Tout d’abord je voudrais indiquer que
l’âme de tout enseigner et éduquer dans l’école Waldorf
est tout d’abord ces conférences de professeurs,
lesquelles seront régulièrement tenues par le collègue
des professeurs et auxquelles j’assiste quand je peux
moi-même être à Stuttgart. Ces conférences de
professeurs ne s’occupent maintenant pas purement avec
ce que sont des institutions extérieures de l’école,
quelque peu avec la rédaction du plan scolaire, avec
l’articulation des classes et ainsi de suite, mais elles
s’occupent d’une manière détaillée de la vie entière de
l’école et avec tout ce qui devrait doter d’âme cette
vie de l’école. Maintenant, l’école est donc aménagée
sur fournir enseignement et éducation sur la base de la
connaissance de l’individualité unique de l’enfant. De
là l’observation, l’observation psychologique de
l’individualité de l’enfant forme un moment essentiel
dans tout le façonnement du cours dans le détail, dans
le concret. Dans les conférences de professeurs sera
parlé ainsi sur l'enfant particulier/unique que
justement dans cette individualité particulière sera
tenté de saisir l’essence de la nature humaine qui est
donnée dans l’enfant. Vous pouvez vous penser qu’on a
là, devant soi, tous les degrés et sortes de capacité
enfantines et forces d’âme enfantine. On a tout devant
soi qui est disponible dans l’humain enfantin de ce
qu’on aimerait dire de mauvaise qualité
psychologique-physiologique jusqu’en haut – espérons-le
confirmé par la vie – de génialité.
Quand on veut observer des enfants d’après leur
véritable essence, alors il s’agit avant tout d’acquérir
le coup d’œil psychologique pour l’observation
d’enfants. Ce coup d’œil psychologique n’inclut pas
seulement une observation grossière des facultés
enfantines particulières, mais avant toutes choses une
valorisation de ces facultés enfantines. Car vous devez
seulement penser ce qui suit : on peut avoir un
enfant devant soi qui semble extraordinairement doté en
rapport à apprendre à lire ou écrire, qui semble très
doté en rapport, par exemple, à apprendre à calculer ou
apprendre des langues. Mais rester debout à se
dire : cet enfant est doté, car il apprend
facilement des langues, apprend facilement à calculer et
ainsi de suite – c’est une superficialité psychologique.
Dans l’âge enfantin, quelque peu de 7, 8 ou 9 ans, la
facilité avec laquelle l’enfant apprend peut signifier
qu’une fois sera un génie ; elle peut justement
aussi bien signifier qu’il deviendra un malade des nerfs
ou n’importe comment un autre humain malade. Quand on a
un coup d’œil dans ce que donc l’entité humaine en
dehors du corps physique qui s’offre aux yeux, porte
aussi encore le corps éthérique, lequel repose à la base
des forces de croissance et d’alimentation/nutrition,
qui laisse l’enfant devenir plus grand ; quand on
réfléchit plus loin que l’être humain a aussi un corps
astral en soi, qui dans ses lois n’a absolument plus
rien à voir avec ce qui est construisant physiquement
sur la Terre, mais qui simplement déconstruit
perpétuellement le physique, il détruit afin que le
spirituel ait de la place ; et quand on réfléchit
plus loin qu’alors l’organisation-Je est encore liée
avec l’humain, ainsi qu’on doit considérer les trois
plus hautes organisations – corps éthérique, corps
astral, organisation-Je justement ainsi que le corps
visible, on devra alors aussi pouvoir se former une
représentation de combien est en fait compliquée une
telle entité humaine, et comment chacun de ces membres
de l’entité humaine peut œuvrer afin que sur un quelque
autre domaine est disponible talent ou non talent, ou
que se montre un talent illusoire, un talent passager,
pathologique.
Pour cela on doit s’approprier un coup d’œil, si
maintenant le talent en est un, qui va vers le sain ou
qui va vers le maladif/pathologique.
