triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
(version française du site allemand)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch EnglishDutchSkandinaviskFrançais ItalianoEspañolPortuguês (Brasileiro)Russisch
Recherche
 Contact   BLOG  Impressum 

Collection: F1 - Question foncière
Sujet: Chaque monnaie est couverte par fond et sol.
 
Les références : Rudolf Steiner Oeuvres complètes 329, page 99 - 103, 1/1985, 19/03/1919, Winterthur
Original
Traducteur: Editeur:

03030 - Comment faut-il que se déroule le processus économique ? D'une part le processus économique est tributaire des limites que lui imposent les conditions naturelles, les matières premières disponibles ici ou là, le rendement des sols. On peut jusqu'à un certain point améliorer par la technique le rendement du sol ; mais il y a là une limite imposée, une limite fixée à la prospérité, une limite qui influence les prix. Telle est la première limite. Dans le corps social sain, il faut une deuxième limite. Cette deuxième limite, c'est celle de l'organisme juridico-politique qui suit son cours à côté et indépendamment de l'organisme économique. Dans l'organisme politique agit ce devant quoi tous les hommes sont égaux, ce qui démocratiquement concerne tout homme et où il faut que chacun s'entende avec chacun. C'est sur ce terrain-là qu'il faut décider, en fonction de cette humaine condition, de la nature et de la mesure du travail des hommes. C'est alors seulement, quand on a décidé sur le terrain du droit, indépendant du terrain de l'économie, de la nature et de la mesure du travail, que ce travail conflue avec le processus économique, c'est alors que la main d'œuvre humaine détermine les prix. Personne ne dicte dès lors le prix à la main d'œuvre, c'est elle qui dès lors détermine les prix, de même que le sol avec son rendement etc... détermine les prix. La grande loi économique de l'avenir sera celle-ci : la vie économique s'encastre entre deux limites, de telle manière que la mesure et le prix du travail humain ne se déterminent pas en fonction des forces économiques elles-mêmes.


03031 - Quant au troisième domaine indépendant, ce sera la vie économique elle-même. Le temps me manque pour y faire plus qu'une allusion, mais il est de première importance de réformer la vie économique. Je vais donner un exemple concret pour vous montrer que je n'énonce pas ici de théories alambiquées, mais ce qu'on peut glaner dans la vie pratique et appliquer à la vie pratique. Il suffit de prononcer UN mot pour qu'avec ce mot tout homme pense aussitôt vie économique — chacun à sa manière, bien entendu — il suffit de prononcer le mot « argent ». La plupart des hommes savent ce qu'est l'argent, vous me l'accorderez, les uns parce qu'ils en ont beaucoup, les autres parce qu'ils en ont peu ; toujours est-il qu'ils croient savoir ce que c'est. Mais le rôle que joue l'argent dans le corps social, la nature exacte de l'argent, nos savants économistes d'aujourd'hui n'en ont pas la moindre idée, pas plus que l'homme de la rue, dirai-je. Les uns sont d'avis que l'argent repose sur la valeur du métal, or ou argent, qui sert à le faire ; les autres sont d'avis que l'argent n'est autre qu'un repère qui varie selon l'estampille plus ou moins appuyée qu'appose l'état sur les marchandises. On parle d'un processus métaphysique de l'argent, que sais-je encore, comme il en va de tout le reste ; car la science a toujours besoin de choisir des termes très savants. Mais tout cela est à côté de la question : en fait les érudits les plus distingués sont aujourd'hui d'accord pour dire que, si l'argent doit être un moyen d'échange, il lui faut une contrepartie. Et cette contrepartie, selon eux, serait la réserve d'or à laquelle il faudrait toujours revenir pour que l'argent ait une valeur.

 


