl».
Mit Landschaftsbildern würde er,
wenn er die Landschaft als
solche überhaupt sehen könnte —
mit seinem Sinnesorgan würde er
sie ja ganz anders sehen, auch
gemalte Landschaften —, keinen
rechten Sinn verbinden können,
weil er die ganze
Erdenkonfiguration anders sehen
würde. Diese Dinge sage ich
allerdings nur, um durch
Hypothesen zu charakterisieren,
was ich meine.
|
Vous
pouvez donc en voir
que la phrase : "Le
monde extérieur est
une Maja -, peut seulement
être
pleinement comprise en
regardant le concret.
Mais nous devons alors
nous inclure en tant
qu'êtres humains dans
la totalité de l’être-là
terrestre.
Alors nous devons
vraiment nous élever à
la
représentation
qu'il peut y avoir des
réalités, des réalités
extérieures, des
réalités apparentes,
qui ne sont pas la
vérité, qui ne sont
pas de vraies
réalités. Si vous avez
une rose dans la
chambre, elle
est
une réalité apparente,
mais pas une réalité
réelle, car une rose
telle qu'elle est
devant vous ne peut
être. Elle peut seulement
être
lorsqu'elle est avec
les racines du rosier
et à
nouveau
que les racines du
rosier sont ensemble
avec
la terre. Ce
que le géologue décrit
comme Terre
peut
justement
aussi peu
être. Ce que le
géologue décrit comme
Terre
est tout aussi faux
pour celui qui veut
être un vrai expert/connaisseur
de la réalité qu'une
rose est une réalité non
vraie.
|
32
|
Also
Sie sehen daraus, daß der Satz:
Die Außenwelt ist eine Maja —,
gerade durch den Hinblick auf
das Konkrete erst voll begriffen
werden kann. Dann aber müssen
wir uns als Menschen einbeziehen
in die Ganzheit des
Erdendaseins. Dann müssen wir
tatsächlich aufsteigen zu der
Vorstellung, daß es
Wirklichkeiten, äußere
Wirklichkeiten, scheinbare
Wirklichkeiten geben kann, die
keine Wahrheit sind, die keine
wahren Wirklichkeiten sind. Wenn
Sie eine Rose im Zimmer haben,
ist sie eine scheinbare
Wirklichkeit, aber keine wahre
Wirklichkeit, denn eine Rose, so
wie sie vor Ihnen ist, kann
nicht sein. Sie kann nur sein,
wenn sie am Rosenstock mit den
Wurzeln des Rosenstocks zusammen
ist und diese wiederum mit der
Erde zusammen sind. Ebensowenig
kann dasjenige sein, was der
Geologe als Erde beschreibt.
Das, was der Geologe als Erde
beschreibt, ist für den, der ein
wahrer Wirklichkeitskenner sein
will, genau ebenso eine unwahre
Wirklichkeit, wie eine Rose eine
unwahre Wirklichkeit ist.
|
La
science de
l’esprit
s'efforce de ne jamais
s'arrêter/rester
plantée
à la fausse réalité,
mais de toujours
chercher quand il y a
une fausse réalité,
chercher ce qui doit
être ajouté pour que
l'on ait la plénitude,
pour que l'on ait
toute une vraie
réalité. C'est là-dedans
que
s'exprime le sens
irréel de la
civilisation
contemporaine, à
savoir que tout ce qui
semble être à
l'extérieur est
considéré comme une
réalité. Mais on a seulement
une
réalité dans une
cohérence/un
s’appartenir ensemble
en soi devant
soi. La Terre
prise
pour
soi,
les humains arrachés/retirés
de
la Terre,
ce
n'est
plus une vraie
réalité, c'est justement
ainsi peu
une vraie réalité,
comme une rose n'est
pas une vraie réalité
quand on
l’a
coupée du rosier. Voyez-vous,
ces choses, elles
doivent être élaborées,
elles n’ont
pas la permission de
rester de pures
théories, elles
doivent passer
dans notre
manière
de penser. Nous devons
nous
sentir
comme
membre de
la terre entière. Et
il est de
signification
que nous nous
présentions toujours
de nouveau et à
nouveau :
le doigt qui m'a
poussé ici n'est sa
vraie réalité que tant
qu'il est sur mon
organisme. Si je le
coupe, alors
il
n'est plus sa vraie
réalité. Ainsi, l’humain
n'est plus sa
véritable réalité
lorsqu'elle est loin
de la Terre.
Mais la Terre
n'est pas sa vraie
réalité non plus
lorsque l'humanité en
est éloignée. C'est seulement
une
représentation
irréelle quand
le chercheur
de la nature
actuel
pense selon ses
conditions préalables
que l’évolution
de la terre se ferait
de la même manière si
l'humanité n'était pas
là. Que
cela ne se déroulerait
pas ainsi, je
vous l’ai montré il y
a peu d'un autre point
de vue en ce que je
vous ai montré que les
corps que les humains
déposent dans la mort
restent un ingrédient
du développement de la
Terre, qui doit être
là comme le levain, et
que si aucun corps
humain n'était lié à
la Terre, l'ensemble
du processus physique
du cours de la Terre
serait aussi un autre
qu'il n’est lorsque
les corps humains – il
est alors égal qu'ils
soient brûlés ou
enterrés - sont reliés
à la Terre.
|
33
|
Geisteswissenschaft
strebt an, niemals
stehenzubleiben bei der unwahren
Wirklichkeit, sondern immer zu
suchen, wenn eine unwahre
Wirklichkeit vorliegt, zu suchen
nach dem, was hinzugebracht
werden muß, damit man die
Ganzheit hat, damit man eine
ganze wahre Wirklichkeit habe.
Darinnen spricht sich der
unwirkliche Sinn der
gegenwärtigen Zivilisation aus,
daß man einfach alles, was einem
äußerlich erscheint, für eine
Wirklichkeit hält. Aber eine
Wirklichkeit hat man nur in
einem in sich Zusammengehörigen
vor sich. Die Erde für sich
genommen, die Menschen von der
Erde weggenommen, das ist nicht
mehr eine wahre Wirklichkeit,
das ist ebensowenig eine wahre
Wirklichkeit, wie eine Rose eine
wahre Wirklichkeit ist, wenn man
sie vom Rosenstock abgeschnitten
hat. Sehen Sie, diese Dinge, sie
müssen verarbeitet werden; sie
dürfen nicht bloß Theorie
bleiben, sie müssen in unsere
Gesinnung übergehen. Wir müssen
uns fühlen als ein Glied der
ganzen Erde. Und es ist von
Bedeutung, daß wir uns immer
wieder und wiederum die
Vorstellung vorlegen: Der
Finger, der an mir hier
gewachsen ist, er ist nur so
lange seine wahre Wirklichkeit,
als er an meinem Organismus ist.
