Collection
ga
191:
Compréhension
sociale à partir des connaissances
de science de l’esprit.
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TROISIEME CONFERENCE
Dornach, le 5 octobre 1919
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DRITTER
VORTRAG,
Dornach, 5. Oktober
1919 |
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 191 049-067 (1972)
05/10/1919 |
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Traducteur:
FG v.01- 25/11/2020 |
Éditeur: SITE |
J'ai
parlé ces jours-ci de
la façon dont l'humain
peut progresser de la
conscience terrestre
actuelle à une
conscience des
mondes/universelle,
tout comme il a
progressé de la Grèce
et de la Rome antiques
au Moyen-Âge et à la
fin du Moyen-Âge
lorsque sa conscience
de
pays
s'est transformée en
une conscience
terrestre. Nous ne
prenons pas ces choses
de manière abstraite,
mais nous essayons de
les pénétrer
réellement pour
qu'elles deviennent
des membres concrets
de notre conscience.
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01
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Ich
habe in diesen Tagen davon
gesprochen, wie der Mensch
vorrücken kann von dem jetzigen
Erdenbewußtsein zu einem
Weltenbewußtsein, so wie er
vorgerückt ist vom alten
Griechen- und Römertum zu dem
Mittelalter und dem Ende des
Mittelalters, indem sich
verwandelt hat sein
Landbewußtsein in ein
Erdenbewußtsein. Diese Dinge
nehmen wir nicht abstrakt,
sondern wir versuchen in diese
Dinge wirklich so einzudringen,
daß sie uns konkrete Glieder
unseres Bewußtseins werden.
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En
rapport avec cette
idée d'expansion de la
conscience, je vous ai
dit que dans les trois
premières époques de
sa vie, l'humain
est sous l'influence
de forces que nous
pouvons en fait
appeler des forces
subsensorielles. De sa
naissance jusqu'à la
septième année, l'humain
est en relation avec
les forces de la
planète Terre
elle-même. Les forces
formatrices
qui sont actives dans
l'organisme humain
sont essentiellement
celles qui sont
ancrées dans la
planète Terre
elle-même, à
l'intérieur de cette
planète Terre.
Et ce qui œuvre
alors, organisant
l'être humain, vivant
à travers l'être
humain de la septième
à la quatorzième année
de vie, ce sont les
forces du cercle
d'air, qui ondulent
alors à travers et
pénètrent l'être
humain, en particulier
par le biais de la
respiration, et à
travers lesquelles il
vit à travers les formations
et les formes
auxquelles il était
prédisposé dans les
sept premières années
de vie. Alors,
commence pour l'humain
le temps où il est
exposé aux forces qui
œuvrent
indirectement à
travers la Terre
depuis le système
planétaire jusqu'à
l'humain, mais sans
que cela ne pénètre sa
conscience.
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02
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Im
Zusammenhang mit dieser Idee von
der Erweiterung des Bewußtseins
habe ich zu Ihnen gesagt, daß
der Mensch in den drei ersten
Epochen seines Lebens unter dem
Einfluß von Kräften steht, die
wir eigentlich als
untersinnliche Kräfte bezeichnen
können. Der Mensch steht von
seiner Geburt bis zum siebenten
Jahr im Zusammenhang mit
Kräften des Erdenplaneten
selbst. Die Gestaltungskräfte,
die da im menschlichen
Organismus wirken, sind im
wesentlichen diejenigen, die
verankert sind im Erdenplaneten
selbst, im Inneren dieses
Erdenplaneten. Und was dann
wirkt, organisierend den
Menschen, durchlebend den
Menschen vom siebenten bis
vierzehnten Lebensjahr, das sind
die Kräfte des Luftkreises, die
dann namentlich auf dem Umwege
der Atmung den Menschen
durchwellen, durchdringen, und
durch die er die in den ersten
sieben Lebensjahren veranlagten
Gestaltungen und Formen eben
durchlebt. Dann beginnt für den
Menschen die Zeit, in der er,
aber ohne daß das in sein
Bewußtsein heraufdringt,
ausgesetzt ist den Kräften, die
von dem Planetensystem auf den
Menschen mittelbar durch die
Erde wirken.
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L'humain
est donc en
fait organisé
ainsi que les forces
qui s'organisent en
lui ne sont pas
seulement celles qu'il
porte dans son corps
ou dans les limites de
son corps, mais ce
sont des forces qui
prennent leurs
radiations de la
planète Terre
et plus tard de tout
le système planétaire.
Et par de telles
considérations, nous
devons progressivement
pénétrer à une
conscience de
ce
que l'humain forme une
unité avec la Terre
entière.
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03
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Der
Mensch ist also tatsächlich so
organisiert, daß die in ihm
organisierenden Kräfte nicht
bloß solche sind, die er in
seinem Leibe oder innerhalb der
Grenzen seines Leibes trägt,
sondern es sind Kräfte, die ihre
Ausstrahlungen nehmen von dem
Erdenplaneten und später von dem
ganzen Planetensystem. Und zu
einem Bewußtsein davon, daß der
Mensch eine Einheit bildet mit
der ganzen Erde, müssen wir
allmählich durch solche
Erwägungen durchdringen.
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Dans
le passé, j'ai souvent
utilisé une
comparaison pour
caractériser cette
conscience d'un autre
point de vue. J'ai dit
: un doigt humain est
un doigt humain, mais
seulement tant qu'il
est rattaché
au corps humain. Au
moment où nous le
coupons, il se dessèche.
- Tout comme le doigt,
comme je l'ai souvent
dit, est en relation
avec notre corps,
l'humain est en
relation avec la Terre
entière, oui, avec
tout notre système
planétaire. Si vous
souleviez l'humain de
la Terre et de tout le
système planétaire, il
dessécherait,
il mourrait comme un
doigt quand on
le tient
éloigné
du corps humain. Il
s'agit de passer
progressivement dans
la vie humaine de la
perception de la
partie à la perception
d'un plus grand tout.
L'humain, comme il
peut le voir lui-même,
est en réalité une
entité partielle dans
la mesure où il est un
organisme physique et
aussi dans la mesure
où il est un corps
éthérique. Il est seulement
considéré
comme un organisme
lorsqu'il est en
relation avec la Terre
et même avec
l'ensemble du système
planétaire. Mais quand
on prend
cela entièrement
vivant dans sa
conscience, ainsi
on se
sait
appartenant
plus
au monde qu'à la pure
Terre, car la Terre a
ses forces
de l'univers, et en
étant d'abord
dépendants de la
Terre, nous allons
progressivement à la
dépendance de
l'univers.
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04
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Ich
habe in früheren Zeiten öfter
einen Vergleich gebraucht, um
von einem anderen Gesichtspunkte
aus dieses Bewußtsein zu
charakterisieren. Ich habe
gesagt: Ein menschlicher Finger
ist ein menschlicher Finger
aber nur, solange er in
Verknüpfung ist mit dem
menschlichen Leibe. In dem
Augenblick, wo wir ihn
abschneiden, verdorrt er. —
Geradeso wie der Finger, so
sagte ich öfter, zu unserem
Leibe steht, so steht der Mensch
zu der ganzen Erde, ja zu
unserem ganzen Planetensystem.
Wenn Sie den Menschen wegheben
würden von der Erde und von dem
ganzen Planetensystem, er würde
verdorren, er würde absterben
wie der Finger, wenn man ihn
weghebt von dem menschlichen
Leib. Es handelt sich darum, daß
man allmählich im menschlichen
Leben dazu aufrückt, von der
Wahrnehmung des Teiles zu der
Wahrnehmung eines größeren
Ganzen zu kommen. Der Mensch, so
wie er sich selbst betrachten
kann, ist wirklich eine
Teilwesenheit, insofern er ein
physischer Organismus ist und
auch insofern er ein Ätherleib
ist. Er wird nur als ein
Organismus betrachtet, wenn er
im Zusammenhang mit der Erde und
sogar mit dem ganzen
Planetensystem ist. Wenn man
aber das ganz lebendig in sein
Bewußtsein aufnimmt, so weiß man
sich als zugehörig mehr zu der
Welt als zu der bloßen Erde,
denn die Erde hat ihre Kräfte
vom Weltenall, und indem wir
zuerst nur abhängig sind von der
Erde, gehen wir allmählich über
zu der Abhängigkeit von dem
Weltenall.
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Mais
on
peut
encore approfondir ces
choses. Parmi les
étoiles qui entourent
la Terre en tant que
système planétaire,
les plus importantes,
comme vous le savez,
sont le Soleil et la
Lune. Et en
ce que de proche en
proche nous
passons de la
quatorzième année de
vie, donc
grandissons dans
la troisième époque de
la vie de l'humain, dans
un état où nous
devenons dépendants du
système planétaire,
nous devenons certes
aussi
dépendants des autres
membres du système
planétaire, de
Mercure, de Mars et
ainsi de suite, mais
nous devenons de
préférence dépendants
du Soleil et de la
Lune. Mais la
dépendance de l'humain
vis-à-vis du Soleil et
de la Lune on
peut
seulement
la
juger
correctement si on
ne sait
pas seulement de
l’observation
extérieure, ce que représente
le
Soleil et la Lune.
L'observation
extérieure montre à
l'humain la Lune, la
pleine et la nouvelle
lune, le premier, le
dernier quartier comme
un disque, qu'il
suppose être sombre en
soi, est irradié par
le Soleil et lui
tourne donc une partie
de son être en
illumination. Mais
cela n'épuise pas
l'essence de la lune.
Ce qui se trouve dans
l'univers ne peut en
fait être reconnu que
si c’est
toujours considéré
comme une somme de
forces, un pendant
de forces. Et on
doit
se
demander : quel genre
de forces sont donc
en fait
concentrées dans la
lune ? — Dans la lune,
il y a de préférence
de la volonté humaine
concentrée, ou mieux
dit,
des forces qui sont apparentées
à la volonté humaine,
des forces qui sont apparentées
à tout ce qui œuvre
sur l’humain
du subsensoriel.
Ainsi, de la lune
rayonnent ces forces
qui sont liées au
subsensoriel
de l'être humain. Le
physicien vous
raconte
très bien que la lune
est une sorte de
cendre, que le soleil
est quelque chose
comme un corps
incandescent et
brûlant des
mondes,
qui a une couronne qui
émet
les rayons de son feu
dans le monde, de
sorte que l'humain ait
l'idée approximative
que s'il pouvait
marcher là
lentement
ou rapidement et viendrait
au
soleil, il entrerait
dans un corps
incandescent. Je vous
ai dit déjà
souvent
que ce n'est pas le
cas ; mais la vérité
est que là où se
trouve le soleil, il y
a une cavité/un
espace creux,
il y a un
rien, et que la
lumière rayonne seulement
de la surface du
soleil. En vérité, il
n'y a rien là où l'on
pourrait penser qu'il
y a quelque chose de
physique, car l'être
solaire est absolument
suprasensible,
comme l'être lunaire
est sous-sensible. Ce
suprasensoriel
et sous-sensoriel du
système planétaire,
tels qu'ils sont
concentrés
dans le Soleil et la
Lune, commencent donc
à avoir un effet sur
l'organisation humaine
à partir de l'âge de
quatorze ans environ.
Tout d'abord, ils ont
un effet sur
l'organisation de
l'humain aussi
loin que
l'aspect lunaire est
plus apparenté
à l'élément féminin, à
tout ce qui est
féminin dans le monde,
et l'aspect solaire
est plus apparenté
au masculin dans le
monde. Mais ils œuvrent
aussi ainsi que
l'humain a une qualité
semblable au soleil
dans tout ce qu'il
développe à la
mesure de connaissance,
dans tout ce qu'il
développe ainsi qu'il
pense, a une qualité
semblable au soleil,
dans tout ce qu'il
veut, dans toutes les
impulsions de la
volonté, a une qualité
semblable à la lune.
Le soleil et la lune
ne sont pas seulement
dans l'espace
cosmique, le soleil et
la lune sont en nous.
Et pour autant que
nous pensons, nous
sommes des êtres
solaires, pour autant
que nous voulons, nous
sommes des êtres
lunaires. Mieux
dit,
aussi
loin que
nous formons en nous
des organes qui
sont les médiateurs
de la pensée, les
forces solaires, le
suprasensible
œuvrent
en nous dès notre
quatorzième année ; aussi
loin que
nous formons en nous
des organes médiateurs
de la volonté, les
forces lunaires, le
subsensible, œuvrent
en nous dès notre
quatorzième année.
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05
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Aber
man kann diese Dinge noch
vertiefen. Unter denjenigen
Sternen, die als Planetensystem
die Erde umgeben, sind die
vornehmlichsten, wie Sie ja
wissen, die Sonne und der Mond.
Und indem wir nach und nach vom
vierzehnten Lebensjahre an, also
in der dritten Lebensepoche des
Menschen hineinwachsen in einen
Zustand, durch den wir abhängig
werden vom Planetensystem,
werden wir zwar auch abhängig
von den anderen Gliedern des
Planetensystems, von Merkur,
Mars und so weiter, aber wir
werden vorzugsweise abhängig von
Sonne und Mond. Die Abhängigkeit
des Menschen von Sonne und Mond
kann man aber nur richtig
beurteilen, wenn man nicht nur
von der äußeren Beobachtung her
weiß, was Sonne und Mond
vorstellen. Die äußere
Beobachtung zeigt dem Menschen
den Mond, Voll-und Neumond,
erstes, letztes Viertel als eine
Scheibe, von der er annimmt,
sie sei an sich dunkel, werde
von der Sonne bestrahlt und
wende ihm daher einen Teil ihres
Wesens in Beleuchtung zu. Aber
das erschöpft nicht das Wesen
des Mondes. Dasjenige, was im
Weltenall ist, lernt man
eigentlich nur erkennen, wenn
man es immer als eine Summe von
Kräften, einen Zusammenhang von
Kräften sieht. Und man muß sich
fragen: Welche Art von Kräften
ist denn eigentlich im Monde
konzentriert? -- Im Monde sind
vorzugsweise konzentriert
menschliche Willenskräfte,
besser gesagt Kräfte, welche
verwandt sind den menschlichen
Willenskräften, Kräfte, welche
verwandt sind alledem, was aus
dem Untersinnlichen auf den
Menschen wirkt. Also vom Monde
strahlen aus diejenigen Kräfte,
die mit dem Untersinnlichen des
Menschenwesens verwandt sind.
Der Physiker erzählt einem sehr
schön, daß der Mond eine Art
Schlacke sei, daß die Sonne
irgend etwas wie ein glühender,
brennender Weltenkörper sei, der
eine Korona hat, der Strahlungen
seines Feuers hinaussendet in
die Welt; so daß ungefähr der
Mensch die Vorstellung hat, wenn
er da so wandern könnte langsam
oder schnell und an die Sonne
herankäme, so würde er in einen
Glutkörper hineinkommen. Ich
habe Ihnen schon öfter gesagt,
das ist nicht der Fall; sondern
die Wahrheit ist, daß dort, wo
die Sonne ist, ein Hohlraum ist,
ein Nichts ist, und daß nur von
der Oberfläche der Sonne aus das
Licht strahlt. In Wahrheit ist
dort nichts, wo man vermutet,
daß etwas Physisches ist; denn
das Sonnenwesen ist durchaus
übersinnlich, wie das
Mondenwesen untersinnlich ist.
Dieses Übersinnliche und
Untersinnliche des
Planetensystems, wie sie
konzentriert sind in Sonne und
Mond, die beginnen also zu
wirken auf die menschliche
Organisation von dem vierzehnten
Lebensjahr an ungefähr. Sie
wirken erstens auf die
Organisation des Menschen
insofern, als das Mondenhafte
mehr verwandt ist dem weiblichen
Elemente, allem Weiblichen in
der Welt, das Sonnenhafte mehr
verwandt ist dem Männlichen in
der Welt. Aber sie wirken auch
so, daß der Mensch in alledem,
was er erkenntnismäßig
entwickelt, in alledem, was er
so entwickelt, daß er denkt, ein
Sonnenhaftes hat, in alledem,
was er will, in allen Impulsen
des Wollens, ein Mondenhaftes
hat. Sonne und Mond sind nicht
nur da draußen im kosmischen
Raume, Sonne und Mond sind in
uns. Und insofern wir denken,
sind wir Sonnenwesen, insofern
wir wollen, sind wir
Mondenwesen. Besser gesagt:
Insofern wir in uns Organe
ausbilden, die die Vermittler
des Denkens sind, wirken zur
Ausbildung dieser Organe von
unserem vierzehnten Jahre an die
Sonnenkräfte, das Übersinnliche;
insofern wir Organe ausbilden,
die das Wollen vermitteln,
wirken in uns vom vierzehnten
Jahre an die Mondenkräfte, das
Untersinnliche.
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Ainsi,
lorsque nous
transformons une telle
connaissance
en être vivant, nous
pouvons ressentir en
nous : toi,
humain, tu
es
tel qu'en toi
vit non seulement ce
qui est ici sur Terre,
qu’en
toi vit
ce qui constitue le
soleil et la lune. Le
soleil et la lune sont
en vous. Tu
es un citoyen des
mondes.
Tu
ne serais
pas ce que tu
es comme
humain si l'univers n’œuvrait
pas en toi.
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06
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So
können wir, wenn wir eine solche
Erkenntnis in lebendiges Wesen
verwandeln, in uns fühlen: Du
Mensch, du bist so, daß in dir
lebt nicht nur, was hier auf der
Erde ist, daß in dir lebt, was
Sonne und Mond konstituiert.
Sonne und Mond sind in dir. Du
bist ein Weltenbürger. Du wärest
nicht, was du bist als Mensch,
wenn nicht das Weltenall in dir
wirkte.
