triarticulation

Institut pour une tri-articulation sociale
(contenu spécifique au site français)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch English Dutch Skandinavisk Français Italiano Español Português (Brasileiro) Russisch
Recherche
 contact   BLOG  impressum 
Collection ga 191:

Compréhension sociale à partir des connaissances de science de l’esprit.




NEUVIÈME CONFÉRENCE 
Dornach, le 19 octobre 1919

NEUNTER VORTRAG,
Dornach, 19. Oktober 1919            

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 191 165-179 (1972) 19/10/1919




Original





Traducteur: FG v.01- 04/11/2020 Éditeur: SITE

Dans ces considérations, je vous ai parlé de points de vue les plus différents, qu'il existe un pendant entre la réception des connaissances spirituelles-scientifiques et la compréhension sociale, qui doit se répandre de plus en plus parmi l'humanité. Vous aurez probablement ressenti le besoin de soulever la question de manière plus approfondie : quelle est la relation intérieure entre les relations des humains que nous appelons sociales et ce qui peut se former en nous en tant que sentiment en ce que nous nous installons progressivement dans des représentations scientifiques spirituelles ? - Les représentations spirituelles-scientifiques nous montrent donc tout d'abord une certaine syntonie/un certain être-déterminé-de-l’âme en nous rendant compréhensible ce qu’on vit certes dans la vie ordinaire, mais que l’on doit en fait ressentir comme la chose la plus incompréhensible : le destin humain. D'un certain point de vue, ce destin humain devient compréhensible lorsque nous apprenons à connaître la loi des vies terrestres répétées et leurs interrelations, la loi du karma. On apprend à connaître comment une vie terrestre que nous commençons et terminons dépend de nos vies terrestres précédentes. Nous avons déjà parlé des forces qui jouent d'une vie sur Terre à l'autre, et nous avons vu à partir de là, dans une certaine mesure, comment est la technique cosmique façonnant le destin.

01

In diesen Betrachtungen habe ich Ihnen von den verschiedensten Gesichtspunkten aus davon gesprochen, daß ein Zusammenhang besteht zwischen der Aufnahme geisteswissenschaftlicher Erkenntnis und zwischen dem sozialen Verständnis, welches sich immer mehr und mehr verbreiten soll unter der Menschheit. Es wird Ihnen wahr­scheinlich das Bedürfnis entstanden sein, gründlicher noch die Frage aufzuwerfen: Wie ist denn das innere Verhältnis der Beziehungen der Menschen, die wir sozial nennen, zu dem, was als Empfinden in uns sich ausbilden kann dadurch, daß wir allmählich uns einleben in geisteswissenschaftliche Vorstellungen? — Die geisteswissenschaft­lichen Vorstellungen zeigen uns ja zunächst ein gewisses inneres Seelengestimmtsein dadurch, daß sie uns begreiflich machen das­jenige, was man im gewöhnlichen Leben zwar erlebt, aber eigentlich als das Unbegreiflichste empfinden muß: das menschliche Schicksal. Dieses menschliche Schicksal wird von einem gewissen Gesichts­punkte aus begreiflich dadurch, daß man das Gesetz von den wieder­holten Erdenleben und ihrem Zusammenhange kennenlernt, das Ge­setz vom Karma. Man lernt kennen, wie ein Erdenleben, das wir antreten und absolvieren, abhängig ist von unseren früheren Erden­leben. Wir haben ja auch schon gesprochen von den Kräften, die aus einem Erdenleben in das andere herüberspielen, und haben daraus gesehen, wie gewissermaßen die kosmische Technik des Schicksalsgestaltens ist.

Vous sentez tous qu'aujourd'hui, si l'humain n'atteint pas une connaissance supérieure, il ne peut avoir qu'un sombre pressentiment de la façon dont son destin sera façonné par les lois des vies terrestres successives. Ce que nous appelons le karma est quelque chose qui peut être compris relativement facilement aujourd'hui. Vous pouvez le voir dans la dernière édition de ma "Théosophie", dans laquelle le chapitre sur le karma a été restructuré. Mais cette vision réelle de la vie dont j'ai parlé hier, ce simple regard sur la vie, dénué de préjugés et de prévisibilité, qui révélerait immédiatement la loi du destin, c'est quelque chose que très peu d’humains ont aujourd'hui. Si les humains voyaient vraiment ce qui se passe dans la vie comme je l'ai dit hier à propos de la vision simple et impartiale, alors le bon sens/la saine raison analytique humaine parlerait de la loi du destin au sens de la science de l’esprit. Mais ce n'est justement pas encore le cas pour la plupart des humains aujourd'hui. Avant toute chose, à cause du manque de vision simple, il n'est pas transparent pour la plupart des humains de quelle manière la conscience du moi vit dans l'âme. Il y a même des philosophes aujourd'hui qui parlent de la conscience-Je comme si cette conscience-Je était la plus certaine, la plus réelle, pour ainsi dire. On peut dire que c'est aussi vrai d'un côté comme c'est unilatéral, presque faux de l'autre côté. Car, comment percevons-nous réellement notre Je humain ?

02

Nun empfinden Sie es ja alle, daß heute der Mensch, wenn er keine höheren Erkenntnisse erringt, nur dunkel ahnen kann, wie sein Schicksal durch die Gesetze der aufeinanderfolgenden Erden­leben sich gestaltet. Dasjenige, was wir als das Karma bezeichnen, ist ja etwas, was theoretisch verhältnismäßig leicht heute begriffen werden kann. Sie können das ersehen aus der letzten Auflage meiner «Theosophie», in der ja das betreffende Kapitel über das Karma um­gestaltet ist. Aber jenes wirkliche Sehen des Lebens, von dem ich gestern gesprochen habe, jenes einfache, durch Vorurteil und Vor­anschauung nicht getrübte Anschauen des Lebens, welches sofort enthüllen würde das Schicksalsgesetz, das haben ja heute noch die wenigsten Menschen. Würden die Menschen das, was im Leben vor­geht, tatsächlich so sehen, wie ich gestern von dem einfachen, un­voreingenommenen Sehen gesprochen habe, dann würde der gesunde Menschenverstand von dem Schicksalsgesetz sprechen im Sinne der Geisteswissenschaft. Aber das ist eben für die meisten Menschen heute noch nicht der Fall. Vor allen Dingen ist für die meisten Menschen wegen des mangelnden einfachen Sehens nicht durchsich­tig, in welcher Art das Ich-Bewußtsein in der Seele lebt. Es gibt ja sogar heute Philosophen, welche von dem Ich-Bewußtsein so sprechen, als ob dieses Ich-Bewußtsein das Allergewisseste wäre, gewissermaßen das Allerrealste wäre. Man kann sagen, das ist ebenso wahr auf der einen Seite, wie es einseitig, ja fast unrichtig auf der anderen Seite ist. Denn, wie nehmen wir eigentlich unser mensch­liches Ich wahr?

Hier, vous avez appris, en rapport à la vie intérieure, comment la vie des pensées est en fait seulement le reflet de la vie prénatale, comment la vie de la volonté est l'embryon, ce qui à force de germe de la vie après la mort, comment donc ce qui joue dans notre âme n'adhère pas fondamentalement à ce qui nous enveloppe en tant que corps de la naissance à la mort, et que notre être extra-corporel, voire extratemporel, joue dans notre penser d'un côté, dans notre vouloir de l'autre côté. Mais vous savez aussi comment nous regardons en arrière sur notre vie et avons le sentiment que nous avons le cours clos de la vie comme un souvenir derrière nous. Nous pouvons très facilement recevoir en tant qu'êtres humains la représentation : nous avons consciemment mesuré le parcours de vie et l'avons gardé en mémoire depuis ce moment jusqu'à ce que nous nous en souvenions. Il arrive à l'humain que lorsqu'ici (voir dessin) est le moment du présent, il se ressouvienne jusqu’au moment de l'enfance duquel il se souvient justement. Vous pouvez facilement voir qu'il s'agit d'une puissante erreur. Si vous faites remonter votre vie au moment où vous vous êtes souvenu dans votre enfance, et que vous considérez cela comme un courant clos, alors c'est naturellement totalement faux, car dans un tel souvenir vous ne percevez en fait que les événements de jour du dernier jour où vous regardez en arrière ; puis il y a la nuit entre les deux, puis à nouveau le jour précédent, puis à nouveau la nuit dans laquelle vous ne percevez rien, puis à nouveau le jour précédent, et ainsi de suite.

03

Sie haben ja gestern in bezug auf das Innenleben erfahren, wie das Gedankenleben eigentlich nur der Abglanz des vorgeburtlichen Lebens ist, wie das Willensleben das Embryonale, das Keimhafte des nachtodlichen Lebens ist, wie also dasjenige, was in unserer Seele spielt, im Grunde genommen durchaus nicht haftet an demjenigen, was uns als Leib umhüllt von der Geburt bis zum Tode, und wie unser außerleibliches, ja außerzeitliches Sein hereinspielt in unser Denken auf der einen Seite, in unser Wollen auf der anderen Seite. Sie wissen aber auch, wie wir auf unser Leben zurückblicken und die Empfindung haben, daß wir den geschlossenen Lebenslauf als Er­innerung hinter uns haben. Wir können sehr leicht als Menschen die Vorstellung bekommen: Wir haben den Lebenslauf bewußt durch­messen und im Gedächtnis aufbewahrt von demjenigen Zeitpunkte an, bis zu dem wir uns zurückerinnern. Es kommt dem Menschen vor, daß, wenn hier (siehe Zeichnung) der Moment der Gegenwart ist, er sich zurückerinnert bis zu dem Moment in der Kindheit, bis zu dem er sich eben erinnert. Sie sehen leicht ein, daß dies ein gewal­tiger Irrtum ist. Wenn Sie Ihr Leben zurückverfolgen bis zu dem Moment, bis zu dem Sie sich in Ihrer Kindheit zurückerinnern, und dies ansehen als eine geschlossene Strömung, so ist das natürlich total falsch, denn Sie nehmen ja bei einer solchen Rückerinnerung in Wirklichkeit zunächst nur wahr die Tagesereignisse des letzten Tages, an dem Sie die Rückschau anstellen; dann ist die Nacht da­zwischen, dann wiederum der vorhergehende Tag, dann wiederum die Nacht, in der Sie nichts wahrnehmen, dann wiederum der vorher­gehende Tag und so weiter.

Tableau 9

04

Gegenwart

Tafel 9

C'est donc une énorme illusion de la vie si vous négligez simplement le fait que ce souvenir, ce souvenir conscient, ne vous donne aucun courant clos, mais qu'en réalité il y a un courant continuellement interrompu, en ce sens que toutes les fois que vous avez dormi sont laissées en dehors de ce souvenir. Vous n'avez donc pas une ligne de souvenir continue, mais une ligne de souvenir discontinue, une ligne de souvenir continuellement interrompue.

05

Also es ist eine gewaltige Lebensillusion, wenn Sie einfach über­sehen, daß ja diese Rückerinnerung, diese bewußte Rückerinnerung, Ihnen keine geschlossene Strömung gibt, sondern in Wirklichkeit eine fortwährend unterbrochene Strömung gibt, indem ausgespart sind aus dieser Rückerinnerung alle die Zeiten, die Sie verschlafen haben. Also Sie haben nicht eine kontinuierliche Rückerinnerungslinie, son­dern eine diskontinuierliche Rückerinnerungslinie, eine fortwährend unterbrochene Rückerinnerungslinie.

