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Collection: 04 - LA VIE ECONOMIQUE ASSOCIATIVE



Sujet: Trouver la juste vie associative est la tâche de l'Occident.

 

Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA 083 365-368 (1981) 00/06/1922





Traducteur: FG v. 02 - 31/08/2021 Editeur: SITE
L'ancien Oriental se sentait dans un ordre social voulu par l'esprit. Les commandements du pouvoir de l'esprit que lui amenaient à la conscience ses guides, lui donnaient la représentation de comment il avait à s'articuler dans cet ordre. Ces guides avaient ces représentations de leurs visions dans le monde suprasensible. Le guidé éprouvait en elles les lignes directrices lui étant transmises du monde de l'esprit pour sa vie spirituelle, juridique et économique.
Les façons de voir sur le rapport de l'humain au spirituel, celles sur le comportement d'humain à humain, et aussi celles sur le soin de l'économique vinrent sur lui de la même source de commandement voulu par l'esprit. Vie de l'esprit, ordre étatique-juridique, approvisionnement économique étaient une unité dans le vécu. D'autant plus loin la culture s'étendait vers l'ouest, d'autant plus se séparaient de la vie de l'esprit, dans la conscience de l'humain, les rapports juridiques entre humain et humain et l'approvisionnement économique. La vie de l'esprit devint plus autonome. Les autres membres de l'ordre social restèrent encore une unité. Lors de l'avancée supplémentaire vers l'ouest ceux-ci se séparèrent aussi. À côté du juridique-étatique qui un temps durant régla aussi tout l'économique se forma une pensée économique autonome. L'humain occidental vit encore dans le processus de cette dernière séparation. Et en même temps lui croit cette tâche de former en une unité supérieure les trois membres séparés de la vie sociale, la vie de l'esprit, le comportement étatique-juridique, l'approvisionnement économique. Si cela lui réussit, ainsi l'humain oriental regardera compréhensif sur sa création, car il retrouvera ce qu'il a d'abord perdu, l'unité du vécu humain.

Parmi les courants partiels dont l'interaction et la lutte mutuelle font l'histoire humaine, se trouve la conquête du travail par la conscience humaine. Dans l'ancien orient, l'humain travaillait au sens de l'ordre voulu par l'esprit lui étant imposé. Dans ce sens, il se trouvait comme humain d'armée ou humain de travail. Avec les trains/courants de vie de culture vers l'occident le rapport d'humain à humain rentra dans la conscience humaine. Dans celles-ci était enfermé (NDT comme dans un cocon) le travail que l'un fait pour l'autre. Dans les représentations de droit perçaient celles de la valeur du travail. Une grande part de l'histoire romaine de l'antiquité représente cette croissance conjointe du concept de droit et de travail. Lors de l'avancée ultérieure de la culture vers l'ouest la vie de l'économie prit des formes toujours plus compliquées. Elle tirait le travail en soi, sans que la formation juridique, qu'il avait pris auparavant suffise aux exigences des nouvelles formes. Il se constitua une disharmonie entre représentations de travail et de droit. Établir de nouveau l'harmonie entre les deux est le grand problème social de l'occident.
Comment le travail peut trouver sa formation dans le système de droit sans être arraché hors de ce système par l'approvisionnement économique, cela est le contenu du problème. Si l'Ouest s'engage sur la voie de la résolution pour raison synthétique de tranquillité sociale, l'Est l'accueillera avec compréhension. Si en occident le problème produit une pensée qui se vit en ébranlements sociaux, l'orient ne pourra pas gagner la confiance dans la poursuite de l'évolution de l'humanité par l'occident.

L'unité de vie de l'esprit, système de droit et approvisionnement économique dans le sens d'un ordre voulu par l'esprit peut seulement exister aussi longtemps que la culture de la terre prédomine dans l'économie, et le commerce, tout comme l'artisanat, s'articulent comme sous ordonnés à l'exploitation de la terre. C'est pourquoi la pensée sociale voulue par l'esprit de l'ancien orient porte pour l'essentiel, pour l'approvisionnement économique, le caractère ordonné sur l'agriculture. Avec la démarche de la civilisation vers l'ouest le commerce apparaît comme approvisionnement économique autonome. Il exige la détermination du droit. On doit pouvoir faire du commerce avec chaque humain. Contre cela vient seulement la norme de droit abstraite. -En ce que la civilisation continue à progresser vers l'ouest, l'artisanat parviendra, par l'industrie, à être l'élément autonome dans l'approvisionnement économique . On peut seulement fabriquer des biens portant fruit quand, avec les humains avec lesquels on doit travailler dans la production, on vit dans une relation correspondant aux facultés et aux besoins humains. Le déploiement du système industriel exige à partir de la vie de l'économie des relations façonnées comme associatives, dans lesquelles les humains savent leurs besoins satisfaits, aussi loin que les conditions naturelles le permettent. Trouver la vie associative correcte est la tâche de l'ouest. Attesterait-elle celle-ci dans la croissance ainsi l'orient dira : notre vie s'écoula d'abord dans la fraternité, elle a disparu au cours des temps, le progrès de l'humanité nous l'a prise. L'ouest la laisse de nouveau fleurir de la vie économique associative. Il rétablit la confiance ainsi disparue dans la vraie humanité.
Der alte Orientale fühlte sich in einer geistgewollten sozialen Ordnung. Gebote der Geistmacht, die ihm seine Führer zum Bewußtsein brachten, gaben ihm die Vorstellungen davon, wie er sich dieser Ordnung einzugliedern hatte. Diese Führer hatten diese Vorstellungen aus ihrem Schauen in die übersinnliche Welt. Der Geführte empfand in ihnen die aus der Geistwelt ihm übermittelten Richtlinien für sein geistiges, rechtliches und wirtschaftliches Leben. Die Anschauungen über des Menschen Verhältnis zum Geistigen, die über das Verhalten von Mensch zu Mensch, und auch die über die Besorgung des Wirtschaftlichen kamen für ihn aus derselben Quelle der geistgewollten Gebote. Geistesleben, rechtlich-staatliche Ordnung, Wirtschaftsbesorgung waren im Erleben eine Einheit. - Je weiter die Kultur nach dem Westen zog, desto mehr trennten sich die rechtlichen Verhältnisse zwischen Mensch und Mensch und die Wirtschaftsbesorgung von dem Geistesleben im Bewußtsein der Menschen ab. Das Geistesleben wurde selbständiger. Die anderen Glieder der sozialen Ordnung blieben noch eine Einheit. Beim weiteren Vordringen nach dem Westen trennten sich auch diese. Neben dem rechtlich-staatlichen, das eine Zeitlang auch alles Wirtschaften regelte, bildete sich ein selbständiges ökonomisches Denken aus. In dem Vorgange dieser letztern Trennung lebt der Westmensch noch drinnen. Und zugleich erwächst ihm die Aufgabe, die drei getrennten Glieder des sozialen Lebens, das Geistesleben, das rechtlich-staatliche Verhalten, die Wirtschaftsbesorgung, zu einer höheren Einheit zu gestalten. Gelingt ihm dies, so wird der Ostmensch verständnisvoll auf seine Schöpfung schauen, denn er wird wiederfinden, was er einst verloren hat, die Einheit des menschlichen Erlebens.

