La
science moderne de l'esprit et les
anciens courants spirituels. Dans
l'esprit de l'Église, l'aspiration à
pénétrer dans le monde suprasensible
grâce à des facultés particulières
est hérétique, tout comme la
conception selon laquelle l'humain
participe de l'esprit divin. Jean de
la Croix sur la contemplation. Son
enseignement déformé par le clergé.
La science de l'esprit constitue le
prolongement de l'union de l'humain
et du divin-spirituel enseignée par
Jean de la Croix. Le chemin de la
contemplation mystique chez Jean de
la Croix. Nécessité de la
connaissance suprasensible pour
comprendre les processus dans le
sous conscient de l'humain.
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Geisteswissenschaft
und alte Geistes-Strömungen. Im
Sinne der Kirche ist das Streben,
durch besondere Fähigkeiten in die
übersinnliche Welt einzudringen,
ketzerisch, wie auch die Auffassung,
daß der Mensch des göttlichen
Geistes teilhaftig sei. Johannes vom
Kreuz über die Beschauung. Seine
Lehre durch den Klerus entstellt.
Geisteswissenschaft bildet die
Fortsetzung der von Johannes vom
Kreuz gelehrten Vereinigung des
Menschlichen mit dem
Göttlich-Geistigen. Der Weg der
mystischen Beschauung bei Johannes
vom Kreuz. Notwendigkeit
übersinnlicher Erkenntnis, um die
Vorgänge im Unterbewußten des
Menschen zu verstehen.
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Il
est peut-être significatif, tout
de suite à l'occasion de ces
réflexions comme nous en avons
l'habitude maintenant, de jeter un
regard en arrière sur bien des
choses qui, dans les temps passés,
étaient en rapport avec tel ou tel
courant spirituel. Car vous l'avez
vu : il s'agit du fait que les
événements spirituels qui sont à
la base du monde physique rendent
nécessaire, dans le présent, que
l'humain en vienne en quelque
sorte à une nouvelle conception de
sa relation avec le monde et avec
le reste de l'humanité. Hier déjà,
nous avons attiré l'attention sur
certaines choses à cet égard, nous
avons souligné la nécessité d'une
nouvelle compréhension de ce qui,
apparemment bien fondé, brille ici
ou là dans la vie de l'esprit de
l'humanité. Vous devez en effet
être conscients que si l'on prend
au sérieux des impulsions fondées
de cette manière, alors - comme
c'est le cas aujourd'hui dans le
cours de la vie - la résistance
s'élève contre ce sérieux et
contre ces impulsions en général,
la résistance de la haine, la
résistance de l'envie, la
résistance de la peur qui vient de
la mesquinerie des humains, et
ainsi de suite. Seule une
compréhension approfondie des
choses peut aider à surmonter les
nombreux obstacles auxquels est
confronté le confesseur d'un tel
bouleversement spirituel. Car
cette compréhension approfondie
est aussi de nature à donner de la
force à l'âme, de sorte qu'à cette
àme ai grandi maintes choses qui
tout de suite se fait valoir
contre les plus serieux efforts
qui se sont justement toujours
dans l'engrenage du monde. Et
ainsi nous voulons donc
aujourd'hui compléter ce qui a ère
dit hier par maintes choses.
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01
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Es ist vielleicht
bedeutungsvoll, gerade anläßlich
solcher Betrachtungen, wie wir
sie nun pflegen, zurückzuschauen
auf manches, was in früheren
Zeiten mit dieser oder jener
geistigen Strömung zusammenhing.
Denn Sie haben ja gesehen: es
handelt sich darum, daß die
geistigen Ereignisse, die der
physischen Welt zugrunde liegen,
in der Gegenwart es selbst
notwendig machen, daß der Mensch
gewissermaßen zu einer
Neueinstellung komme mit Bezug auf
die ganze Auffassung seines
Verhältnisses zur Welt und zu der
übrigen Menschheit. Wir haben ja
schon gestern in dieser Beziehung
auf manches hingewiesen, haben
darauf hingewiesen, wie manches
neu verstanden werden muß, was,
scheinbar gut begründet, von da
oder dort in das Geistesleben der
Menschheit hereinleuchtet. Sie
müssen sich ja klar darüber sein,
daß, wenn mit Impulsen, die in
solcher Art begründet sind, ernst
gemacht wird, sich dann — so wie
heute nun einmal der Verlauf des
Lebens ist -- gegen diesen Ernst
und gegen diese Impulse überhaupt
der Widerstand erhebt, der
Widerstand des Hasses, der
Widerstand des Neides, der
Widerstand der Furcht, der aus der
Kleinlichkeit der Menschen kommt,
und so weiter. Nur das gründliche
Verständnis der Dinge kann über
die vielen Hindernisse
hinweghelfen, denen der Bekenner
eines solchen geistigen
Umschwunges ausgesetzt ist. Denn
dieses gründliche Verständnis ist
ja geeignet, der Seele auch Stärke
zu geben, so daß diese Seele
manchem gewachsen ist, was gerade
gegen die ernstesten Bestrebungen
im Weltengetriebe immer sich
geltend gemacht hat. Und so wollen
wir denn heute das gestern Gesagte
durch manches andere noch
ergänzen.
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J'ai
indiqué hier sur ce que l'on peut
absolument - tout de suite si l'on
se tient sur le sol
spirituel-scientifique - être
objectif vis-à-vis de tous les
autres courants spirituels, et que
l'on n'a pas besoin de méconnaître
les autres courants spirituels. De
ce point de vue, j'ai dit que, sur
certains points, les représentants
du clergé catholique sont, par
leur formation, supérieurs aux
non-catholiques dans certains
débats philosophiques et
théologiques extra-ecclésiastiques
actuels. Nous vivons actuellement
une époque où tous ceux qui
veulent prendre au sérieux les
questions de vision du monde
devraient se pencher sur ces
questions. Aussi bien les courants
de vision du monde que les
courants sociaux actuels
l'exigent. En effet, les
tentations qui partent justement
de côtés bien formées pourraient
parfois devenir grandes, et ce qui
est avancé pourrait ne pas être
percé à jour, ne pas être reconnu
dans sa véritable insignifiance
par rapport aux exigences plus
grandes du présent, si l'on ne
s'engage pas dans une réflexion
très approfondie. Les tentations
de tomber dans les objections des
adversaires bien formés des
efforts spirituels-scientifiques
ne sont en effet pas rares à
l'heure actuelle. Toutefois, si
les humains avaient une capacité
de discernement suffisante, s'ils
s'efforçaient d'entrer dans le
fait du bien-fondé, du large
bien-fondé de cette science de
l'esprit, alors ils seraient peu
exposés à de telles tentations.
Mais un tel patrimoine de
discernement est rare. Ce qui, en
tant que science de l'esprit, veut
s'insérer dans le courant mondial,
tel que nous le concevons,
explique bien des attaques, et
explique aussi les attaques tout
de suite du point de vue de la
confession catholique, par
exemple. Mais il est déjà
nécessaire de s'occuper de ces
choses parce que dans le chaos qui
va éclater et que les humains,
hélas, apprécient beaucoup trop
peu, portent beaucoup trop peu
d'attention, parce que dans ce
chaos se tiendra aussi beaucoup de
choses qui proviennent de contenus
de la confession catholique.
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02
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Ich habe gestern darauf
hingewiesen, wie man durchaus --
gerade wenn man auf
geisteswissenschaftlichem Boden
steht — objektiv sein kann gegen
alle andern Geistesströmungen, wie
man durchaus andere
Geistesströmungen nicht zu
verkennen braucht. Von diesem
Gesichtspunkte aus habe ich
gesagt, daß mit Bezug auf gewisse
Punkte die Vertreter des
katholischen Klerus bei manchen
gegenwärtigen außerkirchlichen
philosophischen, theologischen
Auseinandersetzungen durch ihre
Schulung den Nichtkatholiken
überlegen sind. Gerade jetzt leben
wir in einer Zeit, in der jeder,
der mit Weltanschauungsfragen
ernst machen will, sich mit
solchen Dingen auseinandersetzen
sollte. Sowohl die
Weltanschauungsströmungen wie auch
die sozialen Strömungen der
Gegenwart fordern dieses. Die
Versuchungen, die gerade von gut
geschulter Seite ausgehen, könnten
nämlich zuweilen groß werden, und
es könnte das, was da vorgebracht
wird, dann nicht durchschaut
werden, nicht erkannt werden in
seiner eigentlichen
Bedeutungslosigkeit gegenüber den
größeren Forderungen der
Gegenwart, wenn man sich nicht
auf eine ganz gründliche
Betrachtung einläßt. Die
Versuchungen, den Einwendungen gut
geschulter Gegner
geisteswissenschaftlicher
Bestrebungen zu verfallen, sie
sind in der Tat nicht gering in
der Gegenwart. Allerdings, wenn
die Menschen genügend
Unterscheidungsvermögen hätten,
wenn sie sich bestreben würden,
einzugehen auf die Tatsache der
Begründetheit, der breiten
Begründetheit dieser
Geisteswissenschaft, so würden sie
solchen Versuchungen wenig
ausgesetzt sein. Aber solches
Unterscheidungsvermögen ist ja
nur selten. Was als
Geisteswissenschaft sich in die
Weltenströmung einfügen will, so
wie wir das auffassen, das erklärt
ja mancherlei Angriffe, und
erklärt auch Angriffe gerade von
dem Gesichtspunkt des
katholischen Bekenntnisses zum
Beispiel. Aber notwendig ist es
schon, sich mit solchen Dingen zu
befassen aus dem Grunde, weil in
dem Chaos, das hereinbrechen wird,
und das leider die Menschen viel
zu wenig würdigen, viel zu wenig
beachten, weil in diesem Chaos
auch mancherlei, was von
katholischen Bekenntnisinhalten
ausgeht, verwirrend stehen wird.
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J'aimerais
aujourd'hui vous rendre familière
l'orientation du jugement qu'un
vrai confesseur catholique peut
déjà porter contre l'une ou
l'autre chose de la science de
l'esprit, s'il peut supposer qu'il
trouvera des lecteurs ou des
auditeurs incompréhensifs. L'une
des objections les plus courantes
contre la science de l'esprit dont
il est question ici est qu'elle
serait panthéiste. L'une des
principales objections, formulées
par exemple dans les essais du
jésuite Zimmermann dans les "Voix
du temps", est que cette science
de l'esprit serait un panthéisme.
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03
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Nun möchte ich Sie heute
bekanntmachen mit der Richtung des
Urteiles, das so ein richtiger
katholischer Bekenner gegen das
eine oder andere in der
Geisteswissenschaft schon
vorbringen kann, wenn er
voraussetzen kann, daß er
unverständige Leser oder Zuhörer
findet. Einer der gebräuchlichsten
Einwände gegen die hier gemeinte
Geisteswissenschaft ist ja der,
daß sie Pantheismus sei. Einer der
Haupteinwände, die zum Beispiel
gemacht wurden in den Aufsätzen
des Jesuiten Zimmermann in den «
Stimmen der Zeit», ist der, daß
diese Geisteswissenschaft
Pantheismus sei.
|
Vous
savez que j'ai souvent parlé de ce
point ; vous savez, comme je l'ai
caractérisé, que tout de suite le
panthéisme banal qui domine tant
de cercles à l'heure actuelle ne
peut être sérieusement surmonté
que par l'entrée dans le monde
spirituel concret dont parle la
science de l'esprit.
Naturellement, de ce côté-là, d'où
viennent les objections
mentionnées, on n'a pas
l'intention d'aller au fond de la
vérité réelle, mais on s'efforce
plutôt, en calculant tout ce qui
vit comme préjugés au sein d'une
certaine confession, d'avancer de
telles choses qui ont un certain
effet de suggestion et d'hypnose.
Le panthéisme serait en effet la
conception selon laquelle le divin
vit dans tout ce qui s'étend comme
nature, dans tout ce qui s'étend
comme monde des phénomènes, que la
nature elle-même doit être
considérée en quelque sorte comme
une révélation directe du divin.
C'est tout de suite contre ce
panthéisme délayé, qui se contente
de dire que le monde des
apparences se déploie et que
derrière lui se trouve l'esprit,
l'esprit, l'esprit, que je me suis
toujours élevé. J'ai toujours
attiré l'attention sur le fait que
c'est la même chose que si
quelqu'un, sur le plan physique,
ne voulait pas prendre en
considération le fait qu'il y a
des tulipes, des roses et des lys,
mais seulement des plantes, des
plantes, des plantes ! - La
science de l'esprit s'intéresse
justement aux différentes entités
spirituelles concrètes, elle ne
parle pas de l'esprit en général
d'une manière panthéiste. Une
autre caractéristique du
panthéisme est celle-ci: le
panthéisme ne veut pas séparer le
monde extérieur de la nature du
Divin-Esprit, il veut mélanger les
deux. — Eh bien, il faut déjà être
jésuite pour se donner l'air
d'avoir la foi, car lorsqu'est
parlé ainsi de la position
concrète des entités
individualisées en soi-même,
existant en soi-même
personnellement et
surpersonnellement des hiérarchies
supérieures, on peut parler d'un
mélange de tout ce monde des
hiérarchies avec la nature
extérieure. Celui qui sait
vraiment penser ne pourra rien
commencer avec le reproche du
panthéisme à une telle
caractéristique du monde
hiérarchique et de ses entités
individuelles vis-à-vis de la
nature aabsolument.
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04
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Sie wissen, ich habe über
diesen Punkt öfter gesprochen; Sie
wissen, wie ich charakterisiert
habe, daß gerade der banale
Pantheismus, der so viele Kreise
in der Gegenwart beherrscht, im
Ernste nur überwunden werden kann
durch das Eintreten in die
konkrete geistige Welt, von der
die Geisteswissenschaft spricht.
Natürlich ist es auf solcher
Seite, von der die genannten
Einwände kommen, nicht
beabsichtigt, der wirklichen
Wahrheit auf den Grund zu gehen,
vielmehr ist es ihr Bestreben, mit
Berechnung alles dessen, was als
Vorurteile innerhalb einer
gewissen Bekenntnisanhängerschaft
lebt, solche Dinge vorzubringen,
die eine gewisse Suggestions- und
hypnotisierende Wirkung haben.
Pantheismus wäre ja die
Anschauung, daß in alledem, was
sich als Natur ausbreitet, was
sich überhaupt als
Erscheinungswelt ausbreitet, das
Göttliche lebe, daß gewissermaßen
die Natur selber als eine
unmittelbare Offenbarung des
Göttlichen anzusehen sei. Gerade
gegen diesen verwaschenen
Pantheismus, der nur immer davon
spricht, es breite sich die
Erscheinungswelt aus und hinter
ihr sei Geist, Geist, Geist, habe
ich mich immer gewandt. Ich habe
immer darauf aufmerksam gemacht,
wie dies das gleiche ist, wie wenn
jemand auf dem physischen Plan
nicht eingehen wollte darauf, daß
da Tulpen und Rosen und Lilien
sind, sondern nur Pflanzen,
Pflanzen, Pflanzen! —
Geisteswissenschaft geht eben auf
die einzelnen konkreten geistigen
Wesenheiten ein, spricht nicht in
pantheistischer Weise im
allgemeinen vom Geiste. Ein
anderes Charakteristikon des
Pantheismus ist dieses, daß man
sagt: Der Pantheismus will die
äußere Naturwelt nicht trennen
von dem Göttlich-Geistigen, er
will beide miteinander
vermischen. — Nun, man muß schon
Jesuit sein, um sich den Anschein
zu geben, daß man den Glauben hat,
da, wo so gesprochen wird von der
konkreten Stellung der in sich
selber individualisierten, in sich
selber persönlich und
überpersönlich bestehenden
Wesenheiten der höheren
Hierarchien, könne von einer
Vermischung dieser ganzen Welt
der Hierarchien mit der äußeren
Natur die Rede sein. Wer wirklich
denken kann, wird mit dem Vorwurf
des Pantheismus gegenüber einer
solchen Charakteristik der
Hierarchienwelt und ihrer
einzelnen Wesenheiten gegenüber
der Natur überhaupt nichts
anfangen können.
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Il
ne reste plus qu'une chose qui est
particulièrement soulignée dans
ces articles des "Voix du temps",
c'est que l'on parle - ce qui doit
être considéré comme hérétique
dans l'Église catholique - au sein
de ma science de l'esprit, que le
divin vit dans l'âme de l'humain,
que l'âme de l'humain est
elle-même une goutte d'eau dans
l'océan du divin. De telles
affirmations et d'autres
semblables sont rassemblées et
présentées comme des hérésies au
sein de la confession catholique.
