Les
quatre éléments du programme
socialiste : sociétalisation des
moyens de production ; production
seulement d'après besoin ;
rapports de vie et de travail
démocratiques ; plus-value à la
communauté. Aucune confiance du
prolétariat dans la moralité de la
classe régnante. L'aspiration
après un savoir de la nature libre
de moralité. Le spirituel est le
plus important lors de la question
sociale dans le présent. Nécessité
d'un libre être/système d'idéal.
Danger de la montée d'instincts
virulents. La science de l'esprit
conduit à une contemplation
spirituelle à la place de croire,
à une appréciation de
l'humain vis-à-vis de
l'indifférence, à une correcte
appréciation de toutes choses.
|
|
Die
vier Glieder des sozialistischen
Programms: Vergesellschaftung der
Produktionsmittel; Produktion nur
nach Bedarf; demokratische
Lebens-und Arbeitsverhältnisse;
Mehrwert an die Gemeinschaft. Kein
Vertrauen des Proletariats in die
Moralität der herrschenden Klasse.
Das Streben nach moralitätsfreiem
Naturwissen. Das Geistige ist das
Wichtigste bei der sozialen Frage
in der Gegenwart. Notwendigkeit
eines freien Idealwesens. Gefahr
des Aufkommens wütender Instinkte.
Geisteswissenschaft führt zur
geistigen Anschauung anstelle von
Glauben, zur echten
Menschenschätzung gegenüber
Gleichgültigkeit, zur richtigen
Wertung aller Dinge.
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J'ai
amené hier les quatre principaux
membres de l'actuel programme
socialiste. Ils sont, comme vous
vous en souvenez : premièrement :
les entreprises de production sont à
transférer dans la sociétalisation.
Deuxièmement, les productions ont à
s'orienter d'aprés le besoin.
Troisièmement : les rapports de
travail et de salaire seraient à
régler démocratiquement.
Quatrièmement : toute plus-value
tomberait à la communauté. - Hier
déjà, nous avons dû attirer
l'attention sur certains éléments
qui nous ont montré qu'à l'intérieur
des courants de jugement et de
sentiment qui ont conduit à ce
programme en quatre parties, il n'y
a pas seulement des faits totalement
détachés de l'humain, comme la
mentalité social-démocrate le déduit
aujourd'hui de ce que nous avons
appris à connaître comme conception
matérialiste de l'histoire et comme
doctrine de la lutte économique des
classes. Dans les choses qui sont
devenues aujourd'hui, qui se sont
fixées notamment en tant que
conceptions et aspirations du
prolétariat, jouent des
potentialités spirituelles, des
impulsions spirituelles. Et il sera
fatal si l'on ne veut pas se faire
une vue suffisante de la force des
impulsions spirituelles qui
interviennent dans le cours de la
pensée socialiste et de la volonté
socialiste des temps modernes. On
peut dire que ce qui est le plus
frappant dans cette pensée
socialiste et cette volonté
socialiste, c'est la méfiance
absolue à l'égard de toute
intervention de la moralité humaine,
de l'ethique humaine dans
l'ordonnancement de l'organisme
social. Cela repose simplement comme
un dépôt de la pensée et de la
volonté prolétariennes de ne pas
croire que, chez les classes
dominantes, n'importe quelles
impulsions morales, ou aussi
seulement des impulsions
spirituelles, peuvent contribuer en
quelque chose à la solution du
problème social.
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01
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Ich
habe gestern angeführt die vier
hauptsächlichsten Glieder des
gegenwärtigen sozialistischen
Programms. Sie sind, wie Sie sich
erinnern werden: Erstens : Die
Produktionsbetriebe sind
überzuführen in Vergesellschaftung.
Zweitens : Die Produktionen haben
sich zu richten nach dem Bedarf.
Drittens : Arbeits- und
Lohnverhältnisse seien demokratisch
zu regeln. Viertens : Jeglicher
Mehrwert falle an die Gemeinschaft.
— Wir haben schon gestern auf
einiges hinweisen müssen, welches
uns zeigte, daß innerhalb jener
Urteils- und Empfindungsströmungen,
die zu diesem viergliedrigen
Programm geführt haben, doch nicht
bloß solche vom Menschen ganz
losgelöste Tatsachen liegen, wie
sozialdemokratische Gesinnung heute
aus dem ableitet, was wir ja
kennengelernt haben als
materialistische
Geschichtsauffassung und als Lehre
vom ökonomischen Klassenkampfe. Es
spielen in die Dinge, die heute
geworden sind, die sich namentlich
als Anschauungen und als
Aspirationen des Proletariats
festgesetzt haben, geistige
Potenzen, geistige Impulse hinein.
Und es wird verhängnisvoll werden,
wenn man sich nicht genügend
Einsicht verschaffen will, wie stark
die geistigen Impulse sind, die in
den Verlauf des sozialistischen
Denkens und sozialistischen Wollens
der neueren Zeit hineinspielen. Man
kann sagen: Das Auffälligste in
diesem sozialistischen Denken und
sozialistischen Wollen ist das
absolute Mißtrauen in ein jegliches
Mitsprechen der menschlichen
Moralität, der menschlichen Ethik
bei der Ordnung des sozialen
Organismus. Es liegt einfach wie ein
Bodensatz dem proletarischen Denken
und Wollen zugrunde, nicht daran zu
glauben, daß bei den herrschenden
Klassen irgendwelche moralischen
Impulse oder auch nur geistigen
Impulse irgend etwas zur Lösung des
sozialen Problemes beitragen
könnten.
|
Qu'on
ne se méprenne pas sur ces choses,
notamment pas par la formulation qui
peut parfois être entendue des
socialistes. Certes, cette
formulation est surtout là où est
critiqué, là où est parlé des
erreurs des classes dirigeantes,
ainsi que certaines choses sont
moralement condamnées/jugées dans
les classes dominantes.
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02
|
Man
täusche sich über diese Dinge nicht,
namentlich nicht durch den Wortlaut,
der manchmal auch von Sozialisten
gehört werden kann. Gewiß, dieser
Wortlaut ist besonders da, wo
kritisiert wird, wo über die Fehler
der herrschenden Klassen gesprochen
wird, so, daß manches in den
herrschenden Klassen moralisch
verurteilt wird.
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235
|
|
|
Mais
là où le prolétariat socialiste
réfléchit en pleine conscience à ce
qu'il espère dans les temps
modernes, il dit seulement : même si
les classes dirigeantes se
proposaient d'aspirer à une
quelconque amélioration de la
situation sociale du prolétariat sur
la base d'impulsions morales, elles
ne le pourraient pas du tout. Une
amélioration ne peut résulter que de
la véritable lutte des classes, de
la lutte des intérêts économiques et
des forces économiques en tant que
telles. - Il est extrêmement
important d'en être pleinement
conscient. Car ce qui subsiste
encore aujourd'hui comme un reste de
foi et de confiance dans la force
morale des classes régnantes, cela
disparaîtra encore aussi.
|
|
Aber
da, wo das sozialistische
Proletariat sich vollbewußt besinnt
auf dasjenige, wovon es etwas
erhofft in der neueren Zeit, da sagt
es nur: Selbst wenn die herrschenden
Klassen sich vornehmen würden, aus
moralischen Impulsen heraus
irgendeine Besserung der sozialen
Lage des Proletariats anzustreben,
sie könnten es ja gar nicht. Eine
Besserung kann sich nur ergeben aus
dem wirklichen Klassenkampf, aus dem
Kampf der ökonomischen Interessen
und ökonomischen Kräfte als solchen.
— Es ist außerordentlich wichtig,
daß man sich das voll klarmacht.
Denn was heute vielleicht noch als
ein Rest eines Glaubens und
Vertrauens in die moralische Kraft
der herrschenden Klassen da ist, das
wird auch noch verschwinden.
|
On
doit se rendre clair qu'à partir des
prémisses du capitalisme dont j'ai
parlé hier, ce qu'on appelle
l'intelligence, les dirigeants
intellectuels de l'humanité actuelle
sont peu à peu arrivés eux-mêmes,
dans le cercle le plus large, à ne
pas croire à la force des impulsions
morales ou même spirituelles. Les
cercles bourgeois aussi, au plus
profond de leur cœur, ne croient pas
beaucoup à la force efficace des
impulsions morales. Certes, ils
parlent beaucoup de telles
impulsions morales, mais par rapport
à la manière dont ces choses se
produisent, ce discours apparaît
souvent comme une fausseté plus ou
moins consciente ou inconsciente.
Car n'oublions jamais l'un des faits
les plus funestes de l'évolution de
l'humanité contemporaine, un fait
que nous avons déjà évoqué sous les
angles les plus divers ; nous
pouvons le caractériser à peu près
ainsi : d'un côté, nous avons
aujourd'hui une certaine confiance
dans un pur savoir, on aimerait dire
libre de morale, libre d'esprit, sur
les choses extérieures de la nature.
