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Sujet:
QUATRIÈME ENTRETIEN DU SÉMINAIRE,
Dornach, le 3 août 1922
VIERTE
SEMINARBESPRECHUNG, Dornach, 3. August
1922
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Les
références : Rudolf Steiner Œuvres
complètes GA341 051-063 (1986)
03/08/1922 |
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Original
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Traducteur:
FG v. 01 10/07/2022 |
Editeur: SITE |
Question : Peut-on encore parler de valeur
lorsqu'une chose a rempli sa fonction ? Qu'en est-il
lorsque la chose entre à nouveau dans le processus
d'économie de peuple ? - La démolition d'une maison
signifie-t-elle cette dévalorisation par le travail
humain ? Cette dévalorisation a-t-elle un sens ou non
? - Peut-on parler de dévalorisation par le travail
humain seulement lorsque de nouvelles valeurs ne sont
pas créées ?
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01
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Frage: Kann man noch von Wert sprechen, wenn ein
Ding seinen Zweck erfüllt hat? Wie verhält es sich,
wenn das Ding neu in den volkswirtschaftlichen Prozeß
hinein-kommt? — Bedeutet der Abbruch eines Hauses
Entwertung durch menschliche Arbeit? Hat diese
Entwertung irgendeinen Sinn oder nicht? — Kann man nur
dann von Entwertung durch menschliche Arbeit sprechen,
wenn neue Werte nicht geschaffen werden?
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Rudolf Steiner : Exprimez-vous là-dessus ! Des
thèmes s'en donneront, par exemple charbon - lignite.
Quelqu'un pourrait venir à l'idée que la houille,
simplement en tant que substance, serait un objet plus
précieux que le lignite. Mais il aurait alors à
défendre sa thèse. L'autre thèse serait celle, un peu
osée, selon laquelle le travail mécanique n'œuvre en
règle générale pas renchérissant. Les personnes
présentes auront alors ceci ou cela à objecter. Alors
la question de la répartition de la valeur et de la
dévalorisation n'est pas épuisée par ce que l'on cite
des phénomènes exceptionnels comme les sous-marins,
mais il s'agirait plutôt de dire que, dans le
processus continu de la vie d'économie de peuple, on
doit provoquer, justement par le travail, des
dévalorisations économiquement nécessaires.
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02
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Rudolf Steiner: Sprechen Sie sich darüber aus! Es
werden sich Themen ergeben, zum Beispiel Steinkohle —
Braunkohle. Es könnte jemand auf die Idee kommen, daß
die Steinkohle einfach als Substanz ein wertvolleres
Objekt wäre als die Braunkohle. Aber er würde dann
seine These zu verteidigen haben. Das andere wäre die
etwas gewagte These, daß mechanische Arbeit in der
Regel nicht verteuernd wirkt. Da werden die verehrten
Anwesenden dies oder das einzuwenden haben. Dann ist
die Frage der Werterteilung und Entwertung nicht damit
erschöpft, daß man Ausnahmeerscheinungen anführt, wie
die U-Boote, sondern es würde sich darum handeln, daß
man doch im kontinuierlichen Prozeß des
Volkswirtschaftslebens wirtschaftlich notwendige
Entwertungen eben durch Arbeit herbeiführen muß.
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Diverses questions intermédiaires.
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03
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Verschiedene Zwischenfragen.
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Rudolf Steiner : Il s'agit de si l'on peut ou non
parler - aussi entièrement au sens économique - de
valorisation et de dévalorisation par le travail. Si
les machines étaient dévalorisées, ce serait de la
consommation économique. Il ne s'agit pas de savoir si
le but d'un travail est la dévalorisation, mais si,
dans le processus économique, des dévalorisations sont
nécessaires, qui peuvent seulement être effectuées par
du travail
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04
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Rudolf Steiner: Es handelt sich darum, ob man — auch
ganz im wirtschaftlichen Sinne — von Wertung und
Entwertung durch Arbeit sprechen kann oder nicht. Wenn
Maschinen entwertet werden, so würde das
volkswirtschaftlich Verbrauch sein. Es handelt sich
nicht darum, ob das Ziel einer Arbeit die Entwertung
ist, sondern ob im wirtschaftlichen Prozeß
Entwertungen notwendig sind, die nur durch Arbeit
geleistet werden können.
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X : La dévalorisation de valeurs par le travail a
pour but de mettre à la place des valeurs plus élevées
(valeurs intermédiaires).
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05
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X: Die Entwertung von Werten durch Arbeit kommt zu
dem Zweck vor, nachträglich höhere Werte an den Platz
zu stellen (Zwischenwerte).
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Rudolf Steiner: cet exemple peut être amené. Mais
n’est pas absolument libre d’objection. Un bien
meilleur exemple est un bien quotidien : si vous
enroulez du fil sur une bobine par le travail, vous
avez fabriqué un produit avec cela. Il apparaît parce
que du travail est fourni, justement ce bobinage du
fil. Si je continue le travail, je dois à nouveau
dévider le fil. Là, des travaux sont effectivement
nécessaires. Lors d'opérations intermédiaires, il est
nécessaire que les travaux générés dans le processus
soient à nouveau décomposés/dissous.
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06
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Rudolf
Steiner: Dieses Beispiel kann angeführt werden. Es
ist aber
nicht absolut
einwandfrei. Ein viel einfacheres Beispiel ist ein
ganzalltägliches : Wenn Sie Zwirn durch
Arbeit auf eine Spule aufwinden, so haben Sie damit
ein Produkt hergestellt. Es entsteht dadurch, daß
Arbeit geleistet wird, eben dieses Zwirnspulen. Wenn
ich die Arbeit weiter fortsetze, so muß ich wiederum
entspulen. Da sind tatsächlich Arbeiten notwendig. Bei
Zwischenverrichtungen ist es notwendig, daß im Prozeß
erzeugte Arbeiten wiederum aufgelöst werden.
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Question : Est-ce que la même chose se produirait
lors du transfert/transbordement de produits ?
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07
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Frage: Würde dasselbe beim Umlagern von Produkten
vorliegen?
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Rudolf Steiner : Cela se produirait au moins si vous
déplaciez un train/chemin de fer dans une autre
position. Là, vous devez dévaloriser la première
valeur pour donner la bonne valeur à la seconde. Si
vous avez ici un chemin de fer et que vous voulez le
mettre ici, vous avez procédé à une telle
dévalorisation par un déplacement. Et de telles choses
se trouvent déjà partout. Ce sont des dévalorisations
qui deviennent nécessaires et pour l'exécution
desquelles un travail est nécessaire. Mais seulement
on ne les remarque ordinairement pas. Mais elles
existent partout. Vous avez seulement besoin de
prendre le pelleteur de charbon qui ramasse le charbon
pour la locomotive. Le chauffeur doit de nouveau le
déblayer. Vous pouvez dire, si vous voulez simplement
retenir les concepts, que c'est un processus continu.
- Mais cela ne suffirait pas. Vous devriez calculer,
puisque le processus continu ne peut pas être réalisé
directement, ce que coûterait le processus continu si
j'avais préparé le charbon partout, par opposition à
ce que cela coûterait si j'exécutais toujours un
processus partiel et que je devais le détruire à
nouveau.
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08
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Rudolf Steiner : Es würde mindestens stattfinden,
wenn Sie eine Bahn in eine andere Lage bringen. Da
müssen Sie den ersten Wert entwerten, um dem zweiten
den richtigen Wert zu geben. Wenn Sie hier eine Bahn
haben, und Sie wollen sie hierher legen, dann haben
Sie durch Umlagerung eine solche Entwertung
vorgenommen. Und solche Dinge finden sich schon
überall. Das würden Entwertungen sein, die notwendig
werden und zu deren Verrichtung Arbeit not-wendig ist.
Man bemerkt sie nur gewöhnlich nicht. Sie sind aber
überall vorhanden. Sie brauchen nur den
Kohlenschaufler zu nehmen, der die Kohlen für die
Lokomotive anschaufelt. Der Heizer muß sie wieder
entschaufeln. Sie können, wenn Sie bloß die Begriffe
festhalten wollen, sagen: Das ist ein fortlaufender
Prozeß. — Das würde aber nicht genügen. Sie müßten
berechnen, da hier der fortlaufende Prozeß nicht
unmittelbar geleistet werden kann, was der
fortlaufende Prozeß kosten würde, wenn ich überall die
Kohle vorbereitet hätte, im Gegensatz zu dem, was es
kostet, wenn ich immer einen Teilprozeß ausführe und
ihn wieder zerstören rnuß.
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Question : L'industrie de l'emballage serait aussi
un exemple ?
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09
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Frage : Verpackungsindustrie würde auch ein Beispiel
sein?
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Rudolf Steiner : Oui, bien sûr. Un exemple tout à
fait flagrant où vous ne pouvez vraiment pas invoquer
le concept de valorisation ni celle de simple
consommation par usure, comme dans l'affûtage des
couteaux de rasoirs. Là, on détruit un produit de
valeur, et c'est un travail économique nécessaire. La
consommation consiste seulement à émousser le produit.
Mais pour le dévaloriser complètement, du travail est
nécessaire.
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Rudolf Steiner : Ja gewiß. Ein ganz eklatantes
Beispiel, wo Sie wirklich den Begriff der Verwertung
nicht anführen können und auch nicht den des bloßen
Verbrauchs durch Abnützen, wie beim Schleifen von
Rasiermessern. Da wird ein Wertprodukt zerstört, und
das ist eine notwendige wirtschaftliche Arbeit. Der
Verbrauch besteht nur im Stumpfwerden. Aber um es ganz
zu entwerten, ist Arbeit notwendig.
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Rudolf Steiner : Cela équivaut à la valorisation de
déchets. On ne pourrait pas appeler cela une
dévalorisation.
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Rudolf Steiner: Das ist gleichbedeutend mit dem
Verwerten von Abfall. Das würde man nicht eine
Entwertung nennen können.
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Remarque : Mais l'un des processus est terminé !
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Bemerkung: Der eine Prozeß ist aber abgeschlossen!
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Rudolf Steiner : Oui, et ensuite je découvre que je
peux valoriser nouvellement ce qui est là comme un
produit naturel. Il doit exister le critère que le
travail humain est nécessaire pour provoquer un
processus de dévalorisation.
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Rudolf Steiner: Ja, und dann entdecke ich, daß ich
das, was da wie ein Naturprodukt vorliegt, neu
verwerten kann. Es muß das Kriterium vorliegen, daß
die menschliche Arbeit notwendig ist, um einen
Entwertungsprozeß herbeizuführen.
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La fonte du fer n'est pas en fait un processus de
dégradation. Certes, les choses peuvent être
douteuses. On peut concevoir quelque chose de telle ou
telle manière. Cela pourrait aussi être saisi comme un
produit de dévalorisation.
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Das Einschmelzen beim Eisen ist nicht eigentlich ein
Abbauprozeß. Gewiß, die Dinge können zweifelhaft sein.
