Collection
ga
191:
Compréhension
sociale à partir des connaissances
de science de l’esprit.
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DEUXIEME CONFERENCE
Dornach, le 4 octobre 1919
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ZWEITER VORTRAG,
Dornach, 4. Oktober
1919
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 191 031-048 (1972)
04/10/1919 |
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Traducteur:
FG v.01- 24/11/2020 |
Éditeur: SITE |
En
ce milieu des trois
conférences, je voudrais
vous développer quelques
vérités anthroposophiques en
particulier. Nous verrons
alors comment tout de suite
ces vérités
anthroposophiques
interviennent fortement dans
la vie quotidienne des êtres
humains ; nous en parlerons
demain. Aujourd'hui, je
voudrais attirer votre
attention sur certains
aspects plus profonds de
l'être humain.
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01
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In
diesem mittleren der drei
Vorträge möchte ich Ihnen einige
anthroposophische Wahrheiten im
besonderen entwickeln. Wir
werden dann sehen, wie gerade
diese anthroposophischen
Wahrheiten in das alltägliche
Leben des Menschen stark
eingreifen; davon wollen wir
dann morgen sprechen. Heute
möchte ich Sie eben auf einiges
Tiefere im Menschenwesen
aufmerksam machen.
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Très
souvent, il
n’est
pas
demandé
par quelles forces de
la nature humaine, la
connaissance des
mondes suprasensibles
est atteinte. On
essaie purement
de
répondre à la question
en ce
que justement on en
parle
: il y a la
possibilité de
connaître du
suprasensible
à travers certaines
forces de la nature
humaine. Mais dans
quelles relations,
dans quelles relations
particulières,
ces forces se
tiennent
à la nature humaine,
cela n'est pas
toujours demandé.
C'est pourquoi on se
préoccupe si peu de
rendre la connaissance
des mondes suprasensibles
vraiment
fructueuse pour la vie
ordinaire. On peut
dire : tout
de suite
pour notre époque, les
connaissances
suprasensorielles
deviendront de plus en
plus nécessaires et
indispensables aux
humains.
Mais alors
il
faut aussi les
appréhender dans leur
rapport à la vie
quotidienne ordinaire.
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02
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Es
wird sehr häufig nicht gefragt,
durch welche Kräfte der
Menschennatur die Erkenntnis
der übersinnlichen Welten
erlangt wird. Man versucht sich
die Frage bloß so zu
beantworten, daß man eben davon
spricht: Es gibt die
Möglichkeit, Übersinnliches
durch gewisse Kräfte der
Menschennatur zu erkennen. Aber
in welchen Beziehungen, in
welchen besonderen Beziehungen
diese Kräfte zur Menschennatur
stehen, danach wird nicht immer
gefragt. Daher wird auch so
wenig Rücksicht darauf genommen,
die Erkenntnisse der
übersinnlichen Welten für das
gewöhnliche Leben richtig
fruchtbar zu machen. Man kann
sagen: Gerade für unser
Zeitalter werden die
übersinnlichen Erkenntnisse den
Menschen immer notwendiger und
notwendiger werden. Dann aber
müssen sie auch in ihrer
Beziehung zum gewöhnlichen
alltäglichen Leben erfaßt
werden.
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Vous
savez, la première faculté
qui conduit une
personne à l'être suprasensible
est la
force
de l'imagination, la
deuxième faculté
est la
force
de l'inspiration et la
troisième faculté
est
la
force
de l'intuition. La
question se pose
maintenant : est-ce
que ce sont des
facultés
qu’on
doit
simplement saisir
de l’œil
lorsqu'on parle de
connaissance de mondes
suprasensibles,
ou est-ce
que ce son des
facultés
qui jouent aussi
un quelque
rôle dans le reste de
la vie d'un humain
? - C'est ce
dernier
cas en
fait.
Nous suivons la vie
humaine, comme vous
pouvez le voir dans le
petit écrit
"L'éducation de
l'enfant du point de
vue de la science de
l’esprit",
selon trois époques :
selon l'époque de la
naissance au
changement de dents,
du changement de dents
à la maturité
sexuelle, de la
maturité sexuelle à
environ la
vingt-et-unième année.
Ceux qui ne regardent
pas superficiellement
la nature humaine
arriveront à la
conclusion que tout le
chemin du
développement humain
est différent pendant
les sept premières
années, différent
pendant les sept
années suivantes,
différent pendant les
sept années de la
jeunesse enfantine.
Le fait que les dents
permanentes soient poussées
en
avant
- j'en ai souvent
parlé - n'est pas
seulement lié au
développement de
forces qui se situent,
disons, dans les
mâchoires ou dans les
organes voisins, mais
les forces qui poussent
les dents dehors
se
situent dans
l'ensemble de l'être
humain physique. Il se
passe quelque chose
dans cet être humain
physique entre la
naissance et la
septième année, qui se
termine, en quelque
sorte, à son point
final, lorsque les
dents permanentes sont
poussées
en avant
de la nature humaine.
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03
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Sie
wissen, die erste Fähigkeit, die
den Menschen hinaufführt ins
übersinnliche Wesen, ist die
Kraft der Imagination, die
zweite Fähigkeit ist die Kraft
der Inspiration, die dritte
Fähigkeit ist die Kraft der
Intuition. Nun frägt es sich:
Sind das Fähigkeiten, die man
einfach nur ins Auge fassen
muß, wenn von Erkenntnis
übersinnlicher Welten die Rede
ist, oder sind das Fähigkeiten,
die auch irgendeine Rolle
spielen im sonstigen Leben des
Menschen? — Das letztere, sehen
Sie, ist der Fall. Wir verfolgen
ja das menschliche Leben, wie
Sie das ersehen können aus der
kleinen Schrift «Die Erziehung
des Kindes vom Gesichtspunkte
der Geisteswissenschaft», nach
drei Epochen: nach der Epoche
von der Geburt bis zum
Zahnwechsel, vom Zahnwechsel
bis zur Geschlechtsreife, von
der Geschlechtsreife bis etwa
zum einundzwanzigsten Jahre. Wer
nicht oberflächlich die
menschliche Natur betrachtet,
der wird darauf kommen, daß die
ganze Art der Entwickelung des
Menschen eine andere ist in den
ersten sieben Jahren, eine
andere in den zweiten sieben
Jahren, eine andere in den
dritten sieben Jahren des
kindlich-jugendlichen Lebens.
Damit, daß die dann bleibenden
Zähne hervorgetrieben werden —
ich habe auch darüber schon
öfter gesprochen —, hängt
zusammen die Entfaltung nicht
bloß von Kräften, die etwa,
sagen wir, in den Kiefern oder
in ihren Nachbarorganen sitzen,
sondern die Kräfte, welche die
Zähne heraustreiben, sitzen im
ganzen physischen Menschen. Da
geht etwas vor in diesem
physischen Menschen zwischen der
Geburt und dem siebenten Jahre,
was seinen Abschluß findet,
gewissermaßen seinen Schlußpunkt
findet, indem die bleibenden
Zähne hervorgetrieben werden aus
der Menschennatur.
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Ces
forces qui agissent
sur l'être physique
humain, elles sont -
on aimerait dire : évidemment
- de nature suprasensorielle.
Le sensoriel
est purement
le matériel
dans lequel
elles
travaillent. Ces
forces suprasensibles,
qui sont actives
pendant les sept
premières années de la
vie de l'humain
dans toute son
organisation, sont,
pour ainsi dire, mises
en silence
lorsque leur but est
atteint, lorsque les
dents permanentes sont
apparues. Ces forces,
après la septième
année, vont,
j’aimerais
dire, dormir.
Elles
sont cachées
dans la nature humaine
; elles
dorment dans la nature
humaine. Et elles
peuvent être tirées sur
le devant de
cette nature humaine
si l'on fait des
exercices tels
que
je
les ai
décrits dans "Comment
obtient-on
des
connaissances
des mondes plus
élevés ?",
qui là
conduisent
jusqu’à
l'intuition. Car les
forces qui sont
appliquées dans
l'intuition, dans la
connaissance
intuitive, sont les
mêmes forces avec
lesquelles on grandit
ainsi
jusqu'à la septième
année, de sorte que
cette croissance
trouve son expression
dans le changement de
dents. Ces forces
dormantes, qui sont
actives dans la nature
humaine jusqu'à la
septième année, sont
utilisées dans la
connaissance
suprasensible
afin d'arriver
à
l'intuition.
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04
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Diese
Kräfte, die da arbeiten an der
menschlichen physischen
Wesenheit, die sind — man möchte
sagen: selbstverständlich —
übersinnlicher Natur. Das
Sinnliche ist bloß das Material,
in dem sie arbeiten. Diese
übersinnlichen Kräfte, die in
den ersten sieben Lebensjahren
des Menschen in seiner ganzen
Organisation tätig sind, werden
gewissermaßen stillgelegt, wenn
ihr Ziel erreicht ist, wenn die
bleibenden Zähne erschienen
sind. Diese Kräfte gehen nach
dem siebenten Jahre, ich möchte
sagen, schlafen. Sie sind
verborgen in der Menschennatur;
sie schlafen in der
Menschennatur. Und sie können
hervorgeholt werden aus dieser
Menschennatur, wenn man solche
Übungen macht, wie ich sie in
«Wie erlangt man Erkenntnisse
der höheren Welten ?»
beschrieben habe, die da führen
bis zur Intuition. Denn die
Kräfte, die in der Intuition, in
der intuitiven Erkenntnis
angewendet werden, sind
dieselben Kräfte, mit denen man
bis zum siebenten Jahre so
wächst, daß dieses Wachsen
seinen Ausdruck findet im
Zahnwechsel. Diese schlafenden
Kräfte, die bis zum siebenten
Jahr tätig sind in der
Menschennatur, die benützt man
in der übersinnlichen
Erkenntnis, um zur Intuition zu
kommen.
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Les
forces, à nouveau,
qui sont actives de la
septième à la
quatorzième année
jusqu'à la maturité
sexuelle et
vont alors dormir,
reposer
en
bas
la nature humaine, elles
sont
remontées
et forment la force de
l'inspiration. Et ces
forces qui, en
des temps plus
précoces,
ont inspiré les idéaux
de jeunesse aux
humains
de la quatorzième à la
vingt et unième année
- il serait trop
exagéré de dire
qu'elles le font
encore maintenant
- et ont créé des
organes dans le corps
physique pour ces
idéaux de jeunesse, ce
sont ces mêmes forces
qui sont ensuite
sorties de leur état
de sommeil et peuvent
provoquer
l'imagination.
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05
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Die
Kräfte wiederum, die vom
siebenten bis zum vierzehnten
Jahre, bis zur Geschlechtsreife
tätig sind und dann schlafen
gehen, drunten in der
Menschennatur ruhen, die werden
heraufgeholt und bilden die
Kraft der Inspiration. Und
diejenigen Kräfte, welche in
früheren Zeiten den Menschen
vom vierzehnten bis zum
einundzwanzigsten Jahre die
jugendlichen Ideale eingegeben
haben — es wäre zuviel
behauptet, daß sie das jetzt
noch tun -- und Organe
geschaffen haben im physischen
Leib für diese jugendlichen
Ideale, das sind dieselben
Kräfte, die dann aus ihrem
schlafenden Zustand hervorgeholt
werden und die Imagination
bewirken können.
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Vous
voyez
ainsi que les forces
de l'imagination, les
forces de
l'inspiration et les
forces de l'intuition
ne sont pas des forces
arbitraires prises à
de sources inconnues,
mais que ce sont les
mêmes forces avec
lesquelles nous
grandissons de notre
naissance à la
vingt-et-unième année.
Par conséquent, ces
forces qui vivent dans
l'imagination,
l'inspiration et
l'intuition sont des
forces très saines. Ce
sont les forces dont
l'homme a besoin pour
sa croissance saine,
et lorsque les phases
de croissance
correspondantes sont closes,
elles vont
dormir dans
la nature humaine.
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06
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Sie
sehen daraus, daß die Kräfte der
Imagination, die Kräfte der
Inspiration und die Kräfte der
Intuition nicht beliebige, von
unbekannt woher geholte Kräfte
sind, sondern daß es dieselben
Kräfte sind, mit denen wir von
unserer Geburt bis zum
einundzwanzigsten Jahre wachsen.
Es sind daher diejenigen Kräfte,
die in Imagination, Inspiration
und Intuition leben, sehr
gesunde Kräfte. Es sind
diejenigen Kräfte, die der
Mensch braucht zu seinem
gesunden Wachstum, und die
dann, wenn die entsprechenden
Phasen des Wachstums
abgeschlossen sind, schlafen
gehen in der Menschennatur.
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Je
vous ai ainsi montré
ce qui de
forces
suprasensibles de la
connaissance a des relations
à
la nature humaine
ordinaire. Mais on
peut aussi dire la
même chose des forces
de la nature humaine normale,
cette nature humaine
qui se
tient
dans la vie habituelle.
Seulement
ce n'est pas exprimé
comme ça. Une
force
très importante
pour la vie habituelle
- nous en avons parlé
à maintes reprises -
est la
faculté
de souvenir,
la force
de la mémoire.
Cette faculté
de se souvenir, nous
la maîtrisons alors
par
l’âme/psychiquement
lorsque nous nous
souvenons de quelque
chose que nous avons
vécu, comme nous le
disons. Mais vous
savez tous qu'avec cette
force
de la mémoire est
quelque chose
d'étrange. Nous la
dominons
et pourtant nous ne la
dominons
pas entièrement.
Plus
d’un humain
lutte à tel ou tel
moment de sa
vie avec
ce qu’il aimerait se
souvenir de quelque
chose, mais il
ne peut pas se
souvenir. Ce pouvoir-se-souvenir
et ne-pas-pouvoir-se
souvenir-complètement,
cela
vient
du fait que la
même force
que nous utilisons de
l’âme/psychiquement
comme force
de mémoire/souvenir
sert à transformer les
substances
nutritives
que nous avons
absorbées en
substances qui peuvent
être utilisées par
notre corps. Ainsi,
lorsque vous mangez un
morceau de pain et que
ce pain est transformé
dans votre corps en
une substance telle
que cette substance
sert votre vie, cela
semble être un
processus physique.
Mais ce processus
physique est contrôlé
par des forces
suprasensibles.
Ces forces
suprasensibles
sont les mêmes que celles
que vous utilisez
lorsque vous vous
souvenez. Ainsi
que le même type de force
est
utilisé d'un côté pour
la mémoire et de
l'autre pour le
traitement des
substances nutritives
dans la vie humaine.
Et vous
devez
toujours osciller un
peu entre votre
âme et votre
corps si vous
voulez
vous
adonner à
la force
de la mémoire. Si
votre corps digère
trop bien, alors,
voyez-vous, vous ne
pourrez peut-être pas
tirer de ce corps une
puissance telle que
vous pourrez bien vous
souvenir de certaines
choses. Vous
devez
toujours livrer
un combat intérieur,
qui se déroule dans
l'inconscient entre un
animique
et un corporel,
si vous
voulez
vous
souvenir d’une
quelque chose. Lorsque
vous considérez la
force
de la mémoire de cette
manière, vous avez la
meilleure façon de
comprendre à quel
point il est absurde,
d'un point de vue plus
élevé,
quand
certaines personnes
sont idéalistes et
d'autres
matérialistes. La
transformation des
aliments dans le corps
humain est sans aucun
doute un processus
matériel. Les forces
qui le contrôlent sont
les mêmes forces qui
sont actives dans un
processus idéel
: les forces du
patrimoine de souvenir,
les forces
de la mémoire. Ce'est
seulement
alors
que l'on peut voir le
monde correctement, quand
on le voit ni matérialistement
ni idéalistement,
mais si l'on est en
état
de voir ce qui se
révèle matérialistement
de manière idéelle, et
ce
qui
se révèle idéaliste de
manière tout à fait
matérielle. Le
spirituel
d'une vision du monde
ne
repose pas sur ce
qu’on
dise
: il
y a le matérialisme
inférieur, qui est
pour la "lèpre" de
l'humanité ; il y a
l'idéalisme, qui est
pour les élus/choisis
- parmi lesquels celui
qui dit cela se compte
habituellement
- mais l'essence d'une
conception vraiment
spirituelle du monde
consiste dans le fait
que cette conception
spirituelle du monde
est en
état,
avec ce qu'elle saisit
dans le spirituel, de
se plonger dans
l'existence
matérielle/l’être-là
matériel,
pour tout
de suite
comprendre alors
l'existence
matérielle, qu'elle soit
comprise
et non méprisée. C'est
la grande erreur de
nombreuses confessions
religieuses, qui
méprisent l'existence
matérielle au lieu de
la comprendre, au lieu
d'y rechercher
l'esprit.