Maintenant, pour vous faire comprendre le sens de ce que j'essaie de dire ici, je voudrais vous donner une image. Supposons que vous ayez l’image suivante : un disque blanc et une tache sombre à l'intérieur de ce disque. Vous pouvez maintenant demander : que perçois-je ici ? - Le disque blanc. Là où il n'y a pas de blanc, là vous voyez la tache noire. Je ne veux maintenant pas discuter si la tache noire est réelle ou si c'est simplement l'absence de blanc. Mais vous voyez cette tache noire. Vous voyez, là où il n'y a pas de blanc, cette tache noire se trouve à l'intérieur du disque blanc. Prenez cette image et vous pourrez l'appliquer à la façon dont vous vous percevez réellement dans la vie ordinaire. Aussi peu que vous perceviez quoi que ce soit ici (au milieu) où se trouve la tache noire, aussi peu vous perceviez en fait votre Je. Vous ne percevez pas du tout votre Je, mais vous percevez vos expériences que vous avez traversé au cours de vos différentes veilles diurnes. Et vous ne percevez absolument pas votre Je ; purement parce que quelque part, quand vous survolez vos expériences, vos expériences ne sont pas là, comme ici dans la tache noire il n'y a pas de blanc, vous percevez votre Je. En ce que vous jetez un regard sur votre vie, vous percevez les expériences/les vécus et vous ne percevez pas ces interruptions. C’est pour cela que vous percevez votre Je. C'est donc l'absence des expériences quotidiennes qui vous donne en fait la représentation de votre Je, c'est-à-dire qu'en disant "je" vous percevez le moment de votre vie où vous avez dormi à fond/que vous avez omis.

06

Nun möchte ich, damit ich Ihnen die Bedeutung dessen, was ich eigentlich hier sagen will, klarmachen kann, Ihnen ein Bild vermit­teln. Nehmen Sie einmal an, Sie haben folgendes Bild : eine weiße Scheibe und innerhalb dieser Scheibe einen dunklen Fleck. Sie kön­nen nun fragen: Was nehme ich hier wahr? — Die weiße Scheibe. Da, wo kein Weiß ist, da sehen Sie den schwarzen Fleck. Ich will jetzt nicht darüber diskutieren, ob der schwarze Fleck ein Reales ist oder nur das Fehlen des Weißen. Aber Sie sehen diesen schwarzen Fleck. Sie sehen, dieser schwarze Fleck ist dort, wo kein Weiß ist, in der weißen Scheibe drinnen. Nehmen Sie dieses Bild, so können Sie es anwenden auf die Art, wie Sie im gewöhnlichen Leben eigent­lich Ihr Ich wahrnehmen. So wenig Sie hier (in der Mitte) etwas wahrnehmen, wo der schwarze Fleck ist, so wenig nehmen Sie eigentlich Ihr Ich wahr. Sie nehmen Ihr Ich gar nicht wahr, sondern Sie nehmen Ihre Erlebnisse wahr, die Sie während Ihrer verschiede­nen Tagwachen durchgemacht haben. Und Ihr Ich nehmen Sie über­haupt nicht wahr; bloß dadurch, daß irgendwo, wenn Sie Ihre Erleb­nisse überblicken, Ihre Erlebnisse nicht da sind, wie hier im schwar­zen Fleck kein Weiß ist, nehmen Sie Ihr Ich wahr. Indem Sie zurück­schauen auf Ihr Leben, nehmen Sie die Erlebnisse wahr, und Sie nehmen nicht wahr diese Unterbrechungen. Dafür nehmen Sie Ihr Ich wahr. Es ist also das Fehlen der Tageserlebnisse, das Ihnen in Wirk­lichkeit die Vorstellung Ihres Ich gibt, das heißt, indem Sie «Ich» sagen, nehmen Sie diejenige Zeit Ihres Lebens wahr, die Sie ver­schlafen haben.

Tableau 9

07

Tafel 9

En fait, l’omis/le laissé de côté dans la vie, quand vous regardez en arrière, est la cause de la perception de votre Je. Supposons que vous ne dormiez pas du tout, que vous soyez toujours éveillé, alors vous n'auriez aucune perception de votre Je en regardant en arrière. Vous vous sentiriez comme un être qui nage sans Je dans les événements de l'existence/être des mondes.

08

In der Tat, das Ausgesparte im Leben, wenn Sie zurückblicken, ist die Veranlassung zu Ihrer Ich-Wahrnehmung. Nehmen Sie an, Sie würden gar nicht schlafen, Sie würden immer wachen, dann würden Sie keine Ich-Wahrnehmung beim Rückblick haben. Sie würden sich vorkommen wie ein Wesen, das ichlos schwimmt in den Ereignissen des Weltendaseins.

Il est extraordinairement significatif de voir simplement ces choses. Parce que chaque humain croit que la perception du Je serait une expérience/un vécu. Non, la perception du Je est le trou respectif dans les expériences. Je vous prie d'abord de retenir ceci.

09

Es ist außerordentlich bedeutsam, diese Dinge einfach zu sehen. Denn jeder Mensch glaubt, die Wahrnehmung des Ich sei ein Erlebnis. Nein, die Wahrnehmung des Ich ist das jeweilige Loch in den Erlebnissen. Das bitte ich Sie zunächst festzuhalten.

Et maintenant, je vous prie de vous rappeler comment je vous ai toujours et toujours à nouveau dit que l'humain ne dort pas seulement quand il dort, mais que l'humain dort aussi quand il est éveillé. Après tout, l'humain n'est en fait éveillé qu'en rapport à son monde des sens et de représentation. Ce n'est que dans ses perceptions sensorielles et dans ses représentations que l'humain est vraiment éveillé. En rapport à son vouloir, il dort. Tout aussi peu que l'humain s'intéresse à ce qu'il accomplit entre son endormissement et son réveil, il ne s'intéresse pas aux impulsions intérieures de son vouloir. Hier, j'ai parlé de la façon dont le "gars" ou la "fille" se regardent dans leurs actions, mais ne voient pas le vouloir. En rapport au vouloir, l'être humain dort. Il dort aussi de jour en ce qu’il est un humain voulant. Il veille seulement en ce qu’il est un humain qui perçoit sensoriellement et qui forme des représentations à la mesure de la raison analytique. Il est seulement à demi éveillé ; pour l'autre partie, celle qui veut, son entité dort aussi en veillant.

10

Und nun bitte ich Sie, sich daran zu erinnern, wie ich Ihnen immer und immer wiederum gesagt habe, daß der Mensch nicht nur schläft, wenn er schläft, sondern daß der Mensch auch schläft, wenn er wacht. Der Mensch wacht ja eigentlich nur mit Bezug auf seine Sinnes-und Vorstellungswelt. Nur in seinen Sinneswahrnehmungen und in seinen Vorstellungen ist der Mensch wirklich wach. In bezug auf sein Wollen schläft er. Geradesowenig wie der Mensch hineinsieht in das, was er vollbringt vom Einschlafen bis zum Aufwachen, so wenig sieht er in die inneren Impulse seines Wollens hinein. Ich habe gestern davon gesprochen, wie der «Kerl» oder die «Kerlin» sich an­schauen in ihren Handlungen, aber das Wollen nicht sehen. Mit Bezug auf das Wollen schläft der Mensch. Er schläft auch bei Tage, indem er ein wollender Mensch ist. Er wacht nur, indem er ein sinnlich wahrnehmender und verstandesmäßig Begriffe, Vorstellungen bilden­der Mensch ist. Er ist nur halb wach; für den anderen, für den wol­lenden Teil seines Wesens schläft der Mensch auch wachend.

Et maintenant, vous allez comprendre comment le Je se comporte en fait. Cela n'entre pas du tout dans vos perceptions des sens et dans vos représentations comme un être réel, mais ça reste en bas dans le vouloir et continue à y dormir du réveil jusqu'à l'endormissement. C'est pourquoi vous ne pouvez jamais le voir comme un être réel, mais seulement comme le cercle laissé de côté au milieu. Vous pouvez avoir la sombre sensation que vous avez un Je, en ce que, à partir du vouloir, quelque chose vous résonne de ce que vous avez comme un trou dans vos expériences de l’âme. Mais la perception du Je est absolument une négative. Cest extrêmement important d’envisager cela. Il est nécessaire que chaque représentation-Je superficielle, qui figure aussi dans beaucoup de philosophies des temps modernes, soit reconnue dans leur nullité/futilité. Car ce n'est que lorsque l'on voit à travers cet état de fait que je vous ai présenté ici, que l'on comprendra, comprendra intérieurement, le rapport de l'humain à l'humain dans la vie.

11

Und nun werden Sie begreifen, wie es sich eigentlich mit dem Ich verhält. Das geht gar nicht herein als ein reales Wesen in Ihre Sinnes­wahrnehmungen und in Ihre Vorstellungen, sondern das bleibt im Wollen unten und schläft da weiter auch vom Aufwachen bis zum Einschlafen. Deshalb können Sie es als ein reales Wesen nie sehen, sondern nur als den ausgesparten Kreis in der Mitte. Sie können das dunkle Gefühl haben, daß Sie ein Ich haben, indem aus dem Wollen heraus Ihnen etwas erklingt von dem, was Sie wie ein Loch in Ihren Seelenerlebnissen haben. Aber die Wahrnehmung des Ich ist eben eine durchaus negative. Das ist außerordentlich wichtig einzusehen. Es ist notwendig, daß jene oberflächliche Ich-Vorstellung, die auch in vielen Philosophien der Neuzeit figuriert, in ihrer Nichtigkeit erkannt werde. Denn erst, wenn man diesen ganzen Tatbestand, den ich hier Ihnen auseinandergesetzt habe, durchschaut, wird man verstehen, innerlich verstehen das Verhältnis von Mensch zu Mensch im Leben.

J'ai décrit ce rapport de l'humain à l'humain dans la vie dans la nouvelle édition de ma "Philosophie de la liberté" dans l'une des extensions que j'ai ajoutées au livre dans la nouvelle édition. Nous ne percevons pas seulement notre propre Je, toutefois négativement, comme je viens de l'expliquer, mais nous percevons également le Je de l'autre humain. Nous ne pourrions pas le percevoir si le Je était dans notre propre conscience. Si le "je" était dans notre propre conscience, alors le rapport d’humain à humain serait un bien fatal ; nous marcherions alors à travers le monde et n'aurions toujours que Je, Je, Je dans notre conscience à l’intérieur de notre monde des sens et de représentation. Nous passerions devant d'autres humains et les ressentirions seulement comme des ombres, et nous serions surpris, lorsque nous tendons la main, que ces ombres nous tiennent la main. Nous ne pourrions pas du tout nous expliquer d'où cela vient, que nous ne pouvons pas passer la main à travers un humain. Tout cela conduirait au fait que nous aurions le Je substantiel, et pas purement comme représentation d'un négatif dans nos représentations et dans notre vie des sens. Nous ne l'avons pas dedans. Nous ne l'avons que dans notre vouloir et dans le sentiment qui rayonne de la volonté. Là, le Je est en fait dedans, mais pas immédiatement dans la vie de représentation et pas dans la vie des sens.

12

Ich habe dieses Verhältnis von Mensch zu Mensch im Leben in der neuen Auflage meiner «Philosophie der Freiheit» geschildert in einer jener Erweiterungen, die ich dem Buche in der neuen Auflage ein­gefügt habe. Wir nehmen nicht nur, wie ich eben jetzt auseinander­gesetzt habe, unser eigenes Ich, allerdings negativ, wahr, sondern wir nehmen auch das Ich des anderen Menschen wahr. Wir könnten es nicht wahrnehmen, wenn das Ich in unserem eigenen Bewußtsein wäre. Wäre das Ich in unserem eigenen Bewußtsein, dann wäre das Verhältnis von Mensch zu Mensch ein recht fatales; dann würden wir durch die Welt gehen und nur immer in unserem Bewußtsein innerhalb unserer Sinnes- und Vorstellungswelt Ich, Ich, Ich haben. Wir würden an den anderen Menschen vorbeigehen und sie nur als Schatten empfinden, und würden uns wundern, wenn wir die Hand ausstrecken, daß diese Schatten unsere Hand aufhalten. Wir würden uns das gar nicht erklären können, woher das kommt, daß wir nicht durch einen Menschen durchgreifen können. Das alles würde be­wirken die Tatsache, daß wir das Ich substantiell, nicht bloß als Vor­stellung eines Negativums in unseren Vorstellungen und in unserem Sinnesleben darinnen hätten. Wir haben es nicht darin. Wir haben es nur in unserem Wollen und in dem Gefühl, das aus dem Wollen ausstrahlt. Da ist das Ich eigentlich darin, aber nicht im Vorstel­lungs- und nicht im Sinnesleben unmittelbar.