Schneide ich ihn ab, dann ist er
nicht mehr seine wahre
Wirklichkeit. So ist der Mensch
nicht mehr seine wahre
Wirklichkeit, wenn er von der
Erde weg ist. Aber die Erde ist
auch nicht ihre wahre
Wirklichkeit, wenn die
Menschheit von ihr weg ist. Es
ist nur eine unwirkliche
Vorstellung, wenn sich der
heutige Naturforscher nach
seinen Voraussetzungen denkt,
die Erdenentwickelung würde
ebenso verlaufen, wenn die
Menschheit nicht da wäre. Daß
sie so nicht verlaufen würde,
habe ich Ihnen vor kurzem auch
noch von einem anderen
Gesichtspunkte aus dargestellt,
indem ich Ihnen gezeigt habe,
daß die Leiber, die die Menschen
ablegen im Tode, eine Ingredienz
bilden der Erdenentwickelung,
die so da sein muß wie der
Sauerteig, und daß, wenn keine
Menschenleiber mit der Erde
verbunden würden, der ganze
physische Vorgang des
Erdenverlaufes auch ein anderer
sein würde, als er ist, wenn
Menschenleiber - es ist dann
gleichgültig, ob sie verbrannt
oder begraben werden - mit der
Erde verbunden werden.
|
Aujourd'hui,
je voulais vous
expliquer plus exactement
le
pendant
des
pôles
de la volonté et de
l'intelligence
humaines avec
l'environnement
cosmique.
|
34
|
Heute
wollte ich Ihnen einmal im
Genaueren den Zusammenhang des
Willens- und des
Intelligenzpoles des Menschen
mit der kosmischen Umwelt
darlegen.
|
|
|
Français seul
|
|
|
01
|
Une
conférence comme celle que je
donnerai demain à Bâle devrait
bien sûr être compréhensible
d’elle-même
pour tout le monde. Mais il
peut quand
même toujours encore,
j’aimerais
dire, s’ajouter
une compréhension particulière
de la part de ceux qui sont
liés à la chose
dans le mouvement
anthroposophique. C'est
pourquoi je veux aujourd'hui
discuter d'un certain nombre
de choses qui peuvent servir
non pas à fournir une base
nécessaire, mais à approfondir
notre compréhension, en
particulier dans le cercle de
ces vérités qui doivent
maintenant être dites à
l'humanité du côté
anthroposophique. Je vous
rappelle que nous avons
souvent discuté de que les
forces sont organisées, dans
une certaine mesure, selon
deux pôles dans l’humain. On
comprend
le
mieux l'humain,
on
arrive au mieux à
une sorte de connaissance de
soi de l'humain quand
on
saisit ces deux pôles, le pôle
de la volonté et le pôle de
l'intelligence, dans l'œil de
l'âme.
|
02
|
L'humain
est un être de volonté et un être
intelligent. Mais entre les deux, il
y a l'élément émotionnel et le
sentiment pour la période entre la
naissance et la mort. Cet élément de
sentiment et d'émotion est le pont
de connexion entre l'intelligence et
la volonté. Vous savez aussi comment
les forces se séparent plus ou moins
lorsqu'une personne arrive à ce
qu'on appelle le seuil du monde
spirituel.
|
03
|
Mais
ce que nous voulons particulièrement
examiner aujourd'hui, c'est le
rapport
dans lequel
l'humain d'un côté
en tant qu'être intelligent se
tient au monde environnant, au
monde absolument,
et alors
l'autre rapport
que l'humain a au
monde
par ce
qu'il est un être de volonté.
Examinons d'abord ce dernier
point. Vous savez que dans sa
vie entre la naissance et la
mort, l'humain développe la
volonté comme force impulsant
ses actions, tous ses faits
et gestes. Cette force
de volonté
est, naturellement,
quelque chose de très
compliqué dans ses extériorisations
à travers l'organisme humain.
Seul
tout
ce qui est de
sorte
volontaire dans
l'humain a dans une certaine
relation une similitude, une
forte similitude, qui va
jusqu'à l'égalité, avec des
forces de la nature bien
déterminées.
De sorte que l'on peut déjà
parler d'un rapport
intime entre la force
de volonté
humaine et les forces de la
nature.
|
04
|
Mais
maintenant, vous savez aussi,
grâce à des considérations
antérieures, que l'humain est
dans une sorte d'état de
sommeil en ce qui concerne
tout ce qui concerne sa
volonté, aussi
lorsqu'il veille.
L'humain a en effet dans sa
conscience les représentations
pour ce qu'il veut. Seulement
l'humain ne sait pas comment
une représentation
déterminée
s'exprime en fonction de sa
volonté. Il ne sait pas quel
est le lien/pendant
entre la
représentation
: je bouge mon bras - et tout
le processus qui conduit
ensuite au mouvement du bras.
Cela se passe dans le
subconscient, et nous pouvons
dire que le processus réel de
la volonté n'est pas plus
conscient pour un humain
que tout ce qui se passe
pendant le sommeil. Mais en
soulevant la question du lien
entre la volonté humaine et le
monde qui nous entoure, nous
devons immédiatement aborder
quelque chose qui est en fait
paradoxal pour la conscience
du présent, qui s'est
progressivement développée au
cours des trois, quatre, cinq
derniers siècles. Les humains
pensent généralement - et je
l'ai déjà mentionné ici - que
le cours de la terre serait le
même même même si les humains
n'étaient pas là. Un tel vrai
scientifique de
la nature
du
présent
décrit le cours de la Terre,
disons, à partir de la
géologie, des processus
physiques ; et il a en fait,
même si aussi il ne l’exprime
pas, quand même à
l’esprit
que, du début à la fin
hypothétique de l'existence de
la Terre, tout pourrait
fonctionner de la même manière
que si la terre n'était pas
peuplée. Pourquoi les humains
qui pensent actuellement
au
sens
de la façon
de représenter de science de
la nature,
pensent-ils
cela ?
Ils le pensent parce qu'ils
croient que lorsque, par
exemple, quelque chose se
passe, disons dans le règne
minéral ou végétal sur terre
le 9 novembre 1919, c'est
causé par ce qui a précédé ce
9 novembre 1919 dans le règne
minéral. Les humains pensent :
là
est
le règne minéral, cela
se passe (voir dessin), et donc
ce qui se passe ici dans le
règne minéral, ce
serait
l'effet de ce qui l'a précédé
n’importe
comment.
De la cause minérale apparaît
l'effet minéral.
|
05
|
Ainsi
pensent donc les humains.
Vous remarquez que les humains
pensent de cette façon quand
vous ouvrez un livre de
géologie. Ils vous décrivent,
disons, ce qui se passe en
notre présence de telle
manière que cela est présenté
comme l'effet de l'ère
glaciaire ou d'une époque
antérieure. Mais on ne fait
que résumer sous les causes ce
qui s'est également passé dans
le monde minéral. Nous
ignorons le fait que l'humain
peuple la terre. Nous pensons
que même si l'humain n'était
pas là, tout se serait passé
en dehors de l'humain, comme
c'est le cas dans la réalité
extérieure, mais où l'humain
était toujours présent.
