[03/01] On ne peut pas arriver à un jugement sur
quelle manière d'agir sera actuellement exigée par les
faits qui parlent si fortement dans le domaine social
quand on n'a pas la volonté de laisser déterminer ce
jugement par un aperçu des forces de base de
l'organisme social. La tentative de gagner un tel
aperçu repose à la base de la description ci-dessus.
Avec les mesures qui se fondent seulement sur un
jugement qui est gagné à partir d'un cercle limité
d'observation, on ne peut rien effectuer de fructueux
aujourd'hui. Les faits qui ont grandis du mouvement
social révèlent des courants dans les fondements de
l'organisme social, et en aucun cas de tels qui sont
seulement présents à la surface. Vis-à-vis d'eux est
nécessaire, aussi pour arriver à des vues, de pénétrer
jusqu'aux fondements.
[03/02] Si on parle aujourd'hui de capital et de
capitalisme, ainsi on se réfère à ce dans quoi
l'humanité prolétarienne cherche les causes de son
oppression. Cependant, un jugement fructueux sur la
manière dont le capital favorise ou inhibe les
cycles de l'organisme social peut seulement être
atteint si l'on comprend comment les capacités
individuelles des humains, comment la formation du
droit et comment les forces de la vie de l'économie
génèrent et consomment le capital. - Si on parle de
travail humain, ainsi on pointe sur ce qui, ensemble
avec la base de nature de l'économie et du capital,
crée des valeurs économiques et à quoi le
travailleur arrive à la conscience de sa situation
sociale. Un jugement sur la manière dont ce travail
humain doit être placé dans l'organisme social afin
de ne pas perturber le sentiment de sa dignité
humaine chez celui qui travaille, se donne seulement
quand on veut saisir des yeux le rapport qu'a le
travail humain au déploiement des facultés
individuelles d'un côté et à la conscience de droit
de l'autre côté.
[03/03] On demande actuellement, avec droit, ce
qui est a faire très prochainement pour
satisfaire aux exigences du mouvement social. On ne
pourra pas non plus accomplir le plus proche
de manière fructueuse quand on ne sait pas quel
rapport ce qui est à accomplir doit avoir avec les
fondements/bases d'un organisme social sain. Et si
on sait cela, alors, à la place où l'on est placé,
ou à laquelle on parvient à se placer, on trouvera
les tâches qui se donnent des faits. Le gain d'un
aperçu, sur lequel sera indiqué ici, se place en
vis-à-vis/s'oppose, troublant le jugement non
averti, avec ce qui, au cours d'une longue période
de temps, est passé de la volonté humaine dans les
institutions sociales. On s'est vécu dans les
institutions ainsi que l'on s'est formé des avis sur
ce qui est à obtenir d'elles, sur ce qui est à
transformer. On s'oriente en pensées d'après les
faits, que la pensée devrait quand même dominer.
Mais aujourd'hui, il est nécessaire de voir qu'on ne
peut gagner un jugement grandi aux faits qu'en
revenant aux idées originelles qui reposent
à la base de toutes les institutions sociales.
[03/04] Quand des sources correctes ne
sont pas disponibles d'où les forces qui reposent
dans ces pensées originelles s'écoulent toujours
nouvelles vers l'organisme social, alors les
institutions prennent des formes qui ne favorisent
pas la vie, mais l'inhibent. Mais dans les
impulsions instinctives des humains, les pensées
originelles survivent plus ou moins inconsciemment,
même quand les pensées pleinement conscientes
s'égarent et créent ou ont déjà créé des faits
limitant la vie. Et ce sont ces pensées
primordiales/originelles, qui s'expriment de façon
chaotique vis-à-vis d’un monde de faits inhibant la
vie, qui apparaissent, manifestées ou voilées, dans
les ébranlements révolutionnaires de l'organisme
social. Ces ébranlements ne se présenteront pas
seulement quand l'organisme social est conçu de
telle sorte qu'en lui puisse être disponible à
chaque instant la tendance à observer où se forme
une déviation par rapport aux pensées originelles
décrites, et où en même temps existe la possibilité
de contrecarrer cette déviation avant qu'elle n'ait
acquise une force désastreuse.
[03/05] De nos jours, les écarts par rapport aux
conditions exigées par les pensées primordiales sont
devenus très grands dans une large étendue de la vie
humaine. Et la vie des impulsions portées par ces
pensées dans les âmes humaines se tient comme une
critique, parlant haut et fort par les faits, sur ce
qui s'est développé dans l'organisme social des
siècles derniers. C’est pourquoi il y a besoin de la
bonne volonté pour se tourner énergiquement vers les
pensées originelles et ne pas méconnaitre combien
c’est tout de suite nuisible aujourd'hui de bannir
du domaine de la vie ces pensées originelles en tant
que généralités "impraticables/non-pratiques". Dans
la vie et les exigences de la population
prolétarienne vit la critique des faits sur ce que
les temps plus récents ont fait de l'organisme
social. La tâche de notre temps, vis-à-vis de cela,
est de contrecarrer la critique unilatérale en ce
qu’on trouve, à partir des pensées originelles, les
directions dans lesquelles les faits doivent être
consciemment dirigés. Car le temps est écoulé dans
lequel l'humanité peut se contenter de ce qui a été
amené en l’état jusqu'à présent par une
direction/orientation instinctive.
[03/06] L'une des questions fondamentales qui
monte de la critique contemporaine est de quelle
façon l'oppression dont l'humanité prolétarienne a
fait l’expérience à travers le capitalisme privé
peut cesser. Le possesseur ou le
gestionnaire/l’administrateur du capital est dans la
situation de mettre le travail corporel d'autres
humains au service de ce qu'il entreprend. Dans le
rapport social qui apparaît de l'interaction du
capital et de la force humaine de travail, on doit
distinguer trois membres : l'activité
entrepreneuriale, qui doit reposer sur les facultés
individuelles d'une personne ou d'un groupe de
personnes ; le rapport de l’entre l'entrepreneur au
travailleur, qui doit être un rapport de droit ; la
production d'une chose qui obtient une valeur dans
le cycle de la vie de l’économie. L'activité de
l’entrepreneur peut intervenir de manière saine dans
l'organisme social seulement quand agissent dans
cette vie des forces qui laissent apparaître les
facultés individuelles des humains de la meilleure
façon possible. Cela peut seulement se produire
quand est disponible un domaine de l'organisme
social qui donne la libre initiative à l'individu
capable de faire usage de ses facultés et qui permet
le jugement de la valeur de ces facultés par une
libre compréhension pour celles-ci chez d'autres
humains. On voit : l'activité/la mise en action
sociale d'un humain à travers le du capital
appartient à ce domaine de l'organisme social dans
lequel la vie de l’esprit veille/prend soin de la
législation et de l'administration. Si l'État
politique œuvre dans cette activité/mise en
activité, ainsi l'incompréhension vis-à-vis des
facultés individuelles doit nécessairement être
co-déterminante lors de cette efficacité. Car l'État
politique doit reposer sur cela, et il doit
transposer cela en effet, que dans tous les humains
comme égaux, une exigence de vie est disponible. Il
doit, dans son domaine, permettre à tous les humains
de laisser leur jugement venir à validité. La
compréhension ou l'incompréhension des facultés
individuelles ne rentre pas en considération pour ce
qu'il a à accomplir. C’est pourquoi, ce qui vient à
réalisation en lui n’a la permission d’avoir aucune
influence sur l'activité/la mise en activité des
facultés humaines individuelles. Tout aussi peu
devrait pouvoir être déterminant la perspective de
l'avantage économique pour la répercussion des
facultés individuelles rendues possibles par le
capital. Certains évaluateurs du capitalisme
attribuent beaucoup à cet avantage. Ils présument
que les facultés individuelles pourront être amenées
à l'activité seulement par cette incitation de
l’avantage. Et ils se réfèrent en tant que
« praticiens », à la nature humaine
« imparfaite » qu'ils prétendent
connaître. Toutefois, à l’intérieur de cet ordre de
la société qui a généré les conditions actuelles, la
perspective de l'avantage économique a pris une
signification profonde. Mais ce fait est justement
la cause non moindre des conditions qui peuvent
maintenant être vécues. Et ces conditions poussent
au développement d'une autre motivation pour la mise
en activité/l’actionnement des facultés
individuelles. Cette motivation devra reposer dans
une compréhension sociale découlant d'une
vie saine de l’esprit. L'éducation, l'école, à
partir la force de la vie libre de l’esprit, armera
l’humain avec des impulsions qui l’amèneront, en
vertu la force de cette compréhension vivant en lui,
à réaliser ce à quoi poussent ses facultés
individuelles.
[03/07] Une telle opinion n'a pas besoin d'être
une spiritualité d’essaim. Certes, la spiritualité
d'essaim a apporté d'incommensurables désastres dans
le domaine de la volonté sociale aussi bien que dans
d'autres. Mais la façon de voir présentée ici ne
repose pas, comme on peut le voir de ce qui précède,
sur la croyance folle que « l'esprit »
ferait des miracles quand ceux qui pensent l’avoir
parlent le plus possible de lui ; mais il provient
de l'observation de la libre interaction des humains
dans les domaines spirituels. Cette interaction
obtient une empreinte sociale à travers son propre
être, quand elle peut seulement se développer véritablement
librement.
[03/08]Seule la sorte non libre de vie de
l’esprit n'a pas laissé monter cette empreinte
sociale jusqu’à présent. A l’intérieur des classes
dirigeantes, les forces spirituelles se sont
développées d'une façon qui a enfermé les
prestations de ces forces d'une manière antisociale
à l’intérieur de certains cercles de l'humanité. Ce
qui a été produit à l’intérieur de ces cercles
pouvait seulement être apporté de manière
artificielle à l'humanité prolétarienne. Et de cette
vie de l’esprit, cette humanité ne pouvait pas tirer
une force porteuse d'âme car elle ne prenait pas
vraiment part à la vie de ce bien de
l’esprit. Les institutions d'« instruction
populaire », l’ « attraction » du
« peuple » à la jouissance de l'art et
semblable ne sont en réalité aucun moyen pour
répandre le bien spirituel parmi le peuple, tant que
ce bien spirituel conserve le caractère qu'il a
adopté ces derniers temps. Car le
« peuple » ne se tient pas avec la partie
la plus intime de son être humain dans la vie de ce
bien spirituel. Il lui sera seulement rendu possible
de le regarder dans une certaine mesure d'un point
de vue extérieur. Et ce qui vaut de la vie de
l’esprit au sens étroit, cela a sa signification
aussi dans ces ramifications de l'activité
spirituelle qui entrent dans la vie économique sur
la base du capital.
Dans l'organisme social sain, le travailleur
prolétarien ne devrait pas se tenir devant sa
machine et être seulement touché par son
agitation/sa boite de vitesse, pendant que le
capitaliste seul sait ce qu'il advient des biens
produits dans le cycle de la vie de l’économie. Le
travailleur devrait pouvoir développer des
représentations, avec une pleine part à la chose,
sur la façon dont il prend part à la vie sociale en
ce qu’il travaille à la production de marchandises.
Des réunions qui devront être comptabilisées dans le
cadre des opérations de travail, comme le travail
lui-même, devraient être organisées régulièrement
par l'entrepreneur dans le but de développer un
cercle de représentations communes qui inclut les
employés et les employeurs. Une activité saine de ce
genre produira de la compréhension chez le
travailleur pour ce qu’une correcte activité de
l'administrateur du capital favorise l'organisme
social et avec le travailleur qui en est membre.
Dans le cas d'une telle publicité visant la libre
compréhension de sa conduite d’entreprise,
l'entrepreneur sera incité à un comportement
dépourvu d’objections.
[03/09] Seul qui n'a aucun sens pour l'effet
social du vécu intérieur unifiée d'une chose faite
en communauté tiendra ce qui a été dit pour dépourvu
de signification. Qui a un tel sens verra comment la
productivité économique sera promue quand la gestion
de la vie économique reposant sur la base du capital
a ses racines dans le domaine de la vie libre de
l’esprit. Le pur intérêt au capital et son
accroissement à cause du profit peut alors
seulement, quand cette condition est remplie, faire
la place à l'intérêt objectif à la production de
produits et la réalisation de prestations.
[03/10] Les penseurs socialistes du présent
aspirent à l’administration/la gestion des moyens de
production par la société. Ce qui est justifié dans
leur aspiration, ce sera seulement réalisé par le
fait que cette administration sera assurée par le
libre domaine de l’esprit. Par cela la contrainte
économique sera rendue impossible qui alors émane de
capitalistes et sera éprouvée comme inhumaine
lorsque le capitaliste développe son activité à
partir des forces de la vie de l’économie. Et la
paralysie des facultés humaines individuelles ne
pourra pas se présenter, qui doit en résulter quand
ces facultés seront administrées par l'État
politique.
[03/11] Le bénéfice/rendement d’une activité par
le capital et les capacités humaines individuelles
dans l'organisme social sain, doit se donner, comme
toute prestation spirituelle, de la libre initiative
de l’[humain] actif d'un côté et de l'autre côté de
la libre compréhension d'autres humains qui
réclament la disponibilité de la prestation de
l’actif. Sur ce domaine, la raison/vue libre de
celui qui est actif doit se tenir en harmonie avec
l'évaluation de ce qu’il veut considérer - après les
préparatifs dont il a besoin pour l’accomplir ;
après les dépenses qu'il doit faire pour la rendre
possibles et ainsi de suite -, comme bénéfice pour
sa prestation. Il pourra trouver ses prétentions
satisfaites seulement quand lui sera apporté de la
compréhension pour ses prestations.
[03/12] Par des institutions sociales qui
reposent dans le sens de ce qui est décrit ici, sera
créé le sol d'un rapport de contrat/contractuel
vraiment libre entre le chef du travail et le
fournisseur de travail. Et ce rapport ne s’étendra
pas sur un échange de marchandise (respectivement
d'argent) contre de la force de travail, mais sur la
détermination de la part qu’a chacune des deux
personnes qui amènent, ensemble, la marchandise en
l’état.
[03/13] Ce qui sera
fourni pour l'organisme social sur la base du
capital repose intrinsèquement sur la façon
dont les facultés humaines individuelles
interviennent dans cet organisme. L'impulsion
correspondant ici ne peut obtenir le développement
de ces facultés par rien d’autre que la vie libre de
l’esprit. Auussi, dans un organisme social qui
attelle ce développement à l'administration de
l'État politique ou aux forces de la vie de
l’économie, la productivité réelle de tout ce qui
nécessite des dépenses en capital reposera sur ce
qui, de forces individuelles libres, se fraye un
chemin à travers les institutions paralysantes.
Seulement, dans de telles conditions, le
développement sera malsain. Ce n'est pas le libre
développement des facultés individuelles œuvrant sur
la base du capital qui a créé des conditions à
l’intérieur desquelles la force humaine de travail
doit être une marchandise, mais le fait d’entraver
ces forces par la vie politique de l'État ou par le
cycle de la vie de l’économie. Voir cela de manière
impartiale est aujourd'hui une condition préalable
pour tout ce qui devrait se passer dans le domaine
de l'organisation sociale. Car les temps récents ont
produit la superstition que l'état politique ou la
vie économique devrait donner lieu aux mesures qui
rendent l'organisme social sain. Si on continue sur
le chemin qui a reçu sa direction de cette
superstition, on créera des institutions qui ne
conduiront pas l'humanité à ce à quoi elle aspire,
mais à une expansion illimitée des opprimés qu'elle
aimerait voir évitée.
[03/14] On a appris à penser le capitalisme à
une époque où ce capitalisme a occasionné un
processus de maladie à l'organisme social. On
expérimente/on vit le processus de maladie ; on voit
qu'il faut s'y opposer. On doit voir plus. Nous
devons nous rendre compte que la maladie trouve son
origine dans l'absorption/la succion des forces qui
agissent dans le capital, par le cycle de la vie de
l’économie. Peut seulement travailler dans la
direction de ce que les forces de
développement/d’évolution de l'humanité commencent à
exiger vigoureusement dans le présent, celui qui ne
se laisse pas propulser dans des illusions par la
façon de se représenter qui voit le résultat d'un
« idéalisme impraticable/non pratique »
dans l'administration de l'activité du capital par
la vie de l’esprit libérée.
[03/15] Dans le présent, on est toutefois peu
préparé a amener l'idée sociale, qui devrait
orienter le capitalisme dans une voie saine, dans un
pendant direct avec la vie de l’esprit. On rattache
à ce qui appartient au cercle de la vie de
l’économie. On voit comment, ces derniers temps, la
production de marchandises a conduit à la grande
entreprise, et celle-ci à la forme actuelle du
capitalisme. A la place de cette forme de l’économie
devrait venir la coopérative qui travaille pour les
besoins propres des producteurs. Mais comme là on
veut évidemment garder l'économie avec les moyens de
production modernes, on réclame le rassemblement des
entreprises en une unique grande coopérative. Dans
une telle, pense-t-on, chacun produit au nom de la
communauté, qui ne pourrait pas être exploitrice
parce qu'elle s’exploiterait elle-même. Et parce que
l'on veut ou doit se rattacher à ce qui existe déjà,
on se tourne vers l'État moderne, que l'on veut
transformer en une coopérative englobante.
[03/16] On ne remarque pas qu'on se promet des
effets d'une telle coopérative, qui peuvent se
produire d’autant moins que la coopérative est
grande. Quand l'embauche des facultés humaines
individuelles dans l'organisme coopératif ne sera
pas conçue comme a été décrit dans ces explications,
le point commun de l'administration du travail ne
peut pas conduire à la guérison de l'organisme
social.
[03/17] Le fait qu'il y a actuellement peu de
prédisposition à un jugement impartial sur
l'intervention de la vie spirituelle dans
l'organisme social provient du fait que l'on s'est
habitué à se représenter le spirituel le plus loin
possible de tout ce qui est matériel et pratique. Il
n’y en aura pas peu qui trouveront quelque chose de
grotesque dans l'opinion exposée ici : dans
l'activité du capital dans la vie de l’économie,
l'effet d'une partie de la vie spirituelle devrait
se manifester. On peut se penser en accord avec les
penseurs socialistes dans cette caractérisation du
membre décrit de façon grotesque comme appartenant
aux classes d’humains dirigeants jusqu’à présent.
Pour reconnaitre la signification de ce qui a été
trouvé grotesque pour la guérison de l'organisme
social, on devra orienter le coup d’œil dans
certains courants de pensée du présent, qui, de leur
façon, jaillissent d’impulsions louables de l'âme,
mais qui entravent/freinent l'apparition d'une
pensée vraiment sociale là où ils trouvent leur
entrée.
[03/18] Ces courants de pensée s'efforcent -
plus ou moins inconsciemment - de s'éloigner de ce
qui donne à l'expérience intérieure l'impact
correct. Ils aspirent à une façon de voir la vie,
une vie intérieure psychique, pensante en quête de
connaissances scientifiques, dans une certaine
mesure comme une île dans la vie humaine d’ensemble.
Ils ne sont alors pas en situation de construire le
pont de cette vie à celle qui attelle l'humain dans
la quotidienneté. On peut voir comme beaucoup de
personnes du présent trouvent « noble
intérieurement », de penser dans une certaine
abstraction, même scolaire, à toutes sortes de
problèmes éthiques et religieux dans des hauteurs de
nids de coucous dans les nuages ; on peut voir
comment les humains réfléchissent sur l’art et la
manière dont l'homme pourrait s’approprier des
vertus, comment il devrait se comporter avec amour à
son prochain, comment il pourra être doté d'un
« contenu intérieur de vie ». Mais on voit
alors aussi l'incapacité de faciliter une transition
de ce que les gens appellent bien et plein d'amour
et bienveillant et légal et moral, à ce qui
entoure l’humain dans la réalité extérieure, dans la
vie quotidienne comme effet du capital, comme
rémunération du travail, comme consommation, comme
production, comme circulation des marchandises,
comme système de crédit, comme système de banque et
de bourse. On peut voir comment deux courants
mondiaux seront juxtaposés, aussi dans les habitudes
de pensée des humains. Un des courants
mondiaux est celui qui veut se maintenir dans une
certaine mesure à une hauteur divine-spirituelle,
pour ainsi dire, qui ne veut pas construire de pont
entre ce qui est une impulsion spirituelle et ce qui
est un fait de l'action ordinaire dans la vie. L'autre
vit dépourvu de pensées dans le quotidien.
Mais la vie en est une unifiée. Elle peut seulement
prospérer quand les forces motrices de toute vie
éthique-religieuse œuvrent vers en bas dans la vie
la plus profane, la plus quotidienne, dans cette vie
qui semble moins noble à certains. Car, si l'on ne
parvient pas à construire le pont entre les deux
domaines de la vie, on tombe dans une pure
spiritualité d’essaim en ce qui concerne la vie
religieuse, morale et en ce qui concerne la
pensée sociale, qui se tient loin de la vraie
réalité quotidienne. Alors elle se venge dans une
certaine mesure, cette vraie réalité quotidienne.
Alors l’humain aspire à partir d’une certaine
impulsion « spirituelle », à tous les
idéaux possibles, tout le possible qu'il appelle
« bon » ; mais l'humain s’adonne à ces
instincts qui s’opposent à ces « idéaux »
comme la base des besoins quotidiens ordinaires de
la vie, dont la satisfaction doit venir à partir de
l'économie de peuple, à ces instincts, il s’adonne
sans « esprit ». Il ne sait aucun chemin
conforme à la réalité du concept de la spiritualité
à ce qui va de soi dans la vie quotidienne. Par
cela, cette vie quotidienne prend une forme qui ne
devrait avoir rien à voir avec ce qui voudra être
tenu pour des impulsions éthiques dans des hauteurs
nobles, psychiques-spirituelles. Mais alors la
vengeance de la quotidienneté deviendra telle que la
vie éthique-religieuse se forme en un mensonge
intérieur de vie de l'humain, parce qu'elle se tient
à l'écart du quotidien, de la pratique immédiate de
la vie, sans qu’on le remarque.
[03/19] Combien nombreux sont les humains
aujourd'hui qui, à partir d'une certaine noblesse
éthique et religieuse, montrent la meilleure volonté
pour une coexistence correcte avec leurs semblables,
qui aimeraient faire seulement ce qu'il y a de mieux
pour leurs semblables. Mais ils omettent d’arriver à
une façon de ressentir qui rend vraiment cela
possible, parce qu'ils ne peuvent pas s’approprier
une représentation sociale ayant une répercussion
sur leurs habitudes pratiques de vie.
