Je vous ai dit hier : on a à
différencier trois membres dans la nature humaine.
Comment on les nomme, est une chose en soi. Nous le
nommons aujourd’hui l’humain des nerfs et sens, l’humain
du rythme, l’humain du métabolisme. Nous en avons trois
choses à différencier en rapport à une structure sociale
vraiment ordonnée organiquement : le spirituel, le pur
étatique régulant, le gestionnaire-économique. L’humain
se touche à cette vie sociale, l’humain se tient dedans.
Mais il se tient dans une certaine mesure déjà
inversement dans sa triarticulation que la
triarticulation sociale est.
Faites attention à cela : il est toujours nécessaire
d’indiquer que l’on ne construirait, ne cherche donc pas
d’analogie, n'indique pas de telles choses en concepts
abstraits, mais pratique une véritable recherche
spirituelle. Ainsi n’arrive aussi à rien, celui qui
compare l’hiver de la Terre à la nuit ou avec le
sommeil, et l’été avec la veille, pendant que pour la
Terre l’été représente justement le sommeil, et l’hiver
la veille. Rien n’obtient celui qui pense l’évolution de
l’humanité en analogie avec l’évolution de l’humain
individuel. Pendant que l’humain individuel avance de
l’enfance jusqu'à la vieillesse, l’humanité avance à
reculons de la vieillesse dans l’enfance. Une véritable
recherche montre justement quelque chose de tout à fait
autre que ce que les humains songent de manière
fantasque. Seulement donc, ne pas filer des analogies,
mais envisager les choses comme elles sont ! Lorsque
nous prenons en considération l’humain triarticulé,
alors nous avons tout d’abord le spirituel de l’humain
dans la sphère neuro-sensorielle. Alors, nous avons le
médian dans la sphère rythmique, l’inférieur dans le
métabolisme. Vous pouvez lire cela plus précisément dans
mon livre « Des énigmes de l’âme ». Mais j’ai rendu
attentif là-dessus : dans le métabolisme est en fait
l’empreinte du plus haut, le spirituel. Le métabolisme
exprime en cela, si nous voyons le spirituel,
l’intuition, le rythmique exprime l’inspiration et la
vie neuro-sensorielle l’imagination. L’humain est un
être triarticulé. Mais aussi l’organisme social correct,
vers lequel l’humanité actuelle conflue dans la
cinquième période post-atlantéenne, est triarticulé.
Seulement, nous avons là, en ce que nous observons cette
triarticulation, à ne pas laisser la chose suivante hors
d'attention.
Où réside en fait chez l’humain, ce sur quoi il est
lorgné dans l’organisme humain – pas dans l’humain
entier, mais dans l’organisme humain entier ? Oui,
là-dessus le monde a maintenant une fois un avis
inextricable, et le véritable avis, le vrai avis, il
paraît inextricable aux humains. Le physiologue
contemporain bon teint se pense, comme je le disais déjà
hier : les humains mangent, enfournent ainsi les
aliments en soi ; alors l’organisme se choisit de ces
aliments, ce dont il a besoin, les autres il les pousse
dehors. Il transforme cela en soi-même, et cela va
ainsi, n'est-ce pas, jour après jour. Maintenant, je
vous ai dit hier que ce métabolisme signifie ainsi
absolument seulement le métabolisme quotidien, et que de
ce métabolisme ne dépend pas du tout immédiatement
l'autre métabolisme, qui conduit l’humain par-dessus des
premières dents aux dents définitives, alors de nouveau
sur la maturité sexuelle et ainsi de suite. Ce
métabolisme, qui se déploie sur les grands espaces de
temps entre naissance et mort, il ne dépend pas aussitôt
de lui, de l’enfourner et transformer d’aliments et
ainsi de suite, mais d’autres lois et d’autres
élaborations de substances en sont la base.
J’ai donc déjà indiqué là-dessus hier. Mais que signifie
donc absolument cette nourriture quotidienne, que nous
nous incorporons ? Là, nous arrivons sur un chapitre, où
l’on doit maintenant revenir dans une vive opposition
avec la science ordinaire actuelle.
S’il vous plaît, je ne veux pas maintenant vous
entraîner au « ne pas manger », s’il vous plaît, ne
tirez pas de conclusions controversées, insensées, des
choses qui sont dites pour la volonté/l'amour de
connaître, pas pour que quelqu’un en tire toutes sortes
de folies comme conséquences !
