Agriculture et industrie
Nouvel ordre du droit du sol
comme exigence sociale du présent
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D’APRÈS DES CONFÉRENCES EN 1920 - 71
La conférence de Dornach du 7 février 1920
(ga196 -11) expliquait plus en détail ces pensées
sur les tendances d’évolution du contraste entre
l'Occident et l'Orient. La question de savoir si -
et dans quelle mesure - l'industrialisation, par
exemple en Sibérie, modifiera cette répartition du
poids, ne deviendra claire que lorsque cette
industrialisation devra passer d'armements de guerre
indépendants du marché à la production de biens de
consommation, où l'État économique autoritaire, qui
a fait sortir de terre l'industrie de guerre
sibérienne, se verra inexorablement confronté à la
tâche économique réelle du prix.
RABINDRANATH TAGORE a l'esprit de l'Asie en lui,
et vous
pouvez en apprendre beaucoup sur ce à quoi aspire
cet esprit de l'Asie dans sa collection de
conférences « Nationalisme ». Mais à ces
âmes manquent chaque relation intérieure avec ce
qui a été fait en Europe et en Amérique par
rapport à la vie extérieure. Seuls les derniers
siècles nous ont apporté ce que l'on peut appeler
une culture purement mécaniste. Vous trouvez encore
aujourd'hui dans les livres de géographie que
l'ensemble de la Terre compte environ 1500 millions
d'habitants. Mais ce n'est pas exact, quand en 1928
: on prend en compte le travail effectué sur la
terre, - quand disons qu'un jour, un habitant de
Mars descendrait sur terre et jugerait la population
de la terre d'une manière telle qu'il demanderait :
combien un homme travaille-t-il sur la terre, si
l'on tient compte de la force de travail qu'il peut
utiliser ? Et combien est travaillé ?
Si nous prenons les chiffres qui existaient
avant la guerre, alors - si nous devions noter
combien est fourni par des humains sur terre - ce ne
seraient pas 1500 millions mais 2000 millions
d’humains ou même 2200 millions d’humains de
population de la terre qui en sortiraient.
Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, les machines
sur terre fournissent tellement de travail que cela
équivaut à environ 700 millions de prestations
humaines. Si les machines ne travaillaient pas, et
si devait quand-même être fourni par de la force
humain de travail, ce que fournissent les machines,
ainsi 700 millions d’humains de plus devraient être
sur la terre.
J’ai calculé cela à partir de la quantité
de charbon utilisée sur terre et sur la base d'un
temps de travail journalier de seulement 8 heures,
et pour une consommation de charbon approximative au
début du 20ème siècle. Ainsi qu’on peut dire : selon
ce qui sera fourni sur la terre, il y a en réalité
2200 millions d’humains sur terre ; mais ce qui se
fourni là par de pur instruments mécaniques de
travail,
cela est fourni entièrement en Europe et en
Amérique, - en Asie à peine beaucoup de cela.
Depuis la mort de Rudolf Steiner, le quantum
fourni par des « instruments purement
mécaniques de travail » - du moins en Amérique
- a encore énormément augmenté. Le journal la "Neue
Züricher Zeitung" du 19.6.1949 en rend compte :
« Lorsque Roosevelt, comme l'un de
ses premiers actes officiels en 1933, ordonna la
construction des barrages américains, qui avait été
reportée à plusieurs reprises, et imposa l'énorme
expansion de la production d'énergie
hydroélectrique, qui augmenta la production
d'électricité de 97,35 milliards de kWh en 1929,
[71] l'année du boom, pour atteindre 130,3 milliards
une décennie plus tard et finalement 256,6 milliards
de kWh. kWh en 1947, alors peu de gens
reconnaissaient l'importance de ces mesures, et
presque personne ne calculait l'importance de ces
mesures sur la base de la puissance produite qu'en
1939, en plus des 130 millions d'Américains de chair
et de sang, il y avait maintenant environ cinquante
fois plus « d'esclaves de fer »
disponibles jour et nuit, la
« population » des Etats-Unis pouvant
travailler étant de 6500 millions grâce aux
nouvelles forces mécaniques, car chaque
cheval-vapeur équivaut au moins à 20
heures-travail ».
Lors de la soirée d'étude du "Bund für
Dreigliederung" du 3 mars 1920 (ga337a), Rudolf
Steiner a donné une brève conférence en
introduction. Il y disait entre autres choses :
… Mais
maintenant l’argent a des particularités toutes
certaines. L’argent est un représentant pour
différentes choses, mais l’argent comme tel est le
même. Je peux recevoir une somme d’argent de ce
que vende un morceau de musique – une production
spirituelle. Ou je peux recevoir une somme de ce
que je vende des bottes. La somme d’argent peut
toujours être pareille, mais ce que je vends, cela
peut être très différent. L’argent prend par là
vis-à-vis du vrai processus de vie un certain
caractère abstrait. Et il devait apparaître, sous
l’influence de l’économie banquière mondiale,
l’extinction des interactions concrètes/effets
concrets d’échange de la production dans l’échange
humain, l’extinction des interactions concrètes et
a cette place là l’échange des purs représentants,
l’argent.
Mais cela à des conséquences bien déterminées.
Cela à la conséquence, que les trois partie
constitutives essentielles de notre processus
économique – fond et sol, moyen de production et
moyen de consommation -, qui selon leur nature se
tiennent dans le processus économique de manières
entièrement différentes, ne sont pas placés
purement en pensée, mais réellement sous le même
pouvoir, sont traités de la même manière. Car
pour celui qui ne s'occupe que de l'acquisition ou
de la gestion d'une certaine somme d'argent, il peut
être indifférent que cette somme d'argent représente
du foncier, des moyens de production tels que des
machines ou autres, qui servent à d'autres
productions, mais qui sont fabriqués par l'humain,
ou représente des articles de consommation, des
articles immédiat de besoin. Il s’agit seulement de ce
qu’on reçoit une certaine somme d’argent pour
quelque chose respectivement que, quand on l’a,
elle se rémunère (NDT : par les intérêts.
En allemand, il y a un verbe pour cela qui
renforce encore l’idée que l’argent porte des
intérêts par lui-même), peu importe par
quoi.
Le
point de vue doit toujours de plus et plus monter de
compenser les intérêts, que l’on a à des productions
ou des branches de production particulières, et de
remplacer cet intérêt par l’intérêt abstrait à ce
capital éteignant toutes les différenciations, cela
signifie capital en argent.
Mais par cela ressortent des choses très certaines.
Prenez
une fois fond et sol. Le foncier n’est donc pas
seulement une chose quelconque, mais il est placé
à un certain endroit et se tient dans un rapport
aux humains de cet endroit. Et les humains de cet
endroit ont tout de suite aussi des intérêts à ce
foncier, que l’on peut décrire comme des intérêts
moraux, comme des intérêts de sorte psychique/de
l’âme.
Cela peut être absolument par exemple un point
important pour la culture universelle/générale et
les intérêts de l’humanité que soit planté sur ce
foncier un certain produit. (Je veux qualifier les
rapports un peu radicalement, ils ne sont donc pas
aussi radicaux dans la vie ordinaire, mais
l’essentiel, ce dont il s’agit, pourra être exposé
avec cela). Qui se tient en rapport avec des gens
qui ont grandi ensemble avec fond et sol, celui-là
aura une vue de comment
produire de ceci ou cela à partir de fond
et sol, dépend de l’ensemble des conditions de
vie.
Il a gagné ses
expériences dans l’être ensemble avec fond et sol.
On peu seulement gagner de telles choses seulement
par expérience Si c’est, par exemple, bon, de
déboiser une région ou pas, pour cela des
questions peuvent être significatives, qui
absolument sont à juger seulement quand on ne fait
qu’un avec les conditions locales d’une contrée.
On peut maintenant
absolument envisager, que c’est guérissant pour
les conditions d’humanité universelles, quand un
quelque foncier est valorisé d’une manière toute
particulière, mais sous cette valorisation dégage
seulement un certain rendement.
Ces points de vue disparaissent aussitôt, quand à
la place des humains en rapport avec le foncier
s’introduit le principe du capitalisme d’argent.
Là il s’agit de ce qu’alors fond et sol puisse
simplement passer d’une main à l’autre comme une
marchandise. Mais celui-là qui simplement reçoit
fond et sol parce qu’il donne de l’argent pour
cela, celui-là à seulement l’intérêt à ce que
l’argent se rémunère (NDT : ou rapporte
des intérêts) de la manière correspondante.
Un principe abstrait est déversé par-dessus tout
cela, qui auparavant était un intérêt
d’humanité. Et le concerné qui a purement
l’intérêt d’argent, se demande si alors – sous les
conditions, que l’autre humain, celui qui a grandi
ensemble avec
le foncier, reconnaît comme nécessaire – la chose
rapporte suffisamment pour lui ; sinon, on
devrait utiliser le sol à autre chose.
Avec cela on détruit des rapports humains
nécessaires purement sous le point de vue du
capitalisme d’argent.
Dans l'économie de peuple, ils ont détourné les
humains de ce qui peut seulement grandir lorsque
l'humain est lié avec les branches de production,
lié avec les produits de consommation qui circulent
dans n'importe quelle région/domaine parmi les
humains.
Cela était toutefois disponible dans les siècles
précédents. Cela a déjà disparu sous l'influence de
l'humain économique, mais surtout sous l'influence
du banquier au XIXe siècle . Alors que jusqu'en 1810
environ, l'économie de peuple était dépendante des
commerçants et des industriels, au XIXe siècle, les
commerçants et les industriels, quand aussi ils ne
se l'avouaient pas, sont devenus essentiellement
dépendants de l’économie de nationale
et internationale, du banquier.
Mais ce type d'économie de l’argent peut
seulement entraîner complètement dans l'égoïsme
économique. Cette sorte d'économie de l’argent ne
doit pas être confondue avec le pur capitalisme, ce
qui arrive souvent aujourd'hui. Le simple
capitalisme (vous le trouverez expliqué plus en
détail dans mes « Points centraux »), il
devrait permettre que celui qui est capable d'avoir
de grandes masses de capital dans les mains, que ce
soit en moyens de production, que ce soit dans le
représentant des moyens de production, en argent,
mais qui pour cela croît/grandit ensemble tout de
suite avec la production et reste lié avec elle
seulement aussi longtemps qu'il peut utiliser ses
facultés au service de la production. Ce capitalisme
est absolument nécessaire pour l'économie moderne de
peuple, et il est absurde de rager contre lui.
L'abolir reviendrait à saper l'ensemble de
l'économie moderne de peuple. [73]
Mais ce dont il s’agit tout de suite, c'est que
nous nous penchions sur la réalité, que nous
envisagions, par exemple, ce qui se passe dans
l'administration d'un grand complexe de fonds et
sols, qui peut absolument être
conditionné par l'union de forêt et de fond/terre,
et qui, dans les mains d'un humain habilité,
signifie quelque chose de bien différent que lorsque
nous séparons la forêt et isolons fonds et sols,
puis parcellise, sépare en petites possession et du
genre. Cela peut être bon pour certaines régions,
pour d'autres, cela devrait ruiner l'économie de
peuple.
Partout cela dépend des conditions concrètes. Et
nous devons enfin retrouver le chemin des rapports
concrets. Mais cela ne s'exprime pas seulement dans
l'économie nationale, dans l'économie nationale
particulière, mais s'exprime de plus en plus dans le
système économique international...
C'est ce dont il s’agit avec l'idée d'une
tri-articulation : Parler une fois à l'humanité à
partir de la pleine réalité, parce que les humains
sont si peu habitués dans le présent à approcher la
réalité. C'est pourquoi aussi on comprend si
difficilement la chose. Les humains n'ont pas
l'habitude d'approcher la réalité. Que comprennent
alors les gens d’une vie de l’économie en tant que
telle ? Le maître d'œuvre s'y connaît en
construction. Le maître menuisier s'y connaît en
menuiserie. Le cordonnier en cordonnerie, le
coiffeur en coupe de barbe et des choses économiques
correspondantes qui y sont liées. Mais tout ce que
ces « praticiens de la vie »" savent dire
sur la vie économique n'est quand même pas pendant
avec l'autre. C'est par cela que c’est si abstrait.
Ce devait une fois être dit à partir du contexte
réel de toute la vie sociale de l'humanité. Parce
que les humains ont été inaccoutumés à utiliser les
expériences de la vie comme fil conducteur, ils
voient tout de suite ce qui est né de la réalité
comme une utopie.
