1919 triarticulation 1919

Institut pour une triarticulation sociale
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Dans Contributions aux œuvres complètes de R. Steiner, cahier 26-27  – Michaeli-Noël 1969. Trad. FG - Retour sommaire historique In Beiträge Heft 26-27 Michaeli-Weihenacht 1969
Hella Wiesberger :

L'œuvre publique de Rudolf Steiner pour la tri-articulation de l'organisme social
 La fondation de l'école Waldorf.

Hella Wiesberger:

Rudolf Steiners öffentliches Wirken für die Dreigliederung des sozialen Organismus
Die Gründung der Waldorfschule.

Poursuite de la chronique de l'année 1919
Fortsetzung der Chronik des Jahres
1919
La réunion du 27 janvier 1919 à Dornach a donné lieu à trois actions grâce à l'initiative courageuse de quelques hommes déterminés à saisir les découvertes/connaissances de la science moderne de l'initiation de Rudolf Steiner pour remodeler la vie publique écroulée :

L'« Appel au peuple allemand et au monde de la culture » avec le mouvement pour une tri-articulation de l'organisme social s’y rattachant.

Le plan de Rudolf Steiner pour publier les Mémoires de Moltke comme le document le plus important de l'histoire sur la question dite de la culpabilité allemande de la guerre dans le cadre des négociations de paix de Versailles.

La fondation de la "Freie Waldorfschule" comme première école unifiée en Allemagne (école primaire et secondaire unifiée), qui signifie le premier pas sur la voie de l'auto-administration du système d'enseignement et d'éducation.

Aus der Besprechung in Dornach am 27. Januar 1919 resultierten durch die mutige Initiative einiger Weniger Männer, die entschlossen waren, die Erkenntnisse der modernen Initiationswissenschaft Rudolf Steiners zur Neugestaltung des zusammengebrochenen öffentlichen Lebens zu ergreifen, drei Aktionen:


Der «Aufruf an das deutsche Volk und an die Kulturwelt!» mit der sich daran anschließenden Bewegung für eine Dreigliederung des sozialen Organismus.


Der Plan zur Veröffentlichung der Moltke-Erinnerungen durch Rudolf Steiner als historisch bedeutsamstes Dokument zur sogenannten deutschen Kriegsschuldfrage im Hinblick auf die Versailler Friedensverhandlungen.


Die Gründung der «Freien Waldorfschule» als erste Einheitsschule Deutschlands (einheitliche Volks- und höhere Schule), die den ersten Schritt bedeutet auf dem Wege zur Selbstverwaltung des Unterrichts- und Erziehungswesens.

Alors que Rudolf Steiner est maintenu à Dornach jusqu'au 20 avril - départ pour Stuttgart - par l'achèvement de son livre "Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft" (« Les points essentiels de la question sociale dans les besoins de la vie présente et future ») et que l’attention principale du public mondial est orientée sur Versailles, Emil Molt travaille déjà sur la fondation de la libre école à Stuttgart, comme Rudolf Steiner l'a de nouveau décrit comme nécessaire lors de la réunion du 27 janvier, lorsqu'il s'est tourné vers Molt et a dit : "Nous devons d'abord fonder des écoles libres avec l'argent que nous avons encore... "1** Emil Molt attache cependant de l'importance dans ses mémoires au fait que la première impulsion à fonder une école n’a pas été donnée en premier par cette conversation, mais déjà en Novembre 1918 par une conversation avec un ouvrier de son usine, dont le fils aurait pu fréquenter une école supérieure en raison de sa capacité, si le père avait pu rassembler l'argent de l'école et des livres :

« J'ai ressenti là toute la tragédie de la classe laborieuse, d’être empêchée par manque d'argent de participer à l'éducation des riches, et j'ai eu une idée de ce que cela pouvait signifier pour le progrès social si de nombreux entrepreneurs en prenaient conscience.

Dans cette conversation, qui n'avait peut-être pas une grande signification pour d'autres, l'idée de fonder une école s’est allumée en moi, mais sans que celle-ci n'ait pris pour l'instant une quelque forme fixe.

* Il convient de souligner expressément que seules les activités principales, et surtout de Rudolf Steiner lui-même, ont pu être présentées ici. Bien sûr, en plus de ce qui a été retenu, de nombreuses réunions encore eu lieu n'ont pas été enregistrées, y compris des conférences données par les collègues de Rudolf Steiner comme Emil Molt, Carl Unger, Emil Leinhas et autres, sans compter ce qui a été fait dans d'autres régions d'Allemagne et dans d'autres pays pour l'organisation en trois parties de l'organisme social au sens de Steiner.
** Les chiffres se réfèrent à la référence de la source à la page 64.

[2]

Während Rudolf Steiner bis zum 20. April — Abreise nach Stuttgart — in Dornach festgehalten ist durch die Fertigstellung seines Buches «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft» und das Hauptaugenmerk der Weltöffentlichkeit nach Versailles gerichtet ist, betreibt Emil Molt in Stuttgart bereits die Gründung einer freien Schule, wie sie von Rudolf Steiner auch in der Besprechung vom 27. Januar wiederum als notwendig bezeichnet wurde, indem er zu Molt gewendet sagte: «Wir müssen zuerst aus dem Geld, das wir noch haben, freie Schulen gründen ...»1** Emil Molt legt in seinen Erinnerungen jedoch Wert darauf, daß der erste Anstoß zur Schulgründung nicht erst durch dieses Gespräch, sondern schon im November 1918 durch ein Gespräch mit einem Arbeiter seiner Fabrik gegeben wurde, dessen Sohn aufgrund seiner Befähigung eine höhere Schule hätte besuchen können, wenn der Vater das Schul- und Büchergeld hätte aufbringen können:

 

 

 

«Ich empfand da die ganze Tragik der arbeitenden Klasse, aus Geldmangel abgehalten zu sein, sich am Bildungsgang der Vermögenden zu beteiligen, und bekam eine Ahnung davon, was es für den sozialen Fortschritt bedeuten könnte, wenn viele Unternehmer dafür eine Einsicht gewännen.

An diesem Gespräch, das für den Anderen vielleicht gar keine große Bedeutung hatte, entzündete sich bei mir der Gedanke einer Schulgründung , jedoch ohne daß derselbe vorläufig irgendeine feste Form angenommen hätte.


* Es sei ausdrücklich darauf aufmerksam gemacht, daß hier nur die Hauptaktivitäten, vor allem Rudolf Steiners selbst, aufgezeigt werden konnten. Selbstverständlich fanden neben dem Festgehaltenen auch noch zahlreiche nicht niedergelegte Besprechungen statt, auch z. B. Vorträge von den Mitarbeitern Rudolf Steiners, wie Emil Molt, Carl Unger, Emil Leinhas u. a., ganz abgesehen davon, was in anderen Teilen Deutschlands und in anderen Ländern für die Dreigliederung des sozialen Organismus im Sinne Steiners unternommen wurde.

** Die Ziffern verweisen auf den Quellennachweis Seite 64.


[2]

Mais dans ma conscience cette conversation vit comme la naissance de l'idée de fonder une école Waldorf. L'idée prit une forme plus concrète lorsque, le 27 janvier 1919, j'eus une longue conversation avec quelques amis avec le Dr Steiner sur ce qui pouvait être fait pour améliorer la situation dans les domaines de la culture, de l'économie et de la vie politique. Steiner a parlé pour la première fois de la nécessité d'un appel et nous a dit : <On devrait d'abord fonder des écoles libres avec l'argent dont on dispose encore, afin d'amener aux gens ce dont ils ont besoin> - encore un de ces moments fréquents où le Dr Steiner a dit clairement ce qu'on portait dans son âme comme un problème non encore résolu. A l'époque, on ne parla pas plus  loin sur ce point, mais la suggestion a continué à avoir un effet sur moi, et quand peu de temps après les épreuves des « points essentiels » sortirent, il était clair pour moi que nous devions fonder une école Waldorf pour les enfants de nos employés et ouvriers, pour leur permettre de progresser socialement et pour assurer un bon développement à l'usine. Je voulais voir une communauté de travailleurs qui seraient attachés à leur travail avec plaisir et amour et qui développeraient en temps voulu un fort sentiment d'appartenance à leur lieu de travail. A cette époque, on parlait beaucoup de l'école unitaire ; mais jusqu'à sa réalisation, tout pouvait passer sous l'eau et sécher (printemps 1919 !). Il m'a donc semblé important de faire une fois au moins un début. J'ai aussi toujours trouvé que la chose la plus importante n'était pas de parler, mais de faire !»2

Emil Molt a donc attaché une grande importance à cette clarification, « parce que sinon la version pourrait se développer, le Dr Steiner aurait donné une < instruction> pertinente. Steiner avait toujours souligné que la fondation de l'école Waldorf était un acte social indépendant et libre et non une affaire anthroposophique initiée par lui »3.

Aber in meinem Bewußtsein lebt diese Unterhaltung als die Geburtsstunde für die Idee einer Waldorfschul-Gründung. Das war Mitte November 1918. Greifbarere Gestalt nahm dann der Gedanke an, als ich mit einigen Freunden am 27. Januar 1919 mit Dr. Steiner eine längere Unterredung hatte darüber, was jetzt zur Besserung der Situation auf den Gebieten der Kultur, der Wirtschaft und des politischen Lebens getan werden könne. Damals sprach Dr. Steiner zum erstenmal über die Notwendigkeit eines Aufrufs und sagte dann zu uns: <Man müßte zuerst aus dem Geld, das man noch hat, freie Schulen gründen, um den Leuten das beizubringen, was sie brauchen> — wieder einer jener häufigen Momente, wo Dr. Steiner in klarer Weise aussprach, was man selbst als noch ungeklärtes Problem in der Seele trug. Man sprach damals nicht weiter über diesen Punkt, aber die Anregung wirkte in mir weiter, und als bald darauf die Andrucke der (Kernpunkte> herauskamen, da stand für mich fest, daß wir eine Waldorfschule für die Kinder unserer Angestellten und Arbeiter gründen müßten, tun diesen einen sozialen Aufstieg zu ermöglichen und andererseits der Fabrik einen guten Nachwuchs zu sichern. Ich wollte eine Gemeinschaft von arbeitenden Menschen erstehen sehen, die mit Lust und Liebe an ihrer Arbeit hängen und schon beizeiten ein starkes Zugehörigkeitsgefühl zu ihrer Arbeitsstätte entwickeln würden. Viel war zu jener Zeit von der Einheitsschule die Rede; doch bis zu deren Verwirklichung konnte ja alles drunter und drüber gehen (Frühjahr 1919!). Mir schien es daher wichtig zu sein, einmal wenigstens einen Anfang zu machen. Auch fand ich immer, daß das Wichtigste nicht das Reden, sondern das Tun sei!»2




Emil Molt legte deshalb großen Wert auf diese Klarstellung, «weil sonst die Version entstehen könnte, Dr. Steiner habe eine diesbezügliche <Weisung> erteilt. Dr. Steiner hatte ja immer betont, daß es sich bei der Waldorfschulgründung um eine unabhängige, freie soziale Tat handelte und nicht um eine von ihm veranlaßte anthroposophische Angelegenheit.»3

5 avril
Stuttgart : Lors d'une conversation entre Carl Unger et W. J. Stein au sujet du problème scolaire, Carl Unger rapporte que Rudolf Steiner lui avait dit qu'il était prêt à organiser des cours pour enseignants.4

11 avril (vendredi)
Stuttgart : Emil Molt appelle E. A. Karl Stockrneyer, un enseignant de Mannheim qu'il connaît de Malsch, pour discuter de son projet d'école pour les enfants des ouvriers et employés de la fabrique de cigarettes Waldorf-Astoria et lui demander de coopérer.5

12 avril
Dornach : Télégramme du Dr Steiner à Emil Molt à Stuttgart : « La correction-drapeau vient de se terminer. Quand Boos arrive, le livre peut être terminé rapidement... »1

Stuttgart : Roman Boos se rend à Dornach pour chercher Steiner.4

13 avril
Malsch près de Karlsruhe : Lettre de E. A. Karl Stockmeyer à Emil Molt : « Je reviendi sur notre appel longue distance vendredi soir et je voudrais dire en quelques lignes comment je pense pour l'instant la réalisation de votre beau projet scolaire. .»6
« Stockmeyer, qui avait été l'un des étudiants en science de l’esprit les plus enthousiastes de Rudolf Steiner depuis sa jeunesse, s'intéressait aussi beaucoup à l'art de l'éducation qui allait bien au-delà de ses fonctions d'enseignant. C'était un esprit philosophiquement bien entraîné et un penseur qui se tenait fermement sur ses propres pieds. Déjà avant 1919, il avait publié des essais socio-pédagogiques intéressants. »7

[Rudolf Steiner vient à Stuttgart]

5. April

Stuttgart: In einem Gespräch zwischen Carl Unger und W. J. Stein über das Schulproblem berichtet Carl Unger, daß ihm Rudolf Steiner gesagt habe, er sei bereit, Lehrerkurse zu halten.4

 

11. April (Freitag)

Stuttgart: Emil Molt telefoniert mit dem ihm von Malsch her bekannten E. A. Karl Stockrneyer, Lehrer in Mannheim, um ihm seinen Plan einer Schule für die Kinder der Arbeiter und Angestellten der Waldorf-Astoria-Zigarettenfabrik auseinanderzusetzen und ihn zur Mitarbeit aufzufordern.5


12. April

Dornach: Telegramm Dr. Steiners an Emil Molt in Stuttgart: «Fahnenkorrektur eben fertig. Wenn Boos da, kann Buch rasch geendet ...»1

 

 Stuttgart: Roman Boos fährt nach Dornach, um Steiner zu holen.4

 

13. April

Malsch bei Karlsruhe: Brief E. A. Karl Stockmeyers an Emil Molt: «Ich komme auf unser Ferngespräch vom Freitag abend zurück und möchte vorläufig einmal in wenigen Strichen angeben, wie ich mir die Verwirklichung Ihres schönen Schulplanes denke . .»6

«Stockmeyer, der schon von Jugend an einer der eifrigsten Studenten der Geisteswissenschaft Rudolf Steiners war, hatte auch ein weit über seine Lehramtsfunktionen hinausgehendes Interesse für die Erziehungskunst ganz im großen. Er war ein philosophisch exakt geschulter Geist und ein fest auf eigenen Füßen stehender Denker. Schon vor 1919 hatte er einige interessante sozialpädagogische Aufsätze veröffentlicht.»7

 

[Rudolf Steiner kommt nach Stuttgart]

20 avril
Stuttgart : Rudolf Steiner arrive à Stuttgart accompagné de Marie Steiner et de Roman Boos et travaille sans interruption à Stuttgart et dans les environs jusqu'à l'ouverture de l'école Waldorf le 7 septembre pour la propagation de la tri-articulation de l'organisme social.

Le bureau du comité (plus tard de la fédération), dirigé par Hans Kühn, avait déjà été installé peu avant dans la Champignystraße 17.

20 ou 21 avril

Stuttgart, Landhausstr. 70 (Maison de la Société anthroposophique, où habitait également Rudolf Steiner) :
Première réunion du comité avec Rudolf Steiner. Outre lui et Marie Steiner, Emil Molt, Carl Unger et Hans Kühn sont présents, ainsi qu'Emil Leinhas comme invité. On peut supposer que Roman Boos était également présent, bien que cela ne soit mentionné nulle part.

« Les Amis de Stuttgart ont rendu compte des résultats de leurs activités jusque là. Ils ont soumis à Rudolf Steiner une série de questions relatives à la suite nécessaire du travail pour la tri-articulation : »8

21 avril
Suttgart, Landhausstr. 70, soir : Conférence pour les membres de la Société anthroposophique sur les événements du présent comme pierre de touche de l'attitude anthroposophique envers la vie - Le parasitisme de la vie spirituelle actuelle – Les pensées de la tri-articulation comme résultat d'une contemplation réaliste des circonstances du temps :

 [Tri-articulation comme 'Volonté du Zeitgeist/esprit du temps']

«... Cependant, il faut toutefois regarder un peu plus profondément dans l’évolution de l'humanité si l'on veut rendre hommage de l'entière, pleine, étendue pratique de ce qui est à la base même de cette tri-articulation. Cette tri-articulation est, je dois toujours de nouveau et à nouveau l’accentuer, non quelque chose qui peut simplement vous venir. Elle est quelque chose que l'esprit du temps et le présent exigent absolument des humains, que l'esprit du temps veut réaliser, que l'esprit du temps - s'il vous plaît, quand vous entendez ce qui suit, vous comprendrez aussi cette phrase, que je voudrais maintenant envoyer à l'avance -, ce que l'esprit du temps réalise réellement. Et c'est tout de suite à cause de cela que naît le chaos, que l'humanité pense autrement et agit avant tout différemment que l'esprit du temps pense et agit. »9
[4]

22 avril
Stuttgart, Landhausstr. 70, 11-13 h : Première rencontre avec les représentants étrangers de l'appel. Hans Kühn ouvre la réunion et demande au Dr Steiner d'en assumer la présidence. Rudolf Steiner parle de nouveau sur le contenu de l'appel et il sera discuté sur les possibilités de propagation ».10

Stadtgartensaal, 19.30 : Première réunion publique des signataires de l'« Appel ». Environ 800 personnes présentes. Selon Emil Leinhas, « la Stadtgartensaal a été remplie jusqu'à la dernière place debout. Les gens se pressaient près du pupitre. »8

Hans Kühn ouvre et explique que plusieurs milliers de déclarations d’approbation ont été reçues ; que des groupes se sont formés en divers endroits, comme à Stuttgart ; que des travaux sont également en cours dans des pays voisins comme l'Autriche, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède et avant tout en Suisse. L'appel a été traduit en plusieurs langues et doit être publié en Angleterre. Des traductions de l’écrit du Dr Steiner à venir seraient aussi en cours.

Prof. von Blume a ensuite pris la présidence de la réunion et de la discussion et, passe pour le moment, la parole à Rudolf Steiner, qui parle de l'appel et de son prolongement dans l'évolution socio-historique du présent et de l'avenir proche :
«... Ce qui est écrit dans cet appel, je parlai ainsi en 1917* à un moment décisif, ce n'est pas ce qui est venu à un être humain, c'est le résultat d'une observation pieuse des besoins d’évolution de l'Europe centrale et orientale. Vous avez le choix soit de placer tout d’abord, à partir de la raison synthétique, ce qui veut se réaliser devant l'humanité, afin que cette humanité d'Europe centrale ait à nouveau un but et puisse en parler comme les humains occidentaux, ou ous vous tenez face aux cataclysmes et révolutions les plus terribles. - On écoutait de telles choses à ce moment-là, on les comprenait aussi ; mais on n'avait pas la volonté, ou mieux dit, on ne trouvait pas le pont de la compréhension de raison jusqu’au déployemen de la volonté. Aujourd'hui, les faits parlent haut et fort de ce que ces ponts doivent être trouvés de la compréhension à la volonté. C'est ce qui devrait être dit par cet appel à l'humanité ».11

[Fondation de la Fédération pour la tri-articulation]

Après une discussion vivante, la Fédération pour la tri-articulation de l'organisme social a été fondée à l'unanimité.

Le comité, qui a jusqu'à présent s’est investi à la diffusion de l'appel, s'étend à un comité de travail de sept têtes : Emil Molt, Carl Unger, le professeur von Blume, Hans Kühn, Emil Leinhas, Max Benzinger, Theodor Binder.

La Fédération n'est pas organisée par des statuts, des cartes de membre, et semblable. Sont considérés comme membres ceux qui sont d’accord avec l'« appel ».

Avec cet événement, les nombreuses conférences ont été ouvertes, que Rudolf Steiner donne maintenant au cours des trois prochains mois, en partie devant la compagnie des travailleurs des entreprises et des centres industriels particuliers, en partie devant le grand public, souvent devant plus de 1000 auditeurs.

* Rudolf Steiner décrivait le plus souvent justementaussi ses mémorandums de 1917 comme un « appel » ; il identifiait donc ainsi le contenu des mémorandums de 1917 avec son « Appel au peuple allemand et au monde de la culture de 1919 ».

20. April

Stuttgart: Rudolf Steiner trifft in Begleitung von Marie Steiner und Roman Boos in Stuttgart ein und wirkt nun bis zur Eröffnung der Freien Waldorfschule am 7. September ununterbrochen in Stuttgart und Umgebung für die Propagierung der Dreigliederung des sozialen Organismus.

 

Die Geschäftsstelle des Komitees (später des Bundes), der Hans Kühn vorsteht, war schon kurz vorher in der Champignystraße 17 eingerichtet worden.

20. oder 21. April

Stuttgart, Landhausstr. 70 (Haus der Anthroposophischen Gesellschaft, in dem Rudolf Steiner auch wohnte):

Erste Besprechung des Komitees mit Rudolf Steiner. Außer ihm und Marie Steiner sind anwesend: Emil Molt, Carl Unger und Hans Kühn; ferner Emil Leinhas als Gast. Es ist anzunehmen, daß auch Roman Boos anwesend war, obwohl dies nirgendwo erwähnt wird.

 

«Die Stuttgarter Freunde berichteten über die Ergebnisse ihrer bisherigen Tätigkeit. Sie unterbreiteten Rudolf Steiner eine Reihe von Fragen, die sich auf die notwendige weitere Gestaltweg der Arbeit für die Dreigliederung bezogen.»8


21. April

Suttgart, Landhausstr. 70, abends: Vortrag für die Mitglieder der Anthroposophischen Gesellschaft über die Ereignisse der Gegenwart als Prüfstein für anthroposophische Lebenshaltung — Den Parasitismus des heutigen Geisteslebens — Den Gedanken der Dreigliederung als ein Ergebnis wirklichkeitsgemäßer Betrachtung der Zeitverhältnisse:


 

[Dreigliederung als 'Wille des Zeitgeistes]

 

«... Man muß ja allerdings etwas tiefer hineinschauen in die Entwicklung der Menschheit, wenn man die ganze, volle, weitgehende Praxis desjenigen würdigen will, was gerade dieser Dreigliederung zugrunde liegt. Diese Dreigliederung ist ich muß das immer wieder und wiederum betonen, nicht etwas, was einem einfach einfallen kann. Sie ist etwas, was der Geist der Zeit und der Gegenwart unbedingt von den Menschen fordert, was der Geist der Zeit verwirklichen will, was der Geist der Zeit — bitte, wenn Sie das Folgende hören, werden Sie auch diesen Satz, den ich jetzt vorausschicken käme, verstehen —, was der Geist der Zeit tatsächlich verwirklicht. Und gerade dadurch entsteht das Chaos, daß die Menschheit anders denkt und vor allen Dingen anders handelt, als der Geist der Zeit denkt und handelt.»9

[4]

 

 

22. April

Stuttgart, Landhausstr. 70,11-13 Uhr: Erste Zusammenkunft mit den auswärtigen Vertretern des Aufrufs. Hans Kühn eröffnet die Versammlung und bittet Dr. Steiner den Vorsitz zu übernehmen. Rudolf Steiner spricht wieder über den Inhalt des Aufrufs, und es wird über die Propagierungsmöglichkeiten diskutiert.10

 

Stadtgartensaal, 19.30 Uhr: Erste öffentliche Versammlung der Unterzeichner des «Aufrufes». Anwesend etwa 800 Personen. Nach Emil Leinhas war «der Stadtgartensaal bis zum letzten Stehplatz gefüllt. Bis dicht an das Rednerpult drängten sich die Menschen.»8


Hans Kühn eröffnet und erklärt, daß mehrere tausend Zustimmungserklärungen zum Aufruf eingetroffen sind; daß sich an verschiedenen Orten Gruppen, ähnlich wie in Stuttgart gebildet haben; daß auch in angrenzenden Ländern wie Österreich, Holland, Dänemark, Schweden und vor allem in der Schweiz gearbeitet wird. Der Aufruf sei in verschiedene Sprachen übersetzt und hinausgebracht worden, soll auch in England erscheinen. Auch Übersetzungen der kommenden Schrift Dr. Steiners seien im Gange.


Prof. von Blume übernimmt daraufhin den Vorsitz der Versammlung und die Leitung der Aussprache und übergibt vorerst das Wort Rudolf Steiner, der über den Aufruf und sein Herauswachsen aus der sozialgeschichtlichen Entwickelung der Gegenwart und der nächsten Zukunft spricht:

«... Was in diesem Aufruf steht, so sprach ich im Jahre 1917* in einem entscheidenden Augenblick, das ist nicht der Einfall eines Menschen, das ist aus hingebungsvollem Beobachten der Entwickelungsnotwendigkeiten Mittel- und Osteuropas entstanden. Sie haben die Wahl, entweder das, was sich verwirklichen will, aus Vernunft zunächst hinzustellen vor die Menschheit, damit diese Menschheit Mitteleuropas wieder ein Ziel hat und davon sprechen kann wie die westlichen Menschen, oder Sie stehen vor den furchtbarsten Kataklysmen und Revolutionen. — Man hörte sich solche Sachen dazumal an, man verstand sie auch; aber man hatte nicht den Willen, oder besser gesagt, man fand nicht die Brücke vom Verstandesverstehen bis zur Entfaltung des Willens. Heute sprechen die Tatsachen laut davon, daß diese Brücken vom Verstehen zum Wollen gefunden werden müssen. Das ist es, was durch diesen Aufruf der Menschheit gesagt werden sol1».11


 

[Gründung des Bundes für Dreigliederung]

 

Nach einer lebhaften Diskussion kommt es einstimmig zur Gründung des Bundes für Dreigliederung des sozialen Organismus.

Das Komitee, das sich bisher für die Verbreitung des Aufrufes eingesetzt hat, erweitert sich zu einem siebenköpfigen Arbeitsausschuß: Emil Molt, Carl Unger, Professor von Blume, Hans Kühn, Emil Leinhas, Max Benzinger, Theodor Binder.

 

Der Bund ist nicht organisiert durch Statuten, Mitgliedskarten u. dgl. Als Mitglied wird betrachtet, wer dem «Aufruf» zugestimmt hat.


 

Mit dieser Veranstaltung wurden die zahlreichen Vorträge eröffnet, die Rudolf Steiner nun im Laufe der nächsten drei Monate teils vor der Arbeiterschaft einzelner Betriebe und Industriezentren, teils vor der allgemeinen Öffentlichkeit hält, vielfach vor mehr als 1000 Zuhörern.

 

* Rudolf Steiner bezeichnete seine Memoranden von 1917 meistens ebenfalls als «Aufruf»; er identifizierte also inhaltlich die Memoranden von 1917 mit seinem «Aufruf an das deutsche Volk und an die Kulturwelt• von 1919.

23 avril, matin
Stuttgart, Hackstraße, usine de cigarettes Waldorf-Astoria, 11h00 : Lors d'une assemblée d’entreprise dans l’entrepôt à tabac, a lieu, sur invitation des travailleurs et comités des employés, la première conférence de Rudolf Steiner sur la tri-articulation de l'organisme social, «  attendue », selon Herbert Hahn, « avec un grand suspence par beaucoup d’humains dans l'usine ». Rudolf Steiner accentue entre autres ici la nécessité d'émanciper la vie de l’esprit de l'Etat et de l'ordre économique par des écoles libres :
«Il y a environ quatre-vingt-dix ans, j'ai posé dans une conférence à la compagnie berlinoise des travailleurs à la maison des syndicats (Gewerkschaftshaus) de Berlin, à laquelle étaient aussi des bourgeois, l’affirmation qui pour moi est une connaissance : Pas seulement quelque chose qui existe sinon dans le monde est le résultat de l'ordre économique capitaliste, mais avant toutes choses notre entreprise scientifique est aussi le résultat de l'ordre économique capitaliste. La plupart des principaux prolétaires dirigeant ne me croyaient pas à l'époque. Ils disaient : La science est quand même quelque chose qui est établie par elle-même. Ce qui est scientifiquement établi est établi ; là ne vient pas en considération si c’est pensé prolétarien ou bourgeois. – C’étaient des erreurs qui hantaient les têtes des humains, égal qu'ils pensaient en prolétariens ou en bourgeois, car la conception du monde bourgeoise a été reprise par le prolétariat. Et aujourd'hui, nous nous tenons devant la nécessité de ne pas soigner/cultiver plus loin cette connaissance reprise à la bourgeoisie, mais de nous décider pour un savoir libre qui peut seulement se développer quand les préjugés seront surmontés. »11

[Résolution au gouvernement du Wurtemberg]

Selon une information de Carl Unger, les auditeurs « qui étaient déjà un peu familiers avec les idées de base ont été profondément émus et ravis. L'assemblée a adopté une résolution au gouvernement du Wurtemberg, lequel exigeait à l'unanimité la nomination de Steiner dans le but d’une prise en main immédiate de la tri-articulation. » 12

Texte de la résolution :
« La Commission de travail pour la tri-articulation de l’organisme social aimerait exiger du gouvernement du Wurtemberg que le Dr. Rudolf Steiner soit nommé sans délai afin que la tri-articulation de l'organisme social, qui semble être le seul sauvetage de la chute menacant, puisse être traitée immédiatement. La commission de travail de la Fédération pour la tri-articulation de l'organisme social aimerait plus loin invité les prochaines réunions des entreprises du Wurttemberg à soutenir cette résolution »*.

* Selon le rapport de Unger, cette résolution a ensuite été « présentée à plus de 20 grandes réunions de travailleurs et à plusieurs manifestations dans la maison Gustav-Siegle surpeuplée et acceptée par un total de 10-12.000 personnes. Par cela fut prouvé que lapensée de la tri-articulation avait enthousiasmé/mis le feu à une compagnie d’auditeurs impartiaux et qu'un mouvement populaire dans le meilleur sens du terme était en cours ». Mais « ce fait a aussi appelé la compagnie d’opposants au plan, à qui la presse s’est ouvert avec empressement après s'être montrée relativement bienveillante au début, » La résolution était avant tout mécomprise comme si Steiner s'efforçait d'être appelé dans le gouvernement existant, ce à quoi il ne pensait pas du tout, car la première action qui devait être menée dans le cas d'un appel au sens de la tri-articulation était, comme il a répondu à une question (cf. 25.5.19) : liquider le gouvernement en sa forme existante.

[6]

23. April, vormittags

Stuttgart, Hackstraße, Waldorf-Astoria-Zigarettenfabrik, 11 'Uhr: In einer Betriebsversammlung im Tabaklagerraum findet der erste, nach Herbert Hahn «von vielen Menschen im Werk mit großer Spannung erwartete» Vortrag Rudolf Steiners über Dreigliederung des sozialen Organismus auf Einladung von Arbeiter- und Angestellten-Ausschüssen statt. Rudolf Steiner betont hier u. a. sehr stark die Notwendigkeit, das Geistesleben von der Staats- und Wirtschaftsordnung zu emanzipieren durch freie Schulen:

«Ich habe einmal vor jetzt zwanzig Jahren im Berliner Gewerkschaftshaus in einem Vortrag vor der Berliner Arbeiterschaft, wobei auch Bürgerliche waren, die Behauptung, die für mich eine Erkenntnis ist, aufgestellt: Nicht etwa nur, was sonst in der Welt existiert, ist ein Ergebnis der kapitalistischen Wirtschaftsordnung, sondem vor allen Dingen ist auch unser Wissenschaftsbetrieb ein Ergebnis der kapitalistischen Wirtschaftsordnung. Das haben mir dazumal auch die meisten führenden Proletarier nicht geglaubt. Sie sagten: Wissenschaft ist doch etwas, was durch sich selbst feststeht. Was wissenschaftlich festgesetzt ist, ist eben festgesetzt; da kommt nicht in Betracht, ob es proletarisch oder bürgerlich gedacht ist. Das waren Irrtümer, die in den Köpfen der Menschen spukten, gleichgültig, ob sie proletarisch oder bürgerlich dachten; denn die bürgerliche Weltanschauung wurde vom Proletariat übernommen. Und wir stehen heute vor der Notwendigkeit, nicht dieses vom Bürgertum übernonunene Wissen weiterzupflegen, sondern uns für ein freies Wissen zu entscheiden, das sich nur entwickeln kann, wenn Vorurteile überwunden werden.»11

 

 

[Resolution an die Württembergische Regierung]

 

Nach Bericht von Carl Unger waren die Zuhörer, «die mit den Grundideen schon etwas vertraut waren, tief ergriffen und hingerissen. Die Versammlung faßte eine Resolution an die Württembergische Regierung, welche einstimmig die Berufung Steiners zwecks sofortiger Inangriffnahme der Dreigliederung forderte.» 12

 

Wortlaut der Resolution:

«Der Arbeitsausschuß für Dreigliederung des sozialen Organismus möge von der Württembergischen Regierung fordern, daß Dr. Ru olf Steiner unverzüglich berufen wird, damit die Dreigliederung des sozialen Organismus, welche als die einzige Rettung aus dem drohenden Untergange erscheint, sofort in Angriff genommen werde. Der Arbeitsausschuß des Bundes für die Dreigliederung des sozialen Organismus möge ferner die bevorstehenden Versammlungen der württembergischen Betriebe ersuchen, diese Resolution zu unterstützen.»*


* Nach dem Ungerschen Bericht wurde diese Resolution in der Folge «in über 20 großen Arbeiterversammlungen und in mehreren Veranstaltungen im überfüllten Gustav-Siegle-Haus vorgelegt und im ganzen von 10-12 000 Menschen angenommen. Dadurch war bewiesen, daß der Gedanke der Dreigliederung bei einer unbefangenen Hörerschaft gezündet hatte und eine Volksbewegung im besten Sinne des Wortes im Gange war.» Aber «diese Tatsache rief auch die Gegnerschaft auf den Plan, der sich die Presse bereitwilligst öffnete, nachdem sie sich anfang verhältnismäßig wohlwollend verhalten hatte.," Die Resolution wurde vor allem dahin missverstanden, als ob Steiner anstrebe, in die bestehende Regierung berufen zu werden, woran er selbst überhaupt nicht dachte, denn die erste Handlung, die im Berufungsfalle ausgeführt werden müßte im Sinne der Dreigiederung, wäre, wie er auf eine Frage (vgl. 25. 5. 19) anrwortet: die Regierung in ihrer bestehenden Form zu liquidieren.