Réfléchissez seulement à quel point
l'époque actuelle s'efforce de
façonner le savoir de la nature de
telle sorte qu'il n'y ait aucun
rapport entre les pensées que l'on
se fait sur l'être naturel et les
pensées que l'on se fait sur l'ordre
moral du monde. Un fait
caractéristique est que, par
exemple, l'Église catholique
romaine, qui compte parmi ses
prêtres des gens vraiment très
érudits, rend attentif
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03
|
Klarmachen
muß man sich, daß aus jenen
Voraussetzungen des Kapitalismus
heraus, von denen ich gestern
gesprochen habe, die sogenannte
Intelligenz, die intellektuellen
Führer der heutigen Menschheit
allmählich im weitesten Umkreise
selber zu einem Unglauben gekommen
sind mit Bezug auf die Kraft
moralischer oder sogar geistiger
Impulse. Auch die bürgerlichen
Kreise halten ja im tiefsten Grunde
ihres Herzens nicht viel von der
wirksamen Kraft moralischer
Impulse. Gewiß, sie sprechen viel
von solchen moralischen Impulsen,
aber gegenüber dem, wie dann diese
Dinge auftreten, erscheint oftmals
dieses Sprechen wie eine mehr oder
weniger bewußte oder unbewußte
Unwahrhaftigkeit. Denn vergessen wir
niemals eine der verhängnisvollsten
Tatsachen in der Entwickelung der
Menschheit der Gegenwart, eine
Tatsache, die wir von den
verschiedensten Gesichtspunkten aus
schon berührt haben; wir können sie
etwa so charakterisieren: Wir haben
heute auf der einen Seite ein
gewisses Vertrauen zu einem reinen,
man möchte sagen, moralitätsfreien,
geistfreien Wissen über die äußeren
Naturdinge. Bedenken Sie nur, wie
sehr die Gegenwart danach strebt,
das Naturwissen so zu gestalten, daß
nur ja keine Beziehung herrscht
zwischen den Gedanken, die man sich
über das Naturwesen macht und den
Gedanken, die man sich macht über
die moralische Weltenordnung. Eine
charakteristische Tatsache ist ja
diese, daß zum Beispiel die
römisch-katholische Kirche, welche
unter ihren Priestern wahrhaftig
gründlich gelehrte Leute hat, darauf
aufmerksam macht,
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236
|
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|
à
ce que les gens savants qui sont
dans ses rangs s'en tiennent
uniquement aux faits sensoriels
extérieurs et n'essaient pas de
mêler à la connaissance purement
causale, comme on dit, quelque chose
qui se rapporte au spirituel ou au
moral. Tout au plus le fera-t-on à
manière de parabole/comparaison.
|
|
daß
die gelehrten Leute, die in ihren
Reihen sind, nur ja sich bloß an die
äußeren sinnlichen Tatsachen halten
und nur ja nicht versuchen sollen,
in das, wie man sagt, rein kausale
Wissen mit Bezug auf die äußeren
Tatsachen irgend etwas
hineinzumischen, was auf Geistiges
oder Moralisches sich bezieht.
Höchstens gleichnisweise wird man
das tun.
|
Et
de l'autre côté, vous prenez ces
choses qui sont écrites aujourd'hui
sur des questions morales, éthiques
et spirituelles par les instances et
les personnes les plus diverses
valant pour appelées. Certes, on y
énumère toutes sortes d'impulsions
et d'idéaux éthiques plus ou moins
onctueux ou non, pathétiques ou non,
aspirant à la compassion ou voulant
susciter le dégoût. Mais
convainquez-vous une fois et prenez
vraiment en main de tels écrits :
demandez-vous ce que l'on peut
gagner aujourd'hui face aux
questions brûlantes du présent, que
l'on appelle les questions sociales,
les énigmes sociales, à partir de
ces livres d'éthique ou de ces
livres spirituels du présent ? Rien,
mais alors rien du tout ! D'une
certaine manière, la pensée éthique
s'est retirée de ce qui est
directement et quotidiennement actif
dans la vie sociale. Vous pouvez
toujours trouver dans les livres
d'éthique des termes tels que la
bienveillance, l'amour - l'amour est
particulièrement apprécié -, la
noblesse, le droit - le droit est à
nouveau particulièrement apprécié -
et d'autres choses similaires. Mais
ainsi qu'est parlé là, cela n'a pas
la force pour agir dans l'humain.
Cela n'a pas d'impulsivité morale,
ce qui là aborde abstraitement les
humains en concepts moraux. C'est
ainsi que l'on a d'un côté une
rhétorique jouant dans l'éthique, le
moral, et qui n'est pas en état de
saisir réellement l'humain, et c'est
ainsi que l'on a ce qui saisit
l'humain, l'ordre économique, qui ne
se préoccupe plus de cette éthique
purement rhétorique, mais veut
seulement construire sur la simple
pensée de la causalité naturelle, et
veut introduire cette causalité
naturelle dans l'ordre économique,
dans l'ordre économique de
l'humanité.
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04
|
Und
auf der andern Seite nehmen Sie
diejenigen Dinge, die heute von den
verschiedensten, als berufen
geltenden Stellen und Leuten über
moralische, ethische, geistige
Fragen geschrieben werden. Gewiß,
es werden mancherlei mehr oder
weniger salbungsvolle oder auch
nicht salbungsvolle, pathetische
oder nicht pathetische, zum Mitleid
hinstrebende oder Abscheu erregen
wollende ethische Impulse und Ideale
aufgezählt. Aber überzeugen Sie sich
einmal und nehmen Sie solche
Schriften wirklich zur Hand: Fragen
Sie sich, was man heute gewinnen
kann gegenüber den brennenden Fragen
der Gegenwart, die man die sozialen
Fragen, die sozialen Rätsel nennt,
aus diesen Ethikbüchern oder
geistigen Büchern der Gegenwart?
Nichts, aber auch gar nichts !
Zurückgezogen in gewisser Beziehung
hat sich dasjenige, was ethisches
Denken ist, von dem unmittelbar,
alltäglich im sozialen Leben
Wirksamen. Sie können immer und
immer wieder in ethischen Büchern
solche Begriffe finden, wie
Wohlwollen, Liebe -Liebe ist
besonders beliebt —, Vornehmheit,
Recht — Recht ist wieder besonders
beliebt — und ähnliche Dinge. Aber
so, wie da gesprochen wird, hat es
keine Kraft, um im Menschen zu
wirken. Es hat keine moralische
Impulsivität, was da in moralischen
Begriffen abstrakt an die Menschen
herantritt. So hat man auf der einen
Seite eine ins Ethische, ins
Moralische hinüberspielende
Rhetorik, die nicht imstande ist,
den Menschen wirklich zu ergreifen,
und so hat man das, was die Menschen
ergreift, die ökonomische Ordnung,
die sich gar nicht mehr um diese
bloß rhetorische Ethik kümmert,
sondern nur noch bauen will auf die
bloßen Gedanken von der
Naturkausalität, und in die
ökonomische, in die wirtschaftliche
Ordnung der Menschheit auch nur
diese Naturkausalität hineinbringen
will.
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237
|
|
|
Où
entendez-vous aujourd'hui, quand les
gens issus des cercles dits
intelligents veulent parler éthique,
ou où lisez-vous aujourd'hui,
lorsque les gens veulent écrire de
manière éthique, quelque chose qui
s'adresse réellement à l'humain de
telle sorte que les exigences
éthiques deviennent directement des
exigences socio-économiques ? Ce
serait aujourd'hui l'essentiel,
qu'un chemin droit passe de
l'éthique, de la religion et de la
spiritualité aux questions
économiques et sociales les plus
quotidiennes. Il ne faut pas
négliger de connaître ce chemin si
l'on ne veut pas que l'humanité
rentre dans des malheurs encore plus
grands que ceux dans lesquels elle
est déjà rentrée ces derniers temps.
Car avec rapport à ces choses, le
parti socialiste-prolétarien du
présent, de son aile la plus à
droite à son centre jusqu'à son aile
la plus à gauche, partage tout ce
qu'il a hérité de la bourgeoisie
capitaliste telle qu'elle s'est
développée montant au cours des
derniers siècles. C'est en effet la
particularité de cette bourgeoisie
que, d'un côté, elle a complètement
objectivé, détaché le processus de
formation du capital, l'économie,
des aspirations personnelles de
l'humain, et que, de l'autre côté,
cette bourgeoisie, bien égal,
qu'elle penche vers telle ou telle
communauté religieuse traditionnelle
ou vers une formation de secte plus
récente, que cette bourgeoisie,
parce qu'elle considère cela comme
noble, comme juste, veut mener la
vie de l'âme séparément de la vie
quotidienne et perd ainsi toute vue
d'ensemble de la vie, cette vue
d'ensemble qui serait justement si
nécessaire aux humains
d'aujourd'hui. J'ai fait la
connaissance de membres de cette
société anthroposophique, qui ont
par exemple parmi d'autres, posé une
question comme celle-ci : oui,
doit-on accepter dans la société une
personne qui travaille dans une
brasserie, qui contribue donc à ce
que les gens boivent de la bière ? -
Je ne veux pas parler ici pour ou
contre la consommation de bière ; le
point de départ des gens était
justement qu'ils étaient contre la
consommation de bière. Dans un tel
cas, on ne peut que dire : "oui,
vous voyez, vous jugez à peu près
aussi loin que votre nez peut aller
; car, n'est-ce pas, votre jugement
par le nez va juste assez loin pour
voir le membre ou le non-membre qui
occupe une position relativement
indifférente dans une brasserie.