03032 - Bon, l'Angleterre étant aujourd'hui maîtresse du monde et sa puissance reposant sur l'or, il n'est évidemment pas question, n'est-ce-pas, de supprimer l'étalon or du jour au lendemain dans les échanges internationaux. Ce nonobstant, si l'on veut assainir la vie économique, il faut pourtant poser la question :
comment se fait-il au juste que, d'après l'opinion courante, il faille que l'or en circulation, peu importe sous quelle forme, soit toujours remis en rapport avec la quantité d'or disponible dans tel ou tel état, car, à ce qu'on dit, l'or est une marchandise de prédilection, une marchandise dont la valeur ne change pas pendant de très longues années ? — Vous pouvez lire toutes ces théories partout. La référence est en effet que l'or a par excellence les qualités nécessaires pour se faire représenter par le numéraire.
03033 - Or, qu'en est-il exactement des numéraires ? A-t-il vraiment un rapport avec l'or, comme le croient les économistes ? La science a sur ce point d'assez grands progrès à faire. Une réponse s'impose. Mais nos contemporains ne sont pas encore prêts à s'y rallier. J'en parlerai plus en détail dans le petit ouvrage qui va paraître prochainement sur la question sociale. Aujourd'hui encore, les gens affirment ne pas croire à cette réponse. Soit, mais quand on considère la vie économique avec un esprit non prévenu et qu'on pose la question : quelle est au juste la vraie, la véritable contre-valeur de l'argent en circulation ?45 — la réponse que l'on reçoit, si bizarrement qu'elle sonne à l'oreille de l'homme d'aujourd'hui, est la suivante : qu'il soit ici ou ailleurs, l'or n'est une valeur qu'en apparence. En vérité, la contrepartie de l'argent est la somme, à l'intérieur d'un territoire social, de tous les moyens de production, y compris la terre et le sol. Telle est la valeur de référence pour ce dont l'argent n'est que la manifestation. Toutes les belles qualités que les économistes attribuent à l'or pour qu'il puisse faire figure d'étalon, toutes ces qualités sont en vérité imputables aux moyens de production. Aussi la circulation des marchandises à l'aide de l'argent pose-t-elle inéluctablement LA question : comment faire en sorte que désormais toute vie économique repose sur une base qui, pour être en perpétuelle mutation, en perpétuelle restructuration, n'en est pas moins celle qui a le plus de valeur et que cette base unique de la vie économique remplace l'argent, qui ne fait que la représenter. Il faut que tout ce qui est moyen de production soit commun à tous, à l'instar de l'argent dans son genre. En d'autres termes, il faut que les moyens de production circulent de telle façon que personne ne puisse y travailler à moins que le corps social dans son entier n'y coopère.


03034 - Voilà qui appelle une double mise en garde. Premièrement, le corps social aurait tout à perdre si l'on excluait les aptitudes individuelles. L'homme doit employer ses aptitudes personnelles, tant qu'elles existent et tant qu'il est prêt à s'en servir, à travailler pour le corps social. Mais dès l'instant où il ne travaille plus pour le corps social, il faut que les moyens de production dont il a la gestion reviennent, par l'intermédiaire de l'état de droit, à la communauté du corps social.

03035 - Il me suffit de faire allusion à une branche de notre vie moderne, où les choses se passent ainsi. C'est la branche qui, aux yeux de l'homme moderne, a par nécessité le moins de valeur, d'importance et de prestige, à cause du traitement que lui réserve le capitalisme moderne : la vie de l'esprit. Ce que produit l'esprit46, nul doute que ce soit lié aux capacités individuelles ; mais trente ans après la mort, cela n'est plus propriété de l'auteur et retombe dans le domaine public. Ainsi traite-t-on aujourd'hui ce bien misérable, insignifiant entre tous. On cherche un moyen de faire repasser à la société le produit d'un seul. Voilà la passation dont il s'agit. Et cela se justifie pleinement dans le domaine de l'esprit, sans aucun doute. Car les aptitudes individuelles que l'on a, on en est redevable au corps social après tout et il faut rendre au corps social ce que l'on a acquis en vertu de ses aptitudes individuelles.


