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Institut pour une triarticulation sociale
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Stephan Eisenhut sur le site du D.N. Dunlop Institut  (original allemand)

   Vidéo 1 : Introduction

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traduction F. Germani - v.01 - 31/10/2020
vidéo 1 (https://youtu.be/bpfoX9l2Ws4) diaporama en français 1 (Dans la version allemande est repésenté aussi comment capital et droit sont attirés dans la sphère des marchandise.)




 Bienvenue de tout cœur dans ma série de vidéos sur l'idée de la triarticulation de l’organisme social. Ce que je fais ici est absolument une expérience. J'aimerais transmettre un contenu de pensées très exigeant par le support de la vidéo. En fait, c'est une contradiction en soi. Parce qu'avec une vidéo, on peut s’informer, mais en fait ce médium incite à la passivité. Mon souhait est toutefois de stimuler l'activité de la pensée chez l'auditeur. Et c'est important. Parce que l’idée de la triarticulation de l'organisme social, cela se montrera, se laisse seulement réaliser, lorsque toujours plus d’humains sont prêts à entrer dans une activité intérieure pensante. C'est en premier par cela que de l'autonomie apparaît. Et dans cette série, j’aimerais aussi montrer que par l'unilatéralité de la pensée moderne de science de la nature, laquelle représente justement une possibilité de regarder le monde, que par l'unilatéralité de cette pensée, beaucoup de problèmes contemporains sont provoqués et il ne s'agit pas d’abolir maintenant cette pensée, qui a absolument sa justification, mais il s'agit plutôt de montrer qu'à côté de cette pensée encore d'autres formes de pensée ont une justification, mais que celles-ci doivent d'abord être découvertes. Et il se montrera que plus il réussit aux humains dans une liberté intérieure à disposer de ces autres formes de de la pensée, d’autant plus l'organisme social se différenciera en trois membres indépendants. Il s’agit de cela dans cela dans ces conférences.

Pour cela je propose un moyen pour aider. Toujours à nouveau, je vais afficher ici des graphiques qui ont la tâche de clarifier les pensées et ces graphiques devraient simplement fournir une orientation. Ils représentent une sorte de carte. Personne ne tiendrait la carte elle-même pour la réalité. Mais s'il peut lire la carte alors il peut se rendre aux endroits indiqués qui sont décrits sur la carte. Et il s'agit de cela. Je m’efforce de construire des éléments structurels déterminés toujours de la même façon dans ces graphiques. Les concepts que j’aimerais développer ici seront construits progressivement. Je ne définirai pas tout de suite, mais je vais caractériser et l'auditeur remarquera que, s’il m’accompagne sur le chemin que j’aimerais décrire ici, que ces concepts deviennent, avec le temps, de plus en plus riches par les caractérisations toujours nouvelles. S’il m’est donné d’inciter l'auditeur grâce à ces caractérisations à des observations indépendantes et un travail indépendant à ces concepts, alors l'expérience aurait été quelque peu réussie.

Cette idée a été développée pour la première fois pendant la Première Guerre mondiale, et d‘ailleurs par Rudolf Steiner. Elle a alors traversé différentes métamorphoses. 1919 fut une année où Steiner s'est tourné avec cette idée vers un large public et en, il a résumé ces pensées encore une fois dans un cours pour des étudiants en économie nationale, qui est justement appelé aujourd’hui cours d’économie nationale. En fait on devrait appeler ce cours, cours d’économie mondiale, mais on parlait justement autrefois dans les sciences économiques en Allemagne d'économie nationale. C'est pourquoi il s'appelle aujourd’hui cours d'économie nationale. J'aimerais donner ici une introduction à cette idée aussi si les pensées ont maintenant plus de 100 ans, elles ont un potentiel énorme pour l'avenir et les concepts tels qu'ils ont été développés autrefois collent dans une haute mesure pour les problèmes actuels.

J’aimerais montrer cela dans cette vidéo. Et pour cela, je voudrais d'abord partir de trois concepts posant des bases. Lorsqu'on comprend ces concepts, on vient immédiatement aux trois domaines de l'organisme social, à savoir une fois le concept de capital. Quand on comprend de quoi le capital naît, à partir de quels soubassements d'âme l'humain génère du capital, qui est lié à sa vie de l'âme, alors on comprend finalement le domaine de ce que Rudolf Steiner a appelé la vie de l'esprit. Vis-à-vis de cela, j'aimerais placer le concept de la marchandise. Lorsqu'on apprend à comprendre les processus de marchandises, alors on comprend le domaine que Rudolf Steiner a décrit comme la vie de l'économie. Entre les deux se tient le concept du droit, qui est lié à ce que Rudolf Steiner appellera alors plus tard la vie de droit. Donc, à partir de ces trois concepts, nous pouvons apprendre à comprendre les problèmes sociaux posant des bases et il s'offre maintenant de distinguer à deux sphères et d'ailleurs aussi parce que ces sphères sont pendantes avec la vie de l'âme humaine. L'une des sphères est la sphère des marchandises, l'autre sphère est la sphère du capital et le grand problème est qu'aujourd'hui, à la fois le droit ainsi que le capital sont tirés dans la sphère des marchandises. Pourquoi est-ce ainsi ? Pourquoi des domaines sont-ils tirés dans une sphère déterminée ?

