Collection
c331 :
Conseils
d'entreprise et socialisation /
Betriebsräte und Sozialisierung
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CINQUIÈME
SOIRÉE DE DISCUSSION
Stuttgart,
24 juni 1919
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FÜNFTER
DISKUSSIONSABEND
Stuttgart,
24. Juni 1919
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 331 164-203 1989 24/06/1919 |
Les éventuelles
mises en évidence sont à usage interne,
veuillez nous en excuser.
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Traducteur:
FG v.01 - 17/07/2021 |
Éditeur: SITE |
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Président
M. Gönnewein : Au
nom de la "Bund für
Dreigliederung" (Fédération
pour la
triarticulation),
j'ouvre la discussion
de ce soir et vous
souhaite la bienvenue.
Je suppose que cette
soirée nous fera
franchir une étape
supplémentaire. Des
conseils d'entreprise
ont déjà été élus dans
différentes
entreprises, et ce
soir, ces conseils
d'entreprise auront
l'occasion d'exprimer
ici tout ce qu'ils ont
à dire, et aussi de
poser des questions
afin que le Dr Steiner
puisse les traiter en
détail, de manière à
lever tout doute. Les
événements
d'aujourd'hui nous
obligent plus que
jamais à réfléchir en
profondeur à ce que le
temps qui vient nous
apportera. Je suppose
donc que toutes les
personnes présentes
profiteront pleinement
de la discussion. Je
vais maintenant donner
la parole en
ouverture
au Dr Steiner.
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01
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Vorsitzender
Herr Gönnewein: Im Namen des
«Bundes für Dreigliederung»
eröffne ich hiermit den heutigen
Diskussionsabend und heiße Sie
hierzu herzlich willkommen. Ich
nehme an, daß uns der heutige
Abend einen Schritt weiterführt.
In verschiedenen Betrieben sind
schon Betriebsräte gewählt
worden, und am heutigen Abend
wird diesen Betriebsräten die
Gelegenheit gegeben, hier alles
das zum Ausdruck zu bringen, was
sie zu sagen haben, und ferner
Fragen zu stellen, damit sie von
Dr. Steiner eingehend behandelt
werden können, damit etwaige
Zweifel beseitigt werden. Die
heutigen Ereignisse zwingen uns
mehr denn je, uns eingehend mit
dem zu befassen, was uns die
kommende Zeit bringt. Deshalb
nehme ich an, daß alle
Anwesenden von der Diskussion
ausgiebig Gebrauch machen
werden. Ich erteile das Wort zur
Eröffnung Herrn Dr. Steiner.
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Mots
d'introduction
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02
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Einleitende
Worte
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Rudolf
Steiner : Mes considérés
présents
! Je
veux, comme cela s’est
aussi passé sinon lors
de ces réunions, envoyer
une brève introduction
et
j’espère
que tout ce qui est
important à discuter
aujourd'hui sera
évoqué dans la
discussion.
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03
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Rudolf
Steiner: Meine werten
Anwesenden! Ich will, wie das
auch sonst in diesen
Versammlungen geschehen ist,
zunächst nur eine kurze
Einleitung vorausschicken und
hoffe, daß alles, was an
Wichtigem heute zu besprechen
ist, in der Diskussion zur
Sprache kommt.
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Nous
nous sommes donc
maintenant réunis
à plusieurs reprises
ici pour discuter de
la question de
l'élection des
conseils d'entreprise
et, lors de ces
réunions, nous avons
essayé de préciser le
point de vue duquel
la question des
conseils d'entreprise
doit être traitée ici,
la manière dont elle
doit être traitée du
point de vue de
l'organisme social
triarticulé.
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04
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Wir
haben uns ja jetzt wiederholt
hier versammelt, um die Frage
der Betriebsrätewahl zu
besprechen, und wir haben
versucht, uns in diesen
Versammlungen klarzumachen, von
welchem Gesichtspunkt aus die
Betriebsrätefrage hier zu
behandeln ist, wie sie zu
behandeln ist vom Standpunkt des
dreigliedrigen sozialen
Organismus aus.
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Cet
organisme social
triarticulé
devrait
articuler
l'ensemble de la vie
sociétale
dans
les
trois parties, notamment
l'économique, le
juridique ou étatique
et le sous-organisme
spirituel. Donc,
ce qui jusqu'à présent
a été fusionné de
manière chaotique en
un État unifié doit
être découpé
en ses trois membres conformes
à la nature.
On peut maintenant
demander : pourquoi
cela devrait-il se passer
? - Cela devrait
se passer
parce que l'évolution
historique jusqu'à
présent elle-même
pousse à cette triarticulation.
Cette évolution
historique de
l'humanité nous montre
que
tout de suite au
cours des trois ou
quatre derniers
siècles, et surtout au
XIXe et au début du
XXe siècle, tout ce que
sont les relations
humaines
s’est
glissé
ensemble
dans
l'État unitaire, et
que c'est tout
de suite
parce que les
conditions/rapports
économiques se
sont
glissées
avec les conditions
étatiques et
spirituelles que nous
sommes
tombés dans les
catastrophes. Avant
qu’on
ne
veuille
pas envisager
que
c'est
seulement
possible
de progresser que vers
un assainissement
des conditions, et
donc aussi dans le
développement de
l'humanité, en ce
qu’on triarticule
cet État unitaire dans
les
trois parties, on
ne pourra
progresser
n’importe
comment
ni dans la
socialisation ni dans
la démocratie. C'est
pourquoi nous avons aussi
ici saisi de l’œil
la question des
conseils d'entreprise
du point de vue de la
vie de
l’économie
indépendante. Vous
voyez, vous
pouvez le
plus facilement
envisager
la nécessité de
l’articulation/du
membrement de
l'État unitaire
jusqu'ici infructueux
en trois membres
lorsque
vous réalisez à quel
point tout dans la vie
de
l’économie
diffère de l'a
vie étatique et
spirituelle
réelle.
Dans la vie de
l’économie,
tout est, d'un côté,
soumis aux
conditions naturelles.
Celles-ci
sont parfois comme
ceci, parfois comme
cela, et sont sujettes
à changement. Le
nombre de
la population joue aussi
un rôle. Ensuite, dans
la vie économique,
tout dépend de
ce que
les humains
s’articulent
en certaines branches
de métiers,
états
professionnels.
En outre, dans la vie
économique, est
contenu un
facteur individuel,
personnel, c’est
la somme des besoins
humains. N’est-ce
pas, il
est facile de voir que
la somme des besoins
humains transformerait
les humains
en une sorte de
machine de la vie sociétale
si l'on voulait
réguler les besoins de
l'individu d'une
manière ou d'une
autre. C'est pourquoi
vous trouverez qu'il
est clairement indiqué
dans la façon
de voir
socialiste et déjà chez
Marx que, dans la
communauté socialiste
réelle, il ne devrait
pas y avoir une
formation, une
régulation
des besoins de
l'individu. L’un
a les
besoins, un autre les
siens,
et il ne peut s'agir que
l’on
prescrive
aux humains,
à partir d'un endroit
central quelconque, ce
dont ils ont besoin,
mais de découvrir par
la vie quels sont les
besoins et de
s'assurer, par la
production, que les
besoins peuvent
réellement être
satisfaits.
01331165168198924061919
Voyez-vous, vous pouvez le
plus facilement comprendre la
nécessité de l'articulation en
trois membres du l'état
unitaire jusqu'à présent raté,
si vous reconnaissez, comment
tout se différencie dans la
vie de l'économie de la vie
étatique et spirituelle à
proprement parler. Dans la vie
économique, tout est soumis
d'un côté aux conditions
naturelles. Celles-ci sont une
fois ainsi, une fois
autrement, et sont soumises à
changements. Le nombre de la
population joue aussi un rôle.
Alors tout dépend dans la vie
de l'économie, de ce que les
humains s'articulent en
branches professionnelles, en
catégories professionnelles.
Plus loin un facteur
individuel, personnel est
contenu dans la vie de
l'économie, c'est la somme des
besoins humains. Ce n'est pas
difficile de considérer,
n'est-ce pas, que la somme des
besoins humains ferait de la
vie sociale une sorte de
machine, si on voulait régler
les besoins de l'individu
d'une manière ou d'une autre.
À cause de cela vous trouvez
aussi dans la façon de voir
socialiste et déjà exposé
distinctement chez Marx, que
dans un véritable système
commun socialiste, une
normalisation, une régulation
des besoins de l'individu ne
devrait pas avoir lieu. L'un a
ces besoins, l'autre ceux-là,
et il ne peut s'agir que l'on
fourgue aux humains d'une
quelconque position centrale,
quels besoins ils doivent
avoir, mais de ce que l'on
fonde les besoins à partir de
la vie et veille par la
production, que les besoins
pourront être vraiment
satisfaits.
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05
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Dieser
dreigliedrige soziale Organismus
soll ja das gesamte
gesellschaftliche Leben
gliedern in die drei Teile,
nämlich in den wirtschaftlichen,
den rechtlichen oder staatlichen
und den geistigen
Unterorganismus. Also dasjenige,
was bisher chaotisch
zusammengeschmolzen war zu
einem Einheitsstaat, das soll in
seine naturge‑ mäßen drei
Glieder zerteilt werden. Man
kann nun fragen: Warum soll denn
dies eigentlich geschehen? — Es
soll geschehen, weil die
bisherige geschichtliche
Entwicklung selbst nach dieser
Dreigliederung drängt. So zeigt
uns diese geschichtliche
Entwicklung der Menschheit, daß
sich gerade im Laufe der drei
bis vier letzten Jahrhunderte,
insbesondere aber im 19. und zu
Beginn des 20. Jahrhunderts,
alles, was menschliche
Beziehungen sind,
zusammengeschoben hat in den
Einheitsstaat und daß wir gerade
dadurch, daß sich die
wirtschaftlichen Verhältnisse
mit den staatlichen und den
geistigen Verhältnissen
zusammengeschoben haben, in die
Katastrophen hineingeraten
sind. Bevor man nicht einsehen
will, daß es nur möglich ist, in
bezug auf eine Gesundung der
Verhältnisse und damit auch in
der Entwicklung der Menschheit,
weiterzukommen dadurch, daß man
diesen Einheitsstaat in die drei
Teile gliedert, wird man
überhaupt mit gar nichts, weder
mit der Sozialisierung noch mit
der Demokratie irgendwie
weiterkommen können. Daher haben
wir auch hier die
Betriebsrätefrage vom
Standpunkte des selbständigen
Wirtschaftslebens aus ins Auge
gefaßt. Sehen Sie, Sie können am
leichtesten die Notwendigkeit
der Gliederung des bisher
verfehlten Einheitsstaates in
die drei Glieder einsehen, wenn
Sie erkennen, wie sich alles im
Wirtschaftsleben unterscheidet
vom eigentlich staatlichen und
geistigen Leben. Im
Wirtschaftsleben ist alles
einerseits den Naturbedingungen
unterworfen. Diese sind mal so,
mal so und unterliegen
Veränderungen. Auch spielt die
Bevölkerungszahl eine Rolle.
Dann hängt im Wirtschaftsleben
alles davon ab, daß sich die
Menschen in gewisse
Berufszweige, Berufsstände
gliedern. Ferner ist im
Wirtschaftsleben ein
individueller, ein persönlicher
Faktor enthalten, das ist die
Summe der menschlichen
Bedürfnisse. Nicht wahr, es ist
ja leicht einzusehen, daß die
Summe der menschlichen
Bedürfnisse die Menschen zu
einer Art Maschine des
gesellschaftlichen Lebens machen
würde, wenn man irgendwie regeln
wollte die Bedürfnisse des
einzelnen. Daher finden Sie ja
auch in der sozialistischen
Anschauung und schon bei Marx
deutlich ausgesprochen, daß im
wirklichen sozialistischen
Gemeinwesen eine Formierung,
eine Regelung der Bedürfnisse
des einzelnen nicht stattfinden
soll. Der eine hat die
Bedürfnisse, ein anderer jene,
und es kann nicht darum gehen,
daß man von irgendeiner
Zentralstelle aus den Menschen
vorschreibt, welche Bedürfnisse
sie haben sollen, sondern darum,
daß man aus dem Leben heraus die
Bedürfnisse ergründet und durch
die Produktion dafür sorgt, daß
die Bedürfnisse wirklich
befriedigt werden können.
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Lorsqu'on
jette ainsi un coup d’œil sur
toute la vie de l'économie,
alors on arrivera déjà sur ce
que tout doit reposer sur le
principe du contrat dans la
vie de l'économie. Tout ce qui
fait la vie de l'économie,
repose donc, ou devrait
reposer sur la
prestation
et la
contre-prestation
à l'intérieur d'un système
social commun. Ce fait repose
donc aujourd'hui aussi à la
base des revendications du
prolétaire, parce
qu’on
a établi qu’il
n’est
aujourd'hui encore absolument
pas pris
en compte, à savoir qu'à la
prestation doit correspondre
une contre-prestation.
Aujourd'hui règne toujours
encore le principe, que l'on
extrait du travail humain, ce
qu'on a besoin ou croit avoir
besoin pour soi, sans que l'on
ait besoin de livrer pour cela
une contre-prestation. Par
cela il vient aujourd'hui à
l'expression dans les
revendications des masses
prolétaires qu'à l'avenir il
n'y aura plus la possibilité
que l'on satisfasse ses
besoins des prestations de la
population travailleuse, sans
que celle-ci obtienne une
contre-prestation. Vis-à-vis
de soi, on
doit être dans la
clarté sur
ce que
dans la vie de l'économie il
en va toujours des conditions
concrètes, donc les
conditions naturelles, la
sorte de métier, le
travail, la prestation. On
peut seulement gérer/faire
économie, quand on établit des
rapports entre les différentes
sortes de prestations. Tout ce
qui sera fourni aujourd'hui ne
peut pas toujours être
valorisé de la même manière.
Des prestations qui seront seulement
effectuées
dans l'avenir doivent aussi
être prévues. Oui, on devrait
donc dire beaucoup là encore,
si
on voulait
caractériser complètement la
vie de l'économie de cette
manière.
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06
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Wenn
man so das ganze
Wirtschaftsleben überblickt,
dann wird man schon darauf
kommen, daß im Wirtschaftsleben
alles beruhen muß auf dem
Vertragsprinzip. Alles das, was
das Wirtschaftsleben ausmacht,
beruht ja, oder soll innerhalb
eines sozialen Gemeinwesens
beruhen, auf Leistung und
Gegenleistung. Diese Tatsache
liegt ja heute auch den
Forderungen der Proletarier
zugrunde, da man festgestellt
hat, daß dieser Tatsache heute
noch keineswegs Rechnung
getragen wird, nämlich daß der
Leistung eine Gegenleistung
entsprechen muß. Heute herrscht
immer noch das Prinzip vor, daß
man aus der Menschenarbeit
dasjenige herausholt, was man
für sich braucht oder zu
brauchen glaubt, ohne daß man
dafür eine Gegenleistung zu
liefern braucht. Daher kommt
heute in den Forderungen der
proletarischen Massen zum
Ausdruck, daß es in Zukunft
nicht mehr die Möglichkeit geben
soll, daß man seine Bedürfnisse
aus den Leistungen der
arbeitenden Bevölkerung
befriedigt, ohne daß diese eine
Gegenleistung erhält. Man muß
sich darüber im klaren sein, daß
es im Wirtschaftsleben immer
auf die konkreten Verhältnisse
ankommt, also auf die
Naturbedingungen, die Art der
Berufe, die Arbeit, die
Leistung. Man kann nur
wirtschaften, wenn man
Zusammenhänge herstellt
zwischen den verschiedenen
Arten von Leistungen. Es kann
nicht immer alles in gleicher
Weise verwertet werden, was
heute geleistet wird. Es müssen
auch Leistungen, die erst in der
Zukunft erbracht werden,
vorausgesehen werden. Ja, man
müßte da noch vieles sagen, wenn
man das Wirtschaftsleben in
dieser Weise vollständig
charakterisieren wollte.
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Parce
que dans la vie de l'économie
tout doit donc consister en
prestation et
contre-prestation et comme ces
deux sont dépendantes de
différentes choses, tout doit
reposer sur le principe du
contrat dans la vie de
l'économie. Dans l'avenir nous
devons avoir des coopératives,
des associations dans la vie de
l’économie,
qui fondent leurs prestations
et contre prestations
réciproques sur le principe du
contrat, sur les contrats
qu'elles concluent entre
elles. Ce principe du contrat
doit dominer sur toute la vie,
et en particulier la vie à
l'intérieur des coopératives
de consommation, des
coopératives de production et
des coopératives
professionnelles. Un contrat
est toujours limité d'une
certaine façon. Lorsqu’aucune
prestation n’est plus
réalisée, alors il n'a plus de
sens, alors il perd sa valeur.
Là-dessus repose toute la vie
de l'économie.
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07
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Weil
also alles im Wirtschaftsleben
auf Leistung und Gegenleistung
beruhen muß und weil diese
beiden von verschiedenen Dingen
abhängig sind, muß im
Wirtschaftsleben alles beruhen
auf dem Vertragsprinzip. Wir
müssen in Zukunft
Genossenschaften, Assoziationen
im Wirtschaftsleben haben,
welche ihre gegenseitigen
Leistungen und Gegenleistungen
gründen auf das Vertragsprinzip,
auf die Verträge, die sie
miteinander schließen. Dieses
Vertragsprinzip muß das ganze
Leben und insbesondere das Leben
innerhalb der
Konsumgenossenschaften,
Produktionsgenossenschaften und
Berufsgenossenschaften
beherrschen. Ein Vertrag ist
immer irgendwie befristet. Wenn
keine Leistungen mehr erbracht
werden, dann hat er keinen Sinn
mehr, dann verliert er seinen
Wert. Darauf beruht das ganze
Wirtschaftsleben.
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La
vie de droit repose sur
quelque chose de
fondamentalement autre. Elle
repose sur ce que, de manière
démocratique seront
atteintes/trouvées toutes les
mesures par lesquelles chaque
humain est égal à chaque autre
en rapport avec les droits
humains. Aux droits humains
appartient aussi le droit du
travail. Pour cela chaque être
humain devenu majeur peut prendre
fait et cause.
Chaque humain, qui est devenu
majeur, peut prendre part -
soit directement par exemple
par référendum ou
indirectement par
choix/élection respectivement
par une représentation de
peuple - à l'établissement des
droits qui ont à régner entre
humains égaux. À cause de
cela, règne sur le sol
politique, de l'état ou du
droit non le contrat, mais la
loi. Des lois régleront dans
l'avenir, par exemple aussi
les conditions/les
rapports
de travail. Ainsi seront
établis par des lois le temps,
la mesure et la façon du
travail, pendant que ce qui
sera à fournir à l'intérieur
du temps de travail
fixé/convenu légalement sera
réglé par des contrats à
l'intérieur du corps de
l'économie.
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08
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Auf
etwas fundamental anderem beruht
das Rechtsleben. Es beruht
darauf, daß in demokratischer
Weise alle diejenigen Maßnahmen
getroffen werden, durch die
jeder Mensch mit Bezug auf die
Menschenrechte jedem anderen
gleich ist. Zu den
Menschenrechten gehört auch das
Arbeitsrecht. Dafür kann jeder
mündig gewordene Mensch
eintreten. Jeder Mensch, der
mündig geworden ist, kann
teilnehmen -- entweder direkt
auf dem Wege eines Referendums
zum Beispiel oder indirekt durch
Wahl beziehungsweise durch eine
Volksvertretung -- an der
Festsetzung derjenigen Rechte,
die unter gleichen Menschen zu
herrschen haben. Daher herrscht
auf dem Rechts- oder Staats-
oder politischen Boden nicht der
Vertrag, sondern das Gesetz.
Gesetze werden in der Zukunft
zum Beispiel auch die
Arbeitsverhältnisse regeln. So
werden durch Gesetze festgelegt
sein Zeit, Maß und Art der
Arbeit, während das, was dann
innerhalb der gesetzlich
festgelegten Arbeitszeit zu
leisten ist, durch Verträge
innerhalb des Wirtschaftskörpers
geregelt wird.
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De
toute autre sorte est à
nouveau la vie de l'esprit. La
vie de l'esprit repose sur ce
qu'en elle l'humanité peut
développer ses capacités pour
la vie de l'état et de
l'économie. Mais cela est
seulement possible, quand on
créé, dans la vie de l'esprit,
le fondement pour ce qu'on
amène à évolution, à
déploiement à la mesure de la
chose, les facultés humaines
se développent,
qui ne sont donc pas
simplement données à l'humain
par la naissance, mais devront
être en premier déployées. Ce
serait une grande erreur, lorsqu’on
croit que les facultés
spirituelles et aussi
physiques - ces dernières sont
donc au fond de même valeur
que les spirituelles -
pourraient être reconnues et
soignées de la même manière
que les choses étatiques et
économiques. Ce qui par
exemple s'étend sur
l'éducation et l'enseignement
ne peut reposer ni sur des
contrats ni sur des lois ou
décrets, mais cela doit
reposer sur des conseils, qui
seront donnés pour le
développement/l'évolution des
facultés.
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09
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Von
ganz anderer Art ist wiederum
das Geistesleben. Das
Geistesleben beruht darauf, daß
in ihm die Menschheit ihre
Fähigkeiten entwickeln kann für
das Staats- und
Wirtschaftsleben. Das ist aber
nur möglich, wenn man im
Geistesleben die Grundlage dafür
schafft, daß man die sich
entwickelnden menschlichen
Fähigkeiten, die ja dem Menschen
nicht mit der Geburt einfach
gegeben sind, sondern erst
entfaltet werden müssen,
sachgemäß zur Entwicklung, zur
Entfaltung bringt. Es würde ein
großer Irrtum sein, wenn man
glaubt, daß die geistigen und
auch die physischen Fähigkeiten
- letztere sind ja im Grunde
genommen gleichwertig den
geistigen - auf dieselbe Weise
erkannt und gepflegt werden
könnten wie die staatlichen und
wirtschaftlichen Dinge. Das, was
sich zum Beispiel auf Erziehung
und Unterricht bezieht, das kann
weder beruhen auf Verträgen noch
auf Gesetzen oder Verordnungen,
sondern es muß beruhen auf
Ratschlägen, die gegeben werden
zur Entwicklung der Fähigkeiten.
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Oui,
ces trois domaines de vie, la
vie de l'esprit, la vie de
droit et la vie de l'économie
sont quand même très
différents, ainsi que leur
mélange n'est pas seulement
une pleine impossibilité, mais
signifie une grande calamité
pour l'évolution humaine.
Notre actuel désarroi, nos
états sociaux de malheur sont
justement apparus par cette
confusion.
01331165168198924061919
Si
nous nous attaquons maintenant
à un problème tel que la
création de conseils
d'entreprise, nous devons justement
tout
d'abord comprendre à
partir duquel
des trois domaines de la vie
les mesures correspondantes
doivent être prises.
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10
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Ja,
diese drei Lebensgebiete, das
Geistesleben, das Rechtsleben
und das Wirtschaftsleben sind
doch sehr verschieden, so daß
ihre Vermischung nicht nur eine
völlige Unmöglichkeit ist,
sondern für die menschliche
Entwicklung ein großes Unheil
bedeutet. Unsere gegenwärtige
Verwirrung, die sozialen
Übelstände sind eben durch diese
Vermischung entstanden. Wenn wir
uns nun einlassen auf ein
solches Problem wie die
Begründung von Betriebsräten,
müssen wir eben zunächst erst
einmal verstehen, aus welchem
der drei Lebensgebiete heraus
die entsprechenden Maßnahmen zu
ergreifen sind.
|
Vous
voyez, vous trouvez à juste
titre dans le marxisme la
façon de voir
que
dans une communauté sociale,
chacun doit être pourvu selon
ses capacités et selon ses
besoins. Mais maintenant
la
question se pose ici : quel
est le
chemin
à suivre pour y parvenir, afin
de pourvoir réellement aux
besoins de chacun selon ses
capacités et ses besoins à
l’intérieur de
la société humaine ? - Le chemin
pour
laisser
chacun venir
à son droit en rapport à
ses capacités
est
celui
par
une vie de
l’esprit
totalement libre, indépendante
de la vie économique et de la
vie de l'État, et de son
système éducatif et scolaire.
Et la possibilité de laisser
chacun s'épanouir par rapport
à ses besoins n'est donnée que
dans une vie économique
indépendante. Entre les deux,
il y a ce qui a été oublié
dans le marxisme, la vie de
droit,
qui a à voir avec ce qui ne
s'exprime ni dans la vie de
l’économie
ni dans la vie de
droit,
mais qui dépend simplement du
fait que l'on a atteint la
majorité et, que
dans un espace
domaine
clos en lui-même, se
développe un rapport
a chaque citoyen qui a atteint
la majorité. Ce que je fais
dans la vie de
l’économique
est soumis aux lois de la
production, de la circulation
et de la consommation des
marchandises. La façon dont je
travaille dans la vie de
l’économie
est soumise à la loi. Cette
distinction doit désormais
être faite de manière
fondamentale. Ce n'est que de
cette manière que nous
pourrons dépasser ce que l'on
appelle aujourd'hui le
capitalisme et ce qui
constitue le système salarial
actuel. Car le fait que le
capital et le système salarial
soient des composantes de la
vie économique sape en fait
tout ce qui pourrait mener la
vie économique à la santé.
Mais ne devrait
pas croire
que
les choses sont aussi simples
que beaucoup de gens se
le représentent encore
aujourd'hui. Si
nous commençons quand
même à
faire un travail vraiment
positif, d'abord avec les
conseils d'entreprise et
ensuite avec les conseils
économiques, il deviendra
alors évident que ce travail en
sera
un
grand,
un
complet/englobant.
[04331169173198924061919]
Aux
plus difficiles tâches à
l'intérieur de la
socialisation ainsi nommée, il
appartient de découvrir
comment à l'intérieur de
l'ordre social prestation et
contre-prestation pourront
être régulées de manière
correcte. Et les conseils
d'entreprise auront à faire le
premier début avec cette
régulation, donc avec la vraie
socialisation. Cela signifie
qu'aux conseils d'entreprise
est fixé un grand but,
entièrement fondamental, car
ils auront sérieusement à
faire pour la première fois
avec ce dont les autres ne
parlent qu'en phrases :
avec la socialisation. Ce que
les gens se représentent
aujourd'hui le plus souvent
sous socialisation, pour la
grande part ce n'est non
seulement pas une
socialisation, mais dans le
meilleur des cas une sorte de
fiscalisation. Dans quelques
cas aucune pensée et
représentation claire ne sont
absolument disponibles.
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11
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Sehen
Sie, Sie finden mit Recht im
Marxismus die Auffassung, daß in
einem sozialen Gemeinwesen jeder
nach seinen Fähigkeiten und nach
seinen Bedürfnissen versorgt
sein muß. Aber hier stellt sich
nun die Frage: Welches ist der
Weg dahin, um innerhalb der
menschlichen Gesellschaft jeden
wirklich nach seinen Fähigkeiten
und Bedürfnissen zu versorgen? —
Der Weg, um jeden in bezug auf
seine Fähigkeiten zu seinem
Rechte kommen zu lassen, ist der
über ein vollständig freies, vom
Wirtschafts- und Staatsleben
unabhängiges Geistesleben mit
dem Erziehungs- und Schulsystem.
Und die Möglichkeit, jeden in
bezug auf seine Bedürfnisse zu
seinem Recht kommen zu lassen,
ist nur gegeben in einem
selbständigen Wirtschaftsleben.
