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GA073a - ŒUVRES COMPLÈTES DE RUDOLF STEINER - Sciences spécialisées et anthroposophie




L’hygiène
comme question sociale

Dornach, 7 avril 1920

Die hygiene
als soziale frage

Dornach, 7. April 1920

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 073a 162-218 (2005) 07/04/1920




Original





Traducteur: FG v.01 - 14/03/2021  -  Autre version française sans les réponses aux questions. Editeur: SITE

Roman Boos : très chers présents ! Avec ces conférences existait la tentative de présenter à partir des différentes sciences spécialisées, de quelles façon et manière pouvait se donner, de la science de l’esprit à orientation anthroposophique, une fécondation et un développement supplémentaire des différents domaines spécialisés. Les visiteurs pourront avoir l'impression assez uniforme de tout cet événement que quelque chose n'est pas en train d'éclore dans un cercle étroit, mais que d'un point central une véritable fécondation spirituelle peut avoir lieu dans les différentes disciplines. Même si tout le monde n'a pas pu le reconnaître dès le début des efforts, tous ceux qui ont regardé les forces d'impulsion présentes ici, qui ont regardé les forces fertilisantes qui rayonnent et non la valeur des formulations initiales, ont certainement pu se convaincre qu'il y a quelque chose ici en rapport avec notre vie spirituelle qui mérite l'attention et, dans la mesure du possible, la collaboration et l'accommodement de larges cercles - surtout ici en Suisse. En effet, c'est précisément dans ce domaine que se manifeste une force spirituelle qui peut prétendre avoir un effet stimulant sur la communauté sociale.

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Roman Boos: Sehr verehrte Anwesende! Es lag mit diesen Vorträgen der Versuch vor, aus Fachwissenschaften heraus darzulegen, in welcher Art und Weise sich eine Befruchtung und eine Weiterbildung der einzelnen fachwissenschaftlichen Gebiete durch die anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft ergeben könnte. Die Besucher werden den durchaus einheitlichen Eindruck dieser ganzen Veranstaltung haben empfangen können, daß da nicht in einem engen Zirkel etwas ausgebrütet wird, sondern daß von einem zentralen Punkte aus eine wirkliche geistige Befruchtung in die einzelnen Fachgebiete hinein sich vollziehen kann. Wenn auch vielleicht durchaus nicht gleich am Anfang der Bemühungen jeder dies erkennen konnte, so hat doch sicher jeder, der gleichsam auf die hier vorhandenen Stoßkräfte hinschaute, der auf das hinschaute, was an befruchtenden Kräften herausstrahlt und nicht auf den Wert der erstgeprägten Formulierungen, sich überzeugen können, daß hier etwas vorliegt in bezug auf unser Geistesleben, was Beachtung und soweit als möglich auch von weiten Kreisen Mitarbeit und Entgegenkommen verdient - gerade hier in der Schweiz. Das ist deshalb so, weil gerade hier sich eine geistige Kraft ans Licht ringt, die tatsächlich den Anspruch erheben darf, geistig befruchtend zu wirken in die soziale Gemeinschaft hinein.

En rattachement à la conférence du Dr Steiner sur "L'hygiène en tant que question sociale", il y aura encore une possibilité de discussion.

02

Anschließend an den Vortrag von Herrn Dr. Steiner über «Die Hygiene als soziale Frage» wird noch Gelegenheit zu einer Aussprache sein.

Rudolf Steiner : mes très chers présents ! Que la question sociale soit l'une des questions les plus préoccupantes du présent ne fait aucun doute dans les cercles les plus larges, et partout où l'on a seulement un petit cœur pour ce qui se donne dans le présent à partir de l'évolution de l'histoire de l’humanité, ce qu'il y a là de menaçant ou d’impulsions à travailler pour l'avenir, cela peut se résumer sous le nom de question sociale. Mais on doit se dire dire que la considération, le traitement de cette question sociale à l'heure actuelle souffre du mal fondamental dont tant souffre dans notre vie de connaissance, dans notre vie morale, oui dans toute notre vie de civilisation, à savoir l'intellectualisme de notre temps, on souffre du fait que ses problèmes sont si souvent placés dans la seule perspective d'une considération intellectualiste. La question sociale se négocie de tels ou tels points de vue, plus à droite ou à gauche. L'intellectualisme de ces négociations se manifeste dans le fait que l'on part de certaines théories, de l'hypothèse que tel ou tel doit être tel ou tel, tel ou tel doit être supprimé. Dans ce processus, on ne tient guère compte de l'être humain lui-même. L'humain est traité comme s'il y avait quelque chose de général comme "l'humain", comme s'il n'y avait pas quelque chose qui, à un certain égard, est spécialement développé dans chaque humain individuellement. Nous ne nous intéressons pas à la particularité et aux caractéristiques de l'humain individuel. Ainsi, toute notre réflexion sur la question sociale acquiert quelque chose d'abstrait, quelque chose qui aujourd'hui passe si peu dans les sentiments sociaux, dans les sentiments qui jouent entre humain et humain. Ce qui se présente ici comme un manque de considération sociale se remarque probablement le plus clairement lorsque l'on porte son attention sur un certain domaine, sur un domaine qui est peut-être plus apte que beaucoup d'autres à être soumis à une considération sociale, si l'on considère, par exemple, le domaine de l'hygiène, dans la mesure où l'hygiène est une affaire publique qui ne concerne pas l'individu, mais la communauté humaine.

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Rudolf Steiner: Meine sehr verehrten Anwesenden! Daß die soziale Frage zu den die Gegenwart am meisten beschäftigenden Angelegenheiten gehören soll, das wird in weitesten Kreisen nicht bezweifelt, und überall, wo man nur ein wenig Herz hat für das, was sich in der Gegenwart aus der Entwicklung der Menschheitsgeschichte heraus ergibt, was da vorliegt an drohenden oder zu bearbeitenden Impulsen für die Zukunft, das läßt sich zusammenfassen unter dem Namen der sozialen Frage. Man muß sich aber sagen, daß die Betrachtung, die Behandlung dieser sozialen Frage in der Gegenwart an dem Grundübel leidet, mit dem so vieles in unserem Erkenntnisleben, in unserem moralischen Leben, ja in unserem ganzen Zivilisationsleben behaftet ist, nämlich an dem Intellektualismus unserer Zeit, daß sie daran leidet, daß ihre Probleme so häufig bloß in den Gesichtswinkel einer intellektualistischen Betrachtung gestellt werden. Es wird von diesem oder jenem mehr nach rechts oder links gelegenen Standpunkte aus über die soziale Frage verhandelt. Das Intellektualistische dieser Verhandlungen zeigt sich darin, daß man von gewissen Theorien ausgeht, davon ausgeht, das oder jenes müsse so oder so sein, das oder jenes müsse abgeschafft werden. Dabei nimmt man überall wenig Rücksicht auf den Menschen selbst. Man behandelt den Menschen so, wie wenn es etwas Allgemeines wie «der Mensch» gäbe, als ob es nicht etwas gäbe, was in einer gewissen Beziehung individuell bei jedem Menschen besonders ausgebildet ist. Man wendet die Betrachtung nicht hin auf die Eigenart und Eigentümlichkeit des einzelnen Menschen. Daher gewinnt auch unsere ganze Betrachtung der sozialen Frage etwas Abstraktes, etwas, was heute so wenig übergeht in die sozialen Empfindungen, in die Gesinnungen, die spielen zwischen Mensch und Mensch. Man merkt das, was hier als ein Mangel der sozialen Betrachtung vorliegt, wohl am deutlichsten, wenn man auf ein bestimmtes Gebiet seine Aufmerksamkeit richtet, auf ein solches, das vielleicht mehr als manches andere geeignet ist, einer sozialen Betrachtung unterworfen zu werden, wenn man zum Beispiel auf das Gebiet der Hygiene hinschaut, insofern Hygiene eine öffentliche Angelegenheit ist, die nicht den einzelnen Menschen, sondern die Menschengemeinschaft angeht.

Il est vrai qu'aujourd'hui encore, nous ne manquons pas d'instructions en matière d'hygiène, de traités et d'écrits sur les soins de santé en tant qu'affaire publique. Mais il faut se demander : ces consignes, ces considérations d'hygiène, comment s'intègrent-elles dans la vie sociale ? - Et il faut dire ici qu'elles sont placées de telle manière que les discours individuels sur les soins de santé appropriés sont publiés comme le résultat de la science du médecin, physiologique, médicale, où, pour ainsi dire, la confiance que l'on a dans un sujet dont on n'est pas en mesure d'examiner l'essence intérieure est censée constituer la base de l'acceptation de telles règles. Les cercles les plus larges, qu'elle concerne - car elle concerne tous les humains - peuvent accepter, pour ainsi dire, ce qui sort des chambres d'étude et des salles d'examen, des laboratoires d'examen du médecin, sur l'hygiène dans le domaine public.

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Zwar fehlt es uns auch heute durchaus nicht an hygienischen Anweisungen, an Abhandlungen und Schriften über Gesundheitspflege auch als öffentliche Angelegenheit. Allein, man muß fragen: Diese Anweisungen, diese Betrachtungen des Hygienischen, wie stellen sie sich in das soziale Leben hinein? - Und da muß man eben sagen: Sie stellen sich so hinein, daß einzelne Reden über eine richtige Gesundheitspflege veröffentlicht werden als das Ergebnis ärztlicher, physiologischer, medizinischer Wissenschaft, wobei gewissermaßen das Vertrauen, das man zu einem Fach hat, dessen innere Wesenheit man nicht zu prüfen in der Lage ist, die Grundlage bilden soll für die Annahme solcher Regeln. Rein auf Autorität hin können weiteste Kreise, die es doch angeht - denn es geht alle Menschen an -, das annehmen, was gewissermaßen aus den Studierkammern und Untersuchungszimmern, den Untersuchungslaboratorien des Mediziners über Hygiene an die Öffentlichkeit tritt.

Mais si l'on est convaincu qu'au cours de l'histoire moderne, au cours des quatre derniers siècles, un désir ardent est monté dans l'humanité pour l'ordre démocratique de toutes les affaires, alors on est confronté, même si cela semble grotesque pour beaucoup aujourd'hui, à la nature totalement antidémocratique de la pure croyance en l'autorité qui est exigée dans le domaine de l'hygiène. Le caractère antidémocratique de cette croyance en l'autorité contraste avec l'aspiration à la démocratie, qui a souvent atteint son point culminant à l'heure actuelle, quoique, pourrait-on dire, de manière très paradoxale.

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Wenn man aber davon überzeugt ist, daß im Laufe der neueren Geschichte, im Laufe der letzten vier Jahrhunderte, in der Menschheit die Sehnsucht heraufgezogen ist nach demokratischer Ordnung aller Angelegenheiten, so tritt einem, wenn das auch heute vielen als grotesk erscheint, doch entgegen dieses ganz Undemokratische des reinen Autoritätsglaubens, der auf hygienischem Gebiet gefordert wird. Das Undemokratische dieses Autoritätsglaubens tritt der Sehnsucht nach Demokratie gegenüber, wie sie in der Gegenwart oftmals - wenn auch, man möchte sagen in sehr paradoxer Weise - bis zu einem Kulminationspunkt heraufgeschritten ist.

Je sais très bien que la phrase que je viens de prononcer est ressentie par beaucoup comme paradoxale, car on ne peut tout simplement pas concilier la manière dont quelqu'un reçoit ce qui a trait aux soins de santé avec l'exigence démocratique selon laquelle les affaires publiques, qui concernent toute personne ayant atteint la majorité, devraient également être jugées par la communauté de ces personnes ayant atteint la majorité - soit directement, soit par l'intermédiaire de leurs représentants. Il faut bien le dire : il n'est pas toujours possible qu'une chose comme une perspective hygiénique, une culture hygiénique de la vie publique puisse se vivre de manière totalement démocratique, car cela dépend du jugement de la personne qui cherche à acquérir des connaissances dans un domaine particulier. Mais d'un autre côté, la question doit se poser : ne faut-il pas tendre à une démocratisation plus poussée que celle qui est possible aujourd'hui dans les conditions actuelles dans un domaine tel que la santé publique, qui concerne de si près, de si infiniment près, chaque être humain et donc la communauté humaine ? On nous parle certainement beaucoup aujourd'hui de la manière dont l'humain doit se comporter dans la vie par rapport à l'air et à la lumière, par rapport à la nourriture, par rapport au rejet des déchets produits soit par l'humain lui-même, soit par son environnement, etc. Mais ce qui est jeté dans l'humanité comme des règles sur ces choses est la plupart du temps non testable pour les humains auxquels cela doit être appliqué.

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Ich weiß sehr gut, daß der Satz, den ich eben ausgesprochen habe, von vielen als paradox empfunden wird, denn man stellt einfach nicht zusammen die Art und Weise, wie jemand das entgegennimmt, was auf Gesundheitspflege bezüglich ist, mit der demokratischen Forderung, wonach über öffentliche Angelegenheiten, die jeden mündig gewordenen Menschen angehen, auch die Gemeinschaft dieser mündig gewordenen Menschen zu urteilen habe - sei es direkt oder sei es durch ihre Vertreter. Gewiß muß ja gesagt werden: Es kann vielleicht nicht in vollständig demokratischer Weise sich so etwas ausleben wie eine hygienische Anschauung, eine hygienische Pflege des öffentlichen Lebens, weil es abhängig ist von dem Urteil desjenigen, der auf einem bestimmten Gebiete nach Erkenntnis sucht. Aber auf der anderen Seite muß doch die Frage auftauchen: Sollte nicht ein stärkeres Demokratisieren, als es heute unter den gegenwärtigen Verhältnissen möglich ist, auf einem solchen Gebiete angestrebt werden können, das so nahe, so unendlich nahe jeden einzelnen Menschen und damit die Menschengemeinschaft angeht, wie die öffentliche Gesundheitspflege? Es wird uns heute gewiß viel gesagt über die Art und Weise, wie der Mensch drinnenstehen soll im Leben in bezug auf Luft und Licht, in bezug auf Nahrung, in bezug auf die Ableitung der entweder durch den Menschen selbst oder durch seine Umgebung hervorgebrachten Abfallprodukte und so weiter und so weiter. Aber dasjenige, was da als Regeln über diese Dinge in die Menschheit geworfen wird, das ist meistens unprüfbar für diejenigen Menschen, auf die es angewendet werden soll.

J’aimerais ne pas être mal compris, je n’aimerais pas être mal compris comme prenant une position particulière pour quoi que ce soit dans cette conférence qui sera consacrée au sujet de "L'hygiène en tant que question sociale". Je ne veux pas traiter de manière unilatérale ce qui, aujourd'hui, tend à être traité d'un point de vue de parti ou d'une certaine conviction scientifique. Je n’aimerais pas prendre parti pour la vieille superstition selon laquelle les diables et les démons se déplacent et entrent et sortent des humains en tant que maladies ni pour la superstition moderne selon laquelle les bacilles et les bactéries entrent et sortent des humains et provoquent des maladies. Qu'on ait affaire à une ancienne superstition spirituelle ou une superstition matérialiste, cela nous préoccupe peut-être moins aujourd'hui. Mais je voudrais aborder un aspect qui imprègne toute notre formation du temps, surtout dans la mesure où cette formation du temps dépend des convictions scientifiques fondamentales de notre époque.

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Nun möchte ich nicht mißverstanden werden; ich möchte nicht dahin mißverstanden werden, daß ich in diesem Vortrage, der ja gewidmet sein soll dem Thema «Die Hygiene als soziale Frage», für irgend etwas besonders Stellung nehme. Ich möchte das, was heute vom Parteistandpunkte aus oder vom Standpunkte einer gewissen wissenschaftlichen Überzeugung aus gewissermaßen einseitig behandelt zu werden pflegt, das möchte ich nicht einseitig behandeln. Ich möchte - vielleicht gestatten Sie dieses kleine scheinbare Herausfallen aus der Rolle in der Einleitung -, ich möchte weder irgendwelche Partei nehmen für den alten Aberglauben, daß Teufel und Dämonen herumgehen und als Krankheiten in die Menschen aus- und einziehen, noch möchte ich Partei nehmen für den modernen Aberglauben, daß die Bazillen und Bakterien in die Menschen einziehen und ausziehen und die Krankheiten bewirken. Ob man es zu tun hat mit einem spiritistischen, spirituellen Aberglauben von alther oder mit einem materialistischen Aberglauben, das mag uns heute weniger beschäftigen. Aber berühren möchte ich etwas, was unsere ganze Zeitbildung durchdringt, namentlich insofern diese Zeitbildung abhängig ist von den wissenschaftlichen Grundüberzeugungen unserer Zeit.

Même si l'on affirme aujourd'hui de plusieurs côtés que le matérialisme scientifique, tel qu'il s'est affirmé au milieu et encore dans le dernier tiers du XIXe siècle, a été surmonté, cette affirmation ne peut être valable pour ceux qui voient maintenant réellement l'essence du matérialisme et son contraire. Car ce matérialisme est tout au plus surmonté pour certains qui voient que les faits scientifiques d'aujourd'hui ne permettent plus de déclarer catégoriquement que tout ce qui existe n'est qu'un processus mécanique, physique ou chimique quelconque qui se déroule dans le monde matériel. - Il ne suffit pas que, contraints par la force des faits, certains humains soient parvenus à cette conviction. Car, à l'opposé de cette conviction, il y a l'autre fait que, malgré cette conviction, ceux qui l'ont - et les autres encore plus - lorsqu'il s'agit d'expliquer quelque chose de concret, de se faire une façon de voir sur quelque chose de concret, prennent la direction matérialiste dans leur façon de penser. Après tout, on dit que les atomes et les molécules seraient de l’inoffensive petite monnaie de compte/de calcul, dont on ne voudrait prétendre rien d'autre que ce seraient des choses de la pensée. Mais la vision est restée pour cela une atomiste, une moléculaire. Nous expliquons les phénomènes du monde à partir du comportement et des relations mutuelles des atomes ou des processus moléculaires, et peu importe que nous fassions la représentation qu’une quelque pensée, un sentiment ou autre processus serait seulement pendant aux processus matériels des atomes et des molécules, mais ce qui compte, c'est la direction que prend toute notre âme, la direction que prend notre esprit, lorsqu'il ne prend comme base de ses explications que ce qui est pensé atomiquement, ce qui émerge du plus petit, du plus petit inventé. Il ne s’agit pas de savoir si l'on a la conviction littérale ou pensante : il y a encore quelque chose d’autre que les effets atomiques, que les effets matériels des atomes - mais il s’agit de savoir si l'on a la possibilité de faire d'autres explications du monde le fil conducteur de son esprit que la dérivation des phénomènes à partir de l'atomistique. Ce n'est pas [sur] ce que nous croyons, mais comment nous expliquons, comment nous nous comportons dans l'âme, c'est de cela qu’il s’agit. Et ici, il faut être convaincu que seule une véritable et authentique science de l'esprit, une science de l'esprit à orientation anthroposophique, peut nous aider à surmonter le mal qui peut être ainsi caractérisé, comme je viens de le faire.

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Wenn auch heute von vielen Seiten versichert wird, daß wissenschaftlich der Materialismus, wie er sich in der Mitte und noch im letzten Drittel des 19. Jahrhunderts geltend gemacht hat, überwunden sei, so kann doch diese Behauptung nicht gelten für denjenigen, der nun wirklich das Wesen des Materialismus und seines Gegenteils durchschaut, denn es ist dieser Materialismus höchstens für einige Menschen überwunden, die sehen, daß die heutigen wissenschaftlichen Tatsachen nicht mehr zulassen, daß man in Bausch und Bogen erklärt: Alles, was es gibt, ist nur irgendein mechanischer, physikalischer oder chemischer Prozeß, der sich im Materiellen abspielt. - Damit ist es nicht getan, daß, gezwungen durch die Macht der Tatsachen, einige Menschen zu dieser Überzeugung gekommen sind. Denn gegenüber dieser Überzeugung steht die andere Tatsache da, daß nun trotz dieser Überzeugung auch diejenigen, die sie haben - und die anderen erst recht -, wenn es darauf ankommt, irgend etwas konkret zu erklären, sich eine Anschauung über irgend etwas Konkretes zu bilden, dann doch in ihre Denkweise die materialistische Richtung aufnehmen. Man sagt ja auch, Atome und Moleküle seien unschädliche Rechnungsmünzen, von denen man nichts anderes behaupten wolle, als daß sie Gedankendinge seien. Aber die Betrachtung ist deshalb doch eine atomistische, eine molekularistische geblieben. Wir erklären die Welterscheinungen aus dem Verhalten und aus der gegenseitigen Beziehung der Atome oder der Molekularprozesse heraus, und es kommt da nicht darauf an, ob wir uns nun die Vorstellung machen, irgendein Gedanke, ein Gefühl oder irgendein anderer Prozeß hänge nur mit materiellen Vorgängen der Atome und Moleküle zusammen, sondern es kommt darauf an, welche Richtung unsere ganze Seelenverfassung, welche Richtung unser Geist einnimmt, wenn er für seine Erklärungen nur das als Grundlage nimmt, was atomistisch gedacht ist, was aus dem Kleinsten, dem erfundenen Kleinsten hervorgeht. Nicht darauf kommt es an, ob man wortwörtlich oder gedanklich die Überzeugung hat: es gibt noch etwas anderes als atomistische Wirkungen, als materielle Atomwirkungen -, sondern darauf kommt es an, ob man die Möglichkeit hat, andere Weltenerklärungen zur Richtschnur seines Geistes zu machen als das Herleiten der Erscheinungen aus dem Atomistischen. Nicht [auf das],was wir glauben, sondern wie wir erklären, wie wir uns in der Seele verhalten, darauf kommt es an. Und hier an diesem Orte muß die Überzeugung vertreten werden, daß über das Übel, das man in dieser Weise charakterisieren kann, wie ich es eben jetzt getan habe, nur wirkliche, echte Geisteswissenschaft, anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft, hinweghelfen kann.

J’aimerais aussi prouver dans le concret que cela peut maintenant être le cas. Aujourd'hui, il y a volontiers à peine quelque chose qui nous trouble plus que la distinction que l'on fait souvent entre la corporéité humaine et l’humainement d'âme ou le spirituellement humain, entre ce que sont des maladies physiques et d’ainsi nommées maladies d'âme ou maladies d’esprit. C'est tout de suite la distinction et l'interrelation appropriées de tels faits de la vie humaine tels que ceux du corps malade ou de l'âme apparemment malade qui souffrent, en ce qui concerne la perspicacité, sous le mode de représentation matérialiste-atomiste. Car quelle est en fait l'essence de ce matérialisme qui s'est progressivement imposé comme la nouvelle vision du monde de beaucoup d’humains, et qui n'a nullement été surmonté, mais qui est maintenant en pleine floraison ? Quelle est l’essence ? L'essence du matérialisme n'est pas qu’on regarde sur les processus matériels, que l’on regarde se qui se joue de processus matériels dans la corporéité humaine et étudie avec dévouement la structure et l'activité miraculeuses du système nerveux humain et des autres organes humains ou du système nerveux des animaux ou des organes d'autres êtres vivants ; ce n'est pas que nous étudions ces choses qui font de nous des matérialistes, mais ce qui fait de nous des matérialistes, c'est que dans l'étude des processus matériels, on est abandonné par l'esprit, que l'on regarde dans le monde de la matière et que l'on ne voit que la matière et les processus matériels.

09

Daß dies nun der Fall sein kann, das möchte ich auch im Konkreten belegen. Es gibt wohl kaum etwas, was uns verwirrender entgegentritt, als die heute vielfach geltend gemachten Unterschiede zwischen der menschlichen Leiblichkeit und dem menschlichen Seelischen oder dem menschlichen Geistigen, zwischen dem, was physische Erkrankungen sind, und dem, was sogenannte Seelen- oder Geisteskrankheiten sind. Gerade die sachgemäße Unterscheidung und die sachgemäße Aufeinanderbeziehung solcher Tatsachen des menschlichen Lebens wie die des kranken Leibes oder der scheinbar kranken Seele, die leiden in bezug auf die Einsicht unter der materialistisch-atomistischen Vorstellungsart. Denn, was ist denn eigentlich das Wesen desjenigen Materialismus, der sich als neuere Weltanschauung vieler Menschen allmählich herausgebildet hat und der durchaus nicht überwunden, sondern heute geradezu in seiner Blüte ist? Was ist das Wesen? Das Wesen des Materialismus ist nicht, daß man auf die materiellen Vorgänge hinsieht, daß man hinsieht auf das, was sich an materiellen Vorgängen in der menschlichen Leiblichkeit abspielt und daß man hingebungsvoll den Wunderbau und die Wundertätigkeit des menschlichen Nervensystems und der anderen menschlichen Organe oder des Nervensystems der Tiere oder der Organe anderer Lebewesen studiert; nicht das macht einen zum Materialisten, daß man diese Dinge studiert, sondern das macht einen zum Materialisten, daß man bei dem Studium der materiellen Vorgänge vom Geiste verlassen ist, daß man in die Welt der Materie hineinschaut und nur Materie und materielle Vorgänge sieht.

Mais c'est ce que la science de l’esprit doit faire valoir - je ne peux parler sur ce point qu'en résumé aujourd'hui - que partout où des processus matériels nous apparaissent extérieurement pour les sens, ces processus que seule la science actuelle veut accepter comme observables et exacts, que partout ces processus matériels ne sont que l'apparence externe, la révélation extérieure des forces et des pouvoirs spirituels qui travaillent derrière eux et en eux. Ce n'est pas la marque de la science de l'esprit que de regarder sur l'humain et de dire : oh, là il a son corps ; ce corps est une somme de processus matériels, mais l'humain ne peut pas consister en cela seul, il a son âme immortelle indépendamment de cela ; et le fait que l'on commence maintenant à former toutes sortes de théories abstraites, toutes sortes de vues abstraites, d'une manière tout à fait mystique sur cette âme immortelle indépendante du corps, ne caractérise pas du tout une vision spirituelle du monde. On peut absolument dire que l'humain a, outre son corps, qui consiste en des processus matériels, aussi une âme immortelle, qui après la mort est emportée dans un quelconque domaine spirituel. - À cause de cela, on n’est pas encore un scientifique de l’esprit, dans le sens de la science de l’esprit à orientation anthroposophique.

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Das ist es aber, was Geisteswissenschaft geltend machen muß - ich kann heute über diesen Punkt nur zusammenfassend sprechen -, daß überall, wo uns äußerlich für die Sinne materielle Vorgänge erscheinen, jene Vorgänge, welche die heutige Wissenschaft allein als beobachtbar und exakt gelten lassen will, daß überall da diese materiellen Vorgänge nur die äußere Erscheinung, die äußere Offenbarung sind von hinter ihnen und in ihnen wirksamen geistigen Kräften und Mächten. Es ist nicht Kennzeichen der Geisteswissenschaft, auf den Menschen hinzuschauen und zu sagen: Ach, da hat er seinen Leib; dieser Leib ist eine Summe von materiellen Vorgängen, aber darinnen kann der Mensch nicht allein bestehen, er hat unabhängig davon seine unsterbliche Seele; und daß man jetzt anfängt, in recht mystischer Weise über diese von dem Leib unabhängige, unsterbliche Seele allerlei abstrakte Theorien, allerlei abstrakte Anschauungen auszubilden, darin charakterisiert sich gar nicht eine geistige Weltanschauung. Man kann durchaus sagen: Der Mensch hat außer seinem Leib, der in materiellen Prozessen besteht, auch eine unsterbliche Seele, die nach dem Tode in irgendein Geisterreich entführt wird. - Man ist deshalb im Sinne anthroposophisch orientierter Geisteswissenschaft noch nicht ein Geisteswissenschafter.

On est un scientifique de l’esprit seulement lorsqu'on réalise que ce corps matériel avec ses processus matériels est une création de ce qui est d'âme, lorsqu'on comprend en détail comment œuvre l'âme, qui était là avant la naissance ou, disons, avant la conception de l'être humain, comment cette âme façonne, comment elle a une action plastique à l’édification, oui à la substantialisation du corps humain. Lorsque l'on peut vraiment voir partout à travers l'unité immédiate de ce corps et de ce qui est d'âme, et si l'on peut voir à travers comment, par l'efficacité du spirituel d'âme dans le corps, ce corps est utilisé comme tel, comment ce corps meurt partiellement chaque minute, et comment alors au moment de la mort seulement, j’aimerais dire, le développement radical de ce qui se passe à chaque instant par l'influence du spirituel d'âme sur le corps, si l'on voit à travers ce jeu vivant, ce travail continu de l'âme dans le corps le voit dans le concret individuel, si l'on s'efforce de dire : l'âme est divisée en processus tout à fait concrets, donc elle passe dans les processus d'action du foie, donc elle passe dans les processus d'action du souffle, donc dans les processus d'action du cœur, donc dans les processus d'action du cerveau - en bref, si, en décrivant la matière chez l'humain, on comprend comment représenter le corps de l'humain comme le résultat d'un spirituel, alors on est un scientifique de l’esprit. La science de l’esprit parvient tout de suite à une estimation réelle du matériel parce qu'elle ne voit pas purement dans le processus matériel concret particulier ce que la science actuelle voit, ce que l'œil constate ou ce qui est ensuite retenu en termes abstraits comme résultat de l'observation extérieure, mais la science de l’esprit est science spirituelle seule par le fait qu'elle montre partout comment l'esprit œuvre dans la matière, qu'elle regarde tout de suite avec dévouement sur les effets matériels de l'esprit.

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Man ist erst dann ein Geisteswissenschafter, wenn man sich klar darüber wird, daß dieser materielle Leib mit seinen materiellen Prozessen ein Geschöpf des Seelischen ist, wenn man im einzelnen versteht, einzugehen darauf, wie das Seelische, das vor der Geburt oder sagen wir vor der Empfängnis des Menschen da war, wirkt, wie dieses Seelische gestaltet, wie es plastiziert an dem Aufbau, ja an der Substantiierung des menschlichen Leibes. Wenn man überall die unmittelbare Einheit dieses Leibes und des Seelischen wirklich durchschauen kann und wenn man durchschauen kann, wie durch die Wirksamkeit des Geistig-Seelischen im Leibe dieser Leib als solcher abgebraucht wird, wie dieser Leib in jeder Minute partiell stirbt und wie dann im Momente des Todes nur, ich möchte sagen die radikale Ausgestaltung desjenigen geschieht, was durch die Einwirkung des Seelisch-Geistigen auf den Leib in jedem Augenblick vor sich geht, wenn man dieses lebendige Wechselspiel, dieses fortwährende Wirken der Seele im Leibe durchschaut, im einzelnen Konkreten durchschaut, wenn man bestrebt ist zu sagen: das Seelische gliedert sich auseinander in ganz konkrete Prozesse, so geht es über in die Prozesse des Leberwirkens, so geht es über in die Prozesse der Atemwirkung, so in die Prozesse der Herzwirkung, so in die Prozesse der Gehirnwirkung - kurz, wenn man bei der Schilderung des Materiellen im Menschen das Leibliche des Menschen als das Ergebnis eines Geistigen darzustellen versteht, dann ist man Geisteswissenschafter. Geisteswissenschaft kommt gerade dadurch zur wirklichen Schätzung des Materiellen, daß sie in dem einzelnen konkreten materiellen Vorgang nicht bloß dasjenige sieht, was die heutige Wissenschaft sieht, was das Auge konstatiert oder was dann als Ergebnis der äußeren Beobachtung in abstrakten Begriffen festgehalten wird, sondern Geisteswissenschaft ist dadurch allein Geisteswissenschaft, daß sie überall zeigt, wie der Geist im Materiellen wirkt, daß sie gerade hingebungsvoll auf die materiellen Wirkungen des Geistes hinschaut.

C'est ce dont il s’agit d'un côté. De l'autre côté, il s’agit de ce que par ce moyen même, on est préservé du parler abstrait et bavard autour d’une âme indépendante de l'être humain [physique], sur laquelle, dans la mesure où la vie se déroule entre la naissance et la mort, on ne peut néanmoins que fantasmer. En effet, entre la naissance et la mort, à l'exception du sommeil, l'âme spirituelle est tellement livrée aux effets corporels qu'elle vit en eux, les traverse, se présente en eux. Il faut arriver à pouvoir étudier l'âme spirituelle en dehors du cours de la vie humaine et accepter le cours de la vie humaine entre la naissance et la mort comme résultat de l'âme spirituelle. Ensuite, on s'intéresse à l'unité réelle et concrète de l'âme spirituelle avec le physique-corporel. Alors, on propulse de la science de l’esprit à orientation anthroposophique, car on a alors la perspective que cet être humain, avec tous ses membres individuels, se tient devant nous en tant que résultat de l'âme spirituelle, également pour la connaissance. La vision théosophique mystique, qui met en place de belles théories de toutes sortes de spiritualités sans corps, ne peut servir les sciences concrètes de la vie, elle ne peut servir la vie du tout, elle ne peut servir que la convoitise intellectualiste ou psychique, qui veut se débarrasser de la vie, de la vie extérieure, le plus rapidement possible et ensuite, pour avoir une satisfaction intérieure, pour pouvoir se livrer à une convoitise intérieure, tisse pour elle-même toutes sortes de fantasmes sur le spirituel d'âme.

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Das ist dasjenige, worauf es auf der einen Seite ankommt. Auf der anderen Seite kommt es darauf an, daß man gerade dadurch bewahrt wird vor all dem abstrakten, geschwätzigen Herumreden über eine vom [physischen] Menschen unabhängige Seele, über die man, insofern sich abspielt das Leben zwischen Geburt und Tod, doch nur phantasieren kann. Denn zwischen Geburt und Tod ist, mit Ausnahme des Schlafes, das Geistig-Seelische so an die leiblichen Wirkungen hinge-geben, daß es in ihnen lebt, durch sie lebt, in ihnen sich darstellt. Man muß dazu kommen, das Geistig-Seelische außerhalb des menschlichen Lebenslaufes studieren zu können und den menschlichen Lebenslauf zwischen Geburt und Tod als ein Ergebnis des Geistig-Seelischen hinzunehmen. Dann schaut man hin auf die wirkliche, konkrete Einheit des Geistig-Seelischen mit dem Physisch-Leiblichen. Dann treibt man anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft, denn dann hat man in Aussicht, daß dieser Mensch mit allen seinen einzelnen Gliederungen dasteht vor einem als ein Ergebnis des Geistig-Seelischen, auch für die Erkenntnis. Die mystische theosophische Anschauung, die von allerlei leibfreien Geistigkeiten schöne Theorien aufstellt, die kann nicht dienen den konkreten Wissenschaften des Lebens, die kann überhaupt nicht dem Leben dienen, die kann nur der intellektualistischen oder seelischen Wollust dienen, die das Leben, das äußere Leben so schnell wie möglich abmachen will und dann, um eine innerliche Befriedigung zu haben, um einer innerlichen Wollust sich hingeben zu können, sich allerlei Phantasien über das Geistig-Seelische webt.