03036 - De même il faut qu'à l'avenir l'état de droit se charge de remettre également dans le circuit public ce qui se crée à l'aide des moyens matériels de production. Il n'y a pas lieu de réfléchir à une façon bureaucratique de collectiviser les moyens de production, comme dans l'ordre social en place jusqu'à maintenant. Les oppresseurs sont les enfants du capitalisme. Dans l'ordre social à venir, l'oppresseur naîtra de même de la bureaucratie et se recrutera précisément dans les rangs des soi-disant socialistes d'aujourd'hui si l'on devait se contenter de travailler à une collectivisation syndicale des moyens de production. Mais une légitime ouverture de ce que produit l'individu isolé à partir de ses aptitudes individuelles, voilà qui constitue une légitime transition vers la collectivisation. C'est le but à rechercher. On s'apercevra alors, après mûre réflexion, de ceci : nombreux sont ceux qui, au nom d'un système économique, d'un ordre étatique et spirituel d'un autre âge, ont dit : si nous voulons maintenir la cohésion dans l'humanité, nous avons besoin du trône et de l'autel, qui s'appuient l'un sur l'autre. Bon, de nos jours c'est souvent un fauteuil présidentiel qui fait fonction de trône et un coffre-fort qui fait fonction d'autel. Mais dans un cas comme dans l'autre, l'état d'esprit est bien souvent le même.
03037 - La seule question qui se pose est de savoir si tout irait vraiment mieux si trône et autel se bornaient à se transformer en bureau, en machine et en usine et si, au lieu de la gestion pratique jusqu'ici, tout se ramenait à une simple tenue de livres. La revendication sociale est parfaitement légitime ; seulement, nous sommes à un tournant de l'histoire. Nous avons besoin d'idées pour faire peau neuve. Et de même que, sous l'influence de la nouvelle bourgeoisie, la vie de l'esprit, la vie économique, la vie politique de l'état ont tendu à ne faire qu'un, de même le prolétaire moderne devrait comprendre qu'il faut faire marche arrière. Car il s'est donné les moyens de comprendre la tripartition, ce prolétaire moderne, en observant la nécessité d'une action conjuguée de la vie et de l'économie il a eu tout le temps de s'initier vraiment aux rapports des milieux économiques entre eux ! Il devrait comprendre que l'unité du corps social, loin d'être dérangée, se trouve au contraire renforcée lorsqu'on ne se contente pas de rechercher une centralisation monolithique, dans laquelle tout est confondu, mais que sont séparées l'une de l'autre, administrées chacune pour son compte, chacune avec sa légitimité spécifique, les trois branches, l'organisme spirituel, l'organisme juridico-politique, l'organisme économique.

