Stephan
Eisenhut sur le site du D.N. Dunlop Institut (original allemand)
Vidéo
3 : Contrôle et pouvoir
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi
il est tant manipulé en ce moment ? Donc tout de
suite dans la crise de la Covid, on a toujours
l'impression que la manipulation prend la main de
tous les côtés. Qu'est-ce qui repose à la base ? Je
prétends que la raison principale est la forme de
notre propre pensée, car si à partir de cette pensée
nous voulons atteindre des objectifs externes, alors
nous devons amener les choses sous contrôle. Donc
l'entrepreneur, il veut évidemment contrôler son
entreprise. Et il veut aussi pouvoir contrôler le
processus de marchandises. S'il peut le faire est
encore une autre question. De préférence, il
contrôlerait aussi le besoin des consommateurs. Le
scientifique, à nouveau, veut contrôler la méthode
scientifique et à la fin, il aimerait aussi
volontiers contrôler le résultat scientifique. Le
politicien, à nouveau il veut contrôler évidemment
les entrepreneurs et il veut aussi contrôler les
scientifiques. Pas qu'ils fassent des choses que
personne ne peut plus représenter par la suite. Les
démocrates, à leur tour, aimeraient à nouveau
contrôler les politiciens. S'ils font des bêtises,
ils devraient être démis de leurs fonctions. Et le
capital, c'est évidemment, veut contrôler les
entreprises. Mais il veut aussi contrôler les
politiciens. Alors, il veut aussi contrôler les
démocrates, comme je l'ai évoqué dans la dernière
vidéo. Pour finir, il veut aussi contrôler les
scientifiques et les résultats scientifiques. Donc :
tous ont des besoins de contrôle.
Et la question est dans quelle forme
sociale cela conduit. Nous devons y réfléchir.
Alors, que se passe-t-il dans un système sociétal
dans lequel tous ceux qui ne sont pas tout de suite
résignés, mais qui veulent gagner en influence,
tentent de tout contrôler. Alors, à la fin
s'imposera celui qui dispose du plus grand pouvoir
d'imposer. Nous vivons dans une démocratie moderne,
on pense ainsi. Et dans une démocratie moderne, le
pouvoir de l'État devrait partir du peuple. Mais
est-ce qu'il part vraiment du peuple ? Johannes
Mosmann a écrit dans la revue "die drei" en juin
2020, un essai extrêmement instructif sur cette
question L'essai s'intitule : "Le secret du pouvoir " et il
est paru dans la série : "La démocratie élargie".
Mosmann y montre que lorsque le
pouvoir de l'État devrait partir du peuple, mais en
même temps toutes les décisions concernant la vie
sociale devraient être contrôlées démocratiquement
qu'alors la base pour un pouvoir de l'élite est
posée. Le peuple attend par exemple du politicien,
que si le chômage augmente, il adopte des mesures,
qui ont pour effet de stimuler la conjoncture et que
la population trouve de nouveau plus d'emplois. Le
politicien devrait donc intervenir en pilote dans la
vie de l'économie. Il attend aussi, lorsque les
écoles du pays par exemple tomberaient en
comparaison internationale, qu'alors les politiciens
réfléchissent comment améliorer le système scolaire.
Pour cela, ils ont besoin d'experts. Et par les
experts, rentre de nouveau, ce que j'ai déjà montré
dans la dernière vidéo. Nous entrons donc dans une
domination de l'élite. Jetons à cause de cela un
coup d'œil sur la recherche sur les élites.
Le sociologue de Darmstadt et
chercheur sur les élites Michael Hartmann a présenté
son livre "Die Abgehobenen" ("Les coupés du réel").
Le livre est intéressant pour les raisons suivantes.
