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Collection: F003 - La terre n'est pas une marchandise
Sujet: Le sol n'est pas une marchandise, mais un droit.
 
Les références : Rudolf Steiner Oeuvres complètes 189, page 93-94, 2/1957, 02.03.1919, Dornach
Original
Traducteur: FG, v.2 au 16/03/2016 Editeur: SITE

Qu'est maintenant une marchandise, pensée devant la réalité ? Une parcelle de terrain comme tel n'est encore pas une marchandise. Le charbon, qui se trouve sous le sol, est comme tel pas une marchandise. Est une marchandise, seulement ce qui est venu en rapport avec une activité humaine, que ce soit parce ce que d'après son essence interne cela a été transformé, que ce soit, que cela a été apporté d'un endroit à un autre par une activité humaine. Si vous prenez ces deux particularités, ainsi vous trouvez tout ce qui se laisse héberger de quelque manière sous le concept de marchandise. On a beaucoup disputé sur la nature de la marchandise. Qui a une vue dans les rapports d'économie nationale, sait, que devant la réalité, seulement cette définition de la marchandise a une valeur.

 

Maintenant, dans l'organisme social moderne se sont montrés de nombreux amalgames de la circulation de marchandises avec autre chose, et cela a propulsé cet organisme social à ses counvulsions révolutionnaires. C'est justement un fantastique réalisé (NDT : voir de préférence en allemand : https://de.wikipedia.org/wiki/Phantastik , , où on trouvera l'actualité à laquelle fait probablement référence R.S.. A défaut sinon en français : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fantastique ), quand on croit aujourd'hui pouvoir échanger pas seulement une marchandise contre une marchandise, mais une marchandise contre la puissance de travail humaine (NDT menschliche Arbeitskraft), comme dans le rapport de salaire ; aussi quand on croit pouvoir échanger une marchandise ou son représentant, l'argent, contre ce qui ne peut être une marchandise, par exemple le sol (NDT en français « technique » : le foncier), aussi longtemps qu'il n'est pas transformé par l'être humain.
Car le foncier ne peut pas être en tant que tel un objet du processus économique. En rapport à la signification du foncier dans l'organisme social, vient en considération que l'un ou l'autre a un droit exclusif d'utiliser et travailler ce sol. C'est ce droit sur le sol qui a une signification réelle pour l'organisme social. Le sol lui-même n'est pas une marchandise ; des marchandises se constituent seulement sur lui. Et ce qui intervient là, et le droit, que le possesseur a sur le sol. Quand donc, par achat, cela signifie par échange, vous acquérez un terrain, ainsi vous acquérez en réalité un droit, cela signifie, vous échangez une chose contre un droit, comme finalement c'est aussi le cas lors de l'achat d'une patente.

Là on intervient profondément dans cet amalgame, qui, de manière funeste a agit si profondément, dans l'amalgame du pur Etat de droit, politique avec la vie de l'économie. A cela il n'y a pas d'autre guérison que le démembrement (NDT : la séparation de l'un de l'autre). La vie de l'économie, on doit la laisser régner pour elle-même dans la pure production de marchandise, circulation de marchandises, consommation de marchandises, dans une vie associative, dans laquelle production, consommation, les intérêts professionnels particuliers, que les êtres humains rassemblent, placent dans un rapport approprié. Mais à l'intérieur de ces associations et groupes associatifs sera seulement géré (NDT : fait l'économie) ; ainsi que dans le système humain de digestion justement seulement la digestion va de soi. Cette digestion sera alors saisie de l'autre côté par le système autonome poumon-coeur, qui de son côté se tient en relation avec le monde extérieur. Ainsi doit aussi être établi, à partir d'une source particulière, ce qui est ancré comme droit dans la vie de l'économie. Cela signifie que tout ce qui se rapporte à des rapports politiques doit avoir une relative autonomie à côté de la vie de l'économie.