Mais c’est de cela dont il s'agit, que cette
idée de la tri-articulation sociale soit reconnue
comme la contre image de toute utopie. Qu'elle soit
reconnue comme ce qui est né de la vie économique et
qui peut donc aussi s’installer/se placer dans la
vie économique. Et il s’agit seulement de ce que les
humains envisagent ces choses. Alors on trouvera :
quel que soit le terrain sur lequel on se trouve, -
on comprendra correctement l'idée de la tri-articulation de
l'organisme social, tout de suite quand on comprendra quelque
chose du lien de sa production avec l'ensemble du
processus économique du monde. Cette idée de la
tri-articulation de l'organisme social n'hésite pas
à être examinée avec précision par ceux qui
comprennent quelque chose de la vie de l’économie à
travers leur rapport entier à la vie. Mais
aujourd'hui, peu d’humains comprennent quoi que ce
soit à la vie de l’économie ou à la vie sociale
absolument; mais ils se laissent aller et s'en
sortent au mieux quand ils n'ont eux-mêmes pas
besoin de participer dans un ordre quelconque -
quand c'est le gouvernement qui en prend soin !
C'est pourquoi les humains en viennent à
des idées si embrouillées qu'ils considèrent ce qui
est réel dans la vie comme utopique. Toutefois, la
situation actuelle est quelque peu obscurcie par ce
que, grâce à leur victoire, les puissances
occidentales ont la possibilité de ne pas atteindre
les sommets du temps. Ce qui sera promu aujourd'hui
par l'idée de tri-articulation, cela sera exigé par
le temps. C'est à ce stade que l’évolution de
l’humanité est arrivé aujourd'hui. La victoire des
puissances occidentales ne signifie rien d’autre
[74] que la lutte pour un sursis, pour pouvoir
rester sous les anciennes conditions sociales. Les
puissances occidentales peuvent s'offrir ce luxe,
elles se sont battues pour lui. Les puissances
centrales ne peuvent se permettre ce luxe ; elles
dépendent de la satisfaction des exigences de
l'époque. Si elles les satisfont, cela aura un effet
sur le monde entier. Si elles ne les satisfont pas,
alors elles périront...
Les questions suivantes sont posées :
Comment se tiennent fonds et sols par rapport
aux moyens de production ? Comment se comportent les
uns aus autres fonds et sols, moyens de production,
marchandises ?
En ce qui concerne la distinction entre fonds et
sols et les moyens de production, l'essentiel est
déjà que fonds et sols sont quelque chose de limité,
rien d'élastique, que cela ne peut être multiplié
d'une certaine manière, tandis que les moyens de
production qui sont créés par le travail humain
lui-même peuvent être multipliés, et la production
peut être augmentée par la multiplication des moyens
de production.
Maintenant il s’agit naturellement de ce
que lorsqu'on fait de telles distinctions, on part
souvent de points de vue différents. En faisant la
distinction entre fonds et sols, et moyens de
production, on se réfère en fait à ce qui est là
d’abord, et non là par les mains humaines, comme
fonds et sols. Pour l'observateur d’économie de
peuple, une vache que l'humain ne fabrique pas
lui-même par son travail appartient simplement à
fonds et sols aussi longtemps qu'elle n'est pas
abattue ; quand elle sera abattue, elle est
évidemment une marchandise. Mais alors elle entre
d'une manière toute spécifique sur le marché des
marchandises.
Et on a à faire avec deux faits : premièrement avec
le fait qu'elle est retirée à la force productive de
fonds et sols et, deuxièmement, qu'elle apparaît, de
l'autre côté, comme une marchandise. Elle est dans
un certain sens, un produit frontière/limite.
De tels produits frontaliers il y a
partout. Mais il s'agit de garder/maintenir fixes
certaines catégories en ce qu’on puisse prendre les
dénominations des représentants caractéristiques de
ce qu’on a en vue.
N'est ce pas, dans le processus économique, on a
d'abord à faire avec la première chose qui est
nécessaire à la production, mais qui ne peut
elle-même être produite. A cela appartient fond et
sol et quelques autres. C'est pourquoi on le résume
sous la rubrique « fond et sol ».
Deuxièmement, appartient au processus économique
tout ce qui sert à produire autre chose, comme fond
et sol aussi, mais qui lui-même, comme la machine,
devra être produit. Le processus du travailler et
avec cela le pendant d’économie de peuple qui doit
être utilisé pour la production/fabrication du
« moyen de production », il devient caduc
pour fond et sol. C'est l'essentiel en ce qui
concerne l'économie de peuple.
Cela exerce aussi une influence
essentielle sur toute la considération de l'économie
de peuple. C’est pourquoi, des moyens de production
sont à considérer sous le point de vue de
l’investissement de travail jusqu'à ce que, comme
moyen de production, ils soient finis/prêts pour la
production. A l’instant où des moyens de production
sont là, ils se placent en fait dans le processus
économique exactement ainsi que fond et sol. Là
dedans repose la difficulté que celui qui pose la
question trouve toujours : aussi longtemps que l'on
travaille sur le moyen de production et que l'on
doit prendre en compte l'économie de peuple pour
travailler sur le moyen de production, aussi
longtemps il y a une différence dans la mise en
place d’économie de peuple du moyen de production,
et fond et sol.
A l’instant où les moyens de production sont
prêts, l'évaluation des moyens de production est
soumise à la même catégorie que fond et sol. Aussi
longtemps que j’ai à fabriquer la locomotive, je
dois la juger autrement, je dois juger le processus
économique dans lequel la fabrication de la
locomotive a lieu différemment. A l’instant où elle
est terminée et se tient sur les rails et se déplace
pour la production ultérieure des humains, elle s’y
tient justement ainsi que fond et sol. Dans la
différenciation, la difficulté c'est qu’en fait le
produit fini est en fait assujetti à la même
catégorie que fond et sol. Ce qui doit être utilisé
pour créer des moyens de production, est pour
l’essentiel ce qui s'ajoute chez ces moyens de
production et ce qui manque chez fond et sol.
Cela pend naturellement ensemble avec l’autre :
si fond et sol était élastique, si on pouvait le
multiplier, alors il devrait croître lui-même ou
bien des humains devraient pouvoir le produire. Je
ne veux plus continuer à discuter la question ! Que
justement le foncier soit là dans certaine mesure et
peut seulement être utilisé/usé plus fortement ou
faiblement – ce par quoi il devient de nouveau
semblable aux moyens de production, par cela il se
différencie des « moyens de production
élastiques ». Par cela il doit aussi d’une
certaine autre façon être pensé comme placé dans
tout le processus d’économie de peuple. C'est pour
l’essentiel la différence.
Et on doit naturellement maintenant, aussi
quelque peu saisir de l’œil le troisième membre, la
simple marchandise. Elle est caractérisée par ce
qu'elle sera consommée. Par cela elle est quelque
chose d'essentiellement différent dans le processus
d’économie de peuple que le moyen de production, qui
n’est pas consommé lui-même immédiatement, mais
seulement usé, et est de nouveau quelque chose
d’autre que fond et sol, qui aussi ne sert pas à la
consommation, mais qui doit tout au plus être
améliorée, et du genre.
Ainsi, les trois choses sont à caser
essentiellement différentes dans le processus
d’économie de peuple :
1. fond et sol, qui en fait commence avec ce
qu'est en premier le moyen de production, quand
beaucoup de travail humain est utilisé dessus ;
2. le moyen de production auxquels le travail
humain est appliqué ; les deux ne sont pas là pour
la consommation immédiate ;
3. la marchandise ; elle est là pour la
consommation immédiate.
Mais la chose repose donc ainsi que tout est à
nouveau seulement une question de temps. Car à
l’instant où vous spéculez après ce que les moyens
de production, par exemple d'un type métallique, ont
un certain temps dans lequel ils sont utilisés/usés,
à cet instant ces moyens de production vous
apparaissent comme marchandise. Seulement comme
marchandise qui a besoin d’un temps plus long pour
être consommée.
Quand on fait absolument des distinctions dans
la vie, ainsi ces distinctions ont la
caractéristique qu'elles sont hautement
inconfortables. Elles ne sont jamais tels qu'on
puisse strictement départager. On doit rester mobile
avec ses questions. Car les moyens de production ont
en effet d’une certaine manière aussi un caractère
de marchandise. Ce caractère de marchandise, de la
même manière que les moyens de production, fond et
sol ne l’a pas. C'est pourquoi on doit à nouveau
faire une distinction plus stricte, et c'est
justement un non-sens dans le cas de fond et sol de
l'équiper du caractère de marchandise sous le point
de vue du pur capitalisme d’argent. [76]
Donc, vous voyez, quand on applique une quelque
chose dans la réalité, on n’a pas la permission de
rester à des concepts abstraits. C'est notamment ce
que les gens font rarement à propos des
« Points clés de la question sociale ».
Ils aimeraient des concepts joliment empaquetés.
Alors ce qu'ils lisent est « beau ». Alors
on sait quand-même, quand on a lu une demi-page, ce
qu’on a lu !
Mais en réalité, un moyen de production est
seulement à saisir quand on sait qu'il ne sera tout
d’abord pas consommé; mais quand on prend une
période plus longue de temps, c'est la même chose
qu’une marchandise. Et on doit réfléchir qu’aussi
bien la qualité d'être consommé que celle de ne pas
être consommé doivent être prises en compte.
On doit avoir des concepts mobiles. Cela les
gens ne le veulent pas aujourd'hui. Ils veulent
avoir des choses empaquetées. Ils ne veulent
absolument pas penser dehors dans la réalité. Sinon,
de telles choses ne pourraient pas se produire que,
par exemple, les gens disent : " l'anthroposophie me
plaît très bien, mais je ne veux rien savoir de la
tri-articulation". Celui qui parle ainsi ressemble à
peu près à celui qui dit :
« Oui, je m'intéresse au spirituel ; mais
ce spirituel ne doit pas déborder sur le politique,
ce spirituel doit être indépendant du politique
! »
Oui, cet être-indépendant, c'est ce que la
tri-articulation veut atteindre ! Et parce que le
spirituel n'est nulle part indépendant, c'est une
illusion que de croire que l'on ne peut s'intéresser
qu'au « pur spirituel ». Pour que votre
idéal abstrait puisse devenir concret, afin que vous
ayez quelque chose pour quoi vous pouvez vous
intéresser, sans que ce soit influencé par de la
politique, la tri-articulation doit d'abord se
battre pour un tel domaine – afin qu’un domaine soit
là sur lequel on n'a pas besoin de s'intéresser à la
politique. La tri-articulation lutte tout de suite
pour ce que dans quoi les âmes somnolentes veulent
se sentir à l'aise – mais l’ont seulement devant
elle par illusion.
Ces âmes somnolentes, on aimerait volontiers les
réveiller. Elles se sentent si incroyablement bien
quand elles sont intérieurement mystiques, quand
elles saisissent le monde entier intérieurement,
quand elles découvrent le Dieu dans leur propre âme
et deviennent ainsi un humain si parfait ! Mais
cette intériorité n'a de valeur que lorsqu'elle sort
dehors dans la vie. J’aimerais savoir si elle a une
valeur quand maintenant, à une époque où tout est
urgent, où le monde est en feu, l'humain ne trouve
pas le chemin de dire son mot dans les affaires
publiques. C'est un bel intérêt pour
l'anthroposophie, qui veut seulement s'intéresser à
« l'anthroposophie » et ne trouve pas une
fois la possibilité de dire son mot sur ce que
l'anthroposophie devrait inspirer ! Ces
anthroposophes qui veulent s'intéresser
« seulement à l'anthroposophie » et non à
ce que l'anthroposophie peut devenir vis-à-vis de la
vie, ils ressemblent à un humain qui est charitable
de la bouche, mais qui ferme rapidement les poches
s'il devait être charitable par rapport à ce qui
serait maintenant une vraie charité. C'est tout à
fait la même chose, mais seulement sur un autre
champ. C'est pourquoi cet anthroposophique qui est à
trouver chez les gens qui veulent seulement
s'intéressent à l'anthroposophie à leur façon est le
bavardage anthroposophique. La réalité de
l'anthroposophie est celle qui passe dans la vie.
