Institut pour une
triarticulation sociale
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Octobre 2020 : autour de l'incarnation d'Ahriman "dans la chair"Parmi les sujets qui peuvent
facilement faire passer le mouvement anthroposophique comme
existant autour d'une secte, il y a les propos autour d'une
imminente incarnation d'Ahriman.
Cette question m'a bien entendu déjà occupée comme d'autres personnes. Mais comme un aspect dont il est difficile de savoir s'il faut le considérer comme anecdotique ou central. En tout état de cause, il s'agit de l'équilibre de polarité entre deux forces dans une conception du monde, qui, avant même d'être historique, doit retenir l'attention. Mais quand se forme une communauté d'humains autour d'une telle conception, et qu'elle a des aboutissants historiques, la vigilance s'impose. Et c'est un aspect de cette vigilance que réveille le document publié par Christian Lazaridès récemment : Il contient déjà un certain
nombre de références permettant de se documenter sur le sujet.
Et comme il déplore l'absence de traduction de certaines
autres, et que j'en dispose, je les rends accessibles ici :
RUDOLF STEINER
Compréhension sociale à partir des connaissances de science de l’esprit Quinze conférences, tenues à Dornach entre le 3 Octobre et 15 Novembre, 1919 - GA. 191 Cela pourrait aussi valoir pour la
compilation d'un vieil ami fribourgeois qui voici presque 10
ans s'est attaqué à cette question de l'incarnation dans la
chair sans se centrer sur la date et le lièvre que soulève
Christian :
Von
der Vorbereitung der fleischlichen Inkarnation Ahrimans
en allemand pour l'instant (De la préparation de l'incarnation charnelle d'Ahriman) Il parcourt les mêmes références sauf qu'il y ajoute en introduction un passage de : LES ARRIÈRE-PLANS SPIRITUELS DE L'HISTOIRE CONTEMPORAINE (16 conf. Dornach, 16.09 au 30.10.1916) (EAR,1994,2010) qui n'aborde pas l'aspect incarnation dans la chair proprement dit, mais situe bien le grand pendant d'histoire du monde dans la succession des époques et de nos responsabilités humaines. Âmes bien ballottées ces derniers
temps, mais quand même dans une aisance dont je me demande si
elle ne les rend pas vulnérables à toute sorte de croyances
faciles qui battent le pays, ou plutôt le monde
majoritairement urbain ou virtuel, et la perte de réalité,
comme de vitalité, lui correspondant. Perte que la crise
attribuée au covid rend patente.
F.G. 15/10/2020
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