R. STEINER LES MÉMORANDUMS DE 1917

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LES MÉMORANDUMS DE JUILLET 1917

DIE MEMORANDEN VOM JULI 1917

Deuxième mémorandum (dernière version)

Zweites Memorandum
(letzte Fassung)

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA024 362-381 (1982) 17/02/1918 (?)

Original

Traducteur: FG Editeur: SITE

„Aucun peuple n’a le droit d’être forcé à vivre sous un autre pouvoir, qui lui répugne. Changement de propriété et retour dans des rapports de souveraineté valables autrefois est seulement à permettre dans les pays où le peuple lui-même pour la sécurisation de sa liberté, son plaisir et bonheur futur réclame changement et retour… Les peuples libérés de la Terre entière doivent en ressenti communautaire sincère…s’associer en une solide union, qui avec les forces appropriées à tous est à même de leur adombrer paix et justice. Fraternité n’a pas le droit de rester plus longtemps un mot vide, doit devenir un concept universellement reconnu, qui repose sur le roc de la réalité »

Ainsi réécrit Monsieur W. Wilson ce qui par la participation de l’Amérique à cette guerre doit devenir réalité. Ce sont des mots perçants, vis-à-vis desquels on peut dire que chaque humain raisonnable avec ressenti sain doit se reconnaître en eux. Les écrirait un ami des humains au métier d’écrivain pour la constitution d’un cercle de lecteurs, on pourrait en rester à la reconnaissance de leur évidence. On pourrait aussi avec le geste du moraliste assurer qu’il ne pourrait pas être ami du progrès et de la liberté, celui qui objecte quelque chose à cela. On peut même aujourd’hui déjà percevoir des voix qui soulignent que cette guerre a quand même apporté l’enseignement :  fait seulement présentement de la politique plus haute, conforme au temps, celui qui se reconnaît en un tel ou semblable idéal et aménage son action d’après cela.

Parler sur des « façons de voir » et de cela, que cette ou telle façon de voir devrait être représentée (NDT ou soutenue) parce qu’on croit en elle ne conduit jamais à une base pour une action pratique. À cela vaut seul de saisir la réalité des yeux de manière aiguë. Pour les membres des États centres européens ne peut être de valeur aucune explication sur l’« universellement humaine » justification des buts de l’Entente, dans une certaine mesure une sur leur « beauté », mais seule la connaissance de ses réels rapports de force dans la vie des peuples. Pour cela sera dans ce qui suit saisi des yeux la véritable forme des buts de l’Entente pour l’Europe sans égard à cela qui sera dit ici ne peut sonner agréablement aux guides de l’Entente. On peut venir à des impulsions pratiques seulement par une pensée ainsi orientée. Les choses seront quelque peu formulées sévèrement parce qu’elles le doivent à partir des raisons mentionnées. Expressément devrait être remarqué que des humeurs disponibles à cette formulation ne devraient jouer aucun rôle, mais seulement la sobre observation des faits dans les dernières décennies. Reconnaître ce que l’Entente veut, doit être la base pour les lignes directrices se trouvant en Europe du centre ; se laisser éblouir par ce qu’elle dit conduit aux pires égarements.


C’est en tout cas une tâche ingrate d’être obligé de se tourner contre des représentations qui en un haut degré semblent avoir pour elles la raison et le cœur des humains. Qui semble encore à cela le résultat de la « vraie évolution historique de l’humanité à la noble démocratie ». Et malgré tout  le suivant doit être construit sur la base que l’adhésion au vouloir de Wilson ne doit pas seulement être un vice logique aux membres des peuples centre et est européens, mais aussi qu’à l’intérieur de cette guerre et après la même chaque acte et mesure particulière doit se passer ainsi que ce vouloir wilsonien et de l’Entente doit se briser à la santé et fécondité de ces mesures et actes.

 


Dans l’expression qu’a donné Monsieur Wilson à son vouloir, sont nichées secrètement dedans celles qui après obscurcissement de leur vraie forme aspirent de manière douteuse aux buts de guerre de l’Entente . On a aussitôt à faire avec les dernières quand on se met à travailler avec les premières. Sur une encore telle réfutation conceptuelle riche d’esprit du « programme » wilsonien il n’y a pas droit à venir en ce temps. On n’a présentement pas à faire avec des explications qui devraient décider qui a raison ou tord. Sur le champ dont il s’agit ici a seulement valeur ce qui se passe ou ce qui porte le germe en soi pour l’avenir. Et des pensées, qui en Europe centrale comme germe pour l’action d’aujourd’hui et demain seront pensées et prononcées ont seulement une valeur quand elles sont tenues dans ce sens.

Les mots de Wilson ne sont pas prononcés par un écrivain ami des humains. Ils sont les drapeaux des faits, auxquels les Américains s’arment, et lesquels l’Entente accomplit depuis trois ans contre l’Europe centrale. Les faits se tiennent ainsi que l’Europe centrale a à combattre contre cela qui derrière ces drapeaux prétend entrer en guerre pour le salut de l’humanité, la libération des peuples. L’Entente et Wilson disent, ce pour quoi ils prétextent lutter. Leurs mots ont force du verbe. Leur force du verbe devient toujours plus douteuse. Il y a des humains en Europe centrale qui certainement ne veulent pas admettre qu’ils répètent Wilson, dont les idées, mais dont les mots ne sonnent pas dissemblables.

Qui connaît dans un sens plus profond l’origine de cette guerre, celui-là ne peut autrement que souligner la nécessité, que le programme Wilson-Entente ferait l’expérience par l’Europe centrale du plus aigu rejet par les faits. Car le réel plein de chance de ce programme – à côté de son éblouissant moralisme – repose là-dedans qu’il veut utiliser les instincts des peuples centre et est européens à cela d’amener ces peuples par embobinage moraliste-politique en dépendance économique de l’anglo-américanisme. La dépendance spirituelle serait alors seulement la nécessaire réelle conséquence. Qui sait qu’on parle dans des cercles initiés anglais depuis le siècle dernier de la « guerre mondiale venant » comme le résultat que la race anglo-américaine devrait apporter la domination mondiale, celui-là ne peut pas placer une valeur particulière là-dessus que les guides des peuples de l’Entente disent qu’ils auraient été surpris de cette guerre ou qu’ils ont voulu l’empêcher, même si ces assurances chez ceux qui les expriment à l’instant, devraient avoir vérité subjective. Car ceux qui parlaient de la « guerre mondiale venant » comme d’un évènement inéluctable comptaient avec les réelles forces historiques des peuples d’Europe. Ils calculaient avec les instincts des Européens, particulièrement des peuples slaves. Et ils voulaient orienter les idéaux de ces peuples slaves ainsi et utiliser ainsi qu’ils seraient au service de l’égoïsme de peuple de l’anglo-américanéïté.

Ils calculaient plus loin avec le déclin de la romanéïté, sur les ruines de laquelle ils voulaient s’étendre eux-mêmes. Ils calculaient donc avec de grandioses, points de vue historiques-nationaux qu’ils veulent placer au service de leurs propres buts. Et ces buts conduisent, bien que ce sera encore aussi si fortement nié du côté de l’Entente, à l’intention d’écraser la structure d’État centre européenne.


Le correct est de souligner entièrement lucide que le but des guides de l’entente est l’oppression de l’Europe centrale, car seulement l’accentuation de ce but peut être la réponse aux si efficaces déclarations de l’Entente, mais une réponse qui est négative dans une certaine mesure parce qu’elle veut réfuter ce qui sera dit du côté de l’entente, n’a pas de valeur. Pour cela la réponse suivante devrait être positive, cela signifie attirer l’attention sur les faits, qui d’Europe centrale se tiennent vis-à-vis de l’Entente.

Seule la connaissance que cela est ainsi peut apporter à l’Europe centrale cette impulsion qui peut conduire hors du chaos du présent. Les structures d’État centre européennes peuvent seulement se placer sur le point de vue de rendre le programme de l’Entente inopérant par leurs propres mesures. Ce programme de l’Entente repose – plus ou moins exprimé ou inexprimé – sur trois conditions préalables :


1. que les structures d’État centre européennes ne sont pas celles – du point de vue de l’Entente – qui ont le droit d’être reconnues auxquelles il incombe de résoudre les problèmes de peuple européens ;
2. que ces structures d’État centre européennes ne doivent pas se tenir dans un rapport de concurrence, mais de dépendance de l’anglo-américanéïté ;
3. que les rapports culturels (spirituels) d’Europe du centre et de l’est seront ordonnés comme c’est dans le sens de l’égoïsme de peuple de l’anglo-américanéïté.