La confrontation de cosmogonie - liberté -
fraternité, avec laquelle Rudolf Steiner a
caractérisé, le 10 octobre 1919, les installations
de base américano-européennes-asiatiques, forme le
thème de la conférence publique à Stuttgart le 10
mars 1920, « Les peuples de la Terre à la
lumière de la science de l’esprit » (ga 335-3).
L'humain de l’Orient y apparaît comme
« l'interprète, l'interprète (der Dolmetsch)
de la terre », dans ses bases de volonté – [77]
- fraternellement avec tous les compatriotes –
grandis sur la terre mère commune. L'Européen
cherche la liberté en devenant « interprète de
lui-même » par « connaissance de
soi ». Dans l'intellectualisme scientifique et
technique, l'humain occidental lutte pour s'adapter
aux lois du cosmos conquises par la pensée. Dans le
présent contexte, la représentation de
l'enracinement de l'homme d'Orient et de ce qui
constitue l'ingéniosité de sa culture dans « la
génialité du sol » (voir ci-dessus, 22 mars
1919) doit trouver une place en premier lieu.
... Le type humain oriental montre une chose
commune. Il montre, surtout chez le peuple indien,
comment l'homme de l'Orient a grandi avec la nature
terrestre sur laquelle il grandit. Autant qu’il nous
semble que cet homme oriental a absorbé dans son
âme, dans son âme tranquille, dans une dévotion
intense, le spirituel, autant que nous impressionne
la mystique orientale, - nous étudions l'humain
oriental en ce qui concerne ses particularités
populaires/traditionnelle, ainsi nous trouvons que,
ce qui se manifeste si admirablement comme la
spiritualité la plus élevée dans son être intérieur,
dépend précisément chez lui de l'expérience de la
volonté qui coule en l’humain, elle-même à nouveau
liée au métabolisme de l'humain. Aussi paradoxal que
cela puisse paraître tout d’abord : tout de suite la
haute spiritualité des peuples orientaux, aussi
notamment des Indiens, elle est ce qui - si je peux
me permettre une expression grossière - fait
bouillir le métabolisme, ce métabolisme qui se tient
en rapport par son être propre aux processus qui
sont la nature terrestre dans l'environnement de cet
être humain. Là dehors, dans la nature indienne - et
celle-ci particulièrement dans les temps anciens -
sont les arbres, les fruits, là est ce qu'une nature
merveilleuse et admirable donne à l'humain comme par
elle-même : il combine/fusionne cela avec son
métabolisme de telle manière que ce qui se passe en
lui comme métabolisme est, pour ainsi dire, toujours
la suite de ce qui dehors cuit dans les fruits sur
les arbres, ce qui vit là sous terre dans les
racines, etc. Cet humain de l'Orient a complètement
grandi ensemble, par son métabolisme, avec la
croissance et la prospérité terrestre....
De cet être-lié-à-la-Terre commun s’éveille une
« fraternité » instinctive-évidente :
Ainsi, lorsque nous nous y adonnons, ce qui
émerge de l'âme tranquille, de la pensée des peuples
orientaux vraiment spirituellement productifs, nous
apparaît comme un produit spirituel de la terre
elle-même. Quand nous nous immergeons dans les
Védas, qui parlent intensément à notre âme et sont
illuminés par la lumière de l'esprit, dans la
philosophie instinctive et aiguë du Vedanta, dans la
philosophie du Yoga, dans des œuvres comme celles de
Laotsé, de Confucius, quand nous avons un sens
quelconque pour nous adonner à la poésie orientale,
la sagesse orientale, alors nulle part nous avons le
sentiment que cette sagesse découle
individuellement, de manière humaine spéciale, d'une
personnalité. Tout comme l'Oriental a grandi
ensemble par son métabolisme avec la nature
environnante, comme la nature environnante continue
à tisser et créer de l’être en lui, oui, cuit
et bout, ainsi c’est aussi, quand nous laissons nous
affecter sa poésie, sa sagesse poétique, sa poésie
pleine de sagesse, comme si la terre s’exprimerait
elle-même, comme si les secrets de la croissance
terrestre parlaient à l'humanité entière de la
terre, par la bouche de l'Oriental. On a le
sentiment : tout comme cet être humain interprète
pourrait être lui-même les secrets intérieurs de la
Terre, ainsi le membre d'aucun autre peuple - aucun
peuple de l'Ouest et aucun peuple du centre européen
- ne peut l'être. Oui, on aimerait dire : c'est,
quand on veut caractériser les meilleurs membres des
types de peuples orientaux, presque comme s'ils
marchaient sur la Terre et que leur expérience
intérieure exprimait ce qui vit réellement sous la
surface de la terre, ce qui pousse de cette terre
sous la surface et éclot des fleurs et fruits de la
terre ainsi que dans ce qui est spirituel et d’âme
chez l’entité humaine orientale...
Dans les productions orientales de l'humanité,
même dans les créations spirituelles les plus
élevées, nous voyons quelque chose comme des fleurs
du développement de la terre elle-même. La bouche
humaine est, pour ainsi dire seulement là que pour
laisser la terre s’exprimer. Ce n'est pas le cas de
l'humain centre
européen, même chez les Grecs... : s'il suit sa
propre nature, s'il ne devient pas infidèle à
lui-même, alors il exprimera, s'il veut exprimer le
plus haut, tout ce qu'il est lui-même comme humain…
Soit mentionné ici que l'un des principaux
motifs de toute l'histoire de l’esprit et de la
culture grecque - sa « guerre de Troie »
séculaire contre l'Orient - est le dépassement de la
débauche tellurique associée à la nature orientale.
La vitalité « marécageuse » décrite par
Bachofen (ci-dessus, au 22 mars 1919) est maîtrisée,
par exemple, dans les cultures de Déméter des
mystères étrusques. Pour l'histoire de la
philosophie, voir ci-dessus : Rudolf Steiner,
« Les énigmes de la philosophie » (ga
018). Les questions abordées dans la conférence
précédente ( ga 335-3) on été traitées plus
loin dans la conférence du 12 mars 1920
(ga 335-4) sur « L'histoire de l'humanité
à la lumière de la science de l'esprit ».
... L'être humain (oriental) se sentait en
pleine harmonie avec la nature. L'homme de ces temps
anciens n'était pas encore capable de mépriser,
sous-estimer ou aussi surestimer sa matérialité. Car
pour lui, tout ce qui était spirituel était encore
révélé dans le matériel. Il mangeait et buvait ;
mais dans ce qu'il recevait comme nourriture et
comme boisson, les choses spirituelles se révélaient
à lui. Il ne connaissait pas seulement la matière.
En prenant le fruit de l'arbre, il pouvait se
dire : dans la jouissance du fruit : Par la
fleur, dans toute la croissance, dans la force de
l'arbre, la Déité oeuvre ; elle me donne le fruit ;
elle est en relation immédiate avec moi, en ce que
j’entre en relation spirituelle-corporelle au monde.
C'était ainsi que l'humain de la première époque
terrestre éprouvait comment il était économiquement,
comment il était juridiquement, comment il était
spirituellement lié avec la nature, avec l'autre
humain, avec le spirituel. Où il éprouvait cela
ainsi qu'il éprouvait le Dieu présent sur terre. Où
il a tout vécu spirituellement ce qui se révélait
aussi corporellement à lui ce qui s’offrait à lui
terrestrement-sensoriellement - car il ne
connaissait pas encore un vécu spirituel séparé dans
la matérialité. Où il s'est orienté dans ses
institutions selon ce qui se révélait à lui comme
divin.....
On apprend à sentir comment il regardait
/contemplait l'environnement de telle sorte que la
nature avec toutes ses fleurs, avec toutes ses
autres expressions, oui avec les étoiles, le soleil
et la lune, avec les nuages etc. dans toutes ses
nuances d'impression avait un effet différent sur
lui que sur nous…
Nous ne portons rien en bas des mondes étoilés
que des formules mathématiques-mécaniques sur les
orbites planétaires et solaires, et aujourd'hui tout
au plus ce que l'analyse spectrale nous dit à ce
sujet. Et ici sur cette terre, nous sommes devenus
solitaires. Nous nous savons debout sur cette terre,
mais nous ne ressentons rien de plus d'une parenté
avec l’étendue des étoiles. Nous pouvons, quand nous
vivons honnêtement [79] à l’intérieur de la vision
du monde mécaniste moderne, nous sentir pas plus
vivant qu'un membre du monde. Nous sommes seuls avec
notre terre dans l'espace du monde. Et sur qui n'est
pas notre Terre, nous calculons seulement.
Rudolf Steiner a parlé devant la
Statistische-Volkswirtschaftlichen Gesellschaft
Zürich (la société de statistiques d’économie de
peuple de Zurich) le 19 mars 1920 sur « La
tri-articulation et la situation mondiale
actuelle » (ga 334-6). De cette conférence :
Il est intéressant de voir à des exemples isolés
l'impossibilité pour les nouvelles structures
étatiques unitaires de sortir de leur unité pour
devenir une structure sociale réellement viable. Je
choisis la Russie comme exemple... où, comme dans
une expérience qui se déroule dans la vie des
peuples, il devient évident quels sont les besoins
et les impossibilités qui règnent dans la vie des
peuples modernes. Permettez-moi de mettre en avant
quelques éléments de cet être russe de peuple:
Dans les années soixante, nous avons été
confrontés à l'étrange institution des S e m s t w o
s - au milieu de l'absolutisme russe, que vous
connaissez bien - sous la forme d'assemblées de
région (NDT : voire de « pays » au
quasi sens de
« paysage »/« terroir »), où les
représentants de la vie de pays, les humains qui
sont impliqués dans la vie de l’économie ou dans
d'autres domaines de la vie de pays particuliers se
réunissent dans certaines assemblées pour,
j’aimerais dire, discuter justement ces affaires
sous la forme de conseils ou du genre. La Russie est
remplie de semstvos de ce genre depuis les années
soixante. Ils fournissent en fait un travail
fructueux. Ils travaillent ensemble avec quelque
chose d'autre, qui est une chose traditionnelle en
Russie : les organisations-MIR
des communautés villageoises particulières, une
sorte d'organisations forcées pour la vie économique
du village. Avec cela nous avons premièrement de
vieilles coutumes démocratiques se tenant dans
l'organisation russe des paysans; et nous avons
quelque chose de plus nouveau dans l’apparition des
Semstvos, qui tend absolument vers le démocratique.
Mais il se montre quelque chose de très étrange
- et cela devient encore plus frappant quand nous
regardons un autre phénomène, comme cela s'est
produit en Russie avant que la catastrophe mondiale
le détruise ou le place sous un autre jour - : en
Russie, s’est donné que des humains des professions
particulières les plus diverses se sont associées
les unes entre les autres, et que des associations
sont nées de métier à métier. Les fonctionnaires
caissiers de banque, des distributeurs de caisse de
banque ont formé des associations. Ces associations
se sont à leur tour regroupées pour former des
associations plus englobantes. Quiconque s'est rendu
en Russie a en fait tenu ses rencontres non avec des
humains particuliers, mais il a butté partout où il
a eu quelque chose à faire sur de telles
associations.
Tout cela s’est glissé dans la vie d'État de
l'absolutisme.
Maintenant, quand on étudie ces semstvos, quand
on étudie les associations, même l'organisation Mir
elle-même, on remarque une chose : certes, ces
associations s'étendent aussi à maints autres
domaines de la vie, aux institutions scolaires et du
genre. Mais là, ils ne fournissent rien de spécial.
Quiconque s'implique dans une étude impartiale de
ces associations - car finalement, les Semstvos ne
se sont pas non plus transformés en corporations,
mais en fait en associations : les paysans se sont
liés avec ceux qui se tenaient dans le levé de la
vie industrielle, et ainsi de suite - il remarque :
quand tout cela a reçu un tel caractère, qui
ressemblait à une institution publique, - en réalité
on avait affaire avec des associations. Et elles ont
fourni du bon. Mais ce qu'elles fournissaient, elles
l'ont fournit en fait seulement sur le sol de la vie
de l’économie.
Et nous pouvons dire : Dans cette Russie, se
montrait la chose étrange [80] qu’apparait un
système organique fondé sur un système
d'association. Et il s'avère plus loin que l'Etat
russe est incapable de commencer quoi que ce soit
avec ce qui est en devenir.