Mais je parle de faits. Vous avez
des actions, vous avez aussi toutes
sortes de titres bancaires :
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05
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Wo
hören Sie heute, wenn die Leute, die
aus den sogenannten intelligenten
Kreisen hervorgegangen sind, ethisch
reden wollen, oder wo lesen Sie
heute, wenn die Leute ethisch
schreiben wollen, etwas, was
wirklich an den Menschen so
herantritt, daß aus den ethischen
Forderungen unmittelbar
sozialökonomische werden? Das wäre
heute gerade das Wesentliche, daß
ein gerader Weg gehen würde von
Ethik, Religion und Geistigkeit zu
den alleralltäglichsten
ökonomischen, volkswirtschaftlichen
sozialen Fragen. Diesen Weg zu .
wissen, das darf nicht versäumt
werden, wenn nicht noch größeres
Unheil in die Menschheit
hineinkommen soll, als in der
letzten Zeit schon hineingekommen
ist. Denn mit Bezug auf diese Dinge
macht die
sozialistisch-proletarische Partei
der Gegenwart von ihrem rechtesten
Flügel zu ihrer Mitte bis zu ihrem
linkesten Flügel alles dasjenige
mit, was sie als Erbschaft
angetreten hat von der
kapitalistischen Bourgeoisie, wie
sie in den letzten Jahrhunderten
sich heraufentwickelt hat. Das ist
ja das Eigentümliche dieser
Bourgeoisie, daß sie auf der einen
Seite ganz verobjektiviert,
losgelöst hat den
Kapitalbildungsprozeß, die
Wirtschaft, von den persönlichen
Aspirationen des Menschen, und daß
auf der andern Seite diese
Bourgeoisie, ganz gleichgültig, ob
sie hinneigt zu dieser oder jener
traditionellen Religionsgemeinschaft
oder zu irgendeiner neueren
Sektenbildung, daß diese
Bourgeoisie, weil sie das für
vornehm, für richtig hält, das
Seelenleben getrennt führen will von
dem alltäglichen Leben und so alle
Übersicht über das Leben verliert,
jene Übersicht, die gerade den
heutigen Menschen so notwendig wäre.
Ich habe Mitglieder dieser
Anthroposophischen Gesellschaft
kennengelernt, die haben zum
Beispiel unter anderem eine Frage
gestellt wie diese: Ja, soll man
denn einen Menschen in die
Gesellschaft hereinnehmen, der in
einer Bierbrauerei ist, also
mitwirkt dazu, daß die Leute Bier
trinken? — Ich will hier weder für
noch gegen das Biertrinken sprechen;
der Ausgangspunkt der Leute war eben
dieser, daß sie gegen das
Biertrinken waren. Man kann in einem
solchen Falle dann nur sagen: Ja,
sehen Sie, Sie urteilen ungefähr
gerade so weit, als Ihre Nase geht;
denn, nicht wahr, Ihr Nasenurteil
reicht gerade so weit, daß Sie das
Mitglied sehen oder Nichtmitglied
sehen, das in einer Bierbrauerei
eine verhältnismäßig gleichgültige
Stellung hat. Aber ich rede von
Tatsachen. Sie haben Aktien, Sie
haben auch allerlei Bankpapiere :
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238
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|
savez-vous
combien de bières vous brassez avec
vos actions, vos titres bancaires ?
Vous ne vous en souciez pas du tout
; vous vous souciez seulement de ce
qui vous passe immédiatement sous le
nez.
|
|
Wissen
Sie denn, wieviel Bier Sie brauen
mit Ihren Aktien, mit Ihren
Bankpapieren? Darum kümmern Sie sich
gar nicht; Sie kümmern sich nur um
dasjenige, was Ihnen unmittelbar vor
die Nase tritt.
|
Il
ne s'agit pas de blâmer qui que ce
soit parce qu'il pense de telle ou
telle manière, mais de souligner
l'incohérence, l'inconsistance, le
manque de visibilité de cette
pensée. Car c'est le plus grand
malheur de notre époque que les
humains, par commodité, en restent
et veulent en rester à cette pensée
incohérente, à cette incohérence
intérieure, parce qu'ils ne veulent
pas jeter un pont entre l'éthique,
la religion, la spiritualité d'un
côté et l'autre, la vie
immédiatement réelle qui se présente
aujourd'hui devant cette humanité
sous la forme des exigences
sociales, économiques, des énigmes
sociales en général.
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06
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Nicht
darum handelt es sich, irgend
jemanden zu tadeln, weil er so oder
so denkt, sondern darum, auf die
Inkonsequenz, auf das Inkohärente,
auf das Unübersichtliche dieses
Denkens hinzuweisen. Denn das ist
das größte Unglück in unserer Zeit,
daß die Menschen aus Bequemlichkeit
bei diesem unzusammenhängenden,
inkohärenten Denken, bei dieser
inneren Inkonsequenz verbleiben und
verbleiben wollen, weil sie nicht
die Brücke schlagen wollen von
Ethik, Religion, Geistigkeit auf der
einen Seite zur andern Seite, zu dem
unmittelbar realen Leben, das heute
in der Gestalt der sozialen,
ökonomischen Forderungen, der
sozialen Rätsel überhaupt vor diese
Menschheit hintritt.
|
En
cette relation doit en fait être
appris encore beaucoup.
Rappelez-vous seulement, comme je
l'ai souligné à maintes reprises,
que dans le traitement de la
question sociale à l'heure actuelle,
le plus important est la prise en
compte des affaires spirituelles.
Les questions scolaires, les
questions de la vie spirituelle
absolument, ce sont les plus
importantes. Si l'on regarde les
choses de plus près, on peut même
dire que tant que vous laisserez la
vie spirituelle être dépendante de
la communauté politique, aussi
longtemps que vous laisserez la
communauté spirituelle, la vie
spirituelle, être dépendante,
aspirée par la pure communauté
politique, vous pourrez faire ce que
vous voudrez, vous ne vous en
sortirez pas. - Ce dont il s'agit,
c'est de laisser le système scolaire
se débrouiller tout seul/placé libre
sur lui-même, que le traitement des
affaires spirituelles soit placer
sur soi-même. Et l'humanité n'a pas
beaucoup de temps pour le faire, car
il pourrait bientôt être trop tard
pour cela. Car le temps est
seulement aussi long qu'on l'a
encore absolument en main de
s'approcher de l'entité intérieure
des humains à travers la fureur des
instincts. Essayez aujourd'hui de
prêcher à des humains qui, dans le
chaos social actuel, ont déjà
développé leurs instincts furieux ;
on vous rira au nez.
|
07
|
In
dieser Beziehung muß in der Tat
vieles noch gelernt werden. Erinnern
Sie sich nur daran, wie ich doch
immer wieder und wiederum betont
habe, daß bei der Behandlung der
sozialen Frage in der Gegenwart das
Allerwichtigste der Hinblick auf die
geistigen Angelegenheiten ist. Die
Schulfragen, die Fragen des
geistigen Lebens überhaupt, das sind
die allerwichtigsten. Man kann
sogar, wenn man tiefer in die Dinge
hineinblickt, sagen : Solange ihr
das geistige Leben abhängig sein
lasset von der politischen
Gemeinschaft, solange ihr die
geistige Gemeinschaft, das geistige
Leben abhängig sein laßt,
aufgesogen sein lasset von der
bloßen politischen Gemeinschaft, so
lange könnt ihr tun, was ihr wollt,
ihr werdet nicht zurechtkommen. —
Dasjenige, um was es sich handelt,
ist, daß das Schulwesen frei auf
sich selbst gestellt wird, daß die
Behandlung der geistigen
Angelegenheiten frei auf sich
gestellt wird. Und die Menschheit
hat im Grunde genommen gar nicht
sehr viel Zeit, dies zu tun, denn es
könnte sehr bald zu spät sein dazu.
Denn Zeit ist nur so lange, als man
es in der Hand hat, durch das wilde
Wüten der Instinkte hindurch
überhaupt noch an die innere
Wesenheit der Menschen
heranzukommen. Versuchen Sie heute,
Menschen, die im sozialen Chaos der
Gegenwart ihre wütenden Instinkte
schon entwickelt haben, versuchen
Sie, ihnen zu predigen; Sie werden
ausgelacht.
|
239
|
|
|
C'est
pour cela qu'on aimerait toujours de
nouveau et à nouveau faire appel aux
cœurs, aux âmes, pour que l'on
écoute ce qui est réellement
nécessaire. De même que l'évolution
vers le capitalisme au cours des
derniers siècles a poussé l'intérêt
pour le spirituel et, par
conséquent, l'intérêt pour le monde
en général, dans une pleine non
clarté, de même la science de
l'esprit orientée
anthroposophiquement veut amener ces
choses à la clarté.
|
|
Das
ist es, warum man immer wieder und
wiederum an die Herzen, an die
Seelen appellieren möchte, daß doch
gehört werde auf dasjenige, was
eigentlich notwendig ist. Geradeso
wie die Entwickelung in den
Kapitalismus hinein in den letzten
Jahrhunderten die Beschäftigung mit
dem Geistigen und dadurch die
Beschäftigung mit der Welt überhaupt
ins völlig Unklare getrieben hat, so
will anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft diese Dinge zur
Klarheit bringen.
|
Considérons
une fois le premier point de l'idéal
socialiste quadrimembré : la
transformation des entreprises de
production en propriété commune, en
propriété sociale. Oui, ce dont il
s'agit ici dépend tout de suite de
questions spirituelles, d'une
compréhension claire de certaines
réponses aux questions spirituelles.
Qu'est-ce qu'en fait la science de
l'esprit, si elle n'est pas
considérée comme une pure théorie
sèche, apportera aux âmes humaines ?