Si maintenant nous percevons l'autre humain, nous la percevons en fait par notre volonté. Il n'est pas du tout rare aujourd'hui que parmi ces humains, qui se considèrent comme des philosophes, soit la représentation d’une cervelle cramée que lorsque nous sommes confrontés à une humain, nous trouvons une formation de formes : en haut sont des cheveux, puis viennent un front, puis un nez, une bouche et ainsi de suite. Nous nous sommes souvent vus dans le miroir ; là, nous ressemblons à l'humain qui se tient devant nous. Et comme nous avons un Je, nous concluons par analogie que l'autre humain a aussi un Je. - C'est une représentation de cervelle cramée, une véritable correcte absurdité ! Car nous percevons en fait le Je de l'autre comme nous percevons notre propre Je, même si/quand aussi comme négatif (Negativum). Et tout de suite parce que notre ego n’est pas dans notre conscience, mais en dehors de notre conscience, tout comme la volonté, nous pouvons nous transposer dans le Je de l'autre humain. Si le Je était dans notre conscience, nous ne pourrions pas nous transposer dans le Je de l'autre et nous ne le percevrions que comme dans une existence/i, être là d’ombre. Et comment cette perception de l'autre se produit-elle ? Quelque chose comme un processus très compliqué se produit lorsque nous percevons l'autre. Nous nous tenons vis-à-vis de lui : il prend notre attention, dans une certaine mesure, et nous endort pour un très court instant. Il nous hypnotise, il nous endort un instant. Notre sens de l'humanité est en fait endormi pendant un très bref instant. Nous y résistons et affirmons notre personnalité. C'est comme le balancement du pendule : on dort dans l'autre, on se réveille en soi-même, on dort encore dans l'autre, on se réveille en soi-même. Et ce processus compliqué de balancement entre l'endormissement de l'autre et le réveil en nous-mêmes a lieu en nous lorsque nous sommes face à l'autre. C'est un processus de notre vouloir. Nous ne le percevons pas parce que nous ne percevons pas du tout notre vouloir. Mais ce vibrer en va-et-vient constant, cela se passe comme décrit dans ma "Philosophie de la liberté".

13

Wenn wir nun den anderen Menschen wahrnehmen, so nehmen wir ihn eigentlich durch unser Wollen wahr. Es ist ja die hirnver­brannte Vorstellung heute gar nicht so selten unter solchen Menschen, die sich als Philosophen dünken, die da sagt: Wenn wir einem Men­schen gegenüberstehen, so finden wir so ein Formgebilde: oben sind Haare, dann kommt eine Stirne, dann ist da eine Nase, ein Mund und so weiter. Wir haben uns öfter im Spiegel gesehen; da schauen wir geradeso aus wie der, der vor uns steht. Und da wir ein Ich haben, schließen wir durch Analogie, daß der andere auch ein Ich hat. — Das ist eine hirnverbrannte Vorstellung, ein wirklicher, richtiger Unsinn! Denn wir nehmen das Ich des anderen tatsächlich ebenso wahr wie unser eigenes Ich, wenn auch als Negativum. Und gerade deshalb, weil unser Ich nicht in unserem Bewußtsein, sondern außerhalb un­seres Bewußtseins ist, wie das Wollen auch, deshalb können wir uns in das Ich des anderen versetzen. Wäre das Ich in unserem Bewußtsein, so würden wir uns nicht in das Ich des anderen versetzen können und würden ihn nur wie in einem Schattendasein wahr­nehmen. Und wie geschieht diese Wahrnehmung des anderen? Da findet etwas wie ein sehr komplizierter Prozeß statt, wenn wir den anderen wahrnehmen. Wir stehen ihm gegenüber : er nimmt gewisser­maßen unsere Aufmerksamkeit in Anspruch und schläfert uns für einen ganz kurzen Augenblick ein. Er hypnotisiert uns, er schläfert uns ein für einen Augenblick. Unser Menschheitsgefühl wird dadurch tatsächlich für einen ganz kurzen Augenblick wie in Schlaf versetzt. Wir wehren uns dagegen und machen unsere Persönlichkeit geltend. Das ist nun wie der Pendelausschlag : Schlafen in dem anderen, Auf­wachen in uns selbst, wiederum dadurch Schlafen in dem anderen, Aufwachen in uns selbst. Und dieser komplizierte Prozeß des Hin- und Herpendelns zwischen dem Einschlafen in dem anderen und Auf­wachen in uns selbst, der findet in uns statt, wenn wir dem an­deren gegenüberstehen. Das ist ein Vorgang in unserem Wollen. Wir nehmen ihn nur nicht wahr, weil wir unser Wollen gar nicht wahr­nehmen. Aber dieses fortwährende Hin- und Hervibrieren, das findet statt, wie es in meiner «Philosophie der Freiheit» beschrieben ist.

Vous voyez, dans ce vibrer entre l'endormissement dans l'autre et le réveil en nous-mêmes, vous avez l'élément primordial, dans une certaine mesure, l'atome de la coexistence sociale des humains. C'est l'élément primordial de ce qu'est la vie sociale d’humain à humain. Donc, cet élément primordial et, avec lui, toutes les structures compliquées de la vie sociale reposent en fait dans cette partie de notre être qui dort, même lorsque nous sommes éveillés. La vie sociale est tout au plus un être rêveur de l’humain éveillé ; ce n'est pas une vie complètement éveillée que l’humain vit dans la vie sociale. C'est pourquoi il est si difficile pour la vie ordinaire de saisir le social, parce que ce n'est pas vraiment une vie pleinement éveillée, parce que c'est une vie de rêve, et parce que nous devons toujours nous défendre contre le sentiment social, contre le sentiment chez l'autre, afin de nous maintenir en vie en nous-mêmes.

14

Sehen Sie, in diesem Vibrieren zwischen dem Einschlafen in dem anderen und Aufwachen in uns selbst haben Sie das Urelement, ge­wissermaßen das Atom des sozialen Zusammenlebens der Menschen. Das ist das Urelement desjenigen, was soziales Leben von Mensch zu Mensch ist. Es ruhen also dieses Urelement und damit auch alle komplizierten Gebilde des sozialen Lebens eigentlich in demjenigen Teile unseres Wesens, der schläft, auch wenn wir wachend sind. Das soziale Leben ist im wesentlichen höchstens ein träumendes Wesen des wachenden Menschen; es ist nicht ein völlig waches Leben, das der Mensch lebt im sozialen Leben. Daher ist das Soziale so schwer für das gewöhnliche Leben faßbar, weil es eigentlich gar nicht ein völlig waches Leben ist, weil es ein. träumerisches Leben ist, und weil wir uns eigentlich immer, um uns selbst in uns aufrechtzuerhalten, weh­ren müssen gegen das soziale Empfinden, gegen das Empfinden in dem anderen.

Pensez maintenant à la complexité de notre vie, au fait que nous entretenons avec différents humains de telles relations qui consistent à s'endormir et à se réveiller constamment. Un humain est comme ça, l'autre est comme ça. On s'endort en lui. Cet endormissement est la façon dont l'autre humain est. On le pénètre dans son sommeil. Rappelez-vous simplement ce qui suit : imaginez que vous ayez, pour mon bien, pendant la pause ou autrement, ici dans le hall, parlé à tant d’humains. Vous vous y êtes tous endormis, c'est-à-dire qu'après vous vous en être réveillés, êtes toujours à nouveau là en vous. De cette façon, vous vous emparez de quelque chose qui est l'essence même de ces humains. Tout vibre d’humain à humain, tout ondule d’humain à humain. Il s'agit essentiellement d'un élément crépusculaire et sombre qui prévaut dans cette cohabitation sociale des humains. Et la conscience contemporaine de l'humain du présent n'a pas beaucoup de ce sentiment social, qui ondule et se tisse d'humain à humain de manière obscure, crépusculaire.

15

Nun denken Sie einmal, wie kompliziert das unser Leben macht, daß wir mit den verschiedenen Menschen solche Verhältnisse ein­gehen, die in einem fortwährenden Einschlafen und Aufwachen be­stehen. Der eine Mensch ist so, der andere Mensch ist so. Wir schlafen in ihn hinein. Dieses Hineinschlafen ist so, wie der andere Mensch ist. Wir gehen da im Einschlafen in ihm auf. Erinnern Sie sich nur einmal an folgendes: Denken Sie sich, Sie haben jetzt, meinetwillen in der Zwischenpause oder sonst hier irgendwie im Saale, mit so und so vielen Menschen gesprochen. In die haben Sie sich alle hineingeschlafen, und das ist, nachdem Sie aufwachen aus ihnen, immer wiederum in Ihnen da. Damit nehmen Sie herüber etwas von der Wesenheit dieser Menschen. Das alles vibriert von Mensch zu Mensch, das wellt von Mensch zu Mensch. Es ist im Grunde genommen ein dämmeriges, dunkles Element, das in diesem sozialen Zusammenleben der Menschen waltet. Und das Gegenwarts­bewußtsein des Menschen hat nicht viel von diesem sozialen Emp­finden, das da dunkel, dämmerig von Mensch zu Mensch wellt und webt.

À notre époque, c'est maintenant ainsi que notre tâche en tant qu’humains du présent - comme vous pouvez le voir dans les différentes considérations que nous avons ouvertes - est précisément de prendre progressivement notre essor hors des anciens rapports de sang à la compréhension de ce qui tisse et ondoie si crépusculaire, obscurément parmi nous. C'est l'une des tâches les plus importantes de nos jours que de s’acquérir une compréhension pour ce tisser et ondoyer. Ce que j'appelle la " tri-articulation de l'organisme social" est au fond seulement une structure de coexistence humaine telle que, peu à peu, après un certain nombre de générations, l'humain pourrait entrer dans la possibilité de comprendre réellement ce tissage et cette ondulation d’humain à humain, que l'on peut décrire comme l'élément social. Cette compréhension peut seulement venir de ce que, indépendante, à côté de la vie économique puissent intervenir la vie juridique et la vie spirituelle, notamment la vie spirituelle de manière totalement libre se tienne en vis-à-vis des deux autres domaines de la vie.

16

In unserer Zeit ist es nun so, daß es eben unsere Aufgabe ist als Menschen der Gegenwart — das können Sie aus den verschiedenen Betrachtungen, die wir angestellt haben, ersehen —, uns allmählich aus den alten Blutsverhältnissen heraus aufzuschwingen zu einem Verständnis desjenigen, was so dämmerig, dunkel unter uns sozial webt und wellt. Es ist eine der wichtigsten Aufgaben der Gegen­wart, sich Verständnis für dieses Weben und Wellen zu erwerben. Dasjenige, was ich nenne die «Dreigliederung des sozialen Or­ganismus», ist im Grunde genommen nur eine solche Struktur des menschlichen Zusammenlebens, daß der Mensch nach und nach, nach einer Anzahl von Generationen in die Möglichkeit kommen könne, dieses Weben und Wesen von Mensch zu Mensch, das man als das soziale Element bezeichnen kann, wirklich verständnisvoll in sich auf­zunehmen. Dieses Verständnis kann nur kommen dadurch, daß selb­ständig neben das wirtschaftliche Leben treten das rechtliche Leben und das geistige Leben, namentlich daß das geistige Leben in völlig freier Weise den anderen beiden Lebensgebieten gegenübersteht.