Seulement qui est à même de reconnaître que la traduction de ces trois points est dans le langage-Wilson-Entente, lequel Wilson a utilisé dans son envoi écrit aux Russes, celui-là décèle ce dont il s’agit.

Il pourrait aussi être que nous obtenions une paix par la situation contraignante des faits dans les temps prochains. Peut-être, quand l’Angleterre voit que cela ne peut plus se tenir momentanément d’admettre sans son assentiment la cessation de la guerre. Tout cela ne change pour l’essentiel rien du côté de l’anglo-américanisme. Quand cet anglo-américanisme le trouve possible, de continuer la guerre, alors il habillera les trois points du haut dans la formule de l’envoi-écrit wilsonien : « Nous avons toujours aspiré à ce but, et nous radinerions maintenant avec sang et argent, ainsi nous ne viendrions peut être jamais dans l’unité et la force, qui sont nécessaires pour la grande chose de la lutte à la libération de l’humanité. »
Les puissances dirigeantes d’Angleterre sont-elles contraintes de laisser la guerre venir à sa fin dans les prochains temps alors la future politique qui sera orientée plus loin dans le sens des trois points d’en haut sera amenée dans la formule : « Nous avons voulu sacrifier argent et sang pour la libération de l’humanité, nous l’avons aussi fait à un haut degré, pendant que les puissances d’Europe du centre étaient seulement soucieuses du contraire. Nous n’avons pour l’instant seulement en partie pu atteindre contre le pouvoir. Notre but se tient non dénigré devant les yeux parce qu’il est le but de l’humanité. »

À ce qui dans ces intentions repose essentiellement, on n’y grandira vraiment seulement si on agit en Europe centrale d’après la connaissance : à l’ouest on appelle la domination de l’anglo-américanéïté libération de l’humanité et démocratie. Et parce qu’on fait cela, on fabrique l’apparence, comme si on voulait aussi vraiment être un libérateur d’humains.

Agissant contre les conséquences de cette monstrueuse œuvre d’éblouissement, contre les conséquences d’un tout naturel égoïsme de race dans l’habit d’une morale impossible ne peut seulement être l’unique attitude de l’Europe du centre sur la pleine vérité des faits. Et cette vérité est :

1. Avec l’instauration des buts de l’Entente en rapport aux structures d’État centre européennes, la véritable liberté européenne ira se perdant. Car ces structures d’État peuvent vraiment se réaliser parce qu’elles reposent dans l’intérêt de ces structures d’Etat elles-mêmes, et les États ne peuvent agir autrement qu’en ce qu’elles aient leurs intérêts aux yeux. L’anglo-américanisme ne peut pas réaliser cette liberté des peuples, parce qu’aussitôt qu’elle est disponible, elle est contre les intérêts de la structure d’État anglo-américaine, aussi longtemps que cet intérêt est ainsi qu’il est maintenant, et comme il a donné avec factuelle nécessité son empreinte à cette guerre. Les États anglo-américains doivent justement reconnaître qu’ils doivent respecter l’intérêt des États centre européens à côté deux, et qu’ils devraient laisser l’ordonnance de la liberté des peuples centre européens aux États centre européens, qui eux-mêmes peuvent voir leur réel intérêt étatique dans la promotion de cette liberté.


2. Cette guerre est du point de vue centre européen vers l’est une guerre des peuples, vers l’ouest – contre Angleterre-Amérique – une guerre économique. La guerre de revanche contre la France est seulement devenue possible par la connexion de l’idée de revanche avec l’intérêt économique anglo-américain et l’idéal russo-slave.

3. La libération des peuples est possible, mais elle peut cependant seulement être le résultat, pas la base de la libération humaine.


L’Europe centrale peut, quand elle veut, agir dans le sens de ces trois fondements. Et son agir sera un programme de faits ; il agira ainsi, quand c’est un programme factuel de libération humaine qui sera opposé au programme Entente-wilsonien, lequel parle entièrement de quelque chose sans connaissance des forces des peuples centre européens, qui pas dans le monde des faits, mais seulement est disponible dans les aspirations (NDT En français dans le texte) de l’égoïsme de race anglo-américaine. Le programme estimé comme juste pour l’Europe centrale n’est pas radical dans le sens dans lequel on recule d’effroi dans beaucoup de cercles devant le radicalisme. Il est bien plus seulement une expression pour les faits, lesquelles veulent se réaliser par leurs propres forces en Europe centrale. Ils devraient être réalisée avec pleine conscience, pas être maintenus dissimulés, pour se diriger par leur propre nature contre le brouillard des buts Entente-Wilson et par là être corrompus et devenir impulsion et prétexte pour devenir réalisation guerrière.

La correcte réalisation ne se passera jamais, quand ce que l’Europe centrale doit vouloir reste recouvert par le mélange non naturel de politique, économique et intérêts humains universels.

Car les rapports politiques exigent, quand ils doivent prospérer, le sain conservatisme dans le sens du maintien et de l’aménagement de la structure d’État devenue historiquement. Contre ce conservatisme, qui pour l’Europe du centre est une condition de vie, regimbent les intérêts économiques et universellement humains seulement aussi longtemps qu’ils ont à endurer par leur mélange avec lui. Et le conservatisme politique a quand il se ravise sur son vrai intérêt, pas la moindre raison de laisser gêner ses cercles justifiés par le jeter ensemble avec intérêts économiques et universellement humains. S’arrête le mélange, alors se réconcilient les rapports économiques et universellement humains avec le conservatisme politique, et celui-ci peut tranquillement développer sa propre essence. Les rapports économiques exigent l’opportunisme pour leur prospérité, qui établit son ordonnance seulement encore selon son propre système (NDT ou sa propre essence). Cela doit conduire a des conflits quand les mesures économiques se tiennent dans un autre contexte avec des exigences politiques et universellement humaines, que purement dans un tel que législations et administrations se présentent à elles par l’évident rapport de vie.



Pensé ne sont ici pas quelque pures conflits intérieurs à l’État, mais principalement de tels qui se déchargent vers dehors en difficultés politiques et explosions guerrières.


Les rapports humains-universels et les questions de liberté des peuples qui en dépendent exigent dans le sens du présent et de l’avenir pour leur base la liberté individuelle de l’humain. En ces points on ne fera pas une fois un début avec des façons de voir à la mesure des choses aussi longtemps qu’on croit que d’une liberté ou libération des peuples pourrait être parlé sans qu’on construise celle-ci sur la liberté individuelle de l’humain particulier et aussi longtemps qu’on ne reconnaît pas qu’avec la vraie liberté individuelle est aussi nécessairement donnée la libération des peuples parce qu’elle doit s’instituer comme conséquence de la première par un rapport à la mesure de la nature. L’humain doit pouvoir se reconnaître à un peuple, à une communauté religieuse, à chaque ensemble qui se présente de ses aspirations universellement humaines sans qu’il soit retenu dans cette reconnaissance par ses rapports politiques ou économiques par la structure d’État.


Il s’agit de cela, reconnaître que toutes les formes de la structure d’État comme devenue historiquement sont capable de réaliser la libération humaine quand elles sont rendues attentive là-dessus par leurs propres intérêts, ce qui dans un sens éminent est le cas pour les états centre européens. Un façonnement parlementaire de ces États aimerait être vu comme nécessaire à partir de raisons de l’évolution des temps et du ressenti des peuples. Avec les questions, qui face à ce trouble de guerre maintenant dans l’opinion mondiale doivent être jeté, seule la caractéristique trinité (NDT Dreigliedrigkeit) de la structure d’État a à agir. La pure question après le parlementarisme ne change rien aux rapports, qui ont conduit dans le présent chaos. De ceux-ci les peuples occidentaux parlent tant parce qu’ils ne comprennent rien des rapports centre européens et s’adonnent à la croyance ce pour leurs intérêts sera tenu par eux pour le correct devrait servir comme modèle pour tout le monde. Pour l’Europe centrale vaut, aussi quand le parlementarisme doit régner, alors un tel dans lequel les rapports politiques, les économiques, les universellement humains se déploient indépendamment les uns des autres en législatif et administratif et ainsi se soutiennent mutuellement à la place de se déchirer dans leurs effets vers dehors et se décharger en matières à conflits. L’Europe du centre se libère, et avec elle le monde, de telles matières conflictuelles quand elle exclut les perturbations mutuelles des trois formes de vie humaine dans ses structures d’État.
Pas de but de l’Entente et pas de buts wilsoniens peuvent s’affirmer vis-à-vis de la force qui d’Europe du centre sera démontrée quand cela sera présenté au monde, ce qu’elle seulement aimerait et que personne d’autre peut accomplir. La libération de l’humanité et des peuples avec sera érigée devant le monde comme partie nécessaire des instincts d’états et peuples centre européens, quand ainsi, comme ici évoqué, comme impulsions factuelles se portant garantes, elle sera jetée dans les évènements du présent.