Mais pourquoi mangeons-nous donc en fait ? Mangeons-nous
pour que nous ayons en nous ce qui est hors de nous ?
Non, mais nous mangeons afin que les différentes
substances, qui parviennent en nous, produisent des
expressions particulières de forces, et notre organisme
se défend contre ces expressions de forces, et pour
cette défense nous devons avoir l’impulsion par le
manger. Vous pouvez vous le représenter en image : en ce
que vous prenez l’aliment en vous, vous causez en vous
de petites explosions, vous avez besoin de ces
explosions, par ce qu’elles doivent vous détruire à
nouveau, vous déparalyser, vous anéantir, et dans cet
anéantissement se développe en fait votre force
intérieure. L’humain a besoin d’impulsion, d’excitation,
et ce que nous est l’alimentation, est essentiellement
excitation. Car ce que nous sommes comme humain, cela
nous le recevons dans le fait, de manière pleine de
mystère d'entièrement ailleurs.
Vous vous rappelez, je disais déjà souvent : la tête est
en fait creuse. En cela elle peut absorber du monde
entier ce qui est productif dans l’humain. Et cette
production, elle est dans une certaine mesure soutirée
de la tête. Ainsi, la tête vient de nouveau à ses
droits. La tête est donc en fait dans beaucoup de
rapport la partie la moins importante : elle est le
dernier reliquat de la précédente incarnation. Elle est
ce qui, par exemple sans l’activité rythmique, ne
pourrait pas penser. On croit toujours, la tête
penserait. En réalité, elle ne pense pas, mais elle
reflète seulement les pensées. Mais par cela, elle vient
de nouveau à son honneur qu’en fait elle est le
productif. Et pour déployer cette production, l’humain
est dépendant de ce qu'en dehors du rythme en lui, règne
encore aussi le métabolisme, qui est le continuel
inspirateur. Le métabolisme est donc le continuel
inspirateur, par lui, l’humain entre en relation avec le
monde extérieur.
Mais comment est-ce maintenant avec l’organisme social ?
En vérité, c’est en effet l’inverse. Ce qui est interne
chez l’humain, ce que l’humain porte intérieurement en
lui, parce ce qu’il a sa tête creuse, qui là a besoin de
la stimulation du dehors par le métabolisme, c'est ainsi
la base pour l’organisme social comme pour nous les
aliments. Ce qui est pour nous ce que nous mangeons,
c’est pour l’organisme social ce que les humains
produisent par leur vie des nerfs et des sens.
Donc l’État, ou mieux dit : l’organisme social, est un
être organique, lequel, si j’ai la permission d’utiliser
l’expression, mange ce que les humains imaginent, ce que
les humains inventent, ce qui vient de la spiritualité
humaine.
Retirez la force fondamentale originelle, la
particularité fondamentale originelle de la spiritualité
humaine, à savoir la liberté, la liberté individuelle,
ainsi c’est exactement comme si vous vouliez laisser
grandir les humains sans leur donner à manger. Les
humains individuels libres, qui se placent dans une
structure oppressive et font leur libre spiritualité
stérile, laissent justement dépérir la structure
sociale, ainsi qu'un humain doit dépérir à qui vous ne
donnez pas d’aliments. Ce que les têtes humaines
introduisent dans le monde, ce sont les aliments pour
l’organisme social.
Ainsi que l’on peut dire : le productif à partir de la
sphère neuro-sensorielle est l’aliment pour l’organisme
social. – Ce qui chez l’humain est le système rythmique,
cela exprime dans l’organisme social tout ce qui en fait
doit être attribué à l’État, comme je le disais déjà
hier : tout ce qui se rapporte à la régulation, à la
légalité extérieure, donc à la légalité étatique. Et
qu'est-ce qui est maintenant le productif dans l’État ?
Ce qui provient dans un sens large des fondements
naturels, la vie de l'économie. C’est dans une certaine
mesure la tête de l’État. La vie de l'économie, les
fondements naturels, tout ce qui est produit, c’est dans
une certaine mesure la tête. C’est le contraire de chez
l’humain individuel. Si bien que nous pouvons justement
aussi bien dire : comment l’humain est productif par ses
nerfs et sens, ainsi l’organisme social est productif
par ses fondements naturels. Et comme l’humain reçoit
son métabolisme de la nature, ainsi l’organisme social
reçoit sa nourriture à partir de la tête humaine.