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Savoir
de telles choses de
manière abstraite n'a
pas une grande valeur
; mais sentir en soi
que l'on est un tel
être, dans lequel
œuvrent
le
soleil et la lune, cela
donne
une vie intérieure. De
sentir
tout ce à quoi on peut
penser suprasensiblement
et
peut
vouloir
sous-sensiblement,
cela
vient
du soleil et de la
lune, et laisse
les humains se
dire : je
marche certes
alentour sur
la Terre, mais lors
de chaque
pas que je fais sur la
Terre ne vit
en moi
pas seulement ce
qui sur Terre
germe
et bourgeonne et ce
qui sur la Terre
se
réjouit
et sur
la
Terre
souffre,
mais lors
de
chaque pas que je fais
sur la Terre, vivent
en moi
soleil et lune. Je ne
suis pas purement
citoyen de la Terre,
je suis aussi citoyen
des
mondes.
--- Quand
cela ondoie et
fait
force
comme
vie
vivante
dans l’humain,
alors une
certaine
force
vient sur sa pensée,
qu'il
n'a pas sans cette
conscience. Les
humains devraient
apprendre à sentir,
surtout dans le
présent, lorsqu'ils
marchent sur Terre,
que l'univers vit en
eux. Cela devrait devenir
sensation, sentiment.
En même temps, jetant
coup d’œil vers en
haut au
soleil, on devrait se
dire : je suis aussi
de ta nature, ô soleil
! - En levant les yeux
vers la lune, il
devrait dire : je suis
aussi de ta nature, ô
lune !
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07
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Abstrakt
solche Dinge zu wissen, hat
keinen großen Wert; aber in sich
fühlen, man sei ein solches
Wesen, in dem Sonne und Mond
wirken, das gibt innerliches
Leben. Zu fühlen alles, was man
übersinnlich erdenken kann und
untersinnlich wollen kann, das
kommt von Sonne und Mond, das
läßt den Menschen zu sich sagen:
Ich wandle zwar auf der Erde
herum, aber bei jedem Schritt,
den ich auf der Erde mache, lebt
in mir nicht nur das, was auf
der Erde sprießt und sproßt, und
was auf der Erde sich freut und
auf der Erde leidet, sondern bei
jedem Schritt, den ich auf der
Erde mache, leben in mir Sonne
und Mond. Ich bin nicht bloß
Erdenbürger, ich bin
Weltenbürger. --- Wenn das als
lebendiges Leben im Menschen
wellt und kraftet, dann kommt
über sein Denken eine gewisse
Kraft, die er ohne dieses
Bewußtsein nicht hat. Die
Menschen sollten besonders in
der Gegenwart fühlen lernen,
wenn sie eben auf der Erde
wandeln, daß in ihnen das
Weltenall lebt. Das sollte
Gefühl, das sollte Empfindung
werden. Gleichsam sollte der
Mensch, indem er zur Sonne
hinaufblickt, sich sagen: Ich
bin auch von deinem Wesen, o
Sonne! — Indem er zum Monde
hinaufblickt, sollte er sagen:
Ich bin auch von deinem Wesen, o
Mond!
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Si
l’humain
porte cela en soi
comme une sensation,
comme un sentiment,
alors seulement il
devient assez mûr pour
saisir des
idées sociales. Sinon,
sa pensée porte
une
certaine
pesanteur.
Certes, on peut saisir
certaines idées in
abstracto, mais on ne
peut pas les animer dans
le concret
intérieurement.
Le social est une
chose dans laquelle
l'humain en tant
qu'humain est actif.
La science de
la nature comprend
seulement
ce avec
quoi l'humain
n’est
pas.
On ne peut jamais
comprendre les forces
sociales, les
activités sociales
selon le modèle
des représentations
de science de la
nature.
L'activité sociale on
peut
seulement
là
comprendre
avec
cette pensée légère
que l'on obtient
d'un tel sentiment qui
nous laisse
nous ressentir
citoyens des
mondes.
C’est simplement ainsi
qu'une telle
conscience cosmopolite
doit découler de la familiarité
avec le soleil et la
lune. Pour
première lorsque
l'humain ne sentira
plus ainsi
qu’il est dans une
certaine mesure dépendant
de la Terre, lorsqu'il
se
sentira ainsi qu’il
serait
un habitant temporaire
de la Terre, qui
introduit
les forces
du Soleil et de la
Lune dans cette
existence terrestre,
que seulement
alors sa
pensée deviendra si
puissante, et en même
temps, si légère qu'il
pourra vraiment saisir
les concepts sociaux ainsi
qu'ils vivent dans l’être-là
social. Car
voyez-vous,
beaucoup de penseurs d’économie
nationale
pensent qu'ils peuvent
appréhender les
concepts sociaux avec
le mode de pensée
ordinaire qui est
calqué sur la
science de
la
nature. Aujourd'hui,
vous pouvez lire de
nombreux concepts
dans les ouvrages d’économie
nationale,
lire
de
nombreuses
interprétations sur le
concept de
marchandise, sur le
concept de travail -
j'ai déjà fait
quelques suggestions à
ce sujet - et sur le
concept de capital.
Mais tous ces concepts
ne
sont en fait pas à
utiliser
habituellement. Ils
ne s'appliquent pas à
ce qui vit
vraiment dans la vie
sociale. Si vous
voulez essayer de
créer un concept de ce
qui circule dans la
vie économique comme
une marchandise, et
que vous créez ce
concept de la même
manière que vous créez
le concept d'un
cristal ou d'une
plante ou d'un animal
ou même le concept de
l'humain physique,
rien n'en sortira. On
ne peut pas saisir le
concept de marchandise
selon le modèle
des représentations
de
science
de la nature.
Si vous voulez le
saisir dans la vie de
tous les jours, comme
dans la vie sociale,
vous avez quand
même au fond
besoin d'une
imagination,
car il y a quelque
chose d'attaché à la
marchandise qui est
inséparable de
l'humain. Il y a
quelque chose d'humain
dans chaque
marchandise, que ce
soit dans
un
costume
cousu ou un tableau -
car selon
l'économie
nationale, un tableau
est aussi
seulement une
marchandise - ou si
elle consiste en une
heure
de leçon.
Aussi
une leçon est donc
une
marchandise prise
selon l’économie
nationale.
Et ce n'est pas la vie
habituelle,
pleinement consciente
qui va
dans la marchandise,
mais dans la
marchandise va
dans
de nombreux cas, quelque
chose de
la vie subconsciente.
C’est
pourquoi vous avez
besoin d'une
imagination
pour saisir correctement
le concept de
marchandise. Et vous
avez besoin d’une
inspiration pour
saisir le concept de
travail, et vous
avez besoin d’une
intuition pour saisir
le concept de capital.
Car
le concept de capital
est un concept très spirituel,
seulement
un concept spirituel
inversé. C'est
pourquoi la Bible décrit
bien
correctement
ce qui est pendant
au capitalisme comme
Mammon,
comme
quelque
chose qui a à faire
avec le spirituel ;
seulement, ce n'est
pas tout
de suite
le meilleur esprit qui
a à faire
avec cela. Mais on
pénètre dans
les
plus hautes régions de
la connaissance
spirituelle si l'on
veut saisir ce qu’en
fait
le capital fait dans
la vie économique.
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08
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Wenn
dies der Mensch als Empfindung,
als Gefühl in sich trägt, dann
wird er erst reif, soziale Ideen
zu fassen. Sonst trägt sein
Denken eine gewisse
Erdenschwere. Gewiß, man kann in
abstracto gewisse Ideen fassen,
aber man kann sie nicht im
Konkreten innerlich in sich
beleben. Das Soziale ist etwas,
worin der Mensch als Mensch
tätig ist. Naturwissenschaft
begreift nur dasjenige, bei dem
der Mensch nicht dabei ist. Nach
dem Muster
naturwissenschaftlicher
Vorstellungen kann man niemals
soziale Kräfte, soziale
Betätigungen verstehen. Soziale
Betätigung kann man nur mit
jenem leichten Denken verstehen,
welches man erhält aus einem
solchen Gefühle heraus, das uns
als Weltbürger uns erfühlen
läßt. Es ist einfach so, daß ein
solches weltbürgerliches
Bewußtsein aus der
Verwandtschaft mit Sonne und
Mond entspringen muß. Erst wenn
der Mensch nicht mehr sich so
fühlt, daß er gewissermaßen auf
die Erde angewiesen ist, wenn er
sich so fühlt, als ob er ein
vorübergehender Bewohner der
Erde sei, der hereinträgt in
dieses Erdendasein Sonnen- und
Mondenkräfte, erst dann wird
sein Denken so kraftvoll und zu
gleicher Zeit so leicht, daß er
die sozialen Begriffe wirklich
so auffassen kann, wie sie im
sozialen Dasein leben. Denn
sehen Sie, gar mancher
nationalökonomische Denker
denkt, er könne mit der
gewöhnlichen, der
Naturwissenschaft
nachgebildeten Vorstellungsart
auch soziale Begriffe fassen.
Sie können heute in
nationalökonomischen Werken
viele Begriffe lesen, viele
Interpretationen lesen über den
Begriff der Ware, über den
Begriff der Arbeit — ich habe
darüber auch schon einige
Andeutungen gemacht — und über
den Begriff des Kapitals. Aber
alle diese Begriffe sind
eigentlich gewöhnlich nicht zu
gebrauchen. Sie treffen nicht
das, was wirklich lebt im
sozialen Leben. Wenn Sie
versuchen wollen, einen Begriff
zu schaffen von dem, was in dem
Wirtschaftsleben als Ware
zirkuliert, und Sie schaffen
diesen Begriff so, wie Sie den
Begriff eines Kristalles oder
einer Pflanze oder eines Tieres
oder selbst des physischen
Menschen erzeugen, so wird
nichts daraus. Sie können nicht
nach dem Muster
naturwissenschaftlicher
Vorstellung den Begriff der Ware
fassen. Wollen Sie ihn im
lebendigen Leben erhaschen, wie
er im sozialen Leben
drinnensteht, dann brauchen Sie
im Grunde doch eine Imagination;
denn der Ware haftet etwas an,
das untrennbar ist vom Menschen.
Es ist jeder Ware etwas vom
Menschen mitgegeben, ob die Ware
nun besteht in einem genähten
Rock oder in einem Gemälde —
denn nationalökonomisch ist ein
Gemälde auch nur eine Ware —,
oder ob sie besteht in einer
Unterrichtsstunde. Auch eine
Unterrichtsstunde ist ja
nationalökonomisch genommen nur
Ware. Aber dasjenige, was den
Waren-Begriff ausmacht, das
hängt zusammen mit der Leistung
des Menschen, Und nicht das
gewöhnliche, voll bewußte Leben
geht in die Ware hinein, sondern
in die Ware geht hinein vielfach
etwas von dem unterbewußten
Leben. Daher brauchen Sie eine
Imagination, um den
Waren-Begriff richtig zu fassen.
Und Sie brauchen eine
Inspiration, um den
Arbeits-Begriff zu fassen, und
Sie brauchen eine Intuition, um
den Begriff des Kapitals zu
fassen. Denn der Begriff des
Kapitals ist ein sehr geistiger
Begriff, nur ein umgekehrt
geistiger Begriff. Daher
bezeichnet die Bibel dasjenige,
was mit dem Kapitalismus
zusammenhängt, ganz richtig als
Mammon, als etwas, was mit dem
Geistigen zu tun hat; nur ist es
nicht gerade der allerbeste
Geist, der damit zu tun hat.
Aber man dringt in die höchsten
Regionen des geistigen Erkennens
hinauf, wenn man das, was
eigentlich Kapital im
wirtschaftlichen Leben tut,
erfassen will.
|
La
le bien
curieux nous
vient en vis-à-vis,
la nécessité nous
vient en vis-à-vis :
pour
obtenir les concepts
économiques-nationaux
corrects,
on
doit avoir
une idée de
connaissances suprasensibles.
C'est pourquoi tous
les concepts
économiques-nationaux
qui sont promus
aujourd'hui sont si dilettantes,
parce que les gens
n'ont pas de
connaissance
suprasensible
et à cause
de cela saisissent
mal ces concepts.
|
09
|
Da
tritt uns das ganz Kuriose
entgegen, die Notwendigkeit
tritt uns entgegen: Um richtige
nationalökonomische Begriffe zu
bekommen, muß man eine Idee
haben von übersinnlichen
Erkenntnissen. Daher sind alle
nationalökonomischen Begriffe,
die heute zutage gefördert
werden, so dilettantisch, weil
die Leute keine übersinnlichen
Erkenntnisse haben und daher
diese Begriffe falsch fassen.
|
Mais
maintenant,
ne me
mécomprenez
pas. Si vous lisez
dans mes "Points clés
de la question
sociale", vous direz :
mais
ce
n'est
aucune
imagination que tu
donnes
là
quand
tu
parles
de marchandise ; ce
n'est aucune
inspiration que tu
donnes
quand tu
parles
de travail, et ce
n'est aucune
intuition que tu
donnes
quand tu
parles
de capital. - Très
certainement
pas. On
n'a
pas besoin
de
grimper
dans les mondes
supérieurs pour voir
la marchandise, le
travail et le capital,
bien que
ce soit aussi
très intéressant de
voir le reflet de la
marchandise, du
travail et du capital
dans les mondes
supérieurs. Mais on
n'a pas besoin d’y
grimper.
On
doit seulement être
familier
ce que sont
l'imagination,
l'inspiration et
l'intuition afin
qu’on
dise
ce qui est
correct
sur le capital. C'est
de cela qu'il s'agit.
Celui qui n'est pas
familier avec
imagination,
inspiration et
intuition, il
ne dit justement
pas
ce qui est
correct
sur marchandise,
travail et capital. Ainsi
la science
de
l’esprit
et la science sociale
actuelle
sont liées
intérieurement, et il
n'y a pas d'autre chemin
pour l'humain actuel
que de s'élever de la
conscience de
la Terre
à la conscience des
mondes,
afin qu'il
reçoive
la légèreté et la
puissance de la pensée
qui le
rend capable
de
saisir
la vie sociale. Tant
que
l’humain
rampe seulement
ainsi
sur la Terre et croit
fondamentalement
qu'elle n'est rien
d'autre que ce qu'elle
accueille
de plantes, d’animaux
et de minéraux, qui
se
compose
seulement un peu
différemment
en
lui,
aussi
longtemps l’humain ne
se sait
pas comme l'être correct
qu'il
est. Seulement alors,
quand il se dit : le
soleil et la lune
travaillent en moi -
alors l'humain se sait
comme être correct
qu'il est. La
conscience des
mondes
doit justement
être
conquise
d'une façon
spirituelle ; l’humain
doit connaître d'une
façon
spirituelle, l'humain
doit connaître comment
il
appartient
à une plus grande
partie du monde que la
Terre.
|
10
|
Nun,
mißverstehen Sie mich aber
nicht. Wenn Sie in meinen
«Kernpunkten der sozialen Frage»
nachlesen, so werden Sie sagen:
Das ist aber keine Imagination,
die du da gibst, wenn du von
Ware redest; es ist keine
Inspiration, die du da gibst,
wenn du von Arbeit redest, und
keine Intuition, die du da
gibst, wenn du vom Kapital
redest. — Ganz gewiß nicht. Man
braucht nicht in die höheren
Welten hinaufzusteigen, um
Ware, Arbeit und Kapital zu
sehen, obwohl das auch sehr
interessant ist, die
Spiegelbilder der Ware, der
Arbeit und des Kapitals in den
höheren Welten zu sehen. Aber
man braucht nicht
hinaufzusteigen. Man muß aber
nur bekannt sein mit dem, was
Imagination, Inspiration und
Intuition sind, damit man das
Richtige sagt über das Kapital.
Das ist es, um was es sich
handelt. Derjenige, der nicht
bekannt ist mit Imagination,
Inspiration und Intuition, der
sagt eben nicht das Richtige
über Ware, Arbeit und Kapital.
So hängen innerlich zusammen
Geisteswissenschaft und die
heutige soziale Wissenschaft,
und es gibt für den heutigen
Menschen keinen anderen Weg als
den, aufzusteigen aus dem
Erdenbewußtsein zum
Weltenbewußtsein so, damit er
die Leichtigkeit und auch das
Kraftvolle des Denkens bekommt,
das ihn befähigt, das soziale
Leben zu erfassen. Solange der
Mensch nur so hinkriecht auf der
Erde und im Grunde genommen
glaubt, er sei nichts anderes
als dasjenige, was er aus
Pflanze, Tier und Mineralien
aufnimmt, das sich nur ein
bißchen anders zusammensetzt in
ihm, so lange weiß sich der
Mensch nicht als das richtige
Wesen, das er ist. Erst dann,
wenn er sich sagt: Sonne und
Mond wirken in mir — dann weiß
sich der Mensch als das
richtige Wesen, das er ist. Das
Weltenbewußtsein muß eben auf
geistige Art errungen werden;
auf geistige Art muß der Mensch
erkennen, wie er einem größeren
Weltenteil angehört, als die
Erde ist.
|
Il
s'agit maintenant qu’on
saisisse vraiment comment
il faut dépasser les
concepts ordinaires de
la vie quotidienne
pour arriver au type
de pensée dont il est
question ici. Vous
savez, il y a des
penseurs matérialistes
dans le monde. Il y a
beaucoup de penseurs
matérialistes dans le
monde aujourd'hui, et
vous êtes probablement
tous profondément
convaincus que vous ne
devriez pas être un
penseur matérialiste.
