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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: F003 - La terre n'est pas une marchandise
Sujet: Aujourd'hui, des droit sont échangés contre des marchandises.
 
Les références : Rudolf Steiner Oeuvres complètes 340, page 118, 5/1979, 31.07.1922, Dornach
Original
Traducteur: Editeur: EAR

On n'accède pas toujours à un droit à travers les seuls échanges, mais aussi par la force, lorsque l'on dispose de la force de s'arroger ce droit. Il y a alors dans ce droit, pour autant que celui-ci existe, quelque chose qui ne peut être comparé à la marchandise. Il n'y a pas de point de contact entre marchandise et droit. Mais dans notre processus économique, des marchandises, ou leur contre-valeur en argent, sont continuellement échangées contre des droits. C'est le cas par exemple lorsque nous payons le sol. En effet, quand nous contribuons par notre loyer à payer la valeur du terrain, telle qu'elle est établie aujourd'hui, nous payons un droit avec une marchandise, avec l'argent que nous avons obtenu d'une marchandise. Nous payons donc, en tous les cas, une valeur de droit avec une valeur de marchandise. Dans un autre cas, lorsque nous engageons un maître d'école auquel nous accordons un salaire, nous payons ses capacités spirituelles avec la valeur d'une marchandise ou avec sa contre-valeur en argent. Si bien que, dans le processus économique, des échanges s'établissent continuellement entre des droits et des marchandises, entre des facultés et des marchandises, et entre des facultés et des droits.


08019 - Dans le processus économique, on échange des choses qui ne sont pas du tout comparables. Pensez seulement à l'exemple de l'inventeur. Il se fait payer son invention ou prendre un brevet : il se fait d'abord payer une pure valeur spirituelle par la contre-valeur d'une marchandise. Il n'y a rien qui permette la comparaison de ces valeurs. Nous touchons un domaine où nous voyons intervenir la vie encore plus fortement dans le processus économique. La situation se complique singulièrement lorsque nous y introduisons le concept de travail.

Denn, zu einem Recht kann man eben auch kommen durch Eroberung und dergleichen, indem man die Macht hat, das Recht zu nehmen. Zu einem Recht kommt man nicht immer durch bloßen Tausch, sondern auch dadurch, daß man die Möglichkeit, die Macht hat, sich das Recht zu nehmen. Dann aber haben wir in dem Rechte etwas, was sich ja, insoferne es da ist, gar nicht vergleichen läßt mit der Ware. Es ist kein Berührungspunkt mit der Ware, zwischen Ware und Recht. Aber in unserem volkswirtschaftlichen Prozeß werden fortwährend ausgetauscht Waren, oder der Geldwert für die Waren, mit Rechten. Gerade wenn wir, sagen wir, den Boden bezahlen, ja, wenn wir nur mit unserer Miete den Bodenwert mitbezahlen, wie er ihn heute hat, so bezahlen wir ein Recht durch eine Ware, beziehungsweise durch das Geld, das wir für eine Ware bekommen haben, also jedenfalls Rechtswert bezahlen wir mit Warenwert. Und wenn wir einen Schullehrer anstellen, dem wir einen gewissen Lohn geben, so bezahlen wir geistige Fähigkeiten unter Umständen mit einem Warenwert, mit dem Wert einer Ware, oder dem entsprechenden Geldwerte. So daß im volkswirtschaftlichen Prozeß fortwährend auftreten Austausche zwischen Rechten und Waren, zwischen Fähigkeiten und Waren und auch wiederum zwischen Fähigkeiten und Rechten.
Dinge, die gar nicht miteinander vergleichbar sind, werden im volkswirtschaftlichen Prozeß ausgetauscht. Denken Sie sich doch nur, wenn sich jemand eine Erfindung bezahlen läßt, ein Patent nimmt: er läßt sich zunächst einen rein geistigen Wert in Warenwert ausbezahlen. Es ist gar nicht irgendwie etwas, was da als Vergleichsmoment figurieren könnte. Da berühren wir eben ein Element, wo erst recht Leben hineinkommt in den volkswirtschaftlichen Prozeß. Und besonders kompliziert wird die Sache, wenn wir den Begriff der Arbeit hineinbringen.