triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
(version française du site allemand)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch EnglishDutchSkandinaviskFrançais ItalianoEspañolPortuguês (Brasileiro)Russisch
Recherche
 Contact   BLOG  Impressum 

Collection: F003 - La terre n'est pas une marchandise
Sujet: Chaque prix de fond et sol est spéculatif.
 
Les références : Rudolf Steiner Oeuvres complètes 79, page 246 à 250, 2/1988, 30.11.1921, Christiania (Oslo)
Original
Traducteur: FG Editeur: SITE

Il s’avère maintenant que tout ce qui est marchandise obtient une valeur vraiment objective pas seulement de la vie économique, mais de l’organisme social tout entier. Simplement par cela, qu’un produit signifie à l’intérieur de la vie de consommation, il reçoit une valeur particulière, qui a absolument une signification objective. Je dois maintenant expliquer ce que j’entends par les mots « signification objective  ».
08020 - Avec « signification objective », je ne veux pas dire que cette valeur d’une marchandise dont je parle maintenant, peut être indiquée des statistiques ou d’autres repères immédiats semblables. En effet, les conditions et circonstances desquelles une marchandise obtient sa valeur sont bien trop compliquées, bien trop variées. Mais mis à part ce que l’on peut en savoir, chaque marchandise a une valeur. Quand une marchandise a la valeur déterminée sur le marché, alors ce prix peut-être soit trop élevé ou trop bas pour la valeur vraiment objective, ou alors il peut correspondre à sa valeur. Mais aussi peu donnant une mesure est le prix qui se présente à nous extérieurement – parce qu’il peut être faussé par quelque(s) autre(s) facteur(s) -, est aussi vrai de l’autre côté qu’on pourrait ainsi indiquer la valeur objective d’une marchandise si l’on était en mesure d’indiquer les milliers de conditions qui à partir desquelles sera produit et consommé. De ceci provient que, ce qui est marchandise, se tient d’une manière toute particulière dans la vie économique. Ce que j’appelle notamment maintenant la valeur économique objective, cela on peut l’appliquer seulement à la marchandise, cela on ne peut l’appliquer à autre chose qui figure aujourd’hui dans un sens semblable telle la marchandise dans notre vie économique. On ne peut l’appliquer au foncier, et on ne peut pas l’appliquer au capital.


08021 - Je n’aimerais pas être mécompris. Vous ne m’entendrez jamais de moi par exemple des caractéristiques du capitalisme, comme on les obtient si souvent et qui ressortent de toutes sortes de slogans. Il est donc si évident qu’on n’a pas du tout besoin d’exposer plus avant, que dans la vie économique actuelle rien du tout n’est à ériger sans capitaux et que le fait de fulminer contre le capitalisme est justement l’affaire d’un dilettantisme économique. Donc, dans ce que j’ai à dire maintenant à propos du capitalisme et de la propriété foncière ne réside rien de ce que l’on peut entendre si souvent à ce sujet, mais est donc autre chose. Lorsqu’on peut constater pour chaque marchandise que son prix se situe au-dessus ou au-dessous d’une moyenne qui n’est pas facile à fixer, mais qui existe objectivement, et qui est seule salutaire, bien qu’elle ne puisse du reste être reconnue, ainsi on ne peut la mentionner pour quelque chose, qui est traité aujourd’hui de la même façon qu’une marchandise : le foncier. Le prix pour le foncier, la valeur du foncier dépend aujourd’hui absolument de ce que l’on peut nommer la spéculation humaine, que l’on peut nommer tout autre qu’impulsions sociales. Du point de vue économique, il n’existe aucune objectivité pour fixer le prix ou la valeur d’un bien foncier. Cela est au fond ainsi parce qu’une marchandise, après qu’elle soit disponible – égal, si elle est bonne ou mauvaise, est-elle bonne, elle est justement bien utilisable, est-elle mauvaise, elle est justement mal utilisable  -, peut établir sa valeur objective elle-même par l’art et la manière et l’intensité dont est le besoin après elle.
08022 - Cela ne peut pas être dit de fond et sol ni être dit aussi du capital. Chez fond et sol et chez capital l’art et la manière comment il porte, comment il se place dans le contexte économique et social entier dépend entièrement des facultés humaines. Ce ne sont jamais des choses définitives. Lorsque j’ai à gérer une propriété foncière, je ne peux le faire que selon mes facultés personnelles, et de ce fait sa valeur demeure toujours variable. Il en est de même en rapport avec le capital que j’ai à gérer.

