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Au sujet de la composition du « Cours d’économie nationale ».........> retour au menu de la série

Trad. D. Kmiecik, revu FG. Original allemand.

   Agriculture & formation d’association
Au sujet de la position à part de l’agriculture
(seconde partie (1))

par Stephan Eisenhut

 Dans la 14ème conférence du  Cours d’économie nationale (CEN), de nombreux fils sont rattachés qui avaient été mis en place dans les conférences précédentes. Toutefois, il ne s’agit pas de manière primaire de dresser un échafaudage de pensées dans le but de l’utiliser à faire ressortir péniblement enfin seulement un ordonnancement de la vie sociale, mais plutôt que l’être humain apprenne à rattacher de manière autonome ces fils dans un jugement contemplatif des processus économiques. Mais pour ce faire, il doit s’associer avec d’autres qui sont agissants dans les diverses branches de cet organisme. Or de puissants obstacles se dressent contre cette activité d’association dans la vie extérieure. La présent article décrit les difficultés qui surgissent lors de la formation d’associations et montre que celles-là reposent dans la forme du penser habituel avec lequel on tente le plus souvent de découvrir de soi-disant « solutions pratiques ».

Le mouvement Déméter est un précurseur dans le renouvellement de l’agriculture. Il a posé des critères dans l’agriculture biologique, bien longtemps avant que d’autres eurent reconnu principalement la problématique de l’agriculture conventionnelle. Environ 29 000 exploitations agricoles, mettent en œuvre 11% de la surface agricole utile en Allemagne selon les critères de l’agriculture biologique. Seule une petite partie de ces exploitations, environ 1 600, travaillent dans le respect des lignes de conduite Déméter. L’agriculture Déméter s’étend donc, mais plus lentement que les autres associations de culture biologique. Étant donné que la vigueur du changement d’un mouvement spirituel n’émane pas de la quantité mais de la qualité de ce mouvement, le premier objectif ne peut être une croissance rapide. La question qui devrait bien plus se trouver au premier plan, c’est de savoir comment cette qualité peut être protégée et développée plus avant. Malgré tout la question de l’économie ne doit pas pour autant être négligée. Car une qualité doit aussi être finançable. Mais cela n’est pas simplement une question d’économie d’exploitation. En dépit d’une extension réjouissante des surfaces agricoles cultivée en l’agriculture biologique en Allemagne,  l’agriculture se trouve sous une énorme pression de rationalisation. Cela se révèle dans la diminution continuelle du nombre des exploitations agricoles dans les vingt dernières années. Ce sont toujours moins d’exploitations qui exploitent des surfaces de plus en plus importantes. Ceci est possible par l’emploi des techniques les plus raffinées de l’agrochimie et d’énormes dépenses d’énergie. Par contre, l’être humain qui développe de l’attention et de la sollicitude à l’égard de la nature, tout en vivant en conscience que la ferme qu’il exploite devra encore servir les générations futures, n’a plus sa place dans cette agriculture industrialisée.


Cour d'agriculture (d’économie de pays) et d’économie nationale

Voici cent ans, non seulement Rudolf Steiner développa les fondements d’une agriculture bio-dynamique, mais il indiqua encore dans le même temps les bases d’une nouvelle économie. En comparaison au mouvement Déméter, l’économie est l’enfant d’un autre lit de l’anhroposophie. Certes, la nécessité d’édifier des structures économiques autogérées est comprise par beaucoup de gens, toutefois la disposition au travail de réflexion pénétrant dans ce domaine n’a pas été très marquée jusqu’à présent. D’autant plus louable est que pour le congrès annuel 1919 de la section d’agriculture au Goetheanum ai été choisi le thème de l’« Économie associative ».
Que sont quand-même en fait ces associations, dont Steiner disait toujours de nouveau qu’elles devaient se constituer comme organes d’autogestion de la vie de l’économie ? Comment de tels organes peuvent-ils naître ? Pour clarifier cette question, le département d’agriculture a chargé Rudolf Isler de compiler et d’évaluer les déclarations les plus importantes de Steiner à ce propos. Isler qui n’étudia pas seulement l’histoire le droit public et la philosophie, mais encore eut durant trente ans une ferme Déméter, fut assurément un bon choix. À l’occasion du congrès, un petit livre put en être édité(2) , dans lequel sont rassemblés tout d’abord les résultats de Isler, une compilation commentée des citations de Steiner au sujet du concept d’association, à laquelle succède un essai de Ueli Hurter, directeur du département, au sujet de « l’économie associative ».
L’ouvrage élucide symptomatiquement, les difficultés que prépare le concept « d’associations économiques ». Isler livre un fondement absolument solide pour une étude pensante approfondie. L’essai d’Hurter s’y rattachant, élucide cependant le fait que l’action extérieure est privilégiée au travail idéel.