Vous comprenez l’organisme social en rapport avec
l’humain seulement correctement lorsque vous posez
l’humain sur la tête. Là dans la tête humaine est en
fait le bien-fonds/le foncier de l’humain. L’humain
pousse de haut en bas, l’organisme étatique pousse de
bas en haut. Il a sa tête en bas, si l’on veut déjà bien
le comparer à l’humain, et se tient sur la tête et a ses
jambes en haut. Il reçoit sa nourriture des humains
individuels isolés. Ainsi doit-on comprendre
intérieurement ce qu’est l’organisme social. Le jeu
d’analogie ne convient pas ; mais le coup d'œil sur la
réalité vraie, sur la vraie réalité, c'est de cela qu’il
s’agit.
N'est-ce pas, nous avons à enregistrer dans le cours du
19e siècle, tout de suite en ce que se fit valoir cette
importante coupure au milieu du 19e siècle, à vrai dire
le penchant au matérialisme, la désaffection au
spirituel. Ce fut les hautes eaux du matérialisme. Que
s’est-il en fait passé là en rapport à la conception du
monde humaine ? Oui, en rapport avec la conception
humaine du monde s’est passé que les humains ont perdu
l’esprit du suprasensible. Ils ont perdu justement ce
qui aurait dû être fourni comme production par leur tête
creuse ; ce qui doit entrer dans la tête creuse, les
humains ont perdu cela.
Ils veulent seulement s’abandonner au hasard des
expérimentations en rapport avec toutes les découvertes.
Si fier, si orgueilleux que l’on soit sur les acquis de
la deuxième moitié du 19e siècle, étudiez l’histoire :
vous verrez, comment eux-mêmes, les grands acquis, ne
reposent pas sur des initiatives directes de la tête,
mais sur des constellations qui sont intervenues dans le
déroulement de l’expérimentation. On a perdu le Dieu, on
a perdu l’esprit, en ce que l’on ne tend pas à la
rencontre de l’esprit avec la tête.
Qu'est-ce qu'en serait donc la contre-image dans
l’organisme social ? Là, on perdrait les fondements
naturels, là on se chamaillerait justement, sans faire
attention aux fondements naturels. C’est en fait le
caractère du débat social dans la deuxième moitié du 19e
siècle et jusqu'à aujourd’hui, aujourd’hui le plus
âprement. Car aujourd’hui, les gens parlent
d’institutions sociales, de socialisation de l’économie
humaine et semblable : tout de suite ainsi ils laissent
de côté les fondements naturels particuliers à ce débat,
l’art et la manière dont doit être produit, dont les
matérialistes laissent de côté, ce que la tête devrait
faire dans l’humain. Si le temps matérialiste perd
l’esprit de la conception du monde, ainsi l’organisme
social correspondant perd la matière particulière de
l’économie, de la cohérence sociale. Et dans le devenir
social existe le grand danger qui traduit la perte de
l’esprit dans la vision du monde matérialiste : la perte
d’une production satisfaisant autant que possible
l’humanité, un possible discernement dans le productif.
Maintenant, à la compréhension de la structure sociale
on ne peut pas venir si on ne s’entraine pas à la
triarticulation de l’humain et apprend en cela, comment
on doit façonner le rapport de la science des humains à
la science sociale. Sinon on évalue en effet tout faux. |
Ich
habe Ihnen gestern gesagt: Drei Glieder hat man zu
unterscheiden in der menschlichen Natur. Wie man sie
benennt, ist eine Sache für sich. Wir nennen sie heute
den Nerven- und Sinnesmenschen, den Menschen des
Rhythmus, den Menschen des Stoffwechsels. Dreierlei
haben wir zu unterscheiden in bezug auf eine wirklich
organisch geordnete, soziale Struktur: das Geistige, das
rein regulierende Staatliche, das
Wirtschaftlich-Ökonomische. Der Mensch berührt sich mit
diesem sozialen Leben, der Mensch steht drinnen. Aber er
steht gewissermaßen schon in seiner Dreigliederung
umgekehrt da, als die Dreigliederung des sozialen
Organismus ist. Beachten Sie das: Es ist immer
notwendig, darauf hinzuweisen, daß man ja nicht
konstruiere, nicht Analogien sucht, nicht in abstrakten
Begriffen solche Dinge ausdeutet, sondern wirkliche
geistige Forschung treibt. So kommt auch derjenige zu
nichts, der den Winter der Erde etwa vergleicht mit der
Nacht oder mit dem Schlaf, und den Sommer mit dem
Wachen, während für die Erde der Sommer gerade das
Schlafen darstellt, und der Winter das Wachen. Nichts
erreicht derjenige, der sich die Entwickelung der
Menschheit in Analogie denkt mit der Entwickelung des
Einzelmenschen. Während der Einzelmensch von der
Kindheit bis zum Greisenalter vorschreitet, schreitet
die Menschheit zurück vom Greisenalter in die Kindheit.