Cette science de l'esprit apportera
trois choses aux âmes humaines :
Premièrement, pas purement une
croyance en un quelconque
spirituel-divin, mais une vision,
quand aussi peut-être une
médiatisée/transmise par des
concepts, mais pour cela saisissable
pour le bon sens humain/la saine
raison analytique humaine des mondes
spirituels. Face au discours
brouillé, souvent panthéiste ou
aussi vague/indéterminé que possible
sur le monde spirituel, la science
de l'esprit orientée
anthroposophiquement donne des
visions de ce monde spirituel, parle
d'une articulation/un membrement
bien déterminé des êtres spirituels,
d'une articulation d'ordres
hiérarchiques au sein du monde
spirituel, donne des visions du
monde spirituel qui sont aussi
concrètes que les visions des règnes
minéral, végétal et animal au sein
du monde physique. Ces visions/façon
de voir ont été complètement mises
de côté par l'évolution des derniers
siècles. Pensez seulement à la
manière dont les humains insistent
aujourd'hui sur la foi sans vision !
C'est la caractéristique de la
science de l'esprit orientée
anthroposophiquement qu'elle veut
donner des visions/façon de voir du
monde spirituel.
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08
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Betrachten
wir einmal den ersten Punkt in dem
viergliedrigen sozialistischen
Ideal: Überführung der
Produktionsbetriebe in gemeinsames
Eigentum, in Gesellschaftseigentum.
Ja, um was es sich dabei handelt,
das hängt gerade ab von geistigen
Fragen, von einer klaren Einsicht in
gewisse Antworten auf geistige
Fragen. Was wird denn eigentlich
Geisteswissenschaft, wenn sie nicht
bloß als eine trockene Theorie
genommen wird, den menschlichen
Seelen bringen? Drei Dinge wird
diese Geisteswissenschaft den
menschlichen Seelen bringen:
Erstens nicht bloß einen Glauben an
irgendein Geistig-Göttliches,
sondern eine Anschauung, wenn auch
vielleicht nur eine durch Begriffe
vermittelte, dafür aber für den
gesunden Menschenverstand erfaßbare
Anschauung von den geistigen Welten.
Gegenüber dem verwaschenen, oftmals
pantheistischen oder möglichst
unbestimmten Sprechen von der
geistigen Welt gibt die
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft Anschauungen von
dieser geistigen Welt, redet von
ganz bestimmter Gliederung der
geistigen Wesen, von einer
Gliederung hierarchischer Ordnungen
innerhalb der geistigen Welt, gibt
Anschauungen der geistigen Welt, die
ebenso konkret sind wie die
Anschauungen über das mineralische,
das pflanzliche, das tierische Reich
innerhalb der physischen Welt. Diese
Anschauungen, sie wurden gänzlich
beiseite geschoben durch die
Entwickelung der letzten
Jahrhunderte. Bedenken Sie nur, wie
heute die Menschen pochen auf den
Glauben ohne Anschauung! Das ist das
Charakteristische der
anthroposophisch orientierten
Geisteswissenschaft, daß sie von der
geistigen Welt Anschauung geben
will.
|
Une
deuxième chose que cette science de
l'esprit donne à celui qui ne la
prend pas seulement comme une
théorie sèche et austère, mais qui
laisse le cœur et l'âme se saisir de
cela, c'est un véritable
incommensurable respect et une
estime de large portée de l'humain.
|
09
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Ein
zweites, was diese
Geisteswissenschaft dem gibt, der
sie nicht bloß als nüchterne,
trockene Theorie nimmt, sondern der
Herz und Seele davon ergreifen läßt,
ist wirkliche, unermeßlich
weitgehende Menschenachtung und
Menschenschätzung.
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240
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Une
conception spirituelle de la vie qui
se présente comme elle a été tentée
de le faire, par exemple dans ma
"Science secrète dans ses grandes
lignes", peut-elle conduire à autre
chose, si elle est reçue par l'âme
entière et pas seulement par
l'intellect théorique, qu'à une
véritable estime de l'humain ?
Pensez que le cosmos entier est
considéré dans la mesure où l'humain
est placé dans ce cosmos. Au fond,
en ne parlant pas seulement de
l'évolution terrestre, mais même de
l'évolution lunaire, solaire et
saturnienne, c'est toujours l'humain
qui est considéré. Comparez à cet
égard la science de l'esprit
orientée anthroposophiquement avec
la science de la nature ordinaire de
notre époque. Elle se laisse
conduire à des hypothèses comme
celle de Kant-Laplace. Elle ne
remonte pas très loin, comparée à
celle à laquelle on remonte dans la
conception de la Lune, du Soleil, de
Saturne ; elle remonte à un certain
état de la Terre. Mais dans cette
folie philosophique et de science de
la nature que l'on appelle la
théorie de Kant-Laplace, l'humain
est déjà perdu depuis longtemps. Il
n'est plus à l'intérieur, c'est un
brouillard gris originel dont parle
cette théorie folle, mais que l'on
ressent aujourd'hui comme
scientifique. Face à cette perte de
l'humain au sein même du terrestre,
il y a la contemplation de la
science de l'esprit, qui va à la
rencontre de l'humain dans tout le
cosmos. Certes, on peut le faire en
appliquant à la chose de simples
pensées intelligentes, en
poursuivant la chose de façon
simplement théorique. Mais pour
celui qui ne poursuit pas cela de
manière purement théorique, mais
pour qui la poursuite de cette chose
est le contenu le plus intime de
tout son être humain, il résulte
d'une telle contemplation du monde
une appréciation de l'humain qui
s'étend à des distances
incommensurables, une appréciation
de l'humain en tant que tel.
|
|
Kann
denn eine geistige Lebensauffassung,
die sich so darlebt, wie sie
versucht worden ist darzuleben zum
Beispiel in meiner
«Geheimwissenschaft im Umriß », zu
etwas anderem führen, wenn sie von
der ganzen Seele, nicht nur von dem
theoretischen Verstande aufgenommen
wird, als zu einer wirklichen
Menschenschätzung? Denken Sie, der
ganze Kosmos wird betrachtet,
insoferne der Mensch hineingestellt
ist in diesen Kosmos. Es ist ja im
Grunde genommen, indem nicht bloß
gesprochen wird von der
Erdenentwickelung, sondern sogar von
Monden-, Sonnen-und
Saturnentwickelung, immer der
Mensch, der betrachtet wird.
Vergleichen Sie in dieser Beziehung
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft mit der
gewöhnlichen Naturwissenschaft der
Gegenwart. Die läßt sich führen zu
solchen Hypothesen wie der
KantLaplaceschen. Sie geht nicht
weit zurück, verglichen mit dem, zu
welchem zurückgegangen wird in der
Monden-, Sonnen-, Saturnanschauung;
sie geht zurück zu einem gewissen
Erdenzustand. Allein in jenem
philosophisch
naturwissenschaftlichen Wahnsinn,
den man Kant-Laplacesche Theorie
nennt, ist ja längst schon der
Mensch verloren. Da ist er nicht
mehr drinnen, da ist ein grauer
Urnebel, von dem diese wahnsinnige
Theorie, die man heute aber als
wissenschaftlich empfindet, spricht.
Diesem Verlust des Menschen schon
innerhalb des Irdischen selber steht
gegenüber die Betrachtung der
Geisteswissenschaft, die im ganzen
Kosmos den Menschen aufsucht. Gewiß,
man kann das tun, indem man auf die
Sache bloß gescheite Gedanken
wendet, indem man die Sache bloß
theoretisch verfolgt. Wer aber das
nicht bloß theoretisch verfolgt,
sondern wem die Verfolgung dieser
Sache innerster Gehalt seines ganzen
Menschenwesens ist, für den folgt
aus einer solchen Weltenbetrachtung
eine in unermeßliche Weiten gehende
Menschenschätzung, Schätzung des
Menschen als solchen.
|
L'appréciation
de l'être humain en tant que tel,
voilà ce qui manque à cette vision
moderne qui ne s'intéresse qu'à
l'aspect extérieur des sens. La
science de l'esprit reste dans la
réalité, pour elle, la sensorialité
extérieure est justement un
simulacre. Mais si l'on s'arrête à
la réalité extérieure, on n'a pas de
correctif, pas de correctif tel que
celui dont dispose la science de
l'esprit en considérant l'humain
cosmique
|
10
|
Die
Schätzung des Menschen als solchen,
die fehlt jener modernen Anschauung,
die nur auf das äußerlich Sinnliche
geht. Geisteswissenschaft bleibt in
der Wirklichkeit, ihr ist gerade die
äußere Sinnlichkeit ein Scheinbild.
Aber wenn man bei der äußeren
Wirklichkeit stehenbleibt, hat man
kein Korrektiv, kein solches
Korrektiv, wie die
Geisteswissenschaft es hat, indem
sie den kosmischen Menschen
betrachtet
|
241
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|
et
par cela arrive à une appréciation
de l'humain, au contraire de ce que
parfois dit une façon de voir
sensorielle sur l'humain. Cette
conception matérialiste ne peut pas
arriver à une appréciation de
l'humain ; elle devrait donc être
fausse. Elle devrait absolument
estimer l'humain individuel
empirique, l'humain de tous les
jours, c'est-à-dire ce qu'elle sait
de cet humain. Eh bien, cela ne va
pas volontiers tout de suite !
|
|
und
dadurch zur Menschenschätzung kommt,
im Gegensatz zu dem, was manchmal
die sinnliche Anschauung über den
Menschen aussagt. Diese
materialistische Anschauung kann zu
keiner Menschenschätzung kommen; sie
müßte ja unwahr sein. Sie müßte ja
den einzelnen empirischen Menschen,
den. alltäglichen Menschen, das
heißt das, was sie von diesem
Menschen weiß, unbedingt schätzen.