Dazwischen liegt dann das, was
im Marxismus vergessen worden
ist, das Rechtsleben, das es zu
tun hat mit dem, was weder im
Wirtschaftsleben noch im
Geistesleben zum Ausdruck kommt,
sondern was einfach davon
abhängt, daß man ein mündig
gewordener Mensch ist und
innerhalb eines in sich
geschlossenen Gebietes ein
Verhältnis entwickelt zu jedem
mündigen Bürger. Das, was ich im
Wirtschaftsleben tue, das
unterliegt den
Gesetzmäßigkeiten der
Warenproduktion, der
Warenzirkulation und der
Warenkonsumtion. Wie ich im
Wirtschaftsleben arbeite, das
unterliegt dem Recht. Diese
Unterscheidung, die muß von nun
an in fundamentaler Weise
gemacht werden. Nur dadurch
kommt man überhaupt über
dasjenige hinaus, was man heute
Kapitalismus nennt und was das
heutige Lohnsystem ausmacht.
Denn dadurch, daß das Kapital
und das Lohnsystem Bestandteile
des Wirtschaftslebens sind, wird
tatsächlich alles das
untergraben, was das
Wirtschaftsleben zu einer
Gesundung führen könnte. Aber
man sollte nur nicht glauben,
daß die Dinge wirklich so
einfach liegen, wie sich das
viele Leute heute noch
vorstellen. Doch wenn wir
beginnen werden, zunächst mit
den Betriebsräten und dann mit
den Wirtschaftsräten, eine
wirklich positive Arbeit zu
leisten, dann wird es sich
zeigen, daß diese Arbeit eine
große, eine umfassende sein
wird. Zu den schwierigsten
Aufgaben innerhalb der
sogenannten Sozialisierung
gehört, herauszufinden, wie
innerhalb der sozialen Ordnung
Leistung und Gegenleistung in
der richtigen Weise reguliert
werden können. Und den ersten
Anfang mit dieser Regulierung,
also mit der wahren
Sozialisierung, werden die
Betriebsräte zu machen haben.
Das bedeutet, daß den
Betriebsräten ein großes, ganz
fundamentales Ziel gesteckt ist,
denn sie werden zum ersten Male
Ernst machen müssen mit dem,
wovon die anderen nur in
Phrasen reden: mit der
Sozialisierung. Das, was sich
die Leute heute zumeist unter
Sozialisierung vorstellen, das
ist zum großen Teil nicht nur
keine Sozialisierung, sondern
bestenfalls eine Art
Fiskalisierung. In einigen
Fällen liegen überhaupt keine
klaren Gedanken und
Vorstellungen vor.
|
Beaucoup
de gens se représentent
aujourd'hui justement la
chose, comme dit, beaucoup
trop simplement, ce qui est
aussi en pendant
avec ce que la science de
l'économie et absolument, la
science du vivre ensemble
humain – pardonnez-moi
l'expression - reposent
encore dans les langes, donc
encore pas une fois qu’elle
n'est encore pas du tout née.
On dit maintenant certes avec
plein droit : dans le
futur ne devrait pas être
produit pour profiter, mais il
devrait être produit pour
consommer. - Cela est
entièrement juste, car on veut
exprimer avec cela qu'il
s'agit de ce que chacun reçoive
ce qui correspond à ses
besoins. Mais avec cela ne
serait pas encore créer une
communauté saine. Celle-ci
sera alors
premièrement
donnée quand vis-à-vis de
la
prestation se tient une
contre-prestation, quand donc
l'humain, pour ce que les
autres travaillent pour lui,
fabriquent pour lui et lui
livre, est enclin à
produire une contre-prestation
de même valeur correspondante.
Et tout de suite ce problème
est justement très difficile à
traiter, ce que vous pouvez
aussi voir de ce que la
science actuelle n'a pas du
tout encore une quelque
représentation concrète et
aussi pas de proposition
concrète et respectivement ne
peut rien faire là-dessus.
Vous trouvez dans le meilleur
des cas actuellement,
la
proposition de placer à la
place de l’État existant
jusqu'à
présent, l’État économique,
une sorte de grande
coopérative économique.
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12
|
Viele
Leute stellen sich heute die
Sache eben, wie gesagt, viel zu
einfach vor, was auch damit
zusammenhängt, daß die
Wirtschaftswissenschaft und
überhaupt die Wissenschaft vom
menschlichen Zusammenleben —
verzeihen Sie den Ausdruck —
noch in den Windeln liegt, ja
noch nicht einmal das, denn sie
ist eigentlich noch gar nicht
geboren. Man sagt nun zwar mit
vollem Recht: In der Zukunft
soll nicht produziert werden, um
zu profitieren, sondern es soll
produziert werden, um zu
konsumieren. — Das ist ganz
richtig, denn man will damit
ausdrücken, daß es darauf
ankommt, daß jeder das bekommt,
was seinen Bedürfnissen
entspricht. Aber damit wäre
noch kein gesundes Gemeinwesen
geschaffen. Dieses ist erst
dann gegeben, wenn der Leistung
eine Gegenleistung
gegenübersteht, wenn also der
Mensch geneigt ist, für das, was
die anderen für ihn arbeiten,
für ihn erzeugen und an ihn
liefern, eine entsprechend
gleichwertige Gegenleistung zu
erbringen. Und gerade dieses
Problem ist eben sehr schwierig
zu behandeln, was Sie auch
daraus ersehen können, daß die
gegenwärtige Wissenschaft noch
gar keine irgendwie konkrete
Vorstellung und auch keine
konkreten Vorschläge hierzu hat
beziehungsweise machen kann. Sie
finden heute bestenfalls den
Vorschlag, an die Stelle des
bisherigen Staates den
Wirtschaftsstaat, eine Art
großer wirtschaftlicher
Genossenschaft, zu stellen.
|
Mais
voyez-vous, à cela on ne voit
pas que c'est impossible
d'administrer un corps
économique centralisé quand il
dépasse une certaine grandeur
et englobe différentes
branches de l'économie. Mais
cela les gens le verront en
premier quand ils auront
effectivement établi l’État de
l'économie ainsi nommé. Alors,
ils verraient déjà que la
chose ne va pas ainsi. La
chose devra justement être
réglée de toute autre manière,
notamment
ainsi
que quand on retient aussi le
principe de base, que doit
être produit pour consommer,
en face de la prestation doit
être malgré tout une
contre-prestation
correspondante. On peut
maintenant dire : donc,
ne nous soucions pas de la
valeur de comparabilité d'une
marchandise avec l'autre
marchandise. - Ce
qu'aujourd'hui maints
économistes de
peuple
disent, sonne ainsi : nous
nous soucions seulement des
besoins et produisons alors
centralement ce qui est
nécessaire pour la
satisfaction des besoins, et
répartissons cela. - Oui, mais
voyez-vous, la se met alors en
évidence qu'on est contraint
d'introduire la contrainte au
travail. Mais cela est une
terrible mesure, en
particulier lorsqu’elle
n'est pas nécessaire. Et elle
n'est pas nécessaire ! La
contrainte au travail sera
seulement tenue pour
nécessaire
parce qu'on s'adonne à la
superstition qu'il n'y a pas
d'autre moyen que la
contrainte au travail, pour
réaliser le principe de
prestation et
contre-prestation. En plus, on
ne réfléchit pas à quels
moyens raffinés seront trouvés
dans l'avenir pour se
soustraire au travail quand
par exemple la contrainte au
travail serait introduite
par la loi. Donc, il ne s'agit
absolument pas de ce que la
contrainte au travail n'est
purement pas nécessaire, mais
il s'agit de ce qu'elle ne
pourrait pas du tout être mise
à exécution. Mais, comme dit,
le fait principal reste
qu'elle n'est pas nécessaire
quand on met le principe à
exécution sans reste, qu'à
chaque prestation doit aussi
se tenir en face la
contre-prestation
correspondante. On peut
concrétiser cela maintenant
de
la manière suivante.
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13
|
Aber
sehen Sie, dabei übersieht man,
daß es unmöglich ist, einen
Wirtschaftskörper, wenn er über
eine bestimmte Größe hinausgeht
und zu verschiedene
Wirtschaftszweige umfaßt,
zentralistisch zu verwalten.
Das aber würden die Leute erst
einsehen, wenn sie tatsächlich
den sogenannten Wirtschaftsstaat
eingerichtet haben. Dann würden
sie schon sehen, daß die Sache
so nicht geht. Die Sache muß
eben in ganz anderer Weise
geregelt werden, nämlich so,
daß, auch wenn man an dem
Grundsatz festhält, daß
produziert werden muß, um zu
konsumieren, dennoch der
Leistung eine entsprechende
Gegenleistung gegenüberstehen
muß. Man kann nun sagen: Also
kümmern wir uns nun nicht um den
vergleichsweisen Wert der einen
Ware mit der anderen Ware. —
Das, was heute manche
Volkswirtschafter sagen, klingt
so: Wir kümmern uns nur um die
Bedürfnisse und produzieren dann
zentralistisch das, was zur
Befriedigung der Bedürfnisse
notwendig ist, und verteilen
das. — Ja, aber sehen Sie, da
stellt sich dann heraus, daß man
genötigt ist, den Arbeitszwang
einzuführen. Dies ist aber eine
furchtbare Maßnahme,
insbesondere dann, wenn sie
nicht notwendig ist. Und sie ist
nicht notwendig! Der Arbeits‑
zwang wird nur für notwendig
gehalten, weil man sich dem
Aberglauben hingibt, daß es
kein anderes Mittel gibt als den
Arbeitszwang, um das Prinzip
von Leistung und Gegenleistung
zu verwirklichen. Außerdem
bedenkt man nicht, was für
raffinierte Mittel in der
Zukunft, wenn zum Beispiel der
Arbeitszwang gesetzmäßig
eingeführt würde, gefunden
werden, um sich der Arbeit zu
entziehen. Also, es handelt sich
durchaus nicht darum, daß bloß
der Arbeitszwang nicht notwendig
ist, sondern es handelt sich
auch darum, daß er gar nicht
durchgeführt werden könnte.
Aber, wie gesagt, die Hauptsache
bleibt, daß er nicht nötig ist,
wenn man restlos das Prinzip
durchführt, daß jeder Leistung
auch eine entsprechende
Gegenleistung gegenüberstehen
muß. Dies kann man nun in der
folgenden Weise konkretisieren.
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N'est-ce
pas, les humains doivent
travailler quand ils veulent
vivre dans la société humaine,
cela signifie fournir quelque
chose. Par cela ils produisent
quelque chose qui a une
signification pour les autres.
Ce que
l'un
produit, cela doit avoir une
certaine valeur. Il doit pour
ce qu'il produit, pouvoir
échanger ce qu'il a besoin de
produits
des autres pour la
satisfaction de ses besoins,
et d’ailleurs
pour un certain temps. Par
ce qu'il échange, il
doit pouvoir satisfaire ses
besoins aussi longtemps qu'il
ait à
nouveau élaboré
un produit de même sorte.
Prenons un exemple
simple : je fabrique une
paire de bottes, ainsi cette
paire de bottes doit être de
valeur telle
que
contre cette paire de bottes
je puisse échanger ce dont
j'ai besoin jusqu'à ce que
j'ai produit une nouvelle
paire de bottes. Alors
on
a pour
la première fois
un véritable critère
d'appréciation quand on
implique tout ce qui doit être
payé pour les humains qui ne
peuvent travailler, pour les
enfants qui doivent être
éduqués, les inaptes au
travail, les invalides et
ainsi de suite. Il est
possible d'en trouver le prix
correct de la marchandise.
Mais pour cela est nécessaire
ce qui suit : dans
l'instant en effet où trop de
travailleurs travaillent à un
article, cela signifie, où un
article sera fabriqué en trop
grande quantité, dans
l'instant il devient à nouveau
trop peu cher. Là je ne reçois
pas autant que je puisse
satisfaire mes besoins jusqu'à
ce que j'ai à nouveau fabriqué
un produit identique. Dans
l'instant, où trop peu de
travailleurs travaillent, donc
un article ne sera plus
fabriqué en quantité
suffisante, il devient trop
cher. Pourraient
seulement
l'acheter ceux-là qui
disposent de
plus
qu'un revenu normal. C'est
donc nécessaire afin qu'une
formation de prix correcte
devienne possible que soit
veiller à ce que toujours le
nombre correct de travailleurs
– aussi bien travailleurs
spirituels qu'aussi physiques
– travaillent à un article.
Cela signifie, si il se
montrait par exemple
maintenant, où nous vivons
dans un temps de transition,
qu'un quelque article soit
fabriqué dans trop
d'entreprises, donc en
excédent, ainsi on devrait
réduire au silence des
entreprises particulières et
conclure des contrats avec les
travailleurs de ces
entreprises afin qu'ils
continuent à travailler dans
une autre branche. Seul par
cela il est possible
qu'apparaissent des prix
corrects. D'une autre façon et
manière, cela n'est pas
possible. Sera trop peu
fabriqué d'un article ainsi
devraient être installés de
nouvelles entreprises pour la
production de cet article.
Cela signifie, dans la vie de
l'économie, il doit
perpétuellement être veillé à
ce que
la production se passe sous la
prise en considération de
certaines proportionnalités.
Alors le rapport de salaire,
alors le rapport de capital
peuvent
cesser, il est seulement
encore nécessaire qu'existe le
rapport de contrat entre
travailleurs spirituels et
physiques sur la correcte
[fixation de la part qui
revient à chacun de
ceux
qui
mènent à bien ensemble la
marchandise]. On vit au-devant
de cet
idéal, on espère en
cet idéal, on doit se diriger
vers
cet idéal et tout ce qui ne se
dirige pas vers
cet idéal, ce sont des
représentations confuses.
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14
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Nicht
wahr, die Menschen müssen, wenn
sie in der menschlichen
Gesellschaft leben wollen,
arbeiten, das heißt etwas
leisten. Dadurch bringen sie
etwas hervor, was für die
anderen eine Bedeutung hat.
Dasjenige, was einer
hervorbringt, das muß einen
gewissen Wert haben. Er muß für
das, was er hervorbringt,
dasjenige eintauschen können,
was er an Erzeugnissen der
anderen für die Befriedigung
seiner Bedürfnisse, und zwar für
eine gewisse Zeit, benötigt. So
lange muß er seine Bedürfnisse
befriedigen können durch das,
was er eintauscht, bis er
wiederum ein Produkt von
gleicher Art hervorgebracht hat.
Nehmen wir ein einfaches
Beispiel: Fabriziere ich ein
Paar Stiefel, so muß dieses Paar
Stiefel so viel wert sein, daß
ich gegen dieses Paar Stiefel
dasjenige eintauschen kann, was
ich brauche, bis ich ein neues
Paar Stiefel hergestellt habe.
Einen wirklichen Wertmaßstab hat
man erst dann, wenn man
einbezieht alles das, was
bezahlt werden muß für die
Menschen, die nicht arbeiten
können, für die Kinder, die
erzogen werden müssen, die
Arbeitsunfähigen, die Invaliden
und so weiter. Es ist möglich,
den richtigen Preis der Ware
herauszufinden. Hierzu aber ist
folgendes notwendig: In dem
Augenblick nämlich, wo zu viele
Arbeiter an einem Artikel
arbeiten, das heißt, wo ein
Artikel in zu großen Mengen
erzeugt wird, in dem Augenblick
wird er wiederum zu billig. Da
bekomme ich nicht so viel, daß
ich meine Bedürfnisse, bis ich
wiederum ein gleiches Produkt
erzeugt habe, befriedigen kann.
In dem Augenblick, wo zu wenig
Arbeiter arbeiten, also ein
Artikel nicht in genügender
Menge erzeugt wird, wird er zu
teuer. Es würden ihn nur
diejenigen kaufen können, die
über mehr als ein normales
Einkommen verfügen. Es ist also
notwendig, damit eine gerechte
Preisbildung möglich wird, daß
dafür gesorgt wird, daß immer
die richtige Zahl an Arbeitern —
sowohl geistige wie auch
physische Arbeiter — an einem
Artikel arbeiten. Das heißt,
würde es sich zum Beispiel
jetzt, wo wir in einer
Übergangszeit leben, ergeben,
daß irgendein Artikel in zu
vielen Betrieben erzeugt wird,
also im Übermaß erzeugt wird, so
müßte man einzelne Betriebe
stillegen und mit den Arbeitern
dieser Betriebe Verträge
abschließen, damit sie in einer
anderen Branche weiterarbeiten.
Allein dadurch ist es möglich,
daß gerechte Preise entstehen.
Auf eine andere Art und Weise
ist dies nicht möglich. Wird von
einem Artikel zuwenig erzeugt,
so müßten für die Produktion
dieses Artikels neue Betriebe
eingerichtet werden. Das heißt,
es muß fortwährend dafür gesorgt
werden im Wirtschaftsleben, daß
die Produktion unter
Berücksichtigung gewisser
Verhältnismäßigkeiten geschieht.
Dann kann das Lohnverhältnis,
dann kann das Kapitalverhältnis
aufhören, es braucht nur noch zu
bestehen das Vertragsverhältnis
zwischen geistigen und
physischen Arbeitern über die
gerechte [Festsetzung des
Anteiles, der denjenigen
zusteht, welche die Ware
gemeinsam zustande bringen].
Diesem Ideal lebt man eigentlich
entgegen, auf dieses Ideal hofft
man, auf dieses Ideal muß man
zusteuern, und alles das, was
nicht auf dieses Ideal
zusteuert, das sind unklare
Vorstellungen.
|
Ce
qui au fond sera voulu par
la triarticulation de
l'organisme social, c’est que
ne soit dispensé
aucun brouillard bleuté aux
humains,
mais que leur soit
dit ce que sont les conditions
de vie de l'organisme social,
cela signifie comment on peut
vraiment vivre. Et il est
possible que l'organisme
social actuellement malade
devienne
sain. Mais on doit alors aussi
vraiment saisir de l’œil
les conditions de vie
concrètes. C'est ce dont il
s'agit. Mais si
cela
devait
se passer, il devait être géré
économiquement ainsi que les
prix corrects apparaissent,
alors cela forme la vraie base
pour la socialisation. Les
vieux rapports de salaire
doivent être surmontés, donc
qu'on puisse se conquérir un
plus haut salaire, ce qui le
plus souvent a pour
conséquence que les denrées
alimentaires, les logements et
ainsi de suite deviennent plus
chers. La fonction, la
signification qu'a aujourd'hui
l'argent, devra être changée.
L'argent
sera dans le futur une sorte
de comptabilité changeante/déambulante,
en même temps un
enregistrement de ce qu'on a
produit et de ce qu'on peut
échanger pour cela.
Tout cela n'est pas quelque
chose qui peut seulement
être
ambitionné dans
des
décennies, mais peut être
ambitionné immédiatement, si
seulement suffisamment
d'humains le comprennent. Tout
l'autre est au fond du
Wischiwaschi/du
blabla.
C'est pourquoi la
première chose
dont il s'agit est
que
l'on
sache que pour les conseils
d'entreprise il s'agit de ce
qu'ils ne peuvent reposer sur
une loi, mais qu'ils doivent
immédiatement provenir de la
vie économique. Et ainsi, les
expériences de la vie
économique doivent se tenir au
point central dans une
assemblée d'origine des
conseils d'entreprise. Alors
se montreront déjà les
fonctions et tâches des
conseils d'entreprise. C'est
qu'on doit comprendre que
cette compagnie de conseils
d'entreprise doit provenir
notamment de la vie de
l'économie et pas de la
vieille vie de l’État et que
cette compagnie de conseils
d'entreprise doit être la
première qui montre vraiment
ce qui est socialisation.
Socialiser on le peut
seulement quand on a des collectivités
dans la vie de l'économie,
lesquelles socialisent. Et les
conseils d'entreprise
devraient être cette première
collectivité, qui vraiment
socialise à partir de la vie
de l'économie.
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15
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Was
im Grunde genommen von der
Dreigliederung des sozialen
Organismus gewollt wird, das
ist, daß den Menschen kein
blauer Dunst vorgemacht wird,
sondern daß ihnen gesagt wird,
welches die Lebensbedingungen
des sozialen Organismus sind,
das heißt, wie man wirklich
leben kann. Und es ist möglich,
daß der jetzige kranke soziale
Organismus gesund wird. Aber man
muß dann auch wirklich die
konkreten Lebensverhältnisse
richtig ins Auge fassen. Das ist
es, worauf es ankommt. Soll aber
das geschehen, soll so
gewirtschaftet werden, daß die
richtigen Preise entstehen, dann
bildet dies die wahre Grundlage
für die Sozialisierung. Die
alten Lohnverhältnisse, also daß
man sich einen höheren Lohn
erkämpfen kann, was ja meist zur
Folge hat, daß die Lebensmittel,
die Wohnungen und so weiter
teurer werden, müssen überwunden
werden. Die Funktion, die
Bedeutung, die das Geld heute
hat, muß geändert werden. Das
Geld wird in Zukunft eine Art
wandelnde Buchführung sein,
gleichsam ein Aufschreiben
dessen, was man hervorgebracht
hat und was man dafür
eintauschen kann. Dies alles ist
nicht etwas, was erst in
Jahrzehnten angestrebt werden
kann, sondern unmittelbar
angestrebt werden kann, wenn nur
genügend viele Menschen es
verstehen. Alles andere ist im
Grunde Wischiwaschi. Daher ist
es das erste, um das es sich
handelt, daß man weiß, daß es
für die Betriebsräte darauf
ankommt, daß sie nicht auf einem
Gesetz beruhen können, sondern
unmittelbar hervorgehen müssen
aus dem wirtschaftlichen Leben.
Und so müssen in einer
Urversammlung der Betriebsräte
die Erfahrungen des
wirtschaftlichen Lebens im
Mittelpunkt stehen. Dann werden
sich die Funktionen und Aufgaben
der Betriebsräte schon ergeben.
Das ist dasjenige, was man
verstehen muß, daß nämlich aus
dem Wirtschaftsleben und nicht
aus dem alten Staatsleben diese
Betriebsräteschaft hervorgehen
muß und daß diese
Betriebsräteschaft das erste
sein muß, was wirklich zeigt,
was Sozialisierung ist.
Sozialisieren kann man nur, wenn
man Körperschaften im
Wirtschaftsleben hat, welche
sozialisieren. Und die
Betriebsräte sollen diese erste
Körperschaft sein, die wirklich
aus dem Wirtschaftsleben heraus
sozialisiert.
|
On
ne peut pas socialiser par des
ordonnances
et des
lois,
mais on peut seulement
socialiser
par des
humains,
qui agissent à partir de la
vie de l'économie. À la place
de pures exigences
fantastiques, l'impulsion de
la triarticulation de
l'organisme veut placer la
vérité. Et c'est de cela qu'il
s'agit aujourd'hui.
[04331169173198924061919]
Et
c'est ce qui compte
aujourd'hui. Et je pense
qu'aujourd'hui, les humains
peuvent apprendre ce qui
compte. Jusqu'à présent, les
gens se
sont
représenté
différentes
choses par
lesquelles on pourrait améliorer
la vie malade de l'organisme
social. Et comment les choses
se
sont-elles
déroulées
?
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16
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Man
kann nicht durch Verordnungen
und Gesetze sozialisieren,
sondern man kann nur durch
Menschen sozialisieren, die aus
dem Wirtschaftsleben heraus
wirken. An die Stelle bloß
fantastischer Forderungen will
der Impuls der Dreigliederung
des Organismus die Wahrheit
stellen. Und darauf kommt es
heute an. Und ich meine, daß
heute die Menschen das, worauf
es ankommt, lernen können. Die
Menschen haben sich bisher
verschiedene Dinge vorgestellt,
wodurch man das kranke Leben des
sozialen Organismus bessern
könnte. Und wie sind die Dinge
verlaufen?
|
Vous
voyez, je l'ai déjà mentionné
plusieurs fois, et je veux mettre
à part les représentations que
se sont faites les praticiens
de la vie jusqu’à
alors,
de
janvier 1914 jusqu'en août.
Mais je veux parler de tout
ce que les praticiens se
sont
représenté
lorsque la calamité était là
et qui nous a conduit à la
catastrophe actuelle :
Bethmann Hohlkopf (tête
creuse),
je
voulais
dire Bethmann Hollweg (chemin
creux),
a dit que ce serait un
violent, mais bref
orage.
- Il a donc parlé ainsi
de
la guerre qui
venait,
et d'autres ont dit des choses
similaires, par exemple : dans
six à sept semaines, les
armées allemandes devraient
être à Paris et ainsi de
suite. C'est ce que les
praticiens ont
toujours dit
à
l'époque, et c'est toujours
ainsi que cela a
toujours été
ces dernières années. Et
maintenant, à nouveau, dans la
catastrophe
d'octobre-novembre, de
quoi n'a
ont
pas parlé ! Tout ce dont
on
a
parlé
a finalement débouché
sur le
jour d’hier,
ce qui nous a fait entrevoir
la perspective de l'épreuve et
de la misère. Il serait
temps d'arrêter d'écouter ce
que les gens prédisent une fois
ainsi
ou une fois
ainsi,
mais
qu’on
entende
enfin
ce qui
est
pensé
à partir de la
réalité.
Aujourd'hui, sera
d’ailleurs
beaucoup
parlé
quelque peu du côté
des
scientifiques de l’économie
et de l’État,
mais jamais parlé
du fait que le principe selon
lequel de
la
prestation
doit être assortie d'une contre-prestation
en retour repose sur des
principes stricts de la
réalité. Ce principe part
donc de
ce
que
chacun reçoit
pour sa prestation
ce avec
quoi il
peut satisfaire ses besoins
jusqu'à ce qu'il ait réalisé
une nouvelle prestation.
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17
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Sehen
Sie, ich habe das schon öfter
erwähnt und will jetzt davon
absehen, was für Vorstellungen
sich die bisherigen
Lebenspraktiker im Januar 1914
bis in den August hinein gemacht
haben. Aber ich will davon
reden, was sich die Praktiker
alles vorgestellt haben, als das
Unglück da war, das uns in die
gegenwärtige Katastrophe
hineingeführt hat: Bethmann
Hohlkopf, ich wollte sagen
Bethmann Hollweg, sagte, es wird
ein heftiges aber kurzes
Gewitter sein. — So sprach er
von dem kommenden Krieg, und
andere haben Ähnliches gesagt,
zum Beispiel: In sechs bis
sieben Wochen sollten die
deutschen Heere in Paris sein
und so weiter. Das haben die
Praktiker damals immer gesagt,
und so ist es in den letzten
Jahren immer gegangen. Und jetzt
wiederum, in der
Oktober-November-Katastrophe,
was ist da nicht alles geredet
worden! Alles, was geredet
worden ist, hat schließlich auch
zum gestrigen Tag geführt, der
uns Not und Elend in Aussicht
gestellt hat. Es wäre jetzt an
der Zeit, daß man nicht mehr
hört auf das, was die Leute mal
so, mal so voraussagen, sondern
daß man endlich hört auf das,
was aus der Wirklichkeit heraus
gedacht wird. Heute wird zwar
viel geredet, etwa von seiten
der Wirtschafts- und
Staatswissenschaftler, aber
niemals wird davon gesprochen,
daß der Grundsatz, daß der
Leistung eine Gegenleistung
entsprechen muß, auf strengen
Prinzipien der Wirklichkeit
beruht. Dieser Grundsatz läuft
ja darauf hinaus, daß jeder
dasjenige für seine Leistung
bekommt, womit er seine
Bedürfnisse befriedigen kann,
bis er eine neue Leistung
erbracht hat.
|
Nous
voulons donc mettre en place
des conseils d'entreprise
auxquels nous dirons quelle
est la tâche concrète de
socialisation de la vie de
l’économie.
Les normes juridiques n'aident
pas ici, pas plus que les
idéaux socialistes généraux ;
mais
uniquement et seulement ce
qui est honnêtement et
sincèrement tiré de la
réalité. Et cela devrait être
porté dans
la
compagnie des
conseils
d'entreprise. L’institution
de
la
compagnie
des conseils
d'entreprise devrait vraiment
être le premier pas vers une
prise au sérieux de la
socialisation de la vie de
l’économie.
Si nous commençons une
fois à
un endroit,
ainsi
le
supplémentaire
se donnera déjà bien.