Wirkliche Forschung zeigt eben etwas ganz anderes als
das, was die Menschen phantastisch aussinnen. Nur ja
keine Analogien spinnen, sondern die Dinge ansehen, wie
sie sind! Wenn wir den dreigliedrigen Menschen ins Auge
fassen, so haben wir zunächst das Geistige des Menschen
in der Sinnes-Nervensphäre. Dann haben wir das Mittlere
in der rhythmischen Sphäre, das Untere in dem
Stoffwechsel. Sie können das Genauere nachlesen in
meinem Buche « Von Seelenrätseln ». Aber ich habe
aufmerksam darauf gemacht: Im Stoffwechsel ist
eigentlich der Abdruck des Höchsten, des Geistigen. Der
Stoffwechsel entspricht daher, wenn wir das Geistige
sehen, der Intuition, das Rhythmische entspricht der
Inspiration, und das Nerven-Sinnesleben entspricht der
Imagination. Der Mensch ist ein dreigliedriges Wesen.
Aber auch der richtige soziale Organismus, dem die
gegenwärtige Menschheit im fünften nachatlantischen
Zeitraum zustrebt, ist dreigliedrig. Nur haben wir da,
indem wir diese Dreigliederung beobachten, das Folgende
nicht außer acht zu lassen.
Wo liegt eigentlich dasjenige beim Menschen, worauf es
im menschlichen Organismus abgesehen ist - nicht im
ganzen Menschen, sondern im menschlichen Organismus? Ja,
hierüber hat die Welt nun einmal eine ganz vertrackte
Ansicht, und die wirkliche Ansicht, die wahre Ansicht,
die kommt den Menschen vertrackt vor. Der heutige
waschechte Physiologe, der denkt sich, wie ich schon
gestern sagte: Die Menschen essen, stopfen so die
Nahrungsmittel in sich hinein; dann wählt sich der
Organismus aus diesen Nahrungsmitteln das aus, was er
braucht, das andere stößt er aus. Das verwandelt er in
sich selber, und so geht es, nicht wahr, Tag für Tag.
Nun, ich habe Ihnen gestern gesagt, daß dieser
Stoffwechsel so überhaupt nur den tagtäglichen
Stoffwechsel bedeutet, und daß von diesem Stoffwechsel
gar nicht unmittelbar der andere Stoffwechsel abhängt,
der den Menschen hinüberführt von den ersten Zähnen zu
den bleibenden Zähnen, dann wieder über die
Geschlechtsreife und so weiter. Dieser Stoffwechsel, der
sich ausdehnt über die großen Zeiträume zwischen Geburt
und Tod, der hängt nicht mit dem zugleich zusammen, mit
dem Hineinstopfen und Umwandeln von Nahrungsmitteln und
so weiter, sondern dem liegen andere Gesetze und andere
Substanzverarbeitungen zugrunde. Darauf habe ich ja
schon gestern hingewiesen. Was bedeutet denn aber
überhaupt diese tägliche Nahrung, die wir in uns
aufnehmen? Da kommen wir auf ein Kapitel, wo man nun
wiederum in den heftigsten Widerstreit kommen muß mit
der gewöhnlichen heutigen Wissenschaft.
Bitte, ich will Sie jetzt nicht zum Nichtessen
veranlassen, bitte nur ja keine vertrackten, unsinnigen
Schlüsse aus den Dingen zu ziehen, die um des Wissens,
um der Erkenntnis Willen gesagt werden, nicht daß jemand
allerlei Tollheiten daraus als Konsequenzen zieht!
