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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 01-Questions fondamentales



Sujet: Illustration du principe " Institution spécialisée aspire d'elle même à idéal propre"

 

Les référencesRudolf Steiner Oeuvres complètes 081 108-116 (1994) 09/03/1922





Traducteur: FG v.02 05/09/2021 Editeur: SITE
Vous savez donc tous, que dans un si terrible chaos où allait la vie de la civilisation, tombèrent à un certain moment, les « quatorze points » de Woodrow Wilson. Qu'étaient donc à vrai dire ces quatorze points ?
Ils n'étaient au fond rien d'autre que les principes abstraits d'un homme étranger au monde, les principes abstraits d'un homme, qui savait peu de la réalité, comme elle s'est montrée à Versailles, où il aurait pu jouer dans la réalité un rôle prestigieux. Un homme étrange à la réalité voulait à partir de l'intellectualisme montrer au monde, comme il devrait s'organiser. On doit seulement avoir vécut avec quel enthousiasme l'humanité civilisée se tint à ces quatorze points, à l'exception cependant d'une grande partie de la population centre européenne, mais pour laquelle il n'y eut aussi malheureusement, qu'un bien court espace de temps où elle ne tomba dans ces quatorze points.

En l'année 1917, je cherchais contre cela, des personnalités individuelles d'Europe du centre, qui s'intéressaient à cela, derrières lesquelles ne fut pas couru, mais qui soit vinrent ou furent amenées, pour montrer combien abstrait, combien étranger à la réalité, était là ce qui voulait entrer dans la formation du monde, comme pour ainsi dire tout ce qui, règne comme mauvaises maximes d'éducation dans la civilisation moderne, se présentait condensé en ce maître d'école mondial Woodrow Wilson, et comment les maximes abstraites de ce — dans le mauvais sens — maître d'école mondial était pris avec enthousiasme par les gens. Cette fois là j'essayais de montrer qu'un assainissement de ces conditions ne pouvait intervenir, que si l'on se posait face à toutes abstractions sur le sol tel que ne soient exclues les pensées, mais que justement amène les pensées ainsi qu'elles poussent du réel, de la réalité. Là, on n'a pas le droit de se représenter quelque chose utopique quelconque — je voudrai dire, les maximes Woodrow-wilsonniennes étaient l'utopisme le plus condensé, étaient l'utopisme déjà à la puissance trois —, mais alors on doit être au clair, que l'on doit chercher à partir des réelles conditions de l'humanité présente, quelles impulsions sont à trouver. De ce fait, je m'abstenais en ce que, j'avais à me confronter, de chaque théorie utopique, m'abstenais là-dessus, de dire somme toute, comment capital, comment travail ou semblable, devaient se former ; je donnais tout au plus quelque exemples pour cela, comment on pouvait se le penser, pour à partir des conditions actuelles pouvoir former dans le proche avenir. Tout cela ne fut donc dit que comme illustration de ce qu'elles pourraient devenir ; car tout comme j'avais bien parlé dans mes « Points fondamentaux » sur la transformation des forces du capital, aussi bien cette transformation pourrait se dérouler de manière modifiée.
Il ne me vint pas, de présenter une image abstraite de l'avenir, mais de dire, à partir de quels soubassements, de manière réelle, on pouvait venir maintenant — non pas à une solution préconçue, mais véritable des ainsi nommées questions sociales. Il ne s'agit pas pour cela de dire : ceci ou cela est la solution de la question sociale.
Pour tenter une telle solution cela j'ai fait maintenant beaucoup trop d'expériences.
Je fût déjà dans les années 80 du siècle dernier en la tranquille Vienne presque chaque après-midi après deux heures, une heure avec tous les gens intelligents possibles. Là, au cours d'une heure, la question sociale a été résolue plusieurs fois chaque après-midi !
Et celui qui, suffisamment non prévenu, regarde dans les relations du présent, sait déjà très bien, que des solutions, qui surgissent aujourd'hui souvent en d'épais livres, n'ont pas plus de valeur que celles, qui alors à Vienne furent traitées avec quelques coups de crayon et beaucoup de mots fanatiques par dessus un plateau de table blanc.
Pour cela il ne peut donc s'agir, et ce fut le malentendu le plus fâcheux que me fut opposé qu'il s'agissait de quelque chose du genre.

