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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 01- Questions fondamentales
Sortes de jugements sociaux comme transformation du  Je, du corps astral et du corps éthérique

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : GA 199 210-214 (1967) 04.09.1920
Original
Traducteur: FG v.03/20161106 Editeur: SITE


Nous formons le contenu de notre conscience pour l’essentiel au monde minéral, et je vous ai dit, parce que l’humain avec son je, comme il se présente actuellement, est organisé sur le monde minéral, de cela vient donc, qu’en fait dans nos efforts scientifiques nous ne pouvons pas parvenir à la saisie du monde des plantes ou guère du monde des animaux, qu’il est toujours discuté à la ronde, si le vivant pourrait être compris ou bien s’il ne pourrait pas être compris. Seuls des humains qui partent d’une autre façon de voir, comme Goethe par exemple, acquièrent une conscience de ce qui dans le vivant peut être pénétré d’une certaine manière.


Et l’initiation donne naturellement la possibilité de suivre d’une certaine manière intérieurement, ce qui se déroule dans le monde astral en rapport avec le monde de la plante, dans l’éthérique en rapport avec le monde animal, comme on poursuit avec la conscience ordinaire seulement la parenté de l’humain avec le monde minéral. Et alors, je vous disais, l’humain travaille à son Je. Il élabore son Je par ses vies terrestres répétées. Ce qui est contenu né du règne minéral, il le remanie donc. Il en fait sa science, il en fait son art, il en fait sa religion. Tout ce qui apparaît de cette manière comme culture, comme contenu de civilisation, c’est au fond du règne minéral transformé.


Réfléchissez seulement que si, disons, vous contemplez une statue grecque, vous avez alors la vie disparue, mais tout ce qui est contenu dans le minéral, la forme, l'articulation, vous l'avez accueilli, atteint dans la conscience, par votre transformation, ici donc par la transformation artistique de ces représentations et ces ressentis à partir du règne minéral.
Et c'est aussi ainsi avec les autres contenus de culture. Dans ce contenu de culture, là s’exprime, aussi loin que la culture consiste en art, science, religion, ce que le Je travaille à lui-même, naturellement dans la collaboration humaine, et ce qui est pour l’essentiel contenu transformé, gagné à partir du règne minéral. Qui peut suivre vraiment sans prévention ces choses, celui-là trouvera que là existe un contenu transformé pris du règne minéral.


Quand nous limitons strictement ce qui vit dans l’environnement social de l’humain, aussi trouvons-nous : tout ce qui apparaît de cette manière, que le Je transforme alors du contenu gagné au règne minéral et en  forme une vie spirituelle, forme ce qui vit parmi nous comme art, comme littérature, comme science ou comme contenu de la foi des communautés religieuses et ainsi de suite, tout ce qui est donc essentiellement englobé par ce remaniement du Je à lui-même, tout cela limite très strictement, ce que nous nommons le domaine de l'esprit de l’organisme social tri-articulé.

Vous pouvez donc gagner ici une possibilité de délimiter précisément le domaine de l'esprit de l'organisme social. Il n’y aurait pas de domaine de l’esprit de l’organisme social, si le Je ne transformait pas son propre être ainsi qu’il n'élaborerait pas artistiquement, religieusement, scientifiquement, le contenu gagné au règne minéral. Mais l’humain transforme donc aussi son corps astral. Ce corps astral, il ne le transforme pas de la même manière consciente. Lorsque nous considérons le contenu de culture, ainsi les parties les plus conscientes de ce contenu culturel sont celles du domaine spirituel, comme nous l’avons justement caractérisé maintenant. Ces représentations qui régissent la vie d’humain à humain, sont demi-inconscientes tout de suite là, où elles sont apparues le plus fortement contourées, celle-ci sontà demi inconscientes qui englobent le droit et tout ce que l’on peut compter au droit, c'est-à-dire au rapport d’humain à humain. Qui ne comprend pas cette différence, celui-là demeure entre une représentation qui appartient au domaine religieux ou bien scientifique, ou bien artistique, et une représentation qui appartient au domaine de droit ou d'état, celui-là n'est sans aucun doute pas un bon psychologue, pas un connaisseur de l’âme. Car nous réglons de toute autre manière la circulation d’humain à humain, réglons cette conscience sourde : quel est mon devoir vis-à-vis des autres humains ? Quel est son droit vis-à-vis de moi ? Quel est mon droit vis-à-vis de lui ? – Toutes ces questions, qui jouent là d’humain à humain, elles partent d’une conscience beaucoup plus viscérale que celle, qui vit dans la science, la religion, l’art. Et le domaine, qui là, se joue entre humain et humain, ce qui en fait ne peut pas être décidé de la même manière, comme science, art et religion,  mais ce qui peut seulement être décidé par le vivre ensemble des humains, par le, aimerais-je dire, se-concerter des humains, cela est à englober dans le domaine de la vie de droit ou étatique, c’est le domaine de droit ou d'Etat de l’organisme social.