Certes, le fait serait peu connu que  le « Cours d’économie de pays (aux agriculteurs) » a un cours-frère dans le « Cours d’économie nationale » de Rudolf Steiner(3) , et que les pensées développées dans les deux cours seraient pilotes/indiquant  une direction. Mais tout de suite sur la question des associations, « on pourrait avancer seulement avec la chose quand on la fait ». Il ne s’agirait pas d’ « ’application’ d’idées » mais plutôt « d’entrer agissant dans l’idée». Il désigne cette manière d’agir comme une « action research » (recherche-action)(4). Mais que se passe-t-il quand on « entre agissant » dans des idées qui ne sont pas été correctement pénétrées ? La détresse dans l’agriculture est en vérité trop grande pour que l’on pût attendre jusqu’à ce que quelqu’un eût élaborer par son travail sur le CEN, un concept qui doit seulement encore être « mis en application ». Une telle « utilisation d’idées » pourrait aussi déboucher sur des structures centrales de conduite/pilotage. Quand même justement ainsi une action sur la base de concepts insuffisants, doit conduire à ce que le but soit perdu de vue. A cela est la difficulté, que les idées de Steiner au sujet de la vie de l’économie sont exprimées d’une manière complexe, de sorte que l’impression en résulte que l’on ne puisse même pas venir à bout de leur compréhension. Mais si l’on doit réellement inverser la détresse de l’agriculture (lit : l’économie de pays/de campagne), la disposition est requise de vérifier les représentations orientant l’action sans cesse à nouveau. Il se pourrait en effet qu’un concept d’association, qui s’est établi à l’intérieur du mouvement Déméter, fût égarant/conduisant à l’erreur au véritable sens du terme. La « recherche-action » serait alors exercée sur un sol qui n’est pas du tout fécond.

Association ou coopérative de consommateurs ?

Selon Hurter, des associations « peuvent être très différentes : petite, autour d’une ferme ou grande pour toute la branche ; référée à un produit ou bien à la totalité de l’activité économique ; il peut s’agir de circulation de marchandises ou l’octroi de crédit »(5) . En fait des déclarations, en partie très contradictoires, se trouvent chez Steiner au sujet des associations. Le concept d’association de Hurter commencent par des formes d’agriculture solidaires (NDT : SoLaWi en allemagne, Amap comme approchant en France ) et s’achèvent avec la branche alimentaire dans son ensemble : « Comme le début et la fin de la chaîne de création de valeur sont connus, gérer associativement s’offre tout de suite dans la branche alimentaire ».(6) Steiner prend fréquemment l’exemple d’un producteur de pain qui s’associe avec des consommateurs déterminés, lorsqu’il veut montrer comment peut/pourra être travaillé au sens d’une gestion économique associative. À un endroit il désigne un tel lien comme une « coopérative de consommation »(7)  et à un autre, bien clairement, comme une « association ».

Le producteur de pain

avait par là des consommateurs, et déjà une association était terminée. […] Une association prend naissance d’elle-même à partir d’un lien organique des consommateurs avec les producteurs, ce en quoi naturellement en général le producteur doit prendre l’initiative —, et alors cette association fera déjà entièrement ses preuves d’elle-même/par elle-même.(8)

Hurter s’est manifestement laissé conduire par cette déclaration pour la formation de son concept d’association. Mais la difficulté, avec les formations conceptuelles de Steiner, c’est que précisément là où il progresse par des exemples en faisant des déclarations, il explique souvent le contraire dans d’autres contextes. Cela irrite tout d’abord, mais l’intention/le sens est nette/net que celui qui veut s’occuper plus profondément du concept concerné, doit développer une motilité intérieure. Car dans un travail en vue de conditions sociales/rapports sociaux réellement capables de portée/er, il ne suffit pas quand est commencé à un quelque coin de  faire quelque chose de correct et qu’on en reste alors là. L’exemple du producteur de pain sert d’illustration, pour la manière dont peut être commencé dans l’associer. Si ça en reste là, une coopérative de consommation est simplement apparue. De manière identique les SoLaWi sont, d’après la forme, des coopératives de consommation.(9) Déjà autrefois, Steiner a connu le problème que ses auditeurs préféraient rester à ses exemples parlants, au lieu de se les retravailler/élaborer à fond en des pensées vivantes. Lorsque lors du premier cours universitaire anthroposophique, en octobre 1920, il se tourna décidé contre la représentation qu’il avait lui-même développée une demi-année avant, alors cela pourra être estimé, comme une tentative d’inciter le penser de ses auditeurs à une plus grande mobilité :

Il importe que soit commencer n’importe où avec des associations. Il doit/devra être montrer comment ni les coopératives de production/productives ni non plus les coopératives de consommation ne peuvent opérer/oeuvrer de manière fructueuse pour l’avenir. […] Mais il doit aussi être fait abstraction des coopératives de consommation, bien qu’elles soient encore les meilleures, notoirement/notamment alors qu’elles passent à l’auto-production ; mais elles ne peuvent quand-même pas atteindre leur but pour le futur, pour la simple raison qu’elles ne prennent pas naissance par association de ce qui est là, mais qu’elles se situent/tiennent à nouveau à l’intérieur du capitalisme tout ordinaire — pour le moins, à partir d’un angle/coin dans lequel elles organisent tout d’abord seulement unilatéralement la consommation et insèrent en fait seulement la production dans l’organisation de consommation, quand elle le font absolument.(10)

Prix corrects dans un système faux ?

