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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 02-L’organisme social



Sujet: Organisme social articulé comme organisme humain

 

Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 023 chapitre 2





Traducteur: un groupe revue par S. Coiplet  revue par FG v.01/20210608
[02/02] J'ai la permission, pour dire clairement ce qui ici, comme impulsions conductrices d'une observation englobante et multiface sur la question sociale, devrait être caractérisé, de partir d'une comparaison. Mais il sera à faire attention qu'avec cette comparaison ne soit pas pensé autre chose que justement une comparaison. Une telle peut faciliter la compréhension humaine, pour tout de suite l'amener dans cette direction qui est nécessaire pour se faire des représentations sur la guérison de l'organisme social. Celui qui, partant du point de vue pris ici, doit observer le plus complexe des organismes naturels, l'organisme humain, il doit d'abord orienter son attention sur ce que l'ensemble de l'entité de cet organisme humain a à relever trois systèmes efficaces, l'un à côté des autres, dont chacun agit avec une certaine indépendance. Ces trois systèmes efficaces les uns à côté des autres, on peut quelque peu les caractérisés de la manière suivante.


Dans l'organisme humain naturel, œuvre comme un domaine, ce système qui comprend en soi la vie nerveuse et la vie des sens. On pourrait aussi l'appeler d'après le membre le plus important de l'organisme où sont, dans une certaine mesure, centralisées vie des nerfs et vie des sens, l'organisme tête.

[02/03] Comme second membre de l'organisation humaine, on a à reconnaitre quand on veut acquérir une véritable compréhension pour elle ce que j'aimerais appeler le système rythmique. Il consiste en respiration, circulation sanguine, de tout ce qui s'exprime en processus rythmiques de l'organisme humain.
[02/04] Comme troisième système, on a alors à reconnaître tout ce qui comme organes et activités est en rapport avec le métabolisme proprement dit.
[02/05] Dans ces trois systèmes est contenu tout ce qui entretient de façon saine, quand c'est organisé l'un sur l'autre, le processus d'ensemble de l'organisme humain*.



 [* Cette articulation pensée ici n'est pas telle celle de membres du corps démarquables spatialement, mais telle des activités (fonctions) de l'organisme. «Organisme tête» est seulement à utiliser si l'on est conscient que dans la tête est centralisée en première ligne la vie des nerfs et des sens. L'activité rythmique et l'activité métabolique sont quand même aussi disponibles dans la tête, comme dans les autres membres du corps l'activité neuro-sensorielle. Malgré cela, les trois sortes d'activités sont, d'après l'activité de leur essence, strictement séparées les unes des autres.]

[02/06] Dans mon livre «Des énigmes de l'âme», j'ai essayé de caractériser cette triarticulation de l'organisme humain naturel, au moins tout d'abord de manière esquissée en plein accord avec ce que la recherche en science de la nature peut déjà dire actuellement. Il est clair pour moi que, dans un avenir très proche, la biologie, la physiologie, l'ensemble de la science de la nature, en rapport à l'humain, inciteront à une telle conception de l'organisme humain qui entrevoit comme ces trois membres : système-tête, système de circulation ou système poitrine et système d'échange de substances, maintiennent le processus d'ensemble dans l'organisme humain parce qu'ils œuvrent dans une certaine autonomie ; qu'il n'existe pas de centralisation absolue de l'organisme humain, qu'aussi chacun de ces systèmes a un rapport particulier, existant pour soi, au monde extérieur.
Le système de la tête par les sens, le système circulatoire ou rythmique par la respiration, et le système métabolique par les organes de la nutrition et du mouvement.


