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Collection/Sammlung: 000072 - Liberté, immortalité, vie sociale.
                                                                            Freiheit, Unsterblichkeit, Soziales Leben.



 

RÉSULTATS EN SCIENCES DE L’ESPRIT SUR LES IDÉES DE LIBERTÉ ET LA VIE SOCIALE-MORALE

Berne, le 30 novembre 1917

 

GEISTESWISSENSCHAFTLICHE ERGEBNISSE ÜBER  DIE  IDEEN  DER FREIHEIT UND DES SOZIAL-SITTLICHEN LEBENS

Bern, 30. November 1917

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes GA 072 231-273 (1990) 30/11/1917

Original





Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Conférence précédente

Celui qui entend aujourd'hui de la science de l’esprit anthroposophique, telle qu'elle est pensée ici dans ces réflexions, se forme très souvent à partir de ceci ou de cela qu'il apprend sur la chose, le jugement qu'il aurait à faire avec quelque chose qui veut se placer dans la vie de l’esprit du présent d'une manière sectaire ou similaire. En particulier depuis que pour le soin  de cette orientation de science de l’esprit l’édifice de Dornach, près de Bâle, a été pris en grippe, on a associé aussi volontiers à ce bâtiment qu’à l'ensemble de la science de l’esprit, le cliché – on a tellement besoin de clichés aujourd'hui - d'un mouvement spirituel sectaire. Et il est difficile de commencer quoi que ce soit contre de tels préjugés. Ils se nichent toujours de plus en plus, et j’aimerais presque dire : plus sera fait contre cela, plus ils apparaissent intenses et plus fortement ils trouvent foi.



 

J’aimerais seulement remarquer aujourd'hui à la manière d’une introduction que ce qui repose à la base de la science de l’esprit à orientation anthroposophique n'a rien à voir avec une tendance sectaire ou un but sectaire. Oui, comme on entend ici cette science de l’esprit à orientation anthroposophique, elle ne s'est absolument pas développée à partir d'une impulsion religieuse au départ, mais elle se tient au point de vue que ce qu'elle veut, est un effort nécessaire pour l’époque, surtout au vu des grandes et significatives réalisations de la pensée de science de la nature au cours des siècles passés et surtout ces derniers temps.

 



La pensée de science de la nature, qui a fourni tant de grandes choses d’un certain côté, s'avère chez une véritable compagnie de connaisseurs comme incapable d'entrer dans les véritables questions énigmatiques de l'humanité concernant le domaine de l'esprit. C'est tout de suite alors que cette pensée de science de la nature s'avère incapable, quand dans son domaine elle fourni la chose la plus excellente, la plus significative, la plus appropriée. Et il y a une nécessité historique : à côté de cette science de la nature, mais avec le même sérieux que la science de la nature elle-même procède, de placer de la recherche en science de l’esprit dans le temps moderne.

 


Et c'est donc alors aussi ainsi que la foi et l'aspiration tout de suite de cette science de l’esprit à orientation anthroposophique, ne s’immisce n’absolument pas dans un quelque mouvement religieux, n’interfére absolument pas dans un quelque mouvement religieux, dans telle ou telle conviction religieuse de telle ou telle personne ; au contraire, elle conduira à nouveau les personnes qui ont abandonné de se tenir à l'intérieur d’une vie religieuse à cette vie religieuse. – Cela quand-même au passage.


Mais, comme je l'ai dit, j'aimerais seulement indiquer à la manière d’une introduction, sur maintes choses en cette relation, car, au moins intérieurement, elle n'est pas entièrement sans relation avec le thème de ce soir.

J'ai souvent souligné ici et là que les convictions religieuses de personne ne sont affectées par ce qui apparaît comme une science de l’esprit. Combien de fois a été souligné en particulier que la science de l'esprit ne se mélange pas avec les mouvements religieux et avant toutes choses ne veut pas être cela et aussi ne peut pas être à partir de l'ensemble des conditions d’époque du présent, ce que l'on appelle quelque peu la fondation d'une nouvelle religion ou d'une nouvelle secte ou du genre - combien de fois cela a été souligné ! Seulement tout de suite lorsqu’on souligne cela, sera souvent soulevé un reproche d’un certain côté, qui sonne quelque peu comme : qu’on regarde seulement une fois cette science de l’esprit, elle n'a rien à dire sur telle ou telle impulsion religieuse. - Et puis on lui reproche alors de ne pas avoir ceci ou cela à dire. Tandis que le discours vide émerge précisément de la tendance que les représentants des confessions religieuses elles-mêmes ne seront pas gênés dans ce qu'ils ont à fournir dans leur travail. On ne veut tout de suite pas convaincre l'autre. Et on peut alors facilement forger une arme à partir de ce qui n'est pas fait afin de ne pas violer un droit. Naturellement, si on fait le contraire, une opposition est aussi construite à partir de cela.

Maintenant, je voulais seulement souligner que quiconque poursuit l'origine des aspirations de science de l’esprit trouvera qu'elles se donnent en droite évolution d'exigences que la science de la nature correctement comprise pose elle-même.

Seulement en examinant de plus exactement de telles conditions préalables, telles qu'elles ont été discutées ici avant-hier, il se montre clairement que cette orientation de science de la nature doit à nouveau être insuffisante pour les questions de la vie morale-sociale, tout de suite pour des questions telles qu’elle devraient former l'objet des disputes d'aujourd'hui, pour les questions de vie morale-sociale.




On entend souvent aujourd'hui d'un côté ou de l'autre que ce que la science de la nature a apporté de grand, ce qu'elle a fourni, devrait aussi être rendu fécond pour la manière de voir sociale ou sociologique, rendu fécond pour la manière de voir de l'intégration des idées éthiques, morales dans la société humaine, et ainsi de suite.

 

Maintenant, j'aimais prendre ma sortie de quelque chose que l'on entend très souvent aujourd'hui. Aujourd'hui, le jugement des humains est provoqué/défié par l'événement tragique et catastrophique dans lequel est entrée l'humanité entière de la Terre - on peut déjà le dire ainsi aujourd'hui - le jugement des humains est remis en question/défié de différentes manières pour se former un jugement sur ceci ou cela qu’apportent les grands événements profondément incisifs et tristes. L’un a besoin de se former un jugement sur ceci ou cela qu’apportent les tristes événements par position et profession ; l'autre se le formera purement de bon cœur, de compassion avec/pour le sort de toute l'humanité. Et c'est précisément de ces événements significatifs et profonds qu'a éclot la nécessité pour certains de se forger un jugement sur ce que nous pouvons appeler, dans un sens étendu, la vie sociale de l'humanité, la vie de l'humanité dans la société humaine elle-même.

 


Là on entend de nouveau très souvent quand les questions émergent ainsi : Que peut-on penser sur ceci ou cela ? Comment telles choses ou telles choses peuvent-elles être décidées sous l'influence des tristes événements d'aujourd'hui ? – là on entend très souvent le jugement/verdict : l'histoire enseigne ceci ou cela. Après tout, l'histoire n'est finalement rien d'autre que l'énumération de ce que les gens pensent savoir sur le cours de la vie sociale jusqu'à aujourd'hui.

Pour beaucoup de gens, de manière compréhensible, l'histoire est ce dont ils veulent se former un jugement de comment les événements qui se sont développés dans la vie humaine jusqu'à ce stade pourraient continuer à se développer dans tel ou tel domaine.

 

Qui se tient pleinement impliqués dans les événements de notre temps avec part d’esprit et d’âme devra en fait se dire que ces événements ne font pas l'impression sur beaucoup que des choses complètement nouvelles doivent être apprises d'eux, qu'en bien des relations on aurait besoin de ne pas rester debout aux jugements que l'on avait il y a quatre ou cinq ans sur les impulsions de la vie humaine.

Celui qui se tient profondément dans ces événements avec sa part d’âme devra se former ce jugement à partir du réapprentissage/de la reconversion. C'est peut-être tout de suite l'un des symptômes les plus tristes que ce verdict/jugement de la reconversion n’a pas encore saisi une place dans de larges couches aujourd'hui, malgré que ces tristes événements existent depuis si longtemps qu'il y a encore tant d’humains aujourd'hui qui croient qu'ils peuvent appliquer le même verdict sur certaines choses qu'ils pouvaient donner comme verdict il y a quatre ou cinq ans. Les signes des temps pourraient nous apprendre beaucoup de choses à cet égard.

 

J’aimerais seulement donner d'abord un exemple d'histoire contemporaine, puis un exemple tiré d’une étendue/un contexte plus large de l'histoire.

 

Ceux qui s'intéressent à l'histoire contemporaine savent que les gens dits compréhensifs, ceux qui se sont établit leur jugement à partir de la poursuite/du déroulement apparent des faits, ont cru pouvoir dire en toute compétence lorsque cette guerre a éclaté : cette guerre ne peut durer plus de quatre, au plus six mois, selon les conditions économiques et sociales générales qui se sont développées dans l'humanité en tant que structure sociale. - Ce ne sont pas des gens vraiment insignifiants qui ont choisi ce jugement en tant que tel, dont ils ont cru qu'il serait profondément pris d'une façon de voir appropriée sur ce qu'un connaisseur des circonstances pouvait observer.

 



De quelle manière les événements eux-mêmes ont réfuté un tel jugement apparemment correct ! Combien peu sommes-nous encore enclins à nous dire : de tels jugements appropriés ont été réfutés, et nous devons nous reconvertir. En ce genre de choses, on a à se reconvertir. – On n’a pas simplement la permission de s'en tenir aux préjugés compréhensibles qui restent disponibles, que l'histoire enseigne ceci ou cela. L'histoire nous a enseigné que la guerre ne peut durer plus de quatre à six mois ; mais comment l'histoire rencontre la réalité a été enseignée par cette réalité elle-même !

Un autre exemple tiré d'un contexte historique plus large : En 1789, on peut dire, au cours de cette époque où la science de l'histoire telle que nous la connaissons aujourd'hui vient tout juste d'émerger - car elle n'est pas aussi ancienne qu'on le croit habituellement ; la science de l'histoire telle que nous la comprenons aujourd'hui n'a guère plus de cent ans, comme très peu de gens le savent - un grand homme a vraiment pris son poste d'enseignant historique à l’aube de la contemplation historique moderne : Schiller à Jena. Et le discours avec lequel il a pris son poste d'enseignant historique est devenu célèbre : « Sur la tête philosophique et l'érudit de pain ». Dans ce discours, en 1789, Schiller a prononcé une phrase très, très, très étrange comme sa conviction, comme celle qui devrait traverser sa vision historique. Cette phrase sonne comme suit : la société européenne des États semble transformée en une grande famille ; les camarades de la maison peuvent être hostiles les uns envers les autres, mais, espérons-le, ne plus se déchirer les uns les autres. - Cette phrase est prononcée par quelqu'un qui a essayé de pénétrer ce que l'histoire enseigne avec génialité, et qui avait aussi un peu de génialité, ce que l'on ne niera pas. Elle est prononcée à l'époque qui a immédiatement suivi la Révolution française avec tout ce qui l'a suivie.

Maintenant, si l'on considère même les périodes plus longues qui ont suivi – comment se comporte ce que Schiller a appris de l'histoire - que les peuples européens, que les États européens se seraient transformé en une grande famille, ressembleraient à une grande famille, qu'ils peuvent être hostiles mais ne peuvent plus se déchirer eux-mêmes ? Quelque chose doit découler de ce que les signes des temps enseignent aujourd'hui. C'est qu'on apprenne vraiment quelque chose d'eux.




Maintenant, comment cela se fait-il réellement avec ce qui repose à la base, avec la phrase : L'histoire enseigne ceci ou cela ? – Avant toutes choses, il faut être clair que l'on ne peut pas juger la vie d’après ses simples symptômes externes. C'est tout de suite ce que veut la science de l’esprit : s'éloigner de la surface, pénétrer les soubassements de la vie. On ne peut pas juger la vie d'après ses symptômes externes. Ce qui est apparu comme un mode de pensée de science de la nature - comme je l'ai dit, je le tiens en haute estime - a émergé des habitudes de pensée, des impulsions de pensée qui se sont hissées dans l'humanité au cours des derniers siècles. C'est l'expression de ces impulsions de pensée. Et pas seulement la pensée de science de la nature, mais toute la pensée de l'humanité a été attirée dans ces habitudes de pensée, de sorte que ces habitudes de pensée n'ont pas seulement un effet bénéfique dans la science de la nature, mais qu'elles doivent aussi travailler dans d'autres domaines de la vie. On peut déjà dire : on s’est donné du mal pour porter dans d'autres domaines de la vie humaine ce qui a rendu grande la science de la nature, comme direction de la pensée, comme impulsion de la pensée. La sociologique, la morale devrait de préférence nous occuper aujourd'hui. Mais les impulsions ont eu un effet différent.




Celui qui est capable de suivre l'histoire contemporaine dans un sens plus profond sait combien intimement ce que ces impulsions ont exprimé en tant qu'effets dans le cours du temps, est pendant à l'événement catastrophique dans lequel nous vivons aujourd'hui.

 Je veux seulement mentionner comme point de départ que tout de suite des penseurs exceptionnels se sont efforcés de transférer aussi dans le domaine sociologique, à la contemplation qui débouche finalement dans l'histoire, la vie historique de l'humanité, ce qui s’est donné plein de signification comme mode de représentation de science de la nature.


Ce serait un exemple dans cette direction, mais des centaines et des centaines d'exemples pourraient être mentionnés. Le grand philosophe anglais Herbert Spencer a essayé d'appliquer des concepts, représentations biologiques, issues de la vision scientifique de la vie, à la coexistence/vie commune sociale des humains. Le concept d’évolution a donc été appliqué à tout. Elle a aussi été appliquée a bon droit à la vie de l’être humain.




Maintenant Herbert Spencer a dit : On voit l’évolution même dans la vie organique, dans la vie des animaux, dans la vie des humains ; l'être vivant individuel/particulier se développe ainsi qu'il provient des germes, d'une triple couche cellulaire, l'ectoderme, le mésoderme et l'endoderme ainsi nommés. Il y a trois couches cellulaires à partir desquelles se développent les divers organes des animaux et des humains. Herbert Spencer, le Herbert Spencer habitué aux représentations de science de la nature, essaie maintenant d'appliquer cette façon de saisir un processus de science de la nature à la vie historico-sociale. Il essaie de saisir ce qui se développe dans la vie humaine, dans la vie morale, historique, sociale, de telle sorte qu'elle se développe aussi à partir d'une triple stratification. Très intéressant, il transfère tous ces systèmes organiques qui se développent chez les humains et les animaux de l'ectoderme au fait que, dans la vie sociale, le faire, le travail de ceux qui appartiennent à l'état militaire se développerait à partir de l'ectoderme quasi social, ceux qui appartiennent à l'état industrieux, de l'endoderme social, et ceux qui appartiennent à l'état mercantile/marchand, l'état médiateur dans le social, du mésoderme. Alors c'est seulement une conséquence nécessaire que le grand philosophe anglais Herbert Spencer continue : « Parce que le système nerveux et le cerveau se développent à partir de l'ectoderme dans l'organisation, le meilleurs se développe aussi à partir de l'ectoderme social. - Bien sûr, je n'aurai pas cette vision militariste du philosophe Herbert Spencer à représenter, je ne veux pas m’exprimer sur ce point de vue en détail ici pour des raisons facilement compréhensibles ; mais c'est seulement une conséquence nécessaire pour lui qu'il dit alors que les cercles dirigeants de tout État doivent nécessairement émerger de la position militaire, car sinon l'État n'aurait pas de système nerveux, pas de système de tête, pas de têtes, mais seulement les organes subordonnés.

 




Ce n'est qu'à titre d'exemple, des centaines et des centaines pourraient être cités, pour la tentative, si souvent faite, de transférer directement la pensée de science de la nature à la compréhension de la vie sociale-historique.


Quiconque a un sentiment pour de telles choses - je parle tout d’abord seulement de sentiments pour les choses - verra comment toutes ces tentatives ne montrent qu'une seule chose : qu’avec de telles représentations, qui réalisent de si grandes choses dans la science de la nature, on ne peut pas du tout approcher ce qui est efficace dans la vie sociale, ce qui est efficace dans la vie sociétale. On n’arrive pas approcher ces choses. La grande question se pose : Pourquoi n’approche-t-on pas ces choses ?

Je vais maintenant sembler devoir partir de quelque chose de très, très lointain pour permettre à nos réflexions de déboucher dans le domaine moral-social. Mais dans la science de l’esprit, parce qu’elle ambitionne une sorte connaissance essentiellement autre que l’est celle de science de la nature, maintes choses doivent justement être apportées beaucoup plus loin aujourd'hui.

La première chose sur quoi j’ai à rendre attentif en pendant de ce que j'ai dit avant-hier, c'est que les humains d'aujourd'hui sont peu enclins à inclure toute la vie de l'humain dans leur connaissance. Ce qui est inclus dans la connaissance est ce qui est enfermé dans la vie éveillée de jour.

 

 


Maintenant, ceux qui ont suivi mes explications avant-hier ne soupçonneront pas de vouloir introduire des choses fantastiques et oniriques dans les considérations de science de l’esprit ; mais cela doit être souligné : Toute la vie humaine est constituée de ce que l'humain - par souci de brièveté, je ne peux pas aller sur d'autres êtres aujourd'hui - ce que l'humain expérimente dans la vie éveillée de jour, et ce qui se place dans cette vie pendant le sommeil et pendant le rêve, qui tout d’abord ondoie de la vie de sommeil en des images chaotiques. Ce sont donc les vues les plus étranges, les plus particulières façons de voir tout de suite dans le domaine de la façon de représenter selon la science de la nature, qui ont été formées aussi en rapport avec la vie de sommeil et de rêve. Il serait très intéressant d'en parler à un moment donné. Seulement, je dois être bref sur ces choses, dont il faut seulement tenir compte. Avant toutes choses, en ce qui concerne ce qui devrait être le cas quand on dort, on a vraiment des représentations bien étranges. Je dois quand-même attirer l'attention sur celles-ci.



Qui ne sera pas souvent convaincu aujourd'hui, même en tant que scientifique, que le sommeil vient de la fatigue, que l'homme est simplement fatigué et que le sommeil doit se produire. Tout le monde peut facilement se permettre de réfuter cette théorie de la fatigue en se rappelant que le retraité bien nourri qui, d'une manière ou d'une autre, se débarrasse de lui-même lors d'un concert ou d'une conférence et s'endort après les cinq premières minutes n'a pas besoin de s'endormir de fatigue, mais qu'il doit y avoir des raisons complètement différentes.


Celui qui explore ces choses verra que la fatigue se produit par le sommeil plutôt que le sommeil par la fatigue. Dormir et veiller sont maintenant vraiment un rythme de vie qui doit alterner, car l'un est aussi nécessaire à la vie humaine que l'autre.


Maintenant, comme je l'ai dit, je ne peux pas entrer dans les caractéristiques réelles de ce rythme de vie ; ce qui est important, cependant, c'est que la science de l’esprit, d'une part, est forcée de poursuivre réellement cet autre côté de la vie humaine, le sommeil, avec sa révélation dans les rêves, et, d'autre part, est forcée de réaliser que ce que nous appelons le sommeil et le rêve est beaucoup plus répandu dans la vie humaine qu'on ne le suppose habituellement dans un jugement trivial.


La science de l'esprit n'a rien à voir avec l'acceptation de vieux préjugés superstitieux. Et il appartient certainement aux vieux préjugés superstitieux, par exemple, si l'on attache une signification prophétique au rêve pour quelque chose dans le futur. Mais dans une telle vieille superstition, il y a parfois un noyau raisonnable (NDT raison synthétique). Mais on ne doit pas le prendre comme d'habitude.