Cela étant, pour Hurter, c’est absolument à partir d’une bonne raison déjà qu’une association est disponible lorsqu’une communauté de consommateurs se forme autour d’une ferme/d’un domaine agricole et veille à ce que le fermier reçoive un prix correct pour son activité et soit placé par cela dans la situation de façonner et de travailler son domaine comme l’exige une agriculture/économie de pays saine. Par le revenu/les recettes que le fermier obtient par cette voie, il peut acheter par ex., l’habillement pour lui et sa famille. S’il  commence à explorer comment cet habillement a été confectionné, ainsi il remarquera aujourd’hui très rapidement qu’ici des prix parfaitement faux sont payés. Lors d’une exploration supplémentaire, cela s’établira pourtant chez une foultitude de produits dont on a quotidiennement besoin. Cela se révèle nettement : aussi quand par la façon d’une communauté de solidarité entre des consommateurs et un producteurs le revenu de l’agriculteur est garanti et que celui-ci peut travailler d’une manière pleinement sensée, avec cela, n’est entamé qu’un infime pas dans la direction correcte.
Il y a des initiatives qui tentent de transposer le principe d’une agriculture solidaire dans le commerce global. Ainsi en manière d’exemple des consommateurs de café peuvent prendre une responsabilité, par abonnement-café, pour des cultivateurs de café déterminés au Mexique.(11)  Ce principe se laisserai transposer à de nombreux  produits de base (huile d’olive, sel, textiles et autres). Sur cette voie de nouvelles structures de responsabilité peuvent être construites. Mais elles doivent relativement vite arriver à une limite si vraiment des structures associatives ne sont pas édifiées. Car le consommateur qui veut toujours plus ménager de manière responsable son besoin quotidien sur cette voie, remarquera que son revenu ne suffit bientôt plus pour pouvoir s’approvisionner ainsi de manière éthiquement  acceptable.
Pourtant, pour quelle raison de telles initiatives doivent-elles nécessairement en venir relativement vite à leur limite dans le système économiquement existant ? La raison se démontre aisément à partir de ce que Steiner développe dans la réponse aux questions mentionnée :
Parce qu’ici se présente seulement une organisation unilatérale à l’intérieur d’une branche.(12) C’est pourquoi on n’en arrive pas non plus à l’intérieur de la branche alimentaire à aucune réelle formation d’association, quand n’est pas travaillé à la manière dont les prix des denrées alimentaires se comportent par rapport aux prix des productions des autres branches. Quand l’objectif de la formation d’association, c’est de travailler en vue de prix corrects des diverses prestations qui sont élaborées selon la division/partage du travail, alors cela va évidemment de soi seulement en empiétant/gagnant sur les branches. Ce dont il s’agit en la matière, Steiner l’illustre de la manière suivante dans la réponse aux questions :

Le principe associatif doit travailler à ce que la valeur des marchandises soit déterminée par leur rapport réciproque. Mais cela peut seulement se produire quand alors les branches les plus diverses s’associent, car autant des branches se tiennent dans une relation associative quelconque directe ou indirecte, autant de branches tendent à obtenir par leur activité, le prix économiquement conforme des marchandises qui est nécessaire. On ne peut pas calculer le prix, mais on peut réunir des branches de l’économie de manière associative et si celles-ci se réunissent ainsi que ressorte de cette réunion le nombre des gens, qui doivent être actifs dans chaque branche particulière d’après l’ensemble de l’économie, selon la production et la consommation, alors cela en sort de soi-même : tu me donnes tes bottes pour tant et tant de chapeaux que je te donne. — L’argent est alors seulement le médiateur. Mais derrière ce qui sera l’argent concilié/intermédier se tient quand-même — quand bien même tant d’argent se glisse ainsi comme produit intermédiaire —, se tient quand-même comment la valeur-botte détermine la valeur-chapeau, comment la valeur-pain détermine la valeur-beurre et ainsi de suite. Mais cela ressort seulement en ce qu’on s’émousse de branche à branche au sein d’une vie associative.(13)