Il s'agit ici, dans ce mouvement spirituel à orientation anthroposophique, de travailler très sérieusement, de soigner une science de l'esprit qui soit dans la situation de vivifier absolument la physique, la mathématique, la chimie, la physiologie, la biologie, l'anthropologie, de sorte qu'il ne s'agit pas ici de constater religieusement ou philosophiquement d’un côté que l’humain porte en soi une âme immortelle, et alors de propulser l'anthropologie, la biologie, la physique et la chimie comme si l'on avait seulement eu des processus matériels devant soi, mais il s'agit ici de ce qu’on peut gagner de connaissances sur l'âme et le spirituel, on l’applique aux détails de la vie, examine la structure miraculeuse du corps lui-même. On peut absolument dire, quand aussi cela sonne paradoxal pour maintes personnes, que maintes veulent être de bons mystiques ou de bons théosophes, et qu'ils veulent papoter sur toutes sortes de choses sur la façon dont l'humain est constitué de corps physique, de corps éthérique, de corps astral, de Je, et ainsi de suite, mais ils n'ont même pas la moindre idée de ce qu'est l'expression de l'âme, par exemple, quand on se mouche. Ce qui compte, ce n'est pas de voir la matière comme la matière, mais de voir la matière comme la révélation de l'esprit. On obtient alors des vues saines et riches en contenu sur l'esprit, mais on obtient aussi une science de l’esprit, qui peut être fructueuse pour les sciences de la vie.

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Hier in dieser anthroposophisch orientierten Geistesbewegung handelt es sich darum, durchaus ernst zu arbeiten, eine Geisteswissenschaft zu pflegen, welche in der Lage ist, Physik, Mathematik, Chemie, Physiologie, Biologie, Anthropologie durchaus zu beleben, so daß es sich hier nicht darum handelt, religiös oder philosophisch auf der einen Seite zu konstatieren, daß der Mensch in sich eine unsterbliche Seele trägt, und dann Anthropologie, Biologie, Physik und Chemie so zu treiben, als ob man nur materielle Prozesse vor sich hätte, sondern es handelt sich hier darum, das, was man an Erkenntnis über das Seelisch-Geistige gewinnen kann, auf die Einzelheiten des Lebens anzuwenden, hineinzuschauen in den Wunderbau des Leibes selber. Man kann durchaus sagen, wenn es auch für manchen paradox klingt: Da wollen manche gute Mystiker oder gute Theosophen sein und wollen alles mögliche schwätzen darüber, wie der Mensch besteht aus physischem Leib, Ätherleib, Astralleib, Ich und so weiter, aber sie haben nicht einmal eine Ahnung davon, welche Seelenäußerung das zum Beispiel ist, wenn man sich schneuzt. Es kommt darauf an, eben die Materie nicht als Materie, sondern die Materie als die Offenbarung des Geistes zu sehen. Dann bekommt man auch gesunde, inhaltserfüllte Anschauungen über den Geist, dann aber bekommt man auch eine Geisteswissenschaft, welche fruchtbar sein kann für die Wissenschaften des Lebens.

Mais avec cela aussi encore autre chose est atteint. Il est atteint qu’on peut surmonter à nouveau ce qui, plus récemment, tout de suite à cause du devenir matérialiste de la connaissance scientifique, nous a poussés dans le règne de la spécialisation. Je ne veux vraiment pas aller dans une quelque philippique contre la spécialisation, car je connais très bien sa justification. Je sais que certaines choses doivent aujourd'hui être faites par spécialisation simplement parce qu'elles nécessitent une technique spécialisée. Mais le fait est que celui qui s'accroche à la matière, s'il devient spécialiste, ne pourra jamais avoir une vision du monde applicable dans la vie, car les processus matériels sont un champ infini. Ils sont un champ infini en dehors de la nature, ils sont un champ infini dans l'humain. Si l'on étudie seulement le système nerveux humain en fonction de tout ce qui a été disponible jusqu'à présent, on peut y consacrer beaucoup de temps, en tout cas autant de temps que les spécialistes veulent habituellement y consacrer. Mais si dans ce qui se passe dans le système nerveux vous n'avez devant vous que ce que sont les processus matériels, que ce qui est exprimé dans les termes abstraits qui font maintenant l'objet de la science, alors rien ne vous conduit vers quelque chose d'universel qui puisse devenir la base d'une vision du monde. Dès que vous commencez à regarder le système nerveux humain scientifiquement- spirituellement, disons que vous ne pouvez pas du tout regarder ce système nerveux sans que ce que vous y trouvez d'efficace en tant qu'esprit vous conduise immédiatement à ce qui appartient maintenant au système musculaire, au système osseux, au système sensoriel en tant que spirituel-d’âme, car le spirituel n'est pas quelque chose qui se sépare en parties individuelles comme la matière, mais le spirituel est quelque chose qui se déploie comme une forme de membre, comme un organisme. Et tout comme je ne peux pas regarder un humain en me contentant de regarder ses cinq doigts et le recouvre sinon, je ne peux pas regarder ainsi un détail scientifiquement-spirituellement sans que ce que je perçois chez cet individu comme âme spirituelle me conduise à une totalité. Si nous sommes amenés à une telle globalité - même s'il ne s'agit peut-être que d'un spécialiste de la recherche sur le cerveau ou les nerfs -, nous pourrons néanmoins obtenir une image globale de l'humain à partir de la contemplation de ce membre particulier de l'organisme humain ; nous serons alors amenés à obtenir quelque chose de réellement universel pour une vision du monde, et alors est disponible la chose particulière que nous pouvons aussi commencer à parler de quelque chose qui peut être compréhensible pour tous les humains qui ont absolument un sens sain et une raison analytique saine.

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Damit aber wird auch noch etwas anderes erreicht. Damit wird erreicht, daß man wiederum überwinden kann das, was in der neueren Zeit, gerade wegen des Materialistischwerdens der wissenschaftlichen Erkenntnisse, ins Spezialistentum hineingetrieben hat. Ich will wahrhaftig nicht irgendeine Philippika gegen das Spezialistentum halten, denn ich kenne sehr gut seine Berechtigung. Ich weiß, daß gewisse Dinge heute einfach deshalb, weil man zu ihnen eine spezialisierte Technik braucht, auch aus dem Spezialistentum heraus betrieben werden müssen. Aber es handelt sich darum, daß niemals derjenige, der an dem Materiellen haftet, wenn er zum Spezialisten wird, eine im Leben anwendbare Weltanschauung gewinnen kann, denn die materiellen Vorgänge sind ein unendliches Feld. Sie sind ein unendliches Feld draußen in der Natur, sie sind ein unendliches Feld im Menschen. Wenn man nur das menschliche Nervensystem studiert nach alle dem, was bis heute vorliegt, so kann man lange Zeit damit zubringen, jedenfalls so viel Zeit, als Fachleute gewöhnlich zubringen wollen für ihr Fachstudium. Aber wenn man in dem, was im Nervensystem geschieht, eben nur das vor sich hat, was die materiellen Prozesse sind, nur das, was ausgesprochen wird in den abstrakten Begriffen, die heute Gegenstand der Wissenschaft sind, dann leitet einen nichts hin zu irgend etwas Universellem, das Grundlage einer Weltanschauung werden kann. In dem Augenblicke, wo Sie anfangen, geisteswissenschaftlich zu betrachten, sagen wir das menschliche Nervensystem, da können Sie dieses Nervensystem gar nicht betrachten, ohne daß dasjenige, was Sie in ihm wirksam finden als Geist, Sie sogleich hinführt zu dem, was nun dem Muskelsystem, dem Knochensystem, dem Sinnessystem als Geistig-Seelisches zugrundeliegt, denn das Geistige ist nicht etwas, was sich in einzelne Teile auseinanderlegt wie das Materielle, sondern das Geistige ist etwas - im geringsten ist es damit nur charakterisiert -, was wie eine Gliedgestalt, wie ein Organismus sich ausbreitet. Und wie ich einen Menschen nicht betrachten kann, indem ich bloß seine fünf Finger betrachte und ihn sonst zudecke, so kann ich auch geisteswissenschaftlich nicht eine Einzelheit betrachten, ohne daß dasjenige, was ich in dieser Einzelheit als Geistig-Seelisches wahrnehme, mich zu einer Ganzheit führt. Werden wir zu einer solchen Ganzheit geführt — allerdings kann es vielleicht auch nur ein Spezialist für die Gehirn- oder Nervenforschung sein -, so werden wir aber doch an der Betrachtung dieses einzelnen Gliedes des menschlichen Organismus ein Gesamtbild vom Menschen zu bekommen vermögen; dann werden wir in die Lage geführt, nun wirklich etwas Universelles für eine Weltanschauung zu bekommen, und dann liegt das Eigentümliche vor, daß wir dann beginnen können, auch von etwas zu sprechen, was allen Menschen, die überhaupt gesunden Sinn und gesunden Verstand haben, begreiflich sein kann.

C'est la grande différence entre la façon dont la science de l’esprit peut parler de l'humain et la façon dont la science spécialisée et matérialiste doit parler de l'humain. Voyez-vous, prenons le cas simple de la façon dont la science spécialisée et matérialiste vous est présentée dans l'un des manuels utilisés aujourd'hui. Si, en tant qu'humain ordinaire qui n'a pas beaucoup appris sur le système nerveux, vous prenez un manuel sur le système nerveux - eh bien, vous arrêterez probablement bientôt à nouveau de lire, ou en tout cas, vous ne gagnerez pas grand-chose qui puisse vous donner une base pour regarder l'humain comme un véritable être humain dans sa valeur, dans sa dignité. Mais si vous écoutez ce qui peut être dit sur le système nerveux humain à partir du fond de la science de l’esprit, alors partout une telle discussion est suivie par celle qui mène ensuite à l'humain tout entier, qui donne une telle illumination sur l'humain tout entier que dans l'idée qui vous vient à l'esprit il y a quelque chose de la valeur, de la nature et de la dignité de l'humain avec lequel on a quelque chose à faire. Et en rien cela ne se fait plus valoir que lorsque nous regardons maintenant non purement l'humain sain en rapport à un quelque de ses membres, mais cela se fait alors plus particulièrement valoir lorsque nous regardons l'humain malade, cet humain malade avec ses nombreuses déviations par rapport à l’ainsi nommée normale, surtout lorsque nous sommes en mesure de regarder l'humain dans son ensemble lorsqu'il se tient sous l'influence de telle ou telle maladie. Ce que la nature place devant notre âme dans l'humain malade est capable de nous conduire au plus profond des interrelations du monde, de nous montrer comment cet humain est organisé et comment, du fait de son organisation, des influences atmosphériques et même extraterrestres peuvent agir sur lui, comment cette organisation humaine est liée à telle ou telle substance de la nature qui s'avèrent alors être des remèdes, et ainsi de suite.

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Das ist der große Unterschied zwischen dem, wie Geisteswissenschaft über den Menschen sprechen kann, und wie spezialisierte, materialistische Wissenschaft über den Menschen sprechen muß. Sehen Sie, nehmen wir den einfachen Fall, wie spezialisierte, materialistische Wissenschaft Ihnen vorliegt in irgendeinem der heute gebräuchlichen Handbücher. Wenn Sie als gewöhnlicher Mensch, der nicht viel gelernt hat über das Nervensystem, ein Handbuch über das Nervensystem in die Hand nehmen - nun, Sie werden wahrscheinlich bald wieder zu lesen aufhören oder Sie werden jedenfalls nicht sehr viel gewinnen, was Ihnen eine Grundlage abgeben kann dafür, daß Sie den Menschen als wirkliches Menschenwesen in seinem Wert, in seiner Würde anschauen können. Hören Sie aber dasjenige, was aus dem Fonds der Geisteswissenschaft über das menschliche Nervensystem gesprochen werden kann, so schließt sich überall an eine solche Besprechung dasjenige an, was dann zum ganzen Menschen führt, was so Aufklärung gibt über den ganzen Menschen, daß einem in der Idee, die einem aufgeht, etwas vorliegt von Wert, Wesen und Würde des Menschen, mit dem man es zu tun hat. Und bei nichts macht sich das mehr geltend, als wenn wir nun nicht bloß den gesunden Menschen betrachten in bezug auf irgendeines seiner Glieder, sondern es macht sich insbesondere dann geltend, wenn wir den kranken Menschen betrachten, diesen kranken Menschen mit seinen so vielen Abweichungen von dem sogenannten Normalen, namentlich wenn wir in der Lage sind, den ganzen Menschen zu betrachten, wenn er unter dem Einflüsse dieser oder jener Erkrankungen steht. Dasjenige, was uns da die Natur vor die Seele stellt in dem kranken Menschen, das ist geeignet, uns tief in die Weltenzusammenhänge hineinzuführen, uns hinzuführen darauf, wie dieser Mensch organisiert ist und wie wegen seiner Organisation die atmosphärischen, ja die außerirdischen Einflüsse auf diesen Menschen wirken können, wie diese menschliche Organisation zusammenhängt mit diesen oder jenen Stoffen der Natur, die sich dann als Heilmittel herausstellen und so weiter.

Nous sommes introduits dans de vastes pendants, et on a la permission de dire que quand l'on complète ce que l'on peut reconnaître de cette manière sur l'humain en bonne santé par ce que l'on peut reconnaître sur l'humain malade, alors on obtient une compréhension profonde de tout le contexte et du sens profond de la vie. Mais tout ce qui est mis en lumière de cette manière est la base d'une connaissance de la nature humaine, est la base de quelque chose qui peut ensuite être exprimé sous des formes dont il peut être parlé à tous les humains. Aujourd'hui, bien sûr, nous ne sommes pas encore si avancés, car la science de l’esprit au sens où elle est pensée ici peut seulement travailler un court temps. C'est pourquoi, comme le Dr Boos vient de le dire dans ses remarques introductives, les conférences données ici peuvent souvent seulement être considérées comme un début. Mais la tendance de cette science de l’esprit est d'élaborer ce qui est présent dans les sciences particulières sous une forme telle que ce que chaque humain devrait savoir sur l'humain peut réellement être amené à chaque humain.

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Wir werden da in weite Zusammenhänge hineingeführt, und man darf sagen: Wenn man dasjenige ergänzt, was in dieser Art über den gesunden Menschen erkannt werden kann, durch das, was man erkennen kann durch den kranken Menschen, dann geht einem dadurch eine tiefe Einsicht auf in den ganzen Zusammenhang und die tiefere Bedeutung des Lebens. Aber alles, was einem so aufgeht, ist Grundlage für eine Menschenkenntnis, ist Grundlage für etwas, was dann in Ausdrucksformen gebracht werden kann, die zu allen Menschen gesprochen werden können. Wir sind heute natürlich noch nicht so weit, weil Geisteswissenschaft in dem Sinne, wie sie hier gemeint ist, erst kurze Zeit arbeiten kann. Deshalb können die Vorträge, die hier gehalten werden, wie eben vorhin in den einleitenden Worten von Dr. Boos gesagt worden ist, vielfach nur als ein Anfang dastehen. Aber es ist die Tendenz dieser Geisteswissenschaft, dasjenige, was in den einzelnen Wissenschaften vorliegt, zu einer solchen Gestalt herauszuarbeiten, daß das, was jeder Mensch über den Menschen wissen sollte, auch wirklich an jeden Menschen herangebracht werden kann.

Et maintenant, qu’on pense, quand la science de l’esprit a d'abord un tel effet transformateur sur la science, et quand cette science de l’esprit réussit ensuite à façonner des formes de connaissances pour l'être humain sain et malade, qui peuvent être rendues accessibles à la conscience humaine générale, si cela réussit - comment l'humain se tiendra différemment à l'humain dans la vie sociale, comment l'humain individuel sera autrement compréhensif de l'autre humain qu'aujourd'hui, où tout le monde passe à côté de l'autre et n'a aucune compréhension pour l'individualité particulière de cet autre humain. La question sociale ne sortira de son intellectualisme que lorsqu'elle émergera des connaissances factuelles dans les domaines les plus divers de la vie, lorsqu'elle sera fondée sur les expériences concrètes de la vie. Cela est particulièrement évident dans le domaine des soins de santé. Pensez à l'effet social de faire comprendre à l'humain ce qui est sain chez un autre humain, ce qui est malade chez un autre humain ; pensez à ce que cela signifie : dans toute l'humanité, la santé est prise en charge avec compréhension. - Certes, il ne s'agit pas de cultiver le dilettantisme scientifique ou médical - cela doit être vrai - mais de penser qu'il s'agit simplement d'éveiller chez nos semblables la sympathie, pas seulement le sentiment, mais la compréhension pour les bien-portants et les malades, la compréhension d'un point de vue humain. Pensez à l'effet social d'une telle chose, et vous devrez vous dire : vous voyez là que la réforme sociale, la reconstruction sociale, doit naître de l'expertise dans les différents domaines, et non de théories générales, qu'elles soient marxistes, oppenheimeriennes, d'un genre ou d'un autre, qui regardent au-delà de l'humain, qui veulent faire un monde à partir de concepts abstraits. Le salut ne peut pas venir de là, mais d'une connaissance approfondie de différents domaines. Et le soin de la santé, l'hygiène, est un domaine si particulier, car il nous conduit, je devrais dire de la manière la plus proche, à tout ce dont notre prochain jouit par son mode de vie sain et normal, ou à la douleur et à la souffrance, aux limitations par ce qui repose en lui comme plus ou moins malade.

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Und nun denke man sich, wenn Geisteswissenschaft erst so umgestaltend auf die Wissenschaft wirkt und wenn es dann dieser Geisteswissenschaft gelingt, Erkenntnisformen für das gesunde und kranke Menschenwesen auszugestalten, die man dem allgemeinen menschlichen Bewußtsein zugänglich machen kann, wenn das gelingt - wie anders Mensch zu Mensch stehen wird im sozialen Leben, wie anders verständnisvoll der einzelne Mensch dem anderen Menschen entgegengestellt sein wird als heute, wo jeder an dem anderen vorbeigeht und kein Verständnis für die besondere Individualität dieses anderen Menschen hat. Die soziale Frage wird erst dann aus ihrem Intellektualismus herausgeholt, wenn sie auf den verschiedensten Gebieten des Lebens aus der Sachkenntnis hervorgehen wird, wenn ihr zugrundeliegen die konkreten Erfahrungen des Lebens. Das zeigt sich insbesondere auf dem Gebiete der Gesundheitspflege. Denn man denke sich die soziale Wirkung dessen, daß an den Menschen ein Verständnis für dasjenige herangebracht wird, was am anderen Menschen gesund, was am anderen Menschen krank ist; man denke sich, was es heißt: Durch die ganze Menschheit wird die Gesundheitspflege mit Verständnis in die Hand genommen. - Gewiß, hier soll nicht etwa ein wissenschaftlicher oder ärztlicher Dilettantismus gepflegt werden - das muß schon gelten -, aber denken Sie sich, es wird einfach für das Gesunde und Kranke in unseren Mitmenschen teilnahmsvolles, nicht bloß Gefühl, sondern Verständnis erweckt, Verständnis aus einer Anschauung über den Menschen. Denken Sie sich die soziale Wirkung einer solchen Sache, und Sie werden sich sagen müssen: Da sieht man, daß aus der Sachkenntnis auf den einzelnen Gebieten die soziale Reform, der soziale Neuaufbau hervorgehen muß, nicht aus allgemeinen, seien sie marxistische, seien sie Oppenheimersche Theorien, seien sie so oder so geartete Theorien, die hinwegschauen über den Menschen, die aus abstrakten Begriffen heraus eine Weltgestaltung machen wollen. Nicht daraus kann das Heil hervorgehen, sondern aus dem hingebungsvollen Erkennen der einzelnen Gebiete. Und die Gesundheitspflege, die Hygiene, ist ein solches ganz besonderes Gebiet, denn sie führt uns, ich möchte sagen am nächsten an alles dasjenige heran, was unser Mitmensch an Freude hat durch seine gesunde, normale Lebensart oder an Schmerzen und Leiden, an Einschränkungen durch dasjenige, was als mehr oder weniger Krankes in ihm ruht.

C'est quelque chose qui nous indique rapidement la façon sociale particulière que la science de l’esprit peut créer dans le domaine de l'hygiène. Car si de telle façon celui qui soigne la connaissance de l'humanité, celui qui soigne la connaissance de l'être humain sain et malade, aussi celui qui se spécialise comme médecin, est placé dans la société humaine avec une telle connaissance, alors il sera en situation de créer des éclaircissements à l’intérieur de cette société humaine, car il trouvera de la compréhension. Et il ne s’établira pas seulement un rapport du médecin à la société tel que, si l'on n'est pas tout de suite son ami ou son parent, passe près de sa maison et le laisse chercher quand quelque chose fait mal ou quand on s'est cassé la jambe, mais un rapport s’établira ainsi au médecin que le médecin sera l’enseignant et l'instructeur perpétuel des soins de santé prophylactiques, que dans le fait se tiendra là une intervention constante du médecin, pas seulement pour guérir les humains chez qui tomber malade va si loin qu’ils le remarquent, mais pour maintenir les humains en bonne santé, aussi loin que ce soit accessible. Un ouvrage social vivant aura lieu entre le médecin et l'humanité restante. Mais alors, la santé d’une telle connaissance rayonnera sur la médecine elle-même, car c'est tout de suite parce que le matérialisme s'est aussi déployé sur la contemplation médicale de la vie que nous avons vraiment foncé dans des façons de voir étranges.

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Das ist so etwas, was uns gleich hinweist auf die besondere soziale Art, wie Geisteswissenschaft sie auf dem hygienischen Gebiete schaffen kann. Denn wenn in einer solchen Art der Pfleger der Menschheitskunde, der Pfleger der Kunde von dem gesunden und kranken Menschen, auch derjenige, der sich nun zum Arzt spezialisiert, mit einer solchen Erkenntnis in die menschliche Sozietät hineingestellt ist, dann wird er in der Lage sein, innerhalb dieser menschlichen Gesellschaft Aufklärung zu schaffen, denn er wird Verständnis finden. Und es wird sich nicht nur solch ein Verhältnis des Arztes zur Sozietät herausstellen, daß man, wenn man nicht gerade sein Freund oder sein Verwandter ist, an seinem Hause vorbeigeht und ihn holen läßt, wenn einem etwas weh tut oder wenn man sich das Bein gebrochen hat, sondern es wird sich ein Verhältnis zum Arzte so herausstellen, daß der Arzt der fortwährende Lehrer und Anweiser der prophylaktischen Gesundheitspflege ist, daß in der Tat ein fortwährendes Eingreifen des Arztes dasteht, um nicht nur den Menschen, bei dem das Erkranktsein so weit geht, daß er es bemerkt, zu heilen, sondern um die Menschen, so weit das angängig ist, gesund zu erhalten. Ein lebendiges soziales Wirken wird stattfinden zwischen dem Arzte und der ganzen übrigen Menschheit. Dann aber wird auf die Medizin selber ausstrahlen die Gesundheit einer solchen Erkenntnis, denn wir sind ja gerade dadurch, daß der Materialismus sich auch über die medizinische Betrachtung des Lebens ausgedehnt hat, wahrhaftig in merkwürdige Anschauungen hineingerannt.

Là, nous avons d’un côté les maladies physiques. Elles sont étudiées en ce qu’on trouve des dégénérescences d'organes ou ce qui devrait être d'autres processus physiquement perceptibles ou physiquement pensés à l’intérieur de la peau du corps humain, et l'attention est dirigée sur la possibilité d’améliorer des dommages que l’on trouve là. Dans cette direction sera maintenant pensé entièrement matérialistement sur le corporel de l'humain dans son contexte normal et anormal. À côté de cela, apparaissent les ainsi nommées maladies de l'âme ou de l'esprit. On a ces maladies de l’âme ou de l’esprit maintenant d’un côté, parce qu’on pensait matérialistement, faites pures maladies du cerveau, ou sinon en maladies du système nerveux, on a volontiers aussi cherché des bases pour cela dans les (autres) systèmes d'organes de l'humain sinon. Mais comme on ne formait absolument aucune façon de voir sur la façon dont l'esprit et l'âme œuvrent dans la corporéité humaine, on ne pouvait pas gagner de façon de voir sur le rapport des maladies de l’esprit, lesdites maladies de l’esprit, avec ce que l'humain est sinon. Et ainsi, aimerai-je dire, les maladies de l’esprit se tiennent là d’un côté, elles sont même saisies aujourd'hui par une étrange science hermaphrodite, par la psychanalyse, qui pense matérialistement mais ne comprend pas du tout le matérialiste ; elles sont là, ces maladies de l’esprit et de l'âme, sans qu'on puisse n’importe comment les mettre en rapport de manière synthétiquement raisonnable avec ce qui va en fait de soi dans l'organisme humain.

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Da haben wir auf der einen Seite die physischen Erkrankungen. Sie werden studiert, indem man die Organentartungen oder das, was sonst an physisch wahrnehmbaren oder an physisch gedachten Vorgängen innerhalb der menschlichen Leibeshaut sein soll, findet, und es wird das Augenmerk darauf gelenkt, daß man Schädigungen, die man da findet, ausbessern kann. In dieser Richtung wird nun ganz materialistisch über das Leibliche des Menschen in seinem normalen und in seinem abnormen Zustande gedacht. Daneben treten die sogenannten Seelen- oder Geisteskrankheiten auf. Diese Seelen- oder Geisteskrankheiten nun hat man auf der einen Seite, weil man materialistisch dachte, zu bloßen Gehirnkrankheiten gemacht oder sonst zu Erkrankungen des Nervensystems, hat wohl auch Grundlagen dafür in dem sonstigen Organsystem des Menschen gesucht. Aber weil man überhaupt keine Anschauung ausbildete über die Art, wie in der menschlichen Leiblichkeit der Geist und die Seele wirken, konnte man keine Anschauung gewinnen über das Verhältnis der Geisteskrankheiten, der sogenannten Geisteskrankheiten, zu dem, was der Mensch sonst ist. Und so, möchte ich sagen, stehen die Geisteskrankheiten auf der einen Seite da, sie sind sogar heute erfaßt von einer merkwürdigen Zwitterwissenschaft, von der Psychoanalyse, die materialistisch denkt, aber das Materialistische ganz und gar nicht versteht; sie stehen da, diese Geistes- und Seelenkrankheiten, ohne daß man irgendwie in vernünftiger Weise sie zusammenbringen kann mit dem, was im menschlichen Organismus eigentlich vor sich geht.

La science de l’esprit peut maintenant montrer - et j'ai rendu attentif là-dessus - que ce que j’exprime ici n'est pas purement un programme, mais que ce soit poursuivi en détail – tout de suite à l'occasion qui est maintenant offerte avec la tenue d'un cours pour médecins qui a eu lieu ici en ces semaines. La science de l’esprit peut donc absolument montrer en détail comment, tout ce que sont les ainsi nommées maladies spirituelles et de l'âme, sont basées sur des perturbations des organes, sur la dégénérescence des organes, hypertrophie des organes, atrophie des organes dans l'organisme humain. N’importe où, dans le cœur, dans le foie, dans les poumons, n’importe où, il y a quelque chose qui n’est pas en ordre, quand en même temps, ou plus tard, quelque chose se produit qui est une ainsi-nommée maladie spirituelle. Une science de l’esprit qui parvient à reconnaître l'efficacité de l'esprit dans le cœur normal, une telle science de l’esprit est aussi en état - et n’a pas à en avoir honte - de chercher dans la dégénérescence du cœur, dans les défauts du cœur, une cause pour l'ainsi nommé esprit malade ou âme malade.

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Geisteswissenschaft kann nun zeigen - und ich habe darauf aufmerksam gemacht -, daß dasjenige, was ich hier ausspreche, nicht bloß Programm ist, sondern daß es in Einzelheiten verfolgt wird - gerade bei der Gelegenheit, die sich jetzt dargeboten hat bei der Abhaltung eines Kursus für Ärzte, der in diesen Wochen hier stattgefunden hat. Geisteswissenschaft kann ja durchaus im einzelnen zeigen, wie alles, was sogenannte Geistes- und Seelenkrankheiten sind, auf Organstörungen beruht, auf Organentartungen, Organvergrößerungen, Organverkleinerungen im menschlichen Organismus. Irgendwo im Herzen, in der Leber, in der Lunge, irgendwo ist etwas nicht in Ordnung, wenn zur selben Zeit oder später etwas auftritt, was eine sogenannte Geisteskrankheit ist. Eine Geisteswissenschaft, welche dazu durchdringt, den Geist im normalen Herzen in seiner Wirksamkeit zu erkennen, eine solche Geisteswissenschaft ist auch imstande - und braucht sich dessen nicht zu schämen -, in der Entartung des Herzens, in den Fehlern des Herzens eine Ursache für den sogenannten kranken Geist oder die kranke Seele zu suchen.

La principale erreur du matérialisme ne consiste pas en ce qu’il nie l'esprit - la religion pourrait donc alors veiller à ce que l'esprit soit encore reconnu - l’erreur principale du matérialisme consiste en ce qu’il ne reconnaît pas la matière, parce qu’il observe seulement son côté extérieur. C'est tout de suite cela le manque/la pénurie du matérialisme, qu'il ne gagne aucun coup d’œil dans la matière, par exemple, dans le traitement purement psychanalytique, dans la pure observation de quelque chose qui s'est passé dans l'âme et que la psychanalyse décrit comme îles de l'âme, donc un abstrait. Bien plus, on doit poursuivre comment certaines impressions de l'âme que l'humain obtient à tel ou tel moment de sa vie, et qui sont liées de manière normale à l'organisme normal, se répercutent sur des organes défectueux - au lieu de, par exemple, sur un foie sain sur un malade - ; une telle répercussion peut peut-être se montrer à un moment tout à fait différent de celui où le défaut est devenu organiquement remarquable.

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Der hauptsächlichste Fehler des Materialismus besteht nämlich nicht darin, daß er den Geist ableugnet - da könnte ja die Religion dann dafür sorgen, daß der Geist noch anerkannt wird -, der Hauptfehler des Materialismus besteht darin, daß er die Materie nicht erkennt, weil er nur ihre Außenseite beobachtet. Gerade das ist der Mangel des Materialismus, daß er keinen Einblick in die Materie gewinnt, zum Beispiel bei der bloß psychoanalytischen Behandlung, bei der bloßen Beobachtung von irgend etwas, was in der Seele vorgegangen ist und das die Psychoanalyse als Seeleninseln bezeichnet, also ein Abstraktum. Vielmehr muß man verfolgen, wie gewisse Seeleneindrücke, die der Mensch zu dieser oder jener Zeit seines Lebens erhält und die in normaler Weise gebunden sind an den normalen Organismus, auf fehlerhafte Organe auftreffen - statt zum Beispiel auf eine gesunde Leber auf eine kranke -; ein solches Auftreffen kann sich vielleicht in einer ganz anderen Zeit zeigen als zu der Zeit, wo der Defekt organisch bemerkbar geworden ist.

La science de l’esprit n’a pas besoin de reculer d’effroi devant montrer comment les maladies dites spirituelles ou de l'âme sont toujours pendantes à quelque chose dans le corps humain. La science de l’esprit doit souligner de façon très stricte que si l'on étudie purement l'âme, le complexe de l'âme, les déviations de l'âme par rapport à la vie dite normale de l'âme, on n'a là rien d'autre qu'un diagnostic tout au plus unilatéral. La psychanalyse ne peut donc jamais être autre chose qu'un diagnostic, elle ne peut jamais conduire sur une véritable thérapie dans ce domaine. Pour cette raison que la thérapie des maladies de l’esprit doit commencer avec la cure du corps, c’est pourquoi il faut connaître les ramifications du spirituel dans la matière jusqu'aux différentes parties, si l'on veut savoir par où commencer dans le corps matériel - qui est pourtant transspiritualisé - où on a à commencer pour guérir ce qui ne se montre que de manières symptomatiques dans des rapports d’âme anormaux. C'est précisément là que la science de l’esprit doit insister le plus résolument, à savoir que les maladies dites spirituelles et de l'âme doivent être poursuivies jusque dans l'organologie de l'humain. Mais on peut voir dans l'organologie anormale de l'humain que si l'on peut tracer l'esprit dans les plus petites parties de la matière.

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Geisteswissenschaft braucht nicht davor zurückzuschrecken, dies zu zeigen, wie die sogenannten Geistes-oder Seelenkrankheiten immer zusammenhängen mit irgend etwas im menschlichen Leibe. Die Geisteswissenschaft muß geradezu streng darauf hinweisen, daß, wenn man bloß das Seelische, den seelischen Komplex studiert, die Abweichungen des Seelischen von dem sogenannten normalen seelischen Leben, daß man da nichts hat als höchstens eine einseitige Diagnose. Daher kann Psychoanalyse niemals etwas anderes sein als höchstens etwas Diagnostisches; sie kann niemals zur wirklichen Therapie auf diesem Gebiete führen. Aus diesem Grunde, weil die Therapie bei Geisteskrankheiten gerade einsetzen muß mit der Leibeskur, deshalb muß man bis in die einzelnen Teile hinein die Verzweigungen des Geistigen in der Materie kennen, wenn man wissen will, wo man einzusetzen hat im materiellen Leib - der aber durchgeistigt ist -, wo man einzusetzen hat, um dasjenige zu kurieren, was sich in abnormen seelischen Verhältnissen eben nur symptomatisch zeigt. Gerade das muß Geisteswissenschaft am entschiedensten betonen, daß die sogenannten Geistes- und Seelenkrankheiten verfolgt werden müssen bis hinein in die Organologie des Menschen. In die abnorme Organologie des Menschen kann man aber nur hinein-sehen, wenn man den Geist bis in die kleinsten Teile der Materie hinein verfolgen kann.