[03/20] Du cercle de tels humains viennent ceux
qui, en ce moment de l'histoire du monde, où les
questions sociales sont devenues si pressantes,
s’opposent comme les esprits d’essaim, mais qui se
tiennent pour des praticiens de la vie réelle
inhibant la véritable pratique de la vie. On peut
entendre parler d’eux comme ça : Nous avons besoin
que les humains s'élèvent du matérialisme, de la vie
extérieurement matérielle qui nous a conduits à la
catastrophe de la guerre mondiale et au malheur, et
qu'ils se tournent vers une façon de voir
spirituelle de la vie. Si l'on veut ainsi montrer
les chemins de l'humain vers la spiritualité, on ne
se lassera pas de citer ces personnalités que l'on
vénérait dans le passé à cause de leur façon de
penser orientée vers l'esprit. On peut faire
l'expérience que quelqu'un qui essaie d'indiquer
tout de suite sur ce que l'Esprit doit fournir
aujourd'hui si nécessairement pour la vie pratique
réelle, comment le pain quotidien devra être
produit, sera rendu attentif qu'il s'agit en
première ligne de ramener les humains à la
reconnaissance de l'Esprit. Mais il s’agit
maintenant, qu’à partir de la force de la vie
spirituelle, seront trouvées les directives pour la
guérison de l'organisme social. Pour cela ne suffit
pas que les humains s’occupent de l'esprit dans un
courant secondaire/annexe à la vie. Pour cela, il
est nécessaire que l'existence/l’être-là quotidien
devienne conforme à l’esprit. La
tendance/l’inclination à rechercher de tels courants
latéraux pour la « vie spirituelle » a
conduit les cercles jusqu’à maintenant dirigeants à
avoir goût pour des conditions sociales qui, dans
les faits actuels, sont périmés.
[03/21] La gestion/l’administration du capital
dans la production de marchandises et la possession
des moyens de production, c'est-à-dire aussi du
capital, sont étroitement liées dans la vie sociale
contemporaine. Et pourtant, ces deux rapports de
l'humain au capital sont entièrement différents en
ce qui concerne leur effet à l’intérieur de
l'organisme social. La gestion/l’administration par
les facultés individuelles, appliquée conformément
au but, fournit à l'organisme social des biens à la
disponibilité desquels tous les humains qui
appartiennent à cet organisme ont un intérêt. Quelle
que soit aussi la situation de la vie d'un humain,
il a intérêt à ce que rien ne se perde de ce qui
découle des sources de la nature humaine en de
telles facultés individuelles, à travers lesquelles
des biens viennent en l’état, lesquels servent la
vie humaine de manière appropriée. Cependant, ces
capacités ne peuvent être développées que si leurs
porteurs humains sont capables de les mettre en
œuvre à partir de leur propre initiative libre. Ce
qui ne peut pas fluer en liberté de ces sources,
cela sera retiré du bien-être humain au moins
jusqu’à un certain degré. Mais le capital est le
moyen d’amener de telles facultés à l’efficacité
dans de vastes domaines de la vie sociale.
Gérer/administrer l’ensemble de la possession du
capital ainsi que l’humain individuel doté dans une
direction particulière ou que des groupes d’humains
particulièrement capables arrivent à une disposition
du capital telle qui jaillisse juste de leur
initiative originelle propre, tout un chacun à
l’intérieur d'un organisme social doit avoir un
intérêt véritable à cela. Du travailleur de l’esprit
à celui qui travaille de ses mains, chaque humain,
quand il veut servir l’intérêt propre sans préjugé,
doit dire : J’aimerais qu'un nombre suffisant de
personnes ou de groupes de personnes compétentes
puissent non seulement disposer librement du
capital, mais qu'ils puissent également atteindre le
capital de leur propre initiative ; car seulement
eux seuls peuvent avoir un jugement sur comment, par
la médiation du capital, leurs facultés
individuelles produiront des biens appropriés à
l'organisme social.
[03/22] Il n'est pas nécessaire de présenter
dans le contexte de cet écrit comment, au cours de
l’évolution de l’humanité, la propriété privée s’est
donnée d'autres formes de possession en pendant avec
l'activité des capacités individuelles humaines dans
l'organisme social. Jusqu'à ce jour, une telle
possession s'est développée sous l'influence de la
division du travail à l’intérieur de cet organisme.
Et ici, nous devrions parler des conditions
actuelles et de leur nécessaire évolution
ultérieure.
[03/23] Comment aussi la possession privée
s'est formée, par le pouvoir et l’activité de
conquête et ainsi de suite, elle est le résultat
d'une création sociale liée aux capacités humaines
individuelles. Néanmoins, il existe actuellement
l'opinion parmi les penseurs socialistes que son
oppression pourrait seulement être écartée par sa
transformation en propriété commune. En cela on pose
la question ainsi : Comment la propriété privée des
moyens de production peut être empêchée dans son
émergence, afin que cesse l'oppression causée à la
population dépourvue de possession ? Qui pose la
question ainsi, il n’oriente pas en cela son
attention sur le fait que l'organisme social est une
chose qui ne cesse de devenir, de croître. A
ce qui croit ainsi, on ne peut pas demander :
Comment devrait-on mieux l'organiser au mieux, afin
qu'il reste alors en l'état qu’on a reconnu comme
étant le correct par cet aménagement/institution? On
peut penser ainsi vis-à-vis d’une chose qui continue
à agir, essentiellement inchangée, à partir d’un
certain point de départ. Cela ne vaut pas pour
l'organisme social. Celui-ci change constamment, par
sa vie, ce qui apparaît en lui. Si on veut lui
donner une forme supposée la meilleure, dans
laquelle il devrait rester, ainsi on sape ses
conditions de vie.
[03/24] Une condition
de vie de l'organisme social est qu’a celui qui peut
servir la collectivité par ses facultés
individuelles ne soient pas pris la possibilité d'un
tel service à partir de l’initiative propre. Là où
pour tel service, la libre disposition des moyens de
production cesse, là l’empêchement de cette libre
initiative nuirait aux intérêts sociaux généraux. Ce
qui sera habituellement présenter en rapport à cette
chose, que l'entrepreneur a besoin, comme motivation
à son activité, de la perspective sur le gain, qui
est liée à la possession du moyen de production :
cela ne devrait pas être fait valant ici. Car la
façon de penser d'où découle l'opinion d'un
développement ultérieur des conditions sociales
présentée dans ce livre doit voir dans la libération
de la vie spirituelle du système politique et
économique, la possibilité qu'une telle incitation
puisse devenir caduque. La vie de l’esprit, libérée,
développera tout nécessairement la compréhension
sociale à partir d'elle-même ; et de cette
compréhension se donneront des incitations de toute
autre sorte qu’est celle qui repose dans l'espoir
d'un avantage économique. Mais il ne peut s’agir
seulement d’à partir de quelles impulsions plaît
parmi les humains la possession privée des moyens de
production, mais de si la libre disposition sur de
tels moyens ou ceux réglementés par la communauté,
correspond aux conditions de vie de l'organisme
social. Et en cela, devra toujours être gardé en vue
que l'on ne peut pas prendre en compte, pour
l'organisme social actuel, les conditions de vie que
l'on croit observer dans les sociétés humaines
primitives, mais seulement celles qui correspondent
au stade actuel de développement de l'humanité.
[03/25] A ce stade, l'activité fructueuse des
facultés individuelles à travers le capital ne peut
pas entrer dans le cycle de la vie économique sans
la libre disposition du capital. Où devrait être
produit en portant des fruits, cette disposition
doit être possible, non parce qu'elle
apporte des avantages à un individu ou à un groupe
d’humains, mais parce qu'elle peut le mieux servir
la collectivité quand elle est portée de manière
appropriée par la compréhension sociale.
[03/26] Dans une
certaine mesure, l'humain est, comme il est lié à
l'habileté des membres de son propre corps, lié
ainsi à ce qu'il produit/fabrique lui-même ou en
communauté avec d’autres. La cessation de la libre
disposition des moyens de production équivaut à la
paralysie de l'utilisation libre de l’habileté des
membres du corps.
[03/27] Or, la propriété privée n'est rien
d'autre que l'intermédiaire/la médiatrice de cette
libre disposition. Pour l'organisme social, rien
d’autre ne vient en considération, que le
propriétaire a le droit de disposer de la
propriété à partir de sa propre initiative. On voit,
dans la vie sociale, deux choses sont liées l'une à
l'autre, qui sont d'une signification entièrement
différente pour l'organisme social : la libre
disposition de la base de capital de la
production sociale, et le rapport de droit,
dans lequel celui qui dispose se présente à d'autres
humains par le fait que par son droit de disposition
ces autres humains sont exclus de l'activité libre
par cette base de capital.
[03/28] Ce n'est pas la libre disposition
originelle qui conduit à des préjudices
sociaux, mais seulement le maintien du
droit à cette disposition quand ont cessées les
conditions qui, d'une manière opportune, lient les
facultés humaines individuelles à cette disposition.
Qui oriente son coup d’œil sur l'organisme social
comme quelque chose qui est en train de devenir, de
croître/grandir, pourra mal comprendre ce qui est
évoqué ici. Il demandera après la possibilité de
savoir comment ce qui sert la vie d'un côté, pourra
être géré/administré ainsi de manière à ce que cela
n'ait pas d'effet néfaste de l'autre côté. Ce qui
vit ne peut pas du tout être établi de manière
fructueuse autrement que parce que ce qui a été créé
entraîne aussi des désavantages. Et si on devait
collaborer à un devenant même comme l’humain le doit
à l'organisme social, ainsi la tâche ne peut pas
consister à empêcher la création d'une institution
nécessaire pour éviter des dommages. Car avec cela
on sape la possibilité de vie de l'organisme social.
Il peut seulement s'agir que sera intervenu au bon
instant quand l’approprié se transforme en un
nuisible.
[03/29] La possibilité de disposer librement de
la base de capital à partir des facultés
individuelles ; doit exister ; le droit de
propriété lié avec cela doit pouvoir être transformé
à l’instant où il se transforme en un moyen de
déploiement injustifié de pouvoir. De nos jours,
nous avons mis en place une institution qui tient
compte de la demande/l’exigence sociale évoquée ici,
uniquement réalisée en partie pour ce que l'on
appelle la propriété intellectuelle. Celle-ci passe,
quelque temps après la mort du créateur, dans la
libre possession de la collectivité. A la base de
celle-ci repose une sorte de représentation
correspondant à l’essence de la vie en commun
humaine. Aussi étroitement liée qu’est aussi la
production d'un bien purement spirituel à la
dotation individuelle de l'individu : ce bien est en
même temps le résultat de la vie en commun sociale
et doit être transféré dans celle-ci au bon instant.
Mais ce n'est pas différent avec d'autres
propriétés. Ce qu'avec cette aide l'individu produit
au service de la collectivité, cela est seulement
possible dans la participation de cette
collectivité. Le droit de disposition sur une
propriété ne pourra donc pas être géré/administré
séparément des intérêts de cette collectivité. Il
n'est pas à trouver un moyen comment éradiquer la
propriété à la base de capital, mais un tel, comment
pourra être gérée/administrée cette propriété ainsi
qu'elle serve de la meilleure manière la
collectivité.
[03/30] Ce moyen pourra être trouvé dans
l'organisme social tri-articulé. Les humains
unis/associés dans l'organisme social œuvrent comme
ensemble par l'état de droit. L'exercice des
facultés individuelles appartient à l'organisation
spirituelle.
[03/31] Comme à l'organisme social, tout
montre, à une façon de voir qui a une compréhension
pour les réalités, et ne se laisse pas
complètement dominer par des opinions subjectives,
des théories, des vouloirs/souhaits et ainsi de
suite, la nécessité de la tri-articulation de cet
organisme, en particulier la question du rapport des
facultés humaines individuelles à la base de capital
de la vie de l’économie et de la propriété de cette
base de capital. L'État de droit n’aura pas à
empêcher l'émergence et la gestion de la propriété
privée du capital aussi longtemps que les
compétences individuelles restent liées à la base de
capital ainsi que la gestion signifie un service
pour le tout de l'organisme social. Et il restera
État de droit vis-à-vis de la propriété privée ; il
ne la prendra jamais en sa propre possession, mais
provoquera/obtiendra à ce qu'elle passe au bon
moment au droit de disposition d'une personne ou
d'un groupe de personnes, qui peut de nouveau
développer un rapport à la possession conditionné
par des rapports individuels. L'organisme social
sera servi par cela de deux points de départ
entièrement différents. A partir du soubassement
démocratique de l'État de droit, qui a à faire avec
ce qui touche tous les humains de la même
façon, pourra être veillé que le droit de propriété
ne deviendra pas non-droit de propriété au fil du
temps. Parce que cet État n'administre pas la
propriété elle-même, mais veille à ce qu'elle soit
transférée aux facultés humaines individuelles,
celles-ci pourront déployer leur force fructueuse
pour l'ensemble de l'organisme social. Aussi
longtemps que cela semble approprié, par une telle
organisation, les droits de propriété ou la
disposition de ces mêmes
pourra demeurer dans l’élément personnel.
On peut se représenter que les représentants dans
l'État de droit donneront à différents moments des
lois entièrement différentes sur le transfert de la
propriété d'une personne ou d'un groupe de personnes
à d’autres. Dans le présent, où une grande méfiance
s'est développée dans de larges cercles pour toute
propriété privée, un transfert radical de la
propriété privée dans la propriété publique est
envisagé. Si l'on allait si loin dans cette voie, on
verrait comment cela empêcherait l'organisme social
de vivre. Instruit par l'expérience on prendrait un
autre chemin plus tard. Cependant, il serait sans
doute préférable de recourir dans le présent à des
institutions qui donneraient à l'organisme social sa
santé au sens de ce qui est évoqué ici. Aussi
longtemps qu'une personne, pour elle seule ou en
lien avec un groupe de personnes, poursuit
l'activité de fabrication qu’elle a rassemblée avec
une base de capital, le droit de disposer de la
masse de capital résultant du capital initial en
tant que bénéfice d'exploitation devra lui rester si
cette dernière est utilisée pour étendre l'opération
de production. A partir du moment où une telle
personnalité cesse de gérer/administrer la
production, cette masse de capital devrait être
transféré à une autre personne ou groupe de
personnes pour l'exploitation d'une production
équivalente ou d'une autre production servant
l'organisme social. Aussi ce capital qui sera gagné
de l’entreprise de production et qui ne sera pas
utilisé pour son agrandissement devrait prendre le
même chemin à partir de son apparition.
Comme propriété personnelle de la personnalité
qui dirige l’entreprise devrait seulement valoir ce
qu’elle obtient sur la base des réclamations qu'elle
croyait pouvoir faire à la réception de l’entreprise
de production à cause de sa faculté individuelle, et
qui paraissent justifiées parce qu'elle a obtenu de
la confiance d'autres personnes lors de la
revendication de ce même capital.
Si le capital a été augmenté par l'activité de cette
personnalité, ainsi autant de cette augmentation
sera transférées à sa propriété individuelle que la
multiplication de l’indemnité d’origine/initiale
pour la multiplication du capital au sens d'un
paiement d'intérêts. - Le capital avec lequel une
entreprise de production a été initiée sera, selon
la volonté du possesseur initial, transféré au
nouveau gérant/administrateur avec toutes les
obligations assumées, ou restitué à celui-ci si le
premier gérant ne peut plus ou ne veut plus veiller
à l’exploitation/entreprise.
[03/32] Lors d’un tel aménagement/une telle
institution on a à faire à un transfert de droit. Il
revient à l'État de droit de prendre les
dispositions législatives de comment ces transferts
doivent avoir lieu. Il aura aussi à veiller sur
l’application et aura à diriger son administration.
On peut imaginer que, dans le détail, les
dispositions régissant un tel transfert de droits
seront trouvées correctes de façons très différentes
à partir de la conscience de droit. Une façon de
représentation qui devrait être conforme à la
réalité, comme celle présentée ici, ne voudra
jamais plus que d'indiquer la direction dans
laquelle la régulation/la réglementation peut se
mouvoir. Si on va dans cette direction avec
compréhension, on trouvera toujours quelque chose
d'approprié dans le cas particulier. Mais il faudra
quand même trouver la bonne chose à partir des
circonstances spéciales pour la pratique de la vie
conformément à l'esprit de la chose. Plus un mode de
pensée est réaliste, moins on voudra établir des
lois et des règles pour des choses particulières à
partir d'exigences préconçues. - Seulement, de
l’autre côté justement l'un ou l'autre résultera de
manière décisive de l'esprit de la manière de
penser. Un tel résultat est que l'État de droit, par
sa gestion des transferts de droits eux-mêmes,
n’aura jamais la permission d’arracher à lui le
contrôle/la disposition d’un capital. Il aura
seulement à veiller que le transfert à une personne
ou à un groupe de personnes se passe en laissant ce
processus paraître justifié par leurs facultés
individuelles. A partir de cette condition
préalable, la disposition/détermination aura aussi à
valoir tout d’abord très généralement que quiconque
a à avancer à un transfert de capital pour les
raisons décrites ci-dessus peut décider librement de
sa succession dans l'utilisation du capital. Il
pourra choisir une personne ou un groupe de
personnes, ou encore transférer le droit de
disposition à une corporation de l'organisation
spirituelle. Car quiconque a fourni des services
appropriés à l'organisme social par le biais de la
gestion du capital jugera également avec une
compréhension sociale sur l'utilisation ultérieure
de ce capital à partir de ses capacités
individuelles. Et il sera plus bénéfique pour
l'organisme social si l'on se fonde sur ce jugement
que si l'on y renonce et que la réglementation est
faite par des personnes qui n'ont pas de lien direct
avec la question.
[03/33] Un type de régulation de cette sorte
sera pris en considération pour les masses de
capitaux d'un certain montant acquis par une
personne ou un groupe de personnes par le biais de
moyens de production (auxquels appartient aussi le
foncier/les terrains) et qui ne deviennent pas de la
propriété personnelle sur la base des
exigences/prétentions initialement formulées pour
l'exercice des facultés individuelles.
[03/34] Les acquisitions faites de cette
dernière façon et toutes les économies résultant des
services du propre travail restent en possession
personnelle de cet acquéreur jusqu'au décès de
l'acquéreur ou jusqu’à une date tardive/ultérieure
de ses descendants. Jusqu'à cette date, un
intérêt/loyer à fixer par l'État de droit se
donnant/résultant d'une conscience de droit, sera
aussi à fournir par celui à qui de telles économies
seront données pour la création de moyens de
production. Dans un ordre social qui repose sur les
bases décrites ici, une séparation complète pourra
être accomplie entre les profits/bénéfices qui
viennent en l’état sur la base d'une prestation de
travail avec des moyens de production et des masses
de patrimoine qui seront acquises sur la base du
travail personnel (physique et spirituel). Cette
séparation correspond à la conscience de droit et
aux intérêts de la communauté sociale. Ce que
quelqu'un épargne et met à la disposition d'une
exploitation/entreprise de production en tant
qu'épargne sert l'intérêt général. Car cela rend, en
premier/tout d’abord, possible la prestation de
production par des facultés humaines individuelles.
Ce qui apparaît en multiplication de capital par les
moyens de production - après déduction de l'intérêt
légitime/légal – cela doit son apparition à
l'effet/l’efficacité de l'ensemble de l'organisme
social. Cela devrait donc lui refluer de la manière
décrite. L’état de droit aura seulement à prévoir
une disposition selon laquelle le transfert des
masses de capital en question se passe de la façon
indiquée ; mais ne lui incombera pas de prendre des
décisions sur la production matérielle ou
intellectuelle vers laquelle un capital transféré ou
également un capital épargné est à mettre à
disposition. Cela conduirait à une tyrannie de
l'État sur la production spirituelle et matérielle.
Mais cela sera guidé au mieux pour l'organisme
social par les capacités humaines individuelles.
Sera seulement laissé librement à celui qui ne veut
pas faire lui-même le choix à qui il devrait
transférer le capital qui est apparu par lui de se
prononcer pour une corporation de l'organisation
spirituelle pour le droit de disposition.
[03/35] Aussi une fortune gagnée par l'épargne
passe, avec le gain/bénéfice des intérêts, après le
décès de l’acquéreur ou quelque temps après, à une
personne ou un groupe de personnes produisant
spirituellement ou matériellement - mais seulement
à une telle, pas à une personne improductive,
chez laquelle cela deviendrait une rente ---, qui
est à choisir par l'acquéreur par dispositions de
dernières volontés. Pour cela aussi, quand une
personne ou un groupe de personnes ne peut être
choisi immédiatement, le transfert du droit de
disposition à une corporation de l'organisme
spirituel sera envisagé. Ce n'est que si quelqu'un
ne prend aucune disposition de sa propre initiative
que l'État de droit interviendra pour lui et
laissera l'organisation spirituelle prendre la
disposition.
[03/36]Dans un ordre social régulé ainsi,
la libre initiative des individus et les intérêts de
la communauté sociale sont pris en compte ; en
effet, ces derniers sont pleinement satisfaits en
mettant la libre initiative individuelle à leur
service. Celui qui doit confier son travail à la
direction d'un autre humain pourra savoir avec une
telle régulation/réglementation que ce qu'il a
élaboré avec le dirigeant devient fructueux de la
meilleure façon possible pour l'organisme social,
donc aussi pour le travailleur lui-même. L'ordre
social pensé ici créera un rapport correspondant aux
sentiments sains des humains entre les droits de
disposition sur le capital incarnés dans les moyens
de production, réglementés par la conscience
juridique et la force humaine de travail, d'un côté,
et les prix des produits créés par les deux, de
l'autre côté. - Peut-être que maintes personnes
trouveront des imperfections dans ce qui est
présenté ici. Elles aimeraient être trouvées. Il ne
s'agit pas pour un mode de pensée réaliste de donner
une fois pour toutes des « programmes »
parfaits, mais de caractériser la direction dans
laquelle devrait être travaillé pratiquement. Par de
telles indications particulières, comme elles sont
faites ici, devra être expliqué de plus près, en
fait seulement à titre d'exemple, la direction
caractérisée. Un tel exemple aimerait être amélioré.
Quand cela se produit seulement dans la direction
spécifiée, alors un objectif fructueux peut être
atteint.
