Vous savez donc tous, que dans un si
terrible chaos où allait la vie de la civilisation,
tombèrent à un certain moment, les « quatorze points »
de Woodrow Wilson. Qu'étaient donc à vrai dire ces
quatorze points ?
Ils n'étaient au fond rien d'autre que les principes
abstraits d'un homme étranger au monde, les principes
abstraits d'un homme, qui savait peu de la réalité,
comme elle s'est montrée à Versailles, où il aurait pu
jouer dans la réalité un rôle prestigieux. Un homme
étrange à la réalité voulait à partir de
l'intellectualisme montrer au monde, comme il devrait
s'organiser. On doit seulement avoir vécut avec quel
enthousiasme l'humanité civilisée se tint à ces quatorze
points, à l'exception cependant d'une grande partie de
la population centre européenne, mais pour laquelle il
n'y eut aussi malheureusement, qu'un bien court espace
de temps où elle ne tomba dans ces quatorze points.
En l'année 1917, je cherchais contre cela, des
personnalités individuelles d'Europe du centre, qui
s'intéressaient à cela, derrières lesquelles ne fut
pas couru, mais qui soit vinrent ou furent amenées,
pour montrer combien abstrait, combien étranger à la
réalité, était là ce qui voulait entrer dans la
formation du monde, comme pour ainsi dire tout ce qui,
règne comme mauvaises maximes d'éducation dans la
civilisation moderne, se présentait condensé en ce
maître d'école mondial Woodrow Wilson, et comment les
maximes abstraites de ce — dans le mauvais sens —
maître d'école mondial était pris avec enthousiasme
par les gens. Cette fois là j'essayais de montrer
qu'un assainissement de ces conditions ne pouvait
intervenir, que si l'on se posait face à toutes
abstractions sur le sol tel que ne soient exclues les
pensées, mais que justement amène les pensées ainsi
qu'elles poussent du réel, de la réalité. Là, on n'a
pas le droit de se représenter quelque chose utopique
quelconque — je voudrai dire, les maximes
Woodrow-wilsonniennes étaient l'utopisme le plus
condensé, étaient l'utopisme déjà à la puissance trois
—, mais alors on doit être au clair, que l'on doit
chercher à partir des réelles conditions de l'humanité
présente, quelles impulsions sont à trouver. De ce
fait, je m'abstenais en ce que, j'avais à me
confronter, de chaque théorie utopique, m'abstenais
là-dessus, de dire somme toute, comment capital,
comment travail ou semblable, devaient se former ; je
donnais tout au plus quelque exemples pour cela,
comment on pouvait se le penser, pour à partir des
conditions actuelles pouvoir former dans le proche
avenir. Tout cela ne fut donc dit que comme
illustration de ce qu'elles pourraient devenir ; car
tout comme j'avais bien parlé dans mes « Points
fondamentaux » sur la transformation des forces du
capital, aussi bien cette transformation pourrait se
dérouler de manière modifiée.
Il ne me vint pas, de présenter une image abstraite de
l'avenir, mais de dire, à partir de quels
soubassements, de manière réelle, on pouvait venir
maintenant — non pas à une solution préconçue, mais
véritable des ainsi nommées questions sociales. Il ne
s'agit pas pour cela de dire : ceci ou cela est la
solution de la question sociale.
Pour tenter une telle solution cela j'ai fait
maintenant beaucoup trop d'expériences.
Je fût déjà dans les années 80 du siècle dernier en la
tranquille Vienne presque chaque après-midi après deux
heures, une heure avec tous les gens intelligents
possibles. Là, au cours d'une heure, la question
sociale a été résolue plusieurs fois chaque après-midi
!
Et celui qui, suffisamment non prévenu, regarde dans
les relations du présent, sait déjà très bien, que des
solutions, qui surgissent aujourd'hui souvent en
d'épais livres, n'ont pas plus de valeur que celles,
qui alors à Vienne furent traitées avec quelques coups
de crayon et beaucoup de mots fanatiques par dessus un
plateau de table blanc.
Pour cela il ne peut donc s'agir, et ce fut le
malentendu le plus fâcheux que me fut opposé qu'il
s'agissait de quelque chose du genre.