[02/07] En ce qui concerne les méthodes de science de la nature, même au sein des cercles de science de la nature eux-mêmes, on n’est pas encore tout à fait aussi loin pour amener ce que j'ai évoqué ici, ce que j'ai cherché à exploiter pour les sciences de la nature à partir de l’arrière-plan de sciences de l’esprit, à une reconnaissance générale à un degré tel que cela peut sembler souhaitable pour le progrès de la connaissance. Mais, cela signifie que nos habitudes de pensée, toute notre façon de représenter le monde, ne sont pas encore tout à fait appropriées à ce qui, par exemple, se présente dans l’organisme humain comme l’essence intérieure de l'effet/l'action de la nature. On pourrait volontiers dire maintenant : eh bien, la science de la nature peut attendre, elle se hâtera de proche en proche vers ses idéaux, elle en viendra déjà à reconnaitre une telle approche comme étant la sienne. Mais en rapport à l’observation/la contemplation et surtout l'action/l'effet sur l’organisme social on ne peut pas attendre. Là, pas seulement chez n’importe quels spécialistes, mais dans chaque âme humaine - car chaque âme humaine prend part à l'efficacité pour l’organisme social — doit au moins être disponible une connaissance instinctive de ce qui est nécessaire à cet organisme social. Une pensée et un sentiment sains, une volonté et un désir sains, en rapport à la conception/formation de l’organisme social peuvent seulement se développer si l'on est au clair, que c’est plus ou moins instinctivement, que cet organisme social, s'il devait être sain, doit être justement triarticulé ainsi que l’organisme naturel.



[02/08] Depuis que Schäffle a écrit son livre sur la construction de l’organisme social, une tentative a été faite pour trouver des analogies entre l’organisation d'un être naturel - disons, l’organisation de l’être humain - et la société humaine en tant que telle. On a voulu établir ce que sont les cellules de l’organisme social, ce que sont les structures cellulaires, ce que sont les tissus et ainsi de suite! Récemment encore un livre a donc été publié par Meray, « Weltmutation » (« Mutation du monde »), dans lequel certains faits et lois de science de la nature sont simplement transférés - comme on le pense - à l’organisme social humain. Ce qui est pensé ici n'a absolument rien à faire avec toutes ces choses, avec toutes ces joueries d’analogies. Et qui pense qu'il serait aussi fait un tel jeu d’analogie dans ces considérations entre l’organisme naturel et le sociétal, celui-là prouvera seulement qu’il n'a pas pénétré dans l’esprit de ce qui est pensé ici. Car ici, il ne sera pas aspiré à transplanter sur l’organisme social une quelque vérité allant pour des faits de science de la nature; mais à ce qui est pleinement autre chose : que la pensée humaine, le sentiment humain apprenne à ressentir ce qui est le possible de la vie à l'observation/à la contemplation de l’organisme conforme à la nature et puisse alors appliquer cette manière d’éprouver/de sentir sur l’organisme social. Quand on transfère simplement sur l’organisme social ce que l'on croit avoir appris à l’organisme naturel, comme cela se passe souvent, on montre seulement qu’on ne veut pas acquérir la faculté de considérer l’organisme social comme justement aussi indépendant, justement aussi pour lui-même, de rechercher ses propres lois comme on le tient pour nécessaire pour la compréhension de l’organisme naturel. À l’instant où l'on se confronte vraiment objectivement, comme le chercheur à la nature se confronte à l’organisme naturel, à l’organisme social dans son indépendance, pour ressentir ses propres lois, en cet instant s’arrête tout jeu d’analogie vis-à-vis du sérieux de la contemplation.




[02/09] On pourrait aussi penser que la présentation donnée ici serait basée sur la croyance que l’organisme social devrait être « construit » à partir d’une grise théorie modelée sur la science de la nature. Mais cela repose aussi loin que seulement possible de ce dont nous parlons ici. Il devrait être indiqué sur quelque chose entièrement différent. La crise historique actuelle de l’humanité exige que certaines sensations surgissent en chaque être humain particulier, que la stimulation à ces sensations soit donnée ainsi par le système éducatif et scolaire comme celles pour l’apprentissage des quatre sortes de calculs. Ce qui a donné jusqu’à présent les anciennes formes de l’organisme social sans prise en compte consciente dans la vie de l’âme humaine ne sera plus efficace à l’avenir. Il appartient aux impulsions de développement qui veulent entrer à neuf dans la vie humaine à partir du présent, que les sentiments évoqués seront promus/exigés ainsi par les humains particuliers comme depuis longtemps sera promue/exigée une certaine formation scolaire. Que l'on doive apprendre à sentir sainement, comment les forces de l’organisme social devraient agir, afin que celui-ci s’avère viable, cela sera exigé de l’être humain à partir de maintenant. On devra s’acquérir/s’approprier un sentiment qu’il est malsain, antisocial de ne pas vouloir se placer dans cet organisme avec de telles sensations.