Lorsque j'ai récemment donné un cycle de conférences et que j'ai pu parler plus exactement de certaines choses qu'ici, où j'avais moins de temps disponible, j'ai également attiré l'attention sur la façon dont le problème du sommeil, des rêves, devait être pris en compte par la science de l’esprit. A ceci a été répondu par le côté qui pratique la psychanalyse que cette science de l’esprit orientée anthroposophiquement parlerait d'une certaine connaissance plus élevée, qui se laisserait volontiers comparer en rapport à la force avec laquelle elle travaille dans la conscience, avec les représentation de rêve présentes dans la conscience, mais que la psychanalyse, qui veut être si éclairé, si de science de la nature, atteindrait la chose correcte dans cette relation, parce qu'elle utilise seulement ce que l'homme rêverait pour l'exploration de la nature humaine d'une telle manière qu'elle voit purement du symbolique dans les expressions du rêve, dans tout ce qui apparaît en dehors de la conscience ordinaire, dans le subconscient ainsi nommé, seulement du symbolique ; alors que, par exemple, en tant que représentant de la science de l’esprit, je prends comme réalité ce qui se passe sinon dans le subconscient.

Maintenant, quelque chose de moins exact, quelque chose de plus équivoque on ne pourrait exposer. Car dans la vraie science de l’esprit à orientation anthroposophique, ne viendrait à personne de considérer ce que le rêve offre, ce qui est le contenu immédiat du rêve aussi comme seulement symbolique. On peut dire en toute tranquillité : si la psychanalyse pense être au-delà de la science de l’esprit en ce sens qu'elle considère le rêve comme quelque chose de symbolique, ainsi la science de l’esprit n’en est pas quelque peu à regarder le contenu du rêve comme une réalité, mais elle montre même que ce qui est le contenu du rêve n'a aucune valeur réelle, aucune signification réelle. Elle dit par contre : Ce qui vit dans le rêve, ce qui opère dans le rêve, est pendant à ce dont j'ai parlé avant-hier, ce que l'humain apprend à connaître comme son noyau originel éternel. Quand l'humain travaille en rêve - si on a la permission d'appeler cela travailler – ainsi travaille un excès de sa conscience ordinaire dans le rêve, cet excès de sa conscience ordinaire, cet excès de sa conscience ordinaire qui, s'il est regardé exactement par une connaissance à discuter aussi à nouveau justement en principe immédiatement après, s'avère être pendante au noyau originel éternel essentiel de l'humain, qui entre dans la vie spirituelle après la mort par la porte de la mort. Ce qui vit dans le rêve est aussi ce qui travaille maintenant dans notre avenir. Mais ce que l’humain vit dans le rêve, les images qu'il vit, elles n'ont rien du tout à voir avec la réalité qui repose à la base du rêve.

 




C’est pourquoi, le chercheur de l’esprit ne regardera jamais le rêve d'une manière telle qu'il ne tiendra pas compte de ce qui suit : Quand quelqu'un rêve quelque chose, le rêve est basé sur un fait spirituel, mais les images du rêve qui sont vécues, racontées comme vécues dans les rêves pourraient être complètement différentes. Un humain peut vivre la même chose qu'un autre dans un rêve ; mais il peut raconter le rêve d'une manière complètement différente, radicalement différente, parce que ses images de rêve ont des significations complètement différentes. De quoi s’agit-il pour le chercheur de l’esprit lors du rêve ? Il ne s’agit pas pour lui de suivre les images du rêve en tant que telles - qu'on les saisisse dans leur réalité ou dans leur symbolisme - mais du drame intérieur du rêve : comment une image suit l'autre, si une image remplace/détache l'autre, c'est-à-dire est une détente ou un apeurement et ainsi de suite. Cette dramatique intérieure, que l'âme expérimente complètement inconsciemment, n'est révélé à la conscience ordinaire que par le fait que ce qui a été expérimenté inconsciemment est revêtu des réminiscences de la vie quotidienne. Ce qui travaille là dans son subconscient comme la dramatique d’âme en ces images, se déguise en images.

La même expérience peut se déguiser autrement pour des centaines, en des centaines d'autres images. Celui qui apprend à connaître un rêve en tant que chercheur de l’esprit sait donc qu'il n'a pas à écouter le rêve d'une manière telle qu'il regarde son contenu, mais le comment en lui, sur la façon et la manière dont les images ondoient. C'est là l'essentiel.

Je mentionne ceci parce que j’ai à dire en pendant avec cela que lorsque, par des exercices de l’âme, par le renforcement des pouvoirs particuliers de l'âme comme cela a été mentionné ici avant-hier, l'humain arrive sur contempler son noyau d’être originel éternel, l'humain reconnaît alors ce qui est réellement dans le sommeil et le rêve. Ces choses sont des processus de conscience, et elles doivent aussi être reconnues dans le champ de la conscience. Le chercheur de l’esprit qui explore la conscience d'une manière telle que je l'ai déclaré avant-hier arrive à la conclusion que ce qui est si souvent mal compris ces derniers temps, auquel aucune pensée de science de la nature ne peut arriver, est témoigné précisément par d'excellents physiologistes psychiques comme Ziehen et d'autres : que l'humain peut avoir l'expérience-Je, le vécu-Je, comme il l'a, seulement parce qu’il est enserré dans le rythme de vie de la veille et du sommeil.




Si l'on apprend à reconnaître ce qu'est l'âme, ainsi on apprend aussi à reconnaître que l’humain sait seulement d'un Je qu'il n'est pas toujours fiché, entre la naissance et la mort, à l'intérieur de la vie éveillée. Qu’on se pense hypothétiquement la vie éveillée étendue sur toute la vie humaine entre la naissance et la mort ; qu’on se pense qu'on ne pourrait jamais dormir : alors on n'aurait jamais cette rébellion/butée à laquelle le Je prend conscience de lui-même dans le temps. Par ce qu’on peut dormir, qu’on vit avec cette conscience, qui s’active dans le monde sensoriel extérieur et avec la raison analytique/les raisons, qu’on peut cet échanger ceci avec une conscience entre s'endormir et se réveiller, différencie le rien parce que c'est vague, par cela on a sa conscience-Je. L'humain n'apprendrait pas à se dire "je" s'il n'était pas pris dans le rythme de la vie entre dormir et veiller.



 

C'est étrange à quel point on est peu enclin à se lancer dans ce genre de choses. Le grand esthète Friedrich Theodor Vischer, dit V-Vischer, s'est lancé dans un examen de la vie de rêve. Il a critiqué le livre intéressant de Johannes Volkelt sur la fantaisie du rêve et a écrit un traité à ce sujet. On avait une tendance à faire de lui un spiritualiste, bien qu'il ne se laisse certainement pas aller à de telles choses en un faux sens mystique. Maintenant que ne fait-on pas de l’humain quand on veut lui nuire en quelque chose ? Mais Vischer savait que les humains pouvaient bien dire pendant longtemps : Ce qui s’extériorise dans les rêves est chose fantastique. - Certes, c'est chose fantastique, mais dans cette chose fantastique vit ce qui est le noyau essentiel originel éternel même de l'âme. Et quand l’humain n'est pas prêt à développer lors de la vie de jour pleinement éveillé, par la vie de jour pleinement éveillée, par ce que l'on peut appeler conscience visionnaire, des représentations d'une force telle, que sinon le rêve a, alors il n'est absolument pas en état de regarder dans l'éternité de l'âme humaine. Si l'on veut regarder dans l'éternité de l'âme humaine, ainsi on doit être en état d'élever ce qui travaille involontaire dans le rêve à la conscience volontaire, pleinement libre.



 

Mais à cette époque, Friedrich Theodor Vischer a attiré l'attention d'une manière très intéressante sur quelque chose qui, correctement poursuivi, jette une énorme lumière sur la vie humaine. Il a fait remarquer que celui qui ne peut pas comprendre correctement le rêve ne comprend aussi absolument pas la vie humaine des affects, la vie passionnelle, la vie de sensation/sentiment. Pourquoi cela ? Friedrich Theodor Vischer a en effet complètement atteint ce qui est correct ! Exactement justement ainsi que l'âme est active dans les rêves, seulement qu'elle se vit là dans des images qui sont des réminiscences de la vie, justement ainsi l'âme humaine est active dans la vie des sensations, des affects, et des passions pendant de la vie éveillée de jour.

Nous rêvons dans nos sensations/sentiments, dans nos affects, dans nos passions. Et celui qui est en état de suivre véritablement la vie de l'âme sait : le même degré d'intensité et de qualité de vie de l'âme qui s’extériorise dans le rêve, ma foi d'une manière anormale, elle s’extériorise pendant la vie éveillée de jour dans tout ce qui vit sinon dans les sentiments humains. La recherche de l’esprit montre tout de suite par le fait qu'elle observe réellement l'âme avec ses méthodes que l'humain a seulement sa vie de jour pleinement éveillé pour l'observation externe des sens et pour la vie de représentation. C'est seulement en rapport aux perceptions sensorielles et à la vie de représentation que nous sommes vraiment éveillés, pendant que le rêve s’introduit dans la vie éveillée de jour. Il s’introduit dans la vie éveillée de jour, de sorte qu’est rêvé ce que nous expérimentons émotionnellement, ce qui est d’impulsions émotionnelles en nous. Tandis que la vie éveillée de jour se déroule dans les perceptions sensorielles et les représentations, le sous-courant de la vie subconsciente, qui peut cependant être élevé dans la conscience par la science de l’esprit, le courant de la vie subconsciente continue comme un courant de rêve dans le sentiment, dans la vie de passion ; nous continuons à rêver en veillant. Et avant toutes choses : Nous continuons à dormir en ce que nous veillons. Nous ne rêvons pas seulement, nous continuons à dormir en veillant.

Tout ce qui vit dans nos sentiments/sensations, nous le rêvons pendant la veille. Ce qui vit dans notre volonté, cela ne nous est pas plus conscients dans notre vie éveillée de jour, que la conscience sourde, justement pas perceptible pendant le sommeil. C'est tout de suite pourquoi les humains dans les domaines philosophiques ont toujours discutés si la volonté pouvait être libre ou non, parce qu'avec la conscience ordinaire, peu importe à quel point ils sont des philosophes éclairés, ils ne peuvent pas regarder dans la pulsion de l'âme quand elle s'exprime dans la volonté, tout comme ils ne peuvent pas regarder dans ce que l'âme expérimente pendant le sommeil sans rêve le plus profond. Car la vie de la volonté dans ses secrets réels ne sera pas seulement rêvée, elle sera endormie dans la conscience ordinaire. Nous ne savons rien de plus de quelque action que nous commettons, de n’importe quoi ce que nous mettons dans la vie que ce qui va de la perception sensorielle à la représentation. Vous pouvez vous convaincre par vous-même que des psycho-physiologistes réfléchissant selon la science de la nature sont déjà arrivés sur cette chose, si vous étudiez le très important livre de Theodor Ziehen sur la psychologie : qu'il faut s'arrêter à la disposition de la volonté, à l'impulsion de la volonté, à l'idée que l'on ne peut pas descendre plus bas. Alors en premier monte l'action terminée qui entre à nouveau dans la représentation. Ce qui se repose entre l'action achevée et la représentation, c’est justement immergé ainsi dans la torpeur de la conscience lors de la vie éveillée de jour comme est immergé dans l'obscurité, ce que l’humain vit entre endormissement et réveil, quand aucun rêve ne passe par son sommeil.


 

Ainsi nous continuons à rêver pendant notre vie éveillée de jour, ainsi nous continuons à dormir. De notre vie de rêve, qui traverse notre veille, proviennent les impulsions de sentiment, de la vie de sommeil pénétrant/traversant la vie éveillée de jour, les impulsions de volonté. Ainsi, ce qui s'exprime dans la vie sociale, ce qui s'exprime dans l'histoire, provient de nos vies de rêve et de sommeil.

Si l'on examine ces choses, on a toutefois besoin – j’en ai parlé avant-hier - d'un patrimoine de connaissance qui active l'âme d'une manière complètement différente que n’en est en l’état la conscience ordinaire, et qui rend vraiment capable de regarder/contempler la vie d’âme en tant que telle par ce qui est d’âme.

 

Aujourd'hui aussi, j’aimerais ajouter quelque chose que la conscience doit faire avec elle-même pour arriver à la vue de ces choses. Parce qu'émergera toujours de nouveau et à nouveau le malentendu que le chercheur de l’esprit ne prouve pas ses choses. Il les prouve en montrant ce que l'âme accomplit pour venir à la vue de ces choses.


Mais on ne peut pas venir toutefois à la vue des choses quand on s’attire seulement le conseil de la conscience ordinaire. Comme je l'ai dit, j'en ai parlé avant-hier. Vous trouverez plus de détails dans mes livres, comme dans « Science secrète » et « Comment obtient-on des connaissances des mondes supérieurs ? », ou résumés dans mon livre "Vom Menschenrätsel"(NDT : « Des énigmes de l’humain »), de nouveau maintenant dans mon livre le plus récent, qui paraîtra ces jours-ci : "Von Seelenrätseln" (NDT : « Des énigmes de l’âme »). Mais J’aimerais souligner une chose qui peut revêtir une importance particulière pour notre considération d'aujourd'hui : La façon de représenter, qui est pleinement justifiée pour les pensées de science de la nature, doit devenir tout à fait différente si l'humain veut saisir pleinement de l’œil ce que j'ai dit maintenant et ce que je vais encore dire. Elle n'est pas à saisir avec une pensée aussi façonnée qu'on l'utilise à juste titre lorsqu'il s'agit de la vie ordinaire de jour. On ne descend pas, par exemple, dans les domaines où se trouvent les impulsions de la vie sociale, morale, juridique, éthique. On a besoin là de concepts qui sont beaucoup plus étroitement familiers à la réalité que les concepts de science de la nature. Les concepts de science de la nature se caractérisent tout de suite par cela que le fait de l’être est en dehors d'eux, que d’une certaine manière ils ne sont pas du tout assignés à immerger dans l’objet, à immerger dans l'objectivité elle-même. Avec ces concepts on ne peut pas pénétrer la science de l’esprit. Pour pénétrer la science de l’esprit, il est nécessaire que les concepts grandissent avec la vie, qu'ils s'immergent dans la vie, afin qu'ils aient de telles expériences en eux-mêmes, qu'ils ressentent vibrer de telles expériences en eux-mêmes, comme cela va de soi à l'intérieur des choses elles-mêmes. On peut atteindre cela seulement en se libérant de la façon dont on se tient dans la conscience ordinaire avec ses représentations sur les choses. Mais cette conscience ordinaire s'est étendue à juste titre/avec droit sur l'ensemble de la vision de la nature, car ce n'est que par cela que les brillants progrès de la science de la nature peuvent être atteints.

 

Quand l'humain entre dans l’observation de science de l’esprit, ses représentations deviennent quelque chose d’entièrement différent. Vous voyez, si on regarde un arbre de quatre côtés - j'ai déjà exposé l'exemple ici - photographié de quatre côtés, alors ces quatre côtés sont très différents les uns des autres, et vous aurez quand-même toujours le même arbre. On ne peut pas voir ce qu'est l'arbre à partir d'une photographie.


Dans la vie ordinaire, l'homme est satisfait quand il a un concept comme une image d'un quelque processus ou d'une entité, quand il peut exprimer purement une loi de la nature. Aussitôt que l'on entre dans la science de l’esprit, des concepts tels que ces photographies doivent être appliqués de quatre côtés. On ne peut jamais recevoir une représentation d'un être ou d'un fait du monde spirituel réel si l'on forme seulement un concept. On doit former ses concepts de telle sorte qu'ils tournent autour de la chose, pour ainsi dire, qu'ils considèrent la chose aussi loin que possible de différents côtés, je peux maintenant dire, bien que le concept soit seulement pensé symboliquement. Dans la vie extérieure, les humains sont panthéistes, monadistes, monadistes ou monistes ou n’importe quel autre « iste ». On croit pouvoir explorer correctement quelque chose de la réalité avec une telle représentation. Le scientifique de l’esprit sait que ce n'est pas possible. Quand il s'agit d'un domaine spirituel, ce n'est pas possible de faire de la recherche panthéiste, de regarder l'arbre d'un seul côté. En même temps, on doit être monadiste, photographier l'arbre d'un autre côté et ainsi de suite, on doit rendre ses concepts mobiles intérieurement.


Mais cela vous donne la possibilité de vraiment plonger dans la pleine vie. Par cela, comme je l'ai montré dans mon livre "Vom Menschenrätsel", vous devenez conforme à la réalité dans vos concepts. Et il est nécessaire de devenir de plus en plus réaliste et réaliste dans ses concepts. C'est ce qu’ambitionne le chercheur de l’esprit. J’aimerais me rendre clair par un d'exemple.

Vous voyez, le chercheur de la nature a tout à fait raison quand il reste dans la sphère de la conscience ordinaire avec ses concepts. Des choses significatives sont atteintes dans son domaine légitime quand il prend ces concepts tels que la conscience ordinaire les rend visibles par la vie, car là ils s'avèrent être appropriés pour saisir les faits qui tombent sous les sens. Quand toutefois le chercheur de la nature veut alors déployer ces concepts au-delà des faits tombant sous les sens, alors il doit être conscient qu'il entre peut-être dans un vide, qu'il ne reste plus conforme à la réalité. L'exemple suivant est très intéressant à ce sujet.


Le professeur Dewar, un grand penseur de science de la nature de notre temps, a très bien et significativement dépeint, de ce que le chercheur peut observer aujourd'hui comme processus, comment sera l'état final de la terre après des millions d'années. En procédant correctement physiquement, tout comme un bon physicien tire tout en conseil, de se former des façon de voir sur comment au cours de courtes périodes de temps se transforment certains rapports/certaines conditions. Alors on calcule, dans une certaine mesure, en prolongeant le changement dans un temps plus court sur une grande période de temps, à quoi ressemble la chose après des millions d'années. Le professeur décrit de façon très intéressante comment un temps peut alors se produire où, par exemple, le lait sera solide. - Je ne sais pas comment il viendra alors au jour; c'est une autre chose ! - Il décrit comment on enduira les murs de la pièce de ce blanc de lait ; le lait sera si ferme. Toutefois, il fera alors plusieurs centaines de degrés de moins qu'aujourd'hui. Mais il n'y aura pas de lait liquide, le lait sera solide. Les choses sont toutes conçues avec une grande perspicacité de science de la nature, et il n'y a pas d'objection à ce que de telles hypothèses soient avancées sur un sol de science de la nature.


Pour le chercheur de l'esprit, une autre pensée s’ajoute immédiatement, parce qu'il pense de façon vivante, réelle et non abstraite. On peut donc même bien prendre l'exemple d'un jeune humain de quatorze ans, comment il a changé jusqu'à la dix-huitième année, puis mettre ces petits changements ensemble, selon la méthode du professeur Dewar, et maintenant calculer comment cet organisme humain doit être après trois cents ans. C'est entièrement la même méthode. Mais après trois cents ans en tant que qu’humain physique, l'humain ne vit plus ! Au chercheur de l'esprit, cela se présente immédiatement. L'approche est tout à fait correcte et reprend toutes les chicanes scientifiques-physiques. Il n'y a rien à objecter à cela, elle est tout à fait correcte. On n’a pas la permission de la présenter comme fausse, mais elle n'est pas réaliste, elle ne pénètre pas le réel. On pourrait aussi revenir sur les changements que subit l'organisme humain et se demander comment était-ce il y a trois cents ans ? On en recevrait quelque chose de très beau - seulement l'humain n'a pas vécu il y a trois cents ans ! Mais selon ce modèle, celui qui forme des théories, forme ses exemples. La théorie de Kant-Laplace du brouillard primitif - elle a subi de multiples modifications, que l'on peut toutes connaître -, mais ce qui la sous-tend en principe est une pensée illicite/non autorisé pour le chercheur de l’esprit, car tout comme l'humain n'a pas vécu physiquement il y a trois cents ans, quand aussi son état antérieur et postérieur a été calculé correctement, et la terre n'a pas vécu à l'époque pour laquelle la théorie de Kant-Laplace sur le brouillard primitif est établie ; et le système solaire n’était pas disponible. Je n'ai donné ceci qu'à titre d'exemple de la manière dont les idées peuvent être tout à fait justes, peuvent être absolument dérivées des bonnes fondations, mais n'ont pas besoin d'être conformes à la réalité.