[6]

[Décision de fonder une école]

Lors de la session du conseil d'entreprise de la Waldorf-Astoria avec Rudolf Steiner qui a suivi la conférence, Ernil Molt a exprimé sa décision de fondation d'école (« l'anniversaire réel de l'école est le 23 avril 1919 »19), après avoir déjà parlé quelque temps auparavant au ministre social-démocrate de l'Éducation Heymann, qui était ravi qu'un « capitaliste » ait voulu réaliser le projet d'une première école unifiée, dont on avait beaucoup parlé alors et avait promis son aide. A cette réunion, le Dr Steiner est maintenant officiellement prié de prendre en charge la création et la gestion de l'école.

« Combien notre joie fut grande quand il a accepté ! Quand nous lui avons dit que nous avions 100 000 marks à disposition, il a souri de sa manière bienveillante: <certes modeste, mais au moins un début> ». Il avait naturellement seulement raison, parce que comparé à la grande tâche qui nous attendait, ce n'était vraiment pas significatif. Pour nous, cependant, la somme paraissait considérable pour l'époque. »2

Des discussions préparatoires ont également eu lieu entre Herbert Hahn et E. A. Karl Stockmeyer, qui avait été appelé par Molt à Stuttgart.7

23 avril au soir
Landhausstr. 70 : Conférence pour les membres de la Société anthroposophique sur les arrière-plans spirituel-scientifiques de la question sociale - La relation des trois membres de l'organisme social à la vie prénatale, terrestre et posthume de l'âme - Le scepticisme de Fritz Mauthner comme symptôme contemporain.9

[Entschluß zur Schulgründung]


In der sich an den Vortrag anschließenden Betriebsratssitzung der Waldorf-Astoria mit Rudolf Steiner spricht Ernil Molt seinen Entschluß zur Schulgründung aus («der eigentliche Geburtstag der Schule ist der 23. April 1919»19), nachdem er schon einige Zeit vorher mit dem sozialdemokratischen Kultusminister Heymann gesprochen hatte, der sich ehrlich erfreut zeigte, daß ein «Kapitalist» den Plan einer ersten Einheitsschule, von der damals viel geredet wurde, verwirklichen wolle, und seine Mithilfe zugesagt hatte.

Dr. Steiner wird nun in dieser Sitzung offiziell gebeten, die Einrichtung und Leitung der Schule zu übernehmen.

 

«Wie groß war unsere Freude, als er zusagte! Als wir ihm mitteilten, daß wir 100 000 Mark zur Verfügung hätten, meinte er in seiner gütigen Weise lächelnd: <zwar bescheiden, aber wenigstens ein Anfang). Er hatte natürlich nur zu recht, denn im Vergleich zu der großen Aufgabe, die vor uns lag, war es ja wirklich nicht von Bedeutung. Uns selbst kam die Summe aber doch für die damaligen Zeiten recht namhaft vor.»2

 

Auch zwischen Herbert Hahn und dem von Molt nach Stuttgart gerufenen E. A. Karl Stockmeyer fanden vorbereitete Gespräche statt.7


23. April abends

Landhausstr. 70: Vortrag für die Mitglieder der Anthroposophischen Gesellschaft über die geisteswissenschaftlichen Hintergründe der sozialen Frage — Die Beziehung der drei Glieder des sozialen Organismus zum vorgeburtlichen, zum irdischen und zum nachtodlichen Seelenleben — Der Skeptizismus Fritz Mauthners als Gegenwartssymptom.9

24 avril
Waldorf-Astoria : Herbert Hahn, qui donne depuis un certain temps déjà des cours de formation aux ouvriers de Molt dans l'usine, vit un echo surprenant de la conférence de Rudolf Steiner de la veille :
« Quand je suis arrivé à l'usine le lendemain, quelque chose de surprenant s'est produit. Des gens de l'usine m'ont approché et m'ont dit : <Vous savez combien nous aimons nous asseoir pendant ces heures que vous nous donnez et combien nous sommes reconnaissants pour tout ce que nous recevons. Mais nous nous disons aussi : pour nous, c’est un peu tard : nos enfants ne pourraient-ils pas déjà recevoir une école ? Où l'on vit tant de choses ? »7

Landhausstr. 70, 10h30 :
Deuxième rencontre avec les représentants étrangers de l'appel. Le Dr Steiner préside à nouveau la réunion. Entre autres choses, la question de l'école est discutée après que la question sur les écoles de la vision du monde ait été posée. Dr. Steiner : « ..... Mais avant toutes choses, je ne fonderai jamais d'écoles anthroposophiques. Les anthroposophes devraient réorganiser les méthodes et les organisations, mais ne jamais enseigner l'anthroposophie. En premier, nous devons comprendre ce qu'est la liberté spirituelle. Des écoles de vision du monde doivent être évitées le plus possible. »10

En tant que représentant des travailleurs, Max Benzinger pose la question de la formation oratoire, qui n'est cependant pas traitée en détail. Plus tard, Rudolf Steiner a donné deux cours pour orateurs.
[7]
Vers la fin, Hans Kühn demande au Dr. Steiner l'autorisation de reproduire les conférences tenues à Stuttgart, ce qui est approuvé par M. et Mme Steiner. La plupart des conférences transcrites et des discussions ont ensuite été reproduites et mises à la disposition des membres de la  fédération pour la tri-articulation comme matériel de travail.

Saalbau Dinckelacker, 18h15 :
A l'invitation du Comité des travailleurs et des salariés/employés de la firme Robert Bosch, une conférence avec discussion a été organisée à l'intention des chantiers Bosch. La réunion, qui a réuni environ 1000 personnes, a également approuvé à l'unanimité la résolution adoptée la veille par le personnel de la Waldorf-Astoria.
En ces jours, Rudolf Steiner a également eu un entretien personnel avec Robert Bosch, le fondateur des chantiers Bosch. Hans Kühn, témoin de cette conversation, en rend compte :
« Le fabricant Robert Bosch, qui était social-démocrate, a reçu Rudolf Steiner et semblait relativement intéressé. Plus tard, sur cette conversation, dont j'ai été le seul témoin, a été répandu le mensonge dans le journal d'entreprise de l'entreprise que le Dr Steiner avait prié Bosch à une participation financière dans le mouvement de tri-articulation. Bosch ne pouvait peut-être pas imaginer autre chose comme but de la visite, mais il n'en a pas été question du tout. Il s'agissait plutôt d'une discussion politique sur le traité de paix à venir et sur l'accusation selon laquelle l'Allemagne était la seule responsable de la guerre ».13

Les écrits de Theodor Heuß sur « Robert Bosch, vie et prestations » (Stuttgart et Tübingen 1946), dans lesquels il est mentionné que Steiner a donné une conférence aux collaborateurs de Bosch sur la solution de la question sociale, montrent à quel point Rudolf Steiner était mal compris aux points décisifs dans ces milieux à ce moment-là. Il est écrit : « Appelé par des industriels qui appartenaient à sa Société anthroposophique, Rudolf Steiner est resté dans le Wurtemberg, s'exprimant lors de réunions dans tout le Land. Avec l'idéologie de la <tri-articulation de l'organisme social>, qui ne voyait pas le caractère de pouvoir du système de l'Etat [souligné pas dans l'original] .... [Il] semblait (avoir) des vues temporaires d'un effet plus large.

24. April

Waldorf-Astoria: Herbert Hahn, der die von Molt seit geraumer Zeit ein erichteten Arbeiterbildungskurse in der Fabrik gibt, erlebt ein überraschendes Ec o auf den gestrigen Vortrag Rudolf Steiners:

«Als ich am nächsten Tag in die Fabrik kam, geschah etwas überraschendes. Es traten einige Leute aus den Werkstunden an mich heran und sagten etwa: <Sie wissen, wie gern wir jetzt in diesen Stunden, die Sie uns geben, dasitzen und wie dankbar wir sind für alles, was wir da bekommen. Aber wir sagen uns auch: für uns ist es schon ein bissel spät: Könnten nicht schon unsere Kinder eine Schule bekommen? Wo man so viel Lebendiges erfährt?)»7

 

 Landhausstr. 70, 10.30 Uhr:

Zweite Zusammenkunft mit den auswärtigen Vertretern des Aufrufs. Dr. Steiner führt wieder die Versammlung. Es wird u. a. auch die Schulfrage diskutiert, nachdem die Frage nach Weltanschauungsschulen gestellt wurde. Dr. Steiner: «... Vor allem aber würde ich nie anthroposophische Schulen gründen. Die Anthroposophen müßten die Methoden und die Organisationen umgestalten, aber niemals Anthroposophie lehren. Als erstes müssen wir verstehen, was geistige Freiheit ist. Weltanschauungsschulen müssen wir am meisten vermeiden.»10

 

 

Max Benzinger als Arbeitervertreter stellt die Frage nach rednerischer Ausbildung, auf die jedoch nicht näher eingegangen wird. Später hat Rudolf Steiner bekanntlich dann noch zwei Kurse für Redner gehalten.

[7]

Gegen Schluß bittet Hans Kühn Dr. Steiner um die Erlaubnis zur Vervielfältigung der in Stuttgart zu haltenden Vorträge, was von Herrn und Frau Dr. Steiner genehmigt wird. Die meisten der nachgeschriebenen Vorträge und Diskussionen wurden in der Folge vervielfältigt und als Arbeitsmaterial den Mitgliedern des Bundes für Dreigliederung zur Verfügung gestellt.


Saalbau Dinckelacker, 18.15 Uhr:

Auf Einladung des Arbeiter- und Angestelltenausschusses der Firma Robert Bosch Vortrag für die Belegschaft der Boschwerke mit Diskussion. Die von etwa 1000 Personen besuchte Versammlung stimmte ebenfalls einstimmig der am vorhergehenden Tag von der Belegschaft der Waldorf-Astoria gefaßten Resolution zu.

Rudolf Steiner hatte in diesen Tagen auch eine persönliche Unterredung mit Robert Bosch, dem Gründer der Boschwerke. Hans Kühn, Zeuge dieses Gespräches, berichtet darüber:

 

«Der Fabrikant Robert Bosch, welcher ein Sozialdemokrat war, empfing Rudolf Steiner und schien einigermaßen interessiert. In späteren Jahren wurde über dieses Gespräch, dessen einziger Zeuge ich war, in der Werkszeitung der Firma die Lüge verbreitet, Dr. Steiner habe Bosch um finanzielle Beteiligung an der Dreigliederungsbewegung gebeten. Möglicherweise konnte Bosch sich als Zweck des Besuches nichts anderes vorstellen, doch war davon mit keinem Wort die Rede. Das Gespräch bewegte sich vielmehr auf politischer Ebene über den bevorstehenden Friedensvertrag und den Vorwurf der alleinigen Kriegsschuld Deutschlands.»13

 

Wie sehr Rudolf Steiner in diesen Kreisen damals an den entscheidenden Punkten mißverstanden wurde, geht aus der Schrift von Theodor Heuß über «Robert Bosch, Leben und Leistung» (Stuttgart und Tübingen 1946) hervor, in der erwähnt wird, daß Steiner vor der Bosch-Belegschaft einen Vortrag über die Lösung der sozialen Frage gehalten hat. Da heißt es: «Durch einige Industrielle, die seiner Anthroposophischen Gesellschaft zugehörten, berufen, hielt sich Rudolf Steiner in Württemberg auf, durch das ganze Land hin in Versammlungen redend. Mit der Ideologie von der <Dreigliederung des sozialen Organismus>, die den Machtcharakter des staatlichen Wesens nicht sah [Hervorhebung nicht im Original] ... schien [er] vorübergehend Aussichten auf breitere Wirkung zu (haben).»

25 avril
Stuttgart-Untertürkheim, Sängerhalle, fin d'après-midi :
Conférence du Dr Steiner avec discussion pour le personnel des usines Daimler, probablement par l'intermédiaire du Dr Riebensam, le directeur technique des usines, connu de Carl Unger. Rudolf Steiner commence sa conférence par ces mots : « Dans quel sens mon sujet devrait-il être traité par moi aujourd'hui, vous le verrez à partir de l'appel qui a été donné à chacun de vous...
Jusqu'à présent, cette conférence a été datée par erreur – se rapportant à la première impression en 1919 - au « 26 avril ».
Après cette conférence aussi, la résolution au gouvernement est approuvée à l'unanimité.»11
[8]

25. April

Stuttgart—Untertürkheim, Sängerhalle, Spätnachmittag:

Vortrag Dr. Steiners mit Diskussion für die Belegschaft der Daimler-Werke, wahrscheinlich durch Vermittlung von dem mit Carl Unger bekannten technischen Leiter der Werke, Dr. Riebensam. Rudolf Steiner beginnt seinen Vortrag mit den Worten: «In welchem Sinne mein Thema heute von mir behandelt werden soll, Sie werden es ersehen aus dem Aufruf, welcher jedem von Ihnen in die Hand gegeben worden ist...

Dieser Vortrag wurde bisher irrtümlich — zurückgehend auf den Erstdruck 1919 — mit «26. April» datiert.


 

Auch nach diesem Vortrag wird einstimmig der Resolution an die Regierung zugestimmt.»11

 [8]

[Premier entretien de base à l'école avec le Dr Steiner]

Le soir, Landhausstr. 70 : après la conférence pour le personnel Daimler Rudolf Steiner, Emil Molt, E. A. Karl Stockmeyer et Herbert Hahn, lors d'une sorte de première réunion de professeurs, discutent pour la première fois en détail du programme de l'école indépendante Waldorf qui devrait conduire jusqu’à l’âge de 16 ans. Selon le compte rendu de Stockmeyer, pendant la discussion le Dr. Steiner insiste sur la répartition des heures :
« Il a dit que l'apprentissage du latin serait simplement un vestige des écoles monastiques ; le grec aurait plus de valeur après tout, le lycée a créé des momies éducatives et allait sans doute disparaître dans le futur, la mécanique serait beaucoup plus importante que le latin. L'école ainsi conçue deviendrait l'école unitaire du futur ; les deux années qui lui manquent encore jusqu'à la fin complètes de l’école actuelle, primaire de basse et primaire haute, seraient à l'avenir réintégrées dans l'université, dont la structure changerait en ce sens que les deux premières années d'études devraient servir aux études générales dans le futur, les études dans les matières ne commençant que plus tard. Le système d'examen doit être modifié afin que les examens d'État soient supprimés et que l'examen de doctorat reste l'examen universitaire proprement dit. Mais cet examen ne donnera aucun privilège. Dans la vie, il y a libre concurrence. »5

On comptait avec "que la nouvelle école Waldorf serait relativement petite. Molt comptait 150 enfants de son entreprise et, en dehors d'eux, ne voulait initialement accueillir que des enfants d'anthroposophes. Par conséquent, le Dr Steiner a proposé de combiner deux classes en une seule, et il a fortement insisté sur le fait qu'il en résulterait une bien meilleure éducation que si chaque classe était séparée, puisque chaque enfant serait obligé d'étudier la matière deux fois, une fois avec les plus grands, une fois avec les plus jeunes. Le plan avait du sens pour moi, mais je ne pensais pas que j'y étais adapté parce que je me sentais beaucoup plus enclin à enseigner aux élèves plus âgés, et je l'ai dit à la fin de la conversation et j'étais même très enclin à refuser de travailler dans cette école. A la fin de la séance, le Dr Steiner est venu me voir et m'a dit : <Mais vous devriez vous occuper de cette école.> Et cela fut crucial pour moi. J'ai vu pour la première fois que Rudolf Steiner lui-même attachait de l'importance à la nouvelle école et je me suis décidé à m'occuper de la création de l'école. »5

Molt rapporte que Stockmeyer a été chargé « d'effectuer un voyage à travers l'Allemagne à la recherche d'enseignants ». Il parvient rapidement à trouver un plus grand nombre de candidats. »2

Toutefois, selon Herbert Hahn, l'entretien a également abordé d'autres questions que les questions scolaires. « Entre autres choses, Rudolf Steiner vint a parlé de son cycle de conférences, qu'il a tenu à Oslo en 1910 sur <La mission des âmes particulières de peuple en pendant à la mythologie germano-nordique> : < Tout ce qui a été dit à Oslo à l'époque était en même temps pensé pour éviter les conflits entre peuples et les catastrophes de l'humanité. Mais on ne l'a pas entendu. La guerre mondiale est venue malgré tout. Et pourtant, sans élever la voix, mais avec un visage où était à lire  jusqu’à la moelle un sérieux pénétrant, il ajoutait : <Il y aura des catastrophes encore pires pour suivre les actuelles, si on continue à ignorer ces choses> ». Et le Dr Steiner mentionne encore qu'il a passé en revue ce cycle de conférences spécialement pour le Prince Max von Baden : « mais malheureusement cela fut aussi tout à fait vain. »

[9]

[Erstes grundlegendes Schulgespräch mit Dr. Steiner]


Abends, Landhausstr. 70: Im Anschluß an den Vortrag für die Daimler-Belegschaft bespricht Rudolf Steiner mit Emil Molt, E. A. Karl Stockmeyer und Herbert Hahn in einer Art ersten Lehrerbesprechung zum ersten Mal eingehend den Lehrplan der freien Waldorfschule, die bis zum vollendeten 16. Lebensjahr führen solle. Nach dem Protokoll von Stockmeyer betont Dr. Steiner bei der Besprechung der Stundenverteilung:

 

 

«daß das Lateinlernen lediglich ein Überbleibsel der Klosterschulen sei; wertvoller sei immerhin das Griechisch, das Gymnasium erzeuge Bildungsmumien und werde in der Zukunft zweifellos verschwinden, viel wichtiger als Latein sei Mechanik. Die so gestaltete Schule werde die Einheitsschule der Zukunft werden; die zwei Jahre, die ihr noch bis zum Ende der jetzigen Vollanstalten fehlen, Unter-und Oberprima, wird man künftig wieder der Universität angliedern, deren Aufbau sich in dem Sinne ändern wird, daß die ersten beiden Studienjahre künftig allgemein bildenden Studien zu dienen haben, während das Fachstudium erst später anfängt. Das Prüfungswesen muß sich dahin ändern, daß die Staatsprüfungen wegfallen und die Doktorprüfung als eigentliche akademische Prüfung übrigbleibt. Doch wird diese Prüfung kein Privileg geben. Im Leben gilt die freie Konkurrenz.»5

 

 

 

Man reclmete damit, «daß die neue Waldorfschule verhältnismäßig klein sein würde. Molt rechnete mit 150 Kindern aus seinem Betrieb und wollte außer diesen zunächst nur noch die Kinder der Anthroposophen aufnehmen. Daher schlug Dr. Steiner vor, jeweils zwei Jahrgänge in eine Klasse zusammenzunehmen, und er betonte sehr stark, wie dadurch ein viel besserer Unterricht zustande komme, als wenn jede Jahresstufe für sich sei, da ja jedes Kind erzwungen sei, den Lehrstoff zweimal durchzunehmen, einmal mit den älteren, einmal mit den jüngeren. Mir leuchtete der Plan wohl ein: ich glaubte aber dafür nicht geeignet zu sein, weil ich viel mehr Neigung für den Unterricht älterer Schüler verspürte, und ich sprach das auch am Schlusse der Unterredung aus und war eigentlich sehr geneigt, die Mitarbeit an dieser Schule abzulehnen. Nach Schluß der Sitzung kam Dr. Steiner zu mir und sagte: <Aber Sie sollten sich doch dieser Schule annehmen.> Und das war für mich entscheidend. Ich sah nun zum ersten mal, daß Rudolf Steiner selbst der neuen Schule einen Wert beilegte, und ich entschloß mich, die Aufgabe, die Schule einzurichten, anzunehmen.»5

 

 

Molt berichtet, daß Stockmeyer beauftragt wurde, «eine Reise durch Deutschland zu machen, um sich nach Lehrkräften umzuschauen. Es gelang ihm rasch, eine größere Anzahl Kandidaten zu finden.»2

 

Nach Herbert Hahn berührte das Gespräch aber auch noch anderes als Schulfragen. «U. a. kam Rudolf Steiner auf seinen Vortragszyklus zu sprechen, den er 1910 in Oslo gehalten hat über <Die Mission einzelner Volksseelen im Zusammenhang mit der germanisch-nordischen Mythologie>: <Alles was damals in Oslo gesagt worden ist, war zugleich ja auch so gedacht, daß es helfen sollte, Völkerkonflikte und Menschheitskatastrophen zu vermeiden. Aber man hat es nicht gehört. Der Weltkrieg ist dennoch gekommen.> Und, ohne die Stimme zu erheben, aber mit einem Gesicht, in dem ein bis ins Mark dringender Ernst zu lesen war, fügte er hinzu: <Es werden noch schlimmere Katastrophen den jetzigen folgen, wenn man fortfahren wird, diese Dinge nicht zu beachten>.» Und Dr. Steiner erwähnt noch, daß er für den Prinzen Max von Baden diesen Vortragszyklus eigens durchgesehen habe: «aber auch dies war ja leider ganz vergeblich.»7

 
 

[9]

 [L’enseignement des âmes des peuples, un autre chemin pour le développement de la tri-articulation]

La signification que Rudolf Steiner accordait à un enseignement de science de l’epsrit de l'âme des peuples pour la vie sociale est particulièrement éclairée par sa déclaration lors d'un premier entretien qui a eu lieu à peu près à la même époque avec Hans Erhard Lauer, un étudiant de l'époque enthousiasmé par la tri-articulation et qui avait entre autres aussi commencé à étudier l’économie nationale. Dans cette conversation, Steiner lui demanda d'abord s'il avait déjà lu les œuvres de Karl Marx. « Alors je le niait, il fit remarquer que ce serait absolument nécessaire si l'on voulait être actif dans le domaine social. Car la companie de travailleurs, respectivement le Parti social-démocrate, qui avait atteint une position dirigeante dans l'Etat allemand à l'époque, se mouvait spirituellement entièrement dans les voies du marxisme. Mais il serait cependant nécessaire  de transformer fondamentalement tous les concepts que Marx avait développés - travail, valeur, valeur ajoutée, etc. Son <capital>devait être, pour ainsi dire, complètement réécrit. Il m'en a donné l'exemple avec quelques exemples de concepts marxistes.

Il y aurait, bien sûr, encore un autre chemin, - ainsi qu’il l'a expliqué dans la suite de la discussion - de fonder l'idée de la tri-articulation sociale : en partant notamment de l’enseignement des âmes de peuple, comme il l'avait développée dans son cycle de conférences sur la <mission des âmes particulières de peuple> »14.

26. avril (anciennement par erreur 24.)
Probablement le matin : Conférence pour les travailleurs de l'usine de cartonnage Delmonte dans l'usine de cigarettes Waldorf-Astoria.

27 avril
Eßlingen, matin ou après-midi : Conférence pour les grandes entreprises d'Eßlingen. Ici aussi, la résolution au gouvernement du Wurtemberg est approuvée.

Stuttgart, Landhausstr. 70, 19h : réunion du comité.

[Volksseelenkunde, anderer Weg zur Entwicklung der Dreigliederung]


Die Bedeutung, die Rudolf Steiner einer geisteswissenschaftlichen Völkerseelenkunde für das soziale Leben beimaß, erhellt besonders seine Aussage in einem ungefähr zur gleichen Zeit stattgefundenen ersten Gespräch mit dem damaligen für die Dreigliederung begeisterten Studenten Hans Erhard Lauer, der u. a. auch Nationalökonomie zu studieren begonnen hatte. Steiner fragte ihn in diesem Gespräch zuerst, ob er schon die Werke von Karl Marx gelesen habe. «Als ich dies verneinte, bemerkte er, das sei aber absolut nötig, wenn man auf sozialem Gebiete tätig sein wolle. Denn die Arbeiterschaft bzw. die sozialdemokratische Partei, die ja damals eine führende Stellung im deutschen Staatswesen erlangt hatte, bewege sich geistig ganz in den Denkgeleisen des Marxismus. Es sei aber notwendig, alle Begriffe, die Marx entwickelt habe Arbeit, Wert, Mehrwert usw. —, von Grund au umzubilden. Es müsse sein <Kapital> sozusagen gänzlich umgeschrieben werden. Er exemplifizierte mir dies an einigen Beispielen von marxistischen Begriffen.

 

 

 

 

Es gebe freilich noch einen anderen Weg, so erklärte er im weiteren Verlauf des Gesprächs die Idee der sozialen Dreigliederung zu begründen: ausgehend nämlich von der Volksseelenkunde, wie er sie in seinem Vortragszyklus über die <Mission einzelner Volksseelen> entwickelt habe.»14

 

 

26. April (früher irrtümlich 24.)

Vermutlich vormittags: Vortrag für die Arbeiter der Kartonnagenfabrik Delmonte in der Waldorf-Astoria-Zigarettenfabrik.

 

27. April

Eßlingen, vor- oder nachmittags: Vortrag für die Großbetriebe Eßlingens. Auch hier wird der Resolution an die Württembergische Regierung zugestimmt.

 

Stuttgart, Landhausstr. 70, 19 Uhr: Komiteebesprechung.

[« Les points essentiels de la question sociale »]

28 avril
Le livre de Rudolf Steiner « Die Kernpunkte der sozialen Frage... »
(« Les point fondementaux de la question sociale ») parraît.

L'une des critiques les plus intéressantes a reçu la traduction anglaise du journaliste anglais H. Wilson Harris dans le "Daily News" du 16 septembre 1920 sous le titre "How capital should be treated (A book discussed in Europe)" (« Comment le capital devrait être traité » (Un livre sur ce qui sera discuté en Europe)) : « Par chaque penseur du continent, un livre remarquable sera discuté qui a été publié par un homme remarquable au printemps de cette année. Le Dr. Simons, ministre des Affaires étrangères, a décrit le plan résultant du contenu de ce livre comme la seule défense contre le bolchevisme. Le Dr . Benesch, ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, l'un des organisateurs les plus efficaces et les plus compétents des petits États, avait ce livre sur la table à Spa*. Venizelos l'a lu. Chacun qui est quelque chose l'a lu. Ici, curieusement, c'est généralement resté inaperçu. Il a été traduit sous le titre <The Treefold State... > À l'exception de quelques critiques superficiels anglais, il semble avoir laissé le peuple Anglais froid.

* 1918/19 Session de la Commission d'armistice, en juillet 1920, lieu de la première conférence entre Allemands et Alliés après la paix.
[10]
Si ce livre est passé inaperçu au cours des deux derniers mois, une étude sérieuse ne serait volontiers pas une mauvaise chose aujourd'hui, car plus les signes du renversement de l'ancien ordre social menacent, plus les propositions captivantes du Dr Rudolf Steiner deviennent significatives. Le Dr Steiner n'est pas inconnu dans ce pays. Tout d'abord, il est un chercheur de l’esprit et un certain nombre de travaux sur la science de l’esprit ont attiré une attention considérable dans l'Ouest plusieurs années avant la guerre... »

D'après un résumé des points fondamentaux avec une référence particulière au troisième chapitre « Capitalisme et idées sociales », l'auteur conclut avec ces mots : « Sa manière (à Steiner) de séparer et de relier est souvent étonnante et incomplète, mais une idée vivante et convaincante anime ce livre. Il doit être discuté, discuté, classifié et soigneusement travaillé. Personnellement, j'aimerais en parler beaucoup plus, je ne peux pas, parce que je n'ai trouvé personne dans ce pays qui ait lu ce livre. D'où cet article. »6

Gustav-Siegle-Haus, 19 h 30 : conférence publique (à la suite de la réunion du 22 avril) « Les points clés de la question sociale du présent et du futur ».11

A cause d’une annonce parue dans un journal, de nombreux visiteurs ont dû faire demi-tour en raison de la surpopulation dans la salle, c'est pourquoi une autre conférence a été annoncée pour le 3 mai.

Du dernier mot après la discussion :
« Je ne veux pas vous retenir plus longtemps aujourd'hui. Tout d'abord, ce sera à moi de vous remercier sincèrement pour votre confiance. Vous pouvez me croire, cela ne correspond en fait pas à un désir personnel d'être consulté en ces temps sérieux. Mais si je considère votre confiance comme quelque chose d'extraordinairement significatif, c'est seulement parce que je dois faire face au sérieux du temps. Et si je ne penserais pas que nous ne devrions pas vraiment attendre longtemps, mais arriver rapidement à des actes, ainsi je vous recommanderais peut-être moi-même : Pensez à l’une ou l’autre chose. Mais aujourd'hui,  il s'agit vraiment de trouver le moyen de sortir de la confusion du présent et de passer à une action rapide. Je suis maintenant ici à Stuttgart depuis seulement huit jours et je dois avouer, après avoir longuement parlé en Suisse des mêmes idées que celles dont je vous ai parlé ce soir, que les impressions de cette dernière semaine dans cette relation ont été une expérience qui a scellé mes attentes et mon espoir d'un côté très particulier. - Ce dont il s’agit aujourd'hui, c'est que les humains des larges masses veulent ce qui est raisonnable. D'après mon discours, vous aurez vu par vous-mêmes comment il a été tenté pendant des années de rechercher la bonne chose parmi les minorités, parmi celles qui, dans un certain sens, se sont vu confier la direction de l'humanité. Des oreilles sourdes ont été prêchées. Aujourd'hui beaucoup dépend des masses, beaucoup dépend si l'on trouve la possibilité de cultiver la raison synthétique dans les cercles larges. Ce fut donc une grande expérience pour moi de pouvoir parler de ces idées, comme cela vous a été dit, à de larges masses de la population et qu’aucune contradiction survint. Je considère cela comme extrêmement important aujourd'hui, parce qu'il me semble que si on cherche le chemine, alors on le trouve, et s’il n'a pas été trouvé jusqu’à présent, ainsi je ne pense pas qu'il l'ait été d'une manière appropriée. Les derniers jours me l'ont prouvé, c'est pourquoi ils étaient une expérience importante pour moi. »11
[11]

[«Die Kernpunkte der sozialen Frage»]

 

28. April

Rudolf Steiners Buch «Die Kernpunkte der sozialen Frage...» erscheint.

 

Eine der interessantesten Besprechungen erhielt die spätere englische Übersetzung vonseiten des englischen Journalisten H. Wilson Harris in den «Daily News» vom 16. 9. 1920 unter dem Titel «Wie Kapital behandelt werden soll (Ein Buch über das in Europa diskutiert wird)»: «Von jedem Denkenden des Kontinents wird ein auffallendes Buch besprochen, das von einem bemerkenswerten Manne im Frühjahr dieses Jahres veröffentlicht wurde. Dr. Simons, Minister der Auswärtigen Angelegenheiten, hat den sich aus dem Inhalt dieses Buches ergebenden Plan als die einzige Abwehr gegen den Bolschewismus bezeichnet. Dr. Benesch, Minister der Auswärtigen Geschäfte in der Tschechoslowakei, einer der erfolgreichsten und fähigsten Organisatoren der kleinen Staaten, hatte dieses Buch in Spa* vor sich auf dem Tische liegen. Venizelos hat es gelesen. Jeder, der irgend etwas ist, hat es gelesen. Hier, seltsam genug, ist es im allgemeinen unbeachtet geblieben. Es wurde übersetzt unter dem Titel <The Treefold State...> Mit Ausnahme einiger englischer oberflächlicher Kritiker scheint es das englische Volk kalt gelassen zu haben.



* 1918/19 Sitz der Waffenstillstandskommission, im Juli 1920 Ort der ersten Konferenz zwischen Deutschen und Alliierten nach Friedensschluß.