[02/10] On peut aujourd’hui entendre parler de « socialisation » comme de ce qui est nécessaire à l’époque. Cette socialisation ne sera pas un processus de guérison, mais un processus de charlatanisme dans l’organisme social, peut-être même un processus de destruction, quand dans les cœurs humains, dans les âmes humaines, n’emménage pas au moins la connaissance instinctive de la nécessité de la triarticulation de l’organisme social. S'il devait agir sainement, cet organisme social devrait former légitimement trois tels membres.

[02/11] L'un de ces membres est la vie de l’économie. Ici devrait être commencé avec son observation, parce qu’il s’est donc tout à fait visiblement formé dans la société humaine, comme dominant toute vie restante, par la technique moderne et le capitalisme moderne. Cette vie économique doit être un membre pour soi, indépendant à l’intérieur de l’organisme social, aussi relativement indépendant que le système nerveux-sensoriel est relativement indépendant dans l’organisme humain. Cette vie de l’économie a à faire avec tout ce qui est la production de marchandises, la circulation de marchandises et la consommation de marchandises.

[02/12] Comme deuxième membre de l’organisme social est à regarder la vie du droit public, la véritable vie politique. À elle appartient ce que l'on pourrait décrire comme la vie réelle de l’État au sens de l’ancien État de droit. Pendant que la vie de l’économie a à faire avec tout ce dont l’humain a besoin à partir de la nature et de sa propre production, avec des marchandises, la circulation de marchandises et la consommation de marchandises, ce deuxième membre de l’organisme social peut seulement avoir à faire avec tout ce qui se rapporte au rapport de l’humain à l’humain à partir de soubassements purement humains. Il est essentiel, pour la connaissance des membres de l’organisme social, que l'on sache quelle différence existe entre le système de droit public, qu’il peut seulement avoir à faire à partir de soubassements humains avec le rapport d’humain à humain, et le système économique, qu’il a seulement à faire avec la production de marchandises, la circulation de marchandises, la consommation de marchandises. On doit différencier sentant ceci dans la vie, afin qu’en conséquence de ce sentiment, la vie de l’économie se sépare de la vie de droit, comme dans l’organisme naturel humain l’activité du poumon pour le traitement de l’air extérieur se sépare des processus dans la vie nerveuse-sensorielle.

[02-013] Comme troisième membre, qui doit se placer tout aussi indépendant à côté des deux autres membres, on a à saisir dans l’organisme social ce qui s’étend sur la vie spirituelle. On pourrait dire encore plus précisément, parce que peut-être la description « culture spirituelle » ou tout ce qui s’étend sur la vie spirituelle n’est pas tout à fait exact : tout ce qui est basé sur la dotation/les talents naturels de l’individu humain particulier, qui doit entrer dans l’organisme social sur la base de cette dotation naturelle, aussi bien spirituelle que physique de l’individu humain particulier. Le premier système, le système de l’économie, a à faire avec tout ce qui doit être là afin que l’humain puisse réguler son rapport matériel au monde extérieur. Le second système a à faire avec ce qui doit être là dans l’organisme social à cause du rapport d’être humain à être humain.
Le troisième système a à faire avec tout ce qui doit éclore/germer et être intégré dans l’organisme social à partir de l’individualité humaine particulière.
 Ich darf, um dasjenige, was hier gerade als treibende Impulse einer umfassenden, allseitigen Beobachtung über die soziale Frage charakterisiert werden soll, deutlich zu sagen, vielleicht von einem Vergleich ausgehen. Aber es wird zu beachten sein, daß mit diesem Vergleich nichts anderes gemeint sein soll als eben ein Vergleich. Ein solcher kann unterstützen das menschliche Verständnis, um es gerade in diejenige Richtung zu bringen, welche notwendig ist, um sich Vorstellungen zu machen über die Gesundung des sozialen Organismus. Wer von dem hier eingenommenen Gesichtspunkt betrachten muß den kompliziertesten natürlichen Organismus, den menschlichen Organismus, der muß seine Aufmerksamkeit darauf richten, daß die ganze Wesenheit dieses menschlichen Organismus drei nebeneinander wirksame Systeme aufzuweisen hat, von denen jedes mit einer gewissen Selbständigkeit wirkt. Diese drei nebeneinander wirksamen Systeme kann man etwa in folgender Weise kennzeichnen.