Au moins, vous avez
été convaincu dans une
certaine mesure, et
donc vous êtes arrivé
à une façon de penser
plus spirituelle, vous
avez été attiré par la
pensée spirituelle qui
est cultivée dans ce
mouvement
anthroposophique. Nous
voulons donc à part
de
nous ici. Mais il y a
donc
aussi
d'autres gens
qui représentent
l'esprit, et beaucoup
de tels
humains
dans le monde qui
disent : eh bien, il y
a toutes ces choses
faites par l'humain
qui circulent, qui ne
considèrent que les
processus et les êtres
matériels. Ces
personnes qui pensent
et ressentent de
manière matérialiste,
sont opposées aux
personnes qui pensent
et ressentent de
manière spirituelle. -
Ces derniers croient
en l'esprit et sont
souvent méprisés comme
des fantasques
par la pensée
matérialiste. Mais ils
acceptent ce mépris
parce qu'ils croient
que les matérialistes
n’envisagent
pas à quel point ils
ont raison, les fantasques,
lorsqu'ils
s'accrochent au
spirituel. On fait
cette différence et on
remarque cette
différence dans le
monde entre la pensée
matérialiste et la
pensée spirituelle, et
on
dispute beaucoup les
uns parmi les autres
pour savoir qui a
raison, le penseur
matérialiste ou le
penseur spirituel.
D'après maintes
choses qui ont été
discutées ici, vous
devriez reconnaître
qu'au fond, celui qui
n'a pas encore pénétré
dans le sens de la
science de
l’esprit,
est
celui qui
dispute
sur
de
telles choses, mais
qu’en
premier, seul
celui qui a
correctement pénétré
dans le sens de la
science de
l’esprit, il
dit : tu
es matérialiste ; on
peut
l'être, cela va très
bien. Tu
es spiritualiste, on
peut l'être aussi,
cela va
très bien aussi.
- Tout de
suite comme
on
peut
photographier un arbre
d'un côté et le
photographier de
l'autre : il a l'air autre
de différents côtés,
mais c'est toujours le
même arbre. Lorsqu’on
saisit matériellement
le monde, ce n'est que
la photographie d'un
côté. Lorsqu’on
saisit spirituellement
le monde, c'est la
photographie d'un
autre côté. Le
matérialisme a un
aspect
très différent du
spiritualisme. Mais le
secret consiste
dans ce
que ni dans le
matérialisme ni dans
le spiritualisme, on
a le
monde, mais qu'il
s'agit en réalité seulement
de
deux photographies de
points de vue
différents. Au fond,
le matérialiste a tout
autant raison que le
spiritualiste, et le
spiritualiste a tout
autant raison que le
matérialiste. Car ces
concepts, spiritualité
et matérialité, ont seulement
leur
validité
sur le plan physique.
Dès qu'on dépasse le
plan physique, ces
concepts sont
dépassés. Là, on ne
discute plus pour
savoir si le monde est
matériel ou spirituel,
car on sait que ce
sont deux aspects
différents. Mais,
pourquoi l'humain
dispute-t-il en
fait
sur la question de
savoir si l'humain est
matériel ou spirituel
? Pourquoi l’humain
se dispute-t-il
sur
s’il
a
un être purement
corporel
ou un être purement
d’âme
? Pourquoi les
uns
voient dans
l’humain purement,
j’aimerais
dire,
de
la
corporéité
physique, les
autres
à
côté de la corporéité
physique aussi de
l’âme et
du spirituel.
Parce que l'humain est
les deux ! Et le
secret de la vie consiste
en fait dans
ce que
l'humain est les deux.
Quand vous dites : une
pensée, elle
est
purement
une
entité spirituelle, elle
est purement
quelque
chose
de spirituel,
vous avez raison, car
la pensée est purement
que
quelque chose de
spirituel. Mais jamais
la pensée est en vous
comme du
spirituel d’âme
sans qu’il
ait
une empreinte
physique, de sorte que
vous pouvez toujours
prouver l'empreinte
physique ; elle est
là. Ainsi
que chaque pensée est
aussi quelque chose de
matériel. On aimerait
dire : l'univers, il
a impartialement fait
en sorte que l'on
puisse être à la fois
spiritualiste et
matérialiste. Car on
est dans
le fait d’âme
et
d’esprit
; si l'on saisit
cela, ainsi
on
peut être spiritualiste.
Mais on est aussi une
empreinte matérielle
de ce
qui est d’âme
et
d’esprit
; si on le
saisit et qu'on laisse
l'autre hors de vue,
on peut être
matérialiste, parce
que l'humain est les
deux, et parce que
l'un n'est qu'une
empreinte de l'autre,
parce que l'un est
égal à l'autre. Par
conséquent, il s'agit
seulement de savoir si
l'humain met davantage
l'accent sur son être
physique, alors il
devient matérialiste ;
ou s'il met davantage
l'accent sur son être
âme-esprit,
alors il devient
spiritualiste.
|
11
|
Nun
handelt es sich darum, daß man
wirklich erfasse, wie man über
die gewöhnlichen
Alltagsbegriffe hinauskommen
muß, um zu solchem Denken zu
kommen, das hier gemeint ist.
Sie wissen, es gibt in der
Welt materialistische Denker.
Heute ist die Zahl der
materialistischen Denker sehr
groß, und Sie alle sind ja
wahrscheinlich in Ihrem
innersten Wesen überzeugt, daß
man kein materialistischer
Denker sein dürfe. Wenigstens
waren Sie bis zu einem
gewissen Grade überzeugt und
sind deshalb zu einem mehr
spirituellen Denken gekommen,
haben sich hingezogen gefühlt
zu dem spirituellen Denken,
das gepflegt wird in dieser
anthroposophischen Bewegung.
Wir wollen also von uns selbst
hier absehen. Aber
es gibt ja auch andere Leute,
die den Geist vertreten, und
zahlreiche solche Menschen in
der Welt, die sagen: Nun, da
läuft all das Menschenzeug
herum, welches nur alles für
materielle Vorgänge und
materielle Wesenheiten hält.
Diesen materialistisch
Denkenden, materialistisch
Fühlenden, stehen die
spirituell Denkenden und
spirituell Fühlenden
gegenüber. — Die letzteren
glauben an den Geist und
werden dafür von den
materialistisch Denkenden
oftmals als Phantasten
verachtet. Sie nehmen diese
Verachtung aber hin, weil sie
glauben, daß die Materialisten
nicht einsehen, wie recht
sie, die Phantasten, haben,
wenn sie an dem Spirituellen
festhalten. Man macht diesen
Unterschied und bemerkt diesen
Unterschied in der Welt
zwischen materialistischem
Denken und spirituellem
Denken, und man streitet viel
untereinander, wer Recht hat,
der materialistische Denker
oder der spirituelle Denker.
Aus manchem, das hier
besprochen worden ist, sollten
Sie erkennen, daß im Grunde
genommen der noch nicht in den
Sinn der Geisteswissenschaft
eingedrungen ist, der über
solche Dinge streitet, sondern
erst der ist richtig in den
Sinn der Geisteswissenschaft
eingedrungen, der sagt: Du
bist Materialist; das kann man
sein, das geht ganz gut. Du
bist Spiritualist, das kann
man auch sein, das geht auch
sehr gut. — Gerade so, wie man
einen Baum photographieren
kann von der einen Seite und
photographieren kann von der
anderen Seite : er schaut von
den verschiedenen Seiten
verschieden aus, aber es ist
immer derselbe Baum. Wenn man
materiell die Welt erfaßt, so
ist das nur die Photographie
von der einen Seite. Wenn man
spirituell die Welt erfaßt, so
ist das die Photographie von
einer anderen Seite. Der
Materialismus sieht ganz
anders aus als der
Spiritualismus. Aber das
Geheimnis besteht darin, daß
man weder in dem Materialismus
noch in dem Spiritualismus die
Welt hat, sondern daß das
eigentlich nur zwei
Photographien von
verschiedenen Standpunkten aus
sind. Im Grunde genommen hat
der Materialist ebenso Recht
wie der Spiritualist und der
Spiritualist ebenso wie der
Materialist. Denn diese
Begriffe, Spiritualität und
Materialität, haben nur auf
dem physischen Plane ihre
Gültigkeit. Sobald man über
den physischen Plan
hinauskommt, sind diese
Begriffe überwunden. Da
streitet man nicht mehr, ob
die Welt materiell oder
spirituell ist, weil man weiß,
daß das zwei verschiedene
Aspekte sind. Aber, warum
streitet denn eigentlich der
Mensch darüber, ob der Mensch
materiell oder spirituell ist?
Warum streitet denn der
Mensch darüber, ob einer ein
bloß leibliches Wesen oder ein
bloß seelisches Wesen hat?
Warum sehen die einen in dem
Menschen bloß, ich möchte
sagen, physische
Körperlichkeit, die anderen
neben der physischen
Körperlichkeit auch
Seelisch‑Geistiges? Weil der
Mensch beides ist! Und das
Geheimnis des Lebens besteht
eigentlich darin, daß der
Mensch beides ist. Wenn Sie
sagen: Ein Gedanke, der ist
bloß eine geistige Entität,
der ist bloß etwas Geistiges
—, so haben Sie recht, denn
der Gedanke ist bloß etwas
Geistiges. Aber niemals ist
der Gedanke als
Geistig-Seelisches in Ihnen,
ohne daß er einen physischen
Abdruck hat, so daß Sie
eigentlich immer auch den
physischen Abdruck nachweisen
können; der ist da. So daß
jeder Gedanke auch etwas
Materielles ist. Man möchte
sagen: Das Weltenall, das hat
unparteiisch dafür gesorgt,
daß man sowohl Spiritualist
wie Materialist sein kann.
Denn man ist in der Tat
seelisch-geistig; faßt man das
auf, so kann man Spiritualist
sein. Man ist aber durchaus
auch ein materieller Abdruck
des Seelisch-Geistigen, faßt
man das auf und läßt das
andere aus dem Auge, so kann
man Materialist sein, weil der
Mensch beides ist, und weil
das eine nur ein Abdruck des
anderen ist, weil das eine dem
anderen gleich ist. Deshalb
handelt es sich wirklich nur
darum, ob der Mensch mehr sich
setzt in sein physisches
Wesen, dann wird er
Materialist; oder ob er sich
mehr setzt in sein
seelisch-geistiges Wesen, dann
wird er Spiritualist.
|
On
ne peut pas vraiment
échapper à ce qui est
là, tant qu'on reste
dans les idées de la
vie quotidienne
ordinaire ou même dans
les idées de la
science ordinaire. On
peut
inventer toutes sortes
de théories. Il y a
toutes sortes de
théories sur l'âme et
le corps, sur
l'interrelation, le
parallélisme, et quoi
d’autre encore !
Mais ce sont toutes
des choses inventées,
ce
n’est
pas des
choses enracinées
dans le réel. Parce
que les humains ont désappris
- et je l'ai souvent mis
en avant
– de
représenter
correctement
sur
les
choses, parce que,
comme je l'ai dit, il
leur a été interdit de
le faire au cours de
l'évolution
historique. En 869, le
huitième concile
général se tint à
Constantinople et, en
abolissant l'esprit,
il établit le dogme
selon lequel l'humain
n'est pas constitué de
corps, d'âme et
d'esprit, comme le
savait jusqu'alors une
science gnostique,
mais le huitième
concile œcuménique
détermina que l'humain
n'est constitué que de
corps et d'âme, et que
l'âme possède
certaines qualités
spirituelles, et c'est
pourquoi les
scolastiques médiévaux
hésitaient
terriblement à parler
de la soi-disant
trichotomie, du corps,
de l'âme et de
l'esprit ; parce que
c'était interdit. Les
professeurs de
philosophie actuels
n’ont
pas de craintes,
car ils se
sont
déshabitués
de la crainte
; mais ils n'ont pas
encore surmonté le
commandement romain.
Ils parlent aussi
seulement
de corps et d'âme, d’une
dualité, et croient
transmettre une
science impartiale et
sans préjugés, alors
qu'ils enseignent seulement
le dogme catholique
romain du 8e Conseil
général de
Constantinople. Ils
croient que cela
découle de leurs
recherches
impartiales, mais ce
qu’ils
disent seulement
parce qu'ils sont
impliqués dans
l'histoire.
|
12
|
Dem,
was damit vorliegt, entkommt man
eigentlich nicht, solange man in
den Vorstellungen des
gewöhnlichen alltäglichen Lebens
oder auch in den Vorstellungen
der gewöhnlichen Wissenschaft
bleibt. Man kann allerlei
Theorien erfinden. Was gibt es
nicht alles für Theorien über
das Seelisch-Leibliche und über
die Wechselbeziehung oder den
Parallelismus und was noch alles
! Aber das sind alles
ausgedachte Dinge, das ist nicht
irgend etwas, was im Realen
wurzelt. Denn die Menschen haben
verlernt — ich habe auch das
schon öfter hervorgehoben —,
über diese Dinge richtig
vorzustellen, weil es ihnen im
Laufe der geschichtlichen
Entwickelung ja verboten worden
ist, wie ich gesagt habe. Im
Jahre 869 war in Konstantinopel
das achte allgemeine Konzil,
und das hat ja den Geist
abgeschafft, das hat das Dogma
aufgestellt, daß der Mensch
nicht besteht, wie bis anhin
eine gnostische Wissenschaft
gewußt hat, aus Leib, Seele und
Geist, sondern das achte
ökumenische Konzil hat bestimmt,
daß der Mensch nur besteht aus
Leib und Seele, und daß die
Seele einige geistige
Eigenschaften hat, daher die
mittelalterlichen Scholastiker
eine furchtbare Scheu hatten,
von der sogenannten Trichotomie
zu sprechen, von Leib, Seele und
Geist; denn, das war verboten.
Die heutigen
Philosophieprofessoren haben
zwar keine Scheu, denn sie haben
sich die Scheu abgewöhnt; aber
sie haben das römische Gebot
noch nicht überwunden. Sie reden
auch nur von Leib und Seele, von
einer Zweiheit, und glauben,
unbefangene vorurteilslose
Wissenschaft zu tradieren,
während sie nur
römisch-katholische Dogmatik des
achten allgemeinen Konzils von
Konstantinopel eigentlich
lehren. Sie glauben, es folgt
aus ihrem unbefangenen Forschen,
was sie aber nur sagen, weil sie
in der Historie drinnenstecken.
|
Aujourd'hui,
nous avons la tâche de
retourner
à nouveau
à la reconnaissance du
corps, de l'âme et de
l'esprit. Car si nous
regardons le monde
extérieur et notre
organisation humaine,
dans la mesure où elle
est perçue comme le
monde extérieur, nous
percevons un monde
physique. Si nous nous
penchons ensuite sur
notre être intérieur,
nous aimons
regarder
notre pensée, nos
désirs, nos sentiments
dans une connaissance
de soi extérieure et
superficielle, ou
pouvons nous descendre
mystiquement en
profondeur : nous
faisons l'expérience
d'une âme -
extérieurement corporelle,
intérieurement d’âme.
Mais la connexion/le
rattachement,
le regarder
de l'un dans
l'autre des deux, le
regard continu de
l'âme-esprit
et du corporel-physique,
c'est ce que fait le
troisième - nous
n'avons même pas de
mot approprié, nous
devons prendre le mot
d'un côté - c'est ce
qu’effectue
l'esprit. Ainsi
que nous pouvons
dire : deux
aspects différents
sont le corps et
l'âme, mais la
connexion/le
rattachement
est formée
par l'esprit.
|
13
|
Heute
haben wir die Aufgabe, wiederum
zurückzukehren zu der
Anerkenntnis von Leib, Seele und
Geist. Denn betrachten wir die
äußere Welt und unsere
menschliche Organisation,
insofern sie so wahrgenommen
wird wie die äußere Welt, so
nehmen wir ein Leibliches wahr.
Schauen wir dann in unser
Inneres hinein, mögen wir unser
Denken, Wollen, unser Fühlen in
einer äußeren, oberflächlichen
Selbsterkenntnis betrachten,
oder mögen wir mystisch tief
hinuntersteigen : Wir erleben
ein Seelisches — außen
Leibliches, innen Seelisches.