Ce que je voulais montrer fut : la solution du
problème social peut seulement survenir de manière
réelle d'elle-même ; cette solution ne peut absolument
pas survenir par des discussions, mais seulement par
événement, par action. Mais à cette action doivent
d'abord être mises les conditions, et je cherchais à
indiquer ces conditions dans mes « Points fondamentaux
» et d'autres discussions.
Je cherche à montrer, que nous avons besoin une fois
dans notre organisme social, d'institutions qui
permettent, qu'une vie spirituelle puisse se
développer à partir de ses propres conditions, où donc
seules agissent les conditions de la vie spirituelle ;
que nous avons tout autant besoin d'un deuxième
membre, où seules les impulsions juridiques-étatiques
agissent, et par ailleurs un troisième membre, où
seules agissent les impulsions qui dépendent de la
production de marchandises et de la consommation de
marchandises, et qui finalement, si elles se
développent d'un système économique associatif,
doivent culminer dans une saine formation de prix.
Avec cela les vieux états (statuts?) ne devraient pas
être reconduits dans l'existence (Dasein=être là). Non
les humains ne devraient pas s'articuler en un statut
d'enseignement, un statut de défense, et un statut de
nourricier ; mais l'humain des temps récents est
parvenu jusqu'à l'individualité, et il ne sera pas
introduit de manière abstraite dans un statut
particulier. Mais ce qui dehors est disponible comme
institutions, cela émane simplement des forces qui
sont disponibles dans le devenir historique, pour que,
indépendamment des conditions individuelles, soit
négocié, soit fait quelque chose pour la vie
spirituelle, pour la vie juridique ou étatique, pour
la vie économique. Alors seulement, quand les
conditions seront réalisées pour cela, que par exemple
l'économiste puisse purement former à partir
d'impulsions purement économiques, ce qui devrait
modifier les rapports réciproques de marché, ou ce qui
devrait modifier les rapports réciproques de capitaux,
seulement quand de telles possibilités sont réalisées,
se développe entre les humains ce qui, — mais qui est
en continuel devenir — peut être appelé, une réelle
solution de la question sociale.
Il ne s'agit donc pas pour moi, de résoudre la
question sociale, car je devrais être de l'opinion,
qu'absolument cette solution ne peut être donnée comme
quelque chose de fermé en un seul moment, par ce que
le problème social, après qu'il soit une fois apparu,
est en flux continuel. L'organisme social est quelque
chose, qui devient jeune, vieilli, et dans lequel
toujours de nouvelles impulsions doivent influer, mais
duquel on ne pourra jamais dire : ainsi et ainsi est
sa forme. Si l'organisme social n'est pas ainsi, que
les humains siègent en un parlement mêlant ensemble
tous les intérêts, ou alors des intéressés
économiquement décident sur des questions de la vie
spirituelle, où alors des intérêts étatiques sur des
questions économiques et ainsi de suite, mais quand
dans un organisme social sain les domaines
particuliers sont regardés à partir de leurs
conditions propres, là pourra être posé une fois la
vie d'État sur une réelle base démocratique ; alors,
ce qui a à être dit, ne sera pas dit par un humain
dans un tel parlement unique, mais cela ressortira de
la persistante négociation continuelle entre les
membres particuliers de l'organisme social.
Dans ce sens, mon livre fut donc un avertissement à
enfin arrêter avec le parler infructueux sur la
question sociale et à se placer sur un sol, d'où l'on
puisse prendre chaque jour en main la solution des
problèmes sociaux. Ce fut un appel, allant aux
compréhensifs, pour vraiment transposer ce qui est
pensé seulement abstraitement en un agir pensé. À cela
devraient par exemple servir les associations dans la
vie économique. De telles associations sont
fondamentalement différentes de ce qui dans les temps
récents est apparu comme sociétarisation, et peuvent
chaque jour être formées des soubassements
économiques. Chez elles il s'agit de ce que les
humains qui sont attachés à l'ouvrage de production de
marchandises, à la circulation de marchandises et à la
consommation de marchandises — ce que chaque humain
est —, se rassemblent en associations, pour que de
cela ressorte avant tout une saine formation de prix.