Voyez-vous, il y a quelque
chose de sous-jacent ici qui
pointe vraiment vers la terre
comme
une globalité,
c'est-à-dire comme un tout
dont rien ne peut se produire
dans le cours de la terre sans
que l'humain lui-même n'en
soit une des causes. Je
veux
vous donner un exemple.
|
06
|
Vous
savez tous que notre époque
actuelle - si l'on entend par
présent tout ce qui s'est
passé depuis la grande
catastrophe de l'Atlantique/l’Atlantide
- a été précédée d'une époque
que nous appelons l'ère
atlantique. Les continents
européen et africain sous leur
forme actuelle n'existaient
pas à l'époque, pas plus que
l'Amérique d'aujourd'hui sous
sa forme actuelle. Il y avait
un continent principal sur
terre à cette époque,
l'Atlantide, une zone qui
s'étendait jusqu'à l'endroit
où se trouve aujourd'hui
l'océan Atlantique. Vous savez
aussi qu'à un certain moment
de ce développement
atlantique, une certaine forme
d'immoralité s'est répandue
dans le monde civilisé de
l'époque. Les humains ont pu
utiliser les forces naturelles
de cette époque plus largement
que par la suite. Et ils les
ont utilisées dans un sens
immoral sur de vastes zones. De
sorte
que nous pouvons
revenir sur une époque
d'immoralité. Puis, la
catastrophe de l'Atlantique
s'est produite. Le bon
géologue attribuera tout
naturellement cette
catastrophe atlantique à des
processus minéraux : une
partie du sol vient de
s'abaisser, l'autre de se
relever. Il ne viendra pas à
l'esprit d'un humain
qui pense au
sens
de l’actuelle
science
de
la
nature de dire que ce que les
humains ont fait a contribué
aux causes qui entrent en
ligne de compte. — Et cela
a
contribué.
Et cela
a
contribué de telle manière que
la catastrophe de l'Atlantique
a été en fait
l'effet de ce que les humains
ont fait sur la balle
terrestre.
|
07
|
On
ne trouve pas purement
des causes externes, minérales
et naturelles, mais il faut
chercher les causes de ces
grands événements, qui
retombent sur l'existence
terrestre comme des
catastrophes, qui se situent
dans le
faire et
le
propulser
humain lui-même.
L'humain appartient
absolument aux
forces que l'on peut énumérer
à l’intérieur
de
la série des causes de
l'existence terrestre. Mais ce
n'est pas seulement le cas
pour ces grands événements,
c'est aussi le cas pour tout
ce qui se passe en continu.
Mais le lien réel entre les
événements du cosmos qui ont
un effet sur la terre,
c'est-à-dire les événements
telluriques, terrestres, et ce
qui se passe chez l'humain
reste caché pour l'instant. Et
à ce propos, toute notre
science de
la nature
n'est au fond rien d'autre
qu'une grande illusion
globale. Car on ne peut pas,
si l'on veut revenir aux
vraies causes, étudier ce qui
se passe, par exemple, à
l'extérieur dans le monde
minéral, dans le monde
végétal, dans le monde animal,
si l'on s'arrête simplement
pour trouver les causes dans
le monde minéral, dans le
monde végétal, dans le monde
animal.
|
08
|
J’aimerais
vous présenter ce qui entre en
ligne de compte de la manière
suivante. Abordons pour ainsi
dire ce que nous voulons
examiner aujourd'hui du côté
opposé. Si quelque chose se
produit dans l'orbite
terrestre, que je veux
dessiner schématiquement (voir
dessin) - ici, ce serait le
centre de la Terre - dans le
règne minéral, végétal,
animal, alors nous pouvons en
chercher la cause. Je voudrais
indiquer la cause en disant :
pour ce qui se passe, il y a
des points où se situent les
causes. - Ce sont tous des
points où se situent les
causes (voir dessin).
Tableau
12
Vous pouvez comprendre ce que
je veux dire quand vous pensez
à ce qui suit. Si vous venez
en Italie, dans les environs
de Naples, vous constaterez
que pendant longtemps, lorsque
vous allumez un morceau de
papier, le sol se met à fumer.
Les vapeurs sont expulsées du
sol simplement en allumant un
morceau de papier. L'étage en
dessous de vous commence à
fumer. Il faut donc se dire
que le processus physique qui
a lieu quand on allume un
morceau de papier est celui
qui fait monter les vapeurs. -
Dans ce cas, le processus
physique consiste à diluer
l'air en allumant le papier.
En créant une masse d'air plus
fine, les vapeurs de la terre
sont poussées vers le haut.
Ils ne sont pressés en
bas que
par la pression atmosphérique
normale, qui est réduite par
l'allumage du papier. Si je
voulais ne montrer que ces
effets - ces vapeurs qui
montent de la terre - qui sont
donc purement minérales,
je pourrais dire : ici un
papier a été allumé, ici et
ici et ainsi de suite (voir
les points) ; je ne vous le
dirai qu'à titre
d'illustration.
Cela vous montre que la cause
de la montée des vapeurs n'est
pas sous le sol, mais
au-dessus de celui-ci. Ces
points a, b, c, d, e, f ne
sont pas censés représenter
des papiers d’allumage,
mais ils sont censés
représenter autre chose dans
notre cas aujourd'hui. Tout
d'abord, imaginez que les
points n'ont pas de sens en
eux-mêmes, mais que tout le
système de points a un sens.
Imaginez non pas des papiers
allumés, mais quelque chose
d'autre que je ne veux pas
désigner pour le moment ; je
le désignerai immédiatement
après. Quelque
chose
d’autre
serait
là comme
cause active à la surface du
sol. Et ces causes, qui œuvrent
différemment, n’œuvrent
pas chacune pour soi, mais
elles œuvrent
ensemble. Et maintenant, pensez
vous
qu'il n'y ait pas seulement
six points, mais qu'il y ait,
je veux dire, mille cinq cents
millions de points, qui œuvrent
tous ensemble. J'aurais donc dessiné
mille cinq cents millions de
points, qui œuvrent
là
tous ensemble pour produire un
effet global. Ces mille cinq
cents millions de points sont
vraiment là. Parce que vous
avez tous en vous ce que l'on
peut appeler le centre de
gravité de votre propre
personne physique. Ce centre
de gravité est placé/posé
un
peu plus élevé chez l’humain
éveillé, il repose
sous le diaphragme, chez l’humain
endormi il est posé
un
peu plus bas, mais il est là.
Il y a donc mille cinq cents
millions de tels
centres de gravité sur la
terre. Ceux-ci
donnent un effet d’ensemble.
Et ce qui sort/part
de cet effet d’ensemble
donne la cause réelle de ce
qui se passe sur Terre,
pour l'essentiel dans les
règnes minéral, végétal et
animal.
Ce que donc
vous voyez autour de vous en
effets de l'air,
en
effets
de l'eau, ce que vous voyez
dans d'autres évènements
minéraux,
cela
est seulement
alors
attribué
à des causes minérales quand
on pose
une fausse science à la
base ; cela
repose en réalité d’après sa
vraie cause en l’intérieur de
l’humain.
|
09
|
Voyez-vous,
c'est une vérité dont,
aujourd'hui encore,
très le
moins d’humains
absolument
pressentent quelque chose.
Le
moins
d’humains savent que des
processus ont lieu dans les
règnes minéral, animal et
végétal, parce
qu’en
vérité les causes pour
ces processus reposent
dans les organismes humains,
non pas pour l'ensemble de
l’ouvrage
dans les règnes minéral,
animal et végétal, mais pour
une grande partie des effets.
