ETHIQUE SOCIALE dans l’œuvre de Rudolf Steiner, collection 210.

Institut pour une tri-articulation sociale
(contenu spécifique au site français)
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"ÉTHIQUE SOCIALE",
LES OCCURRENCES CONNUES.

Passages de l’œuvre de Rudolf Steiner en rapport à l’éthique sociale

(collection 210 de la base de donnée de l'institut)

Rassemblés, présentés et traduits  par François Germani
Achtung, automatische Pons Übersetzung

„SOZIALETHIK“,
DIE BEKANNTEN VORKOMMEN.

Passagen aus Rudolf Steiners Werk in Bezug auf Sozialethik

(Sammlung 210 der Datenbank des Instituts)
Gesammelt, präsentiert und übersetzt von François Germani


Par son approche dite de "triarticulation sociale", Rudolf Steiner a apporté (entre le printemps 1917 et l'automne 1922) une "méthodologie" complète en science sociale afin d'aborder correctement les faits sociaux et surtout le façonnement de société. Il tenait particulièrement à développer des sciences "capable de saisir la volonté" et non uniquement descriptives.
Curieusement, sous divers termes lui étant certes empruntés, furent développées (de préférence ?) des approches plus partielles voire sensiblement différentes que l'on peut regrouper sous l'ensemble beaucoup plus vaste d'impulsion sociale anthroposophique.
Ici, entre "organique sociale", et "art social" nous nous intéresserons à ce que R. Steiner a dit de "éthique sociale (Sozialethik)".

Bien que disposant des moyens de recherche dans l'oeuvre complète, il n'aborde le sujet explicitement que 4 fois : 1905 - 1914 - 1921 - et probablement 1922.
Et cette dernière fois par écrit dans une sentence devenue très connue parce que pratiquée en ouverture de rencontre par de nombreux groupes anthroposophiques.

La personnalité qui a le plus "popularisé" le terme est à ma connaissance Herbert Witzenmann.

Mit seinem Ansatz der „sozialen Dreigliederung“ brachte Rudolf Steiner (zwischen Frühjahr 1917 und Herbst 1922) eine umfassende „Methodologie“ in die Sozialwissenschaft ein, um soziale Tatsachen und vor allem die Gestaltung der Gesellschaft richtig anzugehen. Er legte besonderen Wert auf die Entwicklung von Wissenschaften, die „den Willen erfassen“ und nicht nur beschreiben.
Seltsamerweise wurden unter verschiedenen Begriffen, die zwar von ihm entlehnt waren, (vorzugsweise?) partiellere oder sogar deutlich andere Ansätze entwickelt, die unter dem viel umfassenderen Begriff des anthroposophischen Sozialimpulses zusammengefasst werden können.
Hier, zwischen „sozialer Organik“ und „sozialer Kunst“, werden wir uns für das interessieren, was R. Steiner über „Sozialethik“ gesagt hat.

Obwohl er über die Mittel verfügte, im Gesamtwerk zu recherchieren, ging er nur viermal explizit auf dieses Thema ein: 1905 - 1914 - 1921 - und wahrscheinlich 1922.
Und das letzte Mal schriftlich in einem Satz, der sehr bekannt geworden ist, weil er von vielen anthroposophischen Gruppen zur Eröffnung von Treffen praktiziert wird.

Die Persönlichkeit, die den Begriff am meisten „popularisiert“ hat, ist meines Wissens Herbert Witzenmann.


LA FACULTÉ JURIDIQUE ET LA THÉOSOPHIE
Berlin, 18. Mai 1905 – GA035 – p. 12

DIE JURISTISCHE FAKULTÄT UND DIE THEOSOPHIE Berlin, 18. Mai 1905 - ZWEITER V O R T R A G -GA035 p. 12

Sommaire :
La critique de Jhering : à l'avocat manque la formation philosophique - touche au cœur du problème auquel est confrontée la jurisprudence. L'enseignement universitaire au Moyen Âge et aujourd'hui. La jurisprudence et l’éthique sociale, tout comme l’art de construire des tunnels, nécessitent de porter des critères cognitifs/de connaissance et des fondements de/pour la vie. Une transformation de la pensée juridique figée est nécessaire. Savigny : Le droit est une expression de la vie et doit être créé à partir de la vie. La théosophie peut jeter les bases du renouvellement de la pensée et du sentiment juridique.

Die juristische Fakultät u n d die Theosophie Jherings Kritik: Dem Juristen fehlt die philosophische Bildung - trifft den Kern des Problems, in dem die Jurisprudenz steht. Universitätsbildung im Mittelalter und heute. Die Jurisprudenz und Sozialethik bedürfen wie die Kunst des Tunnelbaues tragen- der Erkenntniskriterien und Lebensgrundlagen. Eine Umwandlung des erstarrten juristischen Denkens ist nötig. Savigny: Recht ist ein Ausdruck des Lebens und muß aus dem Leben heraus geschaffen werden. Theosophie kann die Grundlagen geben zur Erneuerung des juristischen Denkens und Empfindens.

Passage p. 455-457
Maintenant, il est lié au développement du droit d'acquérir une conscience de ce que le droit doit lui aussi être issu d'une formation fondamentale aussi sûre et certaine que la mathématique. Il est intéressant de constater que le peuple qui a formé le droit au sens le plus éminent est tout de suite devenu grand dans l'histoire de l'évolution de l'humanité par la formation du droit, que le peuple romain, grandiose e suite dans ce domaine, était petit en ce qui concerne a manière de penser que l'on doit cependant aussi exiger dans ce domaine : les Romains n'ont pas réussi à produire un seul théorème mathématique ! La pensée romaine reposait sur un mode de pensée tout à fait non mathématique et inexact. C'est pourquoi, au fil des siècles, s'est insinué le préjugé selon lequel il ne serait pas possible d'avoir pour le domaine de la jurisprudence et des sciences sociales une base telle que celle dont on dispose pour les autres domaines, les domaines techniques.

