Ces États nationaux particuliers,
entièrement mis à part les autres conditions de leur
constitution, ils seront tout d'abord maintenus ensemble
par ce qui monte de l'égoïsme des humains vivants
ensemble. Même dans le plus noble du national, en
littérature ; art et ainsi de suite c'est
l'imagination montant de l'égoïsme qui tient les
groupe-peuples ensemble. Ces groupes-peuples ainsi tenus
ensemble se sont placés maintenant dans le domaine
entier de l'économie mondiale, et ils se tenaient
particulièrement fort, toujours de plus en plus fort
dedans au cours du 19e siècle et ce se placer dedans
atteignit son apogée au début du 20e siècle.
Voulons-nous en fait caractériser ce qui se passa là,
alors nous devons dire : pendant qu'encore d'autres
intérêts, qui ressemblaient bien plus à l'ancienne
société de pouvoir, qui autrefois régnait entre les
États, le principe de la société d'échange devient tout
de suite prépondérant dans les relations réciproques
dans la vie internationale des États, ainsi qu'un apogée
fut atteint au début du 20e siècle. Comme dans les États
particuliers était produit et consommer, ce qui en
d'autres États était administré ou retiré d'autres
États, cela était absolument tiré dans l'égoïsme des
états particuliers. Pour cela fut seulement rendu
valable ce à quoi s'intéressait l’État particulier en
tant que tel. Comme on établissait des relations
réciproques sur domaine économique entre États, cela
reposait entièrement et seulement sur le principe de
commerce, cela reposait sur le principe que dans la
société d'échange régnait en référence la circulation de
marchandises.
Sur ce champ, mais en grand, là se montrait en
particulier comment cette pure société d'échange
devait conduire ad absurdum. Et le
conduire-ad-absurdum, cela était pour l'essentiel une
des raisons principales, une des causes principales à
ce qui a amené cette catastrophe guerrière mondiale.
Il devient donc tout de suite après toujours de plus
en plus clair à l'humain que cette grande différence
existait entre l'exigence après une économie mondiale
et le placer dans cette économie mondiale des
états particuliers, qui s'isolent par douanes et
autres, plutôt que de promouvoir l'économie mondiale,
et ce qui pouvait être résultat de l'économie
mondiale, ils voulaient en profiter pour soi et en ont
aussi profité. Cela conduisit à cette guerre que nous
décrivons comme la catastrophe guerrière mondiale.
Certainement se mêlent dedans d'autres causes, mais
cela est tout de suite une des causes principales.
Et ainsi il s'agira de connaître comme tout de suite
vis-à-vis de la vie internationale est en toute
première ligne nécessaire que la possibilité sera
trouvée, par-dessus les frontières de gérer (NDT
économiquement) d'après d'autres principes que sont
ceux de la pure société d'échange. Il doit devenir
possible, tout de suite ainsi comme dans la société
commune l'individu doit avoir l'intérêt pour la
production, où elle apparaît toujours intérêt pour
consommation quand il veut collaborer, comme il doit
s'intéresser pour le domaine complet de l'économie –
consommation de marchandises, production de
marchandises, circulation de marchandises – ainsi ce
doit être possible, de trouver des impulsions par
lesquelles chaque structure d’État du monde pourrait
avoir un véritable intérêt intérieur pour chaque autre
structure d’État, ainsi que pas quelque chose d'autre,
de semblable au marché de hasard se forme entre les
peuples, mais règne une véritable compréhension
intérieure entre les peuples.
Là nous venons aux sources plus profondes de ce qui
sera recherché aujourd'hui dans l'abstraction dans la
Société des Nations ainsi nommée, qui donc part de ce
que seront corrigés certains dommages qui existent
dans le vivre ensemble des peuples. Seul il surgit du
même principe, duquel aujourd'hui beaucoup surgit. Qui
aujourd'hui réfléchit sur les dommages de la vie, il
pense très souvent aux prochaines corrections par
lesquelles l'un ou l'autre pourra être exécuté. Là un
voit que beaucoup de luxe existe, donc il veut imposer
le luxe et du genre. Il ne pense pas à aller à la
source de ce dont il s'agit, trouver la structure de
la vie en commun sociale par laquelle un luxe
impossible ne peut apparaître.
