triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
(version française du site allemand)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch EnglishDutchSkandinaviskFrançais ItalianoEspañolPortuguês (Brasileiro)Russisch
Recherche
 Contact   BLOG  Impressum 

Collection: F003 - La terre n'est pas une marchandise
Sujet: Fond et sol ne sont jamais marchandise, moyen de production par moments.
 
Les références : Rudolf Steiner Oeuvres complètes 331, page 61 - 62, 1/1989, 22.05.1919, Stuttgart
Original
Traducteur: FG Editeur: SITE

Ce dont il s’agit maintenant, c’est que la force de travail doit sortir du processus économique. Seule la marchandise a le droit d’être dans le processus économique. Mais par cela que le processus économique sera ainsi falsifié, autre chose encore peut être en lui. Voyez-vous, les socialistes ont à travers de nombreuses années toujours à nouveau laissé adresser l’appel après la socialisation des moyens de production. Mais aujourd’hui il est exigé que l’on sache, comment cette socialisation des moyens de production doit être exercée. Il ne suffit pas que l’on laisse adresser l’appel en forme abstraite, mais on doit savoir, comment cela peut être accompli. Aujourd’hui nous sommes si loin que nous pouvons déjà réaliser de telles choses, si seulement nous voulons, si nous avons vraiment le courage pour cela.
Voyez-vous, avant que nous nous entretenions très exactement sur la position particulière des moyens de production dans la vie économique actuelle – ils sont donc essentiellement le capital -, il est bon si d’abord nous regardons encore vers autre chose.
Aujourd’hui des marchandises ne peuvent donc pas simplement être achetées, cela signifie ce qui dans l’organisme social de division du travail sera produit, mais on peut encore acheter quelque chose de tout à fait autre, qu’aucun humain ne produit, mais ce qui est là par la nature, c’est le foncier. Mais cet acheter de fond et sol est donc seulement un processus de falsification de l’ordre économique. C’est donc quelque chose de tout à fait autre, que ce que les gens se représentent en fait là-dessous.
On ne peut en réalité pas acheter le foncier, car fond et sol sont aussi d’abord une valeur, quand dessus sera travaillé. Ce que l’on achète, cela signifie, ce que l’on reçoit par le soi-disant achat, c’est le droit exclusif d’utiliser le foncier. Il s’agit seulement de cela, de ce droit exclusif, d’utiliser le foncier.

 

Vous n’achetez donc pas une marchandise, mais un droit. Et ce sont les dégâts cancéreux de l’ordre social actuel que l’on ne peut pas acheter purement que des marchandises à l’intérieur de ce processus économique, mais aussi du travail et des droits. En ce que l'on peut acheter du travail, on reçoit la possibilité, de tirer ce travail dans le processus économique, cela signifie le mettre à mal.
Et en ce qu’on peut acheter le droit d’utilisation de foncier, on reçoit du pouvoir.
On doit être au clair là-dessus, que l’on ne sort absolument pas de cette calamité, quand on ne pousse pas radicalement la chose au corps. Très exactement la même valeur, que le foncier a dans le processus économique, ou mieux dit, la même signification, ont pourtant des moyens de production terminés, pas des moyens de production, qui sont d’abord en train d’être fait, mais les moyens de production terminés mis à disposition (NDT : « fertiggestellt » littéralement « placés-terminés ») qui alors servent à ce qu’avec eux sera continué à produire. Ces moyens de production placés-terminés, ceux-là aussi on ne peut pas les acheter. Mais si on les achète, alors on reçoit en fait le droit, de les utiliser exclusivement. Donc on achète de nouveau un droit.
Et maintenant vous voyez au mieux à ces moyens de production, que quand ils sont terminés, ils ne devraient simplement pas pouvoir être vendus, que les moyens de production doivent cesser d’avoir une valeur sur le marché économique. Quand ils sont placés-terminés, alors ils sont tout de suite comme fond et sol. Maintenant se pose la question qui contient donc vraiment une exigence sociale : comment obtenons-nous que les moyens de production n’aient pas plus longtemps une valeur économique, quand ils sont finis ? Nous ne l’obtenons que parce que – je l’ai déjà dit auparavant -, que tout ce qui n’appartient pas au processus économique, on le laisse passer dans les membres autonomes de l’organisme social.