Ce que je voulais montrer fut : la solution du problème social peut seulement survenir de manière réelle d'elle-même ; cette solution ne peut absolument pas survenir par des discussions, mais seulement par événement, par action. Mais à cette action doivent d'abord être mises les conditions, et je cherchais à indiquer ces conditions dans mes « Points fondamentaux » et d'autres discussions.
Je cherche à montrer, que nous avons besoin une fois dans notre organisme social, d'institutions qui permettent, qu'une vie spirituelle puisse se développer à partir de ses propres conditions, où donc seules agissent les conditions de la vie spirituelle ; que nous avons tout autant besoin d'un deuxième membre, où seules les impulsions juridiques-étatiques agissent, et par ailleurs un troisième membre, où seules agissent les impulsions qui dépendent de la production de marchandises et de la consommation de marchandises, et qui finalement, si elles se développent d'un système économique associatif, doivent culminer dans une saine formation de prix. Avec cela les vieux états (statuts?) ne devraient pas être reconduits dans l'existence (Dasein=être là). Non les humains ne devraient pas s'articuler en un statut d'enseignement, un statut de défense, et un statut de nourricier ; mais l'humain des temps récents est parvenu jusqu'à l'individualité, et il ne sera pas introduit de manière abstraite dans un statut particulier. Mais ce qui dehors est disponible comme institutions, cela émane simplement des forces qui sont disponibles dans le devenir historique, pour que, indépendamment des conditions individuelles, soit négocié, soit fait quelque chose pour la vie spirituelle, pour la vie juridique ou étatique, pour la vie économique. Alors seulement, quand les conditions seront réalisées pour cela, que par exemple l'économiste puisse purement former à partir d'impulsions purement économiques, ce qui devrait modifier les rapports réciproques de marché, ou ce qui devrait modifier les rapports réciproques de capitaux, seulement quand de telles possibilités sont réalisées, se développe entre les humains ce qui, — mais qui est en continuel devenir — peut être appelé, une réelle solution de la question sociale.

Il ne s'agit donc pas pour moi, de résoudre la question sociale, car je devrais être de l'opinion, qu'absolument cette solution ne peut être donnée comme quelque chose de fermé en un seul moment, par ce que le problème social, après qu'il soit une fois apparu, est en flux continuel. L'organisme social est quelque chose, qui devient jeune, vieilli, et dans lequel toujours de nouvelles impulsions doivent influer, mais duquel on ne pourra jamais dire : ainsi et ainsi est sa forme. Si l'organisme social n'est pas ainsi, que les humains siègent en un parlement mêlant ensemble tous les intérêts, ou alors des intéressés économiquement décident sur des questions de la vie spirituelle, où alors des intérêts étatiques sur des questions économiques et ainsi de suite, mais quand dans un organisme social sain les domaines particuliers sont regardés à partir de leurs conditions propres, là pourra être posé une fois la vie d'État sur une réelle base démocratique ; alors, ce qui a à être dit, ne sera pas dit par un humain dans un tel parlement unique, mais cela ressortira de la persistante négociation continuelle entre les membres particuliers de l'organisme social.