C'est un long chemin qu'auront à fournir les humains
assemblés dans les associations à partir de la
connaissance des choses et des spécialités, jusqu'a ce
qui se donnera comme saine formation de prix qui ne
peut être par promulgation de loi, résultat de
discussions, mais comme résultat de l'expérience.Quand
même avant tout les humains avaient-ils le besoin de
discuter des caractères fondamentaux, ce qui jadis
était voulu, et ce que j'ai maintenant présenté devant
vous en ces paroles d'introduction ; car le monde
était tant enscolarisé dans un penser abstrait, que
l'on prit ces suggestions seulement du point de vue de
la pensée abstraite, et que l'on s'aide ainsi
seulement en discutant des heures durant de ce que je
ne donnais que comme illustrations, alors qu'il devait
s'agir, de vraiment comprendre, comment chaque jour
l'articulation de l'organise social peut être saisie
de la manière dont c'est indiquer dans les « Points
fondamentaux ».
Ainsi il ne s'agit pas aujourd'hui de ce que des
solutions théoriques à la question sociale soient
cherchées, mais de rechercher les conditions, sous
lesquelles les humains vont vivre socialement. Et ils
vivront socialement, lorsque l'organisme social
travaillera selon ses trois membres, comme donc
l'organisme naturel travaille justement à l'unité sous
l'influence de sa relative triarticulation.
Voyez-vous, on doit aujourd'hui d'abord dire une
fois, comment de telles choses sont pensées . Et
lorsqu'on les énonce, est toujours seulement promu,
que seuls les mots, dont il faut bien une fois se
servir, soient pris, comme on les prend d'après la
signification intellectuelle, qu'on leur attribue
aujourd'hui. On traduit immédiatement dans son
intellectualisme ce qui tout expressément n'y est pas
plongé comme intellectualisme. De cela est parler dans
mon livre ainsi que les idées soient simplement
pensées pour la vie sur capital, sur les fondements
naturels de la production, sur le travail. Si nous
discutons abstraitement, nous pouvons longtemps
définir, et c'est aussi arrivé. L'un dit du même droit
: capital est du travail cristallisé, est travail qui
est conservé — , alors que l'autre avec le même droit
dit : capital est travail économisé. Et ainsi on peut
faire des concepts avec tout ce qui de l'économie
politique, lorsque l'on reste debout dans
l'intellectualisme. Mais tout cela ne sont pas des
choses, avec lesquelles on ne puisse avoir à faire que
théoriquement, mais que l'on doit saisir vivantes dans
leur formation. Et qui s'applique a l'abstraction en
ces choses, comme les praticiens qui s'approprient
beaucoup de leurs pratiques et routines, celui-là peut
faire ce qui suit, que je vais expliciter par une
comparaison.
Je vois le Ernst Müller. Il est petit, a par là des
attitudes enfantines et des particularités enfantines.
Je vois ce Ernst Müller à nouveau après vingt ans et
dit : ce n'est pas le Ernst Müller, car celui-là est
petit, a des particularités enfantines et une tout
autre physionomie. — Oui, si je me suis autrefois
formé mon concept du Ernst Müller et maintenant après
vingt ans veut l'amener à recouvrir avec ce qui me
vient comme être réel, alors je fais une terrible
erreur. Ainsi, les humains peuvent-ils le croire si
peu : c'est ainsi, lorsqu'ils pensent économie
aujourd'hui. Ils se font des pensées et concepts sur
capital, et travail et ainsi de suite, et ils pensent,
ces concepts devraient toujours être valeur. Mais là
on n'a pas besoin d'attendre vingt ans, on a juste
besoin d'aller d'un employeur à l'autre, d'un pays à
l'autre et découvre alors, que le concept, que l'on
s'est formé à une place, m'est justement plus valable
à l'autre, s'il ne s'est pas de lui-même transformé —
comme le Ernst Müller. On ne comprend pas ce qui est
là, lorsqu'on n'a pas des concepts mobiles, qui se
tiennent pleinement en la vie.