Ainsi que nous pouvons dire : en ce que la
nécessité d'un développement capitaliste précoce,
comme il entre/apparaît en Russie, conduit à des
organisations économiques, celles-ci doivent se
mettre en place à côté des institutions politiques à
partir d'une nécessité intérieure.
Une autre particularité se présente en Russie au
XIXe siècle et au début du XXe siècle : oui certes,
l'absolutisme fonda ses écoles. Mais ces écoles ne
sont rien d'autre que le reflet des besoins de la
vie étatique absolutiste. Maintenant une vie de
l’esprit se développe en Russie, une vie plus
intensive de l’esprit, que l'Europe de l'Ouest
accepte. Mais comment cette vie de l’esprit
doit-elle se développer ? Absolument en opposition,
oui dans la révolte révolutionnaire contre tout ce
qu'est le système russe d'Etat !
On voit : Cet état organisé étroitement
uniforme, il s’éclate en trois membres. En fait, il
veut purement se séparer. Mais il ne le peut pas. Il
nous montre tout de suite ce qui se passe, à quel
point il est impossible de concilier ces trois
domaines les plus excellents de la vie humaine avec
l'État unitaire.
Je peux seulement vous l'esquisser. Quand vous
étudiez en détail comment ces trois membres se
developpe dans la vie de l'Etat russe dans la guerre
mondiale, - comment, après la guerre mondiale, se
développe d'abord le vraiment non substantiel règne
de MILYOUKOV, - mais comment alors de développe vers
dehors, ce que sous
KERENSKI on peut appeler la transformation de
l'absolutisme en un système d’État démocratique (mais encore absolument
dans la foi en la toute puissance de l’État
unitaire), - là on peut voir – tout de suite à quoi
KERENSKI doit échouer après une courte période au
pouvoir ! - comment cet État russe, qui veut devenir
démocratique, est mis dans l'impossibilité d'aborder
réellement la question économique la plus
importante, la question agraire : parce que dans la
question agraire les associations de la vie russe
sont si présentes, qu'à elles, se brise ce qui de
démocratie sera tenté à partir de l'ancien
absolutisme...
Quiconque regarde de manière impartiale ce
devenir de la Russie, cette intégration de la Russie
dans une impossible structure sociale-démocrate -
parce que justement l'État unifié est éclaté à
l’impossibilité de combiner/rassembler les trois
domaines de vie - il verra que cet exemple de
l'Europe de l'Est est un exemple très significatif,
- et que les politiciens anglais voyants loin qui
considèrent la Russie comme le champ même sur
lequel, comme dans une expérience mondiale, montre
le cours de l’évolution de l'humanité, - que ces
hommes politiques voyants loin ont probablement
raison :
On pourrait embrasser l'Europe entière de
tels points de vue, - on verrait partout comment
l’État unitaire se dissous peu à peu ! Même si, dans
certains endroits, il semble encore solidement
ancré, il se dissoudra ! Parce qu'il ne peut pas
faire face à la bonne interaction dans trois
domaines humains de vie.
Extrait de la conférence « Le chemin vers
la pensée saine et la situation de vie de l’humain
du présent » du 8 juin 1920 à Stuttgart (ga
335-5) :
... Le philosophe Solowieff a été saisi d'une
amère inquiétude lorsqu'il s'est dit en lui-même :
"Sur ma Russie aussi, se répand à travers un règne
pourri intérieurement [81] tout ce que la vision
moderne du monde tire du soubassement de science de
la nature. Là, cette Russie sera recouverte de
toutes les gloires (je ne dis pas cela comme une
ironie) de la technique moderne, du trafic moderne,
et, comme volé au monde disparaît, ce que le sol
devrait quand-même délivrer pour une saine pensée
russe. Avec chaque chemin de fer qui y est
introduit, avec chaque installation industrielle,
disparaît ce qui devrait donner naissance à la santé
de la pensée russe: fonds et sols. Et Solowieff nous
apprend qu'il comprend que la pensée humaine saine
est liée à fonds et sol d'une manière différente de
ce qui s'arrache de ce fond et sol, qui dans une
certaine mesure en une hauteur abstraite, quand
aussi en une réalité physique sur une base de
science de la nature, apparaît comme la culture
moderne...
Tiré d'une discussion lors de la soirée d'étude
de la "Fédération pour une tri-articulation" du 9
juin 1920 à Stuttgart(ga 337a – 4) :
Il ne s'agit pas du tout aujourd'hui de nous
engager d'une manière ou d'une autre dans une
discussion avec tous les anciens gardiens de
boutiques, qu'il s'agisse de ceux des confessions ou
de ceux des partis. Aujourd'hui, il s'agit de se
tenir fermement sur le sol de ce que nous avons à
dire afin de l'amener dans le plus grand nombre de
têtes possible. Autrement, nous ne ferons aucun
progrès. Car il est tout simplement trop tard pour
bien des choses. Et il se peut aussi qu'il soit
bientôt trop tard pour certaines choses qui peuvent
encore se produire, notamment la diffusion de nos
idées, quand toujours de nouveau et à
nouveau nous nous occupons seulement de quelques
choses annexes et que nous n'allons pas à
l'essentiel : diffuser nos idées.
J'ai dit : ce que nous avons fondé comme
« le jour qui vient », ce peut donc être
fondamentalement seulement un substitut
insatisfaisant. Pourquoi alors ? Parce que justement
nous ne nous faisons aucune illusion que nous
puissions être pratiques sans nous appuyer sur des
actions pratiques. Nous essayons d'être
économiquement actifs. Mais alors les gens viennent
et vous demandent : oui, comment doit-on mettre en
place un magasin d'épices pour qu'il s'intègre aussi
bien que possible dans l'organisme social
tri-articulé ? Certes, nous voulons fonder des
entreprises économiques dans « le jour qui
vient ». Mais là il s’agit qu'on les saisisse
vraiment pratiquement. Et comment, par exemple,
devrait-on pratiquement saisir les choses
aujourd'hui, quand on doit se dire : si je gère dans
une certaine sorte d'entreprise, ainsi je dois, afin
que je puisse gérer rationnellement, avoir un autre
groupe d'entreprises. Par exemple, pour un groupe
déterminé d'entreprises industrielles, je dois avoir
un groupe déterminé d'entreprises agricoles
(NDT : en fait littéralement : d’économie
de pays, de la campagne,de la terre). Oui,
pouvez-vous alors cela ? Tout cela est donc
impossible aujourd'hui. L'État vous rend impossible
de mettre en place une telle institution pratique.
C'est dire à quel point le pouvoir de l'État est
grand aujourd'hui !
Il ne s'agit pas d'impraticabilité, mais de ce
que le pouvoir rend cette chose impossible.
Par conséquent, ces humain qui se tiennent
actuellement dans n'importe quel domaine de la vie
économique ne devraient en fait pas s’entretenir de
questions subordonnées aujourd'hui, mais ils
devraient s’entretenir de comment les diverses
associations économiques professionnelles, les
groupements économiques absolument se dégagent de ce
qu'est l'État politique, comment ils peuvent se
dégager. Aussi longtemps que les techniciens [82]
aussi longtemps que ceux-ci et ces gens toujours à
nouveau ne pensent rien d’autre qu'à trouver des
institutions qui s'adaptent au mieux à la vie
actuelle de l'État, aussi longtemps nous
n’arriverons pas un pas plus loin. Seulement lorsque
sera discuté : Comment arrivons-nous à nous
détacher ? – comment fonder une vie de
l’économie vraiment libre, dans laquelle ne sera pas
organisé d'en haut, mais sera associé, où états de
professions sont objectivement affiliées/articulés à
des états de professions ? et ainsi de suite. Ce
n'est donc quand-même pas une fois le tout premier
ABC à l'intérieur des discussions pratiques de la
tri-articulation, mais toujours encore sera continué
à bricoler et à parler compte tenu des circonstances
actuelles. Mais toutes ces discussions ne mènent à
rien aujourd'hui.
Défendons-nous des gens qui ne cessent de
répéter : comment ça se passe alors et comment ça se
passe avec ceci et cela ? Il s'agit de ce que nous
pourrons en
premier
commencer à parler raisonnablement lorsque nous
serons un bout plus loin dans la tri-articulation de
l'organisme social, de sorte qu'un nombre
suffisamment grand d’humain faisant l’économie
sachent : nous ne pourrons absolument pas parler
raisonnablement aussi longtemps que nous compterons
encore toujours sur ce que la vie de l’économie nous
sera faite par les institutions de l’État. Ce n'est que dans la mesure même où
nous nous détachons que nous pouvons commencer à
parler raisonnablement. Avant cela, c'est un non
sens. Justement ainsi on ne peut pas bien parler sur
des réformes aussi longtemps que nous ne nous
rendons pas compte que nous ne pouvons pas commencer
à en parler du tout avant de nous tenir dans une
organisation spirituelle libre. On doit au moins
être conscient : tant qu'on est dans une
organisation spirituelle qui dépend de l'État, on
doit parler non sens ; aussi longtemps on ne peut
réformer...[83]
suite
|
Landwirtschaft und Industrie
Neuordnung des Bodenrechtes
als soziale Forderung der Gegenwart
AUS VORTRÄGEN IM JAHRE 1920
Eine weitere Ausführung dieser Gedanken
über die Entwicklungstendenzen in dem Gegensatz
zwischen Westen und Osten brachte der Dornacker
Vortrag vom 7. Februar 1920. Ob — und wie weit — die
Industrialisierung z. B. Sibiriens diese
Gewichtsverteilung ändern werde, das wird sich erst
zeigen, wenn sich diese Industrialisierung von der
marktunabhängigen Kriegsrüstung auf die
Bedarfsgüter-Produktion umzustellen haben wird, wo
der autoritäre Wirtschaftsstaat, der die sibirische
Kriegsindustrie aus dem Boden gestampft hat, sich
unerbittlich vor die eigentlich wirtschaftliche
Aufgabe der Preisgestaltung gestellt sehen wird.
RABINDRANATH TAGORE hat in sich den Geist
Asiens, und Sie können aus seiner Vortragssammlung
„Nationalismus" vieles über diesen strebenden Geist
Asiens entnehmen. Diesen Seelen fehlt aber jede
innere Beziehung zu dem, was in Europa und in
Amerika in Bezug auf das äußere Leben getrieben
worden ist. Erst die letzten Jahrhunderte haben uns
das gebracht, was man nennen kann die rein
mechanistische Kultur. Sie finden heute noch in
Geographiebüchern, daß die gesamte Erde bevölkert
ist von 1500 Millionen Menschen zirka. Das stimmt
aber nicht, wenn 1928: man die Arbeit, die auf der
Erde verrichtet wird, in Betracht zieht, — wenn
sagen wir — einmal ein Marsbewohner herunterkommen
würde auf die Erde und würde die Erdenbevölkerung so
beurteilen, daß er fragt: wieviel arbeitet auf der
Erde ein Mensch, wenn man Rücksicht nimmt auf die
Arbeitskraft, die er anwenden kann? Und wieviel wird
gearbeitet?
Nehmen wir die Zahlen, die vor dem
Krieg bestanden haben, dann würden — wenn man so
notieren würde, wieviel von Menschen auf der Erde
geleistet wird — nicht herauskommen 1500 Millionen,
sondern 2000 Millionen Menschen oder sogar 2200
Millionen Menschen Erdenbevölkerung.
Warum? Weil tatsächlich heute auf der Erde
von Maschinen soviel Arbeitsleistung geliefert wird,
daß das etwa 700 Millionen Menschenleistung
gleichkommt. Würden die Maschinen nicht arbeiten,
und würde das doch geleistet werden sollen durch
menschliche Arbeitskraft, was die Maschinen leisten,
so müßten 700 Millionen Menschen mehr auf der Erde
sein.
Ich habe das ausgerechnet aus der Menge
der auf der Erde verwendeten Kohlen und dabei
zugrunde gelegt eine tägliche Arbeitszeit von nur 8
Stunden, und für ungefähr den Kohlenverbrauch im
Beginn des 20. Jahrhunderts. So daß man sagen kann:
nach dem, was auf der Erde geleistet wird, sind
eigentlich 2200 Millionen Menschen auf der Erde;
aber was da von rein mechanischen
Arbeitsinstrumenten geleistet wird, das wird ganz in
Europa und Amerika geleistet, — in Asien kaum viel
davon.