J'aimerais citer un symptôme caractéristique de ce fait. Il y a quinze ans, un éminent juriste, Adolf Exner, est entré en fonction au rectorat de l'université de Vienne. C'était un éminent professeur de droit romain. Lors de son entrée en fonction au rectorat, il a parlé sur la formation politique. Tout le sens de sa conférence était que ce serait une erreur d'accorder une telle valeur à la science de la nature, car la pensée de science de la nature ne serait pas appropriée à une intervention pratique dans les questions sociales et éthiques de l'existence/l'être-là. Par contre il a soulevé la nécessité, qui serait fondée sur la saisie des rapports juridiques. Il a alors expliqué comment les rapports juridiques ne peuvent pas être influencés par la pensée de science de la nature. Il dit : dans la science de la nature, nous voyons jusque dans les premiers principes. Nous voyons comment se comportent les choses dans des cas simples, mais dans les cas compliqués de la vie, personne ne peut réduire les choses à des circonstances/rapports aussi simples. - Il est caractéristique qu'un grand homme de notre temps n'envisage même pas que ce serait notre tâche de créer une pensée aussi claire et transparente dans le domaine de la vie que nous avons été en état de créer dans le domaine des phénomènes de la nature externes et sensoriels. Cela doit tout de suite être notre tâche, nous être au clair que nous pouvons seulement être pratiquement efficaces sur le domaine extérieur de la grande construction de tunnel que si nous sommes en état de reconduire toutes les choses de la vie justement ainsi à des concepts pointus, comme nous sommes en état de reconduire les choses grossières aux concepts mathématiques. Jhering dit dans son "But dans le droit" que ce serait une grosse lacune dans notre formation/entraînement de droit, que les humains qui ont à introduire dans le droit d'une quelque manière n'y soient pas formés à travailler immédiatement éducativement, immédiatement techniquement apprenant, enseignant et œuvrant dans la vie. Maintenant, dit-il, on peut être avocat/juriste tout comme on est un mathématicien qui a résolu son problème après avoir effectué son calcul. À nouveau, Jhering n'envisage pas que la mathématique a en premier une véritable signification depuis que la pensée de science de la nature a gagné de la signification. On a trouvé le chemin de la tête dans la main lorsque quelque chose devient une activité pratique. Alors, tout ce qui est pendant à la jurisprudence et à l'éthique sociale sera aussi d'une signification pratique si elles sont justement aussi claires que chez la mathématique, qui est nécessaire quand on construit un tunnel. Alors on l'envisagera aussi que tout effort partiel se comporte ainsi que si quelqu'un cassait des pierres, les jetait ensemble et croyait ensuite qu'une maison en émergerait. Rien ne sera conquis ou édifié dans le domaine du mouvement des femmes ou de tout autre mouvement social si pas un plan repose à la base du tout. Sinon, le cassage des pierres est un travail éminemment non pratique.


Nun hängt es zusammen mit der Entwickelung des Rechtes, ein Bewußtsein davon zu erwerben, daß auch das Recht hervorgehen muß aus einer grundlegenden Bildung, die ebenso sicher und gewiß ist wie die mathematische. Es ist interessant, daß dasjenige Volk, welches im eminentesten Sinne das Recht ausgebildet hat, gerade groß geworden ist in der Entwicklungsgeschichte der Menschheit durch die Ausbildung des Rechtes, daß das römische Volk, grandios gerade auf diesem Gebiete, klein war in bezug auf diejenige Denkweise, die man aber auch für dieses Gebiet fordern muß: Nicht einen einzigen mathematischen Lehrsatz haben die Römer zustande gebracht! Eine ganz unmathematische und unexakte Denkweise lag dem römischen Denken zugrunde. Daher hat sich durch die Jahrhunderte herauf das Vorurteil eingeschlichen, daß es nicht möglich wäre, für das Gebiet der Jurisprudenz und der Sozialwissenschaft eine solche Grundlage zu haben, wie man sie für die übrigen, die technischen Gebiete, hat.