[03/37] Les impulsions personnelles justifiée ou
familiales se laisseront amener en accord avec les
exigences de la communauté humaine par le biais de
telles institutions. On pourra certainement
souligner que la tentation de transférer la
propriété à un ou plusieurs descendants alors qu'on
est encore vivants est très grande. Et que l'on peut
donc, apparemment, créer des producteurs en de tels
descendants, mais qui sont alors incompétents par
rapport à d’autres et qui seraient mieux remplacés
par ces autres. Cette tentation sera quand même
aussi faible que possible dans une organisation
contrôlée par les institutions susmentionnées. Car
l’Etat de droit a seulement besoin d’exiger qu'en
toutes circonstances la propriété qui a été
transférée à un membre de la famille par un autre,
après le déroulement d’un certain temps après le
décès de ce dernier, revienne à une corporation de
l'organisation spirituelle. Ou bien le contournement
de la règle pourra être empêcher par le droit d’une
autre façon. L’état de droit veillera seulement a
ce que ce transfert se passe ; celui qui
devrait être destiné à prendre en charge l'héritage,
cela devrait être déterminé par une institution
issue de l'organisation spirituelle. En remplissant
de telles conditions préalables, se développera une
compréhension pour ce que les descendants seront
rendus aptes à l'organisme social par le biais de
l'éducation et de l'enseignement, et non causé des
préjudices sociaux par le transfert du capital à des
personnes improductives. Quelqu'un en qui vit de la
réelle compréhension sociale n'a aucun intérêt à ce
que son lien avec une base de capital ait un effet
sur des personnes ou des groupes de personnes pour
lesquelles les facultés individuelles ne justifient
pas un tel lien.
[03/38] Personne qui a le sens pour ce qui est
réellement réalisable pratiquement ne considérera ce
qui a été exposé ici comme une simple utopie. Car il
sera tout de suite indiqué sur des institutions qui
peuvent croître immédiatement des contextes actuels
à chaque endroit de la vie. On devra seulement, à
l’intérieur de l’État de droit, prendre la décision
d'abandonner progressivement l'administration de la
vie spirituelle et de l'activité économique et ne
pas se défendre quand ce qui devrait se passer, se
passe réellement, que des institutions éducatives
privées apparaissent et que la vie de l’économie se
place sur ses propres soubassements.
On n'a pas besoin d'abolir les écoles étatiques et
les institutions économiques étatiques d'aujourd’hui
à demain, mais à partir de petits débuts peut-être,
on verra croître la possibilité que survienne un
démantèlement progressif du système de formation et
d'économie étatique.
Mais avant tout, serait nécessaire que ces
personnalités qui peuvent se pénétrer avec la
conviction de la justesse des idées sociales
exposées ici, ou d'idées sociales similaires,
veillent pour leur diffusion.
Si de telles idées trouvent de la compréhension,
ainsi sera crée, par cela, de la confiance dans
une possible transformation guérissante des
conditions actuelles en de telles qui ne montrent
pas ces dommages. Mais cette confiance est
la seule chose d'où pourra provenir un développement
vraiment sain.
Car qui devrait gagner une telle confiance, celui-là
doit pouvoir deviner comment de nouvelles
institutions peuvent se laisser rattacher
pratiquement aux institutions existantes. Et il
semble tout de suite que l'essentiel des idées, qui seront développées
ici, est qu'elles ne veulent pas amener un avenir
meilleur par une destruction encore supplémentaire
du présent telle qu'elle est déjà arrivée ; mais que
la réalisation de telles idées continue à construire
sur l'existant et qu'en continuant à construire,
elles provoquent la déconstruction de l'insalubre/du
non sain.
Une explication qui n'aspire pas à une confiance
dans cette direction n'atteindra pas ce qui doit
absolument être atteint : un développement ultérieur
dans lequel la valeur des biens élaborés et
les facultés acquises par l’humain jusqu'à présent ne seront pas jetés au vent,
mais préservés. Le penseur le plus radical aussi
peut gagner en confiance dans une restructuration
sociale sous préservation des valeurs
traditionnelles, quand il se voit placé devant des
idées qui peuvent introduire un développement
vraiment sain. Lui aussi devra se rendre compte que,
quelle que soit la classe d'humains qui arrivent au
pouvoir/à la domination, elle n'éliminera pas les
maux existants, à moins que ses impulsions ne soient
portées par des idées qui rendent l'organisme social
sain et viable.
Désespérer, parce qu'on ne peut pas croire que chez
un nombre suffisamment grand d’humains, aussi dans
la tourmente du présent, se trouvent de la
compréhension pour de telles idées, quand l'énergie
nécessaire pourra être appliquée à leur propagation,
signifierait désespérer dans la réceptivité de la
nature humaine aux impulsions du sain et de
l'approprié. Cette question, si on devrait
désespérer de cela, ne devrait pas être posée du
tout, mais seulement l'autre : ce qu'on
devrait faire pour rendre aussi puissante que
possible l’explication sur des idées éveillant la
confiance.
[03/39] Une diffusion efficace des idées
présentées ici sera d'abord empêchée par le fait que
les habitudes de pensée de l'époque actuelle ne
s'entendront pas avec elles pour deux raisons. Soit
on s'objectera sous une quelque forme qu'on ne
pourrait se représenter qu'une séparation de la vie
sociale uniforme serait possible, puisque quand même
les trois branches caractérisées de cette vie sont
en réalité partout interdépendantes ; ou on trouvera
aussi que dans l'état unitaire, la nécessaire
signification indépendante de chacun des trois
membres pourrait être atteinte, et qu'en réalité,
avec ce qui est décrit ici, serait donner un réseau
d'idées qui ne touche pas la réalité. La première
objection repose sur ce que serait parti d'une
pensée irréelle.
Que sera cru que les humains peuvent seulement créer
une unité de la vie dans une communauté quand cette
unité n'est apportée tout d’abord dans la communauté
par l'ordre. L'inverse quand même est requis de la
réalité de la vie. L'unité doit apparaitre comme le
résultat qui des activités confluant de
différentes directions doivent finalement produire
une unité. Les développements des derniers temps
allaient à l'encontre de cette idée
conforme à la réalité. C’est pourquoi, ce qui vivait
dans les humains se dressait contre
« l'ordre » amené dans la vie de
l'extérieur et conduisait à la situation sociale
actuelle.
- Le deuxième préjugé provient de l'incapacité
d’embrasser du regard les différences radicales dans
l’œuvre des trois membres de la vie sociale. On ne
voit pas comment l'humain a un rapport particulier
avec chacun des trois membres, qui peut se déployer
dans sa particularité seulement quand est disponible
dans la vie réelle un terrain/sol existant pour
lui-même, sur lequel, isolé des deux autres, ce
rapport peut être formé pour coopérer avec eux. Une
façon de voir du passé, la physiocratique, pensait :
Soit les humains prennent des mesures
gouvernementales sur la vie économique, qui
s’opposent au /contredisent le libre développement
de cette vie ; alors de telles mesures seraient
nuisibles. Ou bien les lois vont dans la
même direction que va la vie économique elle-même si
elle est laissée librement à elle-même ; alors elles
seraient superflues. En tant qu'opinion d’école,
cette façon de voir a été dépassée ; mais en tant
qu'habitude de penser, elle est encore ancrée,
dévastatrice, dans les têtes humaines. On pense que
quand un domaine de vie suit ses lois, alors de ce
domaine de la vie, tout devrait se donner
de nécessaire pour la vie, quand, par exemple, la
vie de l’économie serait réglementée/régulée de
telle sorte que les humains éprouvent la
réglementation comme une les contentant, alors aussi
la vie de droit et d’esprit devraient se donner
correctement du sol ordonné de l’économie. Cela
n'est pas quand même pas possible. Et seule une
pensée qui se tient étrangère à la réalité peut
croire que ce serait possible. Dans le cycle de la
vie de l’économie, rien n’est disponible
qui, de soi contiendrait une impulsion pour réguler
ce qui découle de la conscience de droit sur le
rapport d’humain à humain. Et si l'on veut ordonner
ce rapport à partir des motivations/impulsions
économiques, ainsi on attellera l’humain avec son
travail et avec la disposition sur les moyens de
travail dans la vie de l’économie. Il devient un
rouage dans une vie de l’économie qui œuvre comme un
mécanisme.
La vie de l’économie a la tendance à se mouvoir
continuellement dans une direction dans laquelle
doit être intervenu à partir d'un autre côté. Ce
n'est pas quand les mesures de droit se
déroulent dans la direction, qui sera produite par
la vie de l’économie, qu'elles sont bonnes, ou quand
elles vont à l’encontre de celle-ci qu'elles sont
nuisibles ; mais quand la direction, dans laquelle
la vie de l’économie marche, sera constamment
influencée par les droits qui concernent les humains
seulement en tant qu'humains, celle-ci pourra
conduire à une existence/un être-là digne de
l’humaine dans la vie économique.
Et seulement alors, quand les capacités
individuelles grandissent, complètement séparées de
la vie économique, sur un sol propre et redirigent
toujours de nouveau les forces des activités
économiques qui ne peuvent pas s'en générer
elles-mêmes, que l'activité économique pourra aussi
se développer d'une façon prospère aux humains.
[03/40] C'est étrange : dans le domaine de
la vie purement extérieure, il est facile de voir
l'avantage de la division du travail. On ne croit
pas que le tailleur devrait élever lui-même sa
vache, qui lui fournit du lait. Pour l'articulation
globale de la vie humaine, on croit que l'ordre de
l'unité devrait être la seule chose fructueuse.
***
[03/41] Que des objections doivent tout de suite
surgir de tous les côtés, lors d'une direction
sociale des idées qui correspond à la vie réelle,
est évident. Parce que la vie réelle crée des
contradictions. Et celui qui pense selon cette vie
doit vouloir réaliser des institutions dont les
contradictions dans la vie sont équilibrées par
d'autres institutions. Il n’a pas la permission de
croire : une institution qui s'avère être
« idéalement bonne » devant son esprit, si
elle se réalise, se formerait dépourvue de
contradiction. - C'est une exigence parfaitement
justifiée du socialisme contemporain que les
institutions modernes dans lesquelles sera produit
pour l’amour du profit de l'individu seront
remplacées pour l’amour de la consommation de tous.
Seul tout de suite celui qui reconnaît pleinement
cette exigence ne pourra pas arriver à la conclusion
de ce récent socialisme : les moyens de production
doivent donc être transférés de la propriété privée
à la propriété publique. Il devra beaucoup plus
reconnaître la toute autre conclusion : Ainsi, ce
qui est produit de manière privée sur la base de
l'efficacité individuelle doit être reconduit à la
collectivité par les chemins appropriés. L'impulsion
économique de ces derniers temps a été de générer
des encaissements grâce à la quantité de biens
produits ; l'avenir devra s'efforcer de trouver la
meilleure sorte de production et trouver les chemins
du producteur au consommateur par des associations à
partir de la consommation nécessaire. Les
institutions de droit veilleront à ce qu'une
entreprise de production reste associée à une
personne ou à un groupe de personnes seulement aussi
longtemps que ce lien est justifié à partir de leurs
facultés individuelles.
Au lieu de la propriété commune des moyens
de production, un cycle de ces moyens fera
son apparition dans l'organisme social, qui les
amène toujours de nouveau à ces personnes dont les
facultés individuelles peuvent les rendre utiles de
la meilleure façon possible à la communauté. De
cette façon, le lien entre la personnalité et moyen
de production sera temporairement établi, qui avait
été auparavant effectué par la possession privée.
Car le dirigeant d'une entreprise et ses
sous-directeurs auront à remercier aux moyens de
production que leurs capacités leur apportent un
revenu conforme à leurs exigences. Ils ne manqueront
pas de rendre la production aussi parfaite que
possible, parce que l'augmentation de cette
production ne leur apportera certes pas le plein
profit, mais quand même une partie des bénéfices. Le
profit s’écoule donc quand même seulement à la
collectivité au sens de ce qui a été expliqué
précédemment, jusqu’au degré qui se donne, après
déduction des intérêts qui reviennent au producteur
à cause de l'augmentation de la production. Et cela
repose en fait dans l'esprit de ce qui est décrit
ici que lorsque la production recule, le revenu du
producteur aurait à se réduire comme il s’augmente
avec l'expansion de la production. Mais le revenu
découlera toujours de la prestation spirituelle du
dirigeant, et non d'un tel profit, qui repose sur
des rapports qui ne sont pas basées sur le travail
spirituel d'un entrepreneur, mais ont leur base de
l'interaction des forces de la vie en commun.
[03/42] On pourra voir que par la réalisation de
telles idées sociales comme elles sont décrites ici,
les institutions qui existent actuellement prendront
une toute nouvelle signification. La propriété cesse
d'être ce qu'elle a été jusqu'à présent. Et elle
n'est pas ramenée/reconduite à une forme surmontée,
comme la représenterait la propriété commune, mais
elle sera poursuivie jusqu'à quelque chose de
pleinement nouveau. Les objets de la propriété
seront amenés dans le flux de la vie sociale.
L'individu ne peut pas les administrer/gérer par
intérêt privé au détriment de la collectivité ; mais
aussi la collectivité ne pourra pas les administrer
bureaucratiquement au détriment de l'individu ;
c'est plutôt l'individu approprié qui trouvera
l’accès à elles afin de pouvoir servir la
collectivité par elles.
[03/43] Un sens pour l'intérêt général peut se
développer par la réalisation de telles impulsions
qui placent le fait de produire/le produire sur une
base saine et protègent l'organisme social des
risques de crises. - En outre, une administration
qui a seulement à faire avec le cycle de la vie de
l’économie peut conduire à des équilibres qui se
donnent quelque peu de ce cycle comme nécessaires.
Si, par exemple, une entreprise devait ne pas être
en situation de payer a ses prêteurs les intérêts de
leurs économies de travail, ainsi sera, quand il
sera quand même reconnu comme correspondant à un
besoin, le manquant pourra être imputé à d'autres
entreprises de l’économie après libre accord avec
toutes les personnes finalement impliquées. Un cycle
économique fermé en lui-même, qui reçoit la base de
droit de l'extérieur et l'afflux continu de facultés
humaines individuelles émergentes/venant au jour,
aura seulement à faire en soi avec faire
l’économie/l’activité économique. Il pourra être par
cela l'initiateur d'une distribution de biens qui
donnera à chacun ce qu'il peut avoir d'une façon
correcte d’après la prospérité de la communauté.
Quand un semblera avoir plus de revenus qu'un autre,
ce sera seulement parce que le « plus »
revient à la collectivité à cause de ses facultés
individuelles.
***
[03/44] Un organisme social qui se forme à la
lumière de la sorte de représentation décrites ici
pourra réguler les prélèvements/taxes nécessaires à
la vie de droit par un accord entre les dirigeants
de la vie de droit et ceux de la vie de l’économie.
Et tout ce qui est nécessaire pour l’entretien de
l'organisation spirituelle s’écoulera à celle-ci de
la libre compréhension pour
la rémunération s’en suivant du côté des
individus qui sont impliqués dans l'organisme
social. Cette organisation spirituelle aura son
fondement sain dans l'initiative individuelle se
faisant valoir par la libre concurrence des
personnes isolées capables de travail spirituel.
[03/45] Mais seulement dans
l'organisme social pensé ici, l'administration du
droit trouvera la compréhension nécessaire pour une
distribution équitable des biens. Un organisme
économique qui ne prend pas en compte le travail des
humains à partir des besoins des différentes
branches de la production, mais qui a à gérer avec
ce que le droit possible rend pour lui, déterminera
la valeur des biens en fonction de ce que les humain
lui fournissent. Il ne laissera pas fournir aux
humains ce qui est déterminé par la valeur des biens
qui ont été créés indépendamment du bien-être et de
la dignité humaine. Un tel organisme verra des
droits découlant/qui se donnent de
conditions/rapports purement humains. Les enfants
auront le droit à l'éducation ; le père de famille
pourra avoir un revenu plus élevé que le travailleur
célibataire. Le « plus » lui reviendra par
le biais d'institutions qui seront fondées par des
accords des trois organisations sociales. De telles
institutions peuvent exprimer le droit à l'éducation
par le fait que, selon les conditions générales de
l’économie, l'administration de l'organisation
économique mesure le niveau possible des revenus de
l'éducation et que l'État de droit fixe les droits
de l'individu après l’expertise de l'organisation
spirituelle. De nouveau, cela repose dans la façon
d’une pensée conforme à la réalité qu'avec une telle
indication seulement comme par un exemple, la
direction sera décrite dans laquelle les
institutions pourront être effectuées. Il serait
possible que pour le détail des institutions d'un
type complètement différent soient jugées correcte.
Mais ce "correct" se laissera trouver seulement à
travers l'interaction conforme au but des trois
membres indépendants de l'organisme social. Ici,
pour cette description, j’aimerais, contrairement à
beaucoup de ce qui est considéré comme pratique dans
le présent, mais qui ne l’est pas, trouver le
vraiment pratique qui repose à la base de la façon
de penser, à savoir une articulation de l'organisme
social telle que les humains font le conforme au but
social dans cette articulation.
[03/46] Tout comme le droit des enfants à
l'éducation, se tient le droit des personnes âgées,
des handicapés, des veuves, des malades, à un
entretien de subsistance/de la vie, auquel la base
de capital doit s’écouler du cycle de l'organisme
social, d'une façon similaire à l'apport de capital
caractérisé pour l'éducation de ceux qui ne sont pas
encore eux-mêmes capable de prestation. L'essentiel
dans tout cela est que la détermination de ce qu'une
personne ne gagnant pas elle-même reçoit en tant que
revenu ne devrait pas résulter de la vie de
l’économie, mais au contraire que la vie de
l’économie devient dépendante en cette relation de
ce qui se donne de la conscience de droit. Ceux qui
travaillent dans un organisme de l’économie auront
d’autant moins de ce qu'ils ont fournis grâce à leur
travail, que plus devra s’écouler pour ceux qui ne
gagnent rien. Mais le « moins » sera porté
également par tous ceux qui sont impliqués dans
l'organisme social quand les impulsions sociales
pensées ici trouveront leur réalisation. Par l'État
de droit, isolé de la vie de l’économie, ce qui est
une affaire générale de l'humanité, l'éducation et
l'entretien des personnes qui ne sont pas aptes au
travail, seront vraiment aussi faite une telle
affaire, car dans le domaine de l'organisation de
droit, œuvre
ce en quoi
tous les humains devenus majeurs ont
leur mot à dire.
[03/47] Un organisme social, qui correspond au
type de représentation décrit ici, transférera la
prestation excédentaire/en sus/supplémentaire qu'un
humain accompli sur la base de ses facultés
individuelles,justement ainsi dans la collectivité, comme pour
la prestation moindre des moins capables, il prendra
l’entretien justifié de cette collectivité. La
« valeur ajoutée » ne sera pas créée pour
la jouissance injustifiée de l'individu, mais pour
l’augmentation de ce qui peut reconduire des biens
de l’âme ou matériels à l'organisme social ; et pour
le soin de ce qui surgit du sein dans cet organisme,
sans que cela puisse le servir immédiatement.
[03/48] Quiconque a tendance
à croire que tenir séparés des trois membres de
l'organisme social a seulement une valeur idéelle,
et qu'elle se donnerait d’« elle-même »
dans le cas d'un organisme d'État uniformément
structuré ou d'une coopérative économique fondée sur
la propriété publique des moyens de production dans
tout le pays, devrait porter son attention sur la
sorte particulière d'institutions sociales qui
doivent se donner lorsque la tri-articulation sera
réalisée. Là ne sera, par exemple, plus à
reconnaître l'administration d’État de l'argent
comme moyen de paiement légal, mais cette
reconnaissance reposera sur les mesures partant des
corps d’administration de l'organisation de
l’économie. Dans un organisme social sain, l'argent
ne peut être rien d’autre qu'une information sur des
marchandises qui sont produites par d'autres et que
l’on peut percevoir du domaine d’ensemble de la vie
de l’économie parce qu’on a soi-même déposé des
marchandises produites dans ce domaine. Par le biais
de la circulation de l’argent, une zone économique
devient une économie unitaire. Chacun produit pour
chacun par le détour de toute la vie de l’économie.
A l’intérieur du domaine de l’économie, on a
seulement à affaire avec des valeurs de
marchandises. Pour ce domaine, les prestations issues
des organisations spirituelles et étatiques prennent
aussi le caractère de marchandises. Ce qu'un
enseignant fournit à ses élèves est une marchandise
pour le cycle de l’économie. A l'enseignant seront
justement aussi peu payées ses facultés
individuelles, qu’au travailleur sa force de
travail. Aux deux ne pourra être payé que ce qui,
sortant d’eux, peut être marchandise et marchandises
dans le cycle de l’économie. Comment l'initiative
libre, comment le droit devraient œuvrer afin que la
marchandise vienne en l’état, cela repose justement
ainsi en dehors du cycle de l’économie
justement ainsi que l'effet des forces de la nature
sur le rendement du grain dans une année bénie ou
une année maigre. Pour le cycle de l’économie,
l'organisation spirituelle en termes de ce qu'elle
demande comme rendement économique, et aussi
l'État, sont des producteurs particuliers de
marchandises. Seulement ce qu'ils produisent n'est
pas marchandise à l’intérieur de leur propre
domaine, mais cela devient marchandise lorsque cela
sera repris/absorbé par le cycle de l’économie.
Elles ne gèrent pas selon l’économie dans leurs
propres domaines ; l'administration de l'organisme
de l’économie gère économiquement ce qui est fourni
par elles.
[03/49] La valeur purement économique d'une
marchandise (ou d'un service), aussi loin qu’elle
s’exprime dans l'argent qui représente sa contre
valeur, dépendra de l'opportunité avec laquelle la
gestion de l'économie est organisée au sein de
l'organisme économique. Cela dépendra des mesures de
cette administration, dans quelle mesure peut se
développer la fertilité économique qui sera créée
sur des bases spirituelles et juridiques par les
autres membres de l'organisme social. La valeur de
l’argent d'une marchandise sera alors l'expression
pour ce que cette marchandise est produite par les
institutions de l'organisme économique dans la
quantité correspondant aux besoins. Si les
conditions énoncées dans cet écrit étaient remplies,
ce ne serait pas l'impulsion de l'organisme
économique qui veut accumuler de la richesse par la
simple quantité de production qui serait décisive,
mais elle adapterait la production des biens aux
besoins par des
coopératives émergentes et se reliant des façons les
plus diverses. Par cela sera établit le rapport
correspondant entre la valeur de l'argent et les
institutions de production dans l'organisme social*.
*Seulement par une
administration de l'organisme
social, qui vient en état de
cette façon dans l'interaction
libre des trois membres de
l'organisme social, s’installera comme
résultat pour la vie de l'économie un
rapport sain de prix des biens
produits. Cela doit être
ainsi que chaque travaillant
reçoive pour un produit autant de
contre-valeur qu'il lui est
nécessaire pour satisfaire
l’ensemble ses besoins et
ceux personnes qui lui
appartiennent jusqu'à ce qu'il
ait de nouveau fabriqué un produit du
même travail. Un tel rapport de
prix ne peut pas survenir par fixation
officielle, mais doit se donner comme
résultat de la vivante collaboration des
associations actives dans l'organisme social.
Mais cela se produira lorsque
la collaboration reposera sur la saine
collaboration des trois membres
d'organisation. Cela doit se donner avec la
même certitude qu'un pont durable
doit se donner quand il est construit selon
les lois mathématiques mécaniques correctes.