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07
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Damit
habe ich Sie hingewiesen auf
dasjenige, was von
übersinnlichen
Erkenntniskräften Beziehungen
hat zu der gewöhnlichen
Menschennatur. Aber man kann
auch ein gleiches sagen von den
Kräften der normalen
Menschennatur, derjenigen
Menschennatur, die im
gewöhnlichen Leben steht. Nur
ist es da nicht so
ausgesprochen. Eine sehr
wichtige Kraft für das
gewöhnliche Leben — wir haben es
öfters besprochen — ist die
Gedächtniskraft, die
Erinnerungsfähigkeit. Diese
Erinnerungsfähigkeit, wir
beherrschen sie seelisch dann,
wenn wir uns an irgend etwas,
das wir erlebt haben, eben, wie
wir sagen, erinnern. Aber Sie
wissen alle : Mit dieser
Erinnerungskraft ist es etwas
Eigenartiges. Wir beherrschen
sie und beherrschen sie doch
nicht ganz. Gar mancher Mensch
kämpft diesen oder jenen
Augenblick seines Lebens damit,
daß er sich an etwas erinnern
möchte, aber er kann sich nicht
erinnern. Dieses
Sich-erinnern-Mögen und
Sich-nicht-vollständig-erinnern-Können,
das rührt davon her, daß
dieselbe Kraft, die wir seelisch
als Erinnerungskraft benützen,
dazu dient, unsere
aufgenommenen Nahrungsstoffe
umzuwandeln in solche
Substanzen, die von unserem Leib
gebraucht werden können. Wenn
Sie also ein Stück Brot essen
und dieses Brot umgewandelt wird
in Ihrem Leib in eine solche
Substanz, daß diese Substanz
Ihrem Leben dient, so ist das
scheinbar ein physischer
Vorgang. Aber dieser physische
Vorgang wird beherrscht von
übersinnlichen Kräften. Diese
übersinnlichen Kräfte sind
dieselben, die Sie anwenden,
wenn Sie sich erinnern. So daß
dieselbe Kräfteart verwendet
wird auf der einen Seite zur
Erinnerung, auf der anderen
Seite zur Verarbeitung der
Nahrungsstoffe im menschlichen
Leben. Und Sie müssen eigentlich
immer ein wenig hin und her
pendeln zwischen Ihrer Seele und
zwischen Ihrem Leibe, wenn Sie
sich der Erinnerungskraft
hingeben wollen. Verdaut Ihr
Leib allzugut, dann, sehen Sie,
können Sie vielleicht nicht so
viel Kräfte abgewinnen diesem
Leib, daß Sie sich gut erinnern
können an gewisse Dinge. Sie
müssen immer einen inneren
Kampf, der im Unbewußten sich
abspielt zwischen einem
Seelischen und einem Leiblichen,
ausführen, wenn Sie sich
erinnern wollen an irgend etwas.
Sie haben, wenn Sie so die
Gedächtniskraft anschauen, die
beste Art zu begreifen, wie
unsinnig es im Grunde von einem
höheren Gesichtspunkte aus ist,
wenn die einen Menschen
Idealisten sind und die anderen
Menschen Materialisten. Das
Verarbeiten der Nahrungsstoffe
im menschlichen Leibe ist
zweifellos ein materieller
Vorgang. Die Kräfte, die ihn
beherrschen, sind dieselben, die
bei einem ideellen Vorgang
wirksam sind: die Kräfte des
Erinnerungsvermögens, die
Gedächtniskräfte. Nur dann sieht
man die Welt richtig, wenn man
sie weder materialistisch noch
idealistisch sieht, sondern
wenn man imstande ist,
dasjenige, was sich als
materialistisch offenbart,
ideell zu sehen, und dasjenige,
was sich als Ideelles offenbart,
ganz materiell verfolgen zu
können. Nicht darauf beruht das
Geistige einer Weltauffassung,
daß man sagt: Da ist niederer
Materialismus, der ist für den
«Aussatz» der Menschheit; da ist
der Idealismus, der ist für die
Auserlesenen — zu denen sich der
Betreffende, der das ausspricht,
gewöhnlich dann selber rechnet
—, sondern darin besteht das
Wesentliche einer wirklich
spirituellen Weltauffassung, daß
diese spirituelle Weltauffassung
imstande ist, mit dem, was sie
erfaßt im Geistigen,
unterzutauchen in das materielle
Dasein, um gerade das materielle
Dasein dann zu begreifen, daß es
begriffen werde, nicht verachtet
werde. Das ist der große Irrtum
vieler Religionsbekenntnisse,
daß sie das materielle Dasein
verachten, statt es zu
begreifen, statt den Geist in
ihm zu suchen.
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Il
s'agit donc de
répondre aux choses,
et non pas, comme
c'est encore si
souvent le cas
aujourd'hui, de vivre
dans des phrasés
dans des domaines
mystiques ; il s'agit
de répondre vraiment
aux choses. Maintenant
que je vous ai montré,
d'une certaine
manière, comment
réagir à ces choses,
je voudrais dire
quelque chose de
particulièrement
important. Il est habituel
de parler de
l'existence matérielle
et de l'existence suprasensorielle
comme si l'existence
matérielle se
répandait dans le
monde, et qu'ensuite,
quelque part derrière
ou au-dessus, serait
l'existence suprasensorielle,
qui n'est pas perçue
par les sens. Si l'on
imagine que l'on a
simplement l'existence
sensible-physique
d'un côté
et l'existence suprasensible
de
l'autre
côté,
on ne comprendra
jamais l'humain.
Il n'y a pas moyen de
comprendre vraiment
l'humain,
si l'on part seulement
de
l’opposition
: sensible
et suprasensible.
Il
s’agit beaucoup plus
de ce qui suit.
Le monde des sens s’étend
autour de nous, et le
monde dans lequel nous
travaillons, le monde
dans lequel se trouve
également notre vie
sociale, s’étend
autour de nous.
Représentons
schématiquement ce
monde étendu
par cette ligne (voir
dessin ligne
horizontale). Vous
n'aurez une image
complète de ce qui est
réellement présent
dans le monde que si
vous vous
représentez
: au-dessus de cette
ligne, il y a des
forces, des forces suprasensibles
(flèches rouges). Ces
forces suprasensibles
ne sont pas perçues
par les sens
ordinaires, et
aussi pas avec la
raison analytique
qui est liée aux sens
ordinaires/habituels.
On
ne perçoit
que ce qui repose
dans le
domaine
de cette ligne.
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08
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So
handelt es sich darum, auf die
Dinge einzugehen, nicht, wie es
heute noch so vielfach üblich
ist, auf mystischen Gebieten in
Phrasen zu leben; auf die Dinge
wirklich einzugehen, darum
handelt es sich. Nachdem ich
Ihnen nun gewissermaßen gezeigt
habe, wie man auf diese Dinge
eingehen könne, möchte ich etwas
ganz besonders Wichtiges jetzt
anführen. Man spricht gewöhnlich
so, wenn man von dem materiellen
Dasein und von dem
übersinnlichen Dasein spricht,
als ob sich ausbreitete in der
Welt das materielle Dasein, und
dann sei irgendwo dahinter oder
darüber das übersinnliche
Dasein, das man durch die Sinne
nicht wahrnimmt. Wenn man so die
Sache vorstellt, daß man
einfach einerseits das
sinnlich-physische Dasein hat,
andrerseits das übersinnliche
Dasein, wird man niemals den
Menschen begreifen. Es gibt
keine Möglichkeit, den Menschen
Wirklich zu erfassen, wenn man
nur von dem Gegensatze ausgeht:
Sinnliches und Übersinnliches.
Es handelt sich vielmehr um das
Folgende. Um uns herum breitet
sich die Sinneswelt aus und die
Welt, in der wir arbeiten, die
Welt, in der auch unser soziales
Leben liegt; die breiten sich um
uns herum aus. Wollen wir einmal
schematisch diese ausgebreitete
Welt durch diese Linie
darstellen (siehe Zeichnung
waagrechte Linie). Ein
vollständiges Bild von dem, was
eigentlich in der Welt vorliegt,
bekommen Sie nur, wenn Sie sich
vorstellen: über dieser Linie
liegen Kräfte, übersinnliche
Kräfte (rote Pfeile). Diese
übersinnlichen Kräfte nimmt man
nicht mit den gewöhnlichen
Sinnen und auch nicht mit dem
Verstande, der an die
gewöhnlichen Sinne gebunden ist,
wahr. Man nimmt nur dasjenige
wahr, was im Bereiche dieser
Linie liegt.
|
Mais
il y a aussi des
forces en dessous de
cette ligne. En fait,
nous parlons seulement
complètement
du non sensible,
du spirituel, quand
nous parlons de forces
suprasensibles
et sous-sensibles. Donc
nous
devons nous
représenter
qu'ici en
dehors de cela
(flèches orange) reposent
les forces
subsensorielles.
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09
|
Aber
es gibt auch unter dieser Linie
Kräfte. Wir sprechen eigentlich
nur dann vollständig von dem
Nichtsinnlichen, von dem
Geistigen, wenn wir von
übersinnlichen und von
untersinnlichen Kräften
sprechen. Also wir müssen uns
vorstellen, daß außerdem hier
(orange Pfeile) die
untersinnlichen Kräfte liegen.
|
Nous
avons donc le monde
sensoriel, les forces
suprasensibles
et les forces
subsensibles.
L'humain
lui-même, lorsqu'il se
tient devant vous corporellement,
auxquelles
appartient-il
? Ce qui se
tient
devant vous
physiquement
appartient
complètement à cette
ligne. Mais dans
ce qui entre chez
l’humain dans la ligne,
œuvrent
des
forces
suprasensibles
d'un côté et des forces
subsensibles
de l'autre. L'humain
est la résultante
entre des
forces suprasensibles
et sous-sensibles.
Quelles forces de la
nature humaine sont
suprasensibles,
quelles forces de la
nature humaine sont
subsensibles ? Toutes
les forces liées à la
cognition/connaissance
sont suprasensibles
; tout ce que nous
consacrons à la
cognition est suprasensible.
Et ce sont ces mêmes
forces qui forment
aussi notre tête,
forment notre chef.
Ainsi
que nous pouvons
dire : les
pouvoirs suprasensibles
sont les forces
de la connaissance.
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10
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Also,
wir haben die Sinneswelt, die
übersinnlichen Kräfte und die
untersinnlichen Kräfte. Der
Mensch selbst, wenn er leiblich
vor Ihnen steht, wohin gehört
er? Dasjenige, was leiblich vor
Ihnen steht, das gehört ganz in
diese Linie herein. Aber in das,
was in die Linie hereingeht beim
Menschen, wirken auf der einen
Seite übersinnliche, auf der
anderen Seite untersinnliche
Kräfte. Der Mensch ist die
Resultante zwischen
übersinnlichen und
untersinnlichen Kräften. Welche
Kräfte der Menschennatur sind
nun übersinnliche, welche Kräfte
der Menschennatur sind
untersinnliche ? Übersinnlich
sind alle mit dem Erkennen
zusammenhängenden Kräfte; alles
das, was wir aufbringen für das
Erkennen, ist übersinnlich. Und
es sind das dieselben Kräfte,
die auch unseren Kopf formen,
unser Haupt formen. So daß wir
sagen können: Die übersinnlichen
Kräfte sind die
Erkenntniskräfte.
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Maintenant,
les forces subsensorielles
œuvrent
aussi
dans
l'être humain. Qu’est-ce
comme forces ? Ce
sont les
forces
de volonté.
Toutes
les forces de la
volonté. Toute
volonté, tout ce
qui est de sorte
volontaire
dans la nature humaine
est subsensoriel.
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11
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Nun
wirken in den Menschen hinein
auch die untersinnlichen Kräfte.
Was sind denn das für Kräfte?
Das sind die Willenskräfte. Alle
Willenskräfte, alles
Willensartige in der
Menschennatur ist untersinnlich.
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Maintenant,
vous aurez la question
évidente : oui, d'où
viennent ces forces
subsensorielles,
ces forces
de volonté ? - Ce sont
les mêmes forces que
celles des
planètes,
donc pour nous les
forces de la Terre.
Dans
le fait,
les forces
de la Terre
agissent
constamment dans notre
humain.
Et ce qui est pendant
à ces forces
des
planètes,
à ces forces
de la Terre,
ce sont les forces
de
sorte volontaire.
Les forces qui sont de
sorte
cognitive/de
la connaissance,
elles nous viennent de
la périphérie du
monde, elles se
déversent sur nous de
l'extérieur, de
l'extérieur de la
planète, en quelque
sorte. Les forces qui
sont de sorte
volontaire
pénètrent en nous de
la planète. Ainsi, les
forces de notre propre
planète terrestre
vivent en nous. Au
moment où nous entrons
dans l'existence avec
notre naissance, les
forces de la planète
terrestre
sont actives en nous.
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12
|
Nun
werden Sie ja naheliegend haben
die Frage : Ja, woher kommen
denn diese untersinnlichen
Kräfte, diese Willenskräfte? —
Das sind dieselben Kräfte wie
die Kräfte des Planeten, also
hier für uns die Kräfte der
Erde. In der Tat, in unseren
Menschen wirken fortwährend
herein die Kräfte der Erde. Und
das, was zusammenhängt mit
diesen Kräften des Planeten, mit
diesen Kräften der Erde, das
sind die Kräfte, die
willensartiger Natur sind. Die
Kräfte, die erkenntnisartiger
Natur sind, die kommen uns aus
der Peripherie der Welt, die
ergießen sich gleichsam von
außen, von außerhalb des
Planeten auf uns herab. Die
Kräfte, die willensartiger Natur
sind, dringen in uns ein von dem
Planeten aus. So leben in uns
die Kräfte unseres eigenen
Erdenplaneten. In dem
Augenblick, wo wir mit der
Geburt ins Dasein treten, sind
in uns wirksam die Kräfte des
Erdenplaneten.
|
La
question apparaît
: dans quelle
distribution/répartition
sont-elles
efficaces en
nous ? Il existe à
nouveau une différence
considérable entre la
première période
de la vie, la première
époque
de la vie, la deuxième
et la troisième,
jusqu'à la septième
année, jusqu'à la
quatorzième année,
jusqu'à la vingt et
unième année. Ce qui œuvre
de
sorte volontaire
en nous jusqu'à la
septième année de vie,
cela
œuvre
entièrement de
l'intérieur de la
planète. Il est très
intéressant de suivre
de manière
spirituelle-scientifique
comment, dans tout ce
qui est efficace chez
l'enfant jusqu'à la
septième année, les
forces de la partie la
plus intérieure de la
Terre
sont à l'œuvre. Si
vous voulez connaître
les forces de la
partie la plus
intérieure de la Terre
dans leur révélation,
alors étudiez tout ce
qui se passe chez
l'enfant jusqu'à la
septième année, car ce
sont les forces de la
partie la plus
intérieure de la
terre. C'est une
méthode complètement
erronée que de creuser
dans la Terre
pour trouver les forces
de l'être intérieur de
la terre. Vous n'y
trouverez que les
substances de la Terre.
Les forces
qui sont actives
dans
la terre se révèlent
dans ce qu'ils
accomplissent à l’humain
jusqu'à la septième
année de sa vie. Et à
nouveau,
de la septième à la
quatorzième année de
vie, les forces du
cercle aérien,
c'est-à-dire aussi encore
celles
qui appartiennent à la
Terre,
les forces de
l'atmosphère, sont à
l'œuvre chez l'humain.
Mais elles
sont de préférence
actives
dans tout ce qui se
développe chez l'humain
entre la septième et
la quatorzième année
de vie. Alors
est
la période la plus
importante de la
quatorzième à la vingt
et unième année. Là,
j’aimerais
dire, le subsensible
passe
dans
le suprasensible.
Il se forme une sorte
d'équilibre entre le
subsensible
et le suprasensible.
Là, les forces de
l'ensemble du système
solaire, le système
solaire appartenant à
la Terre, ont un effet
organisateur sur l'humain.