C'est ce qui rendit possible, que tout de suite sur
sol anthroposophique en nos temps présents, la
nécessité d'institutions économiques trouva
aussi son expression, parce qu'anthroposophie
d'après sa nature vis-à-vis de l'esprit mobile doit
avoir à faire avec des idées mobiles, parce qu' on
peut apprendre à elles, comment alimenter ses idées
avec des forces de croissance, avec de la mobilité
intérieure et alors avec de telles idées — aussi peu
que peuvent aujourd'hui le croire les actuels
praticiens — aussi pouvoir plonger dans l'autre
réalité endurcie, qui se joue comme vie sociale
d'humain à humain, de peuple à peuple par toute
l'économie mondiale désormais devenue nécessaire et si
artificiellement altérée. Et ainsi, peut être
volontiers dit : ce n'est pas une chose extérieure que
justement sur sol anthroposophique fut aussi fait
l'essai, de venir — non pas à des idées sociales, mais
à des impulsions sociales.
Je me rappelle encore à l'époque, en laquelle fut
discuté beaucoup sur les choses. J'ai toujours du dire
: je veux dire impulsions sociales! — Cela a fortement
énervé les gens. Bien entendu, j'aurais dû dire :
idées sociales ou pensées sociales ; car les gens
avaient seulement des pensées dans la tête pour ces
choses. Que je parle d'impulsions les énervait
énormément ; car ils ne remarquaient pas que
j'utilisai « impulsions » pour la raison que je
pensais à des réalités et pas des idées abstraites.
S'exprimer, on doit bien sûr le faire avec des idées
abstraites.
Ainsi doit de nouveau, être compris aujourd'hui, qu'une
nouvelle compréhension doit être recherchée pour ce
qu'on appelle le problème social. Nous vivons
aujourd'hui sous d'autres conditions qu'en l'an 1919. Le
temps est extraordinairement fiévreux particulièrement
dans le domaine économique. Il est nécessaire,
qu'elles-mêmes de telles idées, qui déjà pour les temps
d'alors étaient tenues pour mobiles, soient maintenues
au flot, et que l'on se tienne dans ses observations au
point de vue de l'actualité spirituelle. Celui qui
parvient à saisir des yeux réellement les rapports de la
vie économique, celui-là sait qu'ils se sont
fondamentalement transformés depuis la conception des «
points fondamentaux », et que l'on ne peut simplement
déduire comme jadis. Mais on trouvera là [dans les «
Points fondamentaux »] au moins un essai, pour chercher
de manière réaliste cette méthode de pensée sociale,
justement peut être parce que, cet essai a éclôt d'un
sol, où les réalités ont toujours été recherchées, où
l'on ne voulait pas tomber en rêveries ou fausse
mystique — parce que cet essai a poussé sur le sol
visant l'exactitude de la vision anthroposophique du
monde. |
Sie wissen ja alle, daß in das in ein so furchtbares
Chaos hineingehende Zivilisationsleben in einem
gewissen Zeitpunkte die sogenannten « Vierzehn Punkte
» Woodrow Wilsons fielen. Was waren diese Vierzehn
Punkte denn eigentlich? Sie waren im Grunde genommen
nichts anderes als die abstrakten Prinzipien eines
weltfremden Mannes, die abstrakten Prinzipien eines
Menschen, der von der Wirklichkeit wenig wußte, wie
sich dann in Versailles, wo er in der Wirklichkeit
eine hervorragende Rolle hätte spielen können, gezeigt
hat. Ein wirklichkeitsfremder Mann wollte aus dem
Intellektualismus heraus der Welt zeigen, wie sie sich
organisieren sollte. Man muß nur erlebt haben, mit
welcher Begeisterung die zivilisierte Menschheit an
diesen Vierzehn Punkten hing, allerdings mit Ausnahme
eines großen Teiles der mitteleuropäischen
Bevölkerung, für die es aber leider auch einen, wenn
auch kurzen Zeitraum gab, in dem sie auf diese
Vierzehn Punkte hereinfiel.