Qu'on doive aller à de telles sources, mais c'est cela
dont il s'agit dans la vie des peuples. C'est pourquoi
on ne devrait pas venir à une vie en commun intérieure
internationale par de quelconques dispositions qui
corrigeraient simplement, mais par ce qu'on va
vraiment aux sources, par lesquelles compréhension de
peuple vis-à-vis de compréhension de peuple pourra
être trouvé.
Maintenant, il ne pourra être trouvé de compréhension
de peuple quand purement on tient à l'un, qui se
montre dans une certaine mesure comme la croissance
elle-même à partir de l'humain, quand on regarde
purement sur ce qui, comme j'ai montré, doit conduire
au nationalisme, à l'isolement à l'intérieur de
l'ensemble des peuples. Qu'avons-nous donc dans la vie
spirituelle aujourd'hui, qui au fond unique et seul
porte un caractère international et ne l'a seulement
pas perdu pendant cette guerre parce que les humains
n'étaient pas en état le prendre sur ce domaine ?
Car l'auraient-ils pris, ainsi ils auraient du
détruire le domaine lui -même. Qu'est cela,qui
vraiment est international en fait par la terre
entière ? Pris à la base, pas autre chose que le
domaine s'étendant sur le monde des sens extérieur de
la science de la nature. La science intellectualiste –
j'ai montré dans les conférences comment la science de
la nature doit être nommée intellectualiste -, elle a
pris un caractère international.
Et c'était facile à remarquer dans ces temps où tant
de contraires à la vérité sont entrés dans le monde.
Quand quiconque a fait du mal à la science d'en
mésuser dans le sens national, ainsi il se comporta à
elle pour ainsi dire par son vrai caractère. Mais ne
voit-on pas de l'autre côté tout de suite par le fait
que je devais justement mentionner que cette sorte de
vie de l'esprit, qui se vit dans l'intellectualisme,
n'était pas en état de fonder une vie
internationale ? On le voit, je pense assez
clairement que cette nostalgie, que j'ai décrite des
plus différents points de vue pour cette direction
spirituelle intellectualiste, s'est entièrement
montrée particulièrement à l'internationalisme dans le
comportement de cette vie de l'esprit
intellectualiste.
La science n'était pas en état, de verser dans l'âme
humaine de si profondes impulsions internationales que
celles-ci auraient résisté vis-à-vis des terribles
événements des dernières années. Et là, où cette
science voulait apparaître, former des impulsions
sociales comme dans l'internationalisme socialiste, là
s'est montré que ce socialisme internationaliste ne
pouvait aussi pas se maintenir, mais la plupart du
temps refluait dans le chenal national.
Pourquoi ? Parce que justement il a tout de suite
repris seulement l'intellectualisme des anciens
héritages de l'humanité et que l'intellectualisme
n'est pas assez fort pour œuvrer formateur dans la
vie. C'est cela, qui d'un côté atteste que cette
récente direction scientifique, qui est montée en même
temps que capitalisme et culture technique, contient
certes un élément international, mais en même temps
atteste qu'elle est comme impuissante à la fondation
d'une véritable vie internationale de l'humanité.
Vis-à-vis de cela devra maintenant se faire valoir,
ce que j'ai expliqué dans la quatrième conférence sur
l'orientation de science de l'esprit, qui repose sur
la façon de voir, sur la connaissance de l'esprit.
Cette façon de voir l'esprit, elle ne repose pas sur
façon de voir sensorielle plus extérieure, elle
provient de l'évolution de la nature humaine propre.