Quand on représente cette connaissance des humains dont
est parlé ici dans ces conférences avec l’amour,
l’ardeur, et la volonté de sacrifice nécessaire, comme
professeur et éducateur, alors en ressort le particulier
que dans la vie en commun avec les enfants – ne
comprenez pas mal le mot, il ne devrait pas signifier un
renommage – devient toujours de plus en plus sage. On le
trouve pour ainsi dire soi-même comment on a à évaluer
une quelque faculté ou accomplissement d’un enfant. On
apprend à se vivre entièrement dedans la nature de
l’enfant et relativement vite à se vivre dedans. Je sais
que maint dira vite : quand tu prétends là que
l’humain en dehors de son corps visible a encore les
membres suprasensibles, corps éthérique, corps astral et
organisation-Je, ainsi seulement l’humain clairvoyant
pourrait être professeur, qui peut regarder ces membres
suprasensibles de la nature humaine. Mais cela n’est pas
le cas. Tout ce qui par imagination, inspiration et
intuition pourra être regardé à l’humain, comme je l’ai
maintenant décrit dans mes livres, cela peut, parce que
cela s’exprime partout chez l’enfant dans l’organisation
physique, aussi être jugé à l’organisation physique.
Pour cela est aussi absolument disponible la possibilité
qu’un professeur ou un éducateur, qui exerce simplement
sa profession d’une manière pleine d’amour sur la base
d’une connaissance des humains englobante, peut parler
pour cela ainsi que dans un cas précis/déterminé il dise
par exemple :
Ici est disponible que l'enfant est entièrement sain en
rapport à son Je, son corps astral et aussi en rapport a
son corps éthérique, mais le corps physique montre en
lui des durcissements, des raidissements, ainsi que
l’enfant ne peut développer ses facultés qu’il a de
disposées dans le spirituel parce que le corps physique
est un obstacle. Et c’est pourquoi le cœur de l’école
Waldorf est la conférence de professeur, ce sont les
conférences de professeurs qui de temps en temps seront
toujours tenues. Quand moi-même je peux être à
Stuttgart, elles se passent sous ma direction, mais
sinon ces conférences de professeurs ont lieu aussi à
des intervalles relativement courts.
Là sera vraiment tout traité jusque dans le détail par
l’ensemble de la compagnie de professeurs sur l’ensemble
de l’école, ce dont le professeur particulier peut faire
comme expériences dans sa classe. Ainsi que ces
conférences de professeurs ont la tendance de façonner
perpétuellement l’école comme un organisme entier, comme
le corps humain est un organisme par ce qu’il a un cœur.
Là il s’agit toutefois dans ces conférences de
professeurs, beaucoup moins de principes abstraits, mais
partout chez les enseignants de la bonne volonté à la
vie commune, de la retenue de chaque sorte de rivalité.
Et avant toutes choses il s’agit, à cause de cela, que
quelque chose, que l’autre utilise, on peut seulement
avancer/formuler, quand on a l’amour correspondant à
chaque enfant particulier. Mais je pense en cela pas cet
amour, dont on parle souvent, mais cet amour qu’on a
tout de suite comme professeur artistique.
Cet amour, il a encore une autre nuance que l’amour
ordinaire. Il est donc à nouveau une autre nuance, mais
qui comme humain peut avoir cependant sincèrement pitié
des humains malades, a tout d’abord l’amour humain
universel/général. Mais pour traiter un malade, on doit
aussi – s’il vous plaît ne comprenez pas cela mal, mais
c’est ainsi – pouvoir avoir l’amour pour la maladie. On
doit aussi pouvoir parler d’une belle maladie. Elle est
naturellement très grave pour le patient, mais elle est
pour celui qui doit la traiter, une belle maladie. Sous
circonstances, elle peut être une maladie superbe. Elle
aimerait être très grave pour le patient, mais elle est
pour celui qui doit s’interposer, qui doit pouvoir la
traiter avec amour, une superbe maladie. Et ainsi est
aussi un garçon complètement bon à rien, un
« Strick », comme on dit en Allemagne, qui est
sous circonstances par la façon dont il vit sa condition
de « Strick », comme il est grave, comme il
est bon à rien, de temps à autre ainsi
extraordinairement intéressant, qu’on peut l’aimer
extraordinairement. |
Zunächst möchte ich dieses andeuten, daß die
Seele alles Unterrichtens und Erziehens in der
Waldorfschule zunächst die Lehrerkonferenz ist, jene
Lehrerkonferenzen, welche regelmäßig vom Lehrerkollegium
abgehalten werden und denen ich beiwohne, wenn ich
selber in Stuttgart sein kann. Diese Lehrerkonferenzen
befassen sich nun nicht bloß mit demjenigen, was äußere
Schuleinrichtungen sind, etwa mit der Abfassung des
Lehrplanes, mit der Gliederung der Klassen und so
weiter, sondern sie befassen sich in einer eingehenden
Weise mit dem ganzen Leben der Schule und mit allem, was
dieses Leben der Schule beseelen soll. Nun ist ja die
Schule daraufhin eingerichtet, Unterricht und Erziehung
zu leisten auf Grundlage von Menschenerkenntnis, das
heißt aber dann, auf Grundlage der Erkenntnis der
einzelnen Kinderindividualitäten. Daher bildet die
Beobachtung, die psychologische Beobachtung der
Kinderindividualitäten ein wesentliches Moment in der
ganzen Ausgestaltung des Unterrichtes im einzelnen, im
konkreten. In den Lehrerkonferenzen wird über das
einzelne Kind so gesprochen, daß das Wesen der
menschlichen Natur eben in jener besonderen
Individualität erfaßt zu werden versucht wird, die in
einem Kinde gegeben ist. Sie können sich denken, daß man
da alle Grade und Arten von kindlichen Befähigungen und
kindlichen Seelenkräften vor sich hat. Man hat da alles
vor sich, was im kindlichen Menschen vorhanden ist von
der, man möchte sagen psychologisch-physiologischen
Minderwertigkeit bis hinauf - hoffentlich bestätigt das
das Leben - zur Genialität.