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05
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Bleibt noch das einzige,
was nun in jenen Aufsätzen in den
« Stimmen der Zeit» besonders
hervorgehoben wird, daß davon
gesprochen wird — was in der
katholischen Kirche als häretisch
gelten soll — innerhalb meiner
Geisteswissenschaft, daß in der
Seele des Menschen das Göttliche
lebt, daß die Seele des Menschen
selber ein Tropfen in dem Meere
des Göttlichen ist. Solche und
ähnliche Aussprüche werden da
zusammengestellt, und die werden
hingestellt als Ketzereien
innerhalb des katholischen
Bekenntnisses.
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Il
est donc indiqué comment la
doctrine selon laquelle un divin
doit vivre directement dans l'âme
est hérétique/catharique et doit
être condamné. Un humain
synthétiquement raisonnable
pourrait certes dire : "Il n'est
pas nécessaire que tu attires
d'abord mon attention sur de
telles folies. - Mais il ne s'agit
pas de cela ; ce n'est pas de cela
qu'il s'agit. Il doit s'agir
plutôt du fait que ces choses
jouent un rôle réel dans le monde,
que ces choses joueront un rôle
très important là où l'on veut
tromper, et qu'il faut déjà être
attentif à ces choses. Mais elles
sont liées à d'autres choses
encore. Et maintenant, faisons
abstraction de telle ou telle
attaque réellement faite et
plaçons-nous une fois devant l'âme
de quelqu'un qui, soit vit dans le
jésuitisme, soit est rendu
insensible à sa propre réflexion,
soit vit consciemment dans le
jésuitisme, c'est-à-dire qui sait
qu'il n'a pas besoin de réfléchir
aux choses pour soi-même, mais
qu'il doit seulement juger les
croyants dans le sens de la
confession officiellement
reconnue, que ce soit d'une
manière ou d'une autre ; et
représentons-nous une fois comment
les discussions d'un tel humain
peuvent se dérouler par rapport à
la voie de la science de l'esprit
elle-même. Je ne vous dis donc
rien d'autre que - je ne veux pas
dire l'opinion moyenne, parce que
l'opinion n'est pas à sa place -
la déclaration moyenne d'un
représentant officiel de l'Église
catholique romaine à l'égard de la
voie de la science de l'esprit,
telle qu'elle s'est parcourue par
un confrsseur d'aujourd'hui.
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06
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Also es wird darauf
hingewiesen, wie die Lehre, daß in
der Seele unmittelbar ein
Göttliches leben soll, ketzerisch
und zu verdammen sei. Ein
vernünftiger Mensch könnte gewiß
sagen: Es ist nicht notwendig,
daß du mich erst aufmerksam machst
auf solche Torheiten. — Aber
darauf kommt es nicht an; darum
handelt es sich nicht. Sondern es
muß sich darum handeln, daß diese
Dinge eine reale Rolle spielen in
der Welt, daß diese Dinge da, wo
man täuschen will, eine ganz
gewaltige Rolle spielen werden,
und daß man schon aufmerksam sein
muß auf diese Dinge. Sie hängen
aber mit noch anderem zusammen.
Und nun wollen wir einmal absehen
von dem oder jenem wirklich
gemachten Angriffe und uns einmal
jemanden vor die Seele führen, der
entweder im Jesuitismus lebend,
stumpf gemacht ist in bezug auf
das eigene Nachdenken, oder der
bewußt darinnen lebt, das heißt,
der also weiß, daß er für sich
selber ja über die Dinge nicht
nachzudenken braucht, sondern daß
er nur im Sinne des offiziell
anerkannten Bekenntnisses die
Gläubigen zu beurteilen hat, sei
es so oder so; und führen wir uns
einmal vor Augen, wie die
Auseinandersetzungen eines
solchen Menschen gegenüber dem
geisteswissenschaftlichen Wege
selbst beschaffen sein können. Ich
sage Ihnen da also nichts anderes
als — die Durchschnittsmeinung
möchte ich nicht sagen, weil
Meinung da nicht richtig am Platze
ist — die Durchschnittsaussage
eines offiziellen Vertreters der
römisch-katholischen Kirche
gegenüber dem Wege der
Geisteswissenschaft, wie er von
einem Bekenner von heute gegangen
wird.
|
Il
dirait : "Oui, le chrétien
catholique ne doit pas suivre le
chemin recommandé par la science
de l'esprit pour atteindre les
vues suprasensibles. Car tous les
pères et docteurs de l'Église -
dira le clerc actuel - condamnent
un tel chemin. Un tel chemin
conduit en effet à ce que l'humain
fasse naître en lui des facultés
particulières afin de s'élever
dans le monde suprasensible. Mais
c'est une hérésie, cela ne doit
absolument pas être recherché.
Tout ce à quoi un catholique
orthodoxe peut aspirer, c'est ce
que les docteurs de l'Église
considèrent comme la
"contemplation légitime/à la
mesure du droit". Cette
contemplation légitime, le clerc
actuel, estampillé romain,
l'admet. Que comprend-t-il
là-dessous ?
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07
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Der würde etwa sagen: Ja,
auf solchem Wege, wie er von der
Geisteswissenschaft zur Erringung
der übersinnlichen Einsichten
anempfohlen wird, auf solchem
Wege darf der katholische Christ
nicht gehen. Denn alle
Kirchenväter und Kirchenlehrer —
so wird der jetzige Kleriker etwa
sagen — verdammen einen solchen
Weg. Ein solcher Weg führt ja
dazu, daß der Mensch in sich
besondere Fähigkeiten hervorrufen
soll, um in die übersinnliche Welt
hinaufzukommen. Das aber ist
ketzerisch, das darf überhaupt
nicht angestrebt werden. Alles,
was angestrebt werden darf von
einem rechtgläubigen Katholiken,
ist das, was die Kirchenlehrer als
die «rechtmäßige Beschauung»
gelten lassen. Diese rechtmäßige
Beschauung, die läßt ja der
gegenwärtige römisch abgestempelte
Kleriker gelten. Was versteht er
darunter?
|
Vous
pourrez vous faire un concept de
ce qu'il entend par là si vous
faites la distinction entre deux
types de dons que l'humain, le
catholique croyant, peut avoir au
sens de l'Église catholique
orthodoxe/correctement
croyante/croyante selon le droit.
L'un de ces dons est ce que l'on
appelle les gratiae gratis datae,
les dons surnaturels de la grâce,
pourrait-on dire, les charismes.
Les autres dons sont ceux que l'on
peut appeler les dons
généraux/universels humains. Les
dons extraordinaires, les
charismes, sont accordés à des
humains extraordinaires en tant
que don particulier de la grâce,
mais ils ne doivent pas non plus
être recherchés, comme l'ordonne
l'Église. On peut citer l'exemple
de la Pucelle d'Orléans. En
revanche, il est permis d'aspirer
à une certaine élévation de la vie
psychique/de l'âme générale, qui
n'amène cependant pas l'humain à
des facultés extraordinaires, mais
seulement à une augmentation des
capacités humaines générales. Une
telle augmentation des capacités
humaines générales a toutefois
pour effet que tout humain - comme
le dit l'Église catholique romaine
actuelle - peut être en mesure
d'être pénétré par le
Saint-Esprit.
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08
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Sie werden sich einen
Begriff machen können von dem, was
er darunter versteht, wenn Sie
unterscheiden zwischen zweierlei
Gaben, die im Sinne der
rechtgläubigen katholischen Kirche
der Mensch, der gläubige Katholik
haben kann. Die eine von den Gaben
sind die sogenannten Gratiae
gratis datae, die übernatürlichen
Gnadengaben, könnte man sagen, die
Charismen. Die andern Gaben sind
diejenigen, welche man nennen kann
die allgemein-menschlichen Gaben.
Die außerordentlichen Gaben, die
Charismen, sind als eine besondere
Gnadengabe außerordentlichen
Menschen verliehen, dürfen aber
auch nicht angestrebt werden, so
befiehlt die Kirche. Als Beispiel
würde etwa angeführt werden die
Jungfrau von Orléans. Dagegen darf
angestrebt werden eine gewisse
Erhöhung des allgemeinen
Seelenlebens, die aber den
Menschen nicht zu
außerordentlichen Fähigkeiten
bringt, sondern nu._ zu einer
Steigerung der allgemeinen
menschlichen Fähigkeiten. Eine
solche Steigerung der allgemeinen
menschlichen Fähigkeiten bewirkt
jedoch, daß jeder Mensch — so sagt
die heutige römisch-katholische
Kirche — in die Lage kommen kann,
von dem Heiligen Geiste
durchdrungen zu werden.
|
Alors
disons que le commun des mortels
pense quelque chose, ou ressent
quelque chose, ou fait quelque
chose. Il est tenu, selon le
commandement de l'Église, selon le
commandement de l'État, de faire
ces choses de telle ou telle
manière ; il peut s'efforcer, avec
sa réflexion de mortel ordinaire,
d'exercer son action conformément
à l'Église, conformément à l'État
- c'est-à-dire, dans le sens de
l'Église, conformément à Dieu.
Mais il peut aussi remarquer, s'il
est par ailleurs ordonné en tant
que chrétien catholique, que le
Saint-Esprit intervient plus
souvent dans son action, sa pensée
et ses sentiments, et qu'il
accomplit alors plus facilement
certaines vertus qui lui posent
habituellement problème, parce que
le Saint-Esprit agit en lui. Mais
il ne faut pas y aspirer comme si
l'humain voulait dépasser le
statut ordinaire des aspirations
humaines et développer des
facultés particulières pour
pénétrer dans le monde
suprasensible. Toute aspiration de
ce genre est condamnable.
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09
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Also sagen wir so : Der
gewöhnliche Sterbliche denkt
etwas, oder fühlt etwas, oder tut
etwas. Er ist nach dem Gebote der
Kirche, nach dem Gebote des
Staates verpflichtet, diese Dinge
so und so zu tun; er kann sich
bemühen, mit seinem gewöhnlichen
sterblichen Nachdenken seine
Handlung kirchengemäß, staatsgemäß
— das heißt ja dann im Sinne der
Kirche gottesgemäß — auszuüben.
Aber er kann auch bemerken, wenn
er sonst ordentlich ist als
katholischer Christ, daß der
Heilige Geist öfter eingreift in
sein Handeln, Denken, Fühlen, und
daß er dann gewisse Tugenden, die
ihm sonst Schwierigkeiten machen,
leichter ausführt, weil der
Heilige Geist in ihm wirkt. Das
darf aber nicht etwa so angestrebt
werden, als wollte der Mensch über
den gewöhnlichen Status des
menschlichen Strebens hinausgehen
und besondere Fähigkeiten
entwickeln, um in die
übersinnliche Welt einzudringen.
Alles solches Streben ist
verwerflich.
|
Eh
bien, j'ai ainsi caractérisé ce
qu'un ecclésiastique catholique
romain correctement étiqueté
objecterait à ce qui est écrit,
par exemple, dans "Comment
acquiert-on des connaissances des
mondes supérieurs". Il dirait : on
y vise des capacités particulières
qui doivent lui permettre de
s'unir d'une certaine manière avec
le monde spirituel. Mais il n'en a
pas le droit. Il ne doit se
comporter que de manière purement
passive, jusqu'à ce qu'il remarque
que les impulsions du Saint-Esprit
entrent dans son esprit et ne
provoquent pas un changement
qualitatif de son comportement,
mais seulement une augmentation,
en quelque sorte un allègement
dans la pratique de la vertu, un
allègement dans les autres
facultés que l'humain exerce sur
le plan physique extérieur.
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10
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Nun, damit habe ich Ihnen
charakterisiert, was ein richtig
abgestempelter
römisch-katholischer Kleriker
einwenden würde gegen dasjenige,
was zum Beispiel in «Wie erlangt
man Erkenntnisse der höheren
Welten?» steht. Er würde sagen: Da
sind besondere Fähigkeiten
angestrebt, die ihn in den Stand
setzen sollen, sich mit der
geistigen Welt in einer gewissen
Weise zu vereinigen. Das darf er
aber nicht. Er darf nur rein
passiv sich verhalten, bis er
bemerkt, daß in sein Gemüt herein
die Impulse des Heiligen Geistes
kommen und nicht eine qualitative
Änderung seines Verhaltens
bewirken, sondern nur eine
Steigerung, gewissermaßen eine
Erleichterung im Tugendhaftsein,
eine Erleichterung in den andern
Fähigkeiten, die der Mensch auf
dem äußeren physischen Plane
ausübt.
|
Vous
pouvez lire cela aujourd'hui non
seulement contre notre science de
l'esprit, mais aussi contre tous
les efforts qui tendent à ce que
l'humain s'efforce de produire de
lui-même un tel humain, qui voit
un monde spirituel autour de lui
de la même manière que l'humain
physique voit un monde physique
autour de lui avec ses sens
physiques. Cela est aussi connu de
tous ceux qui croient se tenir sur
le sol très solide de la foi
chrétienne dictée par Rome. Et
dans le cercle le plus large, on
considère aujourd'hui comme un
hérétique celui qui pense à ces
choses autrement que je viens de
vous le décrire. Lorsque l'on
discute de ces choses, il faut
toujours se rendre compte que ces
choses jouent un rôle réel dans le
monde, que ces choses ont encore
aujourd'hui une influence énorme
sur des millions de personnes. Il
ne faut pas être égoïste au point
de penser que parce que l'on pense
en avoir fini avec ces choses -
mais seulement en avoir fini - on
n'a pas besoin de s'en occuper.
C'est tout de suite le grand
dommage de l'époque actuelle,
notamment en ce qui concerne le
mouvement social, que les humains
soient si égoïstes qu'ils ne
voient que les besoins de leur
propre âme et ne veulent pas
regarder ce qui relie l'humain à
l'humain, ce qui passe par des
millions et des millions d'humains
comme une impulsion motrice, et
qui peut alors, lorsqu'elle surgit
au bon moment, submerger ceci ou
cela qui se produit sous telle ou
telle forme, comme les choses se
produisent dans le monde en ce
moment. Il est aujourd'hui
nécessaire de s'éclairer aussi sur
les sources de ces choses et sur
la position nécessaire à leur
égard.
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11
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Das können Sie heute
nicht nur gegen unsere
Geisteswissenschaft, sondern Sie
können das lesen gegen alle
Bestrebungen, die darauf
hinauslaufen, daß der Mensch
anstreben will, aus sich heraus
einen solchen Menschen zu
erzeugen, der eine geistige Welt
um sich herum ebenso erblickt, wie
der physische Mensch mit seinen
physischen Sinnen eine physische
Welt um sich herum erblickt. Das
ist auch allen denjenigen
geläufig, die da glauben, auf dem
ganz festen Boden des von Rom aus
diktierten christlichen Glaubens
zu stehen. Und im weitesten
Umkreise wird derjenige heute als
ein Ketzer angesehen, der anders
über diese Dinge denkt, als ich es
Ihnen eben charakterisiert habe.
Man muß sich, wenn man so etwas
bespricht, immer klarmachen, daß
diese Dinge eine reale Rolle
spielen in der Welt, daß diese
Dinge auf Millionen von Menschen
heute noch immer einen ungeheuren
Einfluß haben. Man muß nicht so
egoistisch sein, zu meinen, weil
man selbst mit diesen Dingen
glaubt fertig zu sein — aber auch
nur glaubt fertig zu sein —,
brauche man sich nicht darum zu
kümmern. Das gerade ist der große
Schaden der Gegenwart, namentlich
auch mit Bezug auf die soziale
Bewegung, daß die Menschen so
egoistisch sind, daß sie nur immer
auf die Bedürfnisse der eigenen
Seele sehen und nicht hinblicken
wollen auf das, was Mensch mit
Mensch verbindet, auf das, was
durch Millionen und Millionen von
Menschen als treibender Impuls
geht, und was dann, wenn es zur
rechten Zeit hervorbricht, dies
oder jenes überfluten kann, was in
dieser oder jener Form so
auftritt, wie jetzt eben die Dinge
auftreten in der Welt. Es ist
heute notwendig, auch über die
Quellen dieser Dinge und über die
notwendige Stellung zu diesen
Dingen sich aufzuklären.
|
Or,
en règle générale, les clercs
estampillés à Rome se réfèrent aux
docteurs de l'Eglise. Ils
remontent aux docteurs de l'Église
des siècles précédents et
déduisent de leurs déclarations ce
qu'ils croient être en accord avec
ce que je viens de vous décrire.