Il s’agit donc, d’une part, que dans chaque branche le nombre correct d’êtres humain soient à l’œuvre, d’autre part, que ces êtres humains reçoivent le prix correct payé pour leurs productions/prestations. Car l’objectif central de l’économie associative c’est que tous les êtres humains reçoivent, pour les prestations qu’ils produisent pour d’autres, une contrepartie/contrevaleur telle qu’ilse puissent couvrir leurs besoins propres aussi longtemps que cela est nécessaire jusqu’à ce qu’ils aient (re)produit une prestation de même valeur. Parmi les besoins propres, Steiner compte tous ceux qui sont à pourvoir en moyens d’existence par un autre producteur de prestations.(14) (NDT : dit autrement : ceux qui ne produisent rien eux-mêmes et dépendent donc de celui qui produit quelque chose)  En outre il ressort que dans une vie économique organisée de manière pleinement sensée de partage/division du travail, sont produites seulement des prestations qui sont aussi vraiment nécessaires. En font partie les prestations matérielles dont la production débute à immédiatement à la nature et qui s’étendent jusqu’à des activités aux moyens de production industrielle les plus hautement complexes. Mais en font partie aussi justement ainsi l’ensemble du spectre des prestations spirituelles. Toutes ces prestations doivent se voir évaluer/se valoriser réciproquement dans le processus de l’économie de sorte que des prix qui seront payés soient « corrects », donc que personne ne sera payé trop haut ou trop bas.

Structures d’emploi insensées

Veut-on savoir combien d’êtres humains en Allemagne étaient employés dans les domaines économiques particuliers, on peut alors consulter le site web de l’administration fédérale pour la statistique. Les statisticiens articulent l’économie en trois secteurs : la production originelle (secteur primaire), l’activité productive (secteur secondaire) et les prestations de services (secteur tertiaire). En 2016, il y avait en Allemagne 43, 6 millions d’humain exerçant une profession, environ un quart dans le secteur secondaire (10,5 millions) et trois quarts dans le secteurs des prestations de services. Dans la production originelle 619 000 êtres humains étaient simplement actifs.(15)  25 ans plus tôt, il y avait 38,8 millions d’actifs professionnels et environ un tiers d’entre eux étaient actifs dans l’activité professionnelle productive, deux tiers dans le domaine des prestations de services. Dans la production originelle presque le double étaient encore employés en 1991. On a donc eu en 25 ans, une translation considérable des rapports d’emploi. Pendant que l’emploi dans la production originelle et dans l’activité professionnelle productive ne cessent de descendre sur la base du progrès technique, le secteur des prestations de services se déployait toujours plus loin. La question est seulement de savoir combien ces emplois sont absolument sensés.
L’anthropologue, qui enseigne à la London School of Economics, David Graeber, a écrit un ouvrage ainsi intitulé : « Bullshit-Jobs [emplois-foutaises] ». Ce qui est pensé, c’est une « forme d’emploi rémunéré qui est parfaitement insensée, inutile ou dangereuse, au point que même celui qui l’exécute ne peut pas en justifier l’existence, quoiqu’il s’y sente obligé dans le cadre des conditions d’emploi de faire comme si ce n’était pas le cas. »(16) Ces jobs résultent avant tout des administrations météorisées/hypertrophiées des plus grandes entreprises et services administratifs étatiques. Tout de suite chez ces dernières, on présumerait une haute répartition/propagation étant donné que l’économie privée ne pourrait pas se permettre quelque chose comme ça. Mais ce ne serait pas du tout le cas. Dans certains domaines de l’économie privée, en particulier dans les services de prestations financières, ce phénomène serait beaucoup plus marqué.(17) Graeber avait tout d’abord avancé l’hypothèse du job-foutaise en 2013, dans un article de revue. Là-dessus il se mit à recevoir du monde entier des courriels de gens qui lui décrivaient l’absence de sens de leurs activités bien rémunérées. Steiner avait en vue à son époque un phénomène analogue lorsqu’il renvoyait, « à la manière dont on travaillait dans le commerce intermédiaire. On devrait pouvoir recevoir dépeint là par exemple comment tout de suite dans le commerce intermédiaire se traînent des existences en échec de vie. »(18)
Nous observons donc aujourd’hui le phénomène remarquable que dans l’agriculture toujours moins d’humains sont employés et, tandis que toujours plus de jobs insensés naissent/apparaissent dans d’autres domaines. Aucun renchérissement n’interviendrait en Allemagne si, au lieu de 0,6 millions d’humains, 3,5 millions seraient actifs dans l’agriculture et pour cela portaient le souci que le sol soit travailler de manière durable, de sorte que sa fertilité soit maintenue, de sorte que le monde des oiseaux et des insectes puisse vivre correctement, de sorte que l’élevage des animaux fût imprégné d’attention et ainsi de suite. Ces agriculteurs pourraient tous avoir un revenu suffisant et il y aurait assez d’argent pour que soit disponible une formation approfondie et procurant du plaisir — si seulement on parvenait à éliminer les « bullschit-jobs » dont aucun humain n’a besoin. Certes, l’individu devrait alors engager une plus grande part de son revenu dans son l’alimentation, mais cela serait néanmoins compensé par d’autres abaissement des dépenses [en particulier celles de la santé, ndtDK et de la dé-pollution ndtFG]. Mais c’est très exactement cela, le but d’une économie associative. Car celle ci travaille à découvrir la valeur mutuelle des produits du travail humain. Les « jobs-foutaises » n’engendrent par contre aucune valeur économique mais au contraire : l’anéantissent complètement.