On peut naturellement faire l'objection
sociale
évidente
qui suit, que la vie sociale ne suivrait pas ainsi
ses lois comme un pont. Mais personne ne
fera une telle objection, qui parvient à
reconnaître, comment dans la présentation de ce
livre sera justement pensé à des lois vivantes et
non mathématiques
sous-jacentes.
[03/50]
Dans un organisme social sain, cet argent
sera vraiment seulement une mesure de valeur ; car
derrière chaque pièce d’argent ou billet, se tient
la prestation de marchandises sur laquelle seule le
possesseur de l'argent peut être venu à l'argent. De
la nature des circonstances/rapports, des
institutions se feront nécessaires qui retireront à
l’argent sa valeur pour le détenteur quand il a
perdu la signification justement caractérisée. Sur
de telles institutions a déjà été indiqué. La
possession d'argent sera transférée à la
collectivité sous une forme appropriée après une
certaine période de temps. Et pour que l'argent qui
ne travaille pas dans des entreprises de production
ne soit pas retenu par des détenteurs en contournant
les mesures de l'organisation économique, la refonte
ou la réimpression peut avoir lieu de temps en
temps. A partir de telles circonstances, se donnera
toutefois que les intérêts perçus d'un capital
diminueront toujours au fil des années. L'argent
s'usera comme les marchandises s’usent. Une telle
mesure à prendre par l'État sera quand même
équitable. Des « intérêts sur les
intérêts » il ne pourra y avoir. Qui fait des
économies a toutefois accomplit des prestations qui
lui donnent droit à une contre-prestation sur des
marchandises ultérieures, comme des prestations
actuelles sur l’échange de contre-prestations
actuelles ; mais les prétentions peuvent seulement
aller jusqu'à une certaine limite ; parce que les
prétentions provenant du passé peuvent seulement
être satisfaites par des prestations de travail du
présent. De telles revendications n’ont pas la
permission de devenir un moyen de violence
économique. Par la réalisation de telles conditions
préalables, la question monétaire sera mise sur une
base saine. Parce que peu importe comment la forme
de l'argent change par d'autres circonstances : La
monnaie sera l'institution raisonnable de l'ensemble
de l'organisme de l’économie par cette gestion. Un
État ne résoudra jamais la question monétaire de
manière satisfaisante par des lois ; les États
actuels ne la résoudront que s'ils renoncent à la
solution de leur côté et la laissent à l'organisme
de l’économie ce qui est nécessairement séparé
d’eux.
***
[03/51] On parle beaucoup de la division
moderne du travail, de ses effets en termes
d’économie de temps, de perfection des marchandises,
d'échange de marchandises, etc. mais porte peu
attention sur comment elle influence le rapport de
l’humain particulier à sa prestation de travail. Qui
travaille dans un organisme social axé sur la
division du travail n'acquiert en fait
jamais son propre revenu lui-même, mais l'acquiert
plutôt par le travail de tous ceux qui sont
impliqués dans l'organisme social. Un tailleur qui
fabrique un costume pour son propre usage ne se
place pas dans le même rapport à lui-même qu'un
homme qui, dans des conditions primitives, a encore
à veiller à tout ce dont il a besoin pour
l’entretien de sa vie. Il se fait le costume pour
faire des vêtements pour d'autres ; et la valeur du
costume pour lui dépend entièrement des
prestations des autres. Le costume est en fait un
moyen de production. Maint dira qu'il s'agit d'une
division de concept. Aussitôt qu'il regardera vers
la formation de la valeur des marchandises
dans le cycle de l’économie, il ne pourra plus avoir
cette opinion. Alors il verra qu'on ne peut pas
travailler pour soi-même dans un organisme
économique basé sur la division du travail. On peut
seulement travailler pour d’autres et laisser les
autres travailler pour soi. On peux justement aussi
peu travailler pour soi-même, qu’on peut peux se
manger soi-même. Mais on peut édifier des
institutions qui contredisent l’essence de la
division du travail. Cela se passe lorsque la
production de biens sera seulement ajustée pour être
transmise à l’humain individuel en tant que
propriété, ce qu’il peut quand même seulement
produire comme prestation à travers sa position dans
l'organisme social. La division du travail pousse
l'organisme social à ce que l'être humain individuel
y vive selon les conditions de l'organisme entier ;
elle exclut économiquement l'égoïsme. Si cet
égoïsme est quand même disponible sous la forme de
privilèges de classe et du genre, un état
socialement insoutenable apparaît, ce qui conduit à
des ébranlements de l'organisme social. C'est dans
de tels contextes que nous vivons aujourd'hui. Il
aimerait y en avoir maints que rien ne tient à ce
que l’on exige que les relations de droit et
d'autres choses doivent s’orienter d’après la
création libre d’égoïsme de la division du travail.
Un tel aimerait alors tirer la conséquence de ses
pré-requis. Ce serait : on ne pourrait absolument
rien faire ; le mouvement social ne pourrait mener à
rien. On ne peut toutefois rien faire de fructueux
en rapport à ce mouvement si l'on ne veut pas donner
son droit à la réalité. La façon de penser à
partir de laquelle la présentation donnée ici est
écrite veut établir ce que l'être humain doit faire
au sein de l'organisme social, selon ce qui découle
des conditions de vie de cet organisme.
***
[03/52] Celui qui peut seulement former ses
conditions d'après les institutions habituelles,
deviendra anxieux lorsqu'il entendra que le rapport
du chef du travail avec le travailleur devrait être
détaché de l'organisme de l’économie. Car il croira
qu'un tel détachement entraînera une dévaluation
monétaire et un retour à des conditions économiques
primitives. (Le Dr Rathenau exprime dans son écrit
« Nach der Flut » (« après
l’inondation ») de telles opinions qui semblent
justifiées de son point de vue). Mais ce
danger sera contré par la tri-articulation de
l'organisme social. L'organisme de l’économie placé
sur lui-même, en association avec l'organisme de
droit, sépare complètement les rapports d’argent des
rapports de travail placés sur le droit. Les
rapports de droit ne pourront pas avoir une
influence immédiate sur les rapports d’argent. Car
ces derniers sont le résultat de la gestion de
l'organisme de l’économie. Le rapport de droit entre
le directeur du travail et le travailleur ne pourra
pas être exprimé unilatéralement en valeur d’argent,
parce que celui-ci en est un, après élimination du
salaire, qui représente un rapport d'échange de
marchandise et de force de travail, juste le
critère/la mesure pour la valeur mutuelle des biens
(et des services). -Si l'on considère les effets
que la tri-articulation a sur l'organisme
social, on doit gagner la conviction qu'elle
conduira à des institutions qui ne sont pas
disponibles dans les formes d’état jusqu’à
maintenant.
[03/53] Et à l’intérieur de ces
institutions, ce qui est actuellement éprouvé comme
une lutte de classe pourra être éliminé. Car
cette lutte repose sur l’attelage du salaire du
travail dans le cycle de l’économie. Cet écrit
présente une forme de l'organisme social dans lequel
le concept de salaire du travail subit une
transformation comme l’ancien concept de
propriété. Mais par cette transformation sera
crée un contexte social plus viable pour
les humains. - Seule une évaluation/un jugement
frivole pourra trouver qu’avec la réalisation de ce
qui est décrit ici rien de plus ne serait fait avec
le salaire du temps de travail s’il était transformé
en salaire à la pièce. Il se peut qu'une vue
unilatéral de la chose mène à ce jugement. Mais
cette vision unilatérale n'est pas décrite ici comme
la vision correcte, mais c’est le remplacement du
rapport de salaire/salarial/de rémunération par la
relation de partage contractuel en rapport de la
prestation commune du directeur du travail et du
travailleur en lien avec l'ensemble de
l'institution de l'organisme social qui est
envisagé. Celui à qui apparaît la partie du bénéfice
de la prestation revenant au travailleur comme un
salaire à la pièce ne se rend pas compte que ce
« salaire à la pièce » (qui n'est en
fait pas un « salaire ») amène à
l’expression dans la valeur de ce qui est
fourni d’une façon qui amène la situation sociale du
travailleur dans un rapport tout autre de celle
qu’est celui qui est apparu de la domination de
classe conditionnée unilatéralement économiquement.
L’exigence après l’élimination de la lutte de classe
sera satisfaite avec cela. - Et quiconque se
reconnaît à l'opinion qui peut aussi être entendue
nommément dans les cercles socialistes : l’évolution
elle-même devrait apporter la solution de la
question sociale, on ne pourrait pas établir des
vues qui devraient être réalisés, à cela doit être
répliqué : Certes, le développement/l’évolution
devra apporter le nécessaire ; mais dans l'organisme
social, les impulsions des idées des humains sont des
réalités. Et quand le temps aura un peu
progressé et que ce qui peut seulement être pensé
aujourd'hui sera réalisé : alors ce réalisé
sera justement dans l’évolution. Et ceux qui s’en
tiennent « seulement à l’évolution » et
non à la fourniture d'idées fructueuses, devront se
laisser du temps avec leur jugement jusqu'à ce que
ce qui est pensé aujourd'hui sera évolution.
Ce sera justement alors trop tard pour
accomplir certaines choses qui sont déjà exigées par
les faits actuels. Dans l'organisme social,
ce n'est pas possible de contempler l’évolution objectivement
comme dans la nature. On doit effectuer l’évolution.
C'est pourquoi il est fatal pour une pensée sociale
saine qu'elle soit actuellement confrontée à des
vues qui « veulent prouver » ce qui est
socialement nécessaire, comme on
« prouve » dans la science de la nature.
Une « preuve » dans la façon de voir
sociale de la vie peut seulement se donner à celui
qui peut accueillir dans sa façon de voir ce qui ne
repose pas seulement dans l’existant, mais ce
qui est germinal dans les impulsions humaines -
souvent inaperçues par eux - et qui veut se
réaliser.
***
[03/54] L'un de ces effets par lequel la
tri-articulation de l'organisme social aura à
prouver/démontrer sa justification dans
l'essence de la vie sociale humaine est le
détachement de l'activité judiciaire des
institutions étatiques. A ces dernière il incombera
de fixer les droits qui ont à exister entre les
humains ou les groupes d’humains. Mais trouver les
jugements eux-mêmes, cependant, repose dans des
institutions qui sont formées à partir de
l'organisation spirituelle. Trouver ces jugements
est dépend dans une large mesure de la possibilité
que le juge ait un sens et une compréhension pour la
situation individuelle de quelqu’un à juger. Un tel
sens et une telle compréhension seront seulement
disponibles si les mêmes liens de confiance par
lesquels les gens se sentent attirés par les
institutions de l'organisation spirituelle sont
également décisifs pour l'établissement des
tribunaux. Il est possible que l'administration de
l'organisation spirituelle établisse les juges qui
peuvent être retirés de différentes classes de
professions spirituelles et qui aussi, après un
certain temps, retournent à leurs propres
professions. Dans certaines limites, chaque homme a
alors la possibilité de se choisir, pour cinq ou dix
ans, parmi les désignés/sélectionnés, la
personnalité en laquelle il a autant de confiance
que, dans ce temps, s'il y a lieu, il veut en
accepter la décision dans un cas privé ou criminel.
Il y aura alors toujours tellement de juges à
proximité du lieu de résidence de chaque humain que
ce choix aura une signification. Le demandeur doit
alors toujours s'adresser au juge responsable de
l'accusé. - Qu’on
considère quelle signification radicale aurait eu
une telle institution aurait dans les régions
austro-hongroises. Dans les contrées aux langues
mélangées, un ressortissant de n'importe quelle
nationalité aurait pu choisir un juge de son peuple.
Quiconque connaît les rapports/les conditions
autrichienne peut aussi savoir dans quelle mesure
une telle institution aurait pu contribuer à
l'équilibre dans la vie des nationalités. - Mais en
dehors des nationalités, il y a de vastes domaines
de la vie pour lesquels le déploiement sain d'une
telle institution peut avoir un effet bénéfique. -
Pour une plus étroite connaissance du droit, les
juges et les tribunaux nommés de la manière décrite
ci-dessus seront assistés par des fonctionnaires
dont l'élection/le choix est aussi à être effectuée
par l'administration de l'organisme spirituel, mais
qui n'ont pas à se juger eux-mêmes. Des cours
d'appel devront justement être mises en place ainsi
à partir de cette administration. Cela reposera dans
l’essence de cette vie qui se joue à travers la
réalisation de telles conditions qu'un juge peut
être proche des habitudes de vie et des façon
d’éprouver de ceux qui sont à juger, qu'il se
familiarise avec les cercles de vie de ceux qui
seront jugés à travers sa vie en dehors de la
fonction de juge - qu'il ne présidera qu'un certain
temps. Tout comme l'organisme social sain attirera
la compréhension sociale des personnes impliquées
dans sa vie au sein de ses institutions, il en sera
de même pour l'activité judiciaire. L'exécution des
jugements revient à l’Etat de droit.
***
[03/55] Il n'est pas nécessaire de décrire ici
pour le moment les institutions qui sont nécessaires
pour d'autres domaines de la vie que ceux mentionnés
ici à la suite de la réalisation de ce qui est
présenté ici. Cette description prendrait bien sûr
un espace illimité.
[03/56] Les institutions
particulière de la vie présentées auront montré que
la façon de pensée sous-jacente n'est pas, comme
certains pourraient le penser - et comme a été cru
lorsque j'ai présenté oralement ce qui a été décrit
ici et là - un renouvellement des trois
états/castes : état de nutrition, de défense et
d'enseignement. Le contraire de cette articulation
en états est ambitionné. Les humains ne seront
intégrés socialement ni dans des classes ni dans des
états, mais l'organisme social lui-même sera
articulé en membres. Mais c'est précisément à cause
de cela que l'être humain peut véritablement être
humain. Car l’articulation des membres sera telle
qu'il s'enracinera avec sa vie dans chacun des trois
membres. Dans le membre de l'organisme social dans
lequel il se tient par sa profession, il se tiendra
avec un intérêt objectif ; et avec les autres il
aura des relations pleines de vie, car leurs
institutions se tiendront dans un rapport avec lui
qui promeut/exige de telles relations. L'organisme
social qui est séparé des êtres humains et constitue
la base de leur vie sera divisé en trois parties ;
chaque être humain en tant que tel sera un élément
liant des trois membres.
|
[03/01] Man
kann nicht zu einem Urteile darüber kommen, welche
Handlungsweise auf sozialem Gebiete gegenwärtig
durch die lautsprechenden Tatsachen gefordert wird,
wenn man nicht den Willen hat, dieses Urteil
bestimmen zu lassen von einer Einsicht in die
Grundkräfte des sozialen Organismus. Der Versuch,
eine solche Einsicht zu gewinnen, liegt der hier
vorangehenden Darstellung zugrunde. Mit Maßnahmen,
die sich nur auf ein Urteil stützen, das aus einem
eng umgrenzten Beobachtungskreis gewonnen ist, kann
man heute etwas Fruchtbares nicht bewirken. Die
Tatsachen, welche aus der sozialen Bewegung
herausgewachsen sind, offenbaren Störungen in den
Grundlagen des sozialen Organismus, und keineswegs
solche, die nur an der Oberfläche vorhanden sind.
Ihnen gegenüber ist notwendig, auch zu Einsichten zu
kommen, die bis zu den Grundlagen vordringen.
[03/02] Spricht man heute
von Kapital und Kapitalismus, so weist man auf das
hin, worin die proletarische Menschheit die Ursachen
ihrer Bedrückung sucht. Zu einem fruchtbaren Urteil
über die Art, wie das Kapital fördernd oder hemmend
in den Kreisläufen des sozialen Organismus wirkt,
kann man aber nur kommen, wenn man durchschaut, wie
die individuellen Fähigkeiten der Menschen, wie die
Rechtsbildung und wie die Kräfte des
Wirtschaftslebens das Kapital erzeugen und
verbrauchen. — Spricht man von der Menschenarbeit,
so deutet man auf das, was mit der Naturgrundlage
der Wirtschaft und dem Kapital zusammen die
wirtschaftlichen Werte schafft und an dem der
Arbeiter zum Bewußtsein seiner sozialen Lage kommt.
Ein Urteil darüber, wie diese Menschenarbeit in den
sozialen Organismus hineingestellt sein muß, um in
dem Arbeitenden die Empfindung von seiner
Menschenwürde nicht zu stören, ergibt sich nur, wenn
man das Verhältnis ins Auge fassen will, welches
Menschenarbeit zur Entfaltung der individuellen
Fähigkeiten einerseits und zum Rechtsbewußtsein
anderseits hat.
[03/03] Man fragt
gegenwärtig mit Recht, was zu allernächst zu
tun ist, um den in der sozialen Bewegung
auftretenden Forderungen gerecht zu werden. Man wird
auch das Allernächste nicht in fruchtbarer
Art vollbringen können, wenn man nicht weiß,
welches Verhältnis das zu Vollbringende zu den
Grundlagen des gesunden sozialen Organismus haben
soll. Und weiß man dieses, dann wird man an dem
Platze, an den man gestellt ist, oder an den man
sich zu stellen vermag, die Aufgaben finden können,
die sich aus den Tatsachen heraus ergeben. Der
Gewinnung einer Einsicht, auf die hier gedeutet
wird, stellt sich, das unbefangene Urteil beirrend,
gegenüber, was im Laufe langer Zeit aus menschlichem
Wollen in soziale Einrichtungen übergegangen ist.
Man hat sich in die Einrichtungen so eingelebt, daß
man aus ihnen heraus sich Ansichten gebildet hat
über dasjenige, was von ihnen zu erhalten, was zu
verändern ist. Man richtet sich in Gedanken nach den
Tatsachen, die doch der Gedanke beherrschen soll.
Notwendig ist aber heute, zu sehen, daß man nicht
anders ein den Tatsachen gewachsenes Urteil gewinnen
kann als durch Zurückgehen zu den Urgedanken,
die allen sozialen Einrichtungen zugrunde liegen.
[03/04] Wenn nicht rechte
Quellen vorhanden sind, aus denen die Kräfte, welche
in diesen Urgedanken liegen, immer von neuem dem
sozialen Organismus zufließen, dann nehmen die
Einrichtungen Formen an, die nicht lebenfördernd,
sondern lebenhemmend sind. In den instinktiven
Impulsen der Menschen aber leben mehr oder weniger
unbewußt die Urgedanken fort, auch wenn die
vollbewußten Gedanken in die Irre gehen und
lebenhemmende Tatsachen schaffen, oder schon
geschaffen haben. Und diese Urgedanken, die einer
lebenhemmenden Tatsachenwelt gegenüber chaotisch
sich äußern, sind es, die offenbar oder verhüllt in
den revolutionären Erschütterungen des sozialen
Organismus zutage treten. Diese Erschütterungen
werden nur dann nicht eintreten, wenn der soziale
Organismus in der Art gestaltet ist, daß in ihm
jederzeit die Neigung vorhanden sein kann, zu
beobachten, wo eine Abweichung von den durch die
Urgedanken vorgezeichneten Einrichtungen sich
bildet, und wo zugleich die Möglichkeit besteht,
dieser Abweichung entgegenzuarbeiten, ehe sie eine
verhängnistragende Stärke gewonnen hat.
[03/05] In unsern Tagen sind
in weitem Umfange des Menschenlebens die
Abweichungen von den durch die Urgedanken
geforderten Zuständen groß geworden. Und das Leben
der von diesen Gedanken getragenen Impulse in
Menschenseelen steht als eine durch Tatsachen laut
sprechende Kritik da über das, was sich im sozialen
Organismus der letzten Jahrhunderte gestaltet hat.
Daher bedarf es des guten Willens, in energischer
Weise zu den Urgedanken sich zu wenden und nicht zu
verkennen, wie schädlich es gerade heute ist, diese
Urgedanken als «unpraktische» Allgemeinheiten aus
dem Gebiete des Lebens zu verbannen. In dem Leben
und in den Forderungen der proletarischen
Bevölkerung lebt die Tatsachen-Kritik über
dasjenige, was die neuere Zeit aus dem sozialen
Organismus gemacht hat. Die Aufgabe unserer Zeit dem
gegenüber ist, der einseitigen Kritik dadurch
entgegenzuarbeiten, daß man aus dem Urgedanken
heraus die Richtungen findet, in denen die Tatsachen
bewußt gelenkt werden müssen. Denn die Zeit
ist abgelaufen, in der der Menschheit genügen kann,
was bisher die instinktive Lenkung zustande gebracht
hat.
[03/06] Eine der
Grundfragen, die aus der zeitgenössischen Kritik
heraus auftreten, ist die, in welcher Art die
Bedrückung aufhören kann, welche die proletarische
Menschheit durch den privaten Kapitalismus erfahren
hat. Der Besitzer oder Verwalter des Kapitals ist in
der Lage, die körperliche Arbeit anderer Menschen in
den Dienst dessen zu stellen, das er herzustellen
unternimmt. Man muß in dem sozialen Verhältnis, das
in dem Zusammenwirken von Kapital und menschlicher
Arbeitskraft entsteht, drei Glieder unterscheiden:
die Unternehmertätigkeit, die auf der Grundlage der
individuellen Fähigkeiten einer Person oder einer
Gruppe von Personen beruhen muß; das Verhältnis des
Unternehmers zum Arbeiter, das ein Rechtsverhältnis
sein muß; das Hervorbringen einer Sache, die im
Kreislauf des Wirtschaftslebens einen Warenwert
erhält. Die Unternehmertätigkeit kann in gesunder
Art nur dann in den sozialen Organismus eingreifen,
wenn in dessen Leben Kräfte wirken, welche die
individuellen Fähigkeiten der Menschen in der
möglichst besten Art in die Erscheinung treten
lassen. Das kann nur geschehen, wenn ein Gebiet des
sozialen Organismus vorhanden ist, das dem Fähigen
die freie Initiative gibt, von seinen Fähigkeiten
Gebrauch zu machen, und das die Beurteilung des
Wertes dieser Fähigkeiten durch freies Verständnis
für dieselben bei andern Menschen ermöglicht. Man
sieht: die soziale Betätigung eines Menschen durch
Kapital gehört in dasjenige Gebiet des sozialen
Organismus, in welchem das Geistesleben Gesetzgebung
und Verwaltung besorgt. Wirkt in diese Betätigung
der politische Staat hinein, so muß notwendigerweise
die Verständnislosigkeit gegenüber den individuellen
Fähigkeiten bei deren Wirksamkeit mitbestimmend
sein. Denn der politische Staat muß auf dem beruhen,
und er muß das in Wirksamkeit versetzen, das in
allen Menschen als gleiche Lebensforderung vorhanden
ist. Er muß in seinem Bereich alle Menschen zur
Geltendmachung ihres Urteils kommen lassen. Für
dasjenige, was er zu vollbringen hat, kommt
Verständnis oder Nichtverständnis für individuelle
Fähigkeiten nicht in Betracht. Daher darf, was in
ihm zur Verwirklichung kommt, auch keinen Einfluß
haben auf die Betätigung der individuellen
menschlichen Fähigkeiten. Ebensowenig sollte der
Ausblick auf den wirtschaftlichen Vorteil bestimmend
sein können für die durch Kapital ermöglichte
Auswirkung der individuellen Fähigkeiten. Auf diesen
Vorteil geben manche Beurteiler des Kapitalismus
sehr vieles. Sie vermeinen, daß nur durch diesen
Anreiz des Vorteils die individuellen Fähigkeiten
zur Betätigung gebracht werden können. Und sie
berufen sich als «Praktiker» auf die «unvollkommene»
Menschennatur, die sie zu kennen vorgeben.