Ce qui est exposé ici ne devrait pas représenter un programme utopique, cela ne devrait pas sortir du monde des droits et structures de droit historiques. Cela représente pour celui qui regarde exactement qui avec pleine considération de toutes les justifications historiques par reconnaissance des rapports factuels peut sans quelque doute en grandir à partir des actuelles structures d’État. Il est par là évident que ce qui s’expose ici contient tout l’arriver aux détails. De tels détails se présentent à des impulsions pensées vraiment pratiques seulement dans l’application. Seulement l’utopiste peut inventer dans le détail, pour cela abstraite ne sont aussi pas réalisables ses élaborations jaillies de la pensée. Ce qui ici est dit n’a le droit d’apparaître qu’en des lignes directrices générales. Mais ces lignes directrices ne sont justement pas inventées, mais observées aux rapports de vie centre européens.
Cela garantit qu’elles feront alors leurs preuves quand la pratique s’y met de les utiliser comme lignes directrices. Ce dont il est parlé ici, c’est dans une certaine mesure déjà là comme besoins de vie. Il s’agit seulement de servir ce besoin de vie. Et aussi à cause de cela n’a pas besoin d’être parlé maintenant sur le particulier parce que c’est une affaire intérieure des États centre-européens. En cet instant est seulement nécessaire de faire valoir la chose devant le monde autant que cela a de signification vers l’extérieur. Ce dont il s’agit c’est, à partir de la vie centre européenne de montrer les impulsions qui résident vraiment dans celle-ci et de montrer cela ainsi que les opposants occidentaux voient que par une plus large poursuite de la guerre ils devront se trouver placés vis-à-vis de ces impulsions à toute épreuve.
Il sera par là opposé quelque chose aux dirigeants de l’entente, qui jusqu'à maintenant ne leur a pas été opposé et qu’ils ne peuvent de leur côté contraindre par aucun programme de guerre.
Une telle langue conduite devant le monde, comme elle est ici pensée, qui porte en elle le germe des faits doit avoir des conséquences. La compensation avec la Russie n’a besoin à l’instant présent pour ce qui est indiqué ici d’être cherchée, car cette compensation doit se présenter d’elle-même dans la poursuite de la chose. Et la raison qu’un tel résultat doit intervenir commencera à porter des impulsions qui ne peuvent avoir que des résultats favorables chez les dirigeants russes. Toujours doit être pris en considération ce que l’évoqué signifie non tout d’abord comme affaire d’État intérieur, mais ce que cela signifie comme manifestation vers l’extérieur à l’intérieur du présent conflit mondial pour sa cessation, particulièrement dans les luttes politiques avec les manifestations des dirigeants de l’Entente et Wilson. L’intérieur vient en considération dans ce cas dans un sens semblable aux effets des faits de la pensée d’un humain sont une réalité pour d’autres humains, malgré la manière dont il pense seulement une affaire intérieure de son organisation. Mais il a toujours besoin de se confronter avec d’autres sur l’effet de sa pensée, pas sur la constitution de son intérieur.


Reconnaître et accepter dans la législation, l’administration et la structure sociale la séparation du politique, économique et universel-humain comme but de l’aspiration centre européenne, cela paralyse les forces des puissances de l’ouest. Cela les contraint, à côté des puissances centrales européennes et avec les puissances-est faisant alliance à se penser avec les derniers sous de telles conditions dans un rapport dans lequel les puissances de l’ouest se limitent à se donner une structure appropriée (comme structure d’État) dans le domaine de leurs instincts du peuple, et les peuples centre et est européens se laisser vivre leurs points communs dans le sens d’une véritable libération humaine aussi à l’intérieur des espaces leur revenant à la mesure de la nature sans perturbation, comme ils étaient disponibles comme origine de cette guerre, pendant qu’elles croient maintenant pouvoir placer seules leurs volontés comme ce qui donne la mesure dans le conflit mondial.

Il s’agit de tout considérer comment se jouent autrement les rapports entre État et peuple et aussi humains particuliers, quand repose à la base de ces rapports ces effets vers l’extérieur qui suivent la séparation des trois facteurs de vie, comme quand dans ces effets sont intriqués les conflits qui se présentent de leur mélange. On écrira en effet ainsi à l’avenir les antécédents de cette guerre qu’on montera tout simplement comment elle-même est apparue par la perturbation mutuelle funeste des trois cercles de vie dans la relation des peuples.


Par leur séparation œuvre vers l’extérieur la force d’un cercle de vie dans le sens de l’harmonisation aux autres ; en particulier les forces d’intérêt économique égalisent des conflits qui apparaissent sur sol politique, et les cercles d’intérêts universels-humains peuvent déployer leur force reliante des peuples pendant que tout de suite cette force sera propulsée en pleine inefficacité quand elle doit apparaître vers l’extérieur chargée avec les conflits politiques et économiques.
Sur rien on ne s’est adonné dans les temps les plus jeunes à de plus grandes erreurs que sur le dernier point. On ne voyait pas que des rapports universellement humains pouvaient seulement déployer leur vraie force vers l’extérieur, quand à l’intérieur ils sont construits sur la base des libres corporations. Ils oeuvrent alors en rapport avec les intérêts économiques ainsi qu’en poursuite de ces effets cela se développe dans le devenir à la mesure de la nature, auquel dans la création d’utopiques, supra-étatiques organisations on veut donner une douteuse existence d’avenir : utopiques tribunaux arbitraux, une « union des nations » wilsonienne et ainsi de suite, qui ne peuvent conduire à rien d’autre qu’a la persistante majoration (NDT « Majorisierung » probablement ici « domination par la majorité ») de l’Europe du centre par les autres États. De telles choses souffrent à l’erreur sous laquelle tout souffre, ce qui sera imposé aux faits à partir de souhaits abstraits, pendant qu’avec le pensé ici on crée une voie libre à une évolution libre, qui des faits eux-mêmes aspire après sa réalisation, et par là peut aussi se réaliser.

La suite comme dans le premier mémorandum p.344 « Reconnaît-on cela… » jusque 350 « doit apparaître ».
La fin du deuxième mémorandum sonne :

…Il est entièrement évident que beaucoup d’innombrables réserves s’élèveront contre l’exposé ici. Seules de telles réserves viendraient seulement en considération, quand ce qui repose avant était penser comme un programme, à la réalisation duquel un individu ou une société devait aller. Mais ainsi, ce n’est pas pensé, oui, cela se réfute soi-même, quand ce serait quelque chose de tel. C’est comme l’expression de ce penser, ce que les peuples d’Europe centrale feront si du côté des gouvernements on se donnera la tâche de reconnaître et accoucher les forces nationales. Ce qui se passera dans le particulier, cela se montre à de telles choses seulement toujours alors qu’elles se rendent sur le chemin de la réalisation. Car elles ne sont pas des prescriptions sur quelque chose qui a à se passer, mais conditions de ce qui se passera, quand on laisse les choses aller sur leur propre voie exigée par la réalité. Et cette réalité propre prescrit concernant toutes affaires religieuses et spirituelles-culturelles auxquelles appartient aussi le national : administration par corporations, auxquelles se reconnaît la personne individuelle par libre volonté et qui seront dans leur parlement administrées comme corporations, ainsi que ce parlement n’a à faire seulement avec les rapports des corporations concernées, mais jamais aux personnes individuelles.
Et jamais une corporation n’a le droit d’avoir à faire avec une personne appartenant à une autre corporation sous le même point de vue. De telles corporations seront accueillies dans le cercle du parlement quand elles unissent un certain nombre de personnes. Jusque-là elles restent des choses privées, dans lesquelles pas d’autorité ou représentation n’a pas à se mêler. Pour qui c’est une pomme acide que de tels points de vue toutes les affaires culturelles spirituelles doivent être dépourvues à l’avenir des privilégiations, celui-là devra justement mordre dans la pomme acide pour le salut de l’existence nationale. Par l’accoutumance continuant toujours à la privilégiation on reconnaitra difficilement dans de larges cercles que sur les chemins de la privilégiation, tout de suite des métiers spirituels, qu’on doit retourner au bon vieux, originel principe de la corporisation libre et que la corporation devrait certes rendre capable un humain dans son métier, mais qu’on doit, non privilégier l’exercice de ce métier, mais le laisser à la libre concurrence et le libre choix humain, cela sera difficile à reconnaître par tous ceux qui volontiers parlent que les humains ne seraient quand même pas près à ceci ou cela. Dans la réalité cette objection ne viendra donc sans cela pas en considération, parce que par exception des métiers nécessairement libres les corporations décideront sur le choix des pétitionnaires (NDT Petenten).