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13
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Die
Frage entsteht: In welcher
Verteilung sind sie in uns
wirksam? Da ist wiederum ein
beträchtlicher Unterschied
zwischen dem ersten
Lebensabschnitt, der ersten
Lebensepoche, der zweiten und
der dritten, bis zum siebenten
Jahre, bis zum vierzehnten
Jahre, bis zum einundzwanzigsten
Jahre. Dasjenige, was in uns
willensartig wirkt bis zum
siebenten Lebensjahre, das wirkt
ganz aus dem Inneren des
Planeten heraus. Es ist sehr
interessant,
geisteswissenschaftlich zu
verfolgen, wie in alledem, was
in dem Kinde bis zum siebenten
Jahre wirksam ist, kraften die
Kräfte des Innersten der Erde.
Wollen Sie die Kräfte des
Erdeninneren in ihrer
Offenbarung kennenlernen, dann
studieren Sie alles dasjenige,
was im Kinde vorgeht bis zum
siebenten Jahre, denn das sind
diese Kräfte des Erden-inneren.
Es ist ganz und gar eine falsche
Methode, hineinzugraben in die
Erde, um die Kräfte des
Erdeninneren zu finden. Da
finden Sie nur die
Erdensubstanzen. Die Kräfte,
welche in der Erde wirksam sind,
die offenbaren sich in dem, was
sie vollbringen an dem Menschen
bis zu seinem siebenten
Lebensjahre hin. Und wiederum
vom siebenten bis zum
vierzehnten Lebensjahre wirken
im Menschen die Kräfte des
Luftkreises, also auch noch
dasjenige, was zur Erde gehört,
die Kräfte der Atmosphäre. Aber
die sind vorzugsweise wirksam
in alldem, was sich im Menschen
ausbildet zwischen dem
siebenten und dem vierzehnten
Lebensjahr. Dann ist der
wichtigste Abschnitt vom
vierzehnten bis zum
einundzwanzigsten Jahr. Da geht,
ich möchte sagen, das
Untersinnliche in das
Übersinnliche über. Da bildet
sich eine Art Ausgleich zwischen
dem Unter- und dem
Übersinnlichen. Da wirken die
Kräfte des ganzen
Sonnensystems, des zur Erde
gehörigen Sonnensystems
organisierend auf den Menschen.
|
Donc
l'intérieur de la
terre à la première
époque de la vie ; le
cercle d'air à la
deuxième époque de la
vie, ce dans quoi
la terre elle-même est
enveloppée. Ce
qui de
forces flue
vers en bas
de l'espace des
mondes, aussi
loin que
cet espace des mondes
est rempli de notre
propre système
planétaire : jusqu'à
la vingt-et-unième
année. Ce n'est qu'à
l'âge de vingt et un
ans qu'un humain
se détache, dans
une certaine mesure,
des influences de ce
qui est apporté de
l'extérieur par la
planète et par le
système planétaire qui
appartient à
cela.
|
14
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Also
Erdeninneres in der ersten
Lebensepoche; Luftkreis in der
zweiten Lebensepoche, dasjenige,
worinnen die Erde selber
eingehüllt ist. Was an Kräften
herunterströmt aus dem
Weltenraume, insoweit dieser
Weltenraum erfüllt ist von
unserem eigentlichen eigenen
Planetensystem: bis zum
einundzwanzigsten Jahre. Erst
mit dem einundzwanzigsten Jahre
reißt sich gewissermaßen der
Mensch los von den Einflüssen
desjenigen, was von außen durch
den Planeten und durch das
dazugehörige Planetensystem in
ihm bewirkt wird.
|
Vous
voyez, dans tout ce
que je vous ai dit
maintenant, que cela a
un effet sur les humains,
dans tout ce qu'il y a
aussi d'efficacité
physique. Ce sont des
processus physiques
qui sont causés par
des forces provenant
de l'intérieur de la
planète jusqu'à la
septième année. Ce
sont des processus
physiques qui sont
formés par la
circulation de l'air
en relation avec la
respiration entre la
septième et la
quatorzième année, et
ainsi de suite. Ce
sont des processus
physiques, ce sont des
transformations des
organes corporels qui
se produisent ; tout
est lié au
devenir grand, à
la croissance de l'humain.
Ainsi, l’humain
grandit vers
dehors à
partir de ce que la Terre
façonne en lui,
et cela s’arrête
avec la
vingt-et-unième année.
|
15
|
Sehen
Sie, in alldem, was ich Ihnen
jetzt gesagt habe, daß es auf
den Menschen wirkt, in alldem
ist durchaus auch körperliche
Wirksamkeit. Es sind
körperliche Vorgänge, die durch
Kräfte vom Inneren des Planeten
bis zum siebenten Jahre bewirkt
werden. Es sind körperliche
Vorgänge, die von dem
Luftkreislaufe im Zusammenhange
mit der Atmung zwischen dem
siebenten und vierzehnten Jahre
gebildet werden und so weiter.
Es sind durchaus körperliche
Vorgänge, es sind
Umgestaltungen der leiblichen
Organe, die da bewirkt werden;
mit dem Größerwerden, mit dem
Wachstum des Menschen hängt
alles zusammen. Der Mensch
wächst also heraus aus dem, was
die Erde an ihm gestaltet; das
hört mit dem einundzwanzigsten
Jahre auf.
|
Mais
alors quoi ? Qu'en est-il
après la vingt et unième
année de vie ? Jusqu'à la
vingt-et-unième année, nous
nous sommes nourris de la
Terre et de son système
planétaire de la manière
décrite ci-dessus. Nous nous
sommes nourris de ce que la
terre a organisé en nous.
Maintenant que nous avons
vingt et un ans, nous devons
nous nourrir de nous-mêmes.
Nous devons progressivement
faire remonter dans notre
organisme ce que nous avons
fait descendre des forces de
la planète et du système
planétaire.
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16
|
Was
ist aber dann? Was ist nach dem
einundzwanzigsten Lebensjahre ?
Bis zum einundzwanzigsten Jàhre
haben wir in der geschilderten
Weise gezehrt von der Erde und
ihrem Planetensystem. Was da die
Erde in uns hineinorganisiert
hat, von dem haben wir gezehrt.
Nunmehr, wenn wir einundzwanzig
Jahre alt geworden sind, müssen
wir von uns selber zehren. Da
müssen wir nach und nach das
wiederum heraufholen, was wir
aus den Kräften des Planeten und
des Planetensystems in unseren
Organismus hinuntergeführt
haben.
|
Que
cela se soit toujours
produit dans le passé
est dû aux forces du
sang humain. Comme
vous le savez bien,
l'humain
n'a pas appris à tirer
de lui-même les forces
de la planète après sa
vingt-et-unième année.
Mais il l'a quand
même fait.
Il l'a fait comme un
processus inconscient.
Cela
reposait
dans son sang. Cela
lui fut enorganisé
afin
qu'il le fasse ainsi.
Notre revirement
significatif dans le
temps présent, qui est
naturellement
un long espace
de siècles,
repose
dans ce que le
sang de
l'humain
perd la
force
de faire ressortir ce
qu’on
a mis dans l'organisme
de cette façon jusqu'à
la vingt-et-unième
année.
|
17
|
Daß
dies früher immer so geschehen
ist, dazu waren die Kräfte des
menschlichen Blutes tätig. Der
Mensch hat es, wie Sie ja wohl
wissen, nicht gelernt, nach
seinem einundzwanzigsten Jahre
die Kräfte des Planeten aus sich
herauszuholen. Aber er hat es
doch getan. Er hat es als
unbewußten Vorgang getrieben.
Das lag in seinem Blute. Es
wurde ihm einorganisiert, daß er
das so gemacht hat. Unser
bedeutsamer Umschwung in der
Gegenwart, wobei die Gegenwart
natürlich ein langer Zeitraum
von Jahrhunderten ist, liegt
darin, daß das Blut der Menschen
die Kraft verliert, das
herauszuholen, was man bis zum
einundzwanzigsten Jahre in den
Organismus auf diese Weise
hineingefügt hat.
|
C'est
la base de la chose
importante qui se
passe à l'époque
actuelle de
l'humanité, à savoir
que le sang
s'affaiblit dans ses
forces. Ces choses ne
peuvent pas être
déterminées à partir
de l'anatomie externe,
de la physiologie
externe ; il faudrait
examiner des corps du
10e, 9e siècle, alors
ils arriveraient à la
conclusion que le sang
était différent. On
n'aurait même pas les
réactifs chimiques
pour y parvenir. Mais
spirituellement-scientifiquement,
on
peut
savoir avec
sûreté
: le sang des humains
est devenu plus
faible. Et le grand revirement
dans l'affaiblissement
du sang de l'humain
a eu lieu au milieu du
15e siècle.
|
18
|
Darauf
beruht das Wichtige, was vorgeht
in der gegenwärtigen Zeit der
Menschheit, daß das Blut in
seinen Kräften nachläßt. Diese
Dinge können nicht konstatiert
werden von der äußeren Anatomie,
von der äußeren Physiologie; die
müßten ja Körper untersuchen aus
dem 10., 9. Jahrhundert, dann
würden sie darauf kommen, daß da
das Blut anders war. Man würde
noch nicht einmal die chemischen
Reagenzien haben, um darauf zu
kommen. Aber
geisteswissenschaftlich kann
man mit Sicherheit wissen: Das
Blut der Menschen ist schwächer
geworden. Und der große
Umschwung zu dem
Schwächer-werden des Blutes des
Menschen lag in der Mitte des
15. Jahrhunderts.
|
Quelle
en est la conséquence
? La conséquence est
que ce que nous ne
sommes plus capables
de faire
inconsciemment par
notre sang, nous
devons maintenant le
faire par notre
conscience. Nous
devons nous éduquer
afin de pouvoir
accomplir consciemment
ce qui était
auparavant fait
inconsciemment,
simplement par le sang
des humains.
Parce que la
force
du sang s'est perdue
et se perd de plus en
plus. Et que se
passerait-il
finalement, si nous ne
trouvions pas un moyen
d'information, à une
époque où les humains
perdraient
complètement leur
jeunesse, où ils ne
pourraient pas faire
fructifier les forces
de leur jeunesse pour
eux-mêmes, si ce que
le sang faisait
inconsciemment ne
pouvait pas être fait
consciemment ?
|
19
|
Was
ist die Folge? Die Folge ist,
daß wir das, was wir nicht mehr
imstande sind, unbewußt durch
unser Blut zu bewirken, nunmehr
durch unser Bewußtsein bewirken
müssen. Wir müssen uns zu etwas
erziehen, so daß wir es bewußt
vollbringen können, was früher
unbewußt einfach durch das Blut
der Menschen bewirkt worden ist.
Denn die Kraft des Blutes ist
verlorengegangen und geht immer
mehr verloren. Und was würde
endlich, wenn wir kein
Auskunftsmittel fänden, in
einem Zeitalter eintreten, in
welchem die Menschen völlig
verlieren würden ihre Jugend, in
welcher sie nicht fruchtbar
machen könnten für sich die
Kräfte ihrer Jugend, wenn nicht
dasjenige, was früher das Blut
getan hat unbewußt, vollbracht
werden könnte bewußt?
|
Naturellement,
il ne faut pas prendre
ces choses purement
théoriquement.
Si on
les prend
théoriquement, elles aimeraient
être des vérités
intéressantes. Mais il
ne suffit pas de faire
des théories. Ces
choses doivent être
prises concrètement
aujourd'hui, car elles
sont liées avec
la pratique de
l’évolution
de l'humanité. En
pratique, elles
doivent être prises
ainsi
que nous devenions
conscients
:
l'ensemble du système
d'éducation de
l’humain
doit devenir
différent. Nous devons
amener
l'humain
à ce qu’il développe
une
force,
consciente, forte
pour revive ce qu'il
absorbe
dans sa jeunesse,
comme par
un
souvenir élémentaire,
à un âge plus avancé.
|
20
|
Diese
Dinge darf man natürlich nicht
bloß theoretisch nehmen. Nimmt
man sie theoretisch, so mögen
sie interessante Wahrheiten
sein. Aber sie bloß theoretisch
zu nehmen, genügt nicht. Diese
Dinge müssen heute praktisch
genommen werden, denn sie hängen
mit der Praxis der Entwickelung
der Menschheit zusammen.
Praktisch müssen sie so
genommen werden, daß wir uns
bewußt werden: Das ganze
Erziehungssystem des Menschen
muß ein anderes werden. Wir
müssen den Menschen dahin
bringen, daß er eine starke,
bewußte Kraft entwickelt,
dasjenige, was er in der Jugend
in sich aufnimmt, im späteren
Alter wie durch eine elementare
Erinnerung wiederzuerleben.
|
Pour
l'instant, les humains
partout dans le monde
agissent encore contre
cette exigence. Les humains
sont fiers, par
exemple, du fait que
dans les écoles
élémentaires, on
enseigne
"l'instruction
visuelle", comme ils
disent,
aux enfants, et ils
attachent une grande
importance à ne pas
révéler à l'enfant
dans la salle de
classe des choses qui,
comme on dit,
dépassent la capacité
de l'enfant, mais
l'enseignant,
l'éducateur, doit
descendre autant que
possible à la capacité
de l'enfant. Oui, on
met en place des
machines à calculer,
sur lesquelles on
enseigne tous les
types de calcul
possibles en comptant
des billes. Rien ne
doit dépasser la
capacité de l'enfant.
Cette instruction
visuelle devient une
horrible trivialité et
banalité. Après tout,
elle doit conduire à
une situation où l'on
n'enseigne à l'enfant
que des termes banals,
si l'on veut descendre
jusqu'à sa propre
capacité de
compréhension. La
personne qui s'efforce
d'y parvenir ne prête
aucune attention à une
expérience importante,
quoique, je dirais,
intime de la vie
humaine.
|
21
|
Vorläufig
handeln die Menschen noch
überall gegen diese Anforderung.
Die Menschen sind zum Beispiel
stolz darauf, in den
Volksschulen
«Anschauungsunterricht», wie sie
sagen, zu treiben, recht
anschaulich alles den Kindern
beizubringen, und sie legen
einen großen Wert darauf, nur ja
nicht dem Kinde solche Dinge im
Unterrichte zu offenbaren, die,
wie man sagt, über das
Fassungsvermögen des Kindes
hinausgehen, sondern es soll der
Lehrer, der Erzieher möglichst
weit heruntersteigen zu dem
Fassungsvermögen des Kindes. Ja,
man stellt Rechenmaschinen auf,
an denen man durch gezählte
Kugeln alle möglichen
Rechnungsarten anschaulich
lehrt. Nichts soll über das
Fassungsvermögen des Kindes
hinausgehen. Dieser
Anschauungsunterricht wird zu
einer schauderhaften Trivialität
und Banalität. Er muß ja
schließlich dahin führen, daß
man dem Kinde nur banale
Begriffe beibringt, wenn man
durchaus heruntersteigen soll zu
der Auffassungsgabe des Kindes
selber. Derjenige, der das
anstrebt, der beachtet ganz und
gar nicht eine wichtige, obwohl,
ich möchte sagen, intime
Erfahrung des menschlichen
Lebens.
|
Imaginons
que l'on apprenne à un
enfant à absorber
quelque chose, non pas
parce que c'est déjà
complètement à sa
portée, mais parce que
la chaleur inspirante
de l'enseignant lui
est transmise et que
l'enfant l'absorbe,
parce que
l'enseignant, par son
enthousiasme dans
l'enseignement, le
transmet à l'enfant.
