Collection
c331 :
Conseils
d'entreprise et socialisation /
Betriebsräte und Sozialisierung
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RASSEMBLEMENT
DES COMITÉS DE
TRAVAILLEURS DES
GRANDES ENTREPRISES DE
STUTTGART
Stuttgart,
jeudi 8 mai 1919
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VERSAMMLUNG
DER ARBEITERAUSSCHÜSSE DER
GROSSEN BETRIEBE STUTTGARTS
Stuttgart,
Donnerstag 8. Mai 1919 |
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 331 025-052 (1989)
08/05/1919 |
Les éventuelles
mises en évidence sont à usage interne,
veuillez nous en excuser.
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Traducteur:
FG v.01 - 02/2021 |
Éditeur: SITE |
Paroles
d’introduction de Rudolf
Steiner
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01
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Einleitende
Worte von Rudolf Steiner
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Mes
très
chers présents !
Sous
l’impression
de ce que Monsieur
le
président vous a dit,
je
me représente
que notre soirée
pourrait de préférence
se dérouler de manière
à ce que les
honorables présents
posent des questions concrètes.
De cette manière, nous
atteindrons au mieux
notre objectif, qui
vient de vous être
présenté. Il serait
donc peut-être
préférable que je vous
envoie quelques
éléments à l'avance
pour vous donner un
peu de contexte pour
la discussion qui va
suivre, qui devrait
être, je crois,
la
chose principale
aujourd'hui.
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02
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Meine
sehr verehrten Anwesenden! Unter
dem Eindruck dessen, was Ihnen
der Herr Vorsitzende gesagt hat,
stelle ich mir vor, daß sich
heute unser Abend vorzugsweise
so abspielen könnte, daß die
verehrten Anwesenden konkrete
Fragen stellen. Auf diese Weise
werden wir am besten unseren
Zweck, der Ihnen eben
vorgetragen worden ist,
erreichen. So wird es vielleicht
am besten sein, wenn ich nur
weniges vorausschicke, um Ihnen
eine kleine Unterlage für die
nachfolgende Diskussion, die,
wie ich glaube, heute die
Hauptsache sein sollte, zu
geben.
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Vous
aurez donc,
comme le président l'a
présupposé, pris note
de ce que j'ai dû faire
des propositions,
à partir de
l'expérience de toute
une vie, quant à un chemin
de socialisation
vraiment pratique, qui
n'a pu être conclu que
sous les bruyants
faits d'aujourd'hui.
J’aimerais
seulement
brièvement
caractériser, dans
une certaine mesure répéter,
quelques-unes.
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03
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Sie
werden ja, wie der Herr
Vorsitzende vorausgesetzt hat,
Kenntnis genommen haben von
dem, was ich aus einer
lebenslangen Erfahrung heraus
an Vorschlägen für einen
wirklich praktischen Weg zur
Sozialisierung, die erst unter
den laut sprechenden Tatsachen
der Gegenwart zum Abschluß
gekommen sind, machen mußte. Nur
kurz möchte ich, gewissermaßen
wiederholend, einiges
charakterisieren.
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Il
s'agit de s'efforcer
radicalement à
l'avenir - et cela
peut se faire beaucoup
plus rapidement que
beaucoup ne le croient
- de réaliser ce que
j'ai appelé dans un
"appel" et dans mon
livre la
tri-articulation
de l'organisme social.
Cette tri-articulation
conduirait à ce
qu’à
l'avenir, un organisme
spirituel indépendant
soit
là
qui s'administrerait
lui-même et qui aurait
pour tâche de cultiver
la base de
nature de l'humain,
c'est-à-dire ses
capacités
individuelles, de la
même manière que l'on
doit cultiver sinon
les
bases naturelles dans
la vie de
l’économie.
La seconde serait
l'organisation qui a
à entrer à la place de
l'État actuel,
l'organisation de
droit
proprement dite. En
elle
serait
avant
toute chose
à
réglementer/régler
tout ce dont dépendent
les rapports
actuels de propriété
et de possession,
dont il
s’agit donc lors d’une
socialisation
réelle, dans un
prochain état
souhaitable. D'un côté,
on aurait donc tout
d'abord - il viendra,
bien sûr, énormément
de choses à considérer
au cours du temps - ce
qui aurait
à
s’avancer
à
la place de l'État.
Les rapports
actuels de violence,
de possession
et de propriété
devraient être
transformés des
rapports
tels
qu’ils seraient
construits
sur le droit, dans
lesquelles tous les humains
sont égaux. Et de
l'autre
côté,
dans ce membre
intermédiaire de
l'organisme social,
qui remplacerait
l'État, serait
réglementé tout
ce qui englobe l’ensemble
du
domaine du droit du
travail.
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04
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Es
geht darum, daß in der Zukunft
radikal das angestrebt werden
muß — und es kann viel schneller
angestrebt werden, als viele
glauben —, was ich in einem
«Aufruf» und in meinem Buch die
Dreigliederung des sozialen
Organismus genannt habe. Diese
Dreigliederung würde dazu
führen, daß in der Zukunft ein
eigenständiger geistiger
Organismus da sein würde, der
sich selbst verwaltet und der
die Aufgabe hätte, die
Naturgrundlage des Menschen,
also seine individuellen
Fähigkeiten, so zu pflegen, wie
man sonst im Wirtschaftsleben
die Naturgrundlagen pflegen muß.
Das zweite würde die
Organisation sein, die an die
Stelle des gegenwärtigen Staates
zu treten hat, die eigentliche
Rechtsorganisation. In ihr würde
zunächst vor allen Dingen alles
das zu regeln sein, was die
gegenwärtigen Besitz- und
Eigentumsverhältnisse, auf die
es ja bei der wirklichen
Sozialisierung vor allen Dingen
ankommt, in einen
wünschenswerten nächsten Zustand
überführt. Auf der einen Seite
hätte man also zunächst das — es
kommen natürlich unermeßlich
viele Dinge im Laufe der Zeit in
Betracht —, was an die Stelle
des Staates zu treten hätte. Man
würde also die gegenwärtigen
Gewalt-, Besitz- und
Eigentumsverhältnisse
überzuführen haben in solche
Verhältnisse, die auf das Recht,
in dem alle Menschen gleich
sind, gebaut sind. Und auf der
anderen Seite würde in diesem,
den Staat ersetzenden mittleren
Glied des sozialen Organismus
alles das geregelt werden, was
das gesamte Gebiet des
Arbeitsrechtes umfaßt.
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[01331026026198908051919
- Je
vois donc toujours le
droit du travail comme
menacé, lorsqu'il
devrait être réglé au
sein du
cycle
de la vie économique
elle-même. Ces
dommages, qui avant
toutes choses
apparaissent dans le
corps actuel de
l'économie, sont en
général faussement
jugés. Je me suis
donné beaucoup de peine,
de ne pas me faire une
image correspondant
aux choses à partir de
ce qui a été écrit sur
elles - car en vérité
bien peu est à en
retenir - mais
directement à partir
de la vie. J’aimerais
exposer ces choses
aujourd'hui seulement
brièvement, afin
que nous puissions
arriver aux questions
concrètes. Je l'ai
donc fondé
exhaustivement dans
mon livre : aussi
longtemps que règne la
croyance, que l'on
veut régler ce que
doit
être
le temps
de travail, mesure et
façon
du travail, à
l'intérieur même du
corps de l'économie,
aussi longtemps le
travailleur ne peut
arriver à son droit.
Le travailleur doit
déjà avoir son droit
du travail pleinement
réglé lorsqu'il se
présente d'une manière
ou d'une autre devant
le directeur
du
travail.
Alors seulement il est
en situation,
de passer un véritable
contrat à la place de
l'actuel contrat
illusoire, le
contrat
salarial ou comment on
veut encore l’appeler,
qui n'est pas un
contrat libre, par ce
que le travailleur n'a
pas derrière lui le
droit du travail, qui
seul le met en mesure,
de conclure vraiment
un contrat libre. Dans
cet ordre
de l'économie, le
travailleur ne peut
arriver à son droit,
mais seulement par le
démembrement de
l'ensemble des
rapports de droit de
la vie de l'économie
et leur transfert dans
ce qui a à entrer à la
place de l’État. - 01331026026198908051919]
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05
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Das
Arbeitsrecht sehe ich immer dann
gefährdet, wenn es innerhalb des
Kreislaufes des
Wirtschaftslebens selbst
geregelt werden soll. Jene
Schäden, die vor allen Dingen im
heutigen Wirtschaftskörper
auftreten, werden gewöhnlich
falsch beurteilt. Ich habe mir
viel Mühe gemacht, mir nicht aus
dem, was über die Dinge
geschrieben worden ist — denn
daraus ist in Wahrheit sehr
wenig zu entnehmen —, sondern
gerade aus dem Leben heraus ein
entsprechendes Bild zu machen.
Ich möchte diese Dinge heute nur
kurz referieren, damit wir zu
konkreten Fragen kommen können.
Ich habe es in meinem Buch ja
ausführlich begründet: Solange
der Glaube herrscht, daß man
das, was Arbeitszeit, was Maß
und Art der Arbeit sein muß,
innerhalb des Wirtschaftskörpers
selbst regeln will, so lange
kann der Arbeiter nicht zu
seinem Recht kommen. Der
Arbeiter muß bereits sein
Arbeitsrecht voll geregelt
haben, wenn er dem Arbeitsleiter
nur irgendwie gegenübertritt.
Nur dann ist er in der Lage,
einen wirklichen Vertrag zu
setzen an die Stelle der
heutigen Scheinverträge, des
Lohnvertrages, oder wie man es
nennen will, der kein freier
Vertrag ist, weil der Arbeiter
nicht das Arbeitsrecht hinter
sich hat, das ihn erst in die
Lage versetzt, einen wirklich
freien Vertrag zu schließen. In
dieser Wirtschaftsordnung kann
der Arbeiter nicht zu seinem
Recht kommen, sondern nur durch
die Abgliederung der gesamten
Rechtsverhältnisse vom
Wirtschaftsleben und ihrer
Überführung in das, was an die
Stelle des Staates zu treten
hat.
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Comme
troisième,
l'organisme économique
indépendant viendrait
en considération.
En
lui,
on n'aura plus à faire
face à une quelconque
dépendance du droit du
travail par rapport à
une
quelconque conjoncture,
formation des prix, et
ainsi
de suite,
mais toutes les
conséquences
économiques, notamment
toutes les formations
de prix économiques ne
se donneraient
pas comme cause d’origine,
mais comme un effet de
ce qui est déjà fondé
dans le droit du
travail, ou mieux
dit fondé
dans le droit du
travail lui-même. Le
droit du travail sera
à la vie économique
quelque chose comme
les conditions de la
nature elle-même. Rien
que par cela, vous
créez une base solide
pour la socialisation
du cycle économique.
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06
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Als
drittes käme der selbständige
Wirtschaftsorganismus in
Betracht. In ihm wird man es
dann nicht mehr mit irgendeiner
Abhängigkeit des Arbeitsrechts
von einer wie auch immer
gearteten Konjunktur,
Preisbildung und so weiter zu
tun haben, sondern alle
wirtschaftlichen Konsequenzen,
namentlich alle
wirtschaftlichen Preisbildungen
werden sich nicht als Ursache
ergeben, sondern als Wirkung
dessen, was im Arbeiterrecht
schon oder besser gesagt im
Arbeitsrecht selbst schon
begründet ist. Das Arbeitsrecht
wird für das Wirtschaftsleben
etwas sein wie die
Naturbedingungen selber.
Dadurch allein schaffen Sie eine
gesunde Grundlage für die
Sozialisierung des
Wirtschaftskreislaufes.
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Voyez-vous,
cette façon
de voir
n'est donc
véritablement
aucune
idéologique, aucune
utopique, mais une
telle
qui
est s’est
donnée mon se-tenir
dans
le mouvement
prolétarien - et elle
est presque aussi
vieille ou tout à fait
aussi vieille que ma
vie. Évidemment,
on regarde ensuite
dans le monde pour
voir comment tout ce
qui est mouvement
social s'est
réellement développé.
Le mouvement social
n'est vraiment pas
d'aujourd'hui. C'est
quelque chose d'assez
ancien, même sous la
forme dans laquelle il
vit aujourd'hui. Au
début, si l'on veut
comprendre les choses
par rapport au
mouvement social
actuel, on pense qu'il
suffit de revenir au
Manifeste communiste.
Mais qui
veut
non
seulement comprendre,
mais
saisir correctement les
choses aujourd'hui,
alors que nous nous
trouvons à un si grand
tournant, alors que
nous ne sommes pas
devant un petit, mais
devant un grand
compte, il
doit en
fait suivre
à rebours
la vie économique et
les représentations
que les humains
se sont formés sur
celle-là même déjà en
des époques
antérieures.
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07
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Sehen
Sie, diese Anschauung ist ja
wahrhaftig keine ideologische,
keine utopistische, sondern eine
solche, die sich mir aus meinem
Darinnenstehen — und das ist ja
fast so alt oder ganz so alt wie
mein Leben — in der
proletarischen Bewegung ergeben
hat. Selbstverständlich sieht
man sich dann nachträglich in
der Welt um, wie sich eigentlich
alles das, was soziale Bewegung
ist, entwickelt hat. Die soziale
Bewegung ist ja wahrhaftig nicht
von heute. Sie ist etwas, auch
in der Gestalt, wie sie heute
lebt, ziemlich Altes. Man meint
ja zunächst, wenn man die Dinge
bezüglich der heutigen sozialen
Bewegung durchschauen will, nur
zurückgehen zu müssen bis zum
Kommunistischen Manifest. Aber
wer die Dinge heute, wo wir an
einer so gewaltigen Wende
stehen, wo wir nicht vor einer
kleinen Abrechnung, sondern vor
einer großen Abrechnung stehen,
richtig anfassen, also anfassen,
nicht nur verstehen will, der
muß eigentlich das
Wirtschaftsleben und die
Vorstellungen, die sich die
Menschen über dasselbe gebildet
haben, schon in frühere Zeiten
zurückverfolgen.
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Car
voyez-vous, il n'est véritablement
pas indifférent qu'en
1826, par exemple, un
humain
comme
Thünen,
à une époque où la
plupart des humains
en Europe n'avaient
pas encore pensé à
quelque chose comme
une question sociale,
ait déjà prédit d'une
certaine manière ce
qui est
alors arrivé
comme une
conséquence
de notre catastrophe
humaine. Thünen
était donc
un humain
qui avait lui-même géré,
mais pas selon les
habitudes ordinaires,
mais avec une pleine
raison analytique
et
un rapport à la vie
économique basés sur
la réalité. Dès 1826,
ce
Thünen
déclarait : "Si les humains
ne décident pas de
faire ce qui est
nécessaire en
relation sociale,
alors l'Europe se
dirige vers une
terrible dévastation
et une barbarie. -Cela
on le savait
donc déjà, mais ce
n’étaient que peu qui
parlaient
ainsi.
Cela
a été formulé
en 1826.
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08
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Denn sehen Sie,
es ist wahrhaftig nicht
gleichgültig, daß zum Beispiel
im Jahre 1826 ein Mensch wie
Thünen in einer Zeit, in der
die meisten Menschen in Europa
noch gar nicht an irgend etwas
wie eine soziale Frage gedacht
haben, schon in einer gewissen
Weise das vorausgesagt hat, was
als eine Folge unserer
Weltkatastrophe dann
eingetreten ist. Thünen
war ja ein Mensch, der
selbst gewirtschaftet hat,
aber nicht nach den
üblichen Gewohnheiten,
sondern mit vollem
Verstand und mit einem
Verhältnis zum
Wirtschaftsleben, das auf
Wirklichkeit beruht.
Dieser Thünen sagte schon
1826: Wenn sich die Menschen
nicht entschließen, das zu
tun, was in sozialer Beziehung
notwendig ist, dann geht
Europa einer furchtbaren
Verheerung und Barbarei
entgegen. — Das wußte man also
schon, aber es waren nur
wenige, die so sprachen. Dies
wurde 1826 gesprochen.
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Maintenant,
au cours du XIXe
siècle, des
humains
honnêtes et sincères se
sont
toujours donné
de la peine
avec
ce que l'on appelle la
question sociale, et là
j’aimerais
accentuer encore
une fois - cela n'a
pas été ce
qui a donné la mesure
pour moi, mais quand
même
quelque chose qui
jette en
retours une
lumière - que ceux qui
considèrent
objectivement ce qui
est apparu chez
certains comme la
revendication du
socialisme - hier a
donc été
parlé plus exactement
là-dessus
- pouvait seulement
se dire le socialisme
doit venir une
fois.
Le socialisme est une
nécessité. Il doit
venir, il viendra.
Puis il a dû se dire
que ce que les humains
qui le
pensent
sincèrement avec
le socialisme mettent
en avant a une
signification.
Et, n'est-ce
pas, quand on a participé
à
tous les choux des érudits
d’économie
nationale
qui croyaient
devoir
réfuter Marx, on peut
dire : les
affirmations les plus
importantes de Karl
Marx ne sont pas à
réfuter,
elles
sont
tout à fait
impossibles à réfuter.
Mais si l'on se tourne
alors
vers d’autres
côtés,
naturellement
pas vers les
mercenaires et les
serviteurs des
capitalistes, mais
vers ceux qui avaient
une compréhension
sociale, ainsi
on
trouve parmi eux aussi
toujours de nouveau de
tels
qui, à partir de la
réalité de la vie
pratique, ont fait des
objections contre le
socialisme qui
pourraient faire
réfléchir. Il n'est
pas inintéressant que
dans
la
même année où le
Manifeste communiste est
sorti dans le monde,
un livre ait paru
de
Bruno Hildebrand, un humain
qui est honnête
qui a mis en avant des
choses importantes
pour la
réfutation
du
socialisme. Et tout
de suite
quand on se tient
honnêtement sur le
terrain du socialisme,
alors certaines
pensées étranges
viennent quand on lit
de telles choses.
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09
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Nun
haben sich im Laufe des 19.
Jahrhunderts immer wieder
ehrliche, aufrichtige Menschen
abgemüht mit dem, was man die
soziale Frage nennt, und da
möchte ich doch noch einmal
betonen — das ist nicht für mich
maßgebend gewesen, aber doch
etwas, was ein Licht zurückwirft
—, daß derjenige, der objektiv
auf das eingeht, was auf seiten
einiger als die Forderung des
Sozialismus hervorgetreten ist —
gestern ist ja genauer darüber
gesprochen worden —, sich nur
sagen konnte: Der Sozialismus
muß einmal kommen. Sozialismus
ist eine Notwendigkeit. Er muß
kommen, er wird kommen. Der
mußte sich dann auch sagen, daß
das, was die Menschen, die es
mit dem Sozialismus ehrlich
meinen, vorbringen, Bedeutung
hat. Und, nicht wahr, wenn man
mitgemacht hat all den Kohl der
nationalökonomischen Gelehrten,
die den Marx widerlegen zu
müssen glaubten, so kann man
sagen: Die wichtigsten
Behauptungen von Karl Marx sind
nicht zu widerlegen, sind ganz
unmöglich zu widerlegen. Aber
wendet man sich dann zur anderen
Seite hin, natürlich nicht zu
den Söldlingen und Dienern der
Kapitalisten, sondern zu
denjenigen, die soziales
Verständnis hatten, so findet
man unter denen auch immer
wieder solche, die aus der
Wirklichkeit des praktischen
Lebens heraus Einwendungen gegen
den Sozialismus machten, die
einen schon nachdenklich stimmen
konnten. Es ist nicht
uninteressant, daß in demselben
Jahr, in dem das Kommunistische
Manifest in die Welt
hinausgegangen ist, ein Buch
erschienen ist von Bruno
Hildebrand, einem Menschen, der
ehrlich ist und der gewichtige
Dinge zur Widerlegung des
Sozialismus vorgebracht hat. Und
gerade wenn man ehrlich auf dem
Boden des Sozialismus steht,
dann kommen einem gewisse
merkwürdige Gedanken, wenn man
solche Dinge liest.
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Je
ne veux pas accorder de
valeur
à ce que telle ou
telle personne des
milieux bourgeois a
dit, c'est donc
le
plus souvent
Kohl, mais quand on a
devant soi quelque
chose comme la
présentation de Bruno
Hildebrand, on en
vient à se dire : d'un
côté,
on ne peut pas rien
objecter
au socialisme, il doit
venir.
Mais les objections
que des gens comme
Hildebrand ont, elles
sont extrêmement
difficiles à réfuter.
Car Hildebrand ne fait
pas ses objections par
aversion pour le
socialisme, mais au vu
du socialisme tel
qu'il l'a connu en
1848 - et aujourd'hui
la
même chose
vaudrait pour
Hildebrand,
au moins jusqu'en 1914
- il s'est contenté
d'exprimer ses doutes.