Elle éclot à partir de ce dont éclot aussi
l'imagination. Mais elle éclot à partir de profondeurs
plus profondes de la nature humaine. C'est pourquoi
elle ne se dresse pas purement aux structures
individualistes de l'imagination, mais aux structures
de connaissance objectives de la réalité spirituelle
du monde. Sous ce rapport, cette façon de voir
spirituelle sera donc aujourd'hui encore très souvent
mal comprise. Ceux qui ne la connaissent pas, ils
disent : oui, ce qui de cette manière sera trouvé
par cette façon de voir spirituelle, cela est donc
seulement subjectif, personne ne peut prouver cela. –
Les connaissances mathématiques sont aussi subjectives
et ne sont pas démontrables ; et on ne peut
jamais confirmer des vérités mathématiques par
consensus des humains ! Qui connaît le théorème
pythagoricien , celui-là sait, qu'il est
correct, quand bien des millions d'humains le
contrediraient. Ainsi vient aussi à un intérieurement
objectif ce qui est pensé ici avec science de
l'esprit. Mais cela prend le même chemin, que
l'imagination prend et grimpe plus haut, racine en des
profondeurs objectives et grimpe jusqu'en des hauteurs
objectives. C'est pourquoi cette façon de voir
spirituelle se maintient par-dessus tout ce qui sinon
rougeoie incandescent comme imagination par les
peuples. Et en même temps sera cherchée cette façon de
voir de l'esprit dans ce peuple ou celui-là à partir
de cette langue ou celle-là. Elle est une et la même,
à travers tous les humains, de par la Terre entière,
si seulement elle sera cherchée assez profondément.
C'est pourquoi cette façon de voir spirituelle de
laquelle je devais montrer qu'elle peut intervenir
vraiment façonnante dans la vie pratique sociale, a en
même temps la possibilité d'intervenir dans la vie
internationale, être un lien de peuple à peuple. Un
peuple produira de manière individuelle, sa poésie,
les particularités de ses domaines artistiques
restants. À partir de l'individualisme d'un peuple
apparaîtra quelque chose pour la façon de voir
spirituelle qui est entièrement identique à ce qui
apparaît n'importe où autrement. Les bases, dont les
choses, proviennent sont à différents endroits dans
lesquels elles trouvent finalement leur résultats,
cela est identique de par la terre entière. Beaucoup
d'humains parlent aujourd'hui d'esprit ; ils ne
savent seulement pas que l'esprit devra être expliqué.
Mais quand il sera expliqué alors il est quelque
chose qui ne sépare pas les humains, mais relie les
humains parce qu'il retourne jusque dans l'être le
plus intérieur de l'humain, en ce qu'un humain produit
la même chose que l'autre humain, en ce qu'un humain
peut pleinement comprendre un autre humain.
Alors, quand vraiment, ce qui sinon vient à
l'expression seulement de manière individualiste dans
l'imagination populaire particulière, on l'approfondit
jusqu'à la façon de voir spirituelle alors les
révélations de peuple seront seulement des expressions
variées pour ce qui est unité dans la façon de voir de
l'esprit. Alors, on pourra de par toute la Terre
laisser subsister les différentes individualités de
peuple parce qu'a besoin de régner non une unité
abstraite, mais parce que concret l'un qui sera trouvé
par la façon de voir de l'esprit, sera laissé s'amener
à l'expression de la manière la plus diversifiée. Et
par cela l'un pourra se comprendre dans le spirituel
parmi les nombreux. Alors, vous trouverez de l'unité
de leurs nombreuses sortes de compréhensions, la
possibilité pour les statuts d'une société des
nations, alors pourra apparaître aussi du contexte de
l'esprit, à partir de la constitution spirituelle, la
législation qui lie les peuples.
Et alors prendra de la place dans les peuples
particuliers, ce qui peut être chez chaque peuple
particulier : intérêt pour production et consommation
d'autres peuples. Alors pourra se développer vraiment ce
qui est vie de l'esprit des peuples, vie de droit des
peuples, la compréhension pour d'autres peuples de par
la Terre entière. |
Diese
einzelnen Nationalstaaten, ganz abgesehen von den
anderen historischen Bedingungen ihres Entstehens, sie
werden zunächst zusammengehalten durch das, was aus dem
Egoismus der beisammenlebenden Menschen aufsteigt.
Selbst im Edelsten des Nationalen, in Literatur, Kunst
und so weiter, ist es die aus dem Egoismus aufsteigende
Phantasie, die die Volksgruppen zusammenhält. Diese so
zusammengehaltenen Volksgruppen stellten sich nun in das
ganze Gebiet der Weltwirtschaft hinein, und sie stellten
sich besonders stark, immer stärker und stärker hinein
im Laufe des 19. Jahrhunderts, und dieses Hineinstellen
erreichte seinen Höhepunkt im Beginn des 20.