Wenn man Kinder beobachten will nach ihrer wirklichen
Wesenheit, dann handelt es sich vor allem darum, daß
man den psychologischen Blick für die
Kinderbeobachtung sich erwirbt. Dieser psychologische
Blick schließt nicht nur eine gröbere Beobachtung der
einzelnen kindlichen Fähigkeiten ein, sondern vor
allen Dingen eine Bewertung dieser kindlichen
Fähigkeiten. Denn Sie müssen nur das Folgende
bedenken: Man kann ein Kind vor sich haben, das
außerordentlich begabt erscheint in bezug auf Lesen-
oder Schreibenlernen, das sehr begabt erscheint zum
Beispiel in bezug auf Rechnenlernen oder
Sprachenlernen. Aber stehenbleiben dabei, sich zu
sagen: Dieses Kind ist begabt, denn es lernt leicht
Sprachen, lernt leicht Rechnen und so weiter - das ist
eine psychologische Oberflächlichkeit. Im kindlichen
Alter, etwa von 7, 8 oder 9 Jahren, kann die
Leichtigkeit, mit der das Kind lernt, bedeuten, daß
aus dem Kinde einstmals ein Genie werden wird; sie
kann aber ebensogut bedeuten, daß aus ihm einmal ein
nervenkranker oder irgendwie anders kranker Mensch
wird. Wenn man einen Einblick darin hat, daß ja die
menschliche Wesenheit außer dem physischen Leib, der
sich dem Auge darbietet, auch noch den ätherischen
Leib in sich trägt, der den Wachstums- und
Ernährungskräften zugrunde liegt, der das Kind größer
werden läßt; wenn man weiter bedenkt, daß der Mensch
auch einen astralischen Leib in sich hat, der in
seinen Gesetzen überhaupt nichts mehr mit dem zu tun
hat, was physisch aufbauend ist auf der Erde, sondern
der eigentlich das Physische fortwährend abbaut, es
zerstört, damit das Geistige Platz hat; und wenn man
weiter bedenkt, daß dann noch mit dem Menschen die
Ich-Organisation verbunden ist, so daß man die drei
höheren Organisationen - ätherischer Leib,
astralischer Leib, Ich-Organisation ebenso beachten
muß wie den sichtbaren physischen Leib, dann wird man
sich auch eine Vorstellung davon bilden können, wie
kompliziert ein solches Menschenwesen eigentlich ist,
und wie jedes dieser Glieder der menschlichen
Wesenheit bewirken kann, daß auf irgendeinem Gebiete
Begabung oder Nichtbegabung vorhanden ist, oder eine
trügerische Begabung, eine vorübergehende, krankhafte
Begabung sich zeigt. Dafür muß man sich den Blick
aneignen, ob nun die Begabung eine solche ist, die
nach dem Gesunden hingeht oder eine solche, die etwa
nach dem Krankhaften hingeht.
Wenn man diejenige Menschenerkenntnis, von der hier
in diesen Vorträgen die Rede ist, mit der nötigen
Liebe, Hingabe und Opferwilligkeit als Lehrer und
Erzieher vertritt, dann stellt sich das Eigentümliche
heraus, daß man im Zusammenleben mit den Kindern -
mißverstehen Sie das Wort nicht, es soll nicht eine
Renommage bedeuten - immer weiser und weiser wird. Man
findet es sozusagen selber, wie man irgendeine
Fähigkeit oder Verrichtung eines Kindes zu taxieren
hat. Man lernt sich eben ganz hineinleben in die Natur
des Kindes und verhältnismäßig schnell sich
hineinleben.
