[02/02] J'ai la permission, pour dire
clairement ce qui ici, comme impulsions conductrices
d'une observation englobante et multiface sur la
question sociale, devrait être caractérisé, de partir
d'une comparaison. Mais il sera à faire attention
qu'avec cette comparaison ne soit pas pensé autre chose
que justement une comparaison. Une telle peut faciliter
la compréhension humaine, pour tout de suite l'amener
dans cette direction qui est nécessaire pour se faire
des représentations sur la guérison de l'organisme
social. Celui qui, partant du point de vue pris ici,
doit observer le plus complexe des organismes naturels,
l'organisme humain, il doit d'abord orienter son
attention sur ce que l'ensemble de l'entité de cet
organisme humain a à relever trois systèmes efficaces,
l'un à côté des autres, dont chacun agit avec une
certaine indépendance. Ces trois systèmes efficaces les
uns à côté des autres, on peut quelque peu les
caractérisés de la manière suivante.
Dans l'organisme humain naturel, œuvre comme un domaine,
ce système qui comprend en soi la vie nerveuse et la vie
des sens. On pourrait aussi l'appeler d'après le membre
le plus important de l'organisme où sont, dans une
certaine mesure, centralisées vie des nerfs et vie des
sens, l'organisme tête.
[02/03] Comme second membre de l'organisation humaine,
on a à reconnaitre quand on veut acquérir une véritable
compréhension pour elle ce que j'aimerais appeler le
système rythmique. Il consiste en respiration,
circulation sanguine, de tout ce qui s'exprime en
processus rythmiques de l'organisme humain.
[02/04] Comme troisième système, on a alors à
reconnaître tout ce qui comme organes et activités est
en rapport avec le métabolisme proprement dit.
[02/05] Dans ces trois systèmes est contenu tout ce qui
entretient de façon saine, quand c'est organisé l'un sur
l'autre, le processus d'ensemble de l'organisme humain*.
[* Cette articulation pensée ici n'est pas telle
celle de membres du corps démarquables spatialement,
mais telle des activités (fonctions) de l'organisme.
«Organisme tête» est seulement à utiliser si l'on est
conscient que dans la tête est centralisée en première
ligne la vie des nerfs et des sens. L'activité rythmique
et l'activité métabolique sont quand même aussi
disponibles dans la tête, comme dans les autres membres
du corps l'activité neuro-sensorielle. Malgré cela, les
trois sortes d'activités sont, d'après l'activité de
leur essence, strictement séparées les unes des autres.]
[02/06] Dans mon livre «Des énigmes de l'âme», j'ai
essayé de caractériser cette triarticulation de
l'organisme humain naturel, au moins tout d'abord de
manière esquissée en plein accord avec ce que la
recherche en science de la nature peut déjà dire
actuellement. Il est clair pour moi que, dans un avenir
très proche, la biologie, la physiologie, l'ensemble de
la science de la nature, en rapport à l'humain,
inciteront à une telle conception de l'organisme humain
qui entrevoit comme ces trois membres : système-tête,
système de circulation ou système poitrine et système
d'échange de substances, maintiennent le processus
d'ensemble dans l'organisme humain parce qu'ils œuvrent
dans une certaine autonomie ; qu'il n'existe pas de
centralisation absolue de l'organisme humain, qu'aussi
chacun de ces systèmes a un rapport particulier,
existant pour soi, au monde extérieur.
Le système de la tête par les sens, le système
circulatoire ou rythmique par la respiration, et le
système métabolique par les organes de la nutrition et
du mouvement.
[02/07] En ce qui concerne les méthodes de science de la
nature, même au sein des cercles de science de la nature
eux-mêmes, on n’est pas encore tout à fait aussi loin
pour amener ce que j'ai évoqué ici, ce que j'ai cherché
à exploiter pour les sciences de la nature à partir de
l’arrière-plan de sciences de l’esprit, à une
reconnaissance générale à un degré tel que cela peut
sembler souhaitable pour le progrès de la connaissance.