Hartmann voit clairement que les élites de
l'économie, ce sont ceux qui disposent une part
importante du capital sociétal d'une économie de
peuple, ils ont le plus grand pouvoir d'imposer dans
une démocratie. Cela signifie que ces élites peuvent
fortement influencer les processus de décision
politique. Ce qu'il observe, c'est que pratiquement
aucun échange entre les différentes couches sociales
dans notre société n'est possible. Les principales
élites dirigeantes de l'économie sont un groupe
entièrement homogène. Elles occupent des positions
sociales donnant la mesure en grande partie de leurs
propres rangs. Il montre cela à des exemples de
divers pays occidentaux. Contrairement à
l'Allemagne, celles-ci construisaient sur une
structure de formation qui est fortement marquée par
des écoles d'élite. Qui, par ex. aux U.S.A., veut
monter une entreprise importante
à une position de premier plan doit avoir fréquenté
une université prestigieuse. Mais cela seul ne
suffit pas. Il y a certains traits de personnalité
qui doivent correspondre. Et selon Hartmann, on les
acquiert, par la socialisation au sein des foyers
familiaux. Et cela, on ne peut pas se l'approprier.
Ce sont ces caractéristiques d'origine qui font que
les membres de l'élite se reconnaissent entre eux.
Et elles donnent en fin de compte l'élément décisif,
si l'on est à élever à une position dirigeante ou
non. Pour cette raison les élites de l'économie
forment dans tous les pays examinés par lui de la
même manière un groupe homogène, égal si des écoles
d'élite sont disposées ou non dans la structure de
formation. Le problème, qu'il voit, est que ces
groupes s'éloignent toujours plus loin de la
population et souvent éveillent justement
l'impression comme s'ils étaient au-dessus du droit.
Les scandales, comme cela a été le cas au cours des
dernières décennies, qu'on pense seulement aux
documents de Panama ou aux Paradise Papers, ou à
diverses arrestations de fonctionnaires économiques
à cause de fraudes fiscales. Hartmann montre aussi
dans son livre que les élites économiques sont
profondément enracinées dans leurs pays d'origine.
La représentation d'une élite globale, il la
rejette. Une étonnante observation de Hartmann est
que la plupart des cadres examinés par lui ne
disposaient pas encore une fois d'un séjour prolongé
à l'étranger dans leur biographie de formation. Les
élites économiques ne vivent justement pas dans la
jet set internationale. Ils vivent dans leur espace
culturel. Hartmann veut rendre clair, que des
processus de changement politique dans la démocratie
au niveau national sont très volontiers possibles.
Et il voit des porteurs d'espoir. Ainsi il reconnaît
dans l'élection de Jeremy Corbijn en Grande-Bretagne
au sein du parti travailliste que là, les anciennes
structures changent et il espère clairement dans le
livre que Jeremy Corbijn plus tard, puisse aussi
venir au pouvoir de gouvernement. Aussi dans Bernie
Sanders comme un possible candidat à la présidence
des États-Unis il voit un porteur d'espoir. En
attendant, il a pu être désillusionné. Parce que
deux ans après la publication du livre ces
personnalités ont disparu de la scène. Les élites du
pouvoir ont mis leurs moyens en service pour s'en
débarrasser. Mais maintenant, l'idée de base est
qu'il n'y aurait aucune élite économique mondiale
n'est absolument pas fausse. Toutefois, il faut donc
penser un peu différemment de Hartmann.
Ce que Hartmann justement ne fait pas
est que la pensée qu'il a développée lui-même, à
savoir celle du pouvoir d'imposer, il ne l'utilise
pas sur le plan international de la concurrence
entre les nations. Il devrait quand même se demander
quelle élite économique nationale a le plus grand
pouvoir d'imposer au niveau international. Il se
montrerait rapidement que ce sont les élites
économiques américaines-US. Car elles se sont créées
pour cela les formes d'organisation les plus
efficaces. Elles sont actuellement dans la situation
d'imposer leurs intérêts avec la plus grande
puissance.