Im menschlichen natürlichen Organismus wirkt als ein Gebiet dasjenige System, welches in sich schließt Nervenleben und Sinnesleben. Man könnte es auch nach dem wichtigsten Gliede des Organismus, wo Nerven- und Sinnesleben gewissermaßen zentralisiert sind, den Kopforganismus nennen.

Als zweites Glied der menschlichen Organisation hat man anzuerkennen, wenn man ein wirkliches Verständnis für sie erwerben will, das, was ich nennen möchte das rhythmische System. Es besteht aus Atmung, Blutzirkulation, aus all dem, was sich ausdrückt in rhythmischen Vorgängen des menschlichen Organismus.

Als drittes System hat man dann anzuerkennen alles, was als Organe und Tätigkeiten zusammenhängt mit dem eigentlichen Stoffwechsel.

In diesen drei Systemen ist enthalten alles dasjenige, was in gesunder Art unterhält, wenn es aufeinander organisiert ist, den Gesamtvorgang des menschlichen Organismus *.

* [Die hier gemeinte Gliederung ist nicht eine solche nach räumlich abgrenzbaren Leibesgliedern, sondern eine solche nach Tätigkeiten (Funktionen) des Organismus. «Kopforganismus» ist nur zu gebrauchen, wenn man sich bewußt ist, daß im Kopfe in erster Linie das Nerven-Sinnesleben zentralisiert ist. Doch ist natürlich im Kopfe auch die rhythmische und die Stoffwechseltätigkeit vorhanden, wie in den andern Leibesgliedern die Nerven-Sinnestätigkeit vorhanden ist. Trotzdem sind die drei Arten der Tätigkeit ihrer Wesenheit nach streng voneinander geschieden.]

Ich habe versucht, in vollem Einklange mit all dem, was naturwissenschaftliche Forschung schon heute sagen kann, diese Dreigliederung des menschlichen natürlichen Organismus wenigstens zunächst skizzenweise in meinem Buche «Von Seelenrätseln» zu charakterisieren. Ich bin mir klar darüber, daß Biologie, Physiologie, die gesamte Naturwissenschaft mit Bezug auf den Menschen in der allernächsten Zeit zu einer solchen Betrachtung des menschlichen Organismus hindrängen werden, welche durchschaut, wie diese drei Glieder - Kopfsystem, Zirkulationssystem oder Brustsystem und Stoffwechselsystem - dadurch den Gesamtvorgang im menschlichen Organismus aufrechterhalten, daß sie in einer gewissen Selbständigkeit wirken, daß nicht eine absolute Zentralisation des menschlichen Organismus vorliegt, daß auch jedes dieser Systeme ein besonderes, für sich bestehendes Verhältnis zur Außenwelt hat.
Das Kopfsystem durch die Sinne, das Zirkulationssystem oder rhythmische System durch die Atmung, und das Stoffwechselsystem durch die Ernährungs- und Bewegungsorgane.

Man ist mit Bezug auf naturwissenschaftliche Methoden noch nicht ganz so weit, um dasjenige, was ich hier angedeutet habe, was aus geisteswissenschaftlichen Untergründen heraus für die Naturwissenschaft von mir zu verwerten gesucht worden ist, auch schon innerhalb der naturwissenschaftlichen Kreise selbst zur allgemeinen Anerkennung in einem solchen Grade zu bringen, wie das wünschenswert für den Erkenntnisfortschritt erscheinen kann. Das bedeutet aber: Unsere Denkgewohnheiten, unsere ganze Art, die Welt vorzustellen, ist noch nicht vollständig angemessen dem, was zum Beispiel im menschlichen Organismus sich als die innere Wesenheit des Naturwirkens darstellt. Man könnte nun wohl sagen: Nun ja, die Naturwissenschaft kann warten, sie wird nach und nach ihren Idealen zueilen, sie wird schon dahin kommen, solch eine Betrachtungsweise als die ihrige anzuerkennen. Aber mit Bezug auf die Betrachtung und namentlich das Wirken des sozialen Organismus kann man nicht warten. Da muß nicht nur bei irgendwelchen Fachmännern, sondern da muß in jeder Menschenseele - denn jede Menschenseele nimmt teil an der Wirksamkeit für den sozialen Organismus - wenigstens eine instinktive Erkenntnis von dem vorhanden sein, was diesem sozialen Organismus notwendig ist. Ein gesundes Denken und Empfinden, ein gesundes Wollen und Begehren mit Bezug auf die Gestaltung des sozialen Organismus kann sich nur entwickeln, wenn man, sei es auch mehr oder weniger bloß instinktiv, sich klar darüber ist, daß dieser soziale Organismus, soll er gesund sein, ebenso dreigliedrig sein muß wie der natürliche Organismus.