Il s’est
représenté
que si le socialisme en
à
l'ancien style
était introduit, ce ne
seraient pas les
bourgeois qui de
n’importe comment
viendraient sous les
roues,
mais que ceux qui
voulaient le
socialisme
n'obtiendraient
finalement rien. Dans
un certain sens, des humains
tels que
Hildebrand ont déjà
prévu ce qui pourrait
arriver lorsque tout
de suite de
telles gens
des
cercles du parti
socialiste arrivaient
en haut,
d'où ne peut surgir ce
que veut tout
de suite la
grande masse du
prolétariat.
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10
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Ich
will nicht Wert legen darauf,
was dieser oder jener andere aus
den bürgerlichen Kreisen
gesprochen hat, das ist ja
zumeist Kohl, aber wenn man so
etwas wie die Darstellung von
Bruno Hildebrand vor sich hat,
kommt man doch dazu, sich zu
sagen: Auf der einen Seite kann
man gegen den Sozialismus nichts
einwenden, der muß kommen.
Jedoch die Bedenken, die solche
Leute wie Hildebrand haben, die
sind außerordentlich schwer zu
widerlegen. Denn Hildebrand
macht seine Einwendungen nicht
aus einer Abneigung gegen den
Sozialismus, sondern er hat,
angesichts des Sozialismus, so
wie er ihn kannte im Jahre 1848
— und heute würde für Hildebrand
dasselbe gelten, wenigstens bis
1914 —, lediglich seine
Bedenken geäußert. Er hat sich
vorgestellt, daß, wenn der
Sozialismus im alten Stile
eingeführt wird, nicht die
Bürgerlichen irgendwie unter
die Räder kommen, sondern
diejenigen, die den Sozialismus
wollen, letztlich nichts
erreichen werden. In gewissem
Sinne sahen solche Menschen wie
Hildebrand schon voraus, was da
kommen kann, wenn gerade solche
Leute aus den Kreisen der
sozialistischen Partei nach oben
kommen, aus denen heraus
dasjenige, was gerade die große
Masse des Proletariats will,
nicht entstehen kann.
|
Vous
voyez, il y a bien sûr
les étagements
les plus divers d’avis.
Et si l'on va
là bien honnêtement
à
l’ouvrage,
ainsi
on
doit se dire : oui,
c'est un manque
de nos
pensées
humaines
actuelles,
que nous ne sommes pas
en mesure de trouver
quelque chose qui ne
soit pas purement
inventé,
car les programmes
socialistes sont malgré
tout ce
qui est aussi
diversement aussi
inventé.
Aujourd'hui, nous
avons besoin de
quelque chose qui
n'est pas inventé.
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11
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Sehen
Sie, dazu gibt es natürlich die
verschiedensten Abstufungen von
Ansichten. Und wenn man da nun
ganz ehrlich zu Werke geht, so
muß man sich sagen: Ja, das ist
überhaupt ein Mangel unserer
jetzigen menschlichen Gedanken,
daß wir nicht dazu in der Lage
sind, etwas zu finden, was nicht
bloß ausgedacht ist, denn
sozialistische Programme sind
trotz allem, was auch gesagt
wird, vielfach bloß ausgedacht.
Wir brauchen heute etwas, was
nicht ausgedacht ist.
|
Maintenant,
ce
que je viens de vous
dire justement
jette en
retours une
sorte de lumière sur
ce qui s'est
donné
à moi de
la vie pratique. Quand
je me fais une idée
claire du
développement de la
pensée socialiste au
XIXe siècle, et si je
prends aussi
en compte Hildebrand
et les
pensées
révisionnistes
au XIXe siècle, j'en
arrive à ce qui suit :
Si l'on veut réaliser
le socialisme ainsi
que l'on continue à gérer
sous l'hypnose de
l'État unitaire que donc
on
prolonge
seulement
l'État unitaire
davantage vers l'ombrage
économique, tout
de suite
pour les larges
masses, tous les
dommages prévus par
Hildebrand se
produiront. Cela
signifie
que nous avons besoin
d'un socialisme qui se
réalise ainsi
que ces choses ne se
produisent pas. Il
n’est donc pas permis
que dans l'organisme
social, dans
l'organisme
économique, n’est donc
pas contenu
ce qui conduit
à
de tels doutes.
Et là
je me disais
: là
vaut tout de suite cette
tripartition,
parce que j'enlève la
vie de
l’esprit
d'un côté
et la vie de
droit
de
l'autre,
ce
par quoi
est
créé
un organisme
économique qui ne peut
plus susciter les
doutes, parce qu'une
socialisation
généreuse peut être
conduite
dans l'organisme
triparti. Vous le verrez
dans toutes les
questions spéciales, en
particulier
lorsque nous
aborderons alors
les questions les plus
concrètes.
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12
|
Nun
wirft das, was ich Ihnen eben
jetzt gesagt habe, eine Art
Licht zurück auf das, was sich
mir aus dem praktischen Leben
ergeben hat. Wenn ich mir die
Entwicklung der sozialistischen
Gedanken im 19. Jahrhundert
verdeutliche und auch Hildebrand
sowie die revisionistischen
Gedanken im 19. Jahrhundert
berücksichtige, dann komme ich
zu folgendem: Wenn man den
Sozialismus so durchführen
will, daß man unter der Hypnose
des Einheitsstaates
weiterwirtschaftet, daß man also
nur den Einheitsstaat mehr nach
der wirtschaftlichen
Schattierung hin verlängert,
werden gerade für die breiten
Massen alle die Schäden
eintreten, die Hildebrand
vorausgesehen hat. Das heißt,
wir brauchen einen Sozialismus,
der sich so verwirklicht, daß
diese Dinge nicht eintreten. Es
darf also in dem sozialen
Organismus, in dem
Wirtschaftsorganismus das nicht
enthalten sein, was zu solchen
Bedenken führt. Und da sagte ich
mir: Da gilt gerade diese
Dreiteilung, denn ich nehme auf
der einen Seite das Geistesleben
und auf der anderen das
Rechtsleben heraus, wodurch ein
Wirtschaftsorganismus
geschaffen wird, der nicht mehr
die Bedenken erregen kann, weil
eine großzügige Sozialisierung
in dem dreigeteilten Organismus
durchgeführt werden kann. Das
werden Sie in allen speziellen
Fragen sehen, insbesondere, wenn
wir dann auf die konkretesten
Fragen eingehen.
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Prenons
comme
une
question devenant
aujourd’hui actuelle,
sur
laquelle j’espère
nous irons
plus près
ensuite,
la question des
conseils
d'entreprise. Voyez-vous,
mes propositions sont
pensées
à partir de
la réalité et à
cause de cela
pas un programme tout
fait, mais quelque
chose à
quoi il faudrait
s’attaquer
et qui doit émerger
progressivement, pas
lentement, mais
peut-être aussi
rapidement, comme le
temps le rendra
nécessaire. C'est à
travers ce que j'ai
essayé de présenter
comme une impulsion
tri-articulée
pour une véritable
socialisation que la
possibilité de faire
de réels progrès se
présentera.
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13
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Nehmen
wir als eine heute aktuell
werdende Frage, von der ich
hoffe, daß wir nachher darauf
näher eingehen werden, die Frage
der Betriebsräte. Sehen Sie,
meine Vorschläge sind aus der
Wirklichkeit heraus gedacht und
daher nicht ein fertiges
Programm, sondern etwas, was in
Angriff genommen werden soll und
was nach und nach, nicht
langsam, sondern eben vielleicht
auch schnell nach und nach, das
werden die Zeitverhältnisse
notwendig machen, entstehen
soll. Es entsteht durch das, was
ich als dreigliedrigen Impuls
für eine wirkliche
Sozialisierung hinzustellen
versuchte, die Möglichkeit,
wirklich vorwärtszukommen.
|
La
question des comités
d'entreprise - qui, je
l'espère, sera abordée
en détail plus tard –
est
réellement disponible
aujourd'hui, et on
peut
partir de chaque point
de la réalité pour
réaliser ce qui est exposé
dans mon livre. Celui
qui pensent dans le
vieux style
socialiste, par
exemple, se
pense
ces conseils
d'entreprise avant
tout chose ainsi
qu’ils seront - cela
m'a été dit – plus ou
moins introduits par
la loi, c'est-à-dire
qu'il se
pense
les conseils
d'entreprise comme une
institution de l'État.
Maintenant
je
suis une
fois plus
de
l'avis
que s’ils
sont introduits ainsi,
ils
seront très
certainement
la cinquième roue du
carrosse. Il est seulement
possible
que
l’on
crée des conseils
d'entreprise qu'à
partir de la vie
économique elle-même.
|
14
|
Die
Frage der Betriebsräte — ich
hoffe, daß sie nachher
eingehend besprochen wird — ist
heute ja real vorhanden, und von
jedem Punkte der Wirklichkeit
kann man heute praktisch
ausgehen, um das zu
verwirklichen, was in meinem
Buch ausgeführt ist. Diese
Betriebsräte denkt sich zum
Beispiel derjenige, der im alten
Stil sozialistisch denkt, vor
allen Dingen so — mir ist das
gesagt worden —, daß sie mehr
oder weniger gesetzlich
eingeführt werden, das heißt, er
denkt sich die Betriebsräte als
Staatsinstitution. Nun bin ich
einmal mehr der Ansicht, daß,
wenn sie so eingeführt werden,
sie ganz sicher das fünfte Rad
am Wagen sein werden. Es ist nur
möglich, daß man die
Betriebsräte aus dem
Wirtschaftsleben selbst heraus
schafft.
|
Je
l'exprimais
récemment
comme ça l'autre jour
: qu’on
laisse
les conseils
d'entreprise se mettre
en place, et qu’on
ne
s’immisce
pas dans leur création
par
des
lois ! Ils devraient tout
d’abord être
là, ils devraient en
premier naître
dans les entreprises particulières,
mais ils doivent
particulièrement
pour
la
période de transition
se
créer
une
position
telle,
qu'ils soient
complètement
indépendants des chefs
et directeurs d'usine.
Ils doivent, évidemment,
avoir une position
indépendante.
|
15
|
Ich
sprach das neulich so aus: Lasse
man die Betriebsräte entstehen,
und patze man nicht in ihre
Entstehung hinein durch Gesetze
über dieselben! Sie sollen
zuerst da sein, sie sollen
zuerst in den einzelnen
Betrieben entstehen, aber sie
müssen sich besonders für die
Übergangszeit unbedingt eine
solche Stellung schaffen, daß
sie gegenüber den bisherigen
Chefs und Betriebsleitern ganz
unabhängig sind. Sie müssen
selbstverständlich eine
unabhängige Stellung haben.
|
Alors,
le
pas
suivant sera
que lors
de la constitution des
entreprises soit
aujourd’hui
principalement pris
égard que sur
les territoires
économiques venant
en considération,
ils
forment une
collectivité propre.
[04331031032198908051919
-
Car qui aujourd'hui
saisit encore la
socialisation ainsi
qu'on ne veut
socialiser que
l'entreprise
particulière, il
verrait très bientôt
dans quel point de vue
curieux nous nous
tiendrions dans cinq
ans par simplement la
socialisation
d'entreprises
particulières.
Socialiserions-nous purement
les
entreprises
particulières ainsi
nous arriverions à
l'individualisme le
plus grossier des
entreprises
particulières, et les
travailleurs devraient
être les moins
contents. Il se
présenterait une telle
inégalité entre les
travailleurs en
rapport aux revenus
que ce serait
insupportable. On peut
socialiser seulement
quand on socialise
tout le corps social
comme tel, à partir
d'une certaine taille.
|
16
|
Dann
wird der nächste Schritt sein,
daß schon bei der
Konstituierung der Betriebe
heute hauptsächlich darauf
Rücksicht genommen wird, daß
sie über die in Betracht
kommenden
Wirtschaftsterritorien hin eine
eigene Körperschaft bilden. Denn
wer heute noch die
Sozialisierung so auffaßt, daß
man nur die einzelnen Betriebe
sozialisieren will, der würde
sehr bald sehen, auf welch
kuriosem Standpunkt wir durch
die Sozialisierung lediglich
einzelner Betriebe in fünf
Jahren stehen würden. Würden wir
bloß die einzelnen Betriebe
sozialisieren, so kämen wir zum
wüstesten Individualismus der
einzelnen Betriebe, und die
Unzufriedensten müßten die
Arbeiter sein. Es würde eine
solche Ungleichheit unter den
Arbeitern in bezug auf das
Einkommen eintreten, daß es
unerträglich wäre. Sozialisieren
kann man nämlich nur, wenn man
den ganzen Wirtschaftskörper,
von einer gewissen Größe an, als
solchen sozialisiert.
|
Donc
il s'agit premièrement
de ce qu'avant toutes
choses se constituent
des conseils
d'entreprise sur un
certain domaine pour
certaines entreprises
semblables. Des
conseils d'entreprise
par un acte très
important de la
socialisation
d'ensemble, ainsi que
pas seulement un lien
sera créé entre les
conseils d'entreprise
d'entreprises de même
genre, mais par-dessus
toutes les
entreprises. Alors
peut se présenter
progressivement une
véritable
socialisation de la
vie de l'économie. - 04331031032198908051919]
Alors
seulement, les
choses sont une
bénédiction. Si par
conséquent, est
commencé
à développer de la
compréhension
déjà lors de cette
extraordinairement
importante mise
en place des
conseils
d'entreprise, ainsi
on
verra
qu’on
arrive sur
une branche verte
avec ce que pense
la tripartition.
Nous obtiendrons seulement
quelque
chose si n’est
pas
toléré
que ce qui se
substitue à l'État
intervienne dans les
fonctions des
comités d'entreprise
autrement qu'en
faisant simplement
référence au fait
que l'État doit
veiller à ce que les
comités d'entreprise
puissent
fonctionner, tout
comme il a
naturellement à
veiller
à ce que je puisse
aller un
chemin
sans être attaqué.
Mais autrement
que sinon
l'État se
place aux
droits personnels
des humains,
il ne devrait pas se
placer quelque peu
avec n’importe
quelles
limitations
des fonctions et
ainsi de suite aux
conseils
d'entreprise. Les
fonctions doivent
découler de
l'autoconstitution
de la
collectivité des
conseils
d'entreprise dans le
corps
économique. Cela
seul
mène à une branche
verte. Avec cet
exemple, je voulais
vous montrer comment
la tri-articulation
est en fait pensée.
Elle
est pensée
pratiquement,
cela
signifie que tout ce
que nous avons
à
faire
demain et
après-demain peut seulement
conduite
à quelque chose que
si c'est traité du
point de vue de la
tripartition. Les
choses
fonctionneront alors
ensemble de la bonne
manière.
|
17
|
Also,
es handelt sich erstens darum,
daß vor allen Dingen sich über
ein gewisses Gebiet Betriebsräte
für gewisse gleichartige
Betriebe konstituieren. Von den
Betriebsräten geht ein sehr
wichtiger Akt der
Gesamtsozialisierung aus, so daß
nicht nur ein Band geschaffen
wird zwischen den Betriebsräten
gleichartiger Betriebe, sondern
über alle Betriebe hinüber. Dann
kann eine wirkliche
Sozialisierung des
Wirtschaftslebens allmählich
eintreten. Nur dann sind die
Dinge zum Segen. Wenn also damit
begonnen wird, Verständnis zu
entwickeln schon bei dieser
außerordentlich wichtigen
Einsetzung der Betriebsräte, so
wird man sehen, daß man auf
einen grünen Zweig kommt mit
dem, was die Dreiteilung meint.
Erreicht werden wird nur etwas,
wenn man nicht dulden wird, daß
in die Funktionen der
Betriebsräte dasjenige, was an
die Stelle des Staates tritt, in
einer anderen Weise eingreift
als bloß mit Bezug darauf, daß
der Staat dafür einzutreten hat,
daß die Betriebsräte
funktionieren können, so wie er
natürlich dafür zu sorgen hat,
daß ich einen Weg gehen kann,
ohne überfallen zu werden. Aber
anders als sonst der Staat sich
stellt zu den persönlichen
Rechten der Menschen, soll er
sich auch nicht stellen etwa mit
irgendwelchen Begrenzungen der
Funktionen und so weiter zu den
Betriebsräten. Die Funktionen
müssen hervorgehen aus der
Selbstkonstitution der
Betriebsräteschaft im
Wirtschaftskörper. Das allein
führt auf einen grünen Zweig.
Mit diesem Beispiel wollte ich
Ihnen zeigen, wie eigentlich die
Dreigliederung gemeint ist. Sie
ist praktisch gemeint, das
heißt, daß alles, was wir morgen
und übermorgen zu tun haben, nur
zu etwas führen kann, wenn es
unter dem Gesichtspunkt der
Dreiteilung gehandhabt wird.
Dann werden die Dinge in der
richtigen Weise zusammenwirken.
|
Voyez-vous,
ma proposition part
de ce
que le socialisme, après
qu'il
soit
maintenant une fois
là, ne peut pas être
retiré de l'ordre du
jour. Quiconque
connaît les rapports
aussi bien dans
la vie économique, comme
dans la politique,
donc
la vie de droit,
et dans
la vie de l’esprit,
ne
peut notamment
plus
se
représenter,
parce
que
c'est une représentation
irréelle, que l’on
introduise
aujourd’hui le
socialisme et alors
il
sera là demain. Non,
au
socialisme, une fois
arrivé, devra être
travaillé en
permanence. Le
socialisme devra
toujours être manié
à nouveau. C'est une
quelque
chose
de
tout à fait vivante.
Nous devons tout
de suite avoir
des
organisations telles
qu’elles
travaillent toujours
de nouveau et à
nouveau dans le sens
du
socialisme. Les
humains avec leurs
pensées ne suivent
pas encore, ce
qui sur ce domaine
est la réalité de
fait.
|
18
|
Sehen
Sie, mein Vorschlag geht davon
aus, daß der Sozialismus,
nachdem er nun einmal da ist,
wiederum nicht von der
Tagesordnung abgesetzt werden
kann. Wer die Verhältnisse
sowohl im Wirtschaftsleben wie
im politischen Leben, also im
Rechtsleben, und im geistigen
Leben kennt, der kann sich
nämlich nicht mehr vorstellen,
weil das eine unreale
Vorstellung ist, daß man den
Sozialismus heute einführt, und
dann ist er morgen da. Nein, am
Sozialismus wird, nachdem er
einmal da ist, fortdauernd
gearbeitet werden müssen. Der
Sozialismus wird immer neu
gehandhabt werden müssen. Er
ist etwas ganz Lebendiges. Wir
müssen gerade solche
Organisationen haben, die immer
wieder und wiederum im Sinne des
Sozialismus arbeiten. Die
Menschen kommen mit ihren
Gedanken dem noch nicht nach,
was auf diesem Gebiet
tatsächlich Wirklichkeit ist.
|
Il
y a déjà
longtemps,
un principe
étrange est sorti
d'une école d'économie
de
peuple/politique.
Aujourd'hui, on le
considère
comme
surmonté, mais il
hante toujours
encore
les têtes
des humains.
C’étaient
les physiocrates qui
disaient
qu'on
avait besoin
de ne prescrire aucune
loi à
la
vie économique, car
soit elle se développe
elle-même ainsi
que
ces lois sont,
alors
on n’en a pas besoin,
soit on lui
prescrit
d'autres lois qui ne
correspondent pas au
développement. Mais
alors, on nuirait à la
vie économique. Quand
on
le dites comme ça,
cela semble absolument
correcte,
et pourtant c'est
totalement faux, pour
la raison que la vie
économique n'est pas
quelque chose qui
reste stationnaire, donc
reste comme c’était
une
fois.
C'est un organisme, et
comme un organisme
naturel aussi
devient toujours plus
vieux
et change, et son
changement doit être
reconnu comme une
condition de la vie, ainsi
cela
doit aussi
être pour la vie
économique. Cela
signifie
que les lois doivent être
là,
mais elles doivent provenir
de la vie économique
elle-même. Ainsi
cependant
les impulsions doivent
toujours être là qui
contrecarrent
les dommages à la vie
économique qu'elle
doit s'infliger à
elle-même. Celui qui
croit qu'il peut
introduire le
socialisme une fois,
et puis qu’il
est
là, il
ressemble à
un humain
qui dit : j'ai mangé
hier, là
j'étais
entièrement
rassasié. Maintenant,
je n'ai plus besoin de
manger. - Vous devez,
parce que l'organisme
subit constamment
certaines
modifications,
et parce qu’il
est
quelque chose de
vivant, manger
continuellement. Il en
va de même pour ce
que sont des
mesures socialistes.
