Voyez-vous, pour la libre vie de l’esprit, cela signifie la vie de l’esprit, qui est là à partir de ses propres lois, n’est pas encore disponible beaucoup de compréhension dans l’humanité actuelle. Car le plus souvent on comprend, sous libre vie de l’esprit, une structure, dans laquelle vivent des êtres humains, dont chacun piaille d’après son propre kikeriki, où chaque coq – pardonnez-moi l’étrange image – piaille sur son propre tas de fumier, et où alors les plus étranges accords se produisent de ce piaillement. En réalité dans la vie libre de l’esprit notamment, l’harmonie s’établit absolument parce que l’esprit vit, pas les égoïstes particuliers, parce que l’esprit peut vraiment mener une vie propre par-dessus les égoïstes individuels. Par exemple – on doit déjà dire ces choses aujourd’hui – pour notre école Waldorf à Stuttgart, un esprit de l'école Waldorf est absolument là, qui est indépendant de la compagnie des professeurs, et se vit dans la compagnie des professeurs, et dans lequel il devient de plus en plus clair que, sous conditions, l’un peut être plus capable ou incapable – mais l’esprit a une vie propre. C’est une abstraction, dont encore aujourd’hui les être humains se font une représentation, quand ils parlent d' « esprit libre ». Cela n’est pas du tout réalité. L’esprit libre est quelque chose, qui vit vraiment parmi les êtres humains, on doit seulement le laisser venir à l’être-là, et ce qui œuvre parmi les êtres humains, on doit seulement le laisser venir à l’être-là.