Ces conférences des professeurs ne sont pas seulement
quelque chose de déterminé à préparer les bulletins
des écoliers, pour se conseiller sur les affaires
d’administration de l’école et du genre, ou sur les
punitions qui devraient être appliquées aux écoliers
quand ils ont cassé ceci ou cela, mais ces conférences
de l’école sont en fait l’école supérieure vivante du
collège des professeurs en progression. Elles sont le
séminaire persistant.
Elles sont cela parce que pour le professeur chaque
expérience particulière qu’il fait dans l’école
devient à nouveau un objet pour son propre cours, pour
sa propre éducation. Et dans le fait, celui-ci, en ce
qu’il enseigne, en ce qu’il éduque, trouvera de cette
manière perpétuellement du nouveau en même temps d’un
côté dans une vue psychologique plus profonde dans la
pratique immédiate du cours et de l'éducation, comme
de l’autre côté, dans les propriétés particulières –
les caractères, les tempéraments des enfants -, quand
il tire pour lui-même de la pratique de faire cours
une telle éducation de soi, un tel cours pour
lui-même. Du nouveau pour soi, du nouveau pour tout le
collège des professeurs, avec lequel toutes les
expériences, toutes les connaissances, qui seront
gagnées dans la prise en main du cours devraient être
échangées dans les conférences. Ainsi que le collège
des professeurs intérieurement vraiment
spirituellement-psychiquement soit un tout, que chacun
sait ce que fait l’autre, ce que l’autre à fait comme
expérience, jusqu’où l’autre est arrivé plus loin par
ce qu’il a vécu dans la classe avec les enfants.
Ainsi le collège des professeurs se forme vraiment en
un organe central, duquel tout le sang de la pratique
de cours peut partir, et le professeur se tient par
cela frais et vivant. Le meilleur effet sera
probablement, que par de telles conférences, par telle
vie de conférence, les professeurs restent justement
perpétuellement en vivacité intérieure, ne deviennent
pas en réalité vieux psychiquement et
spirituellement ; car justement le professeur
doit donc tout de suite ambitionner de rester
psychiquement et spirituellement jeune. Mais cela peut
seulement se passer quand un véritable sang de vie
spirituel-psychique afflue à un organe central, comme
le sang humain au cœur et de là s’écoule à nouveau.
Cela est concentré comme un système de force
spirituel-psychique dans lequel ce qui sera cherché
dans l’école Waldorf comme la vie dans les conférences
des professeurs, qui seront tenues toutes les semaines
et justement, comme dit, aussi de temps en temps en ma
présence. [...]
Et justement ainsi que vers le centre nous est une
chose essentielle la conférence des professeurs, ainsi
nous est quelque chose d’extraordinairement important,
vers la périphérie, ce que nous avons dans les soirées
de parents. Nous cherchons au moins de mois en mois,
mais toujours périodiquement, à organiser des soirées
de parents. Là nous essayons de rassembler les parents
qui ont des enfants dans notre école, et qui peuvent
justement venir, et là sera expliqué par les
professeurs pour les parents, ce qui peut créer un
lien entre la jeunesse de l'école et les milieux
familiaux. Et tout de suite nous comptons si fort sur
cette compréhension qui du côté des parents vient à la
rencontre de tout l’être de l’école. Parce que nous ne
faisons pas cours et n’éduquons pas à partir de
prescriptions, de programmes, mais du vivant, nous ne
pouvons aussi pas nous dire : tu as observé ton
plan scolaire, qui t’a été prescrit par telle ou
telles intelligence, donc tu as fait ce qui est
correct. Nous devons à nouveau apprendre à sentir ce
qui est correct dans la circulation vivante avec ceux,
qui comme parents, comme les responsables, nous ont
amenés leurs enfants dans l’école. Et à cet écho qui
là, aux soirées de parents, vient à nouveau à la
rencontre des professeurs, se vivifie aussi de l’autre
côté ce dont le professeur a besoin, que le professeur
a notamment besoin pour toujours rester intérieurement
vivant lui-même.
Un être vivant ne vit pas seul par ce qu’il est
enfermé dans une peau. L’être humain n’est aussi pas
ce qui est planté là dans le contenu de l'espace, qui
est enfermé dans la peau. Nous portons à chaque
instant une masse/quantité d’air déterminée en
nous ; elle était auparavant dehors, elle
appartenait à toute l’atmosphère. Nous aurons bientôt
exhalé à nouveau tout l'air que nous avons en
nous ; elle agira à nouveau dans toute
l’atmosphère. Un être vivant appartient au monde
entier et n’est pas pensable sans le monde entier, est
seulement un membre dans l’univers. Mais c’est aussi
ainsi absolument avec les êtres humains en rapport à
l’ensemble de l’être et de la vie. L’être humain n’est
pas un être unique à l’intérieur de l’ordre social,
mais il est entièrement ordonné dans cet ordre social.
Il ne peut vivre sans qu’il se tienne justement ainsi
en lien avec l’extérieur de l’ordre social comme avec
l’air et l’eau, comme ce qui est enfermé par l'entité
physique humaine dans la peau [...]
Comment chacun s’encapsule aujourd’hui ! Comment
est formé le système du professionnel ! On a
honte de savoir n’importe quoi, qui n’est pas dans
l’encapsulation de la matière/profession. Là on doit
aller chez l’expert. La chose dont il s’agit, est
celle que les êtres humains seront généreux, qu’ils
peuvent prendre par avec leur cœur à l’ensemble de la
civilisation. Cela est quelque chose, qui par les
principes de cette pédagogie qui sera représentée ici,
sera tenté tout d’abord d’introduire/d’amener à
l'intérieur de la compagnie des enseignants – car tout
d’abord il s’est agit à l’école Waldorf de l’éducation
de la compagnie des professeurs – et sur le détour par
la compagnie des professeurs de la compagnie des
écoliers. Et la compagnie des écoliers ; cela est
notre grand espoir, notre but, auquel nous pensons en
chaque mesure particulière, cela devrait porter la
compagnie des écoliers dehors dans la vie dans une
mesure correcte.
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