Mais pour réaliser tout cela, tout ce qui est domaine
de l’esprit, ce doit être un royaume pour soi. Cela
pourrait au plus susciter des doutes : si l’état
promeut par ses règles de pouvoir dans les bourses des
professeurs, ce qui maintenant doit aussi être dedans,
alors ce sera donc très grave avec l’état de
professeur. Maintenant, le professeur appartiendra à
une corporation de l'économie, comme il y a d’autres
corporations de l'économie. À côté de ce qu’il est
professeur, il se tiendra en vis-à-vis du troisième
membre de l’organisme social tri-articulé et recevra
son entretien de ce corps autonome de l’économie. Car
l’organisme social tri-articulé aura un corps autonome
de l’économie, comme il a un corps autonome de l’État,
où le droit est à soigner sur base démocratique, et
comme il aura un domaine libre propre à l’esprit. Et
ce qui aujourd’hui vient dans la bourse du professeur
sur le chemin indirect des impôts, viendra directement
de la vie de l’économie, et en dehors de cela sera
aussi produite en premier l’atmosphère correcte pour
école et enseignement par la vie de l'esprit placée
sur elle-même.
Une correcte appréciation, sortant de l’être entier
pleinement humain, des différents biens et prestations
de la vie appartient aussi à un organisme social sain.
Cette appréciation des biens et prestations doit être
là. Mais pour ce que le professeur fourni en fait à la
génération montante, l’avis n’a pas du tout la
permission de régner dans un organisme social sain,
qu’il pourrait être « payé ». Cela est un
cadeau, que le professeur transmettra de la vie
spirituelle aux êtres humains ! Cette mentalité
doit saisir l’organisme social sain, que le professeur
est le médium, par lequel les facultés de l’être
humain, les particularités individuelles de l’être
humain seront remontées de leurs sombres
soubassements, comme elles sont réclamées dans la
nature humaine. C’est purement la mégalomanie du règne
des ignares, quand on croit que ce qui en fait peut
être fourni sur le domaine de l’école, doit être payé.
Ce que le corps économique de l'organisme social sain
aura à fournir, ce sera seulement qu’il offre la
possibilité au professeur de vivre ainsi que tous les
autres êtres humains vivent.
On devra entièrement séparer dans la conscience cette
offre de la possibilité de vivre et l’appréciation du
faire cours, ce sera une impulsion saine, sans qu’à
nouveau il ne puisse y avoir de démocratie. Car cette
démocratie, qui nivelle tout, qui ne peut plus du tout
évaluer les choses, elle détruira seulement les
choses, et ce socialisme qui croit tout pouvoir payer,
détruira toutefois la vie. Pas seulement que le
professeur doit être ce facteur qui sera entendu quand
on peut suivre l'appel après une démocratie et une
socialisation, mais l’appréciation de l’action du
professeur doit elle-même de nouveau éclore de la
constitution de l’organisme social sain. L’Union pour
la tri-articulation de l’organisme social ambitionne
que chacun des trois domaines de vie viennent à une
autonomie. C’est pourquoi, ce qui a été mélangé
jusqu’à présent en une unité inorganique, chaotique -
vie de l’économie, vie de l'esprit et vie de l'état -,
elle veut le placer sur ces trois bases saines, une
vie de l’esprit autonome, une vie de l’état ou de
droit et une vie sociale de l'économie. Et l’être
humain forme l’unité plus haute dans les trois. Il
prendra part à tous les trois domaines.
On n’a pas besoin d’avoir peur que l’unité se
perdrait. Qui croit quelque peu que, par l'idée de la
tri-articulation, devrait être ambitionné par nous
qu’on partagerait le canasson en trois parties, a une
mauvaise représentation de ce dont il s’agit. Nous ne
voulons pas partager le canasson en trois parties,
nous ne voulons seulement pas qu’on prétende que le
canasson serait seulement alors un vrai canasson quand
il se tient sur une jambe. L’organisme social sain se
tient sur trois jambes. Cela est premièrement une vie
autonome de l’esprit, auquel appartiennent l’éducation
et le système scolaire, deuxièmement une vie autonome
de droit, à laquelle appartient l’État démocratique,
et troisièmement une vie autonome de l’économie, qui
pourra être socialisée toute seule. Veut-on socialiser
avec la vie de droit et pas du tout la vie de
l’esprit, alors un socialisme sort ni de la vie de
l’esprit, ni de la vie de droit, ni de la vie de
l’économie, mais il ne vient rien d’autre que ce qui
presse tout dans l’uniformité de la vie de l’économie,
pour vêtir et affourager les êtres humains, et qui de
proche en proche dessèche tout ce qui peut se
développer seulement autonome : l’état ou la vie
de droit et la vie de l'esprit.
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