[10]

Wenn dieses Buch durchaus unbeachtet während der verflossenen letzten zwei Monate blieb, wäre wohl jetzt ein ernstes Studium keine schlechte Sache,. denn je gewaltsamer die Zeichen des Umsturzes der alten Gesellschaftsordnung drohen, um so bedeutungsvoller werden die fesselnden Vorschläge von Dr. Rudolf Steiner. Dr. Steiner ist in diesem Lande nicht unbekannt. Zunächst ist er Geistesforscher und eine Reihe von Werken über die Geisteswissenschaft erregten im Westen schon mehrere Jahre vor dem Kriege beträchtliche Aufmerksamkeit... »

 

Nach einer Inhaltsangabe der Kernpunkte unter besonderer Berücksichtigung des dritten Kapitels «Kapitalismus und soziale Ideen schließt der Verfasser mit den Worten: «Seine (Steiners) Art und Weise zu trennen und zu verbinden ist oft verblüffend und unvollständig, aber eine lebende fesselnde Idee belebt dieses Buch. Es muß besprochen, erörtert, klassifiziert und sorgfältig durchgearbeitet werden. Ich persönlich möchte viel mehr darüber sprechen, ich kann es nicht, da ich niemand in diesem Lande gefunden habe, der dieses Buch gelesen hat. Daher dieser Artikel.»6

 

Gustav-Siegle-Haus, 19.30 Uhr: öffentlicher Vortrag (in Fortführung der Versammlung vom 22. April) «Die Kernpunkte der sozialen Frage der Gegenwart und Zukunft».11

 Gemäß Zeitungsanzeige mußten wegen Überfüllung des Saales viele Besucher umkehren, weshalb ein weiterer Vortrag für 3. Mai angekündigt wurde.

 

 

Aus dem Schlußwort nach der Diskussion:

«Ich will Sie heute nicht mehr sehr lange aufhalten. Zuerst wird es meine Aufgabe sein, Ihnen herzlich zu danken für Ihr Vertrauen. Sie können mir glauben, es ist tatsächlich nicht irgendwie entsprechend einer persönlichen Sehnsucht, zu Rate gezogen zu werden in dieser ernsten Zeit. Sondern wenn ich Ihr Vertrauen als etwas außerordentlich Bedeutungsvolles ansehe, so ist es lediglich, weil ich mich gegenüberstellen muß dem Ernste der Zeit. Und würde ich nicht glauben, daß wir in dieser Zeit wahrhaftig nicht lange warten sollten, sondern rasch zu Taten kommen müssen, so würde ich Ihnen vielleicht selber empfehlen: Überlegen Sie sich das eine oder andere. Heute aber handelt es sich wirklich darum, heraus aus den Wirrnissen der Gegenwart den Weg zu raschen Taten zu finden. Ich bin jetzt gerade acht Tage hier in Stuttgart, und ich muß gestehen, nachdem ich über dieselben Ideen, von denen ich Ihnen heute Abend gesprochen habe, längere Zeit hindurch in der Schweiz gesprochen habe, waren mir die Eindrücke dieser letzten Woche hier in dieser Beziehung ein meine Erwartung und Hoffnung doch besiegelndes Erlebnis, und zwar von einer ganz besonderen Seite her. — Sehen Sie, heute kommt es darauf an, daß die Menschen der breiten Masse das Vernünftige wollen. Aus meiner Rede wird Ihnen selbst hervorgegangen sein, wie seit Jahren versucht worden ist, bei Minderheiten, bei denjenigen, denen in gewisser Beziehung die Führung der Menschheit anvertraut war, das Richtige zu suchen. Man predigte tauben Ohren. Heute hängt sehr viel ab von der Masse, hängt sehr viel davon ab, ob man die Möglichkeit findet, in den breiten Kreisen Vernunft zu pflegen. Da war es mir ein großes Erlebnis, daß ich über diese Ideen, wie es Ihnen erwähnt worden ist, zu breiten Massen der Bevölkerung sprechen konnte und keinen Widerspruch erfuhr. Das halte ich heute für außerordentlich wichtig, denn es bezeugt mir, sucht man den Weg, dann findet man ihn, und ist er bisher nicht gefunden worden, so meine ich, er ist nicht in zweckentsprechender Weise gesucht worden. Das haben mir die letzten Tage bewiesen, deshalb waren sie ein wichtiges Erlebnis für mich.“11

[11]

29 avril
Stuttgart : Les travailleurs soumettent une motion à l'Assemblée générale du Conseil ouvrier du Grand Stuttgart pour inviter le Dr Steiner, « qui s'est exprimé la semaine dernière devant les travailleurs et d'autres couches de la population sur le point central de la question sociale et son problème de tripartition de la socialisation, à s'exprimer en Assemblée générale sur cette question. Celle-ci devrait être tenue dès que possible, compte tenu de l'importance de cette question » 5.

29 et 30 avril
Stuttgart, Saalbau Dinkelacker, 18 heures chacune :
Deux conférences publique du Dr. Steiner à l'invitation du Comité ouvrier pour la tri-articulation sociale (Benzinger, Dorfner, Gönnewein, Hammer, Hüttelmeyer, Müssel, Lohrmann) sur le thème « Les revendications prolétariennes et leur réalisation pratique future » avec discussion. Après ces conférences, la résolution au gouvernement du Wurtemberg est aussi approuvée.

30 avril
Rudolf Steiner s'entretient avec le ministre du Travail de Stuttgart (voir le 3 mai).

C'est probablement la rencontre dont Emil Molt parle dans ses mémoires : « Une fois, a réussi d’amener le Dr Steiner lui-même à une réunion, mais seulement dans le plus petit cercle. Toutefois rien n'en est sorti. »3
Avril : M. Steiner demande à Roman Boos de retourner en Suisse et d'y reprendre le travail de tri-articulation.

29. April

Stuttgart: Arbeiter stellen einen Antrag an die Vollversammlung des Arbeiterrats Groß-Stuttgarts, Dr. Steiner, «welcher in vergangener Woche in verschiedenen Versammlungen vor Arbeitern und auch sonstigen Schichten der Bevölkerung über den Kernpunkt der sozialen Frage und seines Problems der Dreiteilung der Sozialisierung gesprochen hat, einzuladen, in einer Vollversammlung über die Sozialisierungsfrage zu sprechen. Dieselbe sollte in Anbetracht der Wichtigkeit dieser Frage sobald als möglich stattfinden.»5



29. und 30. April

Stuttgart, Saalbau Dinkelacker, jeweils 18 Uhr:

Zwei öffentliche Vorträge Dr. Steiners auf Einladung vom Arbeiterkomitee für soziale Dreigliederung (Benzinger, Dorfner, Gönnewein, Hammer, Hüttelmeyer, Müssel, Lohrmann) unter dem Thema «Proletarische Forderungen und deren künftige praktische Verwirklichung» mit Diskussion. Auch nach diesen Vorträgen wird der Resolution an die Württembergische Regierung zugestimmt.

 30. April

Unterredung Rudolf Steiners mit dem Stuttgarter Arbeitsminister (vergl. unter 3. Mai).

 

Vermutlich handelt es sich hier um die Besprechung, von der Emil Molt in seinen Erinnerungen berichtet: «Einmal gelang es, Dr. Steiner selbst in eine Sitzung zu bringen, allerdings nur im kleinsten Kreise. Es kam aber nichts dabei heraus.»3

April: Dr. Steiner fordert Roman Boos auf, in die Schweiz zurückzukehren und die dortige Dreigliederungsarbeit zu übernehmen.

1er mai
Landhausstr. 70, 19h : Conférence pour les membres de la Société anthroposophique sur le franchissement inconscient du seuil par l'humanité en pendant avec la tri-articulation de l'organisme social - La façon bourgeoise décroissante/déclinante de voir la vie et les forces d’avenir du prolétariat
 
[Souvenirs de Moltke]
2 mai
Stuttgart, Landhausstr. 70 : Lors d'une réunion interne, la « publication immédiate des souvenirs de Moltke sur la paix définitive est exigée » (d'après une insertion dans livre de notes de Rudolf Steiner).
On peut supposer que cela concerne la demande télégraphique adressée à Mme von Moltke pour obtenir son autorisation pour la publication, qui de son côté l'accepte immédiatement par télégramme.


3 mai
Stuttgart : Lettre de Rudolf Steiner à Mme von Moltke à Berlin :
« Ma vénérée, chère Madame von Moltke ! Mme Röchling vous rendra visite à Berlin pour vous prié pour une copie des archives de la chère âme fidèle, après que vous m’ayez donné votre consentement à la publication par télégraphe à ma grande satisfaction. Croyez-moi, je n'ai vraiment pas pris la décision de vous demander votre consentement maintenant sans me considérer tout ce qui peut être obtenu. Et nous sommes certains du consentement de l'être cher. Vous me comprenez en ce qui me concerne.
Mme Röchling vous racontera ce qui se passe ici et comment est travaillé ici. L'endroit à partir duquel le travail doit être effectué en premier, [12] devait être choisi. Déjà après que des milliers de personnes ici présentes aient confessé les appels que j'avais lancés dans mon livre* « Les points centraux de la question sociale » et exigé la réalisation sous la forme que le gouvernement m’appelle. Maintenant cela a tout d'abord qu'une valeur idéele, parce que, premièrement, cela ne se fera pas avec ce gouvernement et, deuxièmement, rien ne pourrait être fait avec ce gouvernement non plus. Mais si ce gouvernement ne perturbe pas au moins mes cercles et ceux de mon comité, alors il sera au moins certain que le nouveau point de départ Stuttgart sera complètement sauvé des horreurs de Munich** et que même les éléments les plus radicaux de la classe ouvrière se dirigeront vers une germination prospère pour l'avenir avec une circonspection totale. Mais, mais : mercredi dernier, j'ai dit au ministre local du Travail : Donnez-moi 4 semaines, mais ne travaillez pas contre moi, alors vous verrez ce qui peut être négocié calmement avec les travailleurs, qui comprendront alors comment travailler de manière saine pour l'avenir. Là il a dit : <Vous ête sur la piste de bois, avec ces gens il n'y a rien à faire. Dans vos conférences, ils entendent les raisins secs qui peuvent être utilisés pour eux et n’entendent pas ce qui leur est contraire.> J'ai répondu : maintenant oui, ces gens se prennent leurs raisins secs de mes propositions. Mais n'y a-t-il pas des raisins secs dans ces propositions pour vous et vos partisans ? Mais vous et vos partisans ne prenez aucun de ces raisins secs. Vous voyez, là repose la chose.

Mais nous devons travailler en ligne droite. Et à cela appartient maintenant avant tout, la publication des archives de notre chère âme. Vous ne le verrez comme une exagération lorsque je vous dit que ce n'est que de cette manière que l'on pourra prendre, vers dehors et dedans, un bon départ pour une possible décision de paix. La paix préliminaire actuelle à Versailles est bien sûr, comme aussi les choses se passent, une aberration. Et sans une paix possible, l'Allemagne ne peut se rétablir socialement, même avec les meilleures institutions, mais peut seulement continuer à se désintégrer. Les actifs allemands sont seulement cela qu'une fraction - une très petite fraction - ; ils peuvent seulement encore continué à perdre si la tri-articulation sociale ne vient pas. Mais de nouveau, pour réaliser cette absolument nécessaire tri-articulation sociale, nous avons besoin avant tout du crédit moral du monde non allemand. Et en Allemagne, on n'a aucune représentation de comment elle s'est perdue. Tout ce qui est advenu de cette perte en Allemagne - et dans le monde extérieur - depuis l'époque où vous, chère Madame von Moltke, vouliez faire le nécessaire pour que H.*** me transmette quelque chose qui aurait dû travailler contre cette perte : de cela on n’a aucune représentation en Allemagne. A l'époque, cela aurait du justement être empêché, ce à quoi H. était déjà prêt à faire, ce qui ne pu arriver en l’état, <parce qu'on du attirer les forces allemandes devant les Autrichiens.
Herr von Moltke, votre neveu - fils de Julie von Moltke - est venu avec l'épouse du ministre Lindemann à toute une série de mes conférences, et était aussi une fois ici dans la branche.

 *Dans l'original c’est : « à celui qui dans les appels et dans mon livre... » il y a ici une faute d'orthographe ; soit il devrait s’agir comme ci-dessus, soit manque un mot comme « exigé » ou « dit ».

**"La veille, le 2 mai 1919, le Haut Munich avait été déclaré en état de guerre à la suite de conflits sanglants entre les troupes du Reich et l'Armée rouge (Räterepublik/république des conseils).

*** Selon une hypothèse bien fondée, il s'agit du colonel von klafften - que Rudolf Steiner rencontra par l'intermédiaire de Madame von Moltke - qui dirigeait autrefois le bureau de la propagande militaire au Ministère des affaires étrangères et, à ce poste, était un homme de confiance de Ludendorff. Lors de la réunion de Dornach du 27 janvier 1919, R. Steiner fit remarquer : « En 1916. j'ai dit à l’homme de confiance de Ludendorff qu’il devait donner la possibilité de travailler pour l'Allemagne officielle en Suisse. Cela a été cassé par Ludendorff  au dernier moment, car je ne suis pas un Allemand du Reich. »

Cf. également les remarques de Rudolf Steiner à ce sujet dans la conférence du soir du 3 mai 1919.
[13]

1. Mai
Landhausstr. 70, 19 Uhr: Vortrag für die Mitglieder der Anthroposophischen Gesellschaft über das unbewußte überschreiten der Schwelle durch die Menschheit im Zusammenhang mit der Dreigliederung des sozialen Organismus — Die untergehende bürgerliche Lebensauffassung und die Zukunftskräfte im Proletariat

[Moltke-Erinnerungen]
2. Mai

Stuttgart, Landhausstr. 70: In einer internen Besprechung wird die «sofortige Veröffentlichung der Moltke-Erinnerungen auf den endgültigen Frieden gefordert» (laut Notizbucheintragung Rudolf Steiners).

Vermutlich geht daraufhin die telegraphische Anfrage an Frau von Moltke um ihre Erlaubnis zur Veröffentlichung ab, die ihrerseits telegraphisch sofort zusagt.

 

3. Mai

Stuttgart: Brief Rudolf Steiners an Frau von Moltke in Berlin:

«Meine verehrte, liebe Frau von Moltke! Frau Röchling wird nach Berlin zu Ihnen fahren, um Sie für mich um eine Abschrift der Aufzeichnungen der teuren lieben Seele zu bitten, nachdem Sie zu meiner großen Befriedigung Ihre Zustimmung zur Veröffentlichung telegraphisch gegeben haben. Glauben Sie mir, daß ich wahrhaftig nicht ohne alles mir Erreichbare zu erwägen, zu dem Entschluß gekommen bin, jetzt um Ihre Zustimmung zu bitten. Und der Zustimmung des Teuren sind wir gewiß. Sie verstehen mich, was dies anbetrifft.

Frau Röchling wird Ihnen erzählen, was hier geschieht und wie hier gearbeitet wird. Der Ort, von dem aus zuerst gearbeitet werden muß, mußte hier gewählt [12] werden. Es haben sich hier bereits nach Tausenden zählende Menschen zu dem Aufrufe in meinem Buche* «Die Kernpunkte der sozialen Frage» bekannt und die Verwirklichung in der Form gefordert, daß die Regierung mich rufe. Nun, das hat zunächst nur einen ideellen Wert, denn erstens wird es bei dieser Regierung nicht dazu kommen, zweitens wäre auch mit dieser Regierung nichts zu machen. Aber wenn diese Regierung nur wenigstens meine Kreise und die Kreise meines Komitees nicht stört, dann wird es allerehestens sicher sein, daß der neue Ausgangspunkt Stuttgart vor den Schrecknissen Münchens ganz bewahrt bleibt** und bei völliger Besonnenheit auch der radikalsten Arbeiterelemente einer gedeihlichen Keimlegung für die Zukunft entgegenschreitet. Aber, aber: letzten Mittwoch sagte ich dem hiesigen Arbeitsminister: Geben Sie mir 4 Wochen Zeit, aber arbeiten Sie mir nicht entgegen, dann werden Sie sehen, was mit den Arbeitern, die dann verstehen werden, wie in gesunder Weise an dem Herankommen der Zukunft gearbeitet werden muß, in aller Ruhe verhandelt werden kann. Da sagte er: <Sie sind auf dem Holzwege, mit diesen Leuten ist nichts zu machen. Die hören in Ihren Vorträgen die Rosinen, die für sie gebraucht werden können und überhören dasjenige, was ihnen entgegen ist.> Ich antwortete: nun ja, diese Leute nehmen sich ihre Rosinen aus meinen Vorschlägen. Aber sind denn in diesen Vorschlägen nicht auch Rosinen für Sie und Ihre Anhänger? Sie und diese Anhänger nehmen aber nichts von diesen Rosinen. Sehen Sie, da liegt die Sache.

 

 

 

 


Wir aber müssen in der geraden Linie arbeiten. Und dazu gehört jetzt vor allem die Bekanntgabe der Aufzeichnungen unserer teuren Seele. Sie werden es nicht als eine Übertreibung ansehen, wenn ich Ihnen sage, daß nach außen und innen doch nur damit ein gesunder Anfang für einen möglichen Friedensschluß gemacht werden kann. Der jetzige Präliminarfriede in Versailles ist ja natürlich, wie die Dinge auch ausgehen mögen, ein Unding. Und ohne einen möglichen Frieden kann Deutschland nicht sozial gesunden, selbst bei den besten Einrichtungen, sondern nur weiter in Trümmer zerfallen. Die deutschen Vermögenswerte sind dies nur noch zu einem Bruchteil zu einem sehr kleinen —; sie können nur noch weiter verlieren, wenn nicht die soziale Dreigliederung kommt. Aber wieder, um diese unbedingt notwendige soziale Dreigliederung realisieren zu können, brauchen wir vor allem den moralischen Kredit der nichtdeutschen Welt. Und man hat in Deutschland gar keine Vorstellung davon, wie der verloren gegangen ist. Was alles zu diesem Verlieren in Deutschland und nach außen geschehen ist, seit den Tagen, da Sie, liebe verehrte Frau von Moltke, H.*** veranlassen wollten, mir etwas zu übertragen, was diesem Verlieren hätte entgegenarbeiten sollen: davon hat man eben in Deutschland keine Vorstellung. Das hätte damals eben durch das

verhindert werden sollen, wozu H. schon bereit war, was dann nicht zustande
kam, <weil man vor den Österreichern die deutschen Kräfte heranziehen müßte.

Herr von Moltke, Ihr Neffe, — Sohn von Julie von Moltke — kam mit der Frau des Ministers Lindemann zu einer ganzen Reihe meiner Vorträge, war auch einmal hier im Zweige.

 

 

 

*Im Original heißt es: «zu dem im Aufrufe und meinem Buche ...» hier liegt ein Schreibfehler vor; entweder sollte es wie oben heißen, oder es felht ein Wort wie «Geforderten» oder «Gesagten».

** Ober München war gerade tags zuvor — 2. Mai 1919 — infolge blutiger Auseinandersetzungen zwischen Reichstruppen und der Roten Armee (Räterepublik) der Kriegszustand verhängt worden.

*** Hier handelt es sich nach begründeter Vermutung um Oberst von klafften den Rudolf Steiner über Frau von Moltke kennenlernte —, der damals die militärische Propagandastelle des Auswärtigen Amtes leitete und in dieser Stellung Vertrauensmann von Ludendorff war. In der Besprechung vom 27. Januar 1919 in Dornach bemerkte R. Steiner: «1916 sagte ich dem Vertrauensmann von Ludendorff, er solle die Möglichkeit geben, für das offizielle Deutschland in der Schweiz zu wirken. Das wurde im letzten Augenblick durch Ludendorff kaputt gemacht, weil ich kein Reichsdeutscher bin.»

Vgl. hierüber auch die zitierten Bemerkungen Rudolf Steiners im Abendvortrag vom 3. Mai 1919.

[13]

Je devrai encore travailler ici pendant un certain temps ; alors, je pourrai volontiers aller à Berlin si le fil des possibilités de voyage ne se brise pas avant. Ou d'autres choses.
Les notes devraient être imprimées ici. Je les accompagnerai d'un essai. Quels que soient vos souhaits, chère Mme von Moltke, vous pouvez dire à Mme Röchling ou m'écrire à travers elle. Le mieux serait qu'à la fin de la semaine prochaine, nous soyons prêts à publier les notes. Je crois que les événements qui viennent exigeront tout cela et que ces exigences ne peuvent être satisfaites qu'à partir d'ici. En toute cordialité, votre Rudolf Steiner. »15
3 mai
Stuttgart, Gustav-Siegle-Haus, grande salle, 19h30 : conférence publique de Steiner « Chemins hors le besoin social et un but pratique » avec discussion.

Dans le mot de fin après la discussion Steiner aborde, justement ainsi que dans la lettre à Mme von Moltke du même jour, ses efforts de l'année 1916 :
« La question a été posée de savoir pourquoi moi-même - peut-être par l'intermédiaire de ceux à qui ma parole aurait pu faire quelque impression - je n'ai pas fait entendre la voix de la paix plus tôt. - Eh bien, même s'il y a eu des orateurs dans cette discussion qui ont encore une fois soulevé le reproche de l'idéalisme, ainsi j’aimerais accentuer très fortement que je suis et que je veux être un praticien de la vie jusqu'au bout, et qu'il ne m'est donc jamais possible de propager des choses purement imaginaires qui ne montrent pas leurs possibilités de réalisation dans les faits de la vie. C'est pourquoi je voudrais également répondre à ces questions par quelques faits. Selon vous, qu'est-ce qui aurait été un moyen vraiment pratique de faire de la vraie propagande de paix, disons ici à Stuttgart, maintenant, au milieu de l'année ou au printemps 1916 ? En vous convoquant ici, en vous disant de belles paroles sur la nécessité de la paix ? Pensez-vous qu'au printemps 1916, par exemple, un praticien de la vie réelle aurait pu y parvenir si facilement ? Il y avait d'autres moyens. Sur ces chemins, qui sont sortis de la connaissance, de la pleine connaissance de la chose, on a essayé de faire ce qui était correct cette fois là. Dans un avenir pas trop lointain, il sera une fois nécessaire de parler sérieusement de l'histoire des quatre ou cinq dernières années, pas de la même façon que l'on parle encore de l'histoire de ces années dans de nombreux cercles aujourd’hui. Pour mentionner un des faits, j'ai pleinement représenté ce que j'ai jugé nécessaire dès le printemps 1916, à l'endroit où il aurait été possible de passer à l'action concrètement. J'ai essayé tout ce qui était possible. En partie à cause du manque de temps, car il faudrait que j'en parle beaucoup, je ne veux pas m'étendre. J'en suis arrivé aussi loin qu'une fois, ma tâche aurait dû commencer un certain jour face aux terribles événements. Mais là vint de la dernière instance, et malgré que ceux qui avaient examiné la chose l'ont tenue pour très prometteuse, là vint cette instance à laquelle beaucoup de gens croyaient parce qu'on leur avait ordonné de croire[14], vint la disposition étrange, ainsi que je veut l'appeler : C'est donc un allemand autrichien. Avant que nous utilisions des Autrichiens pour de tels services, nous devons engager notre gens allemands compétent. - C'est la vérité ! Ainsi peut être une vérité ! Si je vous racontais en entier les choses dans tout le contexte, personne ne me demanderait pourquoi je ne me suis pas engagé auparavant pour pour quoi que je m’engage aujourd'hui. »11

D’après Emil Molt, les efforts de Rudolf Steiner visaient déjà cette fois là à « présenter la vérité sur les origines de la guerre et le mensonge de la culpabilité au grand public international suisse. Compte tenu de la propagande de l'Entente pour ainsi dire dévastatrice pour l'Allemagne, une telle activité aurait été très nécessaire. Sinon, nous n'avions rien d'essentiel pour nous opposer à cette agitation désolante. Ce qui est apparu en Suisse comme contre-écrits était faible et peu convaincant... Un tel plan avait du sens à Berlin, et il devait déjà être réalisé quand on a découvert que Rudolf Steiner n'était pas un Allemand du Reich - mais un Autrichien ! Une institution dont l'effet bénéfique sur l'Europe centrale était à prévoir a échoué à cause de ce formalisme flagrant! »3

Eine Weile muß ich noch hier arbeiten; dann werde ich wohl nach Berlin gehen können, wenn nicht vorher der Faden der Reisemöglichkeiten abreißt. Oder Anderes.

 

Die Aufzeichnungen sollen hier gedruckt werden. Ich werde sie mit einem Aufsatz begleiten. Was Sie, verehrte liebe Frau von Moltke, für Wünsche darauf bezüglich haben, sagen Sie wohl Frau Röchling oder schreiben es mir durch sie. Das Beste wäre, wenn wir schon Ende nächster Woche soweit wären, daß die Aufzeichnungen veröffentlicht werden können. Ich glaube, daß die kommenden Ereignisse dies alles fordern und daß diesen Forderungen nur von hier aus Rechnung getragen werden kann. In aller Herzlichkeit ganz Ihr Rudolf Steiner.»15

3. Mai

Stuttgart, Gustav-Siegle-Haus, großer Saal, 19.30 Uhr: Öffentlicher Vortrag Steiners «Wege aus der sozialen Not und zu einem praktischen Ziele» mit Diskussion.

Im Schlußwort nach der Diskussion berührt Steiner ebenso wie im Briefe an Frau von Moltke vom gleichen Tage seine Bemühungen vom Jahre 1916:

«Es ist die Frage gestellt worden, warum ich selbst — evtl. durch diejenigen, auf die mein Wort irgendwelchen Eindruck hätte machen können — nicht schon früher die Stimme des Friedens erhoben habe. — Nun, wenn auch selbst in dieser Diskussion Redner waren, die wieder den Vorwurf des Idealismus erhoben haben, so möchte ich doch ganz stark betonen, daß ich durch und durch Praktiker des Lebens bin und sein will, und daß daher für mich niemals in Betracht kommt, bloß gedachte Dinge zu propagieren, die nicht ihre Verwirklichungsmöglichkeiten in den Tatsachen des Lebens zeigen. Ich möchte deshalb auch mit einigen Tatsachen auf diese Fragen antworten. Was, glauben Sie, wäre ein wirklich praktischer Weg gewesen, Friedenspropaganda real, sagen wir hier in Stuttgart, zu treiben, nun, sagen wir in der Mitte des Jahres oder im Frühling des Jahres 1916? Indem man Sie hier zusammengerufen und Ihnen von der Notwendigkeit des Friedens schöne Worte gesprochen hätte? Glauben Sie, daß das etwa im Frühling des Jahres 1916 so leicht ein wirklicher Lebenspraktiker hätte zustande bringen können? Nun, es gab aber andere Wege. Über diese Wege, die aus der Erkenntnis, aus der vollinhaltlichen Erkenntnis der Sache heraus kamen, versuchte man das, was dazumal das Richtige war, zu tun. Es wird schon einmal in gar nicht zu ferner Zukunft notwendig sein, über die Geschichte der letzten vier bis fünf Jahre ernsthaft zu reden, nicht so, wie man auch heute noch in weiten Kreisen über die Geschichte dieser Jahre redet. Ich habe, um eine der Tatsachen zu erwähnen, dasjenige, was ich für notwendig hielt, schon im Frühling des Jahres 1916 an derjenigen Stelle, wo es möglich gewesen wäre, zu praktischer Tat überzugehen, voll vertreten. Ich habe alles mögliche versucht. Zum Teil wegen Mangel an Zeit, denn ich müßte viel darüber reden, will ich es nicht weiter ausführen. Es kam so weit, daß einmal meine Aufgabe gegenüber den furchtbaren Ereignissen an einem bestimmten Tag hätte beginnen sollen. Da aber kam von letzter Instanz, trotzdem diejenigen, die die Sache geprüft hatten, die Sache für sehr aussichtsvoll hielten, da kam von derjenigen Instanz, an welche zahlreiche Menschen glaubten, weil ihnen befohlen war, zu [14] glauben, die sonderbare Verfügung, so will ich es nennen: Der ist ja ein österreichischer Deutscher. Bevor wir für solche Dienste Österreicher verwenden, müssen wir unsere fähigen deutschen Leute dazu anstellen. — Das ist die Wahrheit! So kann eine Wahrheit sein! Würde ich Ihnen im ganzen Zusammenhang die Dinge erzählen, so würde mich niemand fragen, warum ich nicht früher für dasjenige eingetreten bin, für das ich heute eintrete.“11



 

 

Nach Emil Molt zielten Rudolf Steiners Bemühungen schon damals hauptsächlich dahin, von der Schweiz aus «vor der breiten internationalen Öffentlic eit die Wahrheit über die Entstehungsgeschichte des Krieges und über die Schuldlüge hinzustellen. Angesichts der für Deutschland geradezu vernichtenden Propaganda der Entente wäre eine solche Tätigkeit höchstes Bedürfnis gewesen. Wir hatten ja sonst diesem wüsten Treiben nichts Wesentliches entgegenzusetzen. Was in der Schweiz als Gegenschriften erschien, war schwach und nicht überzeugend ... In Berlin leuchtete ein solcher Plan ein, und schon sollte er verwirklicht werden, als man dahinter kam, daß Rudolf Steiner ja kein Reichsdeutscher — sondern Österreicher war! An diesem himmelschreienden Formalismus scheiterte eine Einrichtung, deren segensreiche Wirkung für Mitteleuropa nicht abzusehen gewesen wäre!»3

 5 mai
Bad Cannstatt, Wilhelma Hall, 19 h : conférence publique.

6 mai
Berlin : Lettre de réponse de Mme v. Moltkes à Rudolf Steiner : « Mme Röchling vous apporte la copie désirée, je dois vous laisser entièrement le soin de déterminer ce qui doit être fait et comment... »1
Stuttgart, bâtiment de l'art, 12h00 : Spectacle d'eurythmie pour les ouvriers et les ouvriers.
Stuttgart-Feuerbach, 19h : conférence du Dr. Steiner pour les travailleurs.

7 mai
Stuttgart, Gewerkschaftshaus(maison des syndicats) : discussion avec le conseil des travailleurs sur la question des conseils d'entreprise.

Stuttgart-Obertürkheim, Gymnase : Conférence du Dr Steiner pour des travailleurs.

Karlsruhe : Conférence du Professeur Dr. von Blume sur le renouveau de l'Allemagne à travers la tri-articulation : « Nous sommes dans un bouleversement de l'humanité qui ne s'est peut-être produite qu'une seule fois depuis le début de l'histoire humaine, à une époque où la culture gréco-romaine antique s'est écroulée et où la migration des peuples s'est étendue en un large courant dans ces zones qui ont été les sites de cette culture. Le Dr Rudolf Steiner, dont je vais devoir parler à plusieurs reprises aujourd'hui, a également comparé notre époque à une migration des peuples. Selon Steiner, la migration des peuples qui a eu lieu dans les premiers siècles après la naissance du Christ a traversé horizontalement la terre d'est en ouest à cette époque et a apporté de nouvelles forces humaines non dépensées à l'humanité. Aujourd'hui, la migration des peuples se fait verticalement, de bas en haut. Le prolétariat monte... "*

* Lors de la reproduction de ce texte de conférence la remarque  a été faite : « Le Dr. Steiner me prie de noter que l'idée de (migration verticale des peuples) a également été exprimée d'autres côtés et interprétée par lui d'une manière particulière ».

 

[15]

5. Mai
Bad Cannstatt, Wilhelma-Saal, 19 Uhr: öffentlicher Vortrag.


6.  Mai
Berlin: Antwortbrief Frau v. Moltkes an Rudolf Steiner: «Die gewünschte Ab
schrift bringt Ihnen Frau Röchling, ich muß es Ihnen ganz überlassen, zu bestimmen, wie und was gemacht werden soll ...»1

Stuttgart, Kunstgebäude, 12 Uhr: Eurythmie-Aufführung für die Arbeiter und

Stuttgart—Feuerbach, 19 Uhr: Vortrag Dr. Steiners für Arbeiter.


 

7. Mai

Stuttgart, Gewerkschaftshaus: Besprechung mit dem Arbeiterrat über die Betriebsrätefrage.

 

 Stuttgart—Obertürkheim, Turnhalle: Vortrag Dr. Steiners für Arbeiter.

 

Karlsruhe: Vortrag von Prof. Dr. von Blume über Deutschlands Erneuerung durch die Dreigliederung: «Wir stehen in einer Umwälzung der Menschheit, wie sie seit Anfang einer menschlichen Geschichte vielleicht nur einmal dagewesen ist, damals, als die antike griechisch-römische Kultur zusammenbrach und die Völkerwanderung im breiten Strom über jene Gebiete dahin floß, die die Stätten dieser Kultur gewesen waren. Mit einer Völkerwanderung hat auch Dr. Rudolf Steiner, von dem ich heute noch mehrmals werde sprechen müssen, unsere Zeit verglichen. Die Völkerwanderung, die in den ersten Jahrhunderten nach Christi Geburt sich abspielte, ging, so sagte Steiner, damals von Osten nach Westen horizontal über die Erde und ließ neue unverbrauchte Menschenkräfte zur Geltung kommen in der Menschheit. Die heutige Völkerwanderung vollzieht sich in vertikaler Richtung von unten nach oben. Das Proletariat steigt auf ...»*

* Bei der Vervielfältigung dieses Vortragstextes wurde die Anmerkung gemacht: «Dr. Steiner bittet mich zu bemerken, daß der Gedanke der (vertikalen Völkerwanderung) auch von anderer Seite ausgesprochen und von ihm besonders ausgedeutet worden ist.»