Ils doivent
continuellement
socialiser, car
l'organisme social est
quelque chose de
vivant. Et c'est aussi
ce qui conduit à la
nécessité de créer dès
le départ des choses
comme, par exemple,
des conseils
d'entreprise et bien
d'autres choses
encore.
|
19
|
Vor
langer Zeit schon ist aus einer
volkswirtschaftlichen Schule ein
merkwürdiger Satz
hervorgegangen. Man betrachtet
ihn heute als überwunden, aber
in den Köpfen der Menschen spukt
er immer noch herum. Es waren
die Physiokraten, die sagten,
daß man dem Wirtschaftsleben
keine Gesetze vorzuschreiben
brauche, denn entweder
entwickelt es sich von selber
so, wie diese Gesetze sind, dann
braucht man sie nicht, oder man
schreibt ihm andere Gesetze vor,
die der Entwicklung nicht
entsprechen. Dann aber würde man
dem Wirtschaftsleben schaden. Es
scheint das, wenn man es so
sagt, absolut richtig zu sein
und ist dennoch total falsch,
nämlich aus dem Grund, weil das
Wirtschaftsleben nicht etwas
ist, was stationär bleibt, also
so bleibt, wie es einmal war. Es
ist ein Organismus, und wie ein
natürlicher Organismus auch
immer älter wird und sich
verändert und man seine
Veränderung als Lebensbedingung
anerkennen muß, so muß es beim
Wirtschaftsleben auch sein. Das
heißt, es müssen Gesetze dasein,
aber sie müssen aus dem
Wirtschaftsleben selber
hervorgehen. So müssen die
Impulse aber immerfort dasein,
die den Schädigungen des
Wirtschaftslebens, die es sich
zufügen muß, entgegenwirken. Wer
glaubt, daß er einmal den
Sozialismus einführen kann, und
dann ist er da, der gleicht
einem Menschen, der sagt: Ich
habe gestern gegessen, da war
ich ganz satt. Nun brauche ich
nichts mehr zu essen. — Sie
müssen, weil der Organismus
ständig gewisse Veränderungen
durchmacht und weil er etwas
Lebendiges ist, fortwährend
essen. Und so ist es auch mit
dem, was sozialistische
Maßnahmen sind. Sie müssen
fortwährend sozialisieren, weil
der soziale Organismus etwas
Lebendiges ist. Und das ist es
auch, was zu der Notwendigkeit
führt, daß wir aus dem Leben
heraus gerade von Anfang an so
etwas schaffen wie zum Beispiel
Betriebsräte und vieles andere.
|
Voyez-vous,
la plus grande erreur
qui a été faite
jusqu'à présent, c’est
que les gens ont cru
que la vie sociale
était quelque chose
comme la réplique d'un
organisme fait de
papier mâché. Ils se
sont
donc représentés
que ce serait
un mécanisme ; qui
ne vit
pas. Mais il
vit,
seulement
les gens ont donné à
l'organisme social ses
lois telles
qu’elles
devraient valoir
pour
quelque chose qui est
mort. Mais l'organisme
a continué, et
maintenant les humains
s’étonnent
quand viennent
des
révolutions. Ce qu’on
doit continuellement
améliorer s’entrechoque
si ce n’est pas
amélioré et
éclate en révolutions.
Les révolutions ont
fait ceux qui ont été
assez myopes pour ne
pas reconnaître la
vitalité de la vie
sociale. Je ne pense
pas
ceux qui sont poussés
à faire une chose ou
une autre, mais ceux
qui sont les dirigeants
et qui ne comprennent
pas la gestion de
direction.
C'est pourquoi c’est
si important
aujourd'hui que
lorsque, tôt ou tard,
l’appel
survient vraiment
récemment de
mettre
maintenant la main
soi-même
à ce qui devrait
se
passer
que
nous
n'abordions pas la chose
à
nouveau avec
des
têtes
vides,
mais qu’on
vienne avec
des propositions
constructives. Il ne
suffit pas de dire que
le pouvoir doit être
acquis. C'est bien
sûr correct,
mais alors que
pouvons-nous commencer
avec ce pouvoir une
fois que nous l'avons
? C'est ce que je
voulais envoyer
en premier lieu.
J'espère maintenant
que vos questions
rendront la discussion
très intense.
|
20
|
Sehen
Sie, der größte Fehler, der
gemacht worden ist bisher, der
ist der, daß die Leute geglaubt
haben, das soziale Leben sei so
etwas wie eine Nachbildung eines
Organismus aus Pappmaché. Sie
haben sich also vorgestellt, es
sei ein Mechanismus; der lebt
nicht. Aber er lebt, nur haben
die Leute dem sozialen
Organismus solche Gesetze
gegeben, die für etwas gelten
sollten, was tot ist. Der
Organismus aber ging weiter, und
nun wundern sich die Menschen,
wenn Revolutionen kommen. Das,
was man fortwährend verbessern
muß, schoppt sich zusammen, wenn
es nicht verbessert wird, und
bricht in Revolutionen aus. Die
Revolutionen haben die gemacht,
die kurzsichtig genug waren, die
Lebendigkeit des sozialen Lebens
nicht zu erkennen. Ich meine
nicht diejenigen, die dazu
gedrängt werden, das eine oder
andere zu tun, sondern
diejenigen, welche die Führenden
sind und die Handhabung der
Führung nicht verstehen. Deshalb
ist es heute so wichtig, daß,
wenn über kurz oder lang
wirklich neuerdings der Ruf
ergeht, nun selbst Hand
anzulegen an das, was geschehen
soll, daß man nicht wiederum mit
leeren Köpfen an die Sache
herantritt, sondern daß man mit
konstruktiven Vorschlägen kommt.
Damit ist es nicht getan, daß
man sagt: Die Macht müsse man
erwerben. Das ist freilich
richtig, aber dann, was können
wir, wenn wir die Macht haben,
mit dieser Macht anfangen? Das
wollte ich vorausschicken. Jetzt
hoffe ich, daß die Diskussion
durch Ihre Fragen eine sehr rege
werden kann.
|
Discussion
|
21
|
Diskussion
|
L'orateur
Beierat déclare, entre
autres choses : dans
le cas de la
socialisation, il faut
aussi demander aux
entrepreneurs, car la
collectivité des
travailleurs
seule
ne peut pas résoudre
toutes les questions.
Pour avoir
une main, afin que
les propriétaires jusqu’à
présent
puissent aider
à la création des conseils
d'entreprise, il est
nécessaire que
soit
créée une base légale
qui est la même pour
tout l'Empire.
|
22
|
Diskussionsredner
Beierat führt unter anderem aus:
Bei der Sozialisierung müssen
auch die Unternehmer gefragt
werden, denn die Arbeiterschaft
kann nicht allein alle Fragen
lösen. Um eine Handhabe zu
haben, damit die bisherigen
Besitzer die Betriebsräte
schaffen helfen, ist es
notwendig, daß eine gesetzliche
Grundlage geschaffen wird, die
für das ganze Reich gleich ist.
|
Rudolf
Steiner : J’aimerais dire
quelque chose à ce sujet
dans un instant, car c'est
peut-être en abordant les
questions individuelles que
nous pourrons le mieux
progresser.
|
23
|
Rudolf
Steiner: Ich möchte dazu gleich
einiges sagen, weil wir
vielleicht am besten
vorwärtskommen, indem wir auf
die einzelnen Fragen eingehen.
|
Vous
voyez, pris
au fond,
ce que l'honorable
orateur précédent a
justement dit
ne contredit en
fait pas
ce que j'ai avancé, seulement
je
tentais...
|
24
|
Sehen
Sie, im Grunde genommen
widerspricht der Sache nach
dasjenige, was der verehrte
Vorredner eben gesagt hat, dem,
was ich vorgebracht habe,
eigentlich nicht, nur versuchte
ich die Sache...
|
Le
sténographe n'a pas
toujours enregistré le
libellé des motions
des différents
participants au débat,
et parfois seulement
par fragments.
Parfois, les textes
qui ont été transmis
sont des résumés des prises
de paroles.
|
25
|
Der
Wortlaut der Voten einzelner
Diskussionsteilnehmer wurde vom
Stenografen nicht immer — und
dann bisweilen auch nur
bruchstückhaft — festgehalten.
Manchmal handelt es sich bei den
überlieferten Texten auch um
sinngemäße Zusammenfassungen der
Wortmeldungen.
|
...de
saisir
la chose
non
théoriquement,
mais pratique ainsi
que
l'on puisse réellement
atteindre un objectif.
On
devrait, si
l'on veut obtenir
quelque chose de
pratique, ne pas trop
se
gâcher
la
chose
en ne voulant pas
prendre un départ
concret quelque part.
On
doit toujours
commencer quelque part
à
quelque chose de
pratique, et après
tout, avant de venir
ici, il y avait une
réunion en bas dans
une petite salle où
tous les comités
d'entreprise qui
existent déjà étaient
réunis. Au moins un
début a donc été fait.
Il s'agirait seulement
–
naturellement,
on
peut
penser ce qu’on
veut sur
ce début, on
peut donc
en faire un autre -
que quelque chose de
pratique sorte
d'un tel début. À ce
propos, je voudrais
rappeler que j'ai aussi
parlé hier du fait que
pour la mise en œuvre
pratique de
la
tri-articulation
est évidemment
nécessaire qu’apparaisse
une sorte de
gouvernement de
liquidation. Je ne
pense absolument
pas qu’on
peut
décider aujourd'hui
d'introduire la
tri-articulation
d'ici demain !
|
26
|
...nicht
theoretisch, sondern so
praktisch anzufassen, daß
wirklich zu einem Ziel zu kommen
ist. Man sollte, wenn man etwas
Praktisches erreichen will,
sich nicht die Sache gar zu sehr
dadurch verderben, daß man nicht
irgendwo konkret den Anfang
machen will. Irgendwo muß immer
bei etwas Praktischem der Anfang
schon gemacht werden, und es ist
doch immerhin, bevor wir hierher
gekommen sind, da unten in einem
kleinen Zimmer eine Sitzung
gewesen, wo lauter Betriebsräte,
die schon vorhanden sind,
versammelt waren. Also immerhin,
ein Anfang ist gemacht. Es würde
sich nur darum handeln — man
kann natürlich über diesen
Anfang denken, wie man will, man
kann ja einen anderen machen —,
daß von einem solchen Anfang
etwas Praktisches ausgeht. Dabei
will ich daran erinnern, daß ich
auch gestern davon gesprochen
habe, daß zur praktischen
Durchführung der Dreigliederung
selbstverständlich zunächst
notwendig ist, daß eine Art
Liquidierungsregierung
entsteht. Ich denke durchaus
nicht, daß man heute
beschließen kann, bis morgen
die Dreigliederung einzuführen!
|
Puisque
nous vivons une
fois dans
les habitudes de
pensée des
humains
qui jusqu'à présent peuvent
seulement se
représenter
un gouvernement dans
l'État unitaire, nous
devons sous
toutes circonstances,
non parce que nous
aimons un
quelque
gouvernement, mais
parce que les humains
ont jusqu'à présent
vécu ensemble dans
l'État, avoir un
gouvernement pour les
choses les plus
diverses, mais dont je
dois dire,
contrairement à ce
qu'a déclaré l'orateur
précédent : si
c’est un
gouvernement ou un
autre, ne
m’est pas égal.
Il s’agit
donc pour moi qu’il
s’agisse d’un
gouvernement qui fasse
des propositions dans
le sens d'une
véritable
socialisation. Donc
je n’éprouve pas comme
une expression
correcte
: "Peu m'importe que
ce soit un
gouvernement ou un
autre". Car tout
de suite
lorsqu'un gouvernement
est
là, laquelle devra
se rendre compte qu'à
l'avenir il a
seulement
à se
placer sur le sol
de droit
et a
à
liquider la vie de
l’esprit
d'un côté
et la vie économique de
l'autre
côté,
alors, sous la forme
d'un tel gouvernement
de liquidation,
l'autorité compétente
sera là pour créer
cette période de
transition, et cela
avec des mesures synthétiquement
raisonnables.
Celles-ci
forment
alors les fondations
sur lesquelles peuvent
être construits les conseils
d'entreprise qui en
fait, au lieu de maintes
autres
choses faites
aujourd'hui par
différents
gouvernements,
pourraient utiliser
leur pouvoir pour
inciter d'une manière
ou d'une autre les
entrepreneurs
récalcitrants -
pardonnez l'expression
- à répondre à des pensées
synthétiquement
raisonnables
de socialisation. Ce
serait la
tâche
d'un gouvernement synthétiquement
raisonnable
dans
une
période de transition.
|
27
|
Da
wir nun einmal in den
Denkgewohnheiten der Menschen
leben, die sich bisher nur im
Einheitsstaat eine Regierung
vorstellen konnten, müssen wir
unter allen Umständen, nicht
deshalb, weil wir irgendeine
Regierung lieben, sondern weil
die Menschen bisher zusammen im
Staat gelebt haben, für die
verschiedensten Dinge eine
Regierung haben, von der ich, im
Gegensatz zu dem, was der
Vorredner ausgeführt hat, aber
sagen muß: Ob es die eine oder
die andere Regierung ist, ist
mir nicht gleich. Also es kommt
mir sehr darauf an, daß es sich
um eine Regierung handelt, die
im Sinne einer wirklichen
Sozialisierung Vorschläge macht.
Also das empfinde ich nicht als
einen richtigen Ausspruch: «Es
kommt mir nicht darauf an, ob es
die eine oder andere Regierung
ist.» Denn gerade wenn eine
Regierung da ist, welche wird
einsehen müssen, daß sie sich
zukünftig nur auf den
Rechtsboden zu stellen hat und
zu liquidieren hat einerseits
das Geistesleben, andererseits
das Wirtschaftsleben, dann wird
in Gestalt einer solchen
Liquidierungsregierung die
richtige Instanz dasein, um jene
Übergangszeit zu schaffen, und
zwar mit vernünftigen Maßregeln.
Diese bilden dann die
Grundlagen, auf denen die
Betriebsräte aufgebaut werden
können, welche in der Tat, statt
manch anderer Dinge, die heute
von verschiedenen Regierungen
getan werden, ihre Macht dazu
verwenden könnten, die
widerspenstigen Unternehmer —
verzeihen Sie den Ausdruck —
irgendwie zu veranlassen, auf
vernünftige
Sozialisierungsgedanken
einzugehen. Das würde in der
Übergangszeit die Aufgabe einer
vernünftigen Regierung sein.
|
Ces
fondations, qui
doivent encore être
créées aujourd'hui par
le gouvernement de
liquidation,
pourraient déjà être
là. Mais il faudrait
que ce gouvernement de
liquidation soit
profondément imprégné
de la prise de
conscience que
l'émergence d'une vie
économique saine ne
doit jamais être
perturbée par les lois
gouvernementales, afin
que cette vie
économique puisse
réellement se
construire
d'elle-même. Il est
donc nécessaire que le
gouvernement de
liquidation veille à
ce que des conseils
d'entreprise puissent
voir le jour. Mais
elle n’a
pas la permission d’interférer
dans toute
leur constitution.
Cela doit se
passer de la
collectivité des
comités d'entreprise elle-même.
|
28
|
Diese
Grundlagen, die heute noch von
der Liquidierungsregierung
geschaffen werden müssen, die
könnten schon dasein. Aber dabei
müßte gerade diese
Liquidierungsregierung durchaus
durchdrungen sein von der
Erkenntnis, daß durch
Regierungsgesetze niemals die
Entstehung eines gesunden
Wirtschaftslebens gestört werden
darf, damit dieses
Wirtschaftsleben sich wirklich
aus sich heraus aufbauen kann.
Daher ist es notwendig, daß die
Liquidierungsregierung dafür
sorgt, daß Betriebsräte
entstehen können. Sie darf sich
aber nicht hineinmischen in
deren ganze Konstituierung.
Diese muß aus der
Betriebsräteschaft selber heraus
geschehen.
|
Le
gouvernement n'a aucune
autre
tâche que de veiller à
ce que les conseils
d'entreprise puissent
se constituer de
leur territoire
économique,
c'est-à-dire de
la
nécessité économique.
Ce sera la meilleure
base quand
le gouvernement veille
à ce que les conseils
d'entreprise puissent
travailler
convenablement.
Les conseils
d'entreprise peuvent se
constituer parce
que le
gouvernement crée une
base et qu'il ne veut
pas
régner
sur
eux.
|
29
|
Die
Regierung hat keine andere
Aufgabe, als dafür zu sorgen,
daß die Betriebsräte sich über
ihre wirtschaftlichen
Territorien hinaus, das heißt
aus wirtschaftlichen
Notwendigkeiten heraus,
konstituieren können. Das wird
die beste Grundlage sein, wenn
die Regierung dafür sorgt, daß
die Betriebsräte ordentlich
arbeiten können. Die
Betriebsräte können sich dadurch
konstituieren, daß die Regierung
eine Grundlage schafft und nicht
über sie herrschen will.
|
Aujourd'hui,
on
ne connaît pas la véritable
différence
entre régner
et gouverner, et on
peut véritablement
être très surpris qu'à
travers les événements
de novembre, les humains
aient appris si peu de
choses sur cette
distinction. Il y a -
cette distinction
n'est pas de
moi,
mais celle de Karl
Marx - une différence
très considérable
entre gouverner et
régner. Et lorsqu'un
gouvernement apprendra
à gouverner et ne croit
plus qu'il est seulement
un
gouvernement lorsqu'il
peut régner,
alors même ce que les
masses les plus larges
peuvent se
représenter
sous
socialisation sera
possible. Car un
gouvernement ne
doit pas
régner
à l'avenir, mais la large
masse du peuple. Le
gouvernement doit
gouverner et apprendre
comment
on
gouverne lorsqu’en
fait la
toute
large masse
du peuple règne.
Les gens ne
se sont
pas encore déshabitués
de
se lier
avec
l’expression de
régnant
d’une
seule personnalité ou
collectivité/corps.
C'est quelque
chose qui doit
complètement sortir
des habitudes de
pensée des gens.
Lorsqu'on aborde un corps/une
collectivité
conçu dans le sens de
la socialisation - et
elle
doit être conçue
comme
les
conseils
d'entreprise – là,
la
différence entre
gouverner et régner
doit entrer dans les
têtes.
Tout ce qui appartient
aux pouvoirs des conseils
d'entreprise doit être
constitué à partir des
larges masses, et
gouverner ne
consistera qu'à créer
une base réelle, et
non un document de
lois,
afin que la
collectivité des
conseils
d'entreprise puisse se
constituer librement,
par pures
nécessités
économiques,
à partir de la
connaissance et de la
perspicacité.
|
30
|
Heute
kennt man den eigentlichen
Unterschied zwischen herrschen
und regieren nicht, und man kann
eigentlich sehr verwundert sein
darüber, daß durch die
Novemberereignisse die Menschen
bezüglich dieser Unterscheidung
so wenig gelernt haben. Es gibt
— diese Unterscheidung ist nicht
von mir, sondern von Karl Marx —
einen ganz beträchtlichen
Unterschied zwischen regieren
und herrschen. Und wenn eine
Regierung lernt zu regieren und
nicht mehr glaubt, sie sei nur
eine Regierung, wenn sie
herrschen kann, dann wird selbst
das möglich sein, was die
breitesten Massen sich unter
Sozialisierung vorstellen
können. Denn herrschen muß in
der Zukunft nicht eine
Regierung, sondern die ganze
breite Masse des Volkes. Die
Regierung muß regieren und
lernen, wie man regiert, wenn
tatsächlich die ganze breite
Masse des Volkes herrscht. Die
Leute haben sich noch nicht
abgewöhnt, mit dem Ausdruck
Herrscher eine einzelne
Persönlichkeit oder Körperschaft
zu verbinden. Das ist etwas,
was gründlich aus den
Denkgewohnheiten der Leute
heraus muß. Bei der
Inangriffnahme einer im
Sozialisierungssinne gedachten
Körperschaft — und sie muß so
gedacht sein wie die
Betriebsräte —, da muß vor allen
Dingen der Unterschied zwischen
regieren und herrschen in die
Köpfe hinein. Aus der breiten
Masse heraus muß sich alles das
bilden, was zu den Befugnissen
der Betriebsräte gehört, und das
Regieren wird nur darin
bestehen, daß eine reale
Grundlage, nicht eine
Gesetzesunterlage geschaffen
wird, damit sich die
Betriebsräteschaft frei, rein
aus wirtschaftlichen
Notwendigkeiten, aus Erkenntnis
und Einsicht bilden kann.
|
Voyez-vous,
c'est la particularité
de mes propositions pour
la tri-articulation,
que je n’établis
pas de programmes,
mais que j'essaie de
donner de telles
suggestions à partir
de la réalité, afin
que quelque chose de synthétiquement
raisonnable
puisse naître. Je vous
le dis ouvertement
: c'est par
cela
que mes impulsions
de tri-articulation
diffèrent de toutes
les restantes.