Et inversement, a aussi son côté corporel, ce qui semble n'être que des phénomènes de vie agissant sur l'âme ou dans l'âme, disons ce qui se manifeste dans les tempéraments et dans l'activité des tempéraments de l'humain, ce qui se manifeste dans toute la manière dont l'humain joue quand il est petit, comment il marche, ce qu'il fait, tout ce qui est aujourd'hui compris comme n'étant que de l'âme spirituelle. Et une erreur dans l'éducation d'un enfant peut se manifester plus tard sous une forme tout à fait ordinaire de maladie physique. Oui, dans certains cas, lorsqu'on est confronté à une maladie de l’esprit, on est amené à regarder le physique pour savoir ce qui est important, et dans le cas d'une maladie physique, à regarder le spirituel pour savoir ce qui est important. Car c'est l'essence même de la science de l’esprit, qu'elle ne parle pas en des abstractions d'un spirituel nébuleux, comme le font les mystiques, comme le font les théosophes unilatéraux, mais qu'elle poursuit l'esprit dans ses effets matériels, qu'elle ne comprend nulle part la matière comme le fait la science extérieure d'aujourd'hui, mais partout, en observant la matière, elle pénètre jusqu'à l'esprit et peut donc aussi observer où une vie anormale de l'âme doit s'exprimer par la présence d'une vie corporelle anormale, même si elle est peut-être cachée extérieurement.

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Und umgekehrt: Dasjenige, was scheinbar bloß auf das Seelische oder im Seelischen wirkende Lebenserscheinungen sind, sagen wir dasjenige, was in den Temperamenten und in der Betätigung der Temperamente des Menschen hervortritt, was hervortritt in der ganzen Art und Weise, wie der Mensch als kleines Kind spielt, wie er geht, was er tut, das alles, was heutzutage nur geistig-seelisch verstanden wird, das hat auch seine leibliche Seite. Und ein Verfehltes in bezug auf manches in der Erziehung des Kindes kann in späterer Zeit in einer ganz gewöhnlichen physischen Erkrankungsform zum Vorschein kommen. Ja, man wird geradezu in gewissen Fällen dazu geführt, wenn man Geisteskrankheiten vor sich hat, auf das Leibliche zu sehen, um da das zu erforschen, worauf es ankommt, und bei physischen Erkrankungen auf das Geistige zu sehen und da zu erforschen, worauf es ankommt. Denn das ist das Wesentliche der Geisteswissenschaft, daß sie nicht in Abstraktionen von einem nebulosen Geistigen spricht, wie es die Mystiker, wie es die einseitigen Theosophen tun, sondern daß sie den Geist verfolgt in seine materiellen Wirkungen hinein, daß sie nirgends das Materielle so begreift, wie es die heutige äußere Wissenschaft begreift, sondern überall bei der Betrachtung des Materiellen zum Geiste vordringt und so auch beobachten kann, wo sich ein abnormes Seelenleben dadurch äußern muß, daß ein, wenn auch vielleicht äußerlich verborgenes, abnormes körperliches Leben vorliegt.

Dans les cercles les plus larges aujourd'hui, on se fait aujourd’hui des représentations tout à fait erronées sur la science de l’esprit pensé sérieusement à orientation anthroposophique - peut-être parfois avec droit, quand on entend parler ceux qui ne veulent pas vraiment entrer dans ce dont en fait il s’agit, et parlent seulement de théories abstraites, l'humain consisterait en ceci et cela, et qu'il y aurait des vies terrestres répétées, et ainsi de suite. Ces choses sont évidemment des plus importantes et très belles. Mais lorsqu'il s'agit de travailler de manière particulièrement sérieuse dans ce mouvement spirituel-scientifique, alors il doit être entré dans les différents chapitres, les différents domaines de cette vie. Et au sens le plus large, cela conduit à nouveau à un rassemblement social intentionné des humains. Car lorsque l'on voit comment l'âme, qui semble malade, rayonne ses impulsions dans l'organisme, lorsque l'on peut sentir - sentir avec compréhension - ce pendant entre l'organisme et l'âme qui semble malade, lorsque l'on sait, d'autre part, comment les institutions de la vie ont également un effet sur le soin de santé physique de l'humain, comment le spirituel, qui existe apparemment seulement à l'extérieur dans les institutions sociales, a un effet dans les soins de santé physique de l'humain, lorsque l'on examine tout cela, alors on se trouve d'une tout autre manière à l'intérieur de la société humaine. On commence à gagner une compréhension correcte de l'humain, et on traite l'autre humain tout autrement ; on suit son caractère tout autrement. Nous savons que certaines qualités sont liées à ceci ou à cela ; nous savons comment nous comporter vis-à-vis de ces qualités ; nous savons, surtout lorsque nous avons des tâches qui y sont liées, comment placer les tempéraments des humains dans la société humaine de la bonne manière et comment les développer de la bonne manière.

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Man macht sich in weitesten Kreisen heute über die ernsthaft gemeinte anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft ganz falsche Vorstellungen - vielleicht manchmal mit Recht, wenn man diejenigen reden hört, die nicht wahrhaftig eingehen wollen auf dasjenige, um was es sich eigentlich handelt, und nur reden von abstrakten Theorien, der Mensch bestehe aus dem und dem, und es gäbe wiederholte Erdenleben und so weiter. Diese Dinge sind ja selbstverständlich allerwichtigst und sehr schön. Aber wenn es sich darum handelt, besonders ernsthaft zu arbeiten in dieser geisteswissenschaftlichen Bewegung, dann muß eingegangen werden auf die einzelnen Kapitel, auf die einzelnen Gebiete dieses Lebens. Und im allerweitesten Sinne führt das wiederum zu einem sozial gesinnten Zusammensein der Menschen. Denn wenn man so sieht, wie die krank erscheinende Seele ihre Impulse hineinstrahlt in den Organismus, wenn man diesen Zusammenhang zwischen dem Organismus und der krank erscheinenden Seele fühlen kann - fühlen mit Verständnis -, wenn man auf der anderen Seite weiß, wie die Lebenseinrichtungen auch auf die physische Gesundheit des Menschen wirken, wie das Geistige, das in sozialen Einrichtungen scheinbar nur äußerlich besteht, hineinwirkt in die physische Gesundheitspflege des Menschen, wenn man das alles überschaut, dann ist man in einer ganz anderen Weise drinnenstehend in der menschlichen Sozietät. Man beginnt dadurch ein richtiges Menschenverständnis zu gewinnen, und man behandelt den anderen Menschen ganz anders; man verfolgt seinen Charakter ganz anders. Man weiß, gewisse Eigenschaften hängen mit diesem oder jenem zusammen, man weiß sich diesen Eigenschaften gegenüber zu benehmen, man weiß, besonders wenn man Aufgaben damit verbunden hat, in der richtigen Weise die Temperamente der Menschen in die menschliche Sozietät hineinzustellen und namentlich in der richtigen Weise zu entwickeln.

Un domaine social en particulier devra être intensément influencé en relation hygiénique par cette connaissance acquise de l'humain, c'est le domaine de l'éducation, le domaine de l'enseignement. En fait, on ne peut pas du tout mesurer, sans connaître vraiment l’humain de manière englobante, ce que cela signifie d'avoir des enfants assis à l'école avec le dos courbé en arrière, de sorte que leur respiration est constamment en désordre, ou d'avoir des enfants à qui on n'apprend pas à parler fort et clairement, à vocaliser clairement, à consoner clairement. L'ensemble de la vie ultérieure dépend essentiellement du fait que l'enfant respire de la bonne manière à l'école et qu'on lui apprend à parler fort, clairement et distinctement.

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Ein soziales Gebiet wird insbesondere intensiv beeinflußt werden müssen in hygienischer Beziehung von einer so errungenen Menschenkenntnis, das ist das Gebiet der Erziehung, das Gebiet des Unterrichts. Man kann eigentlich gar nicht ermessen, ohne wirklich umfassend den Menschen zu kennen, was es heißt: die Kinder sitzen in der Schule mit gebückten Rücken, so daß fortwährend ihre Atmung in Unordnung ist, oder die Kinder werden nicht angehalten, laut und deutlich, deutlich vokalisierend, deutlich konsonantisierend zu sprechen. Das ganze spätere Leben hängt im wesentlichen davon ab, ob das Kind in der Schule in der richtigen Weise atmet und ob es angehalten wird, laut und deutlich und artikuliert zu sprechen.

Dans ce genre de choses - je ne fais qu'extraire des exemples, car une chose similaire pourrait être appliquée à d'autres domaines - on montre la spécialisation de l'ensemble de l'hygiène dans le système scolaire, et juste là, on montre toute l'importance sociale de l'hygiène, mais on montre aussi comment la vie exige que nous ne nous spécialisions pas davantage, mais que nous rassemblions ce qui est spécialisé dans une vue d'ensemble. Nous avons besoin non seulement de ce qui permet à l'enseignant de savoir que, selon certaines normes pédagogiques, il faut éduquer un enfant de telle ou telle manière, mais nous avons besoin de ce qui permet à l'enseignant de juger ce que signifie le fait de laisser l'enfant prononcer telle ou telle phrase clairement articulée, ou de laisser l'enfant, après qu'il a dit une demi-phrase, reprendre son souffle et ainsi de suite, et de ne pas veiller à ce que l'air soit épuisé pendant que la phrase est prononcée. Certes, il existe de nombreux indices et règles à ce sujet aussi, mais le bon type de reconnaissance mutuelle et la bonne application de ces choses attirent seulement nos cœurs quand nous en mesurons toute l'importance pour la vie humaine et pour la santé sociale, car c'est alors seulement que la chose devient une impulsion sociale.

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In solchen Dingen - ich reiße nur Beispiele heraus, denn auf andere Gebiete ließe sich ein Ähnliches anwenden - zeigt sich die Spezialisierung der Gesamthygiene auf das Schulwesen, und gerade darin zeigt sich die ganze soziale Bedeutung der Hygiene, zeigt sich aber auch, wie das Leben fordert, daß wir nicht weiter spezialisieren, sondern daß wir das Spezialisierte zusam-menbringen zu einer Gesamtanschauung. Wir brauchen nicht nur das, was den Lehrer befähigt zu wissen, nach gewissen pädagogischen Normen soll man ein Kind so oder so erziehen, sondern wir brauchen das, was den Lehrer befähigt, ein Urteil darüber zu haben, was es heißt, wenn er diesen oder jenen Satz von dem Kind klar artikuliert aussprechen läßt oder wenn er das Kind, nachdem es einen halben Satz gesagt hat, schon wieder Luft schnappen läßt und so weiter und nicht dafür sorgt, daß die Luft verbraucht wird, während der Satz ausgesprochen wird. Gewiß, es gibt auch darüber viele Anhaltspunkte und Regeln, aber die richtige Art der gegenseitigen Anerkennung und die richtige Anwendung dieser Dinge zieht erst in unser Herz hinein, wenn wir die ganze Bedeutung für das Menschenleben und für die soziale Gesundheit ermessen, denn dann erst wird die Sache ein sozialer Impuls.

Ce sont ces considérations qui ont constitué la base lorsque j'ai donné le cours de pédagogie et de didactique aux enseignants au point de départ de la fondation de l'école Waldorf à Stuttgart, cette considération selon laquelle on a besoin d'enseignants qui peuvent travailler à partir de toute la profondeur d'une vision du monde qui comprend l'être humain pour l'éducation et l'enseignement des enfants. Ce qui a été mis dans les phrases qui ont été prononcées comme un art pédagogique didactique, tout s'efforce de faire des humains des enfants qui sont élevés et enseignés, chez qui plus tard - par le fait qu'ils sont poussés à remplir les fonctions de la vie de la bonne manière dans l'enfance - les poumons et le foie et le cœur et l'estomac sont en ordre, parce que l'âme y a travaillé de la bonne manière.

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Diese Erwägungen waren es, die zugrundelagen, als ich beim Ausgangspunkte der Gründung der Waldorfschule in Stuttgart vorher den Lehrern dort den pädagogisch-didaktischen Kurs gehalten habe, diese Erwägung, daß man Lehrer braucht, die aus der ganzen Tiefe einer menschenverstehenden Weltanschauung arbeiten können für die Erziehung und für den Unterricht der Kinder. Was da in die Sätze, die als pädagogisch-didaktische Kunst ausgesprochen worden sind, hineingelegt worden ist, das strebt alles danach hin, aus den Kindern, die erzogen und unterrichtet werden, Menschen zu machen, bei denen später - dadurch, daß sie angehalten werden, als Kind die Funktionen des Lebens in der richtigen Weise zu vollziehen -, Lunge und Leber und Herz und Magen in Ordnung sind, weil die Seele in der richtigen Weise gearbeitet hat daran.

Jamais cette vision du monde n'interprétera le mot ancien de manière matérialiste : dans un corps sain vit une âme saine. - Selon une interprétation matérialiste, cela signifierait que lorsque le corps est sain, lorsqu'il a été rendu sain par tous les moyens physiques possibles, il devient de lui-même le porteur d'une âme saine. C'est un non-sens. C'est logique : une âme saine ne vit dans un corps sain que si l'on procède de la manière suivante, c'est-à-dire si l'on se dit : "Ici, j'ai un corps sain devant moi, cela me montre que la puissance d'une âme saine l'a construit, l'a rendu plastique, l'a rendu sain. Je reconnais de ce corps qu'une âme saine et autonome a travaillé en lui. - C'est le sens de l'expression. Mais ce n'est que de cette manière qu’à ce dicton peut aussi reposer à la base une hygiène saine, en d'autres termes : nous n'avons pas besoin, quelque peu à côté des enseignants qui travaillent seulement à partir d'une science pédagogiquement abstraite, encore d'un médecin scolaire qui passe par l'école une fois tous les quinze jours, tout au plus, et ne sait pas quoi faire ; non, nous avons besoin d'un lien vivant entre la science médicale et l'art pédagogique. Nous avons besoin d'un art pédagogique qui, dans toutes ses mesures, éduque et enseigne aux enfants de manière hygiénique. C'est ce qui fait de l'hygiène une question sociale, car la question sociale est essentiellement une question d'éducation, et la question d'éducation est essentiellement une question médicale, mais une question uniquement de cette médecine qui est fécondée scientifiquement-spirituellement, d'une hygiène qui est fécondée scientifiquement-spirituellement.

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Niemals wird diese Weltanschauung in materialistischer Weise das alte Wort deuten: In einem gesunden Körper lebt eine gesunde Seele. - Materialistisch gedeutet hieße das, wenn man den Körper gesund hat, wenn man ihn mit allen möglichen physischen Mitteln gesund gemacht hat, dann würde er von selber der Träger einer gesunden Seele. Unsinn ist das. Sinn hat das: In einem gesunden Körper lebt eine gesunde Seele nur, wenn man in der folgenden Weise vorgeht, daß heißt, wenn man sich sagt: Da habe ich einen gesunden Körper vor mir, der zeigt mir, daß ihn aufgebaut hat, plastisch ausgestaltet hat, gesund gemacht hat die Kraft einer gesunden Seele. Ich erkenne aus diesem Körper, daß eine autonome gesunde Seele in ihm gearbeitet hat. - Das ist der Sinn des Ausspruchs. Aber nur so kann dieser Ausspruch auch einer gesunden Hygiene zugrundeliegen, mit anderen Worten: Wir brauchen nicht etwa neben den Lehrern, die nur aus einer pädagogisch abstrakten Wissenschaft heraus arbeiten, noch einen Schularzt, der alle vierzehn Tage einmal, wenn es hoch kommt, durch die Schule geht und auch nichts Gescheites anzufangen weiß, nein, wir brauchen eine lebendige Verbindung der medizinischen Wissenschaft mit der pädagogischen Kunst. Wir brauchen eine pädagogische Kunst, die in allen ihren Maßnahmen in hygienisch richtiger Weise die Kinder erzieht und unterrichtet. Das ist dasjenige, was die Hygiene zu einer sozialen Frage macht, denn die soziale Frage ist im wesentlichen eine Erziehungsfrage, und die Erziehungsfrage ist im wesentlichen eine medizinische Frage, aber eine Frage nur derjenigen Medizin, die geisteswissenschaftlich befruchtet ist, einer Hygiene, die geisteswissenschaftlich befruchtet ist.

Ces choses mettent en évidence un autre aspect extraordinairement important, tout de suite en ce qui concerne le thème de "l'hygiène en tant que question sociale". Car, mes très chers présents, quand la science de l’esprit est cultivée et quand la science de l’esprit est quelque chose de concret pour l'humain, alors il sait que dans ce qu'il obtient dans la science de l’esprit, quelque chose repose, qui se différencie de ce qu'il a dans le pur intellectualisme - et aussi la science de la nature du présent est pur intellectualisme -, ce qu'il a dans le pur intellectualisme ou dans la science de la nature purement formée intellectuellement ou dans l'histoire ou la jurisprudence d'aujourd'hui purement formée intellectuellement. Toutes les sciences sont aujourd'hui intellectualistes ; quand elles prétendent être des sciences empiriques/d’expériences, c'est uniquement parce qu'elles interprètent intellectuellement les résultats sensoriellement observés de l'expérience. De ces interprétations intellectuelles, les résultats des sciences de la nature, ou autres, diffèrent essentiellement celles de la science de l’esprit. Il serait même assez triste que ce qui vit dans notre culture intellectualiste ne soit pas seulement une image, mais une véritable puissance qui œuvre plus profondément sur l'humain. Car tout ce qui est intellectualiste reste notamment seulement à la surface de l'humain. Cette phrase est pensée tout englobante.

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Diese Dinge, die weisen dann noch auf etwas hin, was außerordentlich bedeutungsvoll ist gerade mit Bezug auf das Thema «Hygiene als soziale Frage». Denn, meine sehr verehrten Anwesenden, wenn Geisteswissenschaft gepflegt wird und wenn Geisteswissenschaft etwas Konkretes für den Menschen ist, dann weiß er, daß in dem, was er in der Geisteswissenschaft erhält, etwas ruht, was sich unterscheidet von dem, was er im bloßen Intellektualismus - und auch die Naturwissenschaft der Gegenwart ist bloßer Intellektualismus -, was er in dem bloßen Intellektualismus oder in der bloß intellektualistisch ausgebildeten Naturwissenschaft oder in der bloß intellektualistisch ausgebildeten Historie oder der Rechtswissenschaft von heute hat. Alle Wissenschaften sind heute intellektualistisch; wenn sie behaupten, Erfahrungswissenschaften zu sein, so beruht das nur darauf, daß sie die sinnlich beobachteten Erfahrungsergebnisse intellektualistisch ausdeuten. Von diesen intellektualistisch ausgedeuteten naturwissenschaftlichen oder sonstigen Resultaten unterscheidet sich dasjenige, was in der Geisteswissenschaft gegeben ist, ganz wesentlich. Es wäre sogar recht traurig, wenn dasjenige, was in unserer intellektualistischen Kultur lebt, nicht bloß Bild wäre, sondern eine reale Macht, die auf den Menschen tiefer wirkt. Alles Intellektualistische bleibt nämlich nur an der Oberfläche des Menschen. Dieser Satz ist ganz umfassend gemeint.

Celui qui cultive la science de l’esprit seulement intellectuellement, c'est-à-dire qui ne fait que prendre des notes : il y a un corps physique, un corps éthérique, un corps astral, un Je, une vie répétée sur terre, un karma, etc. - et le note de la même manière qu'on le note dans la science de la nature ou dans la science sociale actuelle, ne cultive pas sérieusement la science de l’esprit, car il transplante seulement la manière de penser qu'il a par ailleurs/sinon sur ce qui lui vient en vis-à-vis dans la science de l’esprit. Mais l'essentiel dans la science de l’esprit est qu'elle doit être pensée d'une manière différente, ressentie d'une manière différente, vécue selon l’âme d'une manière tout à fait différente de l'intellectualiste. C'est pourquoi la science de l’esprit est quelque chose qui, par elle-même, maintient un rapport vivant avec l'être humain sain et malade, bien que d'une manière quelque peu différente de celle dont on se laisse rêver souvent. Les humains se seront certainement suffisamment convaincus de l'impuissance de ce que l'on entreprend, soit comme exhortation, soit comme encouragement, dans la culture purement intellectualiste à l'égard des ainsi nommés malades spirituels. Le malade spirituel prétend que lui parlent des voix ; vous lui dites tout le possible que vous découvrez de votre raison synthétique intellectuelle - en vain, car il vous sait toutes sortes d'objections. Ce seul fait peut indiquer que vous n'êtes pas confronté à une maladie de l'âme consciente, ou même de l'âme subconsciente, mais à une maladie de l'organisme.

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Derjenige, der Geisteswissenschaft nur intellektualistisch betreibt, das heißt, der sich nur Notizen macht: es gibt einen physischen Leib, einen Ätherleib, einen Astralleib, ein Ich, ein wiederholtes Erdenleben, ein Karma und so weiter -, und das so notiert, wie man in der Naturwissenschaft oder in der heutigen Sozialwissenschaft notiert, der treibt Geisteswissenschaft nicht im Ernste, denn er verpflanzt die Denkweise, die er sonst hat, nur auf das, was ihm in der Geisteswissenschaft entgegentritt. Das Wesentliche bei der Geisteswissenschaft ist aber, daß sie in anderer Weise gedacht, in anderer Weise empfunden, in ganz anderer Weise als der intellektualistischen seelisch erlebt werden muß. Deshalb ist Geisteswissenschaft etwas, was durch sich selbst einen lebendigen Bezug zum gesunden und kranken Menschen erhält, allerdings in etwas anderer Weise, als man es sich oftmals träumen läßt. Es werden sich doch wohl die Menschen genügend überzeugt haben, wie machtlos man mit dem ist, was man, sei es als Ermahnung, sei es als Zureden, in der rein intellektualistischen Kultur anfängt gegenüber dem sogenannten Geisteskranken. Der Geisteskranke behauptet, zu ihm sprechen Stimmen; Sie sagen ihm alles mögliche, was Sie aus Ihrer intellektuellen Vernunft heraus finden - vergeblich, denn er weiß Ihnen alle möglichen Einwände. Schon das könnte darauf hinweisen, wie man es nicht mit einer Erkrankung des bewußten Seelenlebens oder auch des unterbewußten Seelenlebens, sondern mit einer Erkrankung des Organismus zu tun hat.

La science de l’esprit nous enseigne que l’on ne peut toutefois approcher les maladies dites spirituelles ou de l'âme sur une voie dite spirituelle, par exemple par l'hypnotisme et la suggestion, mais que nous devons les approcher sur des voies dites physiques, c'est-à-dire par guérison des organes, pour laquelle on a d’abord bien besoin d'une connaissance-esprit de l'être humain. La connaissance-esprit sait que tout de suite, elle ne devrait en fait pas intervenir dans le domaine des maladies dites spirituelles avec de pures procédures spirituelles ou d’âme, car la maladie de l’esprit consiste tout de suite dans ce que le membre spirituel de l'être humain est repoussé vers dehors, comme il l'est sinon dans le sommeil, et qu'il est faible dans cet être-poussé-dehors, mais que l'on doit guérir l’organe, afin qu'il reprenne à nouveau l'âme et l'esprit de façon saine. Contre cela intervient, dans son organisme tout entier, ce qui ne provient pas de l'intellect, de la tête, mais de l'humain tout entier en tant que résultat spirituel-scientifique, lorsque cela apparaît comme imagination, inspiration, intuition, et lorsque c'est accueilli par l'humain. Cela intervient réellement assainissant dans l'organisation physique de l'humain, ce qui est en fait véritable science de l’esprit.

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Geisteswissenschaft lehrt erkennen, daß man allerdings auch nicht auf einem solchen Wege, der ein sogenannter spiritueller sein soll, auf dem man zum Beispiel zu Hypnose und Suggestion greift, den sogenannten Geistes- oder Seelenkrankheiten beikommen kann, sondern daß man ihnen auf sogenanntem physischem Wege beikommen muß, das heißt durch Organheilungen, zu denen man aber erst recht eine Geist-Erkenntnis des Menschen braucht. Geist-Erkenntnis weiß, daß sie gerade auf dem Gebiete der sogenannten Geisteskrankheiten eigentlich gar nicht eingreifen sollte mit bloßen geistigen oder seelischen Prozeduren, weil die Geisteskrankheit ja gerade darin besteht, daß das geistige Glied des Menschen herausgedrängt ist, wie es sonst nur im Schlafe ist, und schwach ist in diesem Herausgedrängtsein, sondern daß man das Organ kurieren muß, damit es die Seele und den Geist wiederum in gesunder Art zurücknimmt. Dagegen greift dasjenige, was nicht aus dem Intellekt, aus dem Kopfe, sondern aus dem ganzen Menschen als geisteswissenschaftliches Ergebnis hervorgeht, wenn es auftritt als Imagination, Inspiration, Intuition, und wenn es vom Menschen aufgenommen wird, in seinen ganzen Organismus ein. Es greift wirklich in die physische Organisation des Menschen gesundend ein, was Geisteswissenschaft wirklich ist.

Par contre, il n'y a aucune preuve que maints rêveurs scientifiques-spirituels se sentent malades à l’intérieur de la science de l’esprit, ou montrent justement le contraire de ce que j’ai justement exprimé. Il y a justement tant qui ne sont pas des scientifiques spirituels, mais qui sont des preneurs de notes intellectualistes des résultats scientifiques-spirituels. Mais diffuser réellement la science de l’esprit dans sa substance est en soi une hygiène sociale, car elle agit sur l'humain tout entier, elle normalise à son tour son organologie lorsqu'elle menace de développer telle ou telle tendance à dévier vers l'anormal, d’après les rêves ou selon quelque autre côté. C'est la différence énorme entre ce qui est donné dans le scientifique-spirituel et ce qui se passe dans la science purement intellectualiste : les concepts qui émergent dans le domaine de l'intellectualisme sont beaucoup trop faibles, parce qu'ils sont simplement imagés, pour pouvoir intervenir dans l'être humain, pour avoir un effet sain sur lui. Les concepts de la science de l’esprit, en revanche, sont tels qu'ils sont tirés de l'humain tout entier. Dans la formation des concepts scientifiques-spirituels, non seulement le cerveau, mais aussi les poumons, le foie, le cœur et l'être humain tout entier ont collaboré, et cela les imprègne, si j’ai la permission de dire ainsi, en une plasticité de ce qu'ils ont de la puissance/la force de l'être humain tout entier. Et si l'on s'imprègne de ces concepts spirituels-scientifiques, si on les reçoit de manière consciente par le biais du bon sens/de la saine raison analytique humaine, ils se répercutent à leur tour de manière hygiénique sur l'humain tout entier. C'est ce qui, partant de la science de l’esprit, peut intervenir dans l'hygiène en tant qu’affaire sociale donnant une orientation.

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Dagegen ist kein Beweis, daß manche geisteswissenschaftliche Träumer sich krank fühlen innerhalb der Geisteswissenschaft oder eben das Gegenteil von dem zeigen, was ich eben ausgesprochen habe. Es gibt eben so unendlich viele, die nicht Geisteswissenschafter sind, sondern die intellektualistische Notizensammler der geisteswissenschaftlichen Ergebnisse sind. Aber Geisteswissenschaft wirklich in ihrer Substanz verbreiten, das ist selber eine soziale Hygiene, denn sie wirkt auf den ganzen Menschen, sie normalisiert wiederum seine Organologie, wenn diese droht, nach Träumen oder nach einer anderen Seite diese oder jene Tendenz zu einer Abweichung ins Abnorme zu entwickeln. Das ist der gewaltige Unterschied desjenigen, was im Geisteswissenschaftlichen gegeben wird, von dem, was in der bloß intellektualistischen Wissenschaft auftritt: daß die auf dem Gebiete des Intellektualismus hervortretenden Begriffe viel zu schwach sind, weil sie bloß bildhaft sind, um einzugreifen in den Menschen, um gesundend auf ihn wirken zu können. Die geisteswissenschaftlichen Begriffe dagegen sind so, daß sie herausgeholt sind aus dem ganzen Menschen. Bei der Formung der geisteswissenschaftlichen Begriffe hat wahrhaftig nicht bloß das Gehirn mitgewirkt, sondern Lunge und Leber und Herz und der ganze Mensch, und es durchdringt sie, wenn ich so sagen darf, in einer plastischen Ausgestaltung, was sie aus der Kraft des ganzen Menschen haben. Und durchdringt man sich mit diesen geisteswissenschaftlichen Begriffen, nimmt man sie erkennend durch den gesunden Menschenverstand auf, so wirken sie wiederum zurück in hygienischer Weise auf den ganzen Menschen. Das ist es, was, von der Geisteswissenschaft ausgehend, in das Hygienische als eine soziale Angelegenheit richtunggebend eingreifen kann.

Mais encore en bien d'autres manières - je peux seulement tirer des exemples - la science de l’esprit interviendra de manière orientative dans toute la vie sanitaire de l'humanité, lorsque cette science de l’esprit prendra pied réellement chez l'humain dans tout son sérieux. Je veux seulement indiquer une chose. Parmi les chapitres qui doivent être étudiés encore et encore par la science de l’esprit, il y a la relation de l'humain éveillé à l'humain endormi, et l'énorme différence qui existe entre l'organisation humaine pendant la veille et l'organisation humaine pendant le sommeil. Comment l'esprit et l'âme se comportent dans la veille, lorsque la corporéité et la spiritualité et ce qui est d'âme de l'humain s'interpénètrent, comment ils se comportent lorsqu'ils sont temporairement séparés l'un de l'autre comme dans le sommeil - cela est soigneusement étudié précisément par la science de l’esprit.

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Aber noch in vieler anderer Weise - ich kann nur Beispiele herausziehen - wird Geisteswissenschaft orientierend eingreifen in das ganze Gesundheitsleben der Menschheit, wenn diese Geisteswissenschaft wirklich in ihrem vollen Ernste einmal unter der Menschheit Fuß faßt. Ich will nur auf eines hinweisen. Zu denjenigen Kapiteln, die immer wieder und wiederum durch Geisteswissenschaft studiert werden müssen, gehört die Beziehung des wachen Menschen zum schlafenden Menschen, gehört der gewaltige Unterschied, der besteht zwischen der menschlichen Organisation im Wachen und der menschlichen Organisation im Schlafen. Wie Geist und Seele sich verhalten im Wachen, wenn einander durchdringen die Leiblichkeit und die Geistigkeit und das Seelische des Menschen, wie sie sich verhalten, wenn sie temporär voneinander getrennt sind wie im Schlaf - das wird sorgfältig gerade durch Geisteswissenschaft studiert.

Maintenant, je peux, j’aimerais seulement par référence, énoncer une certaine proposition, qui est cependant un résultat tout à fait certain de la science de l’esprit. Nous voyons apparaître dans la vie des maladies dites épidémiques, des maladies qui s'emparent de masses entières d’humains, et qui sont donc en même temps une affaire sociale. La science matérialiste ordinaire les étudie dans l'organisme physique humain. Elle ne sait rien de l'immense signification, tout de suite pour les épidémies, et pour les dispositions à l'égard des maladies épidémiques, qui repose dans le comportement anormal de l'humain au veiller et dormir. Ce qui se passe dans l'organisme humain pendant le sommeil est une chose qui, si elle se produit en excès, par exemple, prédispose dans une large mesure aux maladies dites épidémiques. Des humains qui, en dormant trop longtemps, préparent dans l'organisme humain des processus qui ne devraient pas être là, parce que le sommeil ne devrait pas interrompre la vie éveillée aussi longtemps, sont prédisposés de manière tout à fait différente aux maladies épidémiques, et ils se placent aussi dans les épidémies de manière tout à fait différente.

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Nun kann ich, ich möchte sagen nur referierend einen gewissen Satz angeben, der aber ein ganz gesichertes Ergebnis der Geisteswissenschaft ist. Wir sehen im Leben sogenannte epidemische Krankheiten auftreten, Krankheiten, die ganze Menschenmassen ergreifen, die also durchaus zu gleicher Zeit eine soziale Angelegenheit sind. Die gewöhnliche materialistische Wissenschaft studiert sie am menschlichen physischen Organismus. Sie weiß nichts davon, welche ungeheure Bedeutung gerade für Epidemien und für die Dispositionen für epidemische Krankheiten in dem anormalen Verhalten des Menschen zu Wachen und Schlafen liegt. Dasjenige, was im menschlichen Organismus während des Schlafens geschieht, ist etwas, was, wenn es zum Beispiel im Überflüsse geschieht, im hohen Grade für sogenannte epidemische Krankheiten prädisponiert. Menschen, die sich durch einen zu langen Schlaf Prozesse im menschlichen Organismus bereiten, die nicht da sein sollten, weil der Schlaf nicht so lange das Wachleben unterbrechen sollte, die sind in ganz anderer Weise für epidemische Krankheiten prädisponiert und die stellen sich auch in Epidemien in einer ganz anderen Weise hinein.

Vous pouvez maintenant mesurer par vous-même ce que cela signifie d'éduquer les humains sur la bonne répartition du dormir et du veiller. Vous ne pouvez pas faire cela par des prescriptions. Nous pouvez en tout cas prescrire aux gens de ne pas envoyer leurs enfants à l'école lorsqu'ils ont la scarlatine ; vous ne pouvez pas donner de conférences lorsqu'il y a la grippe : c'est là que les gens parent/obéissent (*) - parce que de nos jours les gens ont tendance à être libres, je veux dire parce que le sentiment d'autorité n'est plus aussi grand qu'autrefois - donc c'est là que les gens parent/obéissent. Je ne dis pas qu'ils ne parent/n’obéissent pas avec droit, je ne dis rien contre ce qui se passe sur ce chemin, mais vous ne pouvez pas prescrire aux gens de la même manière : Vous devez dormir sept heures. - Néanmoins, c'est plus important que les autres prescriptions, que les humains qui en ont besoin dorment sept heures, que les autres qui n'en ont pas besoin puissent dormir beaucoup moins longtemps, etc. Mais ces choses, qui sont si intimement liées aux aspects les plus personnels de la vie humaine, ont un grand effet social. Là, tout dépend de la manière dont les effets sociaux se produisent, c'est-à-dire si, par exemple, un nombre plus ou moins important d’humains sont retirés de tel ou tel métier ou non, de sorte que, dans certaines circonstances, un effet s'exerce sur un tout autre lieu. Là, en effet, l'hygiène intervient dans la vie sociale de manière considérable. Indépendamment de ce que l'on pense de la contagion ou de la non-contagion, dans les épidémies, cet élément intervient dans la vie sociale. Vous ne pouvez pas avoir d'effet par des prescriptions externes ; vous pouvez seulement avoir un effet si vous faites entrer dans la société humaine un public profane qui, cependant avec une compréhension des humains, se trouve en face du médecin qui travaille de manière éclairée pour la prophylaxie, partout où une collaboration vivante entre le médecin expert et le profane peut avoir lieu pour la préservation de la santé avec une compréhension de la nature humaine.