Ich möchte ein charakteristisches Symptom für diese Tatsache anführen. Es ist fünfzehn Jahre her, da trat ein bedeutender Jurist das Rektorat der Universität Wien an, Adolf Exner. Er war ein bedeutender Lehrer des römischen Rechtes. Er sprach beim Antritt seines Rektorats über die politische Bildung. Der ganze Sinn seines Vortrages war der, daß es ein Fehler wäre, auf die Naturwissenschaft einen so großen Wert zu legen, denn das naturwissenschaftliche Denken sei nicht geeignet, in den sozialen und ethischen Fragen des Daseins irgendwie praktisch einzugreifen. Dagegen hob er die Notwendigkeit hervor, welche auf die Auffassung der rechtlichen Verhältnisse begründet sei. Und dann setzte er auseinander, wie die rechtlichen Verhältnisse unmöglich beeinflußt werden können von dem naturwissenschaftlichen Denken. Er sagt: In der Naturwissenschaft sehen wir bis in die ersten Prinzipien hinein. Wir sehen, wie sich in einfachen Fällen die Dinge ausnehmen, aber in den komplizierten Fällen des Lebens kann niemand die Dinge auf so einfache Verhältnisse zurückführen. - Es ist charakteristisch, daß ein großer Mann unserer Zeit nicht einmal einsieht, daß es unsere Aufgabe wäre, ein ebenso klares und durchsichtiges Denken auf dem Gebiete des Lebens zu schaffen, wie wir es zu schaffen imstande waren auf dem Gebiete der äußeren sinnlichen Naturerscheinungen. Das muß gerade unsere Aufgabe sein, uns klar zu werden, daß wir nur dann praktisch wirksam sein können auf dem äußeren Gebiete des großen Tunnelbaues, wenn wir imstande sind, alle Dinge des Lebens ebenso auf scharfe Begriffe zurückzuführen, wie wir imstande sind, die groben Dinge auf mathematische Begriffe zurückzuführen. Jhering sagt in seinem «Zweck im Recht», es sei ein großer Mangel in unserer Rechts Schulung wie auch in unserem praktischen Rechtsleben, daß die Menschen, die in das Recht in irgendeiner Weise einzuführen haben, nicht dahin geschult werden, unmittelbar erzieherisch, unmittelbar technisch lernend, lehrend und wirkend im Leben zu arbeiten. Nun sagt er, man kann Jurist sein, so wie man ein Mathematiker ist, der seine Aufgabe gelöst hat, wenn er seine Rechnung ausgeführt hat. Wiederum sieht Jhering nicht ein, daß ja die Mathematik erst wirkliche Bedeutung hat, seitdem das Denken der Naturwissenschaft Bedeutung gewonnen hat. Man hat den Weg gefunden vom Kopf in die Hand, wenn etwas zur praktischen Betätigung wird. Dann wird alles, was mit der Jurisprudenz und der Sozialethik zusammenhängt, auch von praktischer Bedeutung sein, wenn sie ebenso klar ist wie bei der Mathematik, die nötig ist, wenn man einen Tunnel baut. Dann wird man es auch einsehen, daß alle Teilbestrebung sich so ausnimmt, wie wenn jemand Steine behauen würde, sie aufeinander würfe und dann glauben könnte, es entstehe ein Haus daraus. Nicht wird etwas erobert oder erbaut auf dem Gebiete der Frauenbewegung oder irgendeiner anderen sozialen Bewegung, wenn nicht dem Ganzen ein Plan zugrunde liegt. Sonst ist das Behauen der Steine eine eminent unpraktische Arbeit.


VIII. LE FONDEMENT MORAL DE LA VIE HUMAINE
Berlin, 12 février 1914 – p. 261 - GA063


VIII. DIE SITTLICHE GRUNDLAGE DES MENSCHENLEBENS
Berlin, 12. Februar 1914 s. 261 - GA063

Sommaire :

Schiller. Les lois inhérentes à un cristal de roche. L'impulsion morale dans l'humain. L'impératif catégorique de Kant. "Éthique sociale". Schopenhauer : « Prêcher la moralité est facile, justifier la moralité est difficile. » Recherche de l'origine du moral dans le monde spirituel. Par ce que nous expérimentons en nous-mêmes avec le concept de l'éthique, nous créons des êtres dans le monde spirituel. L'impulsion morale de l'amour. La « haine » inspire la peur dans le monde spirituel. Une perception de soi sympathique et antipathique dans le monde spirituel à la suite d'actions morales ou immorales. Si l'on éteint la conscience, la conscience dans le monde spirituel est éteinte/déconnectée. Le chercheur de l'esprit depourvu de conscience sera possédé par d'autres êtres dans le monde spirituel. Le monde du moral envoie ses impulsions des royaumes de l'esprit. Le moral dans le cosmos. L'humain soleil dans les anciens mystères. Le respect de Kant. Fichte : le monde des sens comme matériel pour l'ordre moral du monde. Goethe sur la vie morale.

Schiller. Die einem Bergkristall eingeborenen Gesetze. Der moralische Impuls im Menschen. Kants kategorischer Imperativ. «Sozialethik». Schopenhauer: «Moral predigen ist leicht, Moral begründen schwer.» Das Suchen des Ursprungs des Sittlichen in der geistigen Welt. Durch das, was wir mit dem Begriff des Ethischen in uns erleben, schaffen wir Wesen in der geistigen Welt. Der sittliche Impuls der Liebe. Haß" flößt in der geistigen Welt Furcht ein. Sympathische und antipathische Selbstwahrnehmung in der geistigen Welt als Folge von sittlichem oder nicht sittlichem Handeln. Schaltet man das Gewissen aus, so wird das Bewußtsein in der geistigen Welt ausgeschaltet. Der gewissenlose Geistesforscher wird in der geistigen Welt von anderen Wesen besessen. Die Welt des Sittlichen sendet ihre Impulse aus den Geistesreichen. Das Sittliche im Kosmos. Sonnenmenschen in den alten Mysterien. Kants Ehrfurcht. Fichte: Die Sinneswelt als Material für die sittliche Weltordnung. Goethe über das sittliche Leben.

Passage :