Ich weiß, daß mancher sagen wird: Wenn du uns da
behauptest, daß der Mensch außer seinem sichtbaren
Leib noch die übersinnlichen Glieder, Ätherleib,
Astralleib und Ich-Organisation hat, so könnte doch
eigentlich nur der hellsichtige Mensch Lehrer sein,
der diese übersinnlichen Glieder der Menschennatur
schauen kann. Das ist aber nicht der Fall. Alles was
durch Imagination, Inspiration und Intuition am
Menschen geschaut werden kann, wie ich es in meinen
Büchern beschrieben habe, das kann, weil es beim Kinde
in der physischen Organisation überall sich ausdrückt,
auch beurteilt werden an der physischen Organisation.
Daher liegt durchaus die Möglichkeit vor, daß ein
Lehrer oder Erzieher, der einfach in liebevoller Weise
auf der Grundlage einer umfassenden Menschenerkenntnis
seinen Beruf ausübt, davon sprechen kann, daß er in
einem bestimmten Falle zum Beispiel sagt: Hier liegt
vor, daß ein Kind in bezug auf sein Ich, seinen
astralischen Leib und auch in bezug auf seinen
ätherischen Leib ganz gesund ist; der physische Leib
aber zeigt in sich Verhärtungen, Versteifungen, so daß
das Kind seine Fähigkeiten, die es im Geistigen
veranlagt hat, nicht herausbilden kann, weil der
physische Leib ein Hindernis ist.
Und deshalb ist das Herz der Waldorfschule, wenn ich
von ihrer Organisation spreche, die Lehrerkonferenz,
es sind die Lehrerkonferenzen, die von Zeit zu Zeit
immer abgehalten werden. Wenn ich selbst in Stuttgart
sein kann, geschieht sie unter meiner Leitung, sonst
aber finden diese Lehrerkonferenzen auch in
verhältnismäßig sehr kurzen Zwischenräumen statt. Da
wird wirklich bis ins Einzelnste hinein alles vor der
gesamten Lehrerschaft verhandelt über die gesamte
Schule, was der einzelne Lehrer in seiner Klasse an
Erfahrungen machen kann. So daß fortwährend diese
Lehrerkonferenzen die Tendenz haben, die Schule so als
einen ganzen Organismus zu gestalten, wie der
menschliche Leib ein Organismus ist dadurch, daß er
ein Herz hat. Da handelt es sich allerdings bei diesen
Lehrerkonferenzen viel weniger um abstrakte
Grundsätze, sondern überall bei den Lehrern um den
guten Willen zum Zusammenleben, um das Hintanhalten
jeder Art von Rivalität. Und vor allen Dingen handelt
es sich darum, daß man etwas, was dem anderen nützt,
nur vorbringen kann, wenn man die entsprechende Liebe
zu jedem einzelnen Kinde hat. Aber ich meine dabei
nicht jene Liebe, von der man oft spricht, sondern
jene Liebe, die man gerade als artistischer Lehrer
hat.
Diese Liebe, die hat noch eine andere Nuance als die
gewöhnliche Liebe. Es ist ja wiederum eine andere
Nuance, aber dennoch, wer mit kranken Menschen als
Menschen innig Mitleid haben kann, hat zunächst die
allgemeine Menschenliebe. Aber um einen Kranken zu
behandeln, muß man auch - bitte, mißverstehen Sie das
nicht, aber es ist so - die Liebe zur Krankheit haben
können. Man muß auch sprechen können von einer schönen
Krankheit. Die ist natürlich sehr schlimm für den
Patienten, aber sie ist für denjenigen, der sie
behandeln muß, eine schöne Krankheit. Eine prachtvolle
Krankheit kann sie unter Umständen sein. Sie mag sehr
schlimm sein für den Patienten, sie ist aber für den,
der sich hineinversetzen muß, der sie mit Liebe
behandeln können muß, eine prachtvolle Krankheit. Und
so ist auch ein völlig nichtsnutziger Knabe, ein
Strick, wie man im Deutschen sagt, der ist unter
Umständen durch die Art, wie er sein Stricktum
auslebt, wie er schlimm ist, wie er nichtsnutzig ist,
zuweilen so außerordentlich interessant, daß man ihn
außerordentlich lieben kann.
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