(NDT : bien qu’ayant soumis le passage à plusieurs, nous n’arrivons pas à tomber d’accord sur deux possibilités contradictoires, il faudrait maintenant une étude à plusieurs, compétents en tri-articulation, pour peut être pouvoir trancher. Cependant F. Kozlik, qui parlait au moins trois langues couramment [russe, allemand, français], avait fait des études de littérature comparée, passé son doctorat à la Sorbonne sur les différentes interprétations des contes, fait une traduction de « La philosophie de la liberté», a aussi opté,
dans la 1ère traduction française faites en 1985 pour le n° 5 des bulletins de l'Association de patient de la médecine anthroposophique,  pour « parieren » dans le sens de se défendre, donc parer plutôt qu’obéir qui est l’autre possibilité peut être plus juste gramaticalement [transistif-intransif]. C'est aussi le cas des autres collaborateurs de l’institut. Un bon exemple de ce à quoi nous confronte R. Steiner dans le début de sa conférence, cette fois en manière de santé et médicale : se prendre en main d'abord soi-même !)

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Nun können Sie von selbst ermessen, was es bedeutet, die Menschen aufzuklären über die richtige Verteilung von Schlafen und Wachen. Das können Sie nicht durch Vorschriften. Sie können allenfalls den Leuten vorschreiben, daß sie ihre Kinder nicht zur Schule schicken, wenn sie Scharlach haben; Sie können nicht Vorträge abhalten, wenn die Grippe herrscht: da parieren die Leute - weil ja heute der Mensch zur Freiheit neigt, ich meine, weil das Autoritätsgefühl nicht so groß ist wie in früheren Zeiten -, da parieren also die Menschen. Ich sage nicht, daß sie nicht mit Recht parieren, ich sage nichts gegen das, was auf diesem Wege geschieht, aber Sie können unmöglich in derselben Weise den Menschen vorschreiben: Ihr müßt sieben Stunden schlafen. - Dennoch ist das wichtiger als die anderen Vorschriften, daß die Menschen, die es nötig haben, sieben Stunden schlafen, die anderen, die es nicht nötig haben, viel kürzer schlafen dürfen und so weiter. Solche Dinge aber, die so intim mit dem Persönlichsten des Menschenlebens zusammenhängen, die haben in großartiger Weise eine soziale Wirkung. Da hängt es tatsächlich von dem Intimsten im Menschen ab, wie die sozialen Auswirkungen geschehen, ob zum Beispiel eine größere oder geringere Anzahl von Menschen diesem oder jenem Beruf entzogen werden oder nicht, wodurch unter Umständen auf einen ganz anderen Ort eine Wirkung ausgeübt wird. Da greift in der Tat die Hygiene in ungeheurer Weise in das soziale Leben hinein. Ganz abgesehen davon, was man über Ansteckung oder Nichtansteckung denkt, es greift bei Epidemien dieses Element in das soziale Leben ein. Da können Sie nicht durch äußere Vorschriften wirken, da können Sie nur wirken, wenn Sie in die menschliche Sozietät hineinbringen ein Laienpublikum, das aber mit Menschenverständnis dem aufklärend für Prophylaxe wirkenden Arzte gegenübersteht, wo immer zur Erhaltung der Gesundheit ein lebendiges Zusammenwirken zwischen dem sachverständigen Arzte und dem menschenverständigen Laien eintreten kann.

Lorsque nous survolons toutes ces choses, nous nous dirons alors : nous avons décrit ici un côté de l'hygiène comme une question sociale qui, dans le sens le plus éminent, est dépendant de ce que nous ayons une libre vie de l’esprit, que nous ayons en fait une libre vie de l’esprit, où, à l’intérieur du domaine de l’esprit, ceux qui sont, dans le soin de la vie de l’esprit – aussi loin qu’elle se dresse dans un domaine pratique particulier, comme dans l'hygiène - pleinement indépendant de tout le reste/l’autre que ne donne par la connaissance pure, que ne donne par le soin de la vie de l’esprit elle-même. Ce que l'individu peut fournir pour le mieux de ses semblables, cela doit provenir entièrement et seul de ses capacités ; là-dessus il n’est permis d’avoir aucune norme étatique, là-dessus aucune dépendance à l'égard des puissances économiques n’a aussi la permission d’exister ; cela doit être placé dans la sphère personnelle de dépendance de l'humain individuel, et doit être placé plus loin dans la confiance pleine de compréhension qui peut être amenée en vis-à-vis à l'humain capable, par les autres qui ont besoin de l'application de ses capacités.

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Wenn wir alle diese Dinge überblicken, dann werden wir uns sagen: Hier haben wir geschildert eine Seite der Hygiene als soziale Frage, die im eminentesten Sinne davon abhängig ist, daß wir ein freies Geistesleben haben, daß wir tatsächlich ein Geistesleben haben, wo innerhalb des Geistgebietes diejenigen, die in der Pflege des Geisteslebens - auch insofern es sich in seine einzelnen praktischen Gebiete hineinerstreckt, wie zum Beispiel in die Hygiene -, die in der Pflege des Geisteslebens völlig unabhängig sind von allem anderen, was nicht die reine Erkenntnis, was nicht die Pflege des Geisteslebens selber gibt. Dasjenige, was der einzelne leisten kann zum Besten seiner Mitmenschen, das muß ganz allein aus seinen Fähigkeiten hervorgehen, darüber darf es keine staatlichen Normen geben, darüber darf auch nicht von wirtschaftlichen Mächten eine Abhängigkeit bestehen, das muß in die persönliche Abhängigkeitssphäre des einzelnen Menschen gestellt sein und muß weiter gestellt sein in das verständnisvolle Vertrauen, das dem fähigen Menschen die anderen, die die Anwendung seiner Fähigkeiten brauchen, entgegenbringen können.

Là on a besoin d'une vie de l’esprit qui soit tout à fait indépendante de toute autorité, de l'étatique et de l'économique, et qui œuvre de manière experte uniquement à partir de ses propres forces spirituelles. Tout de suite quand vous pensez d’un bout à l’autre ce qui peut réellement faire de l'hygiène quelque chose d'intimement lié avec une connaissance perspicace de l'humain et avec un comportement social humain perspicace, en traitant de manière experte la branche individuelle telle que l'hygiène, alors vous arriverez - et cela est précisément exigé par le domaine concret particulier, et comme pour l'hygiène, cela pourrait également être démontré pour d'autres domaines - que l'esprit doit être pris en charge par ceux qui sont impliqués dans son administration. Quoi que puissent dire les théories abstraites contre la position indépendante de la vie de l’esprit - c'est le sujet concret particulier qui exige que les administrateurs du spirituel ne soient pas purement des experts qui sont comme experts aux ministères, mais que ceux qui sont efficaces dans la vie spirituelle doivent aussi être les administrateurs de cette vie spirituelle, et d’ailleurs les seuls administrateurs de cette vie spirituelle. Alors, lorsque par clairvoyance sociale, par vie spirituelle libre, est là une hygiène qui existe réellement en tant qu'institution sociale, alors pourra être travaillé économiquement pour cette hygiène d'une manière tout à fait différente, tout de suite dans une vie économique indépendante, dans une vie économique qui est édifiée comme je l'ai décrit dans mes "Points clés de la question sociale", comme elle a été décrite à plusieurs reprises dans les revues qui servent cette idée de la tri-articulation de l’organisme social, par exemple, dans la revue suisse "Avenir social", qui est édité par le Dr Boos.

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Da braucht man das von allem Obrigkeitlichen, vom Staatlichen und vom Wirtschaftlichen durchaus unabhängige Geistesleben, das rein aus den geistigen Kräften heraus selber sachverständig wirkt. Gerade wenn Sie das durchdenken, was die Hygiene wirklich zu etwas machen kann, was innig verbunden ist mit einsichtsvoller Menschenerkenntnis und mit einsichtsvollem sozialem Menschenverhalten, wenn Sie sachverständig auf den einzelnen Zweig wie die Hygiene eingehen, dann werden Sie darauf kommen - und das fordert gerade das einzelne konkrete Sachgebiet, und wie für die Hygiene könnte es auch für andere Gebiete aufgezeigt werden -, daß der Geist in Verwaltung genommen werden muß von denjenigen, die an seiner Pflege beteiligt sind. Was auch abstrakte Theorien sagen mögen gegen die selbständige Stellung des Geisteslebens - es fordert das einzelne konkrete Sachgebiet, daß die Verwalter des Geistigen nicht bloß Sachverständige sind, die als Experten bei den Ministerien sind, sondern daß diejenigen, die im geistigen Leben wirksam sind, auch die Verwalter dieses geistigen Lebens sein müssen, und zwar die alleinigen Verwalter dieses geistigen Lebens. Dann, wenn so aus sozialer Einsicht aus dem freien Geistesleben heraus eine wirklich als soziale Institution bestehende Hygiene da ist, dann wird für diese Hygiene in ganz anderer Weise wirtschaftlich gearbeitet werden können, gerade in einem unabhängigen Wirtschaftsleben, in einem Wirtschaftsleben, das so aufgebaut ist, wie ich es geschildert habe in meinen «Kernpunkten der Sozialen Frage», wie es wiederholt geschildert worden ist in den Zeitschriften, die dieser Idee der Dreigliederung des sozialen Organismus dienen, zum Beispiel in der schweizerischen «Sozialen Zukunft», die von Dr. Boos herausgegeben wird.

Quand en fait ce qui est latent, ce qui repose au sein de la société humaine de forces pour le soin de l’hygiénique, quand cela est pris en compte par la société avec compréhension humaine, quand cela devient ordre général, alors il sera possible de porter dans la vie de l’économie, dans la vie de l’économie indépendante, tout ce qui peut travailler purement à partir de cette vie de l'économie indépendante, sans toutes les considérations sur de quelque dépendance à des impulsions d'acquisition ou des impulsions étatiques, ce qui peut purement être extrait de cette die de l’économie indépendante qui peut être soigné/cultivé au service d'une vraie, véritable hygiène. Mais alors aussi - et alors seulement - il sera possible pour ce haut sens d'entrer dans la vie de l’économie, qui est nécessaire afin que de l'hygiène puisse être soignée dans la vie humaine. Quand le pur esprit d'acquisition de notre vie économique prévaut, s'il tend de plus en plus à être incorporé/en articulé à l'État unitaire, et si l'opinion générale est qu'il faut produire ce dont on acquiert/profite le plus, alors les impulsions placées sur elles-mêmes d'une vie spirituelle libre soignée dans ce domaine de l'hygiène ne peuvent s'affirmer ; alors cette vie de l’esprit devient dépendante de l'extraspirituel, de l'étatique ou de l'économique, alors l'économique devient maître du spirituel. L'économique ne doit pas devenir maître du spirituel. Cela se montre le mieux lorsque l'on devrait produire ce qui est exigé par l'esprit dans la vie de l’économie, lorsque l'on veut servir une vraie, véritable hygiène.

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Wenn tatsächlich dasjenige, was latent ist, was ruhend ist im Schöße der menschlichen Sozietät an Kräften für die Pflege des Hygienischen, wenn das mit Menschenverständnis entgegengenommen wird von der Sozietät, wenn das allgemeine Ordnung wird, dann wird in das Wirtschaftsleben, in das unabhängige Wirtschaftsleben hineingetragen werden können alles das, was aus diesem unabhängigen Wirtschaftsleben heraus, ohne alle Rücksicht auf irgendwelche Abhängigkeit von Erwerbsimpulsen oder von staatlichen Impulsen, was rein aus diesem unabhängigen Wirtschaftsleben heraus arbeiten kann, dasjenige, was im Dienste einer echten, wahren Hygiene gepflegt werden muß. Dann wird aber auch - und nur dann - in das Wirtschaftsleben eintreten können jener Hochsinn, der notwendig ist, damit im Menschenleben Hygiene gepflegt werden kann. Wenn der bloße Erwerbssinn unseres Wirtschaftslebens herrschend ist, das immer mehr die Tendenz hat, dem Einheitsstaat eingegliedert zu werden, und wenn die allgemeine Meinung die ist, man müsse dasjenige produzieren, wodurch man am meisten erwerbe, dann können sich auch nicht geltend machen die auf sich selbst gestellten Impulse eines auf diesem Gebiete der Hygiene gepflegten freien Geisteslebens; dann wird dieses Geistesleben abhängig von Außergeistigem, von Staatlichem oder Wirtschaftlichem, dann wird das Wirtschaftliche zum Herrn über das Geistige. Das Wirtschaftliche darf nicht zum Herrn über das Geistige werden. Das zeigt sich am allerbesten, wenn man das hervorbringen soll, was vom Geiste gefordert wird im Wirtschaftsleben, wenn man dienen soll einer echten, wahren Hygiene.

Les forces de la vie économique, de la vie économique libre, s'ajouteront dans l'organisme social tri-articulé à la vue/la perspective qui deviendra une affaire publique, et à la compréhension de l'humain qui deviendra une affaire publique. Et quand, de l'autre côté, les humains se tiennent dans une vie spirituelle libre dans laquelle on peut soigner une hygiène qui se tienne vraiment sur sol factuel, et quand, de l'autre côté, les humains développeront ce sens élevé par lequel, dans la vie économique à nouveau, chacun viendra avec compréhension à nouveau à la production - mais avec une telle compréhension, qui ne vient pas simplement du sens de l'acquisition, mais des vues qui apparaissent dans l'activité spirituelle libre - alors, une fois que cette compréhension sociale perspicace de l'humain sera là, les humains pourront se réunir démocratiquement en parlements ou autrement, car alors la vue de la nécessité de l'hygiène en tant que phénomène social sera imprimée à partir de la vie spirituelle libre. Et ce qui est nécessaire à la culture de l'hygiène sera imprimé par la vie économique portée objective et professionnelle, par le sens élevé qui en sera développé. Alors les humains devenus majeurs pourront négocier sur le terrain de la vie de droit d'un côté grâce à leur perspicacité et à leur compréhension de l'humain, et de l'autre côté grâce à leurs relations à la vie économique, qui sert l'hygiène. Les humains pourront alors négocier comme égaux sur le terrain de la vie de l’État ou de droit sur les mesures qui peuvent être prises en matière d'hygiène et de santé publique. Mais alors, ce ne seront toutefois pas les profanes, les dilettantes, qui feront/rendront sain, mais l'humain devenu majeur se tiendra avec compréhension devant celui qui comme un égal lui dit ceci ou cela : le médecin expert. Pour le profane, cependant, sa compréhension de l'humain lui rend possible, dans ce qui est cultivé avec le médecin dans la vie sociale, de rencontrer le savoir expert avec compréhension de telle manière que dans le parlement démocratiquement conçu, il peut dire "oui", non purement sur autorité, mais sur une certaine compréhension.

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Die Kräfte des Wirtschaftslebens, des freien Wirtschaftslebens, werden hinzukommen in dem dreigliedrigen sozialen Organismus zu der Einsicht, die eine öffentliche Angelegenheit wird, und zu dem Menschenverständnis, das eine öffentliche Angelegenheit wird. Und wenn auf der einen Seite die Menschen drinnenstehen werden in einem freien Geistesleben, in dem eine wirklich auf sachlichem Boden stehende Hygiene gepflegt werden kann, und wenn auf der anderen Seite die Menschen jenen Hochsinn entwickeln werden, durch den im Wirtschaftsleben wiederum jeder mit Verständnis den Produktionen entgegenkommen wird — aber mit einem solchen Verständnis, das nicht bloß aus dem Erwerbssinn, sondern aus den Einsichten kommt, die im freien geistigen Betrieb entstehen -, dann, wenn einmal dieses einsichtsvolle soziale Menschenverständnis da sein wird, dann werden sich die Menschen demokratisch in Parlamenten oder sonst zusammenfinden können, denn dann wird geprägt werden aus dem freien Geistesleben die Einsicht in die Notwendigkeit einer Hygiene als sozialer Erscheinung. Und geprägt wird das, was notwendig ist für die Pflege der Hygiene, von dem von Sachlichem und Fachlichem getragenen Wirtschaftsleben, durch den Hochsinn, der darin entwickelt werden wird. Dann werden die mündig gewordenen Menschen auf dem Boden des Rechtslebens verhandeln können auf der einen Seite aus ihrer Einsicht und ihrem Menschenverständnis, auf der anderen Seite aus ihren Beziehungen zum Wirtschaftsleben, das der Hygiene dient. Dann werden die Menschen verhandeln können als Gleiche auf dem Boden des Staats- oder Rechtslebens über die Maßnahmen, die in bezug auf Hygiene und auf öffentliche Gesundheitspflege getroffen werden können. Dann werden allerdings nicht die Laien, die Dilettanten, gesund machen, aber mit Verständnis wird der mündig gewordene Mensch demjenigen als einem Gleichen gegenüberstehen, der ihm das oder jenes sagt: dem sachverständigen Mediziner. Dem Laien aber macht sein Menschenverständnis möglich, bei dem, was zusammen mit dem Mediziner im sozialen Leben gepflegt wird, mit Verständnis dem Fachwissen so entgegenzukommen, daß er im demokratisch gedachten Parlamente nicht bloß auf Autorität hin, sondern auf ein gewisses Verständnis hin «ja» sagen kann.

Tout de suite lorsque nous poursuivons objectivement, sur un tel domaine particulier, comment interagissent les trois membres de l'organisme social, alors nous trouvons, mes très chers présents, toute la justification de cette idée de tri-articulation de l'organisme social. On peut seulement combattre cette idée de la tri-articulation de l'organisme social si on l'a d'abord saisie de manière purement abstraite.

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Gerade wenn wir sachlich auf einem solchen speziellen Gebiete verfolgen, wie zusammenwirken die drei Glieder im sozialen Organismus, dann, meine sehr verehrten Anwesenden, finden wir die ganze Berechtigung dieser Idee von der Dreigliederung des sozialen Organismus. Man kann diese Idee von der Dreigliederung des sozialen Organismus nur bekämpfen, wenn man sie vorerst bloß abstrakt erfaßt hat.

Maintenant, aujourd'hui aussi, je n'ai pas pu vous donner plus qu'une indication sommaire de ce qui s’en suit nécessairement de la tri-articulation de l'organisme social dans un certain domaine concret, le domaine de l'hygiène - si l'on y pense correctement. Mais si l'on poursuit les voies que je n'ai pu qu'évoquer à leurs débuts aujourd'hui, on verra que, il est vrai, celui qui aborde l'impulsion de l'organisme social tri-articulé avec quelques concepts abstraits, peut la combattre d'une certaine manière - en règle générale, il avance des raisons que l'on s'est depuis longtemps fait valoir comme objections. Mais celui qui aborde les différentes sphères de la vie avec une pleine compréhension intérieure, et la fait vivre dans ces différents domaines avec tout l'individuel qu'elles apportent à la vie humaine – c’est de cela dont il s’agit dans la coexistence sociale - celui qui comprend vraiment quelque chose dans un domaine concret de la vie, il sera de plus en plus conduit dans cette direction qui est indiquée par l'idée de la tri-articulation de l’organisme social.

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Nun, ich konnte Ihnen auch heute nicht mehr geben als eine skizzenhafte Andeutung desjenigen, was auf einem bestimmten konkreten Gebiete, dem Gebiet der Hygiene - wenn man richtig über sie denkt -, notwendig aus der Dreigliederung des sozialen Organismus folgt. Aber wenn die Wege, die ich heute nur in ihrem Anfang habe andeuten können, weiterverfolgt werden, wird man sehen, daß zwar derjenige, der mit einigen abstrakten Begriffen an den Impuls des dreigliedrigen sozialen Organismus herantritt, diesen in einer gewissen Weise bekämpfen kann - er bringt in der Regel Gründe vor, die man sich selbst längst als Einwände gemacht hat. Wer aber mit vollem inneren Verständnis auf die einzelnen Gebiete des Lebens eingeht und auf das Ausleben dieser einzelnen Gebiete mit all dem Individuellen, das sie in das Menschenleben hineinbringen - um die handelt es sich im sozialen Zusammenleben -, wer wirklich etwas versteht auf einem konkreten Lebensgebiete, wer sich Mühe gibt, etwas von wahrer Lebenspraxis auf irgendeinem Gebiete zu verstehen, der wird immer mehr und mehr hineingeführt werden in diejenige Richtung, die angedeutet wird durch die Idee von der Dreigliederung des sozialen Organismus.

Véritablement, cette idée n'a pas jailli d'une rêverie ni d'un idéalisme abstrait ; elle a jailli comme une exigence sociale du présent et de l'avenir immédiat, tout de suite à partir de la prise en compte concrète et appropriée des différents domaines de la vie. Et à nouveau, quand l'on pénètre ensuite ces domaines particuliers de la vie avec ce qui agit de l'impulsion de tri-articulation de l'organisme social, alors on trouve pour tous ces domaines ce dont, il me semble, ils ont justement besoin aujourd'hui. Et je voulais seulement vous donner ce soir quelques indications sur la manière dont, grâce à ce qui découle pour la vie sociale de la science de l’esprit comme tri-articulation de l'organisme social, peut être fécondé le domaine dans lequel aujourd'hui encore la foi dans l'autorité et la soumission tout à fait aveugle doit être supportée, afin que cela puisse s’intégrer et être soigné comme une affaire sociale à partir d'une réelle compréhension de l'humain dans la société humaine. C'est pourquoi il est permis de dire ici : grâce à cette fertilisation, que le domaine de l'hygiène peut recevoir d'une médecine élargie scientifiquement-spirituellement, tout de suite l'hygiène peut devenir une affaire sociale, une véritable affaire sociale, et elle peut aussi être cultivée démocratiquement au sens le plus authentique à un haut degré en tant qu'affaire générale du peuple.

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Wahrhaftig nicht aus einer Träumerei, nicht aus einem abstrakten Idealismus ist diese Idee entsprungen; sie ist entsprungen als eine soziale Forderung der Gegenwart und der nächsten Zukunft gerade aus der konkreten, sachgemäßen Betrachtung der einzelnen Gebiete des Lebens. Und wiederum, wenn man dann diese einzelnen Gebiete des Lebens durchdringt mit dem, was wirkt aus dem Impuls der Dreigliederung des sozialen Organismus, dann findet man für alle diese Gebiete dasjenige, was ihnen doch gerade heute, wie mir scheint, not tut. Und nur einige Andeutungen wollte ich Ihnen am heutigen Abend darüber geben, wie durch das, was für das soziale Leben folgt aus Geisteswissenschaft als Dreigliederung des sozialen Organismus, befruchtet werden kann das Gebiet, auf dem heute noch Autoritätsglauben und ganz blinde Unterwerfung hingenommen werden müssen, so daß es als eine soziale Angelegenheit aus einem wirklichen Menschenverständnis heraus in der menschlichen Gesellschaft sich einleben und gepflegt werden kann. Aus diesem Grunde darf hier gesagt werden: Durch diese Befruchtung, welche das Gebiet der Hygiene aus einer geisteswissenschaftlich erweiterten Medizin heraus erhalten kann, kann gerade die Hygiene eine soziale, eine wahrhaft soziale Angelegenheit werden, und sie kann auch im echtesten Sinne in hohem Grade demokratisch gepflegt werden als eine allgemeine Volksangelegenheit.


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Après sa conférence, Rudolf Steiner a répondu à un certain nombre de questions posées par écrit.

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Im Anschluß an seinen Vortrag beantwortet Rudolf Steiner eine Reihe von schriftlich gestellten Fragen.

Mes très chers présents ! En de telles choses qui ont été abordées aujourd'hui, il s'agit d'abord de pouvoir aller à l'esprit de ce qui a été exprimé. Il est parfois difficile, lorsque les questions sont formulées de telle manière qu'elles sont issues du mode de pensée et de l'attitude actuels, d'y répondre ensuite correctement sans remaniement ou du moins sans explication. Donc tout de suite cette première question, qui vous semble probablement terriblement simple, à vous ou à beaucoup d'entre vous, pour qu'on puisse y répondre en quelques phrases ou en une seule phrase :

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Meine sehr verehrten Anwesenden! Bei solchen Dingen, wie sie heute besprochen worden sind, handelt es sich darum, daß man zunächst auf den ganzen Geist des Ausgesprochenen eingehen kann. Es ist manchmal schwierig, Fragen, wenn sie so formuliert werden, daß sie aus der gegenwärtigen Denkweise und Gesinnung heraus geformt sind, dann ohne eine Umformung oder wenigstens ohne eine Erklärung sachgemäß zu beantworten. So gleich diese erste Frage, die Ihnen oder vielen von Ihnen wahrscheinlich furchtbar einfach erscheint, so daß man sie mit ein paar Sätzen oder mit einem Satze beantworten könnte:

Comment sortir de l'habitude de dormir trop longtemps ?

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Wie gewöhnt man sich das zu lange Schlafen ab?

Maintenant, pour répondre à cette question, il faudrait que je donne une conférence presque plus longue que celle que j'ai déjà donnée, car il faudrait d'abord que je rassemble les différents éléments pour répondre à cette question de manière tout à fait appropriée. Mais on peut peut-être dire la chose suivante : il existe aujourd'hui dans l'humanité une condition intellectualiste de l'âme qui s'empare de presque tous les humains. Ceux qui croient juger ou vivre à partir du sentiment, ou qui croient qu'ils ne sont pas intellectualistes d'un quelque coin, ils le sont tout de suite bien. Maintenant, le caractère de base de la vie intellectualiste de l'âme est que, par la même occasion, nos instincts sont ruinés. Les instincts corrects de l'humain sont ruinés. C’est en fait vrai que si l'on veut aujourd'hui indiquer sur des instincts qui ne sont pas entièrement ruinés, il faut indiquer soit sur l'humanité primitive, soit même, sur le règne animal.

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Nun, um diese Frage zu beantworten, wäre es nötig, daß ich einen fast noch längeren Vortrag hielte als den, den ich schon gehalten habe, denn ich müßte erst die verschiedenen Elemente zusammentragen, um diese Frage ganz sachgemäß zu beantworten. Es darf aber vielleicht folgendes gesagt werden: Es ist heute in der Menschheit eine fast alle Menschen ergreifende intellektualistische Seelenverfassung vorhanden. Diejenigen, die glauben, aus dem Gefühl heraus zu urteilen oder zu leben, oder die glauben, aus irgendeiner anderen Ecke heraus nicht intellektualistisch zu sein, die sind es gerade erst recht. Nun ist der Grundcharakter des intellektualistischen Seelenlebens der, daß durch dasselbe unsere Instinkte ruiniert werden. Die richtigen Instinkte des Menschen werden ruiniert. Es ist tatsächlich so, daß, wenn man heute auf nicht ganz ruinierte Instinkte hinweisen will, man entweder auf die Urmenschheit hinweisen muß oder sogar auf das Tierreich.

Car voyez-vous, j'ai pu, à une autre occasion ces jours-ci, indiquer un exemple qui en dit long. Il y a des oiseaux qui, par avidité, mangent des insectes, par exemple les araignées crucifères. Mais en mangeant ces araignées, qui leur sont toxiques, ils entrent en convulsions ; ils doivent mourir misérablement très vite après avoir avalé les araignées. Mais s’il y a de la jusquiame noire à proximité, l'oiseau y vole, aspire le jus curatif et sauve ainsi sa vie. Pensez maintenant à la façon dont s'est développée une chose qui s'est réduit en nous, êtres humains, aux quelques instincts réflexes que nous avons, par exemple, lorsqu'une mouche se pose sur notre nez, nous faisons [un mouvement pour] afin qu’elle s’envole sans lui accorder d'abord une considération profonde. Un instinct défensif se fait valoir sur le stimulus de l'insulte. Chez l'oiseau qui mange l'araignée croisée, l'effet qu'il a dans son organisme est suivi d'une défense instinctive qui le pousse à faire quelque chose de tout à fait raisonnable. Nous pouvons encore trouver de tels instincts chez ces gens qui ont vécu dans l'Antiquité, si nous savons interpréter correctement leur histoire. Mais à notre époque, on a des expériences différentes.

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Denn sehen Sie, bei einer anderen Gelegenheit konnte ich in diesen Tagen auf ein Beispiel hinweisen, das sehr viel sagt. Es gibt Vögel, die fressen aus ihrer Gier heraus Insekten, zum Beispiel Kreuzspinnen. Sie verfallen aber durch das Fressen dieser Kreuzspinnen, die für sie giftig sind, in Konvulsionen, in Zuckungen; sie müssen sehr bald elendiglich sterben, nachdem sie die Kreuzspinne verschluckt haben. Ist aber Bilsenkraut in der Nähe, dann fliegt der Vogel dahin, saugt den Heilsaft heraus und rettet sich damit das Leben. Nun denken Sie, wie da etwas entwickelt ist, was bei uns Menschen zusammengeschrumpft ist auf die wenigen Reflexinstinkte, die wir haben, zum Beispiel, wenn sich uns eine Fliege auf die Nase setzt, machen wir, ohne erst eine tiefe Erwägung anzustellen, [eine Bewegung,] daß sie wegfliegt. Ein Abwehrinstinkt macht sich auf den Insultreiz geltend. Bei dem Vogel, der die Kreuzspinne frißt, folgt auf die Wirkung, welche die Kreuzspinne in seinem Organismus hat, folgt auf diesen Insult eine solche instinktive Abwehr, die ihn zu etwas ganz Vernünftigem treibt. Noch können wir solche Instinkte bei solchen Menschen finden, die in grauer Vorzeit gelebt haben, wenn wir ihre Geschichte richtig zu deuten verstehen. Aber in unserer Zeit macht man andere Erfahrungen.

Je l'ai toujours vécu comme extrêmement douloureux lorsque quelqu'un venait qui s'asseyait à la table du déjeuner et qui avait une balance à côté de son assiette, expressément une balance, on vit vraiment quelque chose comme ça - j'étais sinon habitué à des couteaux, des fourchettes et d'autres appareils similaires à côté de l'assiette - une balance, et là il se pesait le morceau de viande, car alors il savait enfin combien de viande il devait manger selon son organisme, lorsqu'il l'avait pesé. Penser une fois à quel point l'humanité à qui il faut prescrire de telles choses est devenue dépourvue de tous les instincts originels réels.

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Ich habe es immer als ungeheuer schmerzlich erlebt, wenn ich zu irgend jemandem kam, der sich an den Mittagstisch gesetzt hat und der eine Waage neben dem Teller hatte, ausgesprochen eine Waage, so etwas erlebt man wirklich - ich war sonst gewöhnt, daß Messer und Gabel und ähnliche Geräte neben dem Teller liegen -, eine Waage, und da wog er sich das Stückchen Fleisch zu, denn dann wußte er erst, wieviel Fleisch er essen soll nach seinem Organismus, wenn er es gewogen hatte. Denken Sie sich einmal, wie bar aller wirklichen ursprünglichen Instinkte eine Menschheit nun schon geworden ist, der man so etwas vorschreiben muß.

Il s'agit là qu’on ne reste pas planté à l'intellectualisme, mais s'élève à la connaissance spirituelle-scientifique. Vous allez maintenant croire que je parle pro domo, même si je parle pro domo de cette grande maison, mais je ne parle pas pro domo, j'exprime en fait ce que je crois avoir reconnu comme vérité, indépendamment du fait que je représente moi-même cette vérité. On peut déjà constater que lorsque l'on pénètre non seulement dans le domaine purement intellectuel, mais aussi dans celui qui devrait être saisi sur le plan spirituel-scientifique, qui donc s’introduit plus proche de l'humanité au sens figuré, on constate que, grâce à l'appréhension de ces connaissances, qui ne sont précisément pas accessibles au simple intellect, on est à nouveau ramené à des instincts sains, même si ce n'est pas dans le cas individuel, mais plutôt dans les choses qui se trouvent dans les soubassements de la vie. Celui qui passe au moins un certain temps - aussi peu de temps soit-il - à développer l'état d'âme tout à fait différent qui doit être développé s'il veut vraiment comprendre les choses spirituelles-scientifiques, sera de nouveau ramené à des instincts sains dans des choses telles que, par exemple, le besoin de dormir. L'animal ne dort pas trop dans des conditions de vie normales. L'homme primitif ne dormait pas trop non plus. Il suffit de s'éduquer à nouveau à des instincts sains, qui nous sont enlevés dans la culture si intellectualiste d'aujourd'hui, pour pouvoir dire : un moyen vraiment efficace de se défaire de l'habitude de dormir trop longtemps est de pouvoir absorber des vérités spirituelles-scientifiques sans s'endormir. Ainsi, si vous vous endormez immédiatement lorsque vous entendez des vérités scientifiques-spirituelles, vous ne pourrez pas vraiment vous défaire de l'habitude de dormir trop longtemps. Cependant, si l'on parvient à assimiler des vérités spirituelles-scientifiques avec une part humaine intérieure, cette part humaine intérieure sera activée de telle sorte que l'on découvrira effectivement le temps de sommeil qui est utile à l'organisme.