Dans ce sens, mon livre fut donc un avertissement à enfin arrêter avec le parler infructueux sur la question sociale et à se placer sur un sol, d'où l'on puisse prendre chaque jour en main la solution des problèmes sociaux. Ce fut un appel, allant aux compréhensifs, pour vraiment transposer ce qui est pensé seulement abstraitement en un agir pensé. À cela devraient par exemple servir les associations dans la vie économique. De telles associations sont fondamentalement différentes de ce qui dans les temps récents est apparu comme sociétarisation, et peuvent chaque jour être formées des soubassements économiques. Chez elles il s'agit de ce que les humains qui sont attachés à l'ouvrage de production de marchandises, à la circulation de marchandises et à la consommation de marchandises — ce que chaque humain est —, se rassemblent en associations, pour que de cela ressorte avant tout une saine formation de prix. C'est un long chemin qu'auront à fournir les humains assemblés dans les associations à partir de la connaissance des choses et des spécialités, jusqu'a ce qui se donnera comme saine formation de prix qui ne peut être par promulgation de loi, résultat de discussions, mais comme résultat de l'expérience.Quand même avant tout les humains avaient-ils le besoin de discuter des caractères fondamentaux, ce qui jadis était voulu, et ce que j'ai maintenant présenté devant vous en ces paroles d'introduction ; car le monde était tant enscolarisé dans un penser abstrait, que l'on prit ces suggestions seulement du point de vue de la pensée abstraite, et que l'on s'aide ainsi seulement en discutant des heures durant de ce que je ne donnais que comme illustrations, alors qu'il devait s'agir, de vraiment comprendre, comment chaque jour l'articulation de l'organise social peut être saisie de la manière dont c'est indiquer dans les « Points fondamentaux ».

Ainsi il ne s'agit pas aujourd'hui de ce que des solutions théoriques à la question sociale soient cherchées, mais de rechercher les conditions, sous lesquelles les humains vont vivre socialement. Et ils vivront socialement, lorsque l'organisme social travaillera selon ses trois membres, comme donc l'organisme naturel travaille justement à l'unité sous l'influence de sa relative triarticulation.

Voyez-vous, on doit aujourd'hui d'abord dire une fois, comment de telles choses sont pensées . Et lorsqu'on les énonce, est toujours seulement promu, que seuls les mots, dont il faut bien une fois se servir, soient pris, comme on les prend d'après la signification intellectuelle, qu'on leur attribue aujourd'hui. On traduit immédiatement dans son intellectualisme ce qui tout expressément n'y est pas plongé comme intellectualisme. De cela est parler dans mon livre ainsi que les idées soient simplement pensées pour la vie sur capital, sur les fondements naturels de la production, sur le travail. Si nous discutons abstraitement, nous pouvons longtemps définir, et c'est aussi arrivé. L'un dit du même droit : capital est du travail cristallisé, est travail qui est conservé — , alors que l'autre avec le même droit dit : capital est travail économisé. Et ainsi on peut faire des concepts avec tout ce qui de l'économie politique, lorsque l'on reste debout dans l'intellectualisme. Mais tout cela ne sont pas des choses, avec lesquelles on ne puisse avoir à faire que théoriquement, mais que l'on doit saisir vivantes dans leur formation. Et qui s'applique a l'abstraction en ces choses, comme les praticiens qui s'approprient beaucoup de leurs pratiques et routines, celui-là peut faire ce qui suit, que je vais expliciter par une comparaison.

Je vois le Ernst Müller. Il est petit, a par là des attitudes enfantines et des particularités enfantines. Je vois ce Ernst Müller à nouveau après vingt ans et dit : ce n'est pas le Ernst Müller, car celui-là est petit, a des particularités enfantines et une tout autre physionomie. — Oui, si je me suis autrefois formé mon concept du Ernst Müller et maintenant après vingt ans veut l'amener à recouvrir avec ce qui me vient comme être réel, alors je fais une terrible erreur. Ainsi, les humains peuvent-ils le croire si peu : c'est ainsi, lorsqu'ils pensent économie aujourd'hui. Ils se font des pensées et concepts sur capital, et travail et ainsi de suite, et ils pensent, ces concepts devraient toujours être valeur. Mais là on n'a pas besoin d'attendre vingt ans, on a juste besoin d'aller d'un employeur à l'autre, d'un pays à l'autre et découvre alors, que le concept, que l'on s'est formé à une place, m'est justement plus valable à l'autre, s'il ne s'est pas de lui-même transformé — comme le Ernst Müller. On ne comprend pas ce qui est là, lorsqu'on n'a pas des concepts mobiles, qui se tiennent pleinement en la vie.