Aber warum essen wir denn eigentlich? Essen wir, damit
wir das, was außer uns ist, in uns haben? Nein, sondern
wir essen, damit die verschiedenen Stoffe, die in uns
gelangen, besondere Kraftäußerungen vollziehen, und
gegen diese Kraftäußerungen wehrt sich unser Organismus,
und zu diesem Wehren müssen wir den Anstoß haben durch
das Essen. Sie können sich bildlich vorstellen: Indem
Sie die Nahrungsmittel in sich aufnehmen, verursachen
diese Nahrungsmittel in Ihnen kleine Explosionen; diese
Explosionen brauchen Sie, weil Sie sie wiederum
zerstören müssen, wiederum ablähmen, vernichten müssen,
und in diesem Vernichten entwickelt sich eigentlich Ihre
innere Kraft. Der Mensch braucht Anstoß, Anregung, und
im wesentlichen ist das, was uns die Nahrung ist,
Anregung. Denn dasjenige, was wir als Mensch sind, das
bekommen wir in der Tat auf geheimnisvolle Weise ganz
woanders her.
Sie erinnern sich, ich sagte schon öfter: Der Kopf ist
eigentlich hohl. Dadurch kann er aus dem Weltenall
dasjenige aufnehmen, was im Menschen produktiv ist. Und
diese Produktion, die wird gewissermaßen aus dem Kopf
nur herausgelockt. So kommt der Kopf wiederum zu seinem
Rechte. Der Kopf ist ja eigentlich in vieler Beziehung
der unwichtigste Teil; er ist das letzte Überbleibsel
aus der vorhergehenden Inkarnation. Er ist dasjenige,
was zum Beispiel ohne die rhythmische Tätigkeit nicht
denken könnte. Man glaubt immer, der Kopf denke. Er
denkt in Wirklichkeit nicht, sondern er reflektiert nur
die Gedanken. Aber dadurch kommt er wieder zu seinen
Ehren, daß er das eigentlich Produktive ist. Und der
Mensch ist darauf angewiesen, um diese Produktion zu
entfalten, daß außer dem Rhythmus in ihm auch noch der
Stoffwechsel herrscht, der der fortwährende Anreger ist.
Der Stoffwechsel ist also der fortwährende Anreger,
durch den kommt der Mensch mit der Außenwelt in
Beziehung.
Wie ist es nun beim sozialen Organismus? Da ist es
nämlich in Wahrheit umgekehrt. Was beim Menschen
innerlich ist, was der Mensch innerlich in sich trägt,
durch das er seinen Hohlkopf hat, was da der Anregung
von außen bedarf durch den Stoffwechsel, das ist für den
sozialen Organismus so die Grundlage, wie für uns die
Nahrungsmittel. Was für uns das ist, was wir essen, das
ist für den sozialen Organismus das, was die Menschen
aus ihrem Nerven- und Sinnesleben hervorbringen.
Also der Staat, oder besser gesagt, der soziale
Organismus, ist ein organisches Wesen, welches, wenn ich
den Ausdruck gebrauchen darf, dasjenige ißt, was die
Menschen ausdenken, was die Menschen erfinden, was aus
der menschlichen Geistigkeit kommt.
Nehmen Sie die eigentliche Grundkraft, die eigentliche
Grundeigenschaft aus der menschlichen Geistigkeit
hinweg, nämlich die Freiheit, die individuelle Freiheit,
so ist das genau so, wie wenn Sie den Menschen
heranwachsen lassen wollten, ohne ihm zu essen zu geben.
Die freien, individuellen Menschen, die sich in eine
soziale Zwangsstruktur hineinstellen und ihre freie
Geistigkeit steril machen, lassen ebenso die soziale
Struktur absterben, wie ein Mensch absterben muß, dem
Sie keine Nahrungsmittel geben. Das, was die
menschlichen Köpfe in die Welt hereinbringen, das sind
die Nahrungsmittel für den sozialen Organismus.
So daß man sagen kann: Das Produktive aus Nerven- und
Sinnessphäre ist die Nahrung für den sozialen
Organismus. - Das, was beim Menschen das rhythmische
System ist, dem entspricht allerdings im sozialen
Organismus alles dasjenige, was eigentlich dem Staate
übertragen werden soll, wie ich schon gestern sagte:
alles, was sich auf Regulierung, auf die äußere
Gesetzlichkeit, also staatliche Gesetzmäßigkeit bezieht.
Und was ist nun im Staat das Produktive? Dasjenige, was
aus der Naturgrundlage im weiteren Sinne herauskommt,
das Wirtschaftsleben. Das ist gewissermaßen der Kopf des
Staates. Das Wirtschaftsleben, die Naturgrundlage, alles
das, was produziert wird, das ist gewissermaßen der
Kopf. Es ist umgekehrt wie beim individuellen Menschen.