Tout aussi peu peuvent se présenter des difficultés en rapport du politique et de l’économique qui ne seraient pas réellement remédiables lors de la réalisation des volontaires (NDT Intendierten). Par exemple des institutions pédagogiques devraient se réaliser qui dans leur ligne directrice touchent les deux représentations concluantes pas la seule pédagogie en soi, cela est une chose du sénat ordonner par dessus.

Toutes les institutions particulières, comme elles sont ici pensées, se laissent atteindre par aménagement des facteurs donnés historiquement, qui dans aucun pays d’Europe du centre n’ont besoin de mettre quelque chose de côté ou le remplacer radicalement par autre chose. Dans l’existant peuvent partout être trouvés les points lesquels, poursuivit dans la direction évoquée, correspondent à la libération des peuples sur la base de la libération des humains. « Prouver » ici que le dit est « juste » serait absurde, car la justesse doit se donner de fait de la réalisation. La prochaine réalisation serait le se-reconnaître à ces impulsions à fonction d’autorité. Là-dessus, que déjà cette reconnaissance ouverte doit avoir pour les états centre européens effet valable, personne n’a besoin de paniquer. On peut bien plus tranquillement attendre ce que les dirigeants de l’Entente feront (pas diront) quand cette reconnaissance ouverte se tient en face d’eux. Avec elle ils doivent compter autrement qu’ils n’ont comptés avec tout, qui jusqu'à présent sortit d’Europe centrale. Jusqu’à présent ils avaient purement à compter avec la réussite des armes d’Europe centrale, ils devraient aussi compter avec cette volonté politique.

Qui pense ici cela en sens vraiment pratique, cela signifie en unisson avec les rapports factuels, celui-là pourra trouver qu’avec cela une base est crée de pouvoir reposer aussi de si compliquées questions comme la question des langues autrichiennes – inclusivement des langues d’État et véhiculaires – et la question coloniale. Car avec le penser ici l’erreur sera évitée, qu’on a faite jusqu’à présent, à savoir qu’on pensait à la solution de telles questions, avant qu’on ait créé les bases factuelles sur lesquelles une solution se laisse d’abord construire. On allait jusqu'à présent constamment d’abord de construire un étage de maison sans penser au rez-de-chaussée.

Mais ce rez-de-chaussée est pour les États centre européens la reconnaissance de leur structure à la nécessaire mesure de la nature en représentation et administration politique-historique-conservatrice, séparée de l’organisation de l’élément opportuniste économique et culturel-spirituel. Se tient-on fortement sur ce sol alors d’abord peu sur cette base être parler de parlementarisme, démocratisme et semblable. Car ces choses seront en soi rien d’autre si elles sont l’expression d’une impossible connexion pour la durée des éléments politique, économique et spirituel-culturel ou celui de l’articulation à la mesure de la nature de ces éléments. –Tout de suite à l’effet qu’une reconnaissance ouverte retenue dans ce sens produirait sur les dirigeants de l’Entente, on pourrait voir par entrée de cet effet, comment on se tient sur le sol réel des faits avec cette reconnaissance.

*

Personne ne doutera de la réalisation de ce qui sera donné dans cette présentation, qui pense à partir des véritables rapports d’Europe centrale. Car ici n’est pas promu « comme programme », mais il est seulement montré ce qui veut se réaliser et ce qui convient dans le même instant qu’on lui donne la voie libre.


Pénétrerait à la place de la formule de paix wilsonienne-Entente cela qui sans masque est l’essence de cette formule, ainsi sortirait le suivant : « Nous anglo-Américains voulons que le monde devienne comme nous le souhaitons. Dans ce veux l’Europe du centre a à s’intégrer ». Cette formule de paix non masquée montre que l’Europe du centre devait être entraînée dans la guerre. L’Entente vaincrait-elle ainsi serait éteinte l’évolution de l’Europe. L’Europe centrale ajoute t’elle à l’invincibilité de ses armes comme offre de paix l’intention absolue de réaliser ce que seulement l’Europe centrale peut être réaliser en Europe , la libération des peuples/nations par la libération des humains, alors cette Europe centrale peut aux racontars « des droits et libertés des peuples » opposer la vraie parole factuelle : « Nous combattons pour notre droit et notre liberté et la réalisation de ces biens de l’humanité que nous ne pouvons et voulons nous laisser prendre, ne restreint par sa propre essence pas de véritable droit et pas de liberté d’un autre. Car ce que nous voulons devenir portera en soi même la caution de cela. Puissiez-vous peuples de l’ouest vous accorder avec nous sur cette base et reconnaissez vous les peuples de l’Est, que nous ne voulons rien d’autre que vous, quand vous vous comprenez d’abord correctement, alors demain la paix est possible. »

«Kein Volk darf gezwungen werden, unter einer anderen Herrschaft zu leben, der es widerstrebt. Besitzwechsel und Rückkehr in früher gültige Hoheitsverhältnisse ist nur in den Ländern zu gestatten, wo das Volk selbst zur Sicherung seiner Freiheit, seines Behagens und Zukunftsglücks Wechsel und Rückkehr verlangt... Die befreiten Völker der ganzen Erde müssen sich in aufrichtigem Gemeinschaftsempfinden... zu einem festen Bunde verknüpfen, der mit den geeinten Kräften aller den Frieden und die Gerechtigkeit im Völkerverkehr zu schirmen vermag. Brüderlichkeit darf nicht länger ein leeres Wort sein, muß ein allgemein anerkannter Begriff werden, der auf dem Felsen der Wirklichkeit ruht.»

So umschreibt Herr W.Wilson, was durch die Teilnahme Amerikas an diesem Kriege Wirklichkeit werden soll. Bestechende Worte sind es, denen gegenüber man sagen kann, daß sich jeder vernünftige Mensch mit gesundem Empfinden zu ihnen bekennen müsse. Schriebe sie ein schriftstellernder Menschenfreund zur Erbauung eines Leserkreises nieder, man könnte bei der Anerkennung ihrer Selbstverständlichkeit stehen bleiben. Man könnte auch mit der Geste des Moralisten versichern, daß der kein Freund des Fortschrittes und der Freiheit sein könne, der etwas dagegen einwenden will. Man kann sogar heute schon Stimmen vernehmen, die betonen, daß dieser Krieg doch die Lehre gebracht habe: Nur derjenige treibe gegenwärtig höhere, zeitgemäße Politik, der sich zu einem solchen oder einem ähnlichen Ideale bekenne und sein Handeln danach einrichte.

Reden über «Anschauungen» und davon, daß diese oder jene Anschauung vertreten werden müsse, weil man an sie glaubt, führt niemals zu einer Grundlage für das praktische Handeln. Dazu taugt allein, die Wirklichkeit scharf ins Auge zu fassen. Für den Angehörigen der mitteleuropäischen Staaten kann keine Auseinandersetzung über die «allgemein-menschliche» Berechtigung der Ententeziele, gewissermaßen eine solche über ihre «Schönheit» von Wert sein, sondern allein die Erkenntnis von ihrem wirklichen Kräfteverhältnis im Völkerleben. Deshalb wird im folgenden die für Europa wirkliche Gestalt der Ententeziele ins Auge gefaßt ohne Rücksicht darauf, daß das, was hier gesagt wird, den Ententeführern nicht angenehm klingen kann. Nur durch ein so orientiertes Denken kann man zu praktischen Impulsen kommen. Die Dinge werden etwas scharf formuliert werden, weil sie dieses aus den angegebenen Gründen müssen. Ausdrücklich bemerkt soll werden, daß vorhandene Stimmungen bei dieser Formulierung keine Rolle spielen sollen, sondern allein die nüchterne Beobachtung der Tatsachen in den letzten Jahrzehnten. Was die Entente will, einzusehen, muß Grundlage sein für die in Mitteleuropa zu findenden Richtlinien; sich blenden lassen durch das, was sie sagt, führt auf die schlimmsten Abwege.