Man kann etwas so und so auffassen. Es könnte auch als
Entwertungsprodukt aufgefaßt werden.
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Question : Dévalorisation par la guerre - obus
tournés - simplement pulvérisés ?
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Frage: Entwertung durch den Krieg — Granaten gedreht
— einfach verpulvert?
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Rudolf Steiner : Pour celui qui n'est pas le
vainqueur, c'est une dévalorisation.
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Rudolf Steiner: Für den, der nicht der Sieger ist,
ist das eine Entwertung.
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Question : Peut-on absolument parler de création de
valeur au sens économique du terme pour ce qui se
passe comme équipements de guerre ?
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Frage : Kann man überhaupt das, was an
Kriegsausrüstungen geschieht, als Werteschaffung im
wirtschaftlichen Sinn ansprechen?
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Rudolf Steiner : Cela peut seulement devenir
d'économie de peuple dans ses conséquences.
L'industrie de guerre n'est pas créatrice de valeur
tant qu'elle se contente de faire des réserves. Là,
elle est en fait un travail qui est - on ne peut
seulement pas dire : un travail nécessaire - un
travail de destruction.
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Rudolf Steiner: Das kann erst volkswirtschaftlich
werden in seinen Folgen. Wertebildend ist die
Kriegsindustrie nicht, solange sie bloß auf Vorrat
geht. Da ist sie eigentlich eine Arbeit, die eine —
man kann nur nicht sagen: eine notwendige —
Zerstörungsarbeit ist.
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Remarque : ce qui est consommé au-delà des besoins
normaux, les ustensiles de guerre et ainsi de suite,
donne par exemple un déficit/un manque après la fin de
la guerre.
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Bemerkung: Was verbraucht wird über den normalen
Bedarf hinaus, Kriegsutensilien und so weiter, ergibt
zum Beispiel nach Beendigung des Krieges ein Manko.
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Rudolf Steiner : Il est à saisir de l'œil que la
consommation anormale qui intervient là, a une
certaine parenté avec la consommation des rentiers
dans une communauté économique. Cette consommation est
donnée. Si l'on veut absolument la justifier -
aujourd'hui, on va la combattre -, il y a
naturellement une certaine justification pour toutes
choses. La consommation des rentiers est à justifier
lorsque la production du sol livre un rendement
supérieur à celui qui peut normalement être consommé
par l'autre population. Pour établir l'équilibre
économique, la consommation des rentiers est bonne
sous circonstances. Et de ce point de vue, il y a une
justification d'économie de peuple de la Wehrmacht.
Cette justification réside dans le fait que les gens
disent : les choses sont là et on peut les produire.
Il n'y aurait pas d'équilibre économique, il y devrait
rester tant et tant de chômeurs, si justement la
Wehrmacht ne consommait pas sans qu'en fait elle
produise. Car en en fait, elle ne produit rien.
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Rudolf Steiner: Es ist ins Auge zu fassen, daß der
abnorme Verbrauch, der da eintritt, eine gewisse
Verwandtschaft hat mit dem Verbrauch der Rentiers in
einer wirtschaftlichen Gemeinschaft. Dieser Verbrauch
ist gegeben. Wenn man ihn durchaus rechtfertigen will
— heute wird man ihn bekämpfen —, so gibt es natürlich
für alle Dinge eine gewisse Rechtfertigung. Der
Verbrauch der Rentiers ist zu rechtfertigen, wenn die
Bodenproduktion einen größeren Ertrag liefert, als
normalerweise aufgebraucht werden kann von der anderen
Bevölkerung. Zur Herstellung des wirtschaftlichen
Gleichgewichtes ist unter Umständen der Verbrauch der
Rentiers gut. Und von diesem Gesichtspunkt aus gibt es
eine volkswirtschaftliche Rechtfertigung der
Wehrmacht. Diese Rechtfertigung liegt darin, daß die
Leute sagen : Die Dinge sind da, und man kann sie
herstellen. Es wäre kein wirtschaftliches
Gleichgewicht, es müßten so und so viele arbeitslos
bleiben, wenn eben nicht die Wehrmacht konsumieren
würde, ohne daß sie eigentlich produziert. Denn sie
produziert eigentlich nichts.
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Question : La Wehrmacht ne doit-elle pas être
considérée comme la teinture du blé ou quelque chose
de similaire ?
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Frage : Ist Wehrmacht nicht ähnlich zu betrachten
wie beizen des Weizens oder ähnliches?
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Rudolf Steiner : Cette façon de voir est là : dans
l'école de Rodbertus. La défense est comptée parmi les
facteurs productifs. Il s'agit ici de savoir si l'on
pense à une économie de peuple sous certaines
conditions préalables ou sans ces conditions
préalables ou avec d'autres conditions préalables.
Ainsi, si l'on se représentait que la défense par une
armée ne serait pas nécessaire, elle tomberait. Mais
la machine à éteindre les incendies ne peut pas
tomber, car elle correspond à une consommation
nécessaire, comme le petit déjeuner. Celui qui tient
la Wehrmacht comme absolument nécessaire doit la
considérer comme une consommation nécessaire. Mais
c'est là que commence la possibilité de la discussion
sur la question de la consommation. On connaît des
humains qui considèrent les choses les plus étranges
comme des consommations absolument indispensables. Les
concepts de l'usage interviennent alors dans
l'évaluation/la valorisation. Et ils sont instables.
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Rudolf Steiner : Diese Anschauung ist da : in der
Schule von Rodbertus. Die Verteidigung wird unter die
produktiven Faktoren gerechnet. Es handelt sich dabei
darum, ob man sich eine Volkswirtschaft denkt unter
gewissen Voraussetzungen oder ohne diese
Voraussetzungen oder mit anderen Voraussetzungen. Wenn
man sich also vorstellen würde, daß die Verteidigung
durch eine Wehrmacht nicht notwendig wäre, so würde
sie entfallen. Aber die Feuerlöschmaschine kann nicht
entfallen, weil die einem notwendigen Verbrauch
entspricht wie das Frühstück. Wer die Wehrmacht für
absolut notwendig hält, der muß sie für einen
notwendigen Verbrauch ansehen. Aber da beginnt die
Möglichkeit der Diskussion über die Verbrauchs-frage.
Man kennt Menschen, die das Merkwürdigste für absolut
unentbehrliche Gebrauchsdinge halten. Da spielen in
die Bewertung die Begriffe des Gebrauchs hinein. Und
die sind labil.
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Question : Le travail mécanique, par exemple les
forces de l'eau par les turbines, épargne du travail
humain. L'évaluation se fait-elle comme si le travail
mécanique était fourni par le travail humain ?
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Frage : Mechanische Arbeit, zum Beispiel
Wasserkräfte durch Turbinen, erspart menschliche
Arbeit. Erfolgt die Bewertung so, als ob die
mechanische Arbeit durch menschliche Arbeit geleistet
würde?
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Rudolf Steiner : Pensez à la balance qui a des bras
de levier inégaux, ainsi j'ai une grande charge sur un
bras de levier et je dois déplacer le poids sur
l'autre. C'est ainsi qu'avec un tout petit poids, je
peux en équilibrer un très grand par la seule force de
la position. Il en va de même pour la répartition
économique des choses que vous avez appelées
"fourniture/prestation de travail mécanique". Le
travail qui doit être fourni diminue seulement dans la
proportion - comme ici avec la balance. Mais vous
trouverez toujours une certaine quantité de travail
réellement fourni, même pour les prestations de
travail mécaniques. Vous ne pouvez pas sans plus
laisser la nature vous fournir quelque chose. Si vous
voulez simplement poser une pierre sur quelque chose
pour qu'elle fasse un travail, vous devez au moins
aller la chercher. Vous devez toujours dépenser un peu
de travail humain. Mais ces choses n'appartiennent
absolument pas à l'économie de peuple, où le rapport
entre le travail fourni/appliqué et le rendement/la
prestation est fonctionnellement conditionné par les
circonstances.
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Rudolf Steiner : Denken Sie sich die Waage, die
ungleicharmige Hebelarme hat, so habe ich an einem
Hebelarm eine große Last, und ich muß dann am anderen
das Gewicht verschieben. So kann ich mit einem ganz
kleinen Gewicht hier rein durch die Lage ein ganz
großes im Gleichgewicht halten. So ist es mit der
volkswirtschaftlichen Verteilung bei solchen Dingen,
wie Sie sie « mechanische Arbeitsleistung» genannt
haben. Die Arbeit, die geleistet werden muß, wird nur
in dem Verhältnis kleiner — wie hier bei der Waage.
Aber ein gewisses Quantum, das gegeben ist, von
wirklich aufgebrachter Arbeit, werden Sie immer
finden, auch bei mechanischen Arbeitsleistungen. Sie
können sich nicht ohne weiteres durch die Natur etwas
besorgen lassen. Wenn Sie bloß einen Stein auf etwas
legen wollen, damit er Arbeit leiste, müssen Sie ihn
zum mindesten holen. Sie müssen immer eine kleine
menschliche Arbeit aufwenden. Die Dinge gehören aber
überhaupt nicht in die Volkswirtschaft hinein, wo
durch die Umstände das Verhältnis von aufgewandter
Arbeit zu der Leistung funktionell bedingt wird.
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Question : Le travail mécanique en soi ne renchérit
quand même pas les produits ?
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Frage: Die mechanische Arbeit an sich verteuert doch
nicht die Produkte?
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Rudolf Steiner : Si vous considérez le travail dans
son contexte global, alors vous devez calculer partout
un taux.
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Rudolf Steiner : Wenn Sie die Arbeit im ganzen
Zusammenhang betrachten, dann müssen Sie überall eine
Quote rechnen.
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Question : Comment le travail qui dévalorise
s'insère-t-il dans le processus d'économie de peuple?
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Frage: Wie stellt sich die entwertende Arbeit in den
volkswirtschaftlichen Prozeß hinein?
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Rudolf Steiner : Si vous avez un processus
d'économie de peuple continu dans lequel vous devez
dévaloriser - supposez que vous ayez un magasin de
rasage si grand que vous devez engager un ouvrier
spécial pour aiguiser les couteaux - vous devez
naturellement faire le bilan du travail de cet ouvrier
d'une autre manière que vous faites le bilan du
travail de ceux qui se rasent. Certes, vu de
l'extérieur, il s'agit aussi d'un travail, mais dans
le processus économique, il se situe autrement,
c'est-à-dire négativement.
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Rudolf Steiner : Wenn Sie einen fortlaufenden
volkswirtschaftlichen Prozeß haben, in dem Sie
entwerten müssen — nehmen Sie an, Sie haben einen so
großen Rasierladen, daß Sie einen besonderen Arbeiter
anstellen müssen für das Schleifen der Messer —, so
müssen Sie natürlich die Arbeit dieses Arbeiters in
einer anderen Weise bilanzieren, als Sie die Arbeit
der Rasierenden bilanzieren. Gewiß, es ist äußerlich
angesehen auch eine Arbeit, aber im
volkswirtschaftlichen Prozeß steht sie anders drinnen,
nämlich negativ.