 [15]

 [Première discussion avec les comités de travailleurs et les conseils d'entreprise].

8 mai
Stuttgart, Gewerkschaftshaus, 15 heures : Première réunion des comités de travailleurs et des conseils d'entreprise des grandes entreprises de Stuttgart avec une conférence de Steiner.10 Une réunion avec des conseils d'entreprise a lieu dans une salle attenante avant la présentation.*

Dans l'introduction à la discussion, Rudolf Steiner explique : « Il vaudrait peut-être mieux que je n'envoie que quelques éléments à l'avance pour vous remettre un petit document pour la discussion suivante, qui, je crois, devrait être l'élément principal de la journée.

Comme l'a présupposé le président, vous aurez pris note de ce que je dois faire d'une expérience de toute une vie, qui ne s'est en fait terminée/conclue que dans les faits très bruyants d'aujourd'hui, comme propositions pour le chemin qui devrait être vraiment pratique pour la socialisation. J'aimerais simplement le décrire brièvement : Il s'agit de s'efforcer radicalement d'y parvenir à l'avenir, et cela peut se faire beaucoup plus rapidement que beaucoup ne le croient, dans l'appel et dans mon livre, ce que j'ai appelé la tri-articulation de l'organisme social. Cette tri-articulation division conduirait à ce que dans le futur, un organisme spirituel existant pour lui-mêmesoit là, qui s'administrerait lui-même, qui aurait la tâche, j’aimerais dire, de soigner la base naturelle de l'humain, à savoir les facultés individuelles, comme sinon on doit soigner les bases naturelles dans la vie de l’économie. La seconde serait l'organisation qui doit remplacer l'état actuel : l'organisation de droit proprement dite. Dans celle-ci, serait avant toutes choses déjà à réglementer/régler tout d'abord tout ce qui transfère la propriété actuelle et les relations de propriété, qui sont d'une importance primordiale dans la socialisation réelle, dans un nouvel état souhaitable. D'un coté serait donc tout d’abord - un nombre incalculable de choses seront prises en considération au cours du temps -, ce qui devrait prendre la place de l'Etat aurait à transformer la forme actuelle de rapports de possession et de propriété en de tels rapports qui sont construites sur le droit dans lequel tous les êtres humains sont égaux.  Et de l'autre côté, dans cet organisme social intermédiaire remplaçant l'État, serait réglementé ce que j’aimerais appeler toute l’étendue du droit du travail. J'estime que ce droit du travail est toujours menacé s'il devait être réglementé dans le cadre du cycle économique lui-même. Les dommages qui existent avant toute chose dans le système économique actuel sont généralement mal évalués. Je me suis donné beaucoup, beaucoup de mal, non pas à partir de ce qui a été écrit sur les choses - parce qu'en réalité, on ne peut pas en déduire grand-chose - mais de la vie elle-même. J’aimerais aujourd'hui seulement exposer sur ces choses pour que nous puissions justement venir à des questions concrètes, et je peux seulement exprimer aujourd'hui - et je l'ai fondé en détail dans mon livre - que tant que l'on croit que l'on veut réglementer au sein de l'organe économique lui-même quel temps de travail, quelle doit être la mesure et la nature du travail, le travailleur ne peut obtenir ce qui lui convient. Le travailleur doit déjà avoir pleinement réglementé son droit du travail s'il veut faire face de quelque manière que ce soit au chef du travail. Ce n'est qu'alors qu'il est en mesure de remplacer le contrat fictif actuel, le contrat salarial, ou peu importe comment on veut l'appeler, par un vrai contrat qui n'est pas un contrat libre, parce que le travailleur n'a pas le droit du travail derrière lui qui lui permet seulement de conclure un véritable contrat libre.





 *Cf. le commentaire. Pour la description des conseils d'entreprise, conseils de culture et autres conseils du mouvement de tri-articulation page 62.

[16]

Dans cet ordre économique, le travailleur ne peut obtenir ses droits, mais seulement par le démembrement de l'ensemble du rapport de droit en ce qui doit prendre la place de l'État. - Comme troisième l'organisme économique indépendant viendrait en considération. Là dedans on n’aurait plus à faire avec une quelque dépendance du droit du travail à l'égard d'une quelque conjoncture économique, d'une quelque formation des prix, etc., mais toutes les conséquences économiques, à savoir toute formation des prix économiques, se donneront non comme une cause mais comme un effet de ce qui est déjà dans le droit du travail. Le droit du travail sera pour la vie économique quelque chose comme les conditions naturelles elles-mêmes. Par cela seul vous créez une base saine pour la socialisation du cycle économique... ».

[Erste Diskussion mit Arbeiterausschüssen und Betriebsräten]
8. Mai
Stuttgart, Gewerkschaftshaus, 15 Uhr: Erste Versammlung der Arbeiter-Ausschüsse und Betriebsräte der Großbetriebe Stuttgarts mit Vortrag Steiners.10 Vor dem Vortrag findet in einem Nebenraum eine Sitzung mit Betriebsräten statt.*

 

In der Einleitung zur Diskussion führt Rudolf Steiner aus: «Es wird vielleicht am besten sein, wenn ich nur weniges vorausschicke, um Ihnen eine kleine Unterlage für die folgende Diskussion zu geben, die, wie ich glaube, heute die Hauptsache sein sollte.

Sie werden ja, wie der Herr Vorsitzende vorausgesetzt hat, von dem Kennt nis genommen haben, was ich aus einer lebensjährigen Erfahrung, die eigentlich erst unter den wirklich laut sprechenden Tatsachen der Gegenwart zum Abschluß gekommen ist, als Vorschläge machen muß zu dem Wege, der ein wirklich praktischer zur Sozialisierung sein soll. Nur kurz möchte ich gewissermaßen charakterisieren: Es handelt sich darum, daß in der Zukunft radikal das angestrebt werden muß, und es kann viel schneller angestrebt werden, als viele glauben, was ich in dem Aufruf und in meinem Buche die Dreigliederung des sozialen Organismus genannt habe. Diese Dreigliederung würde dazu führen, daß in der Zukunft ein geistiger Organismus für sich bestehend da sein würde, der sich selber verwaltet, der die Aufgabe hätte, ich möchte sagen, die Naturgrundlage des Menschen, nämlich die individuellen Fähigkeiten, zu pflegen, wie man sonst im Wirtschaftsleben die Naturgrundlagen pflegen muß. Das zweite würde die Organisation sein, welche an Stelle des gegenwärtigen Staates zu treten hat: die eigentliche Rechtsorganisation. In der würde vor allen Dingen zunächst alles das zu regeln sein, was die gegenwärtigen Besitz- und Eigentumsverhältnisse, auf die es ja bei der wirklichen Sozialisierung vor allen Dingen ankommt, überführt in einen wünschenswerten nächsten Zustand. Auf der einen Seite würde also zunächst — es kommen natürlich unermeßlich viele Dinge im Laufe der Zeit in Betracht —, das, was an Stelle des Staates zu treten hätte, die gegenwärtige Gestalt der Besitz- und Eigentumsverhältnisse in solche Verhältnisse überzuführen haben, die auf das Recht, in dem alle Menschen gleich sind, gebaut sind. Und auf der anderen Seite würde in diesem den Staat ersetzenden mittleren sozialen Organismus alles das geregelt werden, was ich den ganzen Umfang des Arbeitsrechtes nennen möchte. Dieses Arbeitsrecht sehe ich immer gefährdet, wenn es innerhalb des Kreislaufes des Wirtschaftslebens selbst geregelt werden soll. Die Schäden, die vor allen Dingen im heutigen Wirtschaftskörper vorhanden sind, werden gewöhnlich falsch beurteilt. Ich habe mir viel, viel Mühe gegeben, nicht aus dem, was über die Dinge geschrieben worden ist — denn daraus ist in Wahrheit sehr wenig zu entnehmen —, sondern gerade aus dem Leben heraus eine entsprechende Einsicht zu erhalten. Ich möchte über diese Dinge heute nur referieren, damit wir eben zu konkreten Fragen kommen, und kann es eben heute nur aussprechen — begründet habe ich es ausführlich in meinem Buche — : Solange der Glaube herrscht, daß man das, was Arbeitszeit, was Maß und Art der Arbeit sein muß, innerhalb des Wirtschaftskörpers selber regeln will, solange kann der Arbeiter nicht zu seinem Recht kommen. Der Arbeiter muß bereits sein Arbeitsrecht voll geregelt haben, wenn er dem Arbeitsleiter nur irgendwie gegenübertritt. Nur dann ist er in der Lage, einen wirklichen Vertrag an die Stelle des heutigen Scheinvertrages, des Lohnvertrages oder wie man es nennen will, zu setzen, der kein freier Vertrag ist, weil der Arbeiter nicht das Arbeitsrecht hinter sich hat, das ihn erst in die Lage versetzt, einen wirklich freien Vertrag zu schließen.

*Vgl. den Kommentar .Zur Bezeichnung Betriebsräte, Kulturräte u. a. Räte in der Dreigliederungsbewegungs Seite 62.

 [16]

In dieser Wirtschaftsordnung kann der Arbeiter nicht zu seinem Recht kommen, sondern nur durch die Abgliederung der gesamten Rechtsverhältnisse in das, was an die Stelle des Staates zu treten hat. — Als dritter käme der selbständige Wirtschaftsorganismus in Betracht. Darin wird man es dann nicht mehr mit irgendeiner Abhängigkeit des Arbeitsrechtes von irgendwelcher wirtschaftlichen Konjunktur, von irgendwelcher Preisbildung usw. zu tun haben, sondern alle wirtschaftlichen Konsequenzen, namentlich alle wirtschaftlichen Preisbildungen werden sich nicht als Ursache, sondern als Wirkung dessen ergeben, was schon im Arbeitsrecht ist. Das Arbeitsrecht wird für das Wirtschaftsleben etwas sein wie die Naturbedingungen selber. Dadurch allein schaffen Sie eine gesunde Grundlage für die Sozialisiertmg des Wirtschaftskreislaufes ...»

[Sur la question des conseils d'entreprise]

Rudolf Steiner explique sur la question des conseils d'entreprise et compagnie de conseils d'entreprise :
« La question des conseils d'entreprise - j'espère qu'elle sera alors discutée - est là dans la réalité aujourd'hui, et de chaque point de la réalité, je l'ai donc toujours affirmé, on peut pratiquement partir pour réaliser ce qui est mentionné dans mon livre.

Ces conseils d'entreprise, par exemple, celui qui se les pense socialistement dans le vieux style, avant toutes choses – cela m’a été dit -, qu'ils seront plus ou moins légalement/législativement constitués, c'est-à-dire qu'il se pense les conseils d'entreprise comme des institutions d’état. Maintenant, je suis une fois d'avis que, s'ils sont introduits de cette manière, alors ils seront certainement la cinquième roue du carrosse. (Applaudissements.) Il est seulement possible que l’on créer les conseils d'entreprise à partir de la vie de l’économie elle-même. Je l'ai exprimé récement en disant : "Qu’on laisse les conseils d'entreprise être déformés et qu’on ne patauge pas dedans par des lois ; ils devraient tout d’abord apparaitre dans les entreprises particulières, mais ils doivent absolument se créer une telle position, particulièrement pour la période transitoire, qu'ils soient complètement indépendants des anciens chefs et dirigeants d’entreprise. Ils doivent, évidemment, avoir une position indépendante. Alors, le prochain pas doit être de veiller à ce que, déjà lors de la constitution des conseils d'entreprise aujourd’hui, il soit principalement tenu compte du fait qu'ils formeront un corps sur les territoires économiques à venir.

... Ainsi, si sera commencer à développer une compréhension déjà ce moment extraordinairement important de la création des conseils d'entreprise, ainsi nous verrons qu’on arrive sur une brance verte/sur la bonne voie avec ce que pense la tripartition : quand on ne tolérera pas que ce qui prend la place de l’État intervienne dans les fonctions des conseils d'entreprise d'une manière autre que purement par référence au fait que, premièrement, l’État veille à ce que les conseils d'entreprise puissent fonctionner comme il a naturellement à s'assurer que je puisse suivre un chemin sans tomber - mais autrement que sinon l’état se place, aux droits personnels des humains, il ne devrait également pas se placer aux conseils d'entreprise avec quelque limitation des fonctions etc.. Les fonctions doivent provenir de l'auto-constitution du conseil d'entreprise dans le corps de l’économie. Cela seul mène vraiment à une branche verte, et ceci vous montre un exemple de la façon dont cette tripartition est en fait pensée. Elle est pensée pratiquement ainsi que tout ce que nous aurons à faire demain ou après-demain peut seulement conduire à quelque chose quand c’est traité ainsi que ce sera simplement traitée du point de vue de la tripartition. Alors les choses dans l'organisme social sain œuvreront ensemble de la manière correcte.

Voyez-vous, ma proposition part de ce que le socialisme, une fois qu'il est arrivé[17], ne peut être retiré de l'ordre du jour du tout. Quiconque connaît les conditions, tant dans la vie de l’économie que dans la vie politique, dans la vie de droit comme dans la vie spirituelle, ne peut plus se représenter, parce que c'est une idée irréaliste que l’on introduit le socialisme aujourd'hui, et alors il est là demain. Non, le socialisme, une fois qu'il est là, devra continuellement toujours être travaillé. Le socialisme devra toujours être géré. Il est quelque chose de bien vivant. Nous devons tout de suite avoir des organisations qui travaillent encore et encore dans l'esprit du socialisme. Les humains ne suivent pas encore avec leurs pensées ce qui est réellement la réalité dans ce domaine. Il y a longtemps, une école d'économie a inventé/imprimé une expression/un principe étrange. Aujourd'hui, on le considère comme surmonté, mais il hante encore les têtes des gens. Les physiocrates ont dit qu'il n'est pas nécessaire de prescrire des lois pour la vie de l’économie, soit qu'elle se développe d'elle-même, soit qu'on n'en a pas besoin, soit qu'on lui prescrit d'autres lois que celles qu'elle se développe elle-même, alors on nuit à la vie de l’économie. Cela semble être tout à fait vrai lorsque vous le dites de cette façon, et pourtant c'est totalement faux pour la simple raison que la vie de l’économie n'est pas quelque chose qui reste stationnaire, ce qu'elle était. C'est un organisme. Et de même qu'un organisme vieillit et change et qu'il change et qu'il faut reconnaître son changement comme une condition de vie, de même doit-on le faire aussi dans la vie de l’économie. Cela signifie que les lois doivent être là précisément pour cette raison, mais qu'elles doivent émerger de la vie de l’économie elle-même. Les impulsions doivent toujours être là pour compenser les dommages que la vie de l’économie doit s'infliger. Celui qui croit qu'il peut introduire le socialisme, et ensuite être là, est comme un homme qui dit : J'ai mangé hier, j'étais plein de nourriture ; maintenant je n'ai plus besoin de manger. Parce que l'organisme subit certains changements et parce que c'est quelque chose de vivant, ils doivent manger continuellement, et il en est ainsi avec les mesures socialistes. Vous devez socialiser continuellement parce que l'organisme social est quelque chose de vivant. C'est pourquoi il est nécessaire que nous créions dès le départ quelque chose comme des conseils d'entreprise et bien d'autres choses qui partent de la vie. - La plus grande erreur qui a été commise jusqu'à présent est que les gens croyaient que la vie sociale était quelque chose comme une réplique d'un organisme en papier mâché. Ils se sont donc représenté que ce serait un mécanisme qui ne vit pas. Mais il vit, seulement les gens ont prescrit de telles lois à l'organisme social qui s'appliquait à quelque chose qui est mort. C'est pourquoi l'organisme a évolué plus loin. Et maintenant, les humains s’étonnent quand les révolutions arrivent. Ce qu’on doit continuellement améliorer, s'effondre en révolutions. Les révolutions ont fait que ceux qui étaient assez myopes pour ne pas reconnaître la vitalité de la vie sociale et non pas ceux qui sont poussés à faire l'un ou l'autre, mais ceux qui sont les dirigeants et ne comprennent pas la gestion de la direction. C'est pourquoi il est si important aujourd'hui que, quand tôt ou tard, l'appel à donner un coup de main à ce qui va se passer, on n’aborde plus ce qui devrait arriver la tête vide, mais qu'on aborde la question avec quelque chose de positif, avec ce qui devrait vraiment se passer. Il ne suffit pas de dire qu'il faut acquérir le pouvoir. C'est certainement vrai, mais quand nous avons ce pouvoir, que pouvons-nous faire avec ce pouvoir ? - C'est ce que je voulais dire à l'avance et j'espère maintenant que vos questions rendront la discussion très animée.

[18]

  [Zur Betriebsrätefrage]


Zur Frage der Betriebsräte und einer Betriebsräteschaft führt Rudolf Steiner aus:

«Die Frage der Betriebsräte — ich hoffe, daß sie dann besprochen wird — ist heute in der Wirklichkeit da, und von jedem Punkte der Wirklichkeit, das habe ich ja immer behauptet, kann man praktisch ausgehen, das zu verwirklichen, was in meinem Buche angeführt ist.

 

Diese Betriebsräte denkt sich z. B. derjenige, der im alten Stile sozialistisch denkt, vor allen Dingen so — mir ist das gesagt worden —, daß sie mehr oder weniger gesetzlich eingeführt werden, das heißt, er denkt sich die Betriebsräte als Staatsinstitution. Nun bin ich einmal der Ansicht, daß, wenn sie so eingeführt werden, so werden sie ganz sicher das fünfte Rad am Wagen sein. (Beifall.) Es ist nur möglich, daß man die Betriebsräte aus dem Wirtschaftsleben selbst heraus schafft. Ich sprach das neulich so aus, indem ich sagte: Lasse man die Betriebsräte entstellen und patze man nicht hinein durch Gesetze; sondern sie sollen zuerst da sein, sie sollen zuerst in dem einzelnen Betrieben entstehen, aber sie müssen besonders für die Übergangszeit unbedingt sich eine solche Stellung schaffen, daß sie ganz unabhängig sind gegenüber den bisherigen Chefs und Betriebsleitern. Sie müssen eine unabhängige Stellung selbstverständlich haben. Dann muß es der nächste Schritt sein, daß schon bei der Konstituierung der Betriebsräte heute hauptsächlich darauf Rücksicht genommen wird, daß sie über die in Betracht kommenden Wirtschaftsterritorien hin eine eigene Körperschaft bilden.

 

 

 

 

... Wenn also damit begonnen wird, Verständnis zu entwickeln schon bei dieser außerordentlich wichtigen Einsetzung der Betriebsräte, so wird man sehen, daß man auf einen grünen Zweig kommt mit dem, was die Dreiteilung meint: wenn man nicht dulden wird, daß in die Funktionen der Betriebsräte dasjenige, was an die Stelle des Staates tritt, in einer anderen Weise eingreift als bloß mit Bezug darauf, daß erstens der Staat dafür eintritt, daß die Betriebsräte funktionieren können so wie er natürlich dafür zu sorgen hat, daß ich einen Weg gehen kann, ohne über fallen zu werden — aber anders als sonst der Staat sich stellt zu den persönlichen Rechten der Menschen, soll er sich auch nicht stellen mit irgend welchen Begrenzungen der Funktionen usw. zu den Betriebsräten. Die Funktionen müssen hervorgehen aus der Selbstkonstitution der Betriebsräteschaft im Wirtschaftskörper. Das allein führt wirklich auf einen grünen Zweig, und das zeigt Ihnen an einem Beispiel, wie eigentlich diese Dreiteilung gemeint ist. Sie ist praktisch gemeint, so daß alles, was wir morgen oder übermorgen zu tun haben, nur zu irgend etwas führen kann, wenn es so gehandhabt wird, daß es einfach unter dem Gesichtspunkte der Dreiteilung gehandhabt wird. Dann werden die Dinge im gesunden sozialen Organismus in der richtigen Weise zusammenwirken.

 

 

 

Sehen Sie, mein Vorschlag geht davon aus, daß der Sozialismus, nachdem er[17] einmal gekommen ist, überhaupt nicht wiederum von der Tagesordnung abgesetzt werden kann. Wer die Verhältnisse, sowohl im Wirtschaftsleben wie im politischen Leben, im Rechtsleben und im geistigen Leben kennt, der kann sich nämlich nicht mehr vorstellen, weil das eine unreale Vorstellung ist, daß man den Sozialismus heute einführt, und dann ist er morgen da. Nein, am Sozialismus wird, nachdem er einmal da ist, fortdauernd immer gearbeitet werden müssen. Der Sozialismus wird immer gehandhabt werden müssen. Er ist etwas ganz Lebendiges. Wir müssen gerade solche Organisationen haben, die immer wieder und wiederum im Sinne des Sozialismus arbeiten. Die Menschen kommen mit ihren Gedanken dem noch nicht nach, was auf diesem Gebiete tatsächlich Wirklichkeit ist. Vor langer Zeit schon hat eine volkswirtschaftliche Schule einen merkwürdigen Satz geprägt. Man betrachtet ihn heute als überwunden, aber in den Köpfen der Menschen spukt er noch immer. Die Physiokraten sagten, man brauche dem Wirtschaftsleben keine Gesetze vorzuschreiben, es entwickle sich entweder von selber so, wie diese Gesetze sind, dann brauche man sie nicht, oder man schreibe ihm andere Gesetze vor, als wie es sich von selber entwickelt, dann schade man dem Wirtschaftsleben. Es scheint das, wenn man es so sagt, absolut richtig zu sein, und ist dennoch total falsch, aus dem einfachen Grunde, weil das Wirtschaftsleben nicht etwas ist, was stationär bleibt, was es war. Es ist ein Organismus. Und wie ein Organismus auch immer älter wird und sich verändert und man seine Veränderung als Lebensbedingung anerkennen muß, so muß man es beim Wirtschaftsleben auch tun. Das heißt, es müssen die Gesetze gerade deshalb da sein, aber sie müssen aus dem Wirtschaftsleben selber hervorgehen. Die Impulse müssen immerfort da sein, die den Schädigungen des Wirtschaftslebens, die es sich zufügen muß, entgegenwirken. Wer glaubt, daß er den Sozialismus einführen kann, und dann sei er da, der gleicht einem Menschen, der sagt: Ich habe gestern gegessen, da war ich ganz satt; nun brauche ich nichts mehr zu essen. Sie müssen, weil der Organismus gewisse Veränderungen durchmacht und weil er etwas Lebendiges ist, fortwährend essen, und so ist es auch mit dem, was sozialistische Maßnahmen sind. Sie müssen fortwährend sozialisieren, weil der soziale Organismus etwas Lebendiges ist. Und das macht notwendig, daß wir aus dem Leben heraus gerade von Anfang an so etwas wie z. B. Betriebsräte und vieles, vieles andere schaffen. — Der größte Fehler, der bisher gemacht worden ist, der ist der, daß die Leute geglaubt haben, das soziale Leben sei so etwas wie eine Nachbildung eines Organismus aus Papiermaché. Sie haben sich also vorgestellt, es sei ein Mechanismus, der nicht lebt. Aber er lebt, nur haben die Leute dem sozialen Organismus solche Gesetze vorgeschrieben, die für etwas gegolten haben, was tot ist. Daher kam es, daß der Organismus sich weiter entwickelte. Und nun wundern sich die Menschen, wenn Revolutionen kommen. Was man fortwährend verbessern muß, schoppt sich zusammen, wenn es nicht verbessert wird, und bricht in Revolutionen aus. Die Revolutionen haben die gemacht, die kurzsichtig genug waren, die Lebendigkeit des sozialen Lebens nicht anzuerkennen, und nicht die, die dazu gedrängt werden, das eine oder andere zu tun, sondern die, die die Führenden sind und die Handhabung der Führung nicht verstehen. Deshalb ist es heute so wichtig, daß, wenn über kurz oder lang wirklich neuerdings der Ruf ergeht, nun selbst Hand anzulegen an das, was geschehen soll, daß man nicht wiederum mit leeren Köpfen an die Sache kommt, sondern daß man mit Positivem an die Sache kommt, mit dem, was nun wirklich geschehen soll. Damit ist es nicht getan, daß man sagt, man müsse die Macht erwerben. Das ist freilich richtig, aber dann, wenn wir diese Macht haben, was können wir mit dieser Macht anfangen? — Das wollte ich vorausschicken. jetzt hoffe ich, daß die Diskussion durch Ihre Fragen eine sehr rege werden kann.

[18]

9 mai *
Stuttgart-Untertürkheim Sängerhalle : Deuxième conférence pour les travailleurs des chantiers Daimler.

10 mai
Ludwigsburg près de Stuttgart : conférence du Dr Steiner pour les travailleurs.

Stuttgart : Lettre de Rudolf Steiner au sculpteur Edith Maryon à Dornach : ".... Je suis tellement débordé de travail... Le fait de tenir au moins une conférence par jour avec une discussion qui s'ensuit, sollicite beaucoup trop le vieil organisme, et je serais heureux si, entre les deux, je pouvais mettre à l'épreuve d'autres membres du corps dans notre travail artistique à Dornach que le larynx ici. Mais tout doit justement être -.70

 11 mai
Stuttgart, Landhausstr. 70 : Première des trois conférences sur la Volkspädagogik/pédagogie populaire dans laquelle l'idée de l'école Waldorf sera présentée comme une nécessité socioculturelle : L'inadéquation de l'orientation mondiale de science de la nature vis-à-vis des problèmes sociaux du présent - La nécessité d'une rénovation de l'école primaire et de la pédagogie populaire - aspects d’histoire pour une pédagogie contemporaine ».

* Kurt Wolzendorff, expert en droit international de la Délégation de Versailles pour la Paix, ami de Roman Boos et signataire de <l’appel> de Steiner, a reçu de Boos le 9 mai une épreuve-drapeau du quatrième livre des "Kernpunkte" de Steiner et lui a répondu de Versailles.

Boos écrit à ce sujet : "Kurt Wolzendorff a travaillé, comme je le savais par lettres, sur des expertises en droit international pour Versailles. Lorsque j'ai appris qu'il serait un expert au sein de la délégation pour la paix, j'ai essayé d'expliquer la signification pratique-politique de l'impulsion que je représentais aussi objectivement et rapidement que possible dans une lettre détaillée dans laquelle le quatrième livre des <Kernpunkte> en épreuves de correction était joint, afin de lui permettre d'en bénéficier pour sa coopération. Je ne sais pas jusqu'où sont passées ses réflexions de tri-articulation dans ses mémorandums, si oralement l’ainsi nommé chef de la délégationen en a été <chargé> m'est également inconnu. Nous n’avions jamais l'occasion de correspondre à ce sujet. Mais dans mes dossiers, il y a une lettre de Wolzendorff, que je crois être un document historique, un fait symptomatique de l'histoire, qui a aussi une valeur objective. - Sur l'enveloppe, à côté de mon adresse à Zurich (d'où j'avais écrit à Wolzendorff sans en informer le Dr Steiner), il y a trois tampons :
1. <Délégation allemande pour la paix>. <Versailles> (Ces mots écrits autour du vieil aigle à deux têtes avec l'ancienne couronne impériale.)
2. <Berlin IV. 11. 5. 19. 19. 2-3 N.> (La lettre était arrivée de Versailles à Berlin avec le courrier de la délégation allemande).
3. <Service de vérification de la poste Freiburg. Vérifié>.

La lettre se lit comme suit :
<Délégation allemande pour la paix.    Versailles, le 9 mai 1919
Mon très cher M. Boos,
Merci beaucoup pour votre lettre, qui est si extraordinairement riche en contenu et stimulante. Comme vous pouvez le penser, le contenu a été particulièrement précieux ici et maintenant. Mais vous comprendrez, d’autre part, si je dois vous demander de ne pas y répondre pour le moment. Répondre à vos pensées profondes et étendues nécessiterait plus de loisirs que je ne pourrai jamais en trouver ici. Je vous prie donc de saisir cette occasion pour exprimer ma profonde gratitude pour l'expression précieuse de vos convictions, qui, parce qu'elles sont si proches des miennes, ont été pour moi une joie extraordinaire. - Dans l'espoir que, dans un avenir prévisible, je pourrai à nouveau discuter avec vous, recevez comme toujours, mes salutations les plus chaleureuses.
Votre dévoué Wolzendorff.) »10

[19]

12 mai
Stuttgart, Landhausstr.
70, 15 h : réunion du comité (selon le cahier de notes de R. Steiners n° 106)

9. Mai *

Stuttgart—Untertürkheim Sängerhalle: Zweiter Vortrag für die Arbeiter der Daimler-Werke.

 

10. Mai

Ludwigsburg bei Stuttgart: Vortrag Dr. Steiners für Arbeiter.

 

Stuttgart: Brief Rudolf Steiners an die Bildhauerin Edith Maryon in Dornach: «... Ich bin in solcher überarbeit darinnen ... jeden Tag wenigstens einen Vortrag mit daran sich schließender Diskussion zu halten, mutet dem alten Organismus viel zu, und ich wäre froh, wenn ich dazwischen an unserer künstlerischen Arbeit in Dornach auch noch andere Körperglieder anstrengen könnte, als hier nur den Kehlkopf. Doch alles muß eben sein —.70

 

11. Mai

Stuttgart, Landhausstr. 70: Erster der drei Vorträge über Volkspädagogik, in denen die Idee der Waldorfschule als sozial-kulturelle Notwendigkeit dargestellt wird: Die Unzulänglichkeit der naturwissenschaftlichen Weltorientierung gegenüber den sozialen Problemen der Gegenwart — Die Notwendigkeit einer Erneuerung von Volksschule und Volkspädagogik — Gesichtspunkte für eine zeitgemäße Pädagogik"

 

 

* Der als Sachverständiger für Völkerrecht zur Versailler Friedensdelegation gehörige Kurt Wolzendorff, der Roman Boos freundschaftlich zugetan ist, den <Aufruf> Steiners unterzeichnete, erhielt von Boos einen Fahnenabzug des vierten Buches der Steinerschen «Kernpunkte» und antwortet ihm aus Versailles am 9. Mai.


Boos schreibt darüber: «Kurt Wolzendorff arbeitete, wie ich aus Briefen wußte, an völkerrechtlichen Gutachten für Versailles. Als ich erfuhr, daß er Sachverständiger bei der Friedensdelegation sein werde, versuchte ich, ihm in einem ausführlichen Schreiben dem das vierte Buch der <Kernpunkte> in Korrekturabzügen beilag, die praktisch-politische Bedeutung des Impulses, den ich vertrat, so sachlich-eindringlich als irgend möglich darzulegen, um ihm zu ermöglichen, davon Nutzen für seine Mitarbeit zu ziehen. Wie weit Dreigliederungsgedanken in seine Denkschriften übergegangen sind, weiß ich nicht, ob er mündlich die sogen. Führer der Delegation damit <belästigt> hat, ist mir gleichfalls unbekannt. Wir hatten nie Gelegenheit, darüber zu korrespondieren. Aber in meinen Akten liegt ein Brief Wolzendorffs, der, wie ich glaube als historisches Dokument, als symptomatisches Faktum der Geschichte, auch objektiven Wert hat. — Auf der Briefhülle stehen neben meiner Zürcher Adresse (von wo aus ich, ohne Dr. Steiner etwas davon mitzuteilen, an Wolzendorff geschrieben hatte) drei Stempel:

1. <Deutsche Friedensdelegation>. <Versailles> (Diese Worte um den alten Doppeladler mit der alten Kaiserkrone geschrieben.)

2. <Berlin IV. 11. 5. 19. 2-3 N.> (Der Brief war von Versailles mit dem Kurier der deutschen Delegation nach Berlin gekommen).

3. <Postüberwachungsstelle Freiburg. Geprüft>.

 

 


 

Der Brief lautet:

<Deutsche Friedensdelegation.      Versailles, den 9. Mai 1919

Mein sehr verehrter, lieber Herr Boos,

vielen herzlichen Dank für Ihren so außerordentlich inhaltsreichen und anregenden Brief. Der Inhalt ist gerade hier und jetzt, wie Sie sich denken können, besonders wertvoll gewesen. Aber Sie werden anderseits begreifen, wenn ich Sie bitten muß, augenblicklich auf nähere Beantwortung zu verzichten. Die Beantwortung Ihrer so tiefen und weitgreifenden Gedankengänge würde mehr Muße verlangen, als ich sie hier jemals werde aufbringen können. Nehmen Sie also bitte ganz kurz vorlieb mit meinem herzlichen Dank für die wertvolle Bekundung Ihrer Gesinnung, die mir,_weil sie sich mit dem Inhalt der meinigen so nahe berührt, eine ganz außerordentliche Freude war. — In der Hoffnung, daß es mir doch in absehbarer Zeit noch einmal möglich sein werde, mich über die Dinge mit Ihnen zu besprechen, bin ich inzwischen wie stets mit herzlichen Grüßen

Ihr aufrichtig ergebener Wolzendorff.)»10

[19]

 12. Mai

Stuttgart, Landhausstr. 70, 15 Uhr: Komiteesitzung (lt. Notizbuch R. Steiners Nr. 106)

[Première réunion de l'école avec les autorités]

13 mai
Stuttgart, 10 h : Visite de Rudolf Steiner avec Emil Molt et E. A. Karl Stockmeyer avec le ministre de la Culture du Wurtemberg Heymann et son référent Reinöhl.