Es ist jedenfalls eine undankbare Aufgabe, gezwungen zu sein, sich gegen Vorstellungen wenden zu müssen, welche in hohem Grade die Vernunft und das Herz der Menschen für sich zu haben scheinen. Die noch dazu das Ergebnis der «wahren geschichtlichen Entwickelung der Menschheit zur edelsten Demokratie» zu sein scheinen. Und dennoch muß das folgende auf der Grundlage erbaut sein, daß das Bekenntnis zu Wilsons Wollen nicht nur den Angehörigen der mittel- und osteuropäischen Völker ein logisches Laster sein muß, sondern auch, daß innerhalb dieses Krieges und nach demselben jede einzelne Handlung und Maßnahme so geschehen müssen, daß dieses Wilsonsche und Entente-Wollen an der Gesundheit und Fruchtbarkeit dieser Maßnahmen und Handlungen sich brechen muß.

In den Ausdruck, den Herr Wilson seinem Wollen gegeben hat, sind die nach Verdunklung ihrer wahren Gestalt strebenden Kriegsziele der Entente auf fragwürdige Art hineingeheimnist. Man hat es mit den letzteren zugleich zu tun, wenn man sich mit den ersteren zu schaffen macht. Auf eine noch so geistreiche begriffliche Widerlegung des Wilsonschen «Programmes» darf es in dieser Zeit nicht ankommen. Man hat es gegenwartig nicht mit Auseinandersetzungen zu tun, die entscheiden sollen, wer recht oder unrecht hat. Auf dem Felde, um das es sich hier handelt, hat nur Wert, was geschieht oder was den Keim für das Geschehen in sich trägt. Und Gedanken, die in Mitteleuropa als Keime für das Handeln von heute und morgen gedacht und gesprochen werden, haben nur Wert, wenn sie in diesem Sinne gehalten sind.
Wilsons Worte sind nicht von einem schriftstellernden Menschenfreund gesprochen. Sie sind die Fahne der Taten, zu denen sich die Amerikaner waffnen, und welche die Entente seit drei Jahren gegen Mitteleuropa vollbringt. Die Tatsachen stehen so, daß Mitteleuropa gegen das zu kämpfen hat, das hinter dieser Fahne behauptet, zum Heile der Menschheit, zur Befreiung der Völker zu Felde zu ziehen. Die Entente und Wilson sagen, wofür sie zu kämpfen vorgeben. Ihre Worte haben Werbekraft. Ihre Werbekraft wird immer bedenklicher. Es gibt Menschen in Mitteleuropa, die gewiß nicht eingestehen wollen, daß sie Wilson nachsprechen, deren Ideen aber dessen Worten nicht unähnlich klingen.

Wer den Ursprung dieses Krieges in einem tieferen Sinne kennt, der kann nicht anders, als die Notwendigkeit betonen, daß das Entente-Wilson-Programm durch Mitteleuropa die schärfste Zurückweisung durch Tatsachen erfährt. Denn das real Aussichtsvolle dieses Programmes - neben seinem moralisch Blendenden - liegt darin, daß es die Instinkte der mittel- und osteuropäischen Völker dazu benützen will, diese Völker durch moralisch-politische Überrumpelung in wirtschaftliche Abhängigkeit von dem Anglo-Amerikanismus zu bringen. Die geistige Abhängigkeit würde dann nur die notwendige reale Folge sein. Wer weiß, daß man in englischen eingeweihten Kreisen seit dem vorigen Jahrhundert von dem «kommenden Weltkriege» sprach als von dem Ereignis, das der anglo-amerikanischen Rasse die Weltherrschaft bringen müsse, der kann keinen besonderen Wert darauf legen, daß die Führer der Ententevölker sagen, sie seien von diesem Kriege überrascht worden oder sie haben ihn verhindern wollen, selbst wenn diese Versicherungen bei denen, die sie augenblicklich aussprechen, subjektive Wahrheit haben sollten. Denn diejenigen, welche von dem «kommenden Weltkrieg» als einem unabwendbaren Ereignisse sprachen, rechneten mit den wirklichen historisch-völkischen Kräften Europas. Sie rechneten mit den Instinkten der europäischen, namentlich der slavischen Völker. Und sie wollten die Ideale dieser slavischen Völker so lenken und so benützen, daß sie dem Völkeregoismus des Anglo-Amerikanertums dienstbar seien. Sie rechneten ferner mit dem Untergange des Romanentums, auf dessen Trummern sie sich selbst ausbreiten wollen. Sie rechneten also mit großzügigen, historisch-völkischen Gesichtspunkten, die sie in den Dienst ihrer eigenen Ziele stellen wollen. Und diese Ziele führen, ob dieses auch noch so stark abgeleugnet wird von Ententeseite aus, zur Absicht, die mitteleuropäischen Staatsgebilde zu zermalmen.

Das Richtige ist, ganz nüchtern zu betonen, daß das Ziel der Ententeführer die Zerdrückung Mitteleuropas ist, denn nur die Betonung dieses Zieles kann die Antwort sein auf die so wirksamen Entente-Aussagen; aber eine Antwort, die gewissermaßen negativ ist, weil sie das widerlegen will, was auf der Ententeseite gesagt wird, hat keinen Wert. Deshalb soll die folgende Antwort positiv sein, das heißt auf die Tatsachen hinweisen, die von Mitteleuropa aus der Entente gegenüberstehen.


Nur die Erkenntnis, daß dies so ist, kann Mitteleuropa diejenigen Impulse bringen, welche aus dem Chaos der Gegenwart herausführen. Die mitteleuropäischen Staatengebilde können sich nur auf den Standpunkt stellen, das Ententeprogramm durch ihre eigenen Maßnahmen unwirksam zu machen. Dieses Ententeprogramm beruht - ob mehr oder weniger ausgesprochen oder unausgesprochen - auf drei Voraussetzungen:

1. daß die historisch gewordenen mitteleuropäischen Staatsgebilde nicht als diejenigen - vom Standpunkte der Entente - anerkannt werden dürfen, welchen es obliegt, die europäischen Völkerprobleme zu lösen;
2. daß diese mitteleuropäischen Staatsgebilde wirtschaftlich nicht in einem Konkurrenz-, sondern in einem Abhängigkeitsverhältnisse vom Anglo-Amerikanertum stehen müssen;
3. daß die kulturellen (geistigen) Verhältnisse Mittel-und Osteuropas geordnet werden, wie es im Sinne des Volksegoismus des Anglo-Amerikanertums ist.

Nur wer vermag zu erkennen, daß die Übersetzung dieser drei Punkte in die Wilson-Entente-Sprache die ist, welche Wilson in seinem Sendschreiben an die Russen angewendet hat, der durchschaut, um was es sich handelt.

Es könnte auch sein, daß wir durch die zwingende Lage der Tatsachen in der nächsten Zeit einen Frieden erhalten. Vielleicht, wenn England sieht, daß es sich augenblicklich nicht mehr halten kann, ohne seine Zustimmung zur Beendigung des Krieges zu geben. Das alles ändert am Wesentlichen auf Seite des Anglo-Amerikanismus nichts. Wenn es dieses Anglo-Amerikanertum möglich findet, den Krieg fortzusetzen, dann wird es weiter die drei obigen Punkte in die Formel des Wilsonschen Sendschreibens kleiden: «Nach diesem Ziel haben wir immer hingestrebt, und knauserten wir jetzt mit Blut und Geld, so kämen wir vielleicht nie in die Einheit und Kraft, die im Kampfe für die große Sache der Menschheitsbefreiung notwendig sind.» Sind die führenden Mächte Englands genötigt, in der nächsten Zeit den Krieg zu Ende kommen zu lassen, dann wird die künftige Politik, die im Sinne der obigen drei Punkte weiter orientiert sein würde, in die Formel gebracht werden: «Wir haben für die Menschheitsbefreiung Geld und Blut opfern wollen, wir haben es auch in hohem Grade getan, während die mitteleuropäischen Mächte nur auf das Entgegengesetzte bedacht waren. Wir haben gegen die Gewalt vorläufig nur Teilweises erreichen können. Unser Ziel steht uns ungeschmälert vor Augen, weil es das Ziel der Menschheit selber ist.»