Encore plus sourdement, l’humain vit un troisième domaine, celui qui apparaît en ce qu’il transforme son corps éthérique. C’est un domaine duquel l’humain obtient en fait une conscience au mieux indirectement, par toutes sortes de prescriptions diététiques vagues et obtient une conscience de ce genre. C’est le domaine qui sera vécu de part en part presque endormi par l’humain, et dont si peu frappe d'en bas dans la pleine conscience, que pas une fois cela pourra être éclairci par une pleine concertation d’humain à humain. Le domaine de droit peut être obtenu par concertation d’humain à humain et c'est un certain idéal de notre ordre social que nous avons accompli pour notre domaine de droit par la pleine démocratie, où tous les humains devenus majeurs se font face à égalité et se procurent leur droit par la concertation.
La pénombre de la conscience, qui a pour contenu les transformations du corps astral, elle suffit à l’humain particulier lorsqu’il a son appui dans la concertation avec d’autres humains particuliers. L’humain doit comprendre la science pour soi, l’humain doit l’engendrer la religion pour lui seul, l’art de sa source la plus intérieure, de la source de sa personnalité. C’est ce qui doit ressortir de la conscience la plus ouverte, la plus claire. Là l’humain doit être fondé sur lui seul, sur son individualité.


[ … ]

Par contre, l’humain s'en sort en rapport avec la fixation du droit, lorsqu’il a son appui comme humain particulier à d’autres humains particuliers. Mais cela ne suffit pas pour un troisième domaine, où en fait la conscience n'arrive pas vers en bas.
Dans le corps éthérique, où justement se jouent des processus, là cela ne suffit pas que l’humain se trouve comme individu en face à un autre individu. Là où l’humain se tient face à l’ensemble comme individu, là, il est nécessaire, que se forment des associations, que les jugements seront formés par l’association de personnes particulières, que donc des personnes mettent en commun leurs expériences et que des faits, des travaux proviennent des associations, pas des personnalités particulières. Nous seront renvoyés là à une vie, où l’individu ne peut rien pour lui, mais où il peut quelque chose seulement quand il se tient dans une association et une association à nouveau entre en interaction avec une autre association. Bref, nous seront renvoyés sur ce qui se joue vraiment à l'intérieur de la société humaine en cette conscience des plus sourdes, nous sommes renvoyés au domaine de l'économie de l’organisme social.

Ainsi que nous pouvons dire : si nous regardons l’humain tel qu’il est aujourd’hui, dans une certaine mesure à reculons, selon la nature, ainsi nous trouvons qu’il est fondé dans son corps éthérique dans le monde animal, dans son corps astral dans le monde des plantes, avec son Je dans le monde minéral. Mais il transforme déjà ces constituants existants, il transforme son corps éthérique, et en cela apparaît autour de lui dans la vie en commun humaine ce en quoi à nouveau il est fondé dans le monde extérieur, dans l’organisme social,  avec son corps éthérique,: la vie de l'économie. Il est fondé avec son corps astral dans le domaine de la vie de droit de l’organisme social, et avec son Je dans le domaine de l'esprit de l’organisme social.
Nous nous tenons donc d’un côté articulés ensemble comme humains aux trois règnes de la nature, nous tenons de l’autre côté articulés comme humains dans la vie sociale d’après ses trois différents membres, le membre de l'esprit, le membre de droit et le membre de l'économie.