Hier, il a été dit ici
qu'elles
ne contiendraient
rien de nouveau. Elles
contiennent quelque
chose de
fondamentalement
nouveau. Les gens qui
parlaient autrefois
de
socialisation
et de n’importe
quel
renouveau étaient
intelligents et
savaient jusqu'au
moindre détail ce quj
devrait être
fait.
Je ne prétends pas
être plus intelligent
que les autres, mais
je crois fermement que
de telles conditions
peuvent être créées
pour que ceux qui
savent quelque
chose des
choses puissent venir
à leurs droits.
Je ne veux pas montrer
la voie à ce que les conseils
d’entreprise
devraient faire, mais
sur
comment
ils peuvent se
former.
Alors
ils
reconnaîtront
eux-mêmes ce qu'ils ont
à
faire. Je veux placer
les gens à leur place
de la manière correcte.
Je ne prétends rien
savoir de nouveau,
mais je veux que le
nouveau apparaisse.
|
31
|
Sehen
Sie, das ist das Eigentümliche
meiner Vorschläge zur
Dreigliederung, daß ich nicht
Programme aufstelle, sondern daß
ich versuche, aus der
Wirklichkeit heraus solche
Anregungen zu geben, damit etwas
Vernünftiges entstehen kann. Ich
sage Ihnen offen: Dadurch
unterscheiden sich meine Impulse
der Dreigliederung von allen
übrigen. Gestern ist hier gesagt
worden, sie enthielten nichts
Neues. Sie enthalten
grundsätzlich Neues. Die Leute,
die früher von Sozialisierung
und überhaupt von irgendwelchen
Erneuerungen gesprochen haben,
die waren gescheit und wußten
bis ins einzelne hinein, was
getan werden soll. Ich bilde mir
nicht ein, gescheiter zu sein
als die anderen, aber ich glaube
fest, daß solche Zustände
herbeigeführt werden können,
durch welche diejenigen, die
etwas wissen von den Dingen, zu
ihrem Recht kommen können. Ich
will nicht den Weg zu dem
zeigen, was die Betriebsräte tun
sollen, sondern dazu, wie sie
sich bilden können. Dann werden
sie selbst erkennen, was sie zu
tun haben. Ich will die Menschen
in der richtigen Weise an ihren
Platz stellen. Ich bilde mir
nicht ein, etwas Neues zu
wissen, aber ich will, daß das
Neue entsteht.
|
Plusieurs
participants à la discussion
prennent la parole.
|
32
|
Verschiedene
Diskussionsteilnehmer ergreifen
das Wort.
|
Rudolf
Steiner : En rapport aux
deux orateurs précédents, je
constate avec une certaine
satisfaction que je n'ai
moi-même pas grand-chose à
dire, car la discussion
entre ces deux orateurs
s'est déroulée de telle
sorte que l'un a
complètement complété
l'autre et que ce qui doit
être dit a déjà été
expliqué. J’aimerais juste
ajouter ce qui suit.
|
33
|
Rudolf
Steiner: Mit Bezug auf die
beiden verehrten Vorredner ist
es mir eine gewisse
Befriedigung, festzustellen, daß
ich ja selbst nur noch wenig zu
sagen brauche, weil in
erfreulicher Art die Diskussion
zwischen diesen beiden Rednern
so verlaufen ist, daß der eine
den anderen vollständig ergänzt
hat und das schon ausgeführt
wurde, was eigentlich zu sagen
ist. Ich möchte nur das Folgende
dazufügen.
|
Si
l'on soutient qu'il y
aurait
une différence entre
diriger toute la
pensée sur
le chemin
: comment obtenir le
pouvoir de domination
? - Et l'autre type de
pensée : que
ferons-nous lorsque
nous aurons conquis
le pouvoir
? - Là,
je
dois dire que ce qui
me vient toujours
de nouveau,
c'est ce qui a déjà
joué
un rôle si important
dans les discussions
des années 80. Au
cours de ces années,
j'ai eu l'occasion de
discuter de nombreuses
questions qui étaient
déjà traitées sur le
terrain socialiste,
par exemple avec Adler
à Vienne, qui est
décédé récemment, et
aussi avec
Pernerstorfer, qui est
également décédé
l'année dernière. Et évidemment,
ces penseurs
socialistes de
l'époque étaient
encore plus proches
des grandes impulsions
socialistes qui
émanaient de Marx et
Engels. Ce n'était
alors pas l'époque de
l’ainsi nommé
révisionnisme, duquel
je crois qu’il
a
beaucoup gâché le
développement du
socialisme. J’aimerais
là
ne pas être mal
compris, mais de
mon côté,
j'ai toujours trouvé
que cette douce
transition du
socialisme réel vers
une pensée bourgeoise
un peu vague, qu'on
appelait
révisionnisme, que
cela a en fait un tort
terrible, pour la
simple raison que
certains sont si
terriblement
satisfaits quand ils
peuvent dire : Nous
voulons la chose
pratique la plus
proche, nous voulons
réaliser quelque chose
pour demain. - Ces
personnes ne
considèrent pas que ce
qui est réalisé pour
demain peut, dans
certaines
circonstances, miner
tout le terrain pour
après-demain. J'ai
souvent dû objecter à
Adler et Pernerstorfer
que je reconnais tout
ce qu'ils avancent
comme critique de
l'ordre social actuel,
mais qu'il faut aussi
avoir quelque chose à
faire si cela devait
arriver, ce qui, après
tout, est ce que ces
dirigeants socialistes
eux-mêmes
présupposent. - Ces
dirigeants socialistes
ont toujours prédit
que l'ordre social
actuel se
démantèlerait, qu'il
s'autodétruirait. -
C'était un point de
vue absolument
correct. Et c'est
pourquoi ces
dirigeants socialistes
ont toujours écarté
tout ce qui pourrait
être fait pour
provoquer le
remplacement de
l'ordre actuel par un
autre de manière
violente. Ils étaient
des socialistes de
l’évolution
au sens le plus
éminent et ont dit :
"Le démantèlement sera
déjà
réglé,
puis ce sera le tour
du prolétariat. - J'ai
toujours été d'avis
qu'il faut alors
savoir précisément
quand on le
présuppose, ce que
l'on fera ensuite.
|
34
|
Wenn
vorgebracht wird, es sei ein
Unterschied vorhanden zwischen
dem Richten aller Gedanken auf
den Weg: Wie erringen wir die
Macht der Herrschaft? — und der
anderen Gedankenart: Was tun
wir, wenn wir die Macht errungen
haben? —, da muß ich sagen, da
fällt mir immer wieder dasjenige
ein, was schon in den
Diskussionen der achtziger Jahre
eine so starke Rolle gespielt
hat. Ich habe in jenen Jahren
Gelegenheit gehabt, manche
Fragen, die damals schon auf
sozialistischem Boden behandelt
worden sind, zum Beispiel mit
Adler in Wien, dem kürzlich
Verstorbenen, und auch mit
Pernerstorfer, der ebenfalls im
letzten Jahr gestorben ist, zu
besprechen. Und
selbstverständlich, diese
sozialistisch Denkenden von
damals, sie standen den großen
sozialistischen Impulsen, die
von Marx und Engels ausgegangen
sind, noch näher. Es war damals
noch nicht die Zeit des
sogenannten Revisionismus, von
der ich glaube, daß sie
hinsichtlich der Entwicklung des
Sozialismus viel verdorben hat.
Ich möchte da nicht
mißverstanden werden, aber ich
habe meinerseits immer gefunden,
daß diese sanfte Überleitung des
wirklichen Sozialismus in ein
etwas unklares, bürgerliches
Denken, das man Revisionismus
nannte, daß das eigentlich
furchtbar geschadet hat, aus dem
einfachen Grunde, weil manche
Leute so schrecklich zufrieden
sind, wenn sie sagen können: Wir
wollen das nächstliegende
Praktische, wir wollen etwas
erreichen für morgen. — Diese
Leute bedenken nicht, daß das,
was für morgen erreicht wird,
unter Umständen allen Boden für
das Übermorgen abgraben kann. Da
mußte ich oftmals gegenüber
Adler und Pernerstorfer
einwenden, ich erkenne alles das
an, was sie als Kritik an der
gegenwärtigen gesellschaftlichen
Ordnung anführen, aber man müsse
doch auch etwas haben, was man
dann tun würde, wenn das
eintritt, was ja schließlich
diese sozialistischen Führer
selbst voraussetzten. — Diese
sozialistischen Führer sagten
immer voraus: Diese gegenwärtige
Gesellschaftsordnung baut sich
selbst ab, sie vernichtet sich
selbst. — Das war eine absolut
richtige Anschauung. Und deshalb
haben auch diese
sozialistischen Führer immer
abgewinkt, wenn irgend etwas
getan werden sollte, um in
gewaltsamer Weise die Ablösung
der gegenwärtigen Ordnung durch
eine andere herbeizuführen. Sie
waren im eminentesten Sinne
Entwicklungssozialisten und
sagten: Der Abbau wird schon
besorgt, dann kommt das
Proletariat an die Reihe. — Ich
war immer der Ansicht, daß man
dann aber wissen müsse, gerade
wenn man das voraussetzt, was
man dann tun werde.
|
Ne
sommes-nous pas en
fait dans une
situation différente
aujourd'hui ? Après
tout, les événements
de novembre sont
derrière nous, et vous
pouvez être sûrs que
les humains
qui étaient dirigeants
à l'époque s’étaient
déjà représenté
quelque chose comme
les événements de
novembre, mais
maintenant ce n’était
pas là, ce
qui devait être fait
de manière positive.
Cela montre quand
même que
cela a une
importance
de ne pas purement
courir
toujours
après
la question comme un
poulet hypnotisé :
Comment obtenir le
pouvoir ? -mais de se
demander : que
faisons-nous du
pouvoir ? - Je dois toujours
demander de nouveau
: comment agir ?
|
35
|
Sind
wir denn nicht eigentlich heute
in einer anderen Lage? Wir haben
doch die Novemberereignisse
hinter uns, und Sie können ganz
sicher sein, daß sich jene
Menschen, die damals Führer
waren, schon so etwas
vorgestellt haben wie die
Novemberereignisse, aber nun
war das nicht da, was man
positiv tun sollte. Das zeigt
doch, daß es eine gewisse
Wichtigkeit hat, nicht bloß wie
ein hypnotisiertes Hühnchen
immer der Frage nachzulaufen:
Wie erlangen wir die Macht? —,
sondern sich zu fragen: Was tun
wir mit der Macht? — Ich muß das
immer wieder fragen: Wie handeln
wir?
|
L'orateur
précédent a dit
que l'effondrement
économique vient.
Je ne suis
en fait
pas de cet
avis.
Je suis
de l’avis
qu’il
est là
depuis
longtemps, que ce qui
est
maintenant fait
par les
cercles dirigeants est
seulement
une
dissimulation et un
camouflage continus de
l'effondrement
économique qui est
disponible
depuis longtemps.
L'effondrement
économique est là
depuis cette époque où
il a été
officiellement déclaré
qu'il est préférable
pour le Reich allemand
de ne plus produire
pour les besoins de la
population, mais pour
ce qui est dilapidé
dans l'air. Ce fut en
fait le début de
l'effondrement
économique. Et j'ai
toujours trouvé
inexplicable le peu de
gens qui ont
réellement réalisé
qu'avec une mesure qui
correspond bien aux
besoins subjectifs
des
vieilles
dominations,
comment
la loi sur le service
d’aide
devait
porter un coup
terrible à la vie
économique, qui ne
peut en fait être
guérie par rien. On
a seulement toujours
de nouveau pensé à
d'autres choses, mais
on
n’a
eu aucun sens pour
les
conséquences
économiques d'une
telle mesure.
|
36
|
Der
verehrte Vorredner hat gesagt,
daß der wirtschaftliche
Zusammenbruch kommt. Ich bin
eigentlich nicht dieser Ansicht.
Ich bin der Ansicht, daß er
längst da ist, daß das, was
jetzt von den leitenden Kreisen
getan wird, nur ein
fortwährendes Verhüllen und
Verschleiern des längst
vorhandenen wirtschaftlichen
Zusammenbruchs ist. Der
wirtschaftliche Zusammenbruch
ist seit jener Zeit da, wo man
offiziell erklärt hat, daß es
das beste für das Deutsche Reich
ist, nicht mehr für die
Bedürfnisse der Menschen zu
produzieren, sondern für
dasjenige, was in die Luft
verpulvert wird. Damit hat sich
eigentlich der wirtschaftliche
Zusammenbruch vollzogen. Und mir
war es immer unerklärlich, wie
wenig die Leute eigentlich
eingesehen haben, daß mit einer
ja den subjektiven Bedürfnissen
der alten Herrschaften gut
entsprechenden Maßnahme wie dem
Hilfsdienstgesetz dem
wirtschaftlichen Leben ein
furchtbarer Hieb versetzt werden
muß, der eigentlich durch nichts
zu kurieren sein wird. Man hat
nur immer wieder an andere Dinge
gedacht, aber keinen Sinn gehabt
für die wirtschaftlichen
Konsequenzen einer solchen
Maßnahme.
|
Je
crois donc que
l'effondrement
économique est là, et
que nous sommes
confrontés à des
événements qui ne
dureront que le temps
que ceci ou cela peut
encore réussir à
déguiser, à occulter
certaines choses. Mais
nous devrons alors
savoir comment la
nouvelle construction
est
à mettre
en place. Je n'ai donc
rien contre ce qu'a
dit l'orateur
précédent,
M. Schreiber,
mais je vous le dis :
Il viendra de
soi-même
que le
pouvoir
devra passer des
cercles qui étaient
jusqu'à présent aux
commandes aux cercles
que l'orateur
précédent avait à
l'esprit. Mais ces
cercles doivent se
sentir d'autant plus
responsables, afin de
pouvoir faire ce qu'il
faut lorsqu'ils
arriveront au pouvoir.
C'est donc ce que j’aimerais
accentuer
toujours
de nouveau et de
nouveau
et ce qui m’est
d'une importance toute
particulière.
|
37
|
Also,
ich glaube, der wirtschaftliche
Zusammenbruch ist da, und wir
stehen vor Ereignissen, die nur
so lange auf sich warten lassen,
als es durch dieses oder jenes
noch gelingen kann, gewisse
Dinge zu verschleiern, zu
verhüllen. Dann werden wir aber
wissen müssen, wie der Neuaufbau
einzurichten ist. Ich habe
deshalb gar nichts gegen das,
was der Herr Vorredner, Herr
Schreiber, gesagt hat, aber ich
sage Ihnen: Es wird von selbst
kommen, daß sich die Herrschaft
von den bisher leitenden Kreisen
hinüberwenden muß zu den
Kreisen, die dieser Vorredner im
Sinn hatte. Aber um so mehr
müssen diese Kreise das
Verantwortungsgefühl empfinden,
damit sie dann, wenn sie zur
Macht kommen, das Richtige zu
tun imstande sind. Also, das ist
es, was ich immer wieder und
wieder betonen möchte und was
mir von ganz besonderer
Wichtigkeit ist.
|
Il
a été dit, non pas
comme un reproche,
mais en accord avec
moi, que je voudrais
d'abord l'institution
des conseils
d'entreprise et qu'alors
se donnerait déjà
quelles seraient leurs
fonctions. Mais alors,
nous
n’avons pas
la
permission de nous
adonner plus avant à
aucune illusion,
car ce que la
reconstruction exigera
ne sera pas très
facile, et ce
ne sera pas possible
de procéder sans une
connaissance vraiment
objective du
corps
économique. -
L'orateur précédent
vient de mentionner un
certain nombre de
choses, et je lui en
suis reconnaissant.
Nous ne devons pas
tomber dans le
dilettantisme, mais
nous devons être
correctement équipés
lorsque nous
affirmons, par
exemple, que la
fonction du conseil
d'entreprise n'est pas
délimitée
à
la socialisation des
entreprises particulières.
C'est tout
de suite
ce que l'orateur
précédent a dit sur le
droit de cogestion/co-détermination,
sur le profit, mais
qui
doit prendre une tout
autre forme, et ce
qu'il a dit sur le droit
de co-détermination en
rapport au prix, cela
nous montre que, dès
que ces choses
concrètes viendront
sur nous,
nous aurons beaucoup,
beaucoup
à faire sur le champ
des faits. Car tout
de suite de
ces choses, c'est la
particularité du
règne de
l'intérêt capitaliste,
capitaliste privé, il
ne s'est pas
préoccupé, mais a
simplement abandonné
l'humanité à une
compétition grossière
des
intérêts,
des
revenus, et ainsi
de suite.
|
38
|
Es
ist gesagt worden, nicht als
Vorwurf, sondern in
Übereinstimmung mit mir, ich
wolle zuerst die Institution der
Betriebsräte haben und dann
würde sich schon ergeben,
welches ihre Funktionen sein
werden. Dann dürften wir uns
aber weiterhin auch keinen
Illusionen hingeben, denn was
der Neuaufbau fordern wird, das
wird nicht sehr einfach sein,
das wird nicht ohne wirklich
sachliche Kenntnisse des
Wirtschaftskörpers vor sich
gehen können. — Der verehrte
Vorredner hat gerade in
dankenswerter Weise
verschiedenes angeführt. Wir
dürfen nicht in Dilettantismus
verfallen, sondern wir müssen
sachgemäß gerüstet sein, wenn
wir zum Beispiel eine solche
Feststellung treffen, daß die
Funktion der Betriebsräteschaft
nicht damit abgeschlossen ist,
daß man einzelne Betriebe
sozialisiert. Gerade dasjenige,
was der Vorredner gesagt hat
über das Mitbestimmungsrecht,
über den Profit, der aber eine
ganz andere Form annehmen muß,
und was er gesagt hat über das
Mitbestimmungsrecht in bezug auf
den Preis, das zeigt uns, daß,
sobald diese konkreten Dinge auf
uns zukommen, wir sehr, sehr
viel auf sachlichem Felde zu tun
haben. Denn gerade mit diesen
Dingen, das ist das
Eigentümliche des
kapitalistischen, des
privatkapitalistischen
Interessentums, hat es sich
nicht befaßt, sondern es hat die
Menschheit einfach einer wüsten
Konkurrenz der Interessen, des
Einkommens und so weiter
überlassen.
|
Nous
ne devons pas
continuer dans cette
direction, sinon nous
reviendrons aux
anciennes conditions
après peu de temps. Si
les concernés
qui administrent alors
les moyens de
production s’appellent
des
capitalistes ou autrement,
il
ne s’agit pas de cela.
Il y a déjà aussi
la
possibilité que, dans
les cercles
- je ne veux pas dire
forcément
du prolétariat, mais
de ceux qui dirigent
le prolétariat -,
arrivent au sommet des
gens qui alors,
dans certaines
circonstances, ne
seront en rien en
reste
aux habitudes
de vieux capitalistes
; eh bien, c'est ce
qui peut seulement
être
évité si nous sommes
fermement sellés.
|
39
|
In
dieser Richtung darf nicht
fortgefahren werden, sonst
kommen wir nach kurzer Zeit
wieder in die alten Zustände
hinein. Ob die Betreffenden, die
dann die Produktionsmittel
verwalten, Kapitalisten heißen
oder anders, darauf kommt es
nicht an. Es ist schon auch die
Möglichkeit vorhanden, daß aus
den Kreisen — ich will nicht
sagen: unbedingt des
Proletariats, aber derjenigen,
die das Proletariat führen —
Leute an die Spitze kommen, die
dann unter Umständen den
Gepflogenheiten alter
Kapitalisten in nichts
nachstehen; nun, das ist das,
was nur vermieden werden kann,
wenn wir fest gesattelt sind.
|
Vous
ne le
prendrez
pas mal,
si
j'amène
quelque chose
d'apparemment
théorique ; mais c'est
quelque chose de
pratique. Lorsqu'il
s'agit du droit de
co-détermination dans
la formation des prix,
deux choses en
particulier entrent en
considération.
Le prix, dans un
système économique
aléatoire qui n'est
pas socialisé, se
régule à
partir de
deux côtés, car c'est
une sorte de loi de la
nature que le prix ne
se régule pas selon
une force, mais selon
deux forces. Supposez,
par exemple, que dans
un contexte
économique, une
certaine quantité de
beurre soit produite.