Seit dem Tode Rudolf Steiners hat sich das
Quantum der von „rein mechanischen
Arbeitsinstrumenten" geleisteten Arbeit — wenigstens
in Amerika — noch gewaltig gesteigert. Die „Neue
Züricher Zeitung" vom 19. 6. 1949 berichtet darüber:
„Als Roosevelt als eine seiner
ersten Amtshandlungen im Jahre 1933 die immer wieder
aufgeschobenen amerikanischen Dammbauten befahl und
die gewaltige Ausweitung der Produktion von
Wasserkraftenergie durchsetzte, welche die
Stromerzeugung von 97,35 Mrd. kWh im Boomjahr 1929 [71] auf 130,3 Mrd. ein Jahrzehnt später und
schließlich auf 256,6 Mrd. kWh im Jahre 1947 steigen
ließ, da erkannten nur wenige die w e l t -p o l i t
i s c h e Bedeutung dieser Maßnahmen, und kaum
jemand rechnete an Hand der PS-Leistungen aus, daß
1939 neben den rund 130 Millionen Amerikanern aus
Fleisch und Blut nun auch Tag und Nacht rund
fünfzigmal mehr „eiserne Sklaven" der Rüstung zur
Verfügung standen, wodurch die arbeitsfähige
„Bevölkerung" der Vereinigten Staaten durch die
neuen Maschinenkräfte im Grunde 6500 Millionen
betrug, weil ja jede Pferdekraft-Stunde mindestens
20 Handarbeiter-Stunden gleichkommt."
Am Studienabend des „Bund für Dreigliederung" vom 3.
März 1920 hielt Rudolf Steiner einen kurzen Vortrag
zur Einleitung. Darin sagte er u. a.:
... Nun hat aber das Geld
ganz gewisse Eigenschaften. Das Geld ist
ein Repräsentant für verschiedenes; aber das Geld
ist gleich. Ich kann eine Summe Geldes erwerben
dadurch, daß ich ein Tonstück verkaufe; eine
geistige Produktion. Ich kann eine Summe Geldes
erwerben dadurch, daß ich Stiefel verkaufe oder
irgend etwas verkaufe. Die Summe Geldes kann immer
gleich sein; dasjenige aber, was ich verkaufe, das
kann sehr verschieden sein. Das Geld nimmt dadurch
gegenüber dem wirklichen Lebensprozeß einen gewissen
abstrakten Charakter an. Und es mußte entstehen
unter dem Einfluß der Weltbankierwirtschaft die
Auslöschung der
konkreten Wechselwirkungen der Produktion im
menschlichen sozialen Verkehr und an deren Stelle
der Verkehr des Repräsentanten, des Geldes.
Das aber hat ganz bestimmte Folgen. Das
hat die Folge, daß die drei wesentlichsten
Bestandteile unseres wirtschaftlichen Prozesses,
Grund und Boden, Produktionsmittel und
Konsumationsmittel, die ihrer Natur nach im
volkswirtschaftlichen Prozeß in ganz verschiedener
Weise drinnenstehen, nicht etwa bloß gedanklich,
sondern real, unter dieselbe Macht gestellt werden,
in derselben Weise behandelt werden. Denn
demjenigen, dem es nur darauf ankommt, eine gewisse
Summe Geldes zu erwerben oder zu verwalten, kann es
gleichgültig sein, ob diese Summe Geldes
repräsentiert Grund und Boden,
Produktionsmittel wie Maschinen oder
dergleichen, die zu anderer Produktion dienen, aber
von Menschen hergestellt sind, oder repräsentieren K
o n s u m a t i o n s a r t i k e l, unmittelbare
Gebrauchsartikel. Es kommt nur darauf an, daß man
eine bestimmte Summe Geldes für etwas erhält,
respektive daß, wenn man sie hat, sie sich verzinst,
gleichgültig durch was.
Es muß der Gesichtspunkt immer mehr und
mehr heraufkommen, auszugleichen die Interessen, die
man an den einzelnen Produkten und
Produktionszweigen hat, und zu ersetzen dieses
Interesse durch das abstrakte Interesse des alle
diese Differenzierungen auslöschenden Kapitals, das
heißt Geldkapital. Dadurch kommen aber ganz gewisse
Dinge heraus.
Nehmen wir einmal Grund und B o den. Der
Grund und Boden ist ja nicht nur irgend etwas
Beliebiges, sondern er ist an einem bestimmten Ort
gelegen und steht in einem Verhältnis zu den
Menschen dieses Ortes. Und die Menschen dieses Ortes
haben gerade zu diesem Grund und Boden auch
Interessen, die man als moralische Interessen
bezeichnen kann, als Interessen seelischer Art. Es
kann durchaus zum Beispiel ein wichtiger Punkt für
die allgemeinen Kultur- und Menschheitsinteressen
der sein, daß auf diesem Grund und Boden ein
gewisses Produkt gepflanzt wird. (Ich will etwas
radikal die Verhältnisse bezeichnen; sie sind ja im
gewöhnlichen Leben nicht so radikal; aber das
wesentliche, worauf es ankommt, kann damit [72]
dargestellt werden.) Wer mit Leuten, die mit Grund
und Boden zusammengewachsen sind, in Verbindung
steht, der wird eine Einsicht darin haben, wie
zusammenhängt die Hervorbringung von dem oder jenem
am Grund und Boden mit den ganzen
Lebensverhältnissen. Seine Erfahrungen hat er
gewonnen im Zusammensein mit Grund und Boden. Man
kann solche Dinge nur durch Erfahrungen gewinnen. Ob
es zum Beispiel gut ist, eine Gegend abzuholzen oder
nicht, dafür können Fragen bedeutsam sein, die
durchaus nur zu beurteilen sind, wenn man
zusammengewachsen ist mit den lokalen Verhältnissen
einer Gegend.
Man kann nun durchaus einsehen, daß es für
die allgemeinen Menschheitsverhältnisse heilsam ist,
daß irgend ein Grund und Boden in einer ganz
bestimmten Weise verwertet wird, daß er aber unter
dieser Verwertung nur ein bestimmtes Erträgnis
abwirft. Diese Gesichtspunkte verschwinden sofort,
wenn an die Stelle des mit Grund und Boden
zusammenhängenden Menschen das Prinzip des G e l d -
kapitalismus tritt. Da handelt es sich darum, daß
dann Grund und B o d e n einfach als eine Ware von
einer Hand in die andere übergehen kann. Derjenige,
der aber Grund und Boden einfach erwirbt dadurch,
daß er das Geld hingibt, der hat nur das Interesse
daran, daß sich das Geld
in der entsprechenden Weise verzinst. Ein
abstraktes Prinzip wird über alles das hinüber
ergossen, was früher konkretes Menschheitsinteresse
war.
Und fragen muß sich der Betreffende, der
bloß das Geldinteresse hat, ob denn unter den
Verhältnissen, die der andere, der mit dem Grund und
Boden zusammengewachsen ist, als Mensch notwendig
erkennt, die Sache für ihn genügend abwirft; wenn
nicht, so müsse man den Baden zu etwas anderem
verwenden. Dann zerstört man notwendige
Menschenverhältnisse bloß unter dem Gesichtspunkte
des Geldkapitalismus. Und so sind über alle
menschlichen Verhältnisse die Gesichtspunkte des
Geldkapitalismus gezogen. Sie haben in der
Volkswirtschaft die Menschen abgelenkt von dem, was
nur herauswachsen kann, wenn der Mensch verbunden
ist mit dem Produktionszweige, verbunden ist mit den
Konsumations-Produkten, die in irgend einem Gebiet
unter den Menschen zirkulieren.
Das war allerdings in früheren
Jahrhunderten vorhanden. Das ist schon verschwunden
unter dem Einfluß 'des ökonomischen Menschen, am
meisten aber unter dem Einfluß des Bankiers im 19.
Jahrhundert. Während ungefähr bis zum Jahre 1810 die
Volkswirtschaft abhängig war von den Händlern und
Industriellen, wurden im 19. Jahrhundert die Händler
und Industriellen, wenn sie sich das auch nicht
gestanden, im wesentlichen abhängig von der
nationalen und internationalen Geldwirtschaft, von
dem Bankier.
Vollständig in den wirtschaftlichen
Egoismus hineingetrieben kann man aber nur werden
durch diese Art von Geldwirtschaft. Diese Art von
Geldwirtschaft, man sollte sie nicht verwechseln mit
dem bloßen Kapitalismus, was heute vielfach
geschieht. Der bloße Kapitalismus (Sie finden das
näher ausgeführt in meinen „Kernpunkten"), der soll
ermöglichen, daß derjenige, der dazu befähigt ist,
große Kapitalmassen, sei es an Produktionsmitteln,
sei es an dem Repräsentanten von Produktionsmitteln,
an Geld, in den Händen haben kann, aber gerade
deshalb mit der Produktion zusammenwächst und auch
nur solange mit ihr verbunden bleibt, als er seine
Fähigkeiten im Dienste der Produktion verwenden
kann. Dieser Kapitalismus ist durchaus für die
moderne Volkswirtschaft notwendig, und gegen ihn zu
wettern ist Unsinn. Ihn abschaffen würde bedeuten:
die gesamte moderne Volkswirtschaft untergraben.
[73]
Darauf kommt es aber gerade an, daß man in
die Wirklichkeit hineinsieht, daß man zum Beispiel
einsieht, was vorgeht bei der Verwaltung eines
großen Komplexes von Grund und Boden, der durchaus
durch das Zusammengehören von Wald und Grund bedingt
sein kann, und der in der Hand eines befähigten
Menschen etwas ganz anderes bedeuten wird, als wenn
einer den Wald abtrennt und Grund und Boden
absondert, dann den Grund und Boden parzelliert, in
Kleinbesitz auflöst und dergleichen. Das kann für
gewisse Gegenden gut sein, für andere müßte es die
Volkswirtschaft ruinieren.
Überall kommt es auf die konkreten
Verhältnisse an. Und wir müssen endlich den Weg
zurückfinden zu den konkreten Verhältnissen. Aber
das äußert sich nicht nur in der nationalen
Wirtschaft, in der einzelnen Volkswirtschaft,
sondern das äußert sich immer mehr und mehr im
internationalen wirtschaftlichen Wesen ...
Darauf kam es bei der Idee der
Dreigliederung an: Einmal aus der vollen
Wirklichkeit heraus zu der Menschheit zu
sprechen, weil die Menschen so ungewohnt sind in der
Gegenwart, an die Wirklichkeit heranzugehen. Deshalb
versteht man auch die Sache so schwer. Die Menschen
sind ungewohnt, an die Wirklichkeit heranzugehen.
Was verstehen denn die Leute von einem
Wirtschaftsleben als solchem? Der Baumeister
versteht etwas vom Bauen. Der Tischlermeister
versteht etwas vom Tischlern. Der Schuhmacher vom
Schuhmacken, der Friseur vom Bartschneiden und von
dem entsprechenden Wirtschaftlichen, was damit
zusammenhängt. Aber das alles, was diese
„Lebenspraktiker" irgendwie zu sagen wissen über das
wirtschaftliche Leben, hängt ja doch mit dem anderen
nicht zusammen. Dadurch ist es so abstrakt. Es mußte
einmal aus dem wirklichen Zusammenhang des gesamten
sozialen Lebens heraus zu der Menschheit gesprochen
werden. Weil die Menschen ungewohnt geworden sind,
die Lebenserfahrungen zur Richtschnur zu benützen,
sehen sie gerade das, was aus der Wirklichkeit
geboren ist, als Utopie an.
Darum aber handelt es sich, daß diese Idee
von der sozialen Dreigliederung erkannt wird als das
Gegenbild aller Utopie. Daß sie erkannt werde als
dasjenige, was aus dem wirtschaftlichen Leben
herausgeboren ist und daher auch in das
wirtschaftliche Leben sich hineinstellen kann. Und
nur darum handelt es sich, daß die Menschen diese
Dinge einsehen werden. Dann wird man finden: mag
einer auf welchem Boden auch immer stehen, — er
wird, gerade wenn er etwas versteht von dem
Zusammenhang seiner Produktion mit idem ganzen
Wirtschaftsprozeß der Welt, die Idee von der
Dreigliederung des sozialen Organismus richtig
verstehen. Diese Idee von der Dreigliederung des
sozialen Organismus schreckt nicht zurück vor einer
genauen Prüfung durch diejenigen, die etwas durch
ihr ganzes Verhältnis zum Leben vom Wirtschaftsleben
verstehen. Aber es verstehen heute nicht viele
Menschen vom Wirtschaftsleben oder sozialen Leben
überhaupt etwas; sondern sie lassen sich treiben und
haben es am besten, wenn sie selber nicht
teilzunehmen brauchen an irgend welcher Ordnung, —
wenn das die Regierung besorgt!