Alors
se
trouveront
aussi des
gens
qui essaieront de créer des
droits égaux pour tous les
humains et
les institutions nécessaires à
la promotion des facultés
des humains.
Aujourd'hui, l'oppression
règne toujours encore,
la
phrase
règne. J'ai souvent fait
référence à la
phrase
"donner voie
libre/carte
blanche aux braves". Mais
derrière ces mots, il y a
surtout des intérêts très
égoïstes. Seule une vie
spirituelle vraiment libre
peut permettre aux capacités
humaines de se réaliser à
l'avenir. Et c'est seulement
dans une vie de
droit,
où chaque homme est égal aux
autres, que les rapports
politiques peuvent aussi
se développer nouveaux.
Et dans la vie de
l’économie,
des
prix corrects
doivent régner.
Alors tout ne sera pas orienté
sur
une lutte
de concurrence
entre le capital et les
salaires ou une lutte
de concurrence
entre les entreprises particulières.
Mais
pour cela,
il est nécessaire qu’à
la place de la
lutte
de concurrence,
qui fait
l’expérience de
son point culminant dans
l'interaction de l'offre et de
la demande, des décisions et
des contrats
raisonnablement
synthétiques interviennent,
qui doivent provenir
de
commissions
telles
que celles
qui doivent maintenant prendre
leur départ
sous la forme de la
compagnie de
conseils d'entreprise à
fonder.
|
18
|
Wir
wollen also Betriebsräte auf die
Beine stellen, denen wir sagen
werden, welches die konkrete
Aufgabe der Sozialisierung des
Wirtschaftslebens ist.
Gesetzliche Normen helfen hier
nicht, auch allgemeine
sozialistische Ideale nicht,
sondern einzig und allein hilft
das, was ehrlich und aufrichtig
der Wirklichkeit entnommen
wird. Und das soll in die
Betriebsräteschaft
hineingetragen werden. Die
Einrichtung der
Betriebsräteschaft soll wirklich
der erste Schritt sein, um mit
der Sozialisierung des
Wirtschaftslebens Ernst zu
machen. Fangen wir einmal an
einer Stelle an, so wird sich
Weiteres schon ergeben. Dann
werden sich auch Leute finden,
die versuchen werden, gleiche
Rechte für alle Menschen und die
notwendigen Einrichtungen, in
denen die Fähigkeiten der
Menschen gefördert werden, zu
schaffen. Heute herrscht immer
noch die Unterdrückung, herrscht
die Phrase. Ich habe ja schon
oftmals auf die Phrase «freie
Bahn dem Tüchtigen» hingewiesen.
Hinter diesen Worten verbergen
sich aber zumeist sehr
egoistische Interessen. Nur
durch ein wirklich freies
Geistesleben können in Zukunft
die menschlichen Fähigkeiten zur
Entfaltung kommen. Und nur in
einem Rechtsleben, in dem jeder
Mensch dem anderen gleich ist,
können sich auch die politischen
Verhältnisse neu entwickeln.
Und im Wirtschaftsleben müssen
gerechte Preise herrschen. Dann
wird nicht alles ausgerichtet
sein auf einen Konkurrenzkampf
zwischen Kapital und Lohn oder
einen Konkurrenzkampf der
einzelnen Unternehmungen
untereinander. Dazu aber ist
notwendig, daß man an die Stelle
des Konkurrenzkampfes, der in
der Wechselwirkung von Angebot
und Nachfrage seinen Höhepunkt
erfährt, vernünftige Beschlüsse
und Verträge setzt, die aus
solchen Gremien, wie sie mit der
jetzt zu begründenden
Betriebsräteschaft ihren Anfang
nehmen, hervorgehen müssen.
|
Que
voulons-nous
réellement avec la
compagnie des
conseils
d'entreprise ? Avec la
compagnie des
conseils
d'entreprise, nous
voulons faire
un début à
une véritable
socialisation de la
vie de
l’économie,
avec une intention
honnête. Et cela
peut emplir de
profonde satisfaction
que, malgré maintes
résistances, qui se
sont donc fait
abondamment valoir
dans certains milieux
de la compagnie
locale
des
travailleurs,
la
pensée
des conseils
d'entreprise a trouvée
de la
compréhension,
de sorte que nous
avons déjà pu
enregistrer une
douzaine de conseils
d'entreprise et que
l'élection d'autres
conseils d'entreprise
devrait
être négociée. Mais si
quelque
chose de vraiment
fructueux devait
en sortir,
alors
des conseils
d'entreprise doivent
être
élus
dans toutes les entreprises
de
l’espace du
Wurtemberg. Alors,
la
compagnie des
conseils d'entreprise
des différentes
branches doit se
réunir, car c'est seulement
par des
négociations,
par l'échange des
expériences
et les mesures en provenant
que ce qui est le
début d'une véritable
socialisation peut
devenir une réalité.
Vous pouvez avoir
cette socialisation
demain, mais vous ne
pouvez pas vous
contenter d'en parler
et de demander aux
théoriciens de faire
des lois à ce sujet ;
vous devez mettre sur
pied les humains
avec lesquelles une
véritable
socialisation peut
être atteinte.
Car la socialisation
n'est pas quelque
chose qui s’atteint
par des lois ; la
socialisation viendra
quand un millier de
personnes seront
là à l’intérieur de
l'industrie du
Wurtemberg. C’est
avec
cela que
nous avons essayé de
nous attaquer à la
réalité, et la réalité
de la socialisation
est dans la chair et
le sang des humains
et non dans les lois
qui sont écrites sur
le papier et se
laissent
ensuite transférer
dans la réalité d'une
quelque
manière magique.
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19
|
Was
wollen wir denn eigentlich mit
der Betriebsräteschaft? Wir
wollen mit der
Betriebsräteschaft einen Anfang
machen zu einer wirklichen,
einer ehrlich gemeinten
Sozialisierung des
Wirtschaftslebens. Und es kann
einen mit tiefer Befriedigung
erfüllen, daß man immerhin,
trotz mancher Widerstände, die
sich ja reichlich geltend
gemacht haben in gewissen
Kreisen der hiesigen
Arbeiterschaft, für den
Gedanken der Betriebsräte
Verständnis gefunden hat, so daß
uns schon etwa zwölf
Betriebsräte gemeldet werden
konnten und über die Wahl
weiterer verhandelt werden soll.
Aber wenn wirklich etwas
Fruchtbares herauskommen soll,
dann müssen in allen Betrieben
im Raum Württemberg Betriebsräte
gewählt werden. Dann muß sich
die Betriebsräteschaft der
verschiedensten Branchen
versammeln, denn nur durch
Verhandlungen, durch den
Austausch der Erfahrungen und
die daraus hervorgehenden
Maßnahmen kann das werden, was
der Anfang einer wirklichen
Sozialisierung ist. Diese
Sozialisierung können Sie morgen
haben, aber Sie können nicht
bloß darüber reden und von
Theoretikern Gesetze machen
lassen, sondern es müssen die
Menschen auf die Beine gestellt
werden, mit denen die wahre
Sozialisierung vollzogen werden
kann. Denn Sozialisierung ist
nicht etwas, was man durch
Gesetze erreichen wird, die
Sozialisierung wird kommen, wenn
innerhalb der württembergischen
Industrie tausend Menschen da
sind. Damit haben wir dort
anzupacken versucht, wo die
Wirklichkeit ist, und die
Wirklichkeit für die
Sozialisierung ist im Fleisch
und Blut der Menschen und nicht
in den Gesetzen, die auf dem
Papier stehen und sich dann auf
irgendeine zauberhafte Weise in
die Wirklichkeit überführen
lassen sollen.
|
Ce
que nous voulons transférer de la réalité de l’humain de chair et de
sang, on
appelle
cela l'utopie. Là, on aimerait demander : qui sont
les vrais utopistes ? - Nous ne
voulons aucune
utopie
! Ou bien
est-ce
une utopie lorsqu'un millier de
personnes sont élues pour
réaliser quelque chose dans le
domaine économique ? Mille humains en chair et en os
sont-ils une utopie ? Oui, tout de suite quand on a vu qu’il ne s’agissait pas d’une
utopie, mais d’un certain nombre d’humains réels qui veulent faire la
socialisation, là on a
commencé à parler de ce que nous aspirions à une utopie. Nous ne
voulons aucune utopie, nous
voulons la réalité la plus pure,
la plus vraie et la plus honnête
! C'est de cela qu’il s’agit. C'est quelque chose
qu'on
doit seulement envisager. C'est pourquoi je
vous demande, en dépit de ce que
disent ces mêmes utopistes qui
se sont toujours trompés dans
leurs utopies, c'est-à-dire ces
utopistes qui prennent les armes
contre la réalité représentée
par le "Bund für
Dreigliederung", de vous rendre
indépendants, de vous appuyer
pour une fois sur votre propre
jugement. Car je pense que tout
humain
synthétiquement raisonnable peut distinguer
l'utopie de la réalité. Et si les humains vous accusent qu’on prophétise
simplement quelque chose, ainsi, je pense que celui qui
entendra ce que j'ai dit
aujourd'hui ne parlera plus de pure ou même incorrecte
prophétie. Je ne prophétise
rien, je dis seulement que si
mille humains sont élus parmi toutes
les branches, alors ce n'est aucune prophétie, car, ce
qu'elles feront, elles le feront
sans prophétie, parce qu’ils seront une réalité
vivante. Il
a
vraiment été suffisamment
prophétisé dans
les
dernières années. Que n’a-t-on prophétisé de nouvelles victoires
avant le 9 novembre : « Nous vaincrons parce que nous devons
vaincre ! » - ceux qui
lancent le mot "prophétie" à
ceux qui parlent de la réalité
comme une sorte de calomnie
devraient une
fois se l’écrire derrière les
oreilles.
Prophétiser quelque chose, les
autres l’ont déjà fait assez,
c'est-à-dire les cercles qui ont
mené jusqu'à présent. On a maintenant à
parler au monde sur un ton
différent, sur un ton qui est
déjà prédisposé dans les
cœurs et les âmes
des humains. Et de tels humains, vous les élisez dans votre conseil d'entreprise.
Vous serez alors en mesure de placer dans le monde ce qui est correct pour une vraie socialisation.
|
20
|
Das,
was wir aus der Wirklichkeit der
Menschen aus Fleisch und Blut
herüberführen wollen, das nennt
man Utopie. Da möchte man doch
fragen: Wer sind denn die
eigentlichen Utopisten? — Wir
wollen keine Utopie! Oder ist
das eine Utopie, wenn tausend
Menschen gewählt werden, die auf
dem wirtschaftlichen Gebiet
etwas zustande bringen? Sind
tausend Menschen aus Fleisch und
Blut eine Utopie? Ja, gerade als
man gesehen hat, daß es sich
nicht um eine Utopie handelt,
sondern um eine Anzahl
wirklicher Menschen, die die
Sozialisierung durchführen
wollen, da hat man begonnen,
davon zu reden, daß wir eine
Utopie anstreben. Wir wollen
keine Utopie, wir wollen die
reinste, wahrste und ehrlichste
Wirklichkeit! Auf die kommt es
uns an. Das ist etwas, was man
nur einzusehen braucht. Deshalb
bitte ich Sie, ungeachtet
dessen, was gerade von jenen
Utopisten gesagt wird, die mit
ihren Utopien immer fehlgegangen
sind, also von jenen Utopisten,
die gegen die Wirklichkeit, die
vom «Bund für Dreigliederung»
vertreten wird, zu Felde ziehen,
sich unabhängig zu machen, sich
einmal auf das eigene Urteil zu
stellen. Denn ich denke, jeder
vernünftige Mensch kann Utopie
von Wirklichkeit unterscheiden.
Und wenn einem die Menschen
vorwerfen, man würde lediglich
etwas prophezeien, so, denke
ich, wird der, der das hört, was
ich heute gesagt habe, nicht
mehr von bloßer oder gar
unrichtiger Prophezeiung
sprechen. Ich prophezeie nichts,
ich sage nur: Wenn aus allen
Branchen tausend Menschen
gewählt werden, dann ist das
keine Prophezeiung, denn das,
was sie tun werden, das werden
sie ohne Prophezeiung tun, weil
sie eine lebendige Wirklichkeit
sein werden. Prophezeit ist in
den letzten Jahren wahrhaftig
genug worden. Was hat man doch
vor dem 9. November immer an
neuen Siegen prophezeit: «Wir
werden siegen, weil wir siegen
müssen!» — Das sollten sich
einmal diejenigen hinter die
Ohren schreiben, die denen, die
aus der Wirklichkeit heraus
reden, das Wort «Prophetie» wie
eine Art Verleumdung
entgegenschleudern. Etwas zu
prophezeien, das haben die
anderen schon zur Genüge getan,
also die bisher führenden
Kreise. Jetzt hat man der Welt
gegenüber aus einem anderen Ton
heraus zu sprechen, aus einem
Ton, der schon in den Herzen und
Seelen der Menschen veranlagt
ist. Und solche Menschen wählen
Sie in ihren Betriebsrat. Dann
werden Sie das Richtige für eine
wahre Sozialisierung in die Welt
stellen können.
|
Discussion
|
21
|
Diskussion
|
Le
président,
M. Gönnewein,
remercie
le Dr Steiner pour ses
explications
importantes et appelle
à la discussion.
|
22
|
Der
Vorsitzende, Herr Gönnewein,
dankt Herrn Dr. Steiner für
seine gewichtigen Ausführungen
und fordert zur Diskussion auf.
|
M. Lange
: Tout d'abord, il parle du
danger que le capitalisme
anglo-américain prenne
racine en Allemagne, ce qui
transformerait tout le monde
en esclaves.
|
23
|
Herr
Lange: Er spricht zunächst von
der Gefahr, daß der
englisch-amerikanische
Kapitalismus sich in Deutschland
festsetzt, wodurch alle zu
Sklaven würden.
|
Nous
devons nous aider
nous-mêmes. Cette
autoassistance
consiste à dire :
"Nous prenons
nous-même
l'économie en main".
Les capitalistes
allemands ne veulent quand
même pas
seulement nous
exploiter. Nous devons
aller de pair avec les
capitalistes allemands
dans une
certaine
relation.
Il y a aussi des humains
parmi eux qui veulent
honnêtement collaborer
à la reconstruction.
Les ouvriers et les
employés, eux, doivent
dire : nous prenons
les entreprises en
main, nous ne sommes
plus intéressés par
les grèves, mais par
le travail, et un
travail réellement
constructif. Et pour
cela, nous avons
besoin des conseils
d'entreprise. Nous
avons besoin de
produits bruts et de fonds
et sols (foncier).
Mais la construction
est seulement
possible
lorsque les
travailleurs se
réunissent. En tant
que travailleurs, nous
devons nous tenir
pleinement sur le sol
: seul le travail peut
nous délivrer.
L'orateur poursuit en
parlant des conditions
financières.
M. Roser
: Nous avons eu
plusieurs soirées de
discussion au cours
des dernières semaines
et nous avons parlé
des conseils
d'entreprise et des
conseils économiques.
Beaucoup d'entre vous
en sont familiers, et
vous aurez compris à
bien des égards ce qui
est visé par la
triarticulation
de l'organisme social.
Néanmoins, force est
de constater que cette
pensée
est quand
même encore
trop peu comprise. Mais
c'est
compréhensible, bien
sûr, car la
triarticulation
représente
une idée totalement
nouvelle, et comme,
pour tout ce qui est
nouveau, cette pensée
est également
accueillie avec un
certain pessimisme.
Mais nous pouvons tout
de
même constater
que son accueil peut
paraître satisfaisant
dans les milieux qui
s'y intéressent. Il
faut sans doute
souligner que c'est
précisément ce jeter
ensemble
des trois organes, vie
économique, politique,
culture
intellectuelle, dans
l'ancien système
étatique qui a
entraîné une si grande
partie de cette
terrible misère du
peuple allemand. Si
nous lisons le livre
du Dr Steiner, nous
pouvons y voir
clairement que si nous
ne sommes pas capables
de séparer
fondamentalement ces
trois organes les uns
des autres,
c'est-à-dire si chacun
est cultivé selon son
propre genre, nous
allons alors
absolument entrer dans
la cuisine du diable.
Nous devons donc nous
efforcer de toutes nos
forces à
réaliser cette triarticulation.
En tant que
travailleurs, nous
avons naturellement le
plus grand intérêt
pour la vie
économique, car c'est
le facteur, c'est
l'institution, dans
laquelle nous sommes
représentés. Par
conséquent, nous
devons aussi
accorder le plus grand
intérêt au
domaine
économique. Évidemment,
nous devons aussi
avoir et obtenir une
influence, pour ainsi
dire, dans le
parlement de
droit
ou politique et dans
le parlement spirituel,
mais en tant que
travailleurs de
la main
et de
la tête,
nous devons nous
occuper avant tout du
corps économique, du
parlement économique.
|
24
|
Wir
müssen uns selbst helfen. Diese
Selbsthilfe besteht darin, daß
wir sagen: Wir nehmen die
Wirtschaft selbst in die Hand.
Die deutschen Kapitalisten
wollen uns doch nicht nur
ausbeuten. Wir müssen in einer
gewissen Beziehung mit den
deutschen Kapitalisten
zusammengehen. Es gibt auch
unter ihnen Menschen, die am
Wiederaufbau ehrlich mitarbeiten
wollen. Die Arbeiter und
Angestellten aber müssen sagen:
Wir nehmen die Betriebe in die
Hand, wir haben kein Interesse
mehr am Streik, sondern an der
Arbeit, und zwar an solcher
Arbeit, die wirklich aufbauend
ist. Und dazu brauchen wir die
Betriebsräte. Wir brauchen
Rohprodukte und Grund und Boden.
Das Aufbauen ist aber nur
möglich, wenn die arbeitenden
Menschen zusammenkommen. Als
Arbeiter müssen wir voll und
ganz auf dem Boden stehen: Nur
die Arbeit kann uns erlösen. Der
Redner spricht weiter über die
Geldverhältnisse.
Herr
Roser: Wir haben im Lauf der
letzten Wochen verschiedene
Diskussionsabende gehabt und
dabei über die Betriebsräte und
Wirtschaftsräte gesprochen.
Vielen von Ihnen wird dies
bekannt sein, und es wird Ihnen
mancherlei klargeworden sein,
was mit der Dreigliederung des
sozialen Organismus angestrebt
wird. Trotzdem muß man immer
wieder die Beobachtung machen,
daß der Gedanke eben doch noch
zu wenig begriffen wird. Das ist
aber selbstverständlich
begreiflich, weil eben die
Dreigliederung eine ganz neue
Idee darstellt, und wie bei
allem Neuen, so begegnet man
auch diesem Gedanken mit einem
gewissen Pessimismus. Aber
immerhin können wir
konstatieren, daß die Aufnahme
doch in jenen Kreisen, die für
dieses Interesse haben,
befriedigend erscheinen kann. Es
muß zweifellos betont werden,
daß gerade dieses Zusammenwerfen
der drei Organe,
Wirtschaftsleben, Politik,
Geisteskultur, im alten
Staatswesen so manches von
diesem furchtbaren Elend über
das deutsche Volk
heraufbeschworen hat. Wenn wir
das Buch von Herrn Dr. Steiner
lesen, so können wir klar daraus
ersehen, daß, wenn wir nicht in
der Lage sind, diese drei Organe
grundsätzlich voneinander zu
trennen, das heißt, daß jedes
nach seiner Art gepflegt wird,
daß wir dann unbedingt in des
Teufels Küche kommen. Wir
sollten daher mit aller Energie
nach dieser Dreigliederung
streben. Wir als Arbeitende
haben selbstverständlich das
größte Interesse am
Wirtschaftsleben, denn das ist
der Faktor, ist jene
Institution, in der wir
vertreten sind. Deshalb müssen
wir auch dem Wirtschaftsgebiet
das größte Interesse
entgegenbringen.
Selbstverständlich müssen wir
auch im Rechts- oder politischen
und im Geistesparlament
gewissermaßen einen Einfluß
haben und bekommen, aber als
Hand- und Kopfarbeiter haben wir
uns in erster Linie mit dem
Wirtschaftskörper, mit dem
Wirtschaftsparlament zu
beschäftigen.
|
La
question a été
soulevée à plusieurs
reprises : quel genre
de domaine, quel genre
de travail se
tient là
? Ce travail a été
mentionné et discuté à
de nombreuses
reprises. C'est la
formation des conseils
d'entreprise. La
socialisation, qui a
déjà été abordée à
maintes reprises par
le Dr Steiner et
d'autres intervenants,
est de plus en plus
exigée de toutes
parts. Pourquoi ?
Parce que c'est la
seule façon de sortir
du chaos qui peut
ramener notre vie
économique sur une
voie saine. La
socialisation signifie
la socialisation de
tous les moyens de
production, le
transfert dans les
mains de ces
classes qui peuvent en
disposer et les
déterminer. C'est
pourquoi ce
serait
de la plus haute
importance que nous
nous intéressions à la
question des conseils
d'entreprise encore
plus que nous ne
l'avons fait jusqu'à
présent. Mais c'est
compréhensible en
raison des
circonstances
politiques, en raison
de la tempête
politique qui a plané
sur nous au cours des
dernières semaines
jusqu'à la conclusion
d'hier. Tout cela nous
a empêchés de parvenir
à une bonne
compréhension de cette
question. Je pense que
les choses devraient
être différentes à
l'avenir. Nous devons
simplement traiter
cette question, et la
traiter de manière
très intensive,
précisément en raison
des circonstances qui
se sont présentées
hier avec la signature
du traité de paix. Il
est évident que si
nous ne sommes pas en
mesure de prendre la
socialisation en main,
nous n'atteindrons
jamais notre objectif,
mais alors
nous
allons
vers
l'asservissement et
l'appauvrissement
général de notre
peuple. C'est
pourquoi, en premier
lieu, nous devons
prendre vigoureusement
en main la question
des conseils
d'entreprise,
indépendamment de tout
ce qui nous oppose
ici. Si nous attendons
les conseils
d'entreprise de la
loi, nous n'en aurons
pas, mais seulement
des paragraphes
vivants, qui n'ont
vraiment rien d'autre
à faire que d'exécuter
ce que les exploiteurs
précédents nous ont
fait jusqu'à présent.
Mais
ils ne devraient être
rien d’autre que
l’outil de la classe
laborieuse, du peuple
entier.
|
25
|
Es
ist schon wiederholt die Frage
aufgeworfen worden: Was für ein
Gebiet, was für eine Arbeit
steht uns da zu? Diese Arbeit
ist schon oftmals erwähnt und
besprochen worden. Es ist die
Bildung der Betriebsräte. Die
Sozialisierung, welche schon von
Herrn Dr. Steiner und auch von
anderen Rednern oft besprochen
worden ist, diese Sozialisierung
wird immer mehr verlangt von
allen Seiten. Warum? Weil sie
eben den einzigen Ausweg aus dem
Chaos darstellt, der unser
Wirtschaftsleben wieder auf
gesunde Bahnen führen kann.
Sozialisierung heißt doch
Vergesellschaftung aller
Produktionsmittel, die
Überführung in die Hand
derjenigen Klassen, die darüber
verfügen und bestimmen können.
Deshalb wäre es doch von größter
Wichtigkeit, daß wir der Frage
der Betriebsräte noch mehr
Interesse entgegenbringen, als
wir es bis jetzt getan haben.
Aber es ist begreiflich durch
die politischen Verhältnisse,
durch die politische
Gewitterschwüle, die im Laufe
der letzten Wochen über uns
gelagert hat bis zum gestrigen
Abschluß. Das alles hat uns
nicht zur richtigen Einsicht in
dieser Frage kommen lassen. Ich
meine, für die Zukunft soll es
anders werden. Wir müssen uns
einfach mit dieser Frage
beschäftigen, und zwar ganz
intensiv beschäftigen, gerade
aus den Verhältnissen heraus,
wie sie sich gestern durch die
Unterzeichnung des
Friedensvertrages ergeben haben.
Es ist selbstverständlich: Wenn
wir nicht in der Lage sind, die
Sozialisierung selbst in die
Hand zu nehmen, dann kommen wir
auch niemals zum Ziel, sondern
dann treiben wir erst der
allgemeinen Versklavung und
Verelendung unseres Volkes
entgegen. Deshalb müssen wir in
erster Linie die Frage der
Betriebsräte energisch in die
Hand nehmen, und zwar ohne
Rücksicht auf alles, was sich
uns hier entgegenstellt. Wenn
wir die Betriebsräte vom Gesetz
erwarten, dann bekommen wir
keine, sondern nur lebende
Paragraphen, die eigentlich
nichts anderes zu tun haben, als
das auszuführen, was die
bisherigen Ausbeuter bis jetzt
mit uns getan haben. Sie sollen
aber nichts anderes sein als das
Werkzeug der arbeitenden Klasse,
des ganzen Volkes.
|
Nous
devons créer les
conseils d'entreprise
en tant qu'institution
telle qu'elles
ne doivent pas danser
d’après
la volonté du
capitalisme. La
catastrophe de la
guerre nous a tout
de suite donné
suffisamment de
raisons pour
réfléchir. Nous, qui
sommes actifs au sein
de
la commission
de travail du
"Bund für
Dreigliederung"
(Fédération pour la
triarticulation),
avons clairement
reconnu que, quelle
que soit la
proposition faite, il
n'y a pas de meilleure
idée que la
triarticulation.
La
triarticulation,
et avec elle
l'indépendance des collectivités
particulières
constituera la base
sur laquelle notre
ensemble national/de
peuple
peut
à nouveau construire.
Nous voulons aspirer
à
autre chose que
l’assujettissement du
prolétariat. Nous ne
voulons pas non plus
nous laisser aller à
ce que l'État continue
à utiliser l'ensemble
de l'économie à des
fins politiques, pour
finalement la
sacrifier au
militarisme. Nous
devons rendre la vie de
l’économie
indépendante afin
qu'il en sorte quelque
chose d'utile pour
l'ensemble de la vie
nationale/de
peuple.
Je vous lance donc un
appel : travaillez
pour que l'idée de la
triarticulation
soit portée aux
masses, malgré toute
l'hostilité de droite
et de gauche. L'idée de
la triarticulation
sera
seulement
contestée que par les
éléments qui ne
veulent pas en tenir
compte et ne veulent
pas la laisser monter
pour
leur propre
avantage.
C'est pourquoi ils la
combattent.
Je suis de
l’opinion
que nous pouvons alors
mieux
façonner notre vie
nationale/de
peuple
seulement
si nous réalisons
l'idée fondamentale de
la
triarticulation,
l'indépendance de la
vie de
l’économie,
de la vie de
droit
et de la vie de
l’esprit.
Alors
nous
voulons
voir
si
nous pouvons compter
sur un meilleur
bien-être de notre
peuple.
|
26
|
Wir
müssen die Betriebsräte als eine
solche Institution schaffen, daß
sie nicht nach dem Willen des
Kapitalismus tanzen müssen.
Gerade die Kriegskatastrophe hat
uns genug Anlaß zum Nachdenken
gegeben. Wir, die wir im
Arbeitsausschuß des «Bundes für
Dreigliederung» tätig sind, wir
haben klar erkannt, daß, was
auch immer für ein Vorschlag
sonst noch gemacht wird, es
keine bessere Idee als die
Dreigliederung gibt. Die
Dreigliederung und damit die
Verselbständigung der einzelnen
Körperschaften wird die
Grundlage bilden, worauf unser
Volksganzes wieder aufbauen
kann. Wir wollen nach etwas
anderem streben als nach der
Unterjochung des Proletariats.