Mais, cela signifie que nos habitudes de pensée, toute
notre façon de représenter le monde, ne sont pas encore
tout à fait appropriées à ce qui, par exemple, se
présente dans l’organisme humain comme l’essence
intérieure de l'effet/l'action de la nature. On pourrait
volontiers dire maintenant : eh bien, la science de la
nature peut attendre, elle se hâtera de proche en proche
vers ses idéaux, elle en viendra déjà à reconnaitre une
telle approche comme étant la sienne. Mais en rapport à
l’observation/la contemplation et surtout
l'action/l'effet sur l’organisme social on ne peut pas
attendre. Là, pas seulement chez n’importe quels
spécialistes, mais dans chaque âme humaine - car chaque
âme humaine prend part à l'efficacité pour l’organisme
social — doit au moins être disponible une connaissance
instinctive de ce qui est nécessaire à cet organisme
social. Une pensée et un sentiment sains, une volonté et
un désir sains, en rapport à la conception/formation de
l’organisme social peuvent seulement se développer si
l'on est au clair, que c’est plus ou moins
instinctivement, que cet organisme social, s'il devait
être sain, doit être justement triarticulé ainsi que
l’organisme naturel.
[02/08] Depuis que Schäffle a écrit son livre sur la
construction de l’organisme social, une tentative a été
faite pour trouver des analogies entre l’organisation
d'un être naturel - disons, l’organisation de l’être
humain - et la société humaine en tant que telle. On a
voulu établir ce que sont les cellules de l’organisme
social, ce que sont les structures cellulaires, ce que
sont les tissus et ainsi de suite! Récemment encore un
livre a donc été publié par Meray, « Weltmutation » («
Mutation du monde »), dans lequel certains faits et lois
de science de la nature sont simplement transférés -
comme on le pense - à l’organisme social humain. Ce qui
est pensé ici n'a absolument rien à faire avec toutes
ces choses, avec toutes ces joueries d’analogies. Et qui
pense qu'il serait aussi fait un tel jeu d’analogie dans
ces considérations entre l’organisme naturel et le
sociétal, celui-là prouvera seulement qu’il n'a pas
pénétré dans l’esprit de ce qui est pensé ici. Car ici,
il ne sera pas aspiré à transplanter sur l’organisme
social une quelque vérité allant pour des faits de
science de la nature; mais à ce qui est pleinement autre
chose : que la pensée humaine, le sentiment humain
apprenne à ressentir ce qui est le possible de la vie à
l'observation/à la contemplation de l’organisme conforme
à la nature et puisse alors appliquer cette manière
d’éprouver/de sentir sur l’organisme social. Quand on
transfère simplement sur l’organisme social ce que l'on
croit avoir appris à l’organisme naturel, comme cela se
passe souvent, on montre seulement qu’on ne veut pas
acquérir la faculté de considérer l’organisme social
comme justement aussi indépendant, justement aussi pour
lui-même, de rechercher ses propres lois comme on le
tient pour nécessaire pour la compréhension de
l’organisme naturel. À l’instant où l'on se confronte
vraiment objectivement, comme le chercheur à la nature
se confronte à l’organisme naturel, à l’organisme social
dans son indépendance, pour ressentir ses propres lois,
en cet instant s’arrête tout jeu d’analogie vis-à-vis du
sérieux de la contemplation.
[02/09] On pourrait aussi penser que la présentation
donnée ici serait basée sur la croyance que l’organisme
social devrait être « construit » à partir d’une grise
théorie modelée sur la science de la nature. Mais cela
repose aussi loin que seulement possible de ce dont nous
parlons ici. Il devrait être indiqué sur quelque chose
entièrement différent. La crise historique actuelle de
l’humanité exige que certaines sensations surgissent en
chaque être humain particulier, que la stimulation à ces
sensations soit donnée ainsi par le système éducatif et
scolaire comme celles pour l’apprentissage des quatre
sortes de calculs. Ce qui a donné jusqu’à présent les
anciennes formes de l’organisme social sans prise en
compte consciente dans la vie de l’âme humaine ne sera
plus efficace à l’avenir. Il appartient aux impulsions
de développement qui veulent entrer à neuf dans la vie
humaine à partir du présent, que les sentiments évoqués
seront promus/exigés ainsi par les humains particuliers
comme depuis longtemps sera promue/exigée une certaine
formation scolaire. Que l'on doive apprendre à sentir
sainement, comment les forces de l’organisme social
devraient agir, afin que celui-ci s’avère viable, cela
sera exigé de l’être humain à partir de maintenant. On
devra s’acquérir/s’approprier un sentiment qu’il est
malsain, antisocial de ne pas vouloir se placer dans cet
organisme avec de telles sensations.