Je ne peux évidemment pas vous
faire des heures de cours sur
l'enseignement des docteurs de
l'Église, mais j'aimerais attirer
votre attention sur quelques
points, notamment sur la position
que l'humain de l'âge de la
conscience, qui a commencé au XVe
siècle, peut prendre par rapport à
ces choses.
|
12
|
Nun berufen sich in der
Regel die in Rom abgestempelten
Kleriker auf die Kirchenlehrer.
Sie gehen zurück auf die
Kirchenlehrer früherer
Jahrhunderte und leiten aus deren
Aussagen das ab, wovon sie
glauben, daß es übereinstimme mit
dem, was ich Ihnen eben
charakterisiert habe. Nun kann
ich Ihnen ja natürlich nicht
stundenlange Vorlesungen halten
über die Lehre der Kirchenlehrer,
aber ich möchte Sie doch auf
einiges in dieser Richtung
aufmerksam machen, namentlich
darauf, welche Stellung der Mensch
des Bewußtseinszeitalters, das mit
dem 15. Jahrhundert begonnen hat,
zu diesen Dingen einnehmen kann.
|
Premièrement,
nous devons donc prendre en
considération le fait que le
chemin vers le monde spirituel,
tel que le conçoit la science de
l'esprit, est considéré comme
hérétique. C'est ce que disent les
clercs aujourd'hui légitimement
estampillés romains. Deuxièmement,
nous devons tenir compte du fait
que l'on reproche à la science de
l'esprit de dire que l'humain peut
devenir participant du divin dans
sa propre âme, et que cela est
hérétique, comme le disent
aujourd'hui les clercs du
catholicisme estampillés à Rome.
|
13
|
Erstens also müssen wir
ins Auge fassen, daß der Weg in
die geistige Welt, wie ihn die
Geisteswissenschaft meint, für
ketzerisch gehalten wird. Das
sagen die heute rechtmäßig römisch
abgestempelten Kleriker. Zweitens
müssen wir beachten, daß der
Vorwurf erhoben wird,
Geisteswissenschaft spreche davon,
daß der Mensch des Göttlichen
teilhaftig werden könne in seiner
eigenen Seele, und das sei
ketzerisch, wie wiederum die in
Rom abgestempelten Kleriker des
Katholizismus heute sagen.
|
Regardons
de plus près ce qu'un docteur de
l'Église très reconnu
extérieurement - mais pas
intérieurement, comme nous le
verrons tout à l'heure -, un
docteur de l'Église très reconnu
extérieurement aussi par Rome, dit
sur quelque chose comme la
contemplation, dont je vous ai
donné quelques caractéristiques
tout à l'heure. Jean de la Croix
parle par exemple de ce qui doit
devenir la contemplation pour le
croyant légitime,
chrétien-catholique, qui doit, par
cette contemplation, dépasser la
simple foi générale de l'Église
pour atteindre une sorte de vision
supérieure du divin qui traverse
le monde. C'est ce que permet
aujourd'hui encore l'Église
catholique, que l'humain
parvienne, par la contemplation, à
dépasser ce qui n'est que croyance
générale. Mais elle interdit à
l'humain d'accéder à des facultés
suprasensibles, des facultés qui
conduisent dans le monde
suprasensible comme les sens
extérieurs conduisent dans le
monde des sens. Or, saint Jean de
la Croix dit : "Le temps est venu
- il veut dire le temps de la
contemplation - où la réflexion et
la contemplation, que l'âme
faisait auparavant par ses propres
forces, cessent presque et où
l'âme se voit privée des plaisirs
et des joies sensibles
d'autrefois.
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14
|
Wollen wir einmal genauer
ansehen, was ein äußerlich — aber
nicht innerlich, wie wir gleich
nachher sehen werden — sehr
anerkannter Kirchenlehrer,
äußerlich sehr auch von Rom
anerkannter Kirchenlehrer, über
so etwas sagt, wie die Beschauung,
von der ich Ihnen ja einiges
Charakteristische vorhin angeführt
habe. Johannes vom Kreuz spricht
zum Beispiel über dasjenige, was
Beschauung werden soll für den
rechtmäßigen,
christlich-katholischen Gläubigen,
der durch diese Beschauung über
den bloßen, allgemeinen
Kirchenglauben hinauskommen soll
zu einer Art höherer Anschauung
von dem Göttlichen, das die Welt
durchpulst. Das erlaubt auch heute
die katholische Kirche, daß durch
Beschauung der Mensch
hinausgelangt über das, was nur
allgemeiner Glaube ist. Aber sie
verbietet, daß der Mensch
hinausgelange zu übersinnlichen
Fähigkeiten, Fähigkeiten, die in
die übersinnliche Welt so
hineinführen, wie die äußeren
Sinne in die Sinnenwelt
hineinführen. Nun sagt der heilige
Johannes vorn Kreuz: Die Zeit ist
gekommen — er meint die Zeit der
Beschauung —, wo das Nachdenken
und die Betrachtung, welche die
Seele vorher mit ihren eigenen
Kräften vornahm, nachgerade
aufhören und sich die Seele der
vormaligen Genüsse und fühlbaren
Freuden beraubt sieht.
|
Saint
Jean de la Croix admet donc cet
état : on laisse se taire la
réflexion ordinaire par laquelle
on s'occupe des choses du plan
physique que l'on perçoit par les
sens et que l'on comprend par la
raison analytique ; on s'abstient
donc de la contemplation ordinaire
que l'âme fait par ses propres
forces, et les plaisirs que l'âme
a dans de telles contemplations et
dans de tels rapports avec la
nature extérieure cessent aussi.
Il l'admet.
|
15
|
Also diesen Zustand gibt
der heilige Johannes vom Kreuz zu,
daß man schweigen läßt das
gewöhnliche Nachdenken, wodurch
man sich auseinandersetzt mit den
Dingen des physischen Planes, die
man durch die Sinne wahrnimmt und
durch den Verstand begreift; daß
man sich enthält also der
gewöhnlichen Betrachtung, welche
die Seele mit ihren eigenen
Kräften vornimmt, daß auch die
Genüsse, welche die Seele in
solchen Betrachtungen und in
solchem Verhältnis zur äußeren
Natur hat, aufhören. Das gibt er
zu.
|
Condamnée
à un état de sécheresse et
d'aridité - dit-il encore - l'âme
ne peut plus faire de
considérations avec sa raison
analytique. - Donc, en fermant les
sens, en laissant la raison
analytique au repos - c'est ce
qu'il demande comme prélude à la
contemplation - on arrive avec
l'âme à une sorte d'aridité et de
sécheresse. C'est ainsi que l'on
parvient à cette participation à
l'essence divine que saint Jean de
la Croix considère comme permise.
Ainsi, lorsque l'âme ne fait plus
de considérations avec sa raison
analytique, ni ne trouve de
support sensoriel, ce ne sont plus
les sens qui s'enrichissent ;
c'est l'esprit qui en tire
l'utilité, sans rien recevoir des
sens. Il s'ensuit que dans cet
état, Dieu est l'agent principal.
|
16
|
Zu einem Zustand der
Dürre und Trockenheit verurteilt —
sagt er dann weiter —, kann die
Seele nicht mehr Erwägungen mit
ihrem Verstande anstellen. — Also
indem man die Sinne verschließt,
indem man den Verstand stillstehen
läßt — das fordert er als
Herbeiführung zur Beschauung —,
kommt man mit der Seele in eine
Art Dürre und Trokkenheit.
Dadurch kommt man eben zu jener
Teilhaftigkeit mit dem göttlichen
Wesen, die der heilige Johannes
vom Kreuz für erlaubt hält. Also
wenn die Seele nicht mehr
Erwägungen mit ihrem Verstande
anstellt, noch auch eine sinnliche
Stütze findet, da bereichern sich
nicht mehr die Sinne; den Nutzen
hat der Geist, ohne daß er etwas
von den Sinnen empfängt. Daraus
ergibt sich, daß in diesem
Zustande Gott der Haupthandelnde
ist.
|
Alors,
prenez bien la mesure de la chose.
Saint Jean de la Croix dit :
l'humain peut cesser de réfléchir,
il peut aussi cesser de recevoir
des perceptions extérieures par
les sens, l'âme peut devenir
passive, l'âme ne fait plus rien
par elle-même. Ainsi, Dieu devient
l'acteur principal de l'âme. Il
instruit lui-même l'âme et lui
donne une connaissance infuse. Il
lui offre dans la contemplation
des biens entièrement spirituels,
la connaissance et l'amour de Dieu
en particulier, sans que l'âme
s'exerce à la réflexion ou à
d'autres exercices qu'elle ne peut
plus faire comme avant.
|
17
|
Also fassen Sie die Sache
genau auf. Der heilige Johannes
vom Kreuz sagt : Der Mensch kann
das Nachdenken einstellen, die
Aufnahme von äußeren
Wahrnehmungen durch die Sinne auch
einstellen, die Seele kann passiv
werden, die Seele tut von sich
selbst aus nichts mehr. Dadurch
wird Gott in der Seele der
Haupthandelnde. Er selber
unterweist die Seele und gibt ihr
eine eingegossene Erkenntnis mit.
Er schenkt ihr in der Beschauung
ganz geistige Güter, die
Erkenntnis und Liebe Gottes zumal,
ohne daß die Seele sich im
Nachdenken übt oder andere Übungen
vornimmt, die sie nicht mehr wie
vordem verrichten kann.
|
Prenez
ces paroles d'un père de l'Église
reconnu aujourd'hui à Rome comme
légitime, Jean de la Croix, qui a
même été canonisé, prenez ces
paroles et opposez-les à
l'accusation de panthéisme qui a
été portée récemment contre la
science de l'esprit, parce que la
science de l'esprit parle du fait
que, par exemple, la vie de l'âme
se comporte comme une goutte d'eau
dans l'océan de la divinité,
qu'elle est donc elle-même
d'essence divine, ce qui est
hérétique selon les clercs qui
prêchent et croient aujourd'hui.
Mais saint Jean de la Croix décrit
la possibilité d'arriver à un état
passif de l'âme, où la réflexion
et la perception des sens sont
exclues, et où Dieu est l'acteur
principal dans l'âme, où Dieu,
selon les paroles de Jean de la
Croix, donne à l'âme des biens
entièrement spirituels dans la
contemplation, où il instruit
lui-même l'âme et lui
communique/lui partage avec une
connaissance infuse.
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18
|
Nehmen Sie diese Worte
eines auch heute in Rom als
rechtmäßig anerkannten
Kirchenvaters, des sogar heilig
gesprochenen Johannes vom Kreuz,
nehmen Sie diese Worte und stellen
Sie sie gegenüber dem Vorwurf des
Pantheismus, der gerade neulich
gegen Geisteswissenschaft erhoben
worden ist, weil
Geisteswissenschaft davon spreche,
daß zum Beispiel das Seelenleben
sich wie ein Tropfen verhalte im
Meere der Göttlichkeit, also
selbst göttlichen Wesens sei, was
nach den heute predigenden und
gläubigen Klerikern ketzerisch
ist. Aber der heilige Johannes vom
Kreuz beschreibt die Möglichkeit,
zu einem passiven Zustand der
Seele zu kommen, wo das Nachdenken
und das Sinnenwahrnehmen
ausgeschlossen ist, und wo Gott in
der Seele der Haupthandelnde ist,
wo Gott, nach den Worten des
Johannes vom Kreuz, der Seele in
der Beschauung ganz geistige Güter
schenkt, wo er selber die Seele
unterweist und ihr eine
eingegossene Erkenntnis mitteilt.
|
Je
vous demande maintenant : quel
sens donner à ces paroles si l'on
affirme maintenant que l'âme
humaine ne doit jamais être mise
en relation réelle avec l'essence
divine ? Quel sens y a-t-il à ce
que Jean de la Croix dise : "Dieu
est dans l'âme l'agent principal",
alors qu'il est hérétique de dire
que l'âme humaine doit être placée
dans un rapport direct et
conscient avec Dieu ? -- Si l'on
dit que l'âme se rapporte à
l'ensemble du divin-spirituel
comme la goutte d'eau dans la mer,
qui est de même essence que
l'ensemble de l'eau de la mer, est
tout de suite une goutte d'eau de
la mer - cela devrait-il être
considéré comme un panthéisme
illicite, lorsque la vérité a
régné alors que, dans le même
temps, on reconnaît qu'un père
légitime de l'Église, saint Jean
de la Croix, admet la possibilité
que Dieu devienne l'acteur
principal dans l'âme humaine !
Vous devez vous rappeler ce fait
pour reconnaître à quel point la
vérité règne aujourd'hui dans les
courants officiels : que l'on se
réfère en même temps à des maîtres
tels que saint Jean de la Croix
qui, en vérité, enseigne un
"panthéisme" - si l'on veut
appeler cela panthéisme - avec des
mots encore plus clairs, à savoir
pour parler aux humains de manière
populaire, que la science de
l'esprit. Mais on considère
celle-ci comme hérétique, et que
fait-on ? On fait passer saint
Jean de la Croix pour le père de
l'Église qui fait autorité, et on
trompe les gens en leur disant que
le panthéisme n'est pas autorisé.
- Cela signifie pourtant que
personne ne peut prétendre qu'il
est hérétique de dire que Dieu est
directement présent dans l'âme, de
sorte que l'âme humaine peut le
savoir.
|
19
|
Nun frage ich Sie: Was
sollen diese Worte für einen Sinn
haben, wenn man jetzt behauptet,
daß die menschliche Seele niemals
in einen realen Zusammenhang mit
dem göttlichen Wesen gebracht
werden soll? Was soll es für einen
Sinn haben, wenn Johannes vom
Kreuz sagt: Gott ist in der Seele
der Haupthandelnde — und es doch
ketzerisch sein soll, davon zu
sprechen, daß des Menschen Seele
mit Gott in einen unmittelbaren
wissentlichen Zusammenhang
gebracht werden soll? -- Wenn man
sagt, die Seele verhalte sich zu
dem GesamtGöttlich-Geistigen wie
der Tropfen im Meere, der gleicher
Wesenheit ist mit dem gesamten
Meereswasser, eben ein Tropfen aus
dem Meere ist — dürfte das als
unerlaubter Pantheismus aufgefaßt
werden, wenn Wahrheit waltete,
wenn doch gleichzeitig anerkannt
wird, daß ein rechtmäßiger
Kirchenvater, der heilige Johannes
vom Kreuz, die Möglichkeit zugibt,
daß Gott der Haupthandelnde in der
menschlichen Seele wird! Dieses
Faktum müssen Sie sich vor die
Seele rükken, um zu erkennen, wie
weit heute Wahrheit in den
offiziellen Strömungen waltet: daß
man sich gleichzeitig beruft auf
solche Lehrer wie den heiligen
Johannes vom Kreuz, der ja
wahrhaftig mit noch viel
deutlicheren Worten, nämlich um
populär zu den Menschen zu
sprechen, einen «Pantheismus»
lehrt — wenn man das Pantheismus
nennen will — als die
Geisteswissenschaft. Aber diese
hält man für ketzerisch, und was
tut man? Man läßt den heiligen
Johannes vom Kreuz als maßgebenden
Kirchenvater gelten, und betrügt
die Leute, indem man ihnen sagt :
Der Pantheismus ist nicht erlaubt.
— Das heißt aber doch: Niemand
darf behaupten, es sei ketzerisch,
wenn man sagt, Gott sei in der
Seele unmittelbar anwesend, so daß
die menschliche Seele das wissen
kann.
|
Non,
aujourd'hui, les gens ne doivent
pas être irréfléchis/dépourvus de
pensées ; ils ne doivent pas être
irréfléchis si l'on ne veut pas
que de plus grands malheurs
s'abattent sur l'humanité.