Aber die Verbindung, das
Ineinanderschauen der beiden,
das fortwährende
Ineinanderschauen von
Geistig-Seelischem und
Leiblich-Physischem, das bewirkt
das Dritte — wir haben nicht
einmal ein ordentliches Wort,
wir müssen das Wort von der
einen Seite her nehmen —, das
bewirkt der Geist. So daß wir
sagen können: Zwei verschiedene
Aspekte sind Leib, Seele, aber
die Verbindung bildet der Geist.
|
Nous
devons à nouveau
revenir à la
représentation
saine du corps, de
l'âme et de l'esprit,
sinon le corps et
l'âme s'effondreront
toujours. Vous ne
pouvez rien trouver de
physique dans l'âme,
rien de spirituel dans
le corps, tant que
vous n'avez pas
l'esprit en eux, en
leur milieu.
|
14
|
Wir
müssen wiederum zu der gesunden
Vorstellung von Leib, Seele und
Geist zurückkehren, sonst werden
uns immer Leib und Seele
auseinanderfallen. Man kann in
dem Seelischen nichts
Leibliches, in dem Leiblichen
nichts Seelisches finden,
solange man nicht den Geist in
ihnen, in ihrer Mitte hat.
|
Il
y a de nombreuses
années, j'avais besoin
d'une comparaison pour
vous le faire
comprendre. Supposons
qu'il y ait un cachet
ici
et là, gravée dans
le cachet,
disons pour que
ce soit un
plutôt "rare", le nom
de Müller. Et
maintenant, je prends
de la cire à cacheter
ici, quelque
peu
sur une lettre, là
je peux
y
imprimer
le nom de Müller.
|
15
|
Ich
habe vor vielen Jahren, um Ihnen
dieses klarzumachen, einen
Vergleich gebraucht. Nehmen Sie
an, hier sei ein Petschaft, und
da sei eingraviert in das
Petschaft, sagen wir, damit es
ein recht «seltener» ist, der
Name Müller. Und jetzt nehme ich
hier Siegellack, etwa auf einen
Brief, da kann ich den Namen
Müller in den Siegellack
hineindrücken.
|
Maintenant,
les kantiens et les
physiologistes
pourraient venir et
dire : il n'y a pas de
relation entre le cachet,
qui est
peut-être
en bronze, et ce qui
est en cire à
cacheter. - Certes,
tout cela est entièrement
du
bronze, l'autre est entièrement
cire à cacheter. Rien
ne passe jamais du
bronze à la cire à
cacheter et rien ne
passe jamais de la
cire à cacheter au
bronze. Ces deux
éléments sont très
différents. C'est
comme ça avec le corps
et l'âme. L'un fait
impression sur
l'autre, mais rien ne
passe de l'un à
l'autre, chacun a sa
propre substantialité,
et rien, rien du tout,
ne passe de l'un à
l'autre. Et pourtant,
lorsque vous avez
imprimé, vous avez
écrit "Müller"
là
dans
la cire à cacheter et
"Müller"
également sur le
cachet, une seule et
même chose. Mais la
médiation n'a pas eu
lieu parce que quelque
chose de très fin
s'est égoutté ou a
coulé du sceau dans la
cire à cacheter ; cela
ne s'est pas produit,
mais il s'est passé
quelque chose qui
n'est ni de la cire à
cacheter ni du bronze,
mais qui est le même
dans les deux. Et le
fait qu'il ne s'agisse
que d'un "Müller"
n'est certainement pas
lié au bronze ni à
tout ce qui se trouve
dans le bronze, mais
est dans le vivant. Le
fait que quelqu'un ait
reçu le nom de Müller
a un rapport avec la
vie, et cela montre
toute l'étendue de la
vie. Nous avons donc
le spirituel et l'âme,
et nous avons donc le
corps. Le
spirituel-émotionnel
s'exprime dans le
physique. Mais ce qui
est identique dans les
deux, l'esprit, c'est
tout un monde. Mais on
ne saisit pas l'esprit
si on regarde purement
l'âme, tout de
suite aussi peu que
nous apprenons
à connaître le Müller
si on regarde seulement
le
cachet.
Nous ne saisissons aussi
pas
l'esprit lorsque nous
nous regardons
purement
dans le monde
matériel, tout de
suite aussi peu que
nous ne puissions pas
connaître le Müller
lorsque nous regardons
la cire à cacheter.
|
16
|
Nun
könnten die Kantianer und die
Physiologen kommen und sagen: Es
gibt keine Beziehung zwischen
dem Petschaft, das vielleicht
aus Bronze ist, und dem, was aus
Siegellack ist. — Gewiß, das ist
ganz Bronze, das andere ist ganz
Siegellack. Niemals geht aus der
Bronze etwas über in den
Siegellack und niemals aus dem
Siegellack etwas in die Bronze.
Die beiden sind durchaus
zweierlei. So ist es mit Leib
und Seele. Das eine drückt sich
im anderen ab, aber es geht
nichts von dem einen in das
andere über, jedes hat seine
eigene Substantialität, und
nichts, gar nichts, geht von dem
einen in das andere über. Und
dennoch, wenn Sie abgedruckt
haben, dann haben Sie da im
Siegellack «Müller» stehen und
auf dem Petschaft auch «Müller»
stehen, ein und dasselbe. Aber
die Vermittlung ist nicht
dadurch geschehen, daß irgend
etwas sehr Feines
herübergeronnen oder
her-übergeträufelt wäre vom
Petschaft in den Siegellack; das
ist nicht geschehen, sondern es
ist etwas geschehen, was weder
Siegellack noch Bronze ist, was
aber in beiden das gleiche ist.
Und daß das gerade «Müller» ist,
das hängt wahrlich weder
zusammen mit der Bronze noch mit
all dem, was da in der Bronze
ist, sondern das ist im
Lebendigen. Daß irgendeiner den
Namen Müller erhalten hat, das
hängt mit dem Leben zusammen,
das weist hin auf die ganze
Breite des Lebens. So haben wir
das Geistig-Seelische, so haben
wir das Leibliche. Das
Geistig-Seelische drückt sich im
Leiblichen ab. Aber dasjenige,
was da in beiden dasselbe ist,
der Geist, das ist eine ganze
weite Welt. Aber wir erfassen
den Geist nicht, wenn wir bloß
immer das Seelische ansehen,
geradesowenig wie wir den Müller
erkennen lernen, wenn wir nur
das Petschaft anschauen. Wir
erfassen den Geist auch nicht,
wenn wir bloß hineinschauen in
die materielle Welt,
geradesowenig wie wir den Müller
erkennen können, wenn wir auf
den Siegellack schauen.
|
Il
s'agit donc que
l'Esprit nous
communique ce qui est
comme relation entre ce
qui est d’âme et
le physique. Et nous
vivons à notre époque
dans une phase de
développement de
l'humanité dans
laquelle nous devons
voir clair tout
de suite dans
cet
état de
fait.
|
17
|
Also
es handelt sich darum, daß uns
der Geist vermittelt dasjenige,
was als Beziehung ist zwischen
dem Seelischen und dem
Leiblichen. Und wir leben in
unserem Zeitalter in einer
Entwikkelungsphase der
Menschheit, in der wir gerade
diesen Tatbestand ordentlich
durchschauen müssen.
|
Si
vous regardez la
récente
science de
la nature,
alors
vous
trouverez
qu'elle vous fournit
toutes sortes de
choses physiques, en
fait seulement des
choses physiques. Si
vous prenez certains
termes psychologiques
des temps anciens, ils
vous fourniront
des choses de
l’âme.
Nous n’arrivons
à bon droit
avec les deux que
lorsque nous nous
élevons au
spirituel,
car ce n'est que par
la maîtrise
spirituelle de notre
être que nous devenons
citoyens des
mondes,
contrairement aux
citoyens de la Terre
que nous avons été
jusqu'à aujourd'hui.
Nous devons, comme
vous pouvez le
constater, non
seulement saisir ce qui
est
corps à l’humain
de la même manière que
nous pouvons saisir la
corporéité
extérieure, mais nous
devons embrasser
l’humain
du regard en
des
relations supplémentaires.
Je veux vous dire
d'un tel cas, afin que
ce cas
puisse nous servir
d'exemple.
|
18
|
Wenn
Sie die neuere
naturwissenschaftliche
Wissenschaft ansehen, dann
werden Sie finden, daß sie Ihnen
allerlei Leibliches, eigentlich
nur Leibliches vermittelt. Wenn
Sie manche aus den älteren
Zeiten stammende psychologische
Begriffe nehmen, sie vermitteln
Ihnen Seelisches. Mit beiden
kommen wir nur zurecht, wenn wir
uns zum Geiste aufschwingen,
denn nur durch die geistige
Erfassung unseres Wesens werden
wir Weltenbürger, im Gegensatze
zu den Erdenbürgern, die wir
waren bis in die heutige Zeit.
Wir müssen, wie Sie daraus
erkennen können, nicht bloß
dasjenige, was Leib ist an dem
Menschen, so erfassen, wie wir
die äußere Leiblichkeit erfassen
können, sondern wir müssen den
Menschen in weiteren Beziehungen
überschauen. Ich will Ihnen
einen solchen Fall sagen, damit
uns dieser Fall als Beispiel
dienen kann.
|
La
science ordinaire de
la
nature, elle
voit l'humain seul
jusqu'à sa mort. Puis
elle
suit ce qui reste, ce
qui est laissé ici sur
la terre, le corps,
suit comme il est
brûlé ou comme il
est confié
à la terre, se
transforme en
poussière. Vous
pourriez maintenant
examiner quels sont
les composants de
cette poussière
humaine qui est le
résidu d'un organisme
humain. Alors la
science de
la nature
dira : là, la
substance humaine se
décompose, se
communique/confie
à la terre. - Oui, ce
n'est même pas un
quart de vérité, ni
même un huitième de
vérité, ce n'est pas
du tout une vérité
quand on
le dit. Car ce qui est
communiqué à la terre,
que ce soit en le
brûlant ou en
l'enterrant, a eu une
forme humaine, a eu
une forme humaine
aussi parce qu'avant
la naissance ou avant
la conception un être
spirituel-émotionnel
descendant des mondes
spirituels, a
travaillé jusqu'à la
mort dans ce corps
physique. Alors,
vous confier
ce corps physique à
la Terre.
Là, ce qui est forme
humaine continue à
travailler dans la Terre,
peu importe s’il
a été brûlé ou
enterré, il
travaille à la Terre.
La Terre se reçoit
là
continuellement ce
qu'elle n'aurait pas
si elle n'avait pas
reçu de corps humains
après la mort
d'humains. C'est
quelque chose pour la
Terre de se voir
communiquer des corps
humains après la mort.
Sinon, la Terre
n'aurait que des
substances terrestres
si les corps humains
ne lui étaient pas
communiqués.
|
19
|
Die
gewöhnliche Naturwissenschaft,
die sieht den Menschen allein
bis zu seinem Tode. Dann
verfolgt sie das
Übriggebliebene, das hier auf
der Erde übriggebliebene, den
Leib, verfolgt ihn, wie er
verbrannt wird oder wie er der
Erde mitgeteilt wird, zu Staub
wird. Nun könnten Sie
untersuchen, welche Bestandteile
in diesem Menschenstaube sind,
der zurückgeblieben ist von
einem menschlichen Organismus.
Dann wird die Naturwissenschaft
sagen: Da zerfällt die
menschliche Substanz, teilt sich
der Erde mit. — Ja, das ist
nicht einmal eine Viertels-,
nicht einmal eine
Achtelswahrheit, das ist gar
keine Wahrheit, wenn man das
ausspricht. Denn das, was da der
Erde mitgeteilt ist,
gleichgültig ob durch das
Verbrennen oder durch das
Beerdigen, das hat menschliche
Form gehabt, menschliche Form
auch dadurch gehabt, daß vor der
Geburt beziehungsweise vor der
Konzeption ein
geistig-seelisches Wesen
heruntergestiegen ist aus den
geistigen Welten, gearbeitet hat
bis zum Tode hin in diesem
physischen Leibe. Dann teilen
Sie diesen physischen Leib der
Erde mit. Da arbeitet das, was
Menschenform ist, in der Erde
weiter, ganz gleichgültig, ob es
verbrannt oder beerdigt worden
ist, es arbeitet an der Erde
mit. Die Erde bekommt
fortwährend dasjenige
mitgeteilt, was sie nicht haben
würde, wenn ihr nicht
Menschenleiber nach dem Tode der
Menschen mitgeteilt würden. Das
ist etwas für die Erde, daß ihr
Menschenleiber nach dem Tode
mitgeteilt werden. Die Erde
hätte sonst nur Substanzen, die
irdisch sind, wenn ihr nicht
Menschenleiber mitgeteilt
würden.
|
Mais
ce corps humain a été
habité par un être
d'âme et
spirituel, qui est
descendu des mondes
d'âme et
spirituels
avant la naissance respectivement
avant la conception et
a dispensé/prêté
une structure à ce
corps humain. Cette
structure reste comme
un élément essentiel
dans chaque
poussière, passe dans
la Terre ou dans
l'atmosphère en
brûlant, peu importe
comment, et la Terre
reçoit avec ce corps
humain ce qui est
descendu des mondes
spirituels. Ce n'est
pas sans importance.
Ce n'est pas une
simple vérité
ordinaire, mais elle a
une très, très grande
importance. Car notre
Terre n'est plus en
développement, et il y
a longtemps qu'aucun
être humain ne
pourrait l'habiter
aujourd'hui, et
peut-être aussi
aucun
animal
- les animaux peut-être
- si elle ne recevait
pas constamment des forces
rafraîchissantes
de nature spirituelle
à travers le corps
humain. Le fait que la
Terre soit encore
aujourd'hui un endroit
du monde habité par
des êtres humains est
dû au fait que les
corps humains lui sont
continuellement
communiqués. Celles-ci
rafraîchissent
toujours à
nouveau
les forces de la
terre. Depuis le
milieu du
temps atlantéen,
la Terre est déjà en
train de dépérir. Elle
n'a plus de pouvoirs
ascendants ; elle en
avait dans les anciens
temps polaires,
lémuriens, etc. Mais
depuis le milieu de
l'ère atlantique, la
Terre n'a d’elle-même
seulement
des forces
desséchées
et est seulement
rafraîchie
pour la suite de son
existence par ce
que les forces de
forme des
corps humains
lui sont communiquées.
Elles
continuent
à œuvrer
dans la Terre.
Seules
elles
font la Terre encore
habitable pour les
humains.
|
20
|
Aber
diesen Menschenleib hat bewohnt
ein seelisch-geistiges Wesen,
das vor der Geburt
beziehungsweise vor der
Konzeption herabgestiegen ist
aus seelisch-geistigen Welten
und die Struktur verliehen hat
diesem Menschenleibe. Diese
Struktur bleibt als ein
Wesentliches in jedem Stäubchen,
geht in die Erde oder in die
Atmosphäre beim Verbrennen,
gleichgültig wie, eben über, und
die Erde empfängt mit diesem
Menschenleib dasjenige, was
heruntergestiegen ist aus den
geistigen Welten. Das ist nicht
ohne Bedeutung. Das ist nicht
etwa bloß eine gewöhnliche
Wahrheit, sondern das hat sogar
eine sehr, sehr große Bedeutung.
Denn unsere Erde ist nicht mehr
in Entwickelung, und es wäre
längst so, daß kein Mensch sie
heute mehr, vielleicht auch
keine Tiere — die Tiere
vielleicht — bewohnen könnten,
wenn ihr nicht fortwährend
Auffrischungskräfte
geistig-seelischer Art durch die
Menschenleiber zukämen. Daß die
Erde heute noch ein für Menschen
bewohnbarer Weltenort ist, das
ist dem Umstande verdankt, daß
ihr fortwährend Menschenleiber
mitgeteilt werden. Diese
frischen die Erdenkräfte immer
wiederum auf. Seit der Mitte der
atlantischen Zeit ist die Erde
bereits im Verdorren. Sie hat
keine Aufgangskräfte mehr; die
hatte sie in der alten
polarischen, lemurischen und so
weiter Zeit. Aber seit der Mitte
der atlantischen Zeit hat die
Erde aus sich selbst nur
verdorrende Kräfte und wird nur
aufgefrischt für weiteres
Bestehen dadurch, daß ihr die
Formkräfte der Menschenleiber
mitgeteilt werden. Die wirken in
der Erde weiter. Die nur machen
die Erde noch für die Menschen
bewohnbar.
|
Vous
pouvez en
reconnaître
que d'un côté,
comme je vous l'ai raconté,
l'humain a les forces
intérieures de la
planète qui agissent
en lui, les forces de
l'atmosphère. Mais il
rend à
nouveau à
la Terre des forces
spirituelles
et d’âme,
il alimente aussi
la Terre en forces
spirituelles
et d’âme.
En
ce qu’il est né,
il porte les forces
spirituelles
et d’âme
de l'univers spirituel
dans
la terre, les
utilise
aussi longtemps qu'il
en a besoin, jusqu'à
sa mort, puis il les
remet à la Terre en
tant que forces
de
forme
de la Terre
et est ainsi
le co-constructeur de
la future Terre.
La vision/conception
extérieure de
science
de la nature
du monde, lorsqu'on
lui demande ce que
l'humain signifie pour
la terre, répondrait :
"Eh bien, si l'humain
n'était
jamais apparu
sur terre, tout se
serait aussi
passé
comme ça ; l'humain ne
serait seulement
pas là. Les maisons ne
seraient naturellement
aussi pas
là. Les villes ne
seraient pas là et
ainsi de suite, de
sorte que ce que
l'humain produit à
travers sa culture ne
serait pas là ; mais
sinon tout serait là,
seul l'humain ne
serait pas là. - La
science spirituelle
nous apprend que
l'humain n'est pas purement
un spectateur ici sur
terre, mais que par
son existence il est
un co-constructeur, un
co-créateur de la
terre, et qu’encore
par le corps qu'il
remet à la Terre il
devient un médiateur
entre le monde
spirituel et ce monde
physique terrestre.
|
21
|
Daraus
können Sie erkennen, daß der
Mensch auf der einen Seite, wie
ich Ihnen erzählt habe, die
inneren Kräfte des Planeten in
sich wirksam hat, die Kräfte der
Atmosphäre. Aber er gibt
wiederum geistig-seelische
Kräfte an die Erde zurück, er
versorgt auch die Erde mit
geistig-seelischen Kräften. Er
trägt, indem er geboren wird,
die geistig-seelischen Kräfte
aus dem geistigen Weltenall in
die Erde herein, braucht sie so
lange, als er sie nötig hat, bis
zu seinem Tode, übergibt sie
dann in Formkräften der Erde und
ist so der Mitbauer der
zukünftigen Erde. Die äußere
naturwissenschaftliche
Weltanschauung würde, wenn sie
gefragt würde, was der Mensch
für die Erde bedeutet, etwa
sagen : Nun, wenn der Mensch
niemals auf der Erde entstanden
wäre, so wäre alles auch so
gekommen, wie es ist; der Mensch
wäre nur nicht da. Die Häuser
wären natürlich auch nicht da.