[02/10] On peut aujourd’hui entendre parler de «
socialisation » comme de ce qui est nécessaire à
l’époque. Cette socialisation ne sera pas un processus
de guérison, mais un processus de charlatanisme dans
l’organisme social, peut-être même un processus de
destruction, quand dans les cœurs humains, dans les âmes
humaines, n’emménage pas au moins la connaissance
instinctive de la nécessité de la triarticulation de
l’organisme social. S'il devait agir sainement, cet
organisme social devrait former légitimement trois tels
membres.
[02/11] L'un de ces membres est la vie de l’économie.
Ici devrait être commencé avec son observation, parce
qu’il s’est donc tout à fait visiblement formé dans la
société humaine, comme dominant toute vie restante, par
la technique moderne et le capitalisme moderne. Cette
vie économique doit être un membre pour soi, indépendant
à l’intérieur de l’organisme social, aussi relativement
indépendant que le système nerveux-sensoriel est
relativement indépendant dans l’organisme humain. Cette
vie de l’économie a à faire avec tout ce qui est la
production de marchandises, la circulation de
marchandises et la consommation de marchandises.
[02/12] Comme deuxième membre de l’organisme social est
à regarder la vie du droit public, la véritable vie
politique. À elle appartient ce que l'on pourrait
décrire comme la vie réelle de l’État au sens de
l’ancien État de droit. Pendant que la vie de l’économie
a à faire avec tout ce dont l’humain a besoin à partir
de la nature et de sa propre production, avec des
marchandises, la circulation de marchandises et la
consommation de marchandises, ce deuxième membre de
l’organisme social peut seulement avoir à faire avec
tout ce qui se rapporte au rapport de l’humain à
l’humain à partir de soubassements purement humains. Il
est essentiel, pour la connaissance des membres de
l’organisme social, que l'on sache quelle différence
existe entre le système de droit public, qu’il peut
seulement avoir à faire à partir de soubassements
humains avec le rapport d’humain à humain, et le système
économique, qu’il a seulement à faire avec la production
de marchandises, la circulation de marchandises, la
consommation de marchandises. On doit différencier
sentant ceci dans la vie, afin qu’en conséquence de ce
sentiment, la vie de l’économie se sépare de la vie de
droit, comme dans l’organisme naturel humain l’activité
du poumon pour le traitement de l’air extérieur se
sépare des processus dans la vie nerveuse-sensorielle.
[02-013] Comme troisième membre, qui doit se placer tout
aussi indépendant à côté des deux autres membres, on a à
saisir dans l’organisme social ce qui s’étend sur la vie
spirituelle. On pourrait dire encore plus précisément,
parce que peut-être la description « culture spirituelle
» ou tout ce qui s’étend sur la vie spirituelle n’est
pas tout à fait exact : tout ce qui est basé sur la
dotation/les talents naturels de l’individu humain
particulier, qui doit entrer dans l’organisme social sur
la base de cette dotation naturelle, aussi bien
spirituelle que physique de l’individu humain
particulier. Le premier système, le système de
l’économie, a à faire avec tout ce qui doit être là afin
que l’humain puisse réguler son rapport matériel au
monde extérieur. Le second système a à faire avec ce qui
doit être là dans l’organisme social à cause du rapport
d’être humain à être humain.
Le troisième système a à faire avec tout ce qui doit
éclore/germer et être intégré dans l’organisme social à
partir de l’individualité humaine particulière. |
Ich
darf, um dasjenige, was hier gerade als treibende
Impulse einer umfassenden, allseitigen Beobachtung über
die soziale Frage charakterisiert werden soll, deutlich
zu sagen, vielleicht von einem Vergleich ausgehen. Aber
es wird zu beachten sein, daß mit diesem Vergleich
nichts anderes gemeint sein soll als eben ein Vergleich.
Ein solcher kann unterstützen das menschliche
Verständnis, um es gerade in diejenige Richtung zu
bringen, welche notwendig ist, um sich Vorstellungen zu
machen über die Gesundung des sozialen Organismus. Wer
von dem hier eingenommenen Gesichtspunkt betrachten muß
den kompliziertesten natürlichen Organismus, den
menschlichen Organismus, der muß seine Aufmerksamkeit
darauf richten, daß die ganze Wesenheit dieses
menschlichen Organismus drei nebeneinander wirksame
Systeme aufzuweisen hat, von denen jedes mit einer
gewissen Selbständigkeit wirkt. Diese drei nebeneinander
wirksamen Systeme kann man etwa in folgender Weise
kennzeichnen.