J'aimerais donc présenter notre
actuel modèle de démocratie d'une brève esquisse
graphique. Et ce faisant, je me rattache de nouveau
à la structure d'image que j'ai déjà une fois
utilisée dans la dernière vidéo. Cette structure
d'image peut justement être un appui, aux nombreuses
pensées que l'on doit placer les unes à côté des
autres, pour une première fois pouvoir les tenir
ensemble de manière ordonnée. C'est comme un
échafaudage qu'on se construit avec lequel on peut
grimper aux différents endroits et les observer et
ne rien perdre de vue. Si on a exercé, à regarder
les différents domaines et à comprendre, alors on
peut aussi démonter l'échafaudage et penser cela de
différents autres côtés. Eh bien, tout d'abord, les
démocrates croient que lorsqu'ils remplacent le
monarque institué par la grâce de Dieu par un
gouvernement démocratiquement élu, ainsi serait
réalisé que le pouvoir de l'État partirait du
peuple. Aujourd'hui, les démocrates croient comme le
chercheur de l'élite de gauche que je viens de citer
Hartmann, pouvoir atteindre cet objectif par ce
biais, si un mélange plus élevé lors de la formation
du gouvernement est respecté. Cela correspond à la
représentation que seul quand le parti correct avec
le programme correct aux élections conquiert la
majorité, les choses iraient mieux. Les partis
placeraient les membres du gouvernement de leurs
propres rangs et feraient attention qu'aussi un
mélange correct des couches de la population soit
garanti.
Mais là maintenant aussi des
gouvernements choisis/élus ainsi, de différentes
couches mélangées de la population restent
maintenant exactement ainsi responsables pour les
questions de la vie de l'économie et de la vie
culturelle, ils continuent à rester dépendant
d'experts. Et afin que là rien n'aille de travers et
que le gouvernement ne fasse aucune lois qui
contredise le sentiment de la majorité, on croit au
moins que tous les partis représentés au Parlement
devraient contrôler le gouvernement et alors
approuver les lois présentées et finalement on a
comme dernière instance de contrôle encore une cour
constitutionnelle, qui peut aussi encore une fois
vérifier si tout s'est passé conformément au droit
et à la loi. Cela ne fonctionne qu'en théorie. Il y
a donc quand même les différentes strates/couches de
la population. Et une couche de population, on peut
la désigner avec le synonyme "le capital" - et par
capital, j'entends maintenant les élites, qui
peuvent contrôler la majeure partie d'une économie
de peuple. Ce capital continuerait quand même à
prendre de l'influence, que par exemple, les experts
corrects conseillent le gouvernement. Il
continuerait à veiller à ce que les prometteurs
jeunes membres de parti dans les programmes pour
jeunes leaders et semblable soient formés en
responsables politiques dociles. Et ces managers
politiques seront au moment opportun, par des partis
qui cherchent d'urgence du personnel ayant des
qualités de direction, amenés aux postes
correspondants. Justement ainsi le capital
pourvoirait à ce que de l'influence puise être prise
sur l'opinion publique.
Car de Walter Lippmann, comme montré
dans la dernière vidéo, on a appris comment
l'opinion publique peut être pilotée justement
ainsi, qu'aussi seuls sont élus ceux qui prennent
les décisions correctes. Si un jour les faux humains
sont élus dans certains pays, ainsi on a des tels
mécanismes de sanction sous la main, qui permettent
très rapidement de s'assurer que ce gouvernement
soit de nouveau démis/balayé de ses fonctions. Donc
le capital a la possibilité de prendre influence sur
l'opinion publique de la manière la plus massive. Il
doit seulement fabriquer les images correctes. Les
sentiments, qui alors apparaissent dans les larges
masses par ces images, guideront celle-ci ainsi, que
les décisions correctes viennent "démocratiquement"
en l'état. Les élites nationales avec leur pouvoir
d'imposer attaché à leur capital en en rapport à la
politique intérieure, s'orienteraient cependant
quand même encore aux intérêts du capital, qui
dominera le devenir économique international le plus
fortement. Mais cela signifie qu'il n'y a pas de
conspiration mondiale d'une élite internationale.