Wir wollen uns auch nicht dafür
hergeben, u daß der Staat
weiterhin für politische Zwecke
die gesamte Wirtschaft benutzt,
um sie schließlich dem
Militarismus zu opfern. Wir
müssen das Wirtschaftsleben
selbständig machen, damit etwas
Nützliches für das gesamte
Volksleben herauskommt. Ich
richte deshalb an Sie den
Appell: Wirken Sie dafür, daß
der Gedanke der Dreigliederung
in die Massen getragen wird,
trotz aller Anfechtungen von
rechts und von links. Der
Gedanke der Dreigliederung wird
nur angefochten von denjenigen
Elementen, die ihn nicht
berücksichtigen wollen und ihn
nicht aufkommen lassen wollen
zum eigenen Vorteil. Deshalb
bekämpfen sie ihn. Ich bin der
Meinung, daß wir unser
Volksleben nur dann besser
gestalten können, wenn wir die
Grundidee der Dreigliederung,
die Verselbständigung des
Wirtschaftslebens, des
Rechtslebens und des
Geisteslebens verwirklichen.
Dann wollen wir sehen, ob wir
nicht auf ein besseres
Wohlergehen unseres Volkes
rechnen können.
|
M. Georg
Müller : Le Dr Steiner
a laissé quelques
points encore
bien dans le non clair
concernant les
conseils d’entreprise.
Premièrement,
vous serez tous
d'accord avec moi pour
dire que la création
de conseils
d'entreprise n'est pas
aussi facile que maints
se
le
représentent.
Par
la
loi a déjà été
tiré un verrou.
Si nous voulons le
système des conseils
d'entreprise d’après
les
explications du
Dr Steiner, nous aurons
à
nous battre avec
acharnement à
l'avenir, car nous
devons être clairs à
ce sujet : tout ce qui
a
aussi toujours été
fait par la
compagnie des
travailleurs sera
toujours déjoué par le
capitalisme. Notre
plus grand adversaire,
aujourd'hui encore,
est le capitalisme.
Dès que vous venez
avec
des propositions
concrètes, vous ferez
déjà l'expérience que
tout vous sera mis
en échec.
C’est
pourquoi je
pose la question : comment
venons-nous
le plus simplement
par-dessus
cette chicane ? -
Certains d'entre vous
diront finalement
que le seul chemin
est la grève. Mais
maintenant, il
ne s’agit
pas de
grève. Nous devons
trouver des chemins
pratiques pour
faire
passer
nos idées. Si la
compagnie des
travailleurs
se
rassemble
vraiment, se consulter
et travailler
ensemble, nous
trouverons d'autres chemins,
aussi
par-dessus la
loi. Nous ne voulons
pas seulement une voix
consultative, nous
voulons avoir une voix
déterminante dans les
conseils d'entreprise.
Ce n'est pas seulement
le capitalisme qui s'y
oppose, mais une
grande partie du
règne bourgeois.
Il faudra des
décennies pour faire
passer les conseils
d'entreprise tels
qu'ils sont conçus
ici. Le travailleur ne
peut pas le faire
seul, et les autres ne
renonceront pas à
leurs entreprises pour
socialiser. La
question est
maintenant jusqu'où
iront les luttes pour
obtenir
cela.
Avant
toutes choses,
les travailleurs
doivent être plus
solidaires.
|
27
|
Herr
Georg Müller: Einige Punkte über
die Betriebsräte hat Herr Dr.
Steiner noch stark im unklaren
gelassen. Erstens, Sie werden
alle mit mir einverstanden sein,
daß die Begründung von
Betriebsräten nicht so leicht zu
machen ist, wie sich mancher
vorstellt. Durch das Gesetz ist
bereits ein Riegel vorgeschoben
worden. Wenn wir das
Betriebsrätesystem nach den
Ausführungen Dr. Steiners
wollen, dann werden wir in der
Zukunft hart zu kämpfen haben,
denn wir müssen uns klar darüber
sein: Was auch immer gemacht
wird von der Arbeiterschaft, das
wird stets vom Kapitalismus
hintertrieben. Unser größter
Gegner ist auch heute noch der
Kapitalismus. Sobald Sie mit
praktischen Vorschlägen kommen,
werden Sie schon die Erfahrung
machen, daß Ihnen alles
hintertrieben wird. Daher stelle
ich die Frage: Wie kommen wir am
leichtesten über diese Schikanen
hinweg? — Einige von Ihnen
werden schließlich sagen, daß
der einzige Weg der Streik ist.
Jetzt aber geht es uns nicht um
Streik. Wir müssen praktischere
Wege finden, um unsere Ideen
durchzuführen. Wenn die
Arbeiterschaft sich wirklich
zusammensetzt, berät und
zusammenarbeiten will, werden
wir andere Wege finden, auch
über das Gesetz hinweg. Wir
wollen nicht nur eine beratende
Stimme, wir wollen eine
bestimmende Stimme haben in den
Betriebsräten. Nicht nur der
Kapitalismus, sondern ein großer
Teil des Bürgertums stellt sich
dem entgegen. Es werden
Jahrzehnte dazu benötigt, die
Betriebsräte, wie sie hier
gemeint sind, durchzudrücken.
Der Arbeiter kann es allein
nicht machen, und die anderen
werden ihre Betriebe nicht
hergeben, um zu sozialisieren.
Die Frage ist nun: Wie weit
werden die Kämpfe gehen, um das
zu erreichen? Vor allen Dingen
aber müssen die Arbeiter mehr
zusammenhalten.
|
M. Hahl
: En tant qu’homme de
confiance de l'"Association
générale des employés de
banque allemands", je
voudrais dire quelques mots.
Je peux le faire à partir de
l'expérience que j'ai eu
l'occasion de faire dans ma
vie variée.
|
28
|
Herr
Hahl: Als
Vertrauensmann des
«Allgemeinen Verbandes
der deutschen
Bankangestellten» möchte
ich einige Worte
sprechen. Ich kann das aus
der Erfahrung heraus tun, die
ich in meinem vielseitigen Leben
zu machen die Gelegenheit hatte.
|
J'étais
à la tête d'une
entreprise en Égypte
et, à ce titre, j'ai fait
avec cela
les
meilleures
expériences
pour ce qui est d'attirer
les
collègues à
participer, donc
pas
seulement imposait,
mais aussi éclairait
les
collaborateurs
sur les questions
commerciales et leur
demandait
leur
opinion.
Par
cela
était
stimulé l'intérêt
d’entreprise. La loi actuelle
sur les conseils
d'entreprise pousse
un verrou à
la participation
réelle des employés.
Avant
toute chose,
cette loi n'élimine
pas du
chemin le
sentiment des
employés/preneurs
de travail
qu'ils sont seulement
dans un certain rapport
d'esclave vis-à-vis
du
capitalisme décisionnaire.
Par
la triarticulation,
les preneurs
de travail
seront
introduits
aux secrets de
l'entreprise, ils seront
informés de toutes les
branches de
celle-ci,
de sorte qu'ils peuvent
posséder
non seulement le
droit, mais aussi la faculté,
de faire peser leur
voix dans
le plateau de
la balance de la direction.
J’aimerais
aussi
dire ceci à l'orateur
précédent : si vous en
possédez
les
facultés,
vous ne vous laisserez
pas si facilement
embobiner/taper
par-dessus les
oreilles
par le dirigeant
capitaliste. - Lords
de
la réalisation des
conseils d'entreprise
au sens de la triarticulation,
on
ne travaille
pas les uns contre les
autres, mais les uns
avec les autres sur la
base d'une égale
justification complète.
C'est contre cela que
s'insurgent les
entrepreneurs, qui
s'accrochent à
l'ancien règne
de domination, sans se
rendre compte qu'ils
risquent de tout
perdre. Car ce qui se
rebelle aujourd'hui
dans les cercles
de preneurs de travail
contre
l'administration
matérielle et
spirituelle par le
capital, cela
ne
viendra
pas au
repos tant que la
force de travail des humains,
aujourd'hui dégradée en
marchandise
par les conditions, ne
perdra pas son
caractère d'esclave,
et cela le
peut seulement
se
passer par la
triarticulation
et par les conseils
d'entreprise qu'elle
promeut.
Que le gouvernement
socialise autant qu'il
le souhaite, il ne
pourra pas sortir de
la tourmente tant
qu'il n'aura pas tiré
le levier et tenté de
résoudre le problème
par la
triarticulation.
Tant qu'il ne regarde
que les actions des
autres et n'étudie pas
aussi les motifs des
mouvements,
aussi
longtemps il
ne peut recevoir
aucune image
de ce que signifie le
mouvement du
prolétariat.
Aujourd'hui, le
gouvernement pense
que, le mouvement du
prolétariat, ce serait
seulement
des
élucubrations
momentanées,
qui peuvent
être défaites
par des affiches sur
les colonnes
d’information
avec la demande pressante
"Travailler
! Travailler
! Travailler
!". Mais les
souffrances qui se
révèlent aujourd'hui
sont des conséquences
tout à fait logiques de
l’amalgame
de la vie de
l’économie,
de la vie de
l’esprit
et de la vie de
droit.
Pendant la guerre,
vous avez pu
voir comment
le pasteur devait même
dire en chaire ce que
l'État lui prescrivait
comme bon patriotisme.
C'est l'amalgame, d'où
le malheur/le
désastre.
C'est là que se trouve
la cause du mal, c'est
là que le levier devrait
être utilisé, afin que
les différents
domaines soient
faits
indépendants, afin que
les écoles et l'église
ne fassent
plus ce que l'État
prescrit.
|
29
|
Ich
war Leiter eines Unternehmens in
Ägypten und habe als solcher die
besten Erfahrungen damit
gemacht, daß ich die Kollegen
zur Mitwirkung heranzog, also
nicht nur anordnete, sondern
auch Mitarbeiter aufklärte über
die geschäftlichen Belange und
sie um ihre Meinung fragte.
Dadurch wurde das
Geschäftsinteresse angeregt. Das
heutige Gesetz über die
Betriebsräte schiebt der
wirklichen Mitbeteiligung der
Angestellten einen Riegel vor.
Vor allen Dingen schafft dieses
Gesetz nicht die Empfindung der
Arbeitnehmer aus dem Weg, daß
sie eben doch nur in einem
gewissen Sklavenverhältnis
gegenüber dem ausschlaggebenden
Kapitalismus sich befinden.
Durch die Dreigliederung werden
die Arbeitnehmer in die
Geheimnisse des Betriebes
eingeführt, sie werden
aufgeklärt über alle Zweige
desselben, so daß sie nicht nur
das Recht, sondern auch die
Fähigkeit besitzen können, ihre
Stimme bei der Leitung mit in
die Waagschale zu werfen. Das
möchte ich auch dem Herrn
Vorredner sagen: Wenn Sie die
Fähigkeiten besitzen, werden Sie
sich nicht so leicht vom
kapitalistischen Leiter übers
Ohr hauen lassen. — Bei der
Verwirklichung der Betriebsräte
im Sinne der Dreigliederung
arbeitet man nicht
gegeneinander, sondern
miteinander auf der Basis
vollständiger
Gleichberechtigung. Hiergegen
wettern die Unternehmer und
halten fest am alten
Herrschertum, ohne zu merken,
daß sie dadurch Gefahr laufen,
alles zu verlieren. Denn das,
was sich heute aufbäumt in den
Kreisen der Arbeitnehmer
gegenüber der materiellen und
geistigen Verwaltung durch das
Kapital, das wird nicht eher zur
Ruhe kommen, bis die
Arbeitskraft der Menschen, die
heute durch die Verhältnisse zur
Ware erniedrigt ist, den
Sklavencharakter verliert, und
das kann nur durch die
Dreigliederung und durch die von
ihr geforderten Betriebsräte
geschehen. Mag die Regierung
sozialisieren, soviel sie will,
sie kann nicht aus den Unruhen
herauskommen, bis sie nicht den
Hebel ansetzt und die Lösung des
Problems durch die
Dreigliederung versucht. Solange
sie nur die Handlungen anderer
Menschen betrachtet und nicht
auch die Beweggründe studiert,
so lange kann sie kein Bild
bekommen davon, was die Bewegung
des Proletariats bedeutet.
Heute meint die Regierung, die
Bewegung des Proletariats, das
seien momentane Hirngespinste,
die durch Plakate an den
Anschlagsäulen mit der
Aufforderung «Arbeiten!
Arbeiten! Arbeiten!» abgetan
werden könnten. Die Leiden, die
heute zutage treten, sind aber
ganz logische Folgerungen der
Vermengung des
Wirtschaftslebens, des
Geisteslebens und des
Rechtslebens. Sie haben während
des Krieges sehen können, wie
der Pfarrer auf der Kanzel
sogar sagen mußte, was ihm der
Staat vorschreibt als guten
Patriotismus. Das ist die
Vermengung, daher das Unheil.
Das ist die Ursache des Übels,
da soll der Hebel angesetzt
werden, damit die einzelnen
Gebiete unabhängig gemacht
werden, damit die Schulen und
die Kirche nicht mehr das tun
müssen, was der Staat
vorschreibt.
|
Avant-hier,
le nouveau Premier
ministre a prononcé
ces mots sur la vie et
la mort de notre
peuple. Ces mots
peuvent être appliqués
ici de plein
droit.
Ici
se joue
une lutte contre
l'asservissement de
la compagnie des travailleurs.
Et si cet esclavage
n'est pas aboli - et
il sera seulement
aboli
que par la
triarticulation
et les conseils
d'entreprise qu'elle
promeut
- alors il se peut que
nous soyons
effectivement
condamnés à mort en
tant que peuple. Il se
pourrait alors que les
passions qui ont été
suscitées prennent
tout au capital, que
nous devenions le
champ de bataille
entre le bolchevisme
et l'Entente. C'est
pourquoi je considère
qu'il est du devoir
urgent de chacun d’intervenir
pour
la
triarticulation
et les conseils
d'entreprise. C'est
pourquoi je vous prie
à nouveau à
l’élection
de conseils
d'entreprise dans le
sens
de
la
triarticulation
de l'organisme social.
|
30
|
Vorgestern
sprach der neue
Ministerpräsident jene Worte
über Leben und Tod unseres
Volkes. Mit vollem Recht können
diese Worte hier angewendet
werden. Hier spielt sich ein
Kampf gegen die Versklavung der
Arbeiterschaft ab. Und wenn
dieses Sklavenverhältnis nicht
aufgehoben wird — und es wird
nur aufgehoben durch die
Dreigliederung und die von ihr
geforderten Betriebsräte —, dann
könnte es sein, daß wir
tatsächlich zum Tode verurteilt
sind als Volk. Dann könnte es
sein, daß die heraufbeschworenen
Leidenschaften dem Kapital alles
nehmen, daß wir das Schlachtfeld
werden zwischen Bolschewismus
und Entente. Deshalb halte ich
es für die dringende Pflicht
eines jeden, einzutreten für die
Dreigliederung und für die
Betriebsräte. Deshalb fordere
ich Sie nochmals auf zur Wahl
von Betriebsräten im Sinne der
Dreigliederung des sozialen
Organismus.
|
[04331182190198924061919
Monsieur Münzing : je
voudrais en premier
lieu en venir à parler
sur quelque chose, qui
est dans le livre
« Les fondements
de la question
sociale ». Il est
écrit là, à la page
78 : « Ce
qui apparaît
de
multiplication du
capital par les moyens
de production – après
déduction des intérêts
légitimes (1)– cela doit
son
apparition
à l’effet
de l’organisme social
tout entier ». –
« Après déduction
de l’intérêt
légitime » - là
j’aimerais donc demander
de me dire ce que je
dois comprendre
là-dessous. D’après ma
façon
de voir,
toute la question qui
tourne autour du
capitalisme et du
socialisme, sort
finalement
sur les mots :
« L’argent porte
des intérêts, le
capital porte des
intérêts ».
|
31
|
Herr
Münzing: Ich möchte in erster
Linie auf etwas zu sprechen
kommen, was in dem Buch «Die
Kernpunkte der sozialen Frage»
steht. Es heißt da auf Seite 78:
«Was an Kapitalvermehrung durch
die Produktionsmittel — nach
Abzug des rechtmäßigen Zinses —
entsteht, das verdankt seine
Entstehung der Wirkung des
gesamten sozialen Organismus.» —
«Nach Abzug des rechtmäßigen
Zinses» — da möchte ich doch
bitten, mir zu sagen, was ich
darunter verstehen soll. Nach
meiner Auffassung läuft die
ganze Frage, die sich um
Kapitalismus und Sozialismus
dreht, schließlich hinaus auf
die Worte: «Geld trägt Zinsen,
Kapital trägt Zinsen.»
|
Lorsque
nous parvenons
plus près sur les pensées,
nous pouvons toujours de
nouveau trouver que dans la
réalité l’argent se
différencie de
la sorte qu’il porte intérêt,
sans que l’argent travaille.
Cela doit directement nous
dégoûter en
tant
que travailleur, quand nous
entendons : l’argent
travaille. Qui
travaille ? Quand
même
pas l’argent ! L’argent
sera utilisé, afin que
d’autres travaillent, et
extraient l’intérêt. Il y a
aujourd’hui des façons
de voir,
qui disent : la question
sociale se laisse résoudre par
l’abolition du profit
commercial et du
genre,
et il y a encore beaucoup
d’autres recettes pour la
solution de la question
sociale. – Je crois que la
solution à la question sociale
pourrait seulement être accomplie
par ce que les partis
prescriraient : l’intérêt
est interdit ! – Cela
concerne aussi les emprunts de
guerre et l’argent à la caisse
d’épargne. J’aimerais
demander
de réfléchir à
cette
pensée, aussi si elle
n’appartient pas au thème de
ce soir. Si aujourd’hui venait
un gouvernement qui dirait que
l’argent ne porte plus
d’intérêt, alors toute la
situation serait immédiatement
déplacée. Tous les
renchérissements des
marchandises ont finalement
leur fondement là dedans, que
le capital porte de l’intérêt
à la caisse d’épargne, que
l’argent doit travailler. Je
ne trouve tout
de suite plus
cette simple exigence de la
suppression des intérêts dans
tous les programmes. Et j’aimerais
prier Monsieur le Dr Steiner à
des renseignements à ce sujet.
Je suis un nouveau, mais j’ai
toujours rencontré cette
question. À cette question
appartient aussi le loyer (NDT :
Mietzins, litt. Intérêt de
location. Cette façon de la
langue allemande d’assimiler
les loyers à un intérêt me
semble bien intéressante) Celui-ci
devrait être payé de la sorte
que certaines dépréciations
d’une maison soient payées,
car une maison perd donc en
valeur par l’utilisation.
04331182190198924061919]
Et
pour
les
conseils
d'entreprise : Si les conseils
d'entreprise devaient
avoir
une réelle valeur pratique,
ils devraient en toutes
circonstances être en mesure
d'influencer non seulement la
détermination des salaires,
mais aussi celle des prix.
|
32
|
Wenn
wir näher auf den Gedanken
eingehen, können wir immer
wieder finden, daß sich das
Geld in Wirklichkeit in der Art
unterscheidet, daß es Zinsen
trägt, ohne daß das Geld
arbeitet. Das muß uns als
Arbeiter direkt anwidern, wenn
wir hören: Geld arbeitet. Wer
arbeitet? Doch nicht das Geld!
Das Geld wird benutzt, damit
andere arbeiten, um den Zins
herauszuholen. Es gibt heute
Anschauungen, die sagen: Die
soziale Frage läßt sich lösen
durch Abschaffung des
Handelsprofits und dergleichen,
und noch viele andere Rezepte
gibt es zur Lösung der sozialen
Frage. — Ich glaube, daß die
Lösung der sozialen Frage allein
dadurch vollbracht werden
könnte, daß die Parteien
vorschreiben würden: Zins
verboten! — Das berührt auch die
Kriegsanleihe und das Geld auf
der Sparkasse. Ich möchte
bitten, diesen Gedanken, wenn er
auch nicht zum Thema des
heutigen Abends gehört, zu
durchdenken. Wenn heute eine
Regierung käme, die sagen würde,
das Geld trägt keine Zinsen
mehr, so würde die ganze
Sachlage sofort verschoben
werden. Die ganzen
Warenteuerungen haben
schließlich ihren Grund darin,
daß das Kapital auf der
Sparkasse Zinsen trägt, daß das
Geld arbeiten muß. Ich vermisse
auf allen Programmen gerade
diese einfache Forderung der
Abschaffung des Zinses. Und ich
möchte Herrn Dr. Steiner
diesbezüglich um Auskunft
bitten. Ich bin ein Neuling,
aber diese Frage ist mir immer
wieder begegnet. In diese Frage
gehört auch der Mietzins hinein.
Der müßte dann derart bezahlt
werden, daß gewisse Abnützungen
eines Hauses bezahlt würden,
denn ein Haus verliert ja an
Wert durch die Benützung. Und zu
den Betriebsräten: Wenn die
Betriebsräte einen wirklich
praktischen Wert haben sollen,
müßten sie unter allen Umständen
die Möglichkeit haben, nicht nur
auf die Lohnbestimmungen,
sondern auch auf die
Preisbestimmungen einzuwirken.
|
Rudolf
Steiner : J’aimerais
aborder
seulement
les
deux questions qui ont été
posées directement.
M. Müller craint, dans un
certain sens, que les conseils
d'entreprise ne puissent pas
s'affirmer et qu’avant
toutes choses,
s'ils s'adressent aux entrepreneurs
avec ce qu'ils supposent être
leurs pouvoirs, ils risquent
alors éventuellement
d'être
tout simplement rejetés. Vous
voyez, avec des choses comme
ça, nous devons quand
même aussi tenir
compte des conditions réelles,
et nous devons tenir compte de
ce
que quelque chose comme ces
conseils d'entreprise pensés
ici
n'auront
au fond encore
jamais été confrontés à
la
compagnie
des entrepreneurs.
Réfléchissez
seulement une fois
comment, au cours du
développement capitaliste des
temps plus récents, le
rapport protectionniste
entre l'État et l'entreprise
capitaliste s'est toujours
développé
de plus en plus. D'un côté,
le
règne d'entreprise
capitaliste soutenait l'État ;
de
l'autre
côté,
l'État soutenait de
nouveau le règne d'entreprise.
Cela s'exprime en
particulier
dans les différentes causes de
la guerre, en particulier dans
l’Ouest.
Mais une
collectivité
qui procède
réellement de la vie de
l’économie
elle-même, de toutes les
branches de la vie de
l’économie,
et qui est soutenue
par la confiance de toute la
classe ouvrière, une
telle
collectivité
ne
s’est encore
jamais tenu
face à au règne d’entreprise
capitaliste. Et ce fait, je
vous demande de ne pas le
tenir hors d’attention.
Je vous demande de comparer
cela avec ce qui a déjà été
démontré historiquement, à
savoir comment, lorsque de telles
manifestations
unies
ont eu lieu, quelque chose a quand
même
été effectué
par
ces manifestations.
C'est de
cela
qu’il
s’agit,
très
certainement,
comme l'a dit M. Müller,
que cette unité, cette cohésion
soit vraiment là. Et
l'élection des conseils
d'entreprise ne peut
fondamentalement avoir lieu
que si cette unité est là.
Elle est censée résulter de
cette cohésion.
|
33
|
Rudolf
Steiner: Ich möchte nur auf die
beiden direkt gestellten Fragen
eingehen. Herr Müller ist in
gewissem Sinne besorgt darüber,
daß sich die Betriebsräte nicht
durchsetzen könnten und daß sie
vor allen Dingen, wenn sie mit
dem, was sie als ihre Befugnisse
übernehmen, an die Unternehmer
herantreten würden, dann
eventuell einfach zurückgewiesen
werden könnten. Sehen Sie, bei
solchen Dingen müssen wir doch
auch mit den wirklichen
Verhältnissen etwas rechnen, und
da müssen wir unbedingt
berücksichtigen, daß so etwas,
wie es diese hier gedachten
Betriebsräte sein werden, im
Grunde genommen der
Unternehmerschaft noch nie
gegenüberstand. Bedenken Sie nur
einmal, wie im Laufe der
kapitalistischen Entwicklung der
neueren Zeit immer mehr und mehr
das protektionistische
Verhältnis zwischen dem Staat
und dem kapitalistischen
Unternehmertum entstand. Auf der
einen Seite unterstützte das
kapitalistische Unternehmertum
den Staat, auf der anderen Seite
wieder der Staat das
Unternehmertum. Das drückt sich
insbesondere aus in den
verschiedenen Kriegsursachen,
insbesondere im Westen. Aber
eine Körperschaft, die wirklich
hervorgegangen ist aus dem
Wirtschaftsleben selbst, aus
allen Branchen des
Wirtschaftslebens, und die
getragen ist von dem Vertrauen
der gesamten Arbeiterschaft,
eine solche Körperschaft stand
dem kapitalistischen
Unternehmertum noch nie
gegenüber. Und diese Tatsache
bitte ich Sie nicht außer acht
zu lassen. Ich bitte Sie, das zu
vergleichen mit dem, was auch
schon geschichtlich vorliegt,
wie nämlich dann, wenn solche
geschlossenen Kundgebungen
stattfanden, doch durch diese
Kundgebungen etwas bewirkt
werden konnte. Darauf kommt es
an, ganz gewiß, wie Herr Müller
gesagt hat, daß diese
Geschlossenheit, diese Einigkeit
wirklich da ist. Und die Wahl
der Betriebsräte, die kann ja im
Grunde genommen nur dann
stattfinden, wenn diese
Einigkeit da ist. Sie soll ja
aus dieser Einigkeit
hervorgehen.
|
Si
les conseils d'entreprise sont
là,
alors ils seront une
révélation de l'unité de la compagnie
actuelle des
travailleurs,
et alors
nous voulons une fois voir
ce qui en ressort lorsque la compagnie
unie des
travailleurs
appropriée
se
présente en vis-à-vis du règne
d’entreprise
sous la forme des conseils
d'entreprise. Ce ne sont pas purement
les conseils d'entreprise des
entreprises particulières
qui
se tiennent
face aux règnes
d’entreprise particuliers,
mais l'entière
compagnie
des conseils d'entreprise qui
se compose
des
membres de toutes les branches
et entreprises, se tient
face aux entrepreneurs
de toute une zone économique.
Les conseils d'entreprise particuliers
retournent dans leurs entreprises
en tant que représentants de
l'ensemble de la
compagnie des
conseils d'entreprise, et ne se
tiennent maintenant
plus face à l'entrepreneur en
tant qu'individus, mais en
tant que représentants de la
compagnie
des conseils d'entreprise du
secteur économique
correspondant. Cela signifie
un pouvoir dont on
doit seulement se rendre
conscient.
Vous pouvez tranquillement
laisser venir
avec un tel test de puissance,
il aura de lourdes
conséquences. C'est une chose.
|
34
|
Werden
die Betriebsräte dasein, dann
werden sie eben eine Offenbarung
sein für die Einigung der
gegenwärtigen Arbeiterschaft,
und dann wollen wir einmal
sehen, was herauskommt, wenn in
der Form der Betriebsräte die
geeinigte Arbeiterschaft dem
Unternehmertum gegenübertritt.
Es stehen ja nicht bloß die
Betriebsräte des einzelnen
Betriebes dem einzelnen
Unternehmertum gegenüber,
sondern die ganze
Betriebsräteschaft, die sich aus
Mitgliedern aus allen Branchen
und Betrieben zusammensetzt,
steht den Unternehmern eines
ganzen Wirtschaftsgebietes
gegenüber. Die einzelnen
Betriebsräte gehen als
Beauftragte der gesamten
Betriebsräteschaft in ihre
Betriebe zurück und stehen nun
nicht dem Unternehmer als
einzelne gegenüber, sondern als
Vertreter der
Betriebsräteschaft des
entsprechenden
Wirtschaftsgebietes. Dies
bedeutet eine Macht, derer man
sich nur bewußt werden muß. Auf
eine solche Machtprobe können
Sie es ruhig ankommen lassen,
sie wird gewichtige Folgen
haben. Das ist das eine.
|
L'autre
est qu'il ne peut s'agir,
comme l'a aussi
dit M. Müller, que la
compagnie des
conseils d'entreprise devrait
purement avoir une
voix consultative. Non, elle
ne
devrait
même
pas avoir purement
un
pouvoir de décision, mais
elle devrait
être la véritable
administratrice de
l'entreprise. Elle
devrait simplement
administrer les entreprises
elles-mêmes au nom de
l'ensemble de la compagnie
des travailleurs.