Wir bilden unseren Bewußtseinsinhalt im wesentlichen aus an der mineralischen Welt, und ich habe Ihnen gesagt, weil der Mensch mit seinem Ich, wie es heute vorliegt, hinorganisiert ist auf die Mineralwelt, davon kommt es ja, daß wir eigentlich in unseren wissenschaftlichen Bestrebungen nicht vordringen können zum Ergreifen der Pflanzenwelt oder gar der Tierwelt, nicht vordringen können zum Ergreifen des Lebendigen, daß immer herumdiskutiert wird, ob das Lebendige begriffen werden könne, ob es nicht begriffen werden könne. Nur Menschen, welche von einer andern Art der Anschauung ausgehen, wie zum Beispiel Goethe, die erwerben sich ein Bewußtsein davon, daß in das Lebendige in einer gewissen Weise hineingedrungen werden kann. Und die Initiation gibt natürlich die Möglichkeit, dasjenige, was im astralischen Leib in bezug auf die Pflanzenwelt, im ätherischen Leib in bezug auf die Tierwelt vorgeht, in einer ähnlichen Weise innerlich zu verfolgen, wie man mit dem gewöhnlichen Bewußtsein nur die Verwandtschaft des Menschen mit der Mineralwelt verfolgt. Und dann, sagte ich Ihnen, arbeitet der Mensch an seinem Ich. Er arbeitet sein Ich durch seine wiederholten Erdenleben aus. Was aus dem Mineralreich herausgeborener Inhalt ist, das arbeitet er also um. Er macht daraus seine Wissenschaft, er macht daraus seine Kunst, er macht daraus seine Religion. All das, was als Kultur, als Zivilisationsinhalt in dieser Weise erscheint, das ist ja im Grunde genommen umgestaltetes Mineralreich. Bedenken Sie nur, daß ja, wenn Sie, sagen wir, eine griechische Statue anschauen, daß Sie dann das Leben forthaben; aber alles das, was innerhalb des Mineralischen beschlossen ist, die Form, die Gliederung, das haben Sie durch ihre Umwandlung, also hier durch die künstlerische Umwandlung derjenigen Vorstellungen und Empfindungen, die Sie aus dem Mineralreich heraus unmittelbar in das Bewußtsein aufnehmen, erreicht. Und so ist es auch mit den andern Kulturinhalten. In diesem Kulturinhalt, da spricht sich, insofern die Kultur aus Kunst, Wissenschaft, Religion besteht, dasjenige aus, was das Ich an sich selber arbeitet, natürlich im menschlichen Zusammenwirken, und was im wesentlichen umgestalteter, aus dem Mineralreich gewonnenerInhalt ist. Wer wirklich unbefangen diese Dinge verfolgen kann, der wird finden, daß daumgestalteter, aus dem Mineralreich genommener Inhalt vorliegt. Wenn wir das, was in desMenschen sozialer Umgebung lebt, scharf abgrenzen, so finden wir: Alles das, was auf solcheWeise entsteht, daß das Ich den aus dem Mineralreich gewonnenen Inhalt umgestaltet unddaraus ein geistiges Leben formt, dasjenige formt, was unter uns lebt als Kunst, als Literatur,als Wissenschaft oder als Inhalt des Glaubens der Religionsgemeinschaften und so weiter,all das, was also im wesentlichen umfaßt wird durch diese Umarbeit des Ich an sich selbst,all das begrenzt ganz scharf dasjenige, was wir das Geistgebiet des dreigegliederten sozialenOrganismus nennen. Sie können also hier eine Möglichkeit gewinnen, scharf zu umgrenzendas Geistgebiet des dreigliedrigen sozialen Organismus. Es gäbe kein Geistgebiet des sozialen Organismus, wenn das Ich nicht sein eigenes Wesen so umwandeln würde, daß es den aus dem Mineralreich gewonnenen Inhalt künstlerisch, religiös, wissenschaftlich verarbeitet. Aber der Mensch wandelt ja auch seinen astralischen Leib um. Diesen astralischen Leib wandelt er nicht in derselben bewußten Weise um. Wenn wir den Kulturinhalt ansehen, so sind die bewußtesten Bestandteile dieses Kulturinhaltes die des Geistgebietes, wie wir es eben jetzt charakterisiert haben. Halb unbewußt gerade da, wo sie am schärfsten konturiert entstanden sind, halb unbewußt sind diejenigen Vorstellungen, die das Leben von Mensch zu Mensch regeln, diejenigen Vorstellungen, die das Recht umfassen und alles, was man zum Recht, nämlich zum Verhältnis von Mensch zu Mensch rechnen kann. Wer nicht jenen Unterschied begreift, der besteht zwischen einer Vorstellung, die dem religiösen oder dem wissenschaftlichen oder dem künstlerischen Gebiet angehört, und einer Vorstellung, die dem Rechts- oder Staatsgebiet angehört, der ist zweifellos kein guter Psychologe, kein Seelenkenner. Denn in ganz anderer Weise regeln wir den Verkehr von Mensch zu Mensch, regeln wir dieses dumpfe Bewußtsein: Was ist meine Pflicht gegen den andern Menschen? Was ist sein Recht gegen mich? Was ist mein Recht gegen ihn? - Alle diese Fragen, die da spielen von Mensch zu Mensch, die gehen aus einem viel dumpferen Bewußtsein hervor als dasjenige, was in Wissenschaft, Religion und Kunst lebt. Und das Gebiet, was da zwischen Mensch und Mensch sich abspielt, was eigentlich nicht in derselben Weise vom einzelnen Menschen entschieden werden kann, wie Wissenschaft, Kunst und Religion, sondern was nur entschieden werden kann durch das Zusammenleben der Menschen, durch das, ich möchte sagen, Sich-Verabreden und gegenseitige Sich- Verständigen der Menschen, das ist zu umfassen mit dem Gebiete des Rechts- oder Staatslebens, das ist das Rechtsgebiet des sozialen Organismus. Noch dumpfer erlebt der Mensch ein drittes Gebiet, dasjenige, das dadurch entsteht, daß er seinen Ätherleib umgestaltet. Das ist ein Gebiet, von dem der Mensch eigentlich höchst indirekt, durch allerlei vage diätetische Vorschriften und dergleichen ein Bewußtsein erlangt. Es ist das Gebiet, welches fast schlafend von dem Menschen durchlebt wird, und was so wenig in das volle Bewußtsein heraufschlägt, daß es nicht einmal durch eine Verständigung von Mensch zu Mensch erhellt werden kann. Das Rechtsgebiet kann durch Verständigung von Mensch zu Mensch erhellt werden, und ein gewisses Ideal unserer sozialen Ordnung ist das, daß wir für das Rechtsgebiet die völlige Demokratie durchgeführt haben, wo alle mündig gewordenen Menschen in Gleichheit sich gegenüberstehen und in Verständigung sich ihr Recht besorgen. Die Dumpfheit des Bewußtseins, das die Umwandlungen des astralischen Leibes zum Inhalte hat, sie reicht aus für den einzelnen Menschen, wenn er seine Stütze hat in der Verständigung mit andern einzelnen Menschen. Wissenschaft muß der Mensch für sich begreifen, Religion muß der Mensch für sich allein, Kunst muß der Mensch aus seinem innersten individuellen Quell, aus dem Quell seiner Persönlichkeit hervorbringen. Das ist dasjenige, was aus dem offensten, aus dem klarsten Bewußtsein hervorgehen muß. Da muß der Mensch ganz auf sich allein, auf seine Individualität gestellt werden. [ ... ]