Daher kommen die Menschen zu solchen
vertrakten Ideen, daß sie das, was lebenswirklich
ist, als utopisch ansehen. Allerdings die Situation
ist heute etwas dadurch verdunkelt, daß durch ihren
Sieg die Westmächte die Möglichkeit haben, nicht zur
Höhe der Zeit heraufzukommen. Das was heute mit der
Idee der Dreigliederung gefordert wird, das wird von
der Zeit gefordert. An diesem Punkt ist heute die
Menschheitsentwicklung angelangt. Der Sieg der
Westmächte bedeutet nichts anderes [74] als die
Erkämpfung einer Galgenfrist, unter den alten
sozialen Verhältnissen noch bleiben zu können.
Diesen Luxus können sich die Westmächte gönnen, sie
haben ihn erkämpft. Diesen Luxus können sich die
Mittelmächte nicht gönnen; sie sind darauf
angewiesen, die Forderungen der Zeit zu befriedigen.
Befriedigen sie sie, dann wird das auf die ganze
Welt wirken. Befriedigen sie sie nicht, dann gehen
sie unter ...
Es werden folgende Fragen gestellt:
Wie steht Grund und Boden zu den
Produktionsmitteln? Wie verhält sich zueinander
Grund und Boden, Produktionsmittel, Ware?
Mit Bezug auf die Unterscheidung von Grund
und Boden und Produktionsmitteln ist schon das
wesentliche, daß Grund und B o den allerdings etwas
Begrenztes ist, nichts Elastisches ist, daß er nicht
in bestimmter Weise vermehrt werden kann, während
die Produktionsmittel, die durch menschliche Arbeit
selbst entstehen, eben vermehrt werden können, und
die Produktion durch die Vermehrung der
Produktionsmittel erhöht werden kann.
Nun handelt es sich natürlich darum, daß
man, wenn man solche Unterscheidungen angibt, doch
oftmals von verschiedenen Gesichtspunkten ausgeht.
Indem man unterscheidet Grund und Boden und
Produktionsmittel, bezeichnet man eigentlich
dasjenige, was zunächst da ist und nicht durch
Menschenhände da ist, als Grund und Boden. Für den
volkswirtschaftlich Betrachtenden gehört eine Kuh,
die der Mensch durch seine Arbeit nicht selbst
fabriziert, eben einfach zu G r u n d und
Boden, solange sie nicht geschlachtet wird;
wenn sie geschlachtet wird, ist sie
selbstverständlich eine Ware. Dann tritt sie aber in
einer ganz bestimmten Weise auf auf dem Warenmarkte.
Und man hat es mit zwei Tatsachen zu tun:
Erstens mit der Tatsache, daß sie entzogen wird .der
Produktionskraft des Grund und Bodens, und zweitens,
daß sie auf der anderen Seite als Ware auftritt. Sie
ist in einem gewissen Sinne ein Grenzprodukt.
Solche Grenzprodukte gibt es überall. Aber
es handelt sich darum, daß man gewisse
Kategorien festhält, indem man ja die
Benennungen hernehmen kann von dem
charakteristischen Repräsentanten desjenigen, was
man im Auge hat.
Nicht wahr, im wirtschaftlichen
Prozeß hat man es zu tun mit dem erstens, was
notwendig ist zur Produktion, was aber nicht selbst p r o d u
z i er t we rd e n k an n. Dazu gehört Grund und
Boden und einiges andere. Daher faßt man es zusammen
unter „Grund und Boden ". Zweitens gehört in den
wirtschaftlichen Prozeß hinein alles, was dazu
dient, anderes zu produzieren, wie der Grund und
Boden auch, was aber selbst, wie die Maschine, p r o
d u z i er t werden m u ß. Der Prozeß des Arbeitens
und damit des volkswirtschaftlichen Zusammenhanges,
der verwendet werden muß zur Herstellung der
„Produktionsmittel", der fällt bei Grund und Boden
weg. Das ist das volkswirtschaftlich Wesentliche.
Das übt auch auf die ganze
Betrachtung der Volkswirtschaft einen wesentlichen
Einfluß aus. Daher sind Produktionsmittel nur
solange unter dem 'Gesichtspunkte des
Arbeitsaufwandes zu betrachten, bis sie als
Produktionsmittel für die Produktion fertig sind. In
dem Augenblick, indem Produktionsmittel da sind,
stellen sie sich eigentlich in den Wirtschaftsprozeß
genau so hinein w i e Grund und B o d e n. Darin
liegt die Schwierigkeit, die der Fragesteller immer
findet: Solange man am Produktionsmittel arbeitet
und die Volkswirtschaft in Anspruch nehmen muß, um
an dem Produktionsmittel zu arbeiten, solange ist
ein [75] Unterschied in der volkswirtschaftlichen
Hineinstellung der Produktionsmittel und des Grund
und Bodens. In dem Augenblick, wo die
Produktionsmittel fertig sind, unterliegt die
Beurteilung der Produktionsmittel derselben
Kategorie, wie der Grund und Boden. Solange ich an
der Lokomotive zu fabrizieren habe, muß ich sie
anders beurteilen, muß den volkswirtschaftlichen
Prozeß, in dem das Fabrizieren der Lokomotive vor
sich geht, anders beurteilen. In dem Augenblick, wo
sie fertig ist und auf den Schienen steht und bewegt
wird für die weitere Produktion der Menschen, steht
sie eben so drinnen, wie Grund und Boden. Das ist
die Schwierigkeit in der Unterscheidung,daß
tatsächlich das Fertigprodukt derselben Kategorie
untersteht wie Grund und Boden. Was an Arbeit
aufgewendet werden muß, um Produktionsmittel zu
schaffen, ist im wesentlichen dasjenige, was bei
diesen Produktionsmitteln dazu kommt, und was bei
Grund und Boden fehlt.
Das hängt natürlich mit dem anderen
zusammen: würde der Grund und Boden elastisch sein,
würde man ihn vermehren können, dann würde er
entweder selbst wachsen müssen oder aber Menschen
müßten ihn hervorbringen können. Ich will die Frage
nicht weiter erörtern! Daß eben der Grund und Boden
in bestimmtem Ausmaß da ist und nur stärker oder
schwächer ausgenützt werden kann, — wodurch er
wieder ähnlich wird den Produktionsmitteln, dadurch
unterscheidet er sich von den „elastischen
Produktionsmitteln". Dadurch muß er auch in einer
gewissen anderen Art hineingestellt gedacht werden
in den ganzen volkswirtschaftlichen Prozeß. Das ist
im wesentlichen der Unterschied.
Und man muß natürlich nun das dritte Glied
auch etwas ins Auge fassen, die eigentliche Ware.
Sie ist dadurch charakterisiert, daß sie verbraucht
wird. Dadurch ist sie etwas wesentlich anderes im
volkswirtschaftlichen Prozeß als das
Produktionsmittel, das nicht selbst unmittelbar
verbraucht wird, sondern nur abgenutzt wird, und ist
wieder etwas anderes als Grund und Boden, der auch
nicht dem Verbrauch dient, sondern höchstens
aufgebessert werden muß und dergleichen.
So sind die drei Dinge wesentlich
verschieden im volkswirtschaftlichen Prozeß
unterzubringen:
1. Grund -und Boden, der eigentlich mit
dem beginnt, was das Produktionsmittel erst ist,
wenn sehr viel menschliche Arbeit darauf verwendet
wird;
2. das Produktionsmittel, auf das
menschliche Arbeit verwendet ist; beide sind nicht
zum unmittelbaren Verbrauch da;
3. die Ware; sie ist zum unmittelbaren
Verbrauch da.
Aber die Sache liegt ja so, ,daß das Ganze
wiederum nur eine Zeitfrage ist. Denn in dem
Augenblick, wo Sie darüber nachspekulieren, daß ja
Produktionsmittel, zum Beispiel metallischer Art,
eine gewisse Zeit haben, in der sie aufgebraucht
sind, in diesem Augenblick erscheinen Ihnen diese
Produktionsmittel als Ware. Nur als Ware, die eine
längere Zeit braucht, um aufgebraucht zu werden.
Wenn man überhaupt Unterscheidungen macht
im Leben, so haben diese Unterscheidungen die
Eigenschaft, daß sie höchst unbequem sind. Sie sind
niemals so,
daß man strikte einteilen kann. Man muß mit seinen
Fragen beweglich bleiben. Denn die Produktionsmittel
haben in der Tat in einer gewissen Weise auch
Warencharakter. Diesen Warencharakter, in derselben
Weise wie die Produktionsmittel, hat Grund und Boden
nicht. Deshalb muß man da wiederum einen strengeren
Unterschied machen, und es ist eben bei Grund und
Boden ein
Unfug, ihn überhaupt unter dem rein
geldkapitalistischen Gesichtspunkte mit dem
Warencharakter auszustatten. [76]
Also Sie sehen, wenn man irgend etwas
anwendet in der Wirklichkeit, so darf man nicht bei
abstrakten Begriffen stehenbleiben. Das ist nämlich
das, was die Leute eben den „Kernpunkten der
sozialen Frage" gegenüber selten machen. Sie möchten
hübsch eingeschachtelte Begriffe haben. Dann ist das
„schön", was sie lesen. Dann weiß man doch, wenn man
eine halbe Seite gelesen hat, was man gelesen hat!
Aber in der Wirklichkeit ist ein
Produktionsmittel nur zu erfassen, wenn man weiß: Es
wird zunächst nicht verbraucht; aber wenn man einen
längeren Zeitraum in Anspruch nimmt, ist es gleich
einer Ware. Und man muß bedenken, daß sowohl der
Eigenschaft des Verbrauchtwerdens entsprochen werden
muß, wie der des Nichtverbrauchtwerdens.
Man muß bewegliche Begriffe haben. Das
wollen die Leute heute nicht. Sie wollen
eingeschachtelte Dinge haben. Sie wollen überhaupt
nicht hinausdenken in die Wirklichkeit. Sonst
könnten solche Dinge nicht entstehen, daß zum
Beispiel die Leute sagen: „Anthroposophie gefällt
mir ganz gut; aber von der Dreigliederung will ich
nichts wissen." Der so spricht, gleicht ungefähr
dem, der sagt:
„Ja, für das Geistige interessiere ich mich; aber
dieses Geistige darf nicht in das Politische
übergreifen, dieses Geistige muß unabhängig sein von
dem Politischen!"
Ja, dies Unabhängig-Sein, das will ja
gerade die Dreigliederung erreichen! Und weil das
Geistige nirgends unabhängig ist, so ist das eine
Illusion, wenn Sie glauben, sich nur interessieren
zu können für „bloß Geistiges". Damit Ihr abstraktes
Ideal konkret werden kann, damit Sie etwas haben,
wofür Sie sich interessieren können, ohne daß es von
Politik beeinflußt ist, muß die Dreigliederung erst
erkämpfen ein solches Gebiet, — damit ein Gebiet da
ist auf dem man sich nicht für Politik zu
interessieren braucht. Die Dreigliederung kämpft
gerade für dasjenige, in dem sich wohlfühlen wollen,
— es aber nur aus Illusion vor sich haben —, die
schläfrigen Seelen.
Diese schläfrigen Seelen, man möchte sie
so gerne aufwecken. Sie fühlen sich so ungeheuer
wohl, wenn sie innerlich Mystiker sind, wenn sie die
ganze Welt erfassen innerlich, wenn sie den Gott in
ihrer eigenen Seele entdecken und dadurch so
vollkommene Menschen werden! Aber diese
Innerlichkeit hat nur einen Wert, wenn sie
heraustritt ins Leben. Ich möchte wissen, ob sie
einen Wert hat, wenn jetzt in der Zeit, wo alles
drängt, wo die Welt in Flammen steht, der Mensch
nicht den Weg findet, mitzusprechen in den
öffentlichen Angelegenheiten. Das ist ein schönes
Interesse für Anthroposophie, das sich nur „für
Anthroposophie" interessieren will und nicht einmal
die Möglichkeit findet, mitzureden bei dem, wozu
Anthroposophie anregen soll! Diejenigen
Anthroposophen, die sich „nur für Anthroposophie"
interessieren wollen und nicht für das, was aus
Anthroposophie werden kann dem Leben gegenüber, die
gleichen einem Menschen, der wohltätig ist mit dem
Munde, aber schnell die Taschen zumacht, wenn er
wohltätig sein soll in Bezug auf das, was nun
wirkliche Wohltaten wären. Es ist ganz das gleiche,
nur auf einem anderen Felde. Deshalb ist dasjenige
Anthroposophische, das bei den Leuten zu finden ist,
die sich nur in ihrer Art „für Anthroposophie"
interessierenwollen, das anthroposophische
Geschwätz. Die Wirklichkeit der Anthroposophie ist
dasjenige, das in das Leben übergeht.