Supposons que l'on
produise plus de
beurre que nécessaire
pour les besoins
humains. Ensuite, dans
certaines
circonstances - cela
peut très bien arriver
-, du
reste du beurre dont
les gens n'ont pas
besoin on fabrique,
disons, par exemple,
de la graisse de
wagon. Cela a pour
effet de rendre le
beurre immensément
moins cher qu'il ne
l'est, par exemple, si
l'on produit moins de
beurre que ce dont
l'humanité entière a
besoin. Ces éléments
interviennent dans la
formation des prix au
sens le plus éminent
du terme. C'est l'une
des directions à
partir desquelles la
formation de prix est
déterminée.
|
40
|
Sie
werden es mir nicht übelnehmen,
wenn ich etwas scheinbar
Theoretisches anführen werde; es
ist aber etwas Praktisches. Wenn
es sich um das Recht der
Mitbestimmung bei der
Preisbildung handelt, kommen
zwei Dinge besonders in
Betracht. Der Preis, der regelt
sich in einem
Zufalls-Wirtschaftssystem, das
nicht sozialisiert ist, von
zwei Seiten her, denn es ist
eine Art Naturgesetz, daß sich
der Preis nicht nach einer Kraft
richtet, sondern nach zwei
Kräften. Nehmen Sie zum Beispiel
an, in einem wirtschaftlichen
Zusammenhang wird eine bestimmte
Menge Butter erzeugt. Nehmen wir
an, es wird mehr Butter erzeugt,
als für die menschlichen
Bedürfnisse notwendig ist. Dann
wird unter Umständen — es kann
das durchaus eintreten — von dem
Rest der Butter, den die
Menschen nicht brauchen, sagen
wir zum Beispiel Wagenschmiere
fabriziert. Das bewirkt, daß die
Butter ungeheuer viel billiger
wird, als sie zum Beispiel ist,
wenn weniger Butter erzeugt
wird, als die Gesamtheit der
Menschen braucht. Solche Dinge
stecken in der Preisbildung im
eminentesten Sinne drinnen. Das
ist eine Richtung, aus der die
Preisbildung bestimmt wird.
|
L'autre
direction, notamment
que la formation des
prix s’oriente
aux
coûts de production,
est tout à fait
distincte dans la vie
économique de la
direction que nous
venons de mentionner ;
ce qui entre en ligne
de compte, c'est ce
qu'il en coûte pour
produire. Il s'y forme
un système de prix
tout à fait différent,
et ce système de prix
recoupe le système
économique aléatoire,
c'est-à-dire l'autre.
Et ainsi nous obtenons
une concurrence
mutuelle non seulement
des prix, mais aussi
des systèmes de prix,
et c'est là que nous
en sommes aujourd'hui.
|
41
|
Die
andere Richtung, nämlich daß
sich die Preisbildung orientiert
an den Herstellungskosten, ist
im Wirtschaftsleben ganz
getrennt von der eben
angeführten Richtung; da kommt
in Betracht, was die Herstellung
kostet. Da bildet sich ein ganz
anderes Preissystem, und dieses
Preissystem kreuzt sich mit dem
Zufalls-Wirtschaftssystem, also
mit dem anderen. Und dadurch
bekommen wir ein gegenseitiges
Konkurrieren nicht nur der
Preise, sondern auch der
Preissysteme, und darin stecken
wir heute.
|
Pensez-y
: si la régulation
des encaissements
du travailleur se donne
seulement
d’après
l'un
des
systèmes
de prix, alors vous
pouvez sous
circonstances vivre
que le travailleur
reçoit toujours des
salaires toujours
de
plus en plus élevés,
mais jamais une
meilleure situation de
vie, parce que les
prix des
appartements
et de toutes les
autres choses
augmentent à nouveau
dans la même mesure.
Vous pouvez fermer un
trou, un autre
s'ouvrira de
lui-même.
La seule façon de créer
de l’ordre
est de nous équiper à
la mesure de la chose.
|
42
|
Nun
denken Sie sich doch einmal:
Wenn sich die Regulierung der
Einnahmen des Arbeiters nur nach
dem einen Preissystem ergibt,
dann können Sie unter Umständen
erleben, daß der Arbeiter immer
höhere und höhere Löhne bekommt,
aber niemals eine bessere
Lebenslage, weil die Preise der
Wohnungen und aller anderen
Dinge in demselben Maße wiederum
steigen. Sie können ein Loch
schließen, ein anderes öffnet
sich von selber. Da können wir
nur irgendwie Ordnung schaffen,
wenn wir sachgemäß gerüstet
sind.
|
Il
y a une chose dont il
faudra tenir compte à
l'avenir, c'est la
façon dont les causes
confluent
des côtés les plus
divers. Cela sera
nécessaire si la
socialisation devait
vivre
non
comme une pure
exigence du cœur,
mais de manière
factuelle comme une
impulsion. Et quand
les conseils
d'entreprise devront
avoir leur mot à dire
dans la formation des
prix, ils devront être
équipés en ces
choses.
Il s'agira là
que soit
travaillé,
et non qu’on
dise
: "Oh, les discours,
les discours pensés
idéalement,
ils n'aboutissent à
rien. - Non, ce ne
sont pas des discours
pensés
idéalement,
mais des instructions
pratiques en
vue de ce qui a à se
passer.
Les humains
ne peuvent pas simplement
assumer une tâche sans
d'abord se mettre
d'accord sur comment
on
fait
quelque chose. Aussi
dans la vie de
l’économie, les choses
doivent
être apprises.
Et aujourd'hui, il n'y
a pas encore beaucoup
de savoirs.
Nous devons beaucoup
nous efforcer
d’avoir
la bonne volonté de
venir à
des
institutions, et alors
essayer de réapprendre
dans les
plus différents
milieux. Je le
tiens pour
terriblement
nécessaire que par
les
conseils
d'entreprise soient
instituées aussi vite
que possible des
coopératives dans
lesquelles sera
travaillé ensemble
avec bonne volonté,
afin que nous
puissions obtenir une
reconstruction
réelle, économiquement
appropriée.
|
43
|
Es
muß in der Zukunft eine Sache
berücksichtigt werden, nämlich
wie von den verschiedensten
Seiten her die Ursachen
zusammenfließen. Das wird
erforderlich sein, wenn die
Sozialisierung nicht als eine
bloße Herzensforderung, sondern
in sachlicher Weise als Impuls
wirklich leben soll. Und wenn
die Betriebsräte in bezug auf
die Preisbildung mitbestimmend
sein sollen, so werden sie in
diesen Dingen gerüstet sein
müssen. Da wird es sich darum
handeln, daß gearbeitet wird,
und nicht darum, daß man sagt:
Ach, die Reden, die idealistisch
gedachten Reden, die bewirken
nichts. — Nein, dieses sind
keine idealistisch gedachten
Reden, sondern es sind
praktische Anweisungen im
Hinblick auf das, was zu
geschehen hat. Die Menschen
können nicht einfach eine
Aufgabe übernehmen, ohne sich
zuerst zu verständigen, wie man
etwas macht. Die Dinge, auch im
Wirtschaftsleben, müssen
wirklich gelernt sein. Und
heute ist noch nicht viel Wissen
vorhanden. Wir müssen uns sehr
darum bemühen, müssen den guten
Willen haben, zu Einrichtungen
zu kommen, und dann in den
verschiedensten Kreisen
versuchen umzulernen. Ich halte
es für furchtbar notwendig, daß
von den Betriebsräten so schnell
wie möglich Genossenschaften
eingerichtet werden, in denen
mit gutem Willen
zusammengearbeitet wird, so daß
wir zu einem wirklichen,
wirtschaftlich sachgemäßen
Aufbau kommen.
|
Nous
devrons tout
de suite
particulièrement
travailler
spirituellement
si nous voulons arriver
plus loin.
Je vous demande de tenir
compte de
cela. C'est pourquoi
il est très
satisfaisant que les
orateurs précédents
aient attiré
l'attention sur cette
question. Il s'agira de
ce que nous nous
placions vraiment sur
le
sol,
que
non
un seul
soit intelligent
et veuille
savoir
quelque chose, donc
à
ce que soit rendu attentif
à
ce
que nous devions
amener
les humains
à ce que
les expériences de
vie, que les
humains individuels
ont
recueillies pendant
le
travail, puissent
être annoncées des uns
aux autres.
La socialisation se déroulera
alors, tout
de suite
par cette interaction
des humains
qui se
tiennent aux postes
corrects.
|
44
|
Wir
werden gerade besonders viel
geistig arbeiten müssen, wenn
wir weiterkommen wollen. Das
bitte ich zu berücksichtigen.
Deshalb war es sehr
befriedigend, daß von den
Vorrednern auf diese Sache
aufmerksam gemacht worden ist.
Es wird darum gehen, daß wir uns
wirklich auf den Boden stellen,
daß nicht einer allein gescheit
sein und etwas wissen will, also
darum, daß darauf aufmerksam
gemacht wird, daß wir die
Menschen dahin bringen müssen,
daß sie sich das, was die
einzelnen Menschen an
Lebenserfahrungen während der
Arbeit gesammelt haben, einander
mitteilen können. Dann wird
sich, gerade durch dieses
Zusammenwirken der auf den
richtigen Posten stehenden
Menschen, die Sozialisierung
vollziehen.
|
D'autres
contributions à la
discussion suivent, et une
motion est faite pour que le
Dr Steiner donne d'autres
conférences afin de
poursuivre la discussion sur
les questions importantes.
Le Dr Steiner se déclare
prêt à le faire.
|
45
|
Es
folgen weitere
Diskussionsbeiträge, und es wird
der Antrag gestellt, daß Herr
Dr. Steiner zur weiteren
Besprechung der wichtigen Fragen
weitere Vorträge halten möchte.
Dr. Steiner erklärt sich dazu
bereit.
|
Paroles
de conclusions
de Rudolf Steiner :
Oui, mes chers présents,
la motion a donc
été
acceptée pour que
cette discussion puisse
se poursuivre.
Cela nous donnera
l'occasion de discuter
de nombreuses
questions qui ont été
soulevées au cours de
la discussion,
peut-être plus tard de
manière plus favorable
qu'aujourd'hui, alors
que le temps est déjà
trop avancé pour que
je puisse dire quelque
chose de plus
significatif, ou pour
que vous le fassiez.
Je voudrais donc
commenter très
brièvement quelques
points qui ont émergé
au cours de la
dernière partie de la
discussion.
|
46
|
Schlußworte
von Rudolf Steiner: Ja,
meine sehr verehrten
Anwesenden, es ist ja der
Antrag angenommen worden, daß
diese Diskussion fortgesetzt
werden möge. So wird ja
Gelegenheit geboten sein, über
mancherlei Fragen, die im Laufe
der Diskussion noch aufgetaucht
sind, vielleicht später in
günstigerer Weise zu sprechen
als heute, wo die Zeit schon zu
weit vorgeschritten ist, als daß
ich noch Erhebliches sagen,
beziehungsweise Ihnen zumuten
könnte. Ich will deshalb nur
ganz kurz noch auf einige
Punkte, die im Laufe des letzten
Teiles der Diskussion
aufgetaucht sind, eingehen.
|
Tout
d'abord, il y a eu la
question de savoir
comment j'envisage
l'évolution future si
les conseils
d'entreprise existent,
mais ne signifient
rien, c'est-à-dire si
les conseils
d'entreprise ne sont
qu'une sorte de
décoration jusqu'au
bouleversement
politique. - Eh bien,
je pense toutefois
qu’en
de telles choses,
un pessimisme excessif
est préjudiciable à la
chose.
Je crois que dans la
vie pratique, dans une
situation aussi grave
que celle dans
laquelle nous nous
trouvons, il est
éminemment important
que l'un aide l'autre.
Cela n'exclut pas le
fait que les conseils
d'entreprise, quand
ils
font remonter à la
surface du mouvement
social l'expérience et
les connaissances
qu'ils ont acquises des
entreprises
- et là-dedans
est fiché
une richesse de
vues sociales
- contribueront aussi
essentiellement à
faire naître le temps
qui peut nous apporter
les bouleversements
nécessaires. On
ne
devrait
pas se
contenter de dire :
nous devons attendre
que le bouleversement
se produise - mais il
s'agit de réaliser, en
fait, que lorsque les
conseils
d'entreprise se tiennent
à
leurs
postes,
nous avons
en eux un moyen très
important d'aller de
l'avant.
|
47
|
Da
war zuerst die Frage, wie ich
mir die weitere Entwicklung
vorstelle, wenn Betriebsräte
bestehen, aber nichts bedeuten,
wenn also die Betriebsräte bis
zur politischen Umwälzung bloß
eine Art Dekoration sein
sollten. — Nun, ich glaube
allerdings, daß man in solchen
Dingen mit einem allzu argen
Pessimismus der Sache schadet.
Ich glaube, daß im praktischen
Leben in solch ernster Lage, wie
die ist, in der wir uns
befinden, es in ganz eminentem
Sinne darauf ankommt, daß der
eine dem anderen hilft. Es
schließt das durchaus nicht aus,
daß die Betriebsräte, wenn sie
dasjenige an die Oberfläche der
sozialen Bewegung tragen, was
sie an Erfahrungen, was sie an
Erkenntnissen aus den Betrieben
heraus haben — und darin wird
eine Fülle von sozialer Einsicht
stecken —, im wesentlichen auch
dazu beitragen, die Zeit
herbeizuführen, die uns die
notwendigen Umwälzungen bringen
kann. Man sollte sich nicht
damit begnügen zu sagen: Wir
müssen warten, bis die Umwälzung
eingetreten ist —, sondern es
handelt sich darum, daß wir in
der Tat erkennen, daß, wenn die
Betriebsräte auf ihrem Posten
stehen, wir in ihnen ein sehr
wichtiges Mittel zum
Vorwärtskommen haben werden.
|
Je
crois
que
vous ne devriez pas
penser trop petit sur
ce que peuvent être
les conseils
d’entreprise.
Ils ne seront pas une
décoration lorsqu'ils
se tiendront debout.
Beaucoup de choses
vont se présenter tout
de suite
comme la tâche des conseils
d'entreprise dans
lesquels, pris
au fond,
même les entrepreneurs
les plus malveillants
ne pourront pas
s'immiscer. Ils ne pourront
pas n’importe comment
sortir la chose du
monde.
Ainsi
je crois
qu'à un quelque
point
- et c'est un point
important - nous
devrions commencer
pratiquement. Nous ne
devrions
pas nous
retenir
trop prudents ou
même
craindre que les conseils
d'entreprise ne pourraient
être
qu'une simple
décoration, mais nous
devons avancer
à l’action.
C'est aussi ce que
contiennent l'"appel"
et l'impulsion de
la
tri-articulation.
Il ne devrait pas être
simples parlé
plus loin,
mais les mots
devraient être les germes
aux actes,
et c'est l'essence de
toute la série de
conférences que j'ai tenues,
et ce sera l'essentiel
lorsque j'aurai
vraiment l'honneur de
vous parler plus en
détail de ces choses.
Et encore
quelque
chose : il
a tout de suite été
beaucoup parlé, dans
la dernière partie de
la discussion sur
les
travailleurs
spirituels.
Maintenant, je peux
déjà m'attribuer une
certaine expérience
dans ce domaine. Elle
est basée
sur ce que j'ai vécu durant
de nombreuses années.
Les travailleurs
spirituels se sont
retrouvés dans une
situation en
fait
épouvantable à cause
des conditions que je
viens de décrire dans
mes conférences. Il
est presque
impossible, même après
ces terribles
expériences de la
catastrophe de la
guerre mondiale, de
parler de questions
politiques avec la
grande masse de ceux
qui se disent
travailleurs
spirituels. Je ne vous
flatte pas quand je
dis – j'ai donc
déjà dit cela
dans
la conférence - qu'en
rapport
à la
formation politique, à
l'éducation
politique, le
prolétariat du travail
manuel est énormément
en avance sur les
travailleurs spirituels,
oui,
que la
formation
politique des
travailleurs spirituels
n’est
presque pas
disponible.
Il faut absolument
en tenir compte. À cet
égard, il faut encore
voir
autre chose.
|
48
|
Ich
glaube, Sie sollten über das,
was die Betriebsräte sein
können, nicht zu gering denken.
Sie werden keine Dekoration
sein, wenn sie ihren Mann
stehen. Es wird sich vieles
ergeben gerade als Aufgabe der
Betriebsräte, in das im Grunde
genommen selbst die
böswilligsten Unternehmer nicht
hineinreden werden können. Sie
werden nicht irgendwie die Sache
aus der Welt schaffen können.
So glaube ich, daß wir an
irgendeinem Punkt — und das ist
ein wichtiger Punkt — praktisch
anfangen sollten. Wir sollten
uns nicht zu sehr bedächtig
zurückhalten oder gar
befürchten, daß die Betriebsräte
nur Dekoration sein könnten,
sondern wir sollten zur Tat
schreiten. Das ist auch das, was
der «Aufruf» und der Impuls der
Dreigliederung enthält. Es
sollte nicht bloß weiter geredet
werden, sondern die Worte
sollten Keime zu Taten sein, und
das ist das Wesentliche der
ganzen Vortragsserie, die ich
gehalten habe, und das wird das
Wesentliche sein, wenn ich
wirklich die Ehre haben werde,
noch eingehender über diese
Dinge mit Ihnen zu sprechen. Und
noch etwas: Es ist gerade in dem
letzten Teil der Diskussion viel
über die geistigen Arbeiter
gesprochen worden. Nun, ich
darf mir schon einige Erfahrung
auf diesem Gebiet zuschreiben.
Sie beruht auf dem, was ich in
vielen Jahren durchlebt habe.
Die geistigen Arbeiter sind
durch die Verhältnisse, die ich
gerade in meinen Vorträgen
schildere, in eine eigentlich
gräßliche Lage gekommen. Es ist
fast unmöglich, selbst nach
diesen furchtbaren Erfahrungen
der Weltkriegskatastrophe, mit
der großen Masse derer, die
sich geistige Arbeiter nennen,
über politische Fragen zu reden.
Ich schmeichle Ihnen nicht, wenn
ich sage — ich habe das ja schon
gesagt in dem Vortrag —, daß mit
Bezug auf politische Schulung,
auf politische Bildung das
Handarbeiterproletariat den
geistigen Arbeitern ungeheuer
voraus ist, ja, daß die
politische Bildung der geistigen
Arbeiter fast gar nicht
vorhanden ist. Das muß man
durchaus berücksichtigen. In
diesem Zusammenhang muß man
noch etwas anderes sehen.
|
Je
suis de
la façon de voir
que
cela n’agira pas
fondamentalement
favorablement,
si à
côté
des conseils
d'entreprise
proprement dits, se
forme encore
un
conseil particulier
des
travailleurs spirituels.
Peut-être cela
sera-t-il
devrait-il
être,
lors des conférences
qui
m’ont
été
réclamées,
une importante chose
dans le débat.
Je crois qu’avec
la séparation des
travailleurs
spirituels en tant que
"travailleurs
spirituels" particuliers
par rapport aux
autres travailleurs rien
ne peut en sortir.
Les travailleurs qui
travaillent dans un domaine
déterminé
d'une entreprise, aussi
s'ils sont des
travailleurs spirituels,
appartiennent justement
aux travailleurs de
cette branche de
l'entreprise. Il doit
y avoir une appartenance
entre tous les
travailleurs dans
les
différentes branches
de l'entreprise. Nous
n'avancerons pas si
les travailleurs spirituels
des différentes
branches de
l'industrie se
séparent/particularisent
et font frire des
saucisses extra,
car la catégorie, la
désignation
"travailleurs spirituels"
n'a aucune
justification. On
devrait
éveiller de la
compréhension
pour ce
que les travailleurs spirituels
des différentes
branches de l'entreprise
se rattachent
aux autres
travailleurs. Ce n'est
qu'alors que quelque
chose de synthétiquement
raisonnable
en
sortira.
|
49
|
Ich
bin der Auffassung, daß es
grundsätzlich nicht günstig
wirken wird, wenn neben den
eigentlichen Arbeiterräten sich
noch ein Rat geistiger Arbeiter
gesondert herausbildet.