Städte wären nicht da und so
weiter, also dasjenige, was der
Mensch durch seine Kultur
hervorbringt, das wäre nicht da;
aber sonst wäre alles da, nur
der Mensch wäre nicht da. —
Geistige Wissenschaft lehrt
uns, daß der Mensch nicht bloß
ein Zuschauer hier auf der Erde
ist, sondern daß er durch sein
Dasein ein Mitbauer, ein
Mit-gestaltet der Erde ist, und
daß noch durch den Leib, den er
der Erde übergibt, er der Erde
ein Vermittler wird zwischen der
geistigen Welt und dieser
physischen Erdenwelt.
|
Cela
fait aussi
partie de
ce que
l'on veut prendre
progressivement
conscience que l'on
n'est pas seulement
citoyen de la terre,
mais aussi citoyen
dus
mondes.
Le
citoyen de
la Terre,
qui est né d'une
mère et d'un père,
porte en lui les
caractéristiques de
l'hérédité, acquiert
certaines choses
qu'il laisse en
héritage à son
héritier physique, a
des enfants, etc. L’humain
qui se sait citoyen
des
mondes
se dit : en entrant
dans l'existence par
la naissance, je
porte de
dans de l’âme
et
de l’esprit
dans ce monde. Avec
cela, je construis
la future existence
terrestre, même
après avoir quitté
cette terre par la
mort. - En étant
citoyen des
mondes,
l'humain
prend davantage
conscience de la
façon dont son
existence est liée à
l'existence
terrestre, de la
façon dont il est un
être avec la terre,
mais un être qui
donne au
fond
sa spiritualité en
premier
à la Terre.
|
22
|
Auch
das gehört dazu, wenn man
allmählich das Bewußtsein
bekommen soll, man sei nicht
bloß Erdenbürger, sondern
Weltenbürger. Der Erdenbürger,
der ist von Mutter und Vater
geboren, trägt in sich die
Vererbungsmerkmale, erwirbt
einiges, das er als Erbschaft
hinterläßt seinen physischen
Erben, hat Kinder und so weiter.
Derjenige Mensch, der sich als
Weltenbürger weiß, der sagt
sich: Indem ich durch die Geburt
ins Dasein trete, trage ich
herein in diese Welt ein
Seelisch-Geistiges. Damit baue
ich an dem künftigen Erdendasein
mit, auch noch, nachdem ich mich
entfernt habe durch den Tod von
dieser Erde. — Der Mensch wird
dadurch, daß er Weltenbürger
ist, sich erst recht bewußt, wie
sein Dasein mit dem irdischen
Dasein zusammenhängt, wie er
mit der Erde ein Wesen ist, aber
ein Wesen, das der Erde im
Grunde genommen erst ihre
Geistigkeit gibt.
|
Tous
ces concepts,
que l'on acquiert
ainsi à partir de la
science de
l’esprit,
ne doivent pas être
acquis comme un
savoir
ordinaire. J’aimerais
dire, bien
que ce soit
peut-être un peu
paradoxal : savoir
n'est absolument
pas
particulièrement
précieux/de
valeur.
Seul ce que nous
devenons par
le savoir est de
valeur. Cela vaut
aussi
pour
l'éducation. Le fait
que nous enseignions
la géographie à
l'enfant a une
certaine
signification
extérieure, mais pas
vraiment une
signification d’âme.
Extérieurement, cela
a
la signification
que plus tard,
lorsqu'il veut se
rendre de Dornach,
disons, à Zurich, il
ne confond pas
Zurich avec Berne et
autres.
Extérieurement, il a
donc une
certaine
signification à ce
que l'on apprenne
la géographie. Mais
une
signification
intérieure
a ce qui
advient
de l'âme,
en ce sens que l'âme
apprend la
géographie. On
devient dans l'âme ainsi
qu’on peut
s'orienter dans le
monde. On
libère certaines
forces
spirituelles
des
profondeurs, des
racines de l'âme, et
c'est de
la
libération de ces forces
spirituelles
dont
il s’agit.
|
23
|
Alle
diese Begriffe, die man sich so
aneignet aus der
Geisteswissenschaft, sollte man
sich nicht aneignen wie ein
gewöhnliches Wissen. Ich möchte
sagen, obwohl das vielleicht ein
wenig paradox gesprochen ist:
Wissen ist überhaupt nichts
besonders Wertvolles. Erst das
ist wertvoll, was wir durch das
Wissen werden. Das gilt auch für
die Erziehung. Daß wir dem Kinde
Geographie beibringen, hat ja
äußerlich eine gewisse
Bedeutung, aber nicht eigentlich
eine seelische Bedeutung.
Äußerlich hat es die Bedeutung,
daß es später, wenn es. von
Dornach, sagen wir, nach Zürich
reisen will, nicht verwechselt
Zürich mit Bern und dergleichen.
Äußerlich hat das also eine
gewisse Bedeutung, daß man
Geographie lernt. Aber eine
innerliche Bedeutung hat das,
was aus der Seele wird, indem
die Seele Geographie lernt. Man
wird in der Seele so, daß man
sich orientieren kann in der
Welt. Man löst los aus den
Tiefen, aus den Wurzeln der
Seele gewisse geistige Kräfte,
und auf die Loslösung dieser
geistigen Kräfte kommt es an.
|
Si
nous prenons le
temps depuis le
milieu du 15e
siècle, ainsi
c'est
le
temps
où les humains
étaient le moins
enclins à libérer des
forces spirituelles
et d’âme
en eux. Ils se
sont
plus attachés à
l'empreinte qu’à
la cire de
scellement/à
cacheter.
En fait, les humains
sont entrés dans
l'ère matérielle
depuis le milieu du
XVe siècle. Mais
nous en sommes
maintenant au moment
où nous devons en
prendre conscience,
et où nous devons à
nouveau revenir au
spirituel et relier
le spirituel au
matériel.
|
24
|
Wenn
wir die Zeit nehmen seit der
Mitte des 15. Jahrhunderts, so
ist das die Zeit, in der die
Menschen am wenigsten geneigt
waren, geistig-seelische Kräfte
loszulösen in sich. Sie haben
sich mehr an den Abdruck
gehalten, an den Siegellack. Die
Menschen sind tatsächlich in das
materielle Zeitalter
übergegangen seit der Mitte des
15. Jahrhunderts. Aber jetzt
sind wir in dem Zeitpunkt, in
welchem wir uns dessen bewußt
werden müssen und in welchem wir
wiederum zum Spirituellen
zurückkehren und das Spirituelle
verbinden mit dem Materiellen.
|
Pourquoi
tout cela est-il
arrivé ? Les
penseurs
superficiels
pourraient dire :
"Oui, le Seigneur
Dieu aurait pu se
le faire plus
commode.
Il aurait pu
simplement donner
aux humains la vie
spirituelle dès le
XVe siècle, alors
ils n'auraient pas
eu besoin
de faire tout le
détour par
la lutte
matérialiste. - Peut-être
qu’il
l’aurait
pu. On
insulte la
conscience
évangélique quand
on
dit
qu'il ne l’aurait
pu.
Mais c'est donc
quelque
chose qui nous
intéresse moins ici.
Mais il ne l'a justement
pas
fait, mais
il
a laissé les
humains
se laisser pénétrer
par le matérialisme.
Et
ainsi,
au XIXe siècle, ils
étaient
arrivés au
point bas du
matérialisme. S’ils
devaient maintenant
se faufiler
à la spiritualité, ainsi
ils ont besoin d’une
forte secousse
intérieure ; cette
forte secousse
intérieure, c'est le
Rédempteur de la
liberté, c'est le
Rédempteur pour que
l'humain se tourne
vers la spiritualité
de l'intérieur de
lui-même, et non par
l'inoculation
divine. Si l'humain
n'avait pas été
immergé dans la
matière, il n'aurait
pas pu, par sa
propre liberté, se
frayer un chemin
vers la
spiritualité. Pour
appeler l'humain sur
Terre à
l'indépendance,
cette pénétration,
cette pénétration à
travers la matière
était si forte que
même les religions
et la théologie sont
devenues
matérielles.
Voyez-vous, une
quelque
chose de spirituel,
même les théologiens
d'aujourd'hui ont du
mal à comprendre,
parfois plus
difficilement,
vraiment plus
difficilement.
L'autre jour, j'ai
pu faire un test en
discutant de quelque
chose avec un
théologien
catholique, et il
était tout à fait
approprié que j'aie
cette discussion
avec ce théologien
catholique sous
l'image bien connue
de Raphaël, la
soi-disant
"Disputa". La
conversation m'a
amené à essayer
d'illustrer quelque
chose de la
"Disputa". J'ai dit
: nous
devons venir
à
nouveau à ce que
- tous ceux qui
veulent faire un
effort pour la vie
spirituelle - l'on puisse
comprendre pourquoi
Raphaël a
effectivement peint
cette "Disputa"
depuis sa conscience
du temps. Là
en
haut, il y a les
mondes célestes avec
la Trinité, en bas
le Sanctissimum sur
l'autel et les Pères
de l'Église et les
théologiens. Mais
tout cela n'est pas
l'essentiel dans
le
tableau.
L'essentiel, c'est
qu'un théologien qui
n'était pas une
personne frivole -
il y en avait déjà
beaucoup à l'époque
-, qui était encore
sérieux dans sa
théologie et dont
Raphaël peignait
l'âme, avait la
conscience : quand
l'Hostie, le
Sanctissimum, est
consacrée et qu'on
la traverse, alors
on regarde le monde
que Raphaël a peint
dans la partie
supérieure de la
"Disputa". - C'est
vraiment l'Hostie
consacrée qui est le
moyen de voir à
travers et de
regarder dans le
monde spirituel.
C'est pourquoi
Raphaël a peint la
chose. Je voulais en
donner l'exemple. Ce
que je voulais dire,
c'est que nous
devons à
nouveau
trouver le chemin du
retour pour
comprendre un tel
tableau, qui est
encore peint à
partir d'une autre
conscience, avec son
contenu correct. -
Je ne peux pas, pour
l'instant, vous dépeindre
l'image du visage
que ce théologien a
fait en ce
que lui soit exigé
qu'il voie son Saint
Sacrement dans un
sens aussi
spirituel. La
théologie est justement
aussi absolument
matérialisée, la
théologie peut-être
la plus. Elle n'est
plus liée au
véritable spirituel,
c’est
pourquoi
la christologie même
est
devenue
matérialiste. Car
tourner l'attention
principale sur le
"simple humain de
Nazareth", cela
aurait encore été
une impossibilité
pour le théologien
du 15e siècle. En
lui vivait encore la
présence du Christ
en Jésus de
Nazareth. Cela
a disparu de la
conscience. Seul un
humain un peu plus
élevé que Socrate et
Platon ou Aristote
est le simple humain
de Nazareth. Mais il
est défini et
considéré même par
les théologiens
comme le simple
humain de Nazareth.
La théologie
elle-même est
matérialisée.
|
25
|
Warum
ist denn das eigentlich alles
geschehen ? Oberflächliche
Denker könnten sagen: Ja, der
Herrgott hätte es sich bequemer
machen können. Er hätte einfach
den Menschen das spirituelle
Leben gleich im 15. Jahrhundert
geben können, dann hätten sie
nicht den ganzen Umweg
durchzumachen brauchen durch das
materialistische Ringen. —
Vielleicht hätte er es gekonnt.
Man beleidigt das evangelische
Bewußtsein, wenn man sagt, er
habe es nicht gekonnt. Aber das
ist ja etwas, das uns hier
weniger interessiert. Aber er
hat es eben nicht getan, sondern
er hat die Menschen sich
durchringen lassen durch den
Materialismus. Und so waren sie
im 19. Jahrhundert im Tiefpunkt
des Materialismus angekommen.
Sollten sie sich jetzt zur
Spiritualität durchwinden, so
brauchten sie einen starken
inneren Ruck; dieser starke
innere Ruck, der ist der Erlöser
der Freiheit, der ist der
Erlöser dazu, daß der Mensch aus
sich selbst, nicht durch
göttliche Einimpfung, zur
Spiritualität sich hinwendet.
Wäre der Mensch nicht vertieft
worden in das Materielle, dann
könnte er nicht aus seiner
eigenen Freiheit sich
durchringen zum Spirituellen. Um
den Menschen auf der Erde zur
Selbständigkeit aufzurufen, war
dieses Durchringen, dieses
Durchringen durch das Materielle
so stark, daß selbst noch die
Religionen und die Theologie
materiell geworden sind. Sehen
Sie, irgend etwas Geistiges
begreift selbst der heutige
Theologe schwer, manchmal am
schwersten, wirklich am
schwersten. Ich habe neulich
einmal eine Probe machen können,
indem ich mit einem katholischen
Theologen etwas besprach, und es
schickte sich gerade so, daß ich
mit diesem katholischen
Theologen diese Besprechung
hatte unter dem bekannten
Raffaelischen Bilde, der
sogenannten «Disputa». Das
Gespräch brachte es mit sich,
daß ich versuchte, etwas zu
exemplifizieren von der
«Disputa» aus. Ich sagte : Wir
müssen wiederum dazu kommen —
alle diejenigen, die sich um das
spirituelle Leben bemühen
wollen —, daß verstanden werden
kann, warum eigentlich Raffael
diese «Disputa» aus seinem
Zeitbewußtsein heraus gemalt
hat. Da oben sind die
himmlischen Welten mit der
Dreifaltigkeit, unten das
Sanctissimum auf dem Altar und
die Kirchenväter und Theologen.
Das alles ist aber nicht das
Wesentliche in dem Bilde,
sondern das Wesentliche ist, daß
ein Theologe, der nicht ein
Frivolling war — das waren ja
allerdings dazumal schon viele
—, der es noch ernst meinte mit
seiner Theologie und aus dessen
Seele heraus Raffael malte, das
Bewußtsein hatte: Wenn die
Hostie, das Sanctissimum,
konsekriert ist und man durch
sie hindurchschaut, dann schaut
man auf die Welt, die Raffael im
oberen Teil der «Disputa» gemalt
hat. — Es ist wirklich die
konsekrierte Hostie das Mittel,
um durchzuschauen und in die
geistige Welt hineinzuschauen.
Deshalb hat Raffael die Sache
gemalt. Das wollte ich
exemplifizieren. Ich wollte
sagen: Wir müssen wiederum den
Weg zurückfinden, um ein solches
Bild, das noch aus einem anderen
Bewußtsein heraus gemalt ist,
wiederum mit seinem richtigen
Inhalt zu verstehen. — Ich kann
Ihnen nicht jetzt im Augenblick
das Bild vormalen von dem
Gesicht, das dieser Theologe
gemacht hat, indem ihm zugemutet
worden ist, sein Allerheiligstes
in solchem spirituellem Sinne zu
sehen. Die Theologie ist eben
auch durchaus vermaterialisiert,
die Theologie vielleicht am
meisten. Sie knüpft nicht mehr
an an wirklich Spirituelles,
daher die Christologie selbst
materialistisch geworden ist.
Denn das Hauptaugenmerk
hinzuwenden auf den «schlichten
Mann aus Nazareth», das wäre für
den Theologen des 15.
Jahrhunderts noch eine
Unmöglichkeit gewesen. In dem
war noch lebendig das Innewohnen
des Christus in dem Jesus von
Nazareth. Es ist aus dem
Bewußtsein verschwunden. Nur ein
etwas höherer Mensch als
Sokrates und Plato oder
Aristoteles ist der schlichte
Mann aus Nazareth. Aber er wird
selbst von Theologen als der
schlichte Mann aus Nazareth
definiert und angesehen. Die
Theologie selbst ist
vermaterialisiert.
|
Nous
avons
besoin d’accomplir
le saut de la
saisie du
plus profond de
notre humanité même,
pour venir en
liberté vers le
spirituel. Nous ne
pouvons pas faire
cela en tournant des
phrases
spirituelles, en
parlant de l'esprit,
nous pouvons seulement
le faire en pensant
spirituellement. Et
est
pensé
spirituellement
quand nous
disons
: la connaissance
est pendante
aux forces
solaires, la volonté
aux forces
lunaires. Lorsque
les corps humains
sont formés ici sur
Terre par le courant
héréditaire, ce
n'est pas une force
terrestre qui est à
l'œuvre, c'est une
force solaire qui
est à l'œuvre dans
le pouvoir masculin,
et une force lunaire
dans le pouvoir
féminin. La Terre se
jette et se couvre
de la force
de la lune et du
soleil aussi
dans
la reproduction
humaine, et cette
reproduction d’humanité
est à nouveau apparenté
avec
les forces
de la connaissance
et de la volonté. Le
spirituel pénètre le
physique, le
physique s'exprime
spirituellement. La
synthèse, la
combinaison du
spirituel et du
physique, c'est
d'abord ce qu'il
faut chercher
aujourd'hui, ce
qu'il faut chercher
absolument. Cela
n'inclut pas les
concepts d'ombre qui
ont été formés dans
les temps modernes
depuis le milieu du
15e siècle - il ne
s'agit que de
pensées qui ont été
formées dans les
temps modernes
depuis le 15e siècle
-, cela n'inclut pas
les concepts conçus
intérieurement, cela
inclut une vie
spirituelle vécue
intérieurement. Mais
une vie spirituelle
vécue n'est que
celle qui peut aussi
avoir un effet
pratique en même
temps. Nous avons eu
une vie spirituelle
peu pratique pendant
assez longtemps. Les
humains,
comme je vous disais
déjà,
ont beaucoup parlé
pendant de longues
périodes de comment
être bon, comment
être fraternel,
comment pratiquer la
charité. Mais ce
sont des concepts
qui restent dans une
certaine sphère, qui
n'ont pas d'impact
sur la vie pratique.