Im Jahre 1917 versuchte ich demgegenüber, einzelnen
Persönlichkeiten Mitteleuropas, die sich dafür
interessierten, denen aber nicht nachgelaufen wurde,
sondern die entweder herankamen oder herangebracht
wurden, zu zeigen, wie abstrakt, wie
wirklichkeitsfremd dasjenige ist, was da in die
soziale Gestaltung der Welt herein will, wie sozusagen
alles das, was an schlechten Erziehungsgrundsätzen in
der modernen Zivilisation waltet, kondensiert in
diesem Weltschulmeister Woodrow Wilson sich
darstellte, und wie die abstrakten Grundsätze dieser -
im schlechten Sinne - Weltschulmeisterei von den
Leuten mit Begeisterung aufgenommen wurden. Dazumal
versuchte ich zu zeigen, daß eine Gesundung dieser
Verhältnisse nur eintreten könne, wenn man gegenüber
allen solchen abstrakten Einstellungen sich auf den
Boden stellt, der die Gedanken nicht ausschließt, der
aber gerade die Gedanken so hervorbringt, daß sie aus
der Wirklichkeit, aus der Realität herauswachsen. Dann
darf man sich aber nicht irgend etwas Utopistisches
ausdenken - ich möchte sagen, die Woodrow Wilsonschen
Grundsätze waren der verdichtetste Utopismus, waren
der Utopismus in der dritten Potenz schon -, sondern
dann muß man sich klar sein, daß man aus den realen
Bedingungen der gegenwärtigen Menschheit selbst suchen
muß, wie Impulse zu finden sind. Daher verzichtete ich
bei dem, was ich auseinanderzusetzen hatte, auf jede
utopistische Theorie, verzichtete darauf, überhaupt zu
sagen, wie sich etwa Kapital, wie sich Arbeit und
dergleichen gestalten sollten; ich gab höchstens
einige Beispiele dafür, wie man sich denken könne, daß
sie sich aus den gegenwärtigen Verhältnissen heraus in
eine nächste Zukunft hinein gestalten könnten. Das
aber war alles nur zur Illustration dessen gesagt, was
sie werden sollten; denn ebenso gut wie ich da über
die Wandlung der Kapitalkräfte in meinen « Kernpunkten
» gesprochen habe, ebenso gut könnte diese Wandlung
auch in einer modifizierten Weise sich vollziehen.
Nicht darauf kam es mir an, ein abstraktes
Zukunftsbild hinzustellen, sondern zu sagen, aus
welchen Untergründen heraus, auf reale Art, man nun -
nicht zu einer theoretisch ausgedachten, sondern zu
einer wirklichen Lösung der sogenannten sozialen Frage
kommen könnte. Es handelte sich nicht darum, zu sagen:
Dies oder jenes ist die Lösung der sozialen Frage. Um
eine solche Lösung zu versuchen, dazu habe ich nun
wirklich zu viele Erfahrungen gemacht. Ich war schon
in den 80er Jahren des vorigen Jahrhunderts in dem
gemütlichen Wien fast jeden Nachmittag nach zwei Uhr
eine Stunde zusammen mit allen möglichen gescheiten
Leuten. Da ist im Verlaufe einer Stunde die soziale
Frage jeden Nachmittag mehrmals gelöst worden! Und
derjenige, der unbefangen genug in die Verhältnisse
der Gegenwart hineinsieht, weiß schon ganz gut, daß
Lösungen, die heute oftmals in dicken Büchern
auftreten, auch nicht viel mehr wert sind, als die,
welche damals in Wien mit einigen Bleistiftstrichen
und vielen fanatischen Worten über einer weißen
Tischplatte verhandelt worden sind. Darum konnte es
sich also nicht handeln, und das war das ärgste
Mißverständnis, das mir entgegengebracht wurde, daß es
sich um so etwas handeln sollte.
Was ich zeigen wollte, war: Die Lösung des sozialen
Problems kann nur auf reale Weise selbst erfolgen;
diese Lösung kann überhaupt nicht durch Diskussionen,
sondern nur durch Geschehen, durch Tätigkeit erfolgen.