Cela donne bien sûr lieu à
certaines difficultés qui reposent
encore dans des domaines bien
différents de ce que vous vous
représentez.
Par exemple, l'initiative à
l’intérieur d'une
entreprise
n’a
pas permission d’être
paralysée par ce
que beaucoup veulent donner
des ordres et du
genre.
Mais tout cela se
laissera
surmonter.
C'est l’une
des
choses. Mais il faut alors
prendre en compte quelque
chose d’autre.
Je vous demande : sur
quoi repose au fond le capital
d'une entreprise économique
? - Laissez
donc les
capitalistes avoir
encore
autant d'argent, cet argent a
seulement
une
valeur quand
des
gens travaillent, sinon pas
! Donc,
à
la compagnie des
travailleurs ne se
tiennent pas ces gens en
vis-à-vis
qui sont encore réellement des
entrepreneurs, mais ceux
qui n'ont plus
que
de l'argent. Et dans ce
contexte, nous devons être
clairs sur une chose : si nous
vivons dans la réalité, alors
nous ne vivons pas en dehors
de tout temps, mais nous
vivons dans un temps déterminé.
Et j'ai quand
même la sensation
que de nombreuses personnes de
la compagnie
des travailleurs
parlent encore aujourd'hui
comme si les choses étaient
comme elles étaient il y a
sept ou huit ans, avant que
nous ne fassions
voile
dans
cette catastrophe de
guerre.
Je ne crois
pas que beaucoup de gens aient
réfléchi sur
ce que cela
signifie
économiquement
qu'à la fin de la guerre, qu’on
a fabriqué toutes
sortes de choses dans maintes
entreprises,
et
alors de nouveau
cassa.
De telles choses ont été
faites parce qu’on
ne savait plus comment s’aider
pour maintenir
la production sur
des chemins conformes à la nature.
Les choses ont changé, mais
aujourd'hui on
a
encore actuellement
encore l'habitude
de parler du capitalisme à
partir des anciennes
conditions.
|
35
|
Das
andere ist, daß es sich nicht
darum handeln kann, daß, wie
Herr Müller auch sagte, die
Betriebsräteschaft nicht bloß
eine beratende Stimme haben
soll. Nein, sie soll sogar nicht
bloß eine beschließende Stimme
haben, sondern sie soll der
eigentliche Verwalter des
Betriebes sein. Sie soll einfach
im Auftrag der gesamten
Arbeiterschaft die Betriebe
selbst verwalten. Dadurch
entstehen natürlich gewisse
Schwierigkeiten, die noch auf
ganz anderen Gebieten liegen,
als Sie sich vorstellen. So darf
zum Beispiel die Initiative
innerhalb eines Betriebes nicht
dadurch gelähmt werden, daß
viele befehlen wollen und
dergleichen. Das wird sich aber
alles überbrücken lassen. Das
ist das eine. Dann aber muß man
noch etwas anderes beachten. Ich
frage Sie: Worauf beruht denn im
Grunde genommen das Kapital
eines Wirtschaftsbetriebes? —
Lassen Sie die Kapitalisten noch
so viel Geld haben, dieses Geld
hat ja nur einen Wert, wenn
Leute arbeiten, sonst nicht!
Also, es steht die
Arbeiterschaft nicht denjenigen
Leuten gegenüber, die eigentlich
noch Unternehmer sind, sondern
denen, die nur noch Geld haben.
Und in diesem Zusammenhang
müssen wir uns über eines klar
sein: Wenn wir in der
Wirklichkeit leben, dann leben
wir nicht außerhalb aller Zeit,
sondern wir leben in einer
bestimmten Zeit. Und ich habe
doch das Gefühl, daß viele Leute
aus der Arbeiterschaft heute
noch so reden, als wenn die
Dinge so stünden, wie sie
standen vor sieben, acht Jahren,
bevor wir in diese
Kriegskatastrophe hineingesegelt
sind. Ich glaube nicht, daß
viele Leute darüber nachgedacht
haben, was es wirtschaftlich
bedeutet, daß man, als der Krieg
zu Ende gegangen war, in manchen
Betrieben allerlei fabrizierte
und dann wieder zerschlug.
Solche Dinge wurden gemacht,
weil man sich nicht mehr zu
helfen wußte, auf naturgemäßem
Wege die Produktion
aufrechtzuerhalten. Die Dinge
haben sich geändert, aber man
hat heute noch die Gewohnheit,
vom Kapitalistentum aus den
alten Verhältnissen heraus zu
reden.
|
Vous
voyez, à bien des égards la chose repose ainsi que les anciennes
vérités ne sont plus du tout des
vérités actuellement. Bien sûr, la vérité
de la plus-value est une vérité
omniprésente, seulement elle n'est plus disponible plus actuellement pour une grande partie, mais
elle
a déjà été jetée au vent, et ce
que l'on craint aujourd'hui
comme, étant le règne des capitalistes, cela repose en fait sur un
sol terriblement creux. Cela ne sait en fait plus comment s'aider.
Vous le voyez
de ce qu'il
pense déjà pour grande part : pour l'amour de
Dieu, si seulement nous pouvions
nous sauver vers le capitalisme
de l'Entente, afin que nous puissions ramper dessous
;
nous n’en
finissons plus
seuls. - Le temps vient où la compagnie des conseils
d'entreprise ne se tient plus face au capitalisme de
l'ancienne manière, mais devant celle où elle sera
confrontée à l'effondrement du règne d'entreprise et aura à prendre en charge ce
qui s'est effondré. Et il viendra un temps où vous direz :
c'était quand
même
bon que nous ayons ces conseils
d'entreprise, parce qu’il importe qui doit quand même gérer les entreprises ;
les autres ne peuvent plus le
faire, parce que le règne d'entreprise s'est pour grande partie effondré, il ne le peut plus. C'est pour cela alors que ces conseils
d'entreprise doivent être là. Ils ne seront
peut-être pas disponibles partout, mais cela se donnera. Pour grande part, vous trouverez
des champs de bataille délaissés. Il ne sera pas rare
que les entrepreneurs soient contents de la venue des
conseils d'entreprise au nom
d'une zone économique fermée/unie.
Actuellement, ils font encore ainsi, parce qu’ils croient qu'ils
peuvent se
laisser couvrir par l'État protecteur
et les lois. Ils aimeraient que ce qu'ils ne
peuvent plus faire eux-mêmes soit couvert par l'État protecteur. Dans
ce cas, des conditions étranges
se produiraient. Là
les conseils d'entreprise ne seraient pas seulement des éléments
décoratifs, mais là on trouverait à nouveau
aussi
les
canaux par lesquels le
capital délabré pourrait à
nouveau être réhabilité, par
lesquels à nouveau maintes choses afflueraient là où les choses avaient
reflué. Les gens ont des vues étranges à ce sujet. À
Tübingen, un professeur a dit :
"Nous deviendrons un peuple
pauvre à l'avenir". Les gens ne
pourront plus payer les
écoles, et l'État devra alors intervenir, il devra payer les
écoles.
- Le professeur avait peur que
les gens ne puissent plus payer les écoles. Il a
juste oublié de se demander :
d'où l'État prend-il l'argent ? Quand même seulement des poches
des humains individuels ! À cet
égard, les lois signifient très
souvent purement que les choses
qui ont de la valeur vont là où
on veut qu'elles aillent. Et des
lois peuvent sous certaines
circonstances, être seulement le
détour
de mettre à
nouveau
sur pied un capital déjà en
décomposition. Cela
ne sera pas une compagnie de conseils
d'entreprise qui provient de la vie de l’économie, de la
population laborieuse. Cela saura se placer sur ses propres
jambes.
Alors, laissez-le tranquillement
arriver
à l'épreuve de force. On
n'a pas besoin de se dire que les conseils
d'entreprise vont se tenir là paralysés devant les entrepreneurs. Conditionné par l'époque, le cas inverse pourrait aussi apparaître.
|
36
|
Sehen
Sie, in vieler Hinsicht liegt
die Sache so, daß alte
Wahrheiten heute gar keine
Wahrheiten mehr sind. Es ist
natürlich eine durchgreifende
Wahrheit die Wahrheit vom
Mehrwert, nur ist er heute zum
größten Teil nicht mehr
vorhanden, sondern er ist
bereits in den Wind geschlagen,
und das, was heute so
gefürchtet wird als
Kapitalistentum, das steht
eigentlich auf einem furchtbar
hohlen Boden. Das weiß sich
eigentlich nicht mehr zu helfen.
Sie sehen das daraus, daß es
jetzt schon zum großen Teil
denkt: Um Gottes willen, wenn
wir uns nur hinüberretten
könnten zum
Entente-Kapitalismus, damit wir
da unterkriechen können; wir
werden allein nicht mehr fertig.
— Es kommt die Zeit, in der
nicht mehr in der alten Weise
die Betriebsräteschaft dem
Kapitalismus gegenübersteht,
sondern in der sie dem
zusammenstürzenden
Unternehmertum gegenübersteht
und zu übernehmen hat
dasjenige, was zusammengestürzt
ist. Und es wird eine Zeit
kommen, wo Sie sagen werden: Das
war doch gut, daß wir diese
Betriebsräte haben, denn irgend
jemand muß doch die Betriebe
verwalten; die anderen können es
nicht mehr, denn das
Unternehmertum ist zum großen
Teil zusammengebrochen, das kann
nicht mehr. Dazu muß dann diese
Betriebsräteschaft dasein. Sie
werden vielleicht nicht überall
vorhanden sein, aber das wird
sich ergeben. Zum großen Teil
werden sie verlassene
Schlachtfelder finden. Es wird
sich sogar nicht selten das
ergeben, daß die Unternehmer
froh sind, wenn die Betriebsräte
im Auftrag eines geschlossenen
Wirtschaftsgebietes kommen
werden. Jetzt tun sie noch so,
weil sie glauben, daß sie sich
vom Protektor Staat und den
Gesetzen decken lassen können.
Sie möchten das, was sie selbst
nicht mehr können, durch den
Protektor Staat abgedeckt haben.
In diesem Fall würden
sonderbare Verhältnisse
entstehen. Da würden nicht nur
die Betriebsräte
Dekorationsstücke sein, sondern
da würden auch die Kanäle
wieder gefunden werden, wodurch
das heruntergekommene Kapital
wiederum saniert werden könnte,
durch die wiederum mancherlei
hineinfließt dorthin, wo die
Dinge abgeflossen sind. Hierüber
haben die Leute sonderbare
Ansichten. In Tübingen sagte ein
Professor: Wir werden in der
Zukunft ein armes Volk werden.
Da werden die Leute die Schulen
nicht mehr bezahlen können, da
wird dann der Staat eintreten
müssen, der wird dann die
Schulen bezahlen müssen. — Der
Professor hatte Angst, daß die
Leute die Schulen nicht mehr
bezahlen können. Er hatte nur
vergessen sich zu fragen: Wo
nimmt der Staat das Geld her?
Doch nur aus den Taschen der
einzelnen Menschen! In dieser
Hinsicht bedeuten Gesetze sehr
häufig bloß das, daß die Dinge,
die etwas wert sind, dahin
wandern, wo man sie hingewandert
haben will. Und Gesetze können
unter Umständen nur der Umweg
sein, das schon zerfallende
Kapital wiederum auf die Beine
zu bringen. Das wird eine
Betriebsräteschaft, die aus dem
Wirtschaftsleben, aus der
arbeitenden Bevölkerung
hervorgeht, nicht sein. Die wird
sich auf die eigenen Beine zu
stellen wissen. Dann lassen Sie
es ruhig auf die Machtprobe
ankommen. Man braucht sich nicht
zu sagen, daß die Betriebsräte
werden lahm dastehen vor dem
Unternehmer. Es könnte durch die
Zeitverhältnisse bedingt auch
der umgekehrte Fall eintreten.
|
Nous
ne vivons pas en dehors du
temps, mais nous vivons dans un
temps déterminé, et dans ce temps il
s'agit que
nous
sachions que le capitalisme est
à
s'effondrer.
Nous devons compter avec cela. Nous devons aussi être au clair nous-mêmes que d'un autre côté, la vie de l’économie doit de nouveau être construite. Et au
socialisme vient à sa rencontre l'effondrement dans
lequel le capitalisme lui-même a
couru. Car la catastrophe de la
guerre mondiale a été en même
temps l'effondrement du
capitalisme, et influencera dans les
conséquences encore toujours plus cet effondrement.
C'est ce que je vous demande de
considérer. Lorsqu’on a des choses à considérer relatives
à l'avenir, alors on doit compter avec de tels
facteurs.
|
37
|
Wir
leben nicht außerhalb der Zeit,
sondern wir leben in einer
bestimmten Zeit, und in dieser
Zeit geht es darum, daß wir
wissen, daß der Kapitalismus am
Zusammenbrechen ist. Damit
müssen wir rechnen. Damit müssen
wir uns auch darüber klar sein,
daß von anderer Seite her das
Wirtschaftsleben wieder
aufgebaut werden muß. Und dem
Sozialismus kommt der
Zusammenbruch, in den der
Kapitalismus selbst
hineingerannt ist, entgegen.
Denn die Weltkriegskatastrophe
war zu gleicher Zeit der
Zusammenbruch des Kapitalismus
und wird in der Folge noch immer
mehr den Zusammenbruch
beeinflussen. Das bitte ich zu
bedenken. Wenn man Dinge zu
bedenken hat, die sich auf die
Zukunft beziehen, dann muß man
mit solchen Faktoren rechnen.
|
[04331182190198924061919
Quand
on cite quelque chose comme le
taux de
l’intérêt,
ainsi je vous demande
de considérer
que dans chaque phrase de mon
livre est ambitionné
de
dire sincèrement ce qui est
vraiment, et que dans mon
livre est strictement rejeté
tout ce qui devrait
être intérêt de l’intérêt.
Donc, un vrai accroissement du
capital, comme c’est
aujourd’hui le cas, où un
capital peut se
doubler
en quinze ans, est impossible
si cette réalité intervient
comme je la décris dans mon
livre. Mais je parle toutefois
d’un rapport
légitime/légal
d’intérêt. À cette
occasion,
je vous demande
de considérer
comment je parle du capital
dans mon livre. Car
voyez-vous, il est facile, de
jouer la comédie aux gens en
ce qu’on leur dit : quand
on supprime tous les intérêts,
alors en sort ce
qui
est
correct. – Il s’agit à toutes
ces choses seulement de si on
le peut. Et j’ai seulement
décrit de telles choses, qui
vraiment peuvent être faites/exécutées.
|
38
|
Wenn
man so etwas zitiert, wie
den Satz vom Zins, so
bitte ich
zu berücksichtigen, daß in
jedem Satz meines Buches
angestrebt ist, ehrlich
das zu sagen, was wirklich
ist, und daß in meinem
Buch streng abgewiesen
wird alles das, was Zins
vom Zins sein soll. Also,
ein wirkliches Wachstum
des Kapitals, wie es heute
der Fall ist, wo sich ein
Kapital in fünfzehn Jahren
verdoppeln kann, ist
unmöglich, wenn jene
Wirklichkeit eintritt, wie
ich sie in meinem Buch
schildere. Aber ich
spreche allerdings von
einem rechtmäßigen
Zinsverhältnis. Hierbei
bitte ich zu
berücksichtigen, wie ich
in meinem Buch vom Kapital
spreche. Denn sehen Sie,
es ist leicht, den Leuten
etwas vorzumachen, indem
man ihnen sagt: Wenn man
allen Zins abschafft, dann
kommt das Richtige heraus.
- Es handelt sich bei
allen diesen Dingen nur darum,
ob man es kann. Und ich
habe nur solche Dinge
beschrieben, die wirklich
durchgeführt werden können
|
Réfléchissez
à comment se tient la chose.
L’argent reçoit un certain
caractère, quand les choses
qui sont écrites dans mon
livre sont
réalisées.
Je
l’ai
parfois exprimé ainsi
à des amis
quelque peu banalement, en ce
que j’ai dit : dans
l’ordre économique qui est
pensé dans mon livre, l’argent
puera pour la première fois.
Qu’est-ce que cela
signifie ? Cela signifie
ce qui suit : quand
j’acquiers des réalités –
l’argent en soi n’est aucune
réalité, mais seulement par ce
que les
rapports de pouvoir sont (de)
correspondants,
l’argent est une réalité -,
quand donc j’acquiers des
réalités, ainsi ceux-ci
sont soumis à
la loi du devenir consommé. Du
capitalisme
dans le sens réel nous n’avons
donc pas purement à
l’intérieur du monde des
humains, mais aussi dans le
monde animal. Quand le hamster
hamstérise, quand il constitue
ses réserves d’hiver, alors
c’est son capital pour le
prochain temps, seulement cela
a la particularité, qu’on ne
peut l’utiliser que dans les
prochains temps, sinon il se
perdrait. Et nous l’avons
amené dans notre ordre
économique capitaliste, qu’au
moins pour certains espaces-temps
courts/certaines
périodes,
l’argent a perdu le caractère
de toutes
autres
réalités
restantes.
Que faisons-nous donc
quand
nous calculons les
intérêts ? Nous
multiplions l’argent avec
pourcentages et temps et
divisons par cent. À
partir de
là nous avons l’intérêt. Par
là nous avons calculé avec de
l’irréel,
avec chose
d’apparence ! Nous avons
calculé avec ce que nous avons
mis là comme représentant de
la réalité. Ce qui fut produit
par capital, peut depuis
longtemps être devenu
inutilisable, peut même ne
plus être entièrement, et du
tout, disponible, et pourtant
on peut d’après nos conditions
de pouvoir calculer :
capital fois pour
cent
et temps divisé par cent. [… À
l’avenir il s’agit qu’on soit
conscient quand on fonde une
entreprise, une activité – et
cela doit donc toujours à
nouveau se passer, car sinon
tout le processus de
développement/d’évolution
de l’humanité viendrait à
l’arrêt -, que toujours le
travail passé trouve utilisation/emploi
dans le travail futur.]
Vous
voyez, quand vous
bâtissez une nouvelle
activité, alors vous
devez embaucher de
nouveaux travailleurs,
il est indifférent si
maintenant la société
ou un particulier fait
cela. Autrefois,
c’était le
particulier, à
l’avenir cela se donnera
par la structure de la
société. Vous devez
donc embaucher des
travailleurs. Ceux-là
doivent, quand on
construit une activité
qui ne peut encore
rien donner dans la
société, se nourrir,
se vêtir. Il doit donc
alors,
afin que cette
activité puisse apparaître,
avoir été travaillé
dans le passé. Donc,
il doit être créé la
possibilité que du
travail passé soit
utilisé pour des
prestations
ultérieures. Mais cela
n’est pas possible
autrement que, quand
mon travail passé
s’écoule dans une
prestation future, j’en
ai
un certain avantage.
Donc en vérité je
travaille par exemple,
disons, aujourd’hui
tout ordinairement,
et sur quels chemins
est indifférent, mais
de ce que je travaille
aujourd’hui, sera
construit dans dix ans
une quelque nouvelle
activité. Cela vient à
cela. Quand je
travaille aujourd’hui,
je dois aussi avoir
quelque chose pour mon
travail. Le travail
sera seulement
économisé pour ce
qui
suit.
Et c’est cela, ce que
je nomme intérêt
légitime, et je l’ai
ainsi nommé, parce que
je veux être sincère
dans mon livre, parce
que je ne veux pas
avoir de succès à bon
marché par là, que je
nomme blanc ce
qui est noir.
Dans la vie
économique, du travail
passé doit être
utilisé pour des
prestations futures.
Ainsi que des travaux
dans le présent ont
une contre-prestation,
ainsi ils doivent
aussi dans le futur,
quand ils seront
économisés, appeler
une contre-prestation.
La vie économique le
fait/rend
nécessaire, que du
travail passé sera
utilisé dans le futur.
Prenez à cela, que le
capital s’épuise de
proche en proche.
Pendant que le capital
s’est maintenant
doublé en quinze ans,
il arrêtera à l’avenir
d’exister après
environ quinze ans. Le
processus inverse a
lieu ! Comme les
autres choses pueront,
ainsi aussi l’argent.
Ainsi, le capital ne
porte aucun
intérêt,
mais il
devra
être créé la
possibilité que ce qui
a été travaillé dans
le passé soit contenu
dans une prestation
future. Alors, vous
devez aussi avoir le
salaire pour cela.
J’aurais du [dans mon
livre] pouvoir le
nommer salaire, mais
je voulais être
entièrement sincère et
voulais amener à
l’expression :
gérer économiquement
consiste en ce
que du travail passé
sera fiché dans des
prestations futures,
et là je nomme intérêt
la correcte
rémunération pour
cela. Mais c’est
pourquoi
j’ai aussi dit
expressément : il
n’y a aucun
intérêt
de
l’intérêt.
Celui-là, il ne peut y
avoir, plus
loin
pas non plus n’importe
quel laisser
travailler le capital.
L’argent devient
puant.
Cela se
perd
justement ainsi,
comme
d’autres choses, comme
de
la viande
du
genre.
Ce n’est plus là, ça
ne travaille pas plus
loin. Si vous
prenez les choses ainsi
qu’elles
sont dans mon livre,
ainsi vous devez
partout réfléchir que
je pars de ce qui est
possible et qui doit
vraiment devenir, et
non d’exigences qui se
constituent ainsi
qu’on se dit :
nous supprimons ceci
ou cela. Oui, mes considérés
participants,
quelqu’un pourrait
très bien venir à
l’idée absurde et
dire : nous
supprimons le sol. –
Alors nous ne
pourrions plus
aller ! On ne
peut pas supprimer des
choses, qui sont
simplement nécessaires
dans la vie économique
véritable ou dans
d’autres domaines. On
doit prendre les
choses comme elles
sont, alors seulement
on est sincère. Je ne
promets pas aux gens de
ramener le
bleu du ciel en bas,
mais je veux parler
des réelles conditions
de vie de l’organisme
social. Et ainsi je
voulais parler ici de
ce qui peut vraiment
être fait, et cela
sera déjà
ce qui aboutit aussi à
ce qui repose
inconsciemment à la
base des
revendications des
larges masses
laborieuses. Et c’est
mieux, quand on
prétend emplir ces
aspirations à partir
d’une connaissance de
la réalité, que quand
on endort les humains
avec de pures
promesses.
04331182190198924061919]
|
39
|
Bedenken
Sie, wie die Sache steht. Das
Geld bekommt, wenn die Dinge
verwirklicht werden, die in
meinem Buch stehen, einen
gewissen Charakter. Ich habe das
manchmal Freunden gegenüber
etwas banal so ausgedrückt,
indem ich gesagt habe: Das Geld
wird in der Wirtschaftsordnung,
die in meinem Buch gemeint ist,
zum ersten Mal wirklich
stinkend. Was heißt das? Das
heißt das Folgende: Wenn ich
Wirklichkeiten erwerbe — das
Geld an sich ist keine
Wirklichkeit, sondern nur
dadurch, daß die
Machtverhältnisse entsprechende
sind, ist das Geld eine
Wirklichkeit —, wenn ich also
Wirklichkeiten erwerbe, so
unterliegen diese dem Gesetz des
Verbrauchtwerdens. Kapitalismus
in realem Sinn haben wir ja
nicht bloß innerhalb der
Menschenwelt, sondern auch in
der Tierwelt. Wenn der Hamster
hamstert, wenn er seinen
Wintervorrat anlegt, dann ist
das sein Kapital für die nächste
Zeit, nur hat es die
Eigenschaft, daß man es nur in
der nächsten Zeit brauchen kann,
sonst würde es zugrunde gehen.
Und wir haben es in unserer
kapitalistischen
Wirtschaftsordnung dazu
gebracht, daß wenigstens für
gewisse kurze Zeiträume das Geld
den Charakter aller übrigen
Wirklichkeiten verloren hat. Was
tun wir denn, wenn wir die
Zinsen ausrechnen? Wir
multiplizieren das Geld mit
Prozenten und Zeit und
dividieren durch hundert.
Dadurch bekommen wir den Zins
heraus. Dadurch haben wir mit
unwirklichen, mit Scheingebilden
gerechnet! Wir haben mit dem
gerechnet, was wir als
Repräsentanten der Wirklichkeit
hingestellt haben. Das, was
durch Kapital produziert wurde,
kann längst unbrauchbar geworden
sein, kann sogar ganz und gar
nicht mehr vorhanden sein, und
dennoch kann man nach unseren
Machtverhältnissen ausrechnen:
Kapital mal Prozente und Zeit
dividiert durch hundert. [... In
der Zukunft handelt es sich
darum, daß man sich dessen
bewußt ist, wenn man ein
Unternehmen, einen Betrieb
gründet — und dies muß ja immer
wieder geschehen, da sonst der
ganze Entwicklungsprozeß der
Menschheit zum Stillstand kommen
würde —, daß immer die
vergangene Arbeit Verwendung
findet in der künftigen Arbeit.]
Sehen
Sie, wenn Sie einen neuen
Betrieb aufbauen, dann müssen
Sie neue Arbeiter anstellen,
gleichgültig ob dies nun die
Gesellschaft oder ein einzelner
tut. Früher war es der einzelne,
künftig wird es sich aus der
Struktur der Gesellschaft heraus
ergeben. Sie müssen also
Arbeiter anstellen. Diese müssen
sich, wenn man einen Betrieb
aufbaut, der noch nichts in die
Gesellschaft hineingeben kann,
aber ernähren, müssen sich
kleiden. Es muß dann also, damit
dieser Betrieb entstehen kann,
schon früher gearbeitet worden
sein. Also, es muß die
Möglichkeit geschaffen sein, daß
frühere Arbeit für spätere
Leistungen verwendet wird. Das
ist aber nicht anders möglich,
als daß, wenn meine frühere
Arbeit in eine spätere Leistung
einfließt, ich einen gewissen
Nutzen davon habe. Denn in
Wahrheit arbeite ich zum
Beispiel, sagen wir, heute ganz
ordentlich, und auf welchem
Wege ist gleichgültig, aber von
dem, was ich heute arbeite, wird
in zehn Jahren irgendein neuer
Betrieb gebaut. Das kommt dazu.
Wenn ich heute arbeite, muß ich
auch etwas für meine Arbeit
haben. Es wird nur die Arbeit
aufgespart für das nächste. Und
das ist es, was ich rechtmäßigen
Zins nenne, und ich habe es so
genannt, weil ich eben in meinem
Buch ehrlich sein will, weil ich
keinen billigen Erfolg dadurch
haben will, daß ich Weiß Schwarz
nenne. Im Wirtschaftsleben muß
vergangene Arbeit für künftige
Leistungen verwendet werden. So
wie Arbeiten in der Gegenwart
eine Gegenleistung haben, so
müssen sie auch in der Zukunft,
wenn sie aufgespart werden, eine
Gegenleistung hervorrufen. Das
Wirtschaftsleben macht es
notwendig, daß vergangene
Arbeit in der Zukunft verwendet
wird. Nehmen Sie dazu, daß das
Kapital sich nach und nach
aufzehrt. Während sich jetzt das
Kapital in fünfzehn Jahren
verdoppelt hat, wird es in
Zukunft nach fünfzehn Jahren
ungefähr aufhören zu existieren.
Der umgekehrte Prozeß findet
statt! Wie die anderen Dinge
stinkend werden, so auch das
Geld. So trägt das Kapital keine
Zinsen, aber es muß die
Möglichkeit geschaffen werden,
daß das, was früher gearbeitet
wurde, in einer künftigen
Leistung enthalten ist. Dann
müssen Sie auch den Lohn dafür
haben. Ich hätte es [in meinem
Buch] Lohn nennen können, aber
ich wollte ganz ehrlich sein und
wollte zum Ausdruck bringen:
Wirtschaften besteht darin, daß
vergangene Arbeit in künftige
Leistungen hineingesteckt wird,
und da nenne ich die dafür
gerechte Vergütung den Zins.