Dagegen kommt der Mensch zurecht mit Bezug auf die Fixierung des Rechtes, wenn er als einzelner Mensch seine Stütze an einem andern einzelnen Menschen hat. Das genügt aber nicht bei einem dritten Gebiete, wo das Bewußtsein eigentlich nicht hinunterdringt. Im Ätherleib, wo sich eben Vorgänge abspielen, da genügt es nicht, daß der Mensch als einzelner einem andern einzelnen gegenübersteht. Wo der Mensch der Gesamtheit als einzelner gegenübersteht, da ist es notwendig, daß sich Assoziationen bilden, daß die Urteile durch Assoziieren von einzelnen Personen gebildet werden, daß also Personen ihre Erfahrungen zusammentragen und daß Taten, Werke hervorgehen aus den Assoziationen, nicht aus den einzelnen Persönlichkeiten. Wir werden da auf ein Leben verwiesen, wo der einzelne für sich nichts vermag, sondern wo er nur etwas vermag, wenn er in einer Assoziation drinnensteht und eine Assoziation wiederum in Wechselwirkung tritt mit einer andern Assoziation. Kurz, wir werden auf dasjenige verwiesen, was wirklich innerhalb der menschlichen Gesellschaft in dieser dumpferen Bewußtheit sich abspielt, wir werden auf das Wirtschaftsgebiet des sozialen Organismus verwiesen.
So daß wir sagen können: Sehen wir auf dasjenige, was der Mensch, so wie er heute ist, gewissermaßen nach rückwärts, gegen die Natur hin ist, so finden wir, er ist mit seinem Ätherleib in der Tierwelt begründet, mit seinem astralischen Leib in der Pflanzenwelt, mit seinem Ich in der mineralischen Welt. Aber er wandelt diese seine bestehenden Glieder schon um, er wandelt seinen Ätherleib um, und dadurch entsteht um ihn herum im menschlichen Zusammenleben dasjenige, worinnen er wiederum mit seinem Ätherleib in der Außenwelt, im sozialen Organismus begründet ist: das Wirtschaftsleben. Er ist mit seinem Astralleib im Rechtsgebiet des sozialen Organismus, und er ist mit seinem Ich im Geistgebiet des sozialen Organismus begründet. Wir stehen also als Menschen auf der einen Seite zusammengegliedert mit den drei Naturreichen, stehen nach der andern Seite als Menschen hineingegliedert in das soziale Leben nach seinen drei verschiedenen Gliedern, dem Geistglied, dem Rechtsglied und dem Wirtschaftsglied.