Allerdings innerhalb derjenigen
Gesellschaftsordnung, welche die gegenwärtigen
Zustände gezeitigt hat, hat die Aussicht auf
wirtschaftlichen Vorteil eine tiefgehende Bedeutung
erlangt. Aber diese Tatsache ist eben zum nicht
geringen Teile die Ursache der Zustände, die jetzt
erlebt werden können. Und diese Zustände drängen
nach Entwickelung eines andern Antriebes für die
Betätigung der individuellen Fähigkeiten. Dieser
Antrieb wird in dem aus einem gesunden Geistesleben
erfließenden sozialen Verständnis liegen
müssen. Die Erziehung, die Schule werden aus der
Kraft des freien Geisteslebens heraus den Menschen
mit Impulsen ausrüsten, die ihn dazu bringen, kraft
dieses ihm innewohnenden Verständnisses das zu
verwirklichen, wozu seine individuellen Fähigkeiten
drängen.
[03/07] Solch eine Meinung
braucht nicht Schwarmgeisterei zu sein. Gewiß, die
Schwarmgeisterei hat unermeßlich großes Unheil auf
dem Gebiete des sozialen Wollens ebenso gebracht wie
auf anderen. Aber die hier dargestellte Anschauung
beruht nicht, wie man aus dem Vorangehenden ersehen
kann, auf dem Wahnglauben, daß «der Geist» Wunder
wirken werde, wenn diejenigen möglichst viel von ihm
sprechen, die ihn zu haben meinen; sondern sie geht
hervor aus der Beobachtung des freien
Zusammenwirkens der Menschen auf geistigem Gebiete.
Dieses Zusammenwirken erhält durch seine eigene
Wesenheit ein soziales Gepräge, wenn es sich nur wahrhaft
frei entwickeln kann.
[03/08] Nur die unfreie Art
des Geisteslebens hat bisher dieses soziale Gepräge
nicht aufkommen lassen. Innerhalb der leitenden
Klassen haben sich die geistigen Kräfte in einer Art
ausgebildet, welche die Leistungen dieser Kräfte in
antisozialer Weise innerhalb gewisser Kreise der
Menschheit abgeschlossen haben. Was innerhalb dieser
Kreise hervorgebracht worden ist, konnte nur in
künstlicher Weise an die proletarische Menschheit
herangebracht werden. Und diese Menschheit konnte
keine seelentragende Kraft aus diesem Geistesleben
schöpfen, denn sie nahm nicht wirklich an
dem Leben dieses Geistesgutes teil. Einrichtungen
für «volkstümliche Belehrung», das «Heranziehen» des
«Volkes» zum Kunstgenuß und Ahnliches sind in
Wahrheit keine Mittel zur Ausbreitung des
Geistesgutes im Volke, so lange dieses Geistesgut
den Charakter beibehält, den es in der neueren Zeit
angenommen hat. Denn das «Volk» steht mit dem
innersten Anteil seines Menschenwesens nicht in dem
Leben dieses Geistesgutes drinnen. Es wird ihm nur
ermöglicht, gewissermaßen von einem Gesichtspunkte
aus, der außerhalb desselben liegt, darauf
hinzuschauen. Und was von dem Geistesleben im engem
Sinne gilt, das hat seine Bedeutung auch in
denjenigen Verzweigungen des geistigen Wirkens, die
auf Grund des Kapitals in das wirtschaftliche Leben
einfließen. Im gesunden sozialen Organismus soll der
proletarische Arbeiter nicht an seiner Maschine
stehen und nur von deren Getriebe berührt werden,
während der Kapitalist allein weiß, welches das
Schicksal der erzeugten Waren im Kreislauf des
Wirtschaftslebens ist. Der Arbeiter soll mit vollem
Anteil an der Sache Vorstellungen entwickeln können
über die Art, wie er sich an dem sozialen Leben
beteiligt, indem er an der Erzeugung der Waren
arbeitet. Besprechungen, die zum Arbeitsbetrieb
gerechnet werden müssen wie die Arbeit selbst,
sollen regelmäßig von dem Unternehmer veranstaltet
werden mit dem Zweck der Entwickelung eines
gemeinsamen Vorstellungskreises, der Arbeitnehmer
und Arbeitgeber umschließt. Ein gesundes Wirken
dieser Art wird bei dem Arbeiter Verständnis dafür
erzeugen, daß eine rechte Betätigung des
Kapitalverwalters den sozialen Organismus und damit
den Arbeiter, der ein Glied desselben ist, selbst
fördert. Der Unternehmer wird bei solcher auf freies
Verstehen zielenden Öffentlichkeit seiner
Geschäftsführung zu einem einwandfreien Gebaren
veranlaßt.
[03/09] Nur, wer gar keinen
Sinn hat für die soziale Wirkung des innerlichen
vereinten Erlebens einer in Gemeinschaft betriebenen
Sache, der wird das Gesagte für bedeutungslos
halten. Wer einen solchen Sinn hat, der wird
durchschauen, wie die wirtschaftliche Produktivität
gefördert wird, wenn die auf Kapitalgrundlage
ruhende Leitung des Wirtschaftslebens in dem Gebiete
des freien Geisteslebens seine Wurzeln hat. Das bloß
wegen des Profites vorhandene Interesse am Kapital
und seiner Vermehrung kann nur dann, wenn diese
Voraussetzung erfüllt ist, dem sachlichen Interesse
an der Hervorbringung von Produkten und am
Zustandekommen von Leistungen Platz machen.
[03/10] Die sozialistisch
Denkenden der Gegenwart streben die Verwaltung der
Produktionsmittel durch die Gesellschaft an. Was in
diesem ihrem Streben berechtigt ist, das wird nur
dadurch erreicht werden können, daß diese Verwaltung
von dem freien Geistesgebiet besorgt wird. Dadurch
wird der wirtschaftliche Zwang unmöglich gemacht,
der vom Kapitalisten dann ausgeht und als
menschenunwürdig empfunden wird, wenn der Kapitalist
seine Tätigkeit aus den Kräften des
Wirtschaftslebens heraus entfaltet. Und es wird die
Lähmung der individuellen menschlichen Fähigkeiten
nicht eintreten können, die als eine Folge sich
ergeben muß, wenn diese Fähigkeiten vom politischen
Staate verwaltet werden.
[03/11] Das Erträgnis einer
Betätigung durch Kapital und individuelle
menschliche Fähigkeiten muß im gesunden sozialen
Organismus wie jede geistige Leistung aus der freien
Initiative des Tätigen einerseits sich ergeben und
anderseits aus dem freien Verständnis anderer
Menschen, die nach dem Vorhandensein der Leistung
des Tätigen verlangen. Mit der freien Einsicht des
Tätigen muß auf diesem Gebiete im Einklange stehen
die Bemessung dessen, was er als Erträgnis seiner
Leistung --- nach den Vorbereitungen, die er
braucht, um sie zu vollbringen; nach den
Aufwendungen, die er machen muß, um sie zu
ermöglichen und so weiter — ansehen will. Er wird
seine Ansprüche nur dann befriedigt finden können,
wenn ihm Verständnis für seine Leistungen
entgegengebracht wird.
[03/12] Durch soziale
Einrichtungen, die in der Richtung des hier
Dargestellten liegen, wird der Boden geschaffen für
ein wirklich freies Vertragsverhältnis zwischen
Arbeitleiter und Arbeitleister. Und dieses
Verhältnis wird sich beziehen nicht auf einen Tausch
von Ware (beziehungsweise Geld) für Arbeitskraft,
sondern auf die Festsetzung des Anteiles, den eine
jede der beiden Personen hat, welche die Ware
gemeinsam zustande bringen.
[03/13] Was auf der
Grundlage des Kapitals für den sozialen Organismus
geleistet wird, beruht seinem Wesen nach auf
der Art, wie die individuellen menschlichen
Fähigkeiten in diesen Organismus eingreifen. Die
Entwickelung dieser Fähigkeiten kann durch nichts
anderes den ihr entsprechenden Impuls erhalten als
durch das freie Geistesleben. Auch in einem sozialen
Organismus, der diese Entwickelung in die Verwaltung
des politischen Staates oder in die Kräfte des
Wirtschaftslebens einspannt, wird die wirkliche
Produktivität alles dessen, was Kapitalaufwendung
notwendig macht, auf dem beruhen, was sich an freien
individuellen Kräften durch die lähmenden
Einrichtungen hindurchzwängt. Nur wird eine
Entwickelung unter solchen Voraussetzungen eine
ungesunde sein. Nicht die freie Entfaltung der auf
Grundlage des Kapitals wirkenden individuellen
Fähigkeiten hat Zustände hervorgerufen, innerhalb
welcher die menschliche Arbeitskraft Ware sein muß,
sondern die Fesselung dieser Kräfte durch das
politische Staatsleben oder durch den Kreislauf des
Wirtschaftslebens. Dies unbefangen zu durchschauen,
ist in der Gegenwart eine Voraussetzung für alles,
was auf dem Gebiete der sozialen Organisation
geschehen soll. Denn die neuere Zeit hat den
Aberglauben hervorgebracht, daß aus dem politischen
Staate oder dem Wirtschaftsleben die Maßnahmen
hervorgehen sollen, welche den sozialen Organismus
gesund machen. Beschreitet man den Weg weiter, der
aus diesem Aberglauben seine Richtung empfangen hat,
dann wird man Einrichtungen schaffen, welche die
Menschheit nicht zu dem führen, was sie erstrebt,
sondern zu einer unbegrenzten Vergrößerung des
Bedrückenden, das sie abgewendet sehen möchte.
[03/14] Über den
Kapitalismus hat man denken gelernt in einer Zeit,
in welcher dieser Kapitalismus dem sozialen
Organismus einen Krankheitsprozeß verursacht hat.
Den Krankheitsprozeß erlebt man; man sieht, daß ihm
entgegengearbeitet werden muß. Man muß mehr sehen.
Man muß gewahr werden, daß die Krankheit ihren
Ursprung hat in dem Aufsaugen der im Kapital
wirksamen Kräfte durch den Kreislauf des
Wirtschaftslebens. Derjenige nur kann in der
Richtung dessen wirken, was die Entwickelungskräfte
der Menschheit in der Gegenwart energisch zu fordern
beginnen, der sich nicht in Illusionen treiben läßt
durch die Vorstellungsart, welche in der Verwaltung
der Kapitalbetätigung durch das befreite
Geistesleben das Ergebnis eines «unpraktischen
Idealismus» sieht.
[03/15] In der Gegenwart ist
man allerdings wenig darauf vorbereitet, die soziale
Idee, die den Kapitalismus in gesunde Bahnen lenken
soll, in einen unmittelbaren Zusammenhang mit dem
Geistesleben zu bringen. Man knüpft an dasjenige an,
was dem Kreis des Wirtschaftslebens angehört. Man
sieht, wie in der neueren Zeit die Warenproduktion
zum Großbetrieb, und dieser zur gegenwärtigen Form
des Kapitalismus geführt hat. An die Stelle dieser
Wirtschaftsform solle die genossenschaftliche
treten, die für den Selbstbedarf der Produzenten
arbeitet. Da man aber selbstverständlich die
Wirtschaft mit den modernen Produktionsmitteln
beibehalten will, verlangt man die Zusammenfassung
der Betriebe in eine einzige große Genossenschaft.
In einer solchen, denkt man, produziere ein jeder im
Auftrage der Gemeinschaft, die nicht ausbeuterisch
sein könne, weil sie sich selbst ausbeutete. Und da
man an Bestehendes anknüpfen will oder muß, blickt
man nach dem modernen Staat aus, den man in eine
umfassende Genossenschaft verwandeln will.
[03/16] Man bemerkt dabei
nicht, daß man von einer solchen Genossenschaft sich
Wirkungen verspricht, die um so weniger eintreten
können, je größer die Genossenschaft ist. Wenn nicht
die Einstellung der individuellen menschlichen
Fähigkeiten in den Organismus der Genossenschaft so
gestaltet wird, wie es in diesen Ausführungen
dargestellt worden ist, kann die Gemeinsamkeit der
Arbeitsverwaltung nicht zur Gesundung des sozialen
Organismus führen.
[03/17] Daß für ein
unbefangenes Urteil über das Eingreifen des
Geisteslebens in den sozialen Organismus gegenwärtig
wenig Veranlagung vorhanden ist, rührt davon her,
daß man sich gewöhnt hat, das Geistige möglichst
fern von allem Materiellen und Praktischen
vorzustellen. Es wird nicht wenige geben, die etwas
Groteskes in der hier dargestellten Ansicht finden,
daß in der Betätigung des Kapitals im
Wirtschaftsleben die Auswirkung eines Teiles des
geistigen Lebens sich offenbaren soll. Man kann sich
denken, daß in dieser Charakterisierung des als
grotesk Dargestellten Zugehörige der bisher
leitenden Menschenklassen mit sozialistischen
Denkern übereinstimmen. Man wird, um die Bedeutung
dieses grotesk Befundenen für eine Gesundung des
sozialen Organismus einzusehen, den Blick richten
müssen in gewisse Gedankenströmungen der Gegenwart,
die in ihrer Art redlichen Seelenimpulsen
entspringen, die aber das Entstehen eines wirklich
sozialen Denkens dort hemmen, wo sie Eingang finden.
[03/18] Diese
Gedankenströmungen streben–mehr oder weniger
unbewußt — hinweg von dem, was dem inneren Erleben
die rechte Stoßkraft gibt. Sie erstreben eine
Lebensauffassung, ein seelisches, ein denkerisches,
ein nach wissenschaftlicher Erkenntnis suchendes
inneres Leben gewissermaßen wie eine Insel im
Gesamtmenschenleben. Sie sind dann nicht in der
Lage, die Brücke zu bauen von diesem Leben hin zu
demjenigen, was den Menschen in die Alltäglichkeit
einspannt. Man kann sehen, wie viele Menschen der
Gegenwart es gewissermaßen «innerlich vornehm»
finden, in einer gewissen, sei es auch schulmäßigen
Abstraktheit nachzudenken über allerlei
ethisch-religiöse Probleme in
Wolkenkuckucksheimhöhen; man kann sehen, wie die
Menschen nachdenken über die Art und Weise, wie sich
der Mensch Tugenden aneignen könne, wie er in Liebe
zu seinen Mitmenschen sich verhalten soll, wie er
begnadet werden kann mit einem «inneren
Lebensinhalt». Man sieht dann aber auch das
Unvermögen, einen Übergang zu ermöglichen von dem,
was die Leute gut und liebevoll und wohlwollend und
rechtlich und sittlich nennen, zu dem, was in der
äußern Wirklichkeit, im Alltag den Menschen umgibt
als Kapitalwirkung, als Arbeitsentlöhnung, als
Konsum, als Produktion, als Warenzirkulation, als
Kreditwesen, als Bank- und Börsenwesen.
Man kann sehen, wie zwei Weltenströmungen
nebeneinandergestellt werden auch in den
Denkgewohnheiten der Menschen. Die eine Weltenströmung
ist die, welche sich gewissermaßen in
göttlich-geistiger Höhe halten will, die keine
Brücke bauen will zwischen dem, was ein geistiger
Impuls ist, und was eine Tatsache des gewöhnlichen
Handelns im Leben ist. Die andere lebt
gedankenlos im Alltäglichen. Das Leben aber ist ein
einheitliches. Es kann nur gedeihen, wenn die es
treibenden Kräfte von allem ethisch-religiösen Leben
herunterwirken in das alleralltäglichste profanste
Leben, in dasjenige Leben, das manchem eben weniger
vornehm erscheint. Denn, versäumt man, die Brücke zu
schlagen zwischen den beiden Lebensgebieten, so
verfällt man in bezug auf religiöses, sittliches
Leben und auf soziales Denken in bloße
Schwarmgeisterei, die fern-steht der alltäglichen
wahren Wirklichkeit. Es rächt sich dann
gewissermaßen diese alltäglich-wahre Wirklichkeit.
Dann strebt der Mensch aus einem gewissen
«geistigen» Impuls heraus alles mögliche Ideale an,
alles mögliche, was er «gut» nennt; aber denjenigen
Instinkten, die diesen «Idealen» gegenüberstehen als
Grundlage der gewöhnlichen täglichen
Lebensbedürfnisse, deren Befriedigung aus der
Volkswirtschaft heraus kommen muß, diesen Instinkten
gibt sich der Mensch ohne «Geist» hin. Er weiß
keinen wirklichkeitsgemäßen Weg von dem Begriff der
Geistigkeit zu dem, was im alltäglichen Leben vor
sich geht. Dadurch nimmt dieses alltägliche Leben
eine Gestalt an, die nichts zu tun haben soll mit
dem, was als ethische Impulse in vornehmeren,
seelisch-geistigen Höhen gehalten werden will. Dann
aber wird die Rache der Alltäglichkeit eine solche,
daß das ethisch-religiöse Leben zu einer innerlichen
Lebenslüge des Menschen sich gestaltet, weil es sich
ferne hält von der alltäglichen, von der
unmittelbaren Lebenspraxis, ohne daß man es merkt.
[03/19] Wie zahlreich sind
doch heute die Menschen, die aus einer gewissen
ethisch-religiösen Vornehmheit heraus den besten Willen
zeigen zu einem rechten Zusammenleben mit
ihren Mitmenschen, die ihren Mitmenschen nur das
Allerallerbeste tun möchten. Sie versäumen es aber,
zu einer Empfindungsart zu kommen, die dies wirklich
ermöglicht, weil sie sich kein soziales, in den
praktischen Lebensgewohnheiten sich
auswirkendes Vorstellen aneignen können.
[03/20] Aus dem Kreise
solcher Menschen stammen diejenigen, die in diesem
welthistorischen Augenblick, wo die sozialen Fragen
so drängend geworden sind, sich als die
Schwarmgeister, die sich aber für echte
Lebenspraktiker halten, hemmend der wahren
Lebenspraxis entgegenstellen. Man kann von ihnen
Reden hören wie diese: Wir haben nötig, daß die
Menschen sich erheben aus dem Materialismus, aus dem
äußerlich materiellen Leben, das uns in die
Weltkriegs-Katastrophe und in das Unglück
hineingetrieben hat, und daß sie sich einer
geistigen Auffassung des Lebens zuwenden. Man wird,
wenn man so die Wege des Menschen zur Geistigkeit
zeigen will, nicht müde, diejenigen Persönlichkeiten
zu zitieren, die man in der Vergangenheit wegen
ihrer dem Geiste zugewendeten Denkungsart verehrt
hat. Man kann erleben, daß jemand, der versucht,
gerade auf dasjenige hinzuweisen, was heute der
Geist für das wirkliche praktische Leben so
notwendig leisten muß, wie das tägliche Brot erzeugt
werden muß, darauf aufmerksam gemacht wird, daß es
ja in erster Linie darauf ankomme, die Menschen
wiederum zur Anerkennung des Geistes zu bringen. Es
kommt aber gegenwärtig darauf an, daß aus der Kraft
des geistigen Lebens heraus die Richtlinien für die
Gesundung des sozialen Organismus gefunden werden.
Dazu genügt nicht, daß die Menschen in einer
Seitenströmung des Lebens sich mit dem Geiste
beschäftigen. Dazu ist notwendig, daß das
alltägliche Dasein geistgemäß werde. Die Neigung,
für das «geistige Leben» solche Seitenströmungen zu
suchen, führte die bisher leitenden Kreise dazu, an
sozialen Zuständen Geschmack zu haben, die in die
gegenwärtigen Tatsachen ausgelaufen sind.
[03/21] Eng verbunden sind
im sozialen Leben der Gegenwart die Verwaltung des
Kapitals in der Warenproduktion und der Besitz der
Produktionsmittel, also auch des Kapitals. Und doch
sind diese beiden Verhältnisse des Menschen zum
Kapital ganz verschieden mit Bezug auf ihre Wirkung
innerhalb des sozialen Organismus. Die Verwaltung
durch die individuellen Fähigkeiten führt,
zweckmäßig angewendet, dem sozialen Organismus Güter
zu, an deren Vorhandensein alle Menschen, die diesem
Organismus angehören, ein Interesse haben. In
welcher Lebenslage ein Mensch auch ist, er hat ein
Interesse daran, daß nichts von dem verloren gehe,
was aus den Quellen der Menschennatur an solchen
individuellen Fähigkeiten erfließt, durch die Güter
zustande kommen, welche dem Menschenleben
zweckentsprechend dienen. Die Entwickelung dieser
Fähigkeiten kann aber nur dadurch erfolgen, daß ihre
menschlichen Träger aus der eigenen freien
Initiative heraus sie zur Wirkung bringen können.
Was aus diesen Quellen nicht in Freiheit erfließen
kann, das wird der Menschenwohlfahrt mindestens bis
zu einem gewissen Grade entzogen. Das Kapital aber
ist das Mittel, solche Fähigkeiten für weite Gebiete
des sozialen Lebens in Wirksamkeit zu bringen. Den
gesamten Kapitalbesitz so zu verwalten, daß der
einzelne in besonderer Richtung begabte Mensch oder
daß zu Besonderem befähigte Menschengruppen zu einer
solchen Verfügung über Kapital kommen, die lediglich
aus ihrer ureigenen Initiative entspringt, daran muß
jedermann innerhalb eines sozialen Organismus ein
wahrhaftes Interesse haben. Vom Geistesarbeiter bis
zum handwerklich Schaffenden muß ein jeder Mensch,
wenn er vorurteilslos dem eigenen Interesse dienen
will, sagen: Ich möchte, daß eine genügend große
Anzahl befähigter Personen oder Personengruppen
völlig frei über Kapital nicht nur verfügen können,
sondern daß sie auch aus der eigenen Initiative
heraus zu dem Kapitale gelangen können; denn nur sie
allein können ein Urteil darüber haben, wie durch
die Vermittlung des Kapitals ihre individuellen
Fähigkeiten dem sozialen Organismus zweckmäßig Güter
erzeugen werden.