Deshalb habe ich aber auch
ausdrücklich gesagt: Es gibt
keinen Zins vom Zins. Den kann
es nicht geben, ferner auch
nicht ein beliebiges
Arbeitenlassen des Kapitals. Das
Geld wird stinkig. Es geht
ebenso wie andere Dinge, wie
Fleisch und dergleichen,
verloren. Es ist nicht mehr da,
es arbeitet nicht weiterhin.
Wenn Sie die Dinge so nehmen,
wie sie in meinem Buch stehen,
so müssen Sie überall bedenken,
daß ich von dem ausgehe, was
möglich ist und was wirklich
werden soll, und nicht von
Forderungen, die so entstehen,
daß man sich sagt: Wir schaffen
dies und jenes ab. Ja, meine
werten Anwesenden, es könnte
schließlich auch jemand auf die
verrückte Idee kommen und sagen:
Wir schaffen den Fußboden ab. —
Dann würden wir nicht mehr gehen
können! Man kann nicht Dinge
abschaffen, die im wirklichen
Wirtschaftsleben oder in anderen
Bereichen einfach notwendig
sind. Man muß die Dinge nehmen,
wie sie sind, dann allein ist
man ehrlich. Ich verspreche den
Leuten nicht das Blaue vom
Himmel herunter, sondern ich
will von den wirklichen
Lebensbedingungen des sozialen
Organismus sprechen. Und so
wollte ich hier sprechen von
dem, was wirklich durchgeführt
werden kann, und das wird schon
dasjenige sein, was herbeiführt
auch das, was unbewußt den
Forderungen der breiten
arbeitenden Masse zugrunde
liegt. Und es ist besser, wenn
man diese Forderungen aus der
Kenntnis der Wirklichkeit heraus
zu erfüllen trachtet, als wenn
man die Menschen mit bloßen
Versprechungen einlullt.
|
M. Haupt
de Eßlingen : Il a
volontairement créé
des comités
d'entreprise dans sa
société depuis
plus longtemps.
Il déclare, entre
autres :
|
40
|
Herr
Haupt aus Eßlingen: Er hat in
seinem Betrieb schon vor
längerer Zeit freiwillig
Betriebsräte geschaffen. Er
führt unter anderem aus:
|
Que
se
représente le donneur
de travail/l'employeur
sous
le
conseil
d'entreprise ? Il voit
l’institution
du
conseil
d'entreprise comme un
spectre ! C’est
le
devoir du travailleur
que
lui aussi amène de
confiance en
vis-à-vis et
dise
: nous ne voulons pas
tout démolir, ce n'est
pas notre but. Nous
voulons travailler,
mais sans baguette,
libres
à
partir de
notre propre cœur. -
Si l’on
aborde ainsi
le donneur de
travail/l’employeur,
il est
aussi complaisant.
Je sais pertinemment
qu'un grand nombre de
firmes
d'Esslingen aimeraient
faire
la chose ainsi.
Mais elles
ne peuvent pas, car elles
ont
conclu
un compromis avec les
syndicats. Les
dirigeants syndicaux en
ont
sorti un contra
tarifaire,
pour
ainsi dire comme
un dernier atout, afin
de rassembler ainsi
les
masses qui ne veulent
rien savoir d'eux.
C'est une erreur qui
se vengera
amèrement.
Elle deviendra la
tombe des syndicats.
Seuls les conseils
d'entreprise peuvent
nous sauver du
gâchis/de
la cochonnerie.
Les syndicats ont le
plus grand intérêt à
ne pas le faire. Les
associations
d'employeurs se
cachent derrière eux
et se réjouissent que
les choses n'aillent
pas aussi vite qu'ils
l’avaient
pensé
avec les conseils
d'entreprise.
|
41
|
Was
stellt sich der Arbeitgeber
unter dem Betriebsrat vor? Er
sieht die Einrichtung der
Betriebsräte als Schreckgespenst
an! Die Pflicht des Arbeiters
ist es, daß auch er Vertrauen
entgegenbringt und sagt: Wir
wollen nicht alles niederreißen,
das ist nicht unser Ziel. Wir
wollen arbeiten, aber ohne
Knute, frei aus dem eigenen
Herzen heraus. — Wenn man so dem
Arbeitgeber gegenübertritt, ist
er auch willfährig. Ich weiß
bestimmt, daß eine große Anzahl
Eßlinger Firmen die Sache so
machen möchten. Sie können aber
nicht, weil sie einen Kompromiß
mit den Gewerkschaften
geschlossen haben. Die
Gewerkschaftsführer haben einen
Tarifvertrag herausgebracht,
sozusagen als letzten Trumpf, um
so die Massen, die nichts von
ihnen wissen wollen,
zusammenzubringen. Das ist ein
Fehlgriff, der sich bitter
rächen wird. Er wird zum Grab
der Gewerkschaften werden. Aus
der Schweinerei können uns nur
die Betriebsräte retten. Die
Gewerkschaften haben das größte
Interesse, dies nicht zu tun.
Die Arbeitgeberverbände
verstecken sich hinter ihnen und
sind froh, daß es mit den
Betriebsräten nicht so schnell
geht, wie sie sich gedacht
hatten.
|
Il
y
a
trois chemins
pour introduire
les conseils
d'entreprise : soit
l'employeur concerné
le fait volontairement
- c'est ce que j'ai
fait - c'est volontiers
la chose la plus synthétiquement
raisonnable.
Je me suis dit : tout
est cassé, c’est
clair.
Voyons donc si nous
pouvons trouver
quelque chose de
nouveau pour nous
sortir de cette
misère. - La deuxième
chose est : ne pas
tant parler
! Agir
et ne pas parler
! Parler
n'a aucun
but.
Là
est
parlé
et parlé,
ce que donc
la Fédération s’est
donné du mal,
et on dit : gens
servez-vous
donc une fois.
On ne remarque rien,
les gens dorment. - La
troisième mesure est le
pouvoir.
Mais je le dis
expressément : un
pouvoir sans terreur,
sans grève, c'est
important. - Par
pouvoir, j'entends la
faculté
et la conscience
d'avoir les masses
derrière soi. Elles
feront alors déjà
passer
les choses. Si
la chose était
organisée comme
je me le représente,
la fédération ou une
corporation de
représentants des
travailleurs se
réunirait d'abord et
écouterait les points
de vue et les
contradictions. La
corporation
en tire
alors
profit, et frappe
ensuite chez
l'employeur. Plus
qu’éconduit, on
ne peut pas être. Mais
si les employeurs
rejettent cela,
ils ont créé une plaie
empoisonnée ; elle
reste un volcan. Maintenant,
ce
serait la dernière
main qu'ils pourraient
serrer. Sinon, il n'y
a aucune
autre
possibilité
que la terreur
impitoyable. Nous
pouvons nous réunir si
seulement
nous
le voulons. C'est de
cela
qu’il s’agit.
|
42
|
Es
gibt drei Wege, die Betriebsräte
einzuführen: Entweder macht es
der betreffende Arbeitgeber
freiwillig -- das habe ich
gemacht —, das ist wohl das
Vernünftigste. Ich sagte mir: Es
ist eben einmal alles kaputt,
darüber sind wir uns klar. Also
sehen wir zu, daß wir etwas
Neues finden, um doch noch aus
dem Elend herauszukommen. — Das
zweite ist: Nicht so viel reden!
Handeln und nicht reden! Das
Reden hat keinen Zweck. Da wird
geredet und geredet, was sich
doch der Bund für Mühe gegeben
hat, und gesagt: Leute, greift
doch mal zu. Man merkt nichts,
die Leute schlafen. — Die dritte
Maßnahme ist die Macht. Ich sage
aber ausdrücklich: Macht ohne
Terror, ohne Streik, das ist
wichtig. — Mit Macht meine ich
die Fähigkeit und das
Bewußtsein, die Massen hinter
sich zu haben. Die drücken dann
die Dinge schon durch. Wenn die
Sache so organisiert würde, wie
ich mir das vorstelle, so würde
zunächst der Bund oder eine
Korporation der
Arbeitervertreter
zusammenkommen, und man würde
sich die Ansichten und
Widersprüche anhören. Dies macht
sich dann die Korporation
zunutze und pocht dann beim
Arbeitgeber an. Mehr wie
abgewiesen kann man nicht
werden. Wenn aber die
Arbeitgeber das abweisen, haben
sie eine giftige Wunde
geschaffen; es bleibt ein
Vulkan. Nun, das wäre die letzte
Hand, die sich die beiden
reichen können. Ansonsten gibt
es keine andere Möglichkeit als
rücksichtslosen Terror. Wir
können uns zusammenfinden, wenn
wir nur wollen. Darauf kommt es
an.
|
Les
tâches de
la compagnie de
conseils
d'entreprise ne sont
pas si simples. Quand
on a soi-même
des conseils
d'entreprise, on
sait
quelles choses
curieuses peuvent venir
au jour là.
Il y a des gens qui y
mettent tout leur
cœur, mais il y a
aussi ceux qui
viennent avec des
intentions politiques
et du
genre.
Nous avons déjà
expérimenté diverses
choses. Enfin, je
voudrais vous dire :
allez aux votes
aujourd'hui, pas
demain. Prenez contact
avec la Fédération
pour la
triarticulation
de l'organisme social.
Je suis convaincu que
le groupe de Stuttgart
prendra alors les
choses en main. Ils
essaient de trouver un
accord avec les
employeurs. Et
ensuite, vous vous
présentez devant les
employeurs et vous
dites : "Nous
déclarons que les
comités d'entreprise
sont élus". -
Faisons-nous confiance
! Malheur
qui fait
grève ! Ils n’ont
pas la permission de
faire grève ! Cela
doit aller
sans terreur, sans
pouvoir, sans oppression
de l’âme
et du
genre.
|
43
|
Die
Aufgaben der Betriebsräteschaft
sind nicht so einfach. Wenn man
selbst Betriebsräte hat, weiß
man, was für kuriose Dinge da an
den Tag kommen können. Es gibt
Menschen, die mit vollem Herzen
dabei sind, aber es gibt auch
solche, die mit politischen
Absichten und dergleichen
kommen. Wir haben schon
verschiedenes erlebt. Zum Schluß
möchte ich Ihnen noch sagen:
Schreiten Sie heute zur Wahl und
nicht erst morgen. Nehmen Sie
Fühlung auf mit dem «Bund für
Dreigliederung des sozialen
Organismus». Ich bin überzeugt,
daß die Gruppe in Stuttgart die
Sache dann in die Hand nimmt.
Sie versucht es, doch noch mit
den Arbeitgebern
übereinzukommen. Und dann
stellen Sie sich vor die
Unternehmer hin und sagen: Wir
erklären, daß die Betriebsräte
gewählt sind. — Vertrauen wir
einander! Wehe, wer streikt! Sie
dürfen nicht streiken! Es muß
gehen ohne Terror, ohne Macht,
ohne Seelenbeklemmung und
dergleichen.
|
Français seulement
|
CINQUIÈME
SOIRÉE DE DISCUSSION
|
|
Stuttgart,
24 juni 1919
|
01
|
Président
M. Gönnewein : Au
nom de la "Bund für
Dreigliederung" (Fédération
pour la
triarticulation),
j'ouvre la discussion
de ce soir et vous
souhaite la bienvenue.
Je suppose que cette
soirée nous fera
franchir une étape
supplémentaire. Des
conseils d'entreprise
ont déjà été élus dans
différentes
entreprises, et ce
soir, ces conseils
d'entreprise auront
l'occasion d'exprimer
ici tout ce qu'ils ont
à dire, et aussi de
poser des questions
afin que le Dr Steiner
puisse les traiter en
détail, de manière à
lever tout doute. Les
événements
d'aujourd'hui nous
obligent plus que
jamais à réfléchir en
profondeur à ce que le
temps qui vient nous
apportera. Je suppose
donc que toutes les
personnes présentes
profiteront pleinement
de la discussion. Je
vais maintenant donner
la parole en
ouverture
au Dr Steiner.
|
02
|
Mots
d'introduction
|
03
|
Rudolf
Steiner : Mes considérés
présents
! Je
veux, comme cela s’est
aussi passé sinon lors
de ces réunions, envoyer
une brève introduction
et
j’espère
que tout ce qui est
important à discuter
aujourd'hui sera
évoqué dans la
discussion.
|
04
|
Nous
nous sommes donc
maintenant réunis
à plusieurs reprises
ici pour discuter de
la question de
l'élection des
conseils d'entreprise
et, lors de ces
réunions, nous avons
essayé de préciser le
point de vue duquel
la question des
conseils d'entreprise
doit être traitée ici,
la manière dont elle
doit être traitée du
point de vue de
l'organisme social
triarticulé.
|
05
|
Cet
organisme social
triarticulé
devrait
articuler
l'ensemble de la vie
sociétale
dans
les
trois parties, notamment
l'économique, le
juridique ou étatique
et le sous-organisme
spirituel. Donc,
ce qui jusqu'à présent
a été fusionné de
manière chaotique en
un État unifié doit
être découpé
en ses trois membres conformes
à la nature.
On peut maintenant
demander : pourquoi
cela devrait-il se passer
? - Cela devrait
se passer
parce que l'évolution
historique jusqu'à
présent elle-même
pousse à cette triarticulation.
Cette évolution
historique de
l'humanité nous montre
que
tout de suite au
cours des trois ou
quatre derniers
siècles, et surtout au
XIXe et au début du
XXe siècle, tout ce que
sont les relations
humaines
s’est
glissé
ensemble
dans
l'État unitaire, et
que c'est tout
de suite
parce que les
conditions/rapports
économiques se
sont
glissées
avec les conditions
étatiques et
spirituelles que nous
sommes
tombés dans les
catastrophes. Avant
qu’on
ne
veuille
pas envisager
que
c'est
seulement
possible
de progresser que vers
un assainissement
des conditions, et
donc aussi dans le
développement de
l'humanité, en ce
qu’on triarticule
cet État unitaire dans
les
trois parties, on
ne pourra
progresser
n’importe
comment
ni dans la
socialisation ni dans
la démocratie. C'est
pourquoi nous avons aussi
ici saisi de l’œil
la question des
conseils d'entreprise
du point de vue de la
vie de
l’économie
indépendante. Vous
voyez, vous
pouvez le
plus facilement
envisager
la nécessité de
l’articulation/du
membrement de
l'État unitaire
jusqu'ici infructueux
en trois membres
lorsque
vous réalisez à quel
point tout dans la vie
de
l’économie
diffère de l'a
vie étatique et
spirituelle
réelle.
Dans la vie de
l’économie,
tout est, d'un côté,
soumis aux
conditions naturelles.
Celles-ci
sont parfois comme
ceci, parfois comme
cela, et sont sujettes
à changement. Le
nombre de
la population joue aussi
un rôle. Ensuite, dans
la vie économique,
tout dépend de
ce que
les humains
s’articulent
en certaines branches
de métiers,
états
professionnels.
En outre, dans la vie
économique, est
contenu un
facteur individuel,
personnel, c’est
la somme des besoins
humains. N’est-ce
pas, il
est facile de voir que
la somme des besoins
humains transformerait
les humains
en une sorte de
machine de la vie sociétale
si l'on voulait
réguler les besoins de
l'individu d'une
manière ou d'une
autre. C'est pourquoi
vous trouverez qu'il
est clairement indiqué
dans la façon
de voir
socialiste et déjà chez
Marx que, dans la
communauté socialiste
réelle, il ne devrait
pas y avoir une
formation, une
régulation
des besoins de
l'individu. L’un
a les
besoins, un autre les
siens,
et il ne peut s'agir que
l’on
prescrive
aux humains,
à partir d'un endroit
central quelconque, ce
dont ils ont besoin,
mais de découvrir par
la vie quels sont les
besoins et de
s'assurer, par la
production, que les
besoins peuvent
réellement être
satisfaits.
01331165168198924061919
Voyez-vous, vous pouvez le
plus facilement comprendre la
nécessité de l'articulation en
trois membres du l'état
unitaire jusqu'à présent raté,
si vous reconnaissez, comment
tout se différencie dans la
vie de l'économie de la vie
étatique et spirituelle à
proprement parler. Dans la vie
économique, tout est soumis
d'un côté aux conditions
naturelles. Celles-ci sont une
fois ainsi, une fois
autrement, et sont soumises à
changements. Le nombre de la
population joue aussi un rôle.
Alors tout dépend dans la vie
de l'économie, de ce que les
humains s'articulent en
branches professionnelles, en
catégories professionnelles.
Plus loin un facteur
individuel, personnel est
contenu dans la vie de
l'économie, c'est la somme des
besoins humains. Ce n'est pas
difficile de considérer,
n'est-ce pas, que la somme des
besoins humains ferait de la
vie sociale une sorte de
machine, si on voulait régler
les besoins de l'individu
d'une manière ou d'une autre.
À cause de cela vous trouvez
aussi dans la façon de voir
socialiste et déjà exposé
distinctement chez Marx, que
dans un véritable système
commun socialiste, une
normalisation, une régulation
des besoins de l'individu ne
devrait pas avoir lieu. L'un a
ces besoins, l'autre ceux-là,
et il ne peut s'agir que l'on
fourgue aux humains d'une
quelconque position centrale,
quels besoins ils doivent
avoir, mais de ce que l'on
fonde les besoins à partir de
la vie et veille par la
production, que les besoins
pourront être vraiment
satisfaits.
|
06
|
Lorsqu'on
jette ainsi un coup d’œil sur
toute la vie de l'économie,
alors on arrivera déjà sur ce
que tout doit reposer sur le
principe du contrat dans la
vie de l'économie. Tout ce qui
fait la vie de l'économie,
repose donc, ou devrait
reposer sur la
prestation
et la
contre-prestation
à l'intérieur d'un système
social commun. Ce fait repose
donc aujourd'hui aussi à la
base des revendications du
prolétaire, parce
qu’on
a établi qu’il
n’est
aujourd'hui encore absolument
pas pris
en compte, à savoir qu'à la
prestation doit correspondre
une contre-prestation.
Aujourd'hui règne toujours
encore le principe, que l'on
extrait du travail humain, ce
qu'on a besoin ou croit avoir
besoin pour soi, sans que l'on
ait besoin de livrer pour cela
une contre-prestation. Par
cela il vient aujourd'hui à
l'expression dans les
revendications des masses
prolétaires qu'à l'avenir il
n'y aura plus la possibilité
que l'on satisfasse ses
besoins des prestations de la
population travailleuse, sans
que celle-ci obtienne une
contre-prestation. Vis-à-vis
de soi, on
doit être dans la
clarté sur
ce que
dans la vie de l'économie il
en va toujours des conditions
concrètes, donc les
conditions naturelles, la
sorte de métier, le
travail, la prestation. On
peut seulement gérer/faire
économie, quand on établit des
rapports entre les différentes
sortes de prestations. Tout ce
qui sera fourni aujourd'hui ne
peut pas toujours être
valorisé de la même manière.
Des prestations qui seront seulement
effectuées
dans l'avenir doivent aussi
être prévues. Oui, on devrait
donc dire beaucoup là encore,
si
on voulait
caractériser complètement la
vie de l'économie de cette
manière.
|
07
|
Parce
que dans la vie de l'économie
tout doit donc consister en
prestation et
contre-prestation et comme ces
deux sont dépendantes de
différentes choses, tout doit
reposer sur le principe du
contrat dans la vie de
l'économie. Dans l'avenir nous
devons avoir des coopératives,
des associations dans la vie de
l’économie,
qui fondent leurs prestations
et contre prestations
réciproques sur le principe du
contrat, sur les contrats
qu'elles concluent entre
elles. Ce principe du contrat
doit dominer sur toute la vie,
et en particulier la vie à
l'intérieur des coopératives
de consommation, des
coopératives de production et
des coopératives
professionnelles. Un contrat
est toujours limité d'une
certaine façon. Lorsqu’aucune
prestation n’est plus
réalisée, alors il n'a plus de
sens, alors il perd sa valeur.
Là-dessus repose toute la vie
de l'économie.
|
08
|
La
vie de droit repose sur
quelque chose de
fondamentalement autre. Elle
repose sur ce que, de manière
démocratique seront
atteintes/trouvées toutes les
mesures par lesquelles chaque
humain est égal à chaque autre
en rapport avec les droits
humains. Aux droits humains
appartient aussi le droit du
travail. Pour cela chaque être
humain devenu majeur peut prendre
fait et cause.
Chaque humain, qui est devenu
majeur, peut prendre part -
soit directement par exemple
par référendum ou
indirectement par
choix/élection respectivement
par une représentation de
peuple - à l'établissement des
droits qui ont à régner entre
humains égaux. À cause de
cela, règne sur le sol
politique, de l'état ou du
droit non le contrat, mais la
loi. Des lois régleront dans
l'avenir, par exemple aussi
les conditions/les
rapports
de travail. Ainsi seront
établis par des lois le temps,
la mesure et la façon du
travail, pendant que ce qui
sera à fournir à l'intérieur
du temps de travail
fixé/convenu légalement sera
réglé par des contrats à
l'intérieur du corps de
l'économie.
|
09
|
De
toute autre sorte est à
nouveau la vie de l'esprit. La
vie de l'esprit repose sur ce
qu'en elle l'humanité peut
développer ses capacités pour
la vie de l'état et de
l'économie. Mais cela est
seulement possible, quand on
créé, dans la vie de l'esprit,
le fondement pour ce qu'on
amène à évolution, à
déploiement à la mesure de la
chose, les facultés humaines
se développent,
qui ne sont donc pas
simplement données à l'humain
par la naissance, mais devront
être en premier déployées. Ce
serait une grande erreur, lorsqu’on
croit que les facultés
spirituelles et aussi
physiques - ces dernières sont
donc au fond de même valeur
que les spirituelles -
pourraient être reconnues et
soignées de la même manière
que les choses étatiques et
économiques. Ce qui par
exemple s'étend sur
l'éducation et l'enseignement
ne peut reposer ni sur des
contrats ni sur des lois ou
décrets, mais cela doit
reposer sur des conseils, qui
seront donnés pour le
développement/l'évolution des
facultés.
|
10
|
Oui,
ces trois domaines de vie, la
vie de l'esprit, la vie de
droit et la vie de l'économie
sont quand même très
différents, ainsi que leur
mélange n'est pas seulement
une pleine impossibilité, mais
signifie une grande calamité
pour l'évolution humaine.
Notre actuel désarroi, nos
états sociaux de malheur sont
justement apparus par cette
confusion.
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Si
nous nous attaquons maintenant
à un problème tel que la
création de conseils
d'entreprise, nous devons justement
tout
d'abord comprendre à
partir duquel
des trois domaines de la vie
les mesures correspondantes
doivent être prises.
|
11
|
Vous
voyez, vous trouvez à juste
titre dans le marxisme la
façon de voir
que
dans une communauté sociale,
chacun doit être pourvu selon
ses capacités et selon ses
besoins. Mais maintenant
la
question se pose ici : quel
est le
chemin
à suivre pour y parvenir, afin
de pourvoir réellement aux
besoins de chacun selon ses
capacités et ses besoins à
l’intérieur de
la société humaine ? - Le chemin
pour
laisser
chacun venir
à son droit en rapport à
ses capacités
est
celui
par
une vie de
l’esprit
totalement libre, indépendante
de la vie économique et de la
vie de l'État, et de son
système éducatif et scolaire.
Et la possibilité de laisser
chacun s'épanouir par rapport
à ses besoins n'est donnée que
dans une vie économique
indépendante. Entre les deux,
il y a ce qui a été oublié
dans le marxisme, la vie de
droit,
qui a à voir avec ce qui ne
s'exprime ni dans la vie de
l’économie
ni dans la vie de
droit,
mais qui dépend simplement du
fait que l'on a atteint la
majorité et, que
dans un espace
domaine
clos en lui-même, se
développe un rapport
a chaque citoyen qui a atteint
la majorité. Ce que je fais
dans la vie de
l’économique
est soumis aux lois de la
production, de la circulation
et de la consommation des
marchandises. La façon dont je
travaille dans la vie de
l’économie
est soumise à la loi. Cette
distinction doit désormais
être faite de manière
fondamentale. Ce n'est que de
cette manière que nous
pourrons dépasser ce que l'on
appelle aujourd'hui le
capitalisme et ce qui
constitue le système salarial
actuel. Car le fait que le
capital et le système salarial
soient des composantes de la
vie économique sape en fait
tout ce qui pourrait mener la
vie économique à la santé.
Mais ne devrait
pas croire
que
les choses sont aussi simples
que beaucoup de gens se
le représentent encore
aujourd'hui. Si
nous commençons quand
même à
faire un travail vraiment
positif, d'abord avec les
conseils d'entreprise et
ensuite avec les conseils
économiques, il deviendra
alors évident que ce travail en
sera
un
grand,
un
complet/englobant.
[04331169173198924061919]
Aux
plus difficiles tâches à
l'intérieur de la
socialisation ainsi nommée, il
appartient de découvrir
comment à l'intérieur de
l'ordre social prestation et
contre-prestation pourront
être régulées de manière
correcte. Et les conseils
d'entreprise auront à faire le
premier début avec cette
régulation, donc avec la vraie
socialisation. Cela signifie
qu'aux conseils d'entreprise
est fixé un grand but,
entièrement fondamental, car
ils auront sérieusement à
faire pour la première fois
avec ce dont les autres ne
parlent qu'en phrases :
avec la socialisation. Ce que
les gens se représentent
aujourd'hui le plus souvent
sous socialisation, pour la
grande part ce n'est non
seulement pas une
socialisation, mais dans le
meilleur des cas une sorte de
fiscalisation. Dans quelques
cas aucune pensée et
représentation claire ne sont
absolument disponibles.
|
12
|
Beaucoup
de gens se représentent
aujourd'hui justement la
chose, comme dit, beaucoup
trop simplement, ce qui est
aussi en pendant
avec ce que la science de
l'économie et absolument, la
science du vivre ensemble
humain – pardonnez-moi
l'expression - reposent
encore dans les langes, donc
encore pas une fois qu’elle
n'est encore pas du tout née.
On dit maintenant certes avec
plein droit : dans le
futur ne devrait pas être
produit pour profiter, mais il
devrait être produit pour
consommer. - Cela est
entièrement juste, car on veut
exprimer avec cela qu'il
s'agit de ce que chacun reçoive
ce qui correspond à ses
besoins. Mais avec cela ne
serait pas encore créer une
communauté saine. Celle-ci
sera alors
premièrement
donnée quand vis-à-vis de
la
prestation se tient une
contre-prestation, quand donc
l'humain, pour ce que les
autres travaillent pour lui,
fabriquent pour lui et lui
livre, est enclin à
produire une contre-prestation
de même valeur correspondante.
Et tout de suite ce problème
est justement très difficile à
traiter, ce que vous pouvez
aussi voir de ce que la
science actuelle n'a pas du
tout encore une quelque
représentation concrète et
aussi pas de proposition
concrète et respectivement ne
peut rien faire là-dessus.