 

C'est tout de suite ce que le chercheur de l’esprit atteint à travers ses exercices pour arriver à de telles représentations qui sont conformes à la réalité, avec lesquelles il saisit ce qui peut seulement être saisi lorsqu'on s'immerge dans la réalité. Et à travers une telle immersion, on apprend a connaître comment le Je serait alors dans sa conscience ordinaire si l'homme ne pouvait pas dormir. La conscience de soi ou la conscience-Je ne serait même pas disponible dans la conscience humaine, si l'humain ne vivait pas dans le rythme temporel du sommeil et de la veille. On apprend aussi, par façon de voir immédiate, à connaître comment les caractéristiques/particularités de sentiment sont en fait rêvées, comment les caractéristiques de volonté sont en fait dormies.

Entre parenthèses, pour ainsi dire, j’aimerais ajouter quelque chose ici, parce que j'ai été rendu attentif de plusieurs côtés à ce qui fait référence à une remarque que j'ai faite avant-hier. J'ai dit : Ce que le chercheur spirituel expérimente peut être transformé en concepts ; mais l'expérience elle-même, la perception directe du spirituel, ne peut pas être mémorisée, mais doit être vécue nouvelle encore et encore.

On peut apparemment objecter tout à fait correctement : Comment peut-on alors savoir qu'une expérience spirituelle est nouvelle si on ne se souvient pas ? On ne peut pas se souvenir de l'expérience spirituelle justement aussi peu, qu’on peut se souvenir de certaines personnes que l’on n'a pas devant soi. L'événement spirituel, cela disparaît, cela n'est pas gardé en mémoire. Ce n'est que lorsqu’on l'a transformé en concepts, en représentations, qu’on se souvient des représentations. Pour éviter seulement tout malentendu, je voulais le dire entre parenthèses.


 

Mais maintenant j’aimerais aussi encore effleurer l'autre côté de la conscience humaine avec une courte remarque. Que se passe-t-il alors, quand l'humain élève réellement ce qui autrement reste toujours dans le subconscient, ce qui sera « enrêvé », ce qui sera endormi, quand il le fait vraiment à travers des processus intérieurs tels que vous les trouvez décrits dans mes livres ? Lorsqu'une conscience apparaît là-dessus, ainsi qu'elle est seulement disponible dans la conscience ordinaire de jour pour la vie des sens et de représentation, là l'humain apprend alors effectivement par exemple à connaître autrement, ce qui dans ses impulsions de volonté sera sinon seulement endormi. Mais comme on apprend, quand on s’oriente sur la vie de sommeil, que la conscience-Je est dépendante de la vie de sommeil, ainsi on apprend, d'une autre manière, par l'élévation réelle de la vie de volonté du subconscient à la conscience, qu’alors, quand on avait toujours eu cette vie de volonté devant soi, si on ne dormait pas la vie de volonté, on aurait une tout autre conscience, que la conscience que développe vraiment le chercheur de l’esprit d'une certaine manière. Ce qui veut en nous, et à certains égards aussi ce qui correspond à notre sentiment, ce qui vit dans les impulsions du sentiment, cela, si l'homme l'avait devant lui comme sa vie de représentation, agirait sur lui comme un autre, comme s'il avait un second, un autre humain en lui. L'humain se baladerait alentour avec un autre humain. Et on peut dire : c’est arrangé dans le plan de d’évolution rempli de sagesse de telle sorte que la conscience uniforme/unitaire, dont l'humain a besoin pour sa vie entre la naissance et la mort, est rendue possible par le fait que la vie de la volonté est poussée vers le bas dans le sommeil, de sorte qu'il n'est pas séparé en deux par le fait qu'il doit continuellement regarder l'autre qui veut en fait en lui. Cet autre est à son tour pendant à nouveau avec le noyau essentiel originel éternel de l'humain, avec le noyau essentiel originel éternel libre du corps de l'humain, avec ce qui ne fonctionne pas à travers la corporéité.




C’est pourquoi, si le chercheur de l’esprit y arrive vraiment - j'ai dit avant-hier que je ne me laisserai pas décourager par une quelconque timidité pour attirer l'attention sur les choses qui émergent réellement du domaine de la recherche de l’esprit avec une exactitude scientifique, comme les lois de la science de la nature dans le domaine de science de la nature -, quand le chercheur de l’esprit arrive vraiment à élever la vie de volonté et la vie sensation dans la conscience, quand il renforce son activité intérieure ainsi qu'il ne peut pas purement rendre vivante en soi la vie des sens et de représentation soi, mais peut rendre vivant la vie émotionnelle et la vie de volonté en soi, alors le monde est complété par l'autre côté, par le côté spirituel ; alors l'humain expérimente comme une réalité que nous sommes séparés de ces âmes qui ont perdu le corps par la mort, seulement par notre vie des sens et par notre vie de représentation. A l’instant où nous entrons consciemment dans notre vie de sensation et de volonté, nous entrons dans une région où nous nous tenons en domaine commun avec les âmes qui sont passées par la porte de la mort.



L’être-séparé entre les soi-disant âmes humaines vivantes et les soi-disant âmes humaines décédées est comblé par la science de l’esprit. Il est ponté par la science de l’esprit d'une manière très exacte. Par une manière d’observer très exacte, la vie de l'âme devra toutefois être transformée à nouveau. Quand des perceptions réelles veulent être faites dans ce domaine dans lequel l'homme entre - les rêves viennent involontairement, ce qui est expérimenté dans les rêves vient involontairement - quand l'humain veut amener quelque chose dans sa conscience qui vient réellement du domaine dans lequel les morts vivent, alors il doit faire face aux objets dans le monde spirituel avec les mêmes représentation arbitraires, mais maintenant des représentation plus élevées que celles de la conscience éveillé de jour, parce que ces représentations doivent embrasser la vie de sentiment et de volonté, il doit faire face aux objets dans le monde spirituel avec les mêmes représentations arbitraires comme on fait face aux objets dans le monde sensoriel. Dans le rêve ordinaire, on ne peut pas distinguer entre ce qui vous force à représenter et soi-même. Cette distinction est disponible lorsque le chercheur de l'esprit s'approche de la vie à laquelle appartiennent aussi les âmes qui sont passées par la mort.


C’est pourquoi, les rêves qui viennent involontairement, aussi quand ils nous apportent des messages apparents d'un monde suprasensible, doivent toujours être reçus avec prudence. Le chercheur de l'esprit peut seulement reconnaître comme son observation réelle qu'il veut réaliser avec le plein arbitraire. Par conséquent, si le chercheur veut entrer en lien avec une âme appartenant à la vie spirituelle qui est peut être passé déjà depuis longtemps par la porte de la mort, alors il peut venir en lien avec elle parce qu’il ajoute de sa volonté ce qu’il vit avec l’âme concernée, pas dans une manière involontaire telle que cela se passe par le rêve.


 

Voyez-vous, la recherche de l’esprit nous conduit à reconnaître comment un autre monde se dresse dans notre monde, mais qui a une signification profonde et intense pour notre monde, pour la simple raison que notre vie de sensation, que notre vie de volonté appartient à ce monde.

Pour le monde maintenant qui est enfermé dans les sens, qui devrait être englobé par des lois tirées de ces sens, bref pour le monde que regarde la science de la nature, les représentations abstraites de la conscience éveillée et ordinaire sont suffisantes. Pour le monde de la vie sociale-morale, on a besoin de représentations conformes à la réalité. Des représentations comme la théorie de Kant-Laplace, comme les représentations sur l'état final de la terre, peuvent seulement conduire à l'erreur. Elles peuvent être des représentations justifiées quand on reste dans le champ des discussions théoriques. A l’instant où, à partir de la science, on introduit dans la vie sociale, dans la structure politique, des représentations qui sont abstraites, non conformes à la réalité, on œuvre avec un effet destructeur, on cause des catastrophes dans cette réalité. Là des conceptions qui ne sont pas conformes à la réalité ont une signification entièrement autre.


Maintenant il s'avère que quand on veut regarder ce qui se passe réellement au cours de l'histoire humaine, ce qui continue la vie historique, alors on ne peut pas le regarder avec le représenter de science de la nature ; parce que cette vie historique n'est pas expérimentée/vécue dans un tel domaine, où les représentations de science de la nature sont à appliquer, toute l'histoire n'est pas vraiment impulsée par l'humain avec des représentations éveillées, mais elle est rêvée. C'est la chose importante qui peut être envisagé - une vérité encore entièrement paradoxale aujourd'hui, comme le copernicianisme était un paradoxe lorsqu'il est apparu - la vie historique n'est pas créée à partir de représentations telles que celles auxquelles nous sommes habitués dans la science de la nature. La vie sociologique, sociale ne provient pas d'une impulsion telle que nous la saisissons avec la science de la nature, mais elle sera rêvée. L'humain rêve la vie sociétale.



Cela m’a toujours été intéressant – j’ai la permission de faire cette remarque personnelle ; cela fait maintenant plus de trente ans que je m’occupe intensivement de ce problème, que j'ai cherché à l'explorer de tous les côtés – il m’a été intéressant comment des lumières rayonnantes ont été jetées sur une énigme quand Herman Grimm disait souvent dans les conversations avec moi : Si l'on applique les concepts habituels, les concepts de science de la nature à la vie historique, ainsi qu'ils devraient être appropriés, ainsi on n’arrive pas un pas plus loin. Si l'on veut saisir la vie historique, si on veut regarder dans les impulsions qui y travaillent, alors on le peut seulement avec la fantaisie. Herman Grimm n'était pas encore un chercheur de l’esprit, il rejetait les choses ; mais il pensait qu'on peut seulement saisir cette vie historique avec la fantaisie. Maintenant, avec la fantaisie on ne peut aussi pas la saisir. Mais Grimm était au moins une personnalité qui savait qu'on ne peut pas entrer dans la vie historique avec les concepts habituels.

 

Mais tout de suite la science de l’esprit peut entrer en ajoutant, à la conscience ordinaire, la conscience imaginative, la conscience inspirée et la conscience intuitive, trois façons suprasensibles de représenter de la conscience visionnaire/contemplative. La science de l'esprit élève dans la conscience, ce qui sinon sera rêvé, ce qui sinon sera dormi.



Dans les siècles et les millénaires précédents, - j'ai déjà mentionné cela avant-hier -, les humains avaient une certaine conscience instinctive des faits spirituels. Mais cette conscience instinctive devait être perdue. Elle a été perdue et le sera de plus en plus à mesure que les brillantes réalisations de la science de la nature feront leurs preuves dans leur domaine.


 A partir de l'autre côté, doit revenir ce qui s’est perdu à la conscience instinctive.

C’est pourquoi, on peut dire : Pendant la vie instinctive humaine, les idées morales-sociales, les idées éthiques, les idées juridiques pouvaient s'écouler dans la vie historique, dans la vie sociale, dans la vie sociétale, qui sont on rêvées ; et ainsi l'humanité peut maintenat encore vivre de ce qui est venu de la conscience instinctive.

 



Mais cette époque est montée dans laquelle l'humanité doit entrer en pleine conscience, dans laquelle l'humanité doit atteindre la pleine liberté. La vieille conscience instinctive ne suffira plus. Nous sommes à cette époque où, à la manière de la science de l’esprit, doivent être remontées ces forces qui doivent être efficaces dans la dotation de structure sociale de la société, dans la dotation de structure éthique de la société, dans la vie politique. Il ne sera jamais possible de pouvoir saisir ce qui vit dans la vie sociale avec les concepts qui sont pris seulement des perceptions sensorielles, qui sont absolument prises seulement de la conscience éveillée de jour, de la conscience ordinaire.

 


Herman Grimm avait tout à fait raison - mais il ne connaissait que la moitié de la chose- lorsqu'il a dit : Pourquoi l'historien anglais Gibbon est-il si significatif lorsqu'il décrit les premiers siècles chrétiens, dans la description de ce qui déclinait là ? Et pourquoi ne trouve-t-on rien du tout dans sa présentation de l'histoire de la croissance et du devenir significatifs qui sont entrés dans l’évolution humaine par les impulsions chrétiennes ? Pour cette raison que Gibbon prend aussi les concepts habituels, les concepts de conscience éveillée de jour. Mais ils peuvent seulement saisir ce qui décline, ils peuvent seulement saisir le cadavre.

Ce qui devient, qui grandit/croit, cela sera rêvé, dormi. Et cela pourra seulement être reconnu et compris par la science de l’esprit. Parce que les impulsions politiques doivent devenir conscientes, parce qu'elles ne peuvent plus être simplement instinctives, elles doivent donc être comprises à l'avenir selon la science de l’esprit.


C'est ce qui doit être reconnu à partir des signes des temps sur un domaine profondément pendant à l'âme humaine ; même à partir de choses extérieures, on peut reconnaître de telles choses aujourd'hui. Prenons un exemple très courant aujourd'hui.

Parlant de cet exemple, ne croyons pas que la science de l’esprit voudrait être unilatérale d'un côté ou d'un autre, qu'elle voudrait prendre parti dans une direction ou dans une autre, mais qu'elle prend pleinement au sérieux, qu'avec n'importe quel concept on illumine une chose d'un seul côté et qu'on fait donc quelque chose d’incorrect quand on veut introduire ce concept immédiatement dans la réalité. Si je prends, par exemple, la façon de voir matérialiste, historico-sociologique que Karl Marx et d'autres personnes semblables ont donnée de la vie sociale de l'humanité et du cours historique, ce qui est donc brillamment clair pour maints humains. Si l'on suit cette manière de voir sociale-démocratique, on suit avec Marx comment il veut vraiment décrire avec une certaine perspicacité que tout ce qui se passe historiquement prend forme à travers certaines luttes de classe, que des impulsions matérielles déterminent la vie historique dans sa structure, alors on remarque : on peut comprendre seulement ce que Karl Marx dit dans ce domaine quand on sait qu'il décrit des réalités, toutefois d'un seul côté. Mais quelles sont les réalités qu'il décrit ? Il décrit les réalités qui étaient passées jadis quand il a écrit ses livres !

 



À partir du XVIe siècle, commence en fait dans la vie européenne et celle appartenant à l’européenne que, à côté de ce qu’on racontait sinon conventionnellement dans l'histoire - l'histoire est donc quand même le plus souvent une fable convenue (NDT : en français dans le texte) telle qu'elle est enseignée dans les écoles - qu'à côté de ce qu’on raconte ainsi comme histoire réelle, des luttes de classe sont là, des impulsions matérielles sont là. Ce qui est monté jusqu'à l'âge où Karl Marx décrit - il décrit unilatéralement, mais pas complètement à tort - ce qui, au moment où il essaie d'y appliquer les concepts de conscience ordinaire était jadis déjà rêvé par l'humanité, ce qui était jadis réalité, lorsque l'humanité a rêvé, cela sera saisi/résumé en concepts ordinaires. Mais maintenant, il s'avère que : Si la méthode de la science de l’esprit, qui provient de la réalité, n'est pas appliquée, alors on trouve de ce que l'on veut saisir ainsi avec la conscience ordinaire, rien dans les processus sociaux pour ce qui peut continuer; on ne trouve rien d'applicable pour vivre plu loin. La description de Karl Marx est juste pour une certaine unilatéralité de la vie, pour les derniers siècles. Elle ne peut plus être appliquée après que l'humanité ait fini de rêver, fini de dormir ce qu'il décrit. C'est effectivement ainsi : quand on gagne des concepts conformes à la réalité, ainsi on ne peut pas dire que l'on peut lire ce dont il s’agit à partir de l'expérience extérieure, comme la science de la nature doit le faire. Quiconque doit intervenir dans n'importe quel rang de la vie, dans n'importe quelle position de la vie, doit avoir des concepts conformes à la réalité.



Mais ces concepts conformes à la réalité ne peuvent pas être lus de la vie. De la vie peut seulement être lu ce que la conscience ordinaire saisit.

 

On doit se tenir dans la vie sociale quand on ne veut pas avoir à faire avec une réalité manquante, mais avec des concepts vivants. On doit se tenir de telle sorte que l'on ne dépende pas de ce que cette vie donne quelque chose, mais que l'on connaît les lois qui sinon prévalent/règnent seulement dans le subconscient, et que l'on soit capable de les introduire dans la vie. De la connaissance imaginative, de cette connaissance que le représenté abstrait ordinaire peut élever à la vivacité intérieure de telle sorte que ces représentations sont picturales/à force d’image, mais pour cela plongent dans la réalité, de cette connaissance imaginative proviennent tous ces concepts qui peuvent être efficaces dans le futur en rapport avec la structure sociale.

Les tentatives sociales sont restées si dépourvues de consolation, elles ont à cause de cela provoqués/cauusé tant d'erreurs réelles parce que l'on croyait pouvoir saisir les concepts sociaux ainsi que l’on met en place les concepts de science de la nature, parce que l'on mettait ces concepts en place de façon étrangère à la vie. De l'imagination, de l'immersion dans ce qui est vécu sinon par la conscience ordinaire seulement comme dans le rêve, ces impulsions pourront seulement être apportées ici par celui qui en a besoin, qui a quelque chose a exprimer qui veut valoir comme une idée sociale. Chaque temps est un temps de transition. C'est naturellement une vérité triviale de dire encore et encore qu'un temps est une période de transition, il s’agit seulement de ce qui passe/transite. Mais à notre époque, la conscience instinctive passe dans conscience libre, pleine qui vit sous l’idée de la liberté. Là les vieilles impulsions issues de la conscience instinctive - le droit romain lui appartient aussi - devront être dissoutes par ce que donne l'imagination pour la vie sociale, donne l’inspiration pour la vie éthique-morale, donne l'intuition pour la vie de droit. Cela n'est toutefois pas aussi commode que quand on veut construire toutes sortes de concepts de droit à partir de l'abstrait et sait, parce qu’on est un humain intelligent, comment le monde entier devrait être. Cela, on le sait !




En tant que chercheur de l’esprit, on n'est pas dans cette situation ; là, on doit pénétrer la réalité partout. On n'a pas du tout aujourd’hui beaucoup de concept de comment cela se passe. Depuis des décennies, sera agit dans ce domaine à partir de l'abstrait. On ne sait pas comment, par exemple, les peuples occidentaux d'Europe - en tant que peuples, pas en tant qu'individus ! - ont certaines particularités d'âme, les peuples d'Europe centrale, les peuples d'Europe de l'Est, l'Asie, ont certaines autres particularités d'âme, comment ces particularités d'âme sont pendantes à ce que sont ces peuples. Aujourd'hui, en ces temps catastrophiques, quand nous regardons plus profondément, nous voyons souvent ce que la recherche de l’esprit seule est capable de voir, nous voyons un événement triste qui est incompréhensible pour la conscience extérieure qui passe par l'humanité dans le monde, dont les signes parlent si clairement, dans lequel l'humanité peut seulement trouver son chemin correctement si elle veut chercher des concepts conformes à la réalité. Les concepts conformes à la réalité ne sont pas ceux qui sont faits selon le modèle de la science de la nature ou selon le modèle de la conscience éveillée de jour quand il s'agit de la vie sociale, morale, de la vie de droit.