On voit ainsi qu'il est volontiers éprouvé que l'entité humaine n'est pas achevé avec ce que sont ses forces de formation, conformément aux forces de formation des autres créatures avec lesquelles il constitue le cosmos physique. Notre époque présente un phénomène étrange. On aimerait dire que notre époque au mode de pensée plus matérialiste, mécaniste et naturaliste, si elle s'abandonne de manière conséquente à ses impulsions les plus intimes, ne peut pas vraiment parler d'un tel monde, dont Kant lui-même a encore parlé dans le sens que je viens d'évoquer. Certes, rares sont les humains de notre époque qui sont conséquents avec leur vision du monde. Ils n'étendent pas à l'ensemble de leur vision du monde tous les sentiments fondamentaux qui découlent des présupposés de leur vision du monde. Ceux qui, aujourd'hui, rendent hommage à une image du monde teintée naturaliste et matérialiste, - et ils préfèrent aujourd'hui se qualifier de monistes - devraient rejeter complètement même la possibilité de regarder vers un monde dans lequel Kant regarde à travers son impératif catégorique, comme à travers une porte d'entrée. Ils le font aussi. Et non seulement de tels qui se tiennent plus ou moins sur un sol de science de la nature et pour qui cela est compréhensible, mais aussi beaucoup qui se disent/nomment « psychologues », le font ainsi. De nombreux penseurs psychologiques du passé récent ne peuvent plus répondre à la question : d’où viennent donc réellement les fondements moraux de la vie de l'humain ? D’où vient ce qui s’exprime dans la vie humaine sous forme d’impulsions morales, et pourtant distingue/différencie l’humain de tous les êtres de nature restant ? Là les gens en viennent alors à dire : moralité, éthique devraient être fondées sur ce que l'individu ne suit pas purement ces impulsions qui immédiatement se dirigent/s'orientent sur son propre être, son propre être-là, mais qu'il suit ces impulsions qui s'orientent sur l'ensemble/la totalité. Et « éthique sociale » est donc devenu un mot qui est très aimé en notre présent. Parce qu'avec les forces dont on croit une fois qu'elles se tiennent précepts de la capacité/du patrimoine de connaissance, on ne peut pas regarder/contempler vers en haut un monde supérieurplus haut, ainsi on cherche dans certaines zones/domaines limites, cependant, comme nous le verrons bientôt, sans aucun fond et sol réel, pour prendre/gagner emprise sur ce qu'on peut encore laisser valoir comme « réel » : la totalité des humains ou un quelque groupe de l’humanité. Et on nomme le moral/la morale ce qui est dans le sens/signification de cette totalité, par opposition à ce que l’individu fait seulement pour soi. On peut trouver dans le présent des pensées extrêmement étranges qui veulent maintenir l’éthique et la moralité sous le point de vue d’une pure éthique sociale. Mais quiconque voit ces choses plus profond sur la base - égal qu'il étudie les impulsions morales de la vie humaine individuelle ou qu'il étudie ce que l'individu a à faire en tant que membre de la totalité - doit quand même justement demander après le véritable contenu de ce qui est à faire, ou, disons mieux, aprés d’où peut provenir un tel contenu, aprés le « lieu », parlé au sens figuré, d’où peuvent émaner/sortir les impulsions morales. En ce sens, Schopenhauer a vraiment prononcé une parole brillante qui a souvent été citée ici : « Prêcher la morale est facile, justifier/fonder la morale est difficile. » Ce qu'il veut dire par là, c'est qu'il est difficile de rechercher dans l'âme humaine les forces et les impulsions qui font réellement d'un être humain un être moral, tandis que certains principes sont faciles à tirer/à lire du cours historique de l'humanité ou des systèmes religieux ou autres avec lequel on peut ensuite prêcher la morale. Pour Schopenhauer, il ne s’agit pas de savoir si l’on peut exprimer tel ou tel principe moral, mais plutôt de savoir ce qui sous-tend les impulsions morales en tant que forces, de la même manière que les forces de la nature extérieure sous-tendent les phénomènes naturels. Aujourd'hui, Schopenhauer, à sa manière unilatérale, recherche ces impulsions de la nature humaine dans la pitié et la compassion. On a dit à juste titre : comment quelqu’un qui se sent moralement lié à une cause qui ne concerne que lui-même et personne d’autre devrait-il chercher à éviter un parjure motivé uniquement par la compassion ? Ou qu’est-ce qui devrait moralement empêcher quelqu’un, par exemple, de se mutiler par une certaine compassion ? Bref, et beaucoup de telles choses pourrait être citées : avec l'impulsion que trouve Schopenhauer, on touche certes à quelque chose d'immensément vaste, on touche à quelque chose qui doit être à la base de la grande majorité des actes moraux, mais qui ne peut absolument pas être exhaustif en tant que tel.