Aujourd'hui, les humains devraient
pouvoir se reprocher consciemment
qu'une telle déformation de la
vérité peut être officiellement
guidée par le monde.
|
20
|
Nein, heute sollen die
Leute nicht gedankenlos sein; sie
dürfen nicht gedankenlos sein,
wenn nicht noch größeres Unglück
über die Menschheit hereinbrechen
soll. Heute sollen sich die
Menschen bewußt vorhalten können,
daß eine solche Entstellung der
Wahrheit offiziell durch die Welt
geleitet werden kann.
|
Et
une autre déclaration de saint
Jean de la Croix est la suivante :
"Les biens intérieurs que cette
contemplation silencieuse imprime
à l'âme, à son insu même, sont
inestimables. En bref, ils ne sont
rien d'autre que les onctions
extrêmement mystérieuses et
extraordinairement délicates du
Saint-Esprit qui, étant Dieu, agit
en tant que Dieu : Le Saint-Esprit
agit directement dans l'âme en
tant que Dieu - dit saint Jean de
la Croix ; c'était catholique à
l'époque de Jean de la Croix,
c'est-à-dire avant le début de
l'ère de la conscience - et il
agit et inonde secrètement l'âme
de richesses, de dons et de grâces
à un point qui ne peut être
décrit. -- Dans la contemplation -
c'est une autre expression de
saint Jean de la Croix - on est en
train de recevoir. - Et une autre
phrase de saint Jean est la
suivante : Dans la contemplation,
c'est Dieu qui agit là,
c'est-à-dire dans l'âme notamment.
|
21
|
Und ein anderer Ausspruch
des heiligen Johannes vom Kreuz
ist: Die inneren Güter, die diese
schweigende Beschauung der Seele
eindrückt, ihr selbst unbewußt,
sind unschätzbar. Kurz, sie sind
nichts anderes als die überaus
geheimnisvollen und ungemein
zarten Salbungen des Heiligen
Geistes, der, da er Gott ist, als
Gott handelt: Der Heilige Geist
handelt als Gott in der Seele
unmittelbar — sagt der heilige
Johannes vom Kreuz; das ist
katholisch gewesen zur Zeit des
Johannes vom Kreuz, das heißt, vor
dem Beginn des
Bewußtseinszeitalters — und wirkt
und überflutet insgeheim die Seele
mit Reichtümern und Gaben und
Gnaden in einem Maß, daß es nicht
zu beschreiben ist. -- In der
Beschauung — das ist ein anderer
Ausspruch des heiligen Johannes
vom Kreuz -- ist man empfangend. —
Und ein anderer Satz des heiligen
Johannes ist der folgende: In der
Beschauung ist es Gott, der da
wirkt — in der Seele drinnen
nämlich.
|
Et
maintenant, je vous demande :
qu'est-ce que cela veut dire quand
l'un de ceux qui écrivent
aujourd'hui sur l'hérésie dit
qu'il est hérétique d'affirmer que
Dieu est consubstantiel à l'âme
humaine !
|
22
|
Und nun frage ich Sie:
Was soll es nun heißen, wenn
irgendeiner von denjenigen, die
heute über die Ketzerei schreiben,
sagt, es sei ketzerisch, zu
behaupten, Gott sei wesenseins mit
der menschlichen Seele !
|
Les
choses sont ainsi. Mais les
humains sont tellement endormis
qu'ils ne font même pas attention
à la manière dont la vérité est
gérée aujourd'hui. Le fait qu'une
si terrible catastrophe se soit
produite dans le monde provient en
fin de compte du fait que l'on se
soucie si peu de ce qui est
conduit/guidé à travers le monde
en tant que vérité. C'est aussi la
raison pour laquelle la vérité
peut être haïe comme elle l'est
encore aujourd'hui par certaines
gens.
|
23
|
So liegen eben die Dinge.
Aber so schläfrig sind die
Menschen, daß sie heute gar nicht
darauf achten, wie gewirtschaftet
wird mit der Wahrheit. Daß eine so
furchtbare Katastrophe in die Welt
hereingekommen ist, beruht aber
letzten Endes doch darauf, daß man
sich so wenig um dasjenige
kümmert, was als Wahrheit durch
die Welt geleitet wird. Darauf
beruht es auch, daß die Wahrheit
so gehaßt werden kann, wie sie
heute noch immer von gewissen
Leuten gehaßt wird.
|
En
particulier, le clerc estampillé à
Rome s'efforce aujourd'hui de
souligner encore et encore qu'il
ne devrait pas y avoir de
différence entre les capacités
ordinaires que le croyant
développe dans la foi et
l'augmentation de la foi qui
s'exprime dans la contemplation.
Il ne doit pas y avoir de
différence, ou tout au plus une
différence de degré, car si l'on
cherche à établir une véritable
différence, c'est une hérésie.
Mais saint Jean de la Croix dit :
"La différence consiste en ce que,
dans la foi, on ne voit
qu'obscurément, alors que dans la
contemplation psychique/d'âme, on
le voit - il veut dire Dieu - de
manière non voilée. - C'était
catholique à l'époque où saint
Jean de la Croix écrivait les
choses avant l'apparition de l'ère
de l'âme de conscience. Mais ce
qui prévaut aujourd'hui comme
catholicisme, c'est l'ombre de
cela, ce n'est plus la lumière. En
fait, Jean de la Croix décrit très
bien pour l'époque le chemin
mystique de la connaissance, le
chemin vers le suprasensible, en
disant : "La porte étroite, c'est
la nuit des sens. Pour la
franchir, l'âme doit se libérer de
soi-même et se dépouiller. - Pour
l'époque, c'est parlé comme on le
fait aujourd'hui, non pas depuis
Rome, mais dans la science de
l'esprit. La science de l'esprit
est la véritable continuation de
ces nobles aspirations dans le
monde spirituel, telles qu'elles
apparaissent chez Jean de la
Croix. Seulement, elle est la
continuation justement pour le
temps actuel. Elle calcule avec le
progrès de l'humanité.
|
24
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Insbesondere bemüht sich
heute der in Rom abgestempelte
Kleriker immer wieder und wiederum
zu betonen, daß kein Unterschied
herrschen sollte zwischen den
gewöhnlichen Fähigkeiten, wie sie
der Gläubige im Glauben
entwickelt, und jener Steigerung
des Glaubens, die in der
Beschauung zum Ausdrucke kommt. Es
soll kein Unterschied bestehen
oder höchstens ein
Gradunterschied, denn wenn ein
wirklicher Unterschied angestrebt
werde, so sei das ketzerisch. Der
heilige Johannes vom Kreuz sagt
aber: Der Unterschied besteht
darin, daß man beim Glauben nur
dunkel sieht, in der seelischen
Anschauung ihn — er meint Gott --
aber unverhüllt schaut. — Das war
dazumal katholisch, als der
heilige Johannes vom Kreuz vor der
Entstehung des Zeitalters der
Bewußtseinsseele die Dinge
niedergeschrieben hat. Aber was
heute von diesen Dingen als
Katholizismus herrscht, das ist
der Schatten von dem, das ist
nicht mehr das Licht. Eigentlich
sehr schön für die damalige Zeit
beschreibt Johannes vom Kreuz den
mystischen Erkenntnisweg, den Weg
ins übersinnliche hinein, indem er
sagt : Die enge Pforte, das ist
die Nacht der Sinne. Um durch sie
hindurchzugehen, muß die Seele
sich von sich selbst frei machen
und losschälen. — Für die damalige
Zeit ist das so gesprochen, wie
man heute nicht von Rom aus, aber
in der Geisteswissenschaft
spricht. Die Geisteswissenschaft
ist die wirkliche Fortsetzung
solcher edler Bestrebungen in die
geistige Welt hinaus, wie sie bei
Johannes vom Kreuz auftreten. Nur
ist sie die Fortsetzung eben für
die heutige Zeit. Sie rechnet mit
dem Fortschritt der Menschheit.
|
La
porte étroite est la nuit des
sens. Pour la franchir, l'âme doit
se libérer de soi-même et se
dépouiller. Et en prenant alors
pour guide la foi, qui n'a rien à
voir avec les sens, elle marche
sur le chemin étroit de la
deuxième nuit vers la nuit des
esprits. Et saint Jean de la Croix
décrit très bien cette union avec
le divin-spirituel : L'union
s'accomplit lorsque les deux
volontés, celle de l'âme et la
volonté divine, deviennent de même
forme.
|
25
|
Die enge Pforte ist die
Nacht der Sinne. Um durch sie
hindurchzugehen, muß die Seele
sich von sich selbst frei machen
und los-schälen. Und indem sie
alsdann den Glauben, der mit den
Sinnen nichts zu schaffen hat,
sich zum Führer nimmt, wandelt sie
auf dem engen Weg der zweiten
Nacht zu der Nacht der Geister.
Und sehr schön beschreibt der
heilige Johannes vom Kreuz diese
Vereinigung mit dem
Göttlich-Geistigen: Die
Vereinigung vollzieht sich, wenn
die zwei Willen, jener der Seele
nämlich und der göttliche Wille,
gleichförmig werden.
|
On
ne peut pas exprimer plus
clairement qu'il y a une volonté
divine qui agit à travers le monde
et une volonté propre de l'âme, et
que les deux se fondent l'une dans
l'autre dans la contemplation.
Mais on dit aujourd'hui que c'est
une hérésie. On défendrait
honnêtement la vérité si l'on
disait cela : Saint Jean de la
Croix n'est plus aujourd'hui un
saint, mais un hérétique. -- C'est
ce que, s'il voulait maintenir ses
affirmations, le clerc romain
serait obligé de dire.
|
26
|
Man kann nicht deutlicher
ausdrücken, daß ein göttlicher
Wille da ist, der durch die Welt
waltet, und ein Eigenwille der
Seele, und beide ineinander
aufgehen in der Beschauung. Das
soll aber heute ketzerisch sein.
Die Wahrheit würde man ehrlich
vertreten, wenn man sagen würde:
Der heilige Johannes vom Kreuz ist
heute kein Heiliger mehr, sondern
er ist ein Ketzer. -- Das würde,
wenn er seine Behauptungen
aufrechterhalten wollte, der
römische Kleriker verpflichtet
sein zu sagen.
|
Saint
Jean de la Croix dit donc :
"L'union s'accomplit lorsque les
deux volontés, celle de l'âme et
la volonté divine, deviennent de
même formes, c'est-à-dire
lorsqu'il n'y a rien dans l'une
qui s'oppose à l'autre". Or, dans
le domaine du clergé catholique
romain légitime, on tient beaucoup
à barrer aux simples soi-disant
croyants et aussi aux clercs
inférieurs le chemin de leur
propre connaissance. C'est
pourquoi, bien que l'on renie
aujourd'hui des personnes comme
Jean de la Croix, on ne cesse
d'attirer l'attention sur des
personnes comme Jean de la Croix.
On fait remarquer que Jean de la
Croix n'aurait permis à l'humain
de se tourner vers la
contemplation que si trois signes
l'y invitaient.
|
27
|
Also der heilige Johannes
vom Kreuz sagt: Die Vereinigung
vollzieht sich, wenn die zwei
Willen, jener der Seele nämlich
und der göttliche Wille,
gleichförmig werden —, das heißt,
wenn in dem einen nichts ist, was
dem andern widerstrebt. Nun aber,
auf dem Gebiete der rechtmäßigen
römisch-katholischen
Klerikerschaft ist man sehr darauf
aus, den bloßen sogenannten
Gläubigen und auch den niederen
Klerikern den Weg zur eigenen
Erkenntnis zu versperren. Daher
weist man heute, obwohl man
eigentlich solche Leute wie den
Johannes vom Kreuz verleugnet,
doch immer wieder und wiederum auf
solche Menschen hin wie Johannes
vom Kreuz. Man weist darauf hin,
daß Johannes vom Kreuz ja nur dann
erlaubt hätte, daß man sich der
Beschauung zuwendet, wenn den
Menschen drei Zeichen dazu
auffordern.
|
Le
premier signe par lequel l'âme
pourrait se sentir invitée à se
tourner vers la contemplation,
donc vers la contemplation
mystique, serait l'incapacité de
contempler et de se servir de
l'imagination/la force d'imaginer,
l'aversion pour la contemplation
extérieure. Ainsi, lorsque l'âme
éprouve de l'aversion pour la
réception de la perception
sensorielle et pour la réflexion,
le moment est venu où elle peut
s'abandonner passivement à la
volonté de Dieu. Le deuxième signe
serait la perception que l'on n'a
plus envie d'occuper l'imagination
des sens avec des impressions
extérieures et intérieures
particulières. Le premier serait
donc que l'on est devenu fatigué,
le second que l'on n'a plus de
plaisir. Le troisième signe
intérieur serait la sensation de
la joie la plus intime que l'âme a
avec le fait d'être seule - donc
pas avec la perception des sens et
la réflexion - et avec la simple
attention au divin.
|
28
|
Das erste Zeichen, durch
das die Seele sich aufgefordert
fühlen könnte, sich der
Beschauung, also der mystischen
Beschauung zuzuwenden, das wäre
die Unfähigkeit, zu betrachten und
sich der Einbildungskraft zu
bedienen, der Widerwille gegen die
äußere Betrachtung. Also wenn die
Seele Widerwillen empfindet gegen
die Aufnahme der Sinneswahrnehmung
und gegen das Nachdenken, so ist
der Zeitpunkt gekommen, wo sie
sich passiv hingeben darf dem
Willen Gottes. Das zweite Zeichen
wäre die Wahrnehmung, daß man
keine Lust mehr hat, die
Einbildungskraft der Sinne mit
besonderen äußeren und inneren
Eindrücken zu beschäftigen. Also
das erste, daß man müde geworden
ist, das zweite, daß man keine
Lust mehr hat. Das dritte innere
Zeichen wäre die Empfindung der
innersten Freude, die die Seele
hat mit dem Alleinsein — also
nicht mit dem Sinneswahrnehmen
und Nachdenken — und mit der
bloßen Aufmerksamkeit auf das
Göttliche.
|
Eh
bien, vous ne pourrez pas lire
avec compréhension ce qui est
écrit dans le livre "Comment
acquérir des connaissances des
mondes supérieurs" si vous ne vous
dites pas, en vous adaptant à
notre époque, que je peux être
tout à fait d'accord avec ces
trois signes. - Il n'y a rien à
objecter à ces trois signes. Il
suffit de les comprendre dans le
sens du présent immédiat.
Considérons ces trois signes, que
saint Jean de la Croix considère
comme les signes vers lesquels
l'âme peut se tourner vers la
contemplation mystique,
c'est-à-dire se tourner vers le
chemin qui mène au monde
spirituel, suprasensible.
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29
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Nun, Sie werden nicht mit
Verständnis lesen können, was in
dem Buche «Wie erlangt man
Erkenntnisse der höheren Welten?»
steht, wenn Sie nicht, allerdings
abgestimmt auf unsere Zeit, sich
sagen werden : Mit jenen drei
Zeichen kann ich erst recht
vollständig einverstanden sein. —
Es ist gar nichts einzuwenden
gegen diese drei Zeichen. Man muß
ihnen nur Verständnis im Sinne der
unmittelbaren Gegenwart
entgegenbringen. Betrachten wir
einmal diese drei Zeichen, die
also der heilige Johannes vom
Kreuz als diejenigen Zeichen
betrachtet, auf die hin die Seele
sich der mystischen Beschauung
zuwenden darf, also sich
hinwenden darf zum Wege in die
geistige, übersinnliche Welt
hinein.
|
Le
premier signe serait l'incapacité
de contempler et d'utiliser la
force d'imagination, une aversion
pour la contemplation. Nous devons
garder à l'esprit que ces mots ont
été écrits à l'époque où l'ère de
la conscience n'avait pas encore
commencé. Maintenant, l'ère de la
conscience s'abat sur l'humanité,
maintenant viennent les réflexions
de l'humain sur la nature, telles
qu'elles sont présentées par la
science de la nature la plus
récente. Il faut vraiment compter
avec l'évolution historique de
l'humanité. Il faut compter avec
le fait que saint Jean de la Croix
n'avait pas autour de lui des
humains imprégnés et imprégnables
des representations qui
ruissellent partout aujourd'hui de
la science de la nature. Saint
Jean de la Croix n'avait autour de
lui que des humains qui
fréquentaient l'Église catholique
avec foi, qui recevaient leur
vision du monde de la foi prêchée
dans les chaires de l'Église
catholique. On devait leur parler
autrement qu'aux humains du XXe
siècle, qui sont imprégnés de
conceptions de science de la
nature. Qu'est-ce que cela
signifie vraiment : imprégnés de
conceptions de science de la
nature ? Tous les humains le sont
aujourd'hui, qu'ils l'admettent ou
non, jusqu'au dernier paysan dans
la dernière cabane, s'il n'est pas
illettré ; et même les illettrés
sont aujourd'hui déjà imprégnés de
représentations scientifiques dans
leurs formes de pensée. Mais celui
qui regarde le monde aujourd'hui,
comme on doit le regarder selon le
sens du monde actuel, doit - parce
que les représentations de science
de la nature ne lui parlent que de
ce qui est mort - arriver à la
conclusion, s'il a un besoin
vivant de connaissance, que ces
considérations de science de la
nature le rendent incapable de s'y
arrêter. Il se produit alors
exactement ce que saint Jean de la
Croix décrit dans le premier
signe. Ce signe est accompli par
le mode de représentation de
science de la nature soi-même. A
l'époque où il écrivait, il était
accompli chez certains,
aujourd'hui il est accompli chez
tous ceux qui commencent à penser.
