D014 - Conservatisme
Le
rapport
entre tri-articulation et conservatisme
Le conservatisme vise à préserver et à
conserver les rapports sociaux établis (NDT : lit : de
« Einbürgern » qui contient la racine
pour citoyen et auparavant
bourgeois comme habitant du bourg). Pour la tri-articulation et l'Anthroposophie
avec une conception évolutive de l'histoire, cette
tentative est un péché
contre l'humanité. Le conservatisme empêche une mise
en forme des conditions
sociales proche de la réalité, parce que le regard
est tourné vers l'arrière et
parce que les représentations des valeurs sont
inhérentes à une conscience surannée
(NDT :
lit :
rendue antique). Le conservatisme est souvent lié aux valeurs
de l'Église chrétienne, justement parce que les
grandes églises
confessionnelles (églises catholiques et
protestantes nationales) sont un
vestige de la conscience passée, avec la prétention
au moins latente de diriger
un régime séculier à partir de la théologie. La
tri-articulation rejette toute
forme de la théocratie et s'appuie pleinement sur
les impulsions individuelles
des humains libres. Le conservatisme sert toujours,
directement ou
indirectement, l'élite dirigeante pour maintenir le
pouvoir : la préservation
des conditions du pouvoir est une lutte défensive
contre une nouvelle
répartition sociale. C'est contraire au principe de
fraternité. En fin de
compte, la lutte défensive conservatrice est souvent
et volontiers menée avec
des pointes nationalistes ou sociales-impérialistes
afin de détourner
l'attention de dysfonctionnements sociaux au moyen
d'une base de valeurs, intégrale,
dépourvue d’esprit. Chaque forme de nationalisme est
contre la tri-articulation
: il méprise toutes les valeurs fraternelles et veut
subordonner la liberté
individuelle à la communauté.
Rasmus Bjerregaard
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