C'est ce qui rendit possible, que tout de suite sur sol anthroposophique en nos temps présents, la nécessité  d'institutions économiques trouva aussi son expression, parce qu'anthroposophie  d'après sa nature vis-à-vis de l'esprit mobile doit avoir à faire avec des idées mobiles, parce qu' on peut apprendre à elles, comment alimenter ses idées avec des forces de croissance, avec de la mobilité intérieure et alors avec de telles idées — aussi peu que peuvent aujourd'hui le croire les actuels praticiens — aussi pouvoir plonger dans l'autre réalité endurcie, qui se joue comme vie sociale d'humain à humain, de peuple à peuple par toute l'économie mondiale désormais devenue nécessaire et si artificiellement altérée. Et ainsi, peut être volontiers dit : ce n'est pas une chose extérieure que justement sur sol anthroposophique fut aussi fait l'essai, de venir — non pas à des idées sociales, mais à des impulsions sociales.
Je me rappelle encore à l'époque, en laquelle fut discuté beaucoup sur les choses. J'ai toujours du dire : je veux dire impulsions sociales! — Cela a fortement énervé les gens. Bien entendu, j'aurais dû dire : idées sociales ou pensées sociales ; car les gens avaient seulement des pensées dans la tête pour ces choses. Que je parle d'impulsions les énervait énormément ; car ils ne remarquaient pas que j'utilisai « impulsions » pour la raison que je pensais à des réalités et pas des idées abstraites. S'exprimer, on doit bien sûr le faire avec des idées abstraites.

Ainsi doit de nouveau, être compris aujourd'hui, qu'une nouvelle compréhension doit être recherchée pour ce qu'on appelle le problème social. Nous vivons aujourd'hui sous d'autres conditions qu'en l'an 1919. Le temps est extraordinairement fiévreux particulièrement dans le domaine économique. Il est nécessaire, qu'elles-mêmes de telles idées, qui déjà pour les temps d'alors étaient tenues pour mobiles, soient maintenues au flot, et que l'on se tienne dans ses observations au point de vue de l'actualité spirituelle. Celui qui parvient à saisir des yeux réellement les rapports de la vie économique, celui-là sait qu'ils se sont fondamentalement transformés depuis la conception des « points fondamentaux », et que l'on ne peut simplement déduire comme jadis. Mais on trouvera là [dans les « Points fondamentaux »] au moins un essai, pour chercher de manière réaliste cette méthode de pensée sociale, justement peut être parce que, cet essai a éclôt d'un sol, où les réalités ont toujours été recherchées, où l'on ne voulait pas tomber en rêveries ou fausse mystique — parce que cet essai a poussé sur le sol visant l'exactitude de la vision anthroposophique du monde.

Sie wissen ja alle, daß in das in ein so furchtbares Chaos hineingehende Zivilisationsleben in einem gewissen Zeitpunkte die sogenannten « Vierzehn Punkte » Woodrow Wilsons fielen. Was waren diese Vierzehn Punkte denn eigentlich? Sie waren im Grunde genommen nichts anderes als die abstrakten Prinzipien eines weltfremden Mannes, die abstrakten Prinzipien eines Menschen, der von der Wirklichkeit wenig wußte, wie sich dann in Versailles, wo er in der Wirklichkeit eine hervorragende Rolle hätte spielen können, gezeigt hat. Ein wirklichkeitsfremder Mann wollte aus dem Intellektualismus heraus der Welt zeigen, wie sie sich organisieren sollte. Man muß nur erlebt haben, mit welcher Begeisterung die zivilisierte Menschheit an diesen Vierzehn Punkten hing, allerdings mit Ausnahme eines großen Teiles der mitteleuropäischen Bevölkerung, für die es aber leider auch einen, wenn auch kurzen Zeitraum gab, in dem sie auf diese Vierzehn Punkte hereinfiel.