Die Gegenüberstellung von Kosmogonie —
Freiheit — Brüderlichkeit, mit welcher Rudolf
Steiner am 10. Oktober 1919 die
amerikanisch-europäisch-asiatischen Grund-Anlagen
charakterisierte, bildet das Thema des öffentlichen
Stuttgarter Vortrags vom 10. März 1920 „Die Völker
der Erde im Licht der Geisteswissenschaft". Der
Ost-Mensch erscheint darin als „der Interpret, der
Dolmetsch der Erde", in seinen Willensgrundlagen
[77] — brüderlich mit allen Volksgenossen — der
gemeinsamen Mutter Erde verwachsen. Der Europäer
sucht die Freiheit, indem er durch das „Erkenne dich
selbst" zum „Interpreten von sich selbst" wird. Der
West-Mensch ringt im wissenschaftlichen und
technischen Intellektualismus darum, sich den durch
das Denken eroberten Gesetzmäßigkeiten des Kosmos
einzufügen. Im vorliegenden Zusammenhang muß
vorzüglich Platz finden die Darstellung des
Eingebettetseins des Ost-Menschen und dessen, was
die Genialität seiner Kultur ausmacht, in die
„Genialität des Bodens" (siehe oben, 22. März 1919).
... Ein Gemeinsames zeigt der
orientalische Menschentypus. Er zeigt, namentlich an
dem indischen Volke, wie der Mensch des Orients
zusammengewachsen ist mit der irdischen Natur, auf
der er erwächst. So sehr es uns erscheint, daß
dieser orientalische Mensch in seine Seele, in sein
Gemüt aufgenommen hat, in intensiver Hingabe, das
Geistige, so sehr uns imponiert orientalische
Mystik, — studieren wir den orientalischen Menschen
hinsichtlich seiner volkstümlichen Eigenschaften, so
finden wir, daß dasjenige, was so bewundernswert als
höchste Geistigkeit in seinem Innern sich offenbart,
gerade bei ihm abhängig ist von dem Erleben des im
Menschen strömenden Willens, der wiederum an den
Stoffwechsel des Menschen gebunden ist. So paradox
dies zunächst erscheinen könnte: gerade die hohe
Geistigkeit der orientalischen Völker, auch
namentlich der Inder, sie ist dasjenige, was — wenn
ich mich eines groben Ausdrucks bedienen darf —
aufkocht aus dem Stoffwechsel, jenem Stoffwechsel,
der im Zusammenhang steht durch seine eigene
Wesenheit mit den Prozessen, die irdische Natur in
der Umgebung dieses Menschen sind. Da draußen in der
indischen Natur — und derjenigen ganz besonders der
älteren Zeiten — sind die Bäume, die Früchte, da ist
dasjenige, was eine herrliche, bewunderungswürdige
Natur dem Menschen wie von selbst gibt: das
vereinigt er mit seinem Stoffwechsel so, daß
dasjenige, was in ihm als Stoffwechsel vorgeht,
gewissermaßen noch die Fortsetzung dessen ist, was
da draußen auf den Bäumen kocht in den Früchten, was
da unter der Erde lebt in den Wurzeln usw. Ganz und
gar zusammengewachsen ist dieser Mensch des Orients
durch seinen Stoffwechsel mit dem irdischen Wachsen
und Gedeihen...
Aus dieser gemeinsamen Erdverbundenheit
erwächst instinktiv-selbstverständliche
„Brüderlichkeit":
So erscheint uns, wenn wir uns ihm
hingeben, dasjenige, was aus dem Gemüt, aus dem
Denken der wirklich geistig produzierenden
orientalischen Völker hervorgeht, wie ein geistiges
Produkt der Erde selbst. Wenn wir uns versenken in
die intensiv zu unserer Seele sprechenden, vom
Lichte des Geistes durchleuchteten Veden, in die
instinktiv-scharfsinnige Vedanta-Philosophie, die
Yoga-Philosophie, in Werke wie die des Laotse, des
Confucius, wenn wir überhaupt einen Sinn dafür
haben, uns hinzugeben an orientalische Poesie,
orientalische Weisheit, — dann haben wir nirgends
dieser Weisheit gegenüber das Gefühl, sie ströme
individuell, in einer besonderen menschlichen
Artung, aus einer Persönlichkeit heraus. So wie der
Orientale zusammengewachsen ist durch seinen
Stoffwechsel mit der umgebenden Natur, wie die
umgebende Natur in ihm weiter webt und west, ja
kocht und siedet, so ist es auch, wenn wir seine
Poesie, seine poetische Weisheit, seine
weisheitsvolle Poesie auf uns wirken lassen, als
wenn die Erde sich selber ausspräche, als wenn die
Geheimnisse des Erdenwachstums durch den Mund des
Orientalen zu der ganzen Menschheit der Erde
sprächen. Man hat das Gefühl: so wie dieser Mensch
Dolmetsch der inneren [78] geistigen Geheimnisse der
Erde selber sein kann, so kann der Angehörige keines
anderen Volkes — keines Volkes des Westens und
keines Volkes der europäischen Mitte — es sein. Ja,
man möchte sagen: es ist fast, wenn man die besten
Angehörigen orientalischer Völkertypen
charakterisieren will, so, als wenn sie auf der Erde
wandelten und in ihrem inneren Erleben das zum
Ausdruck brächten, was eigentlich unter der
Oberfläche der Erde lebt, was von unterhalb der
Oberfläche aus dieser Erde herauswächst und sich in
den Blüten und Früchten der Erde ebenso entpuppt wie
in dem, was geistig-seelisch in der orientalischen
Menschenwesenheit ist ...
Bei den orientalischen
Menschheitsproduktionen ist es so, daß wir selbst in
den höchsten geistigen Schöpfungen etwas sehen wie
Blüten der Erdenentwicklung selber. Der menschliche
Mund ist gleichsam nur da, um die Erde sich
aussprechen zu lassen. Das ist beim
mitteleuropäischen Menschen, schon bei den Griechen,
nicht der Fall ...: wenn er seiner eigenen Natur
folgt, wenn er sich selber nicht untreu wird, dann
wird er, wenn er ein Höchstes aussprechen will,
alles aussprechen, was er selber als Mensch ist…
Nur angedeutet sei hier: ein Hauptmotiv
der ganzen griechischen Geistes- und
Kulturgeschichte — ihr jahrhundertelanger
„trojanischer Krieg" gegen den Orient — ist die
Überwindung der mit der orientalischen Wesensart
verbundenen tellurischen Zügellosigkeit. Die von
Bachofen (oben, zum 22. März 1919) geschilderte
»Sumpf"-Vitalität wird beispielsweise in den
Demeterkulturen der eleusinischen Mysterien
gemeistert. Für die Philosophiegeschichte vgl.
darüber: Rudolf Steiner, »Die Rätsel der
Philosophie". Die im vorstehenden Vortrag
behandelten Fragen wurden weiter behandelt im
Vortrag vom 12. März 1920 über „Die Geschichte der
Menschheit im Lichte der Geisteswissenschaft".
... Der (orientalische) Mensch fühlte sich
in vollem Einklang mit der Natur. Der Mensch jener
alten Zeiten war noch nicht in die Möglichkeit
versetzt, sein Materielles zu verachten, gering zu
schätzen oder auch zu überschätzen. Denn für ihn
offenbarte sich alles Geistige noch im Materiellen.
Er aß und trank; aber in dem, was er als Speise und
Trank aufnahm, offenbarte sich ihm Geistiges. Er
kannte nicht nur das Materielle. Er konnte, indem er
die Frucht vom Baume nahm, im Genuß der Frucht sich
sagen: Durch die Blüte, im ganzen Wachstum, in der
Kraft des Baumes wirkt die Gottheit; sie schenkt mir
die Frucht; sie ist unmittelbar mit mir in
Beziehung, indem ich geistig-leiblich ein Verhältnis
zur Welt eingehe.
So war das, wodurch der Mensch der ersten
Erdenepoche empfand, wie er wirtschaftlich, wie er
rechtlich, wie er geistig mit der Natur, mit dem
anderen Menschen, mit dem Geistigen verbunden war.
Wo er das so empfand, daß er den Gott gegenwärtig
auf der Erde empfand. Wo er alles, was sich ihm auch
leiblich offenbarte — denn ein getrenntes geistiges
Erleben in der Materialität kannte er noch nicht —,
was sich ihm irdisch-sinnlich darbot, auch geistig
erlebte. Wo er sich richtete in seinen Einrichtungen
nach dem, was sich ihm als Göttliches offenbarte...
Man lernt fühlen, wie er die
Umgebung so anschaute, daß die Natur mit all ihren
Blüten, mit all ihren sonstigen Äußerungen, ja mit
Sternen, Sonne und Mond, mit den Wolken usw. in
allen Eindrucksnuancen anders auf ihn wirkte, als
sie auf uns wirkt...
W i r tragen nichts aus den Sternenwelten
herunter als mathematisch-mechanistische Formeln
über Planeten- und Sonnenumlauf, und heute höchstens
noch das, was uns die Spektralanalyse dazu sagt. Und
hier auf dieser Erde sind wir einsam geworden. Wir
wissen uns auf dieser Erde stehend, aber wir fühlen
nichts mehr von einer Verwandtschaft mit den
Sternenweiten. Wir können uns, wenn wir ehrlich [79]
innenhalb der neuzeitlichen mechanistischen
Weltanschauung leben, nicht mehr lebendig als ein
Glied der Welt fühlen. Wir stehen einsam mit unserer
Erde im Weltraum. Und über das, was nicht unsere
Erde ist, rechnen wir nur.
Vor der Statistisch-Volkswirtschaftlichen
Gesellschaft Zürich sprach Rudolf Steiner am 19.
März 1920 über „Dreigliederung und gegenwärtige
Weltlage". Aus diesem Vortrag:
Es ist interessant, an einzelnen
Beispielen zu sehen die Unmöglichkeit der neueren
Einheitsstaatsgebilde, aus ihrer Einheit heraus zu
einer wirklich lebensfähigen sozialen Struktur zu
kommen. Ich wähle als Beispiel Rußland ... wo, wie
an einem im Völkerleben sich abspielenden
Experiment, sich zeigt, was für Bedürfnisse und was
für Unmöglichkeiten im modernen Völkerleben walten.
Nur einiges aus diesem russischen Volkswesen lassen
Sie mich hervorheben:
Da tritt uns — mitten hineingestellt in
den Ihnen ja sattsam bekannten russischen
Absolutismus — in den Sechziger Jahren die
merkwürdige Einrichtung der S e m s t w o s
entgegen:Landschaftsversammlungen, wo sich die
Vertreter des landschaftlichen Lebens, die Menschen,
die im Wirtschaftsleben oder in sonstigen
Lebensgebieten in einzelnen Landschaften drinnen
stehen, in gewissen Versammlungen zusammenfinden,
um, ich möchte sagen, in der Art eines Rates oder
dergleichen über diese Angelegenheiten eben zu
beraten. Rußland ist von den Sechziger Jahren an mit
solchen Semstwos erfüllt. Sie leisten eigentlich
eine fruchtbare Arbeit. Sie arbeiten zusammen mit
etwas anderem, das ein Althergebrachtes ist in
Rußland: den M i r - Organisationen der einzelnen
Dorfgemeinden, einer Art Zwangsorganisationen zum
wirtschaftlichen Leben des Dorfes. Damit haben wir
erstens alt-demokratische Gebräuche drinnenstehend
in der russischen Bauern-Organisation; und wir haben
im Auftreten der Semstwos etwas Neueres, das
durchaus nach dem Demokratischen hin tendiert.