(NDT : RS donne ici un exemple. Comme on cherche toujours à en donner. Les exemples sont toujours à la mesure de la compréhension qu’on a. Surtout quand celle-ci reste superficielle, appartient déjà au devenu et n’est pas accompagné d’une perspective de devenir).

 

Ici, en Suisse, a été fait un début, un bon départ en rapports aux concepts de droit, il a été essayé de faire ressortir les concepts du rapport de contrat ordinaire de la réalité concrète. Dans son excellent livre récemment publié "Der Gesamtarbeitsvertrag nach Schweizerischem Recht"(« Le contrat général de travail d’après le droit suisse »), le Dr. Roman Boos a, pour la première fois à notre époque, fait le début avec commencer à chercher à partir de la réalité concrète ce qui appartient à la structure de droit.

Cette façon d'éclairer dans la vie juridique d'une manière sociale, morale et libérale, elle doit se poursuivre si nous voulons chercher des concepts conformes à la réalité. Il y a un moyen simple - il y aurait un moyen simple - qui serait très utile si, dans sa forme radicale, on essayait de montrer quelque part comment les concepts de conscience ordinaire, qui se comportent de manière si magnifiques dans le domaine de science de la nature, comment ces concepts sont incapables d'intervenir dans la vie morale-sociale. On aurait besoin seulement de faire l’essai de réunir un parlement d’humains tels qui sont tout de suite grands dans le domaine de la réflexion philosophique sur le monde avec les concepts tirés uniquement de la conscience ordinaire, que l’on appelle aussi la scientifique. Un tel Parlement serait le mieux placé pour détruire la communauté à laquelle appartient ce Parlement dans les plus brefs délais, parce qu'un tel Parlement ne verrait que les impulsions de déclin.

 




A la vie créative appartiennent ceux qui peuvent élever dans la conscience ce qui sinon dans la vie réelle extérieure et dans l'histoire rêve seulement, ce qui a sombré dans le sommeil.


C'est pourquoi les utopies sont si démoralisantes (NDT : lit : dépourvues de consolations). Les utopies sont vraiment comme si on voulait utiliser une partie d'échecs étudiée, sans considération du partenaire. Former des utopies signifie saisir ce qui devrait vivre dans les formes abstraites de la raison (NDT : analytique). C’est pourquoi une utopie ne peut jamais contenir autre chose que ce qui peut détruire une communauté, mais pas ce qui peut l’édifier. Car ce qui peut édifier la réalité, cela ne peut pas être saisi selon des concepts rationnels, cela œuvre seulement dans des imaginations vivantes et a dans l'action immédiate quelque chose qui est apparenté mais n’est pas la même chose - je vous prie explicitement de le remarquer - qui est apparenté à une action artistique. La plus multiple vous est révélée quand tout de suite on regarde cette vie sociale, cette vie morale du point de vue de la science de l’esprit.



Avant toutes choses, lorsque ce qui s'exprime de cette manière en tant qu'idées sociales-morales, en tant qu'idées juridiques, entre dans la vie, pourra toujours culminer dans la liberté humaine. Cette liberté humaine ne peut jamais être comprise en science de la nature, parce que la science de la nature ne peut pas aller à la liberté dans l'humain ; pour la science de la nature, l'humain ne peut pas être un être libre. Mais la science de l’esprit montre le noyau essentiel originel éternel de l’humain dont je vous ai dit, c'est comme une autre humain dans l’humain. La science de la nature montre seulement l’un, pas l'autre ; mais l'autre est le libre. L'humain libre vit aussi dans l'humain. Mais à travers la vie sociale-morale, à travers la vie étatique, à travers la vie éthique, l'homme libre sera sorti/extrait.

 


La manière moderne de voir, telle qu'elle devrait maintenant être réfutée par les faits, si on pouvait observer correctement, la manière moderne de voir conduit en fait partout, déjà en théorie, à l'expulsion de la liberté.


En conclusion, laissez-moi encore exposer cela. Il y a donc toujours eu ces derniers temps - et même aujourd'hui cela émerge et fait sensation - de telles considérations de vie sociale-morale, et étatique-politique qui comparent l'état, par exemple, à un organisme, à une forme de vie. Un excellent chercheur, que j'apprécie beaucoup, a publié un livre sensationnel : « L'État comme forme de vie ». Mais c'est tout à fait un exemple de ce qui doit être surmonté. Maints ont tentés ces analogies, de comparer l'état avec un organisme. On peut tout comparer. S'il s'agissait de comparer, on pourrait très bien faire des comparaisons entre une pêche et un bâton de marche/de promenade ; il s’agit seulement que l'on soit assez spirituel pour cela ! De comparaisons il ne s’agit pas du tout, mais il s’agit que la comparaison soit aussi conforme à la réalité si elle devait déjà être utilisée.

 

 




Maintenant, je ne peux pas entrer dans les détails aujourd'hui parce que le temps ne suffit pas. Mais si on compare vraiment ce qui pulse dans la vie sociale-morale avec ce qui est présent dans la vie organique, alors la comparaison vaut seulement aussi loin qu’on doit comparer l'état particulier, oui, la communauté particulière, avec une cellule. Et quand on veut comparer une accumulation de cellules, comme l'est l’organisme, alors on peut seulement utiliser l’ensemble de la vie sur toute la Terre pour la comparaison avec l'organisme.

Comme je l'ai dit, le livre de Kjeilen, « L'État comme forme de vie », est absolument impossible pour la raison qu'il utilise cette comparaison sous une forme tout à fait impossible. Mais si la comparaison est utilisée correctement, on peut comparer l'état individuel avec la cellule et la vie entière à travers la terre, par exemple, avec un organisme composé de cellules particulières. Alors dans cet organisme encore rien du tout est contenu de ce qui se développe dans l'organisme en tant qu'âme, en tant qu'esprit. Mais il s’agit de ce qui se développe dans l'organisme en tant qu'âme, en tant qu'esprit ; il s’agit même beaucoup que l'esprit soit ajouté à la vie globale de la terre. Et seule une telle structure sociale de la terre sera correctement pensée, qui ne nourrit pas l'opinion/la mentalité du purement externe lors de l’observation afin de pouvoir aussi englober l'être humain d’ensemble.


Aussi peu qu'on peut embrasser l'âme, aussi peu qu'on peut embrasser l'esprit dans l'organisme, aussi quand on étend la vision organique sur toute la terre, aussi peu on peut embrasser dans la pure vie étatique, ce qui est enraciné dans la liberté humaine. Parce que la liberté humaine dépasse l'organisation.

 

C'est quelque chose qui vous livre la preuve, si vous l’embrassez pleinement du regard, que même cette réflexion qui porte la forme habituelle abstraite de la conscience dans la considération de la vie étatique, doit exclure le concept de liberté.


La science de l'esprit, en ce qu'elle saisit de l’œil la vie qui est libre de la corporéité, qui ne se laisse pas comparer avec un organisme, sera seule appelée aussi à introduire le concept de l'âme humaine libre dans la vie.

 

J'ai fait le début avec cela déjà en 1894, lorsque j'ai écrit ma « Philosophie de la liberté » - qui est malheureusement épuisée depuis si longtemps - en ce que j’essayais de montrer comment par ce que l’humain développe une libre vie de l'âme, qui se détache comme une autre chose du concept causal, qui est purement considéré avec droit dans la science de la nature, comment par cela l'humain parvient à vivre sa liberté. Aussi longtemps que l'on n’est pas de l’avis que la science aurait entièrement raison lorsqu'elle nie la liberté dans son domaine, parce qu'elle n'a à voir qu'avec ce où il n'y a pas de liberté – aussi longtemps qu’on ne considère pas cela, on ne considère aussi que ce sur quoi la liberté s’étend n'est aussi pas à saisir par la science de la nature.


Mais la science de l’esprit atteint cela en ce qu’elle montre que l'humain a son spirituel à côté de son corps, qui d'après l’un des côtés est une expression de son âme et de son esprit, qui peut seulement être saisi par la conscience visionnaire/contemplative, par la conscience suprasensible : par la conscience imaginative, dont coulent/fluent aussi les idées sociales, par la conscience inspirée, dont fluent les idées morales, qui dans la vie ordinaire se vivent dans la compassion, dans le vivre-avec des autres humains, dont, en ce que ça devient/deviendra conscience intuitive, les idées juridiques fluent, par ce que dans la conscience intuitive l'humain ne pénètre pas seulement dans ce qu'est l'autre être, mais par cette conscience intuitive vit l'autre être aussi en lui-même jusqu’à un certain degré. Et en ce que la science de l’esprit pénètre dans ce qui est éternel dans l'humain et qui ne peut seulement être saisi par une conscience imaginative, inspirée et intuitive, la science de l’esprit avance aussi à ce qui peut pulser sous la lumière, sous le soleil de la liberté dans la vie humaine.




Aujourd'hui encore, il est assez paradoxal de dire, pour décrire la réalité, que les impulsions du sommeil et du rêve pulsent dans l'histoire, dans la vie sociale, dans la vie morale, dans la vie juridique, dans la vie de liberté et que ce qui y palpite peut seulement être trouvé avec la science de l’esprit. Mais je dois toujours mentionner de nouveau et à nouveau : Ce qui doit apporter la science de l’esprit dans le monde d'aujourd'hui en tant que paradoxe peut être mis en relation avec le paradoxe qui a amené Copernic dans le monde quand les gens croyaient que la terre était immobile, que le soleil et les étoiles se déplacent autour d'elle. Il l'a remplacé par le contraire. Ce n'est qu'en 1822 qu'une certaine église a permis de croire au copernicanisme ! Maintenant, combien de temps faudra-t-il pour que les érudits et les soi-disant éduqués d'aujourd'hui autoriseront ou n'auront plus honte d’accepter comme une superstition que la science de l’esprit explique la vie, élargit à des concepts conformes à la réalité, qu'elle conduit à des concepts fructueux, cela devra être attendu. Mais les signes des temps parlent si fort que l'on aimerait avoir le souhait que cela puisse se faire correctement, très bientôt ! Mais des esprits éclairés et exceptionnels ont toujours, même si ce n'est que par des éclairs individuels d'inspiration, vu ce qu'est la vérité. La science de l’esprit n'est aussi loin rien de nouveau en fait. Elle résume seulement de manière systématique et par une contemplation conforme à la réalité ce sur quoi les éclairs d’esprits des personnalités les plus remarquables de l'humanité ont toujours été.


 

Et comme j'ai mentionné hier, à la fin, un tel esprit d'éternité, que soit mentionner le même aujourd'hui : Goethe. Il s’est aussi occupé d'histoire, avec la façon de voir dans l'histoire. Il a senti, bien qu'il n'y ait pas encore eu de science de l’esprit à cette époque – le temps pour cela n'était pas encore arrivé à son époque - que dans ce qui palpite dans la vie historique n’est pas contenu ce qui peut être introduit dans les concepts qui s'ouvrent dans le représenter ordinaire et la perception sensorielle ordinaire. Il a senti que ce qui vit dans l'histoire, y compris la grande chose qui vit dans l'histoire, contient des impulsions qui sont autres que le représenter abstrait de la vie de l’esprit ordinaire. C'est pourquoi Goethe a prononcé la parole significative sur l'histoire : « La meilleure chose que nous avons de l'histoire est l'enthousiasme qu'elle suscite » - un sentiment qu’elle suscite quand on peut plonger dans le devenir historique et ne cherche pas en bas quelque chose comme les théoriciens de la conscience ordinaire, mais quand on en fait sortir quelque chose qui ne parle pas purement au représenter et percevoir par les sens, mais qui parle à ce qui est rêvé dans les impulsions émotionnelles/à mesure de sensation, ce qui sera même dormi dans les impulsions à mesure de volonté. Alors on a ce qui vit dans l'histoire, pas le cadavre de l'histoire.



 

Et en rapport à la vie sociale-morale, en rapport à la vie de liberté et juridique, on aimerait dire : l'humanité devra réaliser qu'elle doit parvenir à une telle compréhension de la réalité de ces choses, à laquelle participe l’humain entier, même ce qui autrement dort dans la conscience éveillée, car sinon l'humain reste absolument inconscient sur le domaine de la vie sociale et morale.

 

Et ainsi il s'agira de ce que tout de suite ce qui n'est pas théorique dans l'humain peut être stimulé et motivé/incité et encouragé, ce qui est semblable à l'enthousiasme, ce qui œuvre comme l'art - comme l'art, dis-je! Et ainsi, à la conclusion d'une telle contemplation/considération, on devra probablement volontiers prononcer les paroles qui sont semblables à la parole de Goethe, que j’ai justement introduite, et qui résument d'une certaine manière ce qui pouvait seulement être suggéré, mais qui voulait aussi seulement être suggéré, le résumé de ce que/dont je crois, doit être prononcé si nécessairement aujourd'hui sous l'influence des signes du temps. Il s'agit de ce que l'humain trouve l'humain tout entier pour œuvrer d'une manière appropriée dans la vie socio-morale afin de contribuer davantage à la formation de la structure socio-morale et de la vie politique. Il s'agit de ce que l'humain n'arrive pas seulement à des idées abstraites dans ce domaine, pas seulement à une vue physiologique, mais aussi à avoir des forces réelles, enthousiastes, des forces de la vie réelle. Le temps les attend, ce triste, ce catastrophique, temps d'épreuve !

 

 





La science de l'esprit veut seulement donner la réponse à ce que qui veut reposer comme le correct à la base de cet enthousiasme, et la science de l’esprit est convaincue que quand l'humanité trouve à nouveau son chemin vers son éternel, vers son immortel, vers cette partie de la vie de l’humain d'où jaillit l'impulsion de la liberté, alors cette humanité trouvera aussi les bonnes lignes pour sortir du chaos dans lequel elle est tombée, en réalité, non purement par illusion.

 


Wer heute von anthroposophischer Geisteswissenschaft hört, so wie sie in diesen Betrachtungen hier gemeint ist, der bildet sich sehr häufig aus dem oder jenem, das er über die Sache vernimmt, das Urteil, daß er es zu tun habe mit irgend etwas, das sich in sektiererischer oder ähnlicher Weise in das Geistesleben der Gegenwart hineinstellen will. Insbesondere seit zur Pflege dieser geisteswissenschaftlichen Richtung der Bau in Dornach bei Basel in Angriff genommen worden ist, hat man sowohl diesen Bau wie die ganze Geisteswissenschaft in die Schablone -Schablonen braucht man ja heute so sehr — einer sektiererischen Geistesbewegung hineingefügt. Und es ist schwierig, gerade solchen Vorurteilen gegenüber irgend etwas anzufangen. Sie nisten sich immer mehr und mehr ein, und ich möchte fast sagen: Je mehr dagegen getan wird, mit desto größerer Heftigkeit treten sie auf und desto stärkeren Glauben finden sie.

 

 Ich möchte dagegen einleitungsweise heute nur bemerken, daß dasjenige, was der anthroposophisch orientierten Geisteswissenschaft zugrunde liegt, nicht im allerentferntesten irgend etwas zu tun hat mit einer sektiererischen Tendenz oder einem sektiererischen Ziele. Ja, so wie diese anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft hier gemeint ist, hat sie sich überhaupt nicht herausentwickelt aus irgendeinem zunächst religiösen Impuls, sondern sie steht auf dem Standpunkte, daß dasjenige, was sie will, eine notwendige Zeitbestrebung ist, gerade in Anbetracht der großen, bedeutsamen Errungenschaften des naturwissenschaftlichen Denkens im Laufe der letzten Jahrhunderte und insbesondere der neueren Zeit.

Das naturwissenschaftliche Denken, das so Großes nach einer gewissen Seite hin geleistet hat, erweist sich bei wirklicher Kennerschaft als unbefähigt, einzutreten in die eigentlichen, das Gebiet des Geistes betreffenden Rätselfragen der Menschheit. Gerade dann erweist sich dieses naturwissenschaftliche Denken unbefähigt dazu, wenn es auf seinem Gebiete das Aller ausgezeichnetste, das Bedeutendste, das Treffendste leistet. Und eine geschichtliche Notwendigkeit liegt vor, daß sich neben diese Naturwissenschaft, aber mit demselben Ernst, mit dem die Naturwissenschaft selber vorgeht, geisteswissenschaftliche Forschung in der neueren Zeit hinstellt.

 

 

Und so ist es denn auch der Glaube und das Bestreben gerade dieser anthroposophisch orientierten Geisteswissenschaft, sich absolut nicht hineinzumischen in irgendeine religiöse Bewegung, absolut nicht zu beeinträchtigen irgendeine religiöse Bewegung, diese oder jene religiöse Überzeugung dieses oder jenes Menschen; im Gegenteil, sie wird die Menschen, die abgekommen sind vom Drinnenstehen im religiösen Leben, wiederum hinführen zu diesem religiösen Leben. - Doch dies nur nebenbei.

  

Aber, wie gesagt, nur einleitungsweise möchte ich auf manches in dieser Beziehung hinweisen, weil es, wenigstens innerlich, nicht ganz ohne Beziehung zu dem Thema des heutigen Abends steht.

 

Oft ist da oder dort von mir betont worden, daß niemand beeinträchtigt wird in seiner religiösen Überzeugung durch dasjenige, was als Geisteswissenschaft auftritt. Wie oft ist insbesondere betont worden, daß Geisteswissenschaft sich nicht mischt in die religiösen Bewegungen und vor allen Dingen das nicht sein will und auch nicht sein kann aus den ganzen Zeitbedingungen der Gegenwart heraus, was man etwa als Gründung einer neuen Religion oder einer neuen Sekte oder dergleichen bezeichnet - wie oft ist das betont worden! Allein, gerade wenn man dieses betont, so wird sehr häufig von gewisser Seite her ein Vorwurf erhoben, der etwa so lautet, daß man sagt: Man sehe sich nur einmal diese Geisteswissenschaft an, sie hat über diesen oder jenen religiösen Impuls nichts zu sagen. - Und man tadelt dann, daß sie dieses oder jenes nicht zu sagen habe. Während das Nichtsagen gerade hervorgeht aus der Tendenz, daß die Vertreter der religiösen Bekenntnisse ihrerseits nicht beeinträchtigt werden in dem, was sie als ihre Arbeit zu leisten haben. Man will gerade den anderen nicht hineinreden. Und man kann dann leicht eine Waffe schmieden aus dem, was, um nicht irgendein Recht zu verletzen, nicht unternommen wird. Natürlich wird auch, wenn man das Gegenteil unternimmt, eine Gegnerschaft daraus konstruiert.

Nun, ich wollte nur hinweisen darauf, daß, wer den Ursprung der geisteswissenschaftlichen Bestrebungen verfolgt, finden wird, daß sie sich in gerader Entwickelung heraus ergeben aus Forderungen, die die richtig verstandene Naturwissenschaft selber stellt.

Allein, bei genauerem Eingehen gerade auf solche Voraussetzungen, wie sie vorgestern hier besprochen worden sind, zeigt sich, daß diese naturwissenschaftliche Richtung durch dasjenige, wodurch sie groß ist, wiederum ungenügend sein muß gerade für solche Fragen, wie sie den Gegenstand der heutigen Auseinandersetzungen bilden sollen, für die Fragen des sittlich-sozialen Lebens.

Man hört heute vielfach von dieser oder jener Seite: Dasjenige, was Naturwissenschaft großgezogen hat, was sie geleistet hat, müsse auch fruchtbar gemacht werden für die soziale oder soziologische Betrachtungsweise, fruchtbar gemacht werden für die Betrachtungsweise des Einlebens der ethischen, der moralischen Ideen in die menschliche Gesellschaft und so weiter.