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Question : Que se passe-t-il donc avec le travail de
dévalorisation ? C'est donc un don, parce qu'il ne
correspond à aucune contre-valeur.
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Frage : Was geschieht denn bei der
Entwertungsarbeit? Das ist ja eine Schenkung, weil ihr
kein Gegenwert entspricht.
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Rudolf Steiner : seuls les signes précurseurs de la
valeur changent. C'est partout la même chose. Si vous
avez une création de valeur que vous qualifiez de
positive (+) dans le processus économique en cours,
alors vous devez qualifier la dévalorisation de
négative (-), alors que si rien ne se passe, vous
mettez zéro.
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Rudolf Steiner : Nur die Vorzeichen des Wertes
ändern sich. Es ist überall dasselbe. Haben Sie eine
Wertentstehung, die Sie im fort-laufenden
volkswirtschaftlichen Prozeß als positiv ( + )
bezeichnen, dann müssen Sie die Entwertung negativ (—)
bezeichnen, während, wenn nichts geschieht, Sie null
einsetzen.
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Remarque : lorsqu'une nouvelle machine remplace un
processus, le produit devient moins cher, simplement
parce que du travail est épargné. Que le travail soit
créateur de valeur ou dévalorisant, c'est entièrement
égal.
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Bemerkung: Wenn eine neue Maschine einen Prozeß
ersetzt, so wird das Produkt billiger, einfach weil
Arbeit gespart wird. Ob wertebildende oder entwertende
Arbeit, das ist ganz gleichgültig.
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Rudolf Steiner : Oui, la chose est telle que vous
pouvez toujours produire le même effet. En revanche,
il y a toujours un membrement/une articulation en
création de valeurs et dévalorisation. Il est évident
que, si vous en tirez une somme, se donne une somme
positive, si une machine doit absolument encore être
utilisée... La seule question qui se pose est si l'on
a besoin de consacrer du travail à des dissolutions,
c'est-à-dire à des dévalorisations de valeurs qui ont
déjà été créées dans le processus d'économie de
peuple.
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Rudolf Steiner : Ja, die Sache ist so, daß Sie immer
im Effekt das-selbe herausbringen können. Dafür bleibt
es immer noch eine Gliederung in Wertebildung und
Entwertung. Es ist selbstverständlich, daß sich, wenn
Sie daraus eine Summe ziehen, eine positive Summe
ergibt, wenn eine Maschine überhaupt noch gebraucht
werden soll. ... Was sich fragt, ist lediglich dieses,
ob man nötig hat, Arbeiten aufzuwenden für
Auflösungen, also für Entwertungen von Werten, die
schon zustande gekommen waren im volkswirtschaftlichen
Prozeß.
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Question non notée.
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Frage nicht notiert.
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Rudolf Steiner : Il sera nécessaire, pour qu'il ne
reste pas de concepts non clairs, d'entrer dans le
détail de cette tasse de thé dont la boire jusqu'au
bout serait un travail économique.
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Rudolf Steiner: Es wird notwendig sein, damit keine
unklaren Begriffe bleiben, einzugehen auf jene Tasse
Tee, deren Austrinken eine wirtschaftliche Arbeit sein
soll.
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Objection : Je ne peux pas considérer cela comme un
travail. Le critère du travail fait défaut.
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_Einwand: Ich kann das nicht als Arbeit gelten
lassen. Das Kriterium von Arbeit fehlt.
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Remarque supplémentaire : quand on prend de la
nourriture à soi, alors on crée quand même d'abord en
soi les valeurs qui sont en mesure de livrer un
travail supplémentaire, exactement comme quand on crée
des machines qui devraient former des valeurs.
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Weitere Bemerkung: Wenn man Nahrung zu sich nimmt,
dann schafft man doch erst in sich die Werte, die
imstande sind, weitere Arbeit zu liefern, genau so wie
wenn man Maschinen schafft, die Werte bilden sollen.
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Rudolf Steiner : Mais il n'est pas possible
d'inclure/de compter dans l'économie de peuple ce qui
se passe dans l'humain. Cela conduirait à ce que la
théorie marxiste en sorte.
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Rudolf Steiner : Es ist aber nicht möglich,
dasjenige, was im Menschen geschieht, in die
Volkswirtschaft einzurechnen. Das würde dazu führen,
daß man die marxistische Theorie herausbekäme.
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Par contre, ce monsieur a dû penser à autre chose.
Vous avez quand même n'importe comment en tête que de
boire jusqu'au bout/vider une tasse de thé pourrait
livrer une valeur économique, est donc du travail
économique.
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Dagegen muß der Herr etwas anderes gedacht haben.
Sie haben doch irgendwie im Kopf, daß das Austrinken
einer Tasse Tee einen wirtschaftlichen Wert liefern
könnte, also wirtschaftlich Arbeit ist.
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Remarque : si un travailleur spirituel est soutenu
par des valeurs économiques, le résultat provisoire
sera qu'il pourra manger et qu'il deviendra
mentalement actif ou frais. La conséquence restera
d'abord à l'intérieur de sa personnalité, mais elle ne
s'arrêtera pas là. Les conséquences rayonnent dehors
dans le processus économique. Ce seraient les
conséquences qui émanent du sujet.
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Bemerkung: Wenn ein geistiger Arbeiter unterstützt
wird mit wirtschaftlichen Werten, so wird der
vorläufige Erfolg sein, daß er essen kann und geistig
regsam oder frisch wird. Die Folge w-ird zunächst
innerhalb seiner Persönlichkeit bleiben; aber es
bleibt nicht dabei. Die Folgen strahlen hinaus in den
wirtschaftlichen Prozeß. Das wären die vom Subjekt
ausgehenden Folgen.
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Rudolf Steiner : Mais on ne peut pas les faire
entrer sans supplémentaire dans le processus
d'économie de peuple si quelque chose ne vient pas s'y
ajouter. Car vous ne pouvez pas considérer comme
productif le fait de boire la tasse de thé. La tasse
de thé n'entrerait en ligne de compte économiquement
que si vous vouliez produire quelque chose, si vous
buviez une tasse de thé en plus de votre nourriture
habituelle et si vous pouviez ainsi travailler plus
que ce que vous auriez fait sans la tasse de thé. Là,
il s'agirait alors si l'on pouvait considérer cela
comme une prestation d'économie de peuple.
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40
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Rudolf Steiner : Die sind aber nicht in den
volkswirtschaftlichen Prozeß ohne weiteres
hineinzukriegen, wenn nicht etwas hinzutritt. Denn Sie
können nicht das Austrinken der Tasse Tee als
produktiv ansehen. Die Tasse Tee würde nur dann
wirtschaftlich in Frage kommen, wenn Sie etwas
produzieren wollten, Sie würden außer Ihrer
gewöhnlichen Nahrung noch eine Tasse Tee trinken und
dadurch mehr arbeiten können, als Sie ohne die Tasse
Tee gearbeitet haben. Da würde es sich darum handeln,
ob man das als eine volkswirtschaftliche Leistung
auffassen könnte.
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Remarque : en ce que je consomme du thé, du thé peut
être cueilli dans les colonies. En fait, je dévalorise
en créant à nouveau la possibilité de produire de
nouvelles valeurs économiques.
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Bemerkung: Dadurch daß ich Tee konsumiere, kann in
den Kolonien Tee gepflückt werden. Ich entwerte
eigentlich, indem ich die Möglichkeit wieder schaffe,
daß neue wirtschaftliche Werte erzeugt werden.
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Rudolf Steiner : Si vous voulez déterminer les
valeurs économiques dans un sens positif, vous arrivez
à un autre niveau lorsque vous discutez de la question
de savoir dans quelle mesure la consommation est
nécessaire pour poursuivre le processus d'économie de
peuple. C'est une question qui n'a en fait rien à
faire avec l'économie de peuple en tant que telle.
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Rudolf Steiner: Wollen Sie im positiven Sinn die
volkswirtschaftlichen Werte feststellen, so kommen Sie
auf ein anderes Niveau, wenn Sie die Frage erörtern,
inwiefern der Konsum notwendig ist, um den
volkswirtschaftlichen Prozeß fortzuführen. Das ist
eine Frage, die eigentlich rnit der Volkswirtschaft
als solcher nichts zu tun hat.
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Remarque : j'aimerais mettre la dévalorisation qui
consiste à boire la tasse de thé afin de pouvoir à
nouveau fournir du travailler au même niveau que
l'exemple du médecin et du cordonnier. Le cueilleur de
thé utilise du travail. Je bois le thé. Le cueilleur
de thé sert à me remettre en état de fournir du
travail.
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Bemerkung: Ich möchte die Entwertung, die darin
besteht, daß die Tasse Tee getrunken wird, damit man
wieder Arbeit leisten kann, auf dieselbe Stufe stellen
wie das Beispiel vom Arzt und Schuhmacher. Der
Teepflücker wendet Arbeit auf. Ich trinke den Tee. Der
Teepflücker dient dazu, mich wieder in die Lage zu
setzen, Arbeit zu leisten.
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Rudolf Steiner : Si nous posons la question de cette
manière, alors, lors de la cueillette du thé, le
produit naturel qu'est le thé devient une valeur
économique. C'est l'émergence d'une valeur économique.
Mais lorsque l'on boit le thé, une valeur économique
naît-elle ou disparaît-elle dans le même sens ?
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Rudolf Steiner : Wenn wir die Frage so stellen, dann
wird beim Teepflücken aus dem Naturprodukt Tee ein
wirtschaftlicher Wert. Das ist die Entstehung eines
wirtschaftlichen Wertes. Wird aber beim Austrinken des
Tees im selben Sinn ein wirtschaftlicher Wert
entstehen oder vergehen ?
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X : Il va passer, il va être dévalorisé.
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X: Er wird vergehen, wird entwertet.
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0 : J'aimerais dire qu'il est réévalué.
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0: Ich möchte sagen, er wird umgewertet.
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Rudolf Steiner : En fait, on ne peut pas faire cette
transposition, car alors vous devriez simplement
désigner chaque consommation, chaque usage comme
purement un chiffre d'affaires.
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Rudolf Steiner: Diese Umsetzung kann man eigentlich
nicht vollziehen; denn dann müßten Sie jeden Konsum,
jeden Verbrauch bloß als einen Umsatz bezeichnen.
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Remarque : chiffre d'affaires en énergie.
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Bemerkung: Umsatz in Energie.
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Rudolf Steiner : Alors nous sortons du domaine
d'économie de peuple et entrons dans celui de science
de la nature. La vous connectez un processus naturel
qui n'appartient plus à l'économique de peuple.