Zu dieser Tätigkeit müssen aber erst die Bedingungen
hingestellt werden, und auf diese Bedingungen
versuchte ich in meinen « Kernpunkten » und in anderen
Auseinandersetzungen zu verweisen. Ich versuchte zu
zeigen, daß wir in unserem sozialen Organismus einmal
solche Einrichtungen brauchen, die es ermöglichen, daß
ein Geistesleben aus seinen eigenen Bedingungen heraus
sich entwickeln kann, wo also nur die Bedingungen des
Geisteslebens selbst wirken; daß wir sodann ein
zweites Glied brauchen, wo nur die
rechtlich-staatlichen Impulse wirken, und außerdem ein
drittes Glied, wo nur diejenigen Impulse wirken, die
aus der Warenproduktion und der Warenkonsumtion
hervorgehen, und die zuletzt, wenn sie sich aus einem
assoziativen Wirtschaftssystem entwickeln, gipfeln
müssen in einer gesunden Preisbildung. Damit sollten
nicht etwa die alten Stände wieder ins Dasein
zurückgerufen werden. Nicht die Menschen sollten sich
gliedern in einen Lehrstand, einen Wehrstand und einen
Nährstand; sondern der Mensch der neueren Zeit ist bis
zur Individualität vorgeschritten, und er wird nicht
in abstrakter Weise eingegliedert sein in einen
bestimmten Stand. Aber was draußen als Einrichtungen
vorhanden ist, das tendiert einfach aus den Kräften,
die im geschichtlichen Werden vorhanden sind, dazu,
daß abgesondert aus den eigenen Bedingungen heraus
verhandelt wird, etwas getan wird für das
Geistesleben, für das Rechts- oder Staatsleben und für
das Wirtschaftsleben. Dann erst, wenn die Bedingungen
dazu geschaffen sind, daß zum Beispiel der
Wirtschafter rein aus wirtschaftlichen Impulsen heraus
das gestalten kann, was etwa die gegenwärtigen
Marktverhältnisse modifizieren soll, oder was die
gegenwärtigen Kapitalverhältnisse modifizieren soll,
erst wenn solche Möglichkeiten geschaffen sind,
entwickelt sich unter den Menschen dasjenige, was eine
reale Lösung - die aber in fortwährendem Werden ist -
der sozialen Frage genannt werden kann.
Also es geht mir nicht darum, die soziale Frage zu
lösen, weil ich der Meinung sein mußte, daß überhaupt
diese Lösung nie in einem einzelnen Moment als etwas
Abgeschlossenes gegeben werden kann, weil das soziale
Problem, nachdem es einmal heraufgekommen ist, in
fortwährendem Fluß ist. Der soziale Organismus ist
etwas, was jung wird, altert, und dem immer neue
Impulse eingeflößt werden müssen, von dem aber nie
gesagt werden kann: so und so ist seine Gestalt. Wenn
der soziale Organismus nicht so ist, daß die Menschen
in einem, alle Interessen zusammenmischenden Parlament
zusammensitzen, wo dann wirtschaftlich Interessierte
über Fragen des Geisteslebens, staatliche Interessen
über wirtschaftliche Fragen und so weiter entscheiden,
sondern wenn in einem gesunden sozialen Organismus die
einzelnen Gebiete aus ihren eigenen Bedingungen heraus
betrachtet werden, dann wird einmal das Staatsleben
auf eine reale demokratische Grundlage gestellt werden
können; dann wird das, was zu sagen ist, nicht von
einem Menschen in einem solchen einzigen Parlament
gesagt werden, sondern es wird hervorgehen aus den
fortdauernden kontinuierlichen Verhandlungen unter den
einzelnen Gliedern des sozialen Organismus.
In diesem Sinne war also mein Buch eine Mahnung dazu,
endlich aufzuhören mit dem unfruchtbaren Reden über
die soziale Frage und sich auf einen Boden zu stellen,
von dem aus man jeden Tag die Lösung der sozialen
Probleme in die Hand nehmen kann. Es war ein Ruf, der
an die Verstehenden ging, um wirklich das, was immer
nur im Abstrakten gedacht war, überzuführen in das
durchdachte Handeln. Dazu sollten zum Beispiel im
wirtschaftlichen Leben die Assoziationen dienen.