C'est la tâche publique la plus importante de l'humanité actuelle et de l'avenir proche que de procéder à cette tri-articulation, afin que l'humanité puisse continuer à exister, afin qu'elle puisse parvenir à un sentiment intérieur de vie humaine véritablement social. Ces derniers temps, depuis le milieu du XVe siècle, l'humanité a entamé le pas vers cette compréhension. C'est difficile à l'heure actuelle uniquement parce que, pour la première fois dans le développement de l'humanité, les pouvoirs divins et spirituels du monde font appel à la conscience de l'humanité. Tout ce qui a été réalisé jusqu'à présent de progrès l'a été plus ou moins inconsciemment. La première chose à faire est de s'efforcer consciemment de mettre en place une structure sociale. Les anciennes structures sociales sont nées des unions de sang, de la petite et de la grande famille, du clan, des classes, etc. Celles-ci se sont ensuite développées en des rapports/des pendants de peuple. Aujourd'hui, l'humanité, croyant de façon malhonnête pouvoir se maintenir dans de tels contextes, s'agite dans des contextes de peuple, tandis qu'elle a depuis longtemps surmonté ce que sont les contextes de peuple, tandis que la nécessité est apparue depuis longtemps d'arriver à des appartenances communes sociales autres que celles qui sont représentées par la consanguinité des peuples.

17

Es ist die wichtigste öffentliche Aufgabe der gegenwärtigen und der nächst zukünftigen Menschheit, diese Dreigliederung vorzu­nehmen, damit die Menschheit überhaupt weiterbestehen könne, da­mit sie zu wirklich sozialem innerem Erfühlen des Menschenlebens kommen könne. Die Menschheit hat in der neueren Zeit, seit der Mitte des 15. Jahrhunderts, den Gang zu diesem Verständnis an­getreten. Schwierig ist es in der Gegenwart nur aus dem Grunde, weil zum erstenmal in der ganzen Menschheitsentwickelung der Erde appelliert wird von den göttlich-geistigen Mächten der Welt an das Bewußtsein der Menschen. Alles, was bisher an Fortschritten bewirkt worden ist, ist mehr oder weniger unbewußt bewirkt worden. Das, was zunächst zu tun ist, ist, daß in bewußter Weise eine soziale Struktur angestrebt werde. Alte soziale Strukturen sind hervor­gegangen aus Blutsverbänden, aus der kleinen und großen Familie, aus der Sippe, den Klassen und so weiter. Die haben sich dann er­weitert zu Volkszusammenhängen. Heute zappelt die Menschheit, in­dem sie in einer verlogenen Weise glaubt, sich an solche Zusam­menhänge halten zu können, in Volkszusammenhängen, während sie im Grunde genommen längst überwunden hat, was Volkszusammen­hänge sind, während längst die Notwendigkeit da ist, zu anderen sozialen Zusammengehörigkeiten zu kommen, als sie die Blutsver­wandtschaft durch die Völker darstellt.

Je vous ai dit que, dans un sens, la première étape sur cette voie vers une telle compréhension, nécessaire pour le présent et pour un avenir proche, a été qu'avec la Réforme, la domination de l'humain économique s'est développée. Je vous ai montré comment, dans l'Antiquité, celui qui avait reçu l’initiation, l'initié, régnait, comment alors le prêtre régnait, et comment alors, depuis le milieu du XVe siècle, l'humain économique est devenu le souverain/le régnant. Depuis la Réforme, ceux qui, autrement, portaient des robes violettes et représentaient les dirigeants/régants devaient devenir les marionnettes des humains économiques s'ils voulaient gouverner/régner. En réalité, depuis le milieu du XVe siècle, toujours de plus en plus d’humains économiques ont régné, ces humains qui ont pris soin de l'économie des différents territoires du monde. Si d'autres gouvernaient de nom, ce n'était que de nom, et les gouvernements étaient essentiellement imprégnés de principes économiques. Naturellement, on n'aime pas parler de ce que tout ce qu'on fait depuis la Réforme, on le fait d'un point de vue économique. On parle d'idéaux et ainsi de suite. Mais ce ne sont que des masques pour le représentant de l'histoire réelle. Afin de ne pas trop lever le voile, des ministres de la culture, de l'éducation, de la justice, etc. ont été nommés depuis la Réforme. Mais tous n'étaient en fait que des ministres de l'économie quelque peu nuancés. Mais qui va sur les réalités, il peut déjà voir que, tout au plus, ils ont transféré de vieilles traditions, mais dans l’essentiel en des considérations économiques.

18

Ich habe Ihnen gesagt, daß gewissermaßen die erste Etappe auf diesem Wege zu einem solchen Verständnis, wie es für die Gegen­wart und für die nächste Zukunft notwendig ist, diese war, daß sich mit der Reformation heraufentwickelt hat die Herrschaft des ökono­mischen Menschen. Ich habe Sie darauf verwiesen, wie in alten Zeiten der Eingeweihte, der Initiierte geherrscht hat, wie dann der Priester geherrscht hat, und wie dann seit der Mitte des 15. Jahr­hunderts der ökonomische Mensch zu dem Herrschenden geworden ist. Seit der Reformation mußten diejenigen, die sonst Purpurmantel trugen und Herrscher vorstellten, die Puppen werden der ökono­mischen Menschen, wenn sie herrschen wollten. In Wahrheit haben immer mehr und mehr seit der Mitte des 15. Jahrhunderts die ökono­mischen Menschen geherrscht, diejenigen Menschen, die die Ökono­mie der verschiedenen Territorien der Erde besorgten. Wenn dem Namen nach andere herrschten, so war das nur eben dem Namen nach, und die Regierungen wurden im Grunde genommen ganz durch­drungen von den ökonomischen Prinzipien. Man redet natürlich nicht gerne davon, daß man alles dasjenige, was man tut seit der Reformation, unter wirtschaftlichem Gesichtspunkte tut. Man redet von Idealen und so weiter. Aber das sind für den Vertreter der wirk­lichen Geschichte nur Masken. Um nicht gar zu sehr den Schleier zu lüften, wurden auch seit der Reformation noch Kultusminister, Unterrichtsminister, Justizminister und so weiter bestellt. Aber die alle waren eigentlich nur etwas schwächer nuancierte Wirtschafts­minister. Wer auf die Realitäten geht, der kann das schon sehen, höchstens daß sie alte Überlieferungen übertrugen, aber im wesent­lichen doch unter wirtschaftlichen Rücksichten.

En cette relation, l'Église catholique a en fait compris à être tout à fait à jour, tout de suite à l'époque de la Réforme. Au début de l'ère de la Réforme, l'Église catholique a essentiellement compris qu'elle se préoccupait surtout du progrès au sens du principe économique le plus récent. Il suffit de choisir un fait parmi les autres. Jusqu'alors, l’Église avait réussi à réunir les affaires spirituelles les plus élevées et les affaires séculières les plus triviales. Autrefois, on pouvait expier les péchés par toutes sortes d'actes. Peu à peu, on en est venu à penser que l'on pouvait expier ses péchés en payant. Et le pape, plus rapidement que les autres puissances, les séculières, a très bien compris à compter avec les progrès des temps modernes. Il a anticipé ses revenus ultérieurs de l'expiation des péchés. Quand on a le pouvoir de se faire payer pour les péchés commis par les humains afin de les faire pardonner, cela signifie un revenu futur bien énorme. Et lorsque cela est si sûr que quelque chose peut être assuré par la foi des humains, alors cela signifie un revenu très sûr. La plus grande banque des Siennois a donc considéré qu'il était sûr d'acheter au Pape une grande partie de la future expiation des péchés de l'humanité. Le Pape, alors qu'il utilisait déjà bien ces fonds, a reçu d'énormes sommes d'une banque siennoise. Et l’établissement bancaire se préposa le Tegel pour collecter ces sommes. Il a ensuite fait le tour des pays d'Europe centrale et a de nouveau collecté les sommes pour l’établissement bancaire siennois.

19

In dieser Beziehung hat die katholische Kirche eigentlich ver­standen, gerade im Zeitalter der Reformation recht zeitgemäß zu sein. Die katholische Kirche hat im Grunde genommen in dem Aufgange des Reformationszeitalters am besten verstanden, den Fortschritt ganz im Sinne des neueren ökonomischen Prinzips zu besorgen. Man braucht ja nur eine Tatsache aus den anderen Tatsachen heraus­zugreifen. Bis zu dieser Zeit hatte es die Kirche dahin gebracht, nahe aneinanderzurücken höchste geistige Angelegenheiten und tri­vialste weltliche Angelegenheiten. Man konnte in alten Zeiten Sün­den abbüßen durch allerlei Taten. Nach und nach ist es dahin ge­kommen, daß man Sünden abbüßen konnte dadurch, daß man be­zahlte. Und der Papst hat es, schneller eigentlich als die anderen, die weltlichen Mächte, sehr gut verstanden, mit dem Fortschritt der neueren Zeit zu rechnen. Er hat vorausgenommen seine Einkünfte der späteren Zeit aus dem Abbüßen der Sünden. Wenn man die Macht hat, daß einem bezahlt werden die von den Menschen be­gangenen Sünden dafür, daß sie erlassen werden, so bedeutet das eine ganz gewaltige zukünftige Einnahme. Und wenn diese so gesichert ist, wie etwas gesichert sein kann durch den Glauben der Menschen, dann bedeutet es eine sehr sichere Einnahme. Das größte Bankhaus der Sieneser hat es deshalb als ein sicheres Geschäft angesehen, dem Papst so und so viel von den künftigen Sündenabbüßungen der Menschheit abzukaufen. Der Papst bezog, während er diese Gelder schon gut verwendete, von einem Sieneser Bankhaus Riesensummen. Und das Bankhaus stellte sich den Tegel an zum Eintreiben dieser Summen. Der zog dann in den Ländern Mitteleuropas herum und trieb die Summen wieder ein für das Sieneser Bankhaus.

Vous voyez, l'Église a extraordinairement bien compris comment tenir compte des conditions des temps modernes. C'est aussi de l'histoire ! Cette histoire doit absolument être prise en compte.

20

Sie sehen, die Kirche hat es außerordentlich gut verstanden, mit den Verhältnissen der neueren Zeit zu rechnen. Das ist auch Ge­schichte! Diese Geschichte muß durchaus ins Auge gefaßt werden.

L'humain économique monta. L'église était là. Mais finalement, l'administration des affaires spirituelles avec l'aide de la banque siennoise et de ses collecteurs, ses agents, est donc seulement un masque pour le vraiment spirituel. Et si vous étudiez l'histoire moderne, vous constaterez que ça a une signification profonde lorsqu'on dit que l'humain économique est devenu l'humain dominant. Le pape est resté un souverain si fort uniquement parce qu'il a compris au bon moment de devenir un humain économique, qu'il s'est adapté au type économique.

21

Der ökonomische Mensch kam herauf. Die Kirche war da. Aber schließlich ist ja die Verwaltung der geistlichen Angelegenheiten mit Hilfe des Sieneser Bankhauses und seines Eintreibers, seines Agenten, für das eigentlich Geistliche doch nur eine Maske. Und wenn Sie die neuere Geschichte studieren, so werden Sie schon finden, daß es eine tiefe Bedeutung hat, wenn man davon spricht, daß der ökonomische Mensch der herrschende wurde. Der Papst ist nur da­durch ein so starker Herrscher geblieben, daß er im rechten Moment verstanden hat, auch ein ökonomischer Mensch zu werden, daß er sich dem ökonomischen Typus anbequemte.

Oui, le type économique a prévalu depuis la Réforme. Il a remplacé l'ancien type du prêtre. Au XIXe siècle, l'humanité en général n'était pas plus avancée que ne l'était déjà l'Église, qui comprenait beaucoup mieux le progrès, déjà au moment de la Réforme. Mais le type d'humain économique n'a régné que jusqu'au XIXe siècle. Au XIXe siècle, à nouveau un autre type est devenu dominant. Quand on parle de ce qu’il est devenu dominant, ce type, cela signifie que les influences décisives dans la structure sociale dépendent de ce type. Au XIXe siècle, dans la première, deuxième décennie du XIXe siècle, l'usurier, c'est-à-dire le banquier, est devenu l'influence dominante. Si vous deviez chercher une définition appropriée du banquier, l'histoire serait extraordinairement critique. Si, notamment à partir de raisons véritablement socio-économiques, on établit une définition – on évite cela très volontiers - du banquier, du grand et du petit, alors on ne devrait seulement donc pas chercher simultanément après une définition de l'usurier. Parce que ces deux définitions seront similaires ; elles peuvent seulement se ressembler l'une par rapport à l'autre. Mais c'est quelque chose que l'humanité nouvelle a gardé comme un secret avec autant de soin que certaines sociétés secrètes ont gardé leurs "signes" et leurs "paroles". On n'a pas dispersé cela vers dehors parmi l'humanité en général. C’est resté un secret dans la vie sociale.