L'humanité qui marche sur la
terre porte en fait en elle la
cause pour
ce qui se passe. Ainsi
que la minéralogie, la
botanique, la zoologie ne peuvent
pas être pratiquées sans
anthropologie, sans consulter/questionner
l'humain. La science vous
parle des forces chimiques,
physiques et mécaniques. Ces
forces physiques, chimiques et
mécaniques sont intimement
liées à la volonté humaine, à
cette volonté humaine qui est
en fait concentrée au centre
de gravité de l'humain.
Lorsqu’on
parle de la terre et veut
atteindre
la vérité, on
ne doit
pas parler de
n’importe quelle
Terre
abstraite, comme le font les
géologues, mais on
doit
parler de la Terre
ainsi
qu’on compte
l'humanité à
la Terre.
Ce sont les vérités qui se dévoilent
au-delà du seuil. Tout ce qui
peut être connu de ce côté du
seuil appartient en fait au règne
des illusions de
connaissance,
n'appartient pas au domaine
des vérités de
connaissance.
|
10
|
La
question apparaît
maintenant : quel est alors
le
pendant
réel pour l'humanité actuelle
- et c'est d’elle
que nous parlons donc
d’abord
- entre les forces de volonté
de l'humain, qui sont
concentrées dans son centre de
gravité, et entre les forces
physiques et chimiques
extérieures ? - Dans la vie
normale, cette relation ne
s'extériorise
que dans les processus
métaboliques humains. Lorsque
l'humain absorbe en
lui
les substances du monde
extérieur, c'est en fait sa
volonté qui digère et élabore
ces substances. Et si rien
d'autre que cette volonté n’œuvrait,
alors ce qui est absorbé de
l'extérieur serait purement
décomposé. La volonté humaine
a le pouvoir/la
force
de se décomposer, de dissoudre
toutes les autres substances
et forces, et le pendant
entre l'humain et le reste de
la nature minérale, végétale
et animale est maintenant tel
que sa volonté est pendante
aux forces de dissolution de
notre planète, aux forces de
destruction de notre planète.
|
11
|
Nous
vivons toutefois
de
cette destruction ; mais c'est
une destruction ! Nous ne
pourrions pas vivre si nous ne
causions pas cette
destruction. C'est absolument
à retenir.
Et ce qui
vous est décrit de maints
côtés
comme des effets magiques
injustifiés repose pour
l’essentiel
sur le fait que certaines
personnes apprennent à
utiliser leur volonté dans
une mesure incorrecte ainsi qu'avec
les destructions elles
ne restent pas
de manière normale
purement
à l’intérieur de
la nature humaine, mais
l'étendent/la
déploient
de
manière anormale
au-delà de la nature humaine
et utilisent consciemment les
forces
de
destruction
ancrées dans la volonté. C'est
évidemment
quelque chose qui n’aurait
jamais
la permission
être enseigné !
|
12
|
Par
notre volonté, nous sommes absolument
pendants
ensemble
aux
forces de destruction de notre
planète Terre. Et si nous, en
tant qu’humains
du présent, n'avons rien
d'autre que des
forces de
volonté, alors notre Terre
serait condamnée par nous, les
êtres humains, par l'humanité,
à être purement
détruite. Nous devrions alors
voir
vers un avenir terrestre qui
ne donnerait
véritablement
pas une image très
réjouissante et qui
consisterait en une
dissolution progressive de la
terre et en son éparpillement
dans l'espace des
mondes/de l’univers.
C'est tels
que
nous sommes en rapport
à
l’un
des
pôles.
|
13
|
L'humain
est un être double. Un membre
de son être est pendant
aux forces destructrices de la
planète ; l'autre membre de
son être, comme nous l'avons
mentionné, sa partie
intelligente, qui est reliée à
la volonté par le pont de l'âme
tranquille.
Mais cette intelligence de
l'humain a très peu à voir
avec notre planète Terre, aussi
que
nous sommes à l'état de
veille. Nous ne parvenons
en fait
pas à établir un rapport
correct
à l’être-là
sur la
Terre
par
notre intelligence pendant
notre veille. Ce que je vous
ai montré ici pour la volonté,
c'est quelque chose qui, même
si les humains n'en sont pas
conscients, se produit/se
passe
à travers l'humanité pendant
que les humains veillent.
Lorsque vous sortez et que
vous regardez une roche
altérée quelque part et que
vous vous interrogez sur les
véritables causes de
l'altération des roches, vous
devez alors regarder à
l'intérieur, à l'intérieur
organique des humains
eux-mêmes. Aussi paradoxal que
cela sonne
à l'humanité actuelle,
il en est ainsi ! Mais la Terre
aurait un triste avenir, comme
je l'ai déjà dit, sans l'autre
pôle de l'humain,
celui qui
construit.
Tout de
suite ainsi que
les causes de ce
qui
détruit
reposent
dans la volonté humaine, qui est
concentrée
au centre de gravité de
l'humain, ainsi
les
forces constructives reposent
dans cette sphère dans
laquelle les humains pénètrent
pendant leur sommeil. De
l'endormissement au réveil,
l'humain est dans un état avec
son Je
et son corps astral, que
nous décrivons
ordinairement
par ce que nous disons
au sens figuré : le
Je
et le corps astral sont en
dehors du corps physique. Mais
là, justement
l'humain est absolument
un être d’esprit
et
d’âme,
et là, il développe les forces
qui deviennent
tout
de suite
efficaces entre
l'endormissement et le réveil.
Et pendant ce temps, il se
tient
par ces forces
en relation avec tout ce qui
construit la planète Terre,
ce qui amène les forces de
construction aux forces de
destruction. Si vous ne vous
promeniez jamais sur la Terre,
les forces destructrices, qui
partent
en fait de votre volonté, n’œuvreraient
pas dans le règne minéral,
végétal, animal sur
la Terre.
Si vous ne dormiez jamais sur
la Terre,
ne
partirait pas de votre
intelligence ce qui
construit la
terre toujours à
nouveau.
Aussi
les
forces
constructives
réelles
de notre planète Terre
reposent
même dans
l'humanité. Je ne dis pas :
dans l'être humain particulier.
- J'ai déjà dit expressément
comment ces causes
individuelles sont pendantes.
Mais dans l'ensemble de
l'humanité, reposent
aussi
les forces pour
la
construction, et
d’ailleurs dans
le pôle intelligent de l'être
humain, mais pas dans
l'intelligence de
jour.
L'intelligence diurne est
quelque chose qui se
place
dans le devenir terrestre
comme une chose
morte. L'intelligence de
l'humain, qui œuvre
pour lui inconsciemment
pendant le
sommeil, est en fait la même
chose qui construit
continuellement la planète Terre.