« Le Dr Steiner a présenté ses réflexions sur la pédagogie d’école Waldorf et nous avons trouvé une oreille attentive avec notre plan. Une première école unitaire en tant qu'école expérimentale - bien que fondée par des particuliers - a été accueillie favorablement et le soutien de l'autorité a été promis. L'idée sociale sous-jacente a été applaudie et, peu de temps après, la permission officielle a été accordé. Ce n'est qu'au Wurtemberg, dans aucun autre État, qu’était possible que l'autorité de l'époque ait pu traiter cette question de manière aussi clairvoyante.* On a la permission d’en avoir grè encore après coup. »2

Le Président Dr. Reinöhl lors d'un discours lors de la célébration du dixième anniversaire de l'école : «  J'ai été témoin des premiers pas qui ont mené à l’habilitation de l'école et je me souviens encore très bien aujourd'hui des premières visites de M. le conseillé au commerce Molt et du Dr Steiner au ministère. Je me souviens encore du pouvoir de persuasion et de la passion avec laquelle ces messieurs ont défendu l'idée de leur nouvelle école.17

Selon Stockmeyer, la déclaration du ministre Heymann selon laquelle « il n'est pas nécessaire que les enseignants que nous employons soient certifiés par l'Etat, ils n'ont qu'à prouver au ministère qu'ils sont aptes en termes de formation et de curriculum vitae antérieurs » a été décisive. « Rudolf Steiner a eu l'occasion de former le nouveau personnel enseignant librement et sans tenir compte des examens, et il a ensuite souligné à maintes reprises que cette décision lui a permis de se relier avec la nouvelle école ainsi que Molt lui avait proprosé ».5

 Stuttgart, Grande salle de la Gustav-Siegle-Hauses, 19h30 : conférence publique sur l'avenir du capital et de la force humaine de travail: « Il pourrait sembler comme si des événements de la grande catastrophe mondiale que la voix de Versailles nous envoie aujourd'hui, le thème de l'avenir du capital et du travail humain sonne comme quelque chose qui ne se justifie pas entièrement : le futur du capital et de la force humaine de travail. Cependant, à la suite des événements dans leur profondeur, on peut peut-être néanmoins faire remarquer que ces deux thèmes : Les deux thèmes, la catastrophe mondiale et celle à laquelle la considération d'aujourd'hui doit être consacrée, sont intimement liés. Car il doit être plus ou moins clair pour quiconque a observé les événements de ces dernières années avec un esprit ouvert et éveillé, qu'une partie de ce que l'on pourrait appeler le capitalisme mondial de grand style s'est jeté dans cette prétendue guerre mondiale comme vous vous est donc douloureusement familier, se comporte aujourd'hui à sa manière dans les prétendues conditions de paix et que, par une grande partie du monde civilisé d'aujourd'hui va déjà comme une puissante opposition historique que l'on pourrait appeler l’exigence qui est précisément dirigée contre le capitalisme.

*Dans le Wurtemberg de l'époque, la loi scolaire de 1836 s'appliquait encore aux écoles privées, ce qui était plus généreux que dans tout autre État allemand.

[20]
Ainsi repose en fait au contraire : le capital et la force humaine de travail cacher peut être le problème le plus profond et le plus significatif de notre temps... »
Conclusion : « Les jours de probation se montent clairement. En de tels jours, on a la permisson de se livrer à l'espoir et à la foi que, vis-à-vis des expériences inhabituelles, on comprendra aussi des pensées inhabituelles, que, vis-à-vis des grandes souffrances, sera trouver le grand courage non trop petit, mais trop grand des règlements de compte/des comptes. - C'est pourquoi je crois et je dis ce que j'ai à dire, même en ces jours douloureux, à partir de cette foi : à travers la souffrance, la douleur et les épreuves nous trouverons le courage, l'audace, la compréhension pour une construction nouvelle. L'édification ne doit pas seulement se faire par la transformation d'anciennes institutions, mais par la transformation de toutes nos pensées, de toutes nos habitudes de rensentir, par la transformation de tout notre être humain intérieur. »11

[Erste Schulbesprechung mit den Behörden]

 

13. Mai

Stuttgart, 10 Uhr: Besuch Rudolf Steiners mit Emil Molt und E. A. Karl Stockmeyer bei dem württembergischen Kultusminister Heymann und dessen Referenten Reinöhl.

 

«Dr. Steiner trug seine Gedanken über die Waldorfschul-Pädagogik vor, und wir fanden mit unserem Plane ein williges Ohr. Eine erste Einheitsschule als Versuchs-Schule — wenn auch von privater Seite gegründet — wurde begrüßt und die Unterstützung der Behörde zugesagt. Der zugrunde liegende soziale Gedanke fand Beifall, und kurze Zeit darauf kam auch die behördliche Genehmigung. Nur in Württemberg, in keinem anderen Staate, war damals eine so weitsichtige Behandlung dieser Frage vonseiten der Behörde möglich.* Man darf ihr nachträglich noch Dank dafür wissen.“2

 

 

Präsident Dr. Reinöhl bei einer Ansprache zur Zehnjahresfeier der Schule: «.. . Ich habe die ersten Schritte, die zur Genehmigung der Schule geführt haben, miterlebt und erinnere mich heute noch lebhaft der ersten Besuche von Herrn Kornmerzienrat Molt und Herrn Dr. Steiner im Ministerium. Ich erinnere mich noch der Überzeugungskraft und der Leidenschaft, mit der die Herren für die Idee ihrer neuen Schule eingetreten sind.17

 


Nach Stockmeyer war die Erklärung des Ministers Heymann, «daß es nicht erforderlich ist, daß die von uns angestellten Lehrkräfte staatlich geprüft sind, sie müssen nur hinsichtlich Vorbildung und Lebenslauf sich vor dem Ministerium als geeignet erweisen», entscheidend. «Sie gab Rudolf Steiner die Möglichkeit, ganz frei und ohne Rücksicht auf Examina das neue Lehrerkollegium zusammenzustelleen, und er hat später immer wieder betont, daß diese Entscheidung es ihm überhaupt erst möglich machte, sich mit der neuen Schule so zu verbinden, wie Molt es ihm angetragen hatte».5

 

Stuttgart, Großer Saal des Gustav-Siegle-Hauses, 19.30 Uhr: öffentlicher Vortrag über die Zukunft des Kapitals und der menschlichen Arbeitskraft: «Es könnte scheinen, als ob aus den Vorgängen der großen Weltkatastrophe, die uns heute die Stimme aus Versailles zusendet, wie etwas nicht ganz darinnen Begründetes herausklänge das Thema: Die Zukunft des Kapitals und der menschlichen Arbeitskraft. Man darf aber, die Ereignisse in ihren Tiefen verfolgend, vielleicht doch darauf hinweisen, daß diese beiden Themen: Weltkatastrophe und dasjenige, dem die heutige Betrachtung gewidmet sein soll, innig zusammenhängen.

Denn eigentlich muß jedem mehr oder weniger klar sein, der mit offenen, wachen Seelensinnen die Ereignisse der letzten Jahre beobachtet hat, daß etwas von dem, was man nennen könnte den Weltkapitalismus im großen Stile, eingemündet hat in diesen sogen. Weltkrieg, daß sich dieser Weltkapitalismus in der Weise, wie es Ihnen ja schmerzlich bekannt ist, heute in seiner Art gebärdet innerhalb der sogenannten Friedensbedingungen und daß durch einen großen Teil der zivilisierten Welt heute schon wie eine mächtige geschichtliche Opposition geht etwas, was man nennen könnte die Forderung, die sich richtet gerade gegen den Kapitalismus.

 

 


*Damals galt in Württemberg in bezug auf Privatschulen noch das Schulgesetz von 1836, das so großzügig war wie in keinem anderen deutschen Land.

[20]

So liegt eigentlich in dem Gegensatz: Kapital und menschliche Arbeitskraft vielleicht verborgen das tiefste, das bedeutungsvollste Problem unserer Zeit ...»

Schlußworte: «Tage der Prüfung zeigen sich deutlich. In solchen Tagen darf man sich der Hoffnung und dem Glauben hingeben, daß gegenüber den ungewöhnlichen Erlebnissen auch ungewöhnliche Gedanken verstanden werden, daß gegenüber dem großen Leiden auch der große Mut nicht zu kleiner, sondern zu großer Abrechnung gefunden werde. — Deshalb glaube ich und spreche dasjenige, was ich zu sagen habe, auch in diesen leidvollen Tagen aus diesem Glauben heraus: Durch Leiden, Schmerzen und Prüfungen werden wir den Mut, die Kühnheit, das Verständnis finden für einen neuen Aufbau. Der Aufbau muß nicht nur durch Umwandlung alter Einrichtungen, sondern durch die Umwandlung all unseres Denkens, aller unserer Empfindungsgewohnheiten, durch Umwandlung unseres ganzen inneren Menschen erfolgen."11

14 mai
Waiblingen près de Stuttgart : conférence pour des travailleurs.

16 mai
Stuttgart, Gustav-Siegle-Haus : conférence publique « Particularités sur la nouvelle organisation de l'organisme social » avec discussion.11

18 mai
Stuttgart, Landhausstr. 70 : Deuxième conférence sur la pédagogie populaire : Coups d’oeil sur les pendants plus profonds de l'histoire contemporaine comme base d'une éducation proche de la vie - De la nécessaire transformation de la formation des enseignants et du système des examens.9

19 mai
Stuttgart, Landhausstr. 70, 19h30 : Spectacle d'eurythmie pour les membres de la Société anthroposophique avec parloles d’introduction par R. Steiner.

20 mai
Heilbronn a. N. : conférence publique sur les points clés de la question sociale.
21 mai
Stuttgart, Landhausstr. 70. discussion (d'après le carnet n° 45 de Rudolf Steiner).
22 mai
Stuttgart, Gewerkschaftshaus : Soirée de discussion avec les comités de travailleurs des grandes entreprises de Stuttgart.
Rudolf Steiner introduit la soirée de discussion. Après avoir constaté que l'appel à la socialisation a pris aujourd'hui une forme particulièrement urgente, mais qu'il ne se passe rien de significatif de la part du gouvernement pour elle, et qu'il n'y a en réalité aucune idée d'une véritable socialisation, il conclut en se référant au projet de loi sur les conseils d'entreprise : « ..... Si vous prenez tout ce qui est maintenant entré dans le monde comme une ébauche, vous devrez vous poser la question : Est-ce que cela porte en quelque sorte le sceau d'une véritable socialisation ? On parle même de socialisation des entreprises, comme si on pouvait socialiser effectivement les entreprises particulières. Ce projet pour les conseils d'entreprise ne contient rien d'autre que le laissez couler dans les entreprises particulières un certain principe démocratique du parlementarisme, qui nous estfamilier à satiété. On nomme.donc déjà la chose à maintes reprises aujourd'hui « démocratisation [21] des entreprises ». J’aimerais dire que le principe parlementaire, qui devrait étendre certaines extensions, une sorte de golfes maritimes, qui seront conduit dans les entreprises, et là dedans devrait être parlementarisé plus loin. Oui, aussi peu que le parlementarisme précédent, en ce qu’il était clos/indépendant dans toutes sortes de maisons, aurait pu sérieusement contribuer une quelque chose à la socialisation, justement aussi peu cette extension de golfes maritimes parlementaires n'apportera pas aux entreprises le moindre de ce qu'est la socialisation. Vous le voyez donc le mieux à ce que partout dans ce projet, sera parle d'employeurs et d’employés à l'ancienne manière, que même si ce ne sera pas dit ouvertement, l'ancienne forme capitalisme se cache derrière tout cela. Tout est pensé dans l'ancienne forme capitaliste. Fondamentalement, tout devrait rester à l’ancien et les employés devraient être rassurés que maintenant n’importe comment des conseils d’entreprise pourront être élus/choisis qui auront à soigner avec les entrepreneurs toutes sortes de négociations théoriques. En rapport à la structure sociale actuelle, tout doit rester à l’ancien. On peut le lire clairement dans un tel projet, qui a un sens, de lire une telle chose absolument... » 10

Deux questions seront posées au début de la discussion se rattachant :
1. la démocratie est-elle une nécessité pour la mise en œuvre d'une telle nouvelle forme de vie de l’économie, ou – si justement un telle état ne peut être amené par la démocratie - la violence est-elle une nécessité ou la violence peut-elle être un droit dans ce cas ?
2. cette tri-articulation ou socialisation est-elle une possibilité sans internationalité, c'est-à-dire sans que tous les peuples culturellement développés qui entrent là en question, n'entrent en scène/en plan en même temps avec les mêmes idées et exigences?

Le Dr. Steiner : « En ce qui concerne tout d'abord la question : la démocratie est-elle une nécessité pour la mise en œuvre d'une véritable socialisation ? -, ainsi j’amerais dire ce qui suit : dans un certain sens, on peut vraiment dire que, jusqu'à présent, un certain nombre de personnes n'ont pas été capables de s'échauffer à de nouvelles idées, comme mon cher orateur précédent l'a dit, que ce fut toujours de petits groupes. On devra seul tout de suite en ces points justement être clair sur ce qu'aujourd'hui nous nous tenons non pas à de petits mais à de grands comptes de l'histoire du monde. Beaucoup de choses doivent devenir autres, quand tout de suite en rapport aux choses les plus importantes quelque chose nous est confortable d’arriver à autre chose quece qui était disponible jusqu’à présent. Celui qui aujourd'hui ne se contentent pas de regarder en arrière sur les coutumes d'autrefois, mais peut voir aujourd'hui ce que les humains veulent, comptera avec les plus différents facteurs.

 Monsieur l'orateur précédent a dit, par exemple, qu'une petite caste a poussé les humains à la guerre mondiale. Dans les prochains jours, je publierai même une petite brochure* tout de suite sur le déclenchement de la guerre mondiale, dans laquelle on montrera à quel point le nombre de ceux qui, par exemple, ont été poussés du côté allemand dans cette affaire est faible, par le fait qu'il existe un point à partir duquel la vérité doit être véritablement éclairée. Cela se passera. Mais là où ce petit groupe a oeuvré de sa façon en ces points, là étaient justement continuant d’agir de véritables rapports qui souchentde gris temps originels. La étaient de véritables anciens rapports qui ont été emportées/poursuivit dans le présent. Avec cela aurait pu être gouverné de cette façon, selon les convictions de chacun,

* Rudolf Steiner avait reçu les épreuves de la brochure Moltke ce jour-là.
[22] pas avec les moyens techniques, comme ce fut le cas à Berlin, avant la guerre mondiale, par exemple, il n'y aurait pas eu besoin d'aucun art de l’imptession de livre, à travers lequel l'éducation et la capacité de juger auraient été portées dans les masses les plus larges. Mais cette catastrophe mondiale n'a-t-elle pas vraiment plongé dans l'abîme les choses qui ont continué à être cultivées à maintes reprises ? Aujourd'hui, nous sommes sur un terrain différent, et aujourd'hui justementles humains ne sont pas ainsi que les petits groupes leur dictent ce qu'ils se laissent dicter de petits groupes ce qu’ils ont à faire, qu’ils ne veulent purement échanger unpetit groupe contre l'autre petit groupe. Aujourd'hui, tout un chacun veut faire avec. Aujourd'hui, est le temps où l’on soit apprendre la différence entre régner/dominer et gouverner/régir. Il semble donc toutefois, que cela n'a pas encore été suffisamment appris. (Applaudissements). Aujourd'hui, le peuple doit dominer, un gouvernement à seulement la permission de gouverner. C'est ce dont il s’agit. Et avec cela est aussi donné que, dans un sens sain, la démocratie est nécessaire aujourd'hui. C’est pourquoi Je n'ai aussi aucun espoir que l'on puisse atteindre quelque chose avec les plus belles idées, quand on veut les réaliser par petits groupes, quand on n'est pas porté par la connaissances et les vues/intentions de la majorité réelle de la population. Le travail le plus important aujourd'hui est d'acquérir la participation de la grande majorité de la population avec ce que l'on reconnaît comme réalisable possible. Ainsi aujourd'hui, nous nous tenons justement devant la nécessité d'avoir une majorité démocratique de la population afin d'atteindre finalement la véritable socialisation. Il pourrait y avoir des périodes de transition pendant lesquelles un petit groupe ferait quelque chose que la majorité ne reconnaîtrait pas, mais qui serait de très courte durée. C'est tout de suite sur ce point aussi que nous devons nous rendre compte que même aujourd'hui, c'est le temps est là où la démocratisation doit rendre tous les humains égaux/pareils, et c'est pourquoi nous devons avoir le terrain où tous les humains peuvent être égaux dans leur jugement et que nous devons séparer /détacher de ce en quoi les humains ne peuvent justement être égaux dans leur jugement.

Pensez quand même une fois, quand un quelque enfant à l'école a une tendance particulière à apprendre les mathématiques et que vous voulez en faire un musicien, alors vous privez la vie sociale d'une force très spéciale en éduquant mal/faussement l'enfant. Le développement sain de l'individualité doit tout de suite être cultivé dans l'organisme social. Là, vous ne pouvez pas démocratiser, là vous pouvez seulement administrer la vue dans la connaissance réelle de l’humain. Là quelque chose de complètement nouveau doit voir le jour sur le sol de l'éducation, du système d'enseignement, etc. Et dans la vie de l’économie, voulez-vous là prendre des décisions démocratiques ? Comment fabriquer des bottes ou des valves ? Là-on doit former des sociétés à partir de connaissances factuelles en fonction de la production et de la consommation ; là, les intérêts factuels doivent jouer. De gauche et de droite, les intérêts purement objectifs doivent être séparés, alorsle sol de la démocratie reste au centre, où rien ne vient en considération que ce que chaque être humain adulte mature a à exiger de tout être humain mature en tant qu'égal, et ce qui rayonne/irradie alors la loi dans la vie de l’esprit et la vie de l’économie.

C'est tout de suite parce que la démocratie est aujourd'hui un appel légitime que nous devons reconnaître comment la démocratie peut être mise en œuvre. Ce n'était pas nécessaire dans la société capitaliste. Là les gens se disaient aussi démocrates, mais il n'était pas encore nécessaire de travailler de manière aussi approfondie avec le concept <démocratie> comme aujourd'hui. Aujourd'hui, nous sommes sur le terrain où nous devons nous poser la question : Parce que la démocratie doit devenir, comment la mettre en pratique ? Ce n'est qu'en la plaçant sur son propre sol, et ce qui ne peut être administré démocratiquement, ce qui ne peut être jugé par tous les humains, sera objectivement séparé vers la gauche et la droite. Il est ainsi facile de comprendre pourquoi cet organisme social tri-articulé est nécessaire qu'il faut toujours s’étonner que les gens aient tant contre. Quand vous demandez : qui est ouvert et honnête en démocratie, par exemple ? c'est tout de suite l'organisme social tri-articulé, parce qu'il veut chercher comment on peut réaliser la démocratie, et ne veut pas tout mélanger et confondre pour qu'il n'y ait pas de démocratie dans un État unitaire. Ceux qui laissent toujours retentir l'appel : pour le trône et l'autel ! n’ont naturellement fait aucune démocratie. Mais, mes très chers présents, ils ne feront pas non plus la démocratie, ceux qui mettront le comptoir à la place du trône et la caisse à la place de l'autel. Ils ne feront pas non plus la démocratie. Une démocratie feront seulement ceux qui le pense sincèrement avec la société humaine, et ne veulent porter le démocratique là où l'expertise peut être le seul facteur décisif. C'est pourquoi les humains devront déjà s’accomoder de ce que d’ailleurs les socialistes raisonnables ont toujours dit : À l'avenir, il doit quand même y avoir des administrations objectives et non de fausses administrations par élection, etc. Certes, il devra être voté, mais sur la techniques de vote nous devrons encore apprendre d'autres choses sur les que ce que nous avons déjà appris aujourd'hui. Je veux simplement attirer l'attention sur ce point : La démocratie doit venir, mais nous devons avoir un organisme social tel qu’il rend la démocratie fondamentalement possible... .

En rapport à l'international, c'est tout de suite la structure tri-articulée qui a été envisagée tout d’abord. Elle est la base d'une véritable socialisation de la vie internationale. Mais il a encore une propriété particulière : il n’est pas du tout dommageable quand un organisme social se tri-articule et que les autres ne veulent pas encore. Car quand les autres ne veulent pas encore, les bénédictions de l'organisme divisé en trois parties peuvent être appréciées par ceux qui l'ont introduit. Vers l'extérieur, si cela devait les gêner, ils peuvent donc apparaître comme une unité. Quand trois parlements dont là - partout a à faire avec un certain nombre d’humains-, ils peuvent donc s'associer dans les négociations avec l’étranger parce que les autres ne leur permettront pas de faire autrement, mais ils seront toujours en avance sur les autres parce qu'ils réalisent la tri-articulation dans leur domaine/région. C'est tout de suite ce qui est important, qu'on n'a pas besoin de vouloir révolutionner le monde entier, mais qu'on peut commencer dans un certain domaine. Alors, ce sera très contagieux - et j’en suis convaincu - s'il y a des conditions vraiment bénéfiques/gérissantes dans une région. Ce sera très contagieux. Cela contribuera alors à l'internationalisation. »10

14. Mai

Waiblingen bei Stuttgart: Vortrag für Arbeiter.

 

16. Mai

Stuttgart, Gustav-Siegle-Haus: öffentlicher Vortrag «Einzelheiten über die Neugestaltung des sozialen Organismus» mit Diskussion.11

 

18. Mai

Stuttgart, Landhausstr. 70: Zweiter Vortrag über Volkspädagogik: Ausblicke in die tieferen Zusammenhänge der Gegenwartsgeschichte als Grundlage für eine lebensnahe Erziehung — Von der notwendigen Umgestaltung der Lehrerausbildung und des Prüfungswesens.9

 


19. Mai

Stuttgart, Landhausstr. 70, 19.30 Uhr: Eurytlunieaufführung für die Mitglieder der Anthroposophischen Gesellschaft mit einleitenden Worten R. Steiners.


20. Mai

Heilbronn a. N.: öffentlicher Vortrag über die Kernpunkte der sozialen Frage.

21. Mai

Stuttgart, Landhausstr. 70. Diskussion (lt. Notizbuch Rudolf Steiners Nr. 45).

22. Mai

Stuttgart, Gewerkschaftshaus: Diskussionsabend t den Arbeiter-Ausschüssen der großen Betriebe Stuttgarts.

Rudolf Steiner leitet den Diskussionsabend ein. Nach der Feststellung, daß der Ruf nach Sozialisierung heute eine besonders drängende Gestalt angenommen hat, aber von Regierungsseiten aus nichts Erhebliches dafür geschieht, ja eigentlich ar keine Vorstellung von einer wirklichen Sozialisierung da ist, komint er auf en Entwurf zum Betriebsrätegesetz zu sprechen: «... Nehmen Sie das Ganze, was da jetzt als Entwurf in die Welt gegangen ist, so werden Sie sich fragen müssen: Trägt das irgendwie auch nur im Geringsten den Stempel einer wahren Sozialisierung? Man nennt es sogar Sozialisierung der Betriebe, als ob man die einzelnen Betriebe in Wirklichkeit sozialisieren könnte. Was in diesem Entwurf für die Betriebsräte enthalten ist, das ist ja nichts anderes als das Hineinfließenlassen eines gewissen demokratischen Prinzips des uns sattsam bekannten Parlamentarismus in die einzelnen Betriebe. Mann nennt die Sache ja heute schon vielfach (Demokratisierung

[21] der Betriebe>. Ich möchte sagen: das parlamentarische Prinzip, das soll gewisse Ausläufer, eine Art Meerbusen, ausstrecken, die in die Betriebe hineingeleitet werden, und da drinnen soll weiter parlamentarisiert werden. Ja, so wenig der bisherige Parlamentarismus, indem er in allerlei Häusern abgeschlossen war, ernstlich irgend etwas zur Sozialisierung hat beitragen können, ebensowenig wird dieses Ausstrecken der parlamentarischen Meerbusen den Betrieben das Allergeringste von dem bringen, was Sozialisierung ist. Sie sehen es ja am besten daran, daß überall in diesem Entwurf in der ganzen alten Weise geredet wird von Arbeitgeber und Arbeitnehmer, daß, wenn es auch nicht offen ausgesprochen wird, doch hinter all dem der alte Kapitalismus lauert. Es ist alles auf die alte kapitalistische Form gedacht. Es soll im Grunde genommen alles beim Alten bleiben, und die Arbeitnehmer sollen dadurch beruhigt werden, daß nun irgendwie Betriebsräte gewählt werden können, die mit den Unternehmern allerlei theoretische Verhandlungen zu pflegen haben. Mit Bezug auf die eigentliche soziale Gestaltung soll doch alles beim Alten bleiben. Das kann der aus einem solchen Entwurf deutlich herauslesen, der einen Sinn hat, so etwas überhaupt zu lesen ...»10

 

 




 

 

Zu Beginn der anschließenden Diskussion werden zwei Fragen gestellt:

1. Ist zur Durchführung einer derartigen neuen Form des Wirtschaftslebens die Demokratie eine Notwendigkeit, oder ist unter Umständen einmal — wenn eben durch die Demokratie ein derartiger Zustand nicht herbeizuführen ist - die Gewalt eine Notwendigkeit oder kann die Gewalt in diesem Falle ein Recht sein?

2. Ist diese Dreigliederung oder Sozialisierung eine Möglichkeit ohne Internationalität, also ohne daß alle kulturell entwickelten Völker, die da in Frage kommen, gleichzeitig mit denselben Ideen und Forderungen auf den Plan treten?

 

Dr. Steiner: «Was zunächst die Frage betrifft: Ist zur Durchführung einer wirklichen Sozialisierung die Demokratie eine Notwendigkeit? —, so möchte ich das folgende sagen: Man kann in einem gewissen Sinne wirklich sagen, daß bisher eine Anzahl von Menschen für neue Gedanken sich nicht erwärmen konnten, wie mein verehrter Vorredner gesagt hat; daß es immer kleine Gruppen waren. Allein man wird gerade in diesen Punkten sich klar sein müssen darüber, daß wir eben heute nicht vor kleinen, sondern vor großen Abrechnungen der Weltgeschichte stehen. Es muß vieles anders werden, und es wird nur anders werden, wenn wir gerade in bezug auf allerwichtigste Dinge uns bequemen zu etwas anderem zu kommen als bisher vorhanden war. Derjenige, der heute nicht bloß zurücksieht auf die Gepflogenheiten früherer Zeiten, sondern der heute sehen kann, was die Menschen wollen, der wird mit den verschiedensten realen Faktoren rechnen.

 

 
 

Der Herr Vorredner hat zum Beispiel gesagt: in den Weltkrieg habe eine kleine Kaste die Menschen hineingetrieben. Es wird durch mich sogar in den nächsten Tagen eine kleine Broschüre erscheinen* gerade über die Einleitung des Weltkrieges, in der gezeigt werden wird, wie klein die Zahl derjenigen war, die zum Beispiel von deutscher Seite in die Sache hineingetrieben haben, indem da einmal von einem Punkte aus wahrhaftig in die Wahrheit hineingeleuchtet werden soll. Das wird geschehen. Aber da, wo diese kleine Gruppe gerade in diesen Punkten in ihrer Art gewirkt hat, da waren eben fortwirkend wahrhaftig Verhältnisse, die aus grauer Urzeit nur stammten. Da waren recht alte Verhältnisse fortgetragen worden in die Gegenwart hinein. Damit so regiert hätte werden können, der Gesinnung nach,


* Rudolf Steiner hatte an diesem Tag die Korrekturabzüge der Moltke-Broschüre erhalten.

[22] nicht mit den technischen Mitteln, wie in Berlin             ert worden ist, vor dem Weltkrieg, dazu hätte es zum Beispiel gar keiner Buchdruckerkunst bedurft, durch die die Bildung und Urteilsfähigkeit in die breitesten Massen hineingetragen worden ist.
Aber ist dann nicht wirklich durch diese Weltkatastrophe in den Abgrund
hinuntergesunken das, was so immer wieder und wiederum fortgewirtschaftet hat? Wir stehen heute auf einem anderen Boden, und heute sind eben die Menschen nicht so, daß sie sich von kleinen Gruppen diktieren lassen wollen dasjenige, was sie zu tun haben, daß sie bloß eine kleine Gruppe gegen die andere kleine Gruppe austauschen wollen. Heute will schon ein jeder mittun. Heute ist die Zeit, wo man lernen muß den Unterschied zwischen herrschen und regieren. Es scheint ja allerdings, als ob der noch nicht gründlich genug gelernt worden wäre. (Beifall). Herrschen muß heute das Volk, eine Regierung darf nur regieren. Das ist das worauf es ankommt. Und damit ist auch gegeben, daß in einem gesunden Sinne heute die Demokratie notwendig ist. Deshalb habe ich auch keine Hoffnung, daß man mit den schönsten Ideen, wenn man durch kleine Gruppen sie verwirklichen will, etwas erreichen kann, wenn man nicht getragen wird von der Erkenntnis und Einsicht der wirklichen Majorität der Bevölkerung. Die wichtigste Arbeit ist heute: sich zu erwerben das Mitgehen der großen Mehrheit der Bevölkerung mit dem, was man als ausführungsmöglich erkennt. So stehen wir heute eben vor der Notwendigkeit, daß wir für das, was zuletzt wirklich an wahrer Sozialisierung erreicht werden wird, wir in demokratischer Weise die Mehrheit der Bevölkerung haben müssen. Es könnte ja Übergangszeiten geben, wo eine kleine Gruppe irgend etwas verwirklichen vrürde, was von der Mehrheit nicht anerkannt wird, aber es würde doch von sehr kurzer Dauer sein. Auch gerade in diesem Punkte muß man sich klar werden, daß sogar heute die Zeit da ist, wo die Demokratisierung alle Menschen gleich machen muß, und deshalb müssen wir den Boden haben, wo alle Menschen gleich sein können in ihrem Urteil und den wir loslösen müssen von dem, worin die Menschen in ihrem Urteil eben nicht gleich sein können.

 

 

 



 

Denken Sie doch einmal, wenn irgend ein Kind in der Schule besonders veranlagt ist, rechnen zu lernen, und Sie wollen es zum Musiker machen, so entziehen Sie ja dadurch eine ganz besondere Kraft dem sozialen Leben, daß Sie das Kind falsch ausbilden. Die gesunde Entwicklung der Individualität muß gerade im sozialen Organismus gepflegt werden. Da können Sie nicht demokratisieren, da können Sie nur die Einsicht verwalten in die wirkliche Menschenkenntnis. Da muß etwas ganz Neues eintreten auf dem Boden der Erziehung, des Unterrichtswesens usw. Und im Wirtschaftsleben, wollen Sie da demokratisch entscheiden? Etwa wie man Stiefel fabrizieren muß oder Ventile? Da muß man aus sachlicher Kenntnis heraus Korporationen bilden nach Produktion und Konsumtion; da müssen sachliche Interessen spielen. Nach links und nach rechts müssen die rein sachlichen Interessen abgesondert werden, dann bleibt in der Mitte übrig der Boden der Demokratie, wo nichts in Betracht kommt als das, was jeder reife ausgewachsene Mensch von jedem ausgewachsenen reifen Menschen als Gleicher zu fordern hat, _ und was dann das Recht ausstrahlt ins Geistesleben und Wirtschaftsleben.

 

 

 

Gerade weil heute die Demokratie ein berechtigter Ruf ist, müssen wir erkennen, wie die Demokratie durchgeführt werden kann. Das war nicht notwendig in der kapitalistischen Gesellschaft. Da haben die Leute sich auch Demokraten genannt, aber da war es noch nicht notwendig, daß man so gründlich zu Werke ging mit dem Begriff <Demokratie> wie heute. Heute sind wir auf dem Boden, wo wir uns fragen müssen: Weil Demokratie werden muß, wie können wir sie praktisch verwirklichen? Nur dadurch, daß wir sie auf ihren eigenen Boden stellen, und was [23] nicht demokratisch verwaltet werden kann, was nicht alle Menschen beurteilen können, das wird nach links und nach rechts sachlich abgesondert. Es ist so einfach, zu verstehen, warum dieser dreigliedrige soziale Organismus notwendig ist, daß man sich eigentlich immer wundern muß, daß die Leute so viel dagegen haben.