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Da handelt es sich dann darum, daß man nicht beim Intellektualismus stehenbleibt, sondern aufsteigt zum geisteswissenschaftlichen Erkennen. Sie werden jetzt glauben, daß ich pro domo spreche, wenn auch pro domo dieses großen Hauses, aber ich spreche nicht pro domo, sondern ich spreche tatsächlich dasjenige aus, was ich glaube als Wahrheit erkannt zu haben, ganz abgesehen davon, daß ich selbst diese Wahrheit vertrete. Man kann schon sehen, daß man, wenn man nicht nur in das bloß Intellektualistische dringt, sondern in das, was geisteswissenschaftlich erfaßt werden soll, was daher mehr in bildlichem Sinne vor die Menschheit hintritt, daß man da merkt: Durch das Erfassen solcher eben nicht für den bloßen Intellekt zugänglicher Erkenntnisse wird man wiederum zurückgeführt zu gesunden Instinkten, wenn auch nicht im Einzelfall, sondern mehr in den Dingen, die in den Untergründen des Lebens liegen. Derjenige, der sich mindestens einige Zeit - wenn es auch noch so wenig Zeit ist - damit befaßt, die ganz andere Seelenverfassung zu entwickeln, die man entwickeln muß, wenn man Geisteswissenschaftliches wirklich verstehen will, der wird wiederum in solchen Dingen, wie zum Beispiel in dem Schlafbedürfnis, zu gesunden Instinkten zurückgeführt. Das Tier schläft ja nicht zuviel in normalen Lebensverhältnissen. Der Urmensch hat auch nicht zuviel geschlafen. Man braucht sich nur zu erziehen wiederum zu gesunden Instinkten, die einem abgewöhnt werden in der heutigen so intellektualistischen Kultur, so daß man sagen kann: Wirklich wirksames Mittel, sich das zu lange Schlafen abzugewöhnen, ist es, wenn man geisteswissenschaftliche Wahrheiten aufnehmen kann, ohne dabei einzuschlafen. Wenn man also gleich einschläft bei geisteswissenschaftlichen Wahrheiten, dann wird man sich tatsächlich einen zu langen Schlaf nicht abgewöhnen. Wenn es einem aber gelingt, bei geisteswissenschaftlichen Wahrheiten, die man durchnimmt, nun wirklich mit innerem menschlichem Anteil dabei zu sein, dann wird dieses innere Menschliche so aktiviert, daß man tatsächlich seine für den Organismus gerade brauchbare Schlafenszeit herauskriegt.

Il est à nouveau extrêmement difficile de donner des règles intellectualistes, par exemple, pour dire qu'une personne seule qui a quelque chose qui ne va pas avec son foie ou ses reins, qui ne la rend pas malade au sens habituel, mais qui est là, doit dormir pendant tel et tel temps. En règle générale, cela n'entraîne rien de particulier. Et induire le sommeil artificiellement n'est pas la même chose que le corps, par besoin de sommeil, refusant de laisser l'esprit entrer aussi longtemps qu'il en a besoin. On peut donc dire que la bonne hygiène qui découle de la science spirituelle amènera l'humain à mesurer son sommeil de la bonne manière. C'est pourquoi l'autre question qui a été posée ici ne peut pas recevoir une réponse aussi simple :

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Es ist wiederum ungeheuer schwer, intellektualistische Regeln anzugeben, zum Beispiel zu sagen, ein einzelner Mensch, der das oder jenes an der Leber oder an der Niere hat, was ihn ja nicht gerade im gewöhnlichen Sinne krank macht, aber was doch da ist, der muß so oder so lange schlafen. Das führt in der Regel doch zu nichts Besonderem. Und auf künstliche Weise den Schlaf erzeugen, das ist wiederum nicht dasselbe, wie wenn der Körper aus seinem Schlafbedürfnis heraus nur so lange dem Geiste den Eintritt verweigert, als er es eben braucht. So kann man also sagen: Eine gerade aus der Geisteswissenschaft heraus folgende richtige Hygiene, die wird den Menschen schon auch dazu bringen, seinen Schlaf in der richtigen Weise zu bemessen. Deshalb kann auch die andere Frage, die hier gestellt worden ist, nicht so einfach beantwortet werden:

Comment savoir de combien de sommeil on a besoin ?

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Wie kann man wissen, wieviel Schlaf man nötig hat?

J’aimerais dire que l'on n'a pas besoin de le savoir dans la pensée discursive, ce n'est pas nécessaire du tout, mais il faut acquérir de tels instincts, que l'on acquiert non pas en recueillant des notes de la science de l’esprit, mais par la façon dont on comprend la science spirituelle quand on l'aborde avec une pleine participation. On acquiert cet instinct, puis on mesure le sommeil à soi-même de manière individuelle et de la bonne façon. Voici donc ce qui est à dire généralement en réponse. Comme je l'ai dit, je ne peux donner plus qu'un guide pour répondre à cette question, et non ce qui est peut-être attendu tout de suite. Mais ce qui est attendu n'est pas toujours ce qui est correct.

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Ich möchte sagen, das braucht man nicht im diskursiven Denken zu wissen, das ist gar nicht nötig, aber man hat wohl nötig, sich solche Instinkte anzueignen, die man sich aneignet nicht durch das Sammeln von Notizen aus der Geisteswissenschaft, sondern durch die Art, wie man Geisteswissenschaftliches versteht, wenn man es mit vollem Anteil aufnimmt. Diesen Instinkt erlangt man, und dann mißt man sich den Schlaf in individueller Weise in der richtigen Art zu. Das ist also das, was in der Regel darauf zu sagen ist. Wie gesagt, ich kann mehr nur eine Wegleitung geben zur Beantwortung dieser Frage, nicht das, was vielleicht gerade erwartet wird. Aber das, was erwartet wird, ist nicht immer das Richtige.

Est-il sain de dormir avec la fenêtre ouverte ?

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Ist das Schlafen bei offenem Fenster gesund?

De telles questions ne peuvent pas toujours trouver de réponse en termes généraux. Il est absolument pensable que pour un humain, dormir avec la fenêtre ouverte soit très sain, en fonction de la disposition particulière de ses organes respiratoires, mais que pour un autre, par exemple, une pièce qui est autrement bien aérée avant de dormir, mais dont les fenêtres sont ensuite fermées pendant son sommeil, soit la meilleure. Il s'agit en fait de comprendre la relation de l'être humain avec l'environnement non humain, afin de pouvoir ensuite juger dans des cas individuels en fonction de cette compréhension.

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Auch solche Dinge können eigentlich nicht immer ganz im allgemeinen beantwortet werden. Es ist durchaus denkbar, daß für den einen Menschen das Schlafen bei offenem Fenster sehr gesund ist, je nachdem die besonderen Einrichtungen seiner Atmungsorgane sind, daß aber für einen anderen Menschen zum Beispiel ein sonst vor dem Schlafen gut gelüftetes Zimmer, das dann aber die Fenster verschlossen hat, während er schläft, das bessere ist. Es handelt sich da tatsächlich darum, Verständnis zu gewinnen für die Beziehung des Menschen zur außermenschlichen Umgebung, um dann im einzelnen Falle nach diesem Verständnis urteilen zu können.

Comment expliquez-vous, scientifiquement-spirituellement, l'apparition de dérangements spirituels par des de crimes commis, c'est-à-dire en quoi la maladie corporelle qui sous-tend les troubles spirituels est-elle à reconnaître?

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Wie erklären Sie geisteswissenschaftlich das Zustandekommen geistiger Störungen durch begangene Verbrechen, das heißt, worin ist hierbei die körperliche Krankheit zu erkennen, die den geistigen Störungen zugrundeliegt?

Maintenant, il serait donc aussi nécessaire d’aborder toute l'anthropologie des criminels et, au fond, psychiatrique, si la question devait être traitée de manière exhaustive. J’aimerais seulement dire la chose suivante : premièrement lors de la considération de telles choses, il s'agit de ce qu’on a déjà présupposé que parmi les dispositions des organes d'un humain qui devient un criminel, il y a quelque chose d'anormal dès le départ. Il suffit de suivre les études de Moriz Benedikt, le premier grand anthropologue criminel, qui vont vraiment dans ce sens, et vous verrez comment on peut effectivement mettre en relation les formes des différents organes humains avec la disposition au crime par un examen pathologique. Là on a donc déjà une anomalie reposant dedans, bien que des penseurs matérialistes comme Moriz Benedikt en tirent naturellement de fausses conclusions, car quelqu'un qui montre de tels signes dans cette direction n'est absolument pas un criminel né. Il s’agit que sur ce qui de défauts présents dans l'organisme - il s'agit de défauts d'organes, et non de la maladie spirituelle déjà disponible - peuvent être traités précisément par l'éducation et, plus tard, par les choses spirituelles correspondantes, c'est-à-dire d'une manière spirituelle et d’âme, si seulement l’état de fait est étudié spirituellement-scientifiquement. Les conclusions que Benedickt tire des investigations pathologiques ne sont donc pas correctes. Il est possible de mettre en évidence de tels défauts d'organes, mais il faut alors être clair sur le fait que dans la vie humaine ordinaire, ces choses ont un effet qui n'est maintenant pas intellectualiste, mais à mesure du sentiment ou émotionnelles. Elles agissent cependant sur l'activité glandulaire ou similaire, sur l'activité sécrétoire, mais à nouveau aussi sur les organes. À cet égard, je vous conseille de lire, par exemple, une brochure intéressante écrite par un médecin danois sur la mécanique des mouvements de l'âme tranquille. Il contient de nombreux éléments très utiles dans ce sens. Et maintenant, qu’on se représente la disposition corporelle que l’on pourra suivre chez chacun qui vient en considération comme un criminel, et ajoutez à cela tout ce qui s'ensuit pour secouer l'esprit du criminel qui a été arrêté, et ce qui, dans le prolongement de cette secousse de l'esprit, a de nouveau un effet sur les organes, et ensuite on a la manière de rechercher les organes défectueux pour ce qui, en conséquence, a provoqué une maladie de l’esprit qui peut se produire lorsqu'un crime a été commis. De cette façon, on doit se procurer une lumière sur de tels pendants.

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Nun, hier würde es ja auch notwendig sein, auf die ganze Verbrecher- und im Grunde genommen auch psychiatrische Anthropologie einzugehen, wenn die Frage erschöpfend behandelt werden soll. Ich möchte nur das folgende sagen: Erstens handelt es sich bei der Betrachtung solcher Dinge darum, daß man schon vorauszusetzen hat, daß unter den Organdispositionen eines Menschen, der zum Verbrecher wird, von vorneherein Abnormes sich findet. Sie brauchen ja nur die in dieser Richtung wirklich ganz sachlich getriebenen Studien Moriz Benedikts, des ersten bedeutenderen Kriminal-anthropologen, zu verfolgen, und Sie werden sehen, wie man in der Tat durch pathologische Untersuchung die Formen einzelner menschlicher Organe in Zusammenhang bringen kann mit der Disposition zu Verbrechen. Da hat man also schon eine Abnormität drinnenliegend, obwohl natürlich materialistische Denker wie Moriz Benedikt daraus falsche Schlüsse ziehen, denn jemand, der in dieser Richtung solche Zeichen zeigt, ist durch-aus nicht von vorneherein ein geborener Verbrecher. Es handelt sich darum, daß man auf das, was an Defekten vorliegt im Organismus - Organdefekte sind es, nicht die schon vorhandene Geisteskrankheit -, gerade durch die Erziehung und später durch entsprechendes Geistiges, also auf geistig-seelische Weise wirken kann, wenn nur der Tatbestand geisteswissenschaftlich untersucht wird. Also die Schlußfolgerungen, die Benedikt aus den pathologischen Untersuchungen zieht, sind nicht richtig. Auf solche Organdefekte kann man schon hindeuten, aber dann muß man sich klar sein darüber, daß ja im gewöhnlichen Menschenleben namentlich diejenigen Dinge wiederum zurückwirken, die nun nicht intellektualistisch sind, sondern die gefühlsmäßig oder emotionell sind. Die wirken allerdings zunächst auf die Drüsentätigkeit oder dergleichen, auf die Absonderungstätigkeit zurück, aber dabei wiederum auch auf die Organe. In dieser Beziehung rate ich Ihnen, zum Beispiel ein interessantes Büchelchen zu lesen, das von einem dänischen Mediziner verfaßt ist, über die Mechanik der Gemütsbewegungen. Da steht mancherlei in dieser Richtung gut Verwertbares darinnen. Und nun stelle man sich die leibliche Disposition vor, die man bei jedem wird verfolgen können, der als Verbrecher in Betracht kommt, und man nehme dazu alles das, was für den ertappten Verbrecher an Gemütserschütterndem folgt und was als Fortsetzung dieser Gemütserschütterungen nun wiederum in die Organe hineinwirkt, dann hat man den Weg, die defekten Organe für das zu suchen, was als Folgeerscheinung eine Geisteskrankheit hervorbrachte, die bei begangenem Verbrechen auftreten kann. Man muß in dieser Weise eine Aufklärung über solche Zusammenhänge sich verschaffen.

Comment se comporte la théosophie à l'anthroposophie ? La théosophie autrefois représentée ici n'est-elle plus pleinement reconnue ?

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Wie verhält sich die Theosophie zur Anthroposophie? Wird die früher hier vertretene Theosophie nicht mehr in vollem Umfang anerkannt?

J’aimerais seulement dire que rien d'autre que la science de l’esprit à orientation anthroposophique n'a jamais été représenté ici, et que ce qui est représenté ici aujourd'hui a toujours été représenté ici, et si cela a été identifié avec ce qui est représenté de nombreux côtés comme de la soi-disant théosophie, alors cela est basé sur un malentendu. Ce malentendu restera également un malentendu parce que la science de l’esprit à orientation anthroposophique a évolué dans certaines limites pendant un certain temps dans le cadre de la Société théosophique ; mais même dans le cadre de cette Société théosophique, les représentants de la science de l’esprit à orientation anthroposophique de l'époque ne représentaient rien d'autre que ce que je représente ici aujourd'hui. Seulement on vous assistait à la Theosophical Society, tant que la chose ne paraissait pas trop hérétique. Mais lorsqu'on a remarqué que l'anthroposophie est quelque chose de très différent du mysticisme abstrait qui se réclame souvent de la théosophie, les anthroposophes ont été mis à la porte. Cette procédure a certainement été menée par l'autre partie, alors que celle qui est représentée ici n'a jamais eu d'autre forme que celle qu'elle a aujourd'hui.

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Dazu möchte ich nur sagen: Hier ist niemals etwas anderes als die anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft vertreten worden, und dasjenige, was heute hier vertreten wird, wurde immer hier vertreten, und wenn das identifiziert worden ist mit dem, was auf vielen Seiten als sogenannte Theosophie vertreten wird, so beruht das eben auf einem Mißverständnis. Dieses Mißverständnis wird auch noch dadurch ein Mißverständnis bleiben, daß die anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft innerhalb gewisser Grenzen sich eine Zeitlang im Rahmen der Theosophical Society bewegt hat; aber auch in dem Rahmen dieser Theosophischen Gesellschaft wurde von den Vertretern der anthroposophisch orientierten Geisteswissenschaft damals nichts anderes vertreten als das, was von mir heute hier vertreten wird. Nur sah man eben in der Theosophical Society so lange zu, als einem die Sache nicht gar zu ketzerisch ausschaute. Als man aber bemerkte, daß Anthroposophie etwas ganz anderes ist als die abstrakte Mystik, die sich vielfach als Theosophie geltend macht, da schmiß man die Anthroposophen heraus. Es ist durchaus von der anderen Seite diese Prozedur vorgenommen worden, während das, was hier vertreten wird, nie eine andere Gestalt gehabt hat als die, die es heute hat.

Bien sûr, ceux qui ne s'occupent que superficiellement des choses, ou qui n'ont obtenu leurs connaissances que de membres de la Société qui ne s'en occupent que superficiellement - car il n'est pas toujours nécessaire de se tenir à l'extérieur pour prendre l'anthroposophie superficiellement, ou pour confondre l'anthroposophie avec la théosophie, on peut aussi se tenir à l'intérieur de la Société avec elle - ceux, donc, qui n'obtiennent des connaissances que par des opérations saisies superficiellement, en arrivent à de telles confusions. Mais ce qui est représenté ici, c'est ce que j'ai caractérisé aujourd'hui pour un certain domaine, et rien d'autre n'a jamais été représenté ici, même si, bien sûr, le travail se poursuit continuellement et que certaines choses peuvent être caractérisées aujourd'hui de manière plus précise, plus complète, plus intensive qu'elles ne pouvaient l'être il y a quinze, dix ou cinq ans. C'est tout de suite le caractère du travail, que l'on fait des progrès, que l'on progresse surtout dans la formulation de quelque chose d'aussi difficile que la science de l’esprit. Il n'est vraiment pas nécessaire de s'impliquer avec ces humains qui, par mauvaise volonté, ont tordu les cordes pour que ce qui était autrefois dit de façon plus imparfaite soit ensuite dit de façon plus parfaite, et qui en déduisent toutes sortes de changements dans les visions du monde, avec de tels humains de mauvaise volonté et leurs déclarations. Car la science spirituelle, telle qu'elle est entendue ici, est quelque chose de vivant et non de mort, et celui qui croit qu'elle ne peut pas avancer, qui veut la clouer là où elle se trouvait autrefois, d'une manière qui arrive souvent, ne croit pas au vivant, mais veut en faire quelque chose de mort.

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Natürlich, diejenigen, die sich nur oberflächlich mit den Dingen befassen oder die sich ihre Kenntnisse nur von solchen Mitgliedern der Gesellschaft geholt haben, die sich selbst nur oberflächlich damit befaßt haben - denn man muß ja nicht immer draußen stehen, um Anthroposophie oberflächlich aufzufassen oder Anthroposophie mit Theosophie zu verwechseln, man kann damit auch in der Gesellschaft drinnenstehen -, diejenigen, die sich also nur Kenntnis verschaffen auf die Weise solch oberflächlich erfaßten Betriebes, die kommen zu solchen Verwechslungen. Aber hier wird dasjenige vertreten, was ich heute wiederum für ein bestimmtes Gebiet charakterisiert habe, und niemals ist etwas anderes hier vertreten worden, wenn auch selbstverständlich fortwährend gearbeitet wird und gewisse Dinge heute präziser, voller, intensiver charakterisiert werden können, als sie selbstverständlich vor fünfzehn, zehn oder fünf Jahren präzisiert werden konnten. Das eben ist gerade der Charakter des Arbeitens, daß man weiterkommt, daß man namentlich auch in der Formulierung beim Sich-verständlich-Machen von etwas so Schwierigem, wie es Geisteswissenschaft ist, weiterkommt. Auf diejenigen Menschen, die aus bösem Willen daraus Stricke gedreht haben, daß das, was früher unvollkommener gesagt wurde, später vollkommener gesagt wird, die daraus allerlei Wandlungen von Weltanschauungen ableiten, auf solche böswilligen Menschen und ihre Aussagen braucht man sich ja wirklich nicht einzulassen. Denn Geisteswissenschaft, wie sie hier gemeint ist, ist etwas Lebendiges und nicht etwas Totes, und derjenige, der glaubt, daß sie nicht vorwärtsschreiten kann, der sie da festnageln will, wo sie einmal gestanden hat, in einer Weise, wie es öfters geschieht, der glaubt nicht an das Lebendige, sondern der möchte sie zu etwas Totem machen.

Voulez-vous vous exprimer s’il vous plaît sur comment une épidémie telle que la grippe ou la scarlatine est venue en l’état, sinon par la transmission de bacilles ? Dans de nombreuses maladies, l'agent pathogène a été scientifiquement identifié. Quelle est votre position à ce sujet ?

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Wollen Sie sich bitte äußern, wie denn das Entstehen einer Epidemie wie der Grippe oder des Scharlachs zustandegekommen ist, wenn nicht durch Übertragung von Bazillen. Bei vielen Krankheiten ist der Krankheitserreger wissenschaftlich festgestellt worden. Wie stellen Sie sich dazu?

Maintenant, si je devais discuter de cette question aussi tout de suite, pour laquelle j'ai indiqué que je ne souhaite pas prendre parti, je devrais faire toute une conférence. Mais je voudrais souligner les points suivants. Celui qui est contraint par ses découvertes de souligner que les causes premières des maladies accompagnées de bacilles ou de bactéries sont plus profondes que l'apparition des bacilles ne prétend pas encore que les bacilles ne sont pas là. Affirmer que les bacilles sont présents et qu'ils apparaissent dans le sillage de la maladie est une autre chose que d'en rechercher la cause première. J'ai développé en détail ce qui doit être dit en ce sens dans ce cours pour médecins qui se tient actuellement. Mais cela prend du temps. Cela s'applique également à certains éléments qui doivent être traités en premier lieu. Cela ne peut pas être fait aussi rapidement dans une réponse à une question. Néanmoins, je voudrais souligner les points suivants. La constitution humaine n'est pas aussi simple qu'on l'imagine souvent. L'humain est, après tout, un être à plusieurs membres. Dans mon livre "Des énigmes de l'âme", j'ai commencé par montrer que l'humain est un être tri-articulé, un être que l'on peut appeler premièrement un humain nerveux sensoriel, deuxièmement un humain rythmique, troisièmement un humain métabolique. Cela est maintenant l'humain. Et ces trois membres de la nature humaine travaillent ensemble ; et ils ne doivent pas, pour que l'humain soit en bonne santé, travailler ensemble autrement que d'une certaine manière il y ait en même temps une séparation des domaines. Par exemple, l'humain nerveux sensoriel, qui est plus que ce que la physiologie actuelle se représente, ne doit pas sans plus transmettre ses effets à l'humain métabolique, autrement que ces effets soient médiés par les mouvements rythmiques des processus circulatoires et respiratoires, qui, après tout, s'étendent jusqu'à la périphérie la plus éloignée de l'organisme. Cette collaboration, cela peut toutefois être interrompu d'une certaine manière.

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Nun, wenn ich auch gerade diese Frage erörtern sollte, von der ich angedeutet habe, daß ich nicht Partei ergreifen will, dann müßte ich einen ganzen Vortrag halten. Allein, ich möchte auf folgendes aufmerksam machen. Derjenige, welcher genötigt ist durch seine Erkenntnisse, darauf aufmerksam zu machen, daß für Krankheiten, in deren Begleitung Bazillen oder Bakterien auftreten, als primäre Ursachen tiefere Ursachen vorhanden sind als eben das Auftreten der Bazillen, der behauptet ja noch nicht, daß die Bazillen nicht da seien. Es ist durchaus etwas anderes, zu behaupten, die Bazillen sind da und sie treten im Gefolge der Krankheit auf, als die primäre Ursache bei den Bazillen zu suchen. Dasjenige, was nach dieser Richtung zu sagen ist, habe ich gerade bei diesem Kursus für Ärzte, der jetzt gehalten wird, in ausführlicher Weise entwickelt. Aber das nimmt eben durchaus Zeit in Anspruch. Das gilt auch in bezug auf gewisse Elemente, die vorher behandelt werden müßten. Das läßt sich in einer Fragenbeantwortung nicht so rasch abmachen. Dennoch will ich auf das folgende hinweisen. Es ist diese menschliche Konstitution nicht eine so einfache Sache, wie man sich oftmals vorstellt. Der Mensch ist nun einmal ein vielgliedriges Wesen. Ich habe in meinem Buche «Von Seelenrätseln» anfänglich dargestellt, daß der Mensch ein dreigliedriges Wesen ist, ein Wesen, das man nennen kann erstens den Nerven-Sinnes-Menschen, zweitens den rhythmischen Menschen, drittens den Stoffwechsel-Menschen. Das ist nun einmal der Mensch. Und diese drei Glieder der menschlichen Natur wirken ineinander; und sie dürfen nicht, wenn der Mensch gesund sein soll, anders ineinanderwirken, als daß in einer gewissen Weise zugleich eine Trennung der Gebiete da ist. So zum Beispiel darf der Nerven-Sinnes-Mensch, der mehr ist als das, was sich die heutige Physiologie vorstellt, nicht ohne weiteres seine Wirkungen auf den Stoffwechsel-Menschen anders übertragen, als daß diese Wirkungen vermittelt werden durch die rhythmischen Bewegungen der Zirkulations- und Atmungsvorgänge, die ja bis in die äußerste Peripherie des Organismus sich hineinerstrecken. Dieses Zusammenwirken, das kann aber in einer gewissen Weise unterbrochen werden.

Maintenant, par cette collaboration est effectué quelque chose de très précis. C’est par exemple, lorsque de telles questions sont posées, pardonnez-moi qu’on doive aussi répondre à la mesure de la chose, et je veux donc être aussi discret que possible, mais il est quand même nécessaire d’exprimer maints mots qui doivent aussi être entendus conformément à la chose, il est par exemple absolument ainsi que des processus ont lieu dans l'abdomen humain qui sont en articulés dans l'organisme entier. S'ils sont intégrés/en articulés dans l'organisme entier, alors ils agissent de la bonne manière. S’ils sont rehaussés directement dans l'abdomen par un quelque processus ou un autre, de sorte qu'ils y deviennent plus actifs, ou si les processus correspondants - car tels processus correspondants sont toujours là - deviennent moins intenses dans la tête humaine ou dans les poumons humains, alors quelque chose de très particulier se produit. Alors se montre que l'organisme humain, pour mener sa vie normale, doit développer en son sein des processus qui ne peuvent se développer que dans une certaine mesure, de sorte qu'ils occupent la totalité de l'être humain. Si le processus est rehaussé alors il se localise, et alors, par exemple, un processus se produit dans l'abdomen de l'être humain par lequel ce qui se passe dans la tête humaine ou dans les poumons et ce qui correspond à certains processus dans l'abdomen ne sont pas séparés de la bonne manière. Les processus correspondent toujours de telle manière qu'ils sont parallèles entre eux. Par cela, cependant, ce qui ne peut être présent dans l'humain que dans une certaine mesure, afin qu'il conserve sa vitalité, la vitalité de l'esprit et de l'âme, est en quelque sorte amené au-dessus d'un certain niveau. Alors cela devient l'atmosphère, je dirais, pour toutes sortes d'organismes inférieurs, pour toutes sortes de petits organismes, alors ces petits organismes peuvent s'y développer. Ce qui est l'élément créatif des petits organismes se trouve toujours à l'intérieur de l'être humain, est seulement déployé sur l'ensemble de l'organisme. S'il s’est concentré, alors c'est un sol vivant pour de petits organismes, des microbes ; ils y trouvent un sol. Mais la cause pour laquelle ils peuvent s'y épanouir est à rechercher dans des processus extrêmement subtils dans l'organisme, qui se révèlent alors être la chose primaire.

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Nun ist durch dieses Zusammenwirken etwas ganz Bestimmtes bewirkt. Es ist zum Beispiel - wenn solche Fragen gestellt werden, verzeihen Sie, daß man dann auch sachgemäß antworten muß, und ich will ja schon so dezent wie möglich sein, aber es ist dann doch notwendig, manches Wort auszusprechen, das eben auch sachgemäß angehört werden muß -, es ist zum Beispiel durchaus so, daß im menschlichen Unterleib Prozesse ablaufen, welche eingegliedert sind in den ganzen Organismus. Sind sie in den ganzen Organismus eingegliedert, dann wirken sie in der richtigen Weise. Werden sie durch irgendwelche Vorgänge entweder direkt im Unterleib erhöht, so daß sie dort reger werden, oder werden die entsprechenden Vorgänge - denn solche entsprechende Vorgänge sind immer da - im menschlichen Haupte oder in der menschlichen Lunge in ihrer Intensität kleiner, dann tritt etwas sehr Eigentümliches ein. Dann zeigt sich, daß der menschliche Organismus zu seinem normalen Leben in sich Prozesse entwickeln muß, die gerade nur bis zu einem gewissen Maße hin sich entwickeln dürfen, damit sie den ganzen Menschen in Anspruch nehmen. Wird der Prozeß erhöht, dann lokalisiert er sich, und dann tritt zum Beispiel im Unterleib des Menschen ein Prozeß auf, wodurch nicht in der richtigen Weise getrennt ist dasjenige, was im Menschenhaupte oder in der Lunge vor sich geht und was gewissen Prozessen im Unterleib entspricht. Es entsprechen sich immer die Prozesse so, daß sie einander parallel gehen. Dadurch aber wird das, was nur bis zu einem gewissen Maße im Menschen vorhanden sein darf, damit es seine Vitalität, die geist- und seelengetragene Vitalität, unterhält, gewissermaßen über ein gewisses Niveau hinaufgebracht. Dann wird das die Atmosphäre, möchte ich sagen, für allerlei Niederorganismen, für allerlei kleine Organismen, dann können sich diese kleinen Organismen da entfalten. Dasjenige, was das Schaffenselement der kleinen Organismen ist, das ist immer im Menschen drinnen, ist nur über den ganzen Organismus ausgedehnt. Wird es konzentriert, dann ist es Lebensboden für Kleinorganismen, Mikroben; da finden diese einen Boden drin. Aber die Ursache, warum sie da gedeihen können, die ist in überaus feinen Vorgängen im Organismus zu suchen, die sich dann als das Primäre herausstellen.

Je ne parle vraiment pas par antipathie pour la théorie du bacille ; je comprends tout à fait les raisons que les gens ont de s’adonner à la croyance aux bacilles. Vous pouvez me croire, si je ne devais pas parler pour des raisons factuelles comme je le fais maintenant, je reconnaîtrais déjà ces raisons, mais c'est justement ici que la connaissance conduit nécessairement à la reconnaissance d'autre chose, et qui oblige ensuite à dire cela. [Je peux dire, par exemple :] je vois un certain paysage, il y a beaucoup de bétail extraordinairement beau, bien soigné. Je demande maintenant : pourquoi ces conditions de vie existent-elles dans la région ? Elles viennent du beau bétail. J'explique les conditions de vie de cette région en ce que j’explique que de belles bêtes sont arrivées de quelque part ; elles se sont répandues là. - Je ne vais pas le faire, n'est-ce pas, mais je vais enquêter sur les causes premières, sur l'assiduité et la compréhension des gens, et cela m'expliquera pourquoi, sur ce sol, ce beau bétail se développe. Mais je donnerais une explication superficielle si je me contentais de dire : ici, c'est beau, ici, il fait bon vivre, parce que de belles bêtes ont emménagé.

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Ich spreche wirklich nicht aus einer Antipathie gegen die Bazillentheorie; ich verstehe durchaus die Gründe, die die Leute haben, die dem Bazillenglauben huldigen. Das können Sie mir glauben, daß, wenn ich nicht aus sachlichen Gründen so sprechen müßte, wie ich jetzt spreche, ich diese Gründe schon anerkennen würde, aber es ist eben hier die Erkenntnis, die notwendig zur Anerkennung von etwas anderem führt und die einen dann zwingt, das zu sagen. [Ich kann zum Beispiel sagen:] Ich sehe eine gewisse Landschaft, da sind sehr viele außerordentlich schöne Rinder, wohl gepflegt. Ich frage nun: Warum sind denn da diese Lebensverhältnisse in der Gegend? Sie kommen von den schönen Rindern. Ich erkläre die Lebensverhältnisse dieser Gegend, indem ich erkläre, es sind da schöne Rinder eingezogen von irgendwoher; die haben sich da ausgebreitet. - Das werde ich nicht tun, nicht wahr, sondern ich werde die primären Ursachen untersuchen, den Fleiß und das Verständnis der Leute, und das wird mir erklären, warum auf diesem Boden diese schönen Rinder sich entwickeln. Aber ich würde eine oberflächliche Erklärung abgeben, wenn ich bloß sagen würde: Hier ist es schön, hier lebt es sich gut, weil da schöne Rinder eingezogen sind.

C'est la même logique si je trouve le bacille typhoïde et que j'explique ensuite que la typhoïde est là parce que les bacilles typhoïdes se sont déplacés. Pour expliquer la fièvre typhoïde, il faut bien d'autres choses que la simple mention des bacilles typhoïdes. Mais on est trompé d'une tout autre manière si l'on se laisse aller à une telle logique erronée. Il est certain que les processus primaires qui donnent aux bacilles de la typhoïde la base de leur existence sont ensuite à leur tour la base de toutes sortes d'autres choses qui ne sont pas primaires. Et il est très facile de confondre ou de confondre des processus secondaires avec la maladie d'origine. Ce sont les choses qui mènent à la bonne chose ici sur ce point, ou qui montrent comment ce qui est justifié dans un certain sens doit être montré dans ses limites.

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Die gleiche Logik ist es im Grunde, wenn ich den Typhusbazillus finde und dann erkläre, man habe den Typhus aus dem Grunde, weil die Typhusbazillen eingezogen sind. Zur Erklärung des Typhus sind noch ganz andere Dinge notwendig, als bloß sich auf die Typhusbazillen zu berufen. Aber man wird noch auf eine ganz andere Weise irregeführt, wenn man sich einer solchen falschen Logik hingibt. Gewiß, die primären Prozesse, die den Typhusbazillen die Grundlage für ihr Dasein abgeben, die sind dann wiederum Grundlage für alles mögliche andere, was nicht primär ist. Und man kann sehr leicht dasjenige, was sekundär ist, mit dem eigentlichen ursprünglichen Krankheitsbilde entweder ganz verwechseln oder damit konfundieren. Das sind die Dinge, die hier auf diesem Punkt zu dem Richtigen führen oder die zeigen, wie das, was in einem gewissen Sinne berechtigt ist, in seine Grenzen zu weisen ist.

Peut-être pouvez-vous voir d'après la façon dont j'ai donné cette réponse - bien que je ne puisse que l'esquisser, de sorte qu'elle peut facilement être mal comprise - qu'il ne s'agit pas vraiment de la théorie des bacilles, qui fait l'objet de vociférations populaires, mais qu'il s'agit plutôt d'examiner les choses assez sérieusement.

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Vielleicht sehen Sie doch aus der Art und Weise, wie ich diese Antwort gegeben habe - obwohl ich ja nur skizzieren kann, daher leicht mißverstanden werden kann -, daß es sich hier wirklich nicht handelt um das allbeliebte Schimpfen auf die Bazillentheorie, sondern daß es sich hier wirklich darum handelt, die Dinge ganz ernsthaft zu untersuchen.

Puis-je vous demander quelques exemples de la manière dont les perturbations organiques du corps peuvent provoquer des souffrances spirituelles et d’âme ?

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Darf ich um einige Beispiele bitten, wie leibliche organische Störungen geistig-seelische Leiden hervorrufen können?

Eh bien, cela aussi, s'il fallait y répondre en détail, irait bien sûr beaucoup trop loin aujourd'hui. Mais j’aimerais là juste souligner une chose. Vous voyez, dans le développement de la pensée médicale des humains, ce n'est pas ainsi que c’est présenté aujourd'hui dans l'histoire de la médecine, que la science médicale a commencé, pour ainsi dire, avec Hippocrate et qu'ensuite, l'hippocratisme s'est développé. Pour autant que nous puissions le retracer, nous savons qu'avec Hippocrate, il y avait beaucoup plus les dernières ramifications d'une vieille médecine instinctive que le simple début de la médecine intellectualiste d'aujourd'hui. Mais nous trouvons encore autre chose. Vous voyez, avec cette vieille médecine instinctive, tant qu'elle était encore valable, on ne parlait pas, par exemple, de dépressions d’âme d'une certaine sorte, ce qui est une manière d'expression très abstraite, mais on a parlé d'hypocondrie - de cartilagité abdominale. On a donc su qu'il s'agit de perturbations dans l'abdomen, de durcissements dans l'abdomen, lorsque l'hypocondrie se produit. On ne peut pas dire que les anciens étaient plus mystiques que nous.