Dem, was in diesen Absichten tatsächlich liegt, wird man nur wirklich gewachsen sein, wenn man in Mitteleuropa praktisch nach der Erkenntnis handelt: Im Westen nennt man die Herrschaft des Anglo-Amerikanertumes Menschheitsbefreiung und Demokratie. Und weil man das tut, erzeugt man den Schein, als ob man auch wirklich ein Menschenbefreier sein wolle.

Wirksam gegen die Folgen dieses ungeheuerlichen Blendwerkes, gegen die Folgen eines selbstverständlichen Rassenegoismus im Gewande einer unmöglichen Moral kann nur sein die eigene Einstellung Mitteleuropas auf die volle Wahrheit der Tatsachen. Und diese Wahrheit ist:


1. Mit der Erreichung der Ententeziele in bezug auf die mitteleuropäischen Staatsgebilde geht die wirkliche europäische Freiheit verloren. Denn diese Staatsgebilde können sie verwirklichen, weil sie im Interesse dieser Staatsgebilde selber liegt, und Staaten nicht anders handeln können, als indem sie ihre Interessen im Auge haben. Der Anglo-Amerikanismus kann diese Völkerfreiheit nicht verwirklichen, weil sie, sobald sie vorhanden ist, gegen das Interesse der anglo-amerikanischen Staatsgebilde ist, solange dies Interesse so ist, wie es jetzt ist, und wie es diesem Kriege mit tatsächlicher Notwendigkeit sein Gepräge gegeben hat. Die anglo-amerikanischen Staaten müssen eben einsehen, daß sie das Interesse der mitteleuropäischen Staaten neben sich respektieren müssen, und daß sie die Ordnung der mitteleuropäischen Völkerfreiheit den mitteleuropäischen Staaten überlassen müssen, die allein ihr wirkliches Staatsinteresse in der Förderung dieser Freiheit sehen können.

2. Dieser Krieg ist vom mitteleuropäischen Gesichtspunkte aus nach Osten hin ein Völkerkrieg, nach Westen - gegen England-Amerika - ein Wirtschaftskrieg. Der Revanchekrieg gegen Frankreich ist nur durch die Verquickung der Revancheidee mit den englisch-amerikanischen Wirtschaftsinteressen und den russisch-slavischen Völkeridealen möglich geworden.

3. Die Völkerbefreiung ist möglich. Sie kann aber nur das Ergebnis, nicht die Grundlage der Menschenbefreiung sein. Sind die Menschen befreit, so werden es durch sie die Völker.

Mitteleuropa kann, wenn es will, im Sinne dieser drei Grundlagen handeln. Und sein Handeln wird ein Tatsachenprogramm sein; es wird so handeln, wenn es ein sachliches Programm der Menschheitsbefreiung dem Entente-Wilsonschen Programme entgegenstellen wird, welches ganz ohne alle Kenntnis der mitteleuropäischen Völkerkräfte von etwas spricht, das in der Welt der Tatsachen nicht, sondern nur in den Aspirationen der anglo-amerikanischen Rassenegoismen vorhanden ist. Das hier für Mitteleuropa als richtig angesehene Programm ist nicht radikal in dem Sinne, in dem man in vielen Kreisen vor dem Radikalismus zurückschreckt. Es ist vielmehr nur ein Ausdruck für die Tatsachen, welche sich durch ihre eigene Kraft in Mitteleuropa verwirklichen wollen. Sie sollten mit vollem Bewußtsein verwirklicht werden, nicht verborgen gehalten werden, um im Nebel der Entente-Wilson-Ziele doch ihrer Verwirklichung durch ihre eigene Natur entgegenzustreben und dadurch korrumpiert zu werden, und zum Anstoß und Vorwand für kriegerische Verwickelungen zu werden.

Die rechte Verwirklichung wird nie geschehen, wenn das, was Mitteleuropa wollen muß, verdeckt bleibt durch die unnatürliche Vermischung von politischen, wirtschaftlichen und allgemein menschlichen Interessen.

Denn die politischen Verhältnisse fordern, wenn sie gedeihen sollen, den gesunden Konservatismus im Sinne der Erhaltung und des Ausbaues der historisch gewordenen Staatsgebilde. Gegen diesen Konservatismus, der für Mitteleuropa eine Lebensbedingung ist, sträuben sich die wirtschaftlichen und allgemein-menschlichen Interessen nur so lange, als sie durch ihre Vermischung mit ihm zu leiden haben. Und der politische Konservatismus hat, wenn er sich auf sein wahres Interesse besinnt, nicht die geringste Veranlassung, sich durch das Zusammenwerfen mit wirtschaftlichen und allgemein-menschlichen Interessen seine berechtigten Kreise fortwährend stören zu lassen. Hört die Vermischung auf, dann versöhnen sich die wirtschaftlichen und allgemein-menschlichen Verhältnisse mit dem politischen Konservatismus, und dieser kann sich seinem eigenen Wesen gemäß ruhig entwickeln. Die wirtschaftlichen Verhältnisse fordern zu ihrem Gedeihen den Opportunismus, der ihre Ordnung nur nach ihrem eigenen Wesen zustande bringt. Es muß zu Konflikten führen, wenn die wirtschaftlichen Maßnahmen in einem anderen Zusammenhang mit politischen und allgemein-menschlichen Anforderungen stehen, als bloß in einem solchen, der sich bei ihnen zukommenden eigenen Gesetzgebungen und Verwaltungen durch den selbstverständlichen Lebenszusammenhang ergibt. Gemeint sind hier nicht etwa bloß innerstaatliche Konflikte, sondern vorwiegend solche, welche nach außen hin in politischen Schwierigkeiten und in kriegerischen Explosionen sich entladen.

Die allgemein-menschlichen Verhältnisse und die mit ihnen zusammenhängenden Völkerfreiheitsfragen fordern im Sinne der Gegenwart und Zukunft zu ihrer Grundlage die individuelle Freiheit des Menschen. In diesem Punkte wird man nicht einmal einen Anfang mit sachgemäßen Anschauungen machen, solange man glaubt, von einer Freiheit oder Befreiung der Völker könne gesprochen werden, ohne daß man diese auf der individuellen Freiheit des Einzelmenschen aufbaut, und solange man nicht einsieht, daß mit der wirklichen individuellen Freiheit die Befreiung der Völker auch notwendig gegeben ist, weil sie als Folge der ersteren durch einen naturgemäßen Zusammenhang sich einstellen muß. Der Mensch muß sich zu einem Volke, zu einer Religionsgemeinschaft, zu jedem Zusammenhang, der sich aus seinen allgemein-menschlichen Aspirationen ergibt, bekennen können, ohne daß er in diesem Bekenntnisse von seinem politischen oder wirtschaftlichen Zusammenhange durch die Staatsstruktur abgehalten wird.

Darauf kommt es an, einzusehen, daß alle Formen der Staatsstruktur als historisch Gewordenes fähig sind, die Menschenbefreiung durchzuführen, wenn sie durch ihr eigenes Interesse darauf gewiesen sind, was im eminenten Sinne gerade bei den mitteleuropäischen Staaten der Fall ist. Eine parlamentarische Gestaltung dieser Staaten mag aus Gründen der Zeitentwickelung und des Völkerempfindens heute als notwendig angesehen werden. Mit den Fragen, die angesichts dieser Kriegswirren jetzt in die Weltöffentlichkeit geworfen werden müssen, hat nur die charakterisierte Dreigliedrigkeit der Staatsstruktur zu schaffen. Die bloße Frage nach dem Parlamentarismus ändert an den Verhältnissen, die in das gegenwärtige Chaos geführt haben, nichts. Von diesem reden die westlichen Völker so viel, weil sie von den mitteleuropäischen Verhältnissen nichts verstehen und dem Glauben sich hingeben, was für ihre Interessen von ihnen für das richtige gehalten wird, müsse als Allerweltsschablone dienen. Für Mitteleuropa gilt, auch wenn Parlamentarismus herrschen soll, dann ein solcher, in dem die politischen, die wirtschaftlichen und die allgemein-menschlichen Verhältnisse unabhängig voneinander in Gesetzgebung und Verwaltung sich entfalten, und so sich gegenseitig stützen, statt sich in ihren Wirkungen nach außen zu verstricken und in Konfliktsstoffen zu entladen. Mitteleuropa befreit sich und die Welt von solchen Konfliktsstoffen, wenn es die angedeutete gegenseitige Störung der drei menschlichen Lebensformen in seinen Staatsstrukturen ausschließt. Keine Ententeziele und keine Wilsonschen Ziele können aufkommen gegenüber der Kraft, die von Mitteleuropa aufgezeigt wird, wenn dieses der Welt vorstellt, was nur es allein vermag, und was niemand anderer vollbringen kann. Die Menschheits- und damit die Völkerbefreiung wird als notwendiger Teil der mitteleuropäischen Staats- und Völkerinstinkte vor der Welt aufgestellt, wenn sie so, wie hier angedeutet, als tatsachenverbürgender Impuls in die Geschehnisse der Gegenwart hineingeworfen werden.