Je veux seulement vous faire
compréhensible
que vous
faites mal
si vous
cherchez les forces
destructrices et constructives
de notre globe terrestre
en dehors de l'humain ; vous
devez tout de suite les chercher
dans l'être humain. Si vous
considérez cela correctement,
vous ne trouverez pas non plus
ce qui suit incompréhensible.
|
14
|
Vous
tournez
le regard vers les étoiles. Vous
vous
dîtes : n’importe
quels
effets émanent des étoiles,
qui sont perceptibles ici sur
Terre
pour les organes sensoriels
des humains. - Mais ce que
vous observez là
en
regardant les étoiles n'est
pas la même chose que ce que
vous percevez sur Terre dans
les règnes minéral, végétal et
animal, mais vient des êtres
intelligents et volontaires
dont la vie est pendante
à ces étoiles. C'est seulement
parce que les étoiles sont éloignées
que cela
semble ainsi que du
physique. Ce n'est pas
physique ! C'est ce qui se joue
en fait là
dans l'être voulant
et intelligent.
Je vous l'ai donc
déjà
dit : les astrophysiciens
décrivent notre soleil ; vous
trouverez de très belles, très
charmantes
descriptions là-dessus.
Mais si quelqu'un pouvait
faire le voyage vers le soleil
avec une sorte d'invention à la
Jules Vernes, il serait très
surpris de ne pas trouver du
tout ce qu'il présuppose selon
les descriptions physiques.
Cela se
comporte seulement ainsi
ici dans
l’existence/l'être-là sur
Terre.
Ce n'est qu'une combinaison de
ce que le soleil révèle/dévoile.
En vérité, ce que nous voyons
est effet
d’une
volonté et d’une
intelligence qui apparaît
comme lumière en
un certain éloignement.
Et un, disons, habitant
de la Lune,
s'il y en
avait
un tel dans ce sens, qui
regarde
la Terre,
ne découvrirait pas sur terre
les zones herbeuses, les zones
minérales, mais il
découvrirait sur Terre
– toutefois
aussi en le percevant comme
effets lumineux
et
semblables - ce
qui se passe autour du centre
de gravité du corps humain, et
ce qui se passe comme effet de
l'état de sommeil, alors que
les humains sont dans la
situation de vie entre
l'endormissement et le réveil.
Cela serait vraiment vu de
l'extérieur. Les chaises sur
lesquelles vous êtes assis
ici, on
ne pourrait
les voir de l'extérieur avec
aucun instrument, aussi
parfait soit-il. Mais ce qui
se passe autour de votre
centre de gravité, et ce qui
se passerait ici, si vous vous
endormiez soudainement tous -
avec un peu de chance, ce ne
sera jamais le cas de tous,
toujours seulement de certains
-, cela serait vu
de l'extérieur.
|
15
|
Ainsi
que
pour l'espace des
mondes,
ce qui se passe à travers les
humains ici sur la
Terre
est tout
de suite le
visible, l’essentiel, et non
ce qui est
autour
des humains. Voyez-vous,
c’est venu parmi les humains,
j’aimerais
dire et il
est souvent
rapporté
que tout
ce que nous
percevons avec nos sens est
Maja, la grande tromperie, purs
phénomènes,
non-réalité.
Une telle vérité abstraite a
en fait peu de valeur. Une
telle vérité ne devient
valable que si l'on va dans le
concret, comme nous l’avons
justement fait maintenant.
Cela
n'a aucune valeur si vous vous
dites : le monde animal, le
monde végétal, le monde
minéral sont Maja ; cela
a
seulement
de
la
valeur lorsque vous prenez
conscience que ce que vous
vivez lorsque vous percevez à
l'extérieur dépend
fondamentalement de vous, que
vous faites toutefois
cela, non à chaque instant,
mais pour tout
le
cours de l'humanité, que
vous vous tenez
dans le pendant
de cause et d'effet.
|
16
|
J’aimerais
dire : même si l'on exprime
une vérité aussi bouleversante
- parce que je pense qu'elle
pourrait être bouleversante
- comme une vérité plus
profonde de la nature, elle
n'acquiert toujours pas cet
aspect qui est en fait le particulièrement
important pour la vie humaine.
- Une telle vérité devient
importante d’abord
lorsque nous en tirons une
certaine conséquence. Nous ne
sommes en effet pas seulement
des êtres humains physiques
ici sur la
Terre
ou des êtres humains
perceptibles extérieurement
sensoriellement.
Sur terre, nous sommes des
êtres moraux respectivement
immoraux. Nous sommes donc des
êtres moraux sur la
Terre.
Ce que nous faisons est
conditionné par des impulsions
morales.
|
17
|
Pensez
maintenant une
fois à comment la
façon
de voir le
monde du
présent
se
meut
tout
de suite en rapport à ce point
dans
le doute le
plus
âpre,
le plus
aigu
; comment la science de
la nature
vous donne un savoir
du terrestre qui s’épuise
complètement dans le
pendant de
causes naturelles purement
externes et d’effets naturels.
Et dans ce cycle de causes
purement naturelles et
d'effets purement naturels,
l'humain serait aussi
placé dedans.
Ainsi
le
dit la science abstraite
externe de
la nature.
J’aimerais
dire
qu'elle
compte seulement
avec un
point de
l’être-là terrestre.
|
18
|
Et
l'on prend alors conscience
que donc
aussi des
impulsions morales s'allument
quand
même
en
l'humain ; mais on ne sait
aucun
pendant
entre ces impulsions morales
et entre
ce
qui se passe à l'extérieur
dans le cycle de
la nature.
C'est donc
la croix,
la croix de la récente
philosophie, que les
philosophes entendent d'un côté
des chercheurs
de la
nature
: tout se
tient en pendant
de causes et d’effets naturels
- et qu’ils
doivent admettre de
l'autre
côté
: l’humain
éprouve des motivations
morales -
Kant a écrit deux "critiques",
la "Critique de la raison (NDT
synthétique)
pure", qui s’occupe
de comment
l'humain se
comporte face à un cours des
choses purement naturel, et la
"Critique de la raison (synthétique)
pratique", dans laquelle il
expose ses postulats moraux
qui si j’ai
la permission de m'exprimer
imagé,
flottent en fait dans l'air,
viennent de n’importe
où
et ne sont en aucun pendant
tout d’abord
aux causes de la nature. Oui,
voyez-vous, aussi
longtemps
que l'humain croit que ce qui
va
de soi à
l'extérieur aux
phénomènes de
la nature
serait
à nouveau seulement
reconductible
aux
phénomènes de
la nature,
aussi
longtemps
que l'humain a affaire à cette
Maja, aussi
longtemps l'intervention
d'impulsions morales reste
quelque chose qui se tient là
à
côté du cours de la nature.
Presque tout ce qui est parlé
aujourd'hui souffre en fait de
ce tiraillement,
se
tient entièrement dans l’ombre
de ce tiraillement.
Les humains ne peuvent pas
réfléchir ensemble au cours de
la Terre
en tant que telle et à ce qui
se déroule
moralement dans l'humanité.