Wenn Sie fragen: wer ist offen und ehrlich zum Beispiel in der Demokratie?, so ist es gerade der dreigliedrige soziale Organismus, weil der suchen will, wie man die Demokratie verwirklichen kann, und nicht vermischen will und verwirren will alles, damit keine Demokratie in dem Einheitsstaat sein kann. Diejenigen haben natürlich keine Demokratie gemacht, welche den Ruf immer ertönen lassen: für Thron und Altar! Aber, meine sehr verehrten Anwesenden, die werden auch keine Demokratie machen, die an die Stelle des Thrones das Kontor setzen und an die Stelle des Altars die Kasse. Die werden auch keine Demokratie machen. Eine Demokratie werden nur diejenigen machen, die es ehrlich meinen mit der menschlichen Gesellschaft, und nicht das Demokratische dorthin tragen wollen, wo Sachkenntnis das einzig Maßgebende sein kann. Deshalb werden die Menschen sich schon bequemen müssen, was übrigens immer die vernünftigen Sozialisten gesagt haben: In der Zukunft muß es doch sachliche Verwaltungen geben und keine Scheinverwaltungen durch Wahl und dergleichen. Gewiß, es muß gewählt werden, aber über die Wahltechnik wird man noch andere Dinge lernen müssen, als heute schon gelernt ist. Ich will nur darauf aufmerksam machen: Demokratie muß kommen, aber wir müssen einen solchen sozialen Organismus haben, der Demokratie gründlich möglicht macht .. .

 

 

 

Mit Bezug auf das Internationale ist ja gerade die Dreigliederung zuerst gedacht worden. Sie ist die Grundlage für eine wirkliche Sozialisierung auch des internationalen Lebens. Aber sie hat noch eine besondere Eigenschaft: Es schadet nämlich gar nichts, wenn der eine soziale Organismus sich dreigliedert und die anderen noch nicht wollen. Denn wenn die anderen noch nicht wollen, so können ja die Segnungen des dreigeteilten Organismus die, die ihn eingeführt haben, genießen. Nach außen, wenn es sie hindern sollte, können sie ja als Einheit auftreten. Wenn drei Parlamente da sind — überall hat man es ja mit einer bestimmten Anzahl von Menschen zu tun —, die können sich ja in Verhandlungen mit dem Ausland zusammentun, weil die anderen es nicht anders zulassen, aber sie werden immer noch den anderen voraus sein, weil sie die Dreigliederung in ihrem Gebiete verwirklichen. Das ist gerade dasjenige, was wichtig ist, daß man gar nicht braucht die ganze Welt revolutionieren zu wollen, sondern daß man anfangen kann in einem bestimmten Gebiet. Dann wird das — und das glaube ich ganz bestimmt — das wird sehr ansteckend wirken, wenn wirklich heilsame Zustände in einem Gebiete auftreten. Das wird gehörig ansteckend wirken. Das wird dann gerade beitragen zur Internationalisierung.»10

 25 mai
Stuttgart, Landestheater, Kleines Haus (théatre du Land, petite maison), matin 11h15 : Première représentation publique d'eurythmie en Allemagne avec des mots d'introduction de Rudolf Steiner.

[Position de Steiner sur la résolution au gouvernement]

Le soir, Landhausstr. 70 : Dans la poursuite des différentes conférences du Dr. Steiner à Stuttgart, une réunion des milieux bourgeois (Conseil de l'industrie) a été organisée. Emil Molt demande à la réunion de poser des questions. On prie le Dr Steiner de répondre aux mêmes questions. Comme on peut le voir dans les notes existantes, la première question concernait la résolution : le Dr Steiner pourrait/aimerai être nommé/appelé par le gouvernement.
[24]
Le Dr. Steiner répond : « Je fais remarquer là seulement maintenant formellement à l'avance que je n'ai pas eu la mondre chose à voir avec la rédaction de la résolution dont vous parlez. Je ne pourrais pas accepter l'interprétation de cette résolution, mais je ne pourrais que caractériser ma position sur cette question. » Il explique maintenant comment le gouvernement sous son ancienne forme devrait se liquider en se transformant en un ministère d'initiative qui devrait prendre l'initiative vers la gauche et vers la droite, du côté de la vie de l’esprit et du côté de la vie de l’économie, pour créer les conditions d'une vie de l’esprit libre s’adminsireant elle-même et d'une vie de l’économie s’administrant elle-même. Ce n'est qu'alors qu'il sera possible de faire davantage en rapport à la formation des lois. « Ce ne serait qu'une étape qui pourrait venir plus tard. Je ne pense pas à un programme, mais à une séquence d'étapes, qui sont toutes de véritables actions, de vrais processus. Tout ce que je pense dans mes livres et mes conférences ne sont pas des indications sur la façon de le faire, mais sur la façon dont les conditions doivent être créées pour que les humains puissent entrer dans les pendants humains ordonnés afin de créer les choses... Donc, du coté du gouvernement, je le considèrerai justement comme un premier pas de comprendre qu'il doit s'agir d'un gouvernement de liquidation. »10.

Selon Unger, « en application de la résolution, diverses discussions ont eu lieu entre Dr. Steiner et des membres du gouvernement du Wurtemberg. Dr. Steiner a conseillé au gouvernement de suivre la voie de la tri-articulation par la liquidation de ces domaines qui doivent être séparées de l'État unitaire si nous voulons maintenir des conditions sociales saines, à savoir, d'un côté, le culturel, de l'autre coté, l’économique. Cependant, les discussions n'ont débouché sur aucun résultat. »12

25. Mai

Stuttgart, Landestheater, Kleines Haus, vorm. 11.15 Uhr: Erste öffentliche Eurythmieaufführung in Deutschland mit einleitenden Worten Rudolf Steiners.

 

[Steiner Stellung zur Resolution an die Regierung]

Abends, Landhausstr. 70: Im Verfolg der verschiedenen Vorträge Dr. Steiners in Stuttgart wurde eine Versammlung aus bürgerlichen Kreisen (Industrierat) einberufen. Emil Molt fordert die Versammlung auf, Fragen zu stellen. Dr. Steiner wird gebeten, dieselben zu beantworten. Wie aus den vorhandenen Notizen hervorgeht bezog sich die erste Frage auf die Resolution: Dr. Steiner möge durch die Regierung berufen werden.


[24]

 

Dr. Steiner antwortet: «Ich bemerke da nur nun voraus formell, daß ich mit der Abfassung der Resolution, von der Sie sprechen, nicht das Geringste zu tun gehabt habe. Ich würde die Interpretation dieser Resolution nicht annehmen können, sondern nur meinen Standpunkt zu dieser Frage charakterisieren können.» Er setzt nun auseinander, wie die Regierung in ihrer alten Form sich liquidieren müßte, indem sie sich zu einem Initiativ-Ministerium umbilden müßte, das nach links und rechts, nach der Seite des Geisteslebens und nach der Seite des Wirtschaftslebens die Initiative ergreifen müßte, um den Boden zu schaffen für ein freies, sich selbst verwaltendes Geistesleben und für ein sich selbst verwaltendes Wirtschaftsleben. Dann erst würde weiteres in bezug auf Gesetzbildungen erfolgen können. «Das würde erst ein Schritt sein, der nachher kommen könnte. Ich denke mir nicht ein Programm, sondern eine Aufeinanderfolge von Schritten, die alle reale Taten, reale Vorgänge sind. Alles was ich in meinen Büchern und Vorträgen meine, sind nicht Angaben, wie man es machen soll, sondern wie die Verhältnisse geschaffen werden sollen, damit die Menschen in die ordentlichen Menschenzusammenhänge hineinkommen, um die Dinge zu schaffen ... Also von seiten der Regierung würde ich eben es als ersten Schritt betrachten, zu verstehen, daß es sich um eine Liquidierungs-Regierung handeln muß.»10

 

 

 

 

Nach Unger fanden «im Verfolg der Resolution verschiedene Unterredungen zwischen Dr. Steiner und Mitgliedern der Württembergischen Regierung statt. Dr. Steiner gab der Regierung den Rat, den Weg der Dreigliederung zu beschreiten durch Liquidierung derjenigen Gebiete, welche aus dem Einheitsstaat herausgelöst werden müssen, wenn wir gesunde soziale Verhältnisse erhalten wollen, nämlich einerseits das kulturelle, andererseits das wirtschaftliche. Die Unterredungen führten jedoch zu keinem Ergebnis.»12

26 mai
Ulm a. D., conférence publique avec discussion sur « Les points centraux de la question sociale dans les nécessités de la vie présente et future ». Ici aussi, la résolution est approuvée.
27 mai
Stuttgart : La brochure avec les souvenirq de Moltke est prête à être expédiée. Des anthroposophes se procurent les exemplaires à l'imprimerie sans que Rudolf Steiner le sache. [Ainsi, selon Hans Kühn, « de cette manière le premier exemplaire tomba entre les mains de l'envoyé prussien à Stuttgart, qui était un neveu de Moltke ». Le conseiller de la Légation Hans-Adolf von Moltke se présentera ensuite à Rudolf Steiner dans les prochains jours pour intervenir contre la publication.]

[Appel sur la question de la culpabilité de guerre]

Hans Kühn, directeur général de la Fédération pour la tri-articulation, envoie avec la circulaire n° 4 aux employés de la Fédération, en plus de l'annonce de la brochure Moltke, l'appel correspondant :
« Au peuple allemand et au gouvernement allemand !

Le peuple allemand ne peut faire de la place pour une saine reconstruction de l'ordre social qu'en découvrant sans réserve la vérité sur les causes du déclenchement de la guerre, dans la mesure où ils peuvent les trouver, et sur l'efficacité des pouvoirs à leur place qui ont été réellement décisifs en Allemagne pendant la guerre. Quoi que fasse le reste du monde, que le [25] peuple allemand fasse enfin son devoir : dire toute la vérité, qui n'a pas encore été dite jusqu’à présent. Aujourd'hui, il se doit et doit son honneur à une vérité implacable devant le public.

Le Comité soussigné de la Fédération pour la tri-articulation de l'organisme social, qui - suite à l'appel du Dr Rudolf Steiner < au peuple allemand et au monde de la culture> - se fixe comme objectif de libérer les forces qui peuvent conduire à une reconstruction du corps social, déclare afin de créer un espace pour ces forces :

1) Nous exigeons un compte rendu véridique des événements qui ont mené à la guerre, en particulier de tout ce qui s'est passé dans les derniers jours avant qu'elle n'éclate à Berlin, qu'elle ait été approuvée ou non du point de vue de l'utilité et que des personnalités dirigeantes soient compromises. Nous appelons les pouvoirs publics et les particuliers qui peuvent contribuer à surmonter la dissimulation des causes de guerre produites par les cercles dirigeants pendant la guerre et non supprimées après la capitulation, à rendre publiques sans réserve leurs connaissances. Si quelqu'un a besoin d'aide pour révéler la vérité, nous sommes prêts à le servir. Il ne s'agit pas de punir les coupables, mais de révéler impitoyablement la vérité.

 

2 Autant que nous le pouvons, nous aidons la vérité à percer. La publication des archives de cet homme, qui est au centre des événements décisifs, du déroulement des actions et des omissions des cercles dirigeants de Berlin qui ont conduit directement à la guerre, que le Dr Rudolf Steiner a initiée ces jours-ci en accord avec l'épouse du général Obersten contre Moltke, est notre propre affaire.

 

 3. Nous demandons aux cercles gouvernementaux qui font autorité de faire en sorte que les faits mis en lumière dans ces documents puissent servir de base à une discussion de la vérité devant le public le plus large possible, qui porte sur tous les faits connexes.

Fédération pour la tri-articulation de l'organisme social

Comité de travail.

Quiconque partage le point de vue exprimé dans les appels ci-dessus et souhaite découvrir toute la vérité sur les événements importants survenus avant le début de la guerre sera prié d'envoyer cette feuille avec signature et adresse.

Fédération pour la tri-aticulation de l'organisme social
Bureau de Stuttgart
Champignystrasse 17 »

Les représentants des groupes locaux sont invités à soutenir l'inclusion de l'appel dans les quotidiens.

La note de résolution sera également envoyée :
« Lors des réunions de travail de nombreuses entreprises industrielles du Wurtemberg tenues ces dernières semaines, dont Daimler et Bosch ainsi que la Maschinenfabrik Eßlingen, auxquelles ont assisté plus de 10000 travailleurs et employés, la résolution suivante a été adoptée à l'unanimité chaque fois sous l'impression des conférences du Dr Rudolf Steiner :
[26]
<La Commission de travail pour la tri-articulation de l'organisme social aimerait exiger du gouvernement du Wurtemberg que le Dr Rudolf Steiner soit nommé immédiatement afin de pouvoir s'attaquer à la tri-articulation de l'organisme social, qui semble être le seul salut de la faillite imminente.>

Travailleurs  et travailleuses! Soutenez cette résolution, et déclarez votre accord en signant cette note. Continuer à promouvoir la tri-articulation (économie, politique, culture), car elle nous apporte la solution aux difficultés sociales ! Sur cette seule base, le prolétariat peut s'unir !

Le Comité de travailleurs pour la tri-articulation sociale :
Benzinger, Dorfner, Gönnewein, Hammer, Hüttelzneyer, Lohrmann
Stuttgart, mai 1969, Champignystraße 17 »

En ce qui concerne cette résolution, la circulaire note qu'il est tout à fait clair qu'il n'y a aucune chance de réalisation, mais qu'il est néanmoins précieux  « d'avoir une telle manifestation de confiance des grands cercles dans les mains afin de pouvoir prouver que rien n'a été laissé au hasard afin de mener les propositions à leur réalisation selon la voie traditionnelle ».

  26. Mai
Ulm a. D., öffentlicher Vortrag mit Diskussion über «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft». Auch hier wird der Resolution zugestinunt.

27. Mai
Stuttgart: Die Broschüre mit den Moltke-Erinnerungen ist versandfertig. Anthroposophen holen sich ohne Wissen Rudolf Steiners Exemplare in der Druckerei. [Auf diese Weise kam nach Hans Kühn" «das erste Exemplar in die Hände des damaligen preußischen Gesandten in Stuttgart, der ein Neffe Moltkes war». Legationsrat Hans-Adolf von Moltke wird darauflin in den nächsten Tagen bei Rudolf Steiner vorstellig, um gegen die Veröffentlichung zu intervenieren.)

 
  [Aufruf zur Kriegsschuldfrage]


Der Geschäftsführer des Bundes für Dreigliederung, Hans Kühn, verschickt mit Rundschreiben Nr. 4 an die Mitarbeiter des Bundes neben der Ankündigung der Moltke-Broschüre den damit zusammenhängenden Aufruf:

«An das deutsche Volk und an die deutsche Regierung!

Das deutsche Volk kann nur durch rückhaltlose Aufdeckung der Wahrheit über die Ursachen des Kriegsausbruches, soweit sie von ihm gefunden werden können, und über die Wirksamkeit der in Deutschland während des Krieges wirklich maßgebend gewesenen Gewalten an seinem Orte Raum schaffen für einen gesunden Neuaufbau der gesellschaftlichen Ordnung. Gleichgültig was die übrige Welt tut: Das [25] deutsche Volk tue endlich seine Pflicht: es sage endlich die volle Wahrheit, die bisher noch nicht gesagt worden ist. Sich selbst und seiner Ehre ist es heute schonungslose Wahrhaftigkeit vor der Öffentlichkeit schuldig.

Der unterzeichnete Ausschuß des Bundes für Dreigliederung des sozialen Organismus, der sich — anschließend an den von Dr. Rudolf Steiner verfaßten Aufruf <An das deutsche Volk und an die Kulturwelt, — zum Ziele setzt, die Kräfte zu befreien, die zu einem Neuaufbau des Gesellschaftskörpers führen können, erklärt, um für diese Kräfte Raum zu schaffen:

1. Wir fordern wahrheitsgemäße Darstellung der Ereignisse, die zum Krieg geführt haben, insbesondere alles desjenigen, was sich in den letzten Tagen vor dessen Ausbruch in Berlin abgespielt hat, gleichgültig, ob dies von einem niedrigen Nützlichkeitsstandpunkt aus gebilligt werde oder nicht, und ob dadurch leitende Persönlichkeiten kompromittiert werden. Amtsstellen und Privatpersonen, die beitragen können zur Überwindung der von den leitenden Kreisen während des Krieges erzeugten und nach der Kapitulation nicht beseitigten Verschleierung der Kriegsursachen, fordern wir auf, mit ihren Kenntnissen rückhaltlos an die Öffentlichkeit zu treten. Sofern irgend jemand einen Beistand zur Enthüllung der Wahrheit braucht, sind wir bereit, ihm dienlich zu sein. Dabei handelt es sich uns nicht um Bestrafung der Schuldigen, sondern um rücksichtslose Aufdeckung der Wahrheit.

2. Soweit wir selbst es vermögen, verhelfen wir der Wahrheit zum Durchbruch. Die von Dr. Rudolf Steiner in diesen Tagen im Einverständnis mit der Gattin des Generalobersten v. Moltke in die Wege geleitete Veröffentlichung der Aufzeichnungen dieses im Zentrum der entscheidenden Ereignisse stehenden Mannes über den Verlauf der unmittelbar zum Krieg führenden Handlungen und Unterlassungen der leitenden Kreise in Berlin machen wir zu unserer eigenen Angelegenheit.

3. Wir fordern die maßgebenden Regierungskreise auf, zu ermöglichen, daß der in diesen Aufzeichnungen ans Licht gebrachte Tatbestand zur Grundlage einer auf alle damit zusammenhängenden Tatsachen sich erstreckenden Diskussion der Wahrheit vor der breitesten Öffentlichkeit gemacht werde.


Bund für Dreigliederung des sozialen Organismus
Arbeitsausschuß.


Wer die in obigem Aufrufe ausgedrückte Anschauung teilt und die volle Wahrheit über die wichtigen Vorgänge vor Beginn des Krieges aufgedeckt wünscht, wird um Einsendung dieses Blattes mit Unterschrift und Adresse gebeten.

Bund für Dreigliederung des sozialen Organismus

Geschäftsstelle Stuttgart

Champignystraße 17»



Die Vertreter der Ortsgruppen werden aufgefordert, sich für die Aufnahme des Aufrufes in den Tageszeitungen einzusetzen.


Ferner wird mitverschickt der Resolutionszettel:

«In den in den letzten Wochen stattgehabten Betriebsversammlungen vieler württembergischer Industrie-Betriebe, darunter Daimler und Bosch sowie die Maschinenfabrik Eßlingen, die zusammen von über 10000 Arbeitern und Angestellten besucht waren, wurde unter dem Eindruck der Vorträge Dr. Rudolf Steiners jedesmal einstimmig folgende Resolution gefaßt:

 [26]

<Der Arbeitsausschuß für Dreigliederung des sozialen Organismus möge von der Württembergischen Regierung fordern, daß Dr. Rudolf Steiner unverzüglich berufen wird, um die Dreigliederung des sozialen Organismus, welche als die einzige Rettung vor dem drohenden Untergange erscheint, in Angriff nehmen zu können.>

Arbeiter und Arbeiterinnen! Unterstiïtzet diesen Beschluß und erklärt Euer Einverständnis damit durch die Unterschrift auf diesem Zettel. Werbt weiter für die Dreigliederung (Wirtschaft, Politik, Kultur), denn sie bringt uns die Lösung aus der sozialen Not! Die Einigung des Proletariats ist auf dieser Grundlage allein möglich!

Das Arbeiterkomitee für soziale Dreigliederung:
Benzinger, Dorfner, Gönnewein, Hammer, Hüttelzneyer, Lohrmann
Stuttgart, Mai 1969, Champignystraße 17»


Zu dieser Resolution wird im Rundschreiben bemerkt, daß es ganz klar sei, daß keine Chance zur Verwirklichung bestehe, aber es trotzdem wertvoll sei, «eine derartige Vertrauenskundgebung von großen Kreisen in der Hand zu haben, um nachweisen zu können, daß man nichts unversucht ließ, um auf dem hergebrachten Wege die Vorschläge zur Verwirklichung zu bringen.»

28 mai
Stuttgart, Lettre du Dr Steiner à Mme von Moltke :
« Vénérée, chère Mme von Moltke ! La brochure avec les <considérations et souvenirs> va maintenant paraître dans ces jours. Je vous envoi les premiers exemplaires que j'ai reçus. Deux que je mets dans la lettre, les autres que j'envoie en même temps comme envoi croisé. Il sera très significatif que cette publication survienne ces jours-ci. Ça n'aurait vraiment pas eu la permission d’être différent. Ce que j'ai écrit à ce sujet, je prie de le considérer comme une nécessité.20 J'ai écrit chaque phrase seulement après l’examen le plus consciencieux. Que je ne sois pas allé plus loin dans la caractéristique de l'au-delà coûteux est aussi nécessaire parce que la contradiction n’a pas la permission d’être trop fortement provoquée....

Aujourd'hui, je n’ai pas la permission de retenir cet envoi, parce que les premières copies devraient vous venir sous les yeux ; et justement parce que les premières arrivent entre mes mains, j'entends à ma grande horreur qu'hier déjà  des < anthroposophes> en ont ramassée des copies. C'est jusement terrible que dans les rangs des « anthroposophes » quelque chose de tel quede l'ordre ne soit à introduire. Pardonnez-moi donc si par cette bêtise, à propos de laquelle je viens de donner la réprimande la plus sérieuse au directeur de la Fédération pour la tri-articulation, la brochure vous viendrait quand même tout d’abord d’un autre côté sous les yeux.*

Je me tiens ici dans un vrai feu croisé.

*Hans Kühn, directeur général de la fédération  remarque là-dessus : "Parce que je savais exactement la signification de la brochure Moltke et combien importante cette publication a été traitée par Rudolf Steiner - il est allé personnellement avec moi chez Greiner & Pfeiffer pour en choisir les lettres - il ne vint pour moi en considération que de lui apporter les premiers exemplaires que l'imprimerie me signalait comme terminés ». Le fait qu'« une (ou même plusieurs) copies aient déjà été récupérées la veille » m'était « totalement inconnu.... . Le Dr Steiner m'a tenu temporairement responsable de la bêtises, jusqu'à ce que l'affaire puisse être résolue à sa grande colère. »6
[27]
D’autant plus imprègne ce que j'ai à
vouloir, d’autant plus grêlent les attaques. Conférence ou négociation tous les soirs. Le pire est imminent - parce que nous n'en sommes qu'au début - et les gens continuent leur sommeil intérieur. Dans les cercles bourgeois, et à ces cercles bourgeois appartiennent aussi les dirigeants sociaux-démocrates, ce sommeil de l’âme règne partout. Qui examine les choses, il arrive justement à cela : pour une chose nouvelle, de nouvelles personnes doivent apparaitre. Mais c'est très, très difficile. Maintenant, ça devra être fait. Hier soir, nous avons peut-être bien progressé. Mais justement avec des humains complètement inconnus jusqu’à présent. Avant-hier, j'étais à Ulm. Donc encore une fois sur un terrain complètement non préparé. On voit là que chaque jour crée de nouveaux abîmes, de nouvelles ambiances de combat, par dessus lesquelles la <tri-articulation> doit conduire à une réorganisation. Ce qui ressort de ces réunions en termes de matériel incendiaire : c’est énorme. C'est partout méfiance; personne ne croit qu'un autre peut avoir de la bonne volonté. De cet état le plus asocial, devra être <socialisé>. Et ce manque de faculté de compréhension chez les gens. Le plus important, ce que je veux, ils ne l'entendent simplement pas du tout. C'est comme s'ils étaient seulement capables de comprendre des choses auxquelles ils étaient habitués jusqu'à la formation des phrases depuis 30 ans. Cerveau durci, corps éthérique paralysé, corps astral vide, « Je » complètement obtu. C'est la signature de l’humain du présent.

Dans une amitié fidèle et immuable, votre Dr Rudolf Steiner. »15

28. Mai

Stuttgart, Brief von Dr. Steiner an Frau von Moltke:

«Verehrte, liebe Frau von Moltke! Die Broschüre mit den <Betrachtungen und Erinnerungen> wird nun in diesen Tagen erscheinen. Ich sende Ihnen die ersten Exemplare, die ich bekommen habe. Zwei lege ich in den Brief, die anderen sende ich gleichzeitig als Kreuzbandsendung. Es wird sehr bedeutsam sein, daß in diesen Tagen diese Veröffentlichung kommt. Es hätte wahrlich nicht anders sein dürfen. Was ich dazu geschrieben habe, bitte ich als eine Notwendigkeit zu betrachten.20 Ich habe jeden Satz nur nach gewissenhaftester Prüfung hingeschrieben. Daß ich in der Charakteristik des teuren Jenseitigen nicht noch weiter gegangen bin, ist auch notwendig, weil der Widerspruch nicht allzu stark herausgefordert werden darf ...

 
Heute darf ich diese Sendung nicht aufhalten, denn Ihnen sollen die ersten Exemplare unter die Augen kommen; und eben, da die ersten in meine Hand kommen, höre ich zu meinem großen Entsetzen, daß gestern schon <Anthroposophen> sich Exemplare abgeholt haben. Es ist eben schrecklich, daß in die Reihen der <Anthroposopher» so etwas wie Ordnung nicht hineinzubringen ist. Verzeihen Sie also, wenn durch diesen Unfug, über den ich eben dem Geschäftsleiter des Bundes für Dreigliederung die ernsteste Rüge erteilt habe, Ihnen die Broschüre etwa doch von anderer Seite zuerst vor Augen käme.*

 

 

 Ich stehe hier in einem wahren Kreuzfeuer.

 

*Hans Kühn, Geschäftsführer des Bundes bemerkt hierzu: «Da ich als Geschäftsleiter die Bedeutung der Moltke-Broschüre genau kannte und wußte, wie wichtig diese Veröffentlichung von Rudolf Steiner behandelt wurde — er ging persönlich mit znir zur Druckerei Greiner ät Pfeiffer, um die Lettern dafür auszulesen — kam für mich nichts anderes in Betracht, als Rudolf Steiner die ersten, mir von der Druckerei als fertig gemeldeten Exemplare zu überbringen.» Daß «schon tags zuvor ein (oder gar mehrere) Exemplare» geholt worden waren, «war mir völlig unbekannt... Dr. Steiner machte mich vorläufig für den Unfug verantwortlich, bis der Fall zu seinem grossen Arger aufgeklärt werden konnte.»6

[27]

Je mehr durchdringt, was ich zu wollen habe, desto schärfer hageln die Angriffe. Jeden Abend Vortrag oder Verhandlung. Dabei steht das Schlimmste bald bevor — denn wir stehen erst am Anfang — und die Menschen setzen ihren Seelenschlaf fort. In den bürgerlichen Kreisen, und zu diesen bürgerlichen Kreisen gehören auch die sozialdemokratischen Führer, herrscht überall dieser Seelenschlaf. Wer in die Dinge hineinsieht, der kommt eben dazu: für eine neue Sache müssen neue Leute erstehen. Aber dies ist sehr, sehr schwer. Nun, es muß getan werden. Gestern Abend sind wir vielleicht um ein gut Stück vorwärts gekommen. Aber eben mit bisher völlig unbekannten Menschen.

Vorgestern war ich in Ulm. Also wieder auf ganz unvorbereitetem Boden. Man sieht da: jeder Tag schafft neue Abgründe, neue Kampfesstimmung, über welche die <Dreigliederung> zu einer Neugestaltung führen muß. Was bei solchen Versammlungen an Zündstoff zum Vorschein kommt: es ist ungeheuer. Überall Mißtrauen; keiner glaubt daran, daß ein Anderer einen guten Willen haben kann. Aus diesem <unsozialsten> Zustand heraus soll <sozialisiert> werden. Dabei dieser Mangel an Verständnisfähigkeit bei den Leuten. Wichtigstes, was ich will, hören sie einfach gar nicht. Es ist, als ob sie nur fähig wären, Dinge zu verstehen, an die sie bis zur Satzgestaltung seit 30 Jahren gewöhnt sind. Verhärtete Gehirne, gelähmten Atherleib, leeren Astralleib, völlig dumpfes <Ich>. Das ist die Signatur der Menschen der Gegenwart.

 

 

 

In Treuen und unveränderlicher Freundschaft Ihr Dr. Rudolf Steiner."15

28 mai

Stuttgart, Maison des syndicats : Soirée supplémentaire de discussion avec les comités de travailleurs des grandes entreprises de Stuttgart sur la création de conseils d'entreprise et leur regroupement pour former une compagnie de conseils d'entreprise. Une résolution est adoptée « avec tout le monde contre une voix, qui exige que les comités d'entreprise soient fondés partout le plus tôt possible, avant que la loi gouvernementale et la socialisation, qui est seulement une demi chose, sorte »10.

Berlin : Mme von Moltke reçoit la lettre le soir avec les deux brochures insérées.

 29 mai Ascension
Stuttgart : Assemblée fédérale pour conseiller sur la création d'un Conseil de la culture sous la présidence du Dr Carl Unger avec une introduction de Rudolf Steiner (d'après le livre de note n° 226).

« Le jour de l'Ascension, un cercle de collaborateurs a jeté les bases de la création de conseils de culture. (Selon la circulaire n° 5 de Hans Kühn.)

Berlin : le général von Dommes chez Mme von Moltke au sujet de la brochure Moltke.

 30 mai

Stuttgart, Gustav-Siegle-Haus, 19h30 : Soirée de question de la fédération pour la tri-articulation. Réponse aux questions par Dr Steiner. En raison de ses exposés sur la nécessité de créer aussi un conseil culturel en dehors des conseils d'entreprise, la question sera posée de savoir si la fédération aurait déjà abordé/pris en main une telle fondation.10

[28]

Stuttgart : Emil Molt visite avec Rudolf Steiner (d’après Herbert Hahn7 étaient également présent lors de la visite : Hahn, Mme Marie Steiner, Dr. Ludwig Noll, Stockmeyer et probablement aussi Mme Berta Molt) un bâtiment lui étant offert pour les buts d'école, après qu’il se soit efforcé en vain jusque là, de recevoir un bâtiment public à disposition :

« La question des batiments de l'école, comme on pourrait le penser, posait la plus grande difficulté. Au début, nous espérions sur la mise à disposition d’un bâtiment d'État ! Gratuitement ! J'étais donc complètement dépendant de l'auto-assistance. La question était brûlante, parce que l'école devait commencer avec la nouvelle année scolaire en septembre, si la chose ne devait pas échouer. Il m’était clair que je devais personnellement intervenir en tant qu'acheteur du bâtiment de l'école parce qu'on ne pouvait pas s'attendre à ce que la firme n’aurait pas la permission d’acheter une maison. Deux objets m'ont été offerts par un courtier en biens, les deux des anciens cafés : Le <Sünder (pêcheur)> environ 300 000 Mark, la < Uhlandshöhe > environ 450 000 Mark. Au début, je pensais que c'était fou, impossible de m'encombrer d'une propriété aussi chère. Le < Sünder > était hors de question car il était trop cher par rapport à la < Uhlandshöhe >. Le 30 mai, le Dr Steiner a eu lieu lavisité du terrain de l'école actuelle. Il l'a trouvé approprié. L'apparemment impossible s'est produit - quelques jours plus tard, j'ai conclu le contrat de vente avec le propriétaire. Quelle chance pour le développement de l'école que la dépense supplémentaire de 150 000 M par rapport au < Sünder > n'aient pas été craintes ! Deux ans plus tard, nous aurions déjà manqué d'espace sur le < Sünder > .... Quand est devenue connue dans la ville, à quelles fins cette zone si merveilleusement située devrait servir à l'avenir, on s’indigna beaucoup dans les cercles de bourgeois de la disparition du local habituel d'excursion et de restauration. Un vieux conseiller d'études supérieures vint même chez moi pour me suggérer le retrait de l'achat, parce que sinon son parti politique serait privé de son lieu de réunion. J'ai ensuite publié un article dans le Tagblatt (la feuille du jour), expliquant et justifiant l'acquisition de ce site idéal pour l'école. Afin d'adapter la maison à nos besoins, elle a dû être entièrement transformée. L'architecte Weippert l'a conduite selon les indications du Dr Steiner. Il a non seulement tenu les délais impartis, mais aussi l'estimation des coûts. »19

Charlottenburg : Lettre de Mme von Moltkes à Rudolf Steiner :
« Le Général von Dommes, qui vous apportera cette lettre, est venu me voir hier, convoqué par l'Etat Major d'Insterburg à la suite de la publication prochaine des <notes> - J'ai, après lui avoir longuement parlé hier, accepté son souhait d'aller à Stuttgart pour vous parler de cette affaire...

 Mon cher, bon docteur - je me trouve dans un terrible état de supplice intérieur parce que je me tient devant quelque chose que je ne peux pas maîtriser intérieurement. - Lorsque récemment le major de l'état-major général, dont je vous ai écrit par Mlle Hahne, était avec moi l'autre jour, j'étais très calme, tout comme lorsque je vous ai téléphoné l'autre jour, aussi calme que lorsque je vous ai envoyé la transcription des notes - avant-hier soir les carnets que vous m'avez envoyés sont arrivés - depuis, je n’ai plus aucune paix- je sens comme avoir fait une injustice, une trahison vis-à-vis de la chère âme*...