Wie muß der Wirtschaftsprozeß verlaufen? Der Wirtschaftsprozeß ist auf der einen Seite abhängig von dem, was an seiner Grenze steht, von der Naturgrundlage, von den vorhandenen Rohstoffen eines Gebietes, von den Erträgnissen des Bodens und so weiter. Man kann bis zu einem gewissen Grade das Erträgnis des Bodens verbessern durch die Technik; aber eine Grenze ist da geboten, eine Grenze, welche errichtet wird für den Wohlstand, eine Grenze, von welcher die Preise abhängig sind. Das ist die eine Grenze. Im gesunden sozialen Organismus muß es eine zweite Grenze geben. Diese zweite Grenze ist der selbständig neben dem Wirtschaftsorganismus sich entwickelnde Rechts-, der politische Organismus. Im politischen Organismus wirkt das, wovor alle Menschen gleich sind, was demokratisch jeden Menschen angeht, wo jeder Mensch mit jedem Menschen sich verständigen muß. Das ist der Boden, auf dem entschieden werden muß aus den Interessen dieser Menschlichkeit heraus Maß und Art der menschlichen Arbeit. Dann erst, wenn auf dem vom Wirtschaftsboden unabhängigen Rechtsboden entschieden ist über Maß und Art der menschlichen Arbeit, dann fließt diese Arbeit in den Wirtschaftsprozeß hinein, dann ist die Arbeitskraft des Menschen preisbildend. Dann diktiert niemand der Arbeitskraft den Preis, dann ist sie so preisbildend, wie der Boden mit seinen Erträgnissen und so weiter selbst preisbildend ist. Das wird das große wirtschaftliche Gesetz der Zukunft sein, daß das Wirtschaftsleben eingespannt ist zwischen zwei Grenzen, so daß nicht aus den wirtschaftlichen Kräften selbst heraus Maß und Preis der menschlichen Arbeit bestimmt werden.
Und das dritte unabhängige Gebiet wird das Wirtschaftsleben selbst sein. Ich kann der Kürze der Zeit willen nur andeuten, wie bedeutsam diese Umgestaltung des Wirtschaftslebens ist. Ich will ein konkretes Beispiel anführen, damit Sie sehen, daß ich Ihnen hier nicht vertrackte Theorien vortrage, sondern dasjenige, was aus dem praktischen Leben heraus ablesbar ist und in das praktische Leben hinein kann. Man braucht nur ein Wort zu nennen, dann steht in diesem Worte mit seinen Gedanken jeder Mensch sogleich im Wirtschaftsleben drinnen - nun, der eine in anderer Art als der andere -, man braucht nur das Wort « Geld » zu nennen. Aber sehen Sie, das Geld kennen ja die meisten Menschen; manche kennen es von den reichlichen Mengen, in denen sie es haben, manchen von den geringen Mengen, in denen sie es haben; aber sie glauben es zu kennen. Was aber Geld im sozialen Organismus eigentlich ist, davon haben, ich will nicht nur sagen, die Alltagsmenschen keine rechte Ahnung, sondern es haben unsere heutigen gelehrten Volkswirtschaftslehrer recht wenig Ahnung von dem, was eigentlich Geld ist. Die einen sind der Ansicht, das Geld beruhe auf dem Metallwert des Goldes oder des Silbers, der zugrunde liegt; die anderen sind der Ansicht, es sei eine bloße Marke, je nachdem der Staat mehr oder weniger dünne Anweisungen auf Waren und so weiter abstempelt. Man spricht von einem metaphysischen Prozeß des Geldes und so weiter, wie alle die Dinge sind; man hat ja in der Wissenschaft immer das Bedürfnis, recht gelehrte Worte zu wählen. Aber auf das alles kommt es nicht an; sondern die gelehrtesten Herren sind heute darinnen einverstanden, daß für das Austauschmittel Geld etwas da sein müsse. Dasjenige, was da sein müsse, sei der Goldschatz, auf den man immer wieder zurückkommen müsse, damit das Geld einen Wert habe.
Nun läßt sich ja heute, nicht wahr, da England die Weltmacht besitzt und auf Gold besteht, im internationalen Verkehr selbstverständlich die Goldwährung nicht von heute auf morgen überwinden. Aber die Frage muß man doch gerade gegenüber der Gesundung des Wirtschaftslebens aufwerfen: Wie verhält es sich eigentlich damit, daß die Leute sagen, das zirkulierende Geld, gleichgültig in welcher Form, muß immer wieder zurückbezogen werden auf die Menge von Gold, die vorhanden ist in irgendeinem Staat, denn, so sagt Man, Gold ist eine beliebte Ware, eine Ware, die längere Zeit ihren Wert nicht verändert. - Alle diese Theorien können Sie ja nachlesen. Man bezieht sich eben darauf, welche vorzüglichen Eigenschaften das Gold hat, um sich repräsentieren zu lassen durch das Geld.
Nun, was ist es denn aber eigentlich, worauf in Wirklichkeit Geld sich bezieht, so bezieht, wie die Nationalökonomen glauben, daß sich das Geld auf das Gold bezieht? Hier ist ein größerer Fortschritt der Wissenschaft notwendig. Eine Antwort ist notwendig, an die die Leute heute noch nicht glauben werden. Ich werde ausführlicher in meinem demnächst erscheinenden Büchelchen über die soziale Frage auch von diesem sprechen. Die Leute behaupten heute noch, nicht an diese Antwort zu glauben. Allein, wer unbefangen hinblickt auf das Wirtschaftsleben, der bekommt zur Antwort, wenn er fragt: Was ist eigentlich der wirkliche, der reale Gegenwert für das zirkulierende Geld? - er bekommt die Antwort, so sonderbar es dem heutigen Menschen noch klingt: Gold ist nur ein Scheinwert, wo er auch sein mag.