So sieht man, daß es wohl empfunden wird, daß des Menschen Wesenheit nicht abgeschlossen ist mit demjenigen, was seine Bildungskräfte sind, entsprechend den Bildungskräften der anderen Geschöpfe, mit denen er zusammen den physischen Kosmos ausmacht. In unserer Zeit zeigt sich ein Merkwürdiges. Man möchte sagen: unsere Zeit der mehr materialistisch-mechanistischen, naturalistisch geordneten Denkweise kann, wenn sie sich ihren innersten Impulsen konsequent überläßt, doch eigentlich nicht von einer solchen Welt sprechen, von welcher selbst Kant noch in dem eben angedeuteten Sinne gesprochen hat. Gewiß, es sind die wenigsten Menschen in unserer Gegenwart inbezug auf ihre Weltanschauung konsequent. Sie dehnen nicht alle Grundgefühle, welche aus den Voraussetzungen ihrer Weltanschauung folgen, auf das gesamte Weltbild aus. Diejenigen namentlich, die heute einem naturalistisch-materialistisch gefärbten Weltbilde huldigen - und die sich heute lieber Monisten nennen, müßten völlig auch nur die Möglichkeit ablehnen, in eine Welt aufzuschauen, in welche Kant wie durch eine Eingangspforte durch seinen kategorischen Imperativ hineinschaut. Das tun sie auch. Und nicht nur solche, die mehr oder weniger auf einem naturwissenschaftlichen Boden stehen und bei denen es begreiflich ist, sondern auch viele, die sich «Psychologen» nennen, machen es so. Zahlreiche psychologische Denker der jüngsten Vergangenheit kommen nicht mehr zurecht, wenn sie fragen: Woher kommen denn eigentlich die sittlichen Grundlagen des Menschenlebens? Woher kommt das, was als moralische Impulse ins Menschenleben hereinspricht, und was den Menschen dennoch unterscheidet von allen übrigen Naturwesen? Da kom- men denn die Leute dahin zu sagen: Sittlichkeit, Ethik müßte darauf begründet werden, daß der einzelne nicht bloß jenen Impulsen folgt, die unmittelbar auf sein eigenes Wesen, auf sein eigenes Dasein sich richten, sondern daß er denjenigen Impulsen folgt, welche sich auf die Gesamtheit richten. Und «Sozialethik» ist ja ein Wort geworden, welches in unserer Gegenwart sehr beliebt ist. Weil man mit den Kräften, von denen man einmal glaubt, daß sie dem Erkenntnisvermögen zu Gebote stehen, zu keiner höheren Welt aufschauen kann, so sucht man in gewissen Grenzbereichen, aber, wie wir gleich sehen werden, dennoch ohne einen wirklichen Grund und Boden, Anhalt zu gewinnen bei dem, was man noch als «real» gelten lassen kann: die Gesamtheit der Menschen oder irgend eine Gruppe der Menschheit. Und man nennt das moralisch, was im Sinne dieser Gesamtheit ist, im Ge- gensatz zu dem, was der einzelne Mensch nur für sich tut. Man kann ungemein spintisierende Gedanken in der Ge- genwart finden, welche Ethik und Sittlichkeit aufrecht er- halten wollen unter diesem Gesichtspunkte einer bloßen Sozialethik. Aber wer diesen Dingen tiefer auf den Grund sieht - gleichgültig, ob er nach den sittlichen Impulsen für das einzelne Menschenleben forscht, oder ob er nach dem forscht, was der einzelne als Glied der Gesamtheit zu tun hat - , er muß doch eben fragen nach dem wirklichen Inhalt dessen, was zu tun ist, oder, sagen wir besser, nach dem, woher ein solcher Inhalt kommen kann, nach dem «Orte», figürlich gesprochen, von dem die sittlichen Impulse ausgehen können. In diesem Sinne hat Schopenhauer wirklich ein glänzendes Wort gesprochen, das hier schon öfter von mir zitiert worden ist: «Moral predigen ist leicht, Moral begründen schwer». Er meint damit: die Kräfte und Impulse in der Menschenseele aufzusuchen, welche den Menschen wirklich real zu einem sittlichen Wesen machen, das ist schwierig, während aus dem historischen Verlauf der Menschheit oder auch aus den religiösen oder sonstigen Systemen gewisse Grundsätze leicht aufzulesen sind, mit denen man dann Moral predigen kann. Nicht darauf kommt es Schopenhauer an, ob man diese oder jene Moralgrund- sätze aussprechen kann, sondern was das ist, was den mo- ralischen Impulsen als Kräfte zugrunde liegt, analog wie die Kräfte der äußeren Natur den Naturerscheinungen zu- grunde liegen. Nun sucht Schopenhauer allerdings in seiner einseitigen Weise diese Impulse der menschlichen Natur in dem Mit- leid und Mitgefühl. Man hat mit Recht gesagt: Woher sollte jemand, der sich moralisch mit einer Sache verbunden fühlt, die nur ihn selbst und keinen anderen angeht, einen Meineid zu vermeiden suchen, der nur durch das Mitgefühl veranlaßt ist? Oder wodurch sollte jemand sittlich verhindert werden, sagen wir, sich selbst zu verstümmeln aus einem gewissen Mitgefühl heraus? Kurz, und es könnten viele solche Dinge angeführt werden: mit dem Impuls, den Schopenhauer findet, trifft man zwar etwas ungeheuer Umfassendes, trifft man etwas, was den weitaus meisten sittlichen Handlungen zugrunde liegen muß, aber als solches durchaus nicht erschöpfend sein kann.

Note sur une personnalité dans
Deuxième conférence, 7 septembre 1918 – GA184
L’essence du sommeil. La force des idéaux dans l’avenir. Théocratie, ordre métaphysique, positivisme. Bentham.


ZWEITER VORTRAG, 7. September 1918 - GA184
Das Wesen des Schlafes. Die Kraft der Ideale für die Zukunft. Theo- kratie, metaphysische Ordnung, Positivismus. Bentham.

Pour la page 48 : Jeremy Bentham, 1748-1832, philosophe, pacifiste et partisan du libre-échange. Sur la base de l'individualisme éthique, il développa une éthique sociale visant « le plus grand bonheur possible pour le plus grand nombre » et eut une influence particulièrement significative en Angleterre. L'une de ses œuvres les plus importantes est « Introduction aux principes de morale et de législation » (1780).

48 Jeremy Bentham, 1748-1832, Philosoph, Pazifist und Verfechter des Freihandels. Er entwickelte auf der Grundlage eines ethischen Individualismus eine Sozialethik, die «auf das größtmögliche Glück der größtmöglichen Zahl» zielte und besonders in England bedeutenden Einfluß hatte. Eines seiner wichtigsten Werke ist «Introduction to the principles of morals and legislation» (1780)


LA SIGNATURE SPIRITUELLE DU PRÉSENT
Deuxième conférence
Darmstadt, 28 Juillet 1921 - GA077a


ZWEITER VORTRAG - DIE GEISTIGE SIGNATUR DER GEGENWART - Darmstadt, 28. Juli 1921 - GA077a

p.71-74

Mais avec cela est déjà dit qu'aussi l'autre pôle, qui a dû être caractérisé en référence à la signature du présent, prendra lui aussi un autre caractère. Dans la vie pratique, on verra apparaître ce qui n'est pas un élément antisocial, mais un élément social. Cet élément antisocial, d'où vient-il en fait ? Il provient du fait que la culture de la tête a atteint son apogée et que les instincts agissent hors de la nature humaine et s'emparent du sentiment et de la volonté. Ce qu'est la connaissance anthroposophique brille dans le ressenti, brille dans le vouloir ; elle n'émousse pas la violence élémentaire du ressenti et du vouloir, comme les humains le croient si facilement ; elle n'enlève pas aux hommes leur naïveté originelle. Non, lorsque quelque chose de beau est éclairé, il ne perd pas sa spécificité, mais la fait ressortir. Ce qui repose dans les profondeurs de la nature humaine ne devient pas plus terne lorsque c'est éclairé par l'anthroposophie, mais c'est déployé tout de suite de manière juste, sans que l'humain ait à subir la maladie actuelle du temps, la nervosité. La pensée éclaire à nouveau le ressenti, le ressenti la saisit, et en éclairant le ressenti par la pensée, le « je pense, donc je ne suis pas », le « je suis seulement en image en ce que je pense » se transforme - la pensée se transforme en être.