Problèmes de transformation

Pourquoi est-il donc si difficile à notre époque de travailler en vue d’une telle estimation/évaluations réciproque des prestations ? Ici aussi, Steiner désigne une raison : l’argent qui se glisse dans l’estimation/l’évaluation des prestations. Or celui-ci n’est pas du tout une échelle de mesure objective aujourd’hui, car sa valeur est falsifiée par le commerce intermédiaire(19), la spéculation et les interventions de l’état. La vie économique, selon Steiner, serait rendue « confuse » par ces facteurs, de sorte que pour l’être humain actuel, qui se tient à l’intérieur de celle-ci, ce n’est absolument plus transparent »(20).

Fig. 1 - Dans le modèle à trois secteurs, l'agriculture apparaît comme un secteur marginal de la vie économique

Mais il y a encore une autre raison qui est censée être illustrée à l’appui de la figure 1. À l’appui des données statistiques de 2016, les proportions des répartitions d’actifs du domaine économique allemand y sont présentées. L’agriculture apparaît déjà purement optiquement comme un domaine marginal [voir la toute petite « bande » de gauche qui représente le secteur primaire, ndtDK]. Tout est dominé par l’économie urbaine/de/des villes. Si l’on réfléchit que l’agriculture industrielle est un rejeton du penser abstrait bourgeois, se développant dans la ville, ainsi le domaine de l’agriculture réelle se ratatine à une quantité infime qui semble ne plus avoir aucun poids vis-à-vis de cela. Une agriculture qui veut se tenir en harmonie avec les processus vivants doit développer un penser qui parvient à pénétrer/plonger/s’immerger dans ces processus de vie. Ici aussi l’agriculture Déméter a un rôle pionnier, au moyen duquel, sous sacrifice, un germe d’avenir est posé.

Aussi bien dans la grosse entreprise industrielle que dans les prestataires de services financiers accompagnant celle-ci, le penser abstrait urbain se procure la forme d’expression la plus adéquate pour lui. En Allemagne, comme le démontre la statistique, il y a 18 000 grosses entreprises. Celles-ci emploient 39,8% des travailleurs actifs, mais réalisent 66% de l’ensemble du chiffre des affaires. Rien que les trente entreprises DAX emploient à elles-seules presque 10% des actifs professionnels. La majorité dominante des actifs est employée dans les 2,5 millions de petites et moyennes entreprises. Pourtant la part de chiffre d’affaire de celle-ci repose simplement à 34%.

Avec la grosseur entrepreneuriale croît aussi l’influence sur les porteurs de décisions politiques jusque dans la politique monétaire des banques centrales. Il y a une petite élite économique et politique, qui possède les positions-clefs les plus importantes et peut exercer par de puissantes organisations lobbyistes une influence sur les porteurs de décision politique démocratiquement élus. Sur cette voie un semblant de légitimité démocratique est octroyé aux intérêts partiaux d’un petit groupe. Derrière la façade démocratique, des dépendances néo-féodales prennent toujours plus gravement naissance.(21) Les nombreuses petites et moyennes entreprises font les frais, quant à elles, de ne pas avoir de possibilité d’influencer les décisions politiques et se retrouvent sous la pression d’une pléthore d’ordonnances et de décrets émanant de l’état et sur l’application desquels veille une armée de fonctionnaires. De ces élites dirigeantes, il ne ressort aucune transformation du système économique, car elles représentent un penser totalement piloté depuis l’extérieur. Un tel penser ne connaît pas de prise en main active par du spirituel saisi. Étant donné qu’il ne parvient pas à porter quelque chose dans la vie extérieure, il mine les êtres humains. De toute évidence le sentiment de responsabilité vis-à-vis des semblables et vis-à-vis de la nature s’évanouit au fur et à mesure qu’on s’élève dans la hiérarchie dirigeante. L’économiste-star Jeffrey Sachs, qui se fit connaître dans les années 90 pour sa « thérapie de choc » des états est-européens après la chute du Mur et a développé entre temps des idées moins conformistes, décrivit très ouvertement le comportement de ces gens lors d’un congrès de la Federal Reserve à Philadelphie :