Solche Assoziationen sind grundverschieden von dem,
was in der neueren Zeit an Vergesellschaftungen
zustande gekommen ist, und können jeden Tag aus den
wirtschaftlichen Untergründen gebildet werden. Bei
ihnen handelt es sich darum, daß nun wirklich
diejenigen Menschen, die im Behandeln von
Warenproduktion, von Warenzirkulation und im
Konsumieren von Waren verbunden sind - was jeder
Mensch ist -, sich zu Assoziationen zusammenschließen,
so daß daraus vor allem die gesunde Preisbildung
hervorgeht. Es ist ein langer Weg von dem, was aus
Sach- und Fachkenntnis heraus die in den Assoziationen
verbundenen Menschen werden zu leisten haben, bis zu
dem, was nicht durch eine Gesetzgebung, auch nicht als
Resultat von Diskussionen, sondern als Resultat der
Erfahrung sich ergibt als die gesunde Preisbildung.
Doch vor allem hatten Menschen das Bedürfnis, die
Grundzüge dessen, was damals gewollt wurde und was ich
jetzt in diesen einleitenden Worten vor Sie
hinzustellen versuchte, zu diskutieren; denn die Welt
war so eingeschult in abstraktes Denken, daß man auch
diese Anregung nur vom Gesichtspunkte des abstrakten
Denkens nahm, und daß man sich mit dem, was ich nur
als Illustration gegeben habe, vor allem so hilft, daß
man stundenlang diskutiert, während es sich darum
handeln sollte, wirklich einzusehen, wie jeden Tag die
Gliederung des sozialen Organismus in Angriff genommen
werden kann in der Weise, wie es in den « Kernpunkten
» angedeutet ist.
So handelt es sich heute nicht darum, theoretische
Lösungen der sozialen Frage zu suchen, sondern die
Bedingungen aufzusuchen, unter denen die Menschen
sozial leben werden. Und sie werden sozial leben, wenn
der soziale Organismus nach seinen drei Gliedern hin
arbeitet, wie ja der natürliche Organismus auch unter
dem Einfluß seiner relativen Dreigliederung gerade zur
Einheit hin arbeitet.
Sehen Sie, man muß heute erst einmal sagen, wie
solche Dinge gemeint sind. Und wenn man sie
ausspricht, wird immer noch gefordert, daß nun die
Worte, deren man sich schon einmal bedienen muß, so
genommen werden sollen, wie man sie nimmt nach der
intellektualistischen Bedeutung, die man ihnen heute
beilegt. Man übersetzt sofort in seinen
Intellektualismus das, was ganz ausdrücklich nicht in
Intellektualismus eingetaucht ist. Daher ist über
Kapital, über die Naturgrundlagen der Produktion, über
die Arbeit in meinem Buche so gesprochen, daß die
Ideen einfach für das Leben gedacht sind. Wenn wir
abstrakt verhandeln, können wir lange definieren, und
das ist ja auch geschehen. Der eine sagt mit demselben
Recht: Kapital ist kristallisierte Arbeit, ist Arbeit,
die aufgespeichert ist -, wie der andere mit demselben
Recht sagt: Kapital ist ersparte Arbeit. Und so kann
man es mit allen volkswirtschaftlichen Begriffen
machen, wenn man innerhalb des Intellektualismus
stehen bleibt. Aber das alles sind nicht Dinge, mit
denen man es nur theoretisch zu tun haben kann,
sondern die man lebendig in ihrer Gestaltung erfassen
muß. Und wer sich wie die Praktiker, die viel auf ihre
Praxis und Routine sich zugute tun, der Abstraktheit
in diesen Dingen befleißigt, der kann folgendes
machen, was ich durch einen Vergleich verdeutlichen
will.
Ich sehe den Ernst Müller. Er ist klein, hat durchaus
kindliche Züge und kindliche Eigenschaften. Ich sehe
diesen Ernst Müller nach zwanzig Jahren wieder und
sage: Das ist nicht der Ernst Müller, denn der ist
klein, hat kindliche Eigenschaften und eine ganz
andere Physiognomie. - Ja, wenn ich mir damals meinen
Begriff von dem Ernst Müller gebildet habe und ihn nun
nach zwanzig Jahren zur Deckung bringen will mit dem,
was mir jetzt als reale Wesenheit entgegentritt, so
mache ich einen furchtbaren Fehler. Doch so wenig es
die Menschen glauben mögen: es ist so, wenn sie heute
wirtschaftlich denken. Sie machen sich Gedanken und
Begriffe über Kapital und Arbeit und so weiter, und
sie meinen, diese Begriffe müßten immer Geltung haben.