[03/22] Es ist nicht nötig,
im Rahmen dieser Schrift darzustellen, wie im Laufe
der Menschheitsentwickelung zusammenhängend mit der
Betätigung der menschlichen individuellen
Fähigkeiten im sozialen Organismus sich der
Privatbesitz aus andern Besitzformen ergeben hat.
Bis zur Gegenwart hat sich unter dem Einfluß der
Arbeitsteilung innerhalb dieses Organismus ein
solcher Besitz entwickelt. Und von den gegenwärtigen
Zuständen und deren notwendiger Weiterentwickelung
soll hier gesprochen werden.
[03/23] Wie auch der
Privatbesitz sich gebildet hat, durch Macht-und
Eroberungsbetätigung und so weiter, er ist ein
Ergebnis des an individuelle menschliche Fähigkeiten
gebundenen sozialen Schaffens. Dennoch besteht
gegenwärtig bei sozialistisch Denkenden die Meinung,
daß sein Bedrückendes nur beseitigt werden könne
durch seine Verwandlung in Gemeinbesitz. Dabei
stellt man die Frage so: Wie kann der Privatbesitz
an Produktionsmitteln in seinem Entstehen verhindert
werden, damit die durch ihn bewirkte Bedrükkung der
besitzlosen Bevölkerung aufhöre? Wer die Frage so
stellt, der richtet dabei sein Augenmerk nicht auf
die Tatsache, daß der soziale Organismus ein
fortwährend Werdendes, Wachsendes ist. Man
kann diesem Wachsenden gegenüber nicht so fragen:
Wie soll man es am besten einrichten, damit es durch
diese Einrichtung dann in dem Zustande verbleibe,
den man als den richtigen erkannt hat? So kann man
gegenüber einer Sache denken, die von einem gewissen
Ausgangspunkt aus wesentlich unverändert weiter
wirkt. Das gilt nicht für den sozialen Organismus.
Der verändert durch sein Leben fortwährend
dasjenige, das in ihm entsteht. Will man ihm eine
vermeintlich beste Form geben, in der er dann
bleiben soll, so untergräbt man seine
Lebensbedingungen.
[03/24] Eine Lebensbedingung
des sozialen Organismus ist, daß demjenigen, welcher
der Allgemeinheit durch seine individuellen
Fähigkeiten dienen kann, die Möglichkeit zu solchem
Dienen aus der freien eigenen Initiative heraus
nicht genommen werde. Wo zu solchem Dienste die
freie Verfügung über Produktionsmittel gehört, da
würde die Verhinderung dieser freien Initiative den
allgemeinen sozialen Interessen schaden. Was
gewöhnlich mit Bezug auf diese Sache vorgebracht
wird, daß der Unternehmer zum Anreiz seiner
Tätigkeit die Aussicht auf den Gewinn braucht, der
an den Besitz der Produktionsmittel gebunden ist:
das soll hier nicht geltend gemacht werden. Denn die
Denkart, aus welcher die in diesem Buche
dargestellte Meinung von einer Fortentwickelung der
sozialen Verhältnisse erfließt, muß in der Befreiung
des geistigen Lebens von dem politischen und dem
wirtschaftlichen Gemeinwesen die Möglichkeit sehen,
daß ein solcher Anreiz wegfallen kann. Das befreite
Geistesleben wird soziales Verständnis ganz
notwendig aus sich selbst entwickeln; und aus diesem
Verständnis werden Anreize ganz anderer Art sich
ergeben als derjenige ist, der in der Hoffnung auf
wirtschaftlichen Vorteil liegt. Aber nicht darum
kann es sich allein handeln, aus welchen Impulsen
heraus der Privatbesitz an Produktionsmitteln bei
Menschen beliebt ist, sondern darum, ob die freie
Verfügung über solche Mittel, oder die durch die
Gemeinschaft geregelte den Lebensbedingungen des
sozialen Organismus entspricht. Und dabei muß immer
im Auge behalten werden, daß man für den
gegenwärtigen sozialen Organismus nicht die
Lebensbedingungen in Betracht ziehen kann, die man
bei primitiven Menschengesellschaften zu beobachten
glaubt, sondern allein diejenigen, welche der
heutigen Entwickelungsstufe der Menschheit
entsprechen.
[03/25] Auf dieser
gegenwärtigen Stufe kann eben die
fruchtbare Betätigung der individuellen Fähigkeiten
durch das Kapital nicht ohne die freie Verfügung
über dasselbe in den Kreislauf des Wirtschaftslebens
eintreten. Wo fruchtbringend produziert werden soll,
da muß diese Verfügung möglich sein, nicht
weil sie einem einzelnen oder einer Menschengruppe
Vorteil bringt, sondern weil sie der Allgemeinheit
am besten dienen kann, wenn sie zweckmäßig von
sozialem Verständnis getragen ist.
[03/26] Der Mensch ist
gewissermaßen, wie mit der Geschicklichkeit seiner
eigenen Leibesglieder, so verbunden mit dem, was er
selbst oder in Gemeinschaft mit andern erzeugt. Die
Unterbindung der freien Verfügung über die
Produktionsmittel kommt gleich einer Lähmung der
freien Anwendung seiner Geschicklichkeit der
Leibesglieder.
[03/27] Nun ist aber das
Privateigentum nichts anderes als der Vermittler
dieser freien Verfügung. Für den sozialen Organismus
kommt in Ansehung des Eigentums gar nichts anderes
in Betracht, als daß der Eigentümer das Recht hat,
über das Eigentum aus seiner freien Initiative
heraus zu verfügen. Man sieht, im sozialen Leben
sind zwei Dinge miteinander verbunden, welche von
ganz verschiedener Bedeutung sind für den sozialen
Organismus: Die freie Verfügung über die
Kapitalgrundlage der sozialen Produktion, und das
Rechtsverhältnis, in das der Verfüger zu
andern Menschen tritt dadurch, daß durch sein
Verfügungsrecht diese anderen Menschen
ausgeschlossen werden von der freien Betätigung
durch diese Kapitalgrundlage.
[03/28] Nicht die ursprüngliche
freie Verfügung führt zu sozialen Schäden, sondern
lediglich das Fortbestehen des Rechtes auf
diese Verfügung, wenn die Bedingungen aufgehört
haben, welche in zweckmäßiger Art individuelle
menschliche Fähigkeiten mit dieser Verfügung
zusammenbinden. Wer seinen Blick auf den sozialen
Organismus als auf ein Werdendes, Wachsendes
richtet, der wird das hier Angedeutete nicht
mißverstehen können. Er wird nach der Möglichkeit
fragen, wie dasjenige, was dem Leben auf der einen
Seite dient, so verwaltet werden kann, daß es nicht
auf der anderen Seite schädlich wirkt. Was lebt,
kann gar nicht in einer andern Weise fruchtbringend
eingerichtet sein als dadurch, daß im Werden das
Entstandene auch zum Nachteil führt. Und soll man an
einem Werdenden selbst mitarbeiten, wie es der
Mensch am sozialen Organismus muß, so kann die
Aufgabe nicht darin bestehen, das Entstehen einer
notwendigen Einrichtung zu verhindern, um Schaden zu
vermeiden. Denn damit untergräbt man die
Lebensmöglichkeit des sozialen Organismus. Es kann
sich allein darum handeln, daß im rechten Augenblick
eingegriffen werde, wenn sich das Zweckmäßige in ein
Schädliches verwandelt.
[03/29] Die Möglichkeit,
frei über die Kapitalgrundlage aus den individuellen
Fähigkeiten heraus zuverfügen, muß bestehen; das
damit verbundene Eigentumsrecht muß in dem
Augenblicke verändert werden können, in dem es
umschlägt in ein Mittel zur ungerechtfertigten
Machtentfaltung. In unserer Zeit haben wir eine
Einrichtung, welche der hier angedeuteten sozialen
Forderung Rechnung trägt, teilweise durchgeführt nur
für das sogenannte geistige Eigentum. Dieses geht
einige Zeit nach dem Tode des Schaffenden in freies
Besitztum der Allgemeinheit über. Dem liegt eine dem
Wesen des menschlichen Zusammenlebens entsprechende
Vorstellungsart zugrunde. So eng auch die
Hervorbringung eines rein geistigen Gutes an die
individuelle Begabung des einzelnen gebunden ist: es
ist dieses Gut zugleich ein Ergebnis des sozialen
Zusammenlebens und muß in dieses im rechten
Augenblicke übergeleitet werden. Nicht anders aber
steht es mit anderem Eigentum. Daß mit dessen Hilfe
der einzelne im Dienste der Gesamtheit produziert,
das ist nur möglich im Mitwirken dieser Gesamtheit.
Es kann also das Recht auf die Verfügung über ein
Eigentum nicht von den Interessen dieser Gesamtheit
getrennt verwaltet werden. Nicht ein Mittel ist zu
finden, wie das Eigentum an der Kapitalgrundlage
ausgetilgt werden kann, sondern ein solches, wie
dieses Eigentum so verwaltet werden kann, daß es in
der besten Weise der Gesamtheit diene.
[03/30] In dem
dreigliedrigen sozialen Organismus kann dieses
Mittel gefunden werden. Die im sozialen Organismus
vereinigten Menschen wirken als Gesamtheit durch den
Rechtsstaat. Die Betätigung der individuellen
Fähigkeiten gehört der geistigen Organisation an.
[03/31] Wie alles am
sozialen Organismus einer Anschauung, die für
Wirklichkeiten Verständnis hat, und die nicht
von subjektiven Meinungen, Theorien, Wünschen und so
weiter sich ganz beherrschen läßt, die Notwendigkeit
der Dreigliederung dieses Organismus ergibt, so
insbesondere die Frage nach dem Verhältnis der
individuellen menschlichen Fähigkeiten zur
Kapitalgrundlage des Wirtschaftslebens und dem
Eigentum an dieser Kapitalgrundlage. Der Rechtsstaat
wird die Entstehung und die Verwaltung des privaten
Eigentums an Kapital nicht zu verhindern haben,
solange die individuellen Fähigkeiten so verbunden
bleiben mit der Kapitalgrundlage, daß die Verwaltung
einen Dienst bedeutet für das Ganze des sozialen
Organismus. Und er wird Rechtsstaat bleiben
gegenüber dem privaten Eigentum; er wird es niemals
selbst in seinen Besitz nehmen, sondern bewirken,
daß es im rechten Zeitpunkt in das Verfügungsrecht
einer Person oder Personengruppe übergeht, die
wieder ein in den individuellen Verhältnissen
bedingtes Verhältnis zu dem Besitze entwickeln
können. Von zwei ganz verschiedenen Ausgangspunkten
wird dadurch dem sozialen Organismus gedient werden
können. Aus dem demokratischen Untergrund des
Rechtsstaates heraus, der es zu tun hat mit dem, was
alle Menschen in gleicher Art berührt, wird
gewacht werden können, daß Eigentumsrecht nicht im
Laufe der Zeit zu Eigentumsunrecht wird. Dadurch,
daß dieser Staat das Eigentum nicht selbst
verwaltet, sondern sorgt für die Überleitung an die
individuellen menschlichen Fähigkeiten, werden diese
ihre fruchtbare Kraft für die Gesamtheit des
sozialen Organismus entfalten. Solange es als
zweckmäßig erscheint, werden durch eine solche
Organisation die Eigentumsrechte oder die Verfügung
über dieselben bei dem persönlichen Elemente
verbleiben können. Man kann sich vorstellen, daß die
Vertreter im Rechtsstaate zu verschiedenen Zeiten
ganz verschiedene Gesetze geben werden über die
Überleitung des Eigentums von einer Person oder
Personengruppe an andere. In der Gegenwart, in der
sich in weiten Kreisen ein großes Mißtrauen zu allem
privaten Eigentum entwickelt hat, wird an ein
radikales Überführen des privaten Eigentums in
Gemeineigentum gedacht. Würde man auf diesem Wege
weit gelangen, so würde man sehen, wie man dadurch
die Lebensmöglichkeit des sozialen Organismus
unterbindet. Durch die Erfahrung belehrt, würde man
einen andern Weg später einschlagen. Doch wäre es
zweifellos besser, wenn man schon in der Gegenwart
zu Einrichtungen griffe, die dem sozialen Organismus
im Sinne des hier Angedeuteten seine Gesundheit
gäben. Solange eine Person für sich allein oder in
Verbindung mit einer Personengruppe die
produzierende Betätigung fortsetzt, die sie mit
einer Kapitalgrundlage zusammengebracht hat, wird
ihr das Verfügungsrecht verbleiben müssen über
diejenige Kapitalmasse, die sich aus dem
Anfangskapital als Betriebsgewinn ergibt, wenn der
letztere zur Erweiterung des Produktionsbetriebes
verwendet wird. Von dem Zeitpunkt an, in dem eine
solche Persönlichkeit aufhört, die Produktion zu
verwalten, soll diese Kapitalmasse an eine andere
Person oder Personengruppe zum Betriebe einer
gleichgearteten oder anderen dem sozialen Organismus
dienenden Produktion übergehen. Auch dasjenige
Kapital, das aus dem Produktionsbetrieb gewonnen
wird und nicht zu dessen Erweiterung verwendet wird,
soll von seiner Entstehung an den gleichen Weg
nehmen. Als persönliches Eigentum der den Betrieb
leitenden Persönlichkeit soll nur gelten, was diese
bezieht auf Grund derjenigen Ansprüche, die sie bei
Aufnahme des Produktionsbetriebes glaubte wegen
ihrer individuellen Fähigkeit machen zu können, und
die dadurch gerechtfertigt erscheinen, daß sie aus
dem Vertrauen anderer Menschen heraus bei
Geltendmachung derselben Kapital erhalten hat. Hat
das Kapital durch die Betätigung dieser
Persönlichkeit eine Vergrößerung erfahren, so wird
in deren individuelles Eigentum aus dieser
Vergrößerung so viel übergehen, daß die Vermehrung
der ursprünglichen Bezüge der Kapitalvermehrung im
Sinne eines Zinsbezuges entspricht. -- Das Kapital,
mit dem ein Produktionsbetrieb eingeleitet worden
ist, wird nach dem Willen der ursprünglichen
Besitzer an den neuen Verwalter mit allen
übernommenen Verpflichtungen übergehen, oder an
diese zurückfließen, wenn der erste Verwalter den
Betrieb nicht mehr besorgen kann oder will.
[03/32] Man hat es bei einer
solchen Einrichtung mit Rechtsübertragungen zu tun.
Die gesetzlichen Bestimmungen zu treffen, wie solche
Übertragungen stattfinden sollen, obliegt dem
Rechtsstaat. Er wird auch über die Ausführung zu
wachen und deren Verwaltung zu führen haben. Man
kann sich denken, daß im einzelnen die Bestimmungen,
die eine solche Rechtsübertragung regeln, in sehr
verschiedener Art aus dem Rechtsbewußtsein heraus
für richtig befunden werden. Eine Vorstellungsart,
die wie die hier dargestellte wirklichkeitsgemäß
sein soll, wird niemals mehr wollen als auf die
Richtung weisen, in der sich die Regelung
bewegen kann. Geht man verständnisvoll auf diese
Richtung ein, so wird man im konkreten Einzelfalle
immer ein Zweckentsprechendes finden. Doch wird aus
den besondern Verhältnissen heraus für die
Lebenspraxis dem Geiste der Sache gemäß das Richtige
gefunden werden müssen. Je wirklichkeitsgemäßer eine
Denkart ist, desto weniger wird sie für einzelnes
aus vorgefaßten Forderungen heraus Gesetz und Regel
feststellen wollen. — Nur wird andrerseits eben aus
dem Geiste der Denkart in entschiedener Weise das
eine oder das andere mit Notwendigkeit sich ergeben.
Ein solches Ergebnis ist, daß der Rechtsstaat durch
seine Verwaltung der Rechtsübertragungen selbst
niemals die Verfügung über ein Kapital wird an sich
reißen dürfen. Er wird nur dafür zu sorgen haben,
daß die Übertragung an eine solche Person oder
Personengruppe geschieht, welche diesen Vorgang
durch ihre individuellen Fähigkeiten als
gerechtfertigt erscheinen lassen. Aus dieser
Voraussetzung heraus wird auch zunächst ganz
allgemein die Bestimmung zu gelten haben, daß, wer
aus den geschilderten Gründen zu einer
Kapitalübertragung zu schreiten hat, sich aus freier
Wahl über seine Nachfolge in der Kapitalverwertung
entscheiden kann. Er wird eine Person oder
Personengruppe wählen können, oder auch das
Verfügungsrecht auf eine Korporation der geistigen
Organisation übertragen können. Denn wer durch eine
Kapitalverwaltung dem sozialen Organismus
zweckentsprechende Dienste geleistet hat, der wird
auch über die weitere Verwendung dieses Kapitals aus
seinen individuellen Fähigkeiten heraus mit sozialem
Verständnis urteilen. Und es wird für den sozialen
Organismus dienlicher sein, wenn auf dieses Urteil
gebaut wird, als wenn darauf verzichtet und die
Regelung von Personen vorgenommen wird, die nicht
unmittelbar mit der Sache verbunden sind.
[03/33] Eine Regelung dieser
Art wird in Betracht kommen bei Kapitalmassen von
einer bestimmten Höhe an, die von einer Person oder
einer Personengruppe durch Produktionsmittel (zu
denen auch Grund und Boden gehört) erworben werden,
und die nicht auf der Grundlage der ursprünglich für
die Betätigung der individuellen Fähigkeiten
gemachten Ansprüche persönliches Eigentum werden.
[03/34] Die in der letzteren
Art gemachten Erwerbungen und alle Ersparnisse, die
aus den Leistungen der eigenen Arbeit entspringen,
verbleiben bis zum Tode des Erwerbers oder bis zu
einem spätem Zeitpunkte im persönlichen Besitz
dieses Erwerbers oder seiner Nachkommen. Bis zu
diesem Zeitpunkte wird auch ein aus dem Rechtsbewußt
sein sich ergebender, durch den Rechtsstaat
festzusetzender Zins von dem zu leisten sein, dem
solche Ersparnisse zum Schaffen von
Produktionsmitteln gegeben werden. In einer sozialen
Ordnung, die auf den hier geschilderten Grundlagen
ruht, kann eine vollkommene Scheidung durchgeführt
werden zwischen den Erträgnissen, die auf Grund
einer Arbeitsleistung mit Produktionsmitteln
zustandekommen und den Vermögensmassen, die auf
Grund der persönlichen (physischen und geistigen)
Arbeit erworben werden. Diese Scheidung entspricht
dem Rechtsbewußtsein und den Interessen der sozialen
Allgemeinheit. Was jemand erspart und als Ersparnis
einem Produktionsbetrieb zur Verfügung stellt, das
dient den allgemeinen Interessen. Denn es macht erst
die Produktionsleitung durch individuelle
menschliche Fähigkeiten möglich. Was an
Kapitalvermehrung durch die Produktionsmittel — nach
Abzug des rechtmäßigen Zinses — entsteht, das
verdankt seine Entstehung der Wirkung des gesamten
sozialen Organismus. Es soll also auch in der
geschilderten Art wieder in ihn zurückfließen. Der
Rechtsstaat wird nur eine Bestimmung darüber zu
treffen haben, daß die Überleitung der in
Frage kommenden Kapitalmassen in der angegebenen Art
geschehe; nicht aber wird es ihm obliegen,
Entscheidungen darüber zu treffen, zu welcher
materiellen oder geistigen Produktion ein
übergeleitetes oder auch ein erspartes Kapital zur
Verfügung zu stellen ist. Das würde zu einer
Tyrannis des Staates über die geistige und
materielle Produktion führen. Diese aber wird in der
für den sozialen Organismus besten Art durch die
individuellen menschlichen Fähigkeiten geleitet. Nur
wird es demjenigen, der nicht selbst die Wahl
darüber treffen will, an wen er ein durch ihn
entstandenes Kapital übertragen soll, frei
überlassen sein, für das Verfügungsrecht eine
Korporation der geistigen Organisation einzusetzen.
[03/35] Auch ein durch
Ersparnis gewonnenes Vermögen geht mit dem
Zinserträgnis nach dem Tode des Erwerbers oder
einige Zeit danach an eine geistig oder materiell
produzierende Person oder Personengruppe — aber nur
an eine solche, nicht an eine unproduktive Person,
bei der es zur Rente würde --- über, die durch
letztwillige Anordnung von dem Erwerber zu wählen
ist. Auch dafür wird, wenn eine Person oder
Personengruppe nicht unmittelbar gewählt werden
kann, die Übertragung des Verfügungsrechtes an eine
Korporation des geistigen Organismus in Betracht
kommen. Nur wenn jemand von sich aus keine Verfügung
trifft, so wird der Rechtsstaat für ihn eintreten
und durch die geistige Organisation die Verfügung
treffen lassen.
[03/36] Innerhalb einer so
geregelten sozialen Ordnung ist zugleich der freien
Initiative der einzelnen Menschen und auch den
Interessen der sozialen Allgemeinheit Rechnung
getragen; ja es wird den letzteren eben dadurch voll
entsprochen, daß die freie Einzel-Initiative in
ihren Dienst gestellt wird. Wer seine Arbeit der
Leitung eines andern Menschen anzuvertrauen hat,
wird bei einer solchen Regelung wissen können, daß
das mit dem Leiter gemeinsam Erarbeitete in der
möglichst besten Art für den sozialen Organismus,
also auch für den Arbeiter selbst, fruchtbar wird.
Die hier gemeinte soziale Ordnung wird ein dem
gesunden Empfinden der Menschen entsprechendes
Verhältnis schaffen zwischen den durch das
Rechtsbewußtsein geregelten Verfügungsrechten über
in Produktionsmitteln verkörpertes Kapital und
menschlicher Arbeitskraft einerseits und den Preisen
der durch beides geschaffenen Erzeugnisse
andrerseits. — Vielleicht findet mancher in dem hier
Dargestellten Unvollkommenheiten. Die mögen gefunden
werden. Es kommt einer wirklichkeitsgemäßen Denkart
nicht darauf an, vollkommene «Programme» ein für
alle Male zu geben, sondern darauf, die Richtung
zu kennzeichnen, in der praktisch gearbeitet
werden soll. Durch solche besondere Angaben, wie sie
die hier gemachten sind, soll eigentlich nur wie
durch ein Beispiel die gekennzeichnete Richtung
näher erläutert werden. Ein solches Beispiel mag
verbessert werden. Wenn dies nur in der angegebenen
Richtung geschieht, dann kann ein fruchtbares Ziel
erreicht werden.