Voyez-vous j’ai rencontré régulièrement de nombreuses gens de ce milieu à Wall Street — je les connais. Ce sont des gens avec lesquels je déjeune. Et je voudrais formuler cela très crûment : je tiens leur environnement moral pour pathologique. Ces humains ne ressentent aucune responsabilité de payer des impôts ; ils ne ressentent aucune responsabilité vis-à-vis de leurs clients ; ils ne ressentent aucune responsabilité vis-à-vis de leurs partenaires lors de transactions. Ils sont durs, cupides et agressifs, ils ont totalement et littéralement le sentiment de se trouver hors contrôle et ils ont fait du système leur terrain de jeu dans une ampleur remarquable. Ils croient de bonne foi avoir reçu de Dieu le droit d’aller chercher autant d’argent qu’il soit possible et de le faire d’une manière quelconque que cela soit légal ou autrement. Lorsque vous examinez les dépenses de campagne électorale, ce que j’ai fait hier fortuitement à partir d’une autre raison, ainsi les marchés financiers  sont aujourd’hui les plus grands donateurs dans le système US. Nous avons une politique corrompue jusqu’au cœur du trognon. […] Les deux partis y sont fichés jusqu’au cou. Tout cela a mené à ce sentiment réellement surprenant d’impudence et on le ressent aujourd’hui aussi au plan individuel. Et cela est très, très malsain. J’attends depuis quatre ou cinq ans qu’une personnalité parle un langage moral à Wall Street. Mais je ne l’ai pas vécu une seule fois.(22)

Un penser qui ne se concentre que sur l’extérieur est considéré comme très « pratique » [guillemets du traducteur, ndtDK] en général pour l’organisation des processus économiques. Qu’il agisse en corrompant à la dérobée, cela n’est pas remarqué. C’est exactement un penser de ce type que Steiner donne dans la réponse aux questions citée ici, comme raison du pourquoi il est si difficile de trouver des humains qui puissent mettre en route un processus de formation d’association :

De tels gens sont aujourd’hui extraordinairement difficiles à trouver pour la simple raison qu’à partir de la vie économique elle-même l’usage s’est installé/formé que le jeunes être humain se laisse en fait entrainer de l’extérieur. Quelque part, il se laisse entrainer du dehors dans une affaire et tandis qu’il est en fait n’importe où ailleurs avec ses pensées dans une vie spirituelle, parfois dans une très bonne, il n’apporte pas l’esprit dans son affaire. Il n’y est pas là avec son âme et là, il se laisse entraîner de l’extérieur, là il s’y laisse rendre routinier selon les/en affaires ; alors il se laisse envoyer n’importe où, en Amérique ou à Londres, et là il sera  entraîner plus avant. Après coup, il sait comment on s’y prend et il revient et s’occupe à ceci ou à cela.(23)

Les fondements de la formation d’association

Celui qui veut débuter sérieusement, avec la formation d’association, celui-là doit aussi être prêt à s’élever à l’esprit de celle-ci au moyen d’une activité intérieure. En cas contraire, il court le danger de lier simplement ses représentations subjectives de ce qu’il comprend avec sa routine quotidienne. Qui veut apporter de l’esprit dans son affaire, celui-là doit développer des perspectives d’avenir. Mais celles-ci doivent être organisées des forces qui sont effectivement agissantes dans le monde. Celles-ci ne peuvent pas être directement empruntées à l’observation sensorielle, mais prennent plutôt naissance de la façon de voir le processus d’économie politique [ou « d’économie sociale », ici, puisqu’on sait désormais qu’il faut évacuer l’influence de état dans l’économique, ndtDK]/de peuple [NDT : pour rester littéral]. Le chemin de pensées au travers des 14 conférences du CEN éduque le coup d’oeil à ce processus qui n’est pas accessible au sens mais réellement agissant.
Dans la quatorzième conférence du CEN, la considération du processus d’économie de peuple de Rudolf Steiner culmine en ce qu’il relie ce qu’il y a de plus concret dans l’économie, à savoir le travail de soin immédiatement à la nature, avec ce qu’il y a de plus abstrait, le système de l’argent. Sa préoccupation est de rattacher l’argent immédiatement au processus économique de prestation, de sorte qu’il puisse le refléter correctement. L’argent obtient par cela une nouvelle fonction. Dans la main de l’individu, c’est juste un moyen d’échange. Pour l’association, c’est un moyen de rendre transparents les différents processus de prestation. Sans un instrument approprié, à l’aide duquel ces processus de prestation peuvent être rendu conscients, un jugement associatif de prix n’est pas possible dans un contexte/pendant complexe, de partage/division du travail. Or l’argent est nonobstant géré aujourd’hui en des lieux centraux de légitimation étatique (BCE, Federal Reserv Board, Bank of England etc.) de manière telle qu’il ne peut pas remplir cette tâche. Avec la formation d’associations, c’est en même temps une nouvelle espèce d’argent qui prend naissance en reposant sur de purs processus comptables. Cet argent n’est plus créé par les banques centrales, mais plutôt par des lieux d’administration de l’argent à la périphérie. Mais cet argent prend son point de départ des processus de prestation qui commencent immédiatement à la nature : c’est pour l’essentiel l’agriculture.