Vous trouvez dans le meilleur
des cas actuellement,
la
proposition de placer à la
place de l’État existant
jusqu'à
présent, l’État économique,
une sorte de grande
coopérative économique.
|
13
|
Mais
voyez-vous, à cela on ne voit
pas que c'est impossible
d'administrer un corps
économique centralisé quand il
dépasse une certaine grandeur
et englobe différentes
branches de l'économie. Mais
cela les gens le verront en
premier quand ils auront
effectivement établi l’État de
l'économie ainsi nommé. Alors,
ils verraient déjà que la
chose ne va pas ainsi. La
chose devra justement être
réglée de toute autre manière,
notamment
ainsi
que quand on retient aussi le
principe de base, que doit
être produit pour consommer,
en face de la prestation doit
être malgré tout une
contre-prestation
correspondante. On peut
maintenant dire : donc,
ne nous soucions pas de la
valeur de comparabilité d'une
marchandise avec l'autre
marchandise. - Ce
qu'aujourd'hui maints
économistes de
peuple
disent, sonne ainsi : nous
nous soucions seulement des
besoins et produisons alors
centralement ce qui est
nécessaire pour la
satisfaction des besoins, et
répartissons cela. - Oui, mais
voyez-vous, la se met alors en
évidence qu'on est contraint
d'introduire la contrainte au
travail. Mais cela est une
terrible mesure, en
particulier lorsqu’elle
n'est pas nécessaire. Et elle
n'est pas nécessaire ! La
contrainte au travail sera
seulement tenue pour
nécessaire
parce qu'on s'adonne à la
superstition qu'il n'y a pas
d'autre moyen que la
contrainte au travail, pour
réaliser le principe de
prestation et
contre-prestation. En plus, on
ne réfléchit pas à quels
moyens raffinés seront trouvés
dans l'avenir pour se
soustraire au travail quand
par exemple la contrainte au
travail serait introduite
par la loi. Donc, il ne s'agit
absolument pas de ce que la
contrainte au travail n'est
purement pas nécessaire, mais
il s'agit de ce qu'elle ne
pourrait pas du tout être mise
à exécution. Mais, comme dit,
le fait principal reste
qu'elle n'est pas nécessaire
quand on met le principe à
exécution sans reste, qu'à
chaque prestation doit aussi
se tenir en face la
contre-prestation
correspondante. On peut
concrétiser cela maintenant
de
la manière suivante.
|
14
|
N'est-ce
pas, les humains doivent
travailler quand ils veulent
vivre dans la société humaine,
cela signifie fournir quelque
chose. Par cela ils produisent
quelque chose qui a une
signification pour les autres.
Ce que
l'un
produit, cela doit avoir une
certaine valeur. Il doit pour
ce qu'il produit, pouvoir
échanger ce qu'il a besoin de
produits
des autres pour la
satisfaction de ses besoins,
et d’ailleurs
pour un certain temps. Par
ce qu'il échange, il
doit pouvoir satisfaire ses
besoins aussi longtemps qu'il
ait à
nouveau élaboré
un produit de même sorte.
Prenons un exemple
simple : je fabrique une
paire de bottes, ainsi cette
paire de bottes doit être de
valeur telle
que
contre cette paire de bottes
je puisse échanger ce dont
j'ai besoin jusqu'à ce que
j'ai produit une nouvelle
paire de bottes. Alors
on
a pour
la première fois
un véritable critère
d'appréciation quand on
implique tout ce qui doit être
payé pour les humains qui ne
peuvent travailler, pour les
enfants qui doivent être
éduqués, les inaptes au
travail, les invalides et
ainsi de suite. Il est
possible d'en trouver le prix
correct de la marchandise.
Mais pour cela est nécessaire
ce qui suit : dans
l'instant en effet où trop de
travailleurs travaillent à un
article, cela signifie, où un
article sera fabriqué en trop
grande quantité, dans
l'instant il devient à nouveau
trop peu cher. Là je ne reçois
pas autant que je puisse
satisfaire mes besoins jusqu'à
ce que j'ai à nouveau fabriqué
un produit identique. Dans
l'instant, où trop peu de
travailleurs travaillent, donc
un article ne sera plus
fabriqué en quantité
suffisante, il devient trop
cher. Pourraient
seulement
l'acheter ceux-là qui
disposent de
plus
qu'un revenu normal. C'est
donc nécessaire afin qu'une
formation de prix correcte
devienne possible que soit
veiller à ce que toujours le
nombre correct de travailleurs
– aussi bien travailleurs
spirituels qu'aussi physiques
– travaillent à un article.
Cela signifie, si il se
montrait par exemple
maintenant, où nous vivons
dans un temps de transition,
qu'un quelque article soit
fabriqué dans trop
d'entreprises, donc en
excédent, ainsi on devrait
réduire au silence des
entreprises particulières et
conclure des contrats avec les
travailleurs de ces
entreprises afin qu'ils
continuent à travailler dans
une autre branche. Seul par
cela il est possible
qu'apparaissent des prix
corrects. D'une autre façon et
manière, cela n'est pas
possible. Sera trop peu
fabriqué d'un article ainsi
devraient être installés de
nouvelles entreprises pour la
production de cet article.
Cela signifie, dans la vie de
l'économie, il doit
perpétuellement être veillé à
ce que
la production se passe sous la
prise en considération de
certaines proportionnalités.
Alors le rapport de salaire,
alors le rapport de capital
peuvent
cesser, il est seulement
encore nécessaire qu'existe le
rapport de contrat entre
travailleurs spirituels et
physiques sur la correcte
[fixation de la part qui
revient à chacun de
ceux
qui
mènent à bien ensemble la
marchandise]. On vit au-devant
de cet
idéal, on espère en
cet idéal, on doit se diriger
vers
cet idéal et tout ce qui ne se
dirige pas vers
cet idéal, ce sont des
représentations confuses.
|
15
|
Ce
qui au fond sera voulu par
la triarticulation de
l'organisme social, c’est que
ne soit dispensé
aucun brouillard bleuté aux
humains,
mais que leur soit
dit ce que sont les conditions
de vie de l'organisme social,
cela signifie comment on peut
vraiment vivre. Et il est
possible que l'organisme
social actuellement malade
devienne
sain. Mais on doit alors aussi
vraiment saisir de l’œil
les conditions de vie
concrètes. C'est ce dont il
s'agit. Mais si
cela
devait
se passer, il devait être géré
économiquement ainsi que les
prix corrects apparaissent,
alors cela forme la vraie base
pour la socialisation. Les
vieux rapports de salaire
doivent être surmontés, donc
qu'on puisse se conquérir un
plus haut salaire, ce qui le
plus souvent a pour
conséquence que les denrées
alimentaires, les logements et
ainsi de suite deviennent plus
chers. La fonction, la
signification qu'a aujourd'hui
l'argent, devra être changée.
L'argent
sera dans le futur une sorte
de comptabilité changeante/déambulante,
en même temps un
enregistrement de ce qu'on a
produit et de ce qu'on peut
échanger pour cela.
Tout cela n'est pas quelque
chose qui peut seulement
être
ambitionné dans
des
décennies, mais peut être
ambitionné immédiatement, si
seulement suffisamment
d'humains le comprennent. Tout
l'autre est au fond du
Wischiwaschi/du
blabla.
C'est pourquoi la
première chose
dont il s'agit est
que
l'on
sache que pour les conseils
d'entreprise il s'agit de ce
qu'ils ne peuvent reposer sur
une loi, mais qu'ils doivent
immédiatement provenir de la
vie économique. Et ainsi, les
expériences de la vie
économique doivent se tenir au
point central dans une
assemblée d'origine des
conseils d'entreprise. Alors
se montreront déjà les
fonctions et tâches des
conseils d'entreprise. C'est
qu'on doit comprendre que
cette compagnie de conseils
d'entreprise doit provenir
notamment de la vie de
l'économie et pas de la
vieille vie de l’État et que
cette compagnie de conseils
d'entreprise doit être la
première qui montre vraiment
ce qui est socialisation.
Socialiser on le peut
seulement quand on a des collectivités
dans la vie de l'économie,
lesquelles socialisent. Et les
conseils d'entreprise
devraient être cette première
collectivité, qui vraiment
socialise à partir de la vie
de l'économie.
|
16
|
On
ne peut pas socialiser par des
ordonnances
et des
lois,
mais on peut seulement
socialiser
par des
humains,
qui agissent à partir de la
vie de l'économie. À la place
de pures exigences
fantastiques, l'impulsion de
la triarticulation de
l'organisme veut placer la
vérité. Et c'est de cela qu'il
s'agit aujourd'hui.
[04331169173198924061919]
Et
c'est ce qui compte
aujourd'hui. Et je pense
qu'aujourd'hui, les humains
peuvent apprendre ce qui
compte. Jusqu'à présent, les
gens se
sont
représenté
différentes
choses par
lesquelles on pourrait améliorer
la vie malade de l'organisme
social. Et comment les choses
se
sont-elles
déroulées
?
|
17
|
Vous
voyez, je l'ai déjà mentionné
plusieurs fois, et je veux mettre
à part les représentations que
se sont faites les praticiens
de la vie jusqu’à
alors,
de
janvier 1914 jusqu'en août.
Mais je veux parler de tout
ce que les praticiens se
sont
représenté
lorsque la calamité était là
et qui nous a conduit à la
catastrophe actuelle :
Bethmann Hohlkopf (tête
creuse),
je
voulais
dire Bethmann Hollweg (chemin
creux),
a dit que ce serait un
violent, mais bref
orage.
- Il a donc parlé ainsi
de
la guerre qui
venait,
et d'autres ont dit des choses
similaires, par exemple : dans
six à sept semaines, les
armées allemandes devraient
être à Paris et ainsi de
suite. C'est ce que les
praticiens ont
toujours dit
à
l'époque, et c'est toujours
ainsi que cela a
toujours été
ces dernières années. Et
maintenant, à nouveau, dans la
catastrophe
d'octobre-novembre, de
quoi n'a
ont
pas parlé ! Tout ce dont
on
a
parlé
a finalement débouché
sur le
jour d’hier,
ce qui nous a fait entrevoir
la perspective de l'épreuve et
de la misère. Il serait
temps d'arrêter d'écouter ce
que les gens prédisent une fois
ainsi
ou une fois
ainsi,
mais
qu’on
entende
enfin
ce qui
est
pensé
à partir de la
réalité.
Aujourd'hui, sera
d’ailleurs
beaucoup
parlé
quelque peu du côté
des
scientifiques de l’économie
et de l’État,
mais jamais parlé
du fait que le principe selon
lequel de
la
prestation
doit être assortie d'une contre-prestation
en retour repose sur des
principes stricts de la
réalité. Ce principe part
donc de
ce
que
chacun reçoit
pour sa prestation
ce avec
quoi il
peut satisfaire ses besoins
jusqu'à ce qu'il ait réalisé
une nouvelle prestation.
|
18
|
Nous
voulons donc mettre en place
des conseils d'entreprise
auxquels nous dirons quelle
est la tâche concrète de
socialisation de la vie de
l’économie.
Les normes juridiques n'aident
pas ici, pas plus que les
idéaux socialistes généraux ;
mais
uniquement et seulement ce
qui est honnêtement et
sincèrement tiré de la
réalité. Et cela devrait être
porté dans
la
compagnie des
conseils
d'entreprise. L’institution
de
la
compagnie
des conseils
d'entreprise devrait vraiment
être le premier pas vers une
prise au sérieux de la
socialisation de la vie de
l’économie.
Si nous commençons une
fois à
un endroit,
ainsi
le
supplémentaire
se donnera déjà bien.
Alors
se
trouveront
aussi des
gens
qui essaieront de créer des
droits égaux pour tous les
humains et
les institutions nécessaires à
la promotion des facultés
des humains.
Aujourd'hui, l'oppression
règne toujours encore,
la
phrase
règne. J'ai souvent fait
référence à la
phrase
"donner voie
libre/carte
blanche aux braves". Mais
derrière ces mots, il y a
surtout des intérêts très
égoïstes. Seule une vie
spirituelle vraiment libre
peut permettre aux capacités
humaines de se réaliser à
l'avenir. Et c'est seulement
dans une vie de
droit,
où chaque homme est égal aux
autres, que les rapports
politiques peuvent aussi
se développer nouveaux.
Et dans la vie de
l’économie,
des
prix corrects
doivent régner.
Alors tout ne sera pas orienté
sur
une lutte
de concurrence
entre le capital et les
salaires ou une lutte
de concurrence
entre les entreprises particulières.
Mais
pour cela,
il est nécessaire qu’à
la place de la
lutte
de concurrence,
qui fait
l’expérience de
son point culminant dans
l'interaction de l'offre et de
la demande, des décisions et
des contrats
raisonnablement
synthétiques interviennent,
qui doivent provenir
de
commissions
telles
que celles
qui doivent maintenant prendre
leur départ
sous la forme de la
compagnie de
conseils d'entreprise à
fonder.
|
19
|
Que
voulons-nous
réellement avec la
compagnie des
conseils
d'entreprise ? Avec la
compagnie des
conseils
d'entreprise, nous
voulons faire
un début à
une véritable
socialisation de la
vie de
l’économie,
avec une intention
honnête. Et cela
peut emplir de
profonde satisfaction
que, malgré maintes
résistances, qui se
sont donc fait
abondamment valoir
dans certains milieux
de la compagnie
locale
des
travailleurs,
la
pensée
des conseils
d'entreprise a trouvée
de la
compréhension,
de sorte que nous
avons déjà pu
enregistrer une
douzaine de conseils
d'entreprise et que
l'élection d'autres
conseils d'entreprise
devrait
être négociée. Mais si
quelque
chose de vraiment
fructueux devait
en sortir,
alors
des conseils
d'entreprise doivent
être
élus
dans toutes les entreprises
de
l’espace du
Wurtemberg. Alors,
la
compagnie des
conseils d'entreprise
des différentes
branches doit se
réunir, car c'est seulement
par des
négociations,
par l'échange des
expériences
et les mesures en provenant
que ce qui est le
début d'une véritable
socialisation peut
devenir une réalité.
Vous pouvez avoir
cette socialisation
demain, mais vous ne
pouvez pas vous
contenter d'en parler
et de demander aux
théoriciens de faire
des lois à ce sujet ;
vous devez mettre sur
pied les humains
avec lesquelles une
véritable
socialisation peut
être atteinte.
Car la socialisation
n'est pas quelque
chose qui s’atteint
par des lois ; la
socialisation viendra
quand un millier de
personnes seront
là à l’intérieur de
l'industrie du
Wurtemberg. C’est
avec
cela que
nous avons essayé de
nous attaquer à la
réalité, et la réalité
de la socialisation
est dans la chair et
le sang des humains
et non dans les lois
qui sont écrites sur
le papier et se
laissent
ensuite transférer
dans la réalité d'une
quelque
manière magique.
|
20
|
Ce
que nous voulons transférer de la réalité de l’humain de chair et de
sang, on
appelle
cela l'utopie. Là, on aimerait demander : qui sont
les vrais utopistes ? - Nous ne
voulons aucune
utopie
! Ou bien
est-ce
une utopie lorsqu'un millier de
personnes sont élues pour
réaliser quelque chose dans le
domaine économique ? Mille humains en chair et en os
sont-ils une utopie ? Oui, tout de suite quand on a vu qu’il ne s’agissait pas d’une
utopie, mais d’un certain nombre d’humains réels qui veulent faire la
socialisation, là on a
commencé à parler de ce que nous aspirions à une utopie. Nous ne
voulons aucune utopie, nous
voulons la réalité la plus pure,
la plus vraie et la plus honnête
! C'est de cela qu’il s’agit. C'est quelque chose
qu'on
doit seulement envisager. C'est pourquoi je
vous demande, en dépit de ce que
disent ces mêmes utopistes qui
se sont toujours trompés dans
leurs utopies, c'est-à-dire ces
utopistes qui prennent les armes
contre la réalité représentée
par le "Bund für
Dreigliederung", de vous rendre
indépendants, de vous appuyer
pour une fois sur votre propre
jugement. Car je pense que tout
humain
synthétiquement raisonnable peut distinguer
l'utopie de la réalité. Et si les humains vous accusent qu’on prophétise
simplement quelque chose, ainsi, je pense que celui qui
entendra ce que j'ai dit
aujourd'hui ne parlera plus de pure ou même incorrecte
prophétie. Je ne prophétise
rien, je dis seulement que si
mille humains sont élus parmi toutes
les branches, alors ce n'est aucune prophétie, car, ce
qu'elles feront, elles le feront
sans prophétie, parce qu’ils seront une réalité
vivante. Il
a
vraiment été suffisamment
prophétisé dans
les
dernières années. Que n’a-t-on prophétisé de nouvelles victoires
avant le 9 novembre : « Nous vaincrons parce que nous devons
vaincre ! » - ceux qui
lancent le mot "prophétie" à
ceux qui parlent de la réalité
comme une sorte de calomnie
devraient une
fois se l’écrire derrière les
oreilles.
Prophétiser quelque chose, les
autres l’ont déjà fait assez,
c'est-à-dire les cercles qui ont
mené jusqu'à présent. On a maintenant à
parler au monde sur un ton
différent, sur un ton qui est
déjà prédisposé dans les
cœurs et les âmes
des humains. Et de tels humains, vous les élisez dans votre conseil d'entreprise.
Vous serez alors en mesure de placer dans le monde ce qui est correct pour une vraie socialisation.
|
21
|
Discussion
|
22
|
Le
président,
M. Gönnewein,
remercie
le Dr Steiner pour ses
explications
importantes et appelle
à la discussion.
|
23
|
M. Lange
: Tout d'abord, il parle du
danger que le capitalisme
anglo-américain prenne
racine en Allemagne, ce qui
transformerait tout le monde
en esclaves.
|
24
|
Nous
devons nous aider
nous-mêmes. Cette
autoassistance
consiste à dire :
"Nous prenons
nous-même
l'économie en main".
Les capitalistes
allemands ne veulent quand
même pas
seulement nous
exploiter. Nous devons
aller de pair avec les
capitalistes allemands
dans une
certaine
relation.
Il y a aussi des humains
parmi eux qui veulent
honnêtement collaborer
à la reconstruction.
Les ouvriers et les
employés, eux, doivent
dire : nous prenons
les entreprises en
main, nous ne sommes
plus intéressés par
les grèves, mais par
le travail, et un
travail réellement
constructif. Et pour
cela, nous avons
besoin des conseils
d'entreprise. Nous
avons besoin de
produits bruts et de fonds
et sols (foncier).
Mais la construction
est seulement
possible
lorsque les
travailleurs se
réunissent. En tant
que travailleurs, nous
devons nous tenir
pleinement sur le sol
: seul le travail peut
nous délivrer.
L'orateur poursuit en
parlant des conditions
financières.
M. Roser
: Nous avons eu
plusieurs soirées de
discussion au cours
des dernières semaines
et nous avons parlé
des conseils
d'entreprise et des
conseils économiques.
Beaucoup d'entre vous
en sont familiers, et
vous aurez compris à
bien des égards ce qui
est visé par la
triarticulation
de l'organisme social.
Néanmoins, force est
de constater que cette
pensée
est quand
même encore
trop peu comprise. Mais
c'est
compréhensible, bien
sûr, car la
triarticulation
représente
une idée totalement
nouvelle, et comme,
pour tout ce qui est
nouveau, cette pensée
est également
accueillie avec un
certain pessimisme.
Mais nous pouvons tout
de
même constater
que son accueil peut
paraître satisfaisant
dans les milieux qui
s'y intéressent. Il
faut sans doute
souligner que c'est
précisément ce jeter
ensemble
des trois organes, vie
économique, politique,
culture
intellectuelle, dans
l'ancien système
étatique qui a
entraîné une si grande
partie de cette
terrible misère du
peuple allemand. Si
nous lisons le livre
du Dr Steiner, nous
pouvons y voir
clairement que si nous
ne sommes pas capables
de séparer
fondamentalement ces
trois organes les uns
des autres,
c'est-à-dire si chacun
est cultivé selon son
propre genre, nous
allons alors
absolument entrer dans
la cuisine du diable.
Nous devons donc nous
efforcer de toutes nos
forces à
réaliser cette triarticulation.
En tant que
travailleurs, nous
avons naturellement le
plus grand intérêt
pour la vie
économique, car c'est
le facteur, c'est
l'institution, dans
laquelle nous sommes
représentés. Par
conséquent, nous
devons aussi
accorder le plus grand
intérêt au
domaine
économique. Évidemment,
nous devons aussi
avoir et obtenir une
influence, pour ainsi
dire, dans le
parlement de
droit
ou politique et dans
le parlement spirituel,
mais en tant que
travailleurs de
la main
et de
la tête,
nous devons nous
occuper avant tout du
corps économique, du
parlement économique.
|
25
|
La
question a été
soulevée à plusieurs
reprises : quel genre
de domaine, quel genre
de travail se
tient là
? Ce travail a été
mentionné et discuté à
de nombreuses
reprises. C'est la
formation des conseils
d'entreprise. La
socialisation, qui a
déjà été abordée à
maintes reprises par
le Dr Steiner et
d'autres intervenants,
est de plus en plus
exigée de toutes
parts. Pourquoi ?
Parce que c'est la
seule façon de sortir
du chaos qui peut
ramener notre vie
économique sur une
voie saine. La
socialisation signifie
la socialisation de
tous les moyens de
production, le
transfert dans les
mains de ces
classes qui peuvent en
disposer et les
déterminer. C'est
pourquoi ce
serait
de la plus haute
importance que nous
nous intéressions à la
question des conseils
d'entreprise encore
plus que nous ne
l'avons fait jusqu'à
présent. Mais c'est
compréhensible en
raison des
circonstances
politiques, en raison
de la tempête
politique qui a plané
sur nous au cours des
dernières semaines
jusqu'à la conclusion
d'hier. Tout cela nous
a empêchés de parvenir
à une bonne
compréhension de cette
question. Je pense que
les choses devraient
être différentes à
l'avenir. Nous devons
simplement traiter
cette question, et la
traiter de manière
très intensive,
précisément en raison
des circonstances qui
se sont présentées
hier avec la signature
du traité de paix. Il
est évident que si
nous ne sommes pas en
mesure de prendre la
socialisation en main,
nous n'atteindrons
jamais notre objectif,
mais alors
nous
allons
vers
l'asservissement et
l'appauvrissement
général de notre
peuple. C'est
pourquoi, en premier
lieu, nous devons
prendre vigoureusement
en main la question
des conseils
d'entreprise,
indépendamment de tout
ce qui nous oppose
ici. Si nous attendons
les conseils
d'entreprise de la
loi, nous n'en aurons
pas, mais seulement
des paragraphes
vivants, qui n'ont
vraiment rien d'autre
à faire que d'exécuter
ce que les exploiteurs
précédents nous ont
fait jusqu'à présent.
Mais
ils ne devraient être
rien d’autre que
l’outil de la classe
laborieuse, du peuple
entier.
|
26
|
Nous
devons créer les
conseils d'entreprise
en tant qu'institution
telle qu'elles
ne doivent pas danser
d’après
la volonté du
capitalisme. La
catastrophe de la
guerre nous a tout
de suite donné
suffisamment de
raisons pour
réfléchir. Nous, qui
sommes actifs au sein
de
la commission
de travail du
"Bund für
Dreigliederung"
(Fédération pour la
triarticulation),
avons clairement
reconnu que, quelle
que soit la
proposition faite, il
n'y a pas de meilleure
idée que la
triarticulation.
La
triarticulation,
et avec elle
l'indépendance des collectivités
particulières
constituera la base
sur laquelle notre
ensemble national/de
peuple
peut
à nouveau construire.
Nous voulons aspirer
à
autre chose que
l’assujettissement du
prolétariat. Nous ne
voulons pas non plus
nous laisser aller à
ce que l'État continue
à utiliser l'ensemble
de l'économie à des
fins politiques, pour
finalement la
sacrifier au
militarisme. Nous
devons rendre la vie de
l’économie
indépendante afin
qu'il en sorte quelque
chose d'utile pour
l'ensemble de la vie
nationale/de
peuple.
Je vous lance donc un
appel : travaillez
pour que l'idée de la
triarticulation
soit portée aux
masses, malgré toute
l'hostilité de droite
et de gauche. L'idée de
la triarticulation
sera
seulement
contestée que par les
éléments qui ne
veulent pas en tenir
compte et ne veulent
pas la laisser monter
pour
leur propre
avantage.
C'est pourquoi ils la
combattent.
Je suis de
l’opinion
que nous pouvons alors
mieux
façonner notre vie
nationale/de
peuple
seulement
si nous réalisons
l'idée fondamentale de
la
triarticulation,
l'indépendance de la
vie de
l’économie,
de la vie de
droit
et de la vie de
l’esprit.
Alors
nous
voulons
voir
si
nous pouvons compter
sur un meilleur
bien-être de notre
peuple.
|
27
|
M. Georg
Müller : Le Dr Steiner
a laissé quelques
points encore
bien dans le non clair
concernant les
conseils d’entreprise.
Premièrement,
vous serez tous
d'accord avec moi pour
dire que la création
de conseils
d'entreprise n'est pas
aussi facile que maints
se
le
représentent.
Par
la
loi a déjà été
tiré un verrou.
Si nous voulons le
système des conseils
d'entreprise d’après
les
explications du
Dr Steiner, nous aurons
à
nous battre avec
acharnement à
l'avenir, car nous
devons être clairs à
ce sujet : tout ce qui
a
aussi toujours été
fait par la
compagnie des
travailleurs sera
toujours déjoué par le
capitalisme. Notre
plus grand adversaire,
aujourd'hui encore,
est le capitalisme.
Dès que vous venez
avec
des propositions
concrètes, vous ferez
déjà l'expérience que
tout vous sera mis
en échec.
C’est
pourquoi je
pose la question : comment
venons-nous
le plus simplement
par-dessus
cette chicane ? -
Certains d'entre vous
diront finalement
que le seul chemin
est la grève. Mais
maintenant, il
ne s’agit
pas de
grève. Nous devons
trouver des chemins
pratiques pour
faire
passer
nos idées. Si la
compagnie des
travailleurs
se
rassemble
vraiment, se consulter
et travailler
ensemble, nous
trouverons d'autres chemins,
aussi
par-dessus la
loi. Nous ne voulons
pas seulement une voix
consultative, nous
voulons avoir une voix
déterminante dans les
conseils d'entreprise.
Ce n'est pas seulement
le capitalisme qui s'y
oppose, mais une
grande partie du
règne bourgeois.
Il faudra des
décennies pour faire
passer les conseils
d'entreprise tels
qu'ils sont conçus
ici. Le travailleur ne
peut pas le faire
seul, et les autres ne
renonceront pas à
leurs entreprises pour
socialiser. La
question est
maintenant jusqu'où
iront les luttes pour
obtenir
cela.
Avant
toutes choses,
les travailleurs
doivent être plus
solidaires.
|
28
|
M. Hahl
: En tant qu’homme de
confiance de l'"Association
générale des employés de
banque allemands", je
voudrais dire quelques mots.
Je peux le faire à partir de
l'expérience que j'ai eu
l'occasion de faire dans ma
vie variée.
|
29
|
J'étais
à la tête d'une
entreprise en Égypte
et, à ce titre, j'ai fait
avec cela
les
meilleures
expériences
pour ce qui est d'attirer
les
collègues à
participer, donc
pas
seulement imposait,
mais aussi éclairait
les
collaborateurs
sur les questions
commerciales et leur
demandait
leur
opinion.
Par
cela
était
stimulé l'intérêt
d’entreprise. La loi actuelle
sur les conseils
d'entreprise pousse
un verrou à
la participation
réelle des employés.
Avant
toute chose,
cette loi n'élimine
pas du
chemin le
sentiment des
employés/preneurs
de travail
qu'ils sont seulement
dans un certain rapport
d'esclave vis-à-vis
du
capitalisme décisionnaire.
Par
la triarticulation,
les preneurs
de travail
seront
introduits
aux secrets de
l'entreprise, ils seront
informés de toutes les
branches de
celle-ci,
de sorte qu'ils peuvent
posséder
non seulement le
droit, mais aussi la faculté,
de faire peser leur
voix dans
le plateau de
la balance de la direction.
J’aimerais
aussi
dire ceci à l'orateur
précédent : si vous en
possédez
les
facultés,
vous ne vous laisserez
pas si facilement
embobiner/taper
par-dessus les
oreilles
par le dirigeant
capitaliste. - Lords
de
la réalisation des
conseils d'entreprise
au sens de la triarticulation,
on
ne travaille
pas les uns contre les
autres, mais les uns
avec les autres sur la
base d'une égale
justification complète.