Nun, das geht wohl nicht gerade !
|
Ainsi,
la science de l'esprit est
premièrement le chemin vers la
vision spirituelle par rapport à la
simple croyance, ainsi elle est le
chemin vers une véritable estime de
l'humain par rapport à
l'indifférence envers les humains
qui découle nécessairement de la
pure vision matérialiste. Encore une
troisième chose. Il y a
naturellement dans le cosmos des
choses et des processus en dehors de
l'humain. Comment la science de
l'esprit considère-t-elle ces choses
et ces processus en dehors de
l'humain ? Toutes en rapport à
l'humain ! Rien n'est considéré que
par rapport à l'humain. Le règne
minéral, le règne végétal, le règne
animal sont considérés par la
science de l'esprit en référence à
l'humain. Cela donne une certaine
appréciation de ce qui existe à côté
de l'humain, ou on pourrait aussi
dire sous l'humain, dans le monde
physique extérieur. Prenez cette
sensation, qui est une véritable
science de l'esprit, et que
Christian Morgenstern a prise de la
science de l'esprit et transformée
en forme poétique : l'humain se sent
à la hauteur des royaumes physiques
de la terre. En dessous de lui, il y
a le règne animal, le règne végétal
et le règne minéral. Mais si ce
règne végétal pouvait réfléchir de
manière sensible sur le règne
minéral, que devrait-il se dire ? Je
m'incline devant toi avec respect,
toi le minéral, car c'est à toi que
je dois mon être-là. Si tu ne
m'avais pas donné le sol, bien que
tu sois plus bas que moi dans
l'ordre hiérarchique de la nature,
si tu ne m'avais pas donné le sol,
je n'aurais pas pu être. De même,
l'animal doit s'incliner avec
respect vers la plante et dire: Je
te remercie de mon être-là. — Et
ainsi vers en haut. Tout empire
supérieur s'incline dans la crainte
de l'empire inférieur.
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11
|
So
ist die Geisteswissenschaft erstens
der Weg zur geistigen Anschauung
gegenüber dem bloßen Glauben, so ist
sie der Weg zur echten
Menschenschätzung gegenüber jener
Gleichgültigkeit gegen die Menschen,
die notwendigerweise aus der bloß
materialistischen Anschauung folgt.
Noch ein Drittes. Es gibt natürlich
im Kosmos Dinge und Vorgänge
außerhalb des Menschen. Wie
betrachtet die Geisteswissenschaft
diese Dinge und Vorgänge außerhalb
des Menschen? Alle in bezug auf den
Menschen! Es wird ja nichts
betrachtet als in bezug auf den
Menschen. Das mineralische, das
pflanzliche, das tierische Reich,
mit Bezug auf den Menschen werden
sie betrachtet von der
Geisteswissenschaft. Das gibt eine
gewisse Schätzung desjenigen, was
neben dem Menschen, oder man könnte
auch sagen : unter dem Menschen in
der äußeren physischen Welt
vorhanden ist. Nehmen Sie jene
Empfindung, die eine echt
geisteswissenschaftliche ist, und
die aus der Geisteswissenschaft
heraus Christian Morgenstern
genommen und in dichterische Form
umgeprägt hat : Der Mensch fühlt
sich auf der Höhe der physischen
Erdenreiche. Unter ihm ist das
tierische, das pflanzliche, das
mineralische Reich. Aber wenn dieses
pflanzliche Reich empfindungsgemäß
nachdenken könnte über das
mineralische, was müßte es sich
sagen? Ich neige mich in Ehrfurcht
vor dir, du Mineral, denn dir
verdanke ich mein Dasein. Gäbest du
mir nicht den Boden, trotzdem du
niedriger bist in der hierarchischen
Naturordnung als ich, gäbest du mir
nicht den Boden, ich könnte nicht
sein. Ebenso muß sich in Ehrfurcht
neigen das Tier zur Pflanze und
sagen : Ich danke dir mein Dasein. —
Und so hinauf. Jedes höhere Reich
neigt sich in Ehrfurcht vor dem
niedrigeren Reich.
|
C'est
ainsi que la science de l'esprit
trouve la possibilité de regarder
aussi l'autre monde en rapport à
l'humain, à l'amener dans un rapport
correct.
|
12
|
So
findet Geisteswissenschaft die
Möglichkeit, auch die andere Welt
mit Bezug auf den Menschen
anzuschauen, in ein richtiges
Verhältnis zu bringen.
|
242
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|
|
La
science de l'esprit intervient dans
trois directions lorsqu'elle est en
mesure d'intervenir dans la vie
spirituelle, mais aussi dans la vie
matérielle du présent :
premièrement, par la contemplation
spirituelle ; deuxièmement, par
l'appréciation de l'humain ;
troisièmement, par l'évaluation
correcte de toutes les choses du
monde par rapport à l'humain. Si ces
choses n'arrivent pas, toute
exigence de socialisation des
entreprises de production reste une
exigence dépourvue d'essence. Car
tant que les trois conditions
préalables mentionnées ne sont pas
remplies dans la position de
l'humain par rapport au monde, aux
autres humains et à la spiritualité,
il est impossible que des impulsions
justes règnent dans la vie
communautaire qui doit propulser
quelque chose de socialiste.
|
|
Nach
drei Richtungen hin greift
Geisteswissenschaft ein, wenn sie
einzugreifen vermag in das geistige
Leben, in das Leben aber auch des
Materiellen in der Gegenwart :
Erstens durch geistige Anschauung;
zweitens durch Menschenschätzung;
drittens durch richtige Wertung
aller Dinge der Welt gegenüber dem
Menschen. Ohne daß diese Dinge
eintreten, bleibt jede Forderung der
Sozialisierung der
Produktionsbetriebe eine wesenlose
Forderung. Denn solange nicht
vorhanden sind die drei genannten
Vorbedingungen in der Stellung des
Menschen zur Welt, zu andern
Menschen und zur Geistigkeit, so
lange ist es unmöglich, daß richtige
Impulse in dem Gemeinschaftsleben
herrschen, das irgend etwas
sozialistisch betreiben soll.
|
Il
est tout aussi peu possible de
réaliser n'importe comment le
deuxième point : régulation de la
production d'aprés le besoin. En
effet, le besoin n'est pas quelque
chose qui peut être enregistré
statistiquement et d'après quoi se
laisse justement régler autre chose.
Dans la vie réelle, le besoin se
transforme continuellement, se
métamorphose continuellement. Je
demande, j'aimerais une fois que
quelqu'un établisse de quelle
grandeur etait le besoin des humains
pour des chemins de fer électriques
en 1840 ! Ce besoin est créé par
magie par le processus culturel
lui-même, il est transformé par le
processus culturel même. Si vous
voulez régler la production en
fonction d'un besoin existant, si
vous ne voulez pas donner
d'initiative à la production, vous
faites stagner le besoin. Vous
pouvez seulement etablir le rapport
correct entre le besoin et la
production uniquement si vous
structurez/articulez l'organisme
social de trois façons. Alors, la
collaboration vivante de la
régulation entre production et
besoin, comme entre les autres
impulsions de l'organisme social,
est là d'elle-même. - Les rapports
de travail et de salaire doivent
être réglés démocratiquement. Oui,
la démocratie ne sert à rien si ne
repose pas à sa base une correcte
appréciation de l'humain, cette
appréciation qui ne peut vraiment
être inscrite à fond dans l'âme
humaine qu'à partir de la science de
l'esprit. La démocratie contient
toujours le ferment de sa propre
destruction si elle ne contient pas
en même temps le germe pour une
véritable appréciation de l'humain.
|
13
|
Ebensowenig
ist es möglich, den zweiten Punkt
irgendwie zu realisieren: Regelung
der Produktion nach dem Bedarf. Ja,
der Bedarf ist ja nicht irgend
etwas, was statistisch aufgenommen
werden kann und wonach sich eben
anderes regeln läßt. Der Bedarf im
wirklichen Leben wandelt sich
fortwährend, metamorphosiert sich
fortwährend. Ich bitte, ich möchte
einmal, daß jemand feststellt, wie
groß im Jahre 1840 der Bedarf der
Menschen nach elektrischen
Eisenbahnen war ! Dieser Bedarf wird
hervorgezaubert durch den
Kulturprozeß selber, wird verwandelt
durch den Kulturprozeß selbst.
Wollen Sie nach einem vorhandenen
Bedarf die Produktion regeln, wollen
Sie der Produktion nicht Initiative
geben, so bringen Sie den Bedarf zur
Stagnation. Sie können allein das
richtige Verhältnis zwischen Bedarf
und Produktion herstellen, wenn Sie
den sozialen Organismus dreifach
gliedern. Dann ist im lebendigen
Zusammenwirken die Regelung von
selbst da zwischen Produktion und
Bedarf, wie zwischen den andern
Impulsen des sozialen Organismus. —
Arbeits- und Lohnverhältnisse sollen
demokratisch geregelt werden. Ja, da
handelt es sich darum, daß eine
Demokratie gar nichts hilft, wenn
nicht die richtige
Menschenschätzung zugrunde liegt,
jene Menschenschätzung, die
wirklich nur gründlich in die
menschliche Seele geschrieben werden
kann aus der Geisteswissenschaft
heraus. Demokratie enthält immer das
Ferment zu ihrem eigenen Untergang,
wenn sie nicht zu gleicher Zeit den
Keim zu wirklicher Menschenschätzung
enthält.
