triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
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Glossaire

Travail
Action de transformer la nature ou probablement aussi d’organiser le travail
lui-même dans le seul but de satisfaire des besoins hors liens natu­rels (familiaux ou claniques). La "force de travail" (confrontation au marxisme) dépensée par l’organisme l’est aussi dans le cas d’une activité ayant soi-même pour finalité, comme dans le sport quand il n’est pas spectacle, mais probablement aussi une recherche spiri­tuelle/intellectuelle pure. Le travail n’appelle pas la rémunération. La place de travail par contre, une part du résultat de l'ensemble le permettant : l'entreprise.
Pour R. Steiner, ce n’est ni une catégorie économique, ni une ca­tégorie spirituelle, mais un rapport à régler par le droit (démocratique) en ce qui concerne notamment sa durée maximale (et minimale), ses conditions (pénibilité...), mais pas sa contrepartie, son résultat en terme de revenu (qui doit rester une question de l'économie).
Qui veut
bénéficier de la prestation de l’autre doit en fournir une en échange ou trouver un semblable qui veut bien se substituer à lui. Pas d’obligation au travail autre.
La tri-articulation cherche donc les voies de réalisation
de cette définition (qui reste encore incomplète) par l’organisation sociale tri-articulée.

Même avant la robotisation de nombreuses
tâches, le travail strictement "corporel" ou "physique" dans l'huma­nité "civilisée" de l’époque, réparti équitablement entre tous, était estimé réductible à 2 à 3 heures/jours. Par "physique" ou "corporel" était probablement entendu ce travail dépourvu de sens, incapable de fournir aussi en lui-même des satisfactions à l’individu (en vis-à-vis de celui plus ancien dit "artisanal" par exemple) qui est apparu par "l’attelage à la machine", l’industrialisation (division moderne du travail). La digitalisation n’étant qu’un prolongement aussi vers des tâche auparavant considérées comme "spirituelles. Elle ne devrait à ce titre pas détourner de la question centrale de la répartition du travail, et non être dissoute dans celle des revenus, qui n'y seront plus liés de la même façon qu’aujourd’hui.

Notons aussi que le droit du travail, est un des champs du droit restant tâche du domaine de l'Etat démocratique (avec celui de propriété, et le droit public - Droit privé et pénal relevant de celui de l'esprit).
Mentionnons encore que ce domaine de la vie de droit, et particulièrement la question du travail, est un des champs de recherche entamé par R. Steiner qui a été le plus délaissé après lui dans les mouvements auxquels il a contribué.
15/08/2018 revu 03/01/2020
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