Im menschlichen natürlichen Organismus wirkt als ein
Gebiet dasjenige System, welches in sich schließt
Nervenleben und Sinnesleben. Man könnte es auch nach dem
wichtigsten Gliede des Organismus, wo Nerven- und
Sinnesleben gewissermaßen zentralisiert sind, den
Kopforganismus nennen.
Als zweites Glied der menschlichen Organisation hat man
anzuerkennen, wenn man ein wirkliches Verständnis für
sie erwerben will, das, was ich nennen möchte das
rhythmische System. Es besteht aus Atmung,
Blutzirkulation, aus all dem, was sich ausdrückt in
rhythmischen Vorgängen des menschlichen Organismus.
Als drittes System hat man dann anzuerkennen alles, was
als Organe und Tätigkeiten zusammenhängt mit dem
eigentlichen Stoffwechsel.
In diesen drei Systemen ist enthalten alles dasjenige,
was in gesunder Art unterhält, wenn es aufeinander
organisiert ist, den Gesamtvorgang des menschlichen
Organismus *.
* [Die hier gemeinte Gliederung ist nicht eine solche
nach räumlich abgrenzbaren Leibesgliedern, sondern eine
solche nach Tätigkeiten (Funktionen) des Organismus.
«Kopforganismus» ist nur zu gebrauchen, wenn man sich
bewußt ist, daß im Kopfe in erster Linie das
Nerven-Sinnesleben zentralisiert ist. Doch ist natürlich
im Kopfe auch die rhythmische und die
Stoffwechseltätigkeit vorhanden, wie in den andern
Leibesgliedern die Nerven-Sinnestätigkeit vorhanden ist.
Trotzdem sind die drei Arten der Tätigkeit ihrer
Wesenheit nach streng voneinander geschieden.]
Ich habe versucht, in vollem Einklange mit all dem, was
naturwissenschaftliche Forschung schon heute sagen kann,
diese Dreigliederung des menschlichen natürlichen
Organismus wenigstens zunächst skizzenweise in meinem
Buche «Von Seelenrätseln» zu charakterisieren. Ich bin
mir klar darüber, daß Biologie, Physiologie, die gesamte
Naturwissenschaft mit Bezug auf den Menschen in der
allernächsten Zeit zu einer solchen Betrachtung des
menschlichen Organismus hindrängen werden, welche
durchschaut, wie diese drei Glieder - Kopfsystem,
Zirkulationssystem oder Brustsystem und
Stoffwechselsystem - dadurch den Gesamtvorgang im
menschlichen Organismus aufrechterhalten, daß sie in
einer gewissen Selbständigkeit wirken, daß nicht eine
absolute Zentralisation des menschlichen Organismus
vorliegt, daß auch jedes dieser Systeme ein besonderes,
für sich bestehendes Verhältnis zur Außenwelt hat.
Das Kopfsystem durch die Sinne, das Zirkulationssystem
oder rhythmische System durch die Atmung, und das
Stoffwechselsystem durch die Ernährungs- und
Bewegungsorgane.
Man ist mit Bezug auf naturwissenschaftliche Methoden
noch nicht ganz so weit, um dasjenige, was ich hier
angedeutet habe, was aus geisteswissenschaftlichen
Untergründen heraus für die Naturwissenschaft von mir zu
verwerten gesucht worden ist, auch schon innerhalb der
naturwissenschaftlichen Kreise selbst zur allgemeinen
Anerkennung in einem solchen Grade zu bringen, wie das
wünschenswert für den Erkenntnisfortschritt erscheinen
kann. Das bedeutet aber: Unsere Denkgewohnheiten, unsere
ganze Art, die Welt vorzustellen, ist noch nicht
vollständig angemessen dem, was zum Beispiel im
menschlichen Organismus sich als die innere Wesenheit
des Naturwirkens darstellt. Man könnte nun wohl sagen:
Nun ja, die Naturwissenschaft kann warten, sie wird nach
und nach ihren Idealen zueilen, sie wird schon dahin
kommen, solch eine Betrachtungsweise als die ihrige
anzuerkennen. Aber mit Bezug auf die Betrachtung und
namentlich das Wirken des sozialen Organismus kann man
nicht warten. Da muß nicht nur bei irgendwelchen
Fachmännern, sondern da muß in jeder Menschenseele -
denn jede Menschenseele nimmt teil an der Wirksamkeit
für den sozialen Organismus - wenigstens eine
instinktive Erkenntnis von dem vorhanden sein, was
diesem sozialen Organismus notwendig ist. Ein gesundes
Denken und Empfinden, ein gesundes Wollen und Begehren
mit Bezug auf die Gestaltung des sozialen Organismus
kann sich nur entwickeln, wenn man, sei es auch mehr
oder weniger bloß instinktiv, sich klar darüber ist, daß
dieser soziale Organismus, soll er gesund sein, ebenso
dreigliedrig sein muß wie der natürliche Organismus.