Il faut tenir compte de cette
différence. Si saint Jean de la
Croix écrivait aujourd'hui, il
dirait : "Certes, à l'époque, la
contemplation mystique devait être
recommandée aux humains qui se
sentaient incapables de regarder
les choses de l'extérieur et de
mettre leur force d'imagination en
mouvement. Aujourd'hui, tous ceux
qui ne s'adonnent qu'aux
représentations stériles des
sciences de la nature sont, à un
certain moment, incapables de
s'abandonner uniquement à ces
représentations stériles de
science de la nature , notamment
lorsqu'ils ont dans leur âme le
désir ardent/la nostalgie de
trouver un chemin vers le
divin-spirituel. Saint Jean de la
Croix s'adressait à quelques
candidats ; aujourd'hui, les
candidats sont tous des humains
pensants. Cela signifie tout de
suite le progrès de l'humanité.
C'est tout de suite aujourd'hui
que s'accomplit ce que saint Jean
de la Croix accepte du signe comme
accompli lorsque l'humain qui vit
à l'ère la science de la nature
ressent maintenant tout de suite
ce besoin.
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30
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Das erste Zeichen wäre
Unfähigkeit, zu betrachten und
sich der Einbildungskraft zu
bedienen, ein Widerwille gegen die
Betrachtung. Wir müssen bedenken,
diese Worte sind geschrieben in
der Zeit, als das
Bewußtseinszeitalter noch nicht
angebrochen war. Nun bricht das
Bewußtseinszeitalter über die
Menschheit herein, nun kommen die
Betrachtungen des Menschen über
die Natur, so wie sie die neuere
Naturwissenschaft darbietet. Man
muß doch wirklich rechnen mit der
geschichtlichen Entwickelung der
Menschheit. Man muß damit
rechnen, daß der heilige Johannes
vom Kreuz nicht Menschen um sich
hatte, die durchzogen und
durchtränkt waren von denjenigen
Vorstellungen, die heute aus der
Naturwissenschaft überall
hinträufeln. Der heilige Johannes
vom Kreuz hatte nur Menschen um
sich, die gläubig in die
katholische Kirche gingen, die
ihre Weltanschauung von dem
Glauben empfingen, der gepredigt
wurde von den Kanzeln der
katholischen Kirche. Zu denen
mußte man anders sprechen als zu
Menschen des 20. Jahrhunderts,
welche durchtränkt sind von
naturwissenschaftlichen
Anschauungen. Was heißt denn das
eigentlich: durchtränkt von
naturwissenschaftlichen
Anschauungen? Alle Menschen sind
es heute, ob sie es zugeben oder
nicht, bis zum letzten Bauern in
die letzte Hütte hinein, wenn er
nicht gerade ein Analphabet ist;
und selbst Analphabeten sind heute
schon in ihren Denkformen von
naturwissenschaftlichen
Vorstellungen durchdrungen. Wer
aber heute die Welt anschaut, wie
man sie nach dem Sinn der heutigen
Welt anschauen muß, der muß — weil
die naturwissenschaftlichen
Vorstellungen ihm nur über das
Tote berichten — zu der Einsicht
kommen, wenn er ein lebendiges
Erkenntnisbedürfnis hat, daß diese
naturwissenschaftlichen
Betrachtungen ihn unfähig machen,
bei ihnen stehenzubleiben. Es
tritt genau das ein, was der
heilige Johannes vom Kreuz im
ersten Zeichen beschreibt. Durch
die naturwissenschaftliche
Vorstellungsart selbst ist dieses
Zeichen erfüllt. Dazumal, als er
schrieb, war es bei einigen
erfüllt, heute ist es bei allen
erfüllt, die überhaupt anfangen zu
denken. Diesen Unterschied muß man
in Betracht ziehen. Würde der
heilige Johannes vom Kreuz heute
schreiben, dann würde er sagen:
Gewiß, dazumal mußte denjenigen
Menschen, die sich unfähig
fühlten, äußerlich die Dinge zu
betrachten und die
Einbildungskraft in Bewegung zu
setzen, die mystische Beschauung
empfohlen werden. Heute sind alle,
die nur den unfruchtbaren
naturwissenschaftlichen
Vorstellungen hingegeben sind, in
einem bestimmten Zeitpunkt
unfähig, nur diesen unfruchtbaren
naturwissenschaftlichen
Vorstellungen sich hinzugeben,
namentlich dann, wenn sie
Sehnsucht haben in ihrer Seele,
überhaupt einen Weg zum
Göttlich-Geistigen zu finden. Der
heilige Johannes vom Kreuz sprach
zu einigen wenigen Kandidaten;
heute sind die Kandidaten alle
denkenden Menschen. Das bedeutet
gerade den Fortschritt der
Menschheit. Also es wird gerade
heute das erfüllt, was der heilige
Johannes vom Kreuz von dem Zeichen
dann als erfüllt annimmt, wenn der
im naturwissenschaftlichen
Zeitalter lebende Mensch nun
gerade jenen Drang fühlt.
|
La
deuxième chose est la perception
que l'on n'a plus envie d'occuper
la force d'imagination des sens
avec des imaginations extérieures
ou intérieures particulières. Dès
l'instant où la science de la
nature ne peut faire autrement que
de donner à l'humain une simple
contemplation, une vision de la
façon dont il s'est développé à
partir de l'animalité, alors naît
véritablement dans l'âme la
perception que l'on n'a plus envie
de contempler uniquement ce que
les sens révèlent dans le monde
extérieur ! Ceux-ci révèlent
justement que l'humain est issu de
l'animalité ; on n'en a plus
envie. Alors, parce que le temps
est venu - à l'époque seulement
pour certains, maintenant pour
tous les humains pensants - on se
tourne vers ce qui est la
conception de l'évolution,
c'est-à-dire vers le chemin qui
mène au monde spirituel, dans le
sens de Jean de la Croix.
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31
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Das zweite ist die
Wahrnehmung, daß man keine Lust
mehr hat, die Einbildungskraft der
Sinne mit besonderen äußeren oder
inneren Einbildungen zu
beschäftigen. In dem Augenblicke,
wo die Naturwissenschaft nicht
anders kann, als dem Menschen nur
eine Betrachtung geben, eine
Anschauung darüber, wie er sich
aus der Tierheit herauf entwickelt
hat, da entsteht doch wahrhaftig
in der Seele die Wahrnehmung, daß
man keine Lust mehr hat, bloß das
zu betrachten, was in der äußeren
Welt die Sinne offenbaren! Die
offenbaren eben, daß der Mensch
von der Tierheit abstammt; da hat
man keine Lust mehr. Da wendet man
sich dann, weil die Zeit
eingetreten ist — dazumal nur für
einige, jetzt für alle denkenden
Menschen --, gerade im Sinne des
Johannes vom Kreuz zu dem, was
Entwickelungsanschauung ist,
nämlich zu dem Weg in die geistige
Welt hinein.
|
La
troisième est l'expérience de la
joie dans la sensation, au plus
profond de l'âme, dans la solitude
de l'attention à Dieu. Or, cette
joie intime sera certainement
ressentie par tous ceux qui, en
cet âge de science de la nature,
n'ont assimilé que les concepts
que la science de la nature leur
offre, dès qu'ils pourront trouver
le chemin vers/dans le monde
suprasensible.
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32
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Das dritte ist das
Erleben der Freude in der
Empfindung, im Innersten der
Seele, im Alleinsein in der
Aufmerksamkeit auf Gott. Nun,
diese innigste Freude wird ganz
gewiß jeder empfinden, der in
diesem naturwissenschaftlichen
Zeitalter nur diejenigen Begriffe
aufgenommen hat, welche die
Naturwissenschaft ihm bietet,
sobald er den Weg finden kann in
die übersinnliche Welt hinein.
|
Une
fois de plus, nous nous trouvons
devant le fait, devant le fait
significatif, que la science de
l'esprit la plus récente accomplit
tout à fait ce qu'un humain comme
Jean de la Croix a exigé pour son
temps et dans son esprit.
Seulement, le courant de
l'évolution se poursuit, et
aujourd'hui, l'accomplissement se
présente différemment de ce qu'il
était à l'époque. Quelque chose
d'autre vient s'y ajouter. Celui
qui regarde aujourd'hui
l'évolution de l'humanité avec un
sens honnête de la vérité se dit :
puisque nous sommes entrés dans
l'ère de science de la nature, le
sens de la connaissance
suprasensible doit être maintenu
éveillé chez les humains. Des
exigences telles que celles de
Jean de la Croix seront tout
simplement satisfaites si l'humain
s'engage aujourd'hui sur le chemin
tracé, par exemple, dans "Comment
acquérir des connaissances des
mondes supérieurs". Mais s'il
s'engage aujourd'hui sur ce
chemin, ce n'est pas ce qui s'est
révélé à l'époque où saint Jean de
la Croix a écrit qui se révèle à
lui, mais ce qui se trouve
aujourd'hui sur le chemin de
l'évolution humaine. Et là, on ne
peut plus parler comme saint Jean
de la Croix l'a fait dans le sens
du christianisme positiviste. Car
il existe un fait grave, que nous
avons déjà signalé hier et
plusieurs fois : aujourd'hui,
l'humain passe, soit
inconsciemment, soit consciemment,
sous un certain rapport, devant le
gardien du seuil. Là, il apprend à
reconnaître qu'il doit parler non
seulement d'un Dieu unique, mais
des hiérarchies divines. C'est là
qu'il apprend à discerner le
contraste entre l'ahrimanique et
le luciférien et les hiérarchies
divines. Mais de même que l'Église
catholique a voulu empêcher les
humains de croire au
copernicanisme jusqu'en 1822, de
même aujourd'hui elle veut
empêcher les humains d'entrer dans
les connaissances
suprasensorielles vraiment
nécessaires à l'époque. Pourquoi ?
Parce qu'elle ne veut pas que les
humains prennent conscience de ce
qui, des hauteurs spirituelles,
veut s'e déverser/influer dans
l'évolution de l'humanité.
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33
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Wiederum stehen wir vor
der Tatsache, vor der bedeutsamen
Tatsache, daß gerade neuere
Geisteswissenschaft so recht das
erfüllt, was für seine Zeit in
seinem Sinne solch ein Mensch wie
Johannes vom Kreuz forderte. Nur
schreitet der Strom der
Entwickelung weiter, und heute
nimmt sich die Erfüllung anders
aus, als sie sich dazumal
ausgenommen hat. Es kommt etwas
anderes noch dazu. Wer heute
hineinschaut mit ehrlichem
Wahrheitssinn in die
Menschheitsentwikkelung, der sagt
sich: Weil wir eingetreten sind in
das naturwissenschaftliche
Zeitalter, muß der Sinn für
übersinnliche Erkenntnis in den
Menschen wachgehalten werden. Es
werden einfach solche Forderungen
wie die des Johannes vom Kreuz
erfüllt, wenn der Mensch heute den
Weg betritt, der vorgezeichnet
wird zum Beispiel in «Wie erlangt
man Erkenntnisse der höheren
Welten?». Betritt er aber heute
diesen Weg, dann offenbart sich
ihm nicht das, was sich in jener
Zeit geoffenbart hat, als der
heilige Johannes vom Kreuz
geschrieben hat, sondern es
offenbart sich dem Menschen das,
was heute im Wege der
Menschenentwickelung liegt. Und da
kann man dann nicht mehr so
sprechen, wie bloß im Sinne des
positivistischen Christentums der
heilige Johannes vom Kreuz
gesprochen hat. Denn es liegt die
ernste Tatsache vor, auf die wir
gestern und schon öfter
hingewiesen haben: daß heute der
Mensch entweder unbewußt oder
bewußt in einer gewissen
Beziehung an dem Hüter der
Schwelle vorbeikommt. Da lernt er
erkennen, wie er nicht nur von
einem Einheitsgotte, sondern wie
er von den göttlichen Hierarchien
sprechen muß. Da lernt er
erkennen, wie er das Ahrimanische
und Luziferische kontrastieren muß
mit den göttlichen Hierarchien.
Aber wie die katholische Kirche
bis zum Jahre 1822 die Menschen
abhalten wollte, an den
Kopernikanismus zu glauben, so
will sie heute die Menschen
abhalten, in die wirklich von der
Zeit notwendig geforderten
übersinnlichen Erkenntnisse
einzutreten. Warum? Weil sie
nicht will, daß die Menschen
aufmerksam werden auf das, was aus
geistigen Höhen in die
Menschheitsentwickelung
hineinströmen will.
|
Certes,
il y en a peut-être quelques-uns,
et il y en a qui, dans un certain
sens, disent honnêtement la chose
suivante : l'humain n'est vraiment
pas préparé aujourd'hui à
affronter directement avec son âme
ce qui vient du monde spirituel ;
cela ne lui apporte que du
malheur. Lorsqu'il se présente
devant le gardien du seuil, il ne
peut pas distinguer l'illusion/la
tromperie de la réalité. C'est
pourquoi nous lui rendons aussi
gris que possible le fait de
s'engager lui-même sur le chemin
du spirituel, afin qu'il ne soit
pas mis en danger. - Il se peut
qu'il y ait de telles gens, elles
ne comptent pas avec les
nécessités du temps, elles
comptent avec une conception
limitée et bornée, mais elles
peuvent peut-être être honnêtes.
Mais la majorité de ceux qui
disent des choses comme : qu'il ne
faut pas s'engager aujourd'hui sur
la voie des connaissances
suprasensibles - ne pensent pas
les choses ainsi. De toutes parts,
on retient l'afflux de la vérité
en raison d'un certain sentiment
de peur à l'égard de cette
dernière. Ce sentiment de peur est
largement répandu dans les
confessions de foi des Églises,
mais aussi dans certaines sociétés
maçonniques et autres. J'ai déjà
attiré l'attention sur ce point
d'un autre point de vue. Là aussi,
il y a au sein de ces sociétés
quelques gens qui, de leur point
de vue, sont honnêtes ; mais la
force avec laquelle elles freinent
le progrès de l'humanité, elle est
terriblement forte pour arrêter le
progrès de l'humanité. Voici en
effet ce qui se passe. Voici ce
qui se passe en effet. Il y a des
gens, surtout dans les ordres de
haut niveau, qui disent : l'être
humain n'est généralement pas
assez mûr pour que le monde
spirituel lui soit présenté
directement, c'est pourquoi on le
retient d'entrer directement dans
le monde spirituel, on ne le
laisse pas entrer, on le laisse
seulement s'approcher de
l'exercice des cérémonies
prescrites dans certains anciens
rituels. On le renvoie à toutes
sortes de symboles qui ne
l'introduisent pas directement
dans le monde spirituel, qui ne
lui présentent la chose que
symboliquement, mais là aussi,
éventuellement, à des symboles qui
ont une assez grande ancienneté. -
Je vous ai dit qu'à cet égard,
certains ordres maçonniques,
disons, vont à l'encontre de
l'impulsion préférée de la plupart
des dames. La plupart des dames
aiment être jeunes, la plupart des
sociétés maçonniques aiment être
aussi vieilles que possible ! On
fait alors référence, si possible,
à un rituel ancien ou à des
traditions ancestrales. Ce n'est
pas toujours, bien que très
souvent, un manque de sincérité ;
mais c'est parfois sincère quand
on dit : les rituels qui sont
anciens ne peuvent plus, s'ils
sont accomplis aujourd'hui devant
les humains, les mettre en danger,
car ils sont usés, ils sont figés,
ils ne sont plus que l'ombre de ce
qu'ils ont été. Et d'ailleurs, les
âmes humaines ont vécu si
longtemps avec ces rituels, avec
les symboles et avec ce qu'ils
représentent; elles s'y sont
habituées : elles ne sont plus
choquées par l'impression d'une
vérité vécue immédiatement. Si
l'on fait connaître aux gens un
passé assez ancien, ce qui
n'existe que dans son ombre, ils
seront moins en danger.
|
34
|
Gewiß, es mag auch einige
geben und es gibt einige, die in
gewissem Sinne ehrlich das
Folgende sagen: Der Mensch ist ja
heute wirklich nicht vorbereitet,
mit seiner Seele unmittelbar dem
entgegenzutreten, was aus der
geistigen Welt hereinkommt; das
gereicht ihm nur zum Unheil. Er
kann dann, wenn er vor den Hüter
der Schwelle hintritt, Täuschung
nicht von Wirklichkeit
unterscheiden. Also machen wir ihm
möglichst graulich davor, selber
sich auf den Weg des Geistigen zu
begeben, damit er nicht gefährdet
werde. — Es mag solche Leute
geben, sie rechnen nicht mit den
Notwendigkeiten der Zeit, sie
rechnen mit einer eingeschränkten,
bornierten Vorstellung, aber sie
können vielleicht ehrlich sein.