* Mme von Moltke se réfère ici à la dernière remarque du chef d'état-major général dans les souvenirs : « Elles devraient seulement être destinées à ma femme et n’ont jamais la permission d’être connues du public ». Rudolf Steiner le commente dans son introduction à la brochure : « Ceci a été écrit par M. v. Moltke en novembre 1914 à Homburg, où cette transcription est apparue. Il n'y a rien dans ces communications que je n'ai pas entendu de la part de M. c. Moltke en novembre et plus tard et pour lequel je n'ai jamais reçu aucune obligation de silence. Au contraire, je manquerais à mon devoir de donner l'avis nécessaire de ce qui ne doit pas être caché si je devais retenir maintenant ce que je savais déjà. Je devais dire ce qu'il y a dans ces communications, même si elles n'étaient pas là ; et je pourrais le dire, parce que je les connaissais toutes avant de lire les notes. Et Mme v. Moltke montre par la publication qu'elle a une compréhension des devoirs historiques ; et elle sait la période lourde de souffrance de l’âme, qui a commencé pour son mari avec sa séparation, qu'elle agit avec la publication dans son sens et non contre son sens. »20
[29]
Dommes est venu hier avec ses préoccupations et celles de l'état-major général et du ministère des Affaires étrangères et il m'a ensuite demandé la permission de vous rendre visite et de parler en son nom, je pense que c'est la bonne chose à faire et il prend maintenant la route vers vous....

Maintenant, je reçois un message de mon beau-frère - le père de Hans-Adolf - à propos de tout ce qui vient d'arriver : vous pouvez voir, cher bon docteur, comment tout s'aggrave - la résistance extérieure ne me dérangerait pas si je n'étais pas torturé par le supplice qui est en moi de faire une injustice... »

La dépêche du 30 mai joint à la lettre se lit comme suit : « En tant qu'aîné de la famille, je revendique la connaissance préalable des publications d'une importance politique de Steiner sur Helmuth. Fritz. »

28. Mai

Stuttgart, Gewerkschaftshaus: Weiterer Diskussionsabend mit den Arbeiterausschüssen der großen Betriebe Stuttgarts über die Errichtung von Betriebsräten und deren Zusammenschluß zu einer Betriebsräteschaft. Es wird eine Resolution angenommen «mit allen gegen eine Stimme, die fordert, daß so schnell wie möglich Betriebsräte allerorts gegründet werden, bevor das Regierungsgesetz und die Sozialisierung, was nur eine halbe Sache ist, herauskommt.10

 

 

Berlin: Frau von Moltke erhält am Abend den Brief mit den eingelegten zwei Broschüren-Exemplaren.

29. Mai Himmelfahrt
Stuttgart: Versammlung des Bundes zur Beratung über einen zu gründenden Kulturrat unter Vorsitz von Dr. Carl Unger mit einer Einleitung von Rudolf Steiner (lt. Notizbuch Nr. 226).

«Am Himmelfahrtstage ist von einem Kreise von Mitarbeitern der Grundstock gelegt worden zur Schaffung von Kulturräten.» (Laut Rundschreiben Nr. 5 von Hans Kühn.)

Berlin: General von Dommes bei Frau von Moltke im Hinblick auf die Moltke-Broschüre.

 

30. Mai

Stuttgart, Gustav-Siegle-Haus, 19.30 Uhr: Frageabend des Bundes für Dreiliederung. Beantwortung von Fragen durch Dr. Steiner. Aufgrund seiner Ausführungen über die Notwendigkeit, außer den Betriebsräten auch einen Kulturrat zu schaffen, wird die Frage gestellt, ob der Bund eine solche Begründung schon in Angriff genommen habe.10

 


 [28]

Stuttgart: Emil Molt besichtigt mit Rudolf Steiner (nach Herbert Hahn7 waren bei der Besichtigung auch dabei: Hahn, Frau Marie Steiner, Dr. Ludwig Noll, Stockmeyer und vermutlich auch Frau Berta Molt) ein ihm für die Schulzwecke angebotenes Gebäude, nachdem er sich bisher vergeblich bemüht hatte, ein Staatsgebäude zur Verfügung gestellt zu bekommen:

«Die Schulgebäudefrage machte, wie sich denken läßt, größte Schwierigkeit. Anfangs hofften wir auf die Überlassung irgendeines Staatsgebäudes! Umsonst! Ich war also ganz auf Eigenhilfe angewiesen. Die Frage wurde brennend, denn die Schule mußte mit dem neuen Schuljahr im September begonnen werden, wenn die Sache nicht scheitern sollte. Ich war mir klar, daß ich persönlich als Käufer des Schulhauses auftreten mußte, weil der Firma ein Hauserwerb nicht zugemutet werden durfte. Durch einen Gütermakler waren mir zwei Objekte angeboten, beides ehemalige Cafés: Der <Sünder> um M 300 000.—, die <Uhlandshöhe> um M 450 000.—. Zuerst hielt ich es für verrückt, für ausgeschlossen, mich mit einem so teuren Anwesen zu belasten.

Der <Sünder> kam nicht in Frage, weil er im Verhält
nis zur <Uhlandshöhe> zu teuer war. Am 30. Mai fand die Besichtigung des heutigen Schulgrundstückes mit Dr. Steiner statt. Er fand es geeignet. Das scheinbar Unmögliche geschah — ich schloß wenige Tage darauf den Kaufvertrag mit dem Besitzer ab. Welches Glück für die Entwicklung der Schule, daß die Mehrausgabe von M 150 000 gegenüber dem <Sünder> nicht gescheut worden war! Zwei Jahre später schon hätten wir auf dem <Sünder> Platzmangel gehabt ... Als in der Stadt bekannt wurde, welchen Zwecken künftig dieses so wunderbar gelegene Areal dienen sollte, entrüstete man sich in Bürgerkreisen sehr über den Wegfall des gewohnten Ausflugs- und Restaurationslokals. Ein alter Oberstudienrat kam sogar zu mir, um mir den Rücktritt vom Kauf nahezulegen, weil sonst seiner politischen Partei die Versammlungsstätte entzogen würde. Ich brachte darauf im Tagblatt einen Artikel mit der Begründung und Rechtfertigung des Erwerbs dieses für Schulzwecke so idealen Geländes. Um das Haus unseren Bedürfnissen anzupassen, mußte es von Grund auf umgebaut werden. Dies führte Architekt Weippert nach den Angaben Dr. Steiners aus. Er hielt nicht nur die Zeit, sondern auch den Kostenvoranschlag pünktlich ein.»19

 

 

 


 

Charlottenburg: Brief Frau von Moltkes an Rudolf Steiner:

«Der General von Dommes, der Ihnen diesen Brief bringen wird, kam gestern zu mir, durch den Generalstab von Insterburg hergerufen infolge der bevorstehenden Veröffentlichung der <Aufzeichnungen> — ich habe, nachdem ich gestern lange mit ihm gesprochen, eingewilligt in seinen Wunsch nach Stuttgart zu fahren, um mit Ihnen zu sprechen über die Angelegenheit ...

Mein lieber, guter Doktor — ich befinde mich in einem fürchterlichen Zustand der innerlichen Qual, da ich vor etwas stehe, das ich nicht bemeistern kann innerlich. — Als neulich der Major aus dem Generalstab bei mir war, von dem ich Ihnen schrieb durch Frl. Hahne, war ich ganz ruhig, ebenso als ich neulich mit Ihnen telefonierte, ebenso ruhig als damals, als ich Ihnen die Abschrift der Aufzeiclumngen schickte — da kamen die Hefte, die Sie mir schickten, vorgestern Abend an — seitdem habe ich nun keine Ruhe mehr — ich fühle als hätte ich der lieben Seele gegenüber ein Unrecht, einen Verrat getan*...

 

* Frau von Moltke bezieht sich hier auf die Schlußbemerkung in den Erinnerungen des Generalstabschefs: «Sie sollen nur für meine Frau bestimmt sein und dürfen niemals der Öffentlichkeit bekannt werden.» Rudolf Steiner bemerkt hierzu in seiner Einleitung zur Broschüre: «Das hat Herr v. Moltke im November 1914 in Homburg geschrieben, wo diese Niederschrift entstanden ist. Es steht in diesen Mitteilungen nichts, was ich nicht im November und später von Herrn v. Moltke gehört habe und wofür ich niemals eine Verpflichtung des Verschweigen auferlegt erhielt. Im Gegenteil: ich würde meine Pflicht gegen die notwendige Mitteilung dessen, was nicht verschwiegen werden darf, verstoßen, wenn ich auch jetzt noch mit dem von mir Gewußten zurückhielte. Ich müßte sagen, was in diesen Mitteilungen steht, auch wenn sie nicht vorhanden wären; und könnte es sagen, denn ich kannte die Dinge alle, bevor ich die Aufzeichnungen gelesen hatte. Und Frau v. Moltke zeigt durch die Veröffentlichung, daß sie Verständnis hat für geschichtliche Pflichten; und sie weiß aus der schweren seelischen Leidenszeit, die für ihren Mann mit seiner Verabschiedung begann, daß sie mit der Veröffentlichung in seinem Sinne und nicht gegen seinen Sinn handelt.20

[29]

Nun kam also Dommes gestern mit seinen Bedenken und mit den Bedenken des Generalstabes und des Auswärtigen Amtes und er bat dann um meine Einwilligung, Sie aufsuchen und sprechen zu dürfen ganz aus sich heraus, ich halte dies für das Richtigste und er fährt nun heute zu Ihnen...

 

Nun bekomme ich zu allem anderen eben einliegende Depesche meines Schwagers — also Hans-Adolfs Vater — Sie sehen, lieber, guter Doktor, wie sich alles zuspitzt — mir wären ja die äußeren Widerstände egal, wenn ich nicht von der Qual im Inneren gefoltert würde, ein Unrecht zu tun ...»

 

Die dem Brief beigelegte Depesche vom 30. Mai lautet: «Beanspruche als Familienältester vorherige Kenntnis der Steinerschen Veröffentlichungen über Helmuth von politischer Tragweite. Fritz.»

[Premier appel du Conseil de culture]

31 mai
Stuttgart, Gustav-Siegle-Haus, 19h30 : Assemblée de la fédération pour la tri-articulation de l'organisme social, qui sera ouverte par M. Unger avec une référence au premier projet de l'« Appel à la création d'un Conseil de culture » distribué sur les places :
« Suite à ce que le Dr Steiner a dit à ce sujet hier soir en réponse à la question sur la création immédiate d'un Conseil de culture, nous avons pris la liberté de vous remettre cette feuille volante. Il a été écrite d'hier à aujourd'hui... Vous trouverez une déclaration d'adhésion sur la feuille volante, et nous comptons avec cela sur des personnalités qui, de leur propre initiative, développent la volonté d'aborder une refondation de la vie de l’esprit... ».

En rattachement, conférence du Dr. Steiner « L’impulsion à l’organisme tri-articulé aucun <pur idéalisme>, mais immédiate exigence pratique de l’instant ».11
Fin mai
Stuttgart : Feuille volante de la fédération « Aux travailleurs manuels/artisans ! - Aux travailleurs spirituels ! - Aux fabricants ! avec la demande d’avancer/de procéder immédiatement à l'élection des conseils d'entreprise.
(Cette feuille volante apporte la vive opposition de la "Vereinigung württembergischer Arbeitgeberverbände" (Union des associations d’employeurs du Württemberg).

Zurich : Roman Boos annonce avec feuille volante « A la compagnie suisse des travailleurs » la nouvelle parution suisse des « Fondements… ».

[Intervention contre la brochure Moltke]

1er juin (probable dèjà le 31 mai)

 Stuttgart, Champignystr. 17 : Rudolf Steiner reçoit le général von Dommes, qui remet la lettre du 30 mai de Mme von Moltkes. Dans la longue conversation

 [30] le général von Dommes intervient contre la publication de la brochure « La culpabilité de la guerre » avec trois points qui auraient été erronés dans les notes de Moltke et que Rudolf Steiner s’est notés comme suit :
« 1. Il ne s'agit pas du fait que pendant des années, il y avait eu un plan pour essayer de vaincre les Français dans une bataille ouverte en passant par la Belgique, parce qu'on aurait été forcé par les forteresses de l'est de la France à faire une longue guerre défensive si on avait évité de passer. Mais on savait que si l'Allemagne ne passait pas par la Belgique et ne battait pas les Français, les Français passeraient par la Belgique.

2. Il fallait percer la Belgique pour éviter que l'aile droite allemande ne soit roulée par les Anglais. À cet égard aussi, il n'y avait pas de plan inconditionnel de Schlieffen, mais les opérations ont été conditionnées par les événements qui ont suivi le départ de Schlieffen de l'état-major général.

3 Il n'est pas exact que Schlieffen ait planifié la percée aux Pays-Bas et que Moltke ait modifié ce plan pour passer non pas par les Pays-Bas mais par la Belgique. La seule vérité est que, sous Schlieffen, un plan de campagne pour le territoire néerlandais a été élaboré au cas où l'Allemagne serait également entrée en guerre avec la Hollande à la suite de complications particulières pendant la guerre de l'Ouest. »15.

 Rudolf Steiner a écrit à ce sujet à l'épouse de von Moltke le 6 août 1919 :
« C'était très triste que la publication des documents soit devenue impossible d'une telle façon. Ce que le conseiller de la Légation von Moltke a entrepris à cause du ministère des Affaires étrangères, je n'ai pas particulièrement besoin de vous écrire, car cela n'aurait jamais pu m'amener à ce que je me sois soumis. L'intervention de M. von Dommes devait être décisive. Il est donc venu me dire qu'il pouvait prouver que trois points du dossier ne correspondaient pas aux faits. Il a longuement parlé de ces trois points. Maintenant, j'étais dans la situation la plus difficile pensable. J'ai demandé à von Dommes s'il pouvait affirmer sous serment l'inexactitude des trois points. Il a affirmé sans hésitation... Il ne fait aucun doute que l'âme [Helmuth von Moltkes] croit encore aujourd'hui à l'exactitude des notes. »15

Jürgen von Grone, de Stuttgart, donne l'explication suivante sur les trois points du Général von Dommes :

« Le plan Schlieffen prévoyait dès le début de vaincre l'ennemi en France dans une guerre sur deux fronts au moyen d'une stratégie d'encerclement en plein champ. A cela fut dans chaque cas – donc aussi sans que l’adversaire de son côté vienne par la Belgique -, l'avance allemande à travers la Belgique était nécessaire ce en quoi la violation de la neutralité belge devait être prise en compte. Schlieffen a également prévu la violation de la neutralité néerlandaise. Je me réfère ici au travail fondamental de l'historien fribourgeois Gerhard Ritter <Staatskunst und Kriegshandwerk> (Art de l’Etat et métier de la guerre), décédé il y a deux ans, et en particulier à son écrit <Der Schlieffenplan> (Le plan Schlieffen), dans lesquels il a examiné de manière critique l'émergence de ce plan et son développement ultérieur. Ritter parle également de la déclaration critique du jeune Moltke sur ce plan.

Le fait que Moltke ait renoncé à la violation de la neutralité néerlandaise a également été attesté par le général von Stein, le premier collaborateur de Moltke en tant que quartier-maître supérieurdu Commandement suprême de l'armée. Dans une lettre de condoléances à la veuve après la mort de Moltke, Stein en a indiqué sur une (<grande action > de Moltke.

[31]
Il n'a pas été en mesure de décrire la même chose plus en détail à ce moment-là, mais sans doute la renonciation de la marche à travers la Hollande a été pensée. Les motifs essentiels de l'intervention du général von Dommes étaient :
La tendance évidente à empêcher que l'intention originelle contenue dans le plan de Schlieffenschen de briser aussi la neutralité de la Hollande ne soit admise. C'était, comme aussi l'historien Ritter l'a mentionné un fois, un tabou pendant des années.

Les <Remarques préalables> aux <Considérations et Mémoires> de Moltke. Rudolf Steiner y a exposé l'échec complet de la politique du Reich allemand, que les cercles influents ne voulaient pas admettre.
Rudolf Steiner résume là sa critique de la politique du Reich dans les phrases suivantes : <Avec cela, les notes sont la preuve complète que ce n'est pas le jugement militaire en tant que tel et non le jugement politique totalement inadéquat de 1914 qui ont causé la guerre du côté allemand, mais le fait qu'aucune politique allemande n’était disponible qui pouvait empêcher le caractère exclusif du jugement militaire. C'est seulement grâce à une telle politique que d'autres choses auraient pu se produire en 1914 que ce qui s’est produit. Ainsi ces notes sont donc une terrible mise en accusation de cette politique. Cette connaissance ne doit pas rester cachée. » 20

Les trois objections soulevées par le général von Donunes rendent impossible la publication de la brochure à temps avant Versailles. »15

[Erster Kulturrats-Aufruf]

31. Mai

Stuttgart, Gustav-Siegle-Haus, 19.30 Uhr: Versammlung des Bundes für Dreigliederung des sozialen Organismus, die von Dr. Unger eröffnet wird mit einem Hinweis auf den auf den Plätzen verteilten ersten Entwurf des «Aufrufs» zur Begründung eines Kulturrates»:

«Im Anschluß an das, was zur Fragebeantwortung des gestrigen Abends über diesen Punkt gesagt worden ist von Herrn Dr. Steiner zur sofortigen Gründung eines Kulturrates, haben wir uns erlaubt, Ihnen dieses Flugblatt vorzulegen. Es ist von gestern auf heute entstanden ... Sie finden an dem Flugblatt eine Beitrittserklärung, und wir rechnen damit auf Persönlichkeiten, die in eigener Initiative den Willen entwickeln, eine Neubegründung des Geisteslebens in Angriff zu nehmen ...»

 

 

Anschließend Vortrag Dr. Steiners «Der Impuls zum dreigliedrigen Organismus kein (bloßer Idealismus, sondern unmittelbar praktische Forderung des Augenblicks».11

Ende Mai

Stuttgart: Flugblatt des Bundes «An die Handarbeiter! — An die geistigen Arbeiter! — An die Fabrikanten!» mit der Aufforderung, sofort zur Wahl von Betriebsräten zu schreiten.


(Dieses Flugblatt bringt die scharfe Gegnerschaft der «Vereinigung württembergischer Arbeitgeberverbände».)

 

 

Zürich: Roman Boos kündigt mit Flugblatt «An die schweizerische Arbeiterschaft!» die soeben erschienene Schweizer Ausgabe der „Kernpunkte…“ an.


[Intervention gegen die Moltke-Broschüre]


1. Juni (nicht sehr wahrscheinlich schon am 31. Mai)

Stuttgart, Champignystr. 17: Rudolf Steiner empfängt General von Dommes, der den Brief Frau von Moltkes vom 30. Mai überbringt. In der langen Unterredung  [30]

interveniert General von Dommes gegen die Veröffentlichung der Broschüre «Die Schuld am Kriege» mit drei Punkten, die in den Aufzeichnungen Moltkes angeblich nicht stimmten und die Rudolf Steiner sich wie folgt notierte:

1.“ Es handelt sich nicht darum, daß seit Jahren der Plan bestand, zu versuchen, die Franzosen in offener Feldschlacht zu schlagen durch den Durchzug durch Belgien, weil man durch die Festungen im Osten Frankreichs gezwungen gewesen wäre, bei Vermeidung des Durchzuges einen langen Defensivkrieg zu führen. Sondern man wußte, daß, falls Deutschland nicht durch Belgien marschiere und den Franzosen zuvorkomme, die Franzosen durch Belgien kommen würden.

2. Man mußte durch Belgien brechen, um zu verhindern, daß der deutsche rechte Flügel durch die Engländer aufgerollt würde. Auch in bezug darauf bestand nicht ein unbedingter Plan Schlieffens, sondern die Operationen sind bedingt worden durch die Vorgänge nach dem Weggange Schlieffens vom Generalstab.

3. Es ist nicht richtig, daß Schlieffen den Durchbruch durch Holland geplant hat und Moltke diesen Plan dahin abgeändert hat, nicht auch durch Holland, sondern bloß durch Belgien durchzubrechen. Wahr ist nur, daß unter Schlieffen ein Feldzugsplan für das holländische Gebiet ausgearbeitet worden ist für den Fall, daß durch besondere Verwicklungen bei dem West-Krieg Deutschland auch mit Holland in den Krieg gekommen wäre.»15

  An Frau von Moltke schrieb Rudolf Steiner darüber am 6. August 1919:

«Es war sehr traurig, daß die Veröffentlichung der Aufzeichnungen in solcher Weise unmöglich geworden ist. Was Legationsrat von Moltke wegen des Auswärtigen Amtes unternommen hat, das brauche ich Ihnen nicht besonders zu schreiben, denn das hätte niemals dazu führen können, daß ich mich gefügt hätte. Ausschlaggebend mußte werden die Intervention des Herrn von Dommes. Der also kam und setzte mir auseinander, daß er beweisen könne, daß drei Punkte in den Aufzeichnungen nicht den Tatsachen entsprächen. Er sprach ganz ausführlich über diese drei Punkte. Nun war ich in der denkbarst schwierigen Lage. Ich fragte von Dommes, ob er eidlich bekräftigen könne die Unrichtigkeit der drei Punkte. Er bejahte ohne alles Bedenken ... Es ist ja zweifellos, daß auch jetzt noch die Seele [Helmuth von Moltkes] an die Richtigkeit der Aufzeichnungen glaubt.»15

 

Zu den drei Punkten des Generals von Dommes gibt Jürgen von Grone, Stuttgart, folgende Erläuterung:

 

«Der Schlieffenplan sah von allem Anfang an vor, in einem Zweifrontenkrieg den Gegner in Frankreich durch eine Umfassungsstrategie im freien Felde vernichtend zu schlagen. Dazu war in jedem Falle — also auch ohne daß der Gegner seinerseits durch Belgien kommen würde — der deutsche Vormarsch durch Belgien notwendig, wobei die Verletzung der belgischen Neutralität in Kauf genommen werden sollte. Schlieffen sah auch die Verletzung der holländischen Neutralität vor. Ich verweise hierzu auf das grundlegende Werk des vor 2 Jahren verstorbenen Freiburger Historikers Gerhard Ritter <Staatskunst und Kriegshandwerk> sowie insbesondere auf seine Schrift <Der Schlieffenplan>, in der er die Entstehung dieses Planes und seine weitere Entwicklung kritisch untersucht hat. Dabei kommt Ritter auch auf die kritische Stellungnahme des jüngeren Moltke zu diesem Plan zu sprechen.

 

 

Daß Moltke auf den Bruch der holländischen Neutralität verzichtet hat, ist auch durch General von Stein, den ersten Mitarbeiter Moltkes als Oberquartiermeister in der Obersten Heeresleitung, bezeugt worden. Stein hat nach Moltkes Tod in einem Beileidsbrief an die Witwe auf eine (große Tat> Moltkes hingewiesen.

 

 

[31]

Er hat dieselbe damals nicht näher bezeichnen können, aber ohne Zweifel war der Verzicht auf den Durchmarsch durch Holland gemeint.

Wesentliche Motive für die Intervention des Generals von Dommes waren:

Die offensichtliche Tendenz, zu verhindern, daß die ursprünglich im Schlieffenschen Plan enthaltene Absicht, auch die Neutralität Hollands zu brechen, zugegeben wurde. Das war, wie auch der Historiker Ritter einmal erwähnt, durch Jahre hindurch ein Tabu.

 
 Die <Vorbemerkungen> zu den <Betrachtungen und Erinnerungen> Moltkes. In ihnen hat Rudolf Steiner das völlige Versagen der Politik des Deutschen Reiches bloßgestellt, das wollten einflußreiche Kreise nicht zulassen.

Rudolf Steiner faßt da seine Kritik an der Politik des Reiches in den Sätzen zusammen: <Damit sind die Aufzeichnungen der vollgültige Beweis dafür, daß nicht das militärische Urteil als solches und nicht das völlig unzulängliche politische Urteil 1914 von deutscher Seite her den Krieg veranlaßt hat, sondern die Tatsache, daß keine deutsche Politik vorhanden war, welche die Ausschließlichkeit des militärischen Urteiles verhindern konnte. Nur durch eine solche Politik hätte im Jahre 1914 anderes geschehen können als geschehen ist. So sind diese Aufzeichnungen eine furchtbare Anklage dieser Politik. Diese Erkenntnis darf nicht verborgen bleiben." 20

 

Die drei von General von Donunes vorgebrachten Einwände führten dazu, daß das rechtzeitige Erscheinen der Broschüre vor Versailles unmöglich wurde.»15

1er juin
Stuttgart, Landhausstr. 70 : Troisième des trois conférences sur la pédagogie populaire : les méthodes éducatives actuelles étrangères à la vie - L'enseignement par périodes et son importance pour la formation d'une pensée saine - Le renouvellement d'un art qui aime la vie et son rôle dans l'éducation de la vie de volonté.9

Selon Stockmeyer, Rudolf Steiner a allumé « l'enthousiasme le plus fort pour la nouvelle école » avec ces trois conférences de pédagogie populaire.5

2 juin
Stuttgart, Landhausstr. 70 : Rudolf Steiner envoie son article "Die Dreigliederung des sozialen Organismus, die Demokratie und der Sozialismus" (« La tri-articulation de l'organisme social, la démocratie et le socialisme ») avec quelques lignes à Roman Boos à Zurich pour le premier numéro du magazine « Soziale Zukunft » (« Avenir social »).20

Rudolf Steiner reçoit un télégramme de Mme von Moltkes : « S’il vous plaît retenir la brochure en toutes circonstances. Lettre  suit ». Cette lettre annoncée n'est pas dans la succession de Rudolf Steiner.

L'objection de la famille Moltke a été déterminante pour la non-parution de l’écrit. En 1921, Rudolf Steiner écrivait dans la revue « Tri-articulation de l’organisme social » (Dreigliederung des sozialen Organismus) :
« Ces mémoires auraient dû paraître dès 1919. Immédiatement avant leur comparution, j'ai été contacté par un responsable de la représentation diplomatique de la Prusse à Stuttgart pour me dire que cette publication était impossible et qu'ils ne la voudraient pas à Berlin. Plus tard, un général qui avait occupé des postes autour du général von Moltke et de Guillaume II [32] vint me voir et me fit les mêmes représentations. J'ai protesté contre cela et j'ai voulu l'ignorer. J'ai pensé me tourner vers le comte de Brockdorff-Rantzau, qui était présent à Versailles à l'époque, mais n'ai rien pu obtenir. Mes efforts ont été d'autant plus infructueux que, dans le même temps, Mme von Moltke a été approchée avec des représentations auxquelles elle ne pouvait échapper/se soustraire. »20

2 juin

Tübingen : conférence publique "Les exigences sociales du présent et leur réalisation pratique". Selon Emil Molt, les étudiants se comportèrent «  si grossièrement qu'ils ont dû se laisser mettre la honte par un ouvrier. Il a dit qu'en tant que travailleur, il avait eu un grand respect pour les scientifiques ; maintenant, maintenant il vivait une profonde mélancolie, car un tel comportement était en dessous du niveau d'une assemblée parlementaire. Le professeur Wilbrandt nous a chaudement défendus. »3

1. Juni
Stuttgart, Landhausstr. 70: Dritter der drei Vorträge über Volkspädagogik: Die Lebensfremdheit heutiger Erziehungsmethoden — Der Epochenunterricht und seine Bedeutung für die Ausbildung eines gesunden Denkens — Die Erneuerung einer lebensverbundenen Kunst und ihre Aufgabe bei der Erziehung des Willenslebens.9

 

Nach Stockmeyer entzündete Rudolf Steiner mit diesen drei volkspädagogischen Vorträgen «die stärkste Begeisterung für die neue Schule».5


2. Juni
Stuttgart, Landhausstr. 70: Rudolf Steiner sendet mit wenigen Begleitzeilen an Roman Boos in Zürich für die Eröffnungsnummer der Zeitschrift «Soziale Zukunft» seinen Artikel «Die Dreigliederung des sozialen Organismus, die Demokratie und der Sozialismus»20

 

 

Rudolf Steiner erhält ein Telegrarmn Frau von Moltkes: «Bitte Broschüre unter allen Umständen zurückhalten. Brief folgt.»

Dieser angekündigte Brief befindet sich nicht im Nachlaß Rudolf Steiners.

 

Der Einspruch der Familie Moltke wurde für das Nichterscheinen der Schrift ausschlaggebend. 1921 schrieb Rudolf Steiner in der Zeitschrift «Dreigliederung des sozialen Organismus»:

 «Diese Memoiren hätten schon 1919 erscheinen sollen. Unmittelbar vor ihrem Erscheinen suchte mich eine Persönlichkeit auf, welcher die diplomatische Vertretung Preußens in Stuttgart oblag, um mir zu sagen, daß diese Publikation unmöglich sei und daß man sie in Berlin nicht werde haben wollen. Später kam ein General zu mir, welcher in Stellungen um den General von Moltke und Wilhelm II. [32] gewesen war, und machte mir dieselben Vorstellungen. Dagegen erhob ich Protest und wollte mich darüber hinwegsetzen. Ich dachte mich an den damals in Versailles anwesenden Grafen von Brockdorff-Rantzau zu wenden; konnte aber nichts erreichen. Meine Bemühungen blieben um so mehr ohne Erfolg als man zur gleichen Zeit an Frau von Moltke mit Vorstellungen herantrat, enen sie sich nicht entziehen konnte.»"

 

2. Juni

Tübingen: öffentlicher Vortrag «Die sozialen Forderungen der Gegenwart und ihre praktische Verwirklichung». Nach Emil Molt benahmen sich die Studenten «so rüde, daß sie sich von einem Arbeiter beschämen lassen mußten. Er sagte, als Arbeiter habe er vor den Wissenschaftlern einen Mordsrespekt gehabt, jetzt erlebe er eine tiefe Wehmut, denn ein solches Benehmen stehe unter dem Niveau einer Parlamentarierversammlung. Für uns trat Professor Wilbrandt warm ein.»3

[Manque de compréhension pour l'autonomie des universités dans les cercles académiques]

Ce jour-là, peut-être la veille, il y a eu une réunion avec quelques professeurs de l'Université de Tübingen par l'intermédiaire du professeur von Blume dans la maison du professeur Robert Wilbrandt. Rudolf Steiner décrit le cours du mouvement pour la formation des conseils d'entreprise et affirme qu'il est tout aussi nécessaire de préparer l'autogestion de l’ensemble de la vie spirituelle/intellectuelle et culturelle, avant tout du système d'enseignement et des universités, et propose à cette fin la formation d'un conseil de la culture : "On ne peut pas tout de suite dire que les professeurs n'ont fait preuve d'aucune compréhension pour cela ; mais de leurs réponses, l'impression troublante se dégage que ces Messieurs avaient vraiment peur des difficultés qui allaient résulter dans leurs propre rangs dans le cadre de l’autogestion de l’université. Contrairement à l'envie et à la jalousie qui allaient se manifester parmi les collègues, ils croyaient qu'ils devaient encore donner la préférence à l'administration par un Ministère surordonné de la culture. - Il était clair qu'un tel collège accadémique serait totalement inadapté à l'auto-administration de ses affaires. » C'est pourquoi, sur le chemin du retour de Tübingen, il a été décidé de s'adresser le plus rapidement possible au grand public avec un appel à la création d'un Conseil de la culture.

3 juin

Reutlingen : conférence ouverte sur le même thème que la veille à Tübingen.

[Annulation de l'appel sur la question de la culpabilité de guerre et de la brochure-Moltke]

Stuttgart : Circulaire n° 5 du directeur général de la fédération Hans Kühn « Après que la dernière circulaire avec le nouvel appel, qui se réfère aux méméoires de Moltkes, a été envoyée, des conditions ont eu lieu, qui ont empêché la publication provisoire du mémoire. En conséquence, j'ai dû vous informer tous par télégraphe que la publication du nouvel appel <Au peuple allemand et au gouvernement allemand> doit être suspendue pour le moment, et je dois malheureusement ajouter que cet appel est devenu obsolète du fait que le nouvel appel, publié dans un tirage de 50 000 exemplaires*, n'a pas la permission de parvenir à la publication, mais doit être mis au pilon. »

* Dans la brochure elle-même a été imprimé : 1.-10. Mille.
[33]
Selon des mémoires ultérieurs de Hans Kühn, la famille Moltke a laisser confisquer la brochure en raison de ses droits familiaux*, à savoir « un jour avant son envoi à Versailles », parce que le délégué du Wurtemberg à Versailles, le Dr Schall, futur ministre des Finances, avait déclaré vouloir « mettre le document sur la table des négociations. Rudolf Steiner a dit que la signature du mensonge de culpabilité de guerre ne pourrait pas être exigée de l'Allemagne si ce document était disponible. » Mais « l'honneur de la famille - au sens conventionnel du terme - ne pouvait pas permettre une publication qui < devait jeter une lumière oblique sur l'Empereur. Les conséquences catastrophiques pour l'Allemagne auraient été imprévisibles. »18

Dans la circulaire n° 5 de la Fédération fédéral aux collaborateurs sera plus tard stipulé qu’un début d’une action a été fait pour la création d'une compagnie de conseils d'entreprise, et plus loin posé une base pour la création de conseils de culture et « qu’une organisation similaire sera fondée dans les plus brefs délais en relation politique ». Cette dernière n'a pas été réalisée.