Fig. 2 - Dans le modèle à cinq secteurs, l'agriculture est au centre de la vie économique

Le modèle des cinq secteurs

Avec cela c’est un tout autre tableau qui prend naissance que celui esquissé précédent des trois secteurs, dans lequel l’agriculture apparaît comme un facteur marginal qui n’est pas essentiel. Dans la figure 2, l’agriculture est poussée au centre de la considération. Car elle est la base même de tous les processus de prestation qui suivent. Elle est, dans une certaine mesure, le centre de vitalité de l’organisme économique. Si ce centre se voit affaibli ou bien totalement détruit, alors, à un moment quelconque, c’est l’organisme économique qui s’effondre. L’économie moderne de la division/partage du travail repose sur l’industrialisation. Cela permet une énorme situation de libération matérielle du travail. Seulement ce potentiel de libération du travail n’est pas mis à profit. Au lieu de cela les administrations sont gonflées et on y simule une fabrication de production/prestation. Dans le même temps l’industrialisation se voit apportée successivement dans l’agriculture. C’est la conséquence du penser qui est éduqué et formé de l’extérieur et qui ne permet pas de s’immerger dans les processus.

La production originelle, et l’activité professionnelle transformée, toujours plus industrialisée, servent l’édification des valeurs économiques. A cette construction de valeur économiques doit nécessairement s’opposer une déconstruction. Cette déconstruction pleine de sens de valeurs économiques peut survenir par l’extension de prestations de service spirituelles. A cela appartient non seulement l’exercice des activités artistiques scientifiques et religieuses, mais encore aussi l’éducation familiale des enfants ou les soins aux personnes âgées et malades. Pour toutes ces prestations, on doit travailler en vue de l’élaboration de prix corrects si les rapports économiques ne doivent pas devenir chaotiques. Et ici pour pouvoir décrire de manière précise de quoi il retourne, s’offre d’articuler le secteur des prestations de service, qui englobe aujourd’hui des activités complètement diverses, en trois secteurs supplémentaires de sorte que du modèle des trois secteurs devienne un modèle des cinq secteurs. Il y a des prestations de service qui servent clairement et de manière primaire la production technique. Celles-ci peuvent être coordonnées aux secteurs qui servent la déconstruction des valeurs économiques. Par les prestations spirituelles de service des valeurs économiques seront consommées sans qu’en apparaissent immédiatement de nouvelles. Mais il existe aussi des prestations intermédiaires/médiatisantes de service. Celles-ci sont en partie consommées et contribuent en partie aussi à l’élaboration/construction de valeur économique. En relèvent celles qui sont produites par une gestion raisonnable du capital ou de l’argent et qui servent ensuite les prestations du commerce, mais aussi ces prestations de l’état qui servent à ce que la circulation économique puisse se dérouler dans des voies ordonnées. À un cinquième secteur, peuvent être coordonnées toutes les prestations qui veillent à ce que la nature [le bien le plus précieux qui fut confié à l’être humain, ndtDK] qui connaît avant tout des destructions provoquées par  la vie industrialisée de l’économie, soit soignée, entretenue et guérie. Aussi de  telles prestations spirituelles de service peuvent seulement être produites en ce que des valeurs économiques sont consommées. Par leur mise en ordre dans un secteur unique, il devient cependant manifeste que chaque processus industriel n’agit pas en diminuant les coûts mais en faisant apparaître des coûts à un autre endroit lesquels doivent être compensés. Il se montrerait par cela relativement bientôt/tôt quelle valeur engendre une agriculture écologique et durable. Car entre le cinquième et le premier secteurs une transition fluide devrait se mettre en place, dans la mesure ou de nombreuses activités d’une agriculture soignante s’avéreraient comme guérissant la nature.
Sur la base de ce modèle des cinq secteurs, un article concluant expliquera et commentera l’idée de l’argent qui vieillit.

Die Drei 5/2019.
(Traduction Daniel Kmiecik, revue FG)


(1) La première partie "La place particulière de l'agriculture dans le processus économique" se trouve dans die Drei 10/2014 en tant que "2e considération à la 7ème Conférence' du Cours d'Economie.Nationale : http://www.triarticulation.fr/Institut/FG/Articles/SE11.html
(2) Rudolf Isler & Ueli Hurter : „Assoziatives Wirtschaften - Was verstand Rudolf Steiner unter einer einer wirtschaftlichen Assoziation“, Dornach 2019, p. 77 L'essai de Hurter est paru sous forme abrégée sous le titre „Ein gemeinsamer Boden“(Un sol commun) in : Das Goetheanum< Nr. 5 vom 1. février 2019.
(3) Isler & Hurter : op. cit. p. 77.
(4) A.A.A.O., p. 82.
(5) Ueli Hurter:'Ein gemeinsam Boden', dans:'Das Goetheanum' n° 5 du 1er février 2019, p. 7. : dasgoetheanum.com/schwerpunkte/abo/2019/2/1/ein-gemeinsamer-boden