Et ce n'est qu'en nous plongeant dans le vouloir, qui est sinon seulement vécu dans le sommeil - car que sait l'humain, dans la connaissance ordinaire, de la relation qui là domine/règne entre une pensée qui doit/devrait conduire au vouloir et le lever de la main ? -, en ce que cette pensée plonge spirituellement-scientifiquement dans ce vouloir que se développe ce qui maintenant, comme on pourrait dire, dans la lumière claire de la connaissance de l'esprit, conduit d'un humain à l'autre humain. L'humanité peut seulement devenir un tout social par ce que les sentiments/sensations, les impulsions de la volonté sont éclairés, non pas par la connaissance intellectuelle, abstraite, mais par la vision supérieure. Mais c'est parce qu'ils sont imprégnés par cette vision plus haute que naîtra une véritable/à puissance de vrai science sociale, une éthique sociale. C'est tout de suite une telle éthique sociale qui devait être donnée dans mon livre « La philosophie de la liberté ». J'y ai montré que l'humain ne peut se sentir libre qu'en développant une impulsion pour l'action, pour la volonté, à partir de la pensée la plus pure. L'humain ne pourrait jamais se sentir libre s'il devait puiser des impulsions de volonté dans d'autres soubassements. Lorsque nous sommes face à un miroir et que nous n'avons qu'une image devant nous - la comparaison est plus qu'une comparaison -, cette image ne peut pas nous contraindre. Si quelque chose me pousse, je suis contraint par la causalité. Quand je regarde l'image, je ne peux pas être forcé ; l'image n'a pas de force en elle pour me contraindre. Si je saisis mes impulsions de volonté dans la pensée pure de l'image, alors ces pensées de l'image n'ont pas de pouvoir causal, pas de force d'élan. Si je saisis mes impulsions de volonté dans la pensée purement imagée, alors ces pensées imagées n'ont pas de pouvoir causal, pas de force d'impulsion. En reconnaissant la nature imagée de la pensée, on reconnaît comment la volonté libre se fond réellement dans la pensée pure, de sorte que ce n'est que dans ce qu'il y a de plus individuel chez l'humain que l'on peut trouver les impulsions pour une action libre. Mais du fait que la volonté s'insinue dans cette pensée pure, qui est d'abord pour nous une image, du fait même que la volonté s'insinue, comme c'est le cas dans l'action sociale aimante ou dans la connaissance suprasensible supérieure, comme vous pouvez le voir dans les explications de mon livre « Comment acquérir des connaissances des mondes supérieurs ? », la pensée autrement pure est remplie de ce qui est l'essence propre et éternelle de l'humain. Et la première clairvoyance, honorables personnes présentes, est déjà là lorsqu'une libre décision de la volonté s'allume dans la pensée. Et au fond, tout ce que j'indique ensuite comme méthode pour s'élever dans les mondes spirituels les plus élevés n'est rien d'autre qu'une métamorphose de ce que j'ai décrit dans ma « Philosophie de la liberté » comme étant à la base du libre vouloir. Si l'on reconnaît comment, dans cette pensée pure traversée par la volonté, se trouve ce qui permet à l'humain d'appréhender d'abord les événements du monde comme s'il s'agissait d'une pointe/un sommet, alors on apprend aussi peu à peu à comprendre comment cette constitution de l'âme, qui n'est normalement présente que dans l'action libre de l'humain, peut être élargie de la manière décrite hier, et comment on peut ainsi parvenir à des connaissances suprasensibles. Si l'humain veut se reconnaître comme un être libre, il doit commencer par cette véritable vision suprasensible, sinon la liberté sera toujours pour lui quelque chose d'impossible. La liberté n'est pas non plus compatible avec la causalité naturelle - même pour le kantien ou pour celui qui prétend l'être. Et il n'y a pas d'autre moyen d'harmoniser la causalité naturelle et la liberté humaine que de voir les choses comme je viens justement de les décrire.

Mais alors il y a encore autre chose qui se justifie. Ce que j'ai décrit dans ma « Philosophie de la liberté » comme fondement du vouloir social est beaucoup, beaucoup méconnu.


Damit ist aber schon gesagt, daß auch der andere Pol, der charakterisiert werden mußte mit Bezug auf die Signatur der Gegenwart, einen anderen Charakter annehmen wird. Im praktischen Leben wird eintreten, was nun nicht ein antisoziales Element ist, sondern was ein soziales Element ist. Dieses antisoziale Element, woher kommt es denn eigentlich? Es kommt davon her, daß, indem gerade die Kopfkultur einen Höhepunkt erreicht hat, die Instinkte aus der menschlichen Natur heraus walten und das Fühlen und Wollen ergreifen. Was anthroposophisches Erkennen ist, leuchtet hinein in das Fühlen, leuchtet hinein in das Wollen; es stumpft nicht ab die elementare Gewalt des Fühlens und Wollens, wie die Menschen so leicht glauben; es nimmt den Menschen nicht ihre ursprüngliche Naivität. Nein, wenn irgend etwas Schönes beleuchtet wird, verliert es seine Eigentümlichkeit nicht, sondern sie tritt erst recht hervor. Das, was in den Untergründen der menschlichen Natur liegt, wird nicht stumpfer, wenn es anthroposophisch beleuchtet wird, sondern es wird gerade in richtiger Weise entfaltet, ohne daß der Mensch die heutige Zeitkrankheit, die Nervosität, dadurch mitzumachen hat. Der Gedanke leuchtet wiederum hinein in das Fühlen, das Fühlen ergreift ihn, und indem wir in das Fühlen mit dem Gedanken hineinleuchten, verwandelt sich das «Ich denke, also bin ich nicht», das «Ich bin nur im Bilde, indem ich denke» - es verwandelt sich das Denken in ein Sein.