Pensez-y : un vrai
commerçant moderne,
un vrai industriel
moderne ou, disons,
un fonctionnaire -
de sorte que nous
avons les trois
sortes - il peut, en
l'occurrence, même
être un humain
pieux. Mais après
tout, il y a une
différence
considérable entre
ce qu'un commerçant
peut vivre dans son
âme en tant que
confession
religieuse, et
l'activité de la vie
qui trouve son
expression dans ses
livres de comptes !
Ce qui vit dans sa
vie religieuse n'a
aucune force pour
pénétrer les livres
de comptes. Et le
fonctionnaire, lui,
est prêt à ne pas
devenir un être
humain, mais un
fonctionnaire. Ce
qu'il a appris en
tant que
fonctionnaire,
qu'est-ce que cela a
à voir avec ce qu'il
confesse peut-être
religieusement en
son for intérieur ?
- La vie religieuse
est un courant, l’ainsi
nommée
pratique de vie est
le second courant.
Parce que les
concepts, les idées
sont devenus faibles
et ne peuvent pas
être mis en pratique
dans la vie, c'est
pourquoi nous ne
pouvons pas trouver
aujourd'hui des
concepts aussi
vivants, aussi forts
qui mènent à la vie
sociale. Pour cela,
nous avons besoin
d'être rafraîchis
par la science de
l’esprit,
afin que les
concepts deviennent
suffisamment forts,
afin qu'ils ne
pénètrent pas
seulement jusqu'aux
concepts de
prédication d'un
prédicateur du
dimanche après-midi,
qui évoquent des
sentiments
chaleureux dans le
cœur, qui évoquent
la volupté
de l'âme intérieure,
mais qui ne
pénètrent pas dans
l'activité qui
trouve son
expression dans le
livre de comptes.
Plus avant
pousser
dans la vie pratique
les concepts
qui sont mis en avant
à partir
du
spirituel. Car les
concepts ne sont pas
spirituels, qui
ne pénètrent pas par
leur force
intérieure jusqu'à
l'essence la plus
profonde de la
matière. C'est tout
de suite
la spiritualité des
concepts, que les
concepts soient
forts et pénètrent en
bas jusqu'à
l'essence la plus
profonde de la
matière.
|
26
|
Wir
haben nötig, den Ruck zu
vollziehen, aus der innersten
Erfassung unseres Menschentums
selbst in Freiheit zum
Spirituellen zu kommen. Das
können wir nicht dadurch, daß
wir spirituelle Phrasen
drechseln, daß wir vom Geiste
reden, wir können es nur
dadurch, daß wir geistig denken.
Und geistig gedacht ist es, wenn
wir sagen: Erkenntnis hängt
zusammen mit den Sonnenkräften,
Wille mit den Mondenkräften.
Indem hier auf der Erde sich
durch die Vererbungsströmung
Menschenleiber bilden, wirkt
nicht ein Irdisches, es wirkt
ein Sonnenhaftes in der
männlichen Kraft, es wirkt ein
Mondenhaftes in der weiblichen
Kraft. Die Erde übersät und
bedeckt sich mit
Sonnen-Mondenkraft auch in der
Menschheits-Fortpflanzung, und
diese Menschheits-Fortpflanzung
ist wiederum verwandt mit
Erkenntnis- und Willenskräften.
Das Geistige durchdringt das
Physische, das Physische drückt
sich geistig ab. Die Synthesis,
die Zusammenfassung des
Seelischen und des Leiblichen,
das ist erst dasjenige, was
heute gesucht werden muß,
unbedingt gesucht werden muß.
Dazu gehören nicht jene
Schattenbegriffe, die die neuere
Zeit seit der Mitte des 15.
Jahrhunderts ausgebildet hat —
es sind ja nur Gedanken, die
die neuere Zeit seit dem 15.
Jahrhundert ausgebildet hat —,
dazu gehören nicht innerlich
erdachte Begriffe, dazu gehört
innerlich erlebtes Geistesleben.
Aber erlebtes Geistesleben ist
nur dasjenige, das auch zugleich
praktisch wirken kann. Wir haben
lange genug ein im Grunde
unpraktisches Geistesleben
gehabt. Die Menschen haben, wie
ich Ihnen schon sagte, durch
lange Zeiten viel gesprochen
darüber, wie man gut ist, wie
man brüderlich ist, wie man
Nächstenliebe übt. Aber das
waren Begriffe, die in einer
gewissen Sphäre geblieben sind,
die nicht Stoßkraft ins
praktische Leben hinein gehabt
haben. Denken Sie nur einmal: So
ein richtiger moderner Kaufmann,
ein richtiger moderner
Industrieller oder, sagen wir,
ein Staatsbeamter — damit wir
alle drei Sorten haben —, er
kann, das kommt ja auch vor,
sogar ein frommer Mann sein.
Aber es ist ja doch ein
erheblicher Unterschied
zwischen dem, was ein Kaufmann
vielleicht als sein religiöses
Bekenntnis innerlich in der
Seele erlebt, und jener
Lebensbetätigung, die ihren
Ausdruck in seinen Kontobüchern
findet! Dasjenige, was in seinem
religiösen Leben lebt, das hat
keine Stoßkraft,
hineinzudringen in die
Kontobücher. Und der
Staatsbeamte, er wird
vorbereitet nicht zum Menschen,
sondern eben zum Beamten. Das,
was er als Beamter gelernt hat,
was hat das zu tun mit dem, was
er vielleicht innerlich religiös
bekennt? — Das religiöse Leben
ist eine Strömung, die
sogenannte Lebenspraxis ist die
zweite Strömung. Weil die
Begriffe, die Ideen schwach
geworden sind und nicht
hinunterstoßen können in die
Lebenspraxis, deshalb können wir
heute keine so lebendigen, so
starken Begriffe finden, die ins
soziale Leben hineinführen. Dazu
bedarf es der Auffrischung durch
die Geisteswissenschaft, damit
die Begriffe stark genug werden,
damit sie nicht nur so weit
dringen wie die Predigerbegriffe
eines
Sonntagnachmittag-Predigers, die
warmes Gefühl im Herzen
hervorrufen, innerliche
Seelenwollust hervorrufen, aber
die nicht hineindringen in die
Betätigung, die im Kontobuch
ihren Ausdruck findet. Weiter
hineinstoßen in das praktische
Leben müssen die Begriffe, die
aus dem Geistigsten
hervorgeholt sind. Denn die
Begriffe sind nicht geistig, die
nicht durch ihre innere Kraft
bis in das tiefste Wesen der
Materie herunterdringen. Das ist
gerade die Geistigkeit der
Begriffe, daß die Begriffe stark
sind und bis in das tiefste
Wesen der Materie
hinunterdringen.
|
C'est
ce dont nous avons
besoin si nous
voulons combler le
fossé qui s'est
creusé entre
l'humanité actuelle,
qui a encore toutes
sortes d'héritages
des temps passés, et
l'humanité future,
qui doit vraiment
faire la synthèse,
le résumé entre le
matériel et le
spirituel. C'est un
véritable retour aux
anciennes
sensibilités
humaines quand on
est matérialiste
d'une part et
spiritualiste
d'autre part. Et si
l'on peut être les
deux, pour que les
deux vivent
ensemble, alors on a
pour
la première fois
grandi
qu'aux exigences
actuelles
d'humanité.
|
27
|
Das
brauchen wir, wenn wir überhaupt
über die Kluft hinwegkommen
wollen, die aufgerichtet ist
zwischen der heutigen
Menschheit, die alle möglichen
Erbschaften aus der früheren
Zeit noch hat, und der künftigen
Menschheit, die wirklich die
Synthesis, die Zusammenfassung
vollziehen muß zwischen dem
Materiellen und dem
Spirituellen. Es ist durchaus
ein Rückfall in frühere
menschliche Empfindungsweisen,
wenn man auf der einen Seite
Materialist, auf der anderen
Seite Spiritualist ist. Und wenn
man beides sein kann, so daß
beides sich ineinanderlebt, dann
ist man erst den gegenwärtigen
Menschheitsforderungen
gewachsen.
|
|
|
Français seul
|
|
L’esprit
comme médiateur entre corps et
âme !
|
01
|
J'ai
parlé ces jours-ci de la façon
dont l'humain
peut progresser de la
conscience terrestre actuelle
à une conscience des
mondes/universelle,
tout comme il a progressé de
la Grèce et de la Rome
antiques au Moyen-Âge et à la
fin du Moyen-Âge lorsque sa
conscience de
pays
s'est transformée en une
conscience terrestre. Nous ne
prenons pas ces choses de
manière abstraite, mais nous
essayons de les pénétrer
réellement pour qu'elles
deviennent des membres
concrets de notre conscience.
|
02
|
En
rapport avec cette idée
d'expansion de la conscience,
je vous ai dit que dans les
trois premières époques de sa
vie, l'humain
est sous l'influence de forces
que nous pouvons en fait
appeler des forces
subsensorielles. De sa
naissance jusqu'à la septième
année, l'humain
est en relation avec les
forces de la planète Terre
elle-même. Les forces formatrices
qui sont actives dans
l'organisme humain sont
essentiellement celles qui
sont ancrées dans la planète Terre
elle-même, à l'intérieur de
cette planète Terre.
Et ce qui œuvre
alors, organisant l'être
humain, vivant à travers
l'être humain de la septième à
la quatorzième année de vie,
ce sont les forces du cercle
d'air, qui ondulent alors à
travers et pénètrent l'être
humain, en particulier par le
biais de la respiration, et à
travers lesquelles il vit à
travers les formations
et les formes auxquelles il
était prédisposé dans les sept
premières années de vie.
Alors, commence pour l'humain
le temps où il est exposé aux
forces qui œuvrent
indirectement à travers la
Terre depuis le système
planétaire jusqu'à l'humain,
mais sans que cela ne pénètre
sa conscience.
|
03
|
L'humain
est donc en
fait organisé
ainsi que les forces qui
s'organisent en lui ne sont
pas seulement celles qu'il
porte dans son corps ou dans
les limites de son corps, mais
ce sont des forces qui
prennent leurs radiations de
la planète Terre
et plus tard de tout le
système planétaire. Et par de
telles considérations, nous
devons progressivement
pénétrer à une
conscience de
ce
que l'humain forme une unité
avec la Terre
entière.
|
04
|
Dans
le passé, j'ai souvent utilisé
une comparaison pour
caractériser cette conscience
d'un autre point de vue. J'ai
dit : un doigt humain est un
doigt humain, mais seulement
tant qu'il est rattaché
au corps humain. Au moment où
nous le coupons, il se dessèche.
- Tout comme le doigt, comme
je l'ai souvent dit, est en
relation avec notre corps,
l'humain est en relation avec
la Terre
entière, oui, avec tout notre
système planétaire. Si vous
souleviez l'humain de la Terre
et de tout le système
planétaire, il dessécherait,
il mourrait comme un doigt
quand on
le tient
éloigné
du corps humain. Il s'agit de
passer progressivement dans la
vie humaine de la perception
de la partie à la perception
d'un plus grand tout.
L'humain, comme il peut le
voir lui-même, est en réalité
une entité partielle dans la
mesure où il est un organisme
physique et aussi dans la
mesure où il est un corps
éthérique. Il est seulement
considéré
comme un organisme lorsqu'il
est en relation avec la Terre
et même avec l'ensemble du
système planétaire. Mais quand
on prend
cela entièrement vivant dans
sa
conscience, ainsi
on se
sait
appartenant
plus
au monde qu'à la pure
Terre, car la Terre a ses forces
de l'univers, et en étant
d'abord dépendants de la
Terre, nous allons
progressivement à la
dépendance de l'univers.
|
05
|
Mais
on
peut
encore approfondir ces choses.
Parmi les étoiles qui
entourent la Terre en tant que
système planétaire, les plus
importantes, comme vous le
savez, sont le Soleil et la
Lune. Et en
ce que de proche en proche nous
passons de la quatorzième
année de vie, donc
grandissons dans
la troisième époque de la vie
de l'humain, dans
un état où nous devenons
dépendants du système
planétaire, nous devenons certes
aussi
dépendants des autres membres
du système planétaire, de
Mercure, de Mars et ainsi de
suite, mais nous devenons de
préférence dépendants du
Soleil et de la Lune. Mais la
dépendance de l'humain
vis-à-vis du Soleil et de la
Lune on
peut
seulement
la
juger
correctement si on
ne sait
pas seulement de
l’observation
extérieure, ce que représente
le
Soleil et la Lune.
L'observation extérieure
montre à l'humain la Lune, la
pleine et la nouvelle lune, le
premier, le dernier quartier
comme un disque, qu'il suppose
être sombre en soi, est
irradié par le Soleil et lui
tourne donc une partie de son
être en illumination. Mais
cela n'épuise pas l'essence de
la lune. Ce qui se trouve dans
l'univers ne peut en fait être
reconnu que si c’est
toujours considéré comme une
somme de forces, un pendant
de forces. Et on
doit
se
demander : quel genre de
forces sont donc
en fait
concentrées dans la lune ? —
Dans la lune, il y a de
préférence de la volonté
humaine concentrée, ou mieux
dit,
des forces qui sont apparentées
à la volonté humaine, des
forces qui sont apparentées
à tout ce qui œuvre
sur l’humain
du subsensoriel.
Ainsi, de la lune rayonnent
ces forces qui sont liées au
subsensoriel
de l'être humain. Le physicien
vous
raconte
très bien que la lune est une
sorte de cendre, que le soleil
est quelque chose comme un
corps incandescent et brûlant
des
mondes,
qui a une couronne qui émet
les rayons de son feu dans le
monde, de sorte que l'humain ait
l'idée approximative que s'il
pouvait marcher là
lentement
ou rapidement et viendrait
au
soleil, il entrerait dans un
corps incandescent. Je vous ai
dit déjà
souvent
que ce n'est pas le cas ; mais
la vérité est que là où se
trouve le soleil, il y a une
cavité/un
espace creux,
il y a un
rien, et que la lumière
rayonne seulement
de la surface du soleil. En
vérité, il n'y a rien là où
l'on pourrait penser qu'il y a
quelque chose de physique, car
l'être solaire est absolument
suprasensible,
comme l'être lunaire est
sous-sensible. Ce suprasensoriel
et sous-sensoriel du système
planétaire, tels qu'ils sont
concentrés
dans le Soleil et la Lune,
commencent donc à avoir un
effet sur l'organisation
humaine à partir de l'âge de
quatorze ans environ. Tout
d'abord, ils ont un effet sur
l'organisation de l'humain aussi
loin que
l'aspect lunaire est plus apparenté
à l'élément féminin, à tout ce
qui est féminin dans le monde,
et l'aspect solaire est plus apparenté
au masculin dans le monde.
Mais ils œuvrent
aussi ainsi que l'humain a une
qualité semblable au soleil
dans tout ce qu'il développe à
la
mesure de connaissance,
dans tout ce qu'il développe
ainsi qu'il pense, a une
qualité semblable au soleil,
dans tout ce qu'il veut, dans
toutes les impulsions de la
volonté, a une qualité
semblable à la lune. Le soleil
et la lune ne sont pas
seulement dans l'espace
cosmique, le soleil et la lune
sont en nous. Et pour autant
que nous pensons, nous sommes
des êtres solaires, pour
autant que nous voulons, nous
sommes des êtres lunaires. Mieux
dit,
aussi
loin que
nous formons en nous des
organes qui
sont les médiateurs
de la pensée, les forces
solaires, le suprasensible
œuvrent
en nous dès notre quatorzième
année ; aussi
loin que
nous formons en nous des
organes médiateurs de la
volonté, les forces lunaires,
le subsensible, œuvrent
en nous dès notre quatorzième
année.
|
06
|
Ainsi,
lorsque nous transformons une
telle connaissance
en être vivant, nous pouvons
ressentir en nous : toi,
humain, tu
es
tel qu'en toi
vit non seulement ce qui est
ici sur Terre, qu’en
toi vit
ce qui constitue le soleil et
la lune. Le soleil et la lune
sont en vous. Tu
es un citoyen des
mondes.
Tu
ne serais
pas ce que tu
es comme
humain si l'univers n’œuvrait
pas en toi.
|
07
|
Savoir
de telles choses de manière
abstraite n'a pas une grande
valeur ; mais sentir en soi
que l'on est un tel être, dans
lequel œuvrent
le
soleil et la lune, cela
donne
une vie intérieure. De
sentir
tout ce à quoi on peut penser
suprasensiblement
et
peut
vouloir
sous-sensiblement,
cela
vient
du soleil et de la lune, et laisse
les humains se
dire : je
marche certes
alentour sur
la Terre, mais lors
de chaque
pas que je fais sur la Terre
ne vit
en moi
pas seulement ce
qui sur Terre
germe
et bourgeonne et ce
qui sur la Terre
se
réjouit
et sur
la
Terre
souffre,
mais lors
de
chaque pas que je fais sur la
Terre, vivent
en moi
soleil et lune. Je ne suis pas
purement
citoyen de la Terre, je suis
aussi citoyen des
mondes.
--- Quand
cela ondoie et
fait
force
comme
vie
vivante
dans l’humain,
alors une
certaine
force
vient sur sa pensée, qu'il
n'a pas sans cette conscience.
Les humains devraient
apprendre à sentir, surtout
dans le présent, lorsqu'ils
marchent sur Terre, que
l'univers vit en eux. Cela
devrait devenir
sensation, sentiment.
En même temps, jetant
coup d’œil vers en haut au
soleil, on devrait se dire :
je suis aussi de ta nature, ô
soleil ! - En levant les yeux
vers la lune, il devrait dire
: je suis aussi de ta nature,
ô lune !
|
08
|
Si
l’humain
porte cela en soi
comme une sensation, comme un
sentiment, alors seulement il
devient assez mûr pour saisir
des
idées sociales. Sinon, sa
pensée porte
une
certaine
pesanteur.