Aber es zeigt sich etwas höchst Merkwürdiges — und
dieses Merkwürdige wird noch auffälliger, wenn wir
eine andere Erscheinung betrachten, wie sie sich
ergeben hat in Rußland, bevor die Weltkatastrophe
das vernichtet oder in ein anderes Licht gestellt
hat —: In Rußland hat sich ergeben, daß sich
assoziiert haben die Menschen der verschiedensten
einzelnen Berufe untereinander, und wiederum, daß
Assoziationen entstanden sind von Beruf zu Beruf.
Bankkassenbeamte, Bankkassenausträger haben
Assoziationen gebildet. Diese Assoziationen haben
sich wiederum zu umfassenderen Assoziationen
zusammengetan. Wer nach Rußland gekommen ist, der
hat eigentlich seine Begegnungen gehalten nicht mit
einzelnen Menschen, sondern er stieß überall, wo er
mit irgend etwas zu tun hatte, auf solche
Assoziationen.
Das alles schob sich hinein indas
Staatsleben des Absolutismus.
Nun, wenn man diese •Semstwos, wenn man
die Assoziationen, wenn man selbst die
Mir-Organisation studiert, so bemerkt man eines:
Gewiß, diese Assoziationen erstrecken sich auch auf
manche andere Gebiete des Lebens, Schuleinrichtungen
und dergleichen. Aber da leisten sie nichts
Besonderes. Wer sich auf ein unbefangenes Studium
dieser Assoziationen einläßt — denn schließlich
gestalteten sich die Semstwos auch nicht zu
Korporationen, sondern eigentlich zu Assoziationen:
die Landwirte verbanden sich mit denen, die im
Aufgang des industriellen Lebens standen, und so
weiter — der bemerkt: wenn das auch alles einen
solchen Charakter bekam, der wie eine öffentliche
Einrichtung aussah, — in Wirklichkeit hatte man es
mit Assoziationen zu tun. Und sie leisteten Gutes.
Aber was sie leisteten, leisteten sie eigentlich nur
auf dem Boden des W i r t s c h a f t s lebens.
Und wir können sagen: In diesem Rußland
zeigte sich das Merkwürdige, daß [80] ein auf
Assoziationswesen begründetes organisches System
entsteht. Und es erweist sich weiter, daß der
russische Staat unfähig ist, irgend etwas mit dem
anzufangen, was da im Werden ist.
So daß wir sagen können: Indem die
Notwendigkeit der frühkapitalistischen Entwicklung,
wie sie ja in Rußland auftritt, zu wirtschaftlichen
Organisationen führt, müssen sich diese aus einer
inneren Notwendigkeit heraus n e b en die
politischen Institutionen hinstellen.
Etwas anderes Eigentümliches tritt auf im
19. und im Beginn des 20. Jahrhunderts in Rußland:
Ja gewiß, der Absolutismus gründete seine Schulen.
Aber diese Schulen sind ja nichts anderes als ein
Spiegelbild der Bedürfnisse des absolutistischen
staatlichen Lebens. Nun, ein Geistesleben entwickelt
sich in Rußland, ein i n t e n s i v e r es Ge i s t
es t e b en, als der Westen Europas annimmt. Aber
wie muß sich dieses Geistesleben entwickeln?
Durchaus in Opposition, ja in revolutionärem Aufruhr
gegen alles, was russisches Staatswesen ist!
Mansieht:dieser stramm einheitlich
organisierte Staat, er splittert sich auseinander in
drei Glieder. Eigentlich will er sich bloß
auseinandersplittern. Er kann es aber nicht. Er
zeigt uns gerade an dem, was geschieht, wie
unmöglich es ist, mit dem Einheitsstaat diese drei
vorzüglichsten Lebensgebiete der Menschen
zusammenzupressen.
Ich kann Ihnen das nur skizzieren. Wenn
Sie im einzelnen studieren, wie sich diese drei
Glieder im russischen Staatsleben dann
hineinentwickeln in den Weltkrieg, — wie sich aus
dem Weltkrieg heraus dann zuerst entwickelt die
wirklich wesenlose Herrschaft MILJUKOWS, — wie sich
dann aber herausentwickelt, was man unter KERENSKI
nennen kann die Umwandlung des Absolutismus in ein
demokratisches Staatswesen (aber noch durchaus im
Glauben an die Allmacht des Einheitsstaates), — da
kann man sehen — gerade an dem, woran nach kurzer
Regierungszeit KERENSKI scheitern muß! — wie dieser
demokratisch-werden-wollende russische Staat in die
Unmöglichkeit versetzt ist, die wichtigste
wirtschaftliche Frage, die A g r a r f r a g e
eigentlich nur anzufassen: weil in der Agrarfrage
die Assoziationen des russischen Lebens so darinnen
stehen, daß an ihnen zerbricht, was an Demokratie
versucht wird aus dem alten Absolutismus heraus ...
Wer unbefangen dieses Werden Rußlands,
dieses Hineinsteuern Rußlands in eine unmögliche
sozial-demokratische Struktur überblickt — weil eben
zersplittert ist der Einheitsstaat an der
Unmöglichkeit, die drei Lebensgebiete
zusammenzufassen —
der wird sehen, daß dieses Beispiel von
Osteuropa ein sehr bedeutungsvolles ist, — und daß die weitblickenden
englischen Politiker, die Rußland gerade als
dasjenige Feld betrachten, auf dem sich wie in einem
Welt-Experiment der Hergang der Entwicklung der
Menschheit zeigt, — daß diese weitblickenden
Politiker wohl recht haben:
Man könnte ganz E u r o p a überschauen
von solchen Gesichtspunkten, — man würde überall
sehen, wie der E i n h e i t s s t a a t allmählich
s i c h auflöst
! Wenn er auch in manchen Gegenden noch fest
gefügt erscheint: er w i rd sich auflösen! Weil er
nicht bewältigen kann das richtige Zusammenwirken in
drei menschlichen Lebensgebieten.
Aus dem Vortrag »Der Weg zu gesundem
Denken und die Lebenslage des Gegenwartsmenschen"
vom 8. Juni 1920 in Stuttgart:
... Den Philosophen Solowieff überkam
bitterste Sorge, wenn er sich sagte: Auch über mein
Rußland breitet sich aus durch eine innerlich
morsche Herrschaft [81] alles das, was die moderne
Weltanschauung aus der naturwissenschaftlichen
Unterlage heraus gewinnt. Da wird dieses Rußland
überzogen mit all den Herrlichkeiten (ich sage das
nicht als Ironie) der modernen Technik, des modernen
Verkehrs, und es verschwindet, wie hinweggestohlen
aus der Welt, dasjenige, was doch den Boden abgeben
müßte für ein gesundes russisches Denken. Es
verschwindet mit jeder Eisenbahn, die hingeleitet
wird, mit jeder Industrie-Anlage dasjenige, aus dem
russische Gesundheit des Denkens erwachsen müßte:
der Grund und Boden. Und man hört es Solowieff an,
daß er ein Verständnis dafür hat, daß mit dem Grund
und Boden in anderer Weise verknüpft ist das gesunde
menschliche Denken als mit demjenigen, was sich
losreißt von diesem Grund und Boden, was
gewissermaßen in einer abstrakten Höhe, wenn auch in
einer physischen Realität auf
naturwissenschaftlicher Grundlage als moderne Kultur
auftritt ...
Aus einer Aussprache beim Studienabend des
„Bund für Dreigliederung" am 9. Juni 1920 in
Stuttgart:
Es handelt sich heute gar nicht darum, daß
wir uns irgendwie einlassen auf eine Diskussion mit
all den alten Ladenhütern, seien es die der
Bekenntnisse, seien es die der Parteien. Heute
handelt es sich darum, daß wir ganz fest auf dem
Boden desjenigen stehen, was wir zu sagen haben, um
es in möglichst viele Köpfe hineinzubringen. Anders
kommen wir nicht vorwärts. Denn es ist für vieles
eben einfach zu spät geworden. Und es wird auch
unter Umständen recht bald zu spät sein für manches,
was noch geschehen kann namentlich für die
Verbreitung unserer Ideen, wenn wir immer wieder und
wiederum nur auf irgendwelche Nebensachen bedacht
sind und nicht auf die Hauptsache gehen:
auszubreiten unsere Ideen.
Ich sagte: das, was wir begründeten als
„Der kommende Tag", es kann ja im Grunde genommen
nur ein unbefriedigendes Surrogat sein. Warum denn?
Weil wir eben uns keine Illusionen vormachen, daß
wir praktisch sein können, ohne auf praktische Taten
uns zu stützen. Wir versuchen, wirtschaftlich tätig
zu sein. Aber da kommen dann die Leute und fragen
einen: ja, wie muß man denn einen Gewürzkrämerladen
einrichten, damit er möglichst gut in den sozialen
dreigliedrigen Organismus sich hineinstellt? Gewiß,
wir wollen in dem „Kommenden Tag" wirtschaftliche
Unternehmungen gründen. Aber da handelt es sich
darum, daß man sie wirklich praktisch anfaßt. Und
wie sollte man praktisch zum Beispiel heute die
Sache anfassen, wenn man sich sagen muß: wirtschafte
ich in einer bestimmten Sorte von Unternehmungen, so
muß ich, damit ich da rationell wirtschaften kann,
eine andere Gruppe von Unternehmungen haben. Zum
Beispiel: zu einer bestimmten Gruppe von
industriellen Unternehmungen muß ich eine bestimmte
Gruppe von landwirtschaftlichen Unternehmungen
haben. Ja, können Sie denn das? Das ist ja alles
heute unmöglich. Der Staat macht es Ihnen ja
unmöglich, eine solche praktische Einrichtung zu
treffen. So groß ist heute ja die Gewalt des
Staates!
Nicht darum handelt es sich, daß Unpraxis
vorliegt, sondern daß Gewalt die Sache unmöglich
macht.
Daher sollten diejenigen Menschen, die nun
tatsächlich stehen auf irgend einem Gebiete des
wirtschaftlichen Lebens, doch wahrhaftig nicht heute
über untergeordnete Fragen sich unterhalten, sondern
sie sollten sich unterhalten darüber, wie die
verschiedenen wirtschaftlichen Berufsverbände, die
wirtschaftlichen Assoziationen überhaupt loskommen
vondem,was politischer Staat ist; wie sie sich
herausschälen können. Solange die Techniker,
[82]solange diese und jene Leute immer wiederum
nichts anderes denken, als Einrichtungen zu treffen,
die am besten hineinpassen in das gegenwärtige
Staatsleben, solange kommen wir keinen Schritt
weiter. Erst dann, wenn darüber diskutiert wird: Wie
kommen wir los? — wie gründen wir ein wirklich
freies Wir t s c ha f t s l e b e n, worinnen nicht
organisiert wird von oben herunter, sondern
assoziiert wird, wo sich Berufsstände an
Berufsstände sachlich angliedern? und so weiter. Es
ist ja noch nicht einmal das allererste ABC in den
praktischen Diskussionen von der Dreigliederung
drinnen, sondern immer wieder unter der
Rücksichtnahme auf die gegenwärtigen Verhältnisse
wird weiter gequacksalbert und herumgeredet. Aber
all dieses Herumreden führt zu nichts heute.
Erwehren wir uns der Leute, die immer
wieder und wiederum sagen: wie ist es dann und wie
ist es dann mit dem und jenem? Es handelt sich
darum, daß wir erst anfangen werden, vernünftig
reden zu können, wenn wir ein Stück weiter sind in
der Dreigliederung des sozialen Organismus, so daß
eine genügend große Anzahl von wirtschaftenden
Menschen wissen: wir können überhaupt solange nichts
Vernünftiges reden, solange wir noch immer darauf
kalkulieren, daß uns durch Staatseinrichtungen das
Wirtschaftsleben gemacht wird. Nur in demselben
Maße, in dem wir loskommen, können wir anfangen,
vernünftig zu reden. Vorher ist es Unsinn. Ebenso
kann man nicht gut über Reformen sprechen, solange
man sich nicht klar ist, daß man überhaupt nicht
anfangen kann, darüber sich zu unterhalten, ehe man
drinnensteht in einer freien geistigen Organisation.
Man muß sich wenigstens bewußt sein: solange man in
einer geistigen Organisation drinnen ist, die vom
Staate abhängt, solange muß man Unsinn reden;
solange kann man nicht reformieren ...
[83]
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