Im Jahre 1917 versuchte ich demgegenüber, einzelnen Persönlichkeiten Mitteleuropas, die sich dafür interessierten, denen aber nicht nachgelaufen wurde, sondern die entweder herankamen oder herangebracht wurden, zu zeigen, wie abstrakt, wie wirklichkeitsfremd dasjenige ist, was da in die soziale Gestaltung der Welt herein will, wie sozusagen alles das, was an schlechten Erziehungsgrundsätzen in der modernen Zivilisation waltet, kondensiert in diesem Weltschulmeister Woodrow Wilson sich darstellte, und wie die abstrakten Grundsätze dieser - im schlechten Sinne - Weltschulmeisterei von den Leuten mit Begeisterung aufgenommen wurden. Dazumal versuchte ich zu zeigen, daß eine Gesundung dieser Verhältnisse nur eintreten könne, wenn man gegenüber allen solchen abstrakten Einstellungen sich auf den Boden stellt, der die Gedanken nicht ausschließt, der aber gerade die Gedanken so hervorbringt, daß sie aus der Wirklichkeit, aus der Realität herauswachsen. Dann darf man sich aber nicht irgend etwas Utopistisches ausdenken - ich möchte sagen, die Woodrow Wilsonschen Grundsätze waren der verdichtetste Utopismus, waren der Utopismus in der dritten Potenz schon -, sondern dann muß man sich klar sein, daß man aus den realen Bedingungen der gegenwärtigen Menschheit selbst suchen muß, wie Impulse zu finden sind. Daher verzichtete ich bei dem, was ich auseinanderzusetzen hatte, auf jede utopistische Theorie, verzichtete darauf, überhaupt zu sagen, wie sich etwa Kapital, wie sich Arbeit und dergleichen gestalten sollten; ich gab höchstens einige Beispiele dafür, wie man sich denken könne, daß sie sich aus den gegenwärtigen Verhältnissen heraus in eine nächste Zukunft hinein gestalten könnten. Das aber war alles nur zur Illustration dessen gesagt, was sie werden sollten; denn ebenso gut wie ich da über die Wandlung der Kapitalkräfte in meinen « Kernpunkten » gesprochen habe, ebenso gut könnte diese Wandlung auch in einer modifizierten Weise sich vollziehen. Nicht darauf kam es mir an, ein abstraktes Zukunftsbild hinzustellen, sondern zu sagen, aus welchen Untergründen heraus, auf reale Art, man nun - nicht zu einer theoretisch ausgedachten, sondern zu einer wirklichen Lösung der sogenannten sozialen Frage kommen könnte. Es handelte sich nicht darum, zu sagen: Dies oder jenes ist die Lösung der sozialen Frage. Um eine solche Lösung zu versuchen, dazu habe ich nun wirklich zu viele Erfahrungen gemacht. Ich war schon in den 80er Jahren des vorigen Jahrhunderts in dem gemütlichen Wien fast jeden Nachmittag nach zwei Uhr eine Stunde zusammen mit allen möglichen gescheiten Leuten. Da ist im Verlaufe einer Stunde die soziale Frage jeden Nachmittag mehrmals gelöst worden! Und derjenige, der unbefangen genug in die Verhältnisse der Gegenwart hineinsieht, weiß schon ganz gut, daß Lösungen, die heute oftmals in dicken Büchern auftreten, auch nicht viel mehr wert sind, als die, welche damals in Wien mit einigen Bleistiftstrichen und vielen fanatischen Worten über einer weißen Tischplatte verhandelt worden sind. Darum konnte es sich also nicht handeln, und das war das ärgste Mißverständnis, das mir entgegengebracht wurde, daß es sich um so etwas handeln sollte.