Vielleicht wird dies, wenn es zu
den Vorträgen, die von mir
verlangt wurden, kommen sollte,
eine wichtige Sache in der
Erörterung sein müssen. Ich
glaube, daß mit der Absonderung
der geistigen Arbeiter als
besondere «geistige Arbeiter»
von den anderen Arbeitern nichts
herauskommen kann. Die Arbeiter,
die in einem bestimmten Bereich
eines Betriebes arbeiten,
gehören, auch wenn sie geistige
Arbeiter sind, eben zu den
Arbeitern dieses
Betriebszweiges. Es muß eine
Zusammengehörigkeit zwischen
allen Arbeitern in den einzelnen
Betriebszweigen dasein. Wir
kommen nicht vorwärts, wenn sich
die geistigen Arbeiter der
verschiedenen Betriebszweige
absondern und Extrawürste
braten, denn die Kategorie, die
Bezeichnung «geistige Arbeiter»
hat keine Berechtigung. Man
müßte Verständnis dafür wecken,
daß sich die geistigen Arbeiter
der einzelnen Betriebszweige
den anderen Arbeitern
anschließen. Nur dann wird etwas
Vernünftiges herauskommen.
|
Je
ne suis pas d'accord
avec ce qui a été dit
avec
les paroles
que les travailleurs spirituels
se
placent sur
sol
commun
avec la
population
travaillant
manuellement
lorsqu'ils
reconnaissent le
programme de la
tri-articulation
ensemble
avec
eux. - C'est donc
un
programme
sociopolitique
général, et là
vous ne vous tenez pas
encore sur le sol
réel
! On peut reconnaître
de nombreux programmes
ensemble, mais on se
tient en premier
sur un sol
réel lorsque ce sol
est un sol
de
vie,
lorsque l'on ne forme
pas à son tour une
strate aristocratique,
pour ainsi dire, à
partir de ce qui
appartient au même
ensemble. Je vois dans
cette ségrégation/particularisation
des travailleurs
spirituels une
stratification
aristocratique, cela
devrait être
compris.
Et si cela
devait
être
fait,
ce
que je pense en fait,
alors le travailleur spirituel
gagnerait
extraordinairement
beaucoup, avant
tout
dans la formation
politique, comme
j'attacherais absolument
une grande valeur
à ce que
dans un avenir proche
l'un apprenne de
l'autre.
|
50
|
Nicht
einverstanden bin ich mit dem,
was gesagt worden ist mit den
Worten, daß sich die geistigen
Arbeiter mit der
handarbeitenden Bevölkerung auf
gemeinsamen Boden stellen, wenn
sie gemeinsam mit ihr das
Programm der Dreigliederung
anerkennen. — Das ist ja ein
allgemein sozialpolitisches
Programm, und da stehen sie noch
nicht auf dem realen Boden! Man
kann viele Programme gemeinsam
anerkennen, aber auf einem
realen Boden steht man erst,
wenn dieser Boden ein
Lebensboden ist, wenn man nicht
wiederum herausbildet aus dem,
was zusammengehört, gleichsam
eine aristokratische Schicht.
Ich sehe in dieser Absonderung
der geistigen Arbeiter eine
aristokratische Schichtbildung,
das müßte verstanden werden. Und
wenn das durchgeführt würde, was
ich eigentlich meine, dann würde
der geistige Arbeiter vor allen
Dingen in der politischen
Schulung außerordentlich viel
gewinnen, wie ich überhaupt für
die nächste Zeit einen großen
Wert darauf legen würde, daß der
eine von dem anderen lernt.
|
À
cause de cela
j’aimerais ne pas
aussi être pessimiste
que Monsieur
l'orateur
précédent, qui a disait
: oui, il s'agit avant
tout d'une certaine
éducation spécialisée,
qu'une
formation spécialisée
soit
la
base absolue des conseils
d'entreprise. - C’est
donc
effectivement ainsi aujourd'hui
que
celui qui
connaît les
rapports/conditions
sait que pas
beaucoup se laisse
gagner de
la formation
spécialisée
habituelle, qui est
aujourd'hui
entièrement un produit
bourgeois. Je
me promets davantage
de la collaboration
pratique, de ce qui se
passe quand chacun
apporte avec lui ce
qu'il peut apporter de
ses expériences de
vie. C'est là que nous
nous formerons les uns
les autres, c'est là
que quelque chose de
complètement nouveau
va apparaître.
Je peux me
représenter
que tout
de suite alors, quand
les
conseils
d'entreprise
travaillent ensemble
de la manière
correcte,
sans maintenir le
préjugé philistin
selon lequel on
appartient d'abord à
un banc d'école, et qu’on
a
la volonté sérieuse
d'apprendre les uns
des autres et sommes
capables d'apprendre
des erreurs de chacun,
le
meilleur sera atteint.
Nous
aurons
avant toute chose
besoin, de
socialiser de cette
manière d’humain
à humain.
Socialiser signifie
donc
travailler ensemble,
s'entraider,
développer de
la
fraternité, et cela
nous
le
devons
justement
sur domaine
spirituel.
Ces dernières années,
j'ai souvent dit à mes
auditeurs que le monde
croit que ceux qui
doivent apprendre ne
peuvent le faire que
de celui qui
a
tant et
tant
de diplômes. Qui
veulent vraiment
apprendre - il pourrait
peut-être avoir
déjà
beaucoup appris - il
apprend sous
circonstances
fructueusement
beaucoup
d'un enfant de deux ou
trois ans ou même pas
une
fois si
vieux. C'est l’apprendre
à
la
vie,
et nous devrons
cultiver cela tout
particulièrement.
|
51
|
Ich
möchte daher auch nicht so
pessimistisch sein wie der Herr
Vorredner, der sagte: Ja, es
komme vor allen Dingen darauf
an, daß eine gewisse
Fachbildung, Fachschulung bei
den Betriebsräten die unbedingte
Grundlage ist. — Es ist
tatsächlich ja heute so, daß
derjenige, der die Verhältnisse
kennt, weiß, daß aus der
gebräuchlichen Fachschulung,
die heute ja ganz ein
bürgerliches Produkt ist, sich
nicht viel gewinnen läßt. Ich
verspreche mir mehr von der
praktischen Zusammenarbeit, von
dem, was entsteht, wenn jeder
das mitbringt, was er aus seinen
Lebenserfahrungen heraus
mitbringen kann. Da werden wir
einander schulen, da wird etwas
ganz Neues entstehen. Ich könnte
mir vorstellen, daß gerade dann,
wenn in richtiger Weise die
Betriebsräte zusammenarbeiten
und auch ohne das philiströse
Vorurteil aufrechtzuerhalten,
daß man zuerst auf eine
Schulbank gehört, und wenn man
den ernsten Willen hat,
voneinander zu lernen, und aus
beider Fehler zu lernen vermag,
das Beste erreicht wird. Wir
werden vor allen Dingen
notwendig haben, in dieser Weise
auch von Mensch zu Mensch zu
sozialisieren. Sozialisieren
heißt ja zusammenarbeiten,
einander helfen, Brüderlichkeit
entfalten, und das müssen wir
gerade auf geistigem Gebiet. Ich
habe oftmals zu meinen Zuhörern
in den letzten Jahren gesagt,
daß die Welt glaubt, daß
derjenige, der lernen soll, nur
von dem lernen kann, der soundso
viele Diplome hat. Wer wirklich
lernen will — er mag schon sehr
viel gelernt haben —, er lernt
unter Umständen furchtbar viel
von einem zwei oder dreijährigen
oder nicht einmal so alten Kind.
Das ist das Lernen am Leben, und
das werden wir besonders pflegen
müssen.
|
Nous
devons simplement
dépasser la
philistrosité de
l'ancien système
d'écoles spécialisées,
alors les comités
d'entreprise pourront
fournir
quelque chose
d'extrêmement significatif
pour la reconstruction.
La chose
ne devrait
pas être envisagée de
manière pessimiste,
mais avec confiance.
De la confiance grandira
de
la
compétence.
Alors les conseils
d'entreprise ne seront
aucune
décoration s'ils ne
veulent pas être
eux-mêmes décoration.
|
52
|
Wir
müssen gerade über die
Philistrosität des alten
Fachschulsystems hinauskommen,
dann werden die Betriebsräte für
den Neuaufbau etwas ungeheuer
Bedeutendes leisten können. Die
Sache sollte nicht pessimistisch
angesehen werden, sondern mit
Vertrauen. Aus dem Vertrauen
wird Tüchtigkeit erwachsen. Dann
werden die Betriebsräte keine
Dekoration sein, wenn sie nicht
selber Dekoration sein wollen.
|
Mais
je suis pleinement
d'accord
avec
ce que
les conseils
d'entreprise seront un
coup
de bélier
d’après
deux côtés.
Je ne crois pas que le
temps qui s'approche,
si nous voulons
travailler
sérieusement, sera tel
que nous pourrons nous
laisser porter par les
vagues de la vie et,
dans certaines
circonstances, nous
coucher sur un doux
lit de repos. Nous
devrons travailler
très dur, et nous ne
devons pas hésiter à
être des béliers
de tempêtes dans les
différentes
directions. Il ne sera
pas facile de créer
quelque chose de
nouveau à partir de
l'effondrement.
|
53
|
Vollständig
einverstanden aber bin ich
damit, daß die Betriebsräte ein
Stoßbock nach zwei Seiten hin
sein werden. Ich glaube nicht,
daß die Zeit, der wir
entgegengehen, wenn wir
ernsthaft arbeiten wollen, eine
solche sein wird, daß wir uns
von den Wogen des Lebens tragen
lassen, unter Umständen uns auch
zuweilen auf ein sanftes
Ruhebett legen können. Wir
werden sehr viel arbeiten müssen
und dürfen nicht davor
zurückschrecken, nach den
verschiedenen Richtungen hin
Sturmböcke zu sein. Es wird
nicht leicht sein, aus dem
Zusammenbruch etwas Neues zu
schaffen.
|
Nous
avons seulement besoin
de nous
rappeler que l'ancien
ordre économique, en
particulier en
Allemagne, nous a
conduits tout droit dans
l'absurdité. Nous ne nous
trouvons
pas seulement dans
l'effondrement, mais
aussi dans le
non-sens. Réfléchissez
seulement à ce que
cela signifie si pour
tout
ce qui s’est
accumulé à la suite
des ravages de la
guerre devait
être payé
des intérêts dans les
prochaines années !
C'est beaucoup plus
que ce que Dernburg a
calculé.
|
54
|
Wir
brauchen uns nur daran zu
erinnern, daß die alte
Wirtschafts ordnung uns
besonders in Deutschland
geradezu in das Unsinnige
hineingeführt hat. Wir befinden
uns nicht nur im Zusammenbruch,
sondern auch im Unsinn. Bedenken
Sie nur einmal, was es bedeutet,
wenn für alles das, was sich
angehäuft hat durch die
Verheerungen des Krieges, in den
nächsten Jahren bloß die Zinsen
gezahlt werden sollen! Es ist ja
viel mehr, als Dernburg
ausgerechnet hat.
|
Ce
sera au moins 30
milliards de marks par
an ; d'où devraient-ils
venir
? 30 milliards de
marks qui, évidemment,
ne seront pas disponibles
! Si nous pensons
d'une manière ou d'une
autre à poursuivre
quelque chose du
passé, alors nous nous
dirigeons non
seulement vers des
conditions
impossibles, mais
aussi vers une
absurdité totale. Ce
sera difficile, très
difficile, mais je
pense que celui qui
comprend un peu
l'esprit du temps doit
se dire : nous
devons justement
travailler,
nous devons travailler
sérieusement. Seulement
ainsi
nous pouvons
sortir
de cette situation.
|
55
|
Es
werden jährlich mindestens 30
Milliarden Mark sein; wo sollen
die herkommen? 30 Milliarden
Mark, die selbstverständlich
nicht vorhanden sein werden!
Wenn wir irgendwie daran denken,
etwas von dem Vergangenen
fortzusetzen, dann gehen wir
nicht nur unmöglichen Zuständen,
sondern geradezu dem Unsinn
entgegen. Es wird schwer, sehr
schwer werden, aber ich denke,
daß derjenige, der ein wenig
den Geist der Zeit begreift,
sich sagen muß: Wir müssen eben
arbeiten, müssen ernsthaft
arbeiten. Nur so können wir aus
dieser Situation herauskommen.
|
J’aimerais
seulement
encore indiquer
que je n’aimerais
pas aller
sur
la réponse de
M. Remmele, et
d’ailleurs pour la
raison que
ne m’est
pas encore entièrement
clair
ce
qu’est
le
principal
de
ses objections. Ce qui
a été dit me laisse
quand même apparaître
toute
la chose étrange,
car
voyez-vous,
on peut tout appeler
fausse
doctrine. Je me suis
immédiatement méfié
quand on a dit qu'il
s'agissait d'une
hérésie comme
l'enseignement de
Dühring, qui avait
enseigné la même chose
il y a des décennies.
Je connais Dühring, et
je soupçonne que
l'orateur sait peu de
choses sur lui, car je
peux calmement vous
recommander :
lisez-le, et vous
verrez alors
qu'il
n’a
pas
voulu
la même chose, mais
quelque chose
d'entièrement
différent de ce que je
considère comme
nécessaire. Je tiens
ce
qu'a enseigné Dühring
pour
l’éruption
de
quelqu'un
quelque peu en colère
contre la société
humaine, qui ne
connaît pas beaucoup de
la
réalité. C'est parfois
riche
d’esprit,
mais ce n'est pas
quelque chose qui peut
être appliqué dans la
réalité. De
telles
objections sont alors
éphémères. Je crois
qu'il n'est peut-être
pas avantageux
d'aborder les
choses
avec tant
de mots, car il
se montrera quad même
avec le temps de
par
la façon
et la manière
dont les paroles,
qui d'abord donc
sont
prononcés à
partir
de la réalité, peuvent
aussi à leur tour être
transformés en actes
et vivre dans la
réalité.
|
56
|
Nun
möchte ich nur noch darauf
hinweisen, daß ich auf die
Erwiderung des Herrn Remmele
nicht eingehen möchte, und zwar
aus dem Grunde, weil es mir noch
nicht ganz deutlich ist, worin
die Hauptsache seiner
Einwendungen besteht. Das, was
gesagt wurde, läßt mir doch die
ganze Sache merkwürdig
erscheinen, denn sehen Sie,
Irrlehre kann man schließlich
alles nennen. Ich wurde gleich
stutzig, als gesagt wurde, es
sei das eine Irrlehre wie die
Lehre von Dühring, der vor
Jahrzehnten das Gleiche gelehrt
habe. Ich kenne den Dühring und
vermute, daß ihn der Herr Redner
wenig kennt, denn ich kann Ihnen
ruhig empfehlen: Lesen Sie ihn,
dann werden Sie sehen, daß er
nicht das Gleiche gewollt hat,
sondern etwas, was sich von dem,
was ich für notwendig halte,
völlig unterscheidet. Ich halte
das, was Dühring gelehrt hat,
für einen Ausbruch eines auf die
menschliche Gesellschaft etwas
wütenden Menschen, der von der
Wirklichkeit nicht viel kennt.
Es ist zuweilen geistreich, aber
nicht etwas, was in der
Wirklichkeit angewendet werden
kann. So flüchtig sind dann
solche Einwendungen. Ich
glaube, es ist vielleicht nicht
günstig, mit vielen Worten auf
diese Dinge einzugehen, denn es
wird sich schon mit der Zeit an
der Art und Weise zeigen, wie
die Worte, die zunächst ja
gesprochen werden können aus der
Wirklichkeit heraus, sich auch
wiederum in Taten umwandeln und
in die Wirklichkeit einleben
können. Ich bin beruhigt, wenn
die Wirklichkeit prüft, was ich
sage. Ich glaube, sie wird das,
was ich zu sagen habe,
aufzunehmen wissen.
|
M. Molt
vous a donc
parlé
de ce qui a été dit
contre les signatures
de l'appel, et je
crois qu'à cet égard,
vous avez vraiment
montré votre
compréhension
approfondie de quelque
chose qui est tout à
fait nécessaire, par
l'accord que vous avez
offert à M. Molt.
Vous pouvez être sûr
que peu
d’entrepreneurs
agiront à
partir d’une
telle
attitude,
comme elle
a été montrée par
ceux qui ont signé cet
"Appel". Mais ceux qui
agissent de la sorte
sont pleinement
conscients que, d'un côté,
cet "Appel", ces
impulsions n'ont
certainement pas été
mises en place pour l’amour/la
volonté des fabricants,
mais, si
les fabricants
devaient
avoir quelque chose à
faire avec cela, alors
ils doivent, à
partir des
raisons humaines les
plus libres, les
professer. Les fabricants
peuvent, tout au plus,
se
reconnaître à
l'"appel", mais
l'"appel" n'a aucune
considération pour eux
et ne le fera pas. D'un
côté
cela. De
l'autre
côté,
doit
être vu qu'il
sera
nécessaire de tout de
suite travailler
avec de
tels
humains
qui, par volonté la
plus sérieuse, se
reconnaissent à
la chose
de la socialisation,
du progrès social au
sens objectif absolument,
car sinon vous n'avez
que le choix - car, donc
finalement seront
encore utilisés ceux
qui ont
une quelque
expertise -, de le
faire de telle sorte
qu'elles occupent les
postes les plus élevés
et laissent tout sinon
à l’ancien
- nous en avons aussi
des exemples – ou
bien
vous vous exposez au
danger que tout soit
saboté de ce côté-là.
|
57
|
Über
das, was gegen die
Unterschriften des Aufrufes
gesagt wurde, hat ja Herr Molt
zu Ihnen gesprochen, und ich
glaube, daß Sie in dieser
Beziehung durch Ihre Zustimmung,
die Sie Herrn Molt dargebracht
haben, wirklich Ihr gründliches
Verständnis gezeigt haben für
etwas, was durchaus notwendig
ist. Sie können ganz sicher
sein, aus einer solchen
Gesinnung heraus, wie sie
gezeigt worden ist von
denjenigen, die diesen «Aufruf»
unterschrieben haben, werden
nicht viele Unternehmer handeln.
Aber diejenigen, die so handeln,
die sind sich voll bewußt, daß
einerseits dieser «Aufruf»,
diese Impulse ganz bestimmt
nicht um der Fabrikanten willen
aufgestellt wurden, sondern,
wenn die Fabrikanten damit etwas
zu tun haben sollen, dann müssen
sie sich aus freiesten
menschlichen Gründen heraus zu
ihnen bekennen. Die Fabrikanten
können höchstens sich zum
«Aufruf» bekennen, aber der
«Aufruf» hat auf sie keine
Rücksicht zu nehmen und wird es
nicht tun. Das auf der einen
Seite. Auf der anderen Seite muß
gesehen werden, daß es
notwendig sein wird, gerade mit
solchen Menschen zu arbeiten,
die aus ernstestem Willen heraus
sich zu der Sache der
Sozialisierung, des sozialen
Fortschritts im objektiven Sinne
überhaupt bekennen, denn sonst
haben Sie nur die Wahl — da ja
schließlich diejenigen noch
gebraucht werden, die
irgendwelche Sachkenntnis haben
—, es entweder so zu machen, daß
sie die Spitzen besetzen und
alles sonst beim alten lassen —
dazu haben wir ja auch Beispiele
—, oder aber Sie setzen sich der
Gefahr aus, daß von jener Seite
aus alles sabotiert wird.
|
Il
s'agit donc que
non
seulement nous
sachions
évaluer avec
sensibilité la bonne
attitude, mais nous
devons aussi être en
état
d’envisager
ce qui est nécessaire
que nous ne
travaillons pas au
sabotage de ceux qui
aujourd'hui ne veulent
pas développer le
nouveau à partir des
anciennes
façons de voir.
Nous devons envisager
que nous sommes
obligés de collaborer
avec ceux qui ont
rejoint l'"Appel" non
pas par intérêt
égoïste, mais pour l’amour/la
volonté
de la chose.
C'est ce qui s'est
passé avec les
signataires, sinon ils
n'en feraient pas
partie. Car je n'ai
pas encore établi
que quelqu'un, pour
satisfaire ses
intérêts égoïstes,
vienne
juste
se
mettre derrière moi.
C'est une expérience
que j'ai faite
de par
toute ma vie. Vous
n'aurez pas une trop
mauvaise expérience.
Pardonnez cette
remarque personnelle,
mais nous pourrons
discuter longuement de
nombreuses questions
factuelles, comme
l'exige le sérieux de
l'époque. Dans cette
brève conclusion, je
n'ai pu que faire
quelques allusions,
mais j'espère que les
discussions pourront
se poursuivre.
|
58
|
Es
handelt sich also darum, daß wir
nicht nur eine richtige
Gesinnung empfindungsgemäß
einzuschätzen wissen, sondern
wir müssen auch imstande sein,
einzusehen, was notwendig ist,
einzusehen, daß wir nicht
hinarbeiten auf die Sabotage
derjenigen, die heute aus der
alten Anschauung heraus nicht
das Neue entwickeln wollen. Wir
müssen einsehen, daß wir
genötigt sind, mit denjenigen
zusammenzuarbeiten, die nicht
aus egoistischem Interesse
heraus, sondern um der Sache
willen sich dem «Aufruf»
angeschlossen haben. Das ist bei
den Unterzeichnern geschehen,
sonst stünden sie nicht darauf.