Es ist nun, seit Schäffle sein Buch geschrieben hat über den Bau des sozialen Organismus, versucht worden, Analogien aufzusuchen zwischen der Organisation eines Naturwesens - sagen wir, der Organisation des Menschen - und der menschlichen Gesellschaft als solcher.
Man hat feststellen wollen, was im sozialen Organismus die Zelle ist, was Zellengefüge sind, was Gewebe sind und so weiter! Noch vor kurzem ist ja ein Buch erschienen von Meray, «Weltmutation», in dem gewisse naturwissenschaftliche Tatsachen und naturwissenschaftliche Gesetze einfach übertragen werden auf - wie man meint - den menschlichen Gesellschaftsorganismus. Mit all diesen Dingen, mit all diesen Analogie-Spielereien hat dasjenige, was hier gemeint ist, absolut nichts zu tun. Und wer meint, auch in diesen Betrachtungen werde ein solches Analogienspiel zwischen dem natürlichen Organismus und dem gesellschaftlichen getrieben, der wird dadurch nur beweisen, daß er nicht in den Geist des hier Gemeinten eingedrungen ist. Denn nicht wird hier angestrebt, irgendeine für naturwissenschaftliche Tatsachen passende Wahrheit herüber zu verpflanzen auf den sozialen Organismus; sondern das völlig andere, daß das menschliche Denken, das menschliche Empfinden lerne, das Lebensmögliche an der Betrachtung des naturgemäßen Organismus zu empfinden und dann diese Empfindungsweise anwenden könne auf den sozialen Organismus. Wenn man einfach das, was man glaubt gelernt zu haben am natürlichen Organismus, überträgt auf den sozialen Organismus, wie es oft geschieht, so zeigt man damit nur, daß man sich nicht die Fähigkeiten aneignen will, den sozialen Organismus ebenso selbständig, ebenso für sich zu betrachten, nach dessen eigenen Gesetzen zu forschen, wie man dies nötig hat für das Verständnis des natürlichen Organismus. In dem Augenblicke, wo man wirklich sich objektiv, wie sich der Naturforscher gegenüberstellt dem natürlichen Organismus, dem sozialen Organismus in seiner Selbständigkeit gegenüberstellt, um dessen eigene Gesetze zu empfinden, in diesem Augenblicke hört gegenüber dem Ernst der Betrachtung jedes Analogiespiel auf.

Man könnte auch denken, der hier gegebenen Darstellung liege der Glaube zugrunde, der soziale Organismus solle von einer grauen, der Naturwissenschaft nachgebildeten Theorie aus «aufgebaut» werden. Das aber liegt dem, wovon hier gesprochen wird, so ferne wie nur möglich. Auf ganz anderes soll hingedeutet werden. Die gegenwärtige geschichtliche Menschheitskrisis fordert, daß gewisse Empfindungen entstehen in jedem einzelnen Menschen, daß die Anregung zu diesen Empfindungen von dem Erziehungs- und Schulsystem so gegeben werde, wie diejenige zur Erlernung der vier Rechnungsarten.

Was bisher ohne die bewußte Aufnahme in das menschliche Seelenleben die alten Formen des sozialen Organismus ergeben hat, das wird in der Zukunft nicht mehr wirksam sein. Es gehört zu den Entwickelungsimpulsen, die von der Gegenwart an neu in das Menschenleben eintreten wollen, daß die angedeuteten Empfindungen von dem einzelnen Menschen so gefordert werden, wie seit langem eine gewisse Schulbildung gefordert wird. Daß man gesund empfinden lernen müsse, wie die Kräfte des sozialen Organismus wirken sollen, damit dieser lebensfähig sich erweist, das wird, von der Gegenwart an, von dem Menschen gefordert. Man wird sich ein Gefühl davon aneignen müssen, daß es ungesund, antisozial ist, nicht sich mit solchen Empfindungen in diesen Organismus hineinstellen zu wollen.