Was hier ausgeführt ist, soll nicht ein utopistisches Programm vorstellen, es soll nicht historische Rechte und Rechtsgefüge aus der Welt schaffen. Es stellt für den, der es genau betrachtet, etwas dar, das mit völliger Beachtung aller historischen Berechtigungen bei Anerkennung der tatsächlichen Verhältnisse ohne irgendwelche Bedenken aus den gegenwärtigen Staatsstrukturen herauswachsen kann. Es ist daher selbstverständlich, daß sich das hier Auszuführende alles Eingehens auf Einzelheiten enthält. Solche Einzelheiten ergeben sich bei wirklich praktisch gedachten Impulsen erst in der Ausführung. Nur der Utopist kann im einzelnen ausdenken, dafür sind seine dem abstrakten Denken entsprungenen Aufstellungen auch nicht durchführbar. Was hier gesagt wird, darf nur in allgemeinen Richtlinien auftreten. Diese Richtlinien aber sind eben nicht erdacht, sondern an den mitteleuropäischen Lebensverhältnissen beobachtet. Das verbürgt, daß sie sich gerade dann bewähren werden, wenn die Praxis darangeht, sie als Richtlinien zu benützen. Wovon hier geredet wird, das ist gewissermaßen als Lebensbedürfnis schon da. Es handelt sich nur darum, diesem Lebensbedürfnisse zu dienen. Und auch deswegen braucht über das einzelne jetzt nicht gesprochen zu werden, weil dieses eine innere Angelegenheit der mitteleuropäischen Staaten ist. In diesem Augenblick ist nur nötig, so viel von der Sache vor der Welt geltend zu machen, als Bedeutung nach außen hat. Worauf es ankommt, das ist, aus dem mitteleuropäischen Leben heraus die Impulse zu zeigen, die in diesem wirklich liegen, und dies so zu zeigen, daß die westlichen Gegner sehen, daß sie bei einer weiteren Fortsetzung des Krieges sich diesen unverwüstlichen Impulsen gegenübergestellt finden müssen. Es wird dadurch den Ententeführern etwas entgegengestellt, nicht bloß entgegengehalten, was ihnen bis jetzt nicht entgegengestellt worden ist, und was sie durch kein Kriegsprogramm von ihrer Seite bezwingen können. Eine solche vor der Welt geführte Sprache, wie sie hier gemeint ist, die den Keim der Tatsachen in sich trägt, muß Folgen haben. Die Ausgleichung mit Rußland braucht im gegenwärtigen Augenblick für das hier angegebene nicht gesucht zu werden, denn diese Ausgleichung muß sich im Verfolge der Sache von selbst ergeben. Und die Einsicht, daß ein solches Ergebnis eintreten muß, wird bei den russischen Führern Impulse zeitigen, die nur günstige Erfolge haben können. Immer muß bei alledem in Betracht gezogen werden, was das Angedeutete nicht zunächst als innere Staatsangelegenheit bedeutet, sondern was es bedeutet als Manifestation nach außen hin innerhalb des gegenwärtigen Weltkonfliktes zu seiner Beendigung, namentlich im politischen Kampfe mit den Manifestationen der Ententeführer und Wilsons. Das Innere kommt in diesem Falle in einem ähnlichen Sinne in Betracht, wie die Tatenwirkungen des Denkens eines Menschen für andere Menschen eine Realität sind, trotzdem die Art, wie er denkt, nur eine innere Angelegenheit seiner Organisation ist. Er hat aber nur nötig, über die Wirkung seines Denkens mit anderen sich auseinanderzusetzen, nicht über die Verfassung seines Inneren.

In Gesetzgebung, Verwaltung und sozialer Struktur die Trennung des Politischen, Wirtschaftlichen und Allgemein-Menschlichen als Ziel des mineleuropäischen Strebens anerkennen und annehmen, das paralysiert die Kräfte der Westmächte. Das zwingt sie, neben den europäischen Mittelmächten und den mit den letzteren unter solchen Bedingungen zusammengehenden Ostmächten sich in ein Verhältnis zu denken, in dem die Westmächte sich darauf beschränken, sich im Gebiete ihrer Volksinstinkte die ihnen angemessene Struktur zu geben (als staatliche Gebilde), und die mittel- und osteuropäischen Völker ihre Gemeinsamkeiten im Sinne wirklicher Menschenbefreiung auch innerhalb des ihnen zukommenden naturgemäßen Raumes ohne Störung, wie sie als Ursache dieses Krieges vorhanden war, sich ausleben zu lassen, während sie jetzt allein ihren Willen glauben als das im Weltkonflikte maßgebende hinstellen zu können.


Es kommt alles darauf an, einzusehen, wie anders sich die Verhältnisse zwischen Staaten und Völkern und auch Einzelmenschen abspielen, wenn diesen Verhältnissen zugrunde liegt diejenige Wirkung nach außen, die aus der Trennung der drei Lebensfaktoren folgt, als wenn in diese Außenwirkung verstrickt sind die Konflikte, die sich aus ihrer Vermischung ergeben. Man wird in Zukunft die Vorgeschichte dieses Krieges nämlich so schreiben, daß man geradezu zeigen wird, wie derselbe durch die unglückselige gegenseitige Störung der drei Lebenskreise im Völkerverkehre entstanden ist.

Bei ihrer Trennung wirkt nach außen hin die Kraft des einen Lebenskreises im Sinne der Harmonisierung auf die anderen; insbesondere gleichen die wirtschaftlichen Interessenkräfte Konflikte aus, die auf politischem Boden entstehen, und die allgemein-menschlichen Interessenkreise können ihre völkerverbindende Kraft entfalten, während gerade diese Kraft in völlige Unwirksamkeit getrieben wird, wenn sie nach außen belastet mit den politischen und wirtschaftlichen Konflikten auftreten muß. Über nichts hat man sich in der jüngsten Zeit größeren Täuschungen hingegeben als über den letzten Punkt. Man sah nicht, daß allgemein-menschliche Verhältnisse nach außen ihre wahre Kraft nur entfalten können, wenn sie im Innern auf der Grundlage der freien Korporation aufgebaut sind. Sie wirken dann im Zusammenhange mit den wirtschaftlichen Interessen so, daß im Verfolg dieser Wirkungen dasjenige sich im lebendigen Werden naturgemäß entwickelt, dem man durch die Schaffung von utopistischen, überstaatlichen Organisationen ein zweifelhaftes Zukunftsdasein geben will: Utopistische Schiedsgerichte, ein Wilsonscher «Völkerbund» und so weiter, die zu nichts anderem führen können, als zu der fortdauernden Majorisierung Mitteleuropas durch die anderen Staaten. Solche Dinge leiden an dem Fehler, unter dem alles leidet, was aus Wunschabstraktionen den Tatsachen aufgedrängt wird, während man mit dem hier Gemeinten einer Entwickelung freie Bahn schafft, die aus den Tatsachen selbst heraus nach ihrer Verwirklichung strebt, und die daher sich auch verwirklichen kann.