Nun mochte ich meinen Ausgang nehmen von etwas, was man heute sehr häufig hört. Heute wird ja das Urteil der Menschen durch das tragische, katastrophale Ereignis, in das die Gesamtmenschheit der Erde eingetreten ist — man kann schon so sagen heute —, es wird das Urteil der Menschen in mannigfaltigster Weise herausgefordert, über dieses oder jenes, was die großen, tief einschneidenden, traurigen Ereignisse bringen, sich ein Urteil zu bilden. Der eine hat nötig, durch Stellung und Beruf über dies oder jenes, was die traurigen Ereignisse bringen, sich ein Urteil zu bilden; der andere wird es sich bilden rein aus gutem Herzen, aus dem Mitfühlen mit dem Schicksal der gesamten Menschheit heraus. Und gerade aus diesen bedeutsamen, tief einschneidenden Ereignissen ist für manchen die Notwendigkeit entsprossen, sich ein Urteil zu bilden über dasjenige, was wir im weitesten Umfange das soziale Leben der Menschheit nennen können, das Leben der Menschheit in der menschlichen Gesellschaft selbst.

 

Da hört man wiederum sehr häufig, wenn so die Fragen auftauchen: Was kann man über das oder jenes denken? Wie können diese oder jene Dinge unter dem Einfluß der heutigen traurigen Ereignisse entschieden werden? —, da hört man sehr häufig das Urteil: Die Geschichte lehrt das oder jenes. Geschichte ist ja schließlich nichts anderes als die Aufzählung desjenigen, was die Menschen zu wissen vermeinen über den Hergang des sozialen Lebens bis zur Gegenwart.

 Geschichte ist in begreiflicher Weise für viele dasjenige, woraus sie sich ein Urteil bilden wollen, wie die Ereignisse, die sich im Menschenleben bis zu dieser Stufe entwickelt haben auf diesem oder jenem Gebiete, sich weiterentwickeln könnten.

 

 

Wer mit vollem Geistes- und Seelenanteil in den Ereignissen der heutigen Zeit drinnensteht, wird sich tatsächlich sagen müssen, daß diese Ereignisse nicht den Eindruck machen auf viele, daß aus ihnen ganz Neues gelernt werden müsse, daß in vieler Beziehung man nötig habe, nicht bei den Urteilen stehenzubleiben, die man vor vier, fünf Jahren über die Impulse des Menschenlebens gehabt hat.

 

 

Derjenige, der tief drinnensteht in diesen Ereignissen mit seinem Seelenanteil, wird sich dieses Urteil vom Umlernen bilden müssen. Das ist vielleicht gerade eines der traurigsten Symptome, daß dieses Urteil vom Umlernen heute noch nicht in breiten Schichten Platz gegriffen hat, trotzdem schon so lange Zeit diese traurigen Ereignisse bestehen, daß es heute noch so viele Menschen gibt, die da glauben, über gewisse Dinge können sie heute dasselbe Urteil anwenden, das sie vor vier oder fünf Jahren als Urteil geben konnten. Gerade die Zeichen der Zeit könnten in dieser Beziehung sehr, sehr viel lehren.

 Ich möchte nur zunächst ein Beispiel der zeitgenössischen Geschichte anführen und dann eines aus dem größeren Umfange der Geschichte heraus.

 

Diejenigen, die sich mit der Zeitgeschichte befassen, wissen, daß sogenannte einsichtige Leute, Leute, die sich ihr Urteil aus einem scheinbaren Verfolgen der Tatsachen festgesetzt haben, in völliger Sachkenntnis glaubten sagen zu können, als dieser Krieg ausbrach: Dieser Krieg kann, nach den allgemeinen wirtschaftlichen und sozialen Verhältnissen, die nun in der Menschheit sich einmal als soziale Struktur herausgebildet haben, keine längere Dauer als vier, höchstens sechs Monate haben. - Es sind wahrhaftig nicht unbedeutende Menschen, die dieses Urteil als ein solches gewählt haben, von dem sie geglaubt haben, daß es tief herausgegriffen sei aus einer sachgemäßen Anschauung über dasjenige, was ein Kenner der Verhältnisse beobachten könne.

In welcher Weise haben die Ereignisse selbst ein solches scheinbar sachgemäßes Urteil widerlegt! Wie wenig ist man noch geneigt, sich zu sagen: Solche sachgemäßen Urteile sind widerlegt, und man hat umzulernen. In solchen Dingen hat man umzulernen. - Man darf nicht einfach bei dem ja begreiflicherweise vorhandenen Vorurteile bleiben, die Geschichte lehre das oder jenes. Die Geschichte hat es gelehrt, daß der Krieg nicht länger als vier bis sechs Monate dauern kann; aber wie die Geschichte die Wirklichkeit trifft, das hat diese Wirklichkeit selber gelehrt!

 Ein anderes Beispiel, das aus einem größeren geschichtlichen Zusammenhange herausgegriffen ist: Im Jahre 1789, man kann sagen, im Aufgange derjenigen Zeit, in welcher eigentlich sich die Wissenschaft der Geschichte, wie wir sie heute kennen, erst herausgebildet hat - denn sie ist nicht so alt, wie man gewöhnlich glaubt; die Wissenschaft der Geschichte, wie wir sie heute auffassen, ist kaum älter als hundert Jahre, das wissen nur sehr wenige Menschen—, im Aufgange der neuzeitlichen Geschichtsbetrachtung trat ein wahrhaft großer Mann sein historisches Lehramt an: Schiller in Jena. Und berühmt geworden ist ja die Rede, mit der er sein historisches Lehramt antrat: «Über den philosophischen Kopf und den Brotgelehrten». In dieser Rede, 1789, sprach Schiller einen sehr, sehr merkwürdigen Satz als seine Überzeugung aus, als dasjenige, was durchziehen sollte seine historische Auffassung. Dieser Satz lautet: Die europäische Staatengesellschaft scheint in eine große Familie verwandelt; die Hausgenossen können einander anfeinden, aber hoffentlich nicht mehr zerfleischen. - Dieser Satz ist ausgesprochen von jemandem, der mit Genialität versuchte einzudringen in das, was die Geschichte lehrt, und der auch, was man nicht leugnen wird, ein wenig Genialität hatte. Es ist ausgesprochen in der Zeit, welcher unmittelbar folgte die Französische Revolution mit allem, was sie dann selbst wiederum im Gefolge hatte.

Nun, wenn man gar die längeren Zeiträume, die nachher gekommen sind, ins Auge faßt - wie nimmt sich das aus, was Schiller aus der Geschichte gelernt hat, daß sich die europäischen Völker, daß sich die europäischen Staaten in eine große Familie verwandelt hätten, wie eine große Familie ausnähmen, daß sie sich zwar anfeinden, aber nicht mehr zerfleischen können? Etwas muß folgen aus dem, was heute die Zeichen der Zeit lehren. Das ist, daß man wirklich von ihnen etwas lernt.

 

Nun, wie verhält es sich denn eigentlich mit dem, was da zugrunde liegt, mit dem Satz: Die Geschichte lehrt dies oder jenes? — Vor allen Dingen muß man sich klar darüber sein, daß man das Leben nicht nach seinen bloßen äußeren Symptomen beurteilen kann. Gerade das will Geisteswissenschaft: von der Oberfläche fort, in die tieferen Untergründe des Lebens eindringen. Man kann das Leben nicht nach seinen äußeren Symptomen beurteilen. Dasjenige, was heraufgekommen ist als naturwissenschaftliche Denkweise — wie gesagt, ich schätze sie aufs allerhöchste -, das hat sich herausgebildet aus den Denkgewohnheiten, den Denkimpulsen, die in den letzten Jahrhunderten in der Menschheit heraufgezogen sind. Das ist der Ausdruck dieser Denkimpulse. Und nicht nur das naturwissenschaftliche Denken, sondern alles Denken der Menschheit ist in diese Denkgewohnheiten hineingezogen worden, so daß diese Denkgewohnheiten nicht nur in der Naturwissenschaft segensreich wirken, sondern daß sie wirken müssen auch auf anderen Gebieten des Lebens. Man kann schon sagen: Mühe, Mühe hat man sich gegeben, dasjenige, was die Naturwissenschaft groß gemacht hat, auch hineinzutragen als Gedankenrichtung, als Gedankenimpuls in andere Gebiete des menschlichen Lebens. Die soziologischen, die sittlichen sollen uns heute vorzugsweise beschäftigen. Aber die Impulse haben da anders gewirkt.

Derjenige, der in tieferem Sinne die Zeitgeschichte zu verfolgen vermag, weiß, wie innig zusammenhängt das, was diese Impulse als ihre Wirkungen im Laufe der Zeit geäußert haben, mit dem katastrophalen Ereignis, in dem wir heute leben.

Ich will nur als Ausgangspunkt anführen, daß sich gerade hervorragende Denker bemüht haben, dasjenige, was sich so bedeutungsvoll ergeben hat als naturwissenschaftliche Vorstellungsweise, auch auf das soziologische Gebiet zu übertragen, auf die Betrachtung anzuwenden, die zuletzt in die Geschichte, das geschichtliche Leben der Menschheit einmündet.

Es sei ein Beispiel nach dieser Richtung erwähnt, aber Hunderte und Hunderte von Beispielen könnten erwähnt werden. Der große englische Philosoph Herbert Spencer versuchte, biologische Begriffe, Vorstellungen, die aus der naturwissenschaftlichen Betrachtung des Lebens herkommen, anzuwenden auf das soziale Zusammenleben der Menschen. Der Begriff der Entwickelung ist ja auf alles angewendet worden. Mit Recht ist er angewendet worden auch auf das Leben der Menschen.

 

Nun sagte Herbert Spencer: Man sieht im organischen Leben, im Leben der Tiere, im Leben der Menschen selber Entwickelung; es entwickelt sich das einzelne Lebewesen so, daß es aus dem Keime hervorgeht, aus einer dreifachen Zellenlage, dem sogenannten Ektoderm, Esoderm und Entoderm. Es sind drei Zellagen, aus denen sich die verschiedenen Organe der Tiere und des Menschen entwickeln. Diese Art, einen naturwissenschaftlichen Vorgang zu erfassen, den versucht Herbert Spencer, der in die naturwissenschaftlichen Vorstellungen hineingewöhnte Herbert Spencer, nun auch auf das geschichtlich-soziale Leben anzuwenden. Er versucht, das, was sich im Menschenleben, im sittlichen, im geschichtlichen, sozialen Leben entwickelt, so zu fassen, daß es auch gleichsam aus einer dreifachen Schichtung heraus sich entwickle. Sehr interessant überträgt er alle diejenigen organischen Systeme, die sich beim Menschen und beim Tiere aus dem Ektoderm herausentwickeln, darauf, daß sich im sozialen Leben das Tun, das Wirken derjenigen Menschen, die dem militärischen Stande angehören, aus dem gleichsam sozialen Ektoderm entwickeln würde, diejenigen Menschen, die dem arbeitsamen Stande angehören, aus dem sozialen Entoderm, und diejenigen Menschen, die dem Kaufmanns-, dem vermittelnden Stande im Sozialen angehören, aus dem Esoderm. Dann ist es ja nur eine notwendige Konsequenz, daß der große englische Philosoph Herbert Spencer weiter sagt: Weil aus dem Ektoderm in der Organisation das Nervensystem und das Gehirn sich entwickelt, entwickelte sich auch aus dem sozialen Ektoderm heraus das Beste. - Ich werde selbstverständlich diese militaristische Anschauung des Philosophen Herbert Spencer nicht zu vertreten haben, will auch hier aus leicht begreiflichen Gründen nicht über diese Anschauung mich eingehend äußern; aber es ist für ihn nur eine notwendige Konsequenz, daß er dann sagt, die regierenden Kreise irgendeines Staates müßten notwendigerweise aus dem Militärstande hervorgehen, weil sonst der Staat ja kein Nervensystem, kein Kopf System hätte, keine Kopfe, sondern nur die untergeordneten Organe.

Dies nur als ein Beispiel, es könnten Hunderte und Hunderte angeführt werden, für den Versuch, der so oft gemacht worden ist, unmittelbar naturwissenschaftliche Denkweise zu übertragen auf das Begreifen des sozialgeschichtlichen Lebens.

Wer ein Gefühl für solche Dinge hat - ich rede zunächst nur von Gefühlen für die Dinge -, der wird sehen, wie alle diese Versuche nur das eine zeigen, daß man mit solchen Vorstellungen, die in der Naturwissenschaft so Großes leisten, überhaupt nicht herankommen kann an dasjenige, was im sozialen, was im gesellschaftlichen Leben wirksam ist. Man kommt nicht heran an diese Dinge. Die große Frage entsteht: Warum kommt man nicht an diese Dinge heran?

 

Ich werde nun scheinbar von etwas sehr, sehr weit Entlegenem ausgehen müssen, um dann unsere Betrachtungen einmünden zu lassen in das sittlich-soziale Gebiet. Aber es muß eben in der Geisteswissenschaft, da sie eine wesentlich andere Erkenntnisart anstreben muß, als es die naturwissenschaftliche ist, heute manches von sehr weit hergeführt werden.

 

Dasjenige, worauf ich zunächst aufmerksam zu machen habe im Zusammenhang mit dem, was ich vorgestern vorgebracht habe, ist, daß die Menschen heute wenig geneigt sind, das gesamte Leben des Menschen in ihre Erkenntnis hereinzubeziehen. Was in die Erkenntnis hereinbezogen wird, ist das, was sich einschließt in das wache Tagesleben.

Nun, wer vorgestern meinen Auseinandersetzungen gefolgt ist, wird mich nicht in dem Verdacht haben, daß ich irgendwelche phantastische, traumhafte Dinge in die geisteswissenschaftlichen Betrachtungen einführen will; aber das muß betont werden: Das gesamte Menschenleben setzt sich zusammen aus demjenigen, was der Mensch - auf andere Wesen kann ich heute der Kürze der Zeit halber nicht eingehen -, was der Mensch erlebt im wachen Tagesleben, und dem, was sich in dieses Leben hereinstellt während des Schlafens und während des Träumens, das in chaotischen Bildern zunächst auf und ab wogt aus dem Schlafesleben. Es sind ja die merkwürdigsten, sonderbarsten Anschauungen gerade auf dem Gebiete naturwissenschaftlicher Vorstellungsart gebildet worden auch in bezug auf das Schlaf-, auf das Traumleben. Es würde sehr interessant sein, einmal darauf auch einzugehen. Allein, ich muß mich in bezug auf diese Dinge, die ja nur herangezogen werden sollen, kurz fassen. Vor allen Dingen hat man mit Bezug auf dasjenige, was der Fall sein soll beim Schlaf, wirklich recht merkwürdige Vorstellungen. Auf dieses muß ich doch aufmerksam machen.

Wer wird heute nicht oftmals auch als Wissenschafter überzeugt sein davon, daß der Schlaf von der Ermüdung kommt, daß der Mensch eben ermüdet werde und dann der Schlaf eintreten müsse. Jeder kann sich selbst die Widerlegung dieser Ermüdungstheorie sehr leicht leisten, indem er sich daran erinnert, daß der wohlgenährte Rentner, der irgendwie in ein Konzert oder in eine Vorlesung sich verfügt und nach den ersten fünf Minuten einschläft, durchaus nicht aus Ermüdung in den Schlaf versinken muß, sondern daß da ganz andere Gründe vorhanden sein müssen.

 

Derjenige, der diese Dinge erforscht, wird sehen, daß vielmehr die Ermüdung durch den Schlaf eintritt als Schlaf durch die Ermüdung. Schlafen und Wachen sind nun wirklich ein Rhythmus des Lebens, die abwechseln müssen, weil das eine ebenso notwendig ist für das menschliche Leben wie das andere.

Nun, wie gesagt, auf die eigentliche Charakteristik dieses Lebensrhythmus kann ich nicht eingehen; was aber wichtig ist, das ist, daß Geisteswissenschaft auf der einen Seite genötigt ist, wirklich diese andere Seite des menschlichen Lebens, den Schlaf, mit seiner Offenbarung im Traume zu verfolgen, und auf der anderen Seite genötigt ist, festzustellen, daß dasjenige, was wir Schlaf und Traum nennen, viel ausgebreiteter im menschlichen Leben ist, als man gewöhnlich im trivialen Urteil eigentlich annimmt.

 

Geisteswissenschaft ist ganz und gar nicht darauf aus, alte abergläubische Vorurteile aufzunehmen. Und es gehört ganz gewiß zu den alten abergläubischen Vorurteilen, wenn man zum Beispiel dem Traum irgendwelche prophetische Bedeutung beimißt für irgend etwas Zukünftiges. Aber in solch altem Aberglauben steckt zuweilen ein vernünftiger Kern. Nur muß man ihn nicht so nehmen, wie man ihn gewöhnlich nimmt.

Als ich kürzlich einen Zyklus von Vorträgen gehalten habe und daher über manches genauer sprechen konnte als hier, wo mir weniger Zeit zur Verfügung steht, habe ich auch darauf aufmerksam gemacht, wie Geisteswissenschaft das Problem des Schlafes, des Traumes ins Auge fassen müsse. Darauf wurde erwidert von derjenigen Seite, die die Psychoanalyse betreibt, daß diese anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft von einer gewissen höheren Erkenntnis spreche, die sich wohl vergleichen ließe in bezug auf die Stärke, mit der sie im Bewußtsein wirkt, mit den im Bewußtsein anwesenden Traumesvorstellungen, daß aber die Psychoanalyse, die ja so aufgeklärt, naturwissenschaftlich sein will, in dieser Beziehung das Richtige treffe, weil sie dasjenige, was der Mensch träume, zu der Erforschung der menschlichen Natur nur so verwende, daß sie in den Äußerungen des Traumes bloß Symbolisches sehe, in alledem, was außer dem gewöhnlichen Bewußtsein auftrete, im sogenannten Unterbewußtsein, nur Symbolisches sehe; während ich zum Beispiel als Vertreter der Geisteswissenschaft dasjenige, was sonst im Unterbewußtsein auftritt, als eine Wirklichkeit nehme.

 Nun, etwas weniger Zutreffendes, etwas in höherem Grade Mißverständlicheres könnte man gar nicht vorbringen. Denn niemals wird in der wirklichen anthroposophisch orientierten Geisteswissenschaft jemandem einfallen, dasjenige, was der Traum darbietet, was unmittelbar Inhalt des Traumes ist, auch nur als symbolisch zu betrachten. Man kann getrost sagen: Wenn Psychoanalyse meint, dadurch hinaus zu sein über die Geisteswissenschaft, daß sie den Traum als etwas Symbolisches betrachtet, so ist Geisteswissenschaft nicht etwa darauf aus, den Inhalt des Traumes als eine Wirklichkeit zu betrachten, sondern sie zeigt sogar, daß dasjenige, was Inhalt des Traumes ist, überhaupt keinen realen Wert, keine reale Bedeutung hat. Dagegen sagt sie: Was im Traume lebt, was im Traume sich betätigt, das hängt zusammen mit dem, wovon ich vorgestern gesprochen habe, was der Mensch kennenlernt als seinen urewigen Wesenskern. Wenn der Mensch im Traume arbeitet - wenn man das arbeiten nennen darf—, so arbeitet ein Überschuß seines gewöhnlichen Bewußtseins im Traume, jener Überschuß seines gewöhnlichen Bewußtseins, der, wenn er durch eine gleich nachher auch wiederum eben prinzipiell zu besprechende Erkenntnis genau angeschaut wird, sich als zusammenhängend erweist mit dem urewigen Wesenskern des Menschen, welcher durch die Pforte des Todes in das geistige Leben eintritt nach dem Tode. Was im Traume lebt, ist auch dasjenige, was nun in unsere Zukunft hineinarbeitet. Aber dasjenige, was der Mensch im Traume erlebt, die Bilder, die er erlebt, die haben gar nichts zu tun mit der dem Traume zugrundeliegenden Wirklichkeit.