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243
|
|
|
La
valeur ajoutée/plus-value - c'est le
quatrième point - doit être
transmise à la communauté. Mes chers
amis, j'aimerais dire qu'avec une
telle chose, on surprend justement
la pensée absolument impossible en
soi d'une telle direction. Qu'est-ce
que la valeur ajoutée ? La
plus-value est ce que le prolétariat
marxiste blâme comme l'impossible,
comme ce qu'il faut abolir. Pour
qu'il n'y ait plus de plus-value, il
faut fonder un ordre socialiste.
Dans cet ordre socialiste, il est
essentiel qu'il n'y ait plus de
plus-value. Mais l'un de ses points
idéaux est que cette plus-value doit
être versée à la communauté ! Cela
figure en effet parmi les points
particuliers. Pourquoi cela
figure-t-il ? Oui, parce qu'il y
aura déjà de la plus-value, et parce
que le fait qu'il y aura de la
plus-value jette son ombre sur le
programme. Mais c'est l'ombre qui
tombe sur le programme. Elle jette
en retour à nouveau toute son
obscurité sur l'ensemble de la
théorie.
|
14
|
Der
Mehrwert -- das ist der vierte Punkt
— soll der Gemeinschaft überliefert
werden. Meine lieben Freunde, ich
möchte sagen: Bei einer solchen
Sache ertappt man gerade das absolut
in sich unmögliche Denken einer
solchen Richtung. Was ist denn der
Mehrwert? Der Mehrwert ist
dasjenige, was gerade das
marxistische Proletariat als das
Unmögliche, als das Abzuschaffende.
tadelt. Damit es keinen Mehrwert
mehr gibt, soll eine sozialistische
Ordnung begründet werden. In dieser
sozialistischen Ordnung ist ein
Wesentliches, daß kein Mehrwert mehr
da wäre. Aber einer ihrer idealen
Punkte ist, daß dieser Mehrwert an
die Gemeinschaft abgeliefert werden
soll! Das figuriert in der Tat unter
den besonderen Punkten. Warum
figuriert es? Ja, weil schon
Mehrwert da sein wird, und weil die
Tatsache, daß Mehrwert da sein wird,
auf das Programm seinen Schatten
wirft. Aber das ist der Schatten,
der durchaus auf das Programm fällt.
Der wirft wiederum seine ganze
Finsternis zurück auf die ganze
Theorie.
|
Et
c'est ainsi que l'humanité
d'aujourd'hui vit en chancelant dans
une terrible obscurité qui ne peut
être éclairée que si l'on surmonte
l'inconfort de passer de la croyance
à la contemplation/vision, de la
simple position empiriquement donnée
d'un humain par rapport à un autre,
à la véritable appréciation de
l'humain, de la simple consommation
des choses et autres choses
semblables à cette appréciation des
choses extra-humaines dans le monde,
qui est donnée si l'on sait
anthroposophiquement rapporter
toutes choses à l'humain.
|
15
|
Und
so lebt die heutige Menschheit
taumelnd in einer furchtbaren
Finsternis, die nur erhellt werden
kann, wenn man die Unbequemlichkeit
überwindet, vom Glauben zum
Anschauen, von der bloßen empirisch
gegebenen Stellung des einen
Menschen zum andern, zur wirklichen
Menschenschätzung zu kommen, von dem
bloßen Essen der Dinge und ähnlichem
zu jener Würdigung der
außermenschlichen Dinge in der
Welt, die ja gegeben ist, wenn man
anthroposophisch weiß, alle Dinge
auf den Menschen zu beziehen.
|
C'est
ainsi que le destin des efforts en
matière spirituelle-scientifique est
étroitement lié aux énigmes sociales
du présent. Et plus que ce besoin de
répandre absolument la science de
l'esprit, repose sur l'âme de celui
qui est sérieux au sujet de la
science de l'esprit, le besoin
d'appeler sur le devant chez les
humains le sentiment de combien est
nécessaire, tout de suite pour les
besoins les plus importants et les
plus justifiés du présent, une
propagation de ces idées, sentiments
et impulsions de volonté qui peuvent
seuls provenir de la science de
l'esprit. Mainrenant, nous allons
aussi encore continuer à parler sur
ces choses.
|
16
|
So
eng hängt das Schicksal
geisteswissenschaftlicher
Bestrebungen mit den sozialen
Rätseln der Gegenwart zusammen. Und
mehr als jenes Bedürfnis,
Geisteswissenschaft überhaupt zu
verbreiten, liegt dem, welchem es
ernst ist um die
Geisteswissenschaft, das Bedürfnis
auf der Seele: in den Menschen ein
Gefühl hervorzurufen davon, wie
notwendig gerade für die wichtigsten
und berechtigtsten Bedürfnisse der
Gegenwart eine Ausbreitung
derjenigen Ideen, Gefühle und
Willensimpulse ist, die allein aus
der Geisteswissenschaft kommen
können. Nun, wir werden ja auch
über diese Dinge noch weiter
sprechen.
|
244
|
|
|
Français
seulement
DOUZIÈME CONFÉRENCE - Dornach, le 2 février
1919
Les trois conditions préalables dans la
position de l'humain au monde, aux autres
humains et à la spiritualité
Les quatre
éléments du programme socialiste :
sociétalisation des moyens de production ;
production uniquement selon les besoins ;
conditions de vie et de travail
démocratiques ; plus-value à la communauté.
Pas de confiance du prolétariat dans la
moralité de la classe régnante. L'aspiration
à un savoir naturel libre de moralité. Le
spirituel est le plus important dans la
question sociale dans le présent. Nécessité
d'un être/système d'idéal libre. Danger de
la montée d'instincts virulents. La science
de l'esprit conduit à la contemplation
spirituelle au lieu de la foi/la croyance, à
une véritable appréciation de l'humain
vis-à-vie de l'indifférence, à une juste
appréciation de toutes choses.
Trad. F.G. v. 01- 06/06/2024
01
J'ai amené hier les quatre principaux membres
de l'actuel programme socialiste. Ils sont,
comme vous vous en souvenez : premièrement :
les entreprises de production sont à
transférer dans la sociétalisation.
Deuxièmement, les productions ont à s'orienter
d'aprés le besoin. Troisièmement : les
rapports de travail et de salaire seraient à
régler démocratiquement. Quatrièmement : toute
plus-value tomberait à la communauté. - Hier
déjà, nous avons dû attirer l'attention sur
certains éléments qui nous ont montré qu'à
l'intérieur des courants de jugement et de
sentiment qui ont conduit à ce programme en
quatre parties, il n'y a pas seulement des
faits totalement détachés de l'humain, comme
la mentalité social-démocrate le déduit
aujourd'hui de ce que nous avons appris à
connaître comme conception matérialiste de
l'histoire et comme doctrine de la lutte
économique des classes. Dans les choses qui
sont devenues aujourd'hui, qui se sont fixées
notamment en tant que conceptions et
aspirations du prolétariat, jouent des
potentialités spirituelles, des impulsions
spirituelles. Et il sera fatal si l'on ne veut
pas se faire une vue suffisante de la force
des impulsions spirituelles qui interviennent
dans le cours de la pensée socialiste et de la
volonté socialiste des temps modernes. On peut
dire que ce qui est le plus frappant dans
cette pensée socialiste et cette volonté
socialiste, c'est la méfiance absolue à
l'égard de toute intervention de la moralité
humaine, de l'ethique humaine dans
l'ordonnancement de l'organisme social. Cela
repose simplement comme un dépôt de la pensée
et de la volonté prolétariennes de ne pas
croire que, chez les classes dominantes,
n'importe quelles impulsions morales, ou aussi
seulement des impulsions spirituelles, peuvent
contribuer en quelque chose à la solution du
problème social.
02
Qu'on ne se méprenne pas sur ces choses,
notamment pas par la formulation qui peut
parfois être entendue des socialistes. Certes,
cette formulation est surtout là où est
critiqué, là où est parlé des erreurs des
classes dirigeantes, ainsi que certaines
choses sont moralement condamnées/jugées dans
les classes dominantes. Mais là où le
prolétariat socialiste réfléchit en pleine
conscience à ce qu'il espère dans les temps
modernes, il dit seulement : même si les
classes dirigeantes se proposaient d'aspirer à
une quelconque amélioration de la situation
sociale du prolétariat sur la base
d'impulsions morales, elles ne le pourraient
pas du tout. Une amélioration ne peut résulter
que de la véritable lutte des classes, de la
lutte des intérêts économiques et des forces
économiques en tant que telles. - Il est
extrêmement important d'en être pleinement
conscient. Car ce qui subsiste encore
aujourd'hui comme un reste de foi et de
confiance dans la force morale des classes
régnantes, cela disparaîtra encore aussi.
03
On doit se rendre clair qu'à partir des
prémisses du capitalisme dont j'ai parlé hier,
ce qu'on appelle l'intelligence, les
dirigeants intellectuels de l'humanité
actuelle sont peu à peu arrivés eux-mêmes,
dans le cercle le plus large, à ne pas croire
à la force des impulsions morales ou même
spirituelles. Les cercles bourgeois aussi, au
plus profond de leur cœur, ne croient pas
beaucoup à la force efficace des impulsions
morales. Certes, ils parlent beaucoup de
telles impulsions morales, mais par rapport à
la manière dont ces choses se produisent, ce
discours apparaît souvent comme une fausseté
plus ou moins consciente ou inconsciente. Car
n'oublions jamais l'un des faits les plus
funestes de l'évolution de l'humanité
contemporaine, un fait que nous avons déjà
évoqué sous les angles les plus divers ; nous
pouvons le caractériser à peu près ainsi :
d'un côté, nous avons aujourd'hui une certaine
confiance dans un pur savoir, on aimerait dire
libre de morale, libre d'esprit, sur les
choses extérieures de la nature. Réfléchissez
seulement à quel point l'époque actuelle
s'efforce de façonner le savoir de la nature
de telle sorte qu'il n'y ait aucun rapport
entre les pensées que l'on se fait sur l'être
naturel et les pensées que l'on se fait sur
l'ordre moral du monde. Un fait
caractéristique est que, par exemple, l'Église
catholique romaine, qui compte parmi ses
prêtres des gens vraiment très érudits, rend
attentif à ce que les gens savants qui sont
dans ses rangs s'en tiennent uniquement aux
faits sensoriels extérieurs et n'essaient pas
de mêler à la connaissance purement causale,
comme on dit, quelque chose qui se rapporte au
spirituel ou au moral. Tout au plus le
fera-t-on à manière de parabole/comparaison.