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Rudolf Steiner: Dann kommen wir aus dem
volkswirtschaftlichen
Gebiet heraus und in das naturwissenschaftliche
hinein. Da schalten Sie einen Naturprozeß ein, der
nicht mehr zum volkswirtschaftlichen gehört.
|
Prenez le processus de boire du thé ! Vous buvez le
thé. Maintenant, vous avez fait disparaître du
processus économique la valeur qui a été produite. Ce
n'est pas du tout une question. Maintenant, ma foi,
vous êtes même fortifié par le thé - je veux faire
cette hypothèse -, vous accomplissez un travail
d'économie de peuple. Celui-ci n'est pas encore une
valeur en tant que telle, mais une valeur si vous
l'appliquez à un produit naturel. Et ce n'est qu'à
partir du moment où vous vous approchez du produit
naturel que commence à nouveau la formation de la
valeur économique. La question n'apparaît pas du tout
lors de la formation de la valeur, si vous êtes devenu
plus fort ou non, mais la formation de la valeur ne
commence qu'après que vous soyez devenu plus fort.
Donc, ce qui se passe en vous en buvant du thé, même
si vous devenez un athlète en buvant du thé, n'est pas
ce que vous apportez dans le processus d'économie de
peuple.
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50
|
Nehmen Sie den Prozeß des Teetrinkens ! Sie trinken
den Tee aus. Nun haben Sie diesen Wert, der da erzeugt
worden ist, verschwinden lassen aus dem
volkswirtschaftlichen Prozeß. Das ist gar keine Frage.
Jetzt werden Sie meinetwillen durch den Tee sogar
gestärkt — ich will diese Voraussetzung machen —,
verrichten eine volkswirtschaftliche Arbeit. Diese als
solche ist noch kein Wert, sondern ist ein Wert, wenn
Sie sie auf ein Naturprodukt anwenden. Und nun beginnt
erst wiederum die volkswirtschaftliche Wertbildung in
dem Momente, wo Sie an das Naturprodukt herantreten.
Die Frage entsteht gar nicht bei der Wertbildung, ob
Sie nun kräftiger geworden sind oder nicht, sondern
die Wertbildung beginnt erst nach Ihrem
Kräftigerwerden. Also, was in Ihnen vorgeht durch das
Teetrinken, ist, auch wenn Sie ein Athlet werden durch
das Teetrinken, nicht das, was Sie in den
volkswirtschaftlichen Prozeß hineintragen.
|
Ce processus naturel doit être déconnecté comme la
valeur du foncier. Naturellement, vous pouvez le
connecter, mais c'est alors une analogie comme si vous
connectiez des vers de terre dans les processus
d'économie de peuple, sans que du travail humain soit
utilisé. Lorsque les vers de terre vont à travers le
champ, ils le rendent fertile. Vous ne pouvez pas
connecter cela au processus économique. Essayez-le
seulement une fois de suivre cela dans les résultats
supplémentaires. Vous verrez aussi que si l'on
considérait comme créateur de valeur le fait de
devenir plus fort par la consommation, on entrerait
dans un ordre économique où le travail serait déjà
créateur de valeur en soi. Il ne l'est qu'en relation
avec la nature ou l'esprit humain.
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51
|
Dieser Naturprozeß muß so ausgeschaltet werden wie
der Wert von Grund und Boden. Natürlich können Sie ihn
einschalten, dann ist es ein Analogon, wie wenn Sie in
die volkswirtschaftlichen Prozesse, ohne daß
menschliche Arbeit dazu verwendet wird, Regenwürmer
einschalten würden. Wenn die Regenwürmer durch den
Acker gehen, so machen sie den Acker fruchtbar. Das
können Sie nicht in den volkswirtschaftlichen Prozeß
einschalten. Versuchen Sie es nur einmal, dies in den
weiteren Ergebnissen zu verfolgen. Sie werden auch
sehen: würde man es als wertebildend ansehen, wenn Sie
durch den Verbrauch stärker werden, dann würde man in
eine volkswirtschaftliche Ordnung hineinkommen, wo die
Arbeit für sich allein schon wertebildend wäre. Sie
ist das erst in Verbindung mit der Natur oder dem
menschlichen Geist.
|
Il n'est pas possible d'obtenir de l'économique de
peuple si l'on intègre dans l'économie des processus
qui se trouvent dans l'humain ou dans la nature.
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52
|
Es ist nicht möglich, Volkswirtschaftliches
herauszubekommen, wenn man im Menschen oder in der
Natur liegende Prozesse mit in die Volkswirtschaft
hineinnimmt.
|
Question : Comment peut-on considérer la donation ?
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53
|
Frage: Wie will man die Schenkung da betrachten?
|
Rudolf Steiner : à la donation, j'ai la permission
de parler d'une dévalorisation parce que je ne parle
pas d'économie de peuple tant que je considère
seulement les facultés humaines pour lesquelles je
peux utiliser la donation. Tout d'abord, lorsque je
donne une bourse, je laisse disparaître cette valeur
dans le processus d'économie de peuple, jusqu'à ce
qu'elle remonte.
|
54
|
Rudolf Steiner: Ich darf bei der Schenkung von einer
Entwertung sprechen, weil ich, solange ich bloß
menschliche Fähigkeiten im Auge habe, für die ich die
Schenkung verwenden kann, noch nicht von
Volkswirtschaft spreche. Zuerst, wenn ich ein
Stipendium gebe, lasse ich diesen Wert verschwinden im
volkswirtschaftlichen Prozeß, bis er wieder
heraufkommt.
|
Remarque : On voit presque comment la donation
continue d'agir.
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55
|
Bemerkung: Man sieht beinahe, wie die Schenkung
weiter wirkt.
|
Rudolf Steiner : Ce qui continue à agir dépend très
fortement de facteurs qui échappent absolument à toute
approche comptable. Sinon, vous devriez par exemple
utiliser l'assiduité dans l'économie de peuple. Mais
l'assiduité serait une valeur fictive selon l'économie
de peuple, non seulement une valeur fictive, mais même
une valeur impossible.
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56
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Rudolf Steiner: Was weiter wirkt, hängt sehr stark
von solchen Faktoren ab, die sich überhaupt jedem
Rechnungsansatz absolut entziehen. Sonst müßten Sie
zum Beispiel Fleiß volkswirtschaftlich einsetzen.
Fleiß würde aber volkswirtschaftlich ein fiktiver Wert
sein, nicht nur ein fiktiver, sondern sogar ein
unmöglicher Wert.
|
Au sens moral, si j'avais, disons, un atelier, je
blâmerais mes ouvriers s'ils sont paresseux ; au sens
économique, je ne les blâmerai que s'ils ne me
produisent rien. Sur le plan économique, je ne me
préoccupe que de ce qu'ils produisent. Moralement, je
me préoccupe de savoir s'ils sont travailleurs ou
paresseux.
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57
|
Ich würde im moralischen Sinn, wenn ich, sagen wir,
eine Werkstätte hätte, meine Arbeiter tadeln, wenn sie
faul sind; volkswirtschaftlich werde ich sie erst
tadeln, wenn sie mir nichts hervor-bringen.
Volkswirtschaftlich geht mich nur das an, was sie
hervor-bringen. Moralisch geht mich an, ob sie fleißig
oder faul sind.
|
Question : On ne pourrait parler de travail que dans
une économie basée sur la division du travail ?
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58
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Frage: Von Arbeit könnte man erst sprechen in einer
arbeitsteiligen Wirtschaft?
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Rudolf Steiner : Ce n'est que lorsque la réciprocité
commence dans le travail que l'on peut parler de
travail d'économie de peuple.
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59
|
Rudolf Steiner: Erst wenn in der Arbeit die
Gegenseitigkeit für-einander beginnt, kann man von
volkswirtschaftlicher Arbeit sprechen.
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Question : Pourrait-on parler de travail dans
l'économie primitive ?
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60
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Frage: Könnte man in der primitiven Wirtschaft von
Arbeit sprechen?
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Rudolf Steiner : On pourrait alors parler du fait
que le père fait un certain travail, qu'il consomme et
que sa femme, ses fils, ses filles consomment, que les
filles font un autre travail et ainsi de suite,
c'est-à-dire qu'ils travaillent les uns pour les
autres, alors seulement.
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61
|
Rudolf Steiner : Dann könnte man davon sprechen,
wenn man ins Auge faßt, daß der Vater eine gewisse
Arbeit tut, daß er konsumiert und auch seine Frau,
seine Söhne, seine Töchter konsumieren, die Töchter
wieder andere Arbeit verrichten und so weiter, also
füreinander arbeiten, dann erst.
|
Question : Comment en arrive-t-on absolument à un
concept de travail ?
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62
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Frage: Also wie kommt man überhaupt zu einem Begriff
der Arbeit?
|
Rudolf Steiner : Un concept de travail est très
facile à former au sens d'économie de peuple. Il
existe quand on a devant soi un produit naturel qui a
été modifié par l'activité humaine dans le but d'être
consommé.
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63
|
Rudolf Steiner : Ein Begriff der Arbeit ist sehr
leicht zu bilden im volkswirtschaftlichen Sinn. Er
liegt dann vor, wenn man ein Naturprodukt vor sich
hat, das durch menschliche Tätigkeit verändert worden
ist mit dem Zweck, konsumiert zu werden.
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Question : Qu'il soit consommé ou non, c'est
indifférent ?
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64
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Frage: Ob es konsumiert wird, ist gleichgültig?
|
Rudolf Steiner : Il doit au moins être rendu
consommable, car c'est alors qu'il a de la valeur.
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65
|
Rudolf Steiner : Es muß wenigstens konsumfähig
gemacht werden, denn dann hat es den Wert.
|
Question : Est-ce qu'on doit alors toujours regarder
sur le produit naturel ou l'objet, quand une valeur
apparaît par organisation spirituelle du travail, ou
est-ce qu'on doit regarder s'il y a un objet sur
lequel le travail organisé a été utilisé ?
|
66
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Frage: Muß man auch dann immer auf das Naturprodukt
oder das Objekt schauen, wenn ein Wert entsteht durch
geistige Organisation von Arbeit, oder muß man
nachsehen, ob ein Objekt da ist, auf das die
organisierte Arbeit verwendet worden ist?
|
Rudolf Steiner : Là, vous ne pouvez pas regarder sur
un objet, car il se peut que dans le contexte auquel
vous avez affaire, il n'y ait pas d'objet durable.
L'esprit peut être utilisé simplement à la division, à
l'articulation du travail. Dans ce cas, il se peut que
l'on n'ait pas affaire à un objet.
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67
|
Rudolf Steiner : Da können Sie nicht auf ein Objekt
schauen, denn es ist unter Umständen in dem
Zusammenhang, mit dem Sie es zu tun haben, ein
bleibendes Objekt nicht da. Der Geist kann aufgewendet
werden lediglich auf Einteilung, Gliederung der
Arbeit. Dann hat man es unter Umständen mit keinem
Objekt zu tun.
|
Question : Alors, cela ne tombe pas dans le concept
de travail ?