Mais cela fonctionne tout autrement. Les élites
sont, comme Hartmann l'observe correctement, liées
nationalement. Mais ce qu'il y a est une forme de la
pensée qui s'est imposée dans les temps modernes
dans le monde entier.
De cette forme Hartmann se sert du
reste aussi, respectivement les dirigeants de parti
qu'il privilégie lorsqu'ils veulent mettre en œuvre
leurs objectifs. Et cette pensée pousse les humains
à amener les choses sous contrôle. Cette pensée
œuvre du reste aussi extrêmement fort dans le
mouvement environnemental aujourd'hui. On veut que
l'environnement ne soit pas détruit. Et veut
l'amener sous contrôle scientifiquement par cette
pensée. Mais cela va finalement seulement par des
méthodes de manipulation. Et la manipulation
enclenche toujours au propre intérêt de l'humain.
Les élites allemandes, françaises, anglaises ou
autres ne poursuivent aucun plan manigancé. Elles
poursuivent leurs propres intérêts. Elles doivent
seulement observer ce qui, sur la scène
internationale, est, dans une certaine mesure, en
vogue. Ça doit quand même le plus souvent être
prétexté par des intérêts du capital qui sont
concentrés en Amérique du Nord. Car, et j'ai donc
évoqué cela dans la dernière vidéo, ces derniers ont
été à même dans le temps après la Première Guerre
mondiale jusqu'à aujourd'hui de construire la plus
efficace des formes d'organisation afin de prendre
aussi influence à leur manière sur l'économie et la
politique mondiales et pouvoir justement contrôler
celles-ci.
Pour finir, de nouveau une petite
demande pour penser avec. Vous vous souvenez
sûrement au début de la deuxième vidéo. Là, j'avais
développé le schéma suivant. J'avais caractérisé
l'humain inférieur et supérieur. L'humain supérieur
sur le saisir respectivement le connaître que je
métamorphose dans deux directions - vers la saisie à
mesure de raison analytique et vers l'appréhension
spirituelle des contextes/pendants dans le monde -
et l'humain inférieur, que j'ai développé de la
métamorphose du désirer qui se métamorphose d'après
l'une direction d'après la cupidité et d'après
l'autre direction, là où le corps a besoin de soins
objectifs, métamorphosés d'après le besoin.
Demandez-vous, quand même une fois, comme
actuellement, si surpuissant, le besoin après du
contrôle et de la manipulation est pendant avec ce
que l'humain avec sa vie de l'âme dans ce domaine,
qui est concentrée autour de la pensée de mesure de
raison analytique et l'avidité d'âme et posez-vous
la question si cela pouvait être pendant avec la
forme actuelle de la pensée et vers quelle direction
on devrait travailler afin qu'ici une transformation
en direction de faculté d'avenir devienne possible.
C'est exactement ce dont j'aimerais parler dans la
quatrième vidéo. J'aimerais montrer pourquoi Rudolf
Steiner, au milieu de la Première Guerre mondiale,
dans une certaine mesure en toute tranquillité de
l'âme - tandis qu'il conseille d'un côté les
premiers humains, qui lui demandent, en direction de
la triarticulation - continue de travailler à ses
écrits épistémologiques et rédige un livre qui
s'appelle "Des énigmes de l'âme", qui est
extrêmement exigeant à penser. Et j'aimerais montrer
que cela a très volontiers à faire avec le
développement de l'idée de triarticulation. On
pourrait peut-être dire : l'organisme social ne peut
actuellement pas du tout de se différencier en trois
membres autonomes, parce que la pensée, qui sera
appliquée dans ces trois domaines est seulement
active contrôlant unilatéralement.
|
|
|