C'est contre cela que
s'insurgent les
entrepreneurs, qui
s'accrochent à
l'ancien règne
de domination, sans se
rendre compte qu'ils
risquent de tout
perdre. Car ce qui se
rebelle aujourd'hui
dans les cercles
de preneurs de travail
contre
l'administration
matérielle et
spirituelle par le
capital, cela
ne
viendra
pas au
repos tant que la
force de travail des humains,
aujourd'hui dégradée en
marchandise
par les conditions, ne
perdra pas son
caractère d'esclave,
et cela le
peut seulement
se
passer par la
triarticulation
et par les conseils
d'entreprise qu'elle
promeut.
Que le gouvernement
socialise autant qu'il
le souhaite, il ne
pourra pas sortir de
la tourmente tant
qu'il n'aura pas tiré
le levier et tenté de
résoudre le problème
par la
triarticulation.
Tant qu'il ne regarde
que les actions des
autres et n'étudie pas
aussi les motifs des
mouvements,
aussi
longtemps il
ne peut recevoir
aucune image
de ce que signifie le
mouvement du
prolétariat.
Aujourd'hui, le
gouvernement pense
que, le mouvement du
prolétariat, ce serait
seulement
des
élucubrations
momentanées,
qui peuvent
être défaites
par des affiches sur
les colonnes
d’information
avec la demande pressante
"Travailler
! Travailler
! Travailler
!". Mais les
souffrances qui se
révèlent aujourd'hui
sont des conséquences
tout à fait logiques de
l’amalgame
de la vie de
l’économie,
de la vie de
l’esprit
et de la vie de
droit.
Pendant la guerre,
vous avez pu
voir comment
le pasteur devait même
dire en chaire ce que
l'État lui prescrivait
comme bon patriotisme.
C'est l'amalgame, d'où
le malheur/le
désastre.
C'est là que se trouve
la cause du mal, c'est
là que le levier devrait
être utilisé, afin que
les différents
domaines soient
faits
indépendants, afin que
les écoles et l'église
ne fassent
plus ce que l'État
prescrit.
|
30
|
Avant-hier,
le nouveau Premier
ministre a prononcé
ces mots sur la vie et
la mort de notre
peuple. Ces mots
peuvent être appliqués
ici de plein
droit.
Ici
se joue
une lutte contre
l'asservissement de
la compagnie des travailleurs.
Et si cet esclavage
n'est pas aboli - et
il sera seulement
aboli
que par la
triarticulation
et les conseils
d'entreprise qu'elle
promeut
- alors il se peut que
nous soyons
effectivement
condamnés à mort en
tant que peuple. Il se
pourrait alors que les
passions qui ont été
suscitées prennent
tout au capital, que
nous devenions le
champ de bataille
entre le bolchevisme
et l'Entente. C'est
pourquoi je considère
qu'il est du devoir
urgent de chacun d’intervenir
pour
la
triarticulation
et les conseils
d'entreprise. C'est
pourquoi je vous prie
à nouveau à
l’élection
de conseils
d'entreprise dans le
sens
de
la
triarticulation
de l'organisme social.
|
31
|
[04331182190198924061919
Monsieur Münzing : je
voudrais en premier
lieu en venir à parler
sur quelque chose, qui
est dans le livre
« Les fondements
de la question
sociale ». Il est
écrit là, à la page
78 : « Ce
qui apparaît
de
multiplication du
capital par les moyens
de production – après
déduction des intérêts
légitimes (1)– cela doit
son
apparition
à l’effet
de l’organisme social
tout entier ». –
« Après déduction
de l’intérêt
légitime » - là
j’aimerais donc demander
de me dire ce que je
dois comprendre
là-dessous. D’après ma
façon
de voir,
toute la question qui
tourne autour du
capitalisme et du
socialisme, sort
finalement
sur les mots :
« L’argent porte
des intérêts, le
capital porte des
intérêts ».
|
32
|
Lorsque
nous parvenons
plus près sur les pensées,
nous pouvons toujours de
nouveau trouver que dans la
réalité l’argent se
différencie de
la sorte qu’il porte intérêt,
sans que l’argent travaille.
Cela doit directement nous
dégoûter en
tant
que travailleur, quand nous
entendons : l’argent
travaille. Qui
travaille ? Quand
même
pas l’argent ! L’argent
sera utilisé, afin que
d’autres travaillent, et
extraient l’intérêt. Il y a
aujourd’hui des façons
de voir,
qui disent : la question
sociale se laisse résoudre par
l’abolition du profit
commercial et du
genre,
et il y a encore beaucoup
d’autres recettes pour la
solution de la question
sociale. – Je crois que la
solution à la question sociale
pourrait seulement être accomplie
par ce que les partis
prescriraient : l’intérêt
est interdit ! – Cela
concerne aussi les emprunts de
guerre et l’argent à la caisse
d’épargne. J’aimerais
demander
de réfléchir à
cette
pensée, aussi si elle
n’appartient pas au thème de
ce soir. Si aujourd’hui venait
un gouvernement qui dirait que
l’argent ne porte plus
d’intérêt, alors toute la
situation serait immédiatement
déplacée. Tous les
renchérissements des
marchandises ont finalement
leur fondement là dedans, que
le capital porte de l’intérêt
à la caisse d’épargne, que
l’argent doit travailler. Je
ne trouve tout
de suite plus
cette simple exigence de la
suppression des intérêts dans
tous les programmes. Et j’aimerais
prier Monsieur le Dr Steiner à
des renseignements à ce sujet.
Je suis un nouveau, mais j’ai
toujours rencontré cette
question. À cette question
appartient aussi le loyer (NDT :
Mietzins, litt. Intérêt de
location. Cette façon de la
langue allemande d’assimiler
les loyers à un intérêt me
semble bien intéressante) Celui-ci
devrait être payé de la sorte
que certaines dépréciations
d’une maison soient payées,
car une maison perd donc en
valeur par l’utilisation.
04331182190198924061919]
Et
pour
les
conseils
d'entreprise : Si les conseils
d'entreprise devaient
avoir
une réelle valeur pratique,
ils devraient en toutes
circonstances être en mesure
d'influencer non seulement la
détermination des salaires,
mais aussi celle des prix.
|
33
|
Rudolf
Steiner : J’aimerais
aborder
seulement
les
deux questions qui ont été
posées directement.
M. Müller craint, dans un
certain sens, que les conseils
d'entreprise ne puissent pas
s'affirmer et qu’avant
toutes choses,
s'ils s'adressent aux entrepreneurs
avec ce qu'ils supposent être
leurs pouvoirs, ils risquent
alors éventuellement
d'être
tout simplement rejetés. Vous
voyez, avec des choses comme
ça, nous devons quand
même aussi tenir
compte des conditions réelles,
et nous devons tenir compte de
ce
que quelque chose comme ces
conseils d'entreprise pensés
ici
n'auront
au fond encore
jamais été confrontés à
la
compagnie
des entrepreneurs.
Réfléchissez
seulement une fois
comment, au cours du
développement capitaliste des
temps plus récents, le
rapport protectionniste
entre l'État et l'entreprise
capitaliste s'est toujours
développé
de plus en plus. D'un côté,
le
règne d'entreprise
capitaliste soutenait l'État ;
de
l'autre
côté,
l'État soutenait de
nouveau le règne d'entreprise.
Cela s'exprime en
particulier
dans les différentes causes de
la guerre, en particulier dans
l’Ouest.
Mais une
collectivité
qui procède
réellement de la vie de
l’économie
elle-même, de toutes les
branches de la vie de
l’économie,
et qui est soutenue
par la confiance de toute la
classe ouvrière, une
telle
collectivité
ne
s’est encore
jamais tenu
face à au règne d’entreprise
capitaliste. Et ce fait, je
vous demande de ne pas le
tenir hors d’attention.
Je vous demande de comparer
cela avec ce qui a déjà été
démontré historiquement, à
savoir comment, lorsque de telles
manifestations
unies
ont eu lieu, quelque chose a quand
même
été effectué
par
ces manifestations.
C'est de
cela
qu’il
s’agit,
très
certainement,
comme l'a dit M. Müller,
que cette unité, cette cohésion
soit vraiment là. Et
l'élection des conseils
d'entreprise ne peut
fondamentalement avoir lieu
que si cette unité est là.
Elle est censée résulter de
cette cohésion.
|
34
|
Si
les conseils d'entreprise sont
là,
alors ils seront une
révélation de l'unité de la compagnie
actuelle des
travailleurs,
et alors
nous voulons une fois voir
ce qui en ressort lorsque la compagnie
unie des
travailleurs
appropriée
se
présente en vis-à-vis du règne
d’entreprise
sous la forme des conseils
d'entreprise. Ce ne sont pas purement
les conseils d'entreprise des
entreprises particulières
qui
se tiennent
face aux règnes
d’entreprise particuliers,
mais l'entière
compagnie
des conseils d'entreprise qui
se compose
des
membres de toutes les branches
et entreprises, se tient
face aux entrepreneurs
de toute une zone économique.
Les conseils d'entreprise particuliers
retournent dans leurs entreprises
en tant que représentants de
l'ensemble de la
compagnie des
conseils d'entreprise, et ne se
tiennent maintenant
plus face à l'entrepreneur en
tant qu'individus, mais en
tant que représentants de la
compagnie
des conseils d'entreprise du
secteur économique
correspondant. Cela signifie
un pouvoir dont on
doit seulement se rendre
conscient.
Vous pouvez tranquillement
laisser venir
avec un tel test de puissance,
il aura de lourdes
conséquences. C'est une chose.
|
35
|
L'autre
est qu'il ne peut s'agir,
comme l'a aussi
dit M. Müller, que la
compagnie des
conseils d'entreprise devrait
purement avoir une
voix consultative. Non, elle
ne
devrait
même
pas avoir purement
un
pouvoir de décision, mais
elle devrait
être la véritable
administratrice de
l'entreprise. Elle
devrait simplement
administrer les entreprises
elles-mêmes au nom de
l'ensemble de la compagnie
des travailleurs.
Cela donne bien sûr lieu à
certaines difficultés qui reposent
encore dans des domaines bien
différents de ce que vous vous
représentez.
Par exemple, l'initiative à
l’intérieur d'une
entreprise
n’a
pas permission d’être
paralysée par ce
que beaucoup veulent donner
des ordres et du
genre.
Mais tout cela se
laissera
surmonter.
C'est l’une
des
choses. Mais il faut alors
prendre en compte quelque
chose d’autre.
Je vous demande : sur
quoi repose au fond le capital
d'une entreprise économique
? - Laissez
donc les
capitalistes avoir
encore
autant d'argent, cet argent a
seulement
une
valeur quand
des
gens travaillent, sinon pas
! Donc,
à
la compagnie des
travailleurs ne se
tiennent pas ces gens en
vis-à-vis
qui sont encore réellement des
entrepreneurs, mais ceux
qui n'ont plus
que
de l'argent. Et dans ce
contexte, nous devons être
clairs sur une chose : si nous
vivons dans la réalité, alors
nous ne vivons pas en dehors
de tout temps, mais nous
vivons dans un temps déterminé.
Et j'ai quand
même la sensation
que de nombreuses personnes de
la compagnie
des travailleurs
parlent encore aujourd'hui
comme si les choses étaient
comme elles étaient il y a
sept ou huit ans, avant que
nous ne fassions
voile
dans
cette catastrophe de
guerre.
Je ne crois
pas que beaucoup de gens aient
réfléchi sur
ce que cela
signifie
économiquement
qu'à la fin de la guerre, qu’on
a fabriqué toutes
sortes de choses dans maintes
entreprises,
et
alors de nouveau
cassa.
De telles choses ont été
faites parce qu’on
ne savait plus comment s’aider
pour maintenir
la production sur
des chemins conformes à la nature.
Les choses ont changé, mais
aujourd'hui on
a
encore actuellement
encore l'habitude
de parler du capitalisme à
partir des anciennes
conditions.
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36
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Vous
voyez, à bien des égards la chose repose ainsi que les anciennes
vérités ne sont plus du tout des
vérités actuellement. Bien sûr, la vérité
de la plus-value est une vérité
omniprésente, seulement elle n'est plus disponible plus actuellement pour une grande partie, mais
elle
a déjà été jetée au vent, et ce
que l'on craint aujourd'hui
comme, étant le règne des capitalistes, cela repose en fait sur un
sol terriblement creux. Cela ne sait en fait plus comment s'aider.
Vous le voyez
de ce qu'il
pense déjà pour grande part : pour l'amour de
Dieu, si seulement nous pouvions
nous sauver vers le capitalisme
de l'Entente, afin que nous puissions ramper dessous
;
nous n’en
finissons plus
seuls. - Le temps vient où la compagnie des conseils
d'entreprise ne se tient plus face au capitalisme de
l'ancienne manière, mais devant celle où elle sera
confrontée à l'effondrement du règne d'entreprise et aura à prendre en charge ce
qui s'est effondré. Et il viendra un temps où vous direz :
c'était quand
même
bon que nous ayons ces conseils
d'entreprise, parce qu’il importe qui doit quand même gérer les entreprises ;
les autres ne peuvent plus le
faire, parce que le règne d'entreprise s'est pour grande partie effondré, il ne le peut plus. C'est pour cela alors que ces conseils
d'entreprise doivent être là. Ils ne seront
peut-être pas disponibles partout, mais cela se donnera. Pour grande part, vous trouverez
des champs de bataille délaissés. Il ne sera pas rare
que les entrepreneurs soient contents de la venue des
conseils d'entreprise au nom
d'une zone économique fermée/unie.
Actuellement, ils font encore ainsi, parce qu’ils croient qu'ils
peuvent se
laisser couvrir par l'État protecteur
et les lois. Ils aimeraient que ce qu'ils ne
peuvent plus faire eux-mêmes soit couvert par l'État protecteur. Dans
ce cas, des conditions étranges
se produiraient. Là
les conseils d'entreprise ne seraient pas seulement des éléments
décoratifs, mais là on trouverait à nouveau
aussi
les
canaux par lesquels le
capital délabré pourrait à
nouveau être réhabilité, par
lesquels à nouveau maintes choses afflueraient là où les choses avaient
reflué. Les gens ont des vues étranges à ce sujet. À
Tübingen, un professeur a dit :
"Nous deviendrons un peuple
pauvre à l'avenir". Les gens ne
pourront plus payer les
écoles, et l'État devra alors intervenir, il devra payer les
écoles.
- Le professeur avait peur que
les gens ne puissent plus payer les écoles. Il a
juste oublié de se demander :
d'où l'État prend-il l'argent ? Quand même seulement des poches
des humains individuels ! À cet
égard, les lois signifient très
souvent purement que les choses
qui ont de la valeur vont là où
on veut qu'elles aillent. Et des
lois peuvent sous certaines
circonstances, être seulement le
détour
de mettre à
nouveau
sur pied un capital déjà en
décomposition. Cela
ne sera pas une compagnie de conseils
d'entreprise qui provient de la vie de l’économie, de la
population laborieuse. Cela saura se placer sur ses propres
jambes.
Alors, laissez-le tranquillement
arriver
à l'épreuve de force. On
n'a pas besoin de se dire que les conseils
d'entreprise vont se tenir là paralysés devant les entrepreneurs. Conditionné par l'époque, le cas inverse pourrait aussi apparaître.
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37
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Nous
ne vivons pas en dehors du
temps, mais nous vivons dans un
temps déterminé, et dans ce temps il
s'agit que
nous
sachions que le capitalisme est
à
s'effondrer.
Nous devons compter avec cela. Nous devons aussi être au clair nous-mêmes que d'un autre côté, la vie de l’économie doit de nouveau être construite. Et au
socialisme vient à sa rencontre l'effondrement dans
lequel le capitalisme lui-même a
couru. Car la catastrophe de la
guerre mondiale a été en même
temps l'effondrement du
capitalisme, et influencera dans les
conséquences encore toujours plus cet effondrement.
C'est ce que je vous demande de
considérer. Lorsqu’on a des choses à considérer relatives
à l'avenir, alors on doit compter avec de tels
facteurs.
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38
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[04331182190198924061919
Quand
on cite quelque chose comme le
taux de
l’intérêt,
ainsi je vous demande
de considérer
que dans chaque phrase de mon
livre est ambitionné
de
dire sincèrement ce qui est
vraiment, et que dans mon
livre est strictement rejeté
tout ce qui devrait
être intérêt de l’intérêt.
Donc, un vrai accroissement du
capital, comme c’est
aujourd’hui le cas, où un
capital peut se
doubler
en quinze ans, est impossible
si cette réalité intervient
comme je la décris dans mon
livre. Mais je parle toutefois
d’un rapport
légitime/légal
d’intérêt. À cette
occasion,
je vous demande
de considérer
comment je parle du capital
dans mon livre. Car
voyez-vous, il est facile, de
jouer la comédie aux gens en
ce qu’on leur dit : quand
on supprime tous les intérêts,
alors en sort ce
qui
est
correct. – Il s’agit à toutes
ces choses seulement de si on
le peut. Et j’ai seulement
décrit de telles choses, qui
vraiment peuvent être faites/exécutées.
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39
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Réfléchissez
à comment se tient la chose.
L’argent reçoit un certain
caractère, quand les choses
qui sont écrites dans mon
livre sont
réalisées.
Je
l’ai
parfois exprimé ainsi
à des amis
quelque peu banalement, en ce
que j’ai dit : dans
l’ordre économique qui est
pensé dans mon livre, l’argent
puera pour la première fois.
Qu’est-ce que cela
signifie ? Cela signifie
ce qui suit : quand
j’acquiers des réalités –
l’argent en soi n’est aucune
réalité, mais seulement par ce
que les
rapports de pouvoir sont (de)
correspondants,
l’argent est une réalité -,
quand donc j’acquiers des
réalités, ainsi ceux-ci
sont soumis à
la loi du devenir consommé. Du
capitalisme
dans le sens réel nous n’avons
donc pas purement à
l’intérieur du monde des
humains, mais aussi dans le
monde animal. Quand le hamster
hamstérise, quand il constitue
ses réserves d’hiver, alors
c’est son capital pour le
prochain temps, seulement cela
a la particularité, qu’on ne
peut l’utiliser que dans les
prochains temps, sinon il se
perdrait. Et nous l’avons
amené dans notre ordre
économique capitaliste, qu’au
moins pour certains espaces-temps
courts/certaines
périodes,
l’argent a perdu le caractère
de toutes
autres
réalités
restantes.
Que faisons-nous donc
quand
nous calculons les
intérêts ? Nous
multiplions l’argent avec
pourcentages et temps et
divisons par cent. À
partir de
là nous avons l’intérêt. Par
là nous avons calculé avec de
l’irréel,
avec chose
d’apparence ! Nous avons
calculé avec ce que nous avons
mis là comme représentant de
la réalité. Ce qui fut produit
par capital, peut depuis
longtemps être devenu
inutilisable, peut même ne
plus être entièrement, et du
tout, disponible, et pourtant
on peut d’après nos conditions
de pouvoir calculer :
capital fois pour
cent
et temps divisé par cent. [… À
l’avenir il s’agit qu’on soit
conscient quand on fonde une
entreprise, une activité – et
cela doit donc toujours à
nouveau se passer, car sinon
tout le processus de
développement/d’évolution
de l’humanité viendrait à
l’arrêt -, que toujours le
travail passé trouve utilisation/emploi
dans le travail futur.]
Vous
voyez, quand vous
bâtissez une nouvelle
activité, alors vous
devez embaucher de
nouveaux travailleurs,
il est indifférent si
maintenant la société
ou un particulier fait
cela. Autrefois,
c’était le
particulier, à
l’avenir cela se donnera
par la structure de la
société. Vous devez
donc embaucher des
travailleurs. Ceux-là
doivent, quand on
construit une activité
qui ne peut encore
rien donner dans la
société, se nourrir,
se vêtir. Il doit donc
alors,
afin que cette
activité puisse apparaître,
avoir été travaillé
dans le passé. Donc,
il doit être créé la
possibilité que du
travail passé soit
utilisé pour des
prestations
ultérieures. Mais cela
n’est pas possible
autrement que, quand
mon travail passé
s’écoule dans une
prestation future, j’en
ai
un certain avantage.
Donc en vérité je
travaille par exemple,
disons, aujourd’hui
tout ordinairement,
et sur quels chemins
est indifférent, mais
de ce que je travaille
aujourd’hui, sera
construit dans dix ans
une quelque nouvelle
activité. Cela vient à
cela. Quand je
travaille aujourd’hui,
je dois aussi avoir
quelque chose pour mon
travail. Le travail
sera seulement
économisé pour ce
qui
suit.
Et c’est cela, ce que
je nomme intérêt
légitime, et je l’ai
ainsi nommé, parce que
je veux être sincère
dans mon livre, parce
que je ne veux pas
avoir de succès à bon
marché par là, que je
nomme blanc ce
qui est noir.
Dans la vie
économique, du travail
passé doit être
utilisé pour des
prestations futures.
Ainsi que des travaux
dans le présent ont
une contre-prestation,
ainsi ils doivent
aussi dans le futur,
quand ils seront
économisés, appeler
une contre-prestation.
La vie économique le
fait/rend
nécessaire, que du
travail passé sera
utilisé dans le futur.
Prenez à cela, que le
capital s’épuise de
proche en proche.
Pendant que le capital
s’est maintenant
doublé en quinze ans,
il arrêtera à l’avenir
d’exister après
environ quinze ans. Le
processus inverse a
lieu ! Comme les
autres choses pueront,
ainsi aussi l’argent.
Ainsi, le capital ne
porte aucun
intérêt,
mais il
devra
être créé la
possibilité que ce qui
a été travaillé dans
le passé soit contenu
dans une prestation
future. Alors, vous
devez aussi avoir le
salaire pour cela.
J’aurais du [dans mon
livre] pouvoir le
nommer salaire, mais
je voulais être
entièrement sincère et
voulais amener à
l’expression :
gérer économiquement
consiste en ce
que du travail passé
sera fiché dans des
prestations futures,
et là je nomme intérêt
la correcte
rémunération pour
cela. Mais c’est
pourquoi
j’ai aussi dit
expressément : il
n’y a aucun
intérêt
de
l’intérêt.
Celui-là, il ne peut y
avoir, plus
loin
pas non plus n’importe
quel laisser
travailler le capital.
L’argent devient
puant.
Cela se
perd
justement ainsi,
comme
d’autres choses, comme
de
la viande
du
genre.
Ce n’est plus là, ça
ne travaille pas plus
loin. Si vous
prenez les choses ainsi
qu’elles
sont dans mon livre,
ainsi vous devez
partout réfléchir que
je pars de ce qui est
possible et qui doit
vraiment devenir, et
non d’exigences qui se
constituent ainsi
qu’on se dit :
nous supprimons ceci
ou cela. Oui, mes considérés
participants,
quelqu’un pourrait
très bien venir à
l’idée absurde et
dire : nous
supprimons le sol. –
Alors nous ne
pourrions plus
aller ! On ne
peut pas supprimer des
choses, qui sont
simplement nécessaires
dans la vie économique
véritable ou dans
d’autres domaines. On
doit prendre les
choses comme elles
sont, alors seulement
on est sincère. Je ne
promets pas aux gens de
ramener le
bleu du ciel en bas,
mais je veux parler
des réelles conditions
de vie de l’organisme
social. Et ainsi je
voulais parler ici de
ce qui peut vraiment
être fait, et cela
sera déjà
ce qui aboutit aussi à
ce qui repose
inconsciemment à la
base des
revendications des
larges masses
laborieuses. Et c’est
mieux, quand on
prétend emplir ces
aspirations à partir
d’une connaissance de
la réalité, que quand
on endort les humains
avec de pures
promesses.
04331182190198924061919]
|
40
|
M. Haupt
de Eßlingen : Il a
volontairement créé
des comités
d'entreprise dans sa
société depuis
plus longtemps.
Il déclare, entre
autres :
|
41
|
Que
se
représente le donneur
de travail/l'employeur
sous
le
conseil
d'entreprise ? Il voit
l’institution
du
conseil
d'entreprise comme un
spectre ! C’est
le
devoir du travailleur
que
lui aussi amène de
confiance en
vis-à-vis et
dise
: nous ne voulons pas
tout démolir, ce n'est
pas notre but. Nous
voulons travailler,
mais sans baguette,
libres
à
partir de
notre propre cœur. -
Si l’on
aborde ainsi
le donneur de
travail/l’employeur,
il est
aussi complaisant.
Je sais pertinemment
qu'un grand nombre de
firmes
d'Esslingen aimeraient
faire
la chose ainsi.
Mais elles
ne peuvent pas, car elles
ont
conclu
un compromis avec les
syndicats. Les
dirigeants syndicaux en
ont
sorti un contra
tarifaire,
pour
ainsi dire comme
un dernier atout, afin
de rassembler ainsi
les
masses qui ne veulent
rien savoir d'eux.
C'est une erreur qui
se vengera
amèrement.
Elle deviendra la
tombe des syndicats.
Seuls les conseils
d'entreprise peuvent
nous sauver du
gâchis/de
la cochonnerie.
Les syndicats ont le
plus grand intérêt à
ne pas le faire. Les
associations
d'employeurs se
cachent derrière eux
et se réjouissent que
les choses n'aillent
pas aussi vite qu'ils
l’avaient
pensé
avec les conseils
d'entreprise.
|
42
|
Il
y
a
trois chemins
pour introduire
les conseils
d'entreprise : soit
l'employeur concerné
le fait volontairement
- c'est ce que j'ai
fait - c'est volontiers
la chose la plus synthétiquement
raisonnable.
Je me suis dit : tout
est cassé, c’est
clair.
Voyons donc si nous
pouvons trouver
quelque chose de
nouveau pour nous
sortir de cette
misère. - La deuxième
chose est : ne pas
tant parler
! Agir
et ne pas parler
! Parler
n'a aucun
but.
Là
est
parlé
et parlé,
ce que donc
la Fédération s’est
donné du mal,
et on dit : gens
servez-vous
donc une fois.
On ne remarque rien,
les gens dorment. - La
troisième mesure est le
pouvoir.
Mais je le dis
expressément : un
pouvoir sans terreur,
sans grève, c'est
important. - Par
pouvoir, j'entends la
faculté
et la conscience
d'avoir les masses
derrière soi. Elles
feront alors déjà
passer
les choses. Si
la chose était
organisée comme
je me le représente,
la fédération ou une
corporation de
représentants des
travailleurs se
réunirait d'abord et
écouterait les points
de vue et les
contradictions. La
corporation
en tire
alors
profit, et frappe
ensuite chez
l'employeur. Plus
qu’éconduit, on
ne peut pas être. Mais
si les employeurs
rejettent cela,
ils ont créé une plaie
empoisonnée ; elle
reste un volcan. Maintenant,
ce
serait la dernière
main qu'ils pourraient
serrer. Sinon, il n'y
a aucune
autre
possibilité
que la terreur
impitoyable. Nous
pouvons nous réunir si
seulement
nous
le voulons. C'est de
cela
qu’il s’agit.
|
43
|
Les
tâches de
la compagnie de
conseils
d'entreprise ne sont
pas si simples. Quand
on a soi-même
des conseils
d'entreprise, on
sait
quelles choses
curieuses peuvent venir
au jour là.
Il y a des gens qui y
mettent tout leur
cœur, mais il y a
aussi ceux qui
viennent avec des
intentions politiques
et du
genre.
Nous avons déjà
expérimenté diverses
choses. Enfin, je
voudrais vous dire :
allez aux votes
aujourd'hui, pas
demain. Prenez contact
avec la Fédération
pour la
triarticulation
de l'organisme social.
Je suis convaincu que
le groupe de Stuttgart
prendra alors les
choses en main. Ils
essaient de trouver un
accord avec les
employeurs. Et
ensuite, vous vous
présentez devant les
employeurs et vous
dites : "Nous
déclarons que les
comités d'entreprise
sont élus". -
Faisons-nous confiance
! Malheur
qui fait
grève ! Ils n’ont
pas la permission de
faire grève ! Cela
doit aller
sans terreur, sans
pouvoir, sans oppression
de l’âme
et du
genre.
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