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Nun, auch das würde, wenn es ausführlich beantwortet werden sollte, natürlich heute viel zu weit führen. Aber ich möchte da nur auf eines hinweisen. Sehen Sie, es ist in der Entwicklung des medizinischen Denkens der Menschen nicht so, wie es heute in der Geschichte der Medizin dargestellt wird, daß mit Hippokrates die Heilkunde gewissermaßen begonnen habe und sich dann der Hippokratismus weiter entwickelt habe. Soweit man es verfolgen kann, weiß man, daß bei Hippokrates viel mehr die letzten Ausläufer einer alten Instinkt-Medizin vorlagen als bloß der Anfang der heutigen intellektualistischen Medizin. Aber wir finden noch etwas anderes. Sehen Sie, aus dieser alten Instinkt-Medizin heraus, solange diese noch geltend war, hat man zum Beispiel nicht von seelischen Depressionen einer gewissen Art gesprochen, was ja eine sehr abstrakte Ausdrucksweise ist, sondern man hat von Hypochondrie - Unterleibsknorpeligkeit - gesprochen. Man hat also gewußt, daß es sich dabei um Störungen im Unterleib handelt, um Verhärtungen im Unterleib, wenn Hypochondrie auftritt. Man kann nicht sagen, daß die Alten mystischer waren als wir.

Justement ainsi, on peut très facilement montrer comment certains défauts pulmonaires chroniques sont absolument liés à ce qu'on pourrait appeler un faux sens mystique chez les humains. On pourrait donc pointer du doigt toutes sortes de choses, sans compter que - ce qui correspond à nouveau à un instinct correct - les anciens pointaient certainement du doigt les choses organiques dans le cas des tempéraments. Ils laissent le tempérament colérique sortir de la bile, de la bile blanche, le mélancolique de la bile noire et tout ce que la bile noire provoque dans l'abdomen. Ils laissent alors naître le tempérament sanguin du sang, le tempérament flegmatique de ce qu'ils appellent le flegme. Mais ensuite, quand ils ont vu des dégénérescences des tempéraments, pour eux c'était certainement des choses qui indiquaient les dégénérescences de l'organisme en question. Comme cela a été fait en médecine de l'instinct et en hygiène de l'instinct, peut être repris de manière strictement scientifique dans la constitution de l'âme et soigné du point de vue de nos connaissances actuelles.

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Ebenso kann man sehr leicht zeigen, wie gewisse chronische Lungendefekte durchaus zusammenhängen mit dem, was man einen falschen mystischen Sinn der Menschen nennen könnte. Und so könnte man auf alles mögliche hinweisen, ganz abgesehen davon, daß - wie es wiederum einem richtigen Instinkt entspricht - die Alten bei den Temperamenten durchaus auf Organisches hingewiesen haben. Sie ließen entstehen das cholerische Temperament aus der Galle heraus, aus der weißen Galle, das melancholische aus der schwarzen Galle und all dem, was die schwarze Galle im Unterleib bewirkt. Sie ließen entstehen dann das sanguinische Temperament aus dem Blute, das phlegmatische Temperament aus dem, was sie Schleim nannten. Dann aber, wenn sie Entartungen der Temperamente sahen, waren das für sie durchaus Dinge, die hinweisen auf die Entartungen des betreffenden Organischen. Wie das in der Instinkt-Medizin getrieben worden ist und in der Instinkt-Hygiene, das läßt sich durchaus in streng wissenschaftlicher Weise wiederum in die Seelenverfassung hereinnehmen und vom Standpunkt unserer heutigen Erkenntnis aus pflegen.

Voici une question où l'on peut être encore plus incompris : avez-vous des connaissances en matière de diagnostic oculaire/iridologie ? La reconnaissez-vous comme une science ?

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Hier ist eine Frage, bei der man noch mehr mißverstanden werden kann: Haben Sie Kenntnis von der Augendiagnose? Anerkennen Sie dieselbe als Wissenschaft?

Eh bien, il est généralement vrai que dans un organisme, et surtout dans l'organisme humain compliqué, on peut déduire le tout de toutes sortes de détails, si on voit à travers eux de la bonne manière. Et à nouveau, la façon dont cet individu se trouve dans l'organisme humain, cela a une grande signification. D'une certaine manière, ce que le diagnostiqueur oculaire examine dans l'iris est d'une part tellement isolé du reste de l'organisme humain, et d'autre part, il est d'une manière si particulière intercalé avec le reste de l'organisme qu'on lui donne en effet un organe expressif. Mais c'est précisément dans ces domaines qu'il ne faut pas recourir à la schématisation ; et l'erreur dans ces domaines consiste à schématiser. Il est tout à fait vrai, par exemple, que des humains ayant une constitution différente de l'âme et du corps présentent des caractéristiques différentes dans leur iris qu’à nouveau d’autres humains. C’est, quand on veut appliquer quelque chose comme cela, une telle connaissance si intime de ce qui se passe dans l'organisme humain que, si l'on a cette connaissance intime, il n'est plus nécessaire de la chercher dans un seul organe. Et quand on nous demande d'adhérer intellectuellement à certaines règles et de faire ces choses de façon schématique, alors il n'en sortira pas grand-chose d'intelligent.

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Nun, es ist ja im allgemeinen richtig, daß man bei einem Organismus und insbesondere bei dem komplizierten menschlichen Organismus aus allem möglichen Einzelnen, wenn man es in der richtigen Weise durchschaut, auf das Ganze schließen kann. Und wiederum, wie dieses Einzelne im menschlichen Organismus liegt, das hat eine große Bedeutung. In einer gewissen Weise ist das, was der Augendiagnostiker in der Iris untersucht, einerseits so sehr isoliert von dem übrigen menschlichen Organismus, andererseits ist es in einer so eigentümlichen Weise eingeschaltet in den übrigen Organismus, daß in der Tat da ein ausdrucksvolles Organ gegeben ist. Aber gerade bei solchen Dingen darf nicht schematisiert werden; und der Fehler bei solchen Dingen besteht darin, daß eben schematisiert wird. Es ist zum Beispiel durchaus so, daß Menschen einer andersgearteten Seelen- und Körperverfassung andere Merkmale in ihrer Iris zeigen als wiederum andere Menschen. Da ist, wenn man so etwas anwenden will, eine so intime Kenntnis desjenigen, was im menschlichen Organismus geschieht, notwendig, daß man dann, wenn man diese intime Kenntnis hat, eigentlich nicht mehr nötig hat, aus einem einzelnen Organ heraus zu suchen. Und wenn man angewiesen ist, intellektualistisch an irgendwelche Regeln sich zu halten und schematisch solche Dinge zu machen, dann wird nicht viel Gescheites dabei herausschauen.

Quelle relation ont les maladies et les progrès de l'histoire du monde, en particulier les nouvelles maladies qui apparaissent aujourd'hui ?

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Welche Beziehung haben Krankheiten für den Fortgang der Weltgeschichte, insbesondere die jetzt neu auftretenden Krankheiten?

Un chapitre de toute une histoire culturelle ! Maintenant, je veux seulement remarquer ce qui suit. Lorsqu'on étudie l'histoire, il faut avoir le sens pour faire de la symptomatologie, c'est-à-dire prendre une grande partie de ce qui est considéré comme de l'histoire aujourd'hui comme un simple symptôme de ce qui se cache bien plus profondément derrière, de ce qui est réellement le courant spirituel qui porte seulement ces symptômes. Et ainsi, ce qui est dans les profondeurs de l’évolution de l'humanité vient aussi à apparaître de manière symptomatique dans ces maladies de l'époque. Il est intéressant d'étudier les relations entre ce qui prévaut dans les profondeurs de l'évolution humaine et ce qui se passe dans les symptômes de telle ou telle maladie. On peut également conclure de la présence/la disponibilité de certaines maladies qu'il existe des impulsions dans le développement historique qui échappent à une symptomatologie de ce type. Mais la question pourrait alors aussi pointer vers autre chose, qui n'est pas non plus sans importance pour suivre le devenir historique de l'humanité. C'est cela : les maladies qu'elles surviennent chez l'individu ou qu'elles soient épidémiques dans la société humaine, sont dans de nombreux cas aussi des réactions à d'autres dégénérescences, qui, peut-être, peuvent être considérées comme moins mauvaises du point de vue de la santé, mais qui doivent néanmoins être considérées comme très mauvaises du point de vue moral ou spirituel. On n’a pas la permission d’appliquer à la médecine ou à l'hygiène ce qui est dit ici - ce serait tout à fait faux. Les maladies doivent être soignées. En matière d'hygiène, on doit être actifs dans la promotion de l'être humain. Vous ne pouvez pas dire : "Je veux vérifier si c'est ton karma que tu aies cette maladie, et ensuite je te laisserai l'avoir, et si ce n'est pas le cas, je peux te la guérir. - Ces façons de voir ne valent pas lorsqu'il s'agit de guérir. Mais ce qui ne s'applique pas à nous, les êtres humains, dans notre intervention dans la nature, cela vaut quand même objectivement dans le monde dehors. Et on doit dire, par exemple, que maintes choses qui existent comme une disposition aux excès moraux deviennent si profondément ancrées dans l'organisation humaine que des réactions se produisent qui apparaissent ensuite dans certaines maladies, et que la maladie est la répression d'un excès moral.

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Ein Kapitel einer ganzen Kulturgeschichte! Nun, ich will nur das folgende bemerken. Man muß, wenn man Geschichte studiert, einen Sinn dafür haben, Symptomatologie zu treiben, das heißt, vieles von dem, was heute als Geschichte genommen wird, nur als Symptom aufzufassen für manches, was viel tiefer dahinterliegt, was wirklich die geistige Strömung ist, die diese Symptome nur trägt. Und so kommt dasjenige, was in den Tiefen der Menschheitsentwicklung ist, tatsächlich auch symptomatisch in diesen oder jenen Zeitkrankheiten zum Vorschein. Es ist interessant, die Beziehungen zu studieren zwischen dem, was in den Tiefen der Menschheitsentwicklung waltet, und dem, was sich abspielt in den Symptomen dieser oder jener Krankheit. Man kann auch aus dem Vorhandensein gewisser Krankheiten schließen auf Impulse im geschichtlichen Werden, die einer nicht so gearteten Symptomatologie entgehen. Die Frage könnte dann aber auch noch auf etwas anderes hinweisen, was auch nicht unwesentlich ist beim Ver-folgen des geschichtlichen Werdens der Menschheit. Das ist dieses: Krankheiten, gleichgültig, ob sie beim einzelnen Menschen auftreten oder in der menschlichen Gesellschaft epidemisch auftreten, sind vielfach auch Reaktionen auf andere Ausartungen, die ja vom gesundheitlichen Standpunkte aus vielleicht als weniger schlimm angesehen werden, die aber vom moralischen oder von einem geistigen Standpunkte aus dennoch als sehr schlimm angesehen werden müssen. Man darf das, was da gesagt wird, nur nicht etwa auf die Heilkunde oder auf die Hygiene anwenden - das wäre ganz falsch. Krankheiten muß man heilen. In der Hygiene muß man menschenfördernd tätig sein. Da darf man nicht etwa sagen: Ich will erst prüfen, ob es vielleicht dein Karma ist, daß du diese Krankheit hast, dann muß ich sie dir lassen, wenn nicht, kann ich sie dir kurieren. - Diese Anschauungen gelten nicht, wenn es sich darum handelt, zu heilen. Aber dasjenige, was für uns Menschen in unserem Eingreifen in die Natur nicht gilt, das gilt deshalb doch objektiv in der Welt draußen. Und da muß man sagen, daß zum Beispiel auch manches, was als Anlage zu moralischen Exzessen besteht, sich so tief in die Organisation des Menschen eingräbt, daß Reaktionen kommen, die dann in bestimmten Krankheiten erscheinen, und daß die Krankheit die Unterdrückung eines moralischen Exzesses ist.

Dans le cas de l'être humain individuel, ce n'est pas une fois d’une si grande signification de poursuivre ces choses, car on devrait les laisser à son destin individuel, et on devrait fondamentalement s'en mêler justement aussi peu qu’on ne se mêle des secrets des lettres d’autres humains - si ce n'est pas tout de suite d'un point de vue qui est si proche de celui que l'on vient d'adopter : "Ouvert par les autorités grâce aux lois de la guerre". Tout de suite aussi peu devrait-on se mêler des secrets des lettres d'un humain, aussi peu on devrait se mêler de son karma individuel. Mais dans l'histoire du monde, c'est à nouveau quelque chose d’autre. Là il s'agit de l'individu qui ne joue qu'un rôle statistique dans les lois de l'histoire du monde. Il faut toujours souligner que les statistiques fournissent aux compagnies d'assurance vie une bonne base pour juger de l'importance du taux de mortalité, puisqu'elles font payer leurs quotas sur cette base. La chose est tout à fait vraie, et le calcul est tout à fait correct, tout est tout à fait scientifique. Mais il n'est pas nécessaire de mourir au moment même où les statistiques de l'assurance vie le calculent ni de vivre aussi longtemps qu'il est calculé. Lorsque l'individu est pris en considération, d'autres choses se produisent. Mais lorsque l'on considère le développement de l'humanité, il se peut très bien que l'on ne soit pas superstitieux, mais très bien un homme scientifique, lorsque l'on examine dans quelle mesure les symptômes de la maladie, les maladies qui surviennent, sont correcteurs d'autres excès, de sorte que l'on peut en effet déjà constater un certain effet rétroactif de la maladie ou au moins un être-provoqué par la maladie par quelque chose qui, si la maladie n'était pas survenue, se serait développé sous une forme complètement différente. Ce ne sont là que quelques-uns des points qui peuvent être examinés dans le cadre de cette question.

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Bei dem einzelnen Menschen ist es nicht einmal von einer so großen Bedeutung, diese Dinge zu verfolgen, denn die soll man seinem individuellen Schicksal überlassen und in die soll man sich im Grunde ebensowenig hineinmischen, wie man sich in die Briefgeheimnisse anderer Menschen nicht hineinmischt - wenn nicht gerade von einem Standpunkte, der einem gerade jetzt so nahetritt: «Durch Kriegsgesetze behördlich geöffnet». Geradesowenig, wie man sich in die Briefgeheimnisse eines Menschen hineinmischen sollte, so wenig sollte man sich hineinmischen in sein individuelles Karma. Aber in der Weltgeschichte ist das wiederum etwas anderes. Da handelt es sich schon darum, weil da doch der einzelne Mensch in der Weltgeschichte bei ihren Gesetzen nur eine, ich möchte sagen statistische Rolle spielt. Man muß immer darauf hinweisen, daß die Statistik den Lebensversicherungen eine gute Unterlage bietet, zu beurteilen, wie groß die Sterblichkeit ist, danach lassen sie sich ja ihre Quoten einzahlen. Die Sache stimmt ganz gut, und die Rechnung ist ganz richtig, es ist alles ganz wissenschaftlich. Aber nun - man braucht nicht just in dem Augenblicke zu sterben, der einem von der Lebensversicherungsstatistik ausgerechnet worden ist, man braucht auch nicht so lange zu leben, als da ausgerechnet wird. Wenn der einzelne Mensch in Betracht kommt, da treten andere Dinge ein. Aber wenn Menschheitsentwicklung in Betracht kommt, dann kann es sehr gut sein, daß man nicht ein abergläubischer, sondern sehr gut ein wissenschaftlicher Mensch ist, wenn man untersucht, inwiefern Krankheitssymptome, Krankheiten, die auftreten, korrigierend sind für andere Exzesse, so daß man in der Tat da schon eine gewisse Rückwirkung auch der Krankheit sehen kann oder wenigstens ein Hervorgerufensein der Krankheit durch etwas, was, wenn die Krankheit nicht gekommen wäre, sich in ganz anderer Form entwickelt hätte. Das sind nur so ein paar Punkte, wie das betrachtet werden kann, was durch diese Frage etwa berührt wird.

Mais avec cela notre temps a quand même progressé si loin que nous allons maintenant suivre les autres qui sont déjà partis en si grand nombre.

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Damit ist aber unsere Zeit doch wohl so weit vorgeschritten, daß auch wir jetzt den anderen, die sich schon so zahlreich entfernt haben, folgen werden.

