D031 - Liberté
thérapeutique
Médecine
alternative
Les principaux représentants des
grandes sociétés
pharmaceutiques l'admettent maintenant ouvertement :
La plupart de leurs
médicaments ne fonctionnent que chez 30 % des
patients. Les 70% restants
doivent être couverts par la médecine alternative.
Elle ne travaille notamment pas
avec des expériences à l’aveugle, mais essaie de
saisir l'individualité humaine
- comme l'homéopathie et la médecine anthroposophique
- ou - comme
l'acupuncture - construit sur la connaissance des
cultures plus anciennes.
La
résistance contre la
médecine alternative
L'efficacité de la médecine
alternative a été prouvée à de
nombreuses reprises. Cependant, elle est toujours
combattue par une alliance de
médecins matérialistes, de politiciens de l'austérité
à courte vue et du lobby
pharmaceutique. Ici se mélangent des intérêts
idéologiques, politiques et
économiques. En raison de monétarisations, la
formation médicale est l'une des
plus scolaires. Cela contribue essentiellement à
l'explosion actuelle des coûts
du système de soins de santé. La médecine
conventionnelle sert moins les
patients que les compagnies pharmaceutiques. Ces
entreprises savent que la
publicité doit se concentrer sur quelques produits
pour être efficace. Elles
promeuvent de préférence la médecine qui convient le
mieux à leur sorte de
produit. Le diagnostic et la thérapie de la médecine
alternative sont plus
individuels et donc plus efficaces. Cependant, leurs
remèdes ne conviennent pas
du tout à une publicité agressive ou à la production
de masse. Comme il s'agit seulement
d'un petit nombre de lieux de travail et de lieux de
profit, les politiciens
économisent volontiers sur les médecines alternatives
parce qu'ils auront à
peine d’opposition.
La
liberté
thérapeutique par la tri-articulation sociale
Après la crise de la médecine
conventionnelle, il y a
maintenant aussi une crise des caisses-maladie. Le
vieillissement de la
population ne serait pas un problème en soi, car il
pourrait être amorti par le
progrès de la productivité. Le problème est que la
médecine conventionnelle est
assez chère en raison de ses effets secondaires.
L'effet est encore renforcé en
Allemagne par le fait que les médicaments sans effets
secondaires ne sont plus remboursés.
Une réelle liberté de thérapie présuppose la
désétatisation de la formation
médicale, comme cela est tenté dans une certaine
mesure en Allemagne à
l'Université de Witten-Herdecke. Le diagnostic ne peut
être appris qu’à l’être
humain et non par la réduction des examens à des tests
à choix multiples. Le
principe de solidarité peut être mieux mis en œuvre
dans le financement s'il
reste transparent et si chacun peut comprendre les
coûts qu'il a générés. C'est
seulement par cela que se laisse éviter que la
solidarité aille au détriment de
la responsabilité.
Sylvain
Coiplet
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