Man kann heute von «Sozialisierung» als von dem reden hören, was der Zeit nötig ist. Diese Sozialisierung wird kein Heilungsprozeß, sondern ein Kurpfuscherprozeß am sozialen Organismus sein, vielleicht sogar ein Zerstörungsprozeß, wenn nicht in die menschlichen Herzen, in die menschlichen Seelen einzieht wenigstens die instinktive Erkenntnis von der Notwendigkeit der Dreigliederung des sozialen Organismus. Dieser soziale Organismus muß, wenn er gesund wirken soll, drei solche Glieder gesetzmäßig ausbilden.

Eines dieser Glieder ist das Wirtschaftsleben. Hier soll mit seiner Betrachtung begonnen werden, weil es sich ja ganz augenscheinlich, alles übrige Leben beherrschend, durch die moderne Technik und den modernen Kapitalismus in die menschliche Gesellschaft hereingebildet hat. Dieses ökonomische Leben muß ein selbständiges Glied für sich innerhalb des sozialen Organismus sein, so relativ selbständig, wie das Nerven-Sinnes-System im menschlichen Organismus relativ selbständig ist. Zu tun hat es dieses Wirtschaftsleben mit all dem, was Warenproduktion, Warenzirkulation, Warenkonsum ist.

Als zweites Glied des sozialen Organismus ist zu betrachten das Leben des öffentlichen Rechtes, das eigentliche politische Leben. Zu ihm gehört dasjenige, das man im Sinne des alten Rechtsstaates als das eigentliche Staatsleben bezeichnen könnte. Während es das Wirtschaftsleben mit alldem zu tun hat, was der Mensch braucht aus der Natur und aus seiner eigenen Produktion heraus, mit Waren, Warenzirkulation und Warenkonsum, kann es dieses zweite Glied des sozialen Organismus nur zu tun haben mit all dem, was sich aus rein menschlichen Untergründen heraus auf das Verhältnis des Menschen zum Menschen bezieht. Es ist wesentlich für die Erkenntnis der Glieder des sozialen Organismus, daß man weiß, welcher Unterschied besteht zwischen dem System des öffentlichen Rechtes, das es nur zu tun haben kann aus menschlichen Untergründen heraus mit dem Verhältnis von Mensch zu Mensch, und dem Wirtschafts-System, das es nur zu tun hat mit Warenproduktion, Warenzirkulation, Warenkonsum. Man muß dieses im Leben empfindend unterscheiden, damit sich als Folge dieser Empfindung das Wirtschafts- von dem Rechtsleben scheidet, wie im menschlichen natürlichen Organismus die Tätigkeit der Lunge zur Verarbeitung der äußeren Luft sich abscheidet von den Vorgängen im Nerven-Sinnesleben.

Als drittes Glied, das ebenso selbständig sich neben die beiden andern Glieder hinstellen muß, hat man im sozialen Organismus das aufzufassen, was sich auf das geistige Leben bezieht. Noch genauer könnte man sagen, weil vielleicht die Bezeichnung «geistige Kultur» oder alles das, was sich auf das geistige Leben bezieht, durchaus nicht ganz genau ist: alles dasjenige, was beruht auf der natürlichen Begabung des einzelnen menschlichen Individuums, was hineinkommen muß in den sozialen Organismus auf Grundlage dieser natürlichen, sowohl der geistigen wie der physischen Begabung des einzelnen menschlichen Individuums. Das erste System, das Wirtschaftssystem, hat es zu tun mit all dem, was da sein muß, damit der Mensch sein materielles Verhältnis zur Außenwelt regeln kann. Das zweite System hat es zu tun mit dem, was da sein muß im sozialen Organismus wegen des Verhältnisses von Mensch zu Mensch.
Das dritte System hat zu tun mit all dem, was hervorsprießen muß und eingegliedert werden muß in den sozialen Organismus aus der einzelnen menschlichen Individualität heraus.