 Français seul

01
    Roman Boos : très chers présents ! Avec ces conférences existait la tentative de présenter à partir des différentes sciences spécialisées, de quelles façon et manière pouvait se donner, de la science de l’esprit à orientation anthroposophique, une fécondation et un développement supplémentaire des différents domaines spécialisés. Les visiteurs pourront avoir l'impression assez uniforme de tout cet événement que quelque chose n'est pas en train d'éclore dans un cercle étroit, mais que d'un point central une véritable fécondation spirituelle peut avoir lieu dans les différentes disciplines. Même si tout le monde n'a pas pu le reconnaître dès le début des efforts, tous ceux qui ont regardé les forces d'impulsion présentes ici, qui ont regardé les forces fertilisantes qui rayonnent et non la valeur des formulations initiales, ont certainement pu se convaincre qu'il y a quelque chose ici en rapport avec notre vie spirituelle qui mérite l'attention et, dans la mesure du possible, la collaboration et l'accommodement de larges cercles - surtout ici en Suisse. En effet, c'est précisément dans ce domaine que se manifeste une force spirituelle qui peut prétendre avoir un effet stimulant sur la communauté sociale.   
02
    En rattachement à la conférence du Dr Steiner sur "L'hygiène en tant que question sociale", il y aura encore une possibilité de discussion.   
03
    Rudolf Steiner : mes très chers présents ! Que la question sociale soit l'une des questions les plus préoccupantes du présent ne fait aucun doute dans les cercles les plus larges, et partout où l'on a seulement un petit cœur pour ce qui se donne dans le présent à partir de l'évolution de l'histoire de l’humanité, ce qu'il y a là de menaçant ou d’impulsions à travailler pour l'avenir, cela peut se résumer sous le nom de question sociale. Mais on doit se dire dire que la considération, le traitement de cette question sociale à l'heure actuelle souffre du mal fondamental dont tant souffre dans notre vie de connaissance, dans notre vie morale, oui dans toute notre vie de civilisation, à savoir l'intellectualisme de notre temps, on souffre du fait que ses problèmes sont si souvent placés dans la seule perspective d'une considération intellectualiste. La question sociale se négocie de tels ou tels points de vue, plus à droite ou à gauche. L'intellectualisme de ces négociations se manifeste dans le fait que l'on part de certaines théories, de l'hypothèse que tel ou tel doit être tel ou tel, tel ou tel doit être supprimé. Dans ce processus, on ne tient guère compte de l'être humain lui-même. L'humain est traité comme s'il y avait quelque chose de général comme "l'humain", comme s'il n'y avait pas quelque chose qui, à un certain égard, est spécialement développé dans chaque humain individuellement. Nous ne nous intéressons pas à la particularité et aux caractéristiques de l'humain individuel. Ainsi, toute notre réflexion sur la question sociale acquiert quelque chose d'abstrait, quelque chose qui aujourd'hui passe si peu dans les sentiments sociaux, dans les sentiments qui jouent entre humain et humain. Ce qui se présente ici comme un manque de considération sociale se remarque probablement le plus clairement lorsque l'on porte son attention sur un certain domaine, sur un domaine qui est peut-être plus apte que beaucoup d'autres à être soumis à une considération sociale, si l'on considère, par exemple, le domaine de l'hygiène, dans la mesure où l'hygiène est une affaire publique qui ne concerne pas l'individu, mais la communauté humaine.   
04
    Il est vrai qu'aujourd'hui encore, nous ne manquons pas d'instructions en matière d'hygiène, de traités et d'écrits sur les soins de santé en tant qu'affaire publique. Mais il faut se demander : ces consignes, ces considérations d'hygiène, comment s'intègrent-elles dans la vie sociale ? - Et il faut dire ici qu'elles sont placées de telle manière que les discours individuels sur les soins de santé appropriés sont publiés comme le résultat de la science du médecin, physiologique, médicale, où, pour ainsi dire, la confiance que l'on a dans un sujet dont on n'est pas en mesure d'examiner l'essence intérieure est censée constituer la base de l'acceptation de telles règles. Les cercles les plus larges, qu'elle concerne - car elle concerne tous les humains - peuvent accepter, pour ainsi dire, ce qui sort des chambres d'étude et des salles d'examen, des laboratoires d'examen du médecin, sur l'hygiène dans le domaine public.   
05
    Mais si l'on est convaincu qu'au cours de l'histoire moderne, au cours des quatre derniers siècles, un désir ardent est monté dans l'humanité pour l'ordre démocratique de toutes les affaires, alors on est confronté, même si cela semble grotesque pour beaucoup aujourd'hui, à la nature totalement antidémocratique de la pure croyance en l'autorité qui est exigée dans le domaine de l'hygiène. Le caractère antidémocratique de cette croyance en l'autorité contraste avec l'aspiration à la démocratie, qui a souvent atteint son point culminant à l'heure actuelle, quoique, pourrait-on dire, de manière très paradoxale.   
06
    Je sais très bien que la phrase que je viens de prononcer est ressentie par beaucoup comme paradoxale, car on ne peut tout simplement pas concilier la manière dont quelqu'un reçoit ce qui a trait aux soins de santé avec l'exigence démocratique selon laquelle les affaires publiques, qui concernent toute personne ayant atteint la majorité, devraient également être jugées par la communauté de ces personnes ayant atteint la majorité - soit directement, soit par l'intermédiaire de leurs représentants. Il faut bien le dire : il n'est pas toujours possible qu'une chose comme une perspective hygiénique, une culture hygiénique de la vie publique puisse se vivre de manière totalement démocratique, car cela dépend du jugement de la personne qui cherche à acquérir des connaissances dans un domaine particulier. Mais d'un autre côté, la question doit se poser : ne faut-il pas tendre à une démocratisation plus poussée que celle qui est possible aujourd'hui dans les conditions actuelles dans un domaine tel que la santé publique, qui concerne de si près, de si infiniment près, chaque être humain et donc la communauté humaine ? On nous parle certainement beaucoup aujourd'hui de la manière dont l'humain doit se comporter dans la vie par rapport à l'air et à la lumière, par rapport à la nourriture, par rapport au rejet des déchets produits soit par l'humain lui-même, soit par son environnement, etc. Mais ce qui est jeté dans l'humanité comme des règles sur ces choses est la plupart du temps non testable pour les humains auxquels cela doit être appliqué.   
07
    J’aimerais ne pas être mal compris, je n’aimerais pas être mal compris comme prenant une position particulière pour quoi que ce soit dans cette conférence qui sera consacrée au sujet de "L'hygiène en tant que question sociale". Je ne veux pas traiter de manière unilatérale ce qui, aujourd'hui, tend à être traité d'un point de vue de parti ou d'une certaine conviction scientifique. Je n’aimerais pas prendre parti pour la vieille superstition selon laquelle les diables et les démons se déplacent et entrent et sortent des humains en tant que maladies ni pour la superstition moderne selon laquelle les bacilles et les bactéries entrent et sortent des humains et provoquent des maladies. Qu'on ait affaire à une ancienne superstition spirituelle ou une superstition matérialiste, cela nous préoccupe peut-être moins aujourd'hui. Mais je voudrais aborder un aspect qui imprègne toute notre formation du temps, surtout dans la mesure où cette formation du temps dépend des convictions scientifiques fondamentales de notre époque.   
08
    Même si l'on affirme aujourd'hui de plusieurs côtés que le matérialisme scientifique, tel qu'il s'est affirmé au milieu et encore dans le dernier tiers du XIXe siècle, a été surmonté, cette affirmation ne peut être valable pour ceux qui voient maintenant réellement l'essence du matérialisme et son contraire. Car ce matérialisme est tout au plus surmonté pour certains qui voient que les faits scientifiques d'aujourd'hui ne permettent plus de déclarer catégoriquement que tout ce qui existe n'est qu'un processus mécanique, physique ou chimique quelconque qui se déroule dans le monde matériel. - Il ne suffit pas que, contraints par la force des faits, certains humains soient parvenus à cette conviction. Car, à l'opposé de cette conviction, il y a l'autre fait que, malgré cette conviction, ceux qui l'ont - et les autres encore plus - lorsqu'il s'agit d'expliquer quelque chose de concret, de se faire une façon de voir sur quelque chose de concret, prennent la direction matérialiste dans leur façon de penser. Après tout, on dit que les atomes et les molécules seraient de l’inoffensive petite monnaie de compte/de calcul, dont on ne voudrait prétendre rien d'autre que ce seraient des choses de la pensée. Mais la vision est restée pour cela une atomiste, une moléculaire. Nous expliquons les phénomènes du monde à partir du comportement et des relations mutuelles des atomes ou des processus moléculaires, et peu importe que nous fassions la représentation qu’une quelque pensée, un sentiment ou autre processus serait seulement pendant aux processus matériels des atomes et des molécules, mais ce qui compte, c'est la direction que prend toute notre âme, la direction que prend notre esprit, lorsqu'il ne prend comme base de ses explications que ce qui est pensé atomiquement, ce qui émerge du plus petit, du plus petit inventé. Il ne s’agit pas de savoir si l'on a la conviction littérale ou pensante : il y a encore quelque chose d’autre que les effets atomiques, que les effets matériels des atomes - mais il s’agit de savoir si l'on a la possibilité de faire d'autres explications du monde le fil conducteur de son esprit que la dérivation des phénomènes à partir de l'atomistique. Ce n'est pas [sur] ce que nous croyons, mais comment nous expliquons, comment nous nous comportons dans l'âme, c'est de cela qu’il s’agit. Et ici, il faut être convaincu que seule une véritable et authentique science de l'esprit, une science de l'esprit à orientation anthroposophique, peut nous aider à surmonter le mal qui peut être ainsi caractérisé, comme je viens de le faire.   
09
    J’aimerais aussi prouver dans le concret que cela peut maintenant être le cas. Aujourd'hui, il y a volontiers à peine quelque chose qui nous trouble plus que la distinction que l'on fait souvent entre la corporéité humaine et l’humainement d'âme ou le spirituellement humain, entre ce que sont des maladies physiques et d’ainsi nommées maladies d'âme ou maladies d’esprit. C'est tout de suite la distinction et l'interrelation appropriées de tels faits de la vie humaine tels que ceux du corps malade ou de l'âme apparemment malade qui souffrent, en ce qui concerne la perspicacité, sous le mode de représentation matérialiste-atomiste. Car quelle est en fait l'essence de ce matérialisme qui s'est progressivement imposé comme la nouvelle vision du monde de beaucoup d’humains, et qui n'a nullement été surmonté, mais qui est maintenant en pleine floraison ? Quelle est l’essence ? L'essence du matérialisme n'est pas qu’on regarde sur les processus matériels, que l’on regarde se qui se joue de processus matériels dans la corporéité humaine et étudie avec dévouement la structure et l'activité miraculeuses du système nerveux humain et des autres organes humains ou du système nerveux des animaux ou des organes d'autres êtres vivants ; ce n'est pas que nous étudions ces choses qui font de nous des matérialistes, mais ce qui fait de nous des matérialistes, c'est que dans l'étude des processus matériels, on est abandonné par l'esprit, que l'on regarde dans le monde de la matière et que l'on ne voit que la matière et les processus matériels.   
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    Mais c'est ce que la science de l’esprit doit faire valoir - je ne peux parler sur ce point qu'en résumé aujourd'hui - que partout où des processus matériels nous apparaissent extérieurement pour les sens, ces processus que seule la science actuelle veut accepter comme observables et exacts, que partout ces processus matériels ne sont que l'apparence externe, la révélation extérieure des forces et des pouvoirs spirituels qui travaillent derrière eux et en eux. Ce n'est pas la marque de la science de l'esprit que de regarder sur l'humain et de dire :     oh, là il a son corps ; ce corps est une somme de processus matériels, mais l'humain ne peut pas consister en cela seul, il a son âme immortelle indépendamment de cela ; et le fait que l'on commence maintenant à former toutes sortes de théories abstraites, toutes sortes de vues abstraites, d'une manière tout à fait mystique sur cette âme immortelle indépendante du corps, ne caractérise pas du tout une vision spirituelle du monde. On peut absolument dire que l'humain a, outre son corps, qui consiste en des processus matériels, aussi une âme immortelle, qui après la mort est emportée dans un quelconque domaine spirituel. - À cause de cela, on n’est pas encore un scientifique de l’esprit, dans le sens de la science de l’esprit à orientation anthroposophique.   
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    On est un scientifique de l’esprit seulement lorsqu'on réalise que ce corps matériel avec ses processus matériels est une création de ce qui est d'âme, lorsqu'on comprend en détail comment œuvre l'âme, qui était là avant la naissance ou, disons, avant la conception de l'être humain, comment cette âme façonne, comment elle a une action plastique à l’édification, oui à la substantialisation du corps humain. Lorsque l'on peut vraiment voir partout à travers l'unité immédiate de ce corps et de ce qui est d'âme, et si l'on peut voir à travers comment, par l'efficacité du     spirituel d    'âme dans le corps, ce corps est utilisé comme tel, comment ce corps meurt partiellement chaque minute, et comment alors au moment de la mort seulement, j’aimerais dire, le développement radical de ce qui se passe à chaque instant par l'influence du spirituel d'âme sur le corps, si l'on voit à travers ce jeu vivant, ce travail continu de l'âme dans le corps le voit dans le concret individuel, si l'on s'efforce de dire : l'âme est divisée en processus tout à fait concrets, donc elle passe dans les processus d'action du foie, donc elle passe dans les processus d'action du souffle, donc dans les processus d'action du cœur, donc dans les processus d'action du cerveau - en bref, si, en décrivant la matière chez l'humain, on comprend comment représenter le corps de l'humain comme le résultat d'un spirituel, alors on est un scientifique de l’esprit. La science de l’esprit parvient tout de suite à une estimation réelle du matériel parce qu'elle ne voit pas purement dans le processus matériel concret particulier ce que la science actuelle voit, ce que l'œil constate ou ce qui est ensuite retenu en termes abstraits comme résultat de l'observation extérieure, mais la science de l’esprit est science spirituelle seule par le fait qu'elle montre partout comment l'esprit œuvre dans la matière, qu'elle regarde tout de suite avec dévouement sur les effets matériels de l'esprit.   
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    C'est ce dont il s’agit d'un côté. De l'autre côté, il s’agit de ce que par ce moyen même, on est préservé du parler abstrait et bavard autour d’une âme indépendante de l'être humain [physique], sur laquelle, dans la mesure où la vie se déroule entre la naissance et la mort, on ne peut néanmoins que fantasmer. En effet, entre la naissance et la mort, à l'exception du sommeil, l'âme spirituelle est tellement livrée aux effets corporels qu'elle vit en eux, les traverse, se présente en eux. Il faut arriver à pouvoir étudier l'âme spirituelle en dehors du cours de la vie humaine et accepter le cours de la vie humaine entre la naissance et la mort comme résultat de l'âme spirituelle. Ensuite, on s'intéresse à l'unité réelle et concrète de l'âme spirituelle avec le physique-corporel. Alors, on propulse de la science de l’esprit à orientation anthroposophique, car on a alors la perspective que cet être humain, avec tous ses membres individuels, se tient devant nous en tant que résultat de l'âme spirituelle, également pour la connaissance. La vision théosophique mystique, qui met en place de belles théories de toutes sortes de spiritualités sans corps, ne peut servir les sciences concrètes de la vie, elle ne peut servir la vie du tout, elle ne peut servir que la convoitise intellectualiste ou psychique, qui veut se débarrasser de la vie, de la vie extérieure, le plus rapidement possible et ensuite, pour avoir une satisfaction intérieure, pour pouvoir se livrer à une convoitise intérieure, tisse pour elle-même toutes sortes de fantasmes sur le spirituel d'âme.   
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    Il s'agit ici, dans ce mouvement spirituel à orientation anthroposophique, de travailler très sérieusement, de soigner une science de l'esprit qui soit dans la situation de vivifier absolument la physique, la mathématique, la chimie, la physiologie, la biologie, l'anthropologie, de sorte qu'il ne s'agit pas ici de constater religieusement ou philosophiquement d’un côté que l’humain porte en soi une âme immortelle, et alors de propulser l'anthropologie, la biologie, la physique et la chimie comme si l'on avait seulement eu des processus matériels devant soi, mais il s'agit ici de ce qu’on peut gagner de connaissances sur l'âme et le spirituel, on l’applique aux détails de la vie, examine la structure miraculeuse du corps lui-même. On peut absolument dire, quand aussi cela sonne paradoxal pour maintes personnes, que maintes veulent être de bons mystiques ou de bons théosophes, et qu'ils veulent papoter sur toutes sortes de choses sur la façon dont l'humain est constitué de corps physique, de corps éthérique, de corps astral, de Je, et ainsi de suite, mais ils n'ont même pas la moindre idée de ce qu'est l'expression de l'âme, par exemple, quand on se mouche. Ce qui compte, ce n'est pas de voir la matière comme la matière, mais de voir la matière comme la révélation de l'esprit. On obtient alors des vues saines et riches en contenu sur l'esprit, mais on obtient aussi une science de l’esprit, qui peut être fructueuse pour les sciences de la vie.   
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    Mais avec cela aussi encore autre chose est atteint. Il est atteint qu’on peut surmonter à nouveau ce qui, plus récemment, tout de suite à cause du devenir matérialiste de la connaissance scientifique, nous a poussés dans le règne de la spécialisation. Je ne veux vraiment pas aller dans une quelque philippique contre la spécialisation, car je connais très bien sa justification. Je sais que certaines choses doivent aujourd'hui être faites par spécialisation simplement parce qu'elles nécessitent une technique spécialisée. Mais le fait est que celui qui s'accroche à la matière, s'il devient spécialiste, ne pourra jamais avoir une vision du monde applicable dans la vie, car les processus matériels sont un champ infini. Ils sont un champ infini en dehors de la nature, ils sont un champ infini dans l'humain. Si l'on étudie seulement le système nerveux humain en fonction de tout ce qui a été disponible jusqu'à présent, on peut y consacrer beaucoup de temps, en tout cas autant de temps que les spécialistes veulent habituellement y consacrer. Mais si dans ce qui se passe dans le système nerveux vous n'avez devant vous que ce que sont les processus matériels, que ce qui est exprimé dans les termes abstraits qui font maintenant l'objet de la science, alors rien ne vous conduit vers quelque chose d'universel qui puisse devenir la base d'une vision du monde. Dès que vous commencez à regarder le système nerveux humain scientifiquement- spirituellement, disons que vous ne pouvez pas du tout regarder ce système nerveux sans que ce que vous y trouvez d'efficace en tant qu'esprit vous conduise immédiatement à ce qui appartient maintenant au système musculaire, au système osseux, au système sensoriel en tant que spirituel-d’âme, car le spirituel n'est pas quelque chose qui se sépare en parties individuelles comme la matière, mais le spirituel est quelque chose qui se déploie comme une forme de membre, comme un organisme. Et tout comme je ne peux pas regarder un humain en me contentant de regarder ses cinq doigts et le recouvre sinon, je ne peux pas regarder ainsi un détail scientifiquement-spirituellement sans que ce que je perçois chez cet individu comme âme spirituelle me conduise à une totalité. Si nous sommes amenés à une telle globalité - même s'il ne s'agit peut-être que d'un spécialiste de la recherche sur le cerveau ou les nerfs -, nous pourrons néanmoins obtenir une image globale de l'humain à partir de la contemplation de ce membre particulier de l'organisme humain ; nous serons alors amenés à obtenir quelque chose de réellement universel pour une vision du monde, et alors est disponible la chose particulière que nous pouvons aussi commencer à parler de quelque chose qui peut être compréhensible pour tous les humains qui ont absolument un sens sain et une raison analytique saine.   
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    C'est la grande différence entre la façon dont la science de l’esprit peut parler de l'humain et la façon dont la science spécialisée et matérialiste doit parler de l'humain. Voyez-vous, prenons le cas simple de la façon dont la science spécialisée et matérialiste vous est présentée dans l'un des manuels utilisés aujourd'hui. Si, en tant qu'humain ordinaire qui n'a pas beaucoup appris sur le système nerveux, vous prenez un manuel sur le système nerveux - eh bien, vous arrêterez probablement bientôt à nouveau de lire, ou en tout cas, vous ne gagnerez pas grand-chose qui puisse vous donner une base pour regarder l'humain comme un véritable être humain dans sa valeur, dans sa dignité. Mais si vous écoutez ce qui peut être dit sur le système nerveux humain à partir du fond de la science de l’esprit, alors partout une telle discussion est suivie par celle qui mène ensuite à l'humain tout entier, qui donne une telle illumination sur l'humain tout entier que dans l'idée qui vous vient à l'esprit il y a quelque chose de la valeur, de la nature et de la dignité de l'humain avec lequel on a quelque chose à faire. Et en rien cela ne se fait plus valoir que lorsque nous regardons maintenant non purement l'humain sain en rapport à un quelque de ses membres, mais cela se fait alors plus particulièrement valoir lorsque nous regardons l'humain malade, cet humain malade avec ses nombreuses déviations par rapport à l’ainsi nommée normale, surtout lorsque nous sommes en mesure de regarder l'humain dans son ensemble lorsqu'il se tient sous l'influence de telle ou telle maladie. Ce que la nature place devant notre âme dans l'humain malade est capable de nous conduire au plus profond des interrelations du monde, de nous montrer comment cet humain est organisé et comment, du fait de son organisation, des influences atmosphériques et même extraterrestres peuvent agir sur lui, comment cette organisation humaine est liée à telle ou telle substance de la nature qui s'avèrent alors être des remèdes, et ainsi de suite.   
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    Nous sommes introduits dans de vastes pendants, et on a la permission de dire que quand l'on complète ce que l'on peut reconnaître de cette manière sur l'humain en bonne santé par ce que l'on peut reconnaître sur l'humain malade, alors on obtient une compréhension profonde de tout le contexte et du sens profond de la vie. Mais tout ce qui est mis en lumière de cette manière est la base d'une connaissance de la nature humaine, est la base de quelque chose qui peut ensuite être exprimé sous des formes dont il peut être parlé à tous les humains. Aujourd'hui, bien sûr, nous ne sommes pas encore si avancés, car la science de l’esprit au sens où elle est pensée ici peut seulement travailler un court temps. C'est pourquoi, comme le Dr Boos vient de le dire dans ses remarques introductives, les conférences données ici peuvent souvent seulement être considérées comme un début. Mais la tendance de cette science de l’esprit est d'élaborer ce qui est présent dans les sciences particulières sous une forme telle que ce que chaque humain devrait savoir sur l'humain peut réellement être amené à chaque humain.   
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    Et maintenant, qu’on pense, quand la science de l’esprit a d'abord un tel effet transformateur sur la science, et quand cette science de l’esprit réussit ensuite à façonner des formes de connaissances pour l'être humain sain et malade, qui peuvent être rendues accessibles à la conscience humaine générale, si cela réussit - comment l'humain se tiendra différemment à l'humain dans la vie sociale, comment l'humain individuel sera autrement compréhensif de l'autre humain qu'aujourd'hui, où tout le monde passe à côté de l'autre et n'a aucune compréhension pour l'individualité particulière de cet autre humain. La question sociale ne sortira de son intellectualisme que lorsqu'elle émergera des connaissances factuelles dans les domaines les plus divers de la vie, lorsqu'elle sera fondée sur les expériences concrètes de la vie. Cela est particulièrement évident dans le domaine des soins de santé. Pensez à l'effet social de faire comprendre à l'humain ce qui est sain chez un autre humain, ce qui est malade chez un autre humain ; pensez à ce que cela signifie : dans toute l'humanité, la santé est prise en charge avec compréhension. - Certes, il ne s'agit pas de cultiver le dilettantisme scientifique ou médical - cela doit être vrai - mais de penser qu'il s'agit simplement d'éveiller chez nos semblables la sympathie, pas seulement le sentiment, mais la compréhension pour les bien-portants et les malades, la compréhension d'un point de vue humain. Pensez à l'effet social d'une telle chose, et vous devrez vous dire : vous voyez là que la réforme sociale, la reconstruction sociale, doit naître de l'expertise dans les différents domaines, et non de théories générales, qu'elles soient marxistes, oppenheimeriennes, d'un genre ou d'un autre, qui regardent au-delà de l'humain, qui veulent faire un monde à partir de concepts abstraits. Le salut ne peut pas venir de là, mais d'une connaissance approfondie de différents domaines. Et le soin de la santé, l'hygiène, est un domaine si particulier, car il nous conduit, je devrais dire de la manière la plus proche, à tout ce dont notre prochain jouit par son mode de vie sain et normal, ou à la douleur et à la souffrance, aux limitations par ce qui repose en lui comme plus ou moins malade.   
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    C'est quelque chose qui nous indique rapidement la façon sociale particulière que la science de l’esprit peut créer dans le domaine de l'hygiène. Car si de telle façon celui qui soigne la connaissance de l'humanité, celui qui soigne la connaissance de l'être humain sain et malade, aussi celui qui se spécialise comme médecin, est placé dans la société humaine avec une telle connaissance, alors il sera en situation de créer des éclaircissements à l’intérieur de cette société humaine, car il trouvera de la compréhension. Et il ne s’établira pas seulement un rapport du médecin à la société tel que, si l'on n'est pas tout de suite son ami ou son parent, passe près de sa maison et le laisse chercher quand quelque chose fait mal ou quand on s'est cassé la jambe, mais un rapport s’établira ainsi au médecin que le médecin sera l’enseignant et l'instructeur perpétuel des soins de santé prophylactiques, que dans le fait se tiendra là une intervention constante du médecin, pas seulement pour guérir les humains chez qui tomber malade va si loin qu’ils le remarquent, mais pour maintenir les humains en bonne santé, aussi loin que ce soit accessible. Un ouvrage social vivant aura lieu entre le médecin et l'humanité restante. Mais alors, la santé d’une telle connaissance rayonnera sur la médecine elle-même, car c'est tout de suite parce que le matérialisme s'est aussi déployé sur la contemplation médicale de la vie que nous avons vraiment foncé dans des façons de voir étranges.   
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    Là, nous avons d’un côté les maladies physiques. Elles sont étudiées en ce qu’on trouve des dégénérescences d'organes ou ce qui devrait être d'autres processus physiquement perceptibles ou physiquement pensés à l’intérieur de la peau du corps humain, et l'attention est dirigée sur la possibilité d’améliorer des dommages que l’on trouve là. Dans cette direction sera maintenant pensé entièrement matérialistement sur le corporel de l'humain dans son contexte normal et anormal. À côté de cela, apparaissent les ainsi nommées maladies de l'âme ou de l'esprit. On a ces maladies de l’âme ou de l’esprit maintenant d’un côté, parce qu’on pensait matérialistement, faites pures maladies du cerveau, ou sinon en maladies du système nerveux, on a volontiers aussi cherché des bases pour cela dans les (autres) systèmes d'organes de l'humain sinon. Mais comme on ne formait absolument aucune façon de voir sur la façon dont l'esprit et l'âme œuvrent dans la corporéité humaine, on ne pouvait pas gagner de façon de voir sur le rapport des maladies de l’esprit, lesdites maladies de l’esprit, avec ce que l'humain est sinon. Et ainsi, aimerai-je dire, les maladies de l’esprit se tiennent là d’un côté, elles sont même saisies aujourd'hui par une étrange science hermaphrodite, par la psychanalyse, qui pense matérialistement mais ne comprend pas du tout le matérialiste ; elles sont là, ces maladies de l’esprit et de l'âme, sans qu'on puisse n’importe comment les mettre en rapport de manière synthétiquement raisonnable avec ce qui va en fait de soi dans l'organisme humain.   
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    La science de l’esprit peut maintenant montrer - et j'ai rendu attentif là-dessus - que ce que j’exprime ici n'est pas purement un programme, mais que ce soit poursuivi en détail – tout de suite à l'occasion qui est maintenant offerte avec la tenue d'un cours pour médecins qui a eu lieu ici en ces semaines. La science de l’esprit peut donc absolument montrer en détail comment, tout ce que sont les ainsi nommées maladies spirituelles et de l'âme, sont basées sur des perturbations des organes, sur la dégénérescence des organes, hypertrophie des organes, atrophie des organes dans l'organisme humain. N’importe où, dans le cœur, dans le foie, dans les poumons, n’importe où, il y a quelque chose qui n’est pas en ordre, quand en même temps, ou plus tard, quelque chose se produit qui est une ainsi-nommée maladie spirituelle. Une science de l’esprit qui parvient à reconnaître l'efficacité de l'esprit dans le cœur normal, une telle science de l’esprit est aussi en état - et n’a pas à en avoir honte - de chercher dans la dégénérescence du cœur, dans les défauts du cœur, une cause pour l'ainsi nommé esprit malade ou âme malade.   
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    La principale erreur du matérialisme ne consiste pas en ce qu’il nie l'esprit - la religion pourrait donc alors veiller à ce que l'esprit soit encore reconnu - l’erreur principale du matérialisme consiste en ce qu’il ne reconnaît pas la matière, parce qu’il observe seulement son côté extérieur. C'est tout de suite cela le manque/la pénurie du matérialisme, qu'il ne gagne aucun coup d’œil dans la matière, par exemple, dans le traitement purement psychanalytique, dans la pure observation de quelque chose qui s'est passé dans l'âme et que la psychanalyse décrit comme îles de l'âme, donc un abstrait. Bien plus, on doit poursuivre comment certaines impressions de l'âme que l'humain obtient à tel ou tel moment de sa vie, et qui sont liées de manière normale à l'organisme normal, se répercutent sur des organes défectueux - au lieu de, par exemple, sur un foie sain sur un malade - ; une telle répercussion peut peut-être se montrer à un moment tout à fait différent de celui où le défaut est devenu organiquement remarquable.   
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    La science de l’esprit n’a pas besoin de reculer d’effroi devant montrer comment les maladies dites spirituelles ou de l'âme sont toujours pendantes à quelque chose dans le corps humain. La science de l’esprit doit souligner de façon très stricte que si l'on étudie purement l'âme, le complexe de l'âme, les déviations de l'âme par rapport à la vie dite normale de l'âme, on n'a là rien d'autre qu'un diagnostic tout au plus unilatéral. La psychanalyse ne peut donc jamais être autre chose qu'un diagnostic, elle ne peut jamais conduire sur une véritable thérapie dans ce domaine. Pour cette raison que la thérapie des maladies de l’esprit doit commencer avec la cure du corps, c’est pourquoi il faut connaître les ramifications du spirituel dans la matière jusqu'aux différentes parties, si l'on veut savoir par où commencer dans le corps matériel - qui est pourtant transspiritualisé - où on a à commencer pour guérir ce qui ne se montre que de manières symptomatiques dans des rapports d’âme anormaux. C'est précisément là que la science de l’esprit doit insister le plus résolument, à savoir que les maladies dites spirituelles et de l'âme doivent être poursuivies jusque dans l'organologie de l'humain. Mais on peut voir dans l'organologie anormale de l'humain que si l'on peut tracer l'esprit dans les plus petites parties de la matière.   
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    Et inversement, a aussi son côté corporel, ce qui semble n'être que des phénomènes de vie agissant sur l'âme ou dans l'âme, disons ce qui se manifeste dans les tempéraments et dans l'activité des tempéraments de l'humain, ce qui se manifeste dans toute la manière dont l'humain joue quand il est petit, comment il marche, ce qu'il fait, tout ce qui est aujourd'hui compris comme n'étant que de l'âme spirituelle. Et une erreur dans l'éducation d'un enfant peut se manifester plus tard sous une forme tout à fait ordinaire de maladie physique. Oui, dans certains cas, lorsqu'on est confronté à une maladie de l’esprit, on est amené à regarder le physique pour savoir ce qui est important, et dans le cas d'une maladie physique, à regarder le spirituel pour savoir ce qui est important. Car c'est l'essence même de la science de l’esprit, qu'elle ne parle pas en des abstractions d'un spirituel nébuleux, comme le font les mystiques, comme le font les théosophes unilatéraux, mais qu'elle poursuit l'esprit dans ses effets matériels, qu'elle ne comprend nulle part la matière comme le fait la science extérieure d'aujourd'hui, mais partout, en observant la matière, elle pénètre jusqu'à l'esprit et peut donc aussi observer où une vie anormale de l'âme doit s'exprimer par la présence d'une vie corporelle anormale, même si elle est peut-être cachée extérieurement.   
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    Dans les cercles les plus larges aujourd'hui, on se fait aujourd’hui des représentations tout à fait erronées sur la science de l’esprit pensé sérieusement à orientation anthroposophique - peut-être parfois avec droit, quand on entend parler ceux qui ne veulent pas vraiment entrer dans ce dont en fait il s’agit, et parlent seulement de théories abstraites, l'humain consisterait en ceci et cela, et qu'il y aurait des vies terrestres répétées, et ainsi de suite. Ces choses sont évidemment des plus importantes et très belles. Mais lorsqu'il s'agit de travailler de manière particulièrement sérieuse dans ce mouvement spirituel-scientifique, alors il doit être entré dans les différents chapitres, les différents domaines de cette vie. Et au sens le plus large, cela conduit à nouveau à un rassemblement social intentionné des humains. Car lorsque l'on voit comment l'âme, qui semble malade, rayonne ses impulsions dans l'organisme, lorsque l'on peut sentir - sentir avec compréhension - ce pendant entre l'organisme et l'âme qui semble malade, lorsque l'on sait, d'autre part, comment les institutions de la vie ont également un effet sur le soin de santé physique de l'humain, comment le spirituel, qui existe apparemment seulement à l'extérieur dans les institutions sociales, a un effet dans les soins de santé physique de l'humain, lorsque l'on examine tout cela, alors on se trouve d'une tout autre manière à l'intérieur de la société humaine. On commence à gagner une compréhension correcte de l'humain, et on traite l'autre humain tout autrement ; on suit son caractère tout autrement. Nous savons que certaines qualités sont liées à ceci ou à cela ; nous savons comment nous comporter vis-à-vis de ces qualités ; nous savons, surtout lorsque nous avons des tâches qui y sont liées, comment placer les tempéraments des humains dans la société humaine de la bonne manière et comment les développer de la bonne manière.   
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    Un domaine social en particulier devra être intensément influencé en relation hygiénique par cette connaissance acquise de l'humain, c'est le domaine de l'éducation, le domaine de l'enseignement. En fait, on ne peut pas du tout mesurer, sans connaître vraiment l’humain de manière englobante, ce que cela signifie d'avoir des enfants assis à l'école avec le dos courbé en arrière, de sorte que leur respiration est constamment en désordre, ou d'avoir des enfants à qui on n'apprend pas à parler fort et clairement, à vocaliser clairement, à consoner clairement. L'ensemble de la vie ultérieure dépend essentiellement du fait que l'enfant respire de la bonne manière à l'école et qu'on lui apprend à parler fort, clairement et distinctement.   
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    Dans ce genre de choses - je ne fais qu'extraire des exemples, car une chose similaire pourrait être appliquée à d'autres domaines - on montre la spécialisation de l'ensemble de l'hygiène dans le système scolaire, et juste là, on montre toute l'importance sociale de l'hygiène, mais on montre aussi comment la vie exige que nous ne nous spécialisions pas davantage, mais que nous rassemblions ce qui est spécialisé dans une vue d'ensemble. Nous avons besoin non seulement de ce qui permet à l'enseignant de savoir que, selon certaines normes pédagogiques, il faut éduquer un enfant de telle ou telle manière, mais nous avons besoin de ce qui permet à l'enseignant de juger ce que signifie le fait de laisser l'enfant prononcer telle ou telle phrase clairement articulée, ou de laisser l'enfant, après qu'il a dit une demi-phrase, reprendre son souffle et ainsi de suite, et de ne pas veiller à ce que l'air soit épuisé pendant que la phrase est prononcée. Certes, il existe de nombreux indices et règles à ce sujet aussi, mais le bon type de reconnaissance mutuelle et la bonne application de ces choses attirent seulement nos cœurs quand nous en mesurons toute l'importance pour la vie humaine et pour la santé sociale, car c'est alors seulement que la chose devient une impulsion sociale.   
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    Ce sont ces considérations qui ont constitué la base lorsque j'ai donné le cours de pédagogie et de didactique aux enseignants au point de départ de la fondation de l'école Waldorf à Stuttgart, cette considération selon laquelle on a besoin d'enseignants qui peuvent travailler à partir de toute la profondeur d'une vision du monde qui comprend l'être humain pour l'éducation et l'enseignement des enfants. Ce qui a été mis dans les phrases qui ont été prononcées comme un art pédagogique didactique, tout s'efforce de faire des humains des enfants qui sont élevés et enseignés, chez qui plus tard - par le fait qu'ils sont poussés à remplir les fonctions de la vie de la bonne manière dans l'enfance - les poumons et le foie et le cœur et l'estomac sont en ordre, parce que l'âme y a travaillé de la bonne manière.   
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    Jamais cette vision du monde n'interprétera le mot ancien de manière matérialiste : dans un corps sain vit une âme saine. - Selon une interprétation matérialiste, cela signifierait que lorsque le corps est sain, lorsqu'il a été rendu sain par tous les moyens physiques possibles, il devient de lui-même le porteur d'une âme saine. C'est un non-sens. C'est logique : une âme saine ne vit dans un corps sain que si l'on procède de la manière suivante, c'est-à-dire si l'on se dit : "Ici, j'ai un corps sain devant moi, cela me montre que la puissance d'une âme saine l'a construit, l'a rendu plastique, l'a rendu sain. Je reconnais de ce corps qu'une âme saine et autonome a travaillé en lui. - C'est le sens de l'expression. Mais ce n'est que de cette manière qu’à ce dicton peut aussi reposer à la base une hygiène saine, en d'autres termes : nous n'avons pas besoin, quelque peu à côté des enseignants qui travaillent seulement à partir d'une science pédagogiquement abstraite, encore d'un médecin scolaire qui passe par l'école une fois tous les quinze jours, tout au plus, et ne sait pas quoi faire ; non, nous avons besoin d'un lien vivant entre la science médicale et l'art pédagogique. Nous avons besoin d'un art pédagogique qui, dans toutes ses mesures, éduque et enseigne aux enfants de manière hygiénique. C'est ce qui fait de l'hygiène une question sociale, car la question sociale est essentiellement une question d'éducation, et la question d'éducation est essentiellement une question médicale, mais une question uniquement de cette médecine qui est fécondée scientifiquement-spirituellement, d'une hygiène qui est fécondée scientifiquement-spirituellement.   
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    Ces choses mettent en évidence un autre aspect extraordinairement important, tout de suite en ce qui concerne le thème de "l'hygiène en tant que question sociale". Car, mes très chers présents, quand la science de l’esprit est cultivée et quand la science de l’esprit est quelque chose de concret pour l'humain, alors il sait que dans ce qu'il obtient dans la science de l’esprit, quelque chose repose, qui se différencie de ce qu'il a dans le pur intellectualisme - et aussi la science de la nature du présent est pur intellectualisme -, ce qu'il a dans le pur intellectualisme ou dans la science de la nature purement formée intellectuellement ou dans l'histoire ou la jurisprudence d'aujourd'hui purement formée intellectuellement. Toutes les sciences sont aujourd'hui intellectualistes ; quand elles prétendent être des sciences empiriques/d’expériences, c'est uniquement parce qu'elles interprètent intellectuellement les résultats sensoriellement observés de l'expérience. De ces interprétations intellectuelles, les résultats des sciences de la nature, ou autres, diffèrent essentiellement celles de la science de l’esprit. Il serait même assez triste que ce qui vit dans notre culture intellectualiste ne soit pas seulement une image, mais une véritable puissance qui œuvre plus profondément sur l'humain. Car tout ce qui est intellectualiste reste notamment seulement à la surface de l'humain. Cette phrase est pensée tout englobante.   
30
    Celui qui cultive la science de l’esprit seulement intellectuellement, c'est-à-dire qui ne fait que prendre des notes : il y a un corps physique, un corps éthérique, un corps astral, un Je, une vie répétée sur terre, un karma, etc. - et le note de la même manière qu'on le note dans la science de la nature     ou dans la science sociale actuelle    , ne cultive pas sérieusement la science de l’esprit, car il transplante seulement la manière de penser qu'il a par ailleurs/sinon sur ce qui lui vient en vis-à-vis dans la science de l’esprit. Mais l'essentiel dans la science de l’esprit est qu'elle doit être pensée d'une manière différente, ressentie d'une manière différente, vécue selon l’âme d'une manière tout à fait différente de l'intellectualiste. C'est pourquoi la science de l’esprit est quelque chose qui, par elle-même, maintient un rapport vivant avec l'être humain sain et malade, bien que d'une manière quelque peu différente de celle dont on se laisse rêver souvent. Les humains se seront certainement suffisamment convaincus de l'impuissance de ce que l'on entreprend, soit comme exhortation, soit comme encouragement, dans la culture purement intellectualiste à l'égard des ainsi nommés malades spirituels. Le malade spirituel prétend que lui parlent des voix ; vous lui dites tout le possible que vous découvrez de votre raison synthétique intellectuelle - en vain, car il vous sait toutes sortes d'objections. Ce seul fait peut indiquer que vous n'êtes pas confronté à une maladie de l'âme consciente, ou même de l'âme subconsciente, mais à une maladie de l'organisme.   
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    La science de l’esprit nous enseigne que l’on ne peut toutefois approcher les maladies dites spirituelles ou de l'âme sur une voie dite spirituelle, par exemple par l'hypnotisme et la suggestion, mais que nous devons les approcher sur des voies dites physiques, c'est-à-dire par guérison des organes, pour laquelle on a d’abord bien besoin d'une connaissance-esprit de l'être humain. La connaissance-esprit sait que tout de suite, elle ne devrait en fait pas intervenir dans le domaine des maladies dites spirituelles avec de pures procédures spirituelles ou d’âme, car la maladie de l’esprit consiste tout de suite dans ce que le membre spirituel de l'être humain est repoussé vers dehors, comme il l'est sinon dans le sommeil, et qu'il est faible dans cet être-poussé-dehors, mais que l'on doit guérir l’organe, afin qu'il reprenne à nouveau l'âme et l'esprit de façon saine. Contre cela intervient, dans son organisme tout entier, ce qui ne provient pas de l'intellect, de la tête, mais de l'humain tout entier en tant que résultat spirituel-scientifique, lorsque cela apparaît comme imagination, inspiration, intuition, et lorsque c'est accueilli par l'humain. Cela intervient réellement assainissant dans l'organisation physique de l'humain, ce qui est en fait véritable science de l’esprit.   
32
    Par contre, il n'y a aucune preuve que maints rêveurs scientifiques-spirituels se sentent malades à l’intérieur de la science de l’esprit, ou montrent justement le contraire de ce que j’ai justement exprimé. Il y a justement tant qui ne sont pas des scientifiques spirituels, mais qui sont des preneurs de notes intellectualistes des résultats scientifiques-spirituels. Mais diffuser réellement la science de l’esprit dans sa substance est en soi une hygiène sociale, car elle agit sur l'humain tout entier, elle normalise à son tour son organologie lorsqu'elle menace de développer telle ou telle tendance à dévier vers l'anormal, d’après les rêves ou selon quelque autre côté. C'est la différence énorme entre ce qui est donné dans le scientifique-spirituel et ce qui se passe dans la science purement intellectualiste : les concepts qui émergent dans le domaine de l'intellectualisme sont beaucoup trop faibles, parce qu'ils sont simplement imagés, pour pouvoir intervenir dans l'être humain, pour avoir un effet sain sur lui. Les concepts de la science de l’esprit, en revanche, sont tels qu'ils sont tirés de l'humain tout entier. Dans la formation des concepts scientifiques-spirituels, non seulement le cerveau, mais aussi les poumons, le foie, le cœur et l'être humain tout entier ont collaboré, et cela les imprègne, si j’ai la permission de dire ainsi, en une plasticité de ce qu'ils ont de la puissance/la force de l'être humain tout entier. Et si l'on s'imprègne de ces concepts spirituels-scientifiques, si on les reçoit de manière consciente par le biais du bon sens/de la saine raison analytique humaine, ils se répercutent à leur tour de manière hygiénique sur l'humain tout entier. C'est ce qui, partant de la science de l’esprit, peut intervenir dans l'hygiène en tant qu’affaire sociale donnant une orientation.   
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    Mais encore en bien d'autres manières - je peux seulement tirer des exemples - la science de l’esprit interviendra de manière orientative dans toute la vie sanitaire de l'humanité, lorsque cette science de l’esprit prendra pied réellement chez l'humain dans tout son sérieux. Je veux seulement indiquer une chose. Parmi les chapitres qui doivent être étudiés encore et encore par la science de l’esprit, il y a la relation de l'humain éveillé à l'humain endormi, et l'énorme différence qui existe entre l'organisation humaine pendant la veille et l'organisation humaine pendant le sommeil. Comment l'esprit et l'âme se comportent dans la veille, lorsque la corporéité et la spiritualité et ce qui est d'âme de l'humain s'interpénètrent, comment ils se comportent lorsqu'ils sont temporairement séparés l'un de l'autre comme dans le sommeil - cela est soigneusement étudié précisément par la science de l’esprit.   
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    Maintenant, je peux, j’aimerais seulement par référence, énoncer une certaine proposition, qui est cependant un résultat tout à fait certain de la science de l’esprit. Nous voyons apparaître dans la vie des maladies dites épidémiques, des maladies qui s'emparent de masses entières d’humains, et qui sont donc en même temps une affaire sociale. La science matérialiste ordinaire les étudie dans l'organisme physique humain. Elle ne sait rien de l'immense signification, tout de suite pour les épidémies, et pour les dispositions à l'égard des maladies épidémiques, qui repose dans le comportement anormal de l'humain au veiller et dormir. Ce qui se passe dans l'organisme humain pendant le sommeil est une chose qui, si elle se produit en excès, par exemple, prédispose dans une large mesure aux maladies dites épidémiques. Des humains qui, en dormant trop longtemps, préparent dans l'organisme humain des processus qui ne devraient pas être là, parce que le sommeil ne devrait pas interrompre la vie éveillée aussi longtemps, sont prédisposés de manière tout à fait différente aux maladies épidémiques, et ils se placent aussi dans les épidémies de manière tout à fait différente.   
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Vous pouvez maintenant mesurer par vous-même ce que cela signifie d'éduquer les humains sur la bonne répartition du dormir et du veiller. Vous ne pouvez pas faire cela par des prescriptions. Nous pouvez en tout cas prescrire aux gens de ne pas envoyer leurs enfants à l'école lorsqu'ils ont la scarlatine ; vous ne pouvez pas donner de conférences lorsqu'il y a la grippe : c'est là que les gens parent/obéissent (*) - parce que de nos jours les gens ont tendance à être libres, je veux dire parce que le sentiment d'autorité n'est plus aussi grand qu'autrefois - donc c'est là que les gens parent/obéissent. Je ne dis pas qu'ils ne parent/n’obéissent pas avec droit, je ne dis rien contre ce qui se passe sur ce chemin, mais vous ne pouvez pas prescrire aux gens de la même manière : Vous devez dormir sept heures. - Néanmoins, c'est plus important que les autres prescriptions, que les humains qui en ont besoin dorment sept heures, que les autres qui n'en ont pas besoin puissent dormir beaucoup moins longtemps, etc. Mais ces choses, qui sont si intimement liées aux aspects les plus personnels de la vie humaine, ont un grand effet social. Là, tout dépend de la manière dont les effets sociaux se produisent, c'est-à-dire si, par exemple, un nombre plus ou moins important d’humains sont retirés de tel ou tel métier ou non, de sorte que, dans certaines circonstances, un effet s'exerce sur un tout autre lieu. Là, en effet, l'hygiène intervient dans la vie sociale de manière considérable. Indépendamment de ce que l'on pense de la contagion ou de la non-contagion, dans les épidémies, cet élément intervient dans la vie sociale. Vous ne pouvez pas avoir d'effet par des prescriptions externes ; vous pouvez seulement avoir un effet si vous faites entrer dans la société humaine un public profane qui, cependant avec une compréhension des humains, se trouve en face du médecin qui travaille de manière éclairée pour la prophylaxie, partout où une collaboration vivante entre le médecin expert et le profane peut avoir lieu pour la préservation de la santé avec une compréhension de la nature humaine.