Certes, on peut saisir
certaines idées in abstracto,
mais on ne peut pas les animer
dans
le concret
intérieurement.
Le social est une chose dans
laquelle l'humain en tant
qu'humain est actif. La
science de
la nature comprend
seulement
ce avec
quoi l'humain
n’est
pas.
On ne peut jamais comprendre
les forces sociales, les
activités sociales selon le modèle
des représentations
de science de la nature.
L'activité sociale on
peut
seulement
là
comprendre
avec
cette pensée légère que l'on obtient
d'un tel sentiment qui nous laisse
nous ressentir
citoyens des
mondes.
C’est simplement ainsi
qu'une telle conscience
cosmopolite doit découler de
la familiarité
avec le soleil et la lune. Pour
première lorsque
l'humain ne sentira plus ainsi
qu’il est dans une certaine
mesure dépendant
de la Terre, lorsqu'il se
sentira ainsi qu’il serait
un habitant temporaire de la
Terre, qui
introduit
les forces
du Soleil et de la Lune dans
cette existence terrestre, que
seulement
alors sa
pensée deviendra si puissante,
et en même temps, si légère
qu'il pourra vraiment saisir
les concepts sociaux ainsi
qu'ils vivent dans l’être-là
social. Car
voyez-vous,
beaucoup de penseurs d’économie
nationale
pensent qu'ils peuvent
appréhender les concepts
sociaux avec le mode de pensée
ordinaire qui est calqué sur la
science de
la
nature. Aujourd'hui, vous
pouvez lire de nombreux concepts
dans les ouvrages d’économie
nationale,
lire
de
nombreuses interprétations sur
le concept de marchandise, sur
le concept de travail - j'ai
déjà fait quelques suggestions
à ce sujet - et sur le concept
de capital. Mais tous ces concepts
ne
sont en fait pas à
utiliser habituellement. Ils
ne s'appliquent pas à ce qui vit
vraiment dans la vie sociale.
Si vous voulez essayer de
créer un concept de ce qui
circule dans la vie économique
comme une marchandise, et que
vous créez ce concept de la
même manière que vous créez le
concept d'un cristal ou d'une
plante ou d'un animal ou même
le concept de l'humain
physique, rien n'en sortira.
On ne peut pas saisir le
concept de marchandise selon
le modèle
des représentations
de
science
de la nature.
Si vous voulez le saisir dans
la vie de tous les jours,
comme dans la vie sociale,
vous avez quand
même au fond
besoin d'une
imagination,
car il y a quelque chose
d'attaché à la marchandise qui
est inséparable de l'humain.
Il y a quelque chose d'humain
dans chaque marchandise, que
ce soit dans
un
costume
cousu ou un tableau - car selon
l'économie
nationale, un tableau est aussi
seulement une
marchandise - ou si
elle consiste en une
heure
de leçon.
Aussi
une leçon est donc
une
marchandise prise
selon l’économie
nationale.
Et ce n'est pas la vie habituelle,
pleinement consciente qui va
dans la marchandise, mais dans
la marchandise va
dans
de nombreux cas, quelque
chose de
la vie subconsciente. C’est
pourquoi vous avez besoin d'une
imagination
pour saisir correctement
le concept de marchandise. Et
vous
avez besoin d’une
inspiration pour saisir le
concept de travail, et vous
avez besoin d’une
intuition pour saisir le
concept de capital. Car
le concept de capital est un
concept très spirituel,
seulement
un concept spirituel
inversé. C'est pourquoi la
Bible décrit
bien
correctement
ce qui est pendant
au capitalisme comme
Mammon,
comme
quelque
chose qui a à faire
avec le spirituel ; seulement,
ce n'est pas tout
de suite
le meilleur esprit qui a à faire
avec cela. Mais on pénètre dans
les
plus hautes régions de la connaissance
spirituelle si l'on veut
saisir ce qu’en
fait
le capital fait dans la vie
économique.
|
09
|
La
le bien
curieux nous
vient en vis-à-vis,
la nécessité nous
vient en vis-à-vis :
pour
obtenir les concepts
économiques-nationaux corrects,
on
doit avoir
une idée de connaissances suprasensibles.
C'est pourquoi tous les
concepts économiques-nationaux
qui sont promus
aujourd'hui sont si dilettantes,
parce que les gens n'ont pas de
connaissance
suprasensible
et à cause
de cela saisissent
mal ces concepts.
|
10
|
Mais
maintenant,
ne me
mécomprenez
pas. Si vous lisez dans mes
"Points clés de la question
sociale", vous direz : mais
ce
n'est
aucune
imagination que tu
donnes
là
quand
tu
parles
de marchandise ; ce n'est aucune
inspiration que tu
donnes
quand tu
parles
de travail, et ce n'est aucune
intuition que tu
donnes
quand tu
parles
de capital. - Très
certainement
pas. On
n'a
pas besoin
de
grimper
dans les mondes supérieurs
pour voir la marchandise, le
travail et le capital, bien que
ce soit aussi
très intéressant de voir le
reflet de la marchandise, du
travail et du capital dans les
mondes supérieurs. Mais on n'a
pas besoin d’y
grimper.
On
doit seulement être familier
ce que sont l'imagination,
l'inspiration et l'intuition afin
qu’on
dise
ce qui est
correct
sur le capital. C'est de cela
qu'il s'agit. Celui qui n'est
pas familier avec imagination,
inspiration et intuition, il
ne dit justement
pas
ce qui est
correct
sur marchandise,
travail et capital. Ainsi
la science
de
l’esprit
et la science sociale actuelle
sont liées intérieurement, et
il n'y a pas d'autre chemin
pour l'humain actuel
que de s'élever de la
conscience de
la Terre
à la conscience des
mondes,
afin qu'il
reçoive
la légèreté et la puissance de
la pensée qui le
rend capable
de
saisir
la vie sociale. Tant que
l’humain
rampe seulement
ainsi
sur la Terre et croit
fondamentalement qu'elle n'est
rien d'autre que ce qu'elle accueille
de plantes, d’animaux et de
minéraux, qui
se
compose
seulement un peu
différemment
en
lui,
aussi
longtemps l’humain ne se sait
pas comme l'être correct
qu'il
est. Seulement alors, quand il
se dit : le soleil et la lune
travaillent en moi - alors
l'humain se sait
comme être correct
qu'il est. La conscience des
mondes
doit justement
être
conquise
d'une façon
spirituelle ; l’humain
doit connaître d'une
façon
spirituelle, l'humain doit
connaître comment
il
appartient
à une plus grande partie du
monde que la Terre.
|
11
|
Il
s'agit maintenant qu’on
saisisse vraiment comment
il faut dépasser les concepts
ordinaires de la vie
quotidienne pour arriver au
type de pensée dont il est
question ici. Vous savez, il y
a des penseurs matérialistes
dans le monde. Il y a beaucoup
de penseurs matérialistes dans
le monde aujourd'hui, et vous
êtes probablement tous
profondément convaincus que
vous ne devriez pas être un
penseur matérialiste. Au
moins, vous avez été convaincu
dans une certaine mesure, et
donc vous êtes arrivé à une
façon de penser plus
spirituelle, vous avez été
attiré par la pensée
spirituelle qui est cultivée
dans ce mouvement
anthroposophique. Nous voulons
donc à part
de
nous ici. Mais il y a donc
aussi
d'autres gens
qui représentent l'esprit, et
beaucoup de tels
humains
dans le monde qui
disent : eh bien, il y a
toutes ces choses faites par
l'humain qui circulent, qui ne
considèrent que les processus
et les êtres matériels. Ces
personnes qui pensent et
ressentent de manière
matérialiste, sont opposées
aux personnes qui pensent et
ressentent de manière
spirituelle. - Ces derniers
croient en l'esprit et sont
souvent méprisés comme des
fantasques
par la pensée matérialiste.
Mais ils acceptent ce mépris
parce qu'ils croient que les
matérialistes n’envisagent
pas à quel point ils ont
raison, les fantasques,
lorsqu'ils s'accrochent au
spirituel. On fait cette
différence et on remarque
cette différence dans le monde
entre la pensée matérialiste
et la pensée spirituelle, et on
dispute beaucoup les
uns parmi les autres
pour savoir qui a raison, le
penseur matérialiste ou le
penseur spirituel. D'après maintes
choses qui ont été discutées
ici, vous devriez reconnaître
qu'au fond, celui qui n'a pas
encore pénétré dans le sens de
la science de
l’esprit,
est
celui qui
dispute
sur
de
telles choses, mais qu’en
premier, seul
celui qui a correctement
pénétré dans le sens de la
science de
l’esprit, il
dit : tu
es matérialiste ; on
peut
l'être, cela va très bien. Tu
es spiritualiste, on peut
l'être aussi, cela va
très bien aussi.
- Tout de
suite comme
on
peut
photographier un arbre d'un
côté et le photographier de
l'autre : il a l'air autre
de différents côtés, mais
c'est toujours le même arbre.
Lorsqu’on
saisit matériellement le
monde, ce n'est que la
photographie d'un côté.
Lorsqu’on
saisit spirituellement le
monde, c'est la photographie
d'un autre côté. Le
matérialisme a un
aspect
très différent du
spiritualisme. Mais le secret
consiste
dans ce
que ni dans le matérialisme ni
dans le spiritualisme, on
a le
monde, mais qu'il s'agit en
réalité seulement
de
deux photographies de points
de vue différents. Au fond, le
matérialiste a tout autant
raison que le spiritualiste,
et le spiritualiste a tout
autant raison que le
matérialiste. Car ces
concepts, spiritualité et
matérialité, ont seulement
leur
validité
sur le plan physique. Dès
qu'on dépasse le plan
physique, ces concepts sont
dépassés. Là, on ne discute
plus pour savoir si le monde
est matériel ou spirituel, car
on sait que ce sont deux
aspects différents. Mais,
pourquoi l'humain dispute-t-il
en
fait
sur la question de savoir si
l'humain est matériel ou
spirituel ? Pourquoi l’humain
se dispute-t-il
sur
s’il
a
un être purement
corporel
ou un être purement
d’âme
? Pourquoi les
uns
voient dans
l’humain purement, j’aimerais
dire,
de
la
corporéité
physique, les
autres
à
côté de la corporéité
physique aussi de
l’âme et
du spirituel.
Parce que l'humain est les
deux ! Et le secret de la vie
consiste
en fait dans
ce que
l'humain est les deux. Quand
vous dites : une
pensée, elle
est
purement
une
entité spirituelle, elle
est purement
quelque
chose
de spirituel,
vous avez raison, car
la pensée est purement
que
quelque chose de spirituel.
Mais jamais la pensée est en
vous comme du
spirituel d’âme
sans qu’il
ait
une empreinte physique, de
sorte que vous pouvez toujours
prouver l'empreinte physique ;
elle est là. Ainsi
que chaque pensée est
aussi quelque chose de
matériel. On aimerait dire :
l'univers, il
a impartialement fait en sorte
que l'on puisse être à la fois
spiritualiste et matérialiste.
Car on est dans
le fait d’âme
et
d’esprit
; si l'on saisit
cela, ainsi
on
peut être spiritualiste.
Mais on est aussi une
empreinte matérielle de ce
qui est d’âme
et
d’esprit
; si on le
saisit et qu'on laisse l'autre
hors de vue, on peut être
matérialiste, parce que
l'humain est les deux, et
parce que l'un n'est qu'une
empreinte de l'autre, parce
que l'un est égal à l'autre.
Par conséquent, il s'agit
seulement de savoir si
l'humain met davantage
l'accent sur son être
physique, alors il devient
matérialiste ; ou s'il met
davantage l'accent sur son
être âme-esprit,
alors il devient
spiritualiste.
|
12
|
On
ne peut pas vraiment échapper
à ce qui est là, tant qu'on
reste dans les idées de la vie
quotidienne ordinaire ou même
dans les idées de la science
ordinaire. On
peut
inventer toutes sortes de
théories. Il y a
toutes sortes de théories sur
l'âme et le corps, sur
l'interrelation, le
parallélisme, et quoi
d’autre encore !
Mais ce sont toutes des choses
inventées, ce
n’est
pas des
choses enracinées
dans le réel. Parce que les
humains ont désappris
- et je l'ai souvent mis
en avant
– de
représenter
correctement
sur
les
choses, parce que, comme je
l'ai dit, il leur a été
interdit de le faire au cours
de l'évolution historique. En
869, le huitième concile
général se tint à
Constantinople et, en
abolissant l'esprit, il
établit le dogme selon lequel
l'humain n'est pas constitué
de corps, d'âme et d'esprit,
comme le savait jusqu'alors
une science gnostique, mais le
huitième concile œcuménique
détermina que l'humain n'est
constitué que de corps et
d'âme, et que l'âme possède
certaines qualités
spirituelles, et c'est
pourquoi les scolastiques
médiévaux hésitaient
terriblement à parler de la
soi-disant trichotomie, du
corps, de l'âme et de l'esprit
; parce que c'était interdit.
Les professeurs de philosophie
actuels
n’ont
pas de craintes,
car ils se
sont
déshabitués
de la crainte
; mais ils n'ont pas encore
surmonté le commandement
romain. Ils parlent aussi
seulement
de corps et d'âme, d’une
dualité, et croient
transmettre une science
impartiale et sans préjugés,
alors qu'ils enseignent seulement
le dogme catholique romain du
8e Conseil général de
Constantinople. Ils croient
que cela découle de leurs
recherches impartiales, mais ce
qu’ils
disent seulement
parce qu'ils sont impliqués
dans l'histoire.
|
13
|
Aujourd'hui,
nous avons la tâche de retourner
à nouveau
à la reconnaissance du corps,
de l'âme et de l'esprit. Car
si nous regardons le monde
extérieur et notre
organisation humaine, dans la
mesure où elle est perçue
comme le monde extérieur, nous
percevons un monde physique.
Si nous nous penchons ensuite
sur notre être intérieur, nous
aimons
regarder
notre pensée, nos désirs, nos
sentiments dans une
connaissance de soi extérieure
et superficielle, ou pouvons
nous descendre mystiquement en
profondeur : nous faisons
l'expérience d'une âme -
extérieurement corporelle,
intérieurement d’âme.
Mais la connexion/le
rattachement,
le regarder
de l'un dans
l'autre des deux, le regard
continu de l'âme-esprit
et du corporel-physique,
c'est ce que fait le troisième
- nous n'avons même pas de mot
approprié, nous devons prendre
le mot d'un côté - c'est ce
qu’effectue
l'esprit. Ainsi
que nous pouvons
dire : deux
aspects différents sont le
corps et l'âme, mais la
connexion/le
rattachement
est formée
par l'esprit.
|
14
|
Nous
devons à nouveau revenir à la
représentation
saine du corps, de l'âme et de
l'esprit, sinon le corps et
l'âme s'effondreront toujours.
Vous ne pouvez rien trouver de
physique dans l'âme, rien de
spirituel dans le corps, tant
que vous n'avez pas l'esprit
en eux, en leur milieu.
|
15
|
Il
y a de nombreuses années,
j'avais besoin d'une
comparaison pour vous le faire
comprendre. Supposons qu'il y
ait un cachet
ici
et là, gravée dans
le cachet,
disons pour que
ce soit un
plutôt "rare", le nom de
Müller. Et maintenant, je
prends de la cire à cacheter
ici, quelque
peu
sur une lettre, là
je peux
y
imprimer
le nom de Müller.
|
16
|
Maintenant,
les kantiens et les
physiologistes pourraient
venir et dire : il n'y a pas
de relation entre le cachet,
qui est
peut-être
en bronze, et ce qui est en
cire à cacheter. - Certes,
tout cela est entièrement
du
bronze, l'autre est entièrement
cire à cacheter. Rien ne passe
jamais du bronze à la cire à
cacheter et rien ne passe
jamais de la cire à cacheter
au bronze. Ces deux éléments
sont très différents. C'est
comme ça avec le corps et
l'âme. L'un fait impression
sur l'autre, mais rien ne
passe de l'un à l'autre,
chacun a sa propre
substantialité, et rien, rien
du tout, ne passe de l'un à
l'autre. Et pourtant, lorsque
vous avez imprimé, vous avez
écrit "Müller"
là
dans
la cire à cacheter et "Müller"
également sur le cachet, une
seule et même chose. Mais la
médiation n'a pas eu lieu
parce que quelque chose de
très fin s'est égoutté ou a
coulé du sceau dans la cire à
cacheter ; cela ne s'est pas
produit, mais il s'est passé
quelque chose qui n'est ni de
la cire à cacheter ni du
bronze, mais qui est le même
dans les deux. Et le fait
qu'il ne s'agisse que d'un "Müller"
n'est certainement pas lié au
bronze ni à tout ce qui se
trouve dans le bronze, mais
est dans le vivant. Le fait
que quelqu'un ait reçu le nom
de Müller a un rapport avec la
vie, et cela montre toute
l'étendue de la vie. Nous
avons donc le spirituel et
l'âme, et nous avons donc le
corps. Le spirituel-émotionnel
s'exprime dans le physique.
Mais ce qui est identique dans
les deux, l'esprit, c'est tout
un monde. Mais on ne saisit
pas l'esprit si on regarde purement
l'âme, tout de
suite aussi peu que nous apprenons
à connaître le Müller
si on regarde seulement
le
cachet.