Was ich zeigen wollte, war: Die Lösung des sozialen Problems kann nur auf reale Weise selbst erfolgen; diese Lösung kann überhaupt nicht durch Diskussionen, sondern nur durch Geschehen, durch Tätigkeit erfolgen. Zu dieser Tätigkeit müssen aber erst die Bedingungen hingestellt werden, und auf diese Bedingungen versuchte ich in meinen « Kernpunkten » und in anderen Auseinandersetzungen zu verweisen. Ich versuchte zu zeigen, daß wir in unserem sozialen Organismus einmal solche Einrichtungen brauchen, die es ermöglichen, daß ein Geistesleben aus seinen eigenen Bedingungen heraus sich entwickeln kann, wo also nur die Bedingungen des Geisteslebens selbst wirken; daß wir sodann ein zweites Glied brauchen, wo nur die rechtlich-staatlichen Impulse wirken, und außerdem ein drittes Glied, wo nur diejenigen Impulse wirken, die aus der Warenproduktion und der Warenkonsumtion hervorgehen, und die zuletzt, wenn sie sich aus einem assoziativen Wirtschaftssystem entwickeln, gipfeln müssen in einer gesunden Preisbildung. Damit sollten nicht etwa die alten Stände wieder ins Dasein zurückgerufen werden. Nicht die Menschen sollten sich gliedern in einen Lehrstand, einen Wehrstand und einen Nährstand; sondern der Mensch der neueren Zeit ist bis zur Individualität vorgeschritten, und er wird nicht in abstrakter Weise eingegliedert sein in einen bestimmten Stand. Aber was draußen als Einrichtungen vorhanden ist, das tendiert einfach aus den Kräften, die im geschichtlichen Werden vorhanden sind, dazu, daß abgesondert aus den eigenen Bedingungen heraus verhandelt wird, etwas getan wird für das Geistesleben, für das Rechts- oder Staatsleben und für das Wirtschaftsleben. Dann erst, wenn die Bedingungen dazu geschaffen sind, daß zum Beispiel der Wirtschafter rein aus wirtschaftlichen Impulsen heraus das gestalten kann, was etwa die gegenwärtigen Marktverhältnisse modifizieren soll, oder was die gegenwärtigen Kapitalverhältnisse modifizieren soll, erst wenn solche Möglichkeiten geschaffen sind, entwickelt sich unter den Menschen dasjenige, was eine reale Lösung - die aber in fortwährendem Werden ist - der sozialen Frage genannt werden kann.


Also es geht mir nicht darum, die soziale Frage zu lösen, weil ich der Meinung sein mußte, daß überhaupt diese Lösung nie in einem einzelnen Moment als etwas Abgeschlossenes gegeben werden kann, weil das soziale Problem, nachdem es einmal heraufgekommen ist, in fortwährendem Fluß ist. Der soziale Organismus ist etwas, was jung wird, altert, und dem immer neue Impulse eingeflößt werden müssen, von dem aber nie gesagt werden kann: so und so ist seine Gestalt. Wenn der soziale Organismus nicht so ist, daß die Menschen in einem, alle Interessen zusammenmischenden Parlament zusammensitzen, wo dann wirtschaftlich Interessierte über Fragen des Geisteslebens, staatliche Interessen über wirtschaftliche Fragen und so weiter entscheiden, sondern wenn in einem gesunden sozialen Organismus die einzelnen Gebiete aus ihren eigenen Bedingungen heraus betrachtet werden, dann wird einmal das Staatsleben auf eine reale demokratische Grundlage gestellt werden können; dann wird das, was zu sagen ist, nicht von einem Menschen in einem solchen einzigen Parlament gesagt werden, sondern es wird hervorgehen aus den fortdauernden kontinuierlichen Verhandlungen unter den einzelnen Gliedern des sozialen Organismus.