Daher wird der Geistesforscher den Traum niemals so betrachten, daß er folgendes außer acht lassen wird: Wenn jemand etwas träumt, so liegt dem Traume ein geistiges Faktum zugrunde, aber die Traumbilder, die erlebt werden, als im Traume erlebt erzählt werden, die könnten ganz andere sein. Ein Mensch kann dasselbe erleben wie ein anderer im Traume; aber er kann den Traum ganz anders, radikal anders erzählen, weil seine Traumbilder ganz andere Bedeutung haben. Auf was kommt es beim Traume dem Geistesforscher an? Nicht darauf kommt es ihm an, die Traumbilder als solche zu verfolgen - ob man sie nun in ihrer Wirklichkeit oder in ihrer Symbolik erfaßt—, sondern auf die innere Dramatik des Traumes: wie ein Bild auf das andere folgt, ob ein Bild das nächste ablöst, also eine Entspannung ist oder eine Beängstigung und dergleichen. Diese innere Dramatik, die die Seele ganz unterbewußt durchlebt, gibt sich nur dadurch dem gewöhnlichen Bewußtsein kund, daß sich das unterbewußt Erlebte in die Reminiszenzen des Alltagslebens kleidet. In Bildern umkleidet sich dasjenige, was da in seinem Unterbewußten als die seelische Dramatik in diesen Bildern arbeitet.

 Dasselbe Erlebnis kann sich für Hunderte anders, in hunderterlei andere Bilder kleiden. Wer als Geistesforscher einen Traum kennenlernt, weiß daher, daß er dem Traum nicht so zuzuhören hat, daß er auf seinen Inhalt sieht, sondern auf das Wie in ihm, auf die Art und Weise, wie die Bilder wogen. Darinnen steckt das Wesentliche.

 

Ich erwähne dieses, weil ich im Zusammenhange damit zu sagen habe, daß, wenn durch seelische Übungen, durch Erstarkung der besonderen Seelenkräfte in der Art, wie das vorgestern hier erwähnt worden ist, der Mensch darauf kommt, seinen urewigen Wesenskern zu schauen, der Mensch dann erkennt, was im Schlaf und Traum eigentlich ist. Diese Dinge sind Bewußtseinsvorgänge, und sie müssen auch innerhalb des Bewußtseinsfeldes erkannt werden. Der Geistesforscher, der in solcher Weise das Bewußtsein durchforscht, wie ich es vorgestern angegeben habe, kommt darauf, daß dasjenige, was in der neueren Zeit so vielfach verkannt wird, worauf keine naturwissenschaftliche Vorstellungsweise kommen kann, gerade solche ausgezeichnete psychische Physiologen wie Ziehen und andere bezeugen: Daß der Mensch die Ich-Erfahrung, das Ich-Erlebnis, so wie er es hat, nur dadurch haben kann, daß er in den Lebensrhythmus des Wachens und des Schlafens eingespannt ist.

Lernt man erkennen, was die Seele ist, so lernt man auch erkennen, daß nur dadurch der Mensch weiß von einem Ich, daß er zwischen Geburt und Tod nicht immer drinnensteckt im wachen Leben. Man denke sich hypothetisch das wache Leben ausgedehnt über das gesamte Menschenleben zwischen Geburt und Tod; man denke sich, daß man niemals schlafen könnte: dann hätte man niemals jene Widerlage, an welcher das Ich in der Zeit sich selber gewahr wird. Dadurch, daß man schlafen kann, daß man dieses Bewußtsein, das in der äußeren Sinneswelt und mit dem Verstände, der sich in der Sinneswelt betätigt, lebt, daß man dieses vertauschen kann mit einem Bewußtsein zwischen Einschlafen und Aufwachen, das nichts unterscheidet, weil es dumpf ist, dadurch hat man sein Ich-Bewußtsein. Der Mensch würde nicht lernen, zu sich «Ich» zu sagen, wenn er nicht in den Lebensrhythmus zwischen Schlafen und Wachen eingespannt wäre.

 

Es ist merkwürdig, wie wenig man geneigt ist, auf solche Dinge einzugehen. Der große Ästhetiker Friedrich Theodor Vischer, der sogenannte V-Vischer, hat sich eingelassen auf eine Betrachtung des Traumlebens. Er hat das interessante Buch über die Traumphantasie von Johannes Volkelt kritisiert und eine Abhandlung darüber geschrieben. Da war man flugs geneigt, ihn zum Spiritisten zu machen, obwohl er gewiß nicht im falsch mystischen Sinn sich auf solche Sachen einließ. Nun, was macht man nicht alles aus dem Menschen, wenn man ihm irgend etwas anhaben will. Aber Vischer wußte, daß die Menschen lange gut sagen können: Was sich im Traume äußert, ist phantastisches Zeug. - Gewiß ist es phantastisches Zeug, aber in diesem phantastischen Zeug lebt dasjenige, was urewiger Wesenskern der Seele ist. Und wenn der Mensch nicht bereit ist, bei vollem wachen Tagesleben, durch das wache Tagesleben, durch das, was man schauendes Bewußtsein nennen kann, Vorstellungen von solcher Stärke zu entwickeln, wie sie sonst nur der Traum hat, dann ist er überhaupt nicht imstande, in das Ewige der Menschenseele hineinzuschauen. Will man in das Ewige der Menschenseele hineinschauen, so muß man imstande sein, dasjenige, was im Traume unwillkürlich arbeitet, zum willkürlichen, zum völlig freien Bewußtsein zu erheben.

Aber Friedrich Theodor Vischer hat dazumal in sehr interessanter Weise auf etwas aufmerksam gemacht, das, richtig verfolgt, ungeheures Licht wirft auf das Menschenleben. Er hat aufmerksam darauf gemacht, daß derjenige, der den Traum nicht richtig verstehen kann, auch das menschliche Affektleben, das Leidenschaftsleben, das Gefühlsleben überhaupt, nicht richtig versteht. Warum das? Friedrich Theodor Vischer hat nämlich vollständig das Richtige getroffen! Genau ebenso, wie die Seele im Traume tätig ist, nur daß sie sich da in Bildern auslebt, die Reminiszenzen aus dem Leben sind, genau so ist während des wachen Tageslebens die Menschenseele tätig im Gefühls-, im Affekt-, im Leidenschaftsleben.

 Wir träumen in unseren Gefühlen, in unseren Affekten, in unseren Leidenschaften. Und wer imstande ist, das Seelenleben wirklich zu verfolgen, der weiß: Derselbe Grad von Intensität und dieselbe Qualität des Seelenlebens, die sich äußert in dem Traume, meinetwillen auf abnorme Weise, die äußert sich während des wachen Tageslebens in all dem, was in menschlichen Gefühlen sonst lebt. Geistesforschung zeigt gerade dadurch, daß sie mit ihren Methoden die Seele wirklich beobachtet, daß der Mensch sein volles waches Tagesleben nur hat für die äußere Sinnesbeobachtung und für das Vorstellungsleben. Nur in bezug auf die Sinneswahrnehmungen und auf das Vorstellungsleben sind wir wirklich wach, während sich in das wache Tagesleben hineinzieht der Traum. Er zieht sich hinein in das wache Tagesleben, so daß dasjenige, was wir gefühlsmäßig erleben, was an gefühlsmäßigen Impulsen in uns ist, geträumt wird. Während das wache Tagesleben in den Sinneswahrnehmungen und in den Vorstellungen abläuft, geht der Unterstrom unterbewußten Lebens, der aber durch die Geisteswissenschaft in das Bewußtsein heraufgehoben werden kann, geht der Strom des unterbewußten Lebens als ein Traumstrom fort im Gefühl, im Leidenschaftsleben; wir träumen fort, indem wir wachen. Und vor allen Dingen: Wir schlafen fort, indem wir wachen. Wir träumen nicht nur, wir schlafen fort, indem wir wachen.

  

Alles das, was in unserem Gefühle lebt, das träumen wir während des Wachens. Was in unserem Willen lebt, das ist uns im wachen Tagesleben nicht mehr bewußt, als das dumpfe, eben gar nicht mehr wahrnehmbare Bewußtsein während des Schlafes. Gerade deshalb haben die Menschen auf philosophischem Gebiete sich immer gestritten, ob der Wille frei sein könne oder nicht frei sein könne, weil sie mit dem gewöhnlichen Bewußtsein, auch wenn sie noch so erleuchtete Philosophen sind, in das Getriebe der Seele, wenn sie sich im Willen äußert, ebensowenig hineinschauen können, wie sie in dasjenige hineinschauen, was die Seele erlebt während des tiefsten traumlosen Schlafes. Denn das Willensleben in seinem eigentlichen Geheimnisse wird tatsächlich nicht nur verträumt, es wird im gewöhnlichen Bewußtsein verschlafen. Wir wissen nichts weiter von irgendeiner Handlung, die wir begehen, von irgend etwas, das wir hineinstellen in das Leben, als was von der Sinneswahrnehmung bis zum Vorstellen reicht. Sie können sich selbst davon überzeugen, daß naturwissenschaftlich gründlich denkende Psycho-Physiologen auf diese Sache schon gekommen sind, wenn sie das sehr bedeutende Buch über Psychologie von Theodor Ziehen studieren: daß man stehenbleiben muß bei der Willensanlage, beim Willensimpuls, bei der Vorstellung; daß man weiter nicht hinunter kann. Dann erst tritt auf die fertige Handlung, die wieder in die Vorstellung eintritt. Was zwischen der fertigen Handlung und der Vorstellung liegt, das ist ebenso in die Dumpfheit des Bewußtseins eingetaucht beim wachen Tagesleben, wie das in die Finsternis eingetaucht ist, was der Mensch zwischen dem Einschlafen und Aufwachen erlebt, wenn kein Traum durch seinen Schlaf zieht.

 So träumen wir fort während unseres wachen Tageslebens, so schlafen wir fort. Aus unserem Traumesleben, das das Wachen durchzieht, gehen die Gefühlsimpulse hervor, aus dem das wache Tagesleben druchdringenden Schlafesleben die Willensimpulse. Dasjenige also, was sich im sozialen Leben, was sich in der Geschichte äußert, geht aus unserem Traum- und Schlafesleben hervor.

 Untersucht man diese Dinge, so braucht man allerdings dazu — ich habe vorgestern darüber gesprochen - ein Erkenntnisvermögen, das durch eine ganz andere Art die Seele betätigt, als das gewöhnliche Bewußtsein dazu imstande ist, und das einen befähigt, wirklich das seelische Leben als solches durch das Seelische anzuschauen.

 

Ich möchte auch heute etwas einfügen, was das Bewußtsein mit sich machen muß, um zu der Anschauung dieser Dinge zu kommen. Denn immer wieder und wiederum wird das Mißverständnis auftauchen, daß der Geistforscher seine Dinge nicht beweist. Er beweist sie dadurch, daß er zeigt, was die Seele vollbringt, um zu der Anschauung dieser Dinge zu kommen.

Zu der Anschauung der Dinge kann man aber allerdings nicht kommen, wenn man nur das gewöhnliche Bewußtsein zu Rate zieht. Wie gesagt, ich habe vorgestern darüber gesprochen. Das Genauere finden Sie in meinen Büchern, wie in der «GeheimWissenschaft» und «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?», oder zusammengefaßt in meinem Buche «Vom Menschenrätsel», auch wiederum jetzt in meinem neuesten Buche, das in diesen Tagen erscheinen wird: «Von Seelenrätseln». Aber eines möchte ich hervorheben, was gerade für unsere heutige Betrachtung wesentlich sein kann: Die Art des Vorstellens, die für die naturwissenschaftlichen Gedanken voll gerechtfertigt ist, muß eine ganz andere werden, wenn der Mensch voll ins Auge fassen will, was ich jetzt gesagt habe und noch sagen werde. Es ist nicht mit einem so geformten Denken zu erfassen, wie man es mit Recht anwendet, wenn man es mit dem gewöhnlichen Tagesleben zu tun hat. Da reicht man nicht hinunter zum Beispiel in die Gebiete, in denen die Impulse des sozialen, sittlichen, juristischen, ethischen Lebens liegen. Man braucht da Begriffe, welche in viel intensiverer Weise mit der Wirklichkeit verwandt sind als die naturwissenschaftlichen Begriffe. Naturwissenschaftliche Begriffe zeichnen sich gerade dadurch aus, daß die Tatsache, das Wesen außer ihnen ist, daß sie in einer gewissen Weise gar nicht darauf angewiesen sind, unterzutauchen in das Objekt, unterzutauchen in die Objektivität selbst. Mit diesen Begriffen kann man nicht in Geisteswissenschaft eindringen. Um in Geisteswissenschaft einzudringen, ist nötig, daß die Begriffe zusammenwachsen mit dem Leben, daß sie untertauchen in das Leben, so daß sie in sich selber solches Erleben haben, in sich selber solches Erleben vibrieren fühlen, wie es in den Dingen selber drinnen vor sich geht. Das kann man nur dadurch erreichen, daß man sich loslöst von der Art, wie man im gewöhnlichen Bewußtsein mit seinen Vorstellungen zu den Dingen steht. Aber mit Recht hat dieses gewöhnliche Bewußtsein sich über die ganze Naturbetrachtung ausgedehnt, denn nur dadurch sind die glänzenden Fortschritte der Naturwissenschaft zu erreichen.

 Wenn der Mensch eintritt in die geisteswissenschaftliche Betrachtung, so werden seine Vorstellungen etwas ganz anderes. Sehen Sie, wenn man einen Baum von vier Seiten betrachtet - ich habe das Beispiel auch hier schon angeführt —, von vier Seiten fotografiert, dann sind diese vier Seiten ganz verschieden voneinander, und Sie werden doch immer denselben Baum haben. Aus einer Fotografie kann man nicht sehen, wie der Baum eigentlich ist.

Im gewöhnlichen Leben ist der Mensch zufrieden, wenn er einen Begriff wie ein Abbild irgendeines Vorganges oder einer Wesenheit hat, wenn er rein ein Naturgesetz aussprechen kann. Sobald man in die Geisteswissenschaft eintritt, müssen Begriffe wie diese Fotografien von vier Seiten angewandt werden. Man kann niemals von einem Wesen oder einer Tatsache der wirklichen geistigen Welt eine Vorstellung bekommen, wenn man sich nur einen Begriff bildet. Man muß seine Begriffe so bilden, daß sie gewissermaßen um das Ding herumgehen, daß sie das Ding möglichst von den verschiedenen Seiten aus, ich darf jetzt sagen, ins Auge fassen, obwohl der Begriff nur symbolisch gemeint ist. Im äußeren Leben sind die Menschen Pantheisten, Monadisten oder Monisten oder irgendwelche andere «Isten». Man glaubt, mit einer solchen Vorstellung so recht irgend etwas von der Wirklichkeit zu erforschen. Der Geistesforscher weiß, daß das nicht möglich ist. Wenn es sich um geistiges Gebiet handelt, ist es nicht möglich, daß man pantheistisch forscht, den Baum nur von einer Seite betrachtet. Man muß zu gleicher Zeit Monadist sein, den Baum auch von einer anderen Seite fotografieren und so weiter, man muß seine Begriffe innerlich beweglich machen.

 Dadurch aber erlangen Sie die Möglichkeit, wirklich unterzutauchen in das volle Leben. Dadurch werden Sie, wie ich es in meinem Buche «Vom Menschenrätsel» gezeigt habe, wirklichkeitsgemäß in Ihren Begriffen. Und es ist nötig, in seinen Begriffen immer wirklichkeitsgemäßer und wirklichkeitsgemäßer zu werden. Das strebt der Geistesforscher an. Ich möchte mich durch ein Beispiel klarmachen.

Sehen Sie, der Naturforscher hat ganz recht, wenn er mit seinen Begriffen in der Sphäre des gewöhnlichen Bewußtseins bleibt. Bei ihm wird gerade dann Bedeutsames in seinem berechtigten Gebiete erreicht, wenn er diese Begriffe so nimmt, wie sie das gewöhnliche Bewußtsein darlebt ; denn da stellen sie sich als geeignet heraus, die sinnenfälligen Tatsachen zu ergreifen. Wenn allerdings dann der Naturforscher diese Begriffe ausdehnen will über die sinnenfälligen Tatsachen hinaus, dann muß er sich bewußt sein, daß er vielleicht in eine Leere hineinkommt, daß er nicht mehr wirklichkeitsgemäß bleibt. Dazu ist das folgende Beispiel sehr interessant.

 Es hat Professor Dewar, ein großer naturwissenschaftlicher Denker unserer Zeit, sehr gut und bedeutungsvoll aus dem, was der Forscher heute als Vorgänge beobachten kann, ausgemalt, wie der Endzustand der Erde sein wird nach Millionen von Jahren. Man kann, indem man ganz richtig physikalisch vorgeht, gerade als ein guter Physiker alles zu Rate zieht, sich Anschauungen darüber bilden, wie sich im Verlaufe von kurzen Zeiträumen gewisse Verhältnisse ändern. Dann rechnet man gewissermaßen aus, indem man das in der kürzeren Zeit sich Ändernde ausdehnt über einen großen Zeitraum, wie nach Millionen von Jahren die Sache aussieht. Da beschreibt der Professor sehr interessant, wie dann eine Zeit eintreten kann, wo zum Beispiel die Milch fest sein wird. - Ich weiß nicht, wie sie dann zutage treten wird; das ist eine andere Sache! — Er beschreibt, wie man die Wände des Zimmers mit diesem Weiß der Milch bestreichen wird; so fest wird die Milch sein. Allerdings wird es dann viele hundert Grade kälter sein als jetzt. Aber es wird keine flüssige Milch geben, die Milch wird fest sein. Die Dinge sind alle mit großem naturwissenschaftlichem Scharfsinn gedacht, und es ist gar nichts einzuwenden gegen die Aufstellung von solchen Hypothesen auf naturwissenschaftlichem Boden.

 Für den Geistesforscher stellt sich sogleich ein anderer Gedanke hin, weil er lebendig, wirklich denkt und nicht abstrakt. Man kann ja sogar ganz gut das Beispiel von einem jungen Menschen nehmen von vierzehn Jahren, wie er sich verändert hat bis zum achtzehnten Jahre, und so diese kleinen Veränderungen dann zusammenstellen, nach der Methode, wie es Professor Dewar gemacht hat, und nun ausrechnen, wie dieser Menschenorganismus sein muß nach dreihundert Jahren. Es ist ganz dieselbe Methode. Nur lebt der Mensch nach dreihundert Jahren als physischer Mensch nicht mehr! Dem Geistesforscher stellt sich dies sogleich hin. Die Betrachtungsweise ist ganz richtig, nimmt alle naturwissenschaftlich-physikalischen Schikanen in Anspruch. Es ist gar nichts dagegen einzuwenden, sie ist ganz richtig. Man darf sie nicht als falsch hinstellen, aber sie ist nicht wirklichkeitsgemäß, dringt nicht ein in das Wirkliche. Ebenso könnte man zurückgehen von den Veränderungen, die der menschliche Organismus durchmacht, und dann von diesen Veränderungen aus sich fragen: Wie war das vor dreihundert Jahren? Man wird etwas sehr Nettes herausbekommen — nur hat der Mensch nicht gelebt vor dreihundert Jahren! Aber nach diesem Muster bildet sich derjenige, der Theorien bildet, seine Beispiele. Die Kant-Laplacesche Theorie von dem Urnebel — sie hat ja mannigfaltige Modifikationen erfahren, die man alle kennen kann—, aber dasjenige, was ihr prinzipiell zugrunde liegt, das ist für den Geistesforscher ein unerlaubter Gedanke, weil ebensowenig, wie der Mensch vor dreihundert Jahren physisch gelebt hat, wenn man auch seinen früheren und späteren Zustand ganz richtig berechnet hat, ebensowenig die Erde gelebt hat in der Zeit, für die die Kant-Laplacesche Theorie vom Urnebel aufgestellt wird; und das Sonnensystem nicht vorhanden war. Das habe ich nur als Beispiel angeführt, wie Vorstellungen ganz richtig sein können, absolut aus richtigen Grundlagen abgeleitet sein können, wie sie aber trotzdem nicht Wirklichkeitsgemäß zu sein brauchen.