Aber die Mehrzahl derer, die
solche Dinge sagen, wie : daß man
sich heute nicht auf den Weg der
übersinnlichen Erkentnisse
begeben dürfe —, die meinen die
Dinge nicht so. Von den
verschiedensten Seiten wird aus
einem gewissen Angstgefühl gegen
die Wahrheit das Hereinfluten
dieser Wahrheit zurückgehalten.
Dieses Angstgefühl, das haben
weithin ausgedehnte
Kirchenbekenntnisse in ihren
offiziellen Vertretern; das haben
aber auch gewisse maurerische und
ähnliche Gesellschaften. Ich habe
von einem andern Gesichtspunkte
schon darauf aufmerksam gemacht.
Auch da gibt es innerhalb dieser
Gesellschaften einige Leute, die
ja von ihrem Gesichtspunkte aus
ehrlich sind; aber die Kraft, mit
der sie den. Fortschritt der
Menschheit aufhalten, die ist
furchtbar stark. Da liegt nämlich
das Folgende vor. Da sind Leute,
besonders in den Hochgradorden,
die sagen: Der Mensch ist in der
Regel nicht recht reif dafür, daß
ihm die geistige Welt unmittelbar
vorgeführt wird, daher halte man
ihn von dem unmittelbaren Eintritt
in die geistige Welt zurück, man
lasse ihn nicht eintreten, man
lasse ihn nur herankommen an die
Ausübung der in gewissen alten
Ritualien vorgeschriebenen
Zeremonien. Man verweise ihn an
allerlei Symbole, die ihn nicht
unmittelbar in die geistige Welt
einführen, nur symbolisch die
Sache vorführen, aber auch da
womöglich an Symbole, die ein
recht großes Alter haben. — Ich
habe Ihnen ja gesagt, daß in
dieser Beziehung gewisse
maurerische Orden, nun sagen wir,
es im Gegensatze mit dem
Lieblingsimpuls der meisten Damen
halten. Die meisten Damen sind
nämlich gerne jung, die meisten
maurerischen Gesellschaften sind
gerne so alt wie möglich! Da weist
man möglichst auf ein uraltes
Ritual hin oder auf uralte
Traditionen. Nicht immer, obwohl
sehr häufig, ist das unwahrhaft
gemeint; aber es ist manchmal
schon ehrlich gemeint, wenn man
sagt: Die Ritualien, die uralt
sind, können, wenn sie heute vor
den Menschen vollzogen werden, sie
nicht mehr gefährden, denn sie
sind abgebraucht, sie sind
erstarrt, sie sind nur noch die
Schatten dessen, was sie gewesen
sind. Und außerdem haben ja die
Menschenseelen so lange mit
diesen Ritualien gelebt
beziehungsweise mit den Symbolen
und mit dem, was sie darstellen;
sie haben sich daran gewöhnt :
sie werden nicht mehr schockiert
von dem Eindruck einer unmittelbar
erlebten Wahrheit. Mache man die
Leute mit recht Altem bekannt, was
nur noch seinem Schatten nach
vorhanden ist, dann werden sie
weniger gefährdet.
|
Toutes
ces choses peuvent être défendues,
mais elles doivent tomber devant
la nécessité qui passe aujourd'hui
par le changement d'époque. Le
malheur qui surviendrait si
l'humain repoussait le
raz-de-marée spirituel qui déferle
serait plus grand que tout autre
malheur. Le véritable devoir
envers tous les esprits du monde
qui sont liés à l'évolution de
l'humanité est de faire connaître
à l'humain ce qui se passe
aujourd'hui dans l'âme de chaque
être humain, dans le subconscient,
simplement à cause des lois
mondiales actuelles. À l'époque de
l'âme consciente, il est
nécessaire de faire remonter cela
dans la conscience. Et même en ce
qui concerne ce qui se présente
aujourd'hui de manière si violente
comme des exigences sociales, il
est nécessaire que l'on apprenne
aujourd'hui à connaître ce qui
existe réellement dans les âmes
humaines. Car extérieurement,
l'existence devient de plus en
plus masquée, de plus en plus
simplement phénoménale. Il est
tout à fait possible que l'on vive
aujourd'hui dans son âme de telle
manière que l'on passe devant le
gardien du seuil, mais que l'on en
repousse la conscience par le
matérialisme de l'époque. Mais ce
que l'on repousse, ce dont on
n'est pas conscient, n'est pas
pour autant absent ; il est quand
même là. Un humain quelconque
passe à travers le gardien du
seuil - mais par la formation du
temps, il le repousse. Ce qu'il
représente alors peut être tout
autre chose. Cela peut être les
actes de Lénine, cela peut être
les actes d'un quelconque
humain-spartacus. On doit y prêter
attention maintenant que nous
sommes arrivés à l'âge où les
impulsions trompeuses du
matérialisme peuvent masquer
extérieurement le passage de
certaines impulsions spirituelles
de la manière la plus dangereuse
pour l'humanité.
|
35
|
Alle diese Dinge mögen ja
vertreten werden, aber sie müssen
abfallen vor der Notwendigkeit,
die heute durch die Zeitenwende
geht. Das Unheil, das kommen
würde, wenn der Mensch die
hereinbrechende geistige
Flutwelle zurückstoßen würde, das
würde größer sein als alles übrige
Unheil. Die wirkliche Pflicht
gegenüber allen Geistern der Welt,
die mit der
Menschheitsentwickelung
zusammenhängen, ist die, den
Menschen bekanntzumachen mit dem,
was doch heute sich unbedingt im
Unterbewußten, einfach durch die
heutigen Weltgesetze, in der Seele
eines jeden Menschen vollzieht. Im
Zeitalter der Bewußtseinsseele
das heraufzurufen ins Bewußtsein,
das ist eine Notwendigkeit. Und
auch mit Bezug auf das, was heute
so gewaltig als soziale
Forderungen auftritt, ist es
notwendig, daß man heute
kennenlernt, was eigentlich in den
Menschenseelen vorhanden ist. Denn
äußerlich wird das Dasein immer
maskenhafter, immer bloß
phänomenaler. Es ist durchaus die
Möglichkeit vorhanden, daß man
heute in seiner Seele so erlebt,
daß man vorbeigeht an dem Hüter
der Schwelle, aber durch den
Materialismus der Zeit das
Bewußtsein davon zurückdrängt.
Aber was man zurückdrängt, was
nicht bewußt wird, das ist doch
deshalb nicht etwa nicht da; es
ist trotzdem da. Irgendein Mensch
geht hindurch durch den Hüter der
Schwelle — aber durch die
Zeitbildung drängt er das zurück.
Das, als was es sich dann
darstellt, das kann etwas ganz
anderes sein. Es können die Taten
Lenins sein, es können die Taten
irgendeines Spartakusmenschen
sein. Darauf muß man aufmerksam
sein in der Gegenwart, daß wir in
dem Zeitalter angekommen sind, wo
durch die Täuschungsimpulse des
Materialismus in einer die
Menschheit in schlimmster Weise
gefährdenden Art Durchgänge durch
gewisse geistige Impulse sich
äußerlich maskieren können.
|
L'heure
est grave/sérieuse. Mais tout le
sérieux est vraiment pris en
compte si l'on a simplement la
volonté sincère d'entrer avec son
bon sens/sa saine raison
analytique humaine dans
l'interprétation de ce qui peut
être extrait du monde spirituel
par une véritable science de
l'esprit. Nous voulons en reparler
demain plus avant.
|
36
|
Ernst ist die Zeit. Aber
allem Ernst wird wirklich Rechnung
getragen, wenn man bloß den
ehrlichen Willen hat, mit seinem
gesunden Menschenverstand auf die
Interpretation dessen einzugehen,
was durch eine wirkliche
Geisteswissenschaft herausgeholt
werden kann aus der geistigen
Welt. Davon wollen wir dann morgen
weiter sprechen.
|
Français
seulement
DEUXIÈME CONFÉRENCE - Dornach, le 4 janvier
1919
La position de l'humain à l'époque de l'âme
consciente - Jean de la Croix sur la
contemplation et le chemin moderne vers la
connaissance de l'esprit
La science
moderne de l'esprit et les anciens courants
spirituels. Dans l'esprit de l'Église,
l'aspiration à pénétrer dans le monde
suprasensible grâce à des facultés
particulières est hérétique, tout comme la
conception selon laquelle l'humain participe
de l'esprit divin. Jean de la Croix sur la
contemplation. Son enseignement déformé par
le clergé. La science de l'esprit constitue
le prolongement de l'union de l'humain et du
divin-spirituel enseignée par Jean de la
Croix. Le chemin de la contemplation
mystique chez Jean de la Croix. Nécessité de
la connaissance suprasensiblepour comprendre
les processus dans le sous conscient de
l'humain.
01
Il est peut-être significatif, tout de suite à
l'occasion de ces réflexions comme nous en
avons l'habitude maintenant, de jeter un
regard en arrière sur bien des choses qui,
dans les temps passés, étaient en rapport avec
tel ou tel courant spirituel. Car vous l'avez
vu : il s'agit du fait que les événements
spirituels qui sont à la base du monde
physique rendent nécessaire, dans le présent,
que l'humain en vienne en quelque sorte à une
nouvelle conception de sa relation avec le
monde et avec le reste de l'humanité. Hier
déjà, nous avons attiré l'attention sur
certaines choses à cet égard, nous avons
souligné la nécessité d'une nouvelle
compréhension de ce qui, apparemment bien
fondé, brille ici ou là dans la vie de
l'esprit de l'humanité. Vous devez en effet
être conscients que si l'on prend au sérieux
des impulsions fondées de cette manière, alors
- comme c'est le cas aujourd'hui dans le cours
de la vie - la résistance s'élève contre ce
sérieux et contre ces impulsions en général,
la résistance de la haine, la résistance de
l'envie, la résistance de la peur qui vient de
la mesquinerie des humains, et ainsi de suite.
Seule une compréhension approfondie des choses
peut aider à surmonter les nombreux obstacles
auxquels est confronté le confesseur d'un tel
bouleversement spirituel. Car cette
compréhension approfondie est aussi de nature
à donner de la force à l'âme, de sorte qu'à
cette àme ai grandi maintes choses qui tout de
suite se fait valoir contre les plus serieux
efforts qui se sont justement toujours dans
l'engrenage du monde. Et ainsi nous voulons
donc aujourd'hui compléter ce qui a ère dit
hier par maintes choses.
02
J'ai indiqué hier sur ce que l'on peut
absolument - tout de suite si l'on se tient
sur le sol spirituel-scientifique - être
objectif vis-à-vis de tous les autres courants
spirituels, et que l'on n'a pas besion de
méconnaître les autres courants spirituels. De
ce point de vue, j'ai dit que, sur certains
points, les représentants du clergé catholique
sont, par leur formation, supérieurs aux
non-catholiques dans certains débats
philosophiques et théologiques
extra-ecclésiastiques actuels. Nous vivons
actuellement une époque où tous ceux qui
veulent prendre au sérieux les questions de
vision du monde devraient se pencher sur ces
questions. Aussi bien les courants de vision
du monde que les courants sociaux actuels
l'exigent. En effet, les tentations qui
partent justement de côtés bien formées
pourraient parfois devenir grandes, et ce qui
est avancé pourrait ne pas être percé à jour,
ne pas être reconnu dans sa véritable
insignifiance par rapport aux exigences plus
grandes du présent, si l'on ne s'engage pas
dans une réflexion très approfondie. Les
tentations de tomber dans les objections des
adversaires bien formés des efforts
spirituels-scientifiques ne sont en effet pas
rares à l'heure actuelle. Toutefois, si les
humains avaient une capacité de discernement
suffisante, s'ils s'efforçaient d'entrer dans
le fait du bien-fondé, du large bien-fondé de
cette science de l'esprit, alors ils seraient
peu exposés à de telles tentations. Mais un
tel patrimoine de discernement est rare. Ce
qui, en tant que science de l'esprit, veut
s'insérer dans le courant mondial, tel que
nous le concevons, explique bien des attaques,
et explique aussi les attaques tout de suite
du point de vue de la confession catholique,
par exemple. Mais il est déjà nécessaire de
s'occuper de ces choses parce que dans le
chaos qui va éclater et que les humains,
hélas, apprécient beaucoup trop peu, portent
beaucoup trop peu d'attention, parce que dans
ce chaos se tiendra aussi beaucoup de choses
qui proviennent de contenus de la confession
catholique.
03
J'aimerais aujourd'hui vous rendre familière
l'orientation du jugement qu'un vrai
confesseur catholique peut déjà porter contre
l'une ou l'autre chose de la science de
l'esprit, s'il peut supposer qu'il trouvera
des lecteurs ou des auditeurs incompréhensifs.
L'une des objections les plus courantes contre
la science de l'esprit dont il est question
ici est qu'elle serait panthéiste. L'une des
principales objections, formulées par exemple
dans les essais du jésuite Zimmermann dans les
"Voix du temps", est que cette science de
l'esprit serait un panthéisme.
04
Vous savez que j'ai souvent parlé de ce point
; vous savez, comme je l'ai caractérisé, que
tout de suite le panthéisme banal qui domine
tant de cercles à l'heure actuelle ne peut
être sérieusement surmonté que par l'entrée
dans le monde spirituel concret dont parle la
science de l'esprit. Naturellement, de ce
côté-là, d'où viennent les objections
mentionnées, on n'a pas l'intention d'aller au
fond de la vérité réelle, mais on s'efforce
plutôt, en calculant tout ce qui vit comme
préjugés au sein d'une certaine confession,
d'avancer de telles choses qui ont un certain
effet de suggestion et d'hypnose. Le
panthéisme serait en effet la conception selon
laquelle le divin vit dans tout ce qui s'étend
comme nature, dans tout ce qui s'étend comme
monde des phénomènes, que la nature elle-même
doit être considérée en quelque sorte comme
une révélation directe du divin. C'est tout de
suite contre ce panthéisme délayé, qui se
contente de dire que le monde des apparences
se déploie et que derrière lui se trouve
l'esprit, l'esprit, l'esprit, que je me suis
toujours élevé. J'ai toujours attiré
l'attention sur le fait que c'est la même
chose que si quelqu'un, sur le plan physique,
ne voulait pas prendre en considération le
fait qu'il y a des tulipes, des roses et des
lys, mais seulement des plantes, des plantes,
des plantes ! - La science de l'esprit
s'intéresse justement aux différentes entités
spirituelles concrètes, elle ne parle pas de
l'esprit en général d'une manière panthéiste.
Une autre caractéristique du panthéisme est
celle-ci: le panthéisme ne veut pas séparer le
monde extérieur de la nature du Divin-Esprit,
il veut mélanger les deux. — Eh bien, il faut
déjà être jésuite pour se donner l'air d'avoir
la foi, car lorsqu'est parlé ainsi de la
position concrète des entités individualisées
en soi-même, existant en soi-même
personnellement et surpersonnellement des
hiérarchies supérieures, on peut parler d'un
mélange de tout ce monde des hiérarchies avec
la nature extérieure. Celui qui sait vraiment
penser ne pourra rien commencer avec le
reproche du panthéisme à une telle
caractéristique du monde hiérarchique et de
ses entités individuelles vis-à-vis de la
nature absolument.
05
Il ne reste plus qu'une chose qui est
particulièrement soulignée dans ces articles
des "Voix du temps", c'est que l'on parle - ce
qui doit être considéré comme hérétique dans
l'Église catholique - au sein de ma science de
l'esprit, que le divin vit dans l'âme de
l'humain, que l'âme de l'humain est elle-même
une goutte d'eau dans l'océan du divin. De
telles affirmations et d'autres semblables
sont rassemblées et présentées comme des
hérésies au sein de la confession catholique.