Aber da braucht man nicht zwanzig Jahre zu warten,
braucht man nur von einem Arbeitgeber zum andern zu
gehen, aus einem Lande ins andere und entdeckt dann,
daß der Begriff, den man sich an der einen Stelle
gebildet hat, eben an der anderen Stelle gar nicht
mehr gilt, wenn er sich nicht von selbst umgewandelt
hat - wie der Ernst Müller. Man erkennt nicht, was da
ist, wenn man nicht bewegliche Begriffe hat, die voll
im Leben drinnen stehen.
Das ist das, was möglich machte, daß gerade auf
anthroposophischem Boden in unserer heutigen Zeit der
Not auch wirtschaftliche Einrichtungen ihren Ausdruck
finden, weil Anthroposophie es ihrer Natur nach
gegenüber dem beweglichen Geiste mit beweglichen Ideen
zu tun haben muß, weil man an ihr lernen kann, wie man
seine Ideen mit Wachstumskraft, mit innerer
Beweglichkeit ausstatten muß und dann mit solchen
Ideen - so wenig es die heutigen Praktiker glauben
mögen - auch in die andersgeartete Wirklichkeit
eintauchen kann, die sich abspielt als soziales Leben
von Mensch zu Mensch, von Volk zu Volk durch die
ganze, nunmehr notwendig gewordene und so künstlich
beeinträchtigte Weltwirtschaft hindurch. Und so darf
wohl gesagt werden: Nicht eine Äußerlichkeit ist es,
daß gerade auf anthroposophischem Boden auch der
Versuch gemacht wurde, zu - nicht sozialen Ideen,
sondern zu sozialen Impulsen zu kommen. Ich erinnere
mich noch an die Zeit, in der über diese Dinge viel
diskutiert worden ist. Ich habe immer sagen müssen:
Ich meine soziale Impulse! - Das hat die Leute
furchtbar geärgert. Denn selbstverständlich hätte ich
sagen sollen: soziale Ideen oder soziale Gedanken;
denn die Leute hatten für solche Dinge nur Gedanken im
Kopfe. Daß ich von Impulsen sprach, ärgerte sie
furchtbar; denn sie merkten nicht, daß ich « Impulse »
brauchte aus dem Grunde, weil ich Realitäten meinte
und nicht abstrakte Ideen. Ausdrücken muß man sich
selbstverständlich in abstrakten Ideen.
So muß heute wieder begriffen werden, daß ein neues
Verständnis gesucht werden muß für das, was man das
soziale Problem nennt. Wir leben heute unter anderen
Verhältnissen als im Jahre 1919. Die Zeit ist
insbesondere auf dem Wirtschaftsgebiete außerordentlich
schnellebig. Notwendig ist es, daß selbst solche Ideen,
die schon für die damalige Zeit beweglich gehalten
worden sind, weiter in Fluß gehalten werden, und daß man
bei seinen Beobachtungen auf dem Standpunkte des
Geistesgegenwärtigen steht. Wer die Verhältnisse des
Wirtschaftslebens real ins Auge zu fassen vermag, der
weiß, daß sie sich seit der Abfassung der « Kernpunkte »
wesentlich geändert haben, und daß man nicht wieder bloß
so deduzieren kann wie damals. Aber man wird dort [in
den « Kernpunkten »] wenigstens einen Versuch finden,
diese Methode des sozialen Denkens in einer
realistischen Weise zu suchen, gerade vielleicht
deshalb, weil dieser Versuch entsprossen ist einem
Boden, wo Realitäten immer gesucht wurden, wo man nicht
in Schwärmerei oder in falsche Mystik hineinfallen will
- weil dieser Versuch erwachsen ist auf dem nach
Exaktheit ringenden Boden der anthroposophischen
Weltanschauung. |