(6) A.a.a.O., p. 8.
(7) Cf : "Pensez quand-même comment nous avons essayé il y a quelque temps d'apporter du pain aux gens en ne le produisant pas aveuglément d'un endroit et en le mettant ensuite sur le marché, mais en priant les consommateurs se recrutant de la société anthroposophique, de prendre le pain. Cela aurait été une coopérative de consommateurs, qui aurait été approvisionnée de cette façon à partir d'un certain endroit. A un moment donné, le principe abstrait de l'offre et de la demande aurait été dépassé. Là, aurait été  de mettre en œuvre par un autre moyen, comme cela doit venir de plus en plus, le principe selon lequel la production se fait dans la mesure où peut être consommé. C'est le seul principe sain de l'économie de peuple." - Rudolf Steiner : 'Impulsions du passé et du futur dans  les événements sociaux' (GA 190), Dornach 1980, p. 55.
(8) Réponse aux questions, 6 avril 1920, dans " Idées sociale – réalité sociale - pratique sociale " (GA 337b), Dornach 1999, p. 151.
(9) Et d’ailleurs indépendamment de ce que vous ayez choisi la coopérative comme forme juridique extérieure.
(10) GA 337b, p. 218.
(11) Cf. www.teikeicoffee.org, une initiative très réussie qui a débuté en 2016 lors de la réunion annuelle de la Section d'agriculture.
(12) Cf : "Il n'y a pas d'associations au sein d'un secteur/d’une branche, car ce ne sont pas des associations, mais les associations vont de secteur/branche à secteur/branche, avant toutes choses des producteurs aux consommateurs. - GA337b, p. 211.
(13) A.A.A.O., p. 219, Accent mis par SE.
(14) Dans de nombreux cas, cela peut également se faire par le biais de participations financières. Le prix de la prestation d'une personne qui travaille et qui a six enfants à charge ne doit pas différer pour l'acheteur de la prestation équivalente d'une personne sans enfant.
(15) Les statistiques correspondantes "VGR de la Fédération - premier emploi, salaires et traitements, heures de travail : Allemagne, domaines économiques peut être trouvé sur www-genesis.destatis.de.
(16) David Graeber:'Bullshit Jobs – Le vrai sens du travail', Stuttgart 2018, p. 40.
(17) Voir loc. cit. p. 49f.
(18) GA 337b, p. 214.
(19) Dans la 14e conférence du Cours d’conomie nationale, il est dit à propos du commerce intermédiaire de la monnaie : " Cependant, il peut tout de suite arriver toutefois que la monnaie, dans un certain sens, falsifie les prestations qui se produisent, qu'alors une falsification de l'économie entière puisse se produire par une sorte de commerce intermédiaire de la monnaie. Mais c'est justement alors la falsification qui est possible si n'est pas donné sa vraie nature à l'argent." - Rudolf Steiner: CEN (GA 340), Dornach 2002, p. 203.
(20) A.A.O.A., p. 209 Comment l'Etat allemand a déformé l'argent après la Première Guerre mondiale, je l'ai décrit dans die Drei 11/2018 sous : Vieillissement de l’argent et pilotage de capital – La contribution de Rudolf Steiner à la stabilité monétaire, p. 15 s. : http://www.triarticulation.fr/Institut/FG/Articles/SE18.html
(21) Dans l'émission-débat de Maybrit Illner du 24 mai 2012, David Graeber s'est vu poser la question suivante par Illner: "Les banques sont-elles, a vos yeux coupables du système actuel et donc dans le grand défaut ? David Graeber a répondu : "Oui, je le crois donc. Je crois qu'il existe une certaine cohésion entre les institutions politiques et les institutions financières. Pour l'instant, le gouvernement américain, les deux parties, ne sont qu'un prolongement de Wall Street. Les deux parties sont financées par cela. Ce n'est pas un véritable système démocratique. C'est un système de corruption. Il s'agit d'un système légal de corruption. C'est pourquoi nous voulons repenser notre système. Il est finalement occupé par le secteur financier." - www.youtube.com/watch?v = afdTedx6EB4
(22) Cité d’après Graeber : op. cit. p. 45 Graeber lui-même était présent à l'événement et a ensuite reconstitué ce commentaire non enregistré à partir de passages tirés de ses propres archives et d'autres sources, dont John Aidan Bryne : " Influential Economist Says Wall Street Is Full or Crooks " - https://nypost.com/2013/04/28/influential-economist-says-wall-streets-full-of-crooks/
(23) GA 337b, p. 206.