[03/37] Berechtigte
persönliche oder Familienimpulse werden sich durch
solche Einrichtungen mit den Forderungen der
menschlichen Allgemeinheit in Einklang bringen
lassen. Man wird gewiß darauf hinweisen können, daß
die Versuchung, das Eigentum auf einen oder mehrere
Nachkommen noch bei Lebzeiten zu übertragen, sehr
groß ist. Und daß man ja in solchen Nachkommen
scheinbar Produzierende schaffen kann, die aber dann
doch gegenüber anderen untüchtig sind und besser
durch diese anderen ersetzt würden. Doch diese
Versuchung wird in einer von den oben angedeuteten
Einrichtungen beherrschten Organisation eine
möglichst geringe sein können. Denn der Rechtsstaat
braucht nur zu verlangen, daß unter allen Umständen
das Eigentum, das an ein Familienmitglied von einem
andern übertragen worden ist, nach Ablauf einer
gewissen, auf den Tod des letzteren folgenden Zeit
einer Korporation der geistigen Organisation
zufällt. Oder es kann in andrer Art durch das Recht
die Umgehung der Regel verhindert werden. Der
Rechtsstaat wird nur dafür sorgen, daß diese
Überführung geschehe; wer ausersehen sein soll, das
Erbe anzutreten, das sollte durch eine aus der
geistigen Organisation hervorgegangene Einrichtung
bestimmt sein. Durch Erfüllung solcher
Voraussetzungen wird sich ein Verständnis dafür
entwickeln, daß Nachkommen durch Erziehung und
Unterricht für den sozialen Organismus geeignet
gemacht werden, und nicht durch Kapitalübertragung
an unproduktive Personen sozialer Schaden
angerichtet werde. Jemand, in dem wirklich soziales
Verständnis lebt, hat kein Interesse daran, daß
seine Verbindung mit einer Kapitalgrundlage
nachwirke bei Personen oder Personengruppen, bei
denen die individuellen Fähigkeiten eine solche
Verbindung nicht rechtfertigen.
[03/38] Niemand wird, was
hier ausgeführt ist, für eine bloße Utopie halten,
der Sinn für wirklich praktisch Durchführbares hat.
Denn es wird gerade auf solche Einrichtungen
gedeutet, die ganz unmittelbar an jeder Stelle des
Lebens aus den gegenwärtigen Zuständen heraus
erwachsen können. Man wird nur zu dem Entschluß
greifen müssen, innerhalb des Rechtsstaates auf die
Verwaltung des geistigen Lebens und auf das
Wirtschaften allmählich zu verzichten und sich nicht
zu wehren, wenn, was geschehen sollte, wirklich
geschieht, daß private Bildungsanstalten entstehen
und daß sich das Wirtschaftsleben auf , die eigenen
Untergründe stellt. Man braucht die Staatsschulen
und die staatlichen Wirtschaftseinrichtungen nicht
von heute zu morgen abzuschaffen; aber man wird aus
vielleicht kleinen Anfängen heraus die Möglichkeit
erwachsen sehen, daß ein allmählicher Abbau des
staatlichen Bildungs- und Wirtschaftswesens erfolge.
Vor allem aber würde notwendig sein, daß diejenigen
Persönlichkeiten, welche sich mit der Überzeugung
durchdringen können von der Richtigkeit der hier
dargestellten oder ähnlicher sozialer Ideen, für
deren Verbreitung sorgen. Finden solche Ideen
Verständnis, so wird dadurch Vertrauen geschaffen
zu einer möglichen heilsamen Umwandlung der
gegenwärtigen Zustände in solche, welche deren
Schäden nicht zeigen. Dieses Vertrauen aber
ist das einzige, aus dem eine wirklich gesunde
Entwickelung wird hervorgehen können. Denn wer ein
solches Vertrauen gewinnen soll, der muß überschauen
können, wie Neueinrichtungen sich praktisch an das
Bestehende anknüpfen lassen. Und es scheint gerade
das Wesentliche der Ideen zu sein, die hier
entwickelt werden, daß sie nicht eine bessere
Zukunft herbeiführen wollen durch eine noch
weitergehende Zerstörung des Gegenwärtigen, als sie
schon eingetreten ist; sondern daß die
Verwirklichung solcher Ideen auf dem Bestehenden
weiterbaut und im Weiterbauen den Abbau des
Ungesunden herbeiführt. Eine Aufklärung, die ein
Vertrauen nach dieser Richtung nicht anstrebt, wird
nicht erreichen, was unbedingt erreicht werden muß:
eine Weiterentwickelung, bei welcher der Wert der
bisher von den Menschen erarbeiteten Güter und der
erworbenen Fähigkeiten nicht in den Wind geschlagen,
sondern gewahrt wird. Auch der ganz radikal Denkende
kann Vertrauen zu einer sozialen Neugestaltung unter
Wahrung der überkommenen Werte gewinnen, wenn er vor
Ideen sich gestellt sieht, die eine wirklich gesunde
Entwickelung einleiten können. Auch er wird einsehen
müssen, daß, welche Menschenklasse auch immer zur
Herrschaft gelangt, sie die bestehenden übel nicht
beseitigen wird, wenn ihre Impulse nicht von Ideen
getragen sind, die den sozialen Organismus gesund,
lebensfähig machen. Verzweifeln, weil man nicht
glauben kann, daß bei einer genügend großen Anzahl
von Menschen auch in den Wirren der Gegenwart
Verständnis sich finde für solche Ideen, wenn auf
ihre Verbreitung die notwendige Energie gewandt
werden kann, hieße an der Empfänglichkeit der
Menschennatur für Impulse des Gesunden und
Zweckentsprechenden verzweifeln. Es sollte diese
Frage, ob man daran verzweifeln müsse, gar nicht
gestellt werden, sondern nur die andere: was
man tun solle, um die Aufklärung über
vertrauenerweckende Ideen so kraftvoll als möglich
zu machen.
[03/39] Einer wirksamen
Verbreitung der hier dargestellten Ideen wird
zunächst entgegenstehen, daß die Denkgewohnheiten
des gegenwärtigen Zeitalters aus zwei Untergründen
heraus mit ihnen nicht zurechtkommen werden.
Entweder wird man in irgendeiner Form einwenden, man
könne sich nicht vorstellen, daß ein
Auseinanderreißen des einheitlichen sozialen Lebens
möglich sei, da doch die drei gekennzeichneten
Zweige dieses Lebens in der Wirklichkeit überall
zusammenhängen; oder man wird finden, daß auch im
Einheitsstaate die notwendige selbständige Bedeutung
eines jeden der drei Glieder erreicht werden könne,
und daß eigentlich mit dem hier Dargestellten ein
Ideengespinst gegeben sei, das die Wirklichkeit
nicht berühre. Der erste Einwand beruht darauf, daß
von einem unwirklichen Denken ausgegangen
wird. Daß geglaubt wird, die Menschen könnten in
einer Gemeinschaft nur eine Einheit des Lebens
erzeugen, wenn diese Einheit durch Anordnung erst in
die Gemeinschaft hineingetragen wird. Doch das
Umgekehrte wird von der Lebenswirklichkeit verlangt.
Die Einheit muß als das Ergebnis entstehen;
die von verschiedenen Richtungen her
zusammenströmenden Betätigungen müssen zuletzt eine
Einheit bewirken. Dieser wirklichkeitsgemäßen
Idee lief die Entwickelung der letzten Zeit zuwider.
Deshalb stemmte sich, was in den Menschen lebte,
gegen die von außen in das Leben gebrachte «Ordnung»
und führte zu der gegenwärtigen sozialen Lage. — Das
zweite Vorurteil geht hervor aus dem Unvermögen, die
radikale Verschiedenheit im Wirken der drei Glieder
des sozialen Lebens zu durchschauen. Man sieht
nicht, wie der Mensch zu jedem der drei Glieder ein
besonderes Verhältnis hat, das in seiner
Eigenart nur entfaltet werden kann, wenn im
wirklichen Leben ein für sich bestehender Boden
vorhanden ist, auf dem sich, abgesondert von den
beiden andern, dieses Verhältnis ausgestalten kann,
um mit ihnen zusammenzuwirken. Eine Anschauung der
Vergangenheit, die physiokratische, meinte: Entweder
die Menschen machen Regierungsmaßregeln über das
wirtschaftliche Leben, welche der freien
Selbstentfaltung dieses Lebens widerstreben; dann
seien solche Maßregeln schädlich. Oder die Gesetze
laufen in derselben Richtung, in welcher das
Wirtschaftsleben von selbst läuft, wenn es sich frei
überlassen bleibt; dann seien sie überflüssig. Als
Schulmeinung ist diese Anschauung überwunden; als
Denkgewohnheit spukt sie aber überall noch
verheerend in den Menschenköpfen. Man meint, wenn
ein Lebensgebiet seinen Gesetzen folgt, dann müsse
aus diesem Gebiete alles für das Leben
Notwendige sich ergeben, Wenn, zum Beispiel, das
Wirtschaftsleben in einer solchen Art geregelt
werde, daß die Menschen die Regelung als eine sie
befriedigende empfinden, dann müsse auch das Rechts-
und Geistesleben aus dem geordneten Wirtschaftsboden
sich richtig ergeben. Doch dieses ist nicht möglich.
Und nur ein Denken, das der Wirklichkeit fremd
gegenübersteht, kann glauben, daß es möglich sei. Im
Kreislauf des Wirtschaftslebens ist nichts vorhanden,
das von sich aus einen Antrieb enthielte, dasjenige
zu regeln, was aus dem Rechtsbewußtsein über das
Verhältnis von Mensch zu Mensch erfließt. Und will
man dieses Verhältnis aus den
wirtschaftlichen Antrieben heraus ordnen, so wird
man den Menschen mit seiner Arbeit und mit der
Verfügung über die Arbeitsmittel in das
Wirtschaftsleben einspannen. Er wird ein Rad in
einem Wirtschaftsleben, das wie ein Mechanismus
wirkt. Das Wirtschaftsleben hat die Tendenz,
fortwährend in einer Richtung sich zu bewegen, in
die von einer andern Seite her eingegriffen werden
muß. Nicht, wenn die Rechtsmaßnahmen in der
Richtung verlaufen, die vom Wirtschaftsleben erzeugt
wird, sind sie gut, oder wenn sie ihr zuwiderlaufen,
sind sie schädlich; sondern, wenn die Richtung, in
welcher das Wirtschaftsleben läuft, fortwährend
beeinflußt wird von den Rechten, welche den Menschen
nur als Menschen angehen, wird dieser in dem
Wirtschaftsleben ein menschenwürdiges Dasein führen
können. Und nur dann, wenn ganz abgesondert von dem
Wirtschaftsleben die individuellen Fähigkeiten auf
einem eigenen Boden erwachsen und dem Wirtschaften
die Kräfte immer wieder neu zuführen, die aus ihm
selbst sich nicht erzeugen können, wird auch
das Wirtschaften in einer den Menschen gedeihlichen
Art sich entwickeln können.
[03/40] Es ist merkwürdig:
auf dem Gebiete des rein äußerlichen Lebens sieht
man leicht den Vorteil der Arbeitsteilung ein. Man
glaubt nicht, daß der Schneider sich seine Kuh
züchten solle, die ihn mit Milch versorgt. Für die
umfassende Gliederung des Menschenlebens glaubt man,
daß die Einheitsordnung das allein Ersprießliche
sein müsse.
***
[03/41] Daß Einwände gerade
bei einer dem wirklichen Leben entsprechenden
sozialen Ideenrichtung von allen Seiten sich ergeben
müssen, ist selbstverständlich. Denn das wirkliche
Leben erzeugt Widersprüche. Und wer diesem Leben
gemäß denkt, der muß Einrichtungen verwirklichen
wollen, deren Lebenswidersprüche durch andere
Einrichtungen ausgeglichen werden. Er darf nicht
glauben: eine Einrichtung, die sich vor seinem
Denken als «ideal gut» ausweist, werde, wenn sie
verwirklicht wird, auch widerspruchslos sich
gestalten. — Es ist eine durchaus berechtigte
Forderung des gegenwärtigen Sozialismus, daß die
neuzeitlichen Einrichtungen, in denen produziert
wird um des Profitierens des einzelnen willen, durch
solche ersetzt werden, in denen produziert wird, um
des Konsumierens aller willen. Allein gerade
derjenige, welcher diese Forderung voll
anerkennt, wird nicht zu der Schlußfolgerung dieses
neueren Sozialismus kommen können: Also müssen die
Produktionsmittel aus dem Privateigentum in
Gemeineigentum übergehen. Er wird vielmehr die ganz
andere Schlußfolgerung anerkennen müssen: Also muß,
was privat auf Grund der individuellen Tüchtigkeiten
produziert wird, durch die rechten Wege der
Allgemeinheit zugeführt werden. Der wirtschaftliche
Impuls der neueren Zeit ging dahin, durch die Menge
des Gütererzeugens Einnahmen zu schaffen; die
Zukunft wird danach streben müssen, durch
Assoziationen aus der notwendigen Konsumtion die
beste Art der Produktion und die Wege von dem
Produzenten zu dem Konsumenten zu finden. Die
Rechtseinrichtungen werden dafür sorgen, daß ein
Produktionsbetrieb nur so lange mit einer Person
oder Personengruppe verbunden bleibt, als sich diese
Verbindung aus den individuellen Fähigkeiten dieser
Personen heraus rechtfertigt. Statt dem
Gemeineigentum der Produktionsmittel wird im
sozialen Organismus ein Kreislauf dieser
Mittel eintreten, der sie immer von neuem zu
denjenigen Personen bringt, deren individuelle
Fähigkeiten sie in der möglichst besten Art der
Gemeinschaft nutzbar machen können. Auf diese Art
wird zeitweilig diejenige Verbindung zwischen
Persönlichkeit und Produktionsmittel hergestellt,
die bisher durch den Privatbesitz bewirkt worden
ist. Denn der Leiter einer Unternehmung und seine
Unterleiter werden es den Produktionsmitteln
verdanken, daß ihre Fähigkeiten ihnen ein ihren
Ansprüchen gemäßes Einkommen bringen. Sie werden
nicht verfehlen, die Produktion zu einer möglichst
vollkommenen zu machen, denn die Steigerung dieser
Produktion bringt ihnen zwar nicht den vollen
Profit, aber doch einen Teil des Erträgnisses. Der
Profit fließt ja doch nur im Sinne des oben
Ausgeführten der Allgemeinheit bis zu dem Grade zu,
der sich ergibt nach Abzug des Zinses, der dem
Produzenten zugute kommt wegen der Steigerung der
Produktion. Und es liegt eigentlich schon im Geiste
des hier Dargestellten, daß, wenn die Produktion
zurückgeht, sich das Einkommen des Produzenten in
demselben Maße zu verringern habe, wie es sich
steigert bei der Produktionserweiterung. Immer aber
wird das Einkommen aus der geistigen Leistung des
Leitenden fließen, nicht aus einem solchen Profit,
welcher auf Verhältnissen beruht, die nicht in der
geistigen Arbeit eines Unternehmers, sondern in dem
Zusammenwirken der Kräfte des Gemeinlebens ihre
Grundlage haben.
[03/42] Man wird sehen
können, daß durch Verwirklichung solcher sozialer
Ideen, wie sie hier dargestellt sind, Einrichtungen,
die gegenwärtig bestehen, eine völlig neue Bedeutung
erhalten werden. Das Eigentum hört auf, dasjenige zu
sein, was es bis jetzt gewesen ist. Und es wird
nicht zurückgeführt zu einer überwundenen Form, wie
sie das Gemeineigentum darstellen würde, sondern es
wird fortgeführt zu etwas völlig Neuem. Die
Gegenstände des Eigentums werden in den Fluß des
sozialen Lebens gebracht. Der einzelne kann sie
nicht aus seinem Privatinteresse heraus zum Schaden
der Allgemeinheit verwalten; aber auch die
Allgemeinheit wird sie nicht zum Schaden der
einzelnen bureaukratisch verwalten können; sondern
der geeignete einzelne wird zu ihnen den Zugang
finden, um durch sie der Allgemeinheit dienen zu
können.
[03/43] Ein Sinn für das
Allgemeininteresse kann sich durch die
Verwirklichung solcher Impulse entwickeln, welche
das Produzieren auf eine gesunde Grundlage stellen
und den sozialen Organismus vor Krisengefahren
bewahren. -- Auch wird eine Verwaltung, die es nur
zu tun hat mit dem Kreislauf des Wirtschaftslebens,
zu Ausgleichen führen können, die etwa aus diesem
Kreislauf heraus als notwendig sich ergeben. Sollte,
zum Beispiel, ein Betrieb nicht in der Lage sein,
seinen Darleihern ihre Arbeitsersparnisse zu
verzinsen, so wird, wenn er doch als einem Bedürfnis
entsprechend anerkannt wird, aus andern
Wirtschaftsbetrieben nach freier Übereinkunft mit
allen an den letzteren beteiligten Personen das
Fehlende zugeschossen werden können. Ein in sich
abgeschlossener Wirtschaftskreislauf, der von außen
die Rechtsgrundlage erhält und den fortdauernden
Zufluß der zutage tretenden individuellen
Menschenfähigkeiten, wird es in sich nur mit dem
Wirtschaften zu tun haben. Er wird dadurch der
Veranlasser einer Güterverteilung sein können, die
jedem das verschafft, was er nach dem Wohlstande der
Gemeinschaft gerechter Art haben kann. Wenn einer
scheinbar mehr Einkommen haben wird als ein anderer,
so wird dies nur deshalb sein, weil das «Mehr» wegen
seiner individuellen Fähigkeiten der Allgemeinheit
zugute kommt.
***
[03/44] Ein sozialer
Organismus, der im Lichte der hier dargestellten
Vorstellungsart sich gestaltet, wird durch eine
Übereinkunft zwischen den Leitern des Rechtslebens
und denen des Wirtschaftslebens die Abgaben regeln
können, welche für das Rechtsleben notwendig sind.
Und alles, was zum Unterhalte der geistigen
Organisation nötig ist, wird dieser zufließen durch
die aus freiem Verständnis für sie erfolgende
Vergütung von seiten der Einzelpersonen, die am
sozialen Organismus beteiligt sind. Diese geistige
Organisation wird ihre gesunde Grundlage durch die
in freier Konkurrenz sich geltend machende
individuelle Initiative der zur geistigen Arbeit
fähigen Einzelpersonen haben.
[03/45] Aber nur in
dem hier gemeinten sozialen Organismus wird die
Verwaltung des Rechtes das notwendige Verständnis
finden für eine gerechte Güterverteilung. Ein
Wirtschaftsorganismus, der nicht aus den
Bedürfnissen der einzelnen Produktionszweige die
Arbeit der Menschen in Anspruch nimmt, sondern der
mit dem zu wirtschaften hat, was ihm das Recht
möglich macht, wird den Wert der Güter nach dem
bestimmen, was ihm die Menschen leisten. Er wird
nicht die Menschen leisten lassen, was durch den
unabhängig von Menschenwohlfahrt und Menschenwürde
zustande gekommenen Güterwert bestimmt ist. Ein
solcher Organismus wird Rechte sehen, die aus rein
menschlichen Verhältnissen sich ergeben. Kinder
werden das Recht auf Erziehung haben; der
Familienvater wird als Arbeiter ein höheres
Einkommen haben können als der Einzelnstehende. Das
«Mehr» wird ihm zufließen durch Einrichtungen, die
durch Übereinkommen aller drei sozialen
Organisationen begründet werden. Solche
Einrichtungen können dem Rechte auf Erziehung
dadurch entsprechen, daß nach den allgemeinen
Wirtschaftsverhältnissen die Verwaltung der
wirtschaftlichen Organisation die mögliche Höhe des
Erziehungseinkommens bemißt und der Rechtsstaat die
Rechte des einzelnen festsetzt nach den Gutachten
der geistigen Organisation. Wieder liegt es in der
Art eines wirklichkeitsgemäßen Denkens, daß mit
einer solchen Angabe nur wie durch ein Beispiel die
Richtung bezeichnet wird, in welcher die
Einrichtungen bewirkt werden können. Es wäre
möglich, daß für das einzelne ganz anders geartete
Einrichtungen als richtig befunden würden. Aber
dieses «Richtige» wird sich nur finden lassen durch
das zielgemäße Zusammenwirken der drei in sich
selbständigen Glieder des sozialen Organismus. Hier,
für diese Darstellung, möchte im Gegensatz zu
vielem, was in der Gegenwart für praktisch gehalten
wird, es aber nicht ist, die ihr zugrunde liegende
Denkart das wirklich Praktische finden, nämlich eine
solche Gliederung des sozialen Organismus, die
bewirkt, daß die Menschen in dieser Gliederung das
sozial Zweckmäßige veranlassen.
[03/46] Wie Kindern das
Recht auf Erziehung, so steht Altgewordenen,
Invaliden, Witwen, Kranken das Recht auf einen
Lebensunterhalt zu, zu dem die Kapitalgrundlage in
einer ähnlichen Art dem Kreislauf des sozialen
Organismus zufließen muß wie der gekennzeichnete
Kapitalbeitrag für die Erziehung der noch nicht
selbst Leistungsfähigen. Das Wesentliche bei all
diesem ist, daß die Feststellung desjenigen, was ein
nicht selbst Verdienender als Einkommen bezieht,
nicht aus dem Wirtschaftsleben sich ergeben soll,
sondern daß umgekehrt das Wirtschaftsleben abhängig
wird von dem, was in dieser Beziehung aus dem
Rechtsbewußtsein sich ergibt. Die in einem
Wirtschaftsorganismus Arbeitenden werden von dem
durch ihre Arbeit Geleisteten um so weniger haben,
je mehr für die nicht Verdienenden abfließen muß.
Aber das «Weniger» wird von allen am sozialen
Organismus Beteiligten gleichmäßig getragen, wenn
die hier gemeinten sozialen Impulse ihre
Verwirklichung finden werden. Durch den vom
Wirtschaftsleben abgesonderten Rechtsstaat wird, was
eine allgemeine Angelegenheit der Menschheit ist,
Erziehung und Unterhalt nicht Arbeitsfähiger, auch
wirklich zu einer solchen Angelegenheit gemacht,
denn im Gebiete der Rechtsorganisation wirkt
dasjenige, worinnen alle mündig gewordenen
Menschen mitzusprechen haben.
[03/47] Ein sozialer
Organismus, welcher der hier gekennzeichneten
Vorstellungsart entspricht, wird die Mehrleistung,
die ein Mensch auf Grund seiner individuellen
Fähigkeiten vollbringt, ebenso in die Allgemeinheit
überführen, wie er für die Minderleistung der
weniger Befähigten den berechtigten Unterhalt aus
dieser Allgemeinheit entnehmen wird. «Mehrwert» wird
nicht geschaffen werden für den unberechtigten Genuß
des einzelnen, sondern zur Erhöhung dessen, was dem
sozialen Organismus seelische oder materielle Güter
zuführen kann; und zur Pflege desjenigen, was
innerhalb dieses Organismus aus dessen Schoß heraus
entsteht, ohne daß es ihm unmittelbar dienen kann.