06
Il est donc indiqué comment la doctrine selon
laquelle un divin doit vivre directement dans
l'âme est hérétique/catharique et doit être
condamné. Un humain synthétiquement
raisonnable pourrait certes dire : "Il n'est
pas nécessaire que tu attires d'abord mon
attention sur de telles folies. - Mais il ne
s'agit pas de cela ; ce n'est pas de cela
qu'il s'agit. Il doit s'agir plutôt du fait
que ces choses jouent un rôle réel dans le
monde, que ces choses joueront un rôle très
important là où l'on veut tromper, et qu'il
faut déjà être attentif à ces choses. Mais
elles sont liées à d'autres choses encore. Et
maintenant, faisons abstraction de telle ou
telle attaque réellement faite et plaçons-nous
une fois devant l'âme de quelqu'un qui, soit
vit dans le jésuitisme, soit est rendu
insensible à sa propre réflexion, soit vit
consciemment dans le jésuitisme, c'est-à-dire
qui sait qu'il n'a pas besoin de réfléchir aux
choses pour soi-même, mais qu'il doit
seulement juger les croyants dans le sens de
la confession officiellement reconnue, que ce
soit d'une manière ou d'une autre ; et
représentons-nous une fois comment les
discussions d'un tel humain peuvent se
dérouler par rapport à la voie de la science
de l'esprit elle-même. Je ne vous dis donc
rien d'autre que - je ne veux pas dire
l'opinion moyenne, parce que l'opinion n'est
pas à sa place - la déclaration moyenne d'un
représentant officiel de l'Église catholique
romaine à l'égard de la voie de la science de
l'esprit, telle qu'elle s'est parcourue par un
confesseur d'aujourd'hui.
07
Il dirait : "Oui, le chrétien catholique ne
doit pas suivre le chemin recommandé par la
science de l'esprit pour atteindre les vues
suprasensibles. Car tous les pères et docteurs
de l'Église - dira le clerc actuel -
condamnent un tel chemin. Un tel chemin
conduit en effet à ce que l'humain fasse
naître en lui des facultés particulières afin
de s'élever dans le monde suprasensible. Mais
c'est une hérésie, cela ne doit absolument pas
être recherché. Tout ce à quoi un catholique
orthodoxe peut aspirer, c'est ce que les
docteurs de l'Église considèrent comme la
"contemplation légitime/à la mesure du droit".
Cette contemplation légitime, le clerc actuel,
estampillé romain, l'admet. Que comprend-t-il
là-dessous ?
08
Vous pourrez vous faire un concept de ce qu'il
entend par là si vous faites la distinction
entre deux types de dons que l'humain, le
catholique croyant, peut avoir au sens de
l'Église catholique orthodoxe/correctement
croyante/croyante selon le droit. L'un de ces
dons est ce que l'on appelle les gratiae
gratis datae, les dons surnaturels de la
grâce, pourrait-on dire, les charismes. Les
autres dons sont ceux que l'on peut appeler
les dons généraux/universels humains. Les dons
extraordinaires, les charismes, sont accordés
à des humains extraordinaires en tant que don
particulier de la grâce, mais ils ne doivent
pas non plus être recherchés, comme l'ordonne
l'Église. On peut citer l'exemple de la
Pucelle d'Orléans. En revanche, il est permis
d'aspirer à une certaine élévation de la vie
psychique/de l'âme générale, qui n'amène
cependant pas l'humain à des facultés
extraordinaires, mais seulement à une
augmentation des capacités humaines générales.
Une telle augmentation des capacités humaines
générales a toutefois pour effet que tout
humain - comme le dit l'Église catholique
romaine actuelle - peut être en mesure d'être
pénétré par le Saint-Esprit.
09
Alors disons que le commun des mortels pense
quelque chose, ou ressent quelque chose, ou
fait quelque chose. Il est tenu, selon le
commandement de l'Église, selon le
commandement de l'État, de faire ces choses de
telle ou telle manière ; il peut s'efforcer,
avec sa réflexion de mortel ordinaire,
d'exercer son action conformément à l'Église,
conformément à l'État - c'est-à-dire, dans le
sens de l'Église, conformément à Dieu. Mais il
peut aussi remarquer, s'il est par ailleurs
ordonné en tant que chrétien catholique, que
le Saint-Esprit intervient plus souvent dans
son action, sa pensée et ses sentiments, et
qu'il accomplit alors plus facilement
certaines vertus qui lui posent habituellement
problème, parce que le Saint-Esprit agit en
lui. Mais il ne faut pas y aspirer comme si
l'humain voulait dépasser le statut ordinaire
des aspirations humaines et développer des
facultés particulières pour pénétrer dans le
monde suprasensible. Toute aspiration de ce
genre est condamnable.
10
Eh bien, j'ai ainsi caractérisé ce qu'un
ecclésiastique catholique romain correctement
étiqueté objecterait à ce qui est écrit, par
exemple, dans "Comment acquiert-on des
connaissances des mondes supérieurs". Il
dirait : on y vise des capacités particulières
qui doivent lui permettre de s'unir d'une
certaine manière avec le monde spirituel. Mais
il n'en a pas le droit. Il ne doit se
comporter que de manière purement passive,
jusqu'à ce qu'il remarque que les impulsions
du Saint-Esprit entrent dans son esprit et ne
provoquent pas un changement qualitatif de son
comportement, mais seulement une augmentation,
en quelque sorte un allègement dans la
pratique de la vertu, un allègement dans les
autres facultés que l'humain exerce sur le
plan physique extérieur.
11
Vous pouvez lire cela aujourd'hui non
seulement contre notre science de l'esprit,
mais aussi contre tous les efforts qui tendent
à ce que l'humain s'efforce de produire de
lui-même un tel humain, qui voit un monde
spirituel autour de lui de la même manière que
l'humain physique voit un monde physique
autour de lui avec ses sens physiques. Cela
est aussi connu de tous ceux qui croient se
tenir sur le sol très solide de la foi
chrétienne dictée par Rome. Et dans le cercle
le plus large, on considère aujourd'hui comme
un hérétique celui qui pense à ces choses
autrement que je viens de vous le décrire.
Lorsque l'on discute de ces choses, il faut
toujours se rendre compte que ces choses
jouent un rôle réel dans le monde, que ces
choses ont encore aujourd'hui une influence
énorme sur des millions de personnes. Il ne
faut pas être égoïste au point de penser que
parce que l'on pense en avoir fini avec ces
choses - mais seulement en avoir fini - on n'a
pas besoin de s'en occuper. C'est tout de
suite le grand dommage de l'époque actuelle,
notamment en ce qui concerne le mouvement
social, que les humains soient si égoïstes
qu'ils ne voient que les besoins de leur
propre âme et ne veulent pas regarder ce qui
relie l'humain à l'humain, ce qui passe par
des millions et des millions d'humains comme
une impulsion motrice, et qui peut alors,
lorsqu'elle surgit au bon moment, submerger
ceci ou cela qui se produit sous telle ou
telle forme, comme les choses se produisent
dans le monde en ce moment. Il est aujourd'hui
nécessaire de s'éclairer aussi sur les sources
de ces choses et sur la position nécessaire à
leur égard.
12
Or, en règle générale, les clercs estampillés
à Rome se réfèrent aux docteurs de l'Eglise.
Ils remontent aux docteurs de l'Église des
siècles précédents et déduisent de leurs
déclarations ce qu'ils croient être en accord
avec ce que je viens de vous décrire. Je ne
peux évidemment pas vous faire des heures de
cours sur l'enseignement des docteurs de
l'Église, mais j'aimerais attirer votre
attention sur quelques points, notamment sur
la position que l'humain de l'âge de la
conscience, qui a commencé au XVe siècle, peut
prendre par rapport à ces choses.
13
Premièrement, nous devons donc prendre en
considération le fait que le chemin vers le
monde spirituel, tel que le conçoit la science
de l'esprit, est considéré comme hérétique.
C'est ce que disent les clercs aujourd'hui
légitimement estampillés romains.
Deuxièmement, nous devons tenir compte du fait
que l'on reproche à la science de l'esprit de
dire que l'humain peut devenir participant du
divin dans sa propre âme, et que cela est
hérétique, comme le disent aujourd'hui les
clercs du catholicisme estampillés à Rome.
14
Regardons de plus près ce qu'un docteur de
l'Église très reconnu extérieurement - mais
pas intérieurement, comme nous le verrons tout
à l'heure -, un docteur de l'Église très
reconnu extérieurement aussi par Rome, dit sur
quelque chose comme la contemplation, dont je
vous ai donné quelques caractéristiques tout à
l'heure. Jean de la Croix parle par exemple de
ce qui doit devenir la contemplation pour le
croyant légitime, chrétien-catholique, qui
doit, par cette contemplation, dépasser la
simple foi générale de l'Église pour atteindre
une sorte de vision supérieure du divin qui
traverse le monde. C'est ce que permet
aujourd'hui encore l'Église catholique, que
l'humain parvienne, par la contemplation, à
dépasser ce qui n'est que croyance générale.
Mais elle interdit à l'humain d'accéder à des
facultés suprasensibles, des facultés qui
conduisent dans le monde suprasensible comme
les sens extérieurs conduisent dans le monde
des sens. Or, saint Jean de la Croix dit : "Le
temps est venu - il veut dire le temps de la
contemplation - où la réflexion et la
contemplation, que l'âme faisait auparavant
par ses propres forces, cessent presque et où
l'âme se voit privée des plaisirs et des joies
sensibles d'autrefois.
15
Saint Jean de la Croix admet donc cet état :
on laisse se taire la réflexion ordinaire par
laquelle on s'occupe des choses du plan
physique que l'on perçoit par les sens et que
l'on comprend par la raison analytique ; on
s'abstient donc de la contemplation ordinaire
que l'âme fait par ses propres forces, et les
plaisirs que l'âme a dans de telles
contemplations et dans de tels rapports avec
la nature extérieure cessent aussi. Il
l'admet.
16
Condamnée à un état de sécheresse et d'aridité
- dit-il encore - l'âme ne peut plus faire de
considérations avec sa raison analytique. -
Donc, en fermant les sens, en laissant la
raison analytique au repos - c'est ce qu'il
demande comme prélude à la contemplation - on
arrive avec l'âme à une sorte d'aridité et de
sécheresse. C'est ainsi que l'on parvient à
cette participation à l'essence divine que
saint Jean de la Croix considère comme
permise. Ainsi, lorsque l'âme ne fait plus de
considérations avec sa raison analytique, ni
ne trouve de support sensoriel, ce ne sont
plus les sens qui s'enrichissent ; c'est
l'esprit qui en tire l'utilité, sans rien
recevoir des sens. Il s'ensuit que dans cet
état, Dieu est l'agent principal.
17
Alors, prenez bien la mesure de la chose.
Saint Jean de la Croix dit : l'humain peut
cesser de réfléchir, il peut aussi cesser de
recevoir des perceptions extérieures par les
sens, l'âme peut devenir passive, l'âme ne
fait plus rien par elle-même. Ainsi, Dieu
devient l'acteur principal de l'âme. Il
instruit lui-même l'âme et lui donne une
connaissance infuse. Il lui offre dans la
contemplation des biens entièrement
spirituels, la connaissance et l'amour de Dieu
en particulier, sans que l'âme s'exerce à la
réflexion ou à d'autres exercices qu'elle ne
peut plus faire comme avant.
18
Prenez ces paroles d'un père de l'Église
reconnu aujourd'hui à Rome comme légitime,
Jean de la Croix, qui a même été canonisé,
prenez ces paroles et opposez-les à
l'accusation de panthéisme qui a été portée
récemment contre la science de l'esprit, parce
que la science de l'esprit parle du fait que,
par exemple, la vie de l'âme se comporte comme
une goutte d'eau dans l'océan de la divinité,
qu'elle est donc elle-même d'essence divine,
ce qui est hérétique selon les clercs qui
prêchent et croient aujourd'hui. Mais saint
Jean de la Croix décrit la possibilité
d'arriver à un état passif de l'âme, où la
réflexion et la perception des sens sont
exclues, et où Dieu est l'acteur principal
dans l'âme, où Dieu, selon les paroles de Jean
de la Croix, donne à l'âme des biens
entièrement spirituels dans la contemplation,
où il instruit lui-même l'âme et lui
communique/lui partage avec une connaissance
infuse.
19
Je vous demande maintenant : quel sens donner
à ces paroles si l'on affirme maintenant que
l'âme humaine ne doit jamais être mise en
relation réelle avec l'essence divine ? Quel
sens y a-t-il à ce que Jean de la Croix dise :
"Dieu est dans l'âme l'agent principal", alors
qu'il est hérétique de dire que l'âme humaine
doit être placée dans un rapport direct et
conscient avec Dieu ? -- Si l'on dit que l'âme
se rapporte à l'ensemble du divin-spirituel
comme la goutte d'eau dans la mer, qui est de
même essence que l'ensemble de l'eau de la
mer, est tout de suite une goutte d'eau de la
mer - cela devrait-il être considéré comme un
panthéisme illicite, lorsque la vérité a régné
alors que, dans le même temps, on reconnaît
qu'un père légitime de l'Église, saint Jean de
la Croix, admet la possibilité que Dieu
devienne l'acteur principal dans l'âme humaine
! Vous devez vous rappeler ce fait pour
reconnaître à quel point la vérité règne
aujourd'hui dans les courants officiels : que
l'on se réfère en même temps à des maîtres
tels que saint Jean de la Croix qui, en
vérité, enseigne un "panthéisme" - si l'on
veut appeler cela panthéisme - avec des mots
encore plus clairs, à savoir pour parler aux
humains de manière populaire, que la science
de l'esprit. Mais on considère celle-ci comme
hérétique, et que fait-on ? On fait passer
saint Jean de la Croix pour le père de
l'Église qui fait autorité, et on trompe les
gens en leur disant que le panthéisme n'est
pas autorisé. - Cela signifie pourtant que
personne ne peut prétendre qu'il est hérétique
de dire que Dieu est directement présent dans
l'âme, de sorte que l'âme humaine peut le
savoir.
20
Non, aujourd'hui, les gens ne doivent pas être
irréfléchis/dépourvus de pensées ; ils ne
doivent pas être irréfléchis si l'on ne veut
pas que de plus grands malheurs s'abattent sur
l'humanité. Aujourd'hui, les humains devraient
pouvoir se reprocher consciemment qu'une telle
déformation de la vérité peut être
officiellement guidée par le monde.
21
Et une autre déclaration de saint Jean de la
Croix est la suivante : "Les biens intérieurs
que cette contemplation silencieuse imprime à
l'âme, à son insu même, sont inestimables. En
bref, ils ne sont rien d'autre que les
onctions extrêmement mystérieuses et
extraordinairement délicates du Saint-Esprit
qui, étant Dieu, agit en tant que Dieu : Le
Saint-Esprit agit directement dans l'âme en
tant que Dieu - dit saint Jean de la Croix ;
c'était catholique à l'époque de Jean de la
Croix, c'est-à-dire avant le début de l'ère de
la conscience - et il agit et inonde
secrètement l'âme de richesses, de dons et de
grâces à un point qui ne peut être décrit. --
Dans la contemplation - c'est une autre
expression de saint Jean de la Croix - on est
en train de recevoir. - Et une autre phrase de
saint Jean est la suivante : Dans la
contemplation, c'est Dieu qui agit là,
c'est-à-dire dans l'âme notamment.
22
Et maintenant, je vous demande : qu'est-ce que
cela veut dire quand l'un de ceux qui écrivent
aujourd'hui sur l'hérésie dit qu'il est
hérétique d'affirmer que Dieu est
consubstantiel à l'âme humaine !
23
Les choses sont ainsi. Mais les humains sont
tellement endormis qu'ils ne font même pas
attention à la manière dont la vérité est
gérée aujourd'hui. Le fait qu'une si terrible
catastrophe se soit produite dans le monde
provient en fin de compte du fait que l'on se
soucie si peu de ce qui est conduit/guidé à
travers le monde en tant que vérité. C'est
aussi la raison pour laquelle la vérité peut
être haïe comme elle l'est encore aujourd'hui
par certaines gens.
24
En particulier, le clerc estampillé à Rome
s'efforce aujourd'hui de souligner encore et
encore qu'il ne devrait pas y avoir de
différence entre les capacités ordinaires que
le croyant développe dans la foi et
l'augmentation de la foi qui s'exprime dans la
contemplation. Il ne doit pas y avoir de
différence, ou tout au plus une différence de
degré, car si l'on cherche à établir une
véritable différence, c'est une hérésie. Mais
saint Jean de la Croix dit : "La différence
consiste en ce que, dans la foi, on ne voit
qu'obscurément, alors que dans la
contemplation psychique/d'âme, on le voit - il
veut dire Dieu - de manière non voilée. -
C'était catholique à l'époque où saint Jean de
la Croix écrivait les choses avant
l'apparition de l'ère de l'âme de conscience.