22

Ja, der ökonomische Typus herrschte seit der Reformation. Er löste ab den alten Priestertypus. Im 19. Jahrhundert war die all­gemeine Menschheit erst so weit, wie die Kirche, die viel besser den Fortschritt verstand, schon zur Zeit der Reformation war. Aber der ökonomische Typus Mensch herrschte nur bis ins 19. Jahrhundert. Im 19. Jahrhundert wurde wiederum ein anderer Typus herrschend. Wenn man davon spricht, daß er herrschend wurde, dieser Typus, so bedeutet das, daß die maßgeblichen Einflüsse in der sozialen Struktur von diesem Typus abhängen. Im 19. Jahrhundert, in dem ersten, zweiten Jahrzehnt des 19. Jahrhunderts wurde dann maß­gebend der Wucherer, will sagen: der Bankier. Wenn Sie nämlich eine sachgemäße Definition suchen würden des Bankiers, dann wird die Geschichte außerordentlich brenzlig. Wenn man nämlich aus wirklich sozial-ökonomischen Untergründen heraus eine Definition aufstellt — man vermeidet das sehr gern — des Bankiers, des großen und des kleinen, dann soll man nur ja nicht gleichzeitig suchen nach einer Definition des Wucherers. Denn diese beiden Definitionen werden einander gleichen; sie können nur sich einander gleichen. Aber das ist etwas, was die neuere Menschheit ebenso sorgfältig als ein Geheimnis gehütet hat, wie gewisse Geheimgesellschaften ihre «Zeichen» und «Worte» gehütet haben. Man hat das nicht so unter die allgemeine Menschheit hinausgestreut. Das ist ein Ge­heimnis im sozialen Leben geblieben.

Le banquier est devenu le régnant. Et si l'on examine comment la structure sociale s'est développée au cours du XIXe siècle, on constate qu'avec la première, la deuxième décennie du XIXe siècle, c'est le banquier, ce type économique particulier, qui n'économise/ne fait l’économie qu'avec de l'argent, qui maintenant, comme avant l'humain économique, exerce son influence décisive sur tout ce qui se révèle être une structure sociale, sur toutes les lois des pays, etc. Il est très important de voir à travers ces rapports, il est très important de voir que le type d'humain économique devient régnant depuis la Réforme, que le banquier devient régnant depuis le début du 19e siècle. Et on ne peut pas comprendre les affaires publiques du monde civilisé dans un passé récent si l'on n'y voit pas une histoire du règne du système bancaire. Vers la fin du XIXe siècle, ce que j'ai déjà mentionné dans mon cycle de conférences de Nuremberg en 1908 s'est donc introduit : dans la première moitié du XIXe siècle et un peu dans la deuxième moitié, le porteur de l'argent était individuellement le souverain ; mais ensuite, ce principe de souveraineté a été transformé de telle manière que l'argent en tant que tel est devenu dominant. Dans la première moitié du XIXe siècle, cependant, l'individu en tant que banquier était encore le souverain. Je l'ai illustré par un exemple, si vous vous souvenez bien. Je vous ai raconté comment le Rothschild à Paris allait être une fois "pompé", par le roi de France. N'est-ce pas, si le Rothschild de Paris devait être "pompé" par le roi de France, cela révélerait un peu qui est réellement le souverain. Maintenant, les rois ne pompent pas directement, n'est-ce pas ? Ainsi, pendant que le roi envoyait son ministre - "ministre des Finances" est ce qu'on appelle ce genre de ministre de l'Économie - le Rothschild traitait avec un marchand de cuir. Le serviteur dit au ministre envoyé par le roi de France d'attendre dans l'antichambre. Le ministre du roi de France a bien sûr trouvé très inhabituel qu’il doive attendre pendant que le Rothschild négocie avec un marchand de cuir. Il devrait attendre ? Il n'attend pas, il ouvre la porte : je viens à vous sur ordre du roi de France. - Veuillez prendre une chaise - a déclaré M. Rothschild. Le ministre, bien sûr, ne pouvait pas comprendre. Oui, mais je suis l'émissaire du roi de France ! - Prenez deux chaises et asseyez-vous !

23

Der Bankier wurde der Herrschende. Und wenn man untersucht, wie sich die soziale Struktur im Laufe des 19. Jahrhunderts ent­wickelt hat, dann findet man, daß mit dem ersten, zweiten Jahr­zehnt des 19. Jahrhunderts der Bankier, dieser spezielle ökonomische Typus, der nur ökonomisiert mit dem Gelde, es ist, der nun, geradeso wie früher der ökonomische Mensch, im weiteren Umfange auf alles, was als soziale Struktur sich herausstellt, auf alle Gesetze der Länder und so weiter seinen maßgebenden Einfluß ausübt. Es ist sehr wich­tig, diese Verhältnisse zu durchschauen, es ist sehr wichtig, zu durch­schauen, daß der ökonomische Typus Mensch herrschend wird seit der Reformation, daß der Bankier herrschend wird seit dem Beginne des 19. Jahrhunderts. Und man kann nicht die öffentlichen Angelegen­heiten der zivilisierten Welt in der neuesten Zeit verstehen, wenn man nicht in ihnen eine Geschichte der Herrschaft des Bankierwesens sieht. Gegen Ende des 19. Jahrhunderts ist dann das eingetreten, was ich 1908 in meinem Nürnberger Vortragszyklus bereits angeführt habe: In der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts und noch etwas hin­ein in die zweite Hälfte war individuell der Träger des Geldes der Herrschende; dann aber verwandelte sich dieses Herrscherprinzip so, daß das Geld als solches herrschend wurde. In der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts war aber der einzelne individuelle Mensch als Bankier noch Herrscher. Ich habe das durch ein Beispiel illustriert, wenn Sie sich erinnern. Ich habe Ihnen erzählt, wie der Pariser Rothschild einmal «angepumpt»werden sollte, nun ja, von dem Kö­nig von Frankreich. Nicht wahr, wenn der Pariser Rothschild von dem König von Frankreich angepumpt werden sollte, so verrät das schon ein bißchen, wer eigentlich der Herrschende ist. Nun, Könige pumpen nicht direkt, nicht wahr. Während der König also seinen Minister hinschickte — «Finanzminister» nennt man ja diese Art von Wirtschaftsminister —, hatte der Rothschild gerade mit einem Leder­händler zu tun. Der Diener sagte dem abgesandten Minister des Königs von Frankreich, er solle im Vorzimmer warten. Das erschien natürlich wiederum dem Minister des Königs von Frankreich als et­was höchst Ungewöhnliches, daß er warten solle, während der Roth­schild mit einem Lederhändler verhandelt. Er soll warten? Er wartet nicht, sondern reißt die Türe auf: Ich komme zu Ihnen im Auftrage des Königs von Frankreich. — Bitte, nehmen Sie sich einen Stuhl —, sagte Rothschild. Das war dem Minister natürlich völlig unbegreif­lich. Ja, aber ich bin der Abgesandte des Königs von Frankreich! — Nehmen Sie zwei Stühle und setzen Sie sich!

Voyez-vous, il y avait encore là le seul banquier individuel du régnant. Cela a progressivement évolué vers la domination des actions et des titres, des billets de banque en tant que tels. Et nous avons progressivement navigué dans le temps où le propriétaire individuel de l'argent n'est plus l'essentiel, mais l'abstrait, le capital empilé. Quelqu'un peut être riche aujourd'hui, pauvre demain. L'humain lui-même s'enroule et se déroule. C'est la société anonyme, la société abstraite - je l'ai déjà expliqué en 1908 à Nuremberg - qui est devenue dominante.

24

Sehen Sie, da war noch der einzelne individuelle Bankier der Herrschende. Das ging allmählich über in die Herrschaft der Aktien, der Geldnoten als solcher. Und wir sind ja allmählich hineingesegelt in die Zeit, in der der einzelne Geldbesitzer nicht mehr das Wesent­liche ist, sondern das abstrakte, zusammengehäufte Kapital. Es kann einer einmal heute reich sein, morgen arm. Der Mensch selber kugelt hinauf und kugelt hinunter. Die Aktiengesellschaft, die abstrakte — ich habe das dazumal 1908 in Nürnberg ausgeführt —, ist dasjenige, was herrschend geworden ist.

Mais avec cela, le développement humain a atteint un extrême, un plus extérieur. Car dès que l'argent en tant que tel règne, dès que l'argent est le véritable moteur propulsant, le temps est accompli dans lequel doit être dissout par la réalité, j’aimerais dire, le simple chiffre en argent. Aujourd'hui, l'argent est la chose la plus spirituelle de l'économie. C'est ce qui de l'économie peut seulement être saisi spirituellement. Elle a donc aussi une valeur spirituelle, l'argent, seulement une valeur dans la reconnaissance humaine. On mange du pain et de la viande, mais on ne peut pas manger d'argent. <<<<On peut vraiment acquérir quelque chose d'utile pour les humains grâce à l'argent, lorsque l'argent est reconnu. L'argent n'a qu'une valeur d’âme, une valeur spirituelle, une valeur de concept, une valeur de représentation. Le temps est accompli ; il doit entrer/intervenir que tourne le développement du pur économique spirituel de l'argent au véritable saisi en esprit. Et ce qui devrait être exila tri-articulation comme compréhension sociale, c’est ce qui doit immédiatement se rattacher à la domination de l'économique le plus abstrait, l'argent. Car aussi sombre, crépusculaire, la compréhension sociale, telle que je l'ai décrite, vit parmi les humains, aussi légère doit-elle en fait devenir. Parce que pensez une fois que ceci (voir dessin) serait une vie humaine du présent, de la naissance jusqu’à la mort. Cette vie serait vécue ainsi que l'humain s’acquiers de la compréhension sociale dedans, que réellement la vie sociale, la structure sociale ne serait pas construite sur la validité/le faire valoir de l'argent qu'il a, mais sur de la compréhension sociale. Alors, l'humain passerait par la porte de la mort, vivre le temps jusqu'à la prochaine naissance, et alors vivrait à nouveau sa vie de la naissance jusqu’à la mort. Ce que l'humain s’acquiert ici entre sa naissance et sa mort de compréhension sociale, cela repose aussi intérieurement en lui. Cela va avant tout dans le vouloir dormant dont j'ai parlé hier, qui est porté par la porte de la mort. Ainsi, que l'humain transporte sa compréhension sociale à travers la porte jusqu'au minuit des mondes, puis la transporte à nouveau par la naissance dans la prochaine vie sur terre.