Mais dès que vous saurez
quelque chose comme ce que
j'ai essayé de vous expliquer
aujourd'hui, en quelques traits,
vous pourrez vous dire :
en tant qu'humain, je suis une
unité, et les impulsions
morales vivent en moi. Et les
impulsions
morales, elles vivent unitairement
avec ce que je suis en tant
qu’humain
physique. Mais en tant
qu'humain physique, je suis donc
au
fond la cause – naturellement
ensemble avec
l'humanité - de tout ce qui se
passe aussi
physiquement. Alors ce que les
humains accomplissent
moralement sur le circuit
terrestre est la véritable
cause du déroulement de ce qui
se passe dans le circuit
terrestre.
|
19
|
Nous
avons sur Terre,
en tant qu'humains, une
histoire de
la nature,
une science de
la nature,
qui décrit le cours de la Terre
tel que nous le trouvons dans
les livres de physique, de
géologie, de botanique, etc.
Ce qu'elle dit sur le cours de
la Terre
est, tout d'abord, quelque
chose de très satisfaisant
pour l'humain d'aujourd'hui
selon les conditions préalables
qui vivent en lui au sens de
son éducation actuelle. Mais
si nous nous
représentons
qu'un Martien descendrait sur
Terre
et regarderait la Terre
avec ses connaissances
préalables de
connaissance,
puis en se promenant en
silence pendant un certain
temps en tant qu'habitant de
la Terre
- je ne dis pas que cela
pourrait arriver, je veux par
là
illustrer ce que je dis - il
aurait appris un peu de la
langue terrestre des humains,
il lirait leur géologie, il
verrait quelles représentations
ces humains se
font
sur les processus de la Terre,
ainsi
il dirait
: Oui, mais là
tout n'y est pas, le plus
important manque quand
même !
J'ai vu, par exemple, que tant
d'étudiants traînent dans les
pubs et boivent tout le temps,
pour assouvir leurs passions.
Oui, il y a quelque chose qui
se passe tout le temps : la
volonté humaine travaille avec
le métabolisme. Ce sont des
processus que vous avez omis
dans vos livres de physique et
de géologie. Il n'est pas dit
que le cours de la Terre
dépend aussi du fait que les
étudiants boivent ou ne
boivent pas !
|
20
|
Cela
manquerait à celui qui n'est
pas complètement absorbé par
les représentations
de la terre, ainsi
qu’elles
vivent
maintenant comme des préjugés
parmi
les humains, omis
dans
les descriptions que l'humain
lui-même fait du cours de la
terre. Pour l’habitant
de Mars,
il ne fait aucun doute que ce
qui passe par les actions
humaines comme des impulsions
morales, passe par toute la
vie humaine, que cela fait
partie du cours de
la nature.
Pour
nous, le
cours de la nature,
selon
les préjugés actuels, a
quelque chose
d'extraordinairement contraignant,
pour maints
même quelque chose
d'agréablement contraignant,
particulièrement
pour des
humains qui pensent
en
matérialistes.
Ils
se
pensent
que le cours de la Terre
serait exactement le même,
même s'il n'y avait aucun
humain.
Ainsi, que je sois une
personne convenable
ou non
convenable
ne change rien de spécial dans
le cours de la Terre,
je n'interfère pas dans le
cours de la Terre.
Mais c'est inexact,
les causes pour
le
cours de la terre ne reposent
justement
pas
en
dehors de
l'humain. Pour
le plus important, le cours
des événements de
la
terre ne
repose
pas en
dehors de
l'humain, mais intérieur de
l'humanité.
Et si devait
intervenir/entrer chez les
humains la
conscience du monde comme
poursuite de
la pure
conscience
de
la Terre,
la
conscience
doit se
faire valoir dans
l'humanité que
cette humanité, toutefois non
pas en petits espaces
de temps, mais sur de grands
espaces de temps, se
fait la terre telle qu'est
cette humanité elle-même.
C'est le meilleur moyen d’endormir
l'humanité de la terre, en ce
qu’on veut lui tendre clair
qu'elle n'a aucune part au
cours de la terre. Par
cela,
la responsabilité humaine est
restreinte
au
pur
individu
humain,
à la seule personnalité
humaine.
|
21
|
En
vérité, cependant, l'humanité
a la responsabilité de ce que
la terre traverse dans les
temps cosmiques. Et on se sent
correctement
en tant qu'humain de
la Terre
que lorsqu'on se
sent
ainsi
à
l’intérieur
de l'humanité que la Terre
elle-même est le corps de
l'humanité de la Terre
toute entière.
Et il appartient à cela que,
quand
on a un sentiment similaire à
celui que peut avoir l'humain
individuel quand il dit : je
me suis livré à mes passions
pendant dix ans et j'ai ruiné
mon corps en conséquence – et
qu’on
dit
aussi alors : quand l'humanité
de la Terre
vit dans des impulsions déloyales
de sorte
morale,
alors quelque chose d'autre
devient du corps de
la Terre
que quand il vit dans des
impulsions morales loyales.
- L'éphémère a aussi
une autre
façon de voir le
monde que
l'humain, évidemment,
parce
qu’elle
ne vit qu'un jour. L'humain
n’embrasse
pas du regard
comment ce qui se
vit
extérieurement dans le cours
de la nature n’est
pas
dépendant
de causes purement
naturelles.
Pour savoir quelle est la
configuration de l'Europe
aujourd'hui, il
est
beaucoup plus important plutôt
que d'examiner
ce
qu’était la
structure externe minérale et
végétale de la terre il y a
deux mille ans, de
demander : comment les humains
ont-ils
vécu
ici, il y a deux mille ans ou
absolument
à l’intérieur
de la civilisation humaine ? -
Et ce n'est pas de l'état
actuel de notre monde minéral
que dépendra le sort de la
Terre en tant que planète
après deux mille ans, mais de
ce que nous faisons et ne
faisons pas, que
le
sort de la planète dépendra !
Avec la conscience mondiale,
la responsabilité humaine
s'étend à la responsabilité
mondiale. Nous sentons quelque
chose en nous lorsque nous
regardons vers
en haut le
ciel étoilé avec une telle
conscience, comme je vous l'ai
caractérisée,
que nous sommes responsables
envers les espaces des
mondes
qui sont ondulés
et parcourus de vagues
par l'esprit, que nous sommes
responsables envers ce monde
lorsque nous y
dirigeons/orientons
la
terre. Nous grandissons dans
le concret dans le détail
ensemble avec
le monde, avec le cosmos,
lorsque nous cherchons la
vérité derrière les
phénomènes.
|
22
|
C'est
une partie, un chapitre de ce
que je dis souvent : nous
devons apprendre à considérer
concrètement des choses qui
sont souvent enseignées
aujourd'hui comme des choses
abstraites. Parce
qu’en
ce
que nous prenons des choses de
certaines
traditions orientales comme :
Le monde sensoriel extérieur
est un Maja -, on ne fait pas
grand-chose. On
doit s’approfondir
pour venir
à
la vérité. De
telles
abstractions ne nous mènent
pas très loin, car ces
abstractions sont
elles-mêmes,
telles qu'elles ont été
transmises, rien
d’autre que
le
précipité
d'une sagesse ancienne, mais
qui
n’a
pas
vécu
dans l'abstraction, mais qui
a vécu
dans des
faits concrets tels
qu'ils doivent
aujourd'hui être
à nouveau
remis
en avant
par une recherche spirituelle
intuitive. Lorsque vous lisez
sur la
Maja
et la vérité qui lui est
opposée dans les écrits
orientaux, ne croyez
pas que ce que vous y lisez
aujourd'hui peut être repris
comme quelque chose que vous
pouvez vraiment comprendre. Ce
n'est qu'un résumé des choses
qui ont été connues dans la
sagesse primordiale et ensuite
résumées. Nous devons revenir
aux faits concrets. De nos
jours, l’humain croit souvent
qu'il comprend
quelque chose aux processus du
monde lorsqu'il se
souffle
des choses comme Le monde
sensoriel extérieur est Maja.