Und erst indem wir in das Wollen untertauchen, das sonst nur im Schlafe erlebt wird - denn was weiß der Mensch im gewöhnlichen Erkennen von der Beziehung, die da herrscht zwischen einem Gedanken, der zum Willen führen soll, und dem Heben der Hand? -, indem dieses Denken geisteswissenschaftlich in dieses Wollen eintaucht, entwickelt sich das, was nun, wie man sagen könnte, im hellen Licht der Geisteserkenntnis von dem einen Menschen zum anderen Menschen hinführt. Die Menschheit kann ein soziales Ganzes nur dadurch werden, daß die Gefühle, daß die Willensimpulse durchleuchtet werden, jetzt nicht von abstrakter, intellektua- listischer Erkenntnis, sondern von dem höheren Schauen. Dadurch aber, daß sie von dem höheren Schauen durchtränkt werden, wird eine wahrhafte Sozialwissenschaft, eine Sozialethik entstehen. Gerade eine solche Sozialethik sollte in meinem Buche «Die Philosophie der Freiheit» gegeben werden. Da zeigte ich, daß sich der Mensch ja im Grunde genommmen nur frei fühlen kann, indem er aus dem reinsten Denken heraus einen Impuls für das Handeln, für das Wollen entwickelt. Der Mensch könnte sich niemals frei fühlen, wenn er aus irgendwelchen anderen Untergründen heraus Willensimpulse schöpfen müßte. Wenn wir einem Spiegel gegenüberstehen, und bloß ein Bild vor uns haben - der Vergeich ist mehr als ein Vergleich -, so kann uns dieses Bild nicht zwingen. Wenn mich irgend etwas schiebt, so bin ich gezwungen durch Kausalität. Wenn ich das Bild anschaue, kann ich nicht gezwungen werden; das Bild hat keine Kraft in sich, um mich zu zwingen. Wenn ich meine Willensimpulse in dem reinen Bildgedanken erfasse, dann haben diese Bildgedanken keine kausale Macht, keine Schwungkraft. Indem man die Bildhaftigkeit des Denkens erkennt, erkennt man, wie im reinen Denken der freie Wille wirklich aufgeht, so daß nur im Individuellsten des Menschen auch die Impulse für freies Handeln gefunden werden können. Dadurch aber, daß in dieses reine Denken, das uns zunächst Bild ist, der Wille einzieht, gerade dadurch, daß der Wille einzieht, wie es der Fall ist beim liebevollen sozialen Handeln oder bei höherer übersinnlicher Erkenntnis, wie Sie in den Ausführungen meines Buches «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?» sehen können, dadurch wird das sonst reine Denken von dem erfüllt, was des Menschen ureigene, ewige Wesenheit ist. Und das erste Hellsehen, meine verehrten Anwesenden, ist schon da, wenn ein freier Willensentschluß im Gedanken aufleuchtet. Und im Grunde genommen ist alles das, was dann von mir als Methode zum Heraufführen in die höchsten Geisteswelten angegeben wird, nichts anderes als eine metamorphosierte Ausgestaltung dessen, was ich in meiner «Philosophie der Freiheit» als dem freien Wollen zugrunde liegend geschildert habe. Erkennt man, wie in diesem vom Willen durchzogenen reinen Denken dasjenige vorliegt, worin der Mensch das Weltgeschehen zunächst erfassen kann wie an einem Zipfel, dann lernt man auch allmählich einsehen, wie man diese Seelenverfassung, die sonst nur in der freien Handlung des Menschen vorhanden ist, in der gestern geschilderten Weise erweitern kann, und wie man dadurch zu übersinnlichen Erkenntnissen kommen kann. Will der Mensch sich als freies Wesen erkennen, so muß er den Anfang machen mit diesem wahren übersinnlichen Schauen, sonst wird ihm Freiheit immer etwas Unmöliches sein. Die Freiheit verträgt sich auch nicht mit der Naturkausalität - auch nicht für den Kantianer oder für den, der wenigstens behauptet, einer zu sein. Und auf keine andere Weise kommt man zu einem Harmonisieren von Naturkausalität und menschlicher Freiheit, als indem man die Sache so durchschaut, wie ich es eben geschildert habe.

Dann aber begründet sich noch etwas anderes. Was ich in meiner «Philosophie der Freiheit» geschildert habe als Grundlage des sozialen Wollens, ist viel, viel verkannt worden.