Jahrhunderts. Wollen wir charakterisieren, was da
eigentlich geschah, dann müssen wir sagen: Während noch
andere Interessen, Interessen, die viel mehr ähnelten
der alten Gewaltgesellschaft, früher zwischen den
Staaten herrschten, wurde das Prinzip der
Tauschgesellschaft gerade im gegenseitigen Verkehre im
internationalen Leben der Staaten vorwiegend, so daß ein
Höhepunkt erreicht wurde im Beginne des 20.
Jahrhunderts. Wie in den einzelnen Staaten produziert
und konsumiert wurde, was an andere Staaten verabreicht
oder von anderen Staaten bezogen wurde, das war durchaus
hineinbezogen in den Egoismus der einzelnen Staaten.
Dafür wurde nur geltend gemacht, wofür der einzelne
Staat als solcher sich interessierte. Wie man
gegenseitige Beziehungen auf wirtschaftlichem Gebiete
zwischen den Staaten herstellte, das beruhte ganz und
gar auf dem Handelsprinzip, das beruhte auf dem Prinzip,
das in der Tauschgesellschaft bezüglich der
Warenzirkulation waltete.
Auf diesem Felde, aber im großen, da zeigte sich
insbesondere, wie sich die bloße Tauschgesellschaft ad
absurdum führen mußte. Und das Ad-absurdum-Führen, das
war im wesentlichen eine der Hauptveranlassungen,
Hauptursachen zu dem, was diese Weltkriegskatastrophe
herbeigeführt hat. Es wird ja nachgerade den Menschen
immer klarer und klarer, daß dieser große Gegensatz
bestand zwischen der Forderung nach Weltwirtschaft und
dem Hineinstellen der einzelnen Staaten in diese
Weltwirtschaft, die sich abschlossen, statt in ihren
Grenzen die Weltwirtschaft zu fördern, durch Zölle und
anderes, und das, was Ergebnis der Weltwirtschaft sein
konnte, für sich in Anspruch nehmen wollten und auch
in Anspruch nahmen. Das führte zu jener Krise, die wir
als die Weltkriegskatastrophe bezeichnen. Gewiß
mischen sich andere Ursachen hinein, aber das ist
gerade eine der Hauptursachen.
Und so wird es sich darum handeln, zu erkennen, wie
gerade gegenüber dem internationalen Leben in
allererster Linie nötig ist, daß die Möglichkeit
gefunden werde, über die Grenzen hinüber nach anderen
Prinzipien zu wirtschaften, als die der bloßen
Tauschgesellschaft sind. Möglich muß es werden,
geradeso wie in der Gemeingesellschaft der einzelne
das Interesse für Produktion, wo sie immer auftritt,
das Interesse für Konsumtion, wo sie immer auftritt,
haben muß, wenn er mitarbeiten will, wie er sich für
das gesamte Gebiet der Wirtschaft - Warenkonsumtion,
Warenproduktion, Warenzirkulation - interessieren muß,
so muß es möglich sein, Impulse zu finden, durch die
ein jedes Staatsgebilde der Welt ein wirkliches
inneres, wahrhaftiges Interesse haben könne für jedes
andere Staatsgebilde, so daß nicht etwas anderes, dem
Zufallsmarkt Ähnliches sich gestaltet zwischen den
Völkern, sondern ein wirklich inneres Verständnis
zwischen den Völkern walte.