Unter den Teilströmungen, deren Zusammenwirken und gegenseitiges Sich-Bekämpfen die menschliche Geschichte ausmachen, befindet sich die Eroberung der Arbeit durch das menschliche Bewußtsein. Im alten Orient arbeitete der Mensch im Sinne der ihm auferlegten geistgewollten Ordnung. In diesem Sinne fand er sich als Herrenmensch oder Arbeitsmensch. Mit dem Zuge des Kulturlebens nach dem Westen trat in das menschliche Bewußtsein das Verhältnis von Mensch zu Mensch. In dieses wurde eingesponnen die Arbeit, die der eine für den anderen tut. In die Rechtsvorstellungen drangen die von dem Arbeitswert ein. Ein großer Teil der römischen Geschichte des Altertums stellt dieses Zusammenwachsen der Rechts- und der Arbeitsbegriffe dar. Beim weiteren Vordringen der Kultur nach dem Westen nahm das Wirtschaftsleben immer kompliziertere Formen an. Es zog die Arbeit in sich, ohne daß die rechtliche Gestaltung, die sie vorher angenommen hatte, den Forderungen der neuen Formen genügt. Disharmonie zwischen Arbeits- und Rechtsvorstellungen entstand. Harmonie wieder herzustellen zwischen beiden ist das große soziale Problem des Westens. Wie die Arbeit im Rechtswesen ihre Gestaltung finden kann, ohne durch die Wirtschaftsbesorgung aus diesem Wesen herausgerissen zu werden, das ist der Inhalt des Problems. Wenn der Westen sich durch Einsicht in sozialer Ruhe auf den Weg der Lösung begibt, wird der Osten dem mit Verständnis begegnen. Wenn im Westen das Problem ein Denken erzeugt, das in sozialen Erschütterungen sich auslebt, wird der Osten das Vertrauen in die Weiterentwicklung der Menschheit durch den Westen nicht gewinnen können.

Die Einheit von Geistesleben, Rechtswesen und Wirtschaftsbesorgung im Sinne einer geistgewollten Ordnung kann nur bestehen, solange in der Wirtschaft das Land-Bebauen überwiegt, und Handel sowie Gewerbe sich als untergeordnet der Land-Bewirtschaftung eingliedern. Deshalb trägt das geistgewollte soziale Denken des alten Orients im wesentlichen für die Wirtschaftsbesorgung den auf die Landwirtschaft hingeordneten Charakter. Mit dem Gang der Zivilisation nach dem Westen tritt zuerst der Handel als selbständige Wirtschaftsbesorgung auf. Er fordert die Bestimmungen des Rechtes. Man muß mit jedem Menschen Handel treiben können. Dem kommt nur die abstrakte Rechtsnorm entgegen. - Indem die Zivilisation weiter nach dem Westen fortschreitet, wird das Gewerbe in der Industrie zum selbständigen Element in der Wirtschaftsbesorgung. Man kann nur fruchtbringend Güter erzeugen, wenn man mit den Menschen, mit denen man in der Erzeugung arbeiten muß, in einer den menschlichen Fähigkeiten und Bedürfnissen entsprechenden Verbindung lebt. Die Entfaltung des industriellen Wesens erfordert aus dem Wirtschaftsleben heraus gestaltete assoziative Verbindungen, in denen die Menschen ihre Bedürfnisse befriedigt wissen, soweit die Naturverhältnisse das ermöglichen. Das rechte assoziative Leben zu finden, ist die Aufgabe des Westens. Wird er sich ihm gewachsen bezeugen, so wird der Osten sagen: unser Leben verfloß einst in Brüderlichkeit; sie ist im Laufe der Zeiten geschwunden; der Fortschritt der Menschheit hat sie uns genommen. Der Westen läßt sie aus dem assoziativen Wirtschaftsleben wieder erblühen. Das hingeschwundene Vertrauen in die wahre Menschlichkeit stellt er wieder her.