So daß wir ebensogut sagen können: Wie der Mensch
produktiv ist durch seine Nerven und Sinne, so ist der
soziale Organismus durch seine Naturgrundlage produktiv.
Und wie der Mensch seinen Stoffwechsel von der Natur
erhält, so erhält der soziale Organismus seine Nahrung
aus dem Menschenkopf heraus.
Den sozialen Organismus verstehen Sie im Verhältnis zum
Menschen nur richtig, wenn Sie den Menschen auf den Kopf
stellen. Hier im Menschenkopf ist eigentlich der Grund
und Boden des Menschen. Der Mensch wächst von oben nach
unten, der staatliche Organismus wächst von unten nach
oben. Er hat seinen Kopf, wenn man ihn schon mit dem
Menschen vergleichen will, unten und steht auf dem Kopf
und hat seine Beine oben. Seine Nahrung bekommt er aus
dem einzelnen individuellen Menschen. So muß man
innerlich das, was sozialer Organismus ist, verstehen.
Analogiespiel macht nichts aus; aber der Hinblick auf
die wahre Wirklichkeit, auf die echte Realität, das ist
es, worauf es ankommt.
Nicht wahr, wir haben im Laufe des 19. Jahrhunderts,
gerade indem dieser wichtige Einschnitt in der Mitte des
19. Jahrhunderts sich geltend machte, die eigentliche
Neigung zum Materialismus, die Abkehr vom Geistigen zu
verzeichnen. Es war die Hochflut des Materialismus. Was
ist da eigentlich geschehen mit Bezug auf die
menschliche Weltauffassung? Ja, mit Bezug auf die
menschliche Weltauffassung ist das geschehen, daß die
Menschen den Geist des Übersinnlichen verloren haben.
Sie haben das verloren, was gerade durch ihren Hohlkopf
an Produktion geleistet werden sollte; was in den
Hohlkopf hineinkommen soll, das haben die Menschen
verloren. Sie wollen sich nur überlassen mit Bezug auf
alle Erfindungen und Entdeckungen auf den Zufall des
Experimentierens. So stolz, so hochmütig man auf die
Errungenschaften aus der zweiten Hälfte des 19.
Jahrhunderts ist, studieren Sie die Geistesgeschichte:
Sie werden sehen, wie selbst die größten dieser
Errungenschaften nicht auf der unmittelbaren Initiative
des Kopfes, sondern auf Konstellationen beruhen, die
eingetreten sind im Verlaufe des Experimentierens. Man
hat den Gott, man hat den Geist verloren, indem man mit
dem Kopf nicht mehr entgegenstrebte dem Geist.
Was wäre denn im sozialen Organismus das Gegenbild? Da
würde man die Naturgrundlagen verlieren, da würde man
gerade herumstreiten, ohne auf die Naturgrundlage
Rücksicht zu nehmen. Das ist in der Tat der Charakter
des sozialen Debattierens in der zweiten Hälfte des 19.
Jahrhunderts und bis heute, heute am heftigsten. Denn
heute reden die Leute über soziale Einrichtungen, über
Sozialisierung der menschlichen Wirtschaft und
dergleichen: Gerade so lassen sie weg bei diesem
Debattieren die eigentliche Naturgrundlage, die Art und
Weise, wie produziert werden soll, wie die Materialisten
weglassen dasjenige, was der Kopf in dem Menschen machen
soll. Verliert die materialistische Zeit den Geist aus
der Weltanschauung, so verliert der entsprechende
soziale Organismus die eigentliche Materie aus der
Wirtschaft, aus dem sozialen Zusammenhang heraus. Und im
sozialen Werden besteht die große Gefahr, die dem
Verlust des Geistes in der materialistischen
Weltanschauung entspricht: der Verlust einer die
Menschheit möglichst befriedigenden Produktion, einer
möglichsten Einsicht in das Produktive.
Nun, zu dem Verständnis der sozialen Struktur kann man
nicht kommen, wenn man nicht sich schult an der
Dreigliederung des Menschen und dadurch lernt, wie man
das Verhältnis der Menschenwissenschaft zur
Sozialwissenschaft gestalten muß. Sonst bewertet man
nämlich alles falsch. |