Da kommen wir zu den tieferen Quellen dessen, was
heute in der Abstraktheit in dem sogenannten
Völkerbund gesucht wird, der ja darauf ausgeht, daß
gewisse Schäden, die im Volkszusammenleben bestehen,
korrigiert werden. Allein er entspringt aus demselben
Prinzip, aus dem heute sehr vieles entspringt. Wer
heute nachdenkt über die Schäden des Lebens, er denkt
vielfach an die nächsten Korrekturen, durch die das
eine oder andere ausgeführt werden kann. Da sieht
einer, daß viel Luxus existiert, also will er den
Luxus besteuern und dergleichen. Er denkt nicht daran,
an die Quellen desjenigen zu gehen, um was es sich
handelt, die Struktur des sozialen Zusammenlebens zu
finden, durch die ein unmöglicher Luxus nicht
entstehen kann. Daß man an solche Quellen gehen muß,
das ist es aber, worauf es auch im Völkerleben
ankommt. Daher wird man nicht durch irgendwelche
Bestimmungen, die bloß korrigierend wirken sollen, zu
einem internationalen innerlichen Zusammenleben
kommen, sondern dadurch, daß man wirklich an die
Quellen herangeht, durch die Volksverständnis
gegenüber Volksverständnis gefunden werden kann. Nun,
es kann kein Volksverständnis gefunden werden, wenn
man bloß auf das eine hält, das sich gewissermaßen wie
das Wachstum selber aus dem Menschen heraus ergibt,
wenn man bloß auf dasjenige sieht, was, wie ich
gezeigt habe, zum Nationalismus, zur Abschließung
innerhalb der Volkheit führen muß. Was haben wir denn
im geistigen Leben heute, das im Grunde einzig und
allein einen internationalen Charakter trägt und ihn
nur während dieses Krieges deshalb nicht verloren hat,
weil die Menschen nicht imstande waren, ihn auf diesem
Gebiete zu nehmen? Denn hätten sie ihn genommen, so
hätten sie das Gebiet selber vernichten müssen. Was
ist da, das wirklich heute über die ganze Erde
eigentlich international ist? Nichts anderes im Grunde
genommen, als das Gebiet der auf die äußere Sinneswelt
gehenden Naturwissenschaft. Die intellektualistische
Wissenschaft - ich habe in den Vorträgen gezeigt, wie
die Naturwissenschaft intellektualistisch genannt
werden muß -, die hat einen internationalen Charakter
angenommen. Und leicht war es zu bemerken in diesen
Zeiten, wo so viel Unwahres in die Welt getreten ist:
Wenn irgend jemand der Wissenschaft das Leid angetan
hat, sie im nationalen Sinne zu mißbrauchen, so benahm
er ihr sozusagen dadurch ihren wahren Charakter. Aber
sieht man nicht auf der anderen Seite, gerade durch
die Tatsache, die ich eben anführen mußte, daß diese
Art des Geisteslebens, die sich im Intellektualismus
auslebt, nicht imstande war, ein internationales Leben
zu begründen? Man sieht es, denke ich, klar genug, daß
jene Ohnmacht, die ich von den verschiedensten
Gesichtspunkten aus für diese intellektualistische
Geistesrichtung geschildert habe, sich ganz besonders
deutlich gezeigt hat in dem Verhältnis dieses
intellektualistischen Geisteslebens zum
Internationalismus.
Die Wissenschaft war nicht imstande, so tiefe
internationale Impulse in die Menschenseele
hineinzugießen, daß diese standgehalten hätten
gegenüber den furchtbaren Ereignissen der letzten
Jahre. Und da, wo diese Wissenschaft auftreten wollte,
Sozialimpulse zu bilden wie im sozialistischen
Internationalismus, da hat sich gezeigt, daß dieser
internationalistische Sozialismus sich auch nicht
halten konnte, sondern zumeist ins nationale
Fahrwasser abströmte. Warum? Weil er eben gerade von
den alten Erbgütern der Menschheit nur den
Intellektualismus übernommen hat, und der
Intellektualismus nicht stark genug ist, um ins Leben
hinein gestaltend zu wirken. Das ist es, was auf der
einen Seite bezeugt, daß diese neuere
wissenschaftliche Richtung, die zugleich mit
Kapitalismus und Kulturtechnik heraufgekommen ist,
zwar ein internationales Element enthält, aber zu
gleicher Zeit bezeugt, wie ohnmächtig zur Begründung
eines wirklichen internationalen Lebens der Menschheit
sie ist.
Demgegenüber muß nun geltend gemacht werden, was ich
im vierten Vortrage über die geisteswissenschaftliche
Richtung auseinandergesetzt habe, die auf der
Anschauung, auf der Erkenntnis des Geistes beruht.
Diese Geistesanschauung, sie beruht nicht auf äußerer
Sinnesanschauung; sie geht hervor aus der Entwickelung
der eigenen Menschennatur. Sie sprießt aus dem heraus,
woraus auch die Phantasie sprießt. Aber sie sprießt
aus tieferen Tiefen der Menschennatur heraus. Deshalb
erhebt sie sich nicht bloß zu den individualistischen
Gebilden der Phantasie, sondern zu dem objektiven
Erkenntnisgebilde der geistigen Wirklichkeit der Welt.