C'est pendant avec ce que cette sphère des marchandises est dominée par une force de l'âme que déjà les anciens philosophes grecs ont décrite comme la capacité de désirer de l'être humain. Et Aristote, par exemple, voyait dans son éthique nicomachienne, que quand l'humain tombe unilatéralement sous les forces de sa capacité de désirer, ces désirs ne sont pas formés par sa capacité de penser guidée par la raison synthétique, qu'alors il devient un esclave de lui-même. Donc la sphère du capital, elle devient déterminée par la capacité de pensée; nous devons donc tenter de trouver des façonnements, qui permettent que le droit puisse justement être exercé dans le domaine, qui se tient entre la sphère du capital et la sphère des marchandises, puisse fournir le droit, qui est conçu ainsi que ce qui monte volontiers des désirs de l'humain et veut rendre le droit utilisable pour l'humain particulier pour des intérêts particuliers, que cela soit empêché. Et exactement ainsi nous devons justement trouver des concepts pour pour trouver des possibilités de façonnement qui nous aident à façonner le capital à partir des légalités de cette sphère du capital elle-même et non des légalités auxquelles est soumise la sphère des marchandises et nous devons nous poser la question de comment le droit peut de nouveau être placé à la place correcte dans la vie sociale. Et pour cela aussi, je voudrais tout d'abord partir très fort de la vie de l'âme de l'humain. Car toute la question sociale est pendante avec la vie d'âme de l'humain. C'est inhabituel aujourd'hui. De l'autre côté, il est évident qu'on parle de facteurs psychologiques en science de l'économie. Mais la psyché n'est rien d'autre que le concept grec désignant l'âme. J'utilise peut-être quelque peu ici, passé de mode, l'ancien terme allemand âme et d'ailleurs en partie parce qu'il est un concept standard en anthroposophie qui repose à la base de la triarticulation de l'organisme social. Mais il est reconductible à l'ensemble de l'évolution de la pensée humaine. Autrefois, c'était toujours évident de parler de l'âme de l'être humain. Maintenant, l'âme se tient, comme nous venons de le voir, entre deux forces. Et une force est liée avec les désirs de l'âme et l'autre force est lié à de ce que j'aimerais appeler ici le saisir. Je pourrais aussi l'appeler le connaître, mais saisir et désirer, c'est un joli jeu de mots (allemand).

Et maintenant on peut à nouveau décrire comment, par exemple, le saisir peut se métamorphoser dans deux directions. Car nous pouvons notamment, avec le saisir, apprendre à comprendre les choses qui nous viennent en vis-à-vis dans le monde. Lorsque nous saisissons les choses du monde, nous commençons à les comprendre et du comprendre naît la capacité d'âme de la raison analytique. Mais le saisir peut encore aussi être développé d'après une autre direction. Et d'ailleurs le saisir peut devenir une sorte d'interroger/d'appréhender. Nous devons apprendre à interroger quelque chose qui est sous-jacent aux choses. Que pourrait être pensé avec interroger/appréhender ? Les choses du monde sont dans un contexte/pendant, mais nous ne pouvons pas établir ce contexte même par l'observation des sens. Nous pouvons séparer les choses du monde par la raison analytique. Mais comment les choses se tiennent ensemble, cela nous devons en fait le chercher sur un plan plus haut de la pensée. Dans une certaine manière, nous devons recevoir des intuitions. Le contexte des choses, il nous est donné comme donné. Nous devons apprendre à l'appréhender de quelque part. Et de l'appréhension, on peut alors dériver ce que l'on appelle depuis la nuit des temps la raison synthétique. Par la raison synthétique, on vient alors à ce qu'est l'esprit humain. L'âme se tient dans un rapport avec un spirituel, parce que l'esprit représente les choses, justement leur contexte/pendant et non la singularité. Nous arrivons ici dans le domaine de la pensée qui se métamorphose de deux côtés : séparer et lier. Ce sont les deux qualités.

Mais on peut tout aussi bien métamorphoser la capacité de désirer dans deux directions. Et le désir est justement lié avec l'autre pôle, qui se tient en vis-à-vis du spirituel, à savoir la corporéité humaine. Et du corps naît le désir et le désir peut aussi se transformer quand l'humain aspire après les choses, en avidité et s’accroître toujours plus dans l'avidité. Mais de l'autre côté, le corps est nécessiteux par nature : nous avons faim, soif. Nous devons nous habiller, nous chauffer, etc. Loger. Donc ce corps, par la corporéité, nous sommes placés dans le monde de la Terre et avons des besoins. Et des besoins, émerge finalement le besoin et c'est exactement là-dessus que s'oriente justement la science de l'économie. C'est très sensé, de se rendre une fois plus claires ces deux transformations. Parce qu'on remarque alors les forces à l'œuvre dans ce qui est d'âme, mais qui œuvrent alors pareillement dans les rapports sociaux extérieurs. Et ces forces doivent simplement être façonnées. Avant que j'approfondisse maintenant, dans une seconde vidéo les pendants anthropologiques qui sont en lien avec l'idée de la tri-articulation de l'organisme social, j'aimerais demander aux auditeurs un peu de pensées indépendantes sur ce qui a été exposé jusqu'à présent. Tout de suite l'activité de pensée indépendante conduit à ce que l'on reçoive par activité intérieure, une relation avec ces points de vue. L'ensemble du renouvellement de la vie sociale dépend quand même très fort d'humains qui travaillent à partir d'une indépendance intérieure. Cette indépendance intérieure malheureusement, toujours de plus en plus d'humains la perdent aujourd'hui, car également des éléments de plus en plus manipulateurs, en particulier par les médias électroniques, peuvent atteindre les humains. Et précisément parce qu'on travaille avec un média électronique, on serait censé se rendre conscient comment ces médias agissent, pour y opposer activement quelque chose. J'espère donc que la première vidéo fut une bonne stimulation des pensées. Je me réjouis de pouvoir vous saluer à nouveau dans la deuxième vidéo.