Das erreicht gerade der Geistesforscher durch seine Übungen, zu solchen Vorstellungen zu kommen, die wirklichkeitsgemäß sind, mit denen er dasjenige ergreift, was man nur ergreifen kann, wenn man in die Wirklichkeit untertaucht. Und durch solches Untertauchen lernt man erkennen, wie das Ich dann wäre in seinem gewöhnlichen Bewußtsein, wenn der Mensch nicht schlafen könnte. Es wäre eben gar nicht im menschlichen Bewußtsein vorhanden das Selbstbewußtsein oder Ich-Bewußtsein, wenn der Mensch nicht im zeitlichen Rhythmus von Schlafen und Wachen leben würde. Man lernt auch durch unmittelbare Anschauung erkennen, wie die Gefühlseigenschaften eigentlich geträumt werden, wie die Willenseigenschaften eigentlich geschlafen werden.

 In Parenthese gleichsam möchte ich hier etwas einfügen, weil ich von mehreren Seiten darauf aufmerksam gemacht worden bin, was sich auf eine Bemerkung bezieht, die ich vorgestern gemacht habe. Ich sagte: Dasjenige, was der Geistesforscher erlebt, kann umgewandelt werden in Begriffe; aber das Erlebnis selber, die unmittelbare Wahrnehmung des Geistigen, die kann nicht erinnert werden, sondern muß immer wieder neu erfahren werden.

Man kann scheinbar ganz richtig einwenden: Wie kann man denn überhaupt wissen, daß irgendeine geistige Erfahrung neu ist, wenn man sich nicht erinnert? An die geistige Erfahrung kann man sich ebensowenig erinnern, wie man sich nicht an gewisse Menschen erinnert, die man nicht vor sich hat. Das geistige Ereignis, das entschwindet, das wird nicht in der Erinnerung aufbewahrt. Nur dann, wenn man es umgewandelt hat in Begriffe, in Vorstellungen, erinnert man sich an die Vorstellungen. Nur damit kein Mißverständnis eintritt, wollte ich dies gewissermaßen in Parenthese sagen.

 Nun aber möchte ich auch noch die andere Seite des menschlichen Bewußtseins mit einer kurzen Bemerkung streifen. Was geschieht denn, wenn der Mensch nun wirklich dasjenige, was sonst immer im Unterbewußten bleibt, was verträumt, was verschlafen wird, wenn er das durch solche inneren Vorgänge, wie Sie sie geschildert finden in meinen Büchern, nun wirklich ins Bewußten heraufhebt? Wenn darüber ein Bewußtsein entsteht, so wie es im gewöhnlichen Bewußtsein des Tages nur vorhanden ist für das Sinnes- und Vorstellungsleben, da lernt der Mensch dann tatsächlich zum Beispiel dasjenige kennen, was in seinen Willensimpulsen sonst nur verschlafen wird. Aber wie man, wenn man auf das Schlafleben sich hinrichtet, erkennen lernt, daß das Ich-Bewußtsein abhängig ist vom Schlafesleben, so lernt man, in einer anderen Weise, durch die wirkliche Heraufhebung des Willenslebens aus dem Unterbewußten ins Bewußte erkennen, daß man dann, wenn man dieses Willensleben immer vor sich hätte, wenn man das Willensleben nicht verschlafen würde, ein ganz anderes Bewußtsein hätte, jenes Bewußtsein, das wirklich in einer gewissen Weise der Geistesforscher entwickelt. Das, was in uns will, und in gewisser Beziehung auch dasjenige, was unserem Fühlen entspricht, was in den Gefühlsimpulsen lebt, das würde, wenn der Mensch es so vor sich hätte wie sein Vorstellungsleben, auf ihn wirken wie ein anderer, wie wenn er einen zweiten, einen anderen Menschen in sich hätte. Der Mensch würde mit einem anderen Menschen herumgehen. Und man kann sagen: Es ist im weisheitsvollen Entwickelungsplan so eingerichtet, daß das einheitliche Bewußtsein, das der Mensch braucht für sein Leben zwischen Geburt und Tod, möglich gemacht wird dadurch, daß das Willensleben hinunter in den Schlaf gedrängt ist, er also nicht entzweigespalten wird dadurch, daß er den anderen immerfort anzuschauen hat, der eigentlich in ihm will. Dieser andere hängt nämlich wiederum zusammen mit dem urewigen Wesenskern des Menschen, mit dem von der Leiblichkeit freien, urewigen Wesenskern des Menschen, mit dem, was nicht durch die Leiblichkeit wirkt.

  Daher, wenn der Geistesforscher wirklich dazu gelangt — ich habe schon vorgestern gesagt, ich lasse mich nicht abhalten durch irgendeine Scheu, auf die Dinge aufmerksam zu machen, die wirklich aus dem Gebiete der Geistesforschung hervorgehen mit wissenschaftlicher Exaktheit, wie die naturwissenschaftlichen Gesetze auf naturwissenschaftlichem Gebiete -, wenn der Geistesforscher wirklich dazu gelangt, das Willensleben und das Gefühlsleben heraufzuholen in das Bewußtsein, wenn er seine innere Aktivität so verstärkt, daß er nicht bloß das Sinnes- und Vorstellungsleben in sich lebendig machen kann, sondern in sich lebendig machen kann das Gefühls- und Willensleben, dann wird die Welt ergänzt durch die andere Seite, durch die geistige Seite; dann erlebt der Mensch als eine Wirklichkeit, daß wir von denjenigen Seelen, welche den Leib verloren haben durch den Tod, nur durch unser Sinnes- und durch unser Vorstellungsleben getrennt sind. In dem Augenblick, wo wir bewußt eintreten in unser Gefühls- und Willensleben, treten wir in eine Region ein, wo wir auf gemeinsamem Gebiet auch mit den Seelen stehen, die durch die Pforte des Todes gegangen sind.

Das Getrenntsein zwischen den sogenannten lebenden Menschenseelen und den sogenannten gestorbenen Menschenseelen überbrückt sich durch Geisteswissenschaft. Es überbrückt sich durch Geisteswissenschaft auf eine ganz exakte Weise. Durch eine ganz exakte Betrachtungsweise muß allerdings das Seelenleben wiederum umgestaltet werden. Wenn auf diesem Gebiete, in das da der Mensch eintritt, wirklich reale Wahrnehmungen gemacht werden wollen - Träume kommen unwillkürlich, dasjenige, was im Traume erlebt wird, kommt unwillkürlich -, wenn der Mensch etwas in sein Bewußtsein hereinbringen will, das wirklich aus dem Gebiete kommt, in dem die Toten leben, dann muß er mit ebensolchen willkürlichen Vorstellungen, aber jetzt höheren Vorstellungen, als die des wachen Tagesbewußtseins sind, weil diese Vorstellungen das Fühlens- und Willensleben umfassen müssen, er muß mit ebenso willkürlichen Vorstellungen den Objekten in der geistigen Welt gegenüberstehen, wie man sonst den Objekten in der Sinneswelt gegenübersteht. Im gewöhnlichen Traume kann man nicht unterscheiden das, was einen zwingt vorzustellen, und sich selber. Diese Unterscheidung ist vorhanden, wenn der Geistesforscher dem Leben naht, dem auch die durch den Tod gegangenen Seelen angehören.

 Daher sind Träume, die unwillkürlich kommen, auch wenn sie uns scheinbare Botschaften bringen aus einer übersinnlichen Welt, immer mit Vorsicht aufzunehmen. Der Geistesforscher kann nur dasjenige als seine wirkliche Beobachtung anerkennen, das er mit voller Willkür herbeiführen will. Will der Forscher daher in Verbindung kommen mit irgendeiner Seele, die dem geistigen Leben angehört, die vielleicht schon lange durch die Pforte des Todes gegangen ist, dann kann er dadurch in Verbindung kommen, daß er von seinem Willen aus dasjenige herbeiführt, was er mit der betreffenden Seele erlebt, nicht in solcher unwillkürlichen Weise, wie es durch den Traum geschieht.

 

Sehen Sie, Geistesforschung führt uns dahin, anzuerkennen, wie eine andere Welt hereinragt in unsere Welt, die aber für unsere Welt eine tiefe, eine intensive Bedeutung hat, aus dem einfachen Grunde, weil unser Gefühls-, weil unser Willensleben dieser Welt angehört.

 Für die Welt nun, die in den Sinnen beschlossen ist, die mit Gesetzen umfaßt werden soll, die diesen Sinnen entnommen sind, kurz für die Welt, die die Naturwissenschaft betrachtet, reichen die abstrakten Vorstellungen des wachen und gewöhnlichen Bewußtseins aus. Für die Welt des sozial-sittlichen Lebens braucht man wirklichkeitsgemäße Vorstellungen. Vorstellungen, wie die Kant-Laplacesche Theorie, wie die Vorstellungen über den Endzustand der Erde, können nur zum Irrtum führen. Sie können berechtigte Vorstellungen sein, wenn man im Gebiete der theoretischen Diskussionen bleibt. In dem Augenblick, wo man in das soziale Leben, in die politische Struktur von der Wissenschaft her Vorstellungen einführt, die abstrakt, nicht wirklichkeitsgemäß sind, wirkt man zerstörend, bewirkt man Katastrophen innerhalb dieser Wirklichkeit. Da haben Vorstellungen, die nicht wirklichkeitsgemäß sind, eine ganz andere Bedeutung.

 

Nun stellt sich heraus, wenn man dasjenige, was im Laufe der menschlichen Geschichte wirklich geschieht, was das geschichtliche Leben weitertreibt, betrachten will, so kann man es nicht betrachten mit dem naturwissenschaftlichen Vorstellen; denn dieses geschichtliche Leben wird nicht auf einem solchen Felde erlebt, auf dem die naturwissenschaftlichen Vorstellungen anzuwenden sind, die ganze Geschichte wird von dem Menschen nicht mit wachen Vorstellungen wirklich impulsiert, sondern sie wird geträumt. Das ist das Wichtige, das ins Auge gefaßt werden kann - heute noch eine ganz paradoxe Wahrheit, wie der Kopernikanismus ein Paradoxon war, als er aufgetreten ist-, das geschichtliche Leben wird nicht geschaffen aus solchen Vorstellungen heraus, wie wir sie eben im Naturwissenschaftlichen gewöhnt sind. Das Soziologische, das soziale Leben geht nicht hervor aus einem solchen Impulse, wie wir ihn mit der Naturwissenschaft erfassen, sondern es wird erträumt. Der Mensch träumt das gesellschaftliche Leben.

 Interessant war mir immer — ich darf diese persönliche Bemerkung machen; es sind jetzt mehr als dreißig Jahre, daß ich mich intensiv mit diesem Problem befasse, es von allen Seiten zu erforschen gesucht habe -, interessant war mir, wie es strahlende Lichter hingeworfen hat auf ein Rätsel, wenn Herman Grimm im Gespräche mit mir öfter gesagt hat: Wendet man die gewöhnlichen Begriffe, die naturwissenschaftlichen Begriffe auf das geschichtliche Leben an, so daß sie tauglich sein sollen, so kommt man keinen Schritt weiter. Will man das geschichtliche Leben erfassen, will man hineinschauen in die Impulse, die darin wirken, dann kann man das nur mit der Phantasie. Herman Grimm war noch kein Geistesforscher, lehnte die Dinge ab; aber er meinte, man kann dieses geschichtliche Leben nur ergreifen mit der Phantasie. Nun, mit der Phantasie kann man es auch nicht ergreifen. Aber Grimm war doch wenigstens eine Persönlichkeit, die wußte: Man kann nicht mit den gewöhnlichen Begriffen hineinkommen in das geschichtliche Leben.

 

 Aber gerade Geisteswissenschaft kann hineinkommen, indem sie hinzufügt zu dem gewöhnlichen Bewußtsein das imaginative Bewußtsein, das inspirierte Bewußtsein und das intuitive Bewußtsein, drei übersinnliche Vorstellungsarten des schauenden Bewußtseins. Geisteswissenschaft hebt dasjenige herauf ins Bewußtsein, was sonst verträumt, was sonst verschlafen wird.

 

In früheren Jahrhunderten und Jahrtausenden hatten die Menschen - ich habe das auch schon vorgestern erwähnt - über die geistigen Tatsachen ein gewisses instinktives Bewußtsein. Aber dieses instinktive Bewußtsein mußte verlorengehen. Es ging verloren und wird immer mehr und mehr verlorengehen, je mehr sich die glänzenden Errungenschaften der Naturwissenschaft auf ihrem Gebiete gut bewähren werden.

Von der anderen Seite her muß das wiederkommen, was dem instinktiven Bewußtsein verlorengegangen ist.

Daher kann man sagen: Während des menschlichen Instinktlebens konnten die sittlich-sozialen Ideen, die ethischen Ideen, die juristischen Ideen in das geschichtliche, in das soziale Leben, in das gesellschaftliche Leben hineinfließen, die geträumt sind; und so kann die Menschheit jetzt noch immer zehren von dem, was aus dem instinktiven Bewußtsein gekommen ist.

Aber heraufgekommen ist dieses Zeitalter, in dem die Menschheit ins volle Bewußtsein hineintreten muß, in dem die Menschheit zur vollen Freiheit gelangen muß. Da wird das alte instinktive Bewußtsein nicht mehr ausreichen. Wir stehen in jener Epoche, in welcher geisteswissenschaftlich diejenigen Kräfte heraufgeholt werden müssen, welche in der sozialen Strukturgebung der Gesellschaft, in der ethischen Strukturgebung der Gesellschaft, im politischen Leben wirksam sein müssen. Niemals wird dasjenige, was im sozialen Leben lebt, erfaßt werden können mit den Begriffen, die nur den Sinneswahrnehmungen, die überhaupt nur dem wachen Tagesbewußtsein, dem gewöhnlichen Bewußtsein entnommen sind.

Herman Grimm hatte ganz recht - aber er wußte nur die Hälfte der Sache -, wenn er sagte: Warum ist der englische Geschichtsforscher Gibbon so bedeutend, wenn er die ersten christlichen Jahrhunderte schildert, in der Schilderung desjenigen, was da unterging? Und warum findet man in seiner Geschichtsdarstellung gar nichts von dem bedeutenden Wachstum und Werden, das durch die christlichen Impulse in die Menschheitsentwikkelung hineingekommen ist? Aus dem Grunde, weil Gibbon eben auch die gewöhnlichen Begriffe nimmt, die Begriffe des wachen Tagesbewußtseins. Die können aber auch nur dasjenige erfassen, was untergeht, die können nur den Leichnam erfassen.

Dasjenige, was wird, was wächst, das wird geträumt, verschlafen. Und das kann nur durch Geisteswissenschaft erkannt, durchschaut werden. Weil die politischen Impulse bewußt werden müssen, weil sie nicht mehr bloß instinktiv sein können, deshalb müssen sie geisteswissenschaftlich verstanden werden in der Zukunft.

 Das ist es, was gerade auf einem tief mit der Menschenseele zusammenhängenden Gebiete aus den Zeichen der Zeit erkannt werden muß; selbst aus äußerlichen Dingen kann man heute solches erkennen. Nehmen wir ein heute sehr weitverbreitetes Beispiel.

Indem ich von diesem Beispiel spreche, möge man nur ja nicht glauben, daß Geisteswissenschaft einseitig nach irgendeiner Richtung sein wolle, Partei ergreifen wolle nach der einen oder anderen Richtung, sondern das nimmt sie völlig ernst, daß man mit irgendeinem Begriff nur von einer Seite eine Sache beleuchtet und daß man daher etwas Unrechtes tut, wenn man diesen Begriff unmittelbar in die Wirklichkeit einführen will. Nehme ich zum Beispiel die ja manchen Menschen glänzend einleuchtende materialistische, geschichtlich-soziologische Auffassung, die Karl Marx und ähnliche Leute über das soziale Leben der Menschheit und den geschichtlichen Verlauf gegeben haben. Verfolgt man diese sozialdemokratische Betrachtungsweise, verfolgt man bei Marx, wie er wirklich mit einem gewissen Scharfsinn darstellen will, daß alles dasjenige, was geschichtlich geschieht, durch gewisse Klassenkämpfe sich auslebt, daß materielle Impulse das geschichtliche Leben in seiner Struktur bestimmen, dann merkt man: Verstehen kann man dasjenige, was Karl Marx auf diesem Gebiete sagt, nur dann, wenn man weiß, daß er, allerdings einseitig, Wirklichkeiten schildert. Aber was für Wirklichkeiten schildert er? Die Wirklichkeiten schildert er, die damals vergangen waren, als er seine Bücher geschrieben hat!

Vom 16. Jahrhundert ab beginnt in der Tat das europäische und das zum Europäischen gehörende Leben so, daß neben dem, was man sonst konventionell in der Geschichte erzählte - Geschichte ist ja doch meist eine Fable convenue, wie sie in den Schulen gelehrt wird -, daß neben dem, was man so erzählt als wirkliche Geschichte, Klassenkämpfe da sind, materielle Impulse da sind. Das, was heraufgekommen ist bis in das Zeitalter, wo Karl Marx schildert - er schildert einseitig, aber er schildert nicht ganz mit Unrecht -, das, was in dem Augenblicke, wo er versucht, Begriffe des gewöhnlichen Bewußtseins darauf anzuwenden, schon ausgeträumt war von der Menschheit, was damals Wirklichkeit war, als die Menschheit geträumt hat, das wird in gewöhnliche Begriffe gefaßt. Aber nun stellt sich heraus: Wird nicht angewendet die Methode der Geisteswissenschaft, die aus der Wirklichkeit heraus ist, dann findet man aus dem, was man so mit gewöhnlichem Bewußtsein erfassen will, nichts in den sozialen Vorgängen für das, was weitergehen kann; man findet nichts Anwendbares für das Weiterleben. Karl Marx' Schilderung ist richtig für eine gewisse Einseitigkeit des Lebens, für die letzten Jahrhunderte. Sie ist nicht mehr anwendbar, nachdem die Menschheit ausgeträumt, dasjenige ausgeschlafen hat, was er schildert. Es ist tatsächlich so: Wenn man wirklichkeitsgemäße Begriffe gewinnt, so kann man nicht sagen, daß man das, worauf es ankommt, aus der äußeren Erfahrung ablesen könne, wie es die Naturwissenschaft machen muß. Wer in irgendeiner Stellung des Lebens, in irgendeiner Position des Lebens eingreifen muß in die soziale Struktur, der muß wirklichkeitsgemäße Begriffe haben.

 Aber diese wirklichkeitsgemäßen Begriffe können nicht vom Leben abgelesen werden. Vom Leben abgelesen werden kann nur das, was das gewöhnliche Bewußtsein erfaßt.