L'enfant l'absorbe,
précisément parce
qu'il vit dans la
chaleur qui vient de
l'enseignant. Il
absorbe quelque chose
qui lui échappe,
simplement à cause de
l'enthousiasme que lui
transmet le professeur
; alors l'enfant ne
comprend pas encore ce
qu'il a absorbé, comme
on dit dans la vie
banale. Mais ce qu'il
a absorbé est dans l'âme
tranquille
de l'enfant. Ce que
l'enfant peut avoir
absorbé à sa dixième
année, l'adulte s'en
souvient à sa
trentième année. Il le
revit. Maintenant
qu'il a atteint la
maturité, il comprend
ce qu'il peut tirer du
fond de son âme
tranquille,
ce qu'il a seulement
pris
alors par
enthousiasme, mais ce
qu'il peut maintenant
tirer de l'esprit
mature. Vous voyez, ce
sont les moments les
plus féconds de la
vie, quand on ne se
contente pas de saisir
ce qui nous vient de
l'extérieur, mais ce
que l'on a absorbé
auparavant avec une
compréhension
insuffisante, sans
grande envergure, ce
que l'on vit à
nouveau, en le
remettant sur le tapis
et ce n'est qu'alors
que
cela
peut être absorbé avec
une compréhension plus
profonde. Plus on peut
faire en sorte que
l'enfant n'absorbe pas
banalement ce qu'il
comprend - car cela
disparaît avec
l'enfance, et un âge
plus avancé ne peut
développer ni joie ni
enthousiasme - plus on
fait pour le
développement
ultérieur de l'humain
; car ce qui est
absorbé par la chaleur
de l'enseignant est ce
qui, en étant revécu,
donne des forces
vitales.
|
22
|
Denken
wir uns einmal, ein Kind wird so
unterrichtet, daß es etwas
aufnimmt, nicht weil das schon
vollständig seinem
Fassungsvermögen entspricht,
sondern weil die begeisternde
Wärme des Lehrers auf das Kind
übergeht und das Kind das
aufnimmt, weil der Lehrer durch
seine Begeisterungsfähigkeit im
Unterrichten dem Kind das
übermittelt. Das Kind nimmt das
auf, eben deshalb, weil es lebt
in der Wärme, die vom Lehrer
ausgeht. Es nimmt etwas auf, was
über sein Verständnis
hinausgeht, bloß aus der sich
übertragenden
Begeisterungsfähigkeit des
Lehrers; dann versteht das Kind,
was es aufgenommen hat, noch
nicht, wie man im trivialen
Leben sagt. Aber was es
aufgenommen hat, sitzt im Gemüte
des Kindes. An das, was das Kind
vielleicht aufgenommen hat in
seinem zehnten Jahre, erinnert
sich der Erwachsene im
dreißigsten Lebensjahre. Er
erlebt das wieder. Jetzt ist er
reif geworden, versteht das, was
er herausholen kann aus den
Tiefen seines Gemütes, was er
dazumal nur aus der
Begeisterung aufgenommen hat,
was er aber jetzt aus dem reifen
Geiste herausholen kann. Sehen
Sie, das sind die fruchtbarsten
Momente des Lebens, in denen man
nicht bloß das auffaßt, was von
außen an einen herandringt,
sondern das, was man früher mit
nicht hinreichendem, mit
geringem Verständnis aufgenommen
hat, was man wieder erlebt,
indem man es heraufholt und mit
vertieftem Verständnisse dann
erst aufnehmen kann. Je mehr man
sorgen kann im Unterrichte
dafür, daß das Kind nicht bloß
banal aufnimmt dasjenige, was es
versteht — denn das verschwindet
mit dem kindlichen Alter, daran
kann ein späteres Lebensalter
weder Freude noch Begeisterung
entwickeln —, desto mehr tut man
für die spätere Entwickelung
des Menschen; denn dasjenige,
was aufgenommen wird bloß aus
der Wärme des Unterrichtenden
heraus, das ist dasjenige, was,
wiedererlebt, Lebenskräfte gibt.
|
C'est
une chose dont il faut
tenir compte tout
particulièrement dans
l'enseignement actuel.
Dans le passé, il
n'était pas nécessaire
d’y
regarder, parce que
l’œuvrer vers en haut
reposait
dans le sang ;
maintenant, cela
doit être amené à la conscience.
Ce
n’est pas égal
si l'on voit de telles
choses comme celles
qui sont justement
fécondes aujourd’hui
grâce
à la science de
l’esprit.
Si on
l’envisage
de la manière correcte,
alors on
trouve à un
moment donné de la vie
pratique, la
possibilité d'utiliser
ces choses pour le
salut de l'humanité.
On trouve donc la
possibilité d'utiliser
le fait que notre sang
est devenu faible, si
l'on voit bien, de
telle manière que l'on
attache d'autant plus
de
valeur
à la
faculté d'enthousiasme
du professeur.
|
23
|
Auf
das sollte beim heutigen
Unterrichten besonders gesehen
werden. Früher brauchte man
nicht besonders darauf sehen,
denn früher lag das Heraufwirken
im Blut; jetzt muß es zum
Bewußtsein gebracht werden. Es
ist nicht einerlei, ob man
solche Dinge einsieht wie
diejenigen, die heute durch
Geisteswissenschaft eben
fruchtbar werden. Wenn man sie
in der richtigen Weise einsieht,
so findet man an irgendeiner
Stelle des praktischen Lebens
die Möglichkeit, diese Dinge zum
Heile der Menschheit zu
verwerten. Man findet also die
Möglichkeit, die Tatsache, daß
unser Blut schwach geworden ist,
wenn man sie richtig
durchschaut, so zu verwerten,
daß man um so mehr Wert legt auf
die Begeisterungsfähigkeit des
Lehrers.
|
Mais
à notre époque, on n'a
guère conscience que
c'est de cela qu'il
s'agit. Parce qu'à
notre époque, la
pédagogie des normes,
une pédagogie qui travaille
dans de nombreuses
normes, joue encore un
grand rôle. On apprend
la pédagogie, on
apprend comment
enseigner à un enfant,
comment procéder dans
l'enseignement. Par
rapport à notre
conscience actuelle de
l'humanité, cela
devrait en fait nous
sembler être comme
si nous apprenions :
l'être
humain est constitué
d'hydrates de carbone,
de protéines, etc. -
c'est ce dont nous
sommes constitués, et
comme
ci, comme ça
ils se
transforment
dans le corps, et tant
que nous n'avons pas
compris cela, nous ne
pouvons pas manger,
car ce n'est que
lorsque nous
comprenons cela que
nous mangeons au sens
de la physiologie. -
Je vous ai raconté
un jour - et vous le
savez peut-être par
expérience – qu’on
peut maintenant
déjà avoir
l'expérience : on
visite l'un ou
l'autre, et voici
qu'il a une balance à
côté de son assiette
et qu'il pose avec
précaution un morceau
de viande sur la
balance et pèse le
poids du morceau de
viande, car il n'a le
droit de manger qu'un
morceau de viande d'un
poids bien précis. Là
déjà, la physiologie
détermine l'appétit.
Mais Dieu merci, tous
les gens ne cultivent
pas encore cela. Il
est important de
réaliser que la
physiologie
n'appartient pas à
l'alimentation, mais
que c'est quelque
chose qui a un but
autre que celui de
manger, que l'on peut
aussi manger sans
avoir étudié la
physiologie, sans
connaître la
physiologie du
processus
d'alimentation. Mais
on ne présuppose pas
qu'il faille aussi
enseigner, qu'il
faille enseigner de
façon vivante, sans
avoir absorbé la
pédagogie standard.
Pour celui qui
enseigne aujourd'hui
dans le sens le plus
favorable, cette
pédagogie-norme est
tout autant que
l'esthétique des
couleurs l'est pour le
peintre. Il a
peut-être étudié
l'esthétique des
couleurs, mais il ne
sait pas peindre. On
peut peindre en
faisant des choses
bien différentes qu'en
étudiant l'esthétique
des couleurs.
L'enseignement peut se
faire par des moyens
très différents de
l'étude de la
pédagogie.
Aujourd'hui, il ne
s'agit pas d'apporter
une quelconque
pédagogie standard,
qui détermine
dogmatiquement telle
ou telle manière
d'enseigner, de
manière séminariste à
ceux qui doivent
enseigner, mais
d'apporter à ceux qui
enseignent ce qui fait
d'un individu un
éducateur et un
professeur, à l'instar
de ce qui fait d'un
individu un peintre ou
un botaniste. Cela
signifie que le
pédagogue
doit naître de l'être
humain, et non que la
pédagogie doit être
apprise.
|
24
|
Aber
man hat wenig Bewußtsein in
unserer Zeit, daß es sich um so
etwas handelt. Denn in unserer
Zeit spielt noch immer eine
große Rolle die Norm-Pädagogik,
die Pädagogik, die in
zahlreichen Normen arbeitet.
Man lernt Pädagogik, man lernt,
wie man ein Kind unterrichtet,
wie man verfährt beim
Unterrichten. Gegenüber unserem
heutigen Menschheitsbewußtsein
sollte uns das eigentlich so
vorkommen, wie wenn wir lernen
würden: Der Mensch besteht aus
Kohlehydraten, Eiweißstoffen und
so weiter — aus dem bestehen
wir, und so und so verwandeln
sie sich im Leibe, und bevor wir
das nicht durchschaut haben,
können wir nicht essen; denn
erst wenn wir das verstehen,
essen wir im Sinne der
Physiologie. — Ich habe Ihnen
einmal erzählt -- und Sie wissen
es ja vielleicht aus Ihrer
eigenen Erfahrung -, daß man
jetzt schon das Erlebnis haben
kann: Man besucht den oder
jenen, und siehe da, er hat eine
Waage stehen neben seinem Teller
und legt auf die Waage
sorgfältig ein Stück Fleisch und
wiegt ab, wie schwer das Stück
Fleisch ist, denn nur ein Stück
Fleisch von einem ganz
bestimmten Gewichte darf er sich
zuführen. Da bestimmt schon die
Physiologie den Appetit. Aber
das pflegen Gott sei Dank noch
nicht alle Menschen. Es ist
wichtig, daß man einsehe, daß
die Physiologie nicht zum Essen
gehört, sondern daß sie etwas
ist, was ein Ziel neben dem
Essen hat, daß man auch essen
kann, ohne Physiologie studiert
zu haben, ohne die Physiologie
des Ernährungsvorganges zu
kennen. Aber man setzt nicht
voraus, daß man auch
unterrichten sollte, lebendig
unterrichten sollte, ohne die
Norm-Pädagogik in sich
aufgenommen zu haben. Für den
heute im günstigsten Sinne
Unterrichtenden ist diese
Norm-Pädagogik genau so, wie
für den Maler die Ästhetik der
Farben ist. Er kann gut Ästhetik
der Farben studiert haben, malen
kann er deshalb nicht. Malen
kann man durch ganz andere Dinge
als dadurch, daß man die
Ästhetik der Farben studiert.
Unterrichten kann man durch ganz
andere Dinge, als dadurch, daß
man Pädagogik studiert. Nicht
darum handelt es sich heute, daß
man irgendeine Norm-Pädagogik,
welche dogmatisch feststellt
diese oder jene Dinge, wie man
unterrichtet, seminaristisch an
diejenigen heranbringt, die
unterrichten sollen, sondern daß
man dasjenige heranbringt an
diejenigen, die unterrichten,
was ähnlich zum Erzieher und
Unterrichter macht, wie man
Maler oder Botaniker wird. Das
heißt: Es muß der Pädagoge aus
dem Menschen geboren werden,
nicht, es muß die Pädagogik
erlernt werden.
|
Que
la pédagogie soit un
véritable art est une
chose qui doit être
comprise précisément
en raison de cette
transformation de la
nature humaine. À
l'ère de la
transition, on ne
savait pas vraiment
quoi faire de
l'éducation. Ainsi,
toutes sortes de
pédagogies abstraites
ont été inventées.
Mais il s'agit
maintenant de donner
une véritable
connaissance de la
nature humaine, de
préférence à ceux qui
enseignent. Car
voyez-vous, si vous
avez une réelle
connaissance de la
nature humaine et que
vous l'appliquez à vos
enfants, alors vous
avez la particularité
suivante : supposez
que vous soyez
enseignant ; vous avez
vos enfants à l'école.
Si l'on suit la
pédagogie de la norme,
de la pédagogie qui
fonctionne selon les
lois, alors on sait
comment enseigner,
parce qu'on a appris
cette norme.
Aujourd'hui, vous
enseignez selon ces
normes, hier vous avez
enseigné selon ces
normes, et demain et
après-demain vous
enseignerez selon ces
normes. Si vous êtes
un artiste en tant
qu'éducateur, alors
vous ne vous en sortez
pas si bien ; alors
vous ne pouvez pas
enseigner selon les
mêmes normes hier et
aujourd'hui et demain
et après-demain, mais
vous devez apprendre à
chaque fois de
l'enfant lui-même
comment l'enseigner ;
alors il doit découler
de la nature de l'humain
ce qu'il doit faire,
et il est préférable
pour l'enseignant
qu'il puisse enseigner
de cette manière parce
que l'enfant lui
commande d'enseigner
de telle manière et
telle autre, et qu'il
oublie ensuite à
plusieurs reprises ce
qu'est réellement la
pédagogie, s'il n'a
aucune idée des règles
pédagogiques. Car dès
que l'enfant se
retrouve devant lui,
il est à nouveau
complètement électrisé
par l’humain
en devenir
et sait ce
qu’il a à faire avec
lui.
|
25
|
Daß
die Pädagogik eine wirkliche
Kunst sein müsse, das ist etwas,
was eingesehen werden muß gerade
aus dieser Umwandlung der
Menschennatur heraus. Im
Übergangszeitalter, da wußte man
nicht recht, was man eigentlich
tun soll mit dem Erziehen. Daher
erfand man alle möglichen
abstrakten Pädagogiken. Jetzt
aber handelt es sich darum, daß
man vorzugsweise demjenigen, der
da lehrt, übermittle eine
wirkliche Menschenerkenntnis.
Denn sehen Sie, wenn man eine
wirkliche Menschenerkenntnis hat
und wendet sie beim Kinde an,
dann besteht folgendes
Eigentümliche : Nehmen Sie an,
man ist ein Unterrichtender; man
hat seine Kinder in der Schule.
Wenn man ein Anhänger der
Norm-Pädagogik ist, der
Pädagogik, die nach Gesetzen
arbeitet, dann weiß man, wie man
unterrichten soll, denn man hat
ja diese Norm gelernt. Man
unterrichtet heute nach diesen
Normen, hat gestern nach diesen
Normen unterrichtet, und man
wird morgen und übermorgen nach
diesen Normen unterrichten. Wenn
man als Pädagoge Künstler ist,
dann hat man es gar nicht so
gut; dann kann man nicht gestern
und heute und morgen und
übermorgen nach den gleichen
Normen unterrichten, sondern
dann muß man jedesmal neu lernen
von dem Kinde selbst, wie man es
zu unterrichten hat; dann muß
jedesmal aus der Natur des
Menschen heraus folgen, was man
zu tun hat, und es ist am
allerbesten für den Pädagogen,
wenn er so unterrichten kann,
weil das Kind ihm gebietet, so
und so zu unterrichten, und wenn
er dann immer wieder vergißt,
was eigentlich Pädagogik ist,
wenn er keine Ahnung hat von
pädagogischen Regeln. Denn in
dem Augenblick, wo das Kind
wiederum vor ihm steht, ist er
wiederum ganz elektrisiert von
dem werdenden Menschen und weiß,
was er mit ihm zu tun hat.
|
Vous
devez faire attention
à la façon
et
la
manière
dont
ces choses doivent
être dites
aujourd'hui, comment
doit être parlé sur
ces choses
aujourd'hui. On ne
peut pas parler sur
ces choses aujourd'hui
ainsi
que les humains
se calment dans toutes
sortes de principes,
mais on peut seulement
parler
ainsi
qu’on
indique sur
quelque chose qui vit,
qui ne peut pas être
ramené à des principes
abstraits, mais qui
vit, qui suscite la
vie par la vie. C'est
de
cela qu’il s’agit.
C'est
pourquoi la science de
l’esprit
est nécessaire
aujourd'hui pour la
vie immédiate, parce
que la science de
l’esprit
n'est pas purement
pour la tête, mais
elle est là pour l’humain
entier,
et libère
des
pulsions de volonté de
l’humain.
Mais cela doit être
appliqué à de nombreux
domaines de la vie, de
sorte qu'en fin de
compte, toute
l'activité humaine
devienne telle que des
impulsions de volonté
soient transposées
dans la vie de l'humain.
|
26
|
Sie
müssen achten auf diese Art und
Weise, wie so etwas heute gesagt
werden muß, wie über diese Dinge
heute gesprochen werden muß.
Man kann heute über diese Dinge
nicht so sprechen, daß die
Menschen sich beruhigen können
in allerlei Prinzipien, sondern
man kann nur so sprechen, daß
man auf etwas hinweist, das
lebt, das sich nicht in
abstrakte Prinzipien bringen
läßt, sondern das lebt, das
durch Leben Leben erregt. Das
ist es, worauf es ankommt. Daher
ist heute für das unmittelbare
Leben Geisteswissenschaft
vonnöten, weil
Geisteswissenschaft etwas ist,
was nicht bloß für den Kopf ist,
sondern was da ist für den
ganzen Menschen und
Willensimpulse aus dem Menschen
loslöst. Das muß aber in viele
Lebensgebiete hinein, auf daß
zuletzt alle menschliche
Betätigung so werde, daß
Willensimpulse in das Leben des
Menschen hineinversetzt werden.
|
Je
vous ai expliqué pour
un certain domaine de
la vie, pour l'éduquer,
comment nous pouvons
rendre fructueuse pour
la vie future
l'éducation que nous
exerçons chez des
humains jusqu'à l'âge
de vingt et un ans.