In diesem Sinne war also mein Buch eine Mahnung dazu, endlich aufzuhören mit dem unfruchtbaren Reden über die soziale Frage und sich auf einen Boden zu stellen, von dem aus man jeden Tag die Lösung der sozialen Probleme in die Hand nehmen kann. Es war ein Ruf, der an die Verstehenden ging, um wirklich das, was immer nur im Abstrakten gedacht war, überzuführen in das durchdachte Handeln. Dazu sollten zum Beispiel im wirtschaftlichen Leben die Assoziationen dienen. Solche Assoziationen sind grundverschieden von dem, was in der neueren Zeit an Vergesellschaftungen zustande gekommen ist, und können jeden Tag aus den wirtschaftlichen Untergründen gebildet werden. Bei ihnen handelt es sich darum, daß nun wirklich diejenigen Menschen, die im Behandeln von Warenproduktion, von Warenzirkulation und im Konsumieren von Waren verbunden sind - was jeder Mensch ist -, sich zu Assoziationen zusammenschließen, so daß daraus vor allem die gesunde Preisbildung hervorgeht. Es ist ein langer Weg von dem, was aus Sach- und Fachkenntnis heraus die in den Assoziationen verbundenen Menschen werden zu leisten haben, bis zu dem, was nicht durch eine Gesetzgebung, auch nicht als Resultat von Diskussionen, sondern als Resultat der Erfahrung sich ergibt als die gesunde Preisbildung. Doch vor allem hatten Menschen das Bedürfnis, die Grundzüge dessen, was damals gewollt wurde und was ich jetzt in diesen einleitenden Worten vor Sie hinzustellen versuchte, zu diskutieren; denn die Welt war so eingeschult in abstraktes Denken, daß man auch diese Anregung nur vom Gesichtspunkte des abstrakten Denkens nahm, und daß man sich mit dem, was ich nur als Illustration gegeben habe, vor allem so hilft, daß man stundenlang diskutiert, während es sich darum handeln sollte, wirklich einzusehen, wie jeden Tag die Gliederung des sozialen Organismus in Angriff genommen werden kann in der Weise, wie es in den « Kernpunkten » angedeutet ist.

So handelt es sich heute nicht darum, theoretische Lösungen der sozialen Frage zu suchen, sondern die Bedingungen aufzusuchen, unter denen die Menschen sozial leben werden. Und sie werden sozial leben, wenn der soziale Organismus nach seinen drei Gliedern hin arbeitet, wie ja der natürliche Organismus auch unter dem Einfluß seiner relativen Dreigliederung gerade zur Einheit hin arbeitet.

Sehen Sie, man muß heute erst einmal sagen, wie solche Dinge gemeint sind. Und wenn man sie ausspricht, wird immer noch gefordert, daß nun die Worte, deren man sich schon einmal bedienen muß, so genommen werden sollen, wie man sie nimmt nach der intellektualistischen Bedeutung, die man ihnen heute beilegt. Man übersetzt sofort in seinen Intellektualismus das, was ganz ausdrücklich nicht in Intellektualismus eingetaucht ist. Daher ist über Kapital, über die Naturgrundlagen der Produktion, über die Arbeit in meinem Buche so gesprochen, daß die Ideen einfach für das Leben gedacht sind. Wenn wir abstrakt verhandeln, können wir lange definieren, und das ist ja auch geschehen. Der eine sagt mit demselben Recht: Kapital ist kristallisierte Arbeit, ist Arbeit, die aufgespeichert ist -, wie der andere mit demselben Recht sagt: Kapital ist ersparte Arbeit. Und so kann man es mit allen volkswirtschaftlichen Begriffen machen, wenn man innerhalb des Intellektualismus stehen bleibt. Aber das alles sind nicht Dinge, mit denen man es nur theoretisch zu tun haben kann, sondern die man lebendig in ihrer Gestaltung erfassen muß. Und wer sich wie die Praktiker, die viel auf ihre Praxis und Routine sich zugute tun, der Abstraktheit in diesen Dingen befleißigt, der kann folgendes machen, was ich durch einen Vergleich verdeutlichen will.