04
Et de l'autre côté, vous prenez ces choses qui
sont écrites aujourd'hui sur des questions
morales, éthiques et spirituelles par les
instances et les personnes les plus diverses
valant pour appelées. Certes, on y énumère
toutes sortes d'impulsions et d'idéaux
éthiques plus ou moins onctueux ou non,
pathétiques ou non, aspirant à la compassion
ou voulant susciter le dégoût. Mais
convainquez-vous une fois et prenez vraiment
en main de tels écrits : demandez-vous ce que
l'on peut gagner aujourd'hui face aux
questions brûlantes du présent, que l'on
appelle les questions sociales, les énigmes
sociales, à partir de ces livres d'éthique ou
de ces livres spirituels du présent ? Rien,
mais alors rien du tout ! D'une certaine
manière, la pensée éthique s'est retirée de ce
qui est directement et quotidiennement actif
dans la vie sociale. Vous pouvez toujours
trouver dans les livres d'éthique des termes
tels que la bienveillance, l'amour - l'amour
est particulièrement apprécié -, la noblesse,
le droit - le droit est à nouveau
particulièrement apprécié - et d'autres choses
similaires. Mais ainsi qu'est parlé là, cela
n'a pas la force pour agir dans l'humain. Cela
n'a pas d'impulsivité morale, ce qui là aborde
abstraitement les humains en concepts moraux.
C'est ainsi que l'on a d'un côté une
rhétorique jouant dans l'éthique, le moral, et
qui n'est pas en état de saisir réellement
l'humain, et c'est ainsi que l'on a ce qui
saisit l'humain, l'ordre économique, qui ne se
préoccupe plus de cette éthique purement
rhétorique, mais veut seulement construire sur
la simple pensée de la causalité naturelle, et
veut introduire cette causalité naturelle dans
l'ordre économique, dans l'ordre économique de
l'humanité.
05
Où entendez-vous aujourd'hui, quand les gens
issus des cercles dits intelligents veulent
parler éthique, ou où lisez-vous aujourd'hui,
lorsque les gens veulent écrire de manière
éthique, quelque chose qui s'adresse
réellement à l'humain de telle sorte que les
exigences éthiques deviennent directement des
exigences socio-économiques ? Ce serait
aujourd'hui l'essentiel, qu'un chemin droit
passe de l'éthique, de la religion et de la
spiritualité aux questions économiques et
sociales les plus quotidiennes. Il ne faut pas
négliger de connaître ce chemin si l'on ne
veut pas que l'humanité rentre dans des
malheurs encore plus grands que ceux dans
lesquels elle est déjà rentrée ces derniers
temps. Car avec rapport à ces choses, le parti
socialiste-prolétarien du présent, de son aile
la plus à droite à son centre jusqu'à son aile
la plus à gauche, partage tout ce qu'il a
hérité de la bourgeoisie capitaliste telle
qu'elle s'est développée montant au cours des
derniers siècles. C'est en effet la
particularité de cette bourgeoisie que, d'un
côté, elle a complètement objectivé, détaché
le processus de formation du capital,
l'économie, des aspirations personnelles de
l'humain, et que, de l'autre côté, cette
bourgeoisie, bien égal, qu'elle penche vers
telle ou telle communauté religieuse
traditionnelle ou vers une formation de secte
plus récente, que cette bourgeoisie, parce
qu'elle considère cela comme noble, comme
juste, veut mener la vie de l'âme séparément
de la vie quotidienne et perd ainsi toute vue
d'ensemble de la vie, cette vue d'ensemble qui
serait justement si nécessaire aux humains
d'aujourd'hui. J'ai fait la connaissance de
membres de cette société anthroposophique, qui
ont par exemple parmi d'autres, posé une
question comme celle-ci : oui, doit-on
accepter dans la société une personne qui
travaille dans une brasserie, qui contribue
donc à ce que les gens boivent de la bière ? -
Je ne veux pas parler ici pour ou contre la
consommation de bière ; le point de départ des
gens était justement qu'ils étaient contre la
consommation de bière. Dans un tel cas, on ne
peut que dire : "oui, vous voyez, vous jugez à
peu près aussi loin que votre nez peut aller ;
car, n'est-ce pas, votre jugement par le nez
va juste assez loin pour voir le membre ou le
non-membre qui occupe une position
relativement indifférente dans une brasserie.
Mais je parle de faits. Vous avez des actions,
vous avez aussi toutes sortes de titres
bancaires : savez-vous combien de bières vous
brassez avec vos actions, vos titres bancaires
? Vous ne vous en souciez pas du tout ; vous
vous souciez seulement de ce qui vous passe
immédiatement sous le nez.
06
Il ne s'agit pas de blâmer qui que ce soit
parce qu'il pense de telle ou telle manière,
mais de souligner l'incohérence,
l'inconsistance, le manque de visibilité de
cette pensée. Car c'est le plus grand malheur
de notre époque que les humains, par
commodité, en restent et veulent en rester à
cette pensée incohérente, à cette incohérence
intérieure, parce qu'ils ne veulent pas jeter
un pont entre l'éthique, la religion, la
spiritualité d'un côté et l'autre, la vie
immédiatement réelle qui se présente
aujourd'hui devant cette humanité sous la
forme des exigences sociales, économiques, des
énigmes sociales en général.
07
En cette relation doit en fait être appris
encore beaucoup. Rappelez-vous seulement,
comme je l'ai souligné à maintes reprises, que
dans le traitement de la question sociale à
l'heure actuelle, le plus important est la
prise en compte des affaires spirituelles. Les
questions scolaires, les questions de la vie
spirituelle absolument, ce sont les plus
importantes. Si l'on regarde les choses de
plus près, on peut même dire que tant que vous
laisserez la vie spirituelle être dépendante
de la communauté politique, aussi longtemps
que vous laisserez la communauté spirituelle,
la vie spirituelle, être dépendante, aspirée
par la pure communauté politique, vous pourrez
faire ce que vous voudrez, vous ne vous en
sortirez pas. - Ce dont il s'agit, c'est de
laisser le système scolaire se débrouiller
tout seul/placé libre sur lui-même, que le
traitement des affaires spirituelles soit
placer sur soi-même. Et l'humanité n'a pas
beaucoup de temps pour le faire, car il
pourrait bientôt être trop tard pour cela. Car
le temps est seulement aussi long qu'on l'a
encore absolument en main de s'approcher de
l'entité intérieure des humains à travers la
fureur des instincts. Essayez aujourd'hui de
prêcher à des humains qui, dans le chaos
social actuel, ont déjà développé leurs
instincts furieux ; on vous rira au nez. C'est
pour cela qu'on aimerait toujours de nouveau
et à nouveau faire appel aux cœurs, aux âmes,
pour que l'on écoute ce qui est réellement
nécessaire. De même que l'évolution vers le
capitalisme au cours des derniers siècles a
poussé l'intérêt pour le spirituel et, par
conséquent, l'intérêt pour le monde en
général, dans une pleine non clarté, de même
la science de l'esprit orientée
anthroposophiquement veut amener ces choses à
la clarté.
08
Considérons une fois le premier point de
l'idéal socialiste quadrimembré : la
transformation des entreprises de production
en propriété commune, en propriété sociale.
Oui, ce dont il s'agit ici dépend tout de
suite de questions spirituelles, d'une
compréhension claire de certaines réponses aux
questions spirituelles. Qu'est-ce qu'en fait
la science de l'esprit, si elle n'est pas
considérée comme une pure théorie sèche,
apportera aux âmes humaines ? Cette science de
l'esprit apportera trois choses aux âmes
humaines : Premièrement, pas purement une
croyance en un quelconque spirituel-divin,
mais une vision, quand aussi peut-être une
médiatisée/transmise par des concepts, mais
pour cela saisissable pour le bon sens
humain/la saine raison analytique humaine des
mondes spirituels. Face au discours brouillé,
souvent panthéiste ou aussi vague/indéterminé
que possible sur le monde spirituel, la
science de l'esprit orientée
anthroposophiquement donne des visions de ce
monde spirituel, parle d'une articulation/un
membrement bien déterminé des êtres
spirituels, d'une articulation d'ordres
hiérarchiques au sein du monde spirituel,
donne des visions du monde spirituel qui sont
aussi concrètes que les visions des règnes
minéral, végétal et animal au sein du monde
physique. Ces visions/façon de voir ont été
complètement mises de côté par l'évolution des
derniers siècles. Pensez seulement à la
manière dont les humains insistent aujourd'hui
sur la foi sans vision ! C'est la
caractéristique de la science de l'esprit
orientée anthroposophiquement qu'elle veut
donner des visions/façon de voir du monde
spirituel.