Mais on
n'éduque
pas les humains
seulement jusqu'à la
vingt-et-unième année
; l'éducation se
poursuit tout au long
de la vie. Mais c'est
seulement
sain
quand
les humains
s'éduquent les uns les
autres.
|
27
|
Ich
habe Ihnen dies ausgeführt für
ein gewisses Gebiet des Lebens,
für das Erziehen, wie wir das
Erziehen, das wir üben bei dem
Menschen bis zum
einundzwanzigsten Jahre, auch
für das spätere Leben fruchtbar
machen können. Nun erzieht man
aber die Menschen nicht bloß bis
zum einundzwanzigsten Jahr; das
Erziehen geht durch das ganze
Leben weiter. Aber es ist nur
gesund, wenn die Menschen sich
aneinander erziehen.
|
Cela
aussi le
sang l’a
donné dans des temps
plus anciens, à des
époques historiques
antérieures. Les humains
faisaient cela
inconsciemment, que
lorsqu'ils étaient en
contact les uns avec
les autres dans la vie
sociale, ils
s'éduquaient les uns
les autres, l'un plus
par l'autre, l'autre
moins par l'autre ;
tout cela était
médiatisé/médié
par le sang. Mais le
sang est devenu
faible, le sang a
perdu ses
forces.
Cela aussi doit être
remplacé par plus de
conscience. Les humains
doivent en arriver à
un point où ils ont
relativement plus de
choses des autres pour
eux qu'ils n'en ont
d'eux-mêmes.
Autrefois, il
suffisait, j’aimerais
dire,
de s'abandonner à la
vie. Le sang a tout
fait. Désormais,
il
s'agit maintenant de ce
que les humains passent
vraiment
à développer un sens pour
l'essence de l'autre.
Cela est stimulé de
soi-même qu’on
amène
ses pensées dans la
direction qui est
stimulée par la
science de
l’esprit.
Par
la
science
de
l’esprit, des
pensées sont
stimulées
qui sont différentes
de celles qui sont
stimulées sans la science
de
l’esprit.
|
28
|
Auch
das hat in früheren Zeiten, in
früheren geschichtlichen Epochen
das Blut gegeben. Die Menschen
taten das unbewußt, daß sie,
wenn sie im sozialen Leben
miteinander in Beziehung traten,
sich gegenseitig aneinander
erzogen, der eine mehr durch den
andern, der andere weniger durch
den anderen; das vermittelte
alles das Blut. Aber das Blut
ist schwach geworden, das Blut
hat seine Kräfte verloren. Auch
das muß durch mehr Bewußtsein
ersetzt werden. Die Menschen
müssen dahin kommen, von den
anderen für sich selbst noch
verhältnismäßig mehr zu haben,
als sie durch sich selbst haben.
In früheren Zeiten hat es
genügt, sich, ich möchte sagen,
dem Leben zu überlassen. Das
Blut hat alles gemacht. Nunmehr
handelt es sich darum, daß die
Menschen wirklich dazu
übergehen, Sinn für das Wesen
des anderen Menschen zu
entwickeln. Das wird von selbst
angeregt dadurch, daß man seine
Gedanken in die Richtung bringt,
die durch die
Geisteswissenschaft angeregt
wird. Durch die
Geisteswissenschaft werden
Gedanken angeregt, die anders
sind als die Gedanken, die ohne
die Geisteswissenschaft angeregt
werden.
|
Vous
n'en douterez pas, car
cela montre donc
déjà
la façon dont la
science de
l’esprit
est reçue par ceux qui
ne veulent rien savoir
de leurs pensées, que
les pensées de la
science de
l’esprit
sont d’autres
que
celles qui vous
approchent sans
science de
l’esprit.
On
doit développer
une tout autre façon
de penser. Cette façon
de penser, que l'on
développe là
en
ce
qu’on s'habitue
à s’occuper
aussi
avec le suprasensible,
cette façon de penser,
elle
est
en même temps celle
qui œuvre
en retour
sur notre organisme.
Et quand
je vous ai dit
aujourd'hui que la
mémoire, la
force
de
(se)
souvenir, est la
même que la
force
de transformer les
aliments en substances
dont l'humain
a besoin dans son
organisme, alors vous
ne le ressentirez plus
comme quelque chose de
frappant, même si
d'autres forces
peuvent être
transformés en
l'humain,
quand
donc
la
force
à travers laquelle
nous envisageons
le suprasensible
nous conduit
connaître l'humain
plus
exactement que
nous ne le connaissons
sans une saine
inclination vers la
connaissance suprasensible.
|
29
|
Sie
werden das nicht bezweifeln,
denn es zeigt ja schon die Art
und Weise, wie
Geisteswissenschaft aufgenommen
wird von denjenigen, die von
ihren Gedanken nichts wissen
wollen, daß die Gedanken der
Geisteswissenschaft andere sind
als diejenigen, die ohne
Geisteswissenschaft an einen
herankommen. Man muß eine ganz
andere Art des Denkens
entwickeln. Diese Denkungsart,
die man da entwickelt, indem
man sich gewöhnt, auch mit
Übersinnlichem sich zu
beschäftigen, diese
Denkungsart, die ist zugleich
diejenige, welche zurückwirkt
auf unseren Organismus. Und wenn
ich Ihnen heute gesagt habe: das
Gedächtnis, die Erinnerungskraft
ist dasselbe wie die
Umwandlungskraft der
Nahrungsmittel zu Stoffen, die
der Mensch in seinem Organismus
braucht, so werden Sie es auch
nicht mehr als etwas
Frappierendes empfinden, wenn
auch andere Kräfte umgewandelt
werden können im Menschen, wenn
also die Kraft, durch die wir
das Übersinnliche einsehen, uns
dazu führt, den Menschen genauer
zu erkennen, als wir ihn
erkennen ohne gesunde Hinneigung
zu einer übersinnlichen
Erkenntnis.
|
Vous
étudiez ce qui
est écrit dans
ma
" Science secrète
en esquisse ".
Là
vous devez
développer certains
concepts, dont la
plupart des humains
disent encore
aujourd'hui : "C'est
de la pure folie. - Il
y a quelques jours à
peine, j'ai reçu à
nouveau transmise une
lettre dans laquelle
quelqu'un entreprend
la "science secrète"
et dit de presque
chaque chapitre qu'il
s'agit d'une pure
folie. On
peut le
comprendre que
les gens disent que ce
serait
de la pure folie.
Pourquoi ? C’est tout
à fait naturel que les
gens
disent
cela souvent
aujourd'hui. Mais ces
humains
qui ne s’accoutument
pas à accueillir
de tels concepts, qui
nous conduisent
de
la manière
à Saturne, au Soleil,
à la Lune, à Jupiter,
à Vénus, à
Vulcain,
etc. ; qui
donc ne s’occupent
pas de développer des
idées en un monde qui
ne peut être englobé
par les sens, ces
humains ne
s’acquièrent aussi
aucune connaissance
des humains, ces
humains vont aux autres
humains,
remarquent
tout
au plus que l'un a un
nez légèrement pointu,
l'autre un nez
légèrement émoussé,
que l'un a les yeux
bleus, l'autre les
yeux bruns ; mais ils
ne remarquent rien de
ce qui organise le
corps à l'intérieur de
l’humain,
se révélant comme âme.
La
même force
qui nous rend capables
d'avoir de
l’intérêt,
je ne dis pas
maintenant, à avoir
des forces
occultes suprasensibles,
mais qui nous rend
capables d'avoir de
l’intérêt
pour
de
la connaissance suprasensible,
c'est celle-ci
qui nous délivre
de
la connaissance de l'humain
ainsi
que
nous
en
avons besoin
aujourd'hui.
|
30
|
Sie
studieren dasjenige, was in
meiner «Geheimwissenschaft im
Umriß» steht. Da müssen Sie
gewisse Begriffe entwickeln, von
denen die meisten Menschen heute
noch sagen: Das ist die reine
Narrheit. — Ich habe erst vor
ein paar Tagen wiederum einen
Brief übermittelt bekommen,
worin jemand gerade die
«Geheimwissenschaft» durchnimmt
und fast von jedem Kapitel sagt,
es sei der reine Wahnsinn. Man
kann es verstehen, daß die Leute
sagen, es sei der reine
Wahnsinn. Warum? Das ist ganz
natürlich, daß die Leute
vielfach das heute sagen. Aber
diejenigen Menschen, die sich
nicht dazu bequemen, solche
Begriffe aufzunehmen, die uns
auf diese Weise zu Saturn,
Sonne, Mond, Jupiter, Venus,
Vulkan führen, die sich also
nicht damit befassen, Ideen zu
entwickeln in einer Welt, die
nicht mit den Sinnen umfaßt
werden kann, diese Menschen
erwerben sich auch keine
Menschenkenntnis; diese
Menschen gehen an den anderen
Menschen vorbei, merken
höchstens, daß der eine eine ein
wenig spitzere Nase, der andere
eine ein wenig stumpfere Nase
hat, daß der eine blaue Augen,
der andere braune Augen hat;
aber sie merken nichts von dem,
was im Innern des Menschen, sich
offenbarend als Seele, den Leib
durchorganisiert. Dieselbe
Kraft, die uns fähig macht,
Interesse zu haben, ich sage
nicht jetzt, übersinnliche
okkulte Kräfte zu haben, sondern
die uns fähig macht, Interesse
zu haben für übersinnliche
Erkenntnisse, die ist es, die
uns Menschenerkenntnis, so wie
wir sie heute brauchen,
überliefert.
|
Vous
pouvez mettre en place
les programmes sociaux
les plus grandioses,
vous pouvez développer
les meilleures idées
sociales : si
les humains
s'arrêtent à ne pas
développer une
connaissance de la
nature humaine, de
sorte qu'ils se font
face sans se connaître
intérieurement, ils ne
peuvent pas créer de
conditions sociales.
Ils ne peuvent pas
provoquer des
conditions sociales
sans fonder
la possibilité qu'il y
ait des humains
sociaux.
Mais des
humains
sociaux
il
n’y en a pas
lorsque les humains
se croisent et que
chacun ne vit qu'en
lui-même. Des
humains
sociaux
il
n'y
a
que parce que les humains
se rencontrent dans la
vie et que quelque
chose passe d'un humain
à l'autre. Ici
je formule seulement la
question que
l'on
appelle aujourd'hui la
sociale. La plupart
des humains
aujourd'hui pensent de
la question sociale ainsi
qu'ils disent : on
doit
arranger certaines
choses ainsi
et
ainsi, alors
les humains
pourront
vivre socialement à
l'intérieur. - Ce
n'est pas ainsi.
Vous pouvez faire ces
institutions,
les humains
sociaux
seront de bons humains
au sens social avec
ces institutions,
et les humains
antisociaux
seront antisociaux
avec chaque
sorte
d'institution.
|
31
|
Sie
können die grandiosesten
sozialen Programme aufstellen,
Sie können die schönsten
sozialen Ideen entwickeln: Wenn
die Menschen dabei
stehenbleiben, keine
Menschenerkenntnis zu
entwickeln, so daß sie einander
gegenüberstehen, ohne sich
innerlich zu erkennen, können
sie keine sozialen Zustände
herbeirufen. Sie können nicht
soziale Zustände herbeirufen,
ohne zu begründen die
Möglichkeit, daß es soziale
Menschen gibt. Aber soziale
Menschen gibt es nicht, wenn die
Menschen aneinander vorbeigehen
und ein jeder nur in sich lebt.
Soziale Menschen gibt es nur
dadurch, daß die Menschen sich
im Leben begegnen, und daß etwas
übergeht von dem einen Menschen
zum anderen. Hier formuliert
sich ja erst die Frage, die man
heute die soziale nennt. Die
meisten Menschen denken heute
von der sozialen Frage so, daß
sie sagen : Man muß gewisse
Dinge so und so einrichten,
dann werden die Menschen drinnen
sozial leben können. — So ist es
nicht. Sie können diese
Einrichtungen machen, soziale
Menschen werden mit diesen
Einrichtungen gute Menschen im
sozialen Sinne sein, und
antisoziale Menschen werden mit
jeder Art von Einrichtung
antisozial sein.
|
Ce
dont il s’agit
est que nous arrivons
à atteindre
de telles
institutions, à
l’intérieur desquelles
les humains
développent réellement
des pulsions sociales.
Et l'une de ces
pulsions sociales est
la
connaissance.
Mais aussi
longtemps,
par exemple, que vous
éduquez les humains
ainsi
qu'ils ne
voient
toujours seulement
qu’il
doive devenir postier
ou lieutenant ou autre
chose pour l'État, aussi
longtemps
que vous n'éduquerez
pas l’humain
ainsi qu’il
reconnaisse
l'autre humain.
Car cette éducation,
qui est bonne pour un
fonctionnaire
de poste ou un
lieutenant, elle
ne laisse reconnaitre
dans l’autre être
humain
qu’un fonctionnaire
de poste ou à un
lieutenant. Cette
éducation qui fait
d'un humain
un être humain laisse
aussi reconnaître
d’autres humains
en tant qu'être
humain. Mais il n'est
pas possible de
reconnaître l'être
humain dans l'autre
personne si l'on ne
développe pas un sens
de la connaissance suprasensible.
Et la chose la plus
importante dans
laquelle la
connaissance suprasensible
doit œuvrer
est tout
de suite
l'art de l'éducation.
C'est pourquoi le plus
grand mal qui a été
fait au cours du
développement moderne
est que le mode de
pensée de
science de la nature matérialiste
s'est également emparé
de la science de
l'éducation. En
cette relation,
on vit donc
des
choses très, très
étranges.
|
32
|
Dasjenige,
worum es sich handelt, ist, daß
wir dahin gelangen, solche
Einrichtungen zu treffen,
innerhalb welcher die Menschen
wirklich soziale Triebe
entwickeln. Und einer dieser
sozialen Triebe ist das
Erkennen. Aber solange Sie zum
Beispiel den Menschen so
erziehen, daß Sie immer nur
darauf sehen: Er soll ein
Postbeamter oder ein Leutnant
werden, oder irgend etwas
anderes für den Staat werden, so
lange werden Sie den Menschen
nicht so erziehen, daß er den
anderen Menschen erkennt. Denn
diese Erziehung, die zum
Postbeamten oder zum Leutnant
gut ist, die läßt in dem anderen
Menschen auch nur einen
Postbeamten oder Leutnant
erkennen. Diejenige Erziehung,
die den Menschen zum Menschen
macht, die läßt auch in dem
anderen Menschen den Menschen
erkennen. Aber es gibt keine
Möglichkeit, in dem anderen
Menschen den Menschen zu
erkennen, wenn man nicht Sinn
für übersinnliche Erkenntnis
entwickelt. Und das Wichtigste,
worin übersinnliche Erkenntnis
wirken muß, das ist gerade die
Erziehungskunst. Daher ist der
größte Schaden, der angerichtet
worden ist im Laufe der
neuzeitlichen Entwickelung, der,
daß die
naturwissenschaftlich-materialistische
Denkungsweise auch die
Erziehungswissenschaft
ergriffen hat. In dieser
Beziehung erlebt man ja höchst,
höchst merkwürdige Dinge.
|
Aujourd'hui,
il y a dans tous les
domaines, on aimerait
dire, des humains
très bien
intentionnés, des humains
de bonne volonté aussi,
qui veulent tout
réformer, voire
révolutionner ; mais
quand on
parle sur
ces choses aujourd'hui
aux humains,
il en ressort quelque
chose de très étrange.