- Dasjenige, was in Wahrheit dem Gelde entspricht, das ist die Summe aller in einem sozialen Territorium vorhandenen Produktionsmittel, einschließlich Grund und Boden. Darauf bezieht sich alles das, was durch Geld nur ausgedrückt wird. Alle die schönen Eigenschaften, die die Nationalökonomen dem Golde zuschreiben, damit es die Währung abgeben kann, alle diese Eigenschaften, sie sind in Wahrheit zuzuschreiben den Produktionsmitteln. Daher muß gerade aus der Warenzirkulation mit Hilfe des Geldes die Frage resultieren: Wie kann werden dasjenige, was allerdings in immer fortgehender Verwandlung, in immer fortgehender Neugestaltung, aber als ein bester Wert, aller Volkswirtschaft zugrundeliegt, wie kann werden solch eine einheitliche Grundlage des Wirtschaftslebens, wie das Geld selbst, das nur der Repräsentant ist? Alles, was in den Produktionsmitteln lebt, so gemeinsam, wie seiner Art nach das Geld ist, so gemeinsam müssen die Produktionsmittel sein. Das heißt, ihre Zirkulation muß eine solche sein, welche dem entspricht, daß niemand an Produktionsmitteln arbeiten kann als dadurch, daß der gesamte soziale Organismus mitarbeitet.
Zweierlei ist zu berücksichtigen dabei. Erstens, daß dem gesellschaftlichen Organismus Unendliches verloren gehen würde, wenn man die individuellen Fähigkeiten ausschließen würde. Der Mensch soll durch seine individuellen Fähigkeiten, solange er sie hat und solange er sie gebrauchen will, für den sozialen Organismus arbeiten. Aber in dem Augenblicke, wo er nicht mehr für den sozialen Organismus arbeitet, müssen die Produktionsmittel, die er verwaltet, übergeführt werden durch den Rechtsstaat in die Allgemeinheit des sozialen Organismus.
Ich brauche nur auf einen Zweig unseres modernen Lebens hinzuweisen, da ist die Sache durchgeführt. Es ist derjenige Zweig, der dem modernen Menschen so ziemlich als der schofelste, als der allerunbedeutendste, unbeträchtlichste gelten muß, weil man ihn so behandelt im modernen Kapitalismus: das ist das geistige Leben. Was man geistig produziert, das hängt ganz gewiß mit der individuellen Fähigkeit zusammen; aber dreißig Jahre nach dem Tode geht es in die Allgemeinheit über, gehört einem nicht mehr. - Dieses schofelste, dieses unbedeutendste Gut, das wird heute so behandelt. Man sucht einen Weg, wodurch das, was der einzelne hervorbringt, übergeleitet wird in die Gesellschaft. Um diese Überleitung geht es. Es ist auch auf geistigem Gebiete durchaus gerecht. Denn das, was man auf Grundlage seiner individuellen Fähigkeiten hat, verdankt man trotzdem dem sozialen Organismus, und man muß dem sozialen Organismus das wieder zurückgeben, was man auf Grund seiner individuellen Fähigkeiten erlangt hat.
So muß in der Zukunft durch den Rechtsstaat auch das, was mit Hilfe von materiellen Produktionsmitteln hervorgebracht wird, in die Allgemeinheit übergeleitet werden. Nicht darüber hat man nachzudenken, wie man bürokratisch vergesellschaften kann die Produktionsmittel, wie in der bisherigen Gesellschaftsordnung. Herausgewachsen sind diejenigen, die unterdrücken, aus dem Kapitalismus heraus. So wird sich in der zukünftigen Gesellschaftsordnung aus dem Bürokratismus heraus, aus den eigenen Reihen derer, die sich heute Sozialisten nennen, der Unterdrücker rekrutieren, wenn man nur hinarbeiten würde auf eine genossenschaftliche Vergesellschaftung der Produktionsmittel. Aber eine gerechte Entfaltung dessen, was der einzelne aus seinen individuellen Fähigkeiten heraus produziert, eine gerechte Überleitung ist diejenige in die Vergesellschaftlichung. Dahin hat man zu streben. Dann wird man, wenn man dies durchdenkt, einsehen: Viele haben aus einer alten Wirtschaftsgestaltung und Staatsordnung, Geistesordnung heraus gesagt: wollen wir die Menschheit zusammenhalten, dann brauchen wir, was sich gegenseitig stützt, Thron und Altar. Nun ja, in der neueren Zeit ist der Thron oftmals ein Präsidentensessel, und der Altar eine Wertheimsche Kasse. Die Gesinnung ist aber bei beiden oftmals ganz ähnlich.
Es fragt sich nur, ob es besonders viel besser werden würde, wenn sich Thron und Altar bloß verwandeln würden in Kontor und Maschine und Fabrik, und wenn alles statt der bisherigen Verwaltung eine bloße Buchführung würde. Dasjenige, was man als soziale Forderung stellt, das ist tief berechtigt; allein, wir leben in einem geschichtlichen Wendepunkte. Wir brauchen Gedanken, welche das Alte gründlich umformen. Und wie zueinander gestrebt haben Geistesleben, wirtschaftliches Leben, politisches Staatsleben unter dem Einfluß der bürgerlichen Kreise der neueren Zeit, so sollte verstehen der moderne Proletarier, daß der Rückweg angetreten werden muß. Hat doch dieser moderne Proletarier sich ein Verständnis für die Gliederung angeeignet dadurch, daß er studiert hat, wie die einzelnen Wirtschafts- und Lebenskreise zueinander wirken müssen, hat er doch den Klassenkampf studiert, hat er doch die Wirtschaftskreise in ihrem Verhältnis zueinander wirklich kennengelernt! Ein Verständnis müßte er haben, daß die Einheit des sozialen Organismus nicht gestört, sondern im Gegenteil gefördert wird, wenn nicht eine bloße einheitliche Zentralisierung, in der alles vermuddelt wird, gesucht wird, sondern wenn voneinander getrennt werden mit eigenen Verwaltungen, mit eigenen Gesetzmäßigkeiten die drei Zweige, geistige Organisation, Rechts- oder Staatsorganisation, Wirtschaftsorganisation.