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68
|
Frage: Dann fällt es nicht in den Begriff der Arbeit
hinein?
|
Rudolf Steiner : C'est un concept secondaire. Le
travail est cette activité humaine qui est utilisée
pour rendre un produit naturel consommable. C'est le
travail au sens d'économie de peuple. Vous devez
maintenant le saisif comme un concept final.
Maintenant, l'esprit peut venir dessus et membrer ce
travail. Mais en cours de route, ce que vous voulez
maintenant saisir comme un processus d'économie de
peuple correspondant peut simplement s'éloigner du
produit naturel. Il peut consister en une simple
articulation, en une simple division du travail.
|
69
|
Rudolf Steiner : Das ist ein sekundärer Begriff.
Arbeit ist jene menschliche Tätigkeit, die aufgewendet
wird, um ein Naturprodukt konsumfähig zu machen. Das
ist im volkswirtschaftlichen Sinn die Arbeit. Diese
müssen Sie jetzt als einen Endbegriff auffassen. Nun
kann der Geist darüberkommen und diese Arbeit
gliedern. Aber im Verlauf kann sich dasjenige, was Sie
nun fassen wollen als einen zusammen-hängenden
wirtschaftlichen Prozeß, einfach entfernen vom
Naturprodukt. Es kann in bloßer Gliederung, in bloßer
Einteilung der Arbeit bestehen.
|
Question : Mais si la dévalorisation par le travail
s'y ajoute ?
|
70
|
Frage: Wenn aber die Entwertung durch Arbeit
dazukommt?
|
Rudolf Steiner : La dévalorisation est seulement
négative pour la valeur. En rapport au rendre
consommable vous ne reculez pas. Vous régressez
seulement en rapport à la répartition de la valeur.
|
71
|
Rudolf Steiner : Entwertung ist nur für den Wert
negativ. In bezug auf das Konsumfähigmachen gehen Sie
nicht zurück. Sie gehen nur zurück in bezug auf die
Werterteilung.
|
Remarque : En rapport au rendre consommable, il y a
quand même un recul d'un processus supérieur à un
processus inférieur.
|
72
|
Bemerkung: In bezug auf das Konsumfähigmachen ist
eben doch ein Rückgang von einem höheren Prozeß zu
einem niedrigeren vorhanden.
|
Rudolf Steiner : Vous commencez par enrouler la
bobine. Pour cela, il faut du travail. Là, vous avez
créé une valeur. Et maintenant, vous déroulez la
bobine. Là, vous détruisez la valeur. Mais si vous
considérez la chose, vous trouverez qu'un produit
consommable a été créé jusqu'à la destruction, et
qu'ensuite le but final du travail est à nouveau un
produit consommable. Le travail consiste à rendre
consommable une chose donnée par la nature. Vous
n'avez activé justement qu'une sous-consommation. Vous
avez besoin de tant et tant de processus de ce type
pour les faire consommer par d'autres processus. Lors
de cette consommation, où la dévalorisation doit avoir
lieu, un travail nécessaire est fourni.
|
73
|
Rudolf Steiner : Sie wickeln zuerst die Spule auf.
Dazu ist Arbeit nötig. Da haben Sie einen Wert
gebildet. Und jetzt wickeln Sie die Spule ab. Da
zerstören Sie den Wert. Wenn Sie aber die Sache
betrachten, so werden Sie finden, daß ein
konsumfähiges Produkt bis zu der Zerstörung entstanden
ist, und nachher ist das Endziel der Arbeit wieder ein
konsumfähiges Produkt. Bei der Arbeit handelt es sich
darum, ein naturgegebenes Ding konsumfähig zu machen.
Sie haben eben nur einen Unterkonsum eingeschaltet.
Sie brauchen so und so viele solcher Vorgänge, um sie
von anderen Vorgängen konsumieren zu lassen. Bei
diesem Konsumieren, wo die Entwertung stattfinden muß,
wird eine notwendige Arbeit geleistet.
|
Remarque : le travail inutile doit justement être
décrit comme travail, parce que son produit a été
amené jusqu'à la capacité de consommation.
|
74
|
Bemerkung: Nutzlose Arbeit muß eben als Arbeit
bezeichnet werden, weil deren Produkt bis zur
Konsumfähigkeit gebracht worden ist.
|
Rudolf Steiner : Si vous voulez avoir le concept de
travail d'économie de peuple, vous devez le définir
ainsi, mais le concept de travail d'économie de peuple
n'est pas encore une valeur. Seul le travail est
défini. Dans l'économie de peuple, il ne s'agit pas du
tout d'effectuer des travaux d'économie de peuple,
mais de produire des valeurs.
|
75
|
Rudolf Steiner : Wenn Sie den Begriff der
volkswirtschaftlichen Arbeit haben wollen, so müssen
Sie ihn so definieren, aber es ist der Begriff der
volkswirtschaftlichen Arbeit noch nicht ein Wert. Es
ist nur die Arbeit definiert. Es handelt sich durchaus
nicht in der Volkswirtschaft darum,
volkswirtschaftliche Arbeiten anzubringen, sondern
Werte zu erzeugen.
|
X : L'enseignant accomplit aussi un travail.
|
76
|
X: Der Unterrichtende verrichtet auch Arbeit.
|
Rudolf Steiner : C'est la question. Il n'est
effectivement pas si facile d'y répondre.
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77
|
Rudolf Steiner : Das ist die Frage. Das ist
tatsächlich nicht so einfach zu beantworten.
|
X : Je pense l'activité spirituelle libre.
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78
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X: Ich meine die freie geistige Tätigkeit.
|
Rudolf Steiner : Celle-ci appartient au domaine de
la dévalorisation, mais pas de la dévalorisation par
le travail.
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79
|
Rudolf Steiner : Diese gehört in das Gebiet der
Entwertung, aber nicht der Entwertung durch Arbeit.
|
X : Mais dans l'avenir, c'est lui le producteur.
C'est dans ce but qu'il fournit du travail.
|
80
|
X: Aber in die Zukunft hinein ist er der
Produzierende. Zu diesem Zweck leistet er Arbeit.
|
Rudolf Steiner : C'est là que nous avons la
possibilité de poursuivre toujours plus loin le
concept de travail. On doit naturellement désigner
l'enseignement au plus haut degré comme une valeur
d'économie de peuple, mais on peut se demander si,
lorsqu'on commence à se représenter le concept de
travail dans le processus d'économie de peuple, si on
peut encore retenir quelque chose de ce concept si on
appelle l'enseignement travail. Le travail est
naturellement déjà effectué lorsque celui qui enseigne
parle, se déplace, s'use/se dépense. Il est effectué
une sorte de travail. Mais ce n'est pas ce qui flue
dans le processus d'économie de peuple. C'est son
activité organisatrice qui s'y déverse, qui n'est pas
une fois en pendant avec ce qu'il accomplit comme
travail. C'est pourquoi le travail en tant
qu'enseignement est un si différent. Une personne qui
s'agite/un Fritz agité peut accomplir beaucoup de
travail en s'agitant. Un autre peut aussi faire
beaucoup de travail en tapant dessus. Mais celui qui
donne un cours avec un certain rythme tranquille
accomplira aussi un travail. Mais ce n'est pas cela
qui entre dans le processus d'économie de peuple,
c'est sa libre efficacité spirituelle.
|
81
|
Rudolf Steiner : Da bekommen wir die Möglichkeit,
immer weiter den Begriff der Arbeit zu verfolgen. Man
muß natürlich den Unterricht im höchsten Maße als
einen volkswirtschaftlichen Wert bezeichnen, aber es
fragt sich, ob man, wenn man anfängt den Begriff der
Arbeit im volkswirtschaftlichen Prozeß sich
vorzustellen, dann von diesem Begriff noch irgend
etwas festhalten kann, wenn man den Unterricht Arbeit
nennt. Arbeit wird natürlich schon verrichtet, indem
der Un-terrichtende spricht, herumgeht, sich abnützt.
Es wird eine Art von Arbeit verrichtet. Aber die ist
nicht das, was in den volkswirtschaftlichen Prozeß
einfließt. In diesen fließt seine organisierende
Tätigkeit ein, die nicht einmal in Zusammenhang ist
mit dem, was er als Arbeit verrichtet. Daher ist die
Arbeit als Unterricht eine so verschiedene. Ein
Zappelfritz kann viel Arbeit verrichten durch Zappeln.
Ein anderer kann viel Arbeit verrichten auch durch
Durchhauen. Der aber, der mit gewissem ruhigem Takt
den Unterricht erteilt, wird auch eine Arbeit
verrichten. Aber die ist es nicht, die in den
volkswirtschaftlichen Prozeß hineingeht, sondern es
ist seine freie geistige Wirksamkeit.
|
Remarque : Lors de la fourniture de travail aussi,
l'un s'efforce beaucoup et obtient peu, l'autre
s'efforce peu et obtient beaucoup.
|
082
|
Bemerkung: Auch bei der Arbeitsleistung strengt sich
der eine viel an und erreicht wenig, der andere
strengt sich wenig an und erreicht viel.
|
Rudolf Steiner : Là aussi, nous avons déjà un
travail se libérant relativement. D'un côté, nous
avons un travail lié effectivement à l'objet. Il
devient de plus en plus libre de l'objet. Dans la
spiritualité libre, il est complètement détaché de
l'objet. Et ce que la personne concernée "travaille"
n'est pas pertinent. Le travail de l'enseignant n'est
pas ce qui entre en ligne de compte pour lui dans le
processus d'économie de peuple. Sa capacité, sa
formation, tout le reste entre en ligne de compte
selon l'économie de peuple, seulement pas ce qu'il
fait comme travail.
|
83
|
Rudolf Steiner : Da haben wir auch schon relativ
sich befreiende Arbeit. Wir haben auf der einen Seite
tatsächlich an das Objekt gebundene Arbeit. Die wird
immer freier vom Objekt. Bei der freien Geistigkeit
ist sie ganz losgelöst vom Objekt. Und das, was der
Betreffende «arbeitet», ist irrelevant. Die Arbeit des
Lehrers ist für den volkswirtschaftlichen Prozeß nicht
das, was für ihn im volkswirtschaftlichen Prozeß
weiter in Betracht kommt. Seine Kapazität, seine
Bildung, alles andere kommt volkswirtschaftlich in
Betracht, nur nicht was er als Arbeit verrichtet.
|
Question : Pourquoi l'activité spirituelle libre
est-elle dévalorisante ?
|
84
|
Frage: Warum ist die freie geistige Tätigkeit
entwertend?
|
Rudolf Steiner : Elle est dévalorisante dans le sens
où elle annule à son tour ce qui est formé comme
valeurs d'un côté. Les Romains ont eu une économie de
peuple instinctive très fine - mais cela convenait à
un autre caractère de peuple - en ce sens qu'ils n'ont
pas parlé seulement de pain, mais de pain et de jeux.