09
Une deuxième chose que cette science de
l'esprit donne à celui qui ne la prend pas
seulement comme une théorie sèche et austère,
mais qui laisse le cœur et l'âme se saisir de
cela, c'est un véritable incommensurable
respect et une estime de large portée de
l'humain. Une conception spirituelle de la vie
qui se présente comme elle a été tentée de le
faire, par exemple dans ma "Science secrète
dans ses grandes lignes", peut-elle conduire à
autre chose, si elle est reçue par l'âme
entière et pas seulement par l'intellect
théorique, qu'à une véritable estime de
l'humain ? Pensez que le cosmos entier est
considéré dans la mesure où l'humain est placé
dans ce cosmos. Au fond, en ne parlant pas
seulement de l'évolution terrestre, mais même
de l'évolution lunaire, solaire et
saturnienne, c'est toujours l'humain qui est
considéré. Comparez à cet égard la science de
l'esprit orientée anthroposophiquement avec la
science de la nature ordinaire de notre
époque. Elle se laisse conduire à des
hypothèses comme celle de Kant-Laplace. Elle
ne remonte pas très loin, comparée à celle à
laquelle on remonte dans la conception de la
Lune, du Soleil, de Saturne ; elle remonte à
un certain état de la Terre. Mais dans cette
folie philosophique et de science de la nature
que l'on appelle la théorie de Kant-Laplace,
l'humain est déjà perdu depuis longtemps. Il
n'est plus à l'intérieur, c'est un brouillard
gris originel dont parle cette théorie folle,
mais que l'on ressent aujourd'hui comme
scientifique. Face à cette perte de l'humain
au sein même du terrestre, il y a la
contemplation de la science de l'esprit, qui
va à la rencontre de l'humain dans tout le
cosmos. Certes, on peut le faire en appliquant
à la chose de simples pensées intelligentes,
en poursuivant la chose de façon simplement
théorique. Mais pour celui qui ne poursuit pas
cela de manière purement théorique, mais pour
qui la poursuite de cette chose est le contenu
le plus intime de tout son être humain, il
résulte d'une telle contemplation du monde une
appréciation de l'humain qui s'étend à des
distances incommensurables, une appréciation
de l'humain en tant que tel.
10
L'appréciation de l'être humain en tant que
tel, voilà ce qui manque à cette vision
moderne qui ne s'intéresse qu'à l'aspect
extérieur des sens. La science de l'esprit
reste dans la réalité, pour elle, la
sensorialité extérieure est justement un
simulacre. Mais si l'on s'arrête à la réalité
extérieure, on n'a pas de correctif, pas de
correctif tel que celui dont dispose la
science de l'esprit en considérant l'humain
cosmique et par cela arrive à une appréciation
de l'humain, au contraire de ce que parfois
dit une façon de voir sensorielle sur
l'humain. Cette conception matérialiste ne
peut pas arriver à une appréciation de
l'humain ; elle devrait donc être fausse. Elle
devrait absolument estimer l'humain individuel
empirique, l'humain de tous les jours,
c'est-à-dire ce qu'elle sait de cet humain. Eh
bien, cela ne va pas volontiers tout de suite
!
11
Ainsi, la science de l'esprit est premièrement
le chemin vers la vision spirituelle par
rapport à la simple croyance, ainsi elle est
le chemin vers une véritable estime de
l'humain par rapport à l'indifférence envers
les humains qui découle nécessairement de la
pure vision matérialiste. Encore une troisième
chose. Il y a naturellement dans le cosmos des
choses et des processus en dehors de l'humain.
Comment la science de l'esprit
considère-t-elle ces choses et ces processus
en dehors de l'humain ? Toutes en rapport à
l'humain ! Rien n'est considéré que par
rapport à l'humain. Le règne minéral, le règne
végétal, le règne animal sont considérés par
la science de l'esprit en référence à
l'humain. Cela donne une certaine appréciation
de ce qui existe à côté de l'humain, ou on
pourrait aussi dire sous l'humain, dans le
monde physique extérieur. Prenez cette
sensation, qui est une véritable science de
l'esprit, et que Christian Morgenstern a prise
de la science de l'esprit et transformée en
forme poétique : l'humain se sent à la hauteur
des royaumes physiques de la terre. En dessous
de lui, il y a le règne animal, le règne
végétal et le règne minéral. Mais si ce règne
végétal pouvait réfléchir de manière sensible
sur le règne minéral, que devrait-il se dire ?
Je m'incline devant toi avec respect, toi le
minéral, car c'est à toi que je dois mon
être-là. Si tu ne m'avais pas donné le sol,
bien que tu sois plus bas que moi dans l'ordre
hiérarchique de la nature, si tu ne m'avais
pas donné le sol, je n'aurais pas pu être. De
même, l'animal doit s'incliner avec respect
vers la plante et dire: Je te remercie de mon
être-là. — Et ainsi vers en haut. Tout empire
supérieur s'incline dans la crainte de
l'empire inférieur.
12
C'est ainsi que la science de l'esprit trouve
la possibilité de regarder aussi l'autre monde
en rapport à l'humain, à l'amener dans un
rapport correct. La science de l'esprit
intervient dans trois directions lorsqu'elle
est en mesure d'intervenir dans la vie
spirituelle, mais aussi dans la vie matérielle
du présent : premièrement, par la
contemplation spirituelle ; deuxièmement, par
l'appréciation de l'humain ; troisièmement,
par l'évaluation correcte de toutes les choses
du monde par rapport à l'humain. Si ces choses
n'arrivent pas, toute exigence de
socialisation des entreprises de production
reste une exigence dépourvue d'essence. Car
tant que les trois conditions préalables
mentionnées ne sont pas remplies dans la
position de l'humain par rapport au monde, aux
autres humains et à la spiritualité, il est
impossible que des impulsions justes règnent
dans la vie communautaire qui doit propulser
quelque chose de socialiste.
13
Il est tout aussi peu possible de réaliser
n'importe comment le deuxième point :
régulation de la production d'aprés le besoin.
En effet, le besoin n'est pas quelque chose
qui peut être enregistré statistiquement et
d'après quoi se laisse justement régler autre
chose. Dans la vie réelle, le besoin se
transforme continuellement, se métamorphose
continuellement. Je demande, j'aimerais une
fois que quelqu'un établisse de quelle
grandeur etait le besoin des humains pour des
chemins de fer électriques en 1840 ! Ce besoin
est créé par magie par le processus culturel
lui-même, il est transformé par le processus
culturel même. Si vous voulez régler la
production en fonction d'un besoin existant,
si vous ne voulez pas donner d'initiative à la
production, vous faites stagner le besoin.
Vous pouvez seulement etablir le rapport
correct entre le besoin et la production
uniquement si vous structurez/articulez
l'organisme social de trois façons. Alors, la
collaboration vivante de la régulation entre
production et besoin, comme entre les autres
impulsions de l'organisme social, est là
d'elle-même. - Les rapports de travail et de
salaire doivent être réglés démocratiquement.
Oui, la démocratie ne sert à rien si ne repose
pas à sa base une correcte appréciation de
l'humain, cette appréciation qui ne peut
vraiment être inscrite à fond dans l'âme
humaine qu'à partir de la science de l'esprit.
La démocratie contient toujours le ferment de
sa propre destruction si elle ne contient pas
en même temps le germe pour une véritable
appréciation de l'humain.
14
La valeur ajoutée/plus-value - c'est le
quatrième point - doit être transmise à la
communauté. Mes chers amis, j'aimerais dire
qu'avec une telle chose, on surprend justement
la pensée absolument impossible en soi d'une
telle direction. Qu'est-ce que la valeur
ajoutée ? La plus-value est ce que le
prolétariat marxiste blâme comme l'impossible,
comme ce qu'il faut abolir. Pour qu'il n'y ait
plus de plus-value, il faut fonder un ordre
socialiste. Dans cet ordre socialiste, il est
essentiel qu'il n'y ait plus de plus-value.
Mais l'un de ses points idéaux est que cette
plus-value doit être versée à la communauté !
Cela figure en effet parmi les points
particuliers. Pourquoi cela figure-t-il ? Oui,
parce qu'il y aura déjà de la plus-value, et
parce que le fait qu'il y aura de la
plus-value jette son ombre sur le programme.
Mais c'est l'ombre qui tombe sur le programme.
Elle jette en retour à nouveau toute son
obscurité sur l'ensemble de la théorie.
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Et c'est ainsi que l'humanité d'aujourd'hui
vit en chancelant dans une terrible obscurité
qui ne peut être éclairée que si l'on surmonte
l'inconfort de passer de la croyance à la
contemplation/vision, de la simple position
empiriquement donnée d'un humain par rapport à
un autre, à la véritable appréciation de
l'humain, de la simple consommation des choses
et autres choses semblables à cette
appréciation des choses extra-humaines dans le
monde, qui est donnée si l'on sait
anthroposophiquement rapporter toutes choses à
l'humain.
16
C'est ainsi que le destin des efforts en
matière spirituelle-scientifique est
étroitement lié aux énigmes sociales du
présent. Et plus que ce besoin de répandre
absolument la science de l'esprit, repose sur
l'âme de celui qui est sérieux au sujet de la
science de l'esprit, le besoin d'appeler sur
le devant chez les humains le sentiment de
combien est nécessaire, tout de suite pour les
besoins les plus importants et les plus
justifiés du présent, une propagation de ces
idées, sentiments et impulsions de volonté qui
peuvent seuls provenir de la science de
l'esprit. Mainrenant, nous allons aussi encore
continuer à parler sur ces choses.
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