 [Unverständnis für die Autonomie der Hochschulen in Akademiker-Kreisen]

 

An diesem Tag, evtl. schon einen Tag zuvor, kam es zu einer Besprechung mit einigen Professoren der Universität Tübingen durch Vermittlung von Professor von Blume im Hause von Professor Robert Wilbrandt. Rudolf Steiner schildert den Verlauf der Bewegung zur Bildung von Betriebsräten und setzt auseinander, daß es ebenso notwendig sei, die Selbstverwaltung des gesamten geistig-kulturellen Lebens, vor allem aber des Unterrichtswesens und der Hochschulen vorzubereiten und schlägt zu diesem Zweck die Bildung eines Kulturrates vor: «Man kann nicht gerade sagen, daß die Professoren dafür kein Verständnis gezeigt hätten; aus ihren Antworten ergab sich aber doch das erschütternde Bild, daß diesen Herren wahrhaft bange wurde vor den Schwierigkeiten, die sich aus einer solchen Selbstverwaltung der Hochschule innerhalb ihrer eigenen Reihen ergeben würden. Demgegenüber, was sich da an Neid und Eifersucht unter den Kollegen zeigen würde, glaubten sie, der Verwaltung durch ein übergeordnetes Kultusministerium doch inuner noch den Vorzug geben zu müssen. — Es war klar, daß ein so geartetes Akademiker-Kollegium zu einer Selbstverwaltung seiner Angelegenheiten vollkommen ungeeignet sein würde.» Deshalb wird auf der Nachhause fahrt von Tübingen der Entschluß gefaßt, sich so rasch als möglich mit einem Aufruf zur Begründung eines Kulturrates an die allgemeine Öffentlichkeit zu wenden.°

 3. Juni

Reutlingen: öffendicher Vortrag t dem gleichen Thema wie tags zuvor in Tübingen.


[Annullierung des Aufrufes zur Kriegsschuldfrage und der Moltke-Broschüre]

 

Stuttgart: Rundschreiben Nr. 5 des Geschäftsführers des Bundes Hans Kühn «Nachdem das letzte Rundschreiben mit dem neuen Aufruf, der auf die Denkschrift Moltkes Bezug nimmt, versandt war, traten Verhältnisse ein, die die Veröffentlichung der Denkschrift vorläufig unterbunden haben. Infolgedessen mußte ich Ihnen allen telegraphisch mitteilen, daß die Veröffentlichung des neuen Aufrufs (An das deutsche Volk und an die deutsche Regierung> vorläufig unterbleiben muß, und ich muß diesem nun leider noch hinzufügen, daß dieser Aufruf dadurch überhaupt hinfällig geworden ist, daß die in einer Auflage von 50000 Exemplaren*

gedruckte Denkschrift nicht zur  Veröffentlichung kommen darf, sondern eingestampft werden muß.»

* In der Broschüre selbst war eingedruckt: 1.-10. Tausend.

[33]

Nach späteren Erinnerungen von Hans Kühn ließ die Familie Moltke aufgrund ihrer Familienrechte* die Broschüre beschlagnahmen, und zwar «einen Tag vor dem Versand nach Versailles», denn der württembergische Delegierte in Versailles, Ministerialrat Dr. Schall, späterer Finanzminister, hatte sich bereit erklärt, «die Schrift dort auf dem Verhandlungstisch auszulegen. Rudolf Steiner sagte, die Unterschrift unter die Kriegsschuldlüge könne von Deutschland nicht verlangt werden, wenn diese Schrift vorliege.» Aber «die Ehre der Familie — im herkömmlichen Sinne — konnte eine Veröffentlichung nicht zulassen, die <ein schiefes Licht auf den Kaiser> werfen mußte. Die katastrophalen Folgen für Deutschland waren unabsehbar.»18

 

In dem Rundschreiben Nr. 5 des Bundes an die Mitarbeiter wird ferner mitgeteilt, daß der Anfang zu einer Aktion zur Schaffung einer Betriebsräteschaft gemacht wurde, ferner ein Grundstock gelegt wurde zur Schaffung von Kulturräten und «eine ähnliche Organisation wird in allerkürzester Zeit in politischer Beziehung gegründet werden. Letzteres wurde nicht verwirklicht.

4 juin
Stuttgart : réunion du comité avec Rudolf Steiner (selon livre de notes n° 277).

Lettre à Edith Maryon à Domach : « ...beaucoup de travail pèse sur moi. Et un travail où tout veut vraiment être longement considéré. Si l'on n'avait pas encore les malentendus naissants contre soi-même à tout le reste, tout serait bien sûr plus facile. Mais tout ce que vous dites devient immédiatement quelque chose d'autre quand on vous le répète. On voit que les gens vous combattent de tous les côtés parce qu'ils sont faussement informés. Les gens s'efforcent de tout mettre dans un modèle de parti, et si c'est quelque chose qui n'a rien à voir avec un modèle de parti, alors ils en font quelque chose de complètement différent. Ce ne sont pas seulement les opposants qui le font, ce sont aussi les gens qui se comportent avec bienveillance envers la cause que je représente. Et donc tout vrai travail est très difficile.

C'est avec une grande satisfaction que j'apprends que le travail sculptural se poursuit à Dornach, et cela me sera très cher si je peux y travailler artistiquement à nouveau, loin de la routine quotidienne actuelle. Mais la nécessité du temps doit justement être servie. On n’a la permission de se soustraire à aucun devoir. Comme je l’entend, mon livre sur la question sociale est aussi paru en Suisse ; j'espère qu’on en voit ce que je veux vraiment et que maintes choses vont peut-être se calmer, qui viennent quand même seulement du bavardage des opposants et aussi des partisans... »6

5 juin

Stuttgart, Maison des syndicats, 19h00 : Soirée de discussion avec les comités de travailleurs des grandes entreprises de Stuttgart avec introduction par Rudolf Steiner. Dans sa conclusion, il a résumé en ces termes : « Aujourd'hui, c'est surtout à nous qu'il incombait de traiter réellement de l'importance et de la nécessité de la compagnie des conseils d'entreprise, afin que nous ayons enfin, dans cette compagnie de conseils d'entreprise, le sol positif, réel à partir duquel pourra ensuite continuer à être créé. »10

* Le membre le plus âgé de la famille (voir le Depesche du 30 mai) était le père de l'envoyé prussien Hans Adolf von Moltke au gouvernement du Württemberg à Stuttgart.

[34]
7 juin
Stuttgart : Lettre de Rudolf Steiner à Roman Boos à Zurich : « Vous aurez déjà reçu l'essai. Je pense qu'il sera bon pour le premier numéro du magazine et qu'il rendra service à la cause. C’est maintenant devenu grave avec les <souvenirs>. Bien sûr, rien n'aurait pu m'empêcher de le publier s’il avait s’agit d’autre chose que la raison pour laquelle ils ne pouvaient maintenant quand même pas paraître. Ils ne contiennent pas le correct en trois points cruciaux. J'ai eu l'occasion d'obtenir des preuves décisives à ce sujet. Maintenant la chose est la suivante : tout ce que je savais avant de connaître les<souvenirs> et indépendamment d'eux, est correct. Je n'ai pas besoin de retirer un mot de mes propres communications. Mais où les communications devraient être modifiés par les <mémoires>, cela ne peut être, parce que ces <mémoires> en rapport à ces points sont justement faux .... Je pense maintenant à ce qui peut être fait pour réaliser par d'autres moyens ce qui ne peut être réalisé par cette publication »6 (En 1929, Roman Boos a expliqué à M. von Grone qu'il croyait que Rudolf Steiner avait plus tard acquis la conviction que le général von Dommes avait caché/tu la vérité historique des événements en ce qui concerne les trois points.15 Qu’on compare aussi les remarques dans la lettre à Mme von Moltke du 6 août 1919, citée sous le 1er juin, page 31).

4. Juni
Stuttgart: Komiteesitzung mit Rudolf Steiner (lt. Notizbuch Nr. 277).


Brief an Edith Maryon in Domach:
«... viele Arbeit lastet auf mir. Und Ar
beit, bei der wirklich alles lange bedacht sein will. Hätte man nicht zu allem übrigen noch immerfort die entstehenden Mißverständnisse gegen sich, so wäre natürlich alles leichter. Allein, alles was man sagt, wird sogleich zu etwas anderem, wenn es wiedererzählt wird. Man sieht, daß einen die Leute bekämpfen von allen Seiten, weil sie falsch berichtet werden. Die Menschen haben das Bestreben, alles in eine Parteischablone hineinzuschieben, und wenn es eben etwas ist, was mit gar keiner Parteischablone zu tun hat, dann machen sie etwas ganz anderes daraus. Das tun nicht nur Gegner, das tun auch Menschen, die wohlwollend sich zu der Sache verhalten, die ich vertrete. Und so ist alle wirkliche Arbeit sehr schwer.

 

 

Mit großer Befriedigung höre ich, daß die Bildhauerarbeiten in Dornach weitergehen und es wird mir sehr lieb sein, wenn ich wieder fern dem augenblicklichen Tagesgetriebe dort künstlerisch arbeiten kann. Aber der Zeitnotwendigkeit muß eben gedient sein. Man darf sich keiner Pflicht entziehen. Wie ich höre, ist jetzt mein Buch über die soziale Frage auch in der Schweiz erschienen; ich hoffe, daß man daraus sieht, was ich wirklich will und daß manches sich vielleicht beruhigt, was doch nur aus dem Geschwätze von Gegnern und auch Anhängern stammt ...»6

 

5. Juni

Stuttgart, Gewerkschaftshaus, 19 Uhr: Diskussionsabend mit den Arbeiterausschüssen der großen Betriebe Stuttgarts mit einleitenden Ausführungen Rudolf Steiners. Im Schlußwort faßt er zusammen, daß es «heute hauptsächlich unsere Aufgabe war, auf die Wichtigkeit und Notwendigkeit der Betriebsräteschaft wirklich einzugehen, damit wir in dieser Betriebsräteschaft endlich den positiven, den tatsächlichen Boden haben, aus dem heraus dann weiter geschaffen werden kann.»10


* Der Familienälteste (siehe die Depesche vom 30. Mai) war der Vater des preußischen Gesandten Hans Adolf von Moltke bei der Württembergischen Regierung in Stuttgart.

 

[34]

7. Juni

Stuttgart: Brief Rudolf Steiners an Roman Boos in Zürich: «Den Aufsatz werden Sie mittlerweile erhalten haben. Ich denke, so wird er für die erste Nummer der Zeitschrift taugen und der Sache seine Dienste tun. Schlimm ist es nun geworden mit den <Erinnerungen>. Mich hätte natürlich nichts abhalten können, sie zu veröffentlichen, wenn es sich um etwas anderes gehandelt hätte, als das, um dessentwillen sie nun doch nicht erscheinen können. Sie enthalten nämlich in drei entscheidenden Punkten nicht das Richtige. Ich habe darüber Gelegenheit gehabt, entscheidende Beweise zu bekommen. Nun steht die Sache so: alles, was ich vor meiner Bekanntschaft mit diesen <Erinnerungen> und unabhängig von ihnen gewußt habe, ist richtig. Von meinen eigenen Mitteilungen brauche ich kein Wort zurückzunehmen. Wo aber die Mitteilungen modifiziert werden müßten durch die <Erinnerungen>, kann das nicht sein, da diese <Erinnerungen> in bezug auf diese Punkte eben falsch sind ... Ich sinne nun, was tun, um auf andre Art zu erreichen, was durch diese Veröffentlichung nicht erreicht werden kann.»6 (Im Jahre 1929 erklärte Roman Boos Herrn von Grone gegenüber, er glaube, Rudolf Steiner habe später die überzeugung gewonnen, daß hinsichtlich der drei Punkte General von Dommes die historische Wahrheit der Vorgänge verschwiegen habe.15 Man vergleiche hierzu auch noch die Bemerkungen im Brief an Frau von Moltke vom 6. August 1919, zitiert unterm 1. Juni, Seite 31.)

[Nouvel appel à u Conseil de culture]

7-9 juin (Pentecôte)
Stuttgart, Landhausstr. 70 : Réunions pour la fondation d'un conseil de culture. Il en vient à plusieurs nouvelles versions de l'appel du 30 mai, avec trois exigences fondamentales :

1. Libération du système d’enseignement de tout contrôle de l'Etat. Établissement de l'école primaire seulement selon des aspects pédagogiques et didactiques et l'administration des mêmes seulement par des personnalités qui se tiennent dans l'auto-administration de la culture de l’esprit.

2. Abolition du système d’autorisation par l'Etat pour les écoles secondaires et techniques. A la place de cela, les certificats des écoles et des universités ne seront plus que des déclarations de ce que le propriétaire a réellement appris.

3. Autonomie des établissements d'enseignement supérieur/Universités.

Dans un autre projet, se trouve le passage qui ne sera plus repris par la suite :

« La libération de la vie de l’esprit dans le domaine du système d’enseignement supérieur sera un facteur décisif. L'autonomie des universités sera restaurée. Aussi dans tous les autres domaines de la vie, la tri-articulation de l'organisme social apportera une clarification salutaire, comme par exemple dans le domaine de la presse par une séparation complète de l'activité éditoriale/rédactionelle qui appartient à l'organisme spirituel de celle de l'éditeur qui appartient au domaine de l’économie et aux affaires interférant de la vie publique de droit. Plus loin dans le domaine de la médecine. Le médecin exercera l'art de guérir indépendamment de tout paternalisme étatique et de toute contrainte économique sur l'individu en tant qu'art libre sur la base de la confiance et de la responsabilité. Par contre, en tant qu'hygiéniste il aura à l’intérieur de l’etat de droit à diriger les soins de santé publique. »6

Bien que l'appel ait été signé par un nombre relativement important de personnes, y compris des noms bien connus comme par ex. Thomas Mann, aucun mouvement ne vint pour fonder un conseil de culture.

[35]

[Neuer Kulturrats-Aufruf]


7.-9. Juni (Pfingsten)

Stuttgart, Landhausstr. 70: Versammlungen zur Begründung eines Kulturrates. Es kommt zu verschiedenen Neufassungen des Aufrufes vom 30. Mai, mit drei Grundforderungen:

 

1. Befreiung des Unterrichtswesens von jeder staatlichen Beaufsichtigung. Einrichtung der Grundschule nur nach pädagogisch-didaktischen Gesichtspunkten und Verwaltung derselben nur durch Persönlichkeiten, die innerhalb der Selbstverwaltung der Geisteskultur stehen.

2. Abschaffung des staatlichen Berechtigungswesens für Mittel- und Fachschulen. Statt dessen werden künftig die Zeugnisse der Schulen und Hochschulen nur Bekundigungen dessen sein, was der Inhaber tatsächlich gelernt hat.

3. Autonomie der Hochschulen.

In einem anderen Entwurf findet sich der später nicht mehr aufgenormnene Passus:

«Einschneidend wird sich die Befreiung des Geisteslebens auf dem Gebiet des Hochschulwesens geltend machen. Die Autonomie der Hochschulen wird sich wieder herstellen. Auch auf allen anderen Gebieten des Lebens wird die Dreigliederung des sozialen Organismus eine heilsame Klärung bewirken, so z. B. auf dem Gebiet der Presse durch eine völlige Trennung der redaktionellen Tätigkeit, die dem geistigen Organismus angehört, von derjenigen des Verlegers, die dem Wirtschaftsgebiet angehört und den hineinspielenden Angelegenheiten des öffentlichen Rechtslebens. Ferner auf dem Gebiet der Heilkunde. Der Arzt wird die Heilkunst unabhängig von jeder staatlichen Bevormundung und jedem wirtschaftlichen Zwang am einzelnen Menschen ausüben als freie Kunst auf der Grundlage von Vertrauen und Verantwortung. Dagegen wird er als Hygieniker innerhalb des Rechtsstaates die öffentliche Gesundheitspflege zu leiten haben.»°

 

 

Obwohl der Aufruf von relativ zahlreichen Menschen unterschrieben wurde, auch bekannten Namen wie z. B. Thomas Mann, kam keine Bewegung zur Begründung eines Kulturrates zustande.

 

[35]

8 juin
Stuttgart, Landhausstr. 70 : Conférence pour les membres de la Société anthroposophique : L'esprit de l'illusion et l'esprit de la loi comme l'héritage de grec et romain mécompris - La libération de la vie de l’esprit comme exigence actuelle de la Pentecôte - L'Etat actuel comme protecteur de l'existence bourgeoise et destructeur de la véritable humanité.9

9 juin
Stuttgart, Landhausstr. 70 : Conférence pour les membres de la Société anthroposophique : Les paroles de Theobald Ziegler sur le contrôle publique des écoles - Les forces lucifériennes et ahrimaniennes dans la culture contemporaine – Arrères plans occultes des erreurs actuelles de jugement scientifique - Les répercussions des tendances culturelles passées sur le présent.9

[Réunion publique de protestation]

10 juin
Stuttgart, Gustav-Siegle-Haus : Assemblée populaire publique de protestation contre les attaques dirigées contre la Féderation  pour une tri-articulation de l’organisme social et Rudolf Steiner. Rudolf Steiner n'a pas pris la parole ; il est impossible de savoir s'il était présent. La protestation était surtout dirigée contre les dénonciations émanant de l’Union de l'industrie qui, dans une lettre secrète, soupçonnait la Fédération pour le tri-articulation d'être favorable aux bolcheviks, parce que la Fédération avait appelé dans une feuille volante à parvenir à un accord avec le peuple russe, et non avec les dirigeants bolcheviks.
Le Professeur von Blume ouvre la réunion, les principaux orateurs étant Emil Molt et Carl Unger, qui présentent une résolution à la fin de la réunion, qui est adoptée par tous contre une voix :
« Résolution. L'Assemblée du peuple à la Maison de Siegle, à laquelle ont assisté environ un millier de personnes, après avoir entendu un certain nombre d'orateurs sur les efforts de la Fédération pour la tri-articulation de l'organisme social, a rejeté parpleine conviction toute attaque contre la Fédération, de quelque coté qu’elle vienne. Elle reconnaît dans les propositions de la Fédération des possibilités prometteuses pour passer des conditions sociales actuelles, d'une manière organiquement constructive, à celles qui promettent à tous les membres du peuple allemand une existence dignes des humains.

Elle invite tous les êtres humains réfléchis, ainsi que toutes les partis, associations et institutions, à s'intéresser de près aux impulsions remarquables du Dr Steiner et à ne les juger que lorsqu'elles auront été examinées en détail. »21

12 juin
Heidenheim : Conférence pour les membres de la Société anthroposophique : L'expression mélancolique actuelle des visages d’enfants. Sur les causes de la Première Guerre mondiale - Incapacité intellectuelle et non réceptivité/non vouloir accueillir du monde spirituel - La fuite dans l'art - Impulsions imaginatives morales dans la « Philosophie de la liberté » - Caractérisation de l'Europe centrale, de l'Angleterre et de l'Orient - La nécessité de l'esprit vis-à-vis des objectifs économiques de l'Angleterre - La catastrophe de la guerre mondiale comme preuve que ça ne va pas sans esprit.

A la fin, le Dr Steiner prononce comme parole d’avertissement au peuple allemand les mots : « … Comme si l'esprit du monde avait tout de suite voulu donner au peuple allemand [36] la plus grande leçon par l’imposition de la plus grande épreuve, c'est ainsi. A ce peuple devrait être montré que ça ne va pas sans l'Esprit. Et ce peuple devra envisager que cela ne va pas sans l'Esprit. Mais il semble que cela serait difficile d’arriver à cela, d’envisager que cela ne va pas sans esprit car il est toujours enclin à condamner/juger tout le reste plutôt que de n’être conscient à lui-même d'une responsabilité envers l'esprit. Les choses qui se jouent si pitoyablement dans ce domaine de nos jours, le ne pas se devenir conscient de combien peu les humains sont appropriés à diriger le destin du peuple allemand, qui en ont actuellement reçu l'ordre vis-à-vis de l'Ouest, combien  est absurde toute cette expédition par les humains impliqués dans cela, et la volonté de ne pas examiner, ne pas regarder sur ce qui se passe, sont encore un témoignage du sommeil des âmes qui auraient du se dire depuis longtemps : Ce qui est apparu  à Versailles, envoyé par nous, c’est inapproprié, aussi inapproprié que possible, pour comprendre le moment présent dans l'histoire du monde. Mais de telles choses, on ne jugera de la bonne manière que lorsque l'on deviendra conscient de la responsabilité envers l'esprit, lorsque l'on reconnaîtra que l'on vit le plus grand instant de l'histoire du monde et que l'on a l'obligation de ne pas prendre les choses à la légère au sens général, mais de les prendre sérieusement. Mais dans certains domaines, il est possible de parler et de parler aujourd'hui, cela ne sert à rien, et il est donc plus confortable de dire que ceux qui sont placés à leur poste le feront déjà. Ceux qui, avec les vieilles pensées, sont mis à leurs postes aujourd'hui, qu'il s'agisse de vieux aristocrates, d'aristocrates décadents ou de socialistes marxistes qui ne savent rien de tout le monde, ont tout au plus pris quelque chose du <capital> de Marx >, qu'ils soient ceci ou cela : si ils ne trouvent pas la volonté de réaliser cette grande conversion des âmes aux pensées nouvelles, alors aucun salut ne naîtra. La révolution du 9 novembre 1918 n'était pas une révolution. Car ce qui a changé est seulement le bout/morceau extérieur. Ce qui a changé se manifeste plus fortement chez ceux qui portent maintenant le bout/morceau extérieur à la place de ceux qui le portaient auparavant. Ces choses voudront être vues dans leurs fondements. Mais pour cela on à besoin de pensées. Pour ces pensées on doit avoir de la bonne volonté, et cette bonne volonté viendra seulement quand on l'entraîne à s’occuper avec le monde spirituel. C'est pourquoi cette occupation avec le monde spirituel est le seul vrai baume dont l'humanité a besoin aujourd'hui.22

Soirée : conférence publique sur la question sociale.

8. Juni

Stuttgart, Landhausstr. 70: Vortrag für die Mitglieder der Anthroposophischen Gesellschaft: Der Geist der Illusion und der Geist des Gesetzes als Erbe mißverstandenen Griechentums und Römertums — Die Befreiung des Geisteslebens als heutige Pfingstforderung — der heutige Staat als Beschützer der bürgerlichen Existenz und als Zerstörer echten Menschentums.9



9. Juni
Stuttgart, Landhausstr. 70: Vortrag für die Mitglieder der Anthroposophischen Gesellschaft: Worte Theobald Zieglers über die staatliche Schulaufsicht — Luziferische und ahrimanische Kräfte in der Gegenwartskultur — Okkulte Hintergründe heutiger wissenschaftlicher Fehlurteile — Das Nachwirken vergangener Kulturströmungen in der Gegenwart.9

 

 

[Öffentliche Protestversammlung]

10. Juni
Stuttgart, Gustav-Siegle-Haus: öffentliche Volksversammlung als Protestversammlung gegen die Angriffe, die sich gegen den Bund für Dreigliederung des sozialen Organismus und Rudolf Steiner richten. Rudolf Steiner sprach nicht; ob er anwesend war, ist nicht festzustellen. Der Protest richtete sich vor allem gegen Verunglimpfungen, die vom Industrie-Verband ausgingen, der in einem Geheimschreiben den Bund für Dreigliederung als bolschewistenfreundlich verdächtigte, weil der Bund in einem Flugblatt aufgefordert hatte, sich mit dem russischen Volk, nicht mit den Bolschewisten-Machthabern, zu verständigen.

Prof. von Blume eröffnet, Hauptreferenten sind Emil Molt und Carl Unger, der am Schluß der Versammlung eine Entschließung vorbringt, die von allen gegen eine Stimme angenommen wird:


«Entschließung. Die von etwa tausend Menschen besuchte Volksversammlung im Siegle-Haus weist nach Anhören einer Reihe von Rednern über die Bestrebungen des Bundes für Dreigliederung des sozialen Organismus aus voller Überzeugung alle Angriffe auf den Bund zurück, von welcher Seite diese auch gekommen sind. Sie erkennt in den Vorschlägen des Bundes aussichtsreiche Möglichkeiten, um aus den heutigen gesellschaftlichen Zuständen in organisch aufbauender Weise in solche zu gelangen, die allen Angehörigen des deutschen Volkes ein menschenwürdiges Dasein versprechen.

 

 

Sie fordert alle denkenden Menschen, auch alle Parteien, Vereinigungen und Institutionen auf, sich gründlich mit den beachtenswerten Impulsen Dr. Steiners zu befassen und diese erst dann zu beurteilen, wenn sie eingehend geprüft worden sind.»21


12. Juni

Heidenheim: Vortrag für die Mitglieder der Anthroposophischen Gesellschaft: Der gegenwärtige melancholische Ausdruck der Kinderantlitze. Über die Ursachen des ersten Weltkrieges — Intellektuelle Unfähigkeit und Nichtaufnehmenwollen der geistigen Welt — Die Flucht in die Kunst — Imaginative Moralimpulse in der «Philosophie der Freiheit» — Charakterisierung von Mitteleuropa, England und dem Osten — Notwendigkeit des Geistes in den wirtschaftlichen Zielsetzungen England gegenüber — Die Weltkriegskatastrophe als Beweis, daß es ohne Geist nicht geht.

 

 Zum Schluß spricht Dr. Steiner wie ein Mahnwort an das deutsche Volk die Worte: «... Wie wenn der Weltengeist gerade dem deutschen Volke hätte die [36] größte Lehre geben wollen durch die Auferlegung der größten Prüfung, so ist es. Diesem Volke sollte gezeigt werden, daß es ohne den Geist nicht geht. Und dieses Volk wird einsehen müssen, daß es ohne den Geist nicht geht. Aber es scheint, als ob es schwer dazu käme, einzusehen, daß es ohne den Geist nicht geht, denn es ist noch immer geneigt, alles andere eher zu verurteilen, als das Nichtsichbewußtsein einer Verantwortung gegenüber dem Geist. Die Dinge, die sich in unseren Tagen auf diesem Gebiete so jammervoll abspielen, das Sich-Garnichtbewußtwerden, wie wenig geeignet die Menschen sind, das Schicksal des deutschen Volkes zu führen, die gegenwärtig es gegenüber dem Westen aufgetragen bekommen haben, wie unsinnig diese ganze Expedition durch die daran beteiligten Menschen ist, und der Wille, nicht zu prüfen, nicht hinzuschauen auf das, was geschieht, das ist noch immer ein Zeugnis für das Schlafen der Seelen, die sich längst hätten sagen müssen: Was da in Versailles aufgetreten ist, von uns hingeschickt, das ist ungeeignet, so ungeeignet als möglich, um den heutigen weltgeschichtlichen Augenblick zu begreifen. Aber solche Dinge wird man erst in der richtigen Weise beurteilen, wenn man sich der Verantwortung gegenüber dem Geiste bewußt wird, wenn man erkennen wird, daß man in dem allergrößten weltgeschichtlichen Augenblicke lebt, und daß man die Verpflichtung hat, die Dinge nicht im allgemeinen Sinne leicht zu nehmen, sondern sie ernst zu nehmen. Aber es kann auf gewissen Gebieten heute geredet und geredet werden, es nützt nichts, und es ist ja bequemer, zu sagen, die, welche auf ihre Posten gestellt sind, werden es schon machen. Die mit den alten Gedanken heute auf ihre Posten gestellt sind, ob sie alte Aristokraten, dekadente Aristokraten oder marxistische Sozialisten sind, die von aller Welt nichts wissen, höchstens von Marx' <Kapital> etwas aufgenommen haben, ob sie das oder jenes sind: wenn sie nicht den Willen finden, jene große Umkehr der Seelen zu vollziehen zu neuen Gedanken, dann entsteht kein Heil. Die Revolution vom 9. November 1918 war keine Revolution. Denn das, was sich geändert hat, ist nur der äußere Stuck. Dasjenige, was sich geändert hat, tritt am stärksten hervor bei denjenigen, die den äußeren Stuck an der Stelle derjenigen, die ihn früher an sich getragen haben, nunmehr an sich tragen. Diese Dinge wollen in ihren Fundamenten gesehen werden. Aber dazu braucht man Gedanken. Zu diesen Gedanken muß man en guten Willen haben, und dieser gute Wille wird nur kommen, wenn man ihn trainiert an der Beschäftigung mit der geistigen Welt. Deshalb ist diese Beschäftigung mit der geistigen Welt das, was heute der einzig wirkliche Balsam ist, den die Menschheit braucht.22

 

Abends: öffentlicher Vortrag über die soziale Frage.

13 juin
Stuttgart : Avec la circulaire n° 6 de la Fédération est a publié la feuille volante rédigée par Rudolf Steiner « Le chemin de l’organisme social tri-articulé » envoyé avec la remarque : « Il contient une sorte de programme et pourra volontiers trouver le plus fréquente utilisation à l'avenir à coté de l'Appel < Au peuple allemand et au monde de la culture> ».

Une feuille volante, appel à la création de conseils de culture, sera annoncée.
En outre, il est annoncé que les attaques contre la Fédération de la part des entrepreneurs et des syndicats se multiplient. Le mouvement des conseils d'entreprise a été poussé sur une voie unilatérale par le prolétariat, tandis que « les conseils d'entreprise, que le Dr Steiner tient pour nécessaires, ne devraient pas être une représentation des intérêts des travailleurs et des employés, mais sont appropriés à prendre en main et à remodeler l’ensemble de la vie de l’économie, quand plus tard ils se rassemblent des entreprises les plus diverses[37] et formeront une corporation, qui pourra se tenir par-dessus l'industrie. Cette compagnie de conseils d'entreprise devrait bien entendu englober aussi les conseils de l’économie et des échanges, qui de proche en proche devraient encore être formés. »

13 juin
Eßlingen a. N. : Conférence de R. Steiner sur « Les conseils d'entreprise et leurs relations avec les conseils des tansports/des échanges et les conseils de l’économie ».

14 juin
Stuttgart, maison des syndicats : Soirée de discussion avec les comités des travailleurs et des employés des grandes entreprises de Stuttgart. Le président de la réunion, M. Lohrmann, fait remarquer que la réunion est malheureusement très mal fréquentée, ce qui est probablement dû en grande partie au fait que les partis commence à combattre pour notre cause.

13. Juni

Stuttgart: Mit Rundschreiben Nr. 6 des Bundes wird das von Rudolf Steiner verfaßte Flugblatt «Der Weg des <dreigliedrigen sozialen Organismus')." versandt mit der Bemerkung: «Es enthält eine Art Programm und wird neben dem Aufruf <An das deutsche Volk und an die Kulturwelt> künftig wohl die meiste Verwendung finden können.»

 


Ein Flugblatt, Aufruf zur Gründung von Kulturräten, wird angekündigt.

Ferner wird mitgeteilt, daß die Angriffe auf den Bund vonseiten der Unternehmer und Gewerkschaften sich mehren. Die Betriebsrätebewegung ist vom Proletariat auf ein einseitiges Geleise geschoben worden, während «die Betriebsräte, die Dr. Steiner für notwendig hält, keine Interessenvertretung der Arbeiter und Angestellten sein sollen, sondern das gesamte Wirtschaftsleben in die Hand zu nehmen und umzugestalten geeignet sind, wenn sie sich später aus den verschiedensten [37] Betrieben zusammenschließen und eine Korporation darstellen, die über der Industrie stehen kann. Diese Betriebsräteschaft müßte natürlich auch Wirtschafts- und Verkehrsräte umfassen, die nach und nach noch gebildet werden müßten.»

 


13. Juni
Eßlingen a. N.: Vortrag R. Steiners über «Betriebsräte und ihre Beziehungen zu den Verkehrs- und Wirtschaftsräten».

 

 

14. Juni
Stuttgart, Gewerkschaftshaus: Diskussionsabend mit den Arbeiter- und Angestellten-Ausschüssen der großen Betriebe Stuttgarts. Der Versammlungsvorsitzende, Lohrmann, bemerkt, daß die Versammlung leider sehr schlecht besucht ist, was wohl sehr viel darauf zurückzuführen ist, daß die Parteien dazu übergehen, unsere Sache zu bekämpfen.

[Steiner sur les partis politiques]

Dans l'introduction suivante de Rudolf Steiner, il caractérise le système des partis : « Voyez-vous, les partis ont toujours la particularité de s'écarter progressivement de ce qu'ils étaient à l'origine. Les partis  ont absolument un destin étrange. Comme je n'ai pas puisé l'impulsion de l'organisme social tri-articulé des airs, mais l'ai saisie sur la base d'une expérience réelle et complète du mouvement social pendant des décennies, j'ai quand même vécu maintes