Denn ich habe noch nicht
festgestellt, daß jemand, um
seine egoistischen Interessen zu
befriedigen, sich just hinter
mich gestellt hat. Das ist eine
Erfahrung, die ich mein ganzes
Leben hindurch gemacht habe. Sie
werden keine allzu schlechten
Erfahrungen machen. Verzeihen
Sie diese persönliche Bemerkung,
aber wir werden noch manche
sachliche Frage, eben wie es der
Ernst der Zeit fordert,
ausführlich besprechen werden
können. In dem kurzen Schlußwort
konnte ich nur einiges andeuten,
aber ich hoffe, die
Besprechungen werden fortgesetzt
werden können.
|
Français
seulement
ga 331 025-052 (1989) 08/05/1919
|
RASSEMBLEMENT
DES COMITÉS DE
TRAVAILLEURS DES GRANDES
ENTREPRISES DE STUTTGART
|
|
Stuttgart,
jeudi 8 mai 1919
|
01
|
Paroles
d’introduction de Rudolf
Steiner
|
02
|
Mes
très
chers présents !
Sous
l’impression
de ce que Monsieur
le
président vous a dit,
je
me représente
que notre soirée
pourrait de préférence
se dérouler de manière
à ce que les
honorables présents
posent des questions concrètes.
De cette manière, nous
atteindrons au mieux
notre objectif, qui
vient de vous être
présenté. Il serait
donc peut-être
préférable que je vous
envoie quelques
éléments à l'avance
pour vous donner un
peu de contexte pour
la discussion qui va
suivre, qui devrait
être, je crois,
la
chose principale
aujourd'hui.
|
03
|
Vous
aurez donc,
comme le président l'a
présupposé, pris note
de ce que j'ai dû faire
des propositions,
à partir de
l'expérience de toute
une vie, quant à un chemin
de socialisation
vraiment pratique, qui
n'a pu être conclu que
sous les bruyants
faits d'aujourd'hui.
J’aimerais
seulement
brièvement
caractériser, dans
une certaine mesure répéter,
quelques-unes.
|
04
|
Il
s'agit de s'efforcer
radicalement à
l'avenir - et cela
peut se faire beaucoup
plus rapidement que
beaucoup ne le croient
- de réaliser ce que
j'ai appelé dans un
"appel" et dans mon
livre la
tri-articulation
de l'organisme social.
Cette tri-articulation
conduirait à ce
qu’à
l'avenir, un organisme
spirituel indépendant
soit
là
qui s'administrerait
lui-même et qui aurait
pour tâche de cultiver
la base de
nature de l'humain,
c'est-à-dire ses
capacités
individuelles, de la
même manière que l'on
doit cultiver sinon
les
bases naturelles dans
la vie de
l’économie.
La seconde serait
l'organisation qui a
à entrer à la place de
l'État actuel,
l'organisation de
droit
proprement dite. En
elle
serait
avant
toute chose
à
réglementer/régler
tout ce dont dépendent
les rapports
actuels de propriété
et de possession,
dont il
s’agit donc lors d’une
socialisation
réelle, dans un
prochain état
souhaitable. D'un côté,
on aurait donc tout
d'abord - il viendra,
bien sûr, énormément
de choses à considérer
au cours du temps - ce
qui aurait
à
s’avancer
à
la place de l'État.
Les rapports
actuels de violence,
de possession
et de propriété
devraient être
transformés des
rapports
tels
qu’ils seraient
construits
sur le droit, dans
lesquelles tous les humains
sont égaux. Et de
l'autre
côté,
dans ce membre
intermédiaire de
l'organisme social,
qui remplacerait
l'État, serait
réglementé tout
ce qui englobe l’ensemble
du
domaine du droit du
travail.
|
05
|
[01331026026198908051919
- Je
vois donc toujours le
droit du travail comme
menacé, lorsqu'il
devrait être réglé au
sein du
cycle
de la vie économique
elle-même. Ces
dommages, qui avant
toutes choses
apparaissent dans le
corps actuel de
l'économie, sont en
général faussement
jugés. Je me suis
donné beaucoup de peine,
de ne pas me faire une
image correspondant
aux choses à partir de
ce qui a été écrit sur
elles - car en vérité
bien peu est à en
retenir - mais
directement à partir
de la vie. J’aimerais
exposer ces choses
aujourd'hui seulement
brièvement, afin
que nous puissions
arriver aux questions
concrètes. Je l'ai
donc fondé
exhaustivement dans
mon livre : aussi
longtemps que règne la
croyance, que l'on
veut régler ce que
doit
être
le temps
de travail, mesure et
façon
du travail, à
l'intérieur même du
corps de l'économie,
aussi longtemps le
travailleur ne peut
arriver à son droit.
Le travailleur doit
déjà avoir son droit
du travail pleinement
réglé lorsqu'il se
présente d'une manière
ou d'une autre devant
le directeur
du
travail.
Alors seulement il est
en situation,
de passer un véritable
contrat à la place de
l'actuel contrat
illusoire, le
contrat
salarial ou comment on
veut encore l’appeler,
qui n'est pas un
contrat libre, par ce
que le travailleur n'a
pas derrière lui le
droit du travail, qui
seul le met en mesure,
de conclure vraiment
un contrat libre. Dans
cet ordre
de l'économie, le
travailleur ne peut
arriver à son droit,
mais seulement par le
démembrement de
l'ensemble des
rapports de droit de
la vie de l'économie
et leur transfert dans
ce qui a à entrer à la
place de l’État. - 01331026026198908051919]
|
06
|
Comme
troisième,
l'organisme économique
indépendant viendrait
en considération.
En
lui,
on n'aura plus à faire
face à une quelconque
dépendance du droit du
travail par rapport à
une
quelconque conjoncture,
formation des prix, et
ainsi
de suite,
mais toutes les
conséquences
économiques, notamment
toutes les formations
de prix économiques ne
se donneraient
pas comme cause d’origine,
mais comme un effet de
ce qui est déjà fondé
dans le droit du
travail, ou mieux
dit fondé
dans le droit du
travail lui-même. Le
droit du travail sera
à la vie économique
quelque chose comme
les conditions de la
nature elle-même. Rien
que par cela, vous
créez une base solide
pour la socialisation
du cycle économique.
|
07
|
Voyez-vous,
cette façon
de voir
n'est donc
véritablement
aucune
idéologique, aucune
utopique, mais une
telle
qui
est s’est
donnée mon se-tenir
dans
le mouvement
prolétarien - et elle
est presque aussi
vieille ou tout à fait
aussi vieille que ma
vie. Évidemment,
on regarde ensuite
dans le monde pour
voir comment tout ce
qui est mouvement
social s'est
réellement développé.
Le mouvement social
n'est vraiment pas
d'aujourd'hui. C'est
quelque chose d'assez
ancien, même sous la
forme dans laquelle il
vit aujourd'hui. Au
début, si l'on veut
comprendre les choses
par rapport au
mouvement social
actuel, on pense qu'il
suffit de revenir au
Manifeste communiste.
Mais qui
veut
non
seulement comprendre,
mais
saisir correctement les
choses aujourd'hui,
alors que nous nous
trouvons à un si grand
tournant, alors que
nous ne sommes pas
devant un petit, mais
devant un grand
compte, il
doit en
fait suivre
à rebours
la vie économique et
les représentations
que les humains
se sont formés sur
celle-là même déjà en
des époques
antérieures.
|
08
|
Car
voyez-vous, il n'est véritablement
pas indifférent qu'en
1826, par exemple, un
humain
comme
Thünen,
à une époque où la
plupart des humains
en Europe n'avaient
pas encore pensé à
quelque chose comme
une question sociale,
ait déjà prédit d'une
certaine manière ce
qui est
alors arrivé
comme une
conséquence
de notre catastrophe
humaine. Thünen
était donc
un humain
qui avait lui-même géré,
mais pas selon les
habitudes ordinaires,
mais avec une pleine
raison analytique
et
un rapport à la vie
économique basés sur
la réalité. Dès 1826,
ce
Thünen
déclarait : "Si les humains
ne décident pas de
faire ce qui est
nécessaire en
relation sociale,
alors l'Europe se
dirige vers une
terrible dévastation
et une barbarie. -Cela
on le savait
donc déjà, mais ce
n’étaient que peu qui
parlaient
ainsi.
Cela
a été formulé
en 1826.
|
09
|
Maintenant,
au cours du XIXe
siècle, des
humains
honnêtes et sincères se
sont
toujours donné
de la peine
avec
ce que l'on appelle la
question sociale, et là
j’aimerais
accentuer encore
une fois - cela n'a
pas été ce
qui a donné la mesure
pour moi, mais quand
même
quelque chose qui
jette en
retours une
lumière - que ceux qui
considèrent
objectivement ce qui
est apparu chez
certains comme la
revendication du
socialisme - hier a
donc été
parlé plus exactement
là-dessus
- pouvait seulement
se dire le socialisme
doit venir une
fois.
Le socialisme est une
nécessité. Il doit
venir, il viendra.
Puis il a dû se dire
que ce que les humains
qui le
pensent
sincèrement avec
le socialisme mettent
en avant a une
signification.
Et, n'est-ce
pas, quand on a participé
à
tous les choux des érudits
d’économie
nationale
qui croyaient
devoir
réfuter Marx, on peut
dire : les
affirmations les plus
importantes de Karl
Marx ne sont pas à
réfuter,
elles
sont
tout à fait
impossibles à réfuter.
Mais si l'on se tourne
alors
vers d’autres
côtés,
naturellement
pas vers les
mercenaires et les
serviteurs des
capitalistes, mais
vers ceux qui avaient
une compréhension
sociale, ainsi
on
trouve parmi eux aussi
toujours de nouveau de
tels
qui, à partir de la
réalité de la vie
pratique, ont fait des
objections contre le
socialisme qui
pourraient faire
réfléchir. Il n'est
pas inintéressant que
dans
la
même année où le
Manifeste communiste est
sorti dans le monde,
un livre ait paru
de
Bruno Hildebrand, un humain
qui est honnête
qui a mis en avant des
choses importantes
pour la
réfutation
du
socialisme. Et tout
de suite
quand on se tient
honnêtement sur le
terrain du socialisme,
alors certaines
pensées étranges
viennent quand on lit
de telles choses.
|
10
|
Je
ne veux pas accorder de
valeur
à ce que telle ou
telle personne des
milieux bourgeois a
dit, c'est donc
le
plus souvent
Kohl, mais quand on a
devant soi quelque
chose comme la
présentation de Bruno
Hildebrand, on en
vient à se dire : d'un
côté,
on ne peut pas rien
objecter
au socialisme, il doit
venir.
Mais les objections
que des gens comme
Hildebrand ont, elles
sont extrêmement
difficiles à réfuter.
Car Hildebrand ne fait
pas ses objections par
aversion pour le
socialisme, mais au vu
du socialisme tel
qu'il l'a connu en
1848 - et aujourd'hui
la
même chose
vaudrait pour
Hildebrand,
au moins jusqu'en 1914
- il s'est contenté
d'exprimer ses doutes.
Il s’est
représenté
que si le socialisme en
à
l'ancien style
était introduit, ce ne
seraient pas les
bourgeois qui de
n’importe comment
viendraient sous les
roues,
mais que ceux qui
voulaient le
socialisme
n'obtiendraient
finalement rien. Dans
un certain sens, des humains
tels que
Hildebrand ont déjà
prévu ce qui pourrait
arriver lorsque tout
de suite de
telles gens
des
cercles du parti
socialiste arrivaient
en haut,
d'où ne peut surgir ce
que veut tout
de suite la
grande masse du
prolétariat.
|
11
|
Vous
voyez, il y a bien sûr
les étagements
les plus divers d’avis.
Et si l'on va
là bien honnêtement
à
l’ouvrage,
ainsi
on
doit se dire : oui,
c'est un manque
de nos
pensées
humaines
actuelles,
que nous ne sommes pas
en mesure de trouver
quelque chose qui ne
soit pas purement
inventé,
car les programmes
socialistes sont malgré
tout ce
qui est aussi
diversement aussi
inventé.
Aujourd'hui, nous
avons besoin de
quelque chose qui
n'est pas inventé.
|
12
|
Maintenant,
ce
que je viens de vous
dire justement
jette en
retours une
sorte de lumière sur
ce qui s'est
donné
à moi de
la vie pratique. Quand
je me fais une idée
claire du
développement de la
pensée socialiste au
XIXe siècle, et si je
prends aussi
en compte Hildebrand
et les
pensées
révisionnistes
au XIXe siècle, j'en
arrive à ce qui suit :
Si l'on veut réaliser
le socialisme ainsi
que l'on continue à gérer
sous l'hypnose de
l'État unitaire que donc
on
prolonge
seulement
l'État unitaire
davantage vers l'ombrage
économique, tout
de suite
pour les larges
masses, tous les
dommages prévus par
Hildebrand se
produiront. Cela
signifie
que nous avons besoin
d'un socialisme qui se
réalise ainsi
que ces choses ne se
produisent pas. Il
n’est donc pas permis
que dans l'organisme
social, dans
l'organisme
économique, n’est donc
pas contenu
ce qui conduit
à
de tels doutes.
Et là
je me disais
: là
vaut tout de suite cette
tripartition,
parce que j'enlève la
vie de
l’esprit
d'un côté
et la vie de
droit
de
l'autre,
ce
par quoi
est
créé
un organisme
économique qui ne peut
plus susciter les
doutes, parce qu'une
socialisation
généreuse peut être
conduite
dans l'organisme
triparti. Vous le verrez
dans toutes les
questions spéciales, en
particulier
lorsque nous
aborderons alors
les questions les plus
concrètes.
|
13
|
Prenons
comme
une
question devenant
aujourd’hui actuelle,
sur
laquelle j’espère
nous irons
plus près
ensuite,
la question des
conseils
d'entreprise. Voyez-vous,
mes propositions sont
pensées
à partir de
la réalité et à
cause de cela
pas un programme tout
fait, mais quelque
chose à
quoi il faudrait
s’attaquer
et qui doit émerger
progressivement, pas
lentement, mais
peut-être aussi
rapidement, comme le
temps le rendra
nécessaire. C'est à
travers ce que j'ai
essayé de présenter
comme une impulsion
tri-articulée
pour une véritable
socialisation que la
possibilité de faire
de réels progrès se
présentera.
|
14
|
La
question des comités
d'entreprise - qui, je
l'espère, sera abordée
en détail plus tard –
est
réellement disponible
aujourd'hui, et on
peut
partir de chaque point
de la réalité pour
réaliser ce qui est exposé
dans mon livre. Celui
qui pensent dans le
vieux style
socialiste, par
exemple, se
pense
ces conseils
d'entreprise avant
tout chose ainsi
qu’ils seront - cela
m'a été dit – plus ou
moins introduits par
la loi, c'est-à-dire
qu'il se
pense
les conseils
d'entreprise comme une
institution de l'État.
Maintenant
je
suis une
fois plus
de
l'avis
que s’ils
sont introduits ainsi,
ils
seront très
certainement
la cinquième roue du
carrosse. Il est seulement
possible
que
l’on
crée des conseils
d'entreprise qu'à
partir de la vie
économique elle-même.
|
15
|
Je
l'exprimais
récemment
comme ça l'autre jour
: qu’on
laisse
les conseils
d'entreprise se mettre
en place, et qu’on
ne
s’immisce
pas dans leur création
par
des
lois ! Ils devraient tout
d’abord être
là, ils devraient en
premier naître
dans les entreprises particulières,
mais ils doivent
particulièrement
pour
la
période de transition
se
créer
une
position
telle,
qu'ils soient
complètement
indépendants des chefs
et directeurs d'usine.
Ils doivent, évidemment,
avoir une position
indépendante.
|
16
|
Alors,
le
pas
suivant sera
que lors
de la constitution des
entreprises soit
aujourd’hui
principalement pris
égard que sur
les territoires
économiques venant
en considération,
ils
forment une
collectivité propre.
[04331031032198908051919
-
Car qui aujourd'hui
saisit encore la
socialisation ainsi
qu'on ne veut
socialiser que
l'entreprise
particulière, il
verrait très bientôt
dans quel point de vue
curieux nous nous
tiendrions dans cinq
ans par simplement la
socialisation
d'entreprises
particulières.
Socialiserions-nous purement
les
entreprises
particulières ainsi
nous arriverions à
l'individualisme le
plus grossier des
entreprises
particulières, et les
travailleurs devraient
être les moins
contents. Il se
présenterait une telle
inégalité entre les
travailleurs en
rapport aux revenus
que ce serait
insupportable. On peut
socialiser seulement
quand on socialise
tout le corps social
comme tel, à partir
d'une certaine taille.
|
17
|
Donc
il s'agit premièrement
de ce qu'avant toutes
choses se constituent
des conseils
d'entreprise sur un
certain domaine pour
certaines entreprises
semblables. Des
conseils d'entreprise
par un acte très
important de la
socialisation
d'ensemble, ainsi que
pas seulement un lien
sera créé entre les
conseils d'entreprise
d'entreprises de même
genre, mais par-dessus
toutes les
entreprises. Alors
peut se présenter
progressivement une
véritable
socialisation de la
vie de l'économie. - 04331031032198908051919]
Alors
seulement, les
choses sont une
bénédiction. Si par
conséquent, est
commencé
à développer de la
compréhension
déjà lors de cette
extraordinairement
importante mise
en place des
conseils
d'entreprise, ainsi
on
verra
qu’on
arrive sur
une branche verte
avec ce que pense
la tripartition.
Nous obtiendrons seulement
quelque
chose si n’est
pas
toléré
que ce qui se
substitue à l'État
intervienne dans les
fonctions des
comités d'entreprise
autrement qu'en
faisant simplement
référence au fait
que l'État doit
veiller à ce que les
comités d'entreprise
puissent
fonctionner, tout
comme il a
naturellement à
veiller
à ce que je puisse
aller un
chemin
sans être attaqué.
Mais autrement
que sinon
l'État se
place aux
droits personnels
des humains,
il ne devrait pas se
placer quelque peu
avec n’importe
quelles
limitations
des fonctions et
ainsi de suite aux
conseils
d'entreprise. Les
fonctions doivent
découler de
l'autoconstitution
de la
collectivité des
conseils
d'entreprise dans le
corps
économique. Cela
seul
mène à une branche
verte. Avec cet
exemple, je voulais
vous montrer comment
la tri-articulation
est en fait pensée.
Elle
est pensée
pratiquement,
cela
signifie que tout ce
que nous avons
à
faire
demain et
après-demain peut seulement
conduite
à quelque chose que
si c'est traité du
point de vue de la
tripartition. Les
choses
fonctionneront alors
ensemble de la bonne
manière.
|
18
|
Voyez-vous,
ma proposition part
de ce
que le socialisme, après
qu'il
soit
maintenant une fois
là, ne peut pas être
retiré de l'ordre du
jour. Quiconque
connaît les rapports
aussi bien dans
la vie économique, comme
dans la politique,
donc
la vie de droit,
et dans
la vie de l’esprit,
ne
peut notamment
plus
se
représenter,
parce
que
c'est une représentation
irréelle, que l’on
introduise
aujourd’hui le
socialisme et alors
il
sera là demain. Non,
au
socialisme, une fois
arrivé, devra être
travaillé en
permanence. Le
socialisme devra
toujours être manié
à nouveau. C'est une
quelque
chose
de
tout à fait vivante.
Nous devons tout
de suite avoir
des
organisations telles
qu’elles
travaillent toujours
de nouveau et à
nouveau dans le sens
du
socialisme. Les
humains avec leurs
pensées ne suivent
pas encore, ce
qui sur ce domaine
est la réalité de
fait.
|
19
|
Il
y a déjà
longtemps,
un principe
étrange est sorti
d'une école d'économie
de
peuple/politique.
Aujourd'hui, on le
considère
comme
surmonté, mais il
hante toujours
encore
les têtes
des humains.
C’étaient
les physiocrates qui
disaient
qu'on
avait besoin
de ne prescrire aucune
loi à
la
vie économique, car
soit elle se développe
elle-même ainsi
que
ces lois sont,
alors
on n’en a pas besoin,
soit on lui
prescrit
d'autres lois qui ne
correspondent pas au
développement. Mais
alors, on nuirait à la
vie économique. Quand
on
le dites comme ça,
cela semble absolument
correcte,
et pourtant c'est
totalement faux, pour
la raison que la vie
économique n'est pas
quelque chose qui
reste stationnaire, donc
reste comme c’était
une
fois.