Nous ne saisissons aussi
pas
l'esprit lorsque nous nous
regardons
purement
dans le monde matériel, tout de
suite aussi peu que
nous ne puissions pas
connaître le Müller
lorsque nous regardons la cire
à cacheter.
|
17
|
Il
s'agit donc que
l'Esprit nous communique ce
qui est comme relation entre ce
qui est d’âme et
le physique. Et nous vivons à
notre époque dans une phase de
développement de l'humanité
dans laquelle nous devons voir
clair tout
de suite dans
cet
état de
fait.
|
18
|
Si
vous regardez la
récente
science de
la nature,
alors
vous
trouverez
qu'elle vous fournit
toutes sortes de choses
physiques, en fait seulement
des choses physiques. Si vous
prenez certains termes
psychologiques des temps
anciens, ils vous fourniront
des choses de
l’âme.
Nous n’arrivons
à bon droit
avec les deux que lorsque nous
nous élevons au
spirituel,
car ce n'est que par la
maîtrise spirituelle de notre
être que nous devenons
citoyens des
mondes,
contrairement aux citoyens de
la Terre que nous avons été
jusqu'à aujourd'hui. Nous
devons, comme vous pouvez le
constater, non seulement
saisir ce qui
est
corps à l’humain
de la même manière que nous
pouvons saisir la corporéité
extérieure, mais nous devons embrasser
l’humain
du regard en
des
relations supplémentaires.
Je veux vous dire
d'un tel cas, afin que ce cas
puisse nous servir d'exemple.
|
19
|
La
science ordinaire de
la
nature, elle
voit l'humain seul jusqu'à sa
mort. Puis elle
suit ce qui reste, ce qui est
laissé ici sur la terre, le
corps, suit comme il est brûlé
ou comme il
est confié
à la terre, se transforme en
poussière. Vous pourriez
maintenant examiner quels sont
les composants de cette
poussière humaine qui est le
résidu d'un organisme humain.
Alors la science de
la nature
dira : là, la substance
humaine se décompose, se
communique/confie
à la terre. - Oui, ce n'est
même pas un quart de vérité,
ni même un huitième de vérité,
ce n'est pas du tout une
vérité quand on
le dit. Car ce qui est
communiqué à la terre, que ce
soit en le
brûlant ou en l'enterrant, a
eu une forme humaine, a eu une
forme humaine aussi parce
qu'avant la naissance ou avant
la conception un être
spirituel-émotionnel
descendant des mondes
spirituels, a travaillé
jusqu'à la mort dans ce corps
physique. Alors,
vous confier
ce corps physique à
la Terre.
Là, ce qui est forme humaine
continue à travailler dans la
Terre,
peu importe s’il
a été brûlé ou enterré, il
travaille à la Terre.
La Terre se reçoit
là
continuellement ce qu'elle
n'aurait pas si elle n'avait
pas reçu de corps humains
après la mort d'humains. C'est
quelque chose pour la Terre de
se voir communiquer des corps
humains après la mort. Sinon,
la Terre n'aurait que des
substances terrestres si les
corps humains ne lui étaient
pas communiqués.
|
20
|
Mais
ce corps humain a été habité
par un être d'âme et
spirituel, qui est descendu
des mondes d'âme et
spirituels
avant la naissance respectivement
avant la conception et a dispensé/prêté
une structure à ce corps
humain. Cette structure reste
comme un élément essentiel
dans chaque
poussière, passe dans la Terre
ou dans l'atmosphère en
brûlant, peu importe comment,
et la Terre reçoit avec ce
corps humain ce qui est
descendu des mondes
spirituels. Ce n'est pas sans
importance. Ce n'est pas une
simple vérité ordinaire, mais
elle a une très, très grande
importance. Car notre Terre
n'est plus en développement,
et il y a longtemps qu'aucun
être humain ne pourrait
l'habiter aujourd'hui, et
peut-être aussi
aucun
animal
- les animaux peut-être
- si elle ne recevait pas
constamment des forces
rafraîchissantes
de nature spirituelle à
travers le corps humain. Le
fait que la Terre soit encore
aujourd'hui un endroit du
monde habité par des êtres
humains est dû au fait que les
corps humains lui sont
continuellement communiqués.
Celles-ci rafraîchissent
toujours à
nouveau
les forces de la terre. Depuis
le milieu du
temps atlantéen,
la Terre est déjà en train de
dépérir. Elle n'a plus de
pouvoirs ascendants ; elle en
avait dans les anciens temps
polaires, lémuriens, etc. Mais
depuis le milieu de l'ère
atlantique, la Terre n'a d’elle-même
seulement
des forces
desséchées
et est seulement
rafraîchie
pour la suite de son existence
par ce
que les forces de forme des
corps humains
lui sont communiquées.
Elles
continuent
à œuvrer
dans la Terre.
Seules
elles
font la Terre encore habitable
pour les humains.
|
21
|
Vous
pouvez en
reconnaître
que d'un côté,
comme je vous l'ai raconté,
l'humain a les forces
intérieures de la planète qui
agissent en lui, les forces de
l'atmosphère. Mais il rend à
nouveau à
la Terre des forces
spirituelles
et d’âme,
il alimente aussi
la Terre en forces
spirituelles
et d’âme.
En
ce qu’il est né,
il porte les forces
spirituelles
et d’âme
de l'univers spirituel dans
la terre, les
utilise
aussi longtemps qu'il en a
besoin, jusqu'à sa mort, puis
il les remet à la Terre en
tant que forces
de
forme
de la Terre
et est ainsi
le co-constructeur de la
future Terre.
La vision/conception
extérieure de
science
de la nature
du monde, lorsqu'on lui
demande ce que l'humain
signifie pour la terre,
répondrait : "Eh bien, si
l'humain n'était
jamais apparu
sur terre, tout se serait aussi
passé
comme ça ; l'humain ne serait
seulement
pas là. Les maisons ne
seraient naturellement
aussi pas
là. Les villes ne seraient pas
là et ainsi de suite, de sorte
que ce que l'humain produit à
travers sa culture ne serait
pas là ; mais sinon tout
serait là, seul l'humain ne
serait pas là. - La science
spirituelle nous apprend que
l'humain n'est pas purement
un spectateur ici sur terre,
mais que par son existence il
est un co-constructeur, un
co-créateur de la terre, et
qu’encore
par le corps qu'il remet à la
Terre il devient un médiateur
entre le monde spirituel et ce
monde physique terrestre.
|
22
|
Cela
fait aussi
partie de
ce que
l'on veut prendre
progressivement conscience
que l'on n'est pas seulement
citoyen de la terre, mais
aussi citoyen dus
mondes.
Le
citoyen de
la Terre,
qui est né d'une mère et
d'un père, porte en lui les
caractéristiques de
l'hérédité, acquiert
certaines choses qu'il
laisse en héritage à son
héritier physique, a des
enfants, etc. L’humain
qui se sait citoyen des
mondes
se dit : en entrant dans
l'existence par la
naissance, je porte de
dans de l’âme
et
de l’esprit
dans ce monde. Avec cela, je
construis la future
existence terrestre, même
après avoir quitté cette
terre par la mort. - En
étant citoyen des
mondes,
l'humain
prend davantage conscience
de la façon dont son
existence est liée à
l'existence terrestre, de la
façon dont il est un être
avec la terre, mais un être
qui donne au
fond
sa spiritualité en
premier
à la Terre.
|
23
|
Tous
ces concepts,
que l'on acquiert ainsi à
partir de la
science de
l’esprit,
ne doivent pas être acquis
comme un
savoir
ordinaire. J’aimerais
dire, bien
que ce soit
peut-être un peu paradoxal :
savoir n'est absolument
pas
particulièrement précieux/de
valeur.
Seul ce que nous devenons par
le savoir est de
valeur. Cela vaut
aussi
pour
l'éducation. Le fait que
nous enseignions la
géographie à l'enfant a une
certaine signification
extérieure, mais pas
vraiment une signification
d’âme.
Extérieurement, cela a
la signification
que plus tard, lorsqu'il
veut se rendre de Dornach,
disons, à Zurich, il ne
confond pas Zurich avec
Berne et autres.
Extérieurement, il a donc une
certaine
signification à ce
que l'on apprenne
la géographie. Mais une
signification
intérieure
a ce qui
advient
de l'âme,
en ce sens que l'âme apprend
la géographie. On devient
dans l'âme ainsi
qu’on peut
s'orienter dans le monde. On
libère certaines forces
spirituelles
des
profondeurs, des racines de
l'âme, et c'est de
la
libération de ces forces
spirituelles
dont
il s’agit.
|
24
|
Si
nous prenons le temps depuis
le milieu du 15e siècle, ainsi
c'est
le
temps
où les humains étaient le
moins enclins à libérer des
forces spirituelles et d’âme
en eux. Ils se
sont
plus attachés à l'empreinte
qu’à
la cire de scellement/à
cacheter.
En fait, les humains sont
entrés dans l'ère matérielle
depuis le milieu du XVe
siècle. Mais nous en sommes
maintenant au moment où nous
devons en prendre
conscience, et où nous
devons à nouveau revenir au
spirituel et relier le
spirituel au matériel.
|
25
|
Pourquoi
tout cela est-il arrivé ?
Les penseurs superficiels
pourraient dire : "Oui, le
Seigneur Dieu aurait pu se
le faire plus commode.
Il aurait pu simplement
donner aux humains la vie
spirituelle dès le XVe
siècle, alors ils n'auraient
pas eu besoin
de faire tout le détour par
la lutte matérialiste. - Peut-être
qu’il
l’aurait
pu. On
insulte la conscience
évangélique quand
on
dit
qu'il ne l’aurait
pu.
Mais c'est donc
quelque
chose qui nous intéresse
moins ici. Mais il ne l'a justement
pas
fait, mais
il
a laissé les
humains
se laisser pénétrer
par le matérialisme. Et
ainsi,
au XIXe siècle, ils étaient
arrivés au
point bas du matérialisme. S’ils
devaient maintenant se
faufiler
à la spiritualité, ainsi
ils ont besoin d’une
forte secousse intérieure ;
cette forte secousse
intérieure, c'est le
Rédempteur de la liberté,
c'est le Rédempteur pour que
l'humain se tourne vers la
spiritualité de l'intérieur
de lui-même, et non par
l'inoculation divine. Si
l'humain n'avait pas été
immergé dans la matière, il
n'aurait pas pu, par sa
propre liberté, se frayer un
chemin vers la spiritualité.
Pour appeler l'humain sur
Terre à l'indépendance,
cette pénétration, cette
pénétration à travers la
matière était si forte que
même les religions et la
théologie sont devenues
matérielles. Voyez-vous, une
quelque
chose de spirituel, même les
théologiens d'aujourd'hui
ont du mal à comprendre,
parfois plus difficilement,
vraiment plus difficilement.
L'autre jour, j'ai pu faire
un test en discutant de
quelque chose avec un
théologien catholique, et il
était tout à fait approprié
que j'aie cette discussion
avec ce théologien
catholique sous l'image bien
connue de Raphaël, la
soi-disant "Disputa". La
conversation m'a amené à
essayer d'illustrer quelque
chose de la "Disputa". J'ai
dit : nous
devons venir
à
nouveau à ce que
- tous ceux qui veulent
faire un effort pour la vie
spirituelle - l'on puisse
comprendre pourquoi Raphaël
a effectivement peint cette
"Disputa" depuis sa
conscience du temps. Là
en
haut, il y a les mondes
célestes avec la Trinité, en
bas le Sanctissimum sur
l'autel et les Pères de
l'Église et les théologiens.
Mais tout cela n'est pas
l'essentiel dans
le
tableau. L'essentiel, c'est
qu'un théologien qui n'était
pas une personne frivole -
il y en avait déjà beaucoup
à l'époque -, qui était
encore sérieux dans sa
théologie et dont Raphaël
peignait l'âme, avait la
conscience : quand l'Hostie,
le Sanctissimum, est
consacrée et qu'on la
traverse, alors on regarde
le monde que Raphaël a peint
dans la partie supérieure de
la "Disputa". - C'est
vraiment l'Hostie consacrée
qui est le moyen de voir à
travers et de regarder dans
le monde spirituel. C'est
pourquoi Raphaël a peint la
chose. Je voulais en donner
l'exemple. Ce que je voulais
dire, c'est que nous devons
à
nouveau
trouver le chemin du retour
pour comprendre un tel
tableau, qui est encore
peint à partir d'une autre
conscience, avec son contenu
correct. - Je ne peux pas,
pour l'instant, vous dépeindre
l'image du visage que ce
théologien a fait en ce
que lui soit exigé
qu'il voie son Saint
Sacrement dans un sens aussi
spirituel. La théologie est
justement
aussi absolument
matérialisée, la théologie
peut-être la plus. Elle
n'est plus liée au véritable
spirituel, c’est
pourquoi
la christologie même
est
devenue matérialiste. Car
tourner l'attention
principale sur le "simple
humain de Nazareth", cela
aurait encore été une
impossibilité pour le
théologien du 15e siècle. En
lui vivait encore la
présence du Christ en Jésus
de Nazareth. Cela
a disparu de la conscience.
Seul un humain un peu plus
élevé que Socrate et Platon
ou Aristote est le simple
humain de Nazareth. Mais il
est défini et considéré même
par les théologiens comme le
simple humain de Nazareth.
La théologie elle-même est
matérialisée.
|
26
|
Nous
avons
besoin d’accomplir
le saut de la
saisie du
plus profond de notre
humanité même,
pour venir en
liberté vers le spirituel.
Nous ne pouvons pas faire
cela en tournant des phrases
spirituelles, en parlant de
l'esprit, nous pouvons seulement
le faire en pensant
spirituellement. Et est
pensé
spirituellement quand nous
disons
: la connaissance est pendante
aux forces
solaires, la volonté aux forces
lunaires. Lorsque les corps
humains sont formés ici sur
Terre par le courant
héréditaire, ce n'est pas
une force terrestre qui est
à l'œuvre, c'est une force
solaire qui est à l'œuvre
dans le pouvoir masculin, et
une force lunaire dans le
pouvoir féminin. La Terre se
jette et se couvre de la force
de la lune et du soleil aussi
dans
la reproduction humaine, et
cette reproduction d’humanité
est à nouveau apparenté
avec
les forces
de la connaissance et de la
volonté. Le spirituel
pénètre le physique, le
physique s'exprime
spirituellement. La
synthèse, la combinaison du
spirituel et du physique,
c'est d'abord ce qu'il faut
chercher aujourd'hui, ce
qu'il faut chercher
absolument. Cela n'inclut
pas les concepts d'ombre qui
ont été formés dans les
temps modernes depuis le
milieu du 15e siècle - il ne
s'agit que de pensées qui
ont été formées dans les
temps modernes depuis le 15e
siècle -, cela n'inclut pas
les concepts conçus
intérieurement, cela inclut
une vie spirituelle vécue
intérieurement. Mais une vie
spirituelle vécue n'est que
celle qui peut aussi avoir
un effet pratique en même
temps. Nous avons eu une vie
spirituelle peu pratique
pendant assez longtemps. Les
humains,
comme je vous disais
déjà,
ont beaucoup parlé pendant
de longues périodes de
comment être bon, comment
être fraternel, comment
pratiquer la charité. Mais
ce sont des concepts qui
restent dans une certaine
sphère, qui n'ont pas
d'impact sur la vie
pratique. Pensez-y : un vrai
commerçant moderne, un vrai
industriel moderne ou,
disons, un fonctionnaire -
de sorte que nous avons les
trois sortes - il peut, en
l'occurrence, même être un
humain pieux. Mais après
tout, il y a une différence
considérable entre ce qu'un
commerçant peut vivre dans
son âme en tant que
confession religieuse, et
l'activité de la vie qui
trouve son expression dans
ses livres de comptes ! Ce
qui vit dans sa vie
religieuse n'a aucune force
pour pénétrer les livres de
comptes. Et le
fonctionnaire, lui, est prêt
à ne pas devenir un être
humain, mais un
fonctionnaire. Ce qu'il a
appris en tant que
fonctionnaire, qu'est-ce que
cela a à voir avec ce qu'il
confesse peut-être
religieusement en son for
intérieur ? - La vie
religieuse est un courant,
l’ainsi
nommée
pratique de vie est le
second courant. Parce que
les concepts, les idées sont
devenus faibles et ne
peuvent pas être mis en
pratique dans la vie, c'est
pourquoi nous ne pouvons pas
trouver aujourd'hui des
concepts aussi vivants,
aussi forts qui mènent à la
vie sociale. Pour cela, nous
avons besoin d'être
rafraîchis par la science de
l’esprit,
afin que les concepts
deviennent suffisamment
forts, afin qu'ils ne
pénètrent pas seulement
jusqu'aux concepts de
prédication d'un prédicateur
du dimanche après-midi, qui
évoquent des sentiments
chaleureux dans le cœur, qui
évoquent la volupté
de l'âme intérieure, mais
qui ne pénètrent pas dans
l'activité qui trouve son
expression dans le livre de
comptes. Plus avant
pousser
dans la vie pratique les concepts
qui sont mis en avant
à partir
du
spirituel. Car les concepts
ne sont pas spirituels, qui
ne pénètrent pas par leur force
intérieure jusqu'à l'essence
la plus profonde de la
matière. C'est tout
de suite
la spiritualité des
concepts, que les concepts
soient
forts et pénètrent en
bas jusqu'à
l'essence la plus profonde
de la matière.
|
27
|
C'est
ce dont nous avons besoin si
nous voulons combler le
fossé qui s'est creusé entre
l'humanité actuelle, qui a
encore toutes sortes
d'héritages des temps
passés, et l'humanité
future, qui doit vraiment
faire la synthèse, le résumé
entre le matériel et le
spirituel. C'est un
véritable retour aux
anciennes sensibilités
humaines quand on est
matérialiste d'une part et
spiritualiste d'autre part.
Et si l'on peut être les
deux, pour que les deux
vivent ensemble, alors on a
pour
la première fois grandi
qu'aux exigences actuelles
d'humanité.
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