Man muß im sozialen Leben drinnenstehen, wenn man es nicht mit fehlender Wirklichkeit, sondern mit lebendigen Begriffen zu tun haben will. Man muß so drinnenstehen, daß man nicht angewiesen ist darauf, daß einem dieses Leben etwas gibt, sondern daß man die Gesetze kennt, die sonst nur im Unterbewußten walten, und daß man sie einzuführen vermag in das Leben. Aus der imaginativen Erkenntnis, aus derjenigen Erkenntnis, welche das gewöhnliche abstrakte Vorstellen zu innerer Lebendigkeit so zu erheben vermag, daß diese Vorstellungen zwar bildhaft sind, aber dafür in die Wirklichkeit untertauchen, aus dieser imaginativen Erkenntnis gehen alle diejenigen Begriffe hervor, welche in der Zukunft wirksam sein können in bezug auf die soziale Struktur.

Die sozialen Versuche sind deshalb so trostlos geblieben, sie haben deshalb so viele reale Irrtümer hervorgerufen, weil man glaubte, die sozialen Begriffe so auffassen zu können, wie man naturwissenschaftliche Begriffe aufstellt, weil man wirklichkeitsfremd diese Begriffe aufstellte. Aus der Imagination, aus dem Untertauchen in dasjenige, was sonst von dem gewöhnlichen Bewußtsein nur wie im Traume erlebt wird, können diejenigen Impulse nur hergeholt werden, die der braucht, der irgend etwas, was als soziale Idee gelten will, auszusprechen hat. Jede Zeit ist eine Übergangszeit. Es ist natürlich eine triviale Wahrheit, wenn immer wieder und wieder gesagt wird, eine Zeit ist eine Übergangszeit, es kommt nur darauf an, was übergeht. Aber in unserer Zeit geht das instinktive Bewußtsein über in das freie, in das volle Bewußtsein, das unter der Idee der Freiheit lebt. Da müssen die alten Impulse, die aus dem instinktiven Bewußtsein gekommen sind - auch das römische Recht gehört noch dazu-, sie müssen abgelöst werden von dem, was für das soziale Leben Imagination, für das ethischsittliche Leben die Inspiration ergibt, was für das Rechtsleben die Intuition ergibt. Das ist allerdings nicht so bequem, wie wenn man aus dem Abstrakten heraus allerlei Rechtsbegriffe konstruieren will und weiß, weil man ja ein gescheiter Mensch ist, wie die ganze Welt beschaffen sein soll. Das weiß man!

 Als Geistesforscher ist man nicht in dieser Lage; da muß man überall in die Wirklichkeit eindringen. Man hat heute gar nicht viel Begriff davon, wie dieses geschieht. Durch Jahrzehnte hindurch wird auf diesem Gebiete so, aus dem Abstrakten heraus, gehandelt. Man weiß nicht, wie zum Beispiel die westlichen Völker Europas - als Völker, nicht als einzelne Menschen! - gewisse Seeleneigentümlichkeiten haben, die Völker Mitteleuropas, die Völker Osteuropas, Asiens, gewisse andere Seeleneigentümlichkeiten haben, wie diese Seeleneigentümlichkeiten zusammenhängen mit dem, was diese Völker sind. Heute in dieser katastrophalen Zeit sehen wir, wenn wir tiefer blicken, vielfach dasjenige, was die Geistesforschung allein zu sehen vermag, sehen ein für das äußere Bewußtsein nicht verständliches, trauriges Ereignis durch die Menschheit gehen in der Welt, deren Zeichen so deutlich sprechen, in der sich die Menschheit nur zurechtfinden kann, wenn sie wirklichkeitsgemäße Begriffe suchen will. Wirklichkeitsgemäße Begriffe sind nicht diejenigen, die nach dem Muster der Naturwissenschaft gemacht sind oder nach dem Muster des wachen Tagesbewußtseins, wenn es sich um das Soziale, das Sittliche, um das Rechtsleben handelt.

 

 

 

 

 

Hier in der Schweiz ist ein Anfang gemacht worden, ein schöner Anfang in bezug auf Rechtsbegriffe, es ist versucht worden, die Begriffe des gewöhnlichen Vertragsverhältnisses aus der konkreten Wirklichkeit herauszuholen. Dr. Roman Boos hat in seinem ausgezeichneten, vor kurzem erschienenen Buch «Der Gesamtarbeitsvertrag nach Schweizerischem Recht» zum ersten Mal in der heutigen Zeit den Anfang damit gemacht, aus der konkreten Wirklichkeit heraus etwas zu suchen, was zur Rechtsstruktur gehört.

Diese Art, in sozialer, in sittlicher, in freiheitlicher Weise ins juristische Leben hineinzuleuchten, die muß ihren Fortgang nehmen, wenn wir die wirklichkeitsgemäßen Begriffe suchen wollen. Es gibt ein einfaches Mittel — gäbe ein einfaches Mittel -, das sehr hilfreich wäre, wenn in seiner radikalen Form versucht werden würde, irgendwo zu zeigen, wie die Begriffe des gewöhnlichen Bewußtseins, die sich so großartig ausnehmen auf naturwissenschaftlichem Gebiet, wie diese Begriffe unvermögend sind, in das sittlich-soziale Leben einzugreifen. Man brauchte nur den Versuch zu machen, einmal ein Parlament zusammenzusetzen aus solchen Menschen, die gerade groß sind auf dem Gebiete philosophischen Nachdenkens über die Welt mit den Begriffen, die nur dem gewöhnlichen Bewußtsein, das man auch das wissenschaftliche nennt, entnommen sind. Ein solches Parlament wäre am geeignetsten, das Gemeinwesen, zu dem dieses Parlament gehört, in der kürzesten Zeit zugrunde zu richten, weil ein solches Parlament nur die untergehenden Impulse sehen würde.

Zum schaffenden Leben gehören diejenigen, welche in das Bewußtsein heraufheben können, was sonst im äußeren realen Leben und in der Geschichte nur träumt, was in den Schlaf hinuntergesunken ist.

Daher sind auch Utopien so trostlos. Utopien sind wirklich so, wie wenn man eine ausstudierte Schachpartie anwenden wollte, ohne Rücksicht auf den Partner. Utopien bilden heißt, dasjenige, was leben sollte, in die abstrakten Verstandesformen fassen. Daher kann eine Utopie niemals etwas anderes enthalten, als was ein Gemeinwesen zugrunde richten kann, nicht aber, was es aufbauen kann. Denn was die Wirklichkeit aufbauen kann, das kann nicht im Anschlüsse an verstandesmäßige Begriffe gefaßt werden, das wirkt nur in lebendigen Imaginationen und hat im unmittelbaren Wirken etwas, was verwandt ist, aber nicht dasselbe ist - ich bitte das ausdrüclich zu bemerken -, was verwandt ist mit einem künstlerischen Wirken. Das mannigfaltigste wird einem geoffenbart, wenn man gerade dieses soziale, dieses sittliche Leben betrachtet vom Gesichtspunkt der Geisteswissenschaft.

 

Vor allen Dingen wird, wenn dasjenige, was sich auf diese Weise als sozial-sittliche Ideen, als juristische Ideen ausprägt, ins Leben hineingeht, immer gipfeln können in der menschlichen Freiheit. Diese menschliche Freiheit kann naturwissenschaftlich nie begriffen werden, weil Naturwissenschaft nicht auf das Freie im Menschen gehen kann; für die Naturwissenschaft kann der Mensch kein freies Wesen sein. Geisteswissenschaft zeigt aber den urewigen Wesenskern des Menschen, von dem ich Ihnen gesagt habe, das ist wie ein anderer Mensch im Menschen. Naturwissenschaft zeigt nur den einen, nicht den anderen Menschen; der andere ist aber der freie. Der freie Mensch lebt auch in dem Menschen. Aber durch das sozial-sittliche Leben, durch das staatliche Leben, durch das ethische Leben wird der freie Mensch herausgeholt.

 
Moderne Betrachtungsweise, wie sie jetzt durch die Tatsachen widerlegt werden sollte, wenn man richtig beobachten könnte, moderne Betrachtungsweise führt eigentlich überall schon in der Theorie zum Austreiben der Freiheit.

 

Lassen Sie mich am Schlüsse dieses noch anführen. Es hat ja immer gegeben in der neueren Zeit - und auch jetzt tritt es hervor und macht Aufsehen - solche Betrachtungen des sozial-sittlichen und des Staats- und politischen Lebens, welche den Staat zum Beispiel vergleichen mit einem Organismus, mit einer Lebensform. Von einem ausgezeichneten Forscher, den ich sehr schätze, ist ein aufsehenerregendes Buch erschienen: «Der Staat als Lebensform». Aber es ist so recht ein Beispiel für dasjenige, was überwunden werden muß. Manche haben versucht, diese Analogien zu bilden, den Staat zu vergleichen mit einem Organismus. Vergleichen kann man alles. Wenn es auf das Vergleichen ankäme, so könnte man ganz gut Vergleiche anführen zwischen einem Pfirsich und einem Spazierstock; es kommt nur darauf an, daß man geistreich genug dazu ist! Auf Vergleiche kommt gar nichts an, sondern darauf kommt es an, daß der Vergleich auch wirklichkeitsgemäß ist, wenn er schon gebraucht werden soll

Nun, ich kann im einzelnen die Sache heute nicht durchführen, weil die Zeit dazu nicht ausreicht. Aber vergleicht man wirklich das, was im sozial-sittlichen Leben pulsiert, mit dem, was im organischen Leben vorhanden ist, dann gilt der Vergleich nur insofern, als man den einzelnen Staat, ja, das einzelne Gemeinwesen vergleichen muß mit einer Zelle. Und wenn man eine Ansammlung von Zellen, wie es der Organismus ist, vergleichen will, so kann man nur das gesamte Leben auf der ganzen Erde zum Vergleich mit dem Organismus verwenden.

 

Wie gesagt, das genannte Buch, «Der Staat als Lebensform», von Kjeilen ist absolut unmöglich, aus dem Grunde, weil es diesen Vergleich in ganz unmöglicher Form gebraucht. Man kann aber, wenn man den Vergleich richtig gebraucht, den einzelnen Staat mit der Zelle vergleichen und das gesamte Leben über die Erde hin etwa mit einem aus einzelnen Zellen aufgebauten Organismus. Dann ist in diesem Organismus noch gar nicht dasjenige drinnen enthalten, was sich im Organismus als Seele, als Geist entwickelt. Aber auf das, was sich im Organismus als Seele, als Geist entwickelt, kommt es an; darauf kommt es sogar sehr an, daß zu dem Gesamtleben der Erde Geist hinzukommt. Und nur eine solche soziale Struktur der Erde wird richtig gedacht sein, welche nicht bei der Betrachtung des rein Äußerlichen die Meinung hegt, damit auch den Gesamtmenschen umfassen zu können.

 

 

So wenig man im Organismus die Seele umfassen kann, den Geist umfassen kann, so wenig kann man, auch wenn man die organische Betrachtung über die ganze Erde ausdehnt, im bloßen staatlichen Leben dasjenige umfassen, in dem menschliche Freiheit wurzelt. Denn menschliche Freiheit ragt über die Organisation hinaus.

Das ist etwas, was einem den Beweis liefern kann, wenn Sie es vollständig durchschauen, daß sogar dasjenige Nachdenken, welches die gewöhnliche abstrakte Bewußtseinsform hineinträgt in die Betrachtung des staatlichen Lebens, den Freiheitsbegriff ausschließen muß.

 Geisteswissenschaft, indem sie das Leben ins Auge faßt, das frei ist von der Leiblichkeit, das sich nicht vergleichen läßt mit einem Organismus, wird allein berufen sein, auch wiederum den Begriff der freien menschlichen Seele einzuführen in das Leben.

Ich habe den Anfang damit gemacht schon 1894, als ich meine «Philosophie der Freiheit» - die leider schon so lange vergriffen ist - verfaßt habe, indem ich versuchte zu zeigen, wie dadurch, daß der Mensch tatsächlich ein freies Seelenleben entwickelt, das sich als ein anderes loslöst von dem in der Naturwissenschaft mit Recht bloß betrachteten Kausal-Begriff, wie dadurch der Mensch zu dem Ausleben seiner Freiheit kommt. Solange man nicht der Ansicht ist, Naturwissenschaft habe ganz recht, wenn sie Freiheit leugne auf ihrem Gebiete, weil sie es nur zu tun hat mit demjenigen, wo keine Freiheit ist - solange man das nicht einsieht, sieht man auch nicht ein, daß dasjenige, worauf sich Freiheit bezieht, auch nicht durch Naturwissenschaft zu erfassen ist.


 Das aber erreicht Geisteswissenschaft, indem sie zeigt, daß der Mensch neben seinem Leib, der nach der einen Seite ein Ausdruck seiner Seele und seines Geistes ist, sein Geistiges hat, das nur erfaßt werden kann vom schauenden Bewußtsein, vom übersinnlichen Bewußtsein: vom imaginativen Bewußtsein, aus dem auch die sozialen Ideen fließen, vom inspirierten Bewußtsein, aus dem die sittlichen Ideen fließen, die sich im gewöhnlichen Leben im Mitgefühl, im Miterleben der anderen Menschen ausleben, aus dem, indem es intuitives Bewußtsein wird, die juristischen Ideen fließen, dadurch, daß im intuitiven Bewußtsein der Mensch nicht nur eindringt in das, was das andere Wesen ist, sondern durch dieses intuitive Bewußtsein das andere Wesen bis zu einem gewissen Grade auch in sich selber durchlebt. Und indem Geisteswissenschaft eindringt in das, was ewig ist im Menschen und was nur erfaßt werden kann durch imaginatives, inspiriertes, intuitives Bewußtsein, dringt Geisteswissenschaft auch vor zu dem, was unter dem Lichte, unter der Sonne der Freiheit im menschlichen Leben pulsieren kann.

 

Heute ist es noch recht paradox, wenn man, um die Wirklichkeit zu schildern, in die Lage kommt, zu sagen, daß Schlaf- und Traumimpulse in der Geschichte, im sozialen Leben, im sittlichen Leben, im rechtlichen Leben, im Freiheitsleben pulsieren und daß dasjenige, was da pulsiert, nur gefunden werden kann mit Geisteswissenschaft. Aber ich muß immer wiederum erwähnen: Dasjenige, was Geisteswissenschaft für die heutige Zeit als ein Paradoxon in die Welt bringen muß, das läßt sich eben zusammenstellen mit dem Paradoxon, das Kopernikus in die Welt brachte, als die Menschen geglaubt haben, die Erde stehe still, die Sonne und die Sterne bewegen sich um sie herum. Er hat das Entgegengesetzte an die Stelle gesetzt. 1822 erst hat eine gewisse Kirche erlaubt, daß einer an den Kopernikanismus glauben dürfe! Nun, wie lange es dauern wird, bis die Gelehrten und die sogenannten Gebildeten der heutigen Zeit erlauben werden oder sich nicht mehr schämen werden wie eines Aberglaubens, anzunehmen, daß Geisteswissenschaft das Leben erklärt, erweitert zu wirklichkeitsgemäßen Begriffen, daß sie zu fruchttragenden Begriffen führt, das muß abgewartet werden. Aber die Zeichen der Zeit sprechen so stark, daß man den Wunsch haben möchte, es könne recht, recht bald geschehen! Aber erleuchtete, hervorragende Geister haben ja immer, wenn auch nur in einzelnen Geistesblitzen, dasjenige geschaut, was die Wahrheit ist. Geisteswissenschaft ist insoferne eigentlich nichts Neues. Sie faßt nur systematisch und durch wirklichkeitsgemäßes Schauen zusammen, worauf die Geistesblitze der hervorragendsten Persönlichkeiten der Menschheit immer gegangen sind.

 

Und wie ich gestern am Schlüsse einen solchen Ewigkeitsgeist erwähnte, so sei heute derselbe erwähnt: Goethe. Er hat sich auch mit Geschichte befaßt, mit der Anschauung in der Geschichte. Er hat gefühlt, obwohl er noch nicht Geisteswissenschaft gehabt hat dazumal - die Zeit dazu war noch nicht gekommen in seinem Zeitalter -: In dem, was im geschichtlichen Leben pulsiert, ist nicht dasjenige enthalten, was in die Begriffe hineingebracht werden kann, die sich im gewöhnlichen Vorstellen und gewöhnlichen Sinnes wahrnehmen eröffnen. Er hat gefühlt: Was in der Geschichte lebt, auch das Große, was in der Geschichte lebt, enthält Impulse, die anders sind als das abstrakte Vorstellen des gewöhnlichen Geisteslebens. Deshalb hat Goethe das bedeutende Wort über die Geschichte ausgesprochen: «Das Beste, was wir von der Geschichte haben, ist der Enthusiasmus, den sie erregt» -, ein Gefühl, das sie erregt, wenn man untertauchen kann in das geschichtliche Werden und nicht etwas herunterholt wie die Theoretiker des gewöhnlichen Bewußtseins, sondern wenn man solches hervorholt, das nicht bloß zum Vorstellen und Sinneswahrnehmen spricht, sondern das zu dem spricht, was in den gefühlsmäßigen Impulsen erträumt, was in den willensmäßigen Impulsen sogar verschlafen wird. Dann hat man das, was in der Geschichte lebt, nicht den Leichnam der Geschichte.

Und mit Bezug auf das sozial-sittliche Leben, mit Bezug auf das Freiheits- und juristische Leben möchte man sagen: Es wird die Menschheit einsehen müssen, daß sie zu einem solchen Erfassen der Wirklichkeit dieser Dinge zu kommen hat, bei dem sich der ganze Mensch beteiligt, auch dasjenige, was sonst im wachen Bewußtsein schläft, weil der Mensch sonst überhaupt unbewußt bleibt über das Gebiet des sozialen und des sittlichen Lebens.

Und so wird es sich darum handeln, daß gerade dasjenige, was nicht theoretisch im Menschen ist, angeregt und angespornt und angefeuert werden kann, dasjenige, was dem Enthusiasmus ähnlich ist, was wirkt wie Kunst - wie Kunst, sage ich! Und so wird man wohl am Schlüsse einer solchen Betrachtung die Worte aussprechen müssen, die dem Goethewort, das ich eben angeführt habe, ähnlich sind und die in einer gewissen Weise zusammenfassen das, was in einer kurzen Betrachtung heute nur angeregt werden konnte, aber auch nur angeregt werden wollte, die Zusammenfassung desjenigen, von dem ich glaube, daß es heute so notwendig unter dem Einfluß der Zeichen der Zeit gesprochen werden muß. Es handelt sich darum, daß der Mensch finde den ganzen Menschen, um im sozial-sittlichen Leben in entsprechender Weise zu wirken, um an der Gestaltung der sozial-sittlichen Struktur und des politischen Lebens weiteres zu leisten. Es handelt sich darum, daß der Mensch nicht nur zu abstrakten Ideen auf diesem Gebiete komme, nicht nur zu einem physiologischen Betrachten, sondern dazu komme, von Enthusiasmus durchdrungene, reale Kräfte, lebenswirkliche Kräfte zu haben. Auf die wartet die Zeit, diese traurige, diese katastrophale, diese Prüfungszeit!

Geisteswissenschaft will nur die Antwort geben dahingehend, was als das Rechte diesem Enthusiasmus zugrunde liegen will, und Geisteswissenschaft ist der Überzeugung, daß, wenn die Menschheit den Weg wiederum finden wird zu ihrem Ewigen, zu ihrem Unsterblichen, zu demjenigen Teil im Menschenleben, aus dem der Impuls der Freiheit quillt, dann wird diese Menschheit auch die richtigen Linien finden, um aus dem Chaos, in das sie geraten ist, in Wirklichkeit, nicht bloß durch Illusion, herauszufinden