- On peut vraiment comprendre
en
premier quelque
chose lorsqu'on en arrive aux
faits concrets. À l’instant
où
l’on
sait
:
|
23
|
Tu
n'as
pas à demander pourquoi le
monde minéral après
de purs
processus minéraux d'un autre
temps est
comme
ceci et comme cela, mais tu
as ç demander après
les processus qui se jouent
dans l’humain
lui-même
- à l’instant,
on
sait
ce que cela signifie
réellement, on
voit
seulement
une Maja dans le monde
extérieur. On commence alors à
voir une réalité beaucoup plus
intense dans l’humain
que ce à quoi
on est
habitué.
Alors commence le grand sentiment
de la responsabilité vis-à-vis
de
l'existence/l’être-là.
|
24
|
Si
vous essayez une fois de
pénétrer ces choses
intérieurement - elles se
laissent seulement examiner
intérieurement, et non prouver
avec les moyens extérieurs
ordinaires de l'intelligence
selon le modèle de la science
actuelle - alors vous
comprendrez progressivement
comment l'humanité est
réellement constituée d'êtres
humains libres. La nature
n'est en fait rien qui
contredise notre liberté. Car
en tant qu'êtres humains, nous
faisons la nature qui nous est
la plus proche. Ce n'est que
dans les phénomènes partiels
que la nature œuvre contre
notre liberté. Parlé
de manière
comparative,
la nature n'agit pas plus loin
contre notre liberté que quand
vous tendez une main et qu'une
autre la prend et la retient.
Vous ne vous priverez pas de
votre libre arbitre en ce
qu'un autre vous
freine/retient
un mouvement. Ainsi, en tant
qu’humains
du
présent,
nous sommes également limités
dans de nombreux domaines
parce que les humains ont fait
dans le passé quelque chose
qui ne s’extériorise
que maintenant dans ses
effets. Mais des humains l'ont
fait. Quoi
comme humains
? Pas ceux contre lesquels
nous pouvons nous retourner
pour leur faire des reproches,
car nous
les étions
nous-mêmes, dans les vies
terrestres antérieures, qui
avons provoqué l'état actuel.
|
25
|
Nous
ne devons pas nous limiter à
parler uniquement de vies
terrestres répétées, mais
penser le contexte de telle
sorte que même dans la nature
extérieure, nous percevons les
effets de ce que nous avons déposé
comme
cause dans les vies terrestres
antérieures. Toutefois,
lorsque nous parlons en
rapport à
l'humain individuel, ainsi
nous
parlons seulement
de causes contributives/œuvrant
avec.
Car pour toutes ces choses,
comme je vous l'ai expliqué,
la collaboration
des humains avec les humains sur
la Terre
entre en ligne de compte. Mais
personne n’a
besoin de
s'exclure individuellement,
mais chacun contribue
sa part à ce que l'humanité
entière effectue
et qui s'exprime alors
dans ce qui est corps pour
l'humanité entière de
la Terre
dans sa vie continue et ce qui
est décrit extérieurement.
|
26
|
Je
voulais vous donner une représentation
de ce
que
le scientifique spirituel doit
regarder ce qui est décrit
dans les livres extérieurs. En
fait, ce n'est pas très
différent de
ce que
je vous dessinerais
ici en
une
série de figures
:
Tableau
13
|
27
|
Supposons
qu'un quelque
être
rampe
du sol de la Terre qui
n'a jamais vécu dans le monde
des
humains,
verrait
ces figures,
aurait
une sorte
de
connaissance de l'arithmétique
ma
foi,
et dirait
: première
figure,
deuxième figure,
troisième figure
: la
troisième est l'effet de
la
deuxième, la
deuxième est l'effet de
la
première.
La
première
à l'effet : triangle, la
seconde
à
l'effet : cercle. -
Ainsi, cet être qui a rampé
hors de la terre combinerait
cause et effet. Mais ce n'est
pas ainsi,
mais
j'ai
dessiné une
figure
après l'autre. En vérité, l'une
est complètement indépendante
de l'autre. Cela
n’apparaît
ainsi
que pour cet être qui, à
partir d'une certaine maxime,
combine ce qui précède avec ce
qui suit, comme si l'un était
l'effet de l'autre. Mais c'est
à peu près ainsi que le
géologue décrit le processus de
la Terre
; ce qui, disons, apparaît
dans la période diluvienne, la
période tertiaire, la période
quaternaire, et ainsi de
suite. Mais
ce
n'est pas ainsi, tout de
suite que ce
cercle n'est pas l'effet du
triangle et ce triangle n'est
pas l'effet du carré, mais c’est
indépendamment provoqué et
posé, tout de
suite ainsi
que les actes de l'humain sur
Terre
ont effectués
au cours de sa vie sur terre,
toutefois
compté à cela
tout ce que l'humanité
provoque/effectue
dans le sommeil par l'effet
mystérieux de l'intelligence,
qui justement
déploie
des effets mystérieux
lorsque
l'humain est, comme on dit,
hors du corps.
|
28
|
Vous
voyez, à un degré très élevé,
ce qui est décrit
extérieurement par ladite
science, est une
pure
Maya, une pure
tromperie/un
pur leurre.
Et le
pur
parler sur
la Maja ne
suffit pas.
Il est déjà nécessaire de
pouvoir dire, en rapport à ce
jugement critique que le monde
extérieur est une Maja, en
quoi consistent les causes
réelles. Mais les causes
réelles sont cachées. Elles
sont très peu évidentes pour
la connaissance extérieure de
l'humain. Car la mesure dans
laquelle l'humanité construit
son existence sur terre ne
peut être explorée par des
connaissances externes ; elle
ne peut l'être qu'en passant
de la science externe à la
science interne. Comme vous
pouvez le voir dans mon livre
"Comment acquérir la
connaissance des mondes
supérieurs", peut
devenir
conscient
ce
que l’humain
accomplit de
son endormissement à son
réveil. Cela on
peut
le
sonder
par
cette science qui pénètre
jusqu'à la volonté. Car comment
la volonté se
tient en pendant
au monde extérieur cela
ne se dévoile
donc
pas
aux humains, car le processus
de la volonté leur est caché.
L'humain ne sait pas ce que
cela signifie réellement à
chaque instant où il lève la
main, où il fait naître un
processus de volonté ; il ne
sait pas que ce processus de
volonté se poursuit et a une
signification pour l'ensemble
du cours de la terre.
