Mais cela est la première exigence pour la
tri-articulation de l’organisme social : une vie
de l’esprit, qui se développe à partir d’elle-même. On
n’a pas besoin d’avoir peur d’une telle vie de
l’esprit. On n’a pas une fois besoin d’avoir peur,
quand on a une mauvaise opinion de l’être humain,
peut-être allant par là que nous retomberions dans le
contexte de l’ancien analphabétisme, ou du genre,
quand les parents sont à nouveau libres d’envoyer
leurs enfants à l’école ou de les laisser dehors, sans
contrainte d’État. Non, tout de suite le prolétariat
saura toujours plus ce qu’il doit à l’obligation
scolaire. Et il ne laissera aucun de ses enfants en
dehors de l’école, aussi quand il ne sera pas forcé
d’envoyer les enfants à l’école, mais de les envoyer
par libre volonté. Et en particulier le connaisseur de
l’école unitaire n’a pas besoin de s’effrayer que
l’école sera gênée par la libre vie de l’esprit. Il ne
pourra rien naître d’autre que l’école unitaire, quand
la libre vie de l’esprit sera promue.
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