Mais j’aimerais donc quand même aller sur une
chose : une autorité serait aussi nécessaire pour
le professeur. Je n’ai donc rien dit sur l’autorité,
qui sera nécessaire pour le professeur, mais j’ai
parlé de ce que le professeur devrait être une
autorité pour l’élève ! Si pour le professeur une
autorité serait nécessaire, est de loin une autre
question, qui se résout par ce que finalement la vie
elle-même veillera à cela. Faites seulement attention
à la vie, comme elle est, on fait aujourd’hui beaucoup
trop peu attention à cela. Faites-y attention
seulement conformément à la vie et conformément à la
réalité, ainsi vous vous direz : oui, les êtres
humains sont si différents les uns des autres que
finalement quelqu’un qui de façon la plus diversifiée
peut être une autorité trouvera quand même toujours
encore une autorité au-dessus de lui. À cela sera déjà
veillé que toujours l’un pourra trouver encore une
autorité pour soi. Maintenant, n’est-ce pas, cela n’a
pas besoin de conduire jusqu’à un haut sommet. L’un
peut simplement être une autorité par ce qu’il est
supérieur à l’autre dans d’autres choses.
Quand j’ai parlé de la « République des
érudits » de Klopstock, ainsi cela ne signifie
pas, que maintenant chacun fera ce qu’il veut :
tout de suite il ne fera beaucoup plus pas simplement
ce qu’il veut, mais à partir des besoins de la vie de
l’esprit, pour le plus possible façonner cela comme
fructueux, sera de nouveau un librement voulu le
tendre à ce qui devrait une fois être une autorité.
Une « constitution », mais qui alors ne
repose pas sur des lois rigides, sur des prescriptions
osseuses, étatiques, une constitution peut déjà être
pensée dans la libre vie de l’esprit ; seulement
elle s’étendra seulement sur les rapports réels,
vivants des êtres humains qui prennent part à cette
vie de l’esprit. La « loi » doit toutefois
être en premier remplacée sur ce sol par les libres
rapports humains, qui sont donc individuels et peuvent
toujours se modifier de semaine en semaine, et ne
peuvent être liés par des lois rigides et immortalisés
par quelque forme rigide. Ce dont il s’agit donc,
c’est que sera donnée à la vie de l’esprit la
possibilité de vivre dans cette forme qui lui est
possible à partir de ses propres forces, ainsi que le
professeur de l’école ne soit pas dépendant en quelque
manière d’un fonctionnaire d’État, mais qu’il soit
dépendant de manière humaine, de manière factuelle,
conforme aux choses – comme cela provient à partir de
la vie de l'esprit – d’un autre, qui maintenant aussi
immédiatement se tient dans la vie de l'esprit et qui
œuvre avec lui dans une même vie de l’esprit.
Il s’agit de cela. On le remarque donc, comment
aujourd’hui encore, une certaine peur est disponible
devant l’autonomie de la vie de l’esprit, comment
beaucoup se sentent bien dans cette protection
étatique. Mais cette protection étatique sera encore
plus ambitionnée tout de suite par ce qui veut arriver
maintenant.
L’évolution des derniers siècles était donc ainsi que
l’État avait du pouvoir à partir d’anciens rapports de
conquêtes ou semblables, et alors les humains
particuliers voulaient de proche en proche aller à ce
pouvoir pour se laisser protéger par ce pouvoir.
L’Église était là un temps durant. Il lui était
préférable, quand non la seule parole vivante, qui
coule de l’esprit, agit sur les êtres humains et les
convainc, mais quand la police aide un peu. Alors
d’autres vinrent, tout le « système
scolaire ». Il lui était préférable, non quand ce
qui source de l’esprit agit sur l’enfant, mais quand
la contrainte d’état se tient derrière. Alors vinrent
finalement aussi les différentes classes de l’économie
et des corporations de l’économie, jusqu’à ce que nous
ayons reçu ces corporations de l’économie – en
Allemagne les industriels et ceux de l'industrie
lourde on donc conquit le plus dans cette direction –
qui voulaient aussi avoir quelque chose du pouvoir de
l’État. Et alors les sociaux-démocrates se tinrent
encore derrière, qui, à nouveau, voulaient prendre
l’État pour eux.
Ainsi le pouvoir de l’État fut le creuset pour tout.
Ce que l’avenir doit ambitionner, c’est que l’état ne
soit pas le creuset pour tout ce qui veut ramper
par-dessous ce pouvoir, mais qu’il sera placé sur sol
démocratique. Mais il s’agit de ce que sur ce sol de
l’État vienne à réalisation ce que l'être humain
devenu majeur a à convenir avec chaque autre être
humain devenu majeur ; là nous avons à faire avec
ce qui est le pur état de droit. Il est étrange qu’on
ne veut aujourd’hui encore pas comprendre cela, bien
qu’on fut bien proche de comprendre cet état de droit,
comme le fut une fois un ministre prussien, qui arriva
à la saisie correcte de ce rapport. Dans l’écrit de
Humboldt « Sur les limites de l’efficacité de
l’État » vous trouvez de beaux avis sur ce qu’en
fait devrait être l’État.
Mais s’il devait être « démocratique »,
alors a seulement la permission de régner en lui ce
que chaque être humain devenu majeur a à faire avec
chaque être humain devenu majeur. Alors ce qui est à
convenir dans la vie de l'esprit devra être sorti de
la vie particulière de l’État, et alors n'a aussi pas
la permission de se tenir dans l'État, la vie de
l'économie où il s’agit d’expérience économique, du
crédit qu’on a, et ainsi de suite. Cela signifie, si
quelqu’un veut sincèrement la démocratie, alors il ne
peut pas vouloir dans l'État le socialisme et la vie
de l'esprit, mais il doit se dire : si la
démocratie devait être appliquée, la seule chose saine
est placer sur un sol libre à la fois la vie de
l'esprit d’un côté et le cycle économique de l’autre
côté.
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