Les gens professent
honnêtement une
certaine attitude qui
veut réformer les
choses. Mais l'un
d'entre eux vous
demande : oui,
voyez-vous, je suis
tailleur maintenant,
comment ma vie de
tailleur va-t-elle se
dérouler lorsque les
circonstances auront
changé ? - Un autre,
disons qu'il est
fonctionnaire des
chemins de fer, qui
dit : à
quoi ressemblera ma
vie de fonctionnaire
des chemins de fer si
les circonstances
changent ? - Ce n'est
donné qu'à titre
d'exemple, et tout
cela revient
finalement à dire que
les gens sont tout à
fait d'accord pour que
tout soit différent,
mais que rien ne doit
changer à la suite de
ce changement, mais
que tout doit rester
pareil. Car c'est
l'attitude qui inspire
extraordinairement
beaucoup
d’humains
aujourd'hui : tout
doit rester pareil
quand les choses
changent. On
ne devrait absolument
pas
ignorer que la
nostalgie
des humains
aujourd'hui est une grandeur
extraordinairement
abstraite dans la vie
sociétale
: ils aimeraient
beaucoup, les humains,
mais rien n’a
la permission de
changer pour leur commodité.
|
33
|
Es
gibt heute ja auf allen
Gebieten, man möchte sagen,
höchst gutmeinende Menschen,
gutwillige Menschen auch, die
möchten alles reformieren,
sogar revolutionieren; aber wenn
man mit den Menschen heute redet
über diese Dinge, kommt ganz
Sonderbares heraus. Die Leute
bekennen sich ganz ehrlich zu
einer gewissen Gesinnung, die
die Dinge neu gestalten will.
Allein, der eine fragt einen:
Ja, sehen Sie, ich bin nun
Schneider, wie wird, wenn die
Verhältnisse umgestaltet
werden, mein Dasein als
Schneider sich gestalten? — Ein
anderer, sagen wir er ist
Eisenbahnbeamter, der sagt: Wie
wird sich mein Dasein als
Eisenbahnbeamter gestalten, wenn
die Verhältnisse umgestaltet
werden? — Das ist nur als
Beispiel hingestellt, und alles
das kommt zuletzt darauf hinaus,
daß die Leute ganz einverstanden
sind, daß alles anders werde,
nur soll durch dieses
Anderswerden sich nichts ändern,
sondern es soll alles beim alten
bleiben. Das ist nämlich die
Gesinnung, die heute
außerordentlich viele Menschen
beseelt: Es soll alles beim
alten bleiben, wenn es anders
wird. Das sollte man durchaus
nicht verkennen, daß die
Sehnsucht der Menschen heute
eine außerordentlich abstrakte
Größe im gesellschaftlichen
Leben ist: Sie möchten viel, die
Menschen, aber es darf ja nichts
für ihre Bequemlichkeit sich
ändern.
|
Et
c'est donc notamment
là où
il
s'agit que
les humains
doivent
se
trouver aussi
intérieurement
dans des conditions
vraiment nouvelles. Et
pourtant, c'est tout
de suite
cela
dont
il s’agit
: que les humains
trouvent la
possibilité
d'effectuer la
transition vers ce à
quoi doit
être pensé
d'une manière
totalement nouvelle, en
rapport à ce
en quoi
on
a à se
changer
intérieurement.
|
34
|
Und
so ist es namentlich da, wo es
sich darum handelt, daß die
Menschen sich auch innerlich in
wirklich neue Verhältnisse
hineinfinden sollen. Und
dennoch, gerade dies ist es,
worauf es ankommt: daß die
Menschen die Möglichkeit finden,
den Übergang zu bewirken zu
dem, worüber ganz neu gedacht
werden muß, in bezug auf das man
sich innerlichst zu ändern hat.
|
Maintenant,
de tout ce que nous
avons examiné, les
questions les plus
diverses se posent,
mais des questions qui
vont certainement vers
l'immédiateté de la
vie. Ces
questions nous
devions
les
examiner
ainsi
que nous leur
avons
donné
une certaine
base
plus profonde en
parlant de la manière
dont certaines forces,
qui semblent
initialement
spirituelles et d’âme,
s'expriment également
dans le corps. Parce
qu'aujourd'hui, il
nous
manque
trop de la faculté
à introduire ce que
nous nous
représentons
spirituellement dans
la vie matérielle.
Mais tant que nous
n'aurons pas introduit
à nouveau les choses
que nous nous
représentons
spirituellement dans
la vie matérielle,
nous ne pourrons pas
penser à atteindre à
saisir de l’œil
le véritable nerf de
la question sociale.
|
35
|
Nun
entstehen ja aus alledem, was
wir betrachtet haben, die
aller-verschiedensten Fragen,
Fragen aber, die durchaus auf
die Unmittelbarkeit des Lebens
hingehen. Diese Fragen, die
mußten wir so betrachten, daß
wir für sie eine gewisse tiefere
Grundlage dadurch geschaffen
haben, daß wir davon gesprochen
haben, wie gewisse Kräfte, die
zunächst geistig-seelisch
ausschauen, sich auch im
Leiblichen ausdrücken. Denn es
fehlt uns heute gar zu sehr die
Fähigkeit, dasjenige, was wir
uns geistig vorstellen, in das
materielle Leben einzuführen.
Ehe wir aber nicht wiederum dazu
kommen, die Dinge, die wir uns
geistig vorstellen, in das
materielle Leben einzuführen,
können wir nicht daran denken,
den eigentlichen Nerv der
sozialen Frage ins Auge zu
fassen.
|
Et
ainsi il
s'agit alors
d'aspirer à une vie de
l’esprit
qui développe
réellement une
connaissance de
l’humain,
mais aussi des
pulsions sociales.
Oui, une vie de
l’esprit
qui se forme à partir
de rapports
de vie complètement
différents, cela ne
suffit pas. Justement,
la vie de
l’esprit
qui est formée à
partir
de
l'État ou de
la vie de
l’économie,
cela
se
forme des
fonctionnaires
de poste
ou des
lieutenants. Mais la
vie de
l’esprit
dont nous avons besoin
est celle qui forme des
humains.
Mais ce
ne peut être
aucune autre
qu'une qui
se
détache de la vie de
l’économie
et détache de la vie
de l'État. Par
conséquent, ce qui
s'est passé par notre
"tri-articulation
de l'organisme social"
devait une
fois se passer.
Il devait
être radicalement
indiqué sur ce que toute
forme de dépendance de
la vie de
l’esprit
de
la vie de
l’économie
et de
la vie de l'État devait
cesser et la vie de
l’esprit
doit être placée sur
ses propres bases. Alors
la
vie de
l’esprit
pourra donner à la vie
de
l’économie
et à la vie de l'État
ce que la vie de
l'État et la vie
économique ne peuvent
pas donner à la vie de
l’esprit.
|
36
|
Und
so handelt es sich denn darum,
ein Geistesleben anzustreben,
welches wirklich eine
Menschenerkenntnis, damit aber
soziale Triebe entwickelt. Ja,
ein Geistesleben, das
herausgeformt wird aus ganz
anderen Lebensverhältnissen, das
genügt dazu nicht. Eben das
Geistesleben, das vom Staat
oder Wirtschaftsleben her
geformt wird, das formt sich
Postbeamte oder Leutnants. Das
Geistesleben aber, das wir
brauchen, ist dasjenige, welches
Menschen formt. Das kann aber
kein anderes sein als ein
solches, das sich loslöst vom
Wirtschaftsleben und loslöst
vom staatlichen Leben. Daher
mußte einmal das geschehen, was
durch unsere «Dreigliederung des
sozialen Organismus» geschehen
ist. Es mußte radikal darauf
hingewiesen werden: Alle Art der
Abhängigkeit des geistigen
Lebens vom Wirtschaftsleben,
vom staatlichen Leben müsse
aufhören und das Geistesleben
auf seine eigenen Grundlagen
gestellt werden. Dann wird das
geistige Leben dem Wirtschafts-
und dem Staatsleben dasjenige
geben können, was das
Staatsleben und das
Wirtschaftsleben dem geistigen
Leben nicht geben können.
|
C'est
l'essentiel, c'est
l'important ! Un être
humain à part entière
apparaîtra
premièrement en
ce
que nous travaillons
à partir d'une vie de
l’esprit autonome.
|
37
|
Das
ist das Wesentliche, das ist das
Wichtige! Ein Vollmensch wird
entstehen erst wieder dadurch,
daß wir aus einem selbständigen
Geistesleben heraus arbeiten.
|
|
Français
seul
|
|
En
ce milieu des trois conférences, je
voudrais vous développer quelques
vérités anthroposophiques en
particulier. Nous verrons alors
comment tout de suite ces vérités
anthroposophiques interviennent
fortement dans la vie quotidienne des
êtres humains ; nous en parlerons
demain. Aujourd'hui, je voudrais
attirer votre attention sur certains
aspects plus profonds de l'être
humain.
|
Très
souvent, il
n’est pas
demandé
par quelles forces de la nature
humaine, la connaissance des
mondes suprasensibles est
atteinte. On essaie purement
de
répondre à la question en ce
que justement on en
parle :
il y a la possibilité de
connaître du
suprasensible à
travers certaines forces de la
nature humaine. Mais dans
quelles relations, dans quelles
relations particulières,
ces forces se
tiennent à
la nature humaine, cela n'est
pas toujours demandé. C'est
pourquoi on se préoccupe si peu
de rendre la connaissance des
mondes suprasensibles
vraiment
fructueuse pour la vie
ordinaire. On peut dire : tout
de suite
pour notre époque, les connaissances
suprasensorielles
deviendront de plus en plus
nécessaires et indispensables aux
humains.
Mais alors
il
faut aussi les appréhender dans
leur rapport à la vie
quotidienne ordinaire.
|
Vous
savez, la première faculté
qui conduit une personne à
l'être suprasensible
est la
force
de l'imagination, la deuxième faculté
est la force
de l'inspiration et la troisième
faculté
est
la
force
de l'intuition. La question se
pose maintenant : est-ce
que ce sont des
facultés qu’on
doit
simplement saisir
de l’œil
lorsqu'on parle de connaissance
de mondes suprasensibles,
ou est-ce
que ce son des facultés
qui jouent aussi
un quelque
rôle dans le reste de la vie
d'un humain ?
- C'est ce
dernier
cas en
fait.
Nous suivons la vie humaine,
comme vous pouvez le voir dans
le petit écrit
"L'éducation de l'enfant du
point de vue de la science de
l’esprit",
selon trois époques : selon
l'époque de la naissance au
changement de dents, du
changement de dents à la
maturité sexuelle, de la
maturité sexuelle à environ la
vingt-et-unième année. Ceux qui
ne regardent pas
superficiellement la nature
humaine arriveront à la
conclusion que tout le chemin du
développement humain est
différent pendant les sept
premières années, différent
pendant les sept années
suivantes, différent pendant les
sept années de la jeunesse enfantine.
Le fait que les dents
permanentes soient poussées
en
avant -
j'en ai souvent parlé - n'est
pas seulement lié au
développement de forces qui se
situent, disons, dans les
mâchoires ou dans les organes
voisins, mais les forces qui poussent
les dents dehors
se
situent dans l'ensemble de
l'être humain physique. Il se
passe quelque chose dans cet
être humain physique entre la
naissance et la septième année,
qui se termine, en quelque
sorte, à son point final,
lorsque les dents permanentes
sont poussées
en avant
de la nature humaine.
|
Ces
forces qui agissent sur l'être
physique humain, elles sont - on
aimerait dire : évidemment -
de nature suprasensorielle.
Le sensoriel
est purement
le matériel
dans lequel
elles
travaillent. Ces forces suprasensibles,
qui sont actives pendant les
sept premières années de la vie
de l'humain
dans toute son organisation,
sont, pour ainsi dire, mises
en silence
lorsque leur but est atteint,
lorsque les dents permanentes
sont apparues. Ces forces,
après la septième année, vont,
j’aimerais
dire, dormir.
Elles
sont cachées
dans la nature humaine ; elles
dorment dans la nature humaine.
Et elles
peuvent être tirées sur
le devant de
cette nature humaine si l'on
fait des
exercices tels
que
je
les ai
décrits dans "Comment obtient-on
des
connaissances
des mondes plus
élevés ?",
qui là
conduisent
jusqu’à
l'intuition. Car les forces qui
sont appliquées dans
l'intuition, dans la
connaissance intuitive, sont les
mêmes forces avec lesquelles on
grandit ainsi
jusqu'à la septième année, de
sorte que cette croissance
trouve son expression dans le
changement de dents. Ces forces
dormantes, qui sont actives dans
la nature humaine jusqu'à la
septième année, sont utilisées
dans la
connaissance
suprasensible
afin d'arriver
à
l'intuition.
|
Les
forces, à nouveau,
qui sont actives de la septième
à la quatorzième année jusqu'à
la maturité sexuelle et
vont alors dormir,
reposer en
bas
la nature humaine, elles
sont
remontées
et forment la force de
l'inspiration. Et ces forces
qui, en
des temps plus précoces,
ont inspiré les idéaux de
jeunesse aux humains
de la quatorzième à la vingt et
unième année - il serait trop
exagéré de dire qu'elles le font
encore maintenant -
et ont créé des organes dans le
corps physique pour ces idéaux
de jeunesse, ce sont ces mêmes
forces qui sont ensuite sorties
de leur état de sommeil et
peuvent provoquer
l'imagination.
|
Vous
voyez
ainsi que les forces de
l'imagination, les forces de
l'inspiration et les forces de
l'intuition ne sont pas des
forces arbitraires prises à de
sources inconnues, mais que ce
sont les mêmes forces avec
lesquelles nous grandissons de
notre naissance à la
vingt-et-unième année. Par
conséquent, ces forces qui
vivent dans l'imagination,
l'inspiration et l'intuition
sont des forces très saines. Ce
sont les forces dont l'homme a
besoin pour sa croissance saine,
et lorsque les phases de
croissance correspondantes sont
closes,
elles vont
dormir dans
la nature humaine.
|
Je
vous ai ainsi montré ce qui de
forces
suprasensibles de la
connaissance a des relations à
la nature humaine ordinaire.
Mais on peut aussi dire la même
chose des forces
de la nature humaine normale,
cette nature humaine qui se
tient
dans la vie habituelle.
Seulement
ce n'est pas exprimé
comme ça. Une force
très importante
pour la vie habituelle -
nous en avons parlé à maintes
reprises - est la
faculté
de souvenir,
la force
de la mémoire.
Cette faculté
de se souvenir, nous la
maîtrisons alors par
l’âme/psychiquement
lorsque nous nous souvenons de
quelque chose que nous avons
vécu, comme nous le disons. Mais
vous savez tous qu'avec cette
force
de la mémoire est quelque chose
d'étrange. Nous la
dominons
et pourtant nous ne la
dominons
pas entièrement.
Plus
d’un humain
lutte à tel ou tel moment de sa
vie avec
ce qu’il aimerait se
souvenir de quelque chose, mais
il
ne peut pas se souvenir. Ce pouvoir-se-souvenir
et ne-pas-pouvoir-se
souvenir-complètement, cela
vient
du fait que la
même force
que nous utilisons de
l’âme/psychiquement
comme force
de mémoire/souvenir
sert à transformer les
substances
nutritives
que nous avons absorbées en
substances qui peuvent être
utilisées par notre corps.
Ainsi, lorsque vous mangez un
morceau de pain et que ce pain
est transformé dans votre corps
en une substance telle que cette
substance sert votre vie, cela
semble être un processus
physique. Mais ce processus
physique est contrôlé par des forces
suprasensibles.