Was ist nun eine Ware, vor der Wirklichkeit gedacht? Ein Grundstück ist als solches noch keine Ware. Die Kohle, die sich unter der Erde befindet, ist als solche noch keine Ware. Nur das ist eine Ware, was in Zusammenhang gekommen ist mit menschlicher Tätigkeit, sei es, daß es seinem inneren Wesen nach durch menschliche Tätigkeit verändert worden ist, sei es, daß es durch menschliche Tätigkeit von einem Ort zum andern gebracht worden ist. Wenn Sie diese zwei Eigenschaften nehmen, so finden Sie alles, was sich irgendwie unter den Begriff der Ware unterbringen läßt. Man hat viel gestritten über die Natur der Ware. Wer Einsicht hat in den volkswirtschaftlichen Zusammenhang, weiß, daß vor der ‘Wirklichkeit nur diese Definition der Ware einen Wert hat.

Nun haben sich in dem modernen sozialen Organismus zahlreiche Verquickungen der Warenzirkulation mit anderem ergeben, und das hat diesen modernen sozialen Organismus zu seinen revolutionären Konvulsionen getrieben. Es ist eben eine realisierte Phantastik, wenn man heute glaubt, nicht nur Ware gegen Ware, sondern Ware gegen menschliche Arbeitskraft, wie im Lohnverhältnis, tauschen zu können; auch wenn man glaubt, Ware oder deren Repräsentanten, das Geld, gegen das, was nicht Ware sein kann, Grund und Boden zum Beispiel, solange er vom Menschen nicht verändert ist, tauschen zu können.
Denn der Grund und Boden ist als solcher kein Objekt des Wirtschaftsprozesses. Auf dem Grund und Boden werden Objekte des Wirtschaftsprozesses gewonnen durch menschliche Tätigkeit, aber Grund und Boden als solcher kann kein Objekt des Wirtschaftsprozesses sein. In bezug auf die Bedeutung des Grund und Bodens im sozialen Organismus kommt in Betracht, daß der eine oder andere ein Recht hat, ausschließlich diesen Boden zu benützen und zu bearbeiten. Dieses Recht auf den Boden ist es, was eine reale Bedeutung für den sozialen Organismus hat. Der Boden selber ist nicht Ware; es entstehen nur Waren auf ihm. Und was da eingreift, ist das Recht, das der Besitzer hat auf den Grund und Boden. Wenn Sie also käuflich, das heißt durch Tausch, ein Grundstück erwerben, so erwerben Sie in Wirklichkeit ein Recht, das heißt, Sie tauschen eine Sache gegen ein Recht, wie es ja schließlich auch beim Kaufe von Patenten der Fall ist.
Da greift man tief hinein in jene Verquickung, die so Unseliges bewirkt hat, in die Verquickung des reinen politischen Rechtsstaates mit dem Wirtschaftsleben. Hierfür gibt es keine andere Heilung als die Auseinandergliederung. Das Wirtschaftsleben muß man für sich walten lassen in der reinen Warenproduktion, Warenzirkulation, Warenkonsumtion, in einem assoziativen Leben, in dem sich Produktion, Konsumtion, die einzelnen Berufsinteressen, die die Menschen zusammenschließen, in ein entsprechendes Verhältnis stellen. Aber innerhalb dieser Assoziationen und assoziativen Gruppen wird nur gewirtschaftet; so wie im menschlichen Verdauungssystem eben nur die Verdauung vor sich geht. Diese Verdauung wird dann auf der anderen Seite von dem selbständigen LungenHerzsystem ergriffen, das seinerseits mit der Außenwelt in Beziehung steht. So muß auch aus einer besonderen Quelle heraus das, was im Wirtschaftsleben als Recht verankert ist, festgestellt werden. Das heißt, es muß alles das, was sich auf politische Verhältnisse bezieht neben dem Wirtschaftsleben eine relative Selbständigkeit haben.