25

Damit aber ist die menschliche Entwickelung angelangt an einem Extrem, an einem Äußersten. Denn sobald das Geld als solches herrscht, sobald das Geld der eigentlich treibende Motor ist, ist die Zeit erfüllt, in der abgelöst werden muß, ich möchte sagen, die bloße bare Ziffer im Gelde durch Realitäten. Nun ist das Geld das Allergeistigste der Wirtschaft. Es ist dasjenige von der Wirtschaft, was nur geistig erfaßt werden kann. Es hat ja auch nur einen geistigen Wert, das Geld, nur einen Wert in der menschlichen Anerkennung. Essen kann man zwar Brot und Fleisch, aber Geld kann man nicht essen. Man kann wirklich für die Menschen Brauch­bares erwerben durch Geld, wenn das Geld anerkannt ist. Es hat bloß einen seelischen, einen geistigen Wert, einen Begriffswert, einen Vorstellungswert. Es ist eben die Zeit erfüllt; es muß eintreten das, daß umschlägt die Entwickelung von dem rein wirtschaftlich Geisti­gen des Geldes zu dem wirklich im Geiste Erfaßten. Und das, was durch die Dreigliederung als soziales Verständnis gefordert werden soll, das ist dasjenige, was sich unmittelbar anschließen muß an die Herrschaft des allerabstraktesten Wirtschaftlichen, des Geldes. Denn so dunkel, so dämmerig das soziale Verständnis, wie ich geschildert habe, unter den Menschen lebt, so hell muß es eigentlich werden. Denn denken Sie sich einmal, dieses (siehe Zeichnung) wäre ein Menschenleben der Gegenwart von der Geburt bis zum Tode. Dieses Leben würde so durchlebt, daß der Mensch sich soziales Ver­ständnis drinnen erwirbt, daß wirklich das soziale Leben, die soziale Struktur nicht gebaut wäre auf die Geldgeltung, die er hat, sondern auf soziales Verständnis. Dann würde der Mensch durch die Pforte des Todes gehen, durchleben die Zeit bis zur nächsten Geburt und dann wiederum sein Leben von der Geburt bis zum Tode durch­leben. Dasjenige, was sich der Mensch hier zwischen Geburt und Tod aneignet an sozialem Verständnis, das liegt ja auch innerlich in ihm. Das geht vor allen Dingen in das schlafende Wollen hinein, von dem ich gestern gesprochen habe; das wird durch die Todes­pforte getragen. So daß der Mensch sein soziales Verständnis durch die Todespforte trägt bis zur Weltenmitternacht und es dann wie­derum durch die Geburt ins nächste Erdenleben hineinträgt.

Maintenant, que deviendra cette compréhension, que l'on acquiert par la compréhension sociale, dans la prochaine vie sur terre ? - C'est la grande question qui doit déjà être posée aujourd'hui. Ce sera la compréhension pour le karma. Cela signifie qu'au cours du développement d'histoire du monde de l'humanité, nous avons maintenant atteint le moment où l'humanité doit acquérir une compréhension sociale, car cette compréhension sociale fournira la compréhension du karma pour la prochaine incarnation. Mais aucun humain ne peut s’acquérir de compréhension sociale autrement qu’en ce qu’il s’acquiert de la compréhension pour le spirituel.

26

Was wird nun dieses Verständnis, das man sich durch soziales Verständnis erwirbt, in dem nächsten Erdenleben? — Das ist die große Frage, die heute schon aufgeworfen werden muß. Das wird das Ver­ständnis für das Karma. Das heißt, wir haben im weltgeschichtlichen Verlauf der Menschheitsentwickelung gegenwärtig die Zeitepoche erreicht, in welcher die Menschheit sich soziales Verständnis erwerben muß; denn dieses soziale Verständnis liefert für die nächste In­karnation das Verständnis für das Karma. Aber es kann sich kein Mensch soziales Verständnis erwerben anders, als daß er sich Ver­ständnis für das Geistige erwirbt.

Vous voyez comment les choses sont liées, vous voyez comment la compréhension sociale dépend de la compréhension spirituelle, d'une saisie spirituelle du monde et d'une façon de voir le monde, et comment en dépend ce qui doit se présenter comme une reconnaissance consciente du destin au cours de l’évolution de l'humanité pour les humains qui passent alors par la porte de la mort avec de la compréhension sociale, renaissent et après la renaissance comprendront leur destin.

27

Sie sehen, wie die Dinge zusammenhängen, Sie sehen, wie das soziale Verständnis hängt an dem geistigen Verständnis, an einer spirituellen Welterfassung und Weltanschauung, und wie davon ab­hängt dasjenige, was als ein bewußtes Erkennen des Schicksals im Laufe der Menschheitsentwickelung für die Menschen eintreten muß, die dann mit sozialem Verständnis durch die Pforte des Todes gehen, wiedergeboren werden und nach der Wiedergeburt verstehen werden ihr Schicksal.

C'est de cela qu’il s’agit que l'on envisage correctement comment les choses sont liées dans l’évolution de l'humanité dans le cours de la terre. Nous vivons à l'ère de la nécessité d'une compréhension sociale. Nous renaîtrons à l'époque de la compréhension du destin de l’humain particulier. Ce n'est vraiment pas par une simple impulsion abstraite que l’on parle aujourd'hui de la nécessité d'une compréhension sociale, mais elle est liée aux impulsions les plus intérieures de développement de l'humanité de la Terre absolument.

28

Das ist es, worauf es ankommt, daß man so recht einsieht, wie die Dinge in der Menschheitsentwickelung im Erdenlauf zusammen­hängen. Wir leben in der Epoche der Notwendigkeit des sozialen Verständnisses. Wir werden wiedergeboren werden in der Epoche des Schicksalsverständnisses der einzelnen Menschen. Es ist wahrhaftig nicht aus einem bloßen abstrakten Impuls heraus, daß man heute von der Notwendigkeit des sozialen Verständnisses spricht, sondern es hängt das zusammen mit den innersten Entwickelungsimpulsen der Erdenmenschheit überhaupt.

C'est cela que je voulais vous suggérer une fois aujourd'hui, mes chers amis. Nous reparlerons de ces choses la prochaine fois.

29

Das ist dasjenige, was ich Ihnen heute einmal nahelegen wollte, meine lieben Freunde. Wir werden das nächstemal von diesen Dingen weiter sprechen.

Les conférences à Zurich - comme vous le savez, demain c'est la conférence publique à Bâle - doivent être reportées de deux jours, car il a fallu choisir une autre salle que celle initialement prévue, de sorte que la première conférence aura lieu le 24 octobre, puis les conférences les 25, 26, 28, 29 et 30 octobre, et le 31 octobre il y aura une représentation d'eurythmie à Zurich. Cela ne me permet bien sûr pas de donner une conférence ici samedi et dimanche prochains, donc pour les amis qui ont le temps et le désir de venir ici jeudi prochain à sept heures et demie, je continuerai jeudi.

30

Die Vorträge in Zürich — Sie wissen, morgen ist der öffentliche Vortrag in Basel — müssen, weil ein anderer Saal als der zunächst in Aussicht genommene gewählt werden mußte, um zwei Tage ver­schoben werden, so daß der erste Vortrag am 24. Oktober statt­findet, dann sind Vorträge am 25., 26., 28., 29. und 30. Oktober, und am 31. Oktober ist eine eurythmische Darstellung in Zürich. Dadurch ist es mir natürlich nicht möglich, am nächsten Sonnabend und Sonntag hier vorzutragen, und ich werde daher für diejenigen Freunde, die Zeit und Lust haben, am nächsten Donnerstag um halb acht hier zu erscheinen, am Donnerstag fortsetzen.


Français seul



01

Dans ces considérations, je vous ai parlé de points de vue les plus différents, qu'il existe un pendant entre la réception des connaissances spirituelles-scientifiques et la compréhension sociale, qui doit se répandre de plus en plus parmi l'humanité. Vous aurez probablement ressenti le besoin de soulever la question de manière plus approfondie : quelle est la relation intérieure entre les relations des humains que nous appelons sociales et ce qui peut se former en nous en tant que sentiment en ce que nous nous installons progressivement dans des représentations scientifiques spirituelles ? - Les représentations spirituelles-scientifiques nous montrent donc tout d'abord une certaine syntonie/un certain être-déterminé-de-l’âme en nous rendant compréhensible ce qu’on vit certes dans la vie ordinaire, mais que l’on doit en fait ressentir comme la chose la plus incompréhensible : le destin humain. D'un certain point de vue, ce destin humain devient compréhensible lorsque nous apprenons à connaître la loi des vies terrestres répétées et leurs interrelations, la loi du karma. On apprend à connaître comment une vie terrestre que nous commençons et terminons dépend de nos vies terrestres précédentes. Nous avons déjà parlé des forces qui jouent d'une vie sur Terre à l'autre, et nous avons vu à partir de là, dans une certaine mesure, comment est la technique cosmique façonnant le destin.

02

Vous sentez tous qu'aujourd'hui, si l'humain n'atteint pas une connaissance supérieure, il ne peut avoir qu'un sombre pressentiment de la façon dont son destin sera façonné par les lois des vies terrestres successives. Ce que nous appelons le karma est quelque chose qui peut être compris relativement facilement aujourd'hui. Vous pouvez le voir dans la dernière édition de ma "Théosophie", dans laquelle le chapitre sur le karma a été restructuré. Mais cette vision réelle de la vie dont j'ai parlé hier, ce simple regard sur la vie, dénué de préjugés et de prévisibilité, qui révélerait immédiatement la loi du destin, c'est quelque chose que très peu d’humains ont aujourd'hui. Si les humains voyaient vraiment ce qui se passe dans la vie comme je l'ai dit hier à propos de la vision simple et impartiale, alors le bon sens/la saine raison analytique humaine parlerait de la loi du destin au sens de la science de l’esprit. Mais ce n'est justement pas encore le cas pour la plupart des humains aujourd'hui. Avant toute chose, à cause du manque de vision simple, il n'est pas transparent pour la plupart des humains de quelle manière la conscience du moi vit dans l'âme. Il y a même des philosophes aujourd'hui qui parlent de la conscience-Je comme si cette conscience-Je était la plus certaine, la plus réelle, pour ainsi dire. On peut dire que c'est aussi vrai d'un côté comme c'est unilatéral, presque faux de l'autre côté. Car, comment percevons-nous réellement notre Je humain ?

03

Hier, vous avez appris, en rapport à la vie intérieure, comment la vie des pensées est en fait seulement le reflet de la vie prénatale, comment la vie de la volonté est l'embryon, ce qui à force de germe de la vie après la mort, comment donc ce qui joue dans notre âme n'adhère pas fondamentalement à ce qui nous enveloppe en tant que corps de la naissance à la mort, et que notre être extra-corporel, voire extratemporel, joue dans notre penser d'un côté, dans notre vouloir de l'autre côté. Mais vous savez aussi comment nous regardons en arrière sur notre vie et avons le sentiment que nous avons le cours clos de la vie comme un souvenir derrière nous. Nous pouvons très facilement recevoir en tant qu'êtres humains la représentation : nous avons consciemment mesuré le parcours de vie et l'avons gardé en mémoire depuis ce moment jusqu'à ce que nous nous en souvenions. Il arrive à l'humain que lorsqu'ici (voir dessin) est le moment du présent, il se ressouvienne jusqu’au moment de l'enfance duquel il se souvient justement. Vous pouvez facilement voir qu'il s'agit d'une puissante erreur. Si vous faites remonter votre vie au moment où vous vous êtes souvenu dans votre enfance, et que vous considérez cela comme un courant clos, alors c'est naturellement totalement faux, car dans un tel souvenir vous ne percevez en fait que les événements de jour du dernier jour où vous regardez en arrière ; puis il y a la nuit entre les deux, puis à nouveau le jour précédent, puis à nouveau la nuit dans laquelle vous ne percevez rien, puis à nouveau le jour précédent, et ainsi de suite.

04

Tableau 9

05

C'est donc une énorme illusion de la vie si vous négligez simplement le fait que ce souvenir, ce souvenir conscient, ne vous donne aucun courant clos, mais qu'en réalité il y a un courant continuellement interrompu, en ce sens que toutes les fois que vous avez dormi sont laissées en dehors de ce souvenir. Vous n'avez donc pas une ligne de souvenir continue, mais une ligne de souvenir discontinue, une ligne de souvenir continuellement interrompue.

06

Maintenant, pour vous faire comprendre le sens de ce que j'essaie de dire ici, je voudrais vous donner une image. Supposons que vous ayez l’image suivante : un disque blanc et une tache sombre à l'intérieur de ce disque. Vous pouvez maintenant demander : que perçois-je ici ? - Le disque blanc. Là où il n'y a pas de blanc, là vous voyez la tache noire. Je ne veux maintenant pas discuter si la tache noire est réelle ou si c'est simplement l'absence de blanc. Mais vous voyez cette tache noire. Vous voyez, là où il n'y a pas de blanc, cette tache noire se trouve à l'intérieur du disque blanc. Prenez cette image et vous pourrez l'appliquer à la façon dont vous vous percevez réellement dans la vie ordinaire. Aussi peu que vous perceviez quoi que ce soit ici (au milieu) où se trouve la tache noire, aussi peu vous perceviez en fait votre Je. Vous ne percevez pas du tout votre Je, mais vous percevez vos expériences que vous avez traversé au cours de vos différentes veilles diurnes. Et vous ne percevez absolument pas votre Je ; purement parce que quelque part, quand vous survolez vos expériences, vos expériences ne sont pas là, comme ici dans la tache noire il n'y a pas de blanc, vous percevez votre Je. En ce que vous jetez un regard sur votre vie, vous percevez les expériences/les vécus et vous ne percevez pas ces interruptions. C’est pour cela que vous percevez votre Je. C'est donc l'absence des expériences quotidiennes qui vous donne en fait la représentation de votre Je, c'est-à-dire qu'en disant "je" vous percevez le moment de votre vie où vous avez dormi à fond/que vous avez omis.