Es ist nun, seit Schäffle sein Buch geschrieben hat über
den Bau des sozialen Organismus, versucht worden,
Analogien aufzusuchen zwischen der Organisation eines
Naturwesens - sagen wir, der Organisation des Menschen -
und der menschlichen Gesellschaft als solcher.
Man hat feststellen wollen, was im sozialen Organismus
die Zelle ist, was Zellengefüge sind, was Gewebe sind
und so weiter! Noch vor kurzem ist ja ein Buch
erschienen von Meray, «Weltmutation», in dem gewisse
naturwissenschaftliche Tatsachen und
naturwissenschaftliche Gesetze einfach übertragen werden
auf - wie man meint - den menschlichen
Gesellschaftsorganismus. Mit all diesen Dingen, mit all
diesen Analogie-Spielereien hat dasjenige, was hier
gemeint ist, absolut nichts zu tun. Und wer meint, auch
in diesen Betrachtungen werde ein solches Analogienspiel
zwischen dem natürlichen Organismus und dem
gesellschaftlichen getrieben, der wird dadurch nur
beweisen, daß er nicht in den Geist des hier Gemeinten
eingedrungen ist. Denn nicht wird hier angestrebt,
irgendeine für naturwissenschaftliche Tatsachen passende
Wahrheit herüber zu verpflanzen auf den sozialen
Organismus; sondern das völlig andere, daß das
menschliche Denken, das menschliche Empfinden lerne, das
Lebensmögliche an der Betrachtung des naturgemäßen
Organismus zu empfinden und dann diese Empfindungsweise
anwenden könne auf den sozialen Organismus. Wenn man
einfach das, was man glaubt gelernt zu haben am
natürlichen Organismus, überträgt auf den sozialen
Organismus, wie es oft geschieht, so zeigt man damit
nur, daß man sich nicht die Fähigkeiten aneignen will,
den sozialen Organismus ebenso selbständig, ebenso für
sich zu betrachten, nach dessen eigenen Gesetzen zu
forschen, wie man dies nötig hat für das Verständnis des
natürlichen Organismus. In dem Augenblicke, wo man
wirklich sich objektiv, wie sich der Naturforscher
gegenüberstellt dem natürlichen Organismus, dem sozialen
Organismus in seiner Selbständigkeit gegenüberstellt, um
dessen eigene Gesetze zu empfinden, in diesem
Augenblicke hört gegenüber dem Ernst der Betrachtung
jedes Analogiespiel auf.
Man könnte auch denken, der hier gegebenen Darstellung
liege der Glaube zugrunde, der soziale Organismus solle
von einer grauen, der Naturwissenschaft nachgebildeten
Theorie aus «aufgebaut» werden. Das aber liegt dem,
wovon hier gesprochen wird, so ferne wie nur möglich.
Auf ganz anderes soll hingedeutet werden. Die
gegenwärtige geschichtliche Menschheitskrisis fordert,
daß gewisse Empfindungen entstehen in jedem einzelnen
Menschen, daß die Anregung zu diesen Empfindungen von
dem Erziehungs- und Schulsystem so gegeben werde, wie
diejenige zur Erlernung der vier Rechnungsarten.
Was bisher ohne die bewußte Aufnahme in das menschliche
Seelenleben die alten Formen des sozialen Organismus
ergeben hat, das wird in der Zukunft nicht mehr wirksam
sein. Es gehört zu den Entwickelungsimpulsen, die von
der Gegenwart an neu in das Menschenleben eintreten
wollen, daß die angedeuteten Empfindungen von dem
einzelnen Menschen so gefordert werden, wie seit langem
eine gewisse Schulbildung gefordert wird. Daß man gesund
empfinden lernen müsse, wie die Kräfte des sozialen
Organismus wirken sollen, damit dieser lebensfähig sich
erweist, das wird, von der Gegenwart an, von dem
Menschen gefordert. Man wird sich ein Gefühl davon
aneignen müssen, daß es ungesund, antisozial ist, nicht
sich mit solchen Empfindungen in diesen Organismus
hineinstellen zu wollen.