Celui qui étudie pratiquement ce fait dans sa pleine signification est amené à dire qu’il existe effectivement une grande différence entre d’une part la marchandise et d’autre part le bien foncier et le capital. Il en résulte que certains symptômes surgissent dans notre vie économique et nous apparaissent nettement comme symptômes de maladie de l’organisme social, qu’ils doivent être pensés dans un quelconque rapport avec ce qui se présente dans la vie économique que pratiquement, avec le même argent, cela signifie que l’on traite avec la même estime ce qui en fait n’est pas du tout commensurable, que l’on jette ensemble (mélange) et l’un contre l’autre sur les détours par l’argent à l’échange, amène à des interactions économiques, ce qui de par son essence intérieure est entièrement différent, donc devrait être traité différemment dans la vie économique.

 

08023 – Et lorsque l’on étudie maintenant plus loin comment en fait dans notre organisme social est rentré le traitement identique, pour ainsi dire le payer avec le même argent aussi bien pour les marchandises, donc pour des biens de consommation, comme aussi pour le foncier et pour le capital, qui donc pris au fond est aussi devenu un objet de commerce, comme chacun sait, qui connaît la vie économique, si l’on se demandait finalement comment est en fait venu, et que l’on poursuit l’histoire de l’humanité, ainsi on voit que non organiquement agissent ensemble trois domaines de la vie dans notre organisme sociale dont les racines puisent à des sources toutes différentes et qui n’ont un rapport dans la vie sociale que par les humains individuels.