In dieser Beziehung wird ja diese Geistanschauung
heute noch vielfach mißverstanden. Die sie nicht
kennen, die sagen: ja, was auf diese Weise durch die
Geistesanschauung gefunden wird, das ist ja nur
subjektiv, das kann niemand beweisen. - Die
mathematischen Erkenntnisse sind auch subjektiv und
sind nicht beweisbar; und niemals kann man durch
Übereinstimmung der Menschen mathematische Wahrheiten
erhärten! Wer den pythagoräischen Lehrsatz kennt, der
weiß, daß er richtig ist, und wenn ihm Millionen
Menschen widersprechen würden. So kommt auch zu einem
innerlich Objektiven, was mit Geisteswissenschaft hier
gemeint ist. Aber es nimmt denselben Weg, den die
Phantasie nimmt, und steigt höher hinauf, wurzelt in
objektiven Tiefen der Menschennatur und steigt bis zu
objektiven Höhen hinauf. Daher erhebt sich diese
geistige Anschauung über alles, was sonst als
Phantasie die Völker durchglüht. Und gleichzeitig wird
in diesem oder jenem Volke aus diesen oder jenen
Sprachen heraus diese Geistesanschauung gesucht. Sie
ist ein und dieselbe, durch alle Menschen hindurch,
über die ganze Erde hin, wenn sie nur tief genug
gesucht wird.
Daher begründet diese Geistesanschauung, von der ich
zeigen mußte, daß sie wirklich gestaltend in das
Praktische, in das soziale Leben eingreifen kann,
zugleich die Möglichkeit, einzugreifen in das
internationale Leben, ein Band zu sein von Volk zu
Volk. Seine Dichtung, die Eigentümlichkeiten auch
seiner übrigen Kunstgebiete wird ein Volk auf
individualistische Art hervorbringen. Aus dem
Individualismus des Volkes heraus wird für die
Geistanschauung etwas entstehen, was ganz gleich ist
dem, was irgendwo anders entsteht. Die Grundlagen, aus
denen die Dinge hervorgehen, sind an verschiedenen
Orten; worinnen sie zuletzt ihre Ergebnisse finden,
das ist über die ganze Erde hin gleich. Es reden heute
viele Menschen vom Geiste; sie wissen nur nicht, daß
der Geist erklärt werden muß. Wenn er aber erklärt
wird, dann ist er etwas, was nicht Menschen trennt,
sondern Menschen verbindet, weil es zurückgeht bis auf
das innerste Wesen des Menschen, indem ein Mensch
dasselbe hervorbringt wie der andere Mensch, indem ein
Mensch den anderen Menschen völlig verstehen kann.
Dann aber, wenn man wirklich, was sonst nur
individualistisch in der einzelnen Volksphantasie zum
Ausdrucke kommt, bis zur Geistanschauung vertieft,
dann werden die einzelnen Volksoffenbarungen nur
mannigfaltige Ausdrücke sein für das, was in der
Geistanschauung eine Einheit ist. Dann wird man über
die ganze Erde hin bestehen lassen können die
verschiedenen Volksindividualitäten, weil nicht eine
abstrakte Einheit zu herrschen braucht, sondern weil
sich das konkrete eine, das gefunden wird durch die
Geistanschauung, in der mannigfaltigsten Weise wird
zum Ausdruck bringen lassen. Und dadurch werden sich
in dem geistigen einen die vielen verstehen können.
Dann werden sie aus ihrem vielartigen Begreifen des
Einheitlichen die Möglichkeit finden von Satzungen für
ein Bündnis der Nationen, dann wird aus dem
Geisteszustand, aus der geistigen Verfassung heraus
auch die Rechtssatzung entstehen können, welche die
Völker verbindet. Und dann wird Platz greifen in den
einzelnen Völkern, was bei jedem einzelnen Volke sein
kann: Interesse für Produktion und Konsumtion anderer
Völker. Dann wird, was Geistesleben der Völker, was
Rechtsleben der Völker ist, das Verständnis für andere
Völker über die ganze Erde hin wirklich entwickeln
können.
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