07

Tableau 9

08

En fait, l’omis/le laissé de côté dans la vie, quand vous regardez en arrière, est la cause de la perception de votre Je. Supposons que vous ne dormiez pas du tout, que vous soyez toujours éveillé, alors vous n'auriez aucune perception de votre Je en regardant en arrière. Vous vous sentiriez comme un être qui nage sans Je dans les événements de l'existence/être des mondes.

09

Il est extraordinairement significatif de voir simplement ces choses. Parce que chaque humain croit que la perception du Je serait une expérience/un vécu. Non, la perception du Je est le trou respectif dans les expériences. Je vous prie d'abord de retenir ceci.

10

Et maintenant, je vous prie de vous rappeler comment je vous ai toujours et toujours à nouveau dit que l'humain ne dort pas seulement quand il dort, mais que l'humain dort aussi quand il est éveillé. Après tout, l'humain n'est en fait éveillé qu'en rapport à son monde des sens et de représentation. Ce n'est que dans ses perceptions sensorielles et dans ses représentations que l'humain est vraiment éveillé. En rapport à son vouloir, il dort. Tout aussi peu que l'humain s'intéresse à ce qu'il accomplit entre son endormissement et son réveil, il ne s'intéresse pas aux impulsions intérieures de son vouloir. Hier, j'ai parlé de la façon dont le "gars" ou la "fille" se regardent dans leurs actions, mais ne voient pas le vouloir. En rapport au vouloir, l'être humain dort. Il dort aussi de jour en ce qu’il est un humain voulant. Il veille seulement en ce qu’il est un humain qui perçoit sensoriellement et qui forme des représentations à la mesure de la raison analytique. Il est seulement à demi éveillé ; pour l'autre partie, celle qui veut, son entité dort aussi en veillant.

11

Et maintenant, vous allez comprendre comment le Je se comporte en fait. Cela n'entre pas du tout dans vos perceptions des sens et dans vos représentations comme un être réel, mais ça reste en bas dans le vouloir et continue à y dormir du réveil jusqu'à l'endormissement. C'est pourquoi vous ne pouvez jamais le voir comme un être réel, mais seulement comme le cercle laissé de côté au milieu. Vous pouvez avoir la sombre sensation que vous avez un Je, en ce que, à partir du vouloir, quelque chose vous résonne de ce que vous avez comme un trou dans vos expériences de l’âme. Mais la perception du Je est absolument une négative. Cest extrêmement important d’envisager cela. Il est nécessaire que chaque représentation-Je superficielle, qui figure aussi dans beaucoup de philosophies des temps modernes, soit reconnue dans leur nullité/futilité. Car ce n'est que lorsque l'on voit à travers cet état de fait que je vous ai présenté ici, que l'on comprendra, comprendra intérieurement, le rapport de l'humain à l'humain dans la vie.

12

J'ai décrit ce rapport de l'humain à l'humain dans la vie dans la nouvelle édition de ma "Philosophie de la liberté" dans l'une des extensions que j'ai ajoutées au livre dans la nouvelle édition. Nous ne percevons pas seulement notre propre Je, toutefois négativement, comme je viens de l'expliquer, mais nous percevons également le Je de l'autre humain. Nous ne pourrions pas le percevoir si le Je était dans notre propre conscience. Si le "je" était dans notre propre conscience, alors le rapport d’humain à humain serait un bien fatal ; nous marcherions alors à travers le monde et n'aurions toujours que Je, Je, Je dans notre conscience à l’intérieur de notre monde des sens et de représentation. Nous passerions devant d'autres humains et les ressentirions seulement comme des ombres, et nous serions surpris, lorsque nous tendons la main, que ces ombres nous tiennent la main. Nous ne pourrions pas du tout nous expliquer d'où cela vient, que nous ne pouvons pas passer la main à travers un humain. Tout cela conduirait au fait que nous aurions le Je substantiel, et pas purement comme représentation d'un négatif dans nos représentations et dans notre vie des sens. Nous ne l'avons pas dedans. Nous ne l'avons que dans notre vouloir et dans le sentiment qui rayonne de la volonté. Là, le Je est en fait dedans, mais pas immédiatement dans la vie de représentation et pas dans la vie des sens.

13

Si maintenant nous percevons l'autre humain, nous la percevons en fait par notre volonté. Il n'est pas du tout rare aujourd'hui que parmi ces humains, qui se considèrent comme des philosophes, soit la représentation d’une cervelle cramée que lorsque nous sommes confrontés à une humain, nous trouvons une formation de formes : en haut sont des cheveux, puis viennent un front, puis un nez, une bouche et ainsi de suite. Nous nous sommes souvent vus dans le miroir ; là, nous ressemblons à l'humain qui se tient devant nous. Et comme nous avons un Je, nous concluons par analogie que l'autre humain a aussi un Je. - C'est une représentation de cervelle cramée, une véritable correcte absurdité ! Car nous percevons en fait le Je de l'autre comme nous percevons notre propre Je, même si/quand aussi comme négatif (Negativum). Et tout de suite parce que notre ego n’est pas dans notre conscience, mais en dehors de notre conscience, tout comme la volonté, nous pouvons nous transposer dans le Je de l'autre humain. Si le Je était dans notre conscience, nous ne pourrions pas nous transposer dans le Je de l'autre et nous ne le percevrions que comme dans une existence/i, être là d’ombre. Et comment cette perception de l'autre se produit-elle ? Quelque chose comme un processus très compliqué se produit lorsque nous percevons l'autre. Nous nous tenons vis-à-vis de lui : il prend notre attention, dans une certaine mesure, et nous endort pour un très court instant. Il nous hypnotise, il nous endort un instant. Notre sens de l'humanité est en fait endormi pendant un très bref instant. Nous y résistons et affirmons notre personnalité. C'est comme le balancement du pendule : on dort dans l'autre, on se réveille en soi-même, on dort encore dans l'autre, on se réveille en soi-même. Et ce processus compliqué de balancement entre l'endormissement de l'autre et le réveil en nous-mêmes a lieu en nous lorsque nous sommes face à l'autre. C'est un processus de notre vouloir. Nous ne le percevons pas parce que nous ne percevons pas du tout notre vouloir. Mais ce vibrer en va-et-vient constant, cela se passe comme décrit dans ma "Philosophie de la liberté".

14

Vous voyez, dans ce vibrer entre l'endormissement dans l'autre et le réveil en nous-mêmes, vous avez l'élément primordial, dans une certaine mesure, l'atome de la coexistence sociale des humains. C'est l'élément primordial de ce qu'est la vie sociale d’humain à humain. Donc, cet élément primordial et, avec lui, toutes les structures compliquées de la vie sociale reposent en fait dans cette partie de notre être qui dort, même lorsque nous sommes éveillés. La vie sociale est tout au plus un être rêveur de l’humain éveillé ; ce n'est pas une vie complètement éveillée que l’humain vit dans la vie sociale. C'est pourquoi il est si difficile pour la vie ordinaire de saisir le social, parce que ce n'est pas vraiment une vie pleinement éveillée, parce que c'est une vie de rêve, et parce que nous devons toujours nous défendre contre le sentiment social, contre le sentiment chez l'autre, afin de nous maintenir en vie en nous-mêmes.

15

Pensez maintenant à la complexité de notre vie, au fait que nous entretenons avec différents humains de telles relations qui consistent à s'endormir et à se réveiller constamment. Un humain est comme ça, l'autre est comme ça. On s'endort en lui. Cet endormissement est la façon dont l'autre humain est. On le pénètre dans son sommeil. Rappelez-vous simplement ce qui suit : imaginez que vous ayez, pour mon bien, pendant la pause ou autrement, ici dans le hall, parlé à tant d’humains. Vous vous y êtes tous endormis, c'est-à-dire qu'après vous vous en être réveillés, êtes toujours à nouveau là en vous. De cette façon, vous vous emparez de quelque chose qui est l'essence même de ces humains. Tout vibre d’humain à humain, tout ondule d’humain à humain. Il s'agit essentiellement d'un élément crépusculaire et sombre qui prévaut dans cette cohabitation sociale des humains. Et la conscience contemporaine de l'humain du présent n'a pas beaucoup de ce sentiment social, qui ondule et se tisse d'humain à humain de manière obscure, crépusculaire.

16

À notre époque, c'est maintenant ainsi que notre tâche en tant qu’humains du présent - comme vous pouvez le voir dans les différentes considérations que nous avons ouvertes - est précisément de prendre progressivement notre essor hors des anciens rapports de sang à la compréhension de ce qui tisse et ondoie si crépusculaire, obscurément parmi nous. C'est l'une des tâches les plus importantes de nos jours que de s’acquérir une compréhension pour ce tisser et ondoyer. Ce que j'appelle la " tri-articulation de l'organisme social" est au fond seulement une structure de coexistence humaine telle que, peu à peu, après un certain nombre de générations, l'humain pourrait entrer dans la possibilité de comprendre réellement ce tissage et cette ondulation d’humain à humain, que l'on peut décrire comme l'élément social. Cette compréhension peut seulement venir de ce que, indépendante, à côté de la vie économique puissent intervenir la vie juridique et la vie spirituelle, notamment la vie spirituelle de manière totalement libre se tienne en vis-à-vis des deux autres domaines de la vie.

17

C'est la tâche publique la plus importante de l'humanité actuelle et de l'avenir proche que de procéder à cette tri-articulation, afin que l'humanité puisse continuer à exister, afin qu'elle puisse parvenir à un sentiment intérieur de vie humaine véritablement social. Ces derniers temps, depuis le milieu du XVe siècle, l'humanité a entamé le pas vers cette compréhension. C'est difficile à l'heure actuelle uniquement parce que, pour la première fois dans le développement de l'humanité, les pouvoirs divins et spirituels du monde font appel à la conscience de l'humanité. Tout ce qui a été réalisé jusqu'à présent de progrès l'a été plus ou moins inconsciemment. La première chose à faire est de s'efforcer consciemment de mettre en place une structure sociale. Les anciennes structures sociales sont nées des unions de sang, de la petite et de la grande famille, du clan, des classes, etc. Celles-ci se sont ensuite développées en des rapports/des pendants de peuple. Aujourd'hui, l'humanité, croyant de façon malhonnête pouvoir se maintenir dans de tels contextes, s'agite dans des contextes de peuple, tandis qu'elle a depuis longtemps surmonté ce que sont les contextes de peuple, tandis que la nécessité est apparue depuis longtemps d'arriver à des appartenances communes sociales autres que celles qui sont représentées par la consanguinité des peuples.