[03/48] Wer der Ansicht
zuneigt, daß die Auseinanderhaltung der drei Glieder
des sozialen Organismus nur einen ideellen Wert
habe, und daß sie sich auch beim einheitlich
gestalteten Staatsorganismus oder bei einer das
Staatsgebiet umfassenden, auf Gemeineigentum an den
Produktionsmitteln beruhenden wirtschaftlichen
Genossenschaft «von selbst» ergebe, der sollte
seinen Blick auf die besondere Art von sozialen
Einrichtungen lenken, die sich ergeben müssen, wenn
die Dreigliederung verwirklicht wird. Da wird, zum
Beispiel, nicht mehr die Staatsverwaltung das Geld
als gesetzliches Zahlungsmittel anzuerkennen haben,
sondern diese Anerkennung wird auf den Maßnahmen
beruhen, welche von den Verwaltungskörpern der
Wirtschaftsorganisation ausgehen. Denn Geld kann im
gesunden sozialen Organismus nichts anderes sein als
eine Anweisung auf Waren, die von andern erzeugt
sind und die man aus dem Gesamtgebiet des
Wirtschaftslebens deshalb beziehen kann, weil man
selbst erzeugte Waren an dieses Gebiet abgegeben
hat. Durch den Geldverkehr wird ein
Wirtschaftsgebiet eine einheitliche Wirtschaft.
Jeder produziert auf dem Umwege durch das ganze
Wirtschaftsleben für jeden. Innerhalb des
Wirtschaftsgebietes hat man es nur mit Warenwerten
zu tun. Für dieses Gebiet nehmen auch die
Leistungen, die entstehen aus der geistigen
und der staatlichen Organisation heraus, den
Warencharakter an. Was ein Lehrer an seinen Schülern
leistet, ist für den Wirtschaftskreislauf Ware. Dem
Lehrer werden seine individuellen Fähigkeiten
ebensowenig bezahlt wie dem Arbeiter seine
Arbeitskraft. Bezahlt kann beiden nur werden, was,
von ihnen ausgehend, im Wirtschaftskreislauf Ware
und Waren sein kann. Wie die freie Initiative, wie
das Recht wirken sollen, damit die Ware zustande
komme, das liegt ebenso außerhalb des
Wirtschaftskreislaufes wie die Wirkung der
Naturkräfte auf das Kornerträgnis in einem
segensreichen oder einem magern Jahr. Für den
Wirtschaftskreislauf sind die geistige Organisation
bezüglich dessen, was sie beansprucht als
wirtschaftliches Erträgnis, und auch der Staat
einzelne Warenproduzenten. Nur ist, was sie
produzieren, innerhalb ihres eigenen Gebietes nicht
Ware, sondern es wird erst Ware, wenn es von dem
Wirtschaftskreislauf aufgenommen wird. Sie
wirtschaften nicht in ihren eigenen Gebieten; mit
dem von ihnen Geleisteten wirtschaftet die
Verwaltung des Wirtschaftsorganismus.
[03/49] Der rein
wirtschaftliche Wert einer Ware (oder eines
Geleisteten), insofern er sich ausdrückt in dem
Gelde, das seinen Gegenwert darstellt, wird von der
Zweckmäßigkeit abhängen, mit der sich innerhalb des
Wirtschaftsorganismus die Verwaltung der
Wirtschaft ausgestaltet. Von den Maßnahmen dieser
Verwaltung wird es abhängen, inwiefern auf der
geistigen und rechtlichen Grundlage, welche von den
andern Gliedern des sozialen Organismus geschaffen
wird, die wirtschaftliche Fruchtbarkeit sich
entwickeln kann. Der Geldwert einer Ware wird dann
der Ausdruck dafür sein, daß diese Ware in der den
Bedürfnissen entsprechenden Menge durch die
Einrichtungen des Wirtschaftsorganismus erzeugt
wird. Würden die in dieser Schrift dargelegten
Voraussetzungen verwirklicht, so wird im
Wirtschaftsorganismus nicht der Impuls
ausschlaggebend sein, welcher durch die bloße Menge
der Produktion Reichtum ansammeln will, sondern es
wird durch die entstehenden und sich in der
mannigfaltigsten Art verbindenden Genossenschaften
die Gütererzeugung sich den Bedürfnissen anpassen.
Dadurch wird das diesen Bedürfnissen entsprechende
Verhältnis zwischen dem Geldwert und den
Produktionseinrichtungen im sozialen Organismus
hergestellt*.
* Nur durch eine Verwaltung des sozialen
Organismus, die in dieser Art zustande kommt im
freien Zusammenwirken der drei Glieder des sozialen
Organismus, wird sich als Ergebnis für das
Wirtschaftsleben ein gesundes Preisverhältnis der
erzeugten Güter
einstellen.
Dieses muß
so sein, daß jeder Arbeitende für
ein Erzeugnis so viel an Gegenwert erhält, als zur
Befriedigung sämtlicher Bedürfnisse bei ihm und den
zu ihm gehörenden Personen nötig ist, bis er ein
Erzeugnis der gleichen Arbeit wieder hervorgebracht
hat. Ein solches Preisverhältnis kann nicht durch
amtliche Feststellung erfolgen, sondern es muß sich
als Resultat
ergeben aus
dem lebendigen Zusammenwirken der im sozialen
Organismus tätigen Assoziationen. Aber es wird sich
einstellen, wenn das Zusammenwirken auf dem gesunden
Zusammenwirken der drei Organisationsglieder beruht.
Es muß mit derselben Sicherheit sich ergeben, wie
eine haltbare Brücke sich ergeben muß,
wenn sie nach rechten mathematischen und
mechanischen Gesetzen erbaut ist.
Man kann natürlich den naheliegenden Einwand machen,
das soziale Leben folge nicht so seinen Gesetzen wie
eine Brücke. Es wird aber niemand einen solchen
Einwand machen, der zu erkennen vermag, wie in der
Darstellung dieses Buches dem sozialen Leben eben lebendige und
nicht mathematische Gesetze zugrunde liegend gedacht
werden.
[03/50]
Das Geld wird im gesunden sozialen Organismus
wirklich nur Wertmesser sein; denn hinter jedem
Geldstück oder Geldschein steht die Warenleistung,
auf welche hin der Geldbesitzer allein zu dem Gelde
gekommen sein kann. Es werden sich aus der Natur der
Verhältnisse heraus Einrichtungen notwendig machen,
welche dem Gelde für den Inhaber seinen Wert
benehmen, wenn es die eben gekennzeichnete Bedeutung
verloren hat. Auf solche Einrichtungen ist schon
hingewiesen worden. Geldbesitz geht nach einer
bestimmten Zeit in geeigneter Form an : die
Allgemeinheit über. Und damit Geld, das nicht in
Produktionsbetrieben arbeitet, nicht mit Umgehung
der Maßnahmen der Wirtschaftsorganisation von
Inhabern zurückbehalten werde, kann Umprägung oder
Neudruck von Zeit zu Zeit stattfinden. Aus solchen
Verhältnissen heraus wird sich allerdings auch
ergeben, daß der Zinsbezug von einem Kapitale im
Laufe der Jahre sich immer verringere. Das Geld wird
sich abnützen, wie sich Waren abnützen. Doch wird
eine solche vom Staate zu treffende Maßnahme gerecht
sein. „Zins auf Zins" wird es nicht geben können.
Wer Ersparnisse macht, hat allerdings Leistungen
vollbracht, die ihm. auf spätere
Waren-Gegenleistungen Anspruch machen lassen, wie
gegenwärtige Leistungen atif den Eintausch
gegenwärtiger Gegenleistungen; aber die Ansprüche
können nur bis zu einer gewissen Grenze gehen; denn
aus der Vergangenheit herrührende Ansprüche können
nur durch Arbeitsleistungen der Gegenwart befriedigt
werden. Solche Ansprüche dürfen nicht zu einem
wirtschaftlichen Gewaltmittel werden. Durch die
Verwirklichung solcher Voraussetzungen wird die
Währungs frage auf eine gesunde Grundlage gestellt.
Denn gleichgültig wie aus andern Verhältnissen
heraus die Geldform sich gestaltet: Währung wird die
vernünftige Einrichtung des gesamten
Wirtschaftsorganismus durch dessen Verwaltung. Die
Währungsfrage wird niemals ein Staat in
befriedigender Art durch Gesetze lösen; gegenwärtige
Staaten werden sie nur lösen, wenn sie von ihrer
Seite auf die Lösung verzichten ind das Nötige dem
von ihnen abzusondernden Wirtschaftsorganismus
überlassen.
***
[03/51] Man spricht viel von
der modernen Arbeitsteilung, von deren Wirkung als
Zeitersparnis, Warenvollkommenheit, Warenaustausch
und so weiter; aber man berücksichtigt wenig, wie
sie das Verhältnis des einzelnen Menschen zu seiner
Arbeitsleistung beeinflußt. Wer in einem auf
Arbeitsteilung eingestellten sozialen
Organismus arbeitet, der erwirbt eigentlich
niemals sein Einkommen selbst, sondern er erwirbt es
durch die Arbeit aller am sozialen
Organismus Beteiligten. Ein Schneider, der sich zum
Eigengebrauch einen Rock macht, setzt diesen Rock zu
sich nicht in dasselbe Verhältnis wie ein Mensch,
der in primitiven Zuständen noch alles zu seinem
Lebensunterhalte Notwendige selbst zu besorgen hat.
Er macht sich den Rock, um für andere Kleider machen
zu können; und der Wert des Rockes für ihn
hängt ganz von den Leistungen der andern
ab. Der Rock ist eigentlich Produktionsmittel.
Mancher wird sagen, das sei eine Begriffsspalterei.
Sobald er auf die Wertbildung der Waren im
Wirtschaftskreislauf sieht, wird er diese Meinung
nicht mehr haben können. Dann wird er sehen, daß man
in einem Wirtschaftsorganismus, der auf
Arbeitsteilung beruht, gar nicht für sich arbeiten
kann. Man kann nur für andere arbeiten, und andere
für sich arbeiten lassen. Man kann ebensowenig für
sich arbeiten, wie man sich selbst aufessen kann.
Aber man kann Einrichtungen herstellen, welche dem
Wesen der Arbeitsteilung widersprechen. Das
geschieht, wenn die Gütererzeugung nur darauf
eingestellt wird, dem einzelnen Menschen als
Eigentum zu überliefern, was er doch nur durch seine
Stellung im sozialen Organismus als Leistung
erzeugen kann. Die Arbeitsteilung drängt den
sozialen Organismus dazu, daß der einzelne Mensch in
ihm lebt nach den Verhältnissen des
Gesamtorganismus; sie schließt wirtschaftlich den
Egoismus aus. Ist dann dieser Egoismus doch
vorhanden in Form von Klassenvorrechten und
dergleichen, so entsteht ein sozial unhaltbarer
Zustand, der zu Erschütterungen des sozialen
Organismus führt. In solchen Zuständen leben wir
gegenwärtig. Es mag manchen geben, der nichts davon
hält, wenn man fordert, die Rechtsverhältnisse und
anderes müssen sich nach dem egoismusfreien Schaffen
der Arbeitsteilung richten. Ein solcher möge dann
nur aus seinen Voraussetzungen die Konsequenz
ziehen. Diese wäre: man könne überhaupt nichts tun;
die soziale Bewegung könne zu nichts führen. Man
kann in bezug auf diese Bewegung allerdings
Ersprießliches nicht tun, wenn man der
Wirklichkeit nicht ihr Recht geben will. Die
Denkungsart, aus der die hier gegebene Darstellung
heraus geschrieben ist, will, was der Mensch
innerhalb des sozialen Organismus zu tun hat, nach
dem einrichten, was aus den Lebensbedingungen dieses
Organismus folgt.
***
[03/52] Wer seine Begriffe
nur nach den eingewöhnten Einrichtungen bilden kann,
der wird ängstlich werden, wenn er davon vernimmt,
daß das Verhältnis des Arbeitsleiters zu dem
Arbeiter losgelöst werden solle von dem
Wirtschaftsorganismus. Denn er wird glauben, daß
eine solche Loslösung notwendig zur Geldentwertung
und zur Rückkehr in primitive
Wirtschaftsverhältnisse führe. (Dr. Rathenau äußert
in seiner Schrift «Nach der Flut» solche Meinungen,
die von seinem Standpunkt aus berechtigt
erscheinen.) Aber dieser Gefahr wird durch die
Dreigliederung des sozialen Organismus
entgegengearbeitet. Der auf sich selbst gestellte
Wirtschaftsorganismus im Verein mit dem
Rechtsorganismus sondert die Geldverhältnisse ganz
ab von den auf das Recht gestellten
Arbeitsverhältnissen. Die Rechtsverhältnisse werden
nicht unmittelbar auf die Geldverhältnisse einen
Einfluß haben können. Denn die letzteren sind
Ergebnis der Verwaltung des Wirtschaftsorganismus.
Das Rechtsverhältnis zwischen Arbeitsleiter und
Arbeiter wird einseitig gar nicht in dem Geldwert
zum Ausdruck kommen können, denn dieser ist nach
Beseitigung des Lohnes, der ein Tauschverhältnis von
Ware und Arbeitskraft darstellt, lediglich der
Maßstab für den gegenseitigen Wert der Waren (und
Leistungen). — Aus der Betrachtung der Wirkungen,
welche die Dreigliederung für den sozialen
Organismus hat, muß man die Überzeugung gewinnen,
daß sie zu Einrichtungen führen werde, die in den
bisherigen Staatsformen nicht vorhanden sind.
[03/53] Und innerhalb dieser
Einrichtungen wird dasjenige ausgetilgt werden
können, was gegenwärtig als Klassenkampf empfunden
wird. Denn dieser Kampf beruht auf der Einspannung
des Arbeitslohnes in den Wirtschaftskreislauf. Diese
Schrift stellt eine Form des sozialen Organismus
dar, in dem der Begriff des Arbeitslohnes ebenso
eine Umformung erfährt wie der alte
Eigentumsbegriff. Aber durch diese Umformung
wird ein lebensfähiger sozialer
Zusammenhang der Menschen geschaffen. -- Nur eine
leichtfertige Beurteilung wird finden können, daß
mit der Verwirklichung des hier Dargestellten nichts
weiter getan sei, als daß der Arbeitszeitlohn in
Stücklohn verwandelt werde. Mag sein, daß eine
einseitige Ansicht von der Sache zu diesem Urteil
führt. Aber hier ist diese einseitige
Ansicht nicht als die rechte geschildert, sondern es
ist die Ablösung des Entlohnungsverhältnisses durch
das vertragsgemäße Teilungsverhältnis in bezug auf
das von Arbeitsleiter und Arbeiter gemeinsam
Geleistete in Verbindung mit der gesamten
Einrichtung des sozialen Organismus ins Auge
gefaßt. Wem der dem Arbeiter zukommende Teil des
Leistungserträgnisses als Stücklohn erscheint, der
wird nicht gewahr, daß dieser «Stücklohn»
(der aber eigentlich kein «Lohn» ist) sich im Werte
des Geleisteten in einer Art zum Ausdruck
bringt, welche die gesellschaftliche Lebenslage des
Arbeiters zu andern Mitgliedern des sozialen
Organismus in ein ganz anderes Verhältnis bringt,
als dasjenige ist, das aus der einseitig
wirtschaftlich bedingten Klassenherrschaft,
entstanden ist. Die Forderung nach Austilgung des
Klassenkampfes wird damit befriedigt. — Und wer sich
zu der namentlich auch in sozialistischen Kreisen zu
hörenden Meinung bekennt: die Entwickelung selbst
müsse die Lösung der sozialen Frage bringen, man
könne nicht Ansichten aufstellen, die verwirklicht
werden sollen; dem muß erwidert werden: Gewiß wird
die Entwickelung das Notwendige bringen müssen; aber
in dem sozialen Organismus sind die Ideenimpulse des
Menschen Wirklichkeiten. Und wenn die Zeit
ein wenig vorgeschritten sein wird und das verwirklicht
sein wird, was heute nur gedacht werden kann:
dann wird eben dieses Verwirklichte in der
Entwickelung drinnen sein. Und diejenigen, welche
«nur von der Entwickelung» und nicht von der
Erbringung fruchtbarer Ideen etwas halten, werden
sich Zeit lassen müssen mit ihrem Urteil bis dahin,
wo, was heute gedacht wird, Entwickelung sein wird.
Doch wird es eben dann zu spät sein zum
Vollbringen gewisser Dinge, die von den heutigen
Tatsachen schon gefordert werden. Im sozialen
Organismus ist es nicht möglich, die Entwickelung objektiv
zu betrachten wie in der Natur. Man muß die
Entwickelung bewirken. Deshalb ist es für
ein gesundes soziales Denken verhängnisvoll, daß ihm
gegenwärtig Ansichten gegenüberstehen, die, was
sozial notwendig ist, so «beweisen» wollen, wie man
in der Naturwissenschaft «beweist». Ein «Beweis» in
sozialer Lebensauffassung kann sich nur dem ergeben,
der in seine Anschauung das aufnehmen kann,
was nicht nur im Bestehenden liegt, sondern
dasjenige, was in den Menschenimpulsen — von
ihnen oft unbemerkt — keimhaft ist und sich
verwirklichen will.
***
[03/54] Eine derjenigen
Wirkungen, durch welche die Dreigliederung des
sozialen Organismus ihre Begründung im Wesenhaften
des menschlichen Gesellschaftslebens zu erweisen
haben wird, ist die Loslösung der richterlichen
Tätigkeit von den staatlichen Einrichtungen. Den
letzteren wird es obliegen, die Rechte festzulegen,
welche zwischen Menschen oder Menschengruppen zu
bestehen haben. Die Urteilsfindungen selbst aber
liegen in Einrichtungen, die aus der geistigen
Organisation heraus gebildet sind. Diese
Urteilsfindung ist in hohem Maße abhängig von der
Möglichkeit, daß der Richtende Sinn und Verständnis
habe für die individuelle Lage eines zu Richtenden.
Solcher Sinn und solches Verständnis werden nur
vorhanden sein, wenn dieselben Vertrauensbande,
durch welche die Menschen zu den Einrichtungen der
geistigen Organisation sich hingezogen fühlen, auch
maßgebend sind für die Einsetzung der Gerichte. Es
ist möglich, daß die Verwaltung der geistigen
Organisation die Richter aufstellt, die aus den
verschiedensten geistigen Berufsklassen heraus
genommen sein können, und die auch nach Ablauf einer
gewissen Zeit wieder in ihre eigenen Berufe
zurückkehren, In gewissen Grenzen hat dann jeder
Mensch die Möglichkeit, sich die Persönlichkeit
unter den Aufgestellten für fünf oder zehn Jahre zu
wählen, zu der er so viel Vertrauen hat, daß er in
dieser Zeit, wenn es dazu kommt, von ihr die
Entscheidung in einem privaten oder strafrechtlichen
Fall entgegennehmen will. Im Umkreis des Wohnortes
jedes Menschen werden dann immer so viele Richtende
sein, daß diese Wahl eine Bedeutung haben wird. Ein
Kläger hat sich dann stets an den für einen
Angeklagten zuständigen Richter zu wenden. — Man
bedenke, was eine solche Einrichtung in den
österreichisch-ungarischen Gegenden für eine
einschneidende Bedeutung gehabt hätte. In
gemischtsprachigen Gegenden hätte der Angehörige
einer jeden Nationalität sich einen Richter seines
Volkes erwählen können. Wer die österreichischen
Verhältnisse kennt, der kann auch wissen, wieviel
zum Ausgleich im Leben der Nationalitäten eine
solche Einrichtung hätte beitragen können. — Aber
außer der Nationalität gibt es weite Lebensgebiete,
für deren gesunde Entfaltung eine solche Einrichtung
im gedeihlichen Sinne wirken kann. — Für die engere
Gesetzeskenntnis werden den in der geschilderten Art
bestellten Richtern und Gerichtshöfen Beamte zur
Seite stehen, deren Wahl auch von der Verwaltung des
geistigen Organismus zu vollziehen ist, die aber
nicht selbst zu richten haben. Ebenso werden
Appellationsgerichte aus dieser Verwaltung heraus zu
bilden sein. Es wird im Wesen desjenigen Lebens
liegen, das sich durch die Verwirklichung solcher
Voraussetzungen abspielt, daß ein Richter den
Lebensgewohnheiten und der Empfindungsart der zu
Richtenden nahestehen kann, daß er durch sein
außerhalb des Richteramtes — dem er nur eine
Zeitlang vorstehen wird — liegendes Leben mit den
Lebenskreisen der zu Richtenden vertraut wird. Wie
der gesunde soziale Organismus überall in seinen
Einrichtungen das soziale Verständnis der an seinem
Leben beteiligten Personen heranziehen wird, so auch
bei der richterlichen Tätigkeit. Die
Urteilsvollstreckung fällt dem Rechtsstaate zu.
***
[03/55] Die Einrichtungen,
die sich durch die Verwirklichung des hier
Dargestellten für andere Lebensgebiete als die
angegebenen notwendig machen, brauchen vorläufig
hier wohl nicht geschildert zu werden. Diese
Schilderung würde selbstverständlich einen nicht zu
begrenzenden Raum einnehmen.
[03/56] Die dargestellten
einzelnen Lebenseinrichtungen werden gezeigt haben,
daß es der zugrunde liegenden Denkungsart sich
nicht, wie mancher meinen könnte — und wie
tatsächlich geglaubt wurde, als ich hier und dort
das Dargestellte mündlich vorgetragen habe —‚ um
eine Erneuerung der drei Stände, Nähr-, Wehr- und
Lehrstand handelt. Das Gegenteil dieser
Ständegliederung wird angestrebt. Die Menschen
werden weder in Klassen noch in Stände sozial eingegliedert
sein, sondern der soziale Organismus selbst wird
gegliedert sein. Der Mensch aber wird gerade dadurch
wahrhaft Mensch sein können. Denn die Gliederung
wird eine solche sein, daß er mit seinem Leben in
jedem der drei Glieder wurzeln wird. In dem Gliede
des sozialen Organismus, in dem er durch den Beruf
drinnen steht, wird er mit sachlichem Interesse
stehen; und zu den andern wird er lebensvolle
Beziehungen haben, denn deren Einrichtungen werden
zu ihm in einem Verhältnisse stehen, das solche
Beziehungen herausfordert. Dreigeteilt wird der vom
Menschen abgesonderte, seinen Lebensboden bildende
soziale Organismus sein; jeder Mensch als solcher
wird ein Verbindendes der drei Glieder sein.
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