Ces forces
suprasensibles
sont les mêmes que celles
que vous utilisez lorsque vous
vous souvenez. Ainsi
que le même type de force est
utilisé d'un côté pour la
mémoire et de l'autre pour le
traitement des substances nutritives
dans la vie humaine. Et vous
devez
toujours osciller un peu entre votre
âme et votre
corps si vous voulez
vous
adonner à
la force
de la mémoire. Si votre corps
digère trop bien, alors,
voyez-vous, vous ne pourrez
peut-être pas tirer de ce corps
une puissance telle que vous
pourrez bien vous souvenir de
certaines choses. Vous
devez
toujours livrer
un combat intérieur, qui se
déroule dans l'inconscient entre
un animique
et un corporel,
si vous voulez
vous
souvenir d’une
quelque chose. Lorsque vous
considérez la force
de la mémoire de cette manière,
vous avez la meilleure façon de
comprendre à quel point il est
absurde, d'un point de vue plus
élevé,
quand
certaines personnes sont
idéalistes et d'autres
matérialistes. La transformation
des aliments dans le corps
humain est sans aucun doute un
processus matériel. Les forces
qui le contrôlent sont les mêmes
forces qui sont actives dans un
processus idéel
: les forces du
patrimoine de souvenir,
les forces
de la mémoire. Ce'est seulement
alors
que l'on peut voir le monde
correctement, quand
on le voit ni matérialistement
ni idéalistement,
mais si l'on est en
état
de voir ce qui se révèle
matérialistement
de manière idéelle, et ce
qui
se révèle idéaliste de manière
tout à fait matérielle. Le
spirituel
d'une vision du monde ne
repose pas sur ce
qu’on
dise :
il
y a le matérialisme inférieur,
qui est pour la "lèpre" de
l'humanité ; il y a l'idéalisme,
qui est pour les élus/choisis -
parmi lesquels celui qui dit
cela se compte habituellement
- mais l'essence d'une
conception vraiment spirituelle
du monde consiste dans le fait
que cette conception spirituelle
du monde est en
état,
avec ce qu'elle saisit dans le
spirituel, de se plonger dans
l'existence matérielle/l’être-là
matériel,
pour tout
de suite
comprendre alors
l'existence matérielle, qu'elle
soit
comprise
et non méprisée. C'est la grande
erreur de nombreuses confessions
religieuses, qui méprisent
l'existence matérielle au lieu
de la comprendre, au lieu d'y
rechercher l'esprit.
|
Il
s'agit donc de répondre aux
choses, et non pas, comme c'est
encore si souvent le cas
aujourd'hui, de vivre dans des
phrasés
dans des domaines mystiques ; il
s'agit de répondre vraiment aux
choses. Maintenant que je vous
ai montré, d'une certaine
manière, comment réagir à ces
choses, je voudrais dire quelque
chose de particulièrement
important. Il est habituel
de parler de l'existence
matérielle et de l'existence suprasensorielle
comme si l'existence matérielle
se répandait dans le monde, et
qu'ensuite, quelque part
derrière ou au-dessus, serait
l'existence suprasensorielle,
qui n'est pas perçue par les
sens. Si l'on imagine que l'on a
simplement l'existence sensible-physique
d'un côté
et l'existence suprasensible
de
l'autre
côté,
on ne comprendra jamais l'humain.
Il n'y a pas moyen de comprendre
vraiment l'humain,
si l'on part seulement de
l’opposition :
sensible
et suprasensible.
Il
s’agit beaucoup plus de ce qui
suit.
Le monde des sens s’étend
autour de nous, et le monde dans
lequel nous travaillons, le
monde dans lequel se trouve
également notre vie sociale, s’étend
autour de nous. Représentons
schématiquement ce monde étendu
par cette ligne (voir dessin
ligne horizontale). Vous n'aurez
une image complète de ce qui est
réellement présent dans le monde
que si vous vous
représentez :
au-dessus de cette ligne, il y a
des forces, des forces suprasensibles
(flèches rouges). Ces forces suprasensibles
ne sont pas perçues par les sens
ordinaires, et
aussi pas avec la raison
analytique
qui est liée aux sens
ordinaires/habituels.
On
ne perçoit
que ce qui repose
dans le domaine
de cette ligne.
|
Mais
il y a aussi des forces en
dessous de cette ligne. En fait,
nous parlons seulement
complètement
du non sensible,
du spirituel, quand
nous parlons de forces suprasensibles
et sous-sensibles. Donc
nous
devons nous représenter
qu'ici en
dehors de cela
(flèches orange) reposent
les forces
subsensorielles.
|
Nous
avons donc le monde sensoriel,
les forces suprasensibles
et les forces
subsensibles.
L'humain
lui-même, lorsqu'il se tient
devant vous corporellement,
auxquelles appartient-il ?
Ce qui se
tient
devant vous physiquement
appartient complètement à cette
ligne. Mais dans
ce qui entre chez l’humain dans
la ligne,
œuvrent
des
forces
suprasensibles
d'un côté et des forces
subsensibles
de l'autre. L'humain
est la résultante entre des
forces suprasensibles et
sous-sensibles. Quelles forces
de la nature humaine sont suprasensibles,
quelles forces de la nature
humaine sont subsensibles ?
Toutes les forces liées à la
cognition/connaissance
sont suprasensibles ;
tout ce que nous consacrons à la
cognition est suprasensible.
Et ce sont ces mêmes forces qui
forment aussi notre tête,
forment notre chef.
Ainsi
que nous pouvons
dire : les
pouvoirs suprasensibles
sont les forces
de la connaissance.
|
Maintenant,
les forces subsensorielles œuvrent aussi dans
l'être humain. Qu’est-ce
comme forces ? Ce
sont les
forces
de volonté. Toutes
les forces de la volonté. Toute
volonté, tout ce
qui est de sorte volontaire
dans la nature humaine est
subsensoriel.
|
Maintenant,
vous aurez la question évidente
: oui, d'où viennent ces forces
subsensorielles,
ces forces
de volonté ? - Ce sont les mêmes
forces que celles des
planètes,
donc pour nous les forces de la
Terre.
Dans
le fait,
les forces
de la Terre
agissent
constamment dans notre humain.
Et ce qui est pendant à
ces forces
des
planètes,
à ces forces
de la Terre,
ce sont les forces
de
sorte volontaire.
Les forces qui sont de sorte
cognitive/de
la connaissance,
elles nous viennent de la
périphérie du monde, elles se
déversent sur nous de
l'extérieur, de l'extérieur de
la planète, en quelque sorte.
Les forces qui sont de sorte
volontaire
pénètrent en nous de la planète.
Ainsi, les forces de notre
propre planète terrestre vivent
en nous. Au moment où nous
entrons dans l'existence avec
notre naissance, les forces de
la planète terrestre
sont actives en nous.
|
La
question apparaît :
dans quelle distribution/répartition
sont-elles
efficaces en
nous ? Il existe à nouveau une
différence considérable entre la
première période
de la vie, la première époque
de la vie, la deuxième et la
troisième, jusqu'à la septième
année, jusqu'à la quatorzième
année, jusqu'à la vingt et
unième année. Ce qui œuvre de
sorte volontaire
en nous jusqu'à la septième
année de vie, cela œuvre
entièrement de l'intérieur de la
planète. Il est très intéressant
de suivre de manière
spirituelle-scientifique
comment, dans tout ce qui est
efficace chez l'enfant jusqu'à
la septième année, les forces de
la partie la plus intérieure de
la Terre
sont à l'œuvre. Si vous voulez
connaître les forces de la
partie la plus intérieure de la
Terre
dans leur révélation, alors
étudiez tout ce qui se passe
chez l'enfant jusqu'à la
septième année, car ce sont les
forces de la partie la plus
intérieure de la terre. C'est
une méthode complètement erronée
que de creuser dans la Terre
pour trouver les forces
de l'être intérieur de la terre.
Vous n'y trouverez que les
substances de la Terre.
Les forces
qui sont actives
dans
la terre se révèlent dans ce
qu'ils accomplissent à l’humain
jusqu'à la septième année de sa
vie. Et à nouveau,
de la septième à la quatorzième
année de vie, les forces du
cercle aérien, c'est-à-dire
aussi encore
celles
qui appartiennent à la Terre,
les forces de l'atmosphère, sont
à l'œuvre chez l'humain.
Mais elles
sont de préférence actives
dans tout ce qui se développe
chez l'humain
entre la septième et la
quatorzième année de vie. Alors
est
la période la plus importante de
la quatorzième à la vingt et
unième année. Là,
j’aimerais
dire, le subsensible passe
dans
le suprasensible.
Il se forme une sorte
d'équilibre entre le subsensible
et le suprasensible.
Là, les forces de l'ensemble du
système solaire, le système
solaire appartenant à la Terre,
ont un effet organisateur sur
l'humain.
|
Donc
l'intérieur de la terre à la
première époque de la vie ; le
cercle d'air à la deuxième
époque de la vie, ce dans quoi
la terre elle-même est
enveloppée. Ce
qui de
forces flue
vers en bas
de l'espace des mondes, aussi
loin que
cet espace des mondes est rempli
de notre propre système
planétaire : jusqu'à la
vingt-et-unième année. Ce n'est
qu'à l'âge de vingt et un ans
qu'un humain
se détache, dans
une certaine mesure,
des influences de ce qui est
apporté de l'extérieur par la
planète et par le système
planétaire qui appartient à
cela.
|
Vous
voyez, dans tout ce que je vous
ai dit maintenant, que cela a un
effet sur les humains,
dans tout ce qu'il y a aussi
d'efficacité physique. Ce sont
des processus physiques qui sont
causés par des forces provenant
de l'intérieur de la planète
jusqu'à la septième année. Ce
sont des processus physiques qui
sont formés par la circulation
de l'air en relation avec la
respiration entre la septième et
la quatorzième année, et ainsi
de suite. Ce sont des processus
physiques, ce sont des
transformations des organes
corporels qui se produisent ;
tout est lié au
devenir grand, à
la croissance de l'humain.
Ainsi, l’humain
grandit vers
dehors à
partir de ce que la Terre
façonne en lui,
et cela s’arrête
avec la vingt-et-unième année.
|
Mais
alors quoi ? Qu'en est-il après la
vingt et unième année de vie ? Jusqu'à
la vingt-et-unième année, nous nous
sommes nourris de la Terre et de son
système planétaire de la manière
décrite ci-dessus. Nous nous sommes
nourris de ce que la terre a organisé
en nous. Maintenant que nous avons
vingt et un ans, nous devons nous
nourrir de nous-mêmes. Nous devons
progressivement faire remonter dans
notre organisme ce que nous avons fait
descendre des forces de la planète et
du système planétaire.
|
Que
cela se soit toujours produit
dans le passé est dû aux forces
du sang humain. Comme vous le
savez bien, l'humain
n'a pas appris à tirer de
lui-même les forces
de la planète après sa
vingt-et-unième année. Mais il
l'a quand
même fait.
Il l'a fait comme un processus
inconscient. Cela
reposait
dans son sang. Cela
lui fut enorganisé
afin
qu'il le fasse ainsi.
Notre revirement
significatif dans le temps
présent, qui est naturellement
un long espace
de siècles,
repose
dans ce que le
sang de
l'humain
perd la
force
de faire ressortir ce qu’on a
mis dans l'organisme de cette
façon jusqu'à la vingt-et-unième
année.
|
C'est
la base de la chose importante
qui se passe à l'époque actuelle
de l'humanité, à savoir que le
sang s'affaiblit dans ses
forces. Ces choses ne peuvent
pas être déterminées à partir de
l'anatomie externe, de la
physiologie externe ; il
faudrait examiner des corps du
10e, 9e siècle, alors
ils arriveraient à la conclusion
que le sang était différent. On
n'aurait même pas les réactifs
chimiques pour y parvenir. Mais
spirituellement-scientifiquement,
on peut
savoir avec
sûreté :
le sang des humains est devenu
plus faible. Et le grand revirement
dans l'affaiblissement du sang
de l'humain a
eu lieu au milieu du 15e siècle.
|
Quelle
en est la conséquence ? La
conséquence est que ce que nous
ne sommes plus capables de faire
inconsciemment par notre sang,
nous devons maintenant le faire
par notre conscience. Nous
devons nous éduquer afin de
pouvoir accomplir consciemment
ce qui était auparavant fait
inconsciemment, simplement par
le sang des humains.
Parce que la
force
du sang s'est perdue
et se perd de plus en plus. Et
que se passerait-il finalement,
si nous ne trouvions pas un
moyen d'information, à une
époque où les humains
perdraient complètement leur
jeunesse, où ils ne pourraient
pas faire fructifier les forces
de leur jeunesse pour eux-mêmes,
si ce que le sang faisait
inconsciemment ne pouvait pas
être fait consciemment ?
|
Naturellement,
il ne faut pas prendre ces
choses purement
théoriquement.
Si on
les prend
théoriquement, elles aimeraient
être des vérités intéressantes.
Mais il ne suffit pas de faire
des théories. Ces choses doivent
être prises concrètement
aujourd'hui, car elles sont
liées avec
la pratique de
l’évolution
de l'humanité. En pratique, elles
doivent être prises ainsi
que nous devenions
conscients
:
l'ensemble du système
d'éducation de
l’humain
doit devenir différent. Nous
devons amener
l'humain
à ce qu’il développe
une force,
consciente, forte
pour revive ce qu'il absorbe
dans sa jeunesse, comme par
un
souvenir élémentaire, à un âge
plus avancé.
|
Pour
l'instant, les humains
partout dans le monde agissent
encore contre cette exigence.
Les humains
sont fiers, par exemple, du fait
que dans les écoles
élémentaires, on enseigne
"l'instruction visuelle", comme
ils
disent,
aux enfants, et ils attachent
une grande importance à ne pas
révéler à l'enfant dans la salle
de classe des choses qui, comme
on dit, dépassent la capacité de
l'enfant, mais l'enseignant,
l'éducateur, doit descendre
autant que possible à la
capacité de l'enfant. Oui, on
met en place des machines à
calculer, sur lesquelles on
enseigne tous les types de
calcul possibles en comptant des
billes. Rien ne doit dépasser la
capacité de l'enfant. Cette
instruction visuelle devient une
horrible trivialité et banalité.
Après tout, elle doit conduire à
une situation où l'on n'enseigne
à l'enfant que des termes
banals, si l'on veut descendre
jusqu'à sa propre capacité de
compréhension. La personne qui
s'efforce d'y parvenir ne prête
aucune attention à une
expérience importante, quoique,
je dirais, intime de la vie
humaine.
|
Imaginons
que l'on apprenne à un enfant à
absorber quelque chose, non pas
parce que c'est déjà
complètement à sa portée, mais
parce que la chaleur inspirante
de l'enseignant lui est
transmise et que l'enfant
l'absorbe, parce que
l'enseignant, par son
enthousiasme dans
l'enseignement, le transmet à
l'enfant. L'enfant l'absorbe,
précisément parce qu'il vit dans
la chaleur qui vient de
l'enseignant. Il absorbe quelque
chose qui lui échappe,
simplement à cause de
l'enthousiasme que lui transmet
le professeur ; alors l'enfant
ne comprend pas encore ce qu'il
a absorbé, comme on dit dans la
vie banale. Mais ce qu'il a
absorbé est dans l'âme
tranquille
de l'enfant. Ce que l'enfant
peut avoir absorbé à sa dixième
année, l'adulte s'en souvient à
sa trentième année. Il le revit.
Maintenant qu'il a atteint la
maturité, il comprend ce qu'il
peut tirer du fond de son âme
tranquille,
ce qu'il a seulement
pris
alors par enthousiasme, mais ce
qu'il peut maintenant tirer de
l'esprit mature. Vous voyez, ce
sont les moments les plus
féconds de la vie, quand on ne
se contente pas de saisir ce qui
nous vient de l'extérieur, mais
ce que l'on a absorbé auparavant
avec une compréhension
insuffisante, sans grande
envergure, ce que l'on vit à
nouveau, en le remettant sur le
tapis et ce n'est qu'alors que
cela
peut être absorbé avec une
compréhension plus profonde.
Plus on peut faire en sorte que
l'enfant n'absorbe pas
banalement ce qu'il comprend -
car cela disparaît avec
l'enfance, et un âge plus avancé
ne peut développer ni joie ni
enthousiasme - plus on fait pour
le développement ultérieur de
l'humain ;
car ce qui est absorbé par la
chaleur de l'enseignant est ce
qui, en étant revécu, donne des
forces vitales.
|
C'est
une chose dont il faut tenir
compte tout particulièrement
dans l'enseignement actuel.
Dans le passé, il n'était pas
nécessaire d’y
regarder, parce que
l’œuvrer vers en haut reposait
dans le sang ; maintenant, cela
doit être amené à la conscience.
Ce
n’est pas égal
si l'on voit de telles
choses comme celles qui sont justement
fécondes aujourd’hui
grâce
à la science de
l’esprit.
Si on
l’envisage
de la manière correcte,
alors on
trouve à un
moment donné de la vie pratique,
la possibilité d'utiliser ces
choses pour le salut de
l'humanité. On trouve donc la
possibilité d'utiliser le fait
que notre sang est devenu
faible, si l'on voit bien, de
telle manière que l'on attache
d'autant plus de
valeur à
la
faculté d'enthousiasme
du professeur.
|
Mais
à notre époque, on n'a guère
conscience que c'est de cela
qu'il s'agit. Parce qu'à notre
époque, la pédagogie des normes,
une pédagogie qui travaille
dans de nombreuses normes, joue
encore un grand rôle. On apprend
la pédagogie, on apprend comment
enseigner à un enfant, comment
procéder dans l'enseignement.