Mais ce qui prévaut aujourd'hui comme
catholicisme, c'est l'ombre de cela, ce n'est
plus la lumière. En fait, Jean de la Croix
décrit très bien pour l'époque le chemin
mystique de la connaissance, le chemin vers le
suprasensible, en disant : "La porte étroite,
c'est la nuit des sens. Pour la franchir,
l'âme doit se libérer de soi-même et se
dépouiller. - Pour l'époque, c'est parlé comme
on le fait aujourd'hui, non pas depuis Rome,
mais dans la science de l'esprit. La science
de l'esprit est la véritable continuation de
ces nobles aspirations dans le monde
spirituel, telles qu'elles apparaissent chez
Jean de la Croix. Seulement, elle est la
continuation justement pour le temps actuel.
Elle calcule avec le progrès de l'humanité.
25
La porte étroite est la nuit des sens. Pour la
franchir, l'âme doit se libérer de soi-même et
se dépouiller. Et en prenant alors pour guide
la foi, qui n'a rien à voir avec les sens,
elle marche sur le chemin étroit de la
deuxième nuit vers la nuit des esprits. Et
saint Jean de la Croix décrit très bien cette
union avec le divin-spirituel : L'union
s'accomplit lorsque les deux volontés, celle
de l'âme et la volonté divine, deviennent de
même forme.
26
On ne peut pas exprimer plus clairement qu'il
y a une volonté divine qui agit à travers le
monde et une volonté propre de l'âme, et que
les deux se fondent l'une dans l'autre dans la
contemplation. Mais on dit aujourd'hui que
c'est une hérésie. On défendrait honnêtement
la vérité si l'on disait cela : Saint Jean de
la Croix n'est plus aujourd'hui un saint, mais
un hérétique. -- C'est ce que, s'il voulait
maintenir ses affirmations, le clerc romain
serait obligé de dire.
27
Saint Jean de la Croix dit donc : "L'union
s'accomplit lorsque les deux volontés, celle
de l'âme et la volonté divine, deviennent de
même formes, c'est-à-dire lorsqu'il n'y a rien
dans l'une qui s'oppose à l'autre". Or, dans
le domaine du clergé catholique romain
légitime, on tient beaucoup à barrer aux
simples soi-disant croyants et aussi aux
clercs inférieurs le chemin de leur propre
connaissance. C'est pourquoi, bien que l'on
renie aujourd'hui des personnes comme Jean de
la Croix, on ne cesse d'attirer l'attention
sur des personnes comme Jean de la Croix. On
fait remarquer que Jean de la Croix n'aurait
permis à l'humain de se tourner vers la
contemplation que si trois signes l'y
invitaient.
28
Le premier signe par lequel l'âme pourrait se
sentir invitée à se tourner vers la
contemplation, donc vers la contemplation
mystique, serait l'incapacité de contempler et
de se servir de l'imagination/la force
d'imaginer, l'aversion pour la contemplation
extérieure. Ainsi, lorsque l'âme éprouve de
l'aversion pour la réception de la perception
sensorielle et pour la réflexion, le moment
est venu où elle peut s'abandonner passivement
à la volonté de Dieu. Le deuxième signe serait
la perception que l'on n'a plus envie
d'occuper l'imagination des sens avec des
impressions extérieures et intérieures
particulières. Le premier serait donc que l'on
est devenu fatigué, le second que l'on n'a
plus de plaisir. Le troisième signe intérieur
serait la sensation de la joie la plus intime
que l'âme a avec le fait d'être seule - donc
pas avec la perception des sens et la
réflexion - et avec la simple attention au
divin.
29
Eh bien, vous ne pourrez pas lire avec
compréhension ce qui est écrit dans le livre
"Comment acquérir des connaissances des mondes
supérieurs" si vous ne vous dites pas, en vous
adaptant à notre époque, que je peux être tout
à fait d'accord avec ces trois signes. - Il
n'y a rien à objecter à ces trois signes. Il
suffit de les comprendre dans le sens du
présent immédiat. Considérons ces trois
signes, que saint Jean de la Croix considère
comme les signes vers lesquels l'âme peut se
tourner vers la contemplation mystique,
c'est-à-dire se tourner vers le chemin qui
mène au monde spirituel, suprasensible.
30
Le premier signe serait l'incapacité de
contempler et d'utiliser la force
d'imagination, une aversion pour la
contemplation. Nous devons garder à l'esprit
que ces mots ont été écrits à l'époque où
l'ère de la conscience n'avait pas encore
commencé. Maintenant, l'ère de la conscience
s'abat sur l'humanité, maintenant viennent les
réflexions de l'humain sur la nature, telles
qu'elles sont présentées par la science de la
nature la plus récente. Il faut vraiment
compter avec l'évolution historique de
l'humanité. Il faut compter avec le fait que
saint Jean de la Croix n'avait pas autour de
lui des humains imprégnés et imprégnables des
representations qui ruissellent partout
aujourd'hui de la science de la nature. Saint
Jean de la Croix n'avait autour de lui que des
humains qui fréquentaient l'Église catholique
avec foi, qui recevaient leur vision du monde
de la foi prêchée dans les chaires de l'Église
catholique. On devait leur parler autrement
qu'aux humains du XXe siècle, qui sont
imprégnés de conceptions de science de la
nature. Qu'est-ce que cela signifie vraiment :
imprégnés de conceptions de science de la
nature ? Tous les humains le sont aujourd'hui,
qu'ils l'admettent ou non, jusqu'au dernier
paysan dans la dernière cabane, s'il n'est pas
illettré ; et même les illettrés sont
aujourd'hui déjà imprégnés de représentations
scientifiques dans leurs formes de pensée.
Mais celui qui regarde le monde aujourd'hui,
comme on doit le regarder selon le sens du
monde actuel, doit - parce que les
représentations de science de la nature ne lui
parlent que de ce qui est mort - arriver à la
conclusion, s'il a un besoin vivant de
connaissance, que ces considérations de
science de la nature le rendent incapable de
s'y arrêter. Il se produit alors exactement ce
que saint Jean de la Croix décrit dans le
premier signe. Ce signe est accompli par le
mode de représentation de science de la nature
soi-même. A l'époque où il écrivait, il était
accompli chez certains, aujourd'hui il est
accompli chez tous ceux qui commencent à
penser. Il faut tenir compte de cette
différence. Si saint Jean de la Croix écrivait
aujourd'hui, il dirait : "Certes, à l'époque,
la contemplation mystique devait être
recommandée aux humains qui se sentaient
incapables de regarder les choses de
l'extérieur et de mettre leur force
d'imagination en mouvement. Aujourd'hui, tous
ceux qui ne s'adonnent qu'aux représentations
stériles des sciences de la nature sont, à un
certain moment, incapables de s'abandonner
uniquement à ces représentations stériles de
science de la nature , notamment lorsqu'ils
ont dans leur âme le désir ardent/la nostalgie
de trouver un chemin vers le divin-spirituel.
Saint Jean de la Croix s'adressait à quelques
candidats ; aujourd'hui, les candidats sont
tous des humains pensants. Cela signifie tout
de suite le progrès de l'humanité. C'est tout
de suite aujourd'hui que s'accomplit ce que
saint Jean de la Croix accepte du signe comme
accompli lorsque l'humain qui vit à l'ère la
science de la nature ressent maintenant tout
de suite ce besoin.
31
La deuxième chose est la perception que l'on
n'a plus envie d'occuper la force
d'imagination des sens avec des imaginations
extérieures ou intérieures particulières. Dès
l'instant où la science de la nature ne peut
faire autrement que de donner à l'humain une
simple contemplation, une vision de la façon
dont il s'est développé à partir de
l'animalité, alors naît véritablement dans
l'âme la perception que l'on n'a plus envie de
contempler uniquement ce que les sens révèlent
dans le monde extérieur ! Ceux-ci révèlent
justement que l'humain est issu de l'animalité
; on n'en a plus envie. Alors, parce que le
temps est venu - à l'époque seulement pour
certains, maintenant pour tous les humains
pensants - on se tourne vers ce qui est la
conception de l'évolution, c'est-à-dire vers
le chemin qui mène au monde spirituel, dans le
sens de Jean de la Croix.
32
La troisième est l'expérience de la joie dans
la sensation, au plus profond de l'âme, dans
la solitude de l'attention à Dieu. Or, cette
joie intime sera certainement ressentie par
tous ceux qui, en cet âge de science de la
nature, n'ont assimilé que les concepts que la
science de la nature leur offre, dès qu'ils
pourront trouver le chemin vers/dans le monde
suprasensible.
33
Une fois de plus, nous nous trouvons devant le
fait, devant le fait significatif, que la
science de l'esprit la plus récente accomplit
tout à fait ce qu'un humain comme Jean de la
Croix a exigé pour son temps et dans son
esprit. Seulement, le courant de l'évolution
se poursuit, et aujourd'hui, l'accomplissement
se présente différemment de ce qu'il était à
l'époque. Quelque chose d'autre vient s'y
ajouter. Celui qui regarde aujourd'hui
l'évolution de l'humanité avec un sens honnête
de la vérité se dit : puisque nous sommes
entrés dans l'ère de science de la nature, le
sens de la connaissance suprasensible doit
être maintenu éveillé chez les humains. Des
exigences telles que celles de Jean de la
Croix seront tout simplement satisfaites si
l'humain s'engage aujourd'hui sur le chemin
tracé, par exemple, dans "Comment acquérir des
connaissances des mondes supérieurs". Mais
s'il s'engage aujourd'hui sur ce chemin, ce
n'est pas ce qui s'est révélé à l'époque où
saint Jean de la Croix a écrit qui se révèle à
lui, mais ce qui se trouve aujourd'hui sur le
chemin de l'évolution humaine. Et là, on ne
peut plus parler comme saint Jean de la Croix
l'a fait dans le sens du christianisme
positiviste. Car il existe un fait grave, que
nous avons déjà signalé hier et plusieurs fois
: aujourd'hui, l'humain passe, soit
inconsciemment, soit consciemment, sous un
certain rapport, devant le gardien du seuil.
Là, il apprend à reconnaître qu'il doit parler
non seulement d'un Dieu unique, mais des
hiérarchies divines. C'est là qu'il apprend à
discerner le contraste entre l'ahrimanique et
le luciférien et les hiérarchies divines. Mais
de même que l'Église catholique a voulu
empêcher les humains de croire au
copernicanisme jusqu'en 1822, de même
aujourd'hui elle veut empêcher les humains
d'entrer dans les connaissances
suprasensorielles vraiment nécessaires à
l'époque. Pourquoi ? Parce qu'elle ne veut pas
que les humains prennent conscience de ce qui,
des hauteurs spirituelles, veut s'e
déverser/influer dans l'évolution de
l'humanité.
34
Certes, il y en a peut-être quelques-uns, et
il y en a qui, dans un certain sens, disent
honnêtement la chose suivante : l'humain n'est
vraiment pas préparé aujourd'hui à affronter
directement avec son âme ce qui vient du monde
spirituel ; cela ne lui apporte que du
malheur. Lorsqu'il se présente devant le
gardien du seuil, il ne peut pas distinguer
l'illusion/la tromperie de la réalité. C'est
pourquoi nous lui rendons aussi gris que
possible le fait de s'engager lui-même sur le
chemin du spirituel, afin qu'il ne soit pas
mis en danger. - Il se peut qu'il y ait de
telles gens, elles ne comptent pas avec les
nécessités du temps, elles comptent avec une
conception limitée et bornée, mais elles
peuvent peut-être être honnêtes. Mais la
majorité de ceux qui disent des choses comme :
qu'il ne faut pas s'engager aujourd'hui sur la
voie des connaissances suprasensibles - ne
pensent pas les choses ainsi. De toutes parts,
on retient l'afflux de la vérité en raison
d'un certain sentiment de peur à l'égard de
cette dernière. Ce sentiment de peur est
largement répandu dans les confessions de foi
des Églises, mais aussi dans certaines
sociétés maçonniques et autres. J'ai déjà
attiré l'attention sur ce point d'un autre
point de vue. Là aussi, il y a au sein de ces
sociétés quelques gens qui, de leur point de
vue, sont honnêtes ; mais la force avec
laquelle elles freinent le progrès de
l'humanité, elle est terriblement forte pour
arrêter le progrès de l'humanité. Voici en
effet ce qui se passe. Voici ce qui se passe
en effet. Il y a des gens, surtout dans les
ordres de haut niveau, qui disent : l'être
humain n'est généralement pas assez mûr pour
que le monde spirituel lui soit présenté
directement, c'est pourquoi on le retient
d'entrer directement dans le monde spirituel,
on ne le laisse pas entrer, on le laisse
seulement s'approcher de l'exercice des
cérémonies prescrites dans certains anciens
rituels. On le renvoie à toutes sortes de
symboles qui ne l'introduisent pas directement
dans le monde spirituel, qui ne lui présentent
la chose que symboliquement, mais là aussi,
éventuellement, à des symboles qui ont une
assez grande ancienneté. - Je vous ai dit qu'à
cet égard, certains ordres maçonniques,
disons, vont à l'encontre de l'impulsion
préférée de la plupart des dames. La plupart
des dames aiment être jeunes, la plupart des
sociétés maçonniques aiment être aussi
vieilles que possible ! On fait alors
référence, si possible, à un rituel ancien ou
à des traditions ancestrales. Ce n'est pas
toujours, bien que très souvent, un manque de
sincérité ; mais c'est parfois sincère quand
on dit : les rituels qui sont anciens ne
peuvent plus, s'ils sont accomplis aujourd'hui
devant les humains, les mettre en danger, car
ils sont usés, ils sont figés, ils ne sont
plus que l'ombre de ce qu'ils ont été. Et
d'ailleurs, les âmes humaines ont vécu si
longtemps avec ces rituels, avec les symboles
et avec ce qu'ils représentent; elles s'y sont
habituées : elles ne sont plus choquées par
l'impression d'une vérité vécue immédiatement.
Si l'on fait connaître aux gens un passé assez
ancien, ce qui n'existe que dans son ombre,
ils seront moins en danger.
35
Toutes ces choses peuvent être défendues, mais
elles doivent tomber devant la nécessité qui
passe aujourd'hui par le changement d'époque.
Le malheur qui surviendrait si l'humain
repoussait le raz-de-marée spirituel qui
déferle serait plus grand que tout autre
malheur. Le véritable devoir envers tous les
esprits du monde qui sont liés à l'évolution
de l'humanité est de faire connaître à
l'humain ce qui se passe aujourd'hui dans
l'âme de chaque être humain, dans le
subconscient, simplement à cause des lois
mondiales actuelles. À l'époque de l'âme
consciente, il est nécessaire de faire
remonter cela dans la conscience. Et même en
ce qui concerne ce qui se présente aujourd'hui
de manière si violente comme des exigences
sociales, il est nécessaire que l'on apprenne
aujourd'hui à connaître ce qui existe
réellement dans les âmes humaines. Car
extérieurement, l'existence devient de plus en
plus masquée, de plus en plus simplement
phénoménale. Il est tout à fait possible que
l'on vive aujourd'hui dans son âme de telle
manière que l'on passe devant le gardien du
seuil, mais que l'on en repousse la conscience
par le matérialisme de l'époque. Mais ce que
l'on repousse, ce dont on n'est pas conscient,
n'est pas pour autant absent ; il est quand
même là. Un humain quelconque passe à travers
le gardien du seuil - mais par la formation du
temps, il le repousse. Ce qu'il représente
alors peut être tout autre chose. Cela peut
être les actes de Lénine, cela peut être les
actes d'un quelconque humain-spartacus. On
doit y prêter attention maintenant que nous
sommes arrivés à l'âge où les impulsions
trompeuses du matérialisme peuvent masquer
extérieurement le passage de certaines
impulsions spirituelles de la manière la plus
dangereuse pour l'humanité.
36
L'heure est grave/sérieuse. Mais tout le
sérieux est vraiment pris en compte si l'on a
simplement la volonté sincère d'entrer avec
son bon sens/sa saine raison analytique
humaine dans l'interprétation de ce qui peut
être extrait du monde spirituel par une
véritable science de l'esprit. Nous voulons en
reparler demain plus avant.
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