Worauf es nun ankommt, das ist, daß die Arbeitskraft aus dem Wirtschaftsprozeß heraus muß. Im Wirtschaftsprozeß darf nur Ware sein. Dadurch aber, daß der Wirtschaftsprozeß so verfälscht wird, kann in ihm auch noch anderes sein. Sehen Sie, die Sozialisten haben durch viele Jahrzehnte hindurch immer wieder den Ruf nach der Vergesellschaftung der Produktionsmittel ergehen lassen. Heute aber ist es erforderlich, daß man weiß, wie diese Vergesellschaftung der Produktionsmittel bewirkt werden muß. Es genügt nicht, daß man in abstrakter Form bloß den Ruf nach Vergesellschaftung ergehen läßt, sondern man muß wissen, wie diese vollzogen werden kann. Heute sind wir so weit, daß wir solche Dinge schon verwirklichen können, wenn wir nur wollen, wenn wir nur wirklich den Mut dazu haben.
Sehen Sie, bevor wir uns ganz genau unterrichten über die eigentümliche Stellung der Produktionsmittel im heutigen Wirtschaftsleben - im wesentlichen sind sie ja das Kapital -, ist es gut, wenn wir zuerst noch auf etwas anderes sehen.
Es können ja heute nicht bloß Waren gekauft werden, das heißt dasjenige, was im arbeitsteiligen sozialen Organismus durch menschliche Arbeitskraft erzeugt wird, sondern man kann heute noch etwas ganz anderes kaufen, was kein Mensch erzeugt, sondern was da ist von Natur aus, das ist der Grund und Boden. Aber dieses Kaufen von Grund und Boden beziehungsweise das Hypotheken-Nehmen auf Grund und Boden ist ja nur ein Verfälschungsprozeß der wirtschaftlichen Ordnung. Das ist ja etwas ganz anderes, als sich die Leute darunter eigentlich vorstellen. Man kann nämlich in Wirklichkeit den Grund und Boden nicht kaufen, denn Grund und Boden sind auch erst ein Wert, wenn darauf gearbeitet wird. Was man kauft, das heißt, was man durch den sogenannten Kauf erwirbt, das ist das ausschließliche Recht, den Grund und Boden zu benützen. Darauf kommt es nur an, auf dieses ausschließliche Recht, den Grund und Boden zu benützen.

Sie kaufen also nicht eine Ware, indem Sie Grund und Boden kaufen, sondern ein Recht. Und das sind die Krebsschäden der heutigen sozialen Ordnung, daß man innerhalb des Wirtschaftsprozesses nicht bloß Waren kaufen kann, sondern auch Arbeit und Rechte kaufen kann. Indem man Arbeit kaufen kann, erwirbt man die Möglichkeit, diese Arbeit in den Wirtschaftsprozeß hineinzuziehen, das heißt zu vergewaltigen.
Und indem man das Nutzungsrecht an Grund und Boden kaufen kann, erwirbt man Macht.
Man muß sich klar darüber sein, daß man aus dieser Kalamität überhaupt nicht herauskommt, wenn man der Sache nicht radikal zu Leibe rückt. Ganz genau denselben Wert, den im Wirtschaftsprozeß der Grund und Boden hat, oder besser gesagt dieselbe Bedeutung, haben aber fertiggestellte Produktionsmittel, nicht Produktionsmittel, die erst gemacht werden, sondern die fertiggestellten Produktionsmittel, die dann dazu dienen, daß mit ihnen weiter produziert wird. Diese fertiggestellten Produktionsmittel, die kann man in Wirklichkeit eigentlich auch nicht kaufen. Kauft man sie aber, dann erwirbt man in Wahrheit das Recht, sie ausschließlich zu benutzen. Also, man kauft wiederum ein Recht.


Und nun sehen Sie am allerbesten an diesen Produktionsmitteln, daß, wenn sie fertig sind, sie einfach nicht verkäuflich sein dürfen, daß aufhören müssen die Produktionsmittel auf dem Wirtschaftsmarkt einen Wert zu haben. Wenn sie fertiggestellt sind, dann sind sie gerade so wie Grund und Boden. Jetzt stellt sich die Frage, die ja eine wirklich soziale Forderung beinhaltet: Wie schaffen wir es, daß die Produktionsmittel nicht mehr länger einen Wirtschaftswert haben, wenn sie fertig sind? Wir schaffen es nur dadurch - ich habe es vorhin ja schon gesagt -, daß man alles das, was nicht in den Wirtschaftsprozeß hineingehört, in selbständige Glieder des sozialen Organismus übergehen läßt.