Ich sehe den Ernst Müller. Er ist klein, hat durchaus kindliche Züge und kindliche Eigenschaften. Ich sehe diesen Ernst Müller nach zwanzig Jahren wieder und sage: Das ist nicht der Ernst Müller, denn der ist klein, hat kindliche Eigenschaften und eine ganz andere Physiognomie. - Ja, wenn ich mir damals meinen Begriff von dem Ernst Müller gebildet habe und ihn nun nach zwanzig Jahren zur Deckung bringen will mit dem, was mir jetzt als reale Wesenheit entgegentritt, so mache ich einen furchtbaren Fehler. Doch so wenig es die Menschen glauben mögen: es ist so, wenn sie heute wirtschaftlich denken. Sie machen sich Gedanken und Begriffe über Kapital und Arbeit und so weiter, und sie meinen, diese Begriffe müßten immer Geltung haben. Aber da braucht man nicht zwanzig Jahre zu warten, braucht man nur von einem Arbeitgeber zum andern zu gehen, aus einem Lande ins andere und entdeckt dann, daß der Begriff, den man sich an der einen Stelle gebildet hat, eben an der anderen Stelle gar nicht mehr gilt, wenn er sich nicht von selbst umgewandelt hat - wie der Ernst Müller. Man erkennt nicht, was da ist, wenn man nicht bewegliche Begriffe hat, die voll im Leben drinnen stehen.

Das ist das, was möglich machte, daß gerade auf anthroposophischem Boden in unserer heutigen Zeit der Not auch wirtschaftliche Einrichtungen ihren Ausdruck finden, weil Anthroposophie es ihrer Natur nach gegenüber dem beweglichen Geiste mit beweglichen Ideen zu tun haben muß, weil man an ihr lernen kann, wie man seine Ideen mit Wachstumskraft, mit innerer Beweglichkeit ausstatten muß und dann mit solchen Ideen - so wenig es die heutigen Praktiker glauben mögen - auch in die andersgeartete Wirklichkeit eintauchen kann, die sich abspielt als soziales Leben von Mensch zu Mensch, von Volk zu Volk durch die ganze, nunmehr notwendig gewordene und so künstlich beeinträchtigte Weltwirtschaft hindurch. Und so darf wohl gesagt werden: Nicht eine Äußerlichkeit ist es, daß gerade auf anthroposophischem Boden auch der Versuch gemacht wurde, zu - nicht sozialen Ideen, sondern zu sozialen Impulsen zu kommen. Ich erinnere mich noch an die Zeit, in der über diese Dinge viel diskutiert worden ist. Ich habe immer sagen müssen: Ich meine soziale Impulse! - Das hat die Leute furchtbar geärgert. Denn selbstverständlich hätte ich sagen sollen: soziale Ideen oder soziale Gedanken; denn die Leute hatten für solche Dinge nur Gedanken im Kopfe. Daß ich von Impulsen sprach, ärgerte sie furchtbar; denn sie merkten nicht, daß ich « Impulse » brauchte aus dem Grunde, weil ich Realitäten meinte und nicht abstrakte Ideen. Ausdrücken muß man sich selbstverständlich in abstrakten Ideen.

So muß heute wieder begriffen werden, daß ein neues Verständnis gesucht werden muß für das, was man das soziale Problem nennt. Wir leben heute unter anderen Verhältnissen als im Jahre 1919. Die Zeit ist insbesondere auf dem Wirtschaftsgebiete außerordentlich schnellebig. Notwendig ist es, daß selbst solche Ideen, die schon für die damalige Zeit beweglich gehalten worden sind, weiter in Fluß gehalten werden, und daß man bei seinen Beobachtungen auf dem Standpunkte des Geistesgegenwärtigen steht. Wer die Verhältnisse des Wirtschaftslebens real ins Auge zu fassen vermag, der weiß, daß sie sich seit der Abfassung der « Kernpunkte » wesentlich geändert haben, und daß man nicht wieder bloß so deduzieren kann wie damals. Aber man wird dort [in den « Kernpunkten »] wenigstens einen Versuch finden, diese Methode des sozialen Denkens in einer realistischen Weise zu suchen, gerade vielleicht deshalb, weil dieser Versuch entsprossen ist einem Boden, wo Realitäten immer gesucht wurden, wo man nicht in Schwärmerei oder in falsche Mystik hineinfallen will - weil dieser Versuch erwachsen ist auf dem nach Exaktheit ringenden Boden der anthroposophischen Weltanschauung.