On peut donc le comprendre, que ceux, qui se tiennent
dans cette vie de l’esprit comme personnalités
enseignantes ou éduquantes, ont une certaine peur que
l'État ne leur verserait plus leur paie. Que
devraient-ils alors faire ? Oui, cela appartient
à ces expériences que l’on fait malheureusement si
souvent dans le présent, aux expériences que donc les
êtres humains reconnaissent, qu’il est nécessaire que
vienne une nouvelle formation de nos rapports sociaux
-, mais qu’ils ne peuvent prendre leur essor à vouloir
vraiment ce qui pourrait conduire à une telle nouvelle
formation. Quand on a beaucoup parlé dans les derniers
temps avec des êtres humains sur la nécessaire
nouvelle formation, aussi avec ceux, qui en général
sont entièrement convaincus qu’une telle nouvelle
formation doit venir, alors ils demandent une
chose : oui, mais tu dois donc dire de manière
certaine, ce qui se passe à l’avenir, avec l'être
humain particulier, avec le métier particulier ! –
Quand est parler de socialisation, les fonctionnaires
des postes demandent : comment socialise-t-on le
fonctionnaire des postes, comment sera sa
situation ? – A la base de ces palabres repose
quelque chose d’extrêmement particulier. Les êtres
humains ne regardent pas la vie actuelle, ils ont
aujourd’hui encore des illusions sur la conservation
des conditions actuelles, ils ne veulent pas s’élancer
à des représentations d’une véritable réorganisation
et alors ils demandent : oui, dis-moi une fois,
comment se comportera dans le nouvel ordre ce à quoi
je me suis habitué comme ancien ?
Dans une telle question repose en fait rien de moins
que l’exigence : comment révolutionnons-nous le
monde ainsi que tout reste à l'ancien. Et quand on ne
donne pas de réponse sur la question : comment se
comportera l'ancien dans l'ordre nouveau ? Alors
les gens disent : ce que tu dis, cela m’est tout
à fait incompréhensible ! – Ainsi c’est aussi à
peu près, quand maintenant ceux qui sont occupés dans
le système d’éducation et de cours, ont leur gros
souci avec comment devrait se former leur position
économique. Aussi loin que ces êtres humains se
tiennent dans la vie de l’esprit comme donnant cours
ou éduquant, la vie de l’esprit sera à aménager par
eux d’après de purs points de vue
pédagogiques-didactiques et d’idées spirituelles
intérieures, indépendamment des vies de l’état et de
l’économie ; sinon, parce qu’ils doivent aussi
vivre, ils sont une coopérative économique dans
l’organisme de l’économie à l’intérieur de l'organisme
social tri-articulé. Et exactement justement ainsi
qu’une entreprise de travailleurs de fabrique sait
évidemment qu’à partir de la vie de l’économie lui
reviendra ce qu’elle a besoin, pour satisfaire ses
besoins, ainsi la compagnie des conseils de la vie de
l’économie aura aussi à veiller qu’existe de manière
correcte un rapport économique entre le corps de
l’économie, qui est autonome dans l'organisme social
tri-articulé, et l’autre corps économique, qui a à
soigner la vie de l'esprit. Et ce qui reste entre
dedans comme troisième membre de l'organisme social,
l’état de droit, il aura à veiller à ce que ce qui
sera conclu dans le libre contrat entre le corps de
l’économie et le corps de l’esprit, ce sera aussi
vraiment exécuté.
Qui veut vraiment comprendre intérieurement et a le
courage de comprendre, que la vie de l’esprit devra
devenir libre, que ce qui en lui est spirituel, devra
être placé sur la propre base de l’esprit, celui-là
pourra aussi s’appeler à la compréhension de comment
l’économique de cette partie spirituelle de
l’organisme social tri-articulé se forme dans le
futur.
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