Das Folgende wie im ersten Memorandum S. 344 «Erkennt man dieses.. »bis S. 350 «erscheinen muß.» Der Schluß des zweiten Memorandums lautet:

... Es ist ganz selbstverständlich, daß vielen gegen das hier Vorgebrachte unzählige Bedenken aufsteigen werden. Allein solche Bedenken kämen nur in Betracht, wenn das Vorliegende als ein Programm gedacht wäre, an dessen Verwirklichung ein einzelner oder eine Gesellschaft gehen sollte. So ist es aber nicht gedacht, ja, es widerlegt sich selber, wenn es so gedacht wäre. Es ist als der Ausdruck dessen gedacht, was die Völker Mitteleuropas tun werden, wenn man sich von seiten der Regierungen die Aufgabe stellen wird, die Volkskräfte zu erkennen und zu entbinden. Was im einzelnen geschehen wird, das zeigt sich bei solchen Dingen immer dann, wenn sie sich auf den Weg der Verwirklichung begeben. Denn sie sind nicht Vorschriften über etwas, was zu geschehen hat, sondern Voraussagen dessen, was geschehen wird, wenn man die Dinge auf ihre durch die eigene Wirklichkeit geforderte Bahn gehen läßt. Und diese eigene Wirklichkeit schreibt vor bezüglich aller religiösen und geistig-kulturellen Angelegenheiten, wozu auch das Nationale gehört: Verwaltung durch Korporationen, zu denen sich die einzelne Person aus freiem Willen bekennt und die in ihrem Parlamente als Korporationen verwaltet werden, so daß dieses Parlament es nur mit der betreffenden Korporation, nie aber mit der Beziehung dieser Korporation zu der einzelnen Person zu tun hat. Und nie darf es eine Korporation mit einer unter demselben Gesichtspunkt zu einer anderen Korporation gehörigen Person zu tun haben. Solche Korporationen werden aufgenommen in den Kreis des Parlamentes, wenn sie eine bestimmte Anzahl von Personen vereinigen. Bis dahin bleiben sie Privatsache, in die sich keine Behörde oder Vertretung zu mischen hat. Für wen es ein saurer Apfel ist, daß von solchen Gesichtspunkten aus alle geistigen Kulturangelegenheiten künftig der Privilegierung entbehren müssen, der wird eben in diesen sauren Apfel zum Heile des Volksdaseins beißen müssen. Bei der immer weitergehenden Gewöhnung an diese Privilegierung wird man ja in weiten Kreisen schwer einsehen, daß man auf dem Wege von der Privilegierung gerade der geistigen Berufe zum guten alten, uralten Prinzip der freien Korporierung zurückkehren muß, und daß die Korporation zwar einen Menschen in seinem Berufe tüchtig machen soll, aber daß man die Ausübung dieses Berufes nicht privilegieren, sondern der freien Konkurrenz und der freien menschlichen Wahl überlassen muß, das wird von allen denen schwer einzusehen sein, die gerne davon sprechen, daß die Menschen doch zu dem oder jenem nicht reif seien. In der Wirklichkeit wird dieser Einwand ja ohnedies nicht in Betracht kommen, weil mit Ausnahme der notwendig freien Berufe über die Wahl der Petenten die Korporationen entscheiden werden.

Ebensowenig können sich Schwierigkeiten ergeben bezüglich des Politischen und des Wirtschaftlichen, die nicht real behebbar wären bei der Verwirklichung des Intendierten. Wie zum Beispiel pädagogische Institutionen zustande kommen müssen, die in ihren Richtlinien die beiden nicht die eigentliche Pädagogik in sich schließenden Vertretungen berühren, das ist eine Sache des übergeordneten Senates.

Alle einzelnen Einrichtungen, wie sie hier gedacht sind, lassen sich erreichen durch Ausbau der historisch gegebenen Faktoren, die in keinem Lande Mitteleuropas etwa beseitigt oder durch andere radikal ersetzt zu werden brauchen. In dem Bestehenden können überall die Punkte gefunden werden, welche, in der angedeuteten Richtung verfolgt, die Völkerbefreihung auf Grund der Menschenbefreiung ergeben. Hier zu «beweisen», daß das Gesagte «richtig» ist, wäre widersinnig; denn diese Richtigkeit muß sich ergeben aus der Tatsache der Verwirklichung. Die nächste Verwirklichung wäre das Sich-Bekennen zu diesen Impulsen an autoritativer Stelle. Darüber, daß schon dieses offene Bekenntnis eine ungeheuere, für die mitteleuropäischen Staaten günstige Wirkung haben muß, braucht niemand bange zu sein. Man kann vielmehr ruhig abwarten, was die Entente-Führer tun (nicht sagen) werden, wenn ihnen dieses offene Bekenntnis entgegensteht. Mit ihm müssen sie anders rechnen, als sie mit allem gerechnet haben, was bisher von Mitteleuropa ausging. Bisher brauchten sie bloß mit dem Waffen-Erfolge Mitteleuropas zu rechnen; sie sollen auch rechnen mit dessen politischem Wollen.

Wer das hier Angedeutete in wirklich praktischem Sinne denkt, das heißt im Einklang mit den tatsächlichen Verhältnissen, der wird finden können, daß damit eine Grundlage geschaffen ist, auf der auch so komplizierte Fragen wie die der österreichischen Sprachenfrage - einschließlich der Staats- und Verkehrssprache - und der deutschen Kolonialfragen ruhen können. Denn mit dem hier Gedachten wird der Fehler vermieden, den man bisher immer gemacht hat, nämlich daß man an eine Lösung solcher Fragen dachte, ehe man die Tatsachen-Grundlagen geschaffen hatte, auf denen sich eine Lösung erst aufbauen läßt. Man ging bisher stets darauf aus, ein erstes Hausstockwerk aufzubauen, ohne an das Erdgeschoß zu denken. Dieses Erdgeschoß aber ist für die mitteleuropäischen Staaten die Anerkennung ihrer naturgemäß notwendigen Struktur in konservativ-historisch-politische Vertretung und Verwaltung, abgetrennt von der Organisation des opportunistisch-wirtschaftlichen und des geistig-kulturellen Elementes. Steht man auf diesem Boden fest, dann erst kann auf dieser Grundlage von Parlamentarismus, Demokratismus und ähnlichem gesprochen werden. Denn diese Dinge werden an sich nicht anders, ob sie der Ausdruck einer in Mitteleuropa für die Dauer unmöglichen Verquickung der politischen, wirtschaftlichen und geistig-kulturellen Elemente sind, oder derjenige der naturgemäßen Gliederung dieser Elemente. - Gerade an der Wirkung, die ein in diesem Sinne gehaltenes offenes Bekenntnis auf die Führer der Entente hervorbringen würde, könnte man bei Eintritt dieser Wirkung sehen, wie man mit diesem Bekenntnis auf dem realen Boden der Tatsachen steht.

*

Die Ausführbarkeit des in dieser Darstellung Gegebenen wird niemand bezweifeln, der aus den wirklichen Verhältnissen Mitteleuropas heraus denkt. Denn hier wird nichts «als Programm» gefordert, sondern es ist nur aufgezeigt, was sich durchführen will, und was in demselben Augenblicke gelingt, in dem man ihm freie Bahn gibt.

Träte an die Stelle der Entente-Wilsonschen Friedensformel dasjenige, was ohne Maske das Wesen dieser Formel ist, so käme das folgende heraus: «Wir Anglo-Amerikaner wollen, daß die Welt werde, wie wir sie wünschen. In diesen Wunsch hat sich Mitteleuropa zu fügen.» Diese unmaskierte Friedensformel zeigt, daß Mitteleuropa in den Krieg getrieben werden mußte. Siegte die Entente, so wäre Mitteleuropas Entwickelung ausgelöscht. Fügt Mitteleuropa zu der Unbesieglichkeit seiner Waffen als Friedensangebot gegenüber der Welt die unbedingteste Absicht, zu verwirklichen, was nur Mitteleuropa in Europa verwirklichen kann, die Völkerbefreiung durch die Menschenbefreiung, dann kann dieses Mitteleuropa dem Gerede von «dem Rechte und der Freiheit der Völker» das tatsächliche, wahre Wort entgegensetzen: «Wir kämpfen für unser Recht und unsere Freiheit und die Verwirklichung dieser Menschheitsgüter, die wir uns nicht nehmen lassen können und wollen, beeinträchtigt durch ihr eigenes Wesen kein wirkliches Recht und keine Freiheit eines andern. Denn was wir wollen werden, wird die Bürgschaft davon in sich selbst tragen. Könnt ihr Westvölker euch mit uns auf dieser Grundlage verständigen und seht ihr Ostvölker ein, daß wir nichts anderes wollen als ihr selbst, wenn ihr euch erst recht selbst versteht, dann ist morgen der Friede möglich.»