p. 84

Les humains qui ont pénétré un peu plus profondément dans cette signature de notre époque et qui ont pris la parole ici ou là ces derniers temps, n'ont en fait jamais fait que souligner de manière négative les forces de déclin de notre époque et ce qu'elles doivent être si nous envisageons l'évolution du genre humain que nous venons de décrire. Il n'est pas nécessaire de se référer à Spengler, auquel on fait beaucoup référence aujourd'hui, mais on peut se référer à l'un de nos meilleurs philosophes, Gideon Spicker, qui a rédigé ses écrits à partir d'une conscience large et qui n'a cessé d'attirer l'attention sur la manière dont l'humain, à notre époque, n'est plus en mesure de créer le pont de liaison avec ce qui lui donne en fait la pleine conscience d'être un humain, ce qui le relie à nouveau à l'éternel, ce qui le laisse être pénétré par le divin-éternel. Et c'est Gideon Spicker qui, en 1909, a prononcé des paroles dignes du cœur, en décrivant à sa manière la signature de notre époque. Il a dit: nous en sommes arrivés à avoir une métaphysique sans conviction suprasensorielle, une théorie cognitive sans signification objective, une logique sans contenu, une psychologie sans âme, une éthique sans engagement et une religion sans fondements de raison synthétique. - Maintenant, mes très chers présents, chers camarades. L'anthroposophie veut redonner à l'humain une théorie de la connaissance qui conduit à la réalité, parce que la réalité est à la fois matérielle et spirituelle. La science de l'esprit anthroposophiques veut donner à l'humain une véritable conviction du monde suprasensoriel - en indiquant le chemin vers la vision de ce monde. La science de l'esprit anthroposophiques veut fonder une logique qui à nouveau plonge dans la réalité des choses. La science de l'esprit anthroposophique veut parler d'une vie de l'âme comme réalité, pas purement de cette vie de l'âme que nous interprétons figurativement à partir des résultats de science de la nature de l'anthropologie. La science de l'esprit anthroposophique veut créer une éthique sociale contraignante/liante/reliante/sûre à partir des fondements de l'humanité. Et la science de l'esprit anthroposophique veut donner une conviction religieuse fondée sur les connaissances, sur la vision de ce qui doit exister dans la vie religieuse comme l'existence divine/l'être-là divin. C'est ainsi que la science de l'esprit anthroposophique veut agir sur la signature de notre époque, non pas parce que cela résulte d'un quelconque sens utopiste ou d'une décision arbitraire de la volonté, mais parce que cela semble nécessaire, au sens le plus essentiel, pour notre époque, à ceux qui sont désormais capables d'observer la plus grande détresse et les aspirations les plus essentielles de notre époque.

Menschen, die etwas tiefer eingedrungen sind in diese Signatur unserer Zeit und die in der letzten Zeit da oder dort gesprochen haben, haben im Grunde genommen immer nur in negativer Weise darauf hingewiesen, was an Niedergangskräften in unserer Zeit ist und was im Grunde genommen sein muß, wenn wir diese eben charakterisierte Entwicklung des Menschengeschlechts ins Auge fassen. Man braucht da nicht auf Spengler hinzuweisen, auf den ja heute viel hingewiesen wird, sondern man kann hinweisen auf einen unserer besten Philosophen, Gideon Spicker, der aus weitherzigem Bewußtsein seine Schrift verfaßt hat und der immer wieder darauf hingewiesen hat, wie der Mensch in unserer Zeit nicht mehr die Verbindungsbrücke schaffen kann zu dem, was ihm eigentlich das volle Bewußtsein als Mensch gibt, was ihn anbindet wiederum an das Ewige, was ihn durchdrungen sein läßt von dem Göttlich-Ewigen. Und beherzigenswerte Worte hat gerade Gideon Spicker im Jahre 1909 gesprochen, indem er in seiner Art die Signatur unserer Zeit beschrieben hat. Er sagte: Wir haben es dahin gebracht, eine Metaphysik zu haben ohne über- sinnliche Überzeugung; eine Erkenntnistheorie ohne objektive Bedeutung; eine Logik ohne Inhalt, eine Psychologie ohne Seele, eine Ethik ohne Verbindlichkeit und eine Religion ohne Vernunft gründe. - Nun, meine sehr verehrten Anwesenden, liebe Kommilitonen. Anthroposophie will dem Menschen wieder- um eine Erkenntnistheorie geben, die in die Wirklichkeit hineinführt, weil die Wirklichkeit zugleich materiell und geistig ist. Anthroposophische Geisteswissenschaft will dem Menschen eine wirkliche Überzeugung von der übersinnlichen Welt geben - durch die Aufzeigung des Weges zum Schauen dieser Welt. Anthroposophische Geisteswissenschaft will eine Logik begründen, die wiederum in die Wirklichkeit der Dinge untertaucht. Anthroposophische Geisteswissenschaft will von einem Seelenleben als Wirklichkeit sprechen, nicht bloß von demjenigen Seelenleben, das wir bildhaft herausdeuten aus den naturwissenschaftlichen Ergebnissen der Anthropologie. Anthroposophische Geisteswissenschaft will aus den Untergründen der Menschheit heraus eine verbindliche Sozialethik schaffen. Und anthroposophische Geisteswissenschaft will eine religiöse Überzeugung geben, die gestützt ist auf die Erkenntnisse, auf das Schauen dessen, was im religiösen Leben als das göttliche Dasein existieren muß. So will anthroposophische Geisteswissenschaft auf die Signatur unserer Zeit wirken, aber nicht deshalb, weil das aus irgendeinem utopistischen Sinne oder aus einem willkürlichen Willensentschluß hervorgeht, sondern weil das denjenigen, die nun die größte Not und die tiefste Sehnsucht unserer Zeit zu beobachten vermögen, im allerwesentlichsten Sinne für unser Zeitalter notwendig erscheint.


Sentences et transcriptions pour Edith Maryon
de 1918 à 1924
- GA263a


Sprüche und Niederschriften für Edith Maryon
1918 bis 1924 - GA263a

probablement 1922

Guérissant est seulement, lorsque
Dans le miroir de l’âme humaine ;
Se forme la communauté entière ;
Et dans la communauté
Vit la force de l’âme individuelle.

C'est la devise de l'éthique sociale.

Placer l'esprit actif
à la place du pensé,
Signifie en ce temps
ressentir les exigences sociales fondamentales.


Heilsam ist nur, wenn
Im Spiegel der Menschenseele
Sich bildet die ganze Gemeinschaft;
Und in der Gemeinschaft
Lebet der Einzelseele Kraft.

Das ist das Motto der Sozialethik

Den wirkenden Geist
an die Stelle des gedachten setzen!
heißt in dieser Zeit
die soziale Grundforderung empfinden.