Et ils tenaient compte des deux, du pain et des jeux,
dans ce qui devait être compté dans l'organisme social
de leur point de vue. Ils se disaient : de la même
manière que lorsque je produis une miche de pain, elle
doit à son tour disparaître - elle doit vraiment
disparaître -, de la même manière, ce qu'il y a de
travail pour produire du pain doit effectivement
disparaître à son tour dans le processus social par le
travail qui est utilisé pour réaliser le jeu. Il
s'agit d'une consommation mutuelle, comme partout où
il y a un organisme, il y a une construction et une
destruction réciproques. Il en va de même ici. Vous
pouvez donc effectivement voir comment l'activité
spirituelle qui se déroule de l'autre côté ne poursuit
pas le processus, mais le ramène en arrière. C'est
pourquoi j'ai toujours dessiné un cycle. Nature,
travail, capital. - La nature, le travail, le capital
se retournent en eux-mêmes et le processus entier est
annulé lorsqu'il est retourné à la nature.
|
085
|
Rudolf Steiner : Sie ist entwertend in dem Sinn, daß
sie dasjenige, was auf der einen Seite an Werten
gebildet wird, wiederum aufhebt. Die Römer haben eine
sehr feine instinktive Volkswirtschaft gehabt — nur
war das für einen anderen Volkscharakter passend —,
indem sie nicht allein von Brot gesprochen. haben,
sondern von Brot und Spielen. Und sie haben beides,
Brot und Spiele, eingerechnet in dasjenige, was in den
sozialen Organismus hineinkommen soll von ihrem
Standpunkt aus. Sie sagten sich: Ganz genau wie, wenn
ich einen Laib Brot erzeuge, er wiederum verschwinden
muß — er muß wirklich verschwinden —, so muß
dasjenige, was an Arbeit für die Broterzeugung da ist,
tatsächlich im sozialen Prozeß wiederum verschwinden
durch das, was an Arbeit verwendet wird, um das Spiel
zu verrichten. Es ist ein gegenseitiges Aufzehren, wie
überall, wo Organismus ist, ein wechselseitiges Auf-
und Abbauen ist. So auch hier. Sie können also
tatsächlich sehen, wie die geistige Betätigung, die
auf der anderen Seite geleistet wird, nicht den Prozeß
fortsetzt, sondern ihn zurückführt. Deshalb habe ich
es immer als Kreislauf gezeichnet. Natur, Arbeit,
Kapital. — Natur, Arbeit, Kapital kehrt wiederum in
sich zurück und der ganze Prozeß ist aufgehoben, wenn
es wiederum zu der Natur zurückgekommen ist.
|
Question : Peut-on également inclure le travail de
l'économie privée dans le concept d'économie de peuple
?
|
086
|
Frage : Kann man auch die privatwirtschaftliche
Arbeit miteinbegreifen in den volkswirtschaftlichen
Begriff?
|
Rudolf Steiner : On doit aussi le faire ! À
l'intérieur de l'économie privée, très certainement.
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87
|
Rudolf Steiner: Muß man auch ! Innerhalb der
Privatwirtschaft ganz gewiß.
|
Objection : Je pense que je ne peux pas inclure le
travail privé dans le concept de l'économie de peuple.
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88
|
Einwand : Ich meine: ich kann die Privatarbeit nicht
in den Begriff der Volkswirtschaft einbeziehen.
|
Rudolf Steiner : Cela vient du fait qu'il y a ici
une ambiguïté dans le mot. Il y a une ambiguïté dans
le fait que l'on appelle déjà économie de peuple un
regroupement d'économies privées. Il faudrait avoir un
terme plus général/sur ordonné.
|
89
|
Rudolf Steiner: Das rührt davon her, daß hier eine
Undeutlichkeit im Wort ist. Es liegt die
Undeutlichkeit vor, daß man Volkswirtschaft schon eine
Zusammenfassung von Privatwirtschaften nennt. Man
müßte einen übergeordneten Begriff haben.
|
Question : Le travail est-il seulement l'activité
qui doit être dirigée vers un objet bien déterminé
afin de le rendre consommable ?
|
90
|
Frage : Ist Arbeit nur die Tätigkeit, die auf ein
ganz bestimmtes Objekt zu richten ist, um es
konsumfähig zu machen?
|
Rudolf Steiner : C'est le cas. On a la tache, dans
l'économique e peuple, de ne pas simplement former, je
dirais, des définitions philosophiques abstraites.
C'est quelque chose que l'on peut éventuellement
s'imposer comme passe-temps philosophique ou comme
entraînement. Mais en économie de peuple, il ne s'agit
pas de former des concepts corrects, mais des concepts
que l'on peut utiliser. Tout de suite de telles gens
comme l'économiste national Lorenz von Stein ont formé
des concepts merveilleusement perspicaces, mais
beaucoup d'entre eux - peut-on dire - n'intéressent
que le philosophe économique. Ils n'ont aucune
application d'économie de peuple.
|
91
|
Rudolf Steiner : Das ist der Fall. Man hat die
Aufgabe, im Volks-wirtschaftlichen nicht einfach, ich
möchte sagen, abstrakt philosophische Definitionen zu
bilden. Das ist unter Umständen etwas, was man sich
zum philosophischen Zeitvertreib oder zur Trainierung
gut auferlegen kann. Aber in der Volkswirtschaft
handelt es sich nicht darum, richtige Begriffe zu
bilden, sondern Begriffe, die man anwenden kann.
Gerade solche Leute, wie der Nationalökonom Lorenz von
Stein, haben wunderbar scharfsinnige Begriffe
gebildet; aber eine ganze Menge — kann man sagen —
interessiert nur den Wirtschaftsphilosophen. Sie haben
keine volkswirtschaftliche Anwendung.
|
Français seulement
QUATRIÈME ENTRETIEN DU SÉMINAIRE
Dornach, le 3 août 1922
01
Question : Peut-on encore parler de valeur lorsqu'une chose a
rempli sa fonction ? Qu'en est-il lorsque la chose entre à
nouveau dans le processus d'économie de peuple ? - La démolition
d'une maison signifie-t-elle cette dévalorisation par le travail
humain ? Cette dévalorisation a-t-elle un sens ou non ? -
Peut-on parler de dévalorisation par le travail humain seulement
lorsque de nouvelles valeurs ne sont pas créées ?
02
Rudolf Steiner : Exprimez-vous là-dessus ! Des thèmes s'en
donneront, par exemple charbon - lignite. Quelqu'un pourrait
venir à l'idée que la houille, simplement en tant que substance,
serait un objet plus précieux que le lignite. Mais il aurait
alors à défendre sa thèse. L'autre thèse serait celle, un peu
osée, selon laquelle le travail mécanique n'œuvre en règle
générale pas renchérissant. Les personnes présentes auront alors
ceci ou cela à objecter. Alors la question de la répartition de
la valeur et de la dévalorisation n'est pas épuisée par ce que
l'on cite des phénomènes exceptionnels comme les sous-marins,
mais il s'agirait plutôt de dire que, dans le processus continu
de la vie d'économie de peuple, on doit provoquer, justement par
le travail, des dévalorisations économiquement nécessaires.
03
Diverses questions intermédiaires.
04
Rudolf Steiner : Il s'agit de si l'on peut ou non parler - aussi
entièrement au sens économique - de valorisation et de
dévalorisation par le travail. Si les machines étaient
dévalorisées, ce serait de la consommation économique. Il ne
s'agit pas de savoir si le but d'un travail est la
dévalorisation, mais si, dans le processus économique, des
dévalorisations sont nécessaires, qui peuvent seulement être
effectuées par du travail
05
X : La dévalorisation de valeurs par le travail a pour but de
mettre à la place des valeurs plus élevées (valeurs
intermédiaires).
06
Rudolf Steiner: cet exemple peut être amené. Mais n’est pas
absolument libre d’objection. Un bien meilleur exemple est un
bien quotidien : si vous enroulez du fil sur une bobine par le
travail, vous avez fabriqué un produit avec cela. Il apparaît
parce que du travail est fourni, justement ce bobinage du fil.
Si je continue le travail, je dois à nouveau dévider le fil. Là,
des travaux sont effectivement nécessaires. Lors d'opérations
intermédiaires, il est nécessaire que les travaux générés dans
le processus soient à nouveau décomposés/dissous.
07
Question : Est-ce que la même chose se produirait lors du
transfert/transbordement de produits ?
08
Rudolf Steiner : Cela se produirait au moins si vous déplaciez
un train/chemin de fer dans une autre position. Là, vous devez
dévaloriser la première valeur pour donner la bonne valeur à la
seconde. Si vous avez ici un chemin de fer et que vous voulez le
mettre ici, vous avez procédé à une telle dévalorisation par un
déplacement. Et de telles choses se trouvent déjà partout. Ce
sont des dévalorisations qui deviennent nécessaires et pour
l'exécution desquelles un travail est nécessaire. Mais seulement
on ne les remarque ordinairement pas. Mais elles existent
partout. Vous avez seulement besoin de prendre le pelleteur de
charbon qui ramasse le charbon pour la locomotive. Le chauffeur
doit de nouveau le déblayer. Vous pouvez dire, si vous voulez
simplement retenir les concepts, que c'est un processus continu.
- Mais cela ne suffirait pas. Vous devriez calculer, puisque le
processus continu ne peut pas être réalisé directement, ce que
coûterait le processus continu si j'avais préparé le charbon
partout, par opposition à ce que cela coûterait si j'exécutais
toujours un processus partiel et que je devais le détruire à
nouveau.
09
Question : L'industrie de l'emballage serait aussi un exemple ?
10
Rudolf Steiner : Oui, bien sûr. Un exemple tout à fait flagrant
où vous ne pouvez vraiment pas invoquer le concept de
valorisation ni celle de simple consommation par usure, comme
dans l'affûtage des couteaux de rasoirs. Là, on détruit un
produit de valeur, et c'est un travail économique nécessaire. La
consommation consiste seulement à émousser le produit. Mais pour
le dévaloriser complètement, du travail est nécessaire.
11
Rudolf Steiner : Cela équivaut à la valorisation de déchets. On
ne pourrait pas appeler cela une dévalorisation.
12
Remarque : Mais l'un des processus est terminé !
13
Rudolf Steiner : Oui, et ensuite je découvre que je peux
valoriser nouvellement ce qui est là comme un produit naturel.
Il doit exister le critère que le travail humain est nécessaire
pour provoquer un processus de dévalorisation.
14
La fonte du fer n'est pas en fait un processus de dégradation.
Certes, les choses peuvent être douteuses. On peut concevoir
quelque chose de telle ou telle manière. Cela pourrait aussi
être saisi comme un produit de dévalorisation.
15
Question : Dévalorisation par la guerre - obus tournés -
simplement pulvérisés ?
16
Rudolf Steiner : Pour celui qui n'est pas le vainqueur, c'est
une dévalorisation.
17
Question : Peut-on absolument parler de création de valeur au
sens économique du terme pour ce qui se passe comme équipements
de guerre ?