Par rapport à notre conscience
actuelle de l'humanité, cela
devrait en fait nous sembler
être comme
si nous apprenions :
l'être
humain est constitué d'hydrates
de carbone, de protéines, etc. -
c'est ce dont nous sommes
constitués, et comme
ci, comme ça
ils se
transforment
dans le corps, et tant que nous
n'avons pas compris cela, nous
ne pouvons pas manger, car ce
n'est que lorsque nous
comprenons cela que nous
mangeons au sens de la
physiologie. - Je vous ai raconté
un jour - et vous le savez
peut-être par expérience – qu’on
peut maintenant
déjà avoir
l'expérience : on
visite l'un ou l'autre, et voici
qu'il a une balance à côté de
son assiette et qu'il pose avec
précaution un morceau de viande
sur la balance et pèse le poids
du morceau de viande, car il n'a
le droit de manger qu'un morceau
de viande d'un poids bien
précis. Là déjà, la physiologie
détermine l'appétit. Mais Dieu
merci, tous les gens ne
cultivent pas encore cela. Il
est important de réaliser que la
physiologie n'appartient pas à
l'alimentation, mais que c'est
quelque chose qui a un but autre
que celui de manger, que l'on
peut aussi manger sans avoir
étudié la physiologie, sans
connaître la physiologie du
processus d'alimentation. Mais
on ne présuppose pas qu'il
faille aussi enseigner, qu'il
faille enseigner de façon
vivante, sans avoir absorbé la
pédagogie standard. Pour celui
qui enseigne aujourd'hui dans le
sens le plus favorable, cette
pédagogie-norme est tout autant
que l'esthétique des couleurs
l'est pour le peintre. Il a
peut-être étudié l'esthétique
des couleurs, mais il ne sait
pas peindre. On peut peindre en
faisant des choses bien
différentes qu'en étudiant
l'esthétique des couleurs.
L'enseignement peut se faire par
des moyens très différents de
l'étude de la pédagogie.
Aujourd'hui, il ne s'agit pas
d'apporter une quelconque
pédagogie standard, qui
détermine dogmatiquement telle
ou telle manière d'enseigner, de
manière séminariste à ceux qui
doivent enseigner, mais
d'apporter à ceux qui enseignent
ce qui fait d'un individu un
éducateur et un professeur, à
l'instar de ce qui fait d'un
individu un peintre ou un
botaniste. Cela signifie que le
pédagogue
doit naître de l'être humain, et
non que la pédagogie doit être
apprise.
|
Que
la pédagogie soit un véritable
art est une chose qui doit être
comprise précisément en raison
de cette transformation de la
nature humaine. À l'ère de la
transition, on ne savait pas
vraiment quoi faire de
l'éducation. Ainsi, toutes
sortes de pédagogies abstraites
ont été inventées. Mais il
s'agit maintenant de donner une
véritable connaissance de la
nature humaine, de préférence à
ceux qui enseignent. Car
voyez-vous, si vous avez une
réelle connaissance de la nature
humaine et que vous l'appliquez
à vos enfants, alors vous avez
la particularité suivante :
supposez que vous soyez
enseignant ; vous avez vos
enfants à l'école. Si l'on suit
la pédagogie de la norme, de la
pédagogie qui fonctionne selon
les lois, alors on sait comment
enseigner, parce qu'on a appris
cette norme. Aujourd'hui, vous
enseignez selon ces normes, hier
vous avez enseigné selon ces
normes, et demain et
après-demain vous enseignerez
selon ces normes. Si vous êtes
un artiste en tant qu'éducateur,
alors vous ne vous en sortez pas
si bien ; alors vous ne pouvez
pas enseigner selon les mêmes
normes hier et aujourd'hui et
demain et après-demain, mais
vous devez apprendre à chaque
fois de l'enfant lui-même
comment l'enseigner ; alors il
doit découler de la nature de
l'humain
ce qu'il doit faire, et il est
préférable pour l'enseignant
qu'il puisse enseigner de cette
manière parce que l'enfant lui
commande d'enseigner de telle
manière et telle autre, et qu'il
oublie ensuite à plusieurs
reprises ce qu'est réellement la
pédagogie, s'il n'a aucune idée
des règles pédagogiques. Car dès
que l'enfant se retrouve devant
lui, il est à nouveau
complètement électrisé par l’humain
en devenir
et sait ce
qu’il a à faire avec
lui.
|
Vous
devez faire attention à la façon et
la
manière dont
ces choses doivent être dites
aujourd'hui, comment
doit être parlé sur ces choses
aujourd'hui. On ne peut pas
parler sur
ces choses aujourd'hui ainsi
que les humains
se calment dans toutes sortes de
principes, mais on peut seulement
parler
ainsi qu’on
indique sur
quelque chose qui vit, qui ne
peut pas être ramené à des
principes abstraits, mais qui
vit, qui suscite la vie par la
vie. C'est de
cela qu’il s’agit.
C'est
pourquoi la science de
l’esprit
est nécessaire aujourd'hui pour
la vie immédiate, parce que la
science de
l’esprit
n'est pas purement
pour la tête, mais elle est là
pour l’humain
entier,
et libère
des
pulsions de volonté de l’humain.
Mais cela doit être appliqué à
de nombreux domaines de la vie,
de sorte qu'en fin de compte,
toute l'activité humaine
devienne telle que des
impulsions de volonté soient
transposées
dans la vie de l'humain.
|
Je
vous ai expliqué pour un certain
domaine de la vie, pour l'éduquer,
comment nous pouvons rendre
fructueuse pour la vie future
l'éducation que nous exerçons
chez des humains jusqu'à l'âge
de vingt et un ans. Mais on
n'éduque
pas les humains
seulement jusqu'à la
vingt-et-unième année ;
l'éducation se poursuit tout au
long de la vie. Mais c'est
seulement
sain
quand
les humains
s'éduquent les uns les autres.
|
Cela
aussi le
sang l’a
donné dans des temps plus
anciens, à des époques
historiques antérieures. Les humains
faisaient cela inconsciemment,
que lorsqu'ils étaient en
contact les uns avec les autres
dans la vie sociale, ils
s'éduquaient les uns les autres,
l'un plus par l'autre, l'autre
moins par l'autre ; tout cela
était médiatisé/médié
par le sang. Mais le sang est
devenu faible, le sang a perdu ses forces.
Cela aussi doit être remplacé
par plus de conscience. Les humains
doivent en arriver à un point où
ils ont relativement plus de
choses des autres pour eux
qu'ils n'en ont d'eux-mêmes.
Autrefois, il suffisait, j’aimerais
dire,
de s'abandonner à la vie. Le
sang a tout fait. Désormais,
il
s'agit maintenant de ce
que les humains passent
vraiment à
développer un sens pour
l'essence de l'autre. Cela est
stimulé de
soi-même qu’on
amène
ses pensées dans la direction
qui est stimulée par la science
de
l’esprit.
Par
la
science
de
l’esprit, des
pensées sont
stimulées
qui sont différentes de celles
qui sont stimulées sans la science
de
l’esprit.
|
Vous
n'en douterez pas, car cela
montre donc
déjà
la façon dont la science de
l’esprit
est reçue par ceux qui ne
veulent rien savoir de leurs
pensées, que les pensées de la
science de
l’esprit
sont d’autres que
celles qui vous approchent sans
science de
l’esprit.
On
doit développer
une tout autre façon de penser.
Cette façon de penser, que l'on
développe là
en
ce
qu’on s'habitue à
s’occuper
aussi
avec le suprasensible,
cette façon de penser, elle
est
en même temps celle qui œuvre
en retour
sur notre organisme. Et quand
je vous ai dit aujourd'hui que
la mémoire, la
force de
(se)
souvenir, est la
même que la
force
de transformer les aliments en
substances dont l'humain a
besoin dans son organisme, alors
vous ne le ressentirez plus
comme quelque chose de frappant,
même si d'autres forces
peuvent être transformés en
l'humain,
quand
donc la
force à
travers laquelle
nous envisageons
le suprasensible
nous conduit
connaître l'humain plus
exactement que
nous ne le connaissons sans une
saine inclination vers la
connaissance suprasensible.
|
Vous
étudiez ce qui
est écrit dans ma "
Science secrète
en esquisse ".
Là
vous devez
développer certains concepts,
dont la plupart des humains
disent encore aujourd'hui :
"C'est de la pure folie. - Il y
a quelques jours à peine, j'ai
reçu à
nouveau transmise une
lettre dans laquelle quelqu'un entreprend
la "science secrète" et dit de
presque chaque chapitre qu'il
s'agit d'une pure folie. On
peut le
comprendre que
les gens disent que ce
serait
de la pure folie. Pourquoi ?
C’est tout à fait naturel que les
gens
disent
cela souvent aujourd'hui. Mais ces humains
qui ne s’accoutument
pas à accueillir
de tels concepts, qui nous conduisent de
la manière à
Saturne, au Soleil, à la Lune, à
Jupiter, à Vénus, à Vulcain,
etc. ; qui
donc ne s’occupent
pas de développer des idées en
un monde qui ne peut être
englobé par les sens, ces
humains ne s’acquièrent aussi
aucune connaissance des humains,
ces humains vont aux autres
humains,
remarquent
tout
au plus que l'un a un nez
légèrement pointu, l'autre un
nez légèrement émoussé, que l'un
a les yeux bleus, l'autre les
yeux bruns ; mais ils
ne remarquent rien de ce qui
organise le corps à l'intérieur
de l’humain,
se révélant comme âme. La
même force
qui nous rend capables d'avoir de
l’intérêt,
je ne dis pas maintenant, à
avoir des forces
occultes suprasensibles,
mais qui nous rend capables
d'avoir de
l’intérêt
pour
de
la connaissance suprasensible,
c'est celle-ci
qui nous délivre
de
la connaissance de l'humain ainsi
que
nous
en
avons besoin aujourd'hui.
|
Vous
pouvez mettre en place les
programmes sociaux les plus
grandioses, vous pouvez
développer les meilleures idées
sociales : si
les humains
s'arrêtent à ne pas développer
une connaissance de la nature
humaine, de sorte qu'ils se font
face sans se connaître
intérieurement, ils ne peuvent
pas créer de conditions
sociales. Ils ne peuvent pas
provoquer des conditions
sociales sans fonder
la possibilité qu'il y ait des humains
sociaux.
Mais des humains
sociaux il
n’y en a pas
lorsque les humains
se croisent et que chacun ne vit
qu'en lui-même. Des
humains
sociaux
il
n'y
a
que parce que les humains
se rencontrent dans la vie et
que quelque chose passe d'un humain à
l'autre. Ici
je formule seulement la
question que
l'on
appelle aujourd'hui la sociale.
La plupart des humains
aujourd'hui pensent de
la question sociale ainsi
qu'ils disent : on
doit
arranger certaines choses ainsi et
ainsi, alors
les humains pourront
vivre socialement à l'intérieur.
- Ce n'est pas ainsi.
Vous pouvez faire ces institutions,
les humains
sociaux
seront de bons humains
au sens social avec ces institutions,
et les humains
antisociaux
seront antisociaux
avec chaque
sorte
d'institution.
|
Ce
dont il s’agit
est que nous arrivons à atteindre
de telles institutions, à
l’intérieur desquelles
les humains
développent réellement des
pulsions sociales. Et l'une de
ces pulsions sociales est la
connaissance.
Mais aussi
longtemps,
par exemple, que vous éduquez
les humains ainsi
qu'ils ne
voient
toujours seulement qu’il
doive devenir postier ou
lieutenant ou autre chose pour
l'État, aussi
longtemps
que vous n'éduquerez pas l’humain
ainsi qu’il
reconnaisse
l'autre humain.
Car cette éducation, qui est
bonne pour un fonctionnaire
de poste ou un lieutenant, elle
ne laisse reconnaitre dans
l’autre être humain
qu’un fonctionnaire
de poste ou à un lieutenant.
Cette éducation qui fait d'un humain
un être humain laisse
aussi reconnaître d’autres
humains
en tant qu'être humain. Mais il
n'est pas possible de
reconnaître l'être humain dans
l'autre personne si l'on ne
développe pas un sens de la
connaissance suprasensible.
Et la chose la plus importante
dans laquelle la connaissance suprasensible
doit œuvrer
est tout
de suite
l'art de l'éducation. C'est
pourquoi le plus grand mal qui a
été fait au cours du
développement moderne est que le
mode de pensée de
science de la nature matérialiste
s'est également emparé de la
science de l'éducation. En
cette relation,
on vit donc
des
choses très, très étranges.
|
Aujourd'hui,
il y a dans tous les domaines,
on aimerait
dire, des humains
très bien intentionnés, des humains
de bonne volonté aussi,
qui veulent tout réformer, voire
révolutionner ; mais quand on
parle sur
ces choses aujourd'hui aux humains,
il en ressort quelque chose de
très étrange. Les gens
professent honnêtement une
certaine attitude qui veut
réformer les choses. Mais l'un
d'entre eux vous demande : oui,
voyez-vous, je suis tailleur
maintenant, comment ma vie de
tailleur va-t-elle se dérouler
lorsque les circonstances auront
changé ? - Un autre, disons
qu'il est fonctionnaire des
chemins de fer, qui dit : à
quoi ressemblera ma vie de
fonctionnaire des chemins de fer
si les circonstances changent ?
- Ce n'est donné qu'à titre
d'exemple, et tout cela revient
finalement à dire que les gens
sont tout à fait d'accord pour
que tout soit différent, mais
que rien ne doit changer à la
suite de ce changement, mais que
tout doit rester pareil. Car
c'est l'attitude qui inspire extraordinairement
beaucoup
d’humains
aujourd'hui : tout doit rester
pareil quand les choses
changent. On
ne devrait absolument pas
ignorer que la
nostalgie
des humains
aujourd'hui est une grandeur
extraordinairement abstraite
dans la vie sociétale :
ils aimeraient
beaucoup, les humains,
mais rien n’a
la permission de
changer pour leur commodité.
|
Et
c'est donc notamment
là où
il
s'agit que
les humains doivent
se
trouver aussi
intérieurement
dans des conditions vraiment
nouvelles. Et pourtant, c'est tout
de suite
cela dont
il s’agit :
que les humains
trouvent la possibilité
d'effectuer la transition vers
ce à quoi doit
être pensé
d'une manière totalement
nouvelle, en
rapport à ce
en quoi on
a à se
changer intérieurement.
|
Maintenant,
de tout ce que nous avons
examiné, les questions les plus
diverses se posent, mais des
questions qui vont certainement
vers l'immédiateté de la vie. Ces
questions nous
devions
les
examiner
ainsi
que nous leur
avons
donné
une certaine
base
plus profonde en parlant de la
manière dont certaines forces,
qui semblent initialement
spirituelles et d’âme,
s'expriment également dans le
corps. Parce qu'aujourd'hui, il
nous
manque
trop de la faculté à
introduire ce que nous nous
représentons
spirituellement dans la vie
matérielle. Mais tant que nous
n'aurons pas introduit à nouveau
les choses que nous nous
représentons
spirituellement dans la vie
matérielle, nous ne pourrons pas
penser à atteindre à
saisir de l’œil
le véritable nerf de la question
sociale.
|
Et
ainsi il
s'agit alors
d'aspirer à une vie de
l’esprit
qui développe réellement une
connaissance de
l’humain,
mais aussi des pulsions
sociales. Oui, une vie de
l’esprit
qui se forme à partir de rapports
de vie complètement différents,
cela ne suffit pas. Justement,
la vie de
l’esprit
qui est formée à
partir
de
l'État ou de
la vie de
l’économie,
cela
se
forme des
fonctionnaires
de poste
ou des
lieutenants. Mais la vie de
l’esprit
dont nous avons besoin est celle
qui forme des
humains.
Mais ce
ne peut être
aucune autre
qu'une qui
se
détache de la vie de
l’économie
et détache de la vie de l'État.
Par conséquent, ce qui s'est
passé par notre "tri-articulation
de l'organisme social" devait une
fois se passer.
Il devait
être radicalement indiqué sur ce
que toute
forme de dépendance de la vie de
l’esprit de
la vie de
l’économie
et de
la vie de l'État devait
cesser et la vie de
l’esprit
doit être placée sur ses propres
bases. Alors
la
vie de
l’esprit
pourra donner à la vie de
l’économie
et à la vie de l'État ce que la
vie de l'État et la vie
économique ne peuvent pas donner
à la vie de
l’esprit.
|
C'est
l'essentiel, c'est l'important !
Un être humain à part entière apparaîtra
premièrement en
ce
que nous travaillons à
partir d'une vie de
l’esprit autonome.
|
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