Man kann heute von «Sozialisierung» als von dem reden
hören, was der Zeit nötig ist. Diese Sozialisierung wird
kein Heilungsprozeß, sondern ein Kurpfuscherprozeß am
sozialen Organismus sein, vielleicht sogar ein
Zerstörungsprozeß, wenn nicht in die menschlichen
Herzen, in die menschlichen Seelen einzieht wenigstens
die instinktive Erkenntnis von der Notwendigkeit der
Dreigliederung des sozialen Organismus. Dieser soziale
Organismus muß, wenn er gesund wirken soll, drei solche
Glieder gesetzmäßig ausbilden.
Eines dieser Glieder ist das Wirtschaftsleben. Hier soll
mit seiner Betrachtung begonnen werden, weil es sich ja
ganz augenscheinlich, alles übrige Leben beherrschend,
durch die moderne Technik und den modernen Kapitalismus
in die menschliche Gesellschaft hereingebildet hat.
Dieses ökonomische Leben muß ein selbständiges Glied für
sich innerhalb des sozialen Organismus sein, so relativ
selbständig, wie das Nerven-Sinnes-System im
menschlichen Organismus relativ selbständig ist. Zu tun
hat es dieses Wirtschaftsleben mit all dem, was
Warenproduktion, Warenzirkulation, Warenkonsum ist.
Als zweites Glied des sozialen Organismus ist zu
betrachten das Leben des öffentlichen Rechtes, das
eigentliche politische Leben. Zu ihm gehört dasjenige,
das man im Sinne des alten Rechtsstaates als das
eigentliche Staatsleben bezeichnen könnte. Während es
das Wirtschaftsleben mit alldem zu tun hat, was der
Mensch braucht aus der Natur und aus seiner eigenen
Produktion heraus, mit Waren, Warenzirkulation und
Warenkonsum, kann es dieses zweite Glied des sozialen
Organismus nur zu tun haben mit all dem, was sich aus
rein menschlichen Untergründen heraus auf das Verhältnis
des Menschen zum Menschen bezieht. Es ist wesentlich für
die Erkenntnis der Glieder des sozialen Organismus, daß
man weiß, welcher Unterschied besteht zwischen dem
System des öffentlichen Rechtes, das es nur zu tun haben
kann aus menschlichen Untergründen heraus mit dem
Verhältnis von Mensch zu Mensch, und dem
Wirtschafts-System, das es nur zu tun hat mit
Warenproduktion, Warenzirkulation, Warenkonsum. Man muß
dieses im Leben empfindend unterscheiden, damit sich als
Folge dieser Empfindung das Wirtschafts- von dem
Rechtsleben scheidet, wie im menschlichen natürlichen
Organismus die Tätigkeit der Lunge zur Verarbeitung der
äußeren Luft sich abscheidet von den Vorgängen im
Nerven-Sinnesleben.
Als drittes Glied, das ebenso selbständig sich neben die
beiden andern Glieder hinstellen muß, hat man im
sozialen Organismus das aufzufassen, was sich auf das
geistige Leben bezieht. Noch genauer könnte man sagen,
weil vielleicht die Bezeichnung «geistige Kultur» oder
alles das, was sich auf das geistige Leben bezieht,
durchaus nicht ganz genau ist: alles dasjenige, was
beruht auf der natürlichen Begabung des einzelnen
menschlichen Individuums, was hineinkommen muß in den
sozialen Organismus auf Grundlage dieser natürlichen,
sowohl der geistigen wie der physischen Begabung des
einzelnen menschlichen Individuums. Das erste System,
das Wirtschaftssystem, hat es zu tun mit all dem, was da
sein muß, damit der Mensch sein materielles Verhältnis
zur Außenwelt regeln kann. Das zweite System hat es zu
tun mit dem, was da sein muß im sozialen Organismus
wegen des Verhältnisses von Mensch zu Mensch.
Das dritte System hat zu tun mit all dem, was
hervorsprießen muß und eingegliedert werden muß in den
sozialen Organismus aus der einzelnen menschlichen
Individualität heraus. |