18
Rudolf Steiner : Cela peut seulement devenir d'économie de
peuple dans ses conséquences. L'industrie de guerre n'est pas
créatrice de valeur tant qu'elle se contente de faire des
réserves. Là, elle est en fait un travail qui est - on ne peut
seulement pas dire : un travail nécessaire - un travail de
destruction.
19
Remarque : ce qui est consommé au-delà des besoins normaux, les
ustensiles de guerre et ainsi de suite, donne par exemple un
déficit/un manque après la fin de la guerre.
20
Rudolf Steiner : Il est à saisir de l'œil que la consommation
anormale qui intervient là, a une certaine parenté avec la
consommation des rentiers dans une communauté économique. Cette
consommation est donnée. Si l'on veut absolument la justifier -
aujourd'hui, on va la combattre -, il y a naturellement une
certaine justification pour toutes choses. La consommation des
rentiers est à justifier lorsque la production du sol livre un
rendement supérieur à celui qui peut normalement être consommé
par l'autre population. Pour établir l'équilibre économique, la
consommation des rentiers est bonne sous circonstances. Et de ce
point de vue, il y a une justification d'économie de peuple de
la Wehrmacht. Cette justification réside dans le fait que les
gens disent : les choses sont là et on peut les produire. Il n'y
aurait pas d'équilibre économique, il y devrait rester tant et
tant de chômeurs, si justement la Wehrmacht ne consommait pas
sans qu'en fait elle produise. Car en en fait, elle ne produit
rien.
21
Question : La Wehrmacht ne doit-elle pas être considérée comme
la teinture du blé ou quelque chose de similaire ?
22
Rudolf Steiner : Cette façon de voir est là : dans l'école de
Rodbertus. La défense est comptée parmi les facteurs productifs.
Il s'agit ici de savoir si l'on pense à une économie de peuple
sous certaines conditions préalables ou sans ces conditions
préalables ou avec d'autres conditions préalables. Ainsi, si
l'on se représentait que la défense par une armée ne serait pas
nécessaire, elle tomberait. Mais la machine à éteindre les
incendies ne peut pas tomber, car elle correspond à une
consommation nécessaire, comme le petit déjeuner. Celui qui
tient la Wehrmacht comme absolument nécessaire doit la
considérer comme une consommation nécessaire. Mais c'est là que
commence la possibilité de la discussion sur la question de la
consommation. On connaît des humains qui considèrent les choses
les plus étranges comme des consommations absolument
indispensables. Les concepts de l'usage interviennent alors dans
l'évaluation/la valorisation. Et ils sont instables.
23
Question : Le travail mécanique, par exemple les forces de l'eau
par les turbines, épargne du travail humain. L'évaluation se
fait-elle comme si le travail mécanique était fourni par le
travail humain ?
24
Rudolf Steiner : Pensez à la balance qui a des bras de levier
inégaux, ainsi j'ai une grande charge sur un bras de levier et
je dois déplacer le poids sur l'autre. C'est ainsi qu'avec un
tout petit poids, je peux en équilibrer un très grand par la
seule force de la position. Il en va de même pour la répartition
économique des choses que vous avez appelées
"fourniture/prestation de travail mécanique". Le travail qui
doit être fourni diminue seulement dans la proportion - comme
ici avec la balance. Mais vous trouverez toujours une certaine
quantité de travail réellement fourni, même pour les prestations
de travail mécaniques. Vous ne pouvez pas sans plus laisser la
nature vous fournir quelque chose. Si vous voulez simplement
poser une pierre sur quelque chose pour qu'elle fasse un
travail, vous devez au moins aller la chercher. Vous devez
toujours dépenser un peu de travail humain. Mais ces choses
n'appartiennent absolument pas à l'économie de peuple, où le
rapport entre le travail fourni/appliqué et le rendement/la
prestation est fonctionnellement conditionné par les
circonstances.
25
Question : Le travail mécanique en soi ne renchérit quand même
pas les produits ?
26
Rudolf Steiner : Si vous considérez le travail dans son contexte
global, alors vous devez calculer partout un taux.
27
Question : Comment le travail qui dévalorise s'insère-t-il dans
le processus d'économie de peuple?
28
Rudolf Steiner : Si vous avez un processus d'économie de peuple
continu dans lequel vous devez dévaloriser - supposez que vous
ayez un magasin de rasage si grand que vous devez engager un
ouvrier spécial pour aiguiser les couteaux - vous devez
naturellement faire le bilan du travail de cet ouvrier d'une
autre manière que vous faites le bilan du travail de ceux qui se
rasent. Certes, vu de l'extérieur, il s'agit aussi d'un travail,
mais dans le processus économique, il se situe autrement,
c'est-à-dire négativement.
29
Question : Que se passe-t-il donc avec le travail de
dévalorisation ? C'est donc un don, parce qu'il ne correspond à
aucune contre-valeur.
30
Rudolf Steiner : seuls les signes précurseurs de la valeur
changent. C'est partout la même chose. Si vous avez une création
de valeur que vous qualifiez de positive (+) dans le processus
économique en cours, alors vous devez qualifier la
dévalorisation de négative (-), alors que si rien ne se passe,
vous mettez zéro.
31
Remarque : lorsqu'une nouvelle machine remplace un processus, le
produit devient moins cher, simplement parce que du travail est
épargné. Que le travail soit créateur de valeur ou dévalorisant,
c'est entièrement égal.
32
Rudolf Steiner : Oui, la chose est telle que vous pouvez
toujours produire le même effet. En revanche, il y a toujours un
membrement/une articulation en création de valeurs et
dévalorisation. Il est évident que, si vous en tirez une somme,
se donne une somme positive, si une machine doit absolument
encore être utilisée... La seule question qui se pose est si
l'on a besoin de consacrer du travail à des dissolutions,
c'est-à-dire à des dévalorisations de valeurs qui ont déjà été
créées dans le processus d'économie de peuple.
33
Question non notée.
34
Rudolf Steiner : Il sera nécessaire, pour qu'il ne reste pas de
concepts non clairs, d'entrer dans le détail de cette tasse de
thé dont la boire jusqu'au bout serait un travail économique.
35
Objection : Je ne peux pas considérer cela comme un travail. Le
critère du travail fait défaut.
36
Remarque supplémentaire : quand on prend de la nourriture à soi,
alors on crée quand même d'abord en soi les valeurs qui sont en
mesure de livrer un travail supplémentaire, exactement comme
quand on crée des machines qui devraient former des valeurs.
37
Rudolf Steiner : Mais il n'est pas possible d'inclure/de compter
dans l'économie de peuple ce qui se passe dans l'humain. Cela
conduirait à ce que la théorie marxiste en sorte.
38
Par contre, ce monsieur a dû penser à autre chose. Vous avez
quand même n'importe comment en tête que de boire jusqu'au
bout/vider une tasse de thé pourrait livrer une valeur
économique, est donc du travail économique.
39
Remarque : si un travailleur spirituel est soutenu par des
valeurs économiques, le résultat provisoire sera qu'il pourra
manger et qu'il deviendra mentalement actif ou frais. La
conséquence restera d'abord à l'intérieur de sa personnalité,
mais elle ne s'arrêtera pas là. Les conséquences rayonnent
dehors dans le processus économique. Ce seraient les
conséquences qui émanent du sujet.
40
Rudolf Steiner : Mais on ne peut pas les faire entrer sans
supplémentaire dans le processus d'économie de peuple si quelque
chose ne vient pas s'y ajouter. Car vous ne pouvez pas
considérer comme productif le fait de boire la tasse de thé. La
tasse de thé n'entrerait en ligne de compte économiquement que
si vous vouliez produire quelque chose, si vous buviez une tasse
de thé en plus de votre nourriture habituelle et si vous pouviez
ainsi travailler plus que ce que vous auriez fait sans la tasse
de thé. Là, il s'agirait alors si l'on pouvait considérer cela
comme une prestation d'économie de peuple.
41
Remarque : en ce que je consomme du thé, du thé peut être
cueilli dans les colonies. En fait, je dévalorise en créant à
nouveau la possibilité de produire de nouvelles valeurs
économiques.
42
Rudolf Steiner : Si vous voulez déterminer les valeurs
économiques dans un sens positif, vous arrivez à un autre niveau
lorsque vous discutez de la question de savoir dans quelle
mesure la consommation est nécessaire pour poursuivre le
processus d'économie de peuple. C'est une question qui n'a en
fait rien à faire avec l'économie de peuple en tant que telle.
43
Remarque : j'aimerais mettre la dévalorisation qui consiste à
boire la tasse de thé afin de pouvoir à nouveau fournir du
travailler au même niveau que l'exemple du médecin et du
cordonnier. Le cueilleur de thé utilise du travail. Je bois le
thé. Le cueilleur de thé sert à me remettre en état de fournir
du travail.
44
Rudolf Steiner : Si nous posons la question de cette manière,
alors, lors de la cueillette du thé, le produit naturel qu'est
le thé devient une valeur économique. C'est l'émergence d'une
valeur économique. Mais lorsque l'on boit le thé, une valeur
économique naît-elle ou disparaît-elle dans le même sens ?
45
X : Il va passer, il va être dévalorisé.
46
0 : J'aimerais dire qu'il est réévalué.
47
Rudolf Steiner : En fait, on ne peut pas faire cette
transposition, car alors vous devriez simplement désigner chaque
consommation, chaque usage comme purement un chiffre d'affaires.
48
Remarque : chiffre d'affaires en énergie.
49
Rudolf Steiner : Alors nous sortons du domaine d'économie de
peuple et entrons dans celui de science de la nature. La vous
connectez un processus naturel qui n'appartient plus à
l'économique de peuple.
50
Prenez le processus de boire du thé ! Vous buvez le thé.
Maintenant, vous avez fait disparaître du processus économique
la valeur qui a été produite. Ce n'est pas du tout une question.
Maintenant, ma foi, vous êtes même fortifié par le thé - je veux
faire cette hypothèse -, vous accomplissez un travail d'économie
de peuple. Celui-ci n'est pas encore une valeur en tant que
telle, mais une valeur si vous l'appliquez à un produit naturel.
Et ce n'est qu'à partir du moment où vous vous approchez du
produit naturel que commence à nouveau la formation de la valeur
économique. La question n'apparaît pas du tout lors de la
formation de la valeur, si vous êtes devenu plus fort ou non,
mais la formation de la valeur ne commence qu'après que vous
soyez devenu plus fort. Donc, ce qui se passe en vous en buvant
du thé, même si vous devenez un athlète en buvant du thé, n'est
pas ce que vous apportez dans le processus d'économie de peuple.