(NDT : bien qu’ayant soumis le passage à plusieurs, nous n’arrivons pas à tomber d’accord sur deux possibilités contradictoires, il faudrait maintenant une étude à plusieurs, compétents en tri-articulation, pour peut être pouvoir trancher. Cependant F. Kozlik, qui parlait au moins trois langues couramment [russe, allemand, français], avait fait des études de littérature comparée, passé son doctorat à la Sorbonne sur les différentes interprétations des contes, fait une traduction de « La philosophie de la liberté», a aussi opté, dans la 1ère traduction française faites en 1985 pour le n° 5 des bulletins de l'Association des patients de la médecine anthroposophique,  pour « parieren » dans le sens de se défendre, donc parer plutôt qu’obéir qui est l’autre possibilité peut être plus juste gramaticalement [transistif-intransif]. C'est aussi le cas des autres collaborateurs de l’institut. Un bon exemple de ce à quoi nous confronte R. Steiner dans le début de sa conférence, cette fois en manière de santé et médicale : se prendre en main d'abord soi-même !)   
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    Lorsque nous survolons toutes ces choses, nous nous dirons alors : nous avons décrit ici un côté de l'hygiène comme une question sociale qui, dans le sens le plus éminent, est dépendant de ce que nous ayons une libre vie de l’esprit, que nous ayons en fait une libre vie de l’esprit, où, à l’intérieur du domaine de l’esprit, ceux qui sont, dans le soin de la vie de l’esprit – aussi loin qu’elle se dresse dans un domaine pratique particulier, comme dans l'hygiène - pleinement indépendant de tout le reste/l’autre que ne donne par la connaissance pure, que ne donne par le soin de la vie de l’esprit elle-même. Ce que l'individu peut fournir pour le mieux de ses semblables, cela doit provenir entièrement et seul de ses capacités ; là-dessus il n’est permis d’avoir aucune norme étatique, là-dessus aucune dépendance à l'égard des puissances économiques n’a aussi la permission d’exister ; cela doit être placé dans la sphère personnelle de dépendance de l'humain individuel, et doit être placé plus loin dans la confiance pleine de compréhension qui peut être amenée en vis-à-vis à l'humain capable, par les autres qui ont besoin de l'application de ses capacités.   
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    Là on a besoin d'une vie de l’esprit qui soit tout à fait indépendante de toute autorité, de l'étatique et de l'économique, et qui œuvre de manière experte uniquement à partir de ses propres forces spirituelles. Tout de suite quand vous pensez d’un bout à l’autre ce qui peut réellement faire de l'hygiène quelque chose d'intimement lié avec une connaissance perspicace de l'humain et avec un comportement social humain perspicace, en traitant de manière experte la branche individuelle telle que l'hygiène, alors vous arriverez - et cela est précisément exigé par le domaine concret particulier, et comme pour l'hygiène, cela pourrait également être démontré pour d'autres domaines - que l'esprit doit être pris en charge par ceux qui sont impliqués dans son administration. Quoi que puissent dire les théories abstraites contre la position indépendante de la vie de l’esprit - c'est le sujet concret particulier qui exige que les administrateurs du spirituel ne soient pas purement des experts qui sont comme experts aux ministères, mais que ceux qui sont efficaces dans la vie spirituelle doivent aussi être les administrateurs de cette vie spirituelle, et d’ailleurs les seuls administrateurs de cette vie spirituelle. Alors, lorsque par clairvoyance sociale, par vie spirituelle libre, est là une hygiène qui existe réellement en tant qu'institution sociale, alors pourra être travaillé économiquement pour cette hygiène d'une manière tout à fait différente, tout de suite dans une vie économique indépendante, dans une vie économique qui est édifiée comme je l'ai décrit dans mes "Points clés de la question sociale", comme elle a été décrite à plusieurs reprises dans les revues qui servent cette idée de la tri-articulation de l’organisme social, par exemple, dans la revue suisse "Avenir social", qui est édité par le Dr Boos.   
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    Quand en fait ce qui est latent, ce qui repose au sein de la société humaine de forces pour le soin de l’hygiénique, quand cela est pris en compte par la société avec compréhension humaine, quand cela devient ordre général, alors il sera possible de porter dans la vie de l’économie, dans la vie de l’économie indépendante, tout ce qui peut travailler purement à partir de cette vie de l'économie indépendante, sans toutes les considérations sur de quelque dépendance à des impulsions d'acquisition ou des impulsions étatiques, ce qui peut purement être extrait de cette die de l’économie indépendante qui peut être soigné/cultivé au service d'une vraie, véritable hygiène. Mais alors aussi - et alors seulement - il sera possible pour ce haut sens d'entrer dans la vie de l’économie, qui est nécessaire afin que de l'hygiène puisse être soignée dans la vie humaine. Quand le pur esprit d'acquisition de notre vie économique prévaut, s'il tend de plus en plus à être incorporé/en articulé à l'État unitaire, et si l'opinion générale est qu'il faut produire ce dont on acquiert/profite le plus, alors les impulsions placées sur elles-mêmes d'une vie spirituelle libre soignée dans ce domaine de l'hygiène ne peuvent s'affirmer ; alors cette vie de l’esprit devient dépendante de l'extraspirituel, de l'étatique ou de l'économique, alors l'économique devient maître du spirituel. L'économique ne doit pas devenir maître du spirituel. Cela se montre le mieux lorsque l'on devrait produire ce qui est exigé par l'esprit dans la vie de l’économie, lorsque l'on veut servir une vraie, véritable hygiène.   
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    Les forces de la vie économique, de la vie économique libre, s'ajouteront dans l'organisme social tri-articulé à la vue/la perspective qui deviendra une affaire publique, et à la compréhension de l'humain qui deviendra une affaire publique. Et quand, de l'autre côté, les humains se tiennent dans une vie spirituelle libre dans laquelle on peut soigner une hygiène qui se tienne vraiment sur sol factuel, et quand, de l'autre côté, les humains développeront ce sens élevé par lequel, dans la vie économique à nouveau, chacun viendra avec compréhension à nouveau à la production - mais avec une telle compréhension, qui ne vient pas simplement du sens de l'acquisition, mais des vues qui apparaissent dans l'activité spirituelle libre - alors, une fois que cette compréhension sociale perspicace de l'humain sera là, les humains pourront se réunir démocratiquement en parlements ou autrement, car alors la vue de la nécessité de l'hygiène en tant que phénomène social sera imprimée à partir de la vie spirituelle libre. Et ce qui est nécessaire à la culture de l'hygiène sera imprimé par la vie économique portée objective et professionnelle, par le sens élevé qui en sera développé. Alors les humains devenus majeurs pourront négocier sur le terrain de la vie de droit d'un côté grâce à leur perspicacité et à leur compréhension de l'humain, et de l'autre côté grâce à leurs relations à la vie économique, qui sert l'hygiène. Les humains pourront alors négocier comme égaux sur le terrain de la vie de l’État ou de droit sur les mesures qui peuvent être prises en matière d'hygiène et de santé publique. Mais alors, ce ne seront toutefois pas les profanes, les dilettantes, qui feront/rendront sain, mais l'humain devenu majeur se tiendra avec compréhension devant celui qui comme un égal lui dit ceci ou cela : le médecin expert. Pour le profane, cependant, sa compréhension de l'humain lui rend possible, dans ce qui est cultivé avec le médecin dans la vie sociale, de rencontrer le savoir expert avec compréhension de telle manière que dans le parlement démocratiquement conçu, il peut dire "oui", non purement sur autorité, mais sur une certaine compréhension.   
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    Tout de suite lorsque nous poursuivons objectivement, sur un tel domaine particulier, comment interagissent les trois membres de l'organisme social, alors nous trouvons, mes très chers présents, toute la justification de cette idée de tri-articulation de l'organisme social. On peut seulement combattre cette idée de la tri-articulation de l'organisme social si on l'a d'abord saisie de manière purement abstraite.   
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    Maintenant, aujourd'hui aussi, je n'ai pas pu vous donner plus qu'une indication sommaire de ce qui s’en suit nécessairement de la tri-articulation de l'organisme social dans un certain domaine concret, le domaine de l'hygiène - si l'on y pense correctement. Mais si l'on poursuit les voies que je n'ai pu qu'évoquer à leurs débuts aujourd'hui, on verra que, il est vrai, celui qui aborde l'impulsion de l'organisme social tri-articulé avec quelques concepts abstraits, peut la combattre d'une certaine manière - en règle générale, il avance des raisons que l'on s'est depuis longtemps fait valoir comme objections. Mais celui qui aborde les différentes sphères de la vie avec une pleine compréhension intérieure, et la fait vivre dans ces différents domaines avec tout l'individuel qu'elles apportent à la vie humaine – c’est de cela dont il s’agit dans la coexistence sociale - celui qui comprend vraiment quelque chose dans un domaine concret de la vie, il sera de plus en plus conduit dans cette direction qui est indiquée par l'idée de la tri-articulation de l’organisme social.   
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    Véritablement, cette idée n'a pas jailli d'une rêverie ni d'un idéalisme abstrait ; elle a jailli comme une exigence sociale du présent et de l'avenir immédiat, tout de suite à partir de la prise en compte concrète et appropriée des différents domaines de la vie. Et à nouveau, quand l'on pénètre ensuite ces domaines particuliers de la vie avec ce qui agit de l'impulsion de tri-articulation de l'organisme social, alors on trouve pour tous ces domaines ce dont, il me semble, ils ont justement besoin aujourd'hui. Et je voulais seulement vous donner ce soir quelques indications sur la manière dont, grâce à ce qui découle pour la vie sociale de la science de l’esprit comme tri-articulation de l'organisme social, peut être fécondé le domaine dans lequel aujourd'hui encore la foi dans l'autorité et la soumission tout à fait aveugle doit être supportée, afin que cela puisse s’intégrer et être soigné comme une affaire sociale à partir d'une réelle compréhension de l'humain dans la société humaine. C'est pourquoi il est permis de dire ici : grâce à cette fertilisation, que le domaine de l'hygiène peut recevoir d'une médecine élargie scientifiquement-spirituellement, tout de suite l'hygiène peut devenir une affaire sociale, une véritable affaire sociale, et elle peut aussi être cultivée démocratiquement au sens le plus authentique à un haut degré en tant qu'affaire générale du peuple.   
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    Après sa conférence, Rudolf Steiner a répondu à un certain nombre de questions posées par écrit.   
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    Mes très chers présents ! En de telles choses qui ont été abordées aujourd'hui, il s'agit d'abord de pouvoir aller à l'esprit de ce qui a été exprimé. Il est parfois difficile, lorsque les questions sont formulées de telle manière qu'elles sont issues du mode de pensée et de l'attitude actuels, d'y répondre ensuite correctement sans remaniement ou du moins sans explication. Donc tout de suite cette première question, qui vous semble probablement terriblement simple, à vous ou à beaucoup d'entre vous, pour qu'on puisse y répondre en quelques phrases ou en une seule phrase :   
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    Comment sortir de l'habitude de dormir trop longtemps ?   
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    Maintenant, pour répondre à cette question, il faudrait que je donne une conférence presque plus longue que celle que j'ai déjà donnée, car il faudrait d'abord que je rassemble les différents éléments pour répondre à cette question de manière tout à fait appropriée. Mais on peut peut-être dire la chose suivante : il existe aujourd'hui dans l'humanité une condition intellectualiste de l'âme qui s'empare de presque tous les humains. Ceux qui croient juger ou vivre à partir du sentiment, ou qui croient qu'ils ne sont pas intellectualistes d'un quelque coin, ils le sont tout de suite bien. Maintenant, le caractère de base de la vie intellectualiste de l'âme est que, par la même occasion, nos instincts sont ruinés. Les instincts corrects de l'humain sont ruinés. C’est en fait vrai que si l'on veut aujourd'hui indiquer sur des instincts qui ne sont pas entièrement ruinés, il faut indiquer soit sur l'humanité primitive, soit même, sur le règne animal.   
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    Car voyez-vous, j'ai pu, à une autre occasion ces jours-ci, indiquer un exemple qui en dit long. Il y a des oiseaux qui, par avidité, mangent des insectes, par exemple les araignées crucifères. Mais en mangeant ces araignées, qui leur sont toxiques, ils entrent en convulsions ; ils doivent mourir misérablement très vite après avoir avalé les araignées. Mais s’il y a de la jusquiame noire à proximité, l'oiseau y vole, aspire le jus curatif et sauve ainsi sa vie. Pensez maintenant à la façon dont s'est développée une chose qui s'est réduit en nous, êtres humains, aux quelques instincts réflexes que nous avons, par exemple, lorsqu'une mouche se pose sur notre nez, nous faisons [un mouvement pour] afin qu’elle s’envole sans lui accorder d'abord une considération profonde. Un instinct défensif se fait valoir sur le stimulus de l'insulte. Chez l'oiseau qui mange l'araignée croisée, l'effet qu'il a dans son organisme est suivi d'une défense instinctive qui le pousse à faire quelque chose de tout à fait raisonnable. Nous pouvons encore trouver de tels instincts chez ces gens qui ont vécu dans l'Antiquité, si nous savons interpréter correctement leur histoire. Mais à notre époque, on a des expériences différentes.   
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    Je l'ai toujours vécu comme extrêmement douloureux lorsque quelqu'un venait qui s'asseyait à la table du déjeuner et qui avait une balance à côté de son assiette, expressément une balance, on vit vraiment quelque chose comme ça - j'étais sinon habitué à des couteaux, des fourchettes et d'autres appareils similaires à côté de l'assiette - une balance, et là il se pesait le morceau de viande, car alors il savait enfin combien de viande il devait manger selon son organisme, lorsqu'il l'avait pesé. Penser une fois à quel point l'humanité à qui il faut prescrire de telles choses est devenue dépourvue de tous les instincts originels réels.   
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    Il s'agit là qu’on ne reste pas planté à l'intellectualisme, mais s'élève à la connaissance spirituelle-scientifique. Vous allez maintenant croire que je parle pro domo, même si je parle pro domo de cette grande maison, mais je ne parle pas pro domo, j'exprime en fait ce que je crois avoir reconnu comme vérité, indépendamment du fait que je représente moi-même cette vérité. On peut déjà constater que lorsque l'on pénètre non seulement dans le domaine purement intellectuel, mais aussi dans celui qui devrait être saisi sur le plan spirituel-scientifique, qui donc s’introduit plus proche de l'humanité au sens figuré, on constate que, grâce à l'appréhension de ces connaissances, qui ne sont précisément pas accessibles au simple intellect, on est à nouveau ramené à des instincts sains, même si ce n'est pas dans le cas individuel, mais plutôt dans les choses qui se trouvent dans les soubassements de la vie. Celui qui passe au moins un certain temps - aussi peu de temps soit-il - à développer l'état d'âme tout à fait différent qui doit être développé s'il veut vraiment comprendre les choses spirituelles-scientifiques, sera de nouveau ramené à des instincts sains dans des choses telles que, par exemple, le besoin de dormir. L'animal ne dort pas trop dans des conditions de vie normales. L'homme primitif ne dormait pas trop non plus. Il suffit de s'éduquer à nouveau à des instincts sains, qui nous sont enlevés dans la culture si intellectualiste d'aujourd'hui, pour pouvoir dire : un moyen vraiment efficace de se défaire de l'habitude de dormir trop longtemps est de pouvoir absorber des vérités spirituelles-scientifiques sans s'endormir. Ainsi, si vous vous endormez immédiatement lorsque vous entendez des vérités scientifiques-spirituelles, vous ne pourrez pas vraiment vous défaire de l'habitude de dormir trop longtemps. Cependant, si l'on parvient à assimiler des vérités spirituelles-scientifiques avec une part humaine intérieure, cette part humaine intérieure sera activée de telle sorte que l'on découvrira effectivement le temps de sommeil qui est utile à l'organisme.   
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    Il est à nouveau extrêmement difficile de donner des règles intellectualistes, par exemple, pour dire qu'une personne seule qui a quelque chose qui ne va pas avec son foie ou ses reins, qui ne la rend pas malade au sens habituel, mais qui est là, doit dormir pendant tel et tel temps. En règle générale, cela n'entraîne rien de particulier. Et induire le sommeil artificiellement n'est pas la même chose que le corps, par besoin de sommeil, refusant de laisser l'esprit entrer aussi longtemps qu'il en a besoin. On peut donc dire que la bonne hygiène qui découle de la science spirituelle amènera l'humain à mesurer son sommeil de la bonne manière. C'est pourquoi l'autre question qui a été posée ici ne peut pas recevoir une réponse aussi simple :   
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    Comment savoir de combien de sommeil on a besoin ?   
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    J’aimerais dire que l'on n'a pas besoin de le savoir dans la pensée discursive, ce n'est pas nécessaire du tout, mais il faut acquérir de tels instincts, que l'on acquiert non pas en recueillant des notes de la science de l’esprit, mais par la façon dont on comprend la science spirituelle quand on l'aborde avec une pleine participation. On acquiert cet instinct, puis on mesure le sommeil à soi-même de manière individuelle et de la bonne façon. Voici donc ce qui est à dire généralement en réponse. Comme je l'ai dit, je ne peux donner plus qu'un guide pour répondre à cette question, et non ce qui est peut-être attendu tout de suite. Mais ce qui est attendu n'est pas toujours ce qui est correct.   
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    Est-il sain de dormir avec la fenêtre ouverte ?   
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    De telles questions ne peuvent pas toujours trouver de réponse en termes généraux. Il est absolument pensable que pour un humain, dormir avec la fenêtre ouverte soit très sain, en fonction de la disposition particulière de ses organes respiratoires, mais que pour un autre, par exemple, une pièce qui est autrement bien aérée avant de dormir, mais dont les fenêtres sont ensuite fermées pendant son sommeil, soit la meilleure. Il s'agit en fait de comprendre la relation de l'être humain avec l'environnement non humain, afin de pouvoir ensuite juger dans des cas individuels en fonction de cette compréhension.   
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    Comment expliquez-vous, scientifiquement-spirituellement, l'apparition de dérangements spirituels par des de crimes commis, c'est-à-dire en quoi la maladie corporelle qui sous-tend les troubles spirituels est-elle à reconnaître?   
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    Maintenant, il serait donc aussi nécessaire d’aborder toute l'anthropologie des criminels et, au fond, psychiatrique, si la question devait être traitée de manière exhaustive. J’aimerais seulement dire la chose suivante : premièrement lors de la considération de telles choses, il s'agit de ce qu’on a déjà présupposé que parmi les dispositions des organes d'un humain qui devient un criminel, il y a quelque chose d'anormal dès le départ. Il suffit de suivre les études de Moriz Benedikt, le premier grand anthropologue criminel, qui vont vraiment dans ce sens, et vous verrez comment on peut effectivement mettre en relation les formes des différents organes humains avec la disposition au crime par un examen pathologique. Là on a donc déjà une anomalie reposant dedans, bien que des penseurs matérialistes comme Moriz Benedikt en tirent naturellement de fausses conclusions, car quelqu'un qui montre de tels signes dans cette direction n'est absolument pas un criminel né. Il s’agit que sur ce qui de défauts présents dans l'organisme - il s'agit de défauts d'organes, et non de la maladie spirituelle déjà disponible - peuvent être traités précisément par l'éducation et, plus tard, par les choses spirituelles correspondantes, c'est-à-dire d'une manière spirituelle et d’âme, si seulement l’état de fait est étudié spirituellement-scientifiquement. Les conclusions que Benedickt tire des investigations pathologiques ne sont donc pas correctes. Il est possible de mettre en évidence de tels défauts d'organes, mais il faut alors être clair sur le fait que dans la vie humaine ordinaire, ces choses ont un effet qui n'est maintenant pas intellectualiste, mais à mesure du sentiment ou émotionnelles. Elles agissent cependant sur l'activité glandulaire ou similaire, sur l'activité sécrétoire, mais à nouveau aussi sur les organes. À cet égard, je vous conseille de lire, par exemple, une brochure intéressante écrite par un médecin danois sur la mécanique des mouvements de l'âme tranquille. Il contient de nombreux éléments très utiles dans ce sens. Et maintenant, qu’on se représente la disposition corporelle que l’on pourra suivre chez chacun qui vient en considération comme un criminel, et ajoutez à cela tout ce qui s'ensuit pour secouer l'esprit du criminel qui a été arrêté, et ce qui, dans le prolongement de cette secousse de l'esprit, a de nouveau un effet sur les organes, et ensuite on a la manière de rechercher les organes défectueux pour ce qui, en conséquence, a provoqué une maladie de l’esprit qui peut se produire lorsqu'un crime a été commis. De cette façon, on doit se procurer une lumière sur de tels pendants.   
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    Comment se comporte la théosophie à l'anthroposophie ? La théosophie autrefois représentée ici n'est-elle plus pleinement reconnue ?   
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    J’aimerais seulement dire que rien d'autre que la science de l’esprit à orientation anthroposophique n'a jamais été représenté ici, et que ce qui est représenté ici aujourd'hui a toujours été représenté ici, et si cela a été identifié avec ce qui est représenté de nombreux côtés comme de la soi-disant théosophie, alors cela est basé sur un malentendu. Ce malentendu restera également un malentendu parce que la science de l’esprit à orientation anthroposophique a évolué dans certaines limites pendant un certain temps dans le cadre de la Société théosophique ; mais même dans le cadre de cette Société théosophique, les représentants de la science de l’esprit à orientation anthroposophique de l'époque ne représentaient rien d'autre que ce que je représente ici aujourd'hui. Seulement on vous assistait à la     Theosophical Society    , tant que la chose ne paraissait pas trop hérétique. Mais lorsqu'on a remarqué que l'anthroposophie est quelque chose de très différent du mysticisme abstrait qui se réclame souvent de la théosophie, les anthroposophes ont été mis à la porte. Cette procédure a certainement été menée par l'autre partie, alors que celle qui est représentée ici n'a jamais eu d'autre forme que celle qu'elle a aujourd'hui.   
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    Bien sûr, ceux qui ne s'occupent que superficiellement des choses, ou qui n'ont obtenu leurs connaissances que de membres de la Société qui ne s'en occupent que superficiellement - car il n'est pas toujours nécessaire de se tenir à l'extérieur pour prendre l'anthroposophie superficiellement, ou pour confondre l'anthroposophie avec la théosophie, on peut aussi se tenir à l'intérieur de la Société avec elle - ceux, donc, qui n'obtiennent des connaissances que par des opérations saisies superficiellement, en arrivent à de telles confusions. Mais ce qui est représenté ici, c'est ce que j'ai caractérisé aujourd'hui pour un certain domaine, et rien d'autre n'a jamais été représenté ici, même si, bien sûr, le travail se poursuit continuellement et que certaines choses peuvent être caractérisées aujourd'hui de manière plus précise, plus complète, plus intensive qu'elles ne pouvaient l'être il y a quinze, dix ou cinq ans. C'est tout de suite le caractère du travail, que l'on fait des progrès, que l'on progresse surtout dans la formulation de quelque chose d'aussi difficile que la science de l’esprit. Il n'est vraiment pas nécessaire de s'impliquer avec ces humains qui, par mauvaise volonté, ont tordu les cordes pour que ce qui était autrefois dit de façon plus imparfaite soit ensuite dit de façon plus parfaite, et qui en déduisent toutes sortes de changements dans les visions du monde, avec de tels humains de mauvaise volonté et leurs déclarations. Car la science spirituelle, telle qu'elle est entendue ici, est quelque chose de vivant et non de mort, et celui qui croit qu'elle ne peut pas avancer, qui veut la clouer là où elle se trouvait autrefois, d'une manière qui arrive souvent, ne croit pas au vivant, mais veut en faire quelque chose de mort.   
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    Voulez-vous vous exprimer s’il vous plaît sur comment une épidémie telle que la grippe ou la scarlatine est venue en l’état, sinon par la transmission de bacilles ? Dans de nombreuses maladies, l'agent pathogène a été scientifiquement identifié. Quelle est votre position à ce sujet ?   
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    Maintenant, si je devais discuter de cette question aussi tout de suite, pour laquelle j'ai indiqué que je ne souhaite pas prendre parti, je devrais faire toute une conférence. Mais je voudrais souligner les points suivants. Celui qui est contraint par ses découvertes de souligner que les causes premières des maladies accompagnées de bacilles ou de bactéries sont plus profondes que l'apparition des bacilles ne prétend pas encore que les bacilles ne sont pas là. Affirmer que les bacilles sont présents et qu'ils apparaissent dans le sillage de la maladie est une autre chose que d'en rechercher la cause première. J'ai développé en détail ce qui doit être dit en ce sens dans ce cours pour médecins qui se tient actuellement. Mais cela prend du temps. Cela s'applique également à certains éléments qui doivent être traités en premier lieu. Cela ne peut pas être fait aussi rapidement dans une réponse à une question. Néanmoins, je voudrais souligner les points suivants. La constitution humaine n'est pas aussi simple qu'on l'imagine souvent. L'humain est, après tout, un être à plusieurs membres. Dans mon livre "Des énigmes de l'âme", j'ai commencé par montrer que l'humain est un être tri-articulé, un être que l'on peut appeler premièrement un humain nerveux sensoriel, deuxièmement un humain rythmique, troisièmement un humain métabolique. Cela est maintenant l'humain. Et ces trois membres de la nature humaine travaillent ensemble ; et ils ne doivent pas, pour que l'humain soit en bonne santé, travailler ensemble autrement que d'une certaine manière il y ait en même temps une séparation des domaines. Par exemple, l'humain nerveux sensoriel, qui est plus que ce que la physiologie actuelle se représente, ne doit pas sans plus transmettre ses effets à l'humain métabolique, autrement que ces effets soient médiés par les mouvements rythmiques des processus circulatoires et respiratoires, qui, après tout, s'étendent jusqu'à la périphérie la plus éloignée de l'organisme. Cette collaboration, cela peut toutefois être interrompu d'une certaine manière.   
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    Maintenant, par cette collaboration est effectué quelque chose de très précis. C’est par exemple, lorsque de telles questions sont posées, pardonnez-moi qu’on doive aussi répondre à la mesure de la chose, et je veux donc être aussi discret que possible, mais il est quand même nécessaire d’exprimer maints mots qui doivent aussi être entendus conformément à la chose, il est par exemple absolument ainsi que des processus ont lieu dans l'abdomen humain qui sont en articulés dans l'organisme entier. S'ils sont intégrés/en articulés dans l'organisme entier, alors ils agissent de la bonne manière. S’ils sont rehaussés directement dans l'abdomen par un quelque processus ou un autre, de sorte qu'ils y deviennent plus actifs, ou si les processus correspondants - car tels processus correspondants sont toujours là - deviennent moins intenses dans la tête humaine ou dans les poumons humains, alors quelque chose de très particulier se produit. Alors se montre que l'organisme humain, pour mener sa vie normale, doit développer en son sein des processus qui ne peuvent se développer que dans une certaine mesure, de sorte qu'ils occupent la totalité de l'être humain. Si le processus est rehaussé alors il se localise, et alors, par exemple, un processus se produit dans l'abdomen de l'être humain par lequel ce qui se passe dans la tête humaine ou dans les poumons et ce qui correspond à certains processus dans l'abdomen ne sont pas séparés de la bonne manière. Les processus correspondent toujours de telle manière qu'ils sont parallèles entre eux. Par cela, cependant, ce qui ne peut être présent dans l'humain que dans une certaine mesure, afin qu'il conserve sa vitalité, la vitalité de l'esprit et de l'âme, est en quelque sorte amené au-dessus d'un certain niveau. Alors cela devient l'atmosphère, je dirais, pour toutes sortes d'organismes inférieurs, pour toutes sortes de petits organismes, alors ces petits organismes peuvent s'y développer. Ce qui est l'élément créatif des petits organismes se trouve toujours à l'intérieur de l'être humain, est seulement déployé sur l'ensemble de l'organisme. S'il s’est concentré, alors c'est un sol vivant pour de petits organismes, des microbes ; ils y trouvent un sol. Mais la cause pour laquelle ils peuvent s'y épanouir est à rechercher dans des processus extrêmement subtils dans l'organisme, qui se révèlent alors être la chose primaire.   
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    Je ne parle vraiment pas par antipathie pour la théorie du bacille ; je comprends tout à fait les raisons que les gens ont de s’adonner à la croyance aux bacilles. Vous pouvez me croire, si je ne devais pas parler pour des raisons factuelles comme je le fais maintenant, je reconnaîtrais déjà ces raisons, mais c'est justement ici que la connaissance conduit nécessairement à la reconnaissance d'autre chose, et qui oblige ensuite à dire cela. [Je peux dire, par exemple :] je vois un certain paysage, il y a beaucoup de bétail extraordinairement beau, bien soigné. Je demande maintenant : pourquoi ces conditions de vie existent-elles dans la région ? Elles viennent du beau bétail. J'explique les conditions de vie de cette région en ce que j’explique que de belles bêtes sont arrivées de quelque part ; elles se sont répandues là. - Je ne vais pas le faire, n'est-ce pas, mais je vais enquêter sur les causes premières, sur l'assiduité et la compréhension des gens, et cela m'expliquera pourquoi, sur ce sol, ce beau bétail se développe. Mais je donnerais une explication superficielle si je me contentais de dire : ici, c'est beau, ici, il fait bon vivre, parce que de belles bêtes ont emménagé.   
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    C'est la même logique si je trouve le bacille typhoïde et que j'explique ensuite que la typhoïde est là parce que les bacilles typhoïdes se sont déplacés. Pour expliquer la fièvre typhoïde, il faut bien d'autres choses que la simple mention des bacilles typhoïdes. Mais on est trompé d'une tout autre manière si l'on se laisse aller à une telle logique erronée. Il est certain que les processus primaires qui donnent aux bacilles de la typhoïde la base de leur existence sont ensuite à leur tour la base de toutes sortes d'autres choses qui ne sont pas primaires. Et il est très facile de confondre ou de confondre des processus secondaires avec la maladie d'origine. Ce sont les choses qui mènent à la bonne chose ici sur ce point, ou qui montrent comment ce qui est justifié dans un certain sens doit être montré dans ses limites.   
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    Peut-être pouvez-vous voir d'après la façon dont j'ai donné cette réponse - bien que je ne puisse que l'esquisser, de sorte qu'elle peut facilement être mal comprise - qu'il ne s'agit pas vraiment de la théorie des bacilles, qui fait l'objet de vociférations populaires, mais qu'il s'agit plutôt d'examiner les choses assez sérieusement.   
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    Puis-je vous demander quelques exemples de la manière dont les perturbations organiques du corps peuvent provoquer des souffrances spirituelles et d’âme ?   
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    Eh bien, cela aussi, s'il fallait y répondre en détail, irait bien sûr beaucoup trop loin aujourd'hui. Mais j’aimerais là juste souligner une chose. Vous voyez, dans le développement de la pensée médicale des humains, ce n'est pas ainsi que c’est présenté aujourd'hui dans l'histoire de la médecine, que la science médicale a commencé, pour ainsi dire, avec Hippocrate et qu'ensuite, l'hippocratisme s'est développé. Pour autant que nous puissions le retracer, nous savons qu'avec Hippocrate, il y avait beaucoup plus les dernières ramifications d'une vieille médecine instinctive que le simple début de la médecine intellectualiste d'aujourd'hui. Mais nous trouvons encore autre chose. Vous voyez, avec cette vieille médecine instinctive, tant qu'elle était encore valable, on ne parlait pas, par exemple, de dépressions d’âme d'une certaine sorte, ce qui est une manière d'expression très abstraite, mais on a parlé d'hypocondrie - de cartilagité abdominale. On a donc su qu'il s'agit de perturbations dans l'abdomen, de durcissements dans l'abdomen, lorsque l'hypocondrie se produit. On ne peut pas dire que les anciens étaient plus mystiques que nous.   
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    Justement ainsi, on peut très facilement montrer comment certains défauts pulmonaires chroniques sont absolument liés à ce qu'on pourrait appeler un faux sens mystique chez les humains. On pourrait donc pointer du doigt toutes sortes de choses, sans compter que - ce qui correspond à nouveau à un instinct correct - les anciens pointaient certainement du doigt les choses organiques dans le cas des tempéraments. Ils laissent le tempérament colérique sortir de la bile, de la bile blanche, le mélancolique de la bile noire et tout ce que la bile noire provoque dans l'abdomen. Ils laissent alors naître le tempérament sanguin du sang, le tempérament flegmatique de ce qu'ils appellent le flegme. Mais ensuite, quand ils ont vu des dégénérescences des tempéraments, pour eux c'était certainement des choses qui indiquaient les dégénérescences de l'organisme en question. Comme cela a été fait en médecine de l'instinct et en hygiène de l'instinct, peut être repris de manière strictement scientifique dans la constitution de l'âme et soigné du point de vue de nos connaissances actuelles.   
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    Voici une question où l'on peut être encore plus incompris : avez-vous des connaissances en matière de diagnostic oculaire/iridologie ? La reconnaissez-vous comme une science ?   
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    Eh bien, il est généralement vrai que dans un organisme, et surtout dans l'organisme humain compliqué, on peut déduire le tout de toutes sortes de détails, si on voit à travers eux de la bonne manière. Et à nouveau, la façon dont cet individu se trouve dans l'organisme humain, cela a une grande signification. D'une certaine manière, ce que le diagnostiqueur oculaire examine dans l'iris est d'une part tellement isolé du reste de l'organisme humain, et d'autre part, il est d'une manière si particulière intercalé avec le reste de l'organisme qu'on lui donne en effet un organe expressif. Mais c'est précisément dans ces domaines qu'il ne faut pas recourir à la schématisation ; et l'erreur dans ces domaines consiste à schématiser. Il est tout à fait vrai, par exemple, que des humains ayant une constitution différente de l'âme et du corps présentent des caractéristiques différentes dans leur iris qu’à nouveau d’autres humains. C’est, quand on veut appliquer quelque chose comme cela, une telle connaissance si intime de ce qui se passe dans l'organisme humain que, si l'on a cette connaissance intime, il n'est plus nécessaire de la chercher dans un seul organe. Et quand on nous demande d'adhérer intellectuellement à certaines règles et de faire ces choses de façon schématique, alors il n'en sortira pas grand-chose d'intelligent.   
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    Quelle relation ont les maladies et les progrès de l'histoire du monde, en particulier les nouvelles maladies qui apparaissent aujourd'hui ?   
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    Un chapitre de toute une histoire culturelle ! Maintenant, je veux seulement remarquer ce qui suit. Lorsqu'on étudie l'histoire, il faut avoir le sens pour faire de la symptomatologie, c'est-à-dire prendre une grande partie de ce qui est considéré comme de l'histoire aujourd'hui comme un simple symptôme de ce qui se cache bien plus profondément derrière, de ce qui est réellement le courant spirituel qui porte seulement ces symptômes. Et ainsi, ce qui est dans les profondeurs de l’évolution de l'humanité vient aussi à apparaître de manière symptomatique dans ces maladies de l'époque. Il est intéressant d'étudier les relations entre ce qui prévaut dans les profondeurs de l'évolution humaine et ce qui se passe dans les symptômes de telle ou telle maladie. On peut également conclure de la présence/la disponibilité de certaines maladies qu'il existe des impulsions dans le développement historique qui échappent à une symptomatologie de ce type. Mais la question pourrait alors aussi pointer vers autre chose, qui n'est pas non plus sans importance pour suivre le devenir historique de l'humanité. C'est cela : les maladies qu'elles surviennent chez l'individu ou qu'elles soient épidémiques dans la société humaine, sont dans de nombreux cas aussi des réactions à d'autres dégénérescences, qui, peut-être, peuvent être considérées comme moins mauvaises du point de vue de la santé, mais qui doivent néanmoins être considérées comme très mauvaises du point de vue moral ou spirituel. On n’a pas la permission d’appliquer à la médecine ou à l'hygiène ce qui est dit ici - ce serait tout à fait faux. Les maladies doivent être soignées. En matière d'hygiène, on doit être actifs dans la promotion de l'être humain. Vous ne pouvez pas dire : "Je veux vérifier si c'est ton karma que tu aies cette maladie, et ensuite je te laisserai l'avoir, et si ce n'est pas le cas, je peux te la guérir. - Ces façons de voir ne valent pas lorsqu'il s'agit de guérir. Mais ce qui ne s'applique pas à nous, les êtres humains, dans notre intervention dans la nature, cela vaut quand même objectivement dans le monde dehors. Et on doit dire, par exemple, que maintes choses qui existent comme une disposition aux excès moraux deviennent si profondément ancrées dans l'organisation humaine que des réactions se produisent qui apparaissent ensuite dans certaines maladies, et que la maladie est la répression d'un excès moral.   
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    Dans le cas de l'être humain individuel, ce n'est pas une fois d’une si grande signification de poursuivre ces choses, car on devrait les laisser à son destin individuel, et on devrait fondamentalement s'en mêler justement aussi peu qu’on ne se mêle des secrets des lettres d’autres humains - si ce n'est pas tout de suite d'un point de vue qui est si proche de celui que l'on vient d'adopter : "Ouvert par les autorités grâce aux lois de la guerre". Tout de suite aussi peu devrait-on se mêler des secrets des lettres d'un humain, aussi peu on devrait se mêler de son karma individuel. Mais dans l'histoire du monde, c'est à nouveau quelque chose d’autre. Là il s'agit de l'individu qui ne joue qu'un rôle statistique dans les lois de l'histoire du monde. Il faut toujours souligner que les statistiques fournissent aux compagnies d'assurance vie une bonne base pour juger de l'importance du taux de mortalité, puisqu'elles font payer leurs quotas sur cette base. La chose est tout à fait vraie, et le calcul est tout à fait correct, tout est tout à fait scientifique. Mais il n'est pas nécessaire de mourir au moment même où les statistiques de l'assurance vie le calculent ni de vivre aussi longtemps qu'il est calculé. Lorsque l'individu est pris en considération, d'autres choses se produisent. Mais lorsque l'on considère le développement de l'humanité, il se peut très bien que l'on ne soit pas superstitieux, mais très bien un homme scientifique, lorsque l'on examine dans quelle mesure les symptômes de la maladie, les maladies qui surviennent, sont correcteurs d'autres excès, de sorte que l'on peut en effet déjà constater un certain effet rétroactif de la maladie ou au moins un être-provoqué par la maladie par quelque chose qui, si la maladie n'était pas survenue, se serait développé sous une forme complètement différente. Ce ne sont là que quelques-uns des points qui peuvent être examinés dans le cadre de cette question.   
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    Mais avec cela notre temps a quand même progressé si loin que nous allons maintenant suivre les autres qui sont déjà partis en si grand nombre.