18

Je vous ai dit que, dans un sens, la première étape sur cette voie vers une telle compréhension, nécessaire pour le présent et pour un avenir proche, a été qu'avec la Réforme, la domination de l'humain économique s'est développée. Je vous ai montré comment, dans l'Antiquité, celui qui avait reçu l’initiation, l'initié, régnait, comment alors le prêtre régnait, et comment alors, depuis le milieu du XVe siècle, l'humain économique est devenu le souverain/le régnant. Depuis la Réforme, ceux qui, autrement, portaient des robes violettes et représentaient les dirigeants/régants devaient devenir les marionnettes des humains économiques s'ils voulaient gouverner/régner. En réalité, depuis le milieu du XVe siècle, toujours de plus en plus d’humains économiques ont régné, ces humains qui ont pris soin de l'économie des différents territoires du monde. Si d'autres gouvernaient de nom, ce n'était que de nom, et les gouvernements étaient essentiellement imprégnés de principes économiques. Naturellement, on n'aime pas parler de ce que tout ce qu'on fait depuis la Réforme, on le fait d'un point de vue économique. On parle d'idéaux et ainsi de suite. Mais ce ne sont que des masques pour le représentant de l'histoire réelle. Afin de ne pas trop lever le voile, des ministres de la culture, de l'éducation, de la justice, etc. ont été nommés depuis la Réforme. Mais tous n'étaient en fait que des ministres de l'économie quelque peu nuancés. Mais qui va sur les réalités, il peut déjà voir que, tout au plus, ils ont transféré de vieilles traditions, mais dans l’essentiel en des considérations économiques.

19

En cette relation, l'Église catholique a en fait compris à être tout à fait à jour, tout de suite à l'époque de la Réforme. Au début de l'ère de la Réforme, l'Église catholique a essentiellement compris qu'elle se préoccupait surtout du progrès au sens du principe économique le plus récent. Il suffit de choisir un fait parmi les autres. Jusqu'alors, l’Église avait réussi à réunir les affaires spirituelles les plus élevées et les affaires séculières les plus triviales. Autrefois, on pouvait expier les péchés par toutes sortes d'actes. Peu à peu, on en est venu à penser que l'on pouvait expier ses péchés en payant. Et le pape, plus rapidement que les autres puissances, les séculières, a très bien compris à compter avec les progrès des temps modernes. Il a anticipé ses revenus ultérieurs de l'expiation des péchés. Quand on a le pouvoir de se faire payer pour les péchés commis par les humains afin de les faire pardonner, cela signifie un revenu futur bien énorme. Et lorsque cela est si sûr que quelque chose peut être assuré par la foi des humains, alors cela signifie un revenu très sûr. La plus grande banque des Siennois a donc considéré qu'il était sûr d'acheter au Pape une grande partie de la future expiation des péchés de l'humanité. Le Pape, alors qu'il utilisait déjà bien ces fonds, a reçu d'énormes sommes d'une banque siennoise. Et l’établissement bancaire se préposa le Tegel pour collecter ces sommes. Il a ensuite fait le tour des pays d'Europe centrale et a de nouveau collecté les sommes pour l’établissement bancaire siennois.

20

Vous voyez, l'Église a extraordinairement bien compris comment tenir compte des conditions des temps modernes. C'est aussi de l'histoire ! Cette histoire doit absolument être prise en compte.

21

L'humain économique monta. L'église était là. Mais finalement, l'administration des affaires spirituelles avec l'aide de la banque siennoise et de ses collecteurs, ses agents, est donc seulement un masque pour le vraiment spirituel. Et si vous étudiez l'histoire moderne, vous constaterez que ça a une signification profonde lorsqu'on dit que l'humain économique est devenu l'humain dominant. Le pape est resté un souverain si fort uniquement parce qu'il a compris au bon moment de devenir un humain économique, qu'il s'est adapté au type économique.

22

Oui, le type économique a prévalu depuis la Réforme. Il a remplacé l'ancien type du prêtre. Au XIXe siècle, l'humanité en général n'était pas plus avancée que ne l'était déjà l'Église, qui comprenait beaucoup mieux le progrès, déjà au moment de la Réforme. Mais le type d'humain économique n'a régné que jusqu'au XIXe siècle. Au XIXe siècle, à nouveau un autre type est devenu dominant. Quand on parle de ce qu’il est devenu dominant, ce type, cela signifie que les influences décisives dans la structure sociale dépendent de ce type. Au XIXe siècle, dans la première, deuxième décennie du XIXe siècle, l'usurier, c'est-à-dire le banquier, est devenu l'influence dominante. Si vous deviez chercher une définition appropriée du banquier, l'histoire serait extraordinairement critique. Si, notamment à partir de raisons véritablement socio-économiques, on établit une définition – on évite cela très volontiers - du banquier, du grand et du petit, alors on ne devrait seulement donc pas chercher simultanément après une définition de l'usurier. Parce que ces deux définitions seront similaires ; elles peuvent seulement se ressembler l'une par rapport à l'autre. Mais c'est quelque chose que l'humanité nouvelle a gardé comme un secret avec autant de soin que certaines sociétés secrètes ont gardé leurs "signes" et leurs "paroles". On n'a pas dispersé cela vers dehors parmi l'humanité en général. C’est resté un secret dans la vie sociale.

23

Le banquier est devenu le régnant. Et si l'on examine comment la structure sociale s'est développée au cours du XIXe siècle, on constate qu'avec la première, la deuxième décennie du XIXe siècle, c'est le banquier, ce type économique particulier, qui n'économise/ne fait l’économie qu'avec de l'argent, qui maintenant, comme avant l'humain économique, exerce son influence décisive sur tout ce qui se révèle être une structure sociale, sur toutes les lois des pays, etc. Il est très important de voir à travers ces rapports, il est très important de voir que le type d'humain économique devient régnant depuis la Réforme, que le banquier devient régnant depuis le début du 19e siècle. Et on ne peut pas comprendre les affaires publiques du monde civilisé dans un passé récent si l'on n'y voit pas une histoire du règne du système bancaire. Vers la fin du XIXe siècle, ce que j'ai déjà mentionné dans mon cycle de conférences de Nuremberg en 1908 s'est donc introduit : dans la première moitié du XIXe siècle et un peu dans la deuxième moitié, le porteur de l'argent était individuellement le souverain ; mais ensuite, ce principe de souveraineté a été transformé de telle manière que l'argent en tant que tel est devenu dominant. Dans la première moitié du XIXe siècle, cependant, l'individu en tant que banquier était encore le souverain. Je l'ai illustré par un exemple, si vous vous souvenez bien. Je vous ai raconté comment le Rothschild à Paris allait être une fois "pompé", par le roi de France. N'est-ce pas, si le Rothschild de Paris devait être "pompé" par le roi de France, cela révélerait un peu qui est réellement le souverain. Maintenant, les rois ne pompent pas directement, n'est-ce pas ? Ainsi, pendant que le roi envoyait son ministre - "ministre des Finances" est ce qu'on appelle ce genre de ministre de l'Économie - le Rothschild traitait avec un marchand de cuir. Le serviteur dit au ministre envoyé par le roi de France d'attendre dans l'antichambre. Le ministre du roi de France a bien sûr trouvé très inhabituel qu’il doive attendre pendant que le Rothschild négocie avec un marchand de cuir. Il devrait attendre ? Il n'attend pas, il ouvre la porte : je viens à vous sur ordre du roi de France. - Veuillez prendre une chaise - a déclaré M. Rothschild. Le ministre, bien sûr, ne pouvait pas comprendre. Oui, mais je suis l'émissaire du roi de France ! - Prenez deux chaises et asseyez-vous !

24

Voyez-vous, il y avait encore là le seul banquier individuel du régnant. Cela a progressivement évolué vers la domination des actions et des titres, des billets de banque en tant que tels. Et nous avons progressivement navigué dans le temps où le propriétaire individuel de l'argent n'est plus l'essentiel, mais l'abstrait, le capital empilé. Quelqu'un peut être riche aujourd'hui, pauvre demain. L'humain lui-même s'enroule et se déroule. C'est la société anonyme, la société abstraite - je l'ai déjà expliqué en 1908 à Nuremberg - qui est devenue dominante.

25

Mais avec cela, le développement humain a atteint un extrême, un plus extérieur. Car dès que l'argent en tant que tel règne, dès que l'argent est le véritable moteur propulsant, le temps est accompli dans lequel doit être dissout par la réalité, j’aimerais dire, le simple chiffre en argent. Aujourd'hui, l'argent est la chose la plus spirituelle de l'économie. C'est ce qui de l'économie peut seulement être saisi spirituellement. Elle a donc aussi une valeur spirituelle, l'argent, seulement une valeur dans la reconnaissance humaine. On mange du pain et de la viande, mais on ne peut pas manger d'argent. <<<<On peut vraiment acquérir quelque chose d'utile pour les humains grâce à l'argent, lorsque l'argent est reconnu. L'argent n'a qu'une valeur d’âme, une valeur spirituelle, une valeur de concept, une valeur de représentation. Le temps est accompli ; il doit entrer/intervenir que tourne le développement du pur économique spirituel de l'argent au véritable saisi en esprit. Et ce qui devrait être exila tri-articulation comme compréhension sociale, c’est ce qui doit immédiatement se rattacher à la domination de l'économique le plus abstrait, l'argent. Car aussi sombre, crépusculaire, la compréhension sociale, telle que je l'ai décrite, vit parmi les humains, aussi légère doit-elle en fait devenir. Parce que pensez une fois que ceci (voir dessin) serait une vie humaine du présent, de la naissance jusqu’à la mort. Cette vie serait vécue ainsi que l'humain s’acquiers de la compréhension sociale dedans, que réellement la vie sociale, la structure sociale ne serait pas construite sur la validité/le faire valoir de l'argent qu'il a, mais sur de la compréhension sociale. Alors, l'humain passerait par la porte de la mort, vivre le temps jusqu'à la prochaine naissance, et alors vivrait à nouveau sa vie de la naissance jusqu’à la mort. Ce que l'humain s’acquiert ici entre sa naissance et sa mort de compréhension sociale, cela repose aussi intérieurement en lui. Cela va avant tout dans le vouloir dormant dont j'ai parlé hier, qui est porté par la porte de la mort. Ainsi, que l'humain transporte sa compréhension sociale à travers la porte jusqu'au minuit des mondes, puis la transporte à nouveau par la naissance dans la prochaine vie sur terre.

26

Maintenant, que deviendra cette compréhension, que l'on acquiert par la compréhension sociale, dans la prochaine vie sur terre ? - C'est la grande question qui doit déjà être posée aujourd'hui. Ce sera la compréhension pour le karma. Cela signifie qu'au cours du développement d'histoire du monde de l'humanité, nous avons maintenant atteint le moment où l'humanité doit acquérir une compréhension sociale, car cette compréhension sociale fournira la compréhension du karma pour la prochaine incarnation. Mais aucun humain ne peut s’acquérir de compréhension sociale autrement qu’en ce qu’il s’acquiert de la compréhension pour le spirituel.

27

Vous voyez comment les choses sont liées, vous voyez comment la compréhension sociale dépend de la compréhension spirituelle, d'une saisie spirituelle du monde et d'une façon de voir le monde, et comment en dépend ce qui doit se présenter comme une reconnaissance consciente du destin au cours de l’évolution de l'humanité pour les humains qui passent alors par la porte de la mort avec de la compréhension sociale, renaissent et après la renaissance comprendront leur destin.

28

C'est de cela qu’il s’agit que l'on envisage correctement comment les choses sont liées dans l’évolution de l'humanité dans le cours de la terre. Nous vivons à l'ère de la nécessité d'une compréhension sociale. Nous renaîtrons à l'époque de la compréhension du destin de l’humain particulier. Ce n'est vraiment pas par une simple impulsion abstraite que l’on parle aujourd'hui de la nécessité d'une compréhension sociale, mais elle est liée aux impulsions les plus intérieures de développement de l'humanité de la Terre absolument.

29

C'est cela que je voulais vous suggérer une fois aujourd'hui, mes chers amis. Nous reparlerons de ces choses la prochaine fois.

30

Les conférences à Zurich - comme vous le savez, demain c'est la conférence publique à Bâle - doivent être reportées de deux jours, car il a fallu choisir une autre salle que celle initialement prévue, de sorte que la première conférence aura lieu le 24 octobre, puis les conférences les 25, 26, 28, 29 et 30 octobre, et le 31 octobre il y aura une représentation d'eurythmie à Zurich. Cela ne me permet bien sûr pas de donner une conférence ici samedi et dimanche prochains, donc pour les amis qui ont le temps et le désir de venir ici jeudi prochain à sept heures et demie, je continuerai jeudi.