51
Ce processus naturel doit être déconnecté comme la valeur du
foncier. Naturellement, vous pouvez le connecter, mais c'est
alors une analogie comme si vous connectiez des vers de terre
dans les processus d'économie de peuple, sans que du travail
humain soit utilisé. Lorsque les vers de terre vont à travers le
champ, ils le rendent fertile. Vous ne pouvez pas connecter cela
au processus économique. Essayez-le seulement une fois de suivre
cela dans les résultats supplémentaires. Vous verrez aussi que
si l'on considérait comme créateur de valeur le fait de devenir
plus fort par la consommation, on entrerait dans un ordre
économique où le travail serait déjà créateur de valeur en soi.
Il ne l'est qu'en relation avec la nature ou l'esprit humain.
52
Il n'est pas possible d'obtenir de l'économique de peuple si
l'on intègre dans l'économie des processus qui se trouvent dans
l'humain ou dans la nature.
53
Question : Comment peut-on considérer la donation ?
54
Rudolf Steiner : à la donation, j'ai la permission de parler
d'une dévalorisation parce que je ne parle pas d'économie de
peuple tant que je considère seulement les facultés humaines
pour lesquelles je peux utiliser la donation. Tout d'abord,
lorsque je donne une bourse, je laisse disparaître cette valeur
dans le processus d'économie de peuple, jusqu'à ce qu'elle
remonte.
55
Remarque : On voit presque comment la donation continue d'agir.
56
Rudolf Steiner : Ce qui continue à agir dépend très fortement de
facteurs qui échappent absolument à toute approche comptable.
Sinon, vous devriez par exemple utiliser l'assiduité dans
l'économie de peuple. Mais l'assiduité serait une valeur fictive
selon l'économie de peuple, non seulement une valeur fictive,
mais même une valeur impossible.
57
Au sens moral, si j'avais, disons, un atelier, je blâmerais mes
ouvriers s'ils sont paresseux ; au sens économique, je ne les
blâmerai que s'ils ne me produisent rien. Sur le plan
économique, je ne me préoccupe que de ce qu'ils produisent.
Moralement, je me préoccupe de savoir s'ils sont travailleurs ou
paresseux.
58
Question : On ne pourrait parler de travail que dans une
économie basée sur la division du travail ?
59
Rudolf Steiner : Ce n'est que lorsque la réciprocité commence
dans le travail que l'on peut parler de travail d'économie de
peuple.
60
Question : Pourrait-on parler de travail dans l'économie
primitive ?
61
Rudolf Steiner : On pourrait alors parler du fait que le père
fait un certain travail, qu'il consomme et que sa femme, ses
fils, ses filles consomment, que les filles font un autre
travail et ainsi de suite, c'est-à-dire qu'ils travaillent les
uns pour les autres, alors seulement.
62
Question : Comment en arrive-t-on absolument à un concept de
travail ?
63
Rudolf Steiner : Un concept de travail est très facile à former
au sens d'économie de peuple. Il existe quand on a devant soi un
produit naturel qui a été modifié par l'activité humaine dans le
but d'être consommé.
64
Question : Qu'il soit consommé ou non, c'est indifférent ?
65
Rudolf Steiner : Il doit au moins être rendu consommable, car
c'est alors qu'il a de la valeur.
66
Question : Est-ce qu'on doit alors toujours regarder sur le
produit naturel ou l'objet, quand une valeur apparaît par
organisation spirituelle du travail, ou est-ce qu'on doit
regarder s'il y a un objet sur lequel le travail organisé a été
utilisé ?
67
Rudolf Steiner : Là, vous ne pouvez pas regarder sur un objet,
car il se peut que dans le contexte auquel vous avez affaire, il
n'y ait pas d'objet durable. L'esprit peut être utilisé
simplement à la division, à l'articulation du travail. Dans ce
cas, il se peut que l'on n'ait pas affaire à un objet.
68
Question : Alors, cela ne tombe pas dans le concept de travail ?
69
Rudolf Steiner : C'est un concept secondaire. Le travail est
cette activité humaine qui est utilisée pour rendre un produit
naturel consommable. C'est le travail au sens d'économie de
peuple. Vous devez maintenant le saisif comme un concept final.
Maintenant, l'esprit peut venir dessus et membrer ce travail.
Mais en cours de route, ce que vous voulez maintenant saisir
comme un processus d'économie de peuple correspondant peut
simplement s'éloigner du produit naturel. Il peut consister en
une simple articulation, en une simple division du travail.
70
Question : Mais si la dévalorisation par le travail s'y ajoute ?
71
Rudolf Steiner : La dévalorisation est seulement négative pour
la valeur. En rapport au rendre consommable vous ne reculez pas.
Vous régressez seulement en rapport à la répartition de la
valeur.
72
Remarque : En rapport au rendre consommable, il y a quand même
un recul d'un processus supérieur à un processus inférieur.
73
Rudolf Steiner : Vous commencez par enrouler la bobine. Pour
cela, il faut du travail. Là, vous avez créé une valeur. Et
maintenant, vous déroulez la bobine. Là, vous détruisez la
valeur. Mais si vous considérez la chose, vous trouverez qu'un
produit consommable a été créé jusqu'à la destruction, et
qu'ensuite le but final du travail est à nouveau un produit
consommable. Le travail consiste à rendre consommable une chose
donnée par la nature. Vous n'avez activé justement qu'une
sous-consommation. Vous avez besoin de tant et tant de processus
de ce type pour les faire consommer par d'autres processus. Lors
de cette consommation, où la dévalorisation doit avoir lieu, un
travail nécessaire est fourni.
74
Remarque : le travail inutile doit justement être décrit comme
travail, parce que son produit a été amené jusqu'à la capacité
de consommation.
75
Rudolf Steiner : Si vous voulez avoir le concept de travail
d'économie de peuple, vous devez le définir ainsi, mais le
concept de travail d'économie de peuple n'est pas encore une
valeur. Seul le travail est défini. Dans l'économie de peuple,
il ne s'agit pas du tout d'effectuer des travaux d'économie de
peuple, mais de produire des valeurs.
76
X : L'enseignant accomplit aussi un travail.
77
Rudolf Steiner : C'est la question. Il n'est effectivement pas
si facile d'y répondre.
78
X : Je pense l'activité spirituelle libre.
79
Rudolf Steiner : Celle-ci appartient au domaine de la
dévalorisation, mais pas de la dévalorisation par le travail.
80
X : Mais dans l'avenir, c'est lui le producteur. C'est dans ce
but qu'il fournit du travail.
81
Rudolf Steiner : C'est là que nous avons la possibilité de
poursuivre toujours plus loin le concept de travail. On doit
naturellement désigner l'enseignement au plus haut degré comme
une valeur d'économie de peuple, mais on peut se demander si,
lorsqu'on commence à se représenter le concept de travail dans
le processus d'économie de peuple, si on peut encore retenir
quelque chose de ce concept si on appelle l'enseignement
travail. Le travail est naturellement déjà effectué lorsque
celui qui enseigne parle, se déplace, s'use/se dépense. Il est
effectué une sorte de travail. Mais ce n'est pas ce qui flue
dans le processus d'économie de peuple. C'est son activité
organisatrice qui s'y déverse, qui n'est pas une fois en pendant
avec ce qu'il accomplit comme travail. C'est pourquoi le travail
en tant qu'enseignement est un si différent. Une personne qui
s'agite/un Fritz agité peut accomplir beaucoup de travail en
s'agitant. Un autre peut aussi faire beaucoup de travail en
tapant dessus. Mais celui qui donne un cours avec un certain
rythme tranquille accomplira aussi un travail. Mais ce n'est pas
cela qui entre dans le processus d'économie de peuple, c'est sa
libre efficacité spirituelle.
082
Remarque : Lors de la fourniture de travail aussi, l'un
s'efforce beaucoup et obtient peu, l'autre s'efforce peu et
obtient beaucoup.
83
Rudolf Steiner : Là aussi, nous avons déjà un travail se
libérant relativement. D'un côté, nous avons un travail lié
effectivement à l'objet. Il devient de plus en plus libre de
l'objet. Dans la spiritualité libre, il est complètement détaché
de l'objet. Et ce que la personne concernée "travaille" n'est
pas pertinent. Le travail de l'enseignant n'est pas ce qui entre
en ligne de compte pour lui dans le processus d'économie de
peuple. Sa capacité, sa formation, tout le reste entre en ligne
de compte selon l'économie de peuple, seulement pas ce qu'il
fait comme travail.
84
Question : Pourquoi l'activité spirituelle libre est-elle
dévalorisante ?
085
Rudolf Steiner : Elle est dévalorisante dans le sens où elle
annule à son tour ce qui est formé comme valeurs d'un côté. Les
Romains ont eu une économie de peuple instinctive très fine -
mais cela convenait à un autre caractère de peuple - en ce sens
qu'ils n'ont pas parlé seulement de pain, mais de pain et de
jeux. Et ils tenaient compte des deux, du pain et des jeux, dans
ce qui devait être compté dans l'organisme social de leur point
de vue. Ils se disaient : de la même manière que lorsque je
produis une miche de pain, elle doit à son tour disparaître -
elle doit vraiment disparaître -, de la même manière, ce qu'il y
a de travail pour produire du pain doit effectivement
disparaître à son tour dans le processus social par le travail
qui est utilisé pour réaliser le jeu. Il s'agit d'une
consommation mutuelle, comme partout où il y a un organisme, il
y a une construction et une destruction réciproques. Il en va de
même ici. Vous pouvez donc effectivement voir comment l'activité
spirituelle qui se déroule de l'autre côté ne poursuit pas le
processus, mais le ramène en arrière. C'est pourquoi j'ai
toujours dessiné un cycle. Nature, travail, capital. - La
nature, le travail, le capital se retournent en eux-mêmes et le
processus entier est annulé lorsqu'il est retourné à la nature.
086
Question : Peut-on également inclure le travail de l'économie
privée dans le concept d'économie de peuple ?
87
Rudolf Steiner : On doit aussi le faire ! À l'intérieur de
l'économie privée, très certainement.
88
Objection : Je pense que je ne peux pas inclure le travail privé
dans le concept de l'économie de peuple.
89
Rudolf Steiner : Cela vient du fait qu'il y a ici une ambiguïté
dans le mot. Il y a une ambiguïté dans le fait que l'on appelle
déjà économie de peuple un regroupement d'économies privées. Il
faudrait avoir un terme plus général/sur ordonné.
90
Question : Le travail est-il seulement l'activité qui doit être
dirigée vers un objet bien déterminé afin de le rendre
consommable ?
91
Rudolf Steiner : C'est le cas. On a la tache, dans l'économique
e peuple, de ne pas simplement former, je dirais, des
définitions philosophiques abstraites. C'est quelque chose que
l'on peut éventuellement s'imposer comme passe-temps
philosophique ou comme entraînement. Mais en économie de peuple,
il ne s'agit pas de former des concepts corrects, mais des
concepts que l'on peut utiliser. Tout de suite de telles gens
comme l'économiste national Lorenz von Stein ont formé des
concepts merveilleusement perspicaces, mais beaucoup d'entre eux
- peut-on dire - n'intéressent que le philosophe économique. Ils
n'ont aucune application d'économie de peuple.
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