Es ergibt sich nun, daß all dasjenige, was Ware ist, einen wirklichen objek­tiven Wert im Zusammenhange nicht nur des Wirtschaftslebens, sondern des gesamten sozialen Lebens haben kann. Einfach durch das, was ein Produkt be­deutet innerhalb des Konsumtionslebens, bekommt es einen bestimmten Wert, der durchaus eine objektive Bedeutung hat. Ich mu£ nun erörtern, was ich jetzt mit dem Worte « objektive Bedeutung » meine.
Mit «objektive Bedeutung» meine ich nicht, da£ man diesen Wert einer Wa­re, von dem ich jetzt spreche, etwa durch Statistik oder dergleichen unmittelbar angeben könne. Dazu sind die Verhältnisse, aus denen heraus eine Ware ihren Wert erhält, viel zu kompliziert, viel zu mannigfaltig. Aber abgesehen von dem, was man zunächst darüber wissen kann, hat außerhalb unserer Erkenntnis jede Ware einen ganz bestimmten Wert. Wenn eine Ware einen bestimmten Preis auf dem Markt hat, so kann dieser Preis für den wirklichen objektiven Wert entweder zu hoch oder zu niedrig sein, oder er kann mit ihm übereinstimmen. Aber so wenig maßgebend der Preis ist, der äußerlich uns entgegentritt - weil er durch irgendwelche andere Verhältnisse gefälscht sein kann -, so wahr ist es auf der anderen Seite, wenn man in der Lage wäre, alle die tausend und aber­tausend einzelnen Bedingungen anzugeben, aus denen heraus produziert und konsumiert wird, so würde man den objektiven Wert einer Ware angeben kön­nen. Daraus geht hervor, dass das, was Ware ist, in einer ganz besonderen Art im wirtschaftlichen Leben drinnen steht. Was ich nämlich nun den objektiven wirtschaftlichen Wert nenne, das kann man nur auf die Ware anwenden, das kann man nicht anwenden auf anderes, das heute in einem ähnlichen Sinne in unserem wirtschaftlichen Leben drinnen steht wie die Ware. Man kann es näm­lich nicht anwenden auf Grund und Boden, und man kann es nicht anwenden auf das Kapital.
Ich möchte nicht missverstanden werden, Sie werden von mir niemals zum Beispiel Charakteristiken des Kapitalismus hören, wie man sie heute so oft erhält, und die aus allerlei Schlagworten heraus kommen. Es ist ja so selbstver­ständlich, da£ man es gar nicht weiter auszuführen braucht, da£ im heutigen Wirtschaftsleben ohne Kapitalien gar nichts auszurichten ist, und da£ das Wet­tern gegen den Kapitalismus eben ein wirtschaftlicher Dilettantismus ist. Also nicht dasjenige, was man heute so oftmals hören kann, liegt in dem, was ich jetzt über das Kapital und über Grund und Boden zu sagen habe, sondern doch etwas anderes. Wenn man bei jeder Ware angeben kann, da£ ihr Preis über oder unter einer allerdings nicht ohne weiteres angebbaren Mitte liegt, die aber ob­jektiv vorhanden ist, und die das allein Heilsame ist, obwohl sie zunächst nicht erkannt werden kann, so kann man das nicht angeben für etwas, was heute gleich einer Ware behandelt wird: für Grund und Boden. Der Preis für Grund und Boden, der Wert von Grund und Boden unterliegt heute durchaus dem, was man nennen kann menschliche Spekulation, was man nennen kann alles andere als soziale Impulse. Und es liegt keine Objektivität vor für eine Preisansetzung oder Wertansetzung im wirtschaftlichen Sinne für Grund und Boden. Das ist aus dem Grunde so, weil eine Ware, nachdem sie vorhanden ist - gleichgültig, ob sie gut oder schlecht ist, ist sie gut, ist sie eben gut brauchbar, ist sie schlecht, ist sie eben schlecht brauchbar -, ihren objektiven Wert selber festsetzen kann durch die Art und Weise und die Intensität, in der nach ihr Bedarf ist.
Das kann nicht gesagt werden von Grund und Boden, kann auch nicht ge­sagt werden von Kapital. Bei Grund und Boden und bei dem Kapital hängt die Art und Weise, wie er trägt, wie er sich hineinstellt in den ganzen sozialen und wirtschaftlichen Zusammenhang, durchaus von den menschlichen Fähig­keiten ab. Sie sind niemals etwas Fertiges. Habe ich irgendeinen Grund und Boden zu verwalten, so kann ich ihn nur verwalten nach meinen Fähigkeiten, und sein Wert ist dadurch etwas durchaus Variables. Ebenso ist es in bezug auf das Kapital, das ich zu verwalten habe. Derjenige, der diese Tatsache in ihrer vollen Bedeutung praktisch studiert, der wird eben sagen müssen: Dieser radikale Unterschied zwischen einer Ware einerseits, Grund und Boden und Kapital andrerseits, ist durchaus vorhanden. - Und daraus ergibt sich, dass gewisse Symptome, die in unserem Wirtschaftsleben auftreten und die uns deutlich als Krankheitssymptome des sozialen Organismus erscheinen, dass sie in irgend­einem Zusammenhange gedacht werden müssen mit dem, was sich im wirt­schaftlichen Leben dadurch ergibt, da£ man praktisch mit demselben Gelde, das heißt mit derselben Wertschätzung behandelt das, was eigentlich gar nicht kommensurabel ist, da£ man also zusammenwirft und gegeneinander auf dem Umwege durch das Geld zum Austausche bringt, zur wirtschaftlichen Wechselwirkung bringt, was seiner inneren Wesenheit nach ganz verschieden ist, also auch verschieden im wirtschaftlichen Leben behandelt werden müsste.
Und wenn man nun weiter praktisch studiert, wie eigentlich in unseren so­zialen Organismus hineingekommen ist die Gleichbehandlung, sozusagen das Zahlen mit demselben Gelde sowohl für Waren, also für Gebrauchsgüter, wie auch für Grund und Boden und für Kapital, das ja im Grunde genommen auch ein Gegenstand des Handels geworden ist, wie jeder weiss, der das Wirtschafts­leben kennt, wenn man sich also fragte, wie das eigentlich gekommen ist, und das geschichtliche Werden der Menschheit verfolgt, so sieht man, dass unorga­nisch heute zusammenwirken in unserem sozialen Organismus drei Gebiete des Lebens, die im Grunde genommen aus ganz verschiedenen Wurzeln stammen und die einen Zusammenhang im sozialen Leben nur durch den individuellen Menschen haben.