Je ne vois tout de suite pas l’essentiel de cette
tri-articulation en ce qu’on partage quelque peu
aujourd’hui le parlement unitaire en trois parlements,
mais qu’on a un parlement au sens actuel seulement
pour ce qui peut être administré, respectivement
orienté, démocratiquement, mais que les deux autres
domaines ne seront justement pas administrés
parlementairement, mais seront administré de ce qui se
donne à partir d’eux-mêmes. Il m’est très difficile de
discuter ces choses concrètes en concept abstraits.
J’aimerais dans une certaine mesure construire la
réponse à partir de cela. Lors de l’institution de
l’école Waldorf, j’ai tout de suite dû m’occuper, pour
commencer, avec tout ce qui, j’aimerais dire, se
présente à vous comme une coupe transversale : le
résultat de l’administration étatique pour le système
scolaire. N’est-ce pas, j’avais à construire l’école
Waldorf à partir de deux côtés. L’un était de poser
les bases de ce que je croyais avoir à donner comme
impulsion de l’école Waldorf des pures exigences de la
vie spirituelle elle-même. De l’autre côté je n’avais
évidemment pas la permission de construire dans l’air.
Cela signifie, je devais créer une école, dans
laquelle il est possible, que les écoliers, qui
partent, par exemple, avec la quatorzième année ou
aussi, ma foi, entre temps, puissent de nouveau se
rattacher à l’autre vie d’école. Là je devais
évidemment me confronter avec les plans scolaires.
Maintenant, n’est-ce pas, là je buttais tout d’abord –
je prie de pardonner que je doive aller sur du très
concret, mais je crois ainsi me faire le mieux
comprendre -, là je buttais sur les plans scolaires.
Les plans scolaires sont des prescriptions fixées de
manière étatique sur la matière à enseigner, les buts
d’enseignement et ainsi de suite. C’est quelque chose
d’autre que quand comme artiste pédagogique et
didactique, on peut purement étudier à partir de
l’entité de l’être humain comment de sept à quatorze
ans se déroule, ce qui devrait être apporté là. Je me
tiens sur le point de vue de la conviction que les
buts d’enseignement peuvent absolument être lus chaque
année de l’être humain se développant.
Maintenant j’aimerais, que celui qui fixe des buts
d’enseignement, soit celui qui se tient dans le cours
vivant, et pas celui qui en est arraché et devient
fonctionnaire d’État, qui donc passe de l’enseignement
vivant à la démocratie. J’aimerais donc que ce que la
vie de l’esprit englobe, sera administré par ceux qui
se tiennent encore dedans, qui construisent cette vie
de l’esprit. Donc il s’agit de ce que toute la
structure d’administration soit construite sur la
structure d’une vie de l’esprit elle-même. N’est-ce
pas, je devais par exemple atteindre aujourd’hui
encore la répartition afin que les enfants, quand ils
ont effectués trois classes, puissent à nouveau se
rattacher – pour entre-temps avoir de la liberté –,
après trois années supplémentaires, avec douze ans,
pouvoir à nouveau se rattacher. Donc je devais devenir
conforme à un externe.
Cela est l’essence de la tri-articulation. Elle se
tient partout sur un sol réel, doit aussi partir d’un
sol réel. Mais quand on a un sol réel, on n’a pas
n’importe quoi d’indéterminé. La vie de l’esprit est
quand même là, elle a quand même une administration,
simplement par ce que l’un se tient dans une position,
l’autre dans une autre position. J’aimerais maintenant
dans ce détachement du corps de l’esprit du corps
d’État, que l’administration se forme simplement
hiérarchiquement et je crois – évidemment c’est
naturellement quelque chose qui ne pourra pas être
aussi vite exposé -, que l’administration hiérarchique
aura toutes les imperfections. Je sais, ce qui sera
tout particulièrement objecté par des maîtres de
conférence, mais peut être, même à de tels passages,
sont parfois nécessaires de plus grandes
imperfections, afin qu’on vienne à quelque chose de
parfait, mais ce dont il s’agit, c’est que, de proche
en proche, se forme un pur corps didactique de la vie
de l’esprit des pures conditions pédagogiques et
didactiques et des conditions supplémentaires de la
vie de l’esprit, qui administre ainsi que c’est fondé
dans le factuel, résonne seulement quelque chose
d’abstrait à la « République des érudits »
de Klopstock et que quelque chose de tel sur le
domaine de la vie de l’esprit est possible dans les
faits, quand on a seulement de la bonne volonté pour
le fonder...
Dans une telle république des érudits celui qui
s’avère capable, pourra être retiré trois ans, peut
enseigner la pédagogie, alors à nouveau retourner dans
la matière. Mais ce qui concerne la constitution
extérieure, je dois dire, cela alla merveilleusement
en petit jusqu’à maintenant chez notre compagnie des
professeurs de l’école Waldorf à Stuttgart. Là, la
question a aussitôt émergée d’entrée : qui sera
le directeur ? – Évidemment personne ; nous
avons simplement des professeurs également justifiés
de par toutes les classes, et l’un de cette compagnie
des professeurs, qui a quelques heures de moins que
les autres, soigne les choses de l’administration. À
cela on voit déjà maintenant que les professeurs
capables ont aussi une certaine autorité sur les
autres, une autorité conforme à la nature, et un
certain système hiérarchique s’en forme. Mais cela n’a
pas du tout besoin d’être la réponse à la question,
comme monsieur le président L. l’a pensée : qui
commande ? – mais cela se fait de soi-même. Je me
garderai bien naturellement de citer des noms ;
mais il s’en forme cela. Donc sur le domaine de la vie
de l’esprit…
Interpellation : comment demandez-vous aux
parents sur l’état de professeur ? C’est quand
même de la dictature ! Factuel, aux choses !
– Certes, nommez-le dictature ma foi, il ne
s’agit pas du nom. C’est une dictature aussi loin que
l’individu ne décide pas. Parce que vous êtes
scientifiques, vous le comprendrez facilement, quand
je dis : sur la justesse du principe de
Pythagore, ça ne nuit pas, quand une
« dictature » décide, parce qu’une certaine
nécessité repose dans la chose.
|