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J’ai
pensé cela
lorsque j'ai représenté la
scène de Capesius et Strader
dans la "Porte de
l'Initiation", où je laisse
Strader et Capesius faire
toutes sortes de choses, qui
se poursuivent ensuite dans
des événements cosmiques, où
il y a du tonnerre et des
éclairs. Bien sûr, cela est
représenté au figuré, mais le
figuré signifie une vérité
plus profonde. Il n'y a rien
de fantasmé, mais cela
signifie une vérité réelle.
Pendant longtemps, au cours de
l'évolution de l'humanité, de
telles vérités n'ont été
exprimées que par de
véritables poètes, qui, avec
rapport à leur fantaisie,
doivent en
fait toujours
être en rapport avec les
processus suprasensibles.
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C'est
une chose que l’humain actuel
comprend
seulement encore
peu. L'humain actuel
aimerait
mettre la poésie, l'art absolument,
comme quelque chose qui est
inventé,
à côté de la réalité
extérieure. Il se sent très
soulagé s'il ne trouve pas la
revendication soulevée selon
laquelle on
ne devrait pas
prendre la poésie comme
quelque chose de plus que ce
que l'on imagine. La vraie
poésie, le vrai art, est donc
toutefois seulement un
reflet de la vérité suprasensible,
mais justement
un reflet de la vérité suprasensible.
Quand
aussi
le poète n'a pas dans sa
conscience ce qui se passe suprasensiblement,
s'il est pendant/en
rapport
dans son âme avec
le
cosmos, s'il ne s'est pas
détaché par une pure
éducation matérialiste, alors
il exprime ce qui est absolument
des vérités suprasensibles,
quand
aussi il
doit exprimer par des images
de l'existence par
les sens/l’être-là
des sens.
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De
telles choses sont souvent
contenues dans la deuxième
partie du "Faust" de Goethe.
Là, les vérités picturales
externes sont certainement,
comme je l'ai expliqué pour
différentes parties, à
lier
à des processus suprasensibles.
Nous pouvons même étayer ce
que je viens de dire en ce qui
concerne le développement de
l'art pour les dernières
époques de l'humanité. Si vous
prenez un tableau
relativement récent d'une
époque artistique plus
ancienne, vous constaterez que
le paysage est généralement
traité de manière très
négligeable. Le traitement du
paysage est en fait apparu
d'autant plus au cours des
trois, quatre, cinq derniers
siècles, ce
n’est que là
qu'il est respecté. Si vous
remontez plus loin, vous
constaterez que le paysage a
été peu traité, plus ce qui
n'est que le monde humain, car
on avait encore conscience que
pour les processus objectifs,
le monde humain est beaucoup
plus important que le paysage.
Parce que le paysage n'est
qu'un des effets du monde
humain. Tout
de suite
dans l'émergence d'une
préférence pour le paysage, repose
dans le domaine de l'art ce
qui va de pair avec
l'émergence de l'attitude
matérialiste. Et l'attitude
matérialiste ne consiste qu'à
croire que ce qui est séparé
de l'humain a une valeur
intrinsèque en soi. Cela
n'a aucune valeur d'existence
pour soi
; ça
n'a vraiment
aucune
valeur d'existence pour soi
! Un habitant
de Mars
qui descendrait pourrait à
tout moment associer un sens
au tableau de Léonard "La
Cène". Avec les images de
paysage, s'il pouvait absolument
voir
le paysage en tant que tel -
avec son organe sensoriel, il
le verrait tout à fait
différemment, même les
paysages peints -, il ne
serait pas capable de relier
un sens réel, parce qu'il
verrait toute la configuration
de la terre différemment.
Cependant, je dis ces choses
uniquement pour caractériser
par des hypothèses ce que je
veux dire.
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Vous
pouvez donc en voir
que la phrase : "Le monde
extérieur est une Maja -, peut
seulement
être
pleinement comprise en
regardant le concret. Mais
nous devons alors nous inclure
en tant qu'êtres humains dans
la totalité de l’être-là
terrestre.
Alors nous devons vraiment
nous élever à la
représentation
qu'il peut y avoir des
réalités, des réalités
extérieures, des réalités
apparentes, qui ne sont pas la
vérité, qui ne sont pas de
vraies réalités. Si vous avez
une rose dans la
chambre, elle
est
une réalité apparente, mais
pas une réalité réelle, car
une rose telle qu'elle est
devant vous ne peut être. Elle
peut seulement
être
lorsqu'elle est avec les
racines du rosier et à
nouveau
que les racines du rosier sont
ensemble
avec
la terre. Ce
que le géologue décrit
comme Terre
peut
justement
aussi peu
être. Ce que le géologue
décrit comme Terre
est tout aussi faux pour celui
qui veut être un vrai expert/connaisseur
de la réalité qu'une rose est
une réalité non
vraie.
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La
science de
l’esprit
s'efforce de ne jamais
s'arrêter/rester
plantée
à la fausse réalité, mais de
toujours chercher quand il y a
une fausse réalité, chercher
ce qui doit être ajouté pour
que l'on ait la plénitude,
pour que l'on ait toute une
vraie réalité. C'est là-dedans
que
s'exprime le sens irréel de la
civilisation contemporaine, à
savoir que tout ce qui semble
être à l'extérieur est
considéré comme une réalité.
Mais on a seulement
une
réalité dans une cohérence/un
s’appartenir ensemble en soi
devant
soi. La Terre
prise
pour
soi,
les humains arrachés/retirés
de
la Terre,
ce
n'est
plus une vraie réalité, c'est
justement
ainsi peu
une vraie réalité, comme une
rose n'est pas une vraie
réalité quand on
l’a
coupée du rosier. Voyez-vous,
ces choses, elles doivent être
élaborées,
elles n’ont
pas la permission de
rester de pures
théories, elles doivent passer
dans notre
manière
de penser. Nous devons nous
sentir
comme
membre de
la terre entière. Et il est de
signification
que nous nous présentions toujours
de nouveau et à nouveau :
le doigt qui m'a poussé ici
n'est sa vraie réalité que
tant qu'il est sur mon
organisme. Si je le
coupe, alors
il
n'est plus sa vraie réalité.
Ainsi, l’humain
n'est plus sa véritable
réalité lorsqu'elle est loin
de la Terre.
Mais la Terre
n'est pas sa vraie réalité non
plus lorsque l'humanité en est
éloignée. C'est seulement
une
représentation
irréelle quand
le chercheur
de la nature
actuel
pense selon ses conditions
préalables que l’évolution
de la terre se ferait de la
même manière si l'humanité
n'était pas là. Que
cela ne se déroulerait pas
ainsi, je vous l’ai montré il
y a peu d'un autre point de
vue en ce que je vous ai
montré que les corps que les
humains déposent dans la mort
restent un ingrédient du
développement de la Terre, qui
doit être là comme le levain,
et que si aucun corps humain
n'était lié à la Terre,
l'ensemble du processus
physique du cours de la Terre
serait aussi un autre qu'il
n’est lorsque les corps
humains – il est alors égal
qu'ils soient brûlés ou
enterrés - sont reliés à la
Terre.
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Aujourd'hui,
je voulais vous expliquer plus
exactement
le
pendant
des
pôles
de la volonté et de
l'intelligence humaines avec
l'environnement cosmique.
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