C'est un organisme, et
comme un organisme
naturel aussi
devient toujours plus
vieux
et change, et son
changement doit être
reconnu comme une
condition de la vie, ainsi
cela
doit aussi
être pour la vie
économique. Cela
signifie
que les lois doivent être
là,
mais elles doivent provenir
de la vie économique
elle-même. Ainsi
cependant
les impulsions doivent
toujours être là qui
contrecarrent
les dommages à la vie
économique qu'elle
doit s'infliger à
elle-même. Celui qui
croit qu'il peut
introduire le
socialisme une fois,
et puis qu’il
est
là, il
ressemble à
un humain
qui dit : j'ai mangé
hier, là
j'étais
entièrement
rassasié. Maintenant,
je n'ai plus besoin de
manger. - Vous devez,
parce que l'organisme
subit constamment
certaines
modifications,
et parce qu’il
est
quelque chose de
vivant, manger
continuellement. Il en
va de même pour ce
que sont des
mesures socialistes.
Ils doivent
continuellement
socialiser, car
l'organisme social est
quelque chose de
vivant. Et c'est aussi
ce qui conduit à la
nécessité de créer dès
le départ des choses
comme, par exemple,
des conseils
d'entreprise et bien
d'autres choses
encore.
|
20
|
Voyez-vous,
la plus grande erreur
qui a été faite
jusqu'à présent, c’est
que les gens ont cru
que la vie sociale
était quelque chose
comme la réplique d'un
organisme fait de
papier mâché. Ils se
sont
donc représentés
que ce serait
un mécanisme ; qui
ne vit
pas. Mais il
vit,
seulement
les gens ont donné à
l'organisme social ses
lois telles
qu’elles
devraient valoir
pour
quelque chose qui est
mort. Mais l'organisme
a continué, et
maintenant les humains
s’étonnent
quand viennent
des
révolutions. Ce qu’on
doit continuellement
améliorer s’entrechoque
si ce n’est pas
amélioré et
éclate en révolutions.
Les révolutions ont
fait ceux qui ont été
assez myopes pour ne
pas reconnaître la
vitalité de la vie
sociale. Je ne pense
pas
ceux qui sont poussés
à faire une chose ou
une autre, mais ceux
qui sont les dirigeants
et qui ne comprennent
pas la gestion de
direction.
C'est pourquoi c’est
si important
aujourd'hui que
lorsque, tôt ou tard,
l’appel
survient vraiment
récemment de
mettre
maintenant la main
soi-même
à ce qui devrait
se
passer
que
nous
n'abordions pas la chose
à
nouveau avec
des
têtes
vides,
mais qu’on
vienne avec
des propositions
constructives. Il ne
suffit pas de dire que
le pouvoir doit être
acquis. C'est bien
sûr correct,
mais alors que
pouvons-nous commencer
avec ce pouvoir une
fois que nous l'avons
? C'est ce que je
voulais envoyer
en premier lieu.
J'espère maintenant
que vos questions
rendront la discussion
très intense.
|
21
|
Discussion
|
22
|
L'orateur
Beierat déclare, entre
autres choses : dans
le cas de la
socialisation, il faut
aussi demander aux
entrepreneurs, car la
collectivité des
travailleurs
seule
ne peut pas résoudre
toutes les questions.
Pour avoir
une main, afin que
les propriétaires jusqu’à
présent
puissent aider
à la création des conseils
d'entreprise, il est
nécessaire que
soit
créée une base légale
qui est la même pour
tout l'Empire.
|
23
|
Rudolf
Steiner : J’aimerais dire
quelque chose à ce sujet
dans un instant, car c'est
peut-être en abordant les
questions individuelles que
nous pourrons le mieux
progresser.
|
24
|
Vous
voyez, pris
au fond,
ce que l'honorable
orateur précédent a
justement dit
ne contredit en
fait pas
ce que j'ai avancé, seulement
je
tentais...
|
25
|
Le
sténographe n'a pas
toujours enregistré le
libellé des motions
des différents
participants au débat,
et parfois seulement
par fragments.
Parfois, les textes
qui ont été transmis
sont des résumés des prises
de paroles.
|
26
|
...de
saisir
la chose
non
théoriquement,
mais pratique ainsi
que
l'on puisse réellement
atteindre un objectif.
On
devrait, si
l'on veut obtenir
quelque chose de
pratique, ne pas trop
se
gâcher
la
chose
en ne voulant pas
prendre un départ
concret quelque part.
On
doit toujours
commencer quelque part
à
quelque chose de
pratique, et après
tout, avant de venir
ici, il y avait une
réunion en bas dans
une petite salle où
tous les comités
d'entreprise qui
existent déjà étaient
réunis. Au moins un
début a donc été fait.
Il s'agirait seulement
–
naturellement,
on
peut
penser ce qu’on
veut sur
ce début, on
peut donc
en faire un autre -
que quelque chose de
pratique sorte
d'un tel début. À ce
propos, je voudrais
rappeler que j'ai aussi
parlé hier du fait que
pour la mise en œuvre
pratique de
la
tri-articulation
est évidemment
nécessaire qu’apparaisse
une sorte de
gouvernement de
liquidation. Je ne
pense absolument
pas qu’on
peut
décider aujourd'hui
d'introduire la
tri-articulation
d'ici demain !
|
27
|
Puisque
nous vivons une
fois dans
les habitudes de
pensée des
humains
qui jusqu'à présent peuvent
seulement se
représenter
un gouvernement dans
l'État unitaire, nous
devons sous
toutes circonstances,
non parce que nous
aimons un
quelque
gouvernement, mais
parce que les humains
ont jusqu'à présent
vécu ensemble dans
l'État, avoir un
gouvernement pour les
choses les plus
diverses, mais dont je
dois dire,
contrairement à ce
qu'a déclaré l'orateur
précédent : si
c’est un
gouvernement ou un
autre, ne
m’est pas égal.
Il s’agit
donc pour moi qu’il
s’agisse d’un
gouvernement qui fasse
des propositions dans
le sens d'une
véritable
socialisation. Donc
je n’éprouve pas comme
une expression
correcte
: "Peu m'importe que
ce soit un
gouvernement ou un
autre". Car tout
de suite
lorsqu'un gouvernement
est
là, laquelle devra
se rendre compte qu'à
l'avenir il a
seulement
à se
placer sur le sol
de droit
et a
à
liquider la vie de
l’esprit
d'un côté
et la vie économique de
l'autre
côté,
alors, sous la forme
d'un tel gouvernement
de liquidation,
l'autorité compétente
sera là pour créer
cette période de
transition, et cela
avec des mesures synthétiquement
raisonnables.
Celles-ci
forment
alors les fondations
sur lesquelles peuvent
être construits les conseils
d'entreprise qui en
fait, au lieu de maintes
autres
choses faites
aujourd'hui par
différents
gouvernements,
pourraient utiliser
leur pouvoir pour
inciter d'une manière
ou d'une autre les
entrepreneurs
récalcitrants -
pardonnez l'expression
- à répondre à des pensées
synthétiquement
raisonnables
de socialisation. Ce
serait la
tâche
d'un gouvernement synthétiquement
raisonnable
dans
une
période de transition.
|
28
|
Ces
fondations, qui
doivent encore être
créées aujourd'hui par
le gouvernement de
liquidation,
pourraient déjà être
là. Mais il faudrait
que ce gouvernement de
liquidation soit
profondément imprégné
de la prise de
conscience que
l'émergence d'une vie
économique saine ne
doit jamais être
perturbée par les lois
gouvernementales, afin
que cette vie
économique puisse
réellement se
construire
d'elle-même. Il est
donc nécessaire que le
gouvernement de
liquidation veille à
ce que des conseils
d'entreprise puissent
voir le jour. Mais
elle n’a
pas la permission d’interférer
dans toute
leur constitution.
Cela doit se
passer de la
collectivité des
comités d'entreprise elle-même.
|
29
|
Le
gouvernement n'a aucune
autre
tâche que de veiller à
ce que les conseils
d'entreprise puissent
se constituer de
leur territoire
économique,
c'est-à-dire de
la
nécessité économique.
Ce sera la meilleure
base quand
le gouvernement veille
à ce que les conseils
d'entreprise puissent
travailler
convenablement.
Les conseils
d'entreprise peuvent se
constituer parce
que le
gouvernement crée une
base et qu'il ne veut
pas
régner
sur
eux.
|
30
|
Aujourd'hui,
on
ne connaît pas la véritable
différence
entre régner
et gouverner, et on
peut véritablement
être très surpris qu'à
travers les événements
de novembre, les humains
aient appris si peu de
choses sur cette
distinction. Il y a -
cette distinction
n'est pas de
moi,
mais celle de Karl
Marx - une différence
très considérable
entre gouverner et
régner. Et lorsqu'un
gouvernement apprendra
à gouverner et ne croit
plus qu'il est seulement
un
gouvernement lorsqu'il
peut régner,
alors même ce que les
masses les plus larges
peuvent se
représenter
sous
socialisation sera
possible. Car un
gouvernement ne
doit pas
régner
à l'avenir, mais la large
masse du peuple. Le
gouvernement doit
gouverner et apprendre
comment
on
gouverne lorsqu’en
fait la
toute
large masse
du peuple règne.
Les gens ne
se sont
pas encore déshabitués
de
se lier
avec
l’expression de
régnant
d’une
seule personnalité ou
collectivité/corps.
C'est quelque
chose qui doit
complètement sortir
des habitudes de
pensée des gens.
Lorsqu'on aborde un corps/une
collectivité
conçu dans le sens de
la socialisation - et
elle
doit être conçue
comme
les
conseils
d'entreprise – là,
la
différence entre
gouverner et régner
doit entrer dans les
têtes.
Tout ce qui appartient
aux pouvoirs des conseils
d'entreprise doit être
constitué à partir des
larges masses, et
gouverner ne
consistera qu'à créer
une base réelle, et
non un document de
lois,
afin que la
collectivité des
conseils
d'entreprise puisse se
constituer librement,
par pures
nécessités
économiques,
à partir de la
connaissance et de la
perspicacité.
|
31
|
Voyez-vous,
c'est la particularité
de mes propositions pour
la tri-articulation,
que je n’établis
pas de programmes,
mais que j'essaie de
donner de telles
suggestions à partir
de la réalité, afin
que quelque chose de synthétiquement
raisonnable
puisse naître. Je vous
le dis ouvertement
: c'est par
cela
que mes impulsions
de tri-articulation
diffèrent de toutes
les restantes.
Hier, il a été dit ici
qu'elles
ne contiendraient
rien de nouveau. Elles
contiennent quelque
chose de
fondamentalement
nouveau. Les gens qui
parlaient autrefois
de
socialisation
et de n’importe
quel
renouveau étaient
intelligents et
savaient jusqu'au
moindre détail ce quj
devrait être
fait.
Je ne prétends pas
être plus intelligent
que les autres, mais
je crois fermement que
de telles conditions
peuvent être créées
pour que ceux qui
savent quelque
chose des
choses puissent venir
à leurs droits.
Je ne veux pas montrer
la voie à ce que les conseils
d’entreprise
devraient faire, mais
sur
comment
ils peuvent se
former.
Alors
ils
reconnaîtront
eux-mêmes ce qu'ils ont
à
faire. Je veux placer
les gens à leur place
de la manière correcte.
Je ne prétends rien
savoir de nouveau,
mais je veux que le
nouveau apparaisse.
|
32
|
Plusieurs
participants à la discussion
prennent la parole.
|
33
|
Rudolf
Steiner : En rapport aux
deux orateurs précédents, je
constate avec une certaine
satisfaction que je n'ai
moi-même pas grand-chose à
dire, car la discussion
entre ces deux orateurs
s'est déroulée de telle
sorte que l'un a
complètement complété
l'autre et que ce qui doit
être dit a déjà été
expliqué. J’aimerais juste
ajouter ce qui suit.
|
34
|
Si
l'on soutient qu'il y
aurait
une différence entre
diriger toute la
pensée sur
le chemin
: comment obtenir le
pouvoir de domination
? - Et l'autre type de
pensée : que
ferons-nous lorsque
nous aurons conquis
le pouvoir
? - Là,
je
dois dire que ce qui
me vient toujours
de nouveau,
c'est ce qui a déjà
joué
un rôle si important
dans les discussions
des années 80. Au
cours de ces années,
j'ai eu l'occasion de
discuter de nombreuses
questions qui étaient
déjà traitées sur le
terrain socialiste,
par exemple avec Adler
à Vienne, qui est
décédé récemment, et
aussi avec
Pernerstorfer, qui est
également décédé
l'année dernière. Et évidemment,
ces penseurs
socialistes de
l'époque étaient
encore plus proches
des grandes impulsions
socialistes qui
émanaient de Marx et
Engels. Ce n'était
alors pas l'époque de
l’ainsi nommé
révisionnisme, duquel
je crois qu’il
a
beaucoup gâché le
développement du
socialisme. J’aimerais
là
ne pas être mal
compris, mais de
mon côté,
j'ai toujours trouvé
que cette douce
transition du
socialisme réel vers
une pensée bourgeoise
un peu vague, qu'on
appelait
révisionnisme, que
cela a en fait un tort
terrible, pour la
simple raison que
certains sont si
terriblement
satisfaits quand ils
peuvent dire : Nous
voulons la chose
pratique la plus
proche, nous voulons
réaliser quelque chose
pour demain. - Ces
personnes ne
considèrent pas que ce
qui est réalisé pour
demain peut, dans
certaines
circonstances, miner
tout le terrain pour
après-demain. J'ai
souvent dû objecter à
Adler et Pernerstorfer
que je reconnais tout
ce qu'ils avancent
comme critique de
l'ordre social actuel,
mais qu'il faut aussi
avoir quelque chose à
faire si cela devait
arriver, ce qui, après
tout, est ce que ces
dirigeants socialistes
eux-mêmes
présupposent. - Ces
dirigeants socialistes
ont toujours prédit
que l'ordre social
actuel se
démantèlerait, qu'il
s'autodétruirait. -
C'était un point de
vue absolument
correct. Et c'est
pourquoi ces
dirigeants socialistes
ont toujours écarté
tout ce qui pourrait
être fait pour
provoquer le
remplacement de
l'ordre actuel par un
autre de manière
violente. Ils étaient
des socialistes de
l’évolution
au sens le plus
éminent et ont dit :
"Le démantèlement sera
déjà
réglé,
puis ce sera le tour
du prolétariat. - J'ai
toujours été d'avis
qu'il faut alors
savoir précisément
quand on le
présuppose, ce que
l'on fera ensuite.
|
35
|
Ne
sommes-nous pas en
fait dans une
situation différente
aujourd'hui ? Après
tout, les événements
de novembre sont
derrière nous, et vous
pouvez être sûrs que
les humains
qui étaient dirigeants
à l'époque s’étaient
déjà représenté
quelque chose comme
les événements de
novembre, mais
maintenant ce n’était
pas là, ce
qui devait être fait
de manière positive.
Cela montre quand
même que
cela a une
importance
de ne pas purement
courir
toujours
après
la question comme un
poulet hypnotisé :
Comment obtenir le
pouvoir ? -mais de se
demander : que
faisons-nous du
pouvoir ? - Je dois toujours
demander de nouveau
: comment agir ?
|
36
|
L'orateur
précédent a dit
que l'effondrement
économique vient.
Je ne suis
en fait
pas de cet
avis.
Je suis
de l’avis
qu’il
est là
depuis
longtemps, que ce qui
est
maintenant fait
par les
cercles dirigeants est
seulement
une
dissimulation et un
camouflage continus de
l'effondrement
économique qui est
disponible
depuis longtemps.
L'effondrement
économique est là
depuis cette époque où
il a été
officiellement déclaré
qu'il est préférable
pour le Reich allemand
de ne plus produire
pour les besoins de la
population, mais pour
ce qui est dilapidé
dans l'air. Ce fut en
fait le début de
l'effondrement
économique. Et j'ai
toujours trouvé
inexplicable le peu de
gens qui ont
réellement réalisé
qu'avec une mesure qui
correspond bien aux
besoins subjectifs
des
vieilles
dominations,
comment
la loi sur le service
d’aide
devait
porter un coup
terrible à la vie
économique, qui ne
peut en fait être
guérie par rien. On
a seulement toujours
de nouveau pensé à
d'autres choses, mais
on
n’a
eu aucun sens pour
les
conséquences
économiques d'une
telle mesure.
|
37
|
Je
crois donc que
l'effondrement
économique est là, et
que nous sommes
confrontés à des
événements qui ne
dureront que le temps
que ceci ou cela peut
encore réussir à
déguiser, à occulter
certaines choses. Mais
nous devrons alors
savoir comment la
nouvelle construction
est
à mettre
en place. Je n'ai donc
rien contre ce qu'a
dit l'orateur
précédent,
M. Schreiber,
mais je vous le dis :
Il viendra de
soi-même
que le
pouvoir
devra passer des
cercles qui étaient
jusqu'à présent aux
commandes aux cercles
que l'orateur
précédent avait à
l'esprit. Mais ces
cercles doivent se
sentir d'autant plus
responsables, afin de
pouvoir faire ce qu'il
faut lorsqu'ils
arriveront au pouvoir.
C'est donc ce que j’aimerais
accentuer
toujours
de nouveau et de
nouveau
et ce qui m’est
d'une importance toute
particulière.
|
38
|
Il
a été dit, non pas
comme un reproche,
mais en accord avec
moi, que je voudrais
d'abord l'institution
des conseils
d'entreprise et qu'alors
se donnerait déjà
quelles seraient leurs
fonctions. Mais alors,
nous
n’avons pas
la
permission de nous
adonner plus avant à
aucune illusion,
car ce que la
reconstruction exigera
ne sera pas très
facile, et ce
ne sera pas possible
de procéder sans une
connaissance vraiment
objective du
corps
économique. -
L'orateur précédent
vient de mentionner un
certain nombre de
choses, et je lui en
suis reconnaissant.
Nous ne devons pas
tomber dans le
dilettantisme, mais
nous devons être
correctement équipés
lorsque nous
affirmons, par
exemple, que la
fonction du conseil
d'entreprise n'est pas
délimitée
à
la socialisation des
entreprises particulières.
C'est tout
de suite
ce que l'orateur
précédent a dit sur le
droit de cogestion/co-détermination,
sur le profit, mais
qui
doit prendre une tout
autre forme, et ce
qu'il a dit sur le droit
de co-détermination en
rapport au prix, cela
nous montre que, dès
que ces choses
concrètes viendront
sur nous,
nous aurons beaucoup,
beaucoup
à faire sur le champ
des faits. Car tout
de suite de
ces choses, c'est la
particularité du
règne de
l'intérêt capitaliste,
capitaliste privé, il
ne s'est pas
préoccupé, mais a
simplement abandonné
l'humanité à une
compétition grossière
des
intérêts,
des
revenus, et ainsi
de suite.
|
39
|
Nous
ne devons pas
continuer dans cette
direction, sinon nous
reviendrons aux
anciennes conditions
après peu de temps. Si
les concernés
qui administrent alors
les moyens de
production s’appellent
des
capitalistes ou autrement,
il
ne s’agit pas de cela.
Il y a déjà aussi
la
possibilité que, dans
les cercles
- je ne veux pas dire
forcément
du prolétariat, mais
de ceux qui dirigent
le prolétariat -,
arrivent au sommet des
gens qui alors,
dans certaines
circonstances, ne
seront en rien en
reste
aux habitudes
de vieux capitalistes
; eh bien, c'est ce
qui peut seulement
être
évité si nous sommes
fermement sellés.
|
40
|
Vous
ne le
prendrez
pas mal,
si
j'amène
quelque chose
d'apparemment
théorique ; mais c'est
quelque chose de
pratique. Lorsqu'il
s'agit du droit de
co-détermination dans
la formation des prix,
deux choses en
particulier entrent en
considération.
Le prix, dans un
système économique
aléatoire qui n'est
pas socialisé, se
régule à
partir de
deux côtés, car c'est
une sorte de loi de la
nature que le prix ne
se régule pas selon
une force, mais selon
deux forces. Supposez,
par exemple, que dans
un contexte
économique, une
certaine quantité de
beurre soit produite.
Supposons que l'on
produise plus de
beurre que nécessaire
pour les besoins
humains. Ensuite, dans
certaines
circonstances - cela
peut très bien arriver
-, du
reste du beurre dont
les gens n'ont pas
besoin on fabrique,
disons, par exemple,
de la graisse de
wagon. Cela a pour
effet de rendre le
beurre immensément
moins cher qu'il ne
l'est, par exemple, si
l'on produit moins de
beurre que ce dont
l'humanité entière a
besoin. Ces éléments
interviennent dans la
formation des prix au
sens le plus éminent
du terme. C'est l'une
des directions à
partir desquelles la
formation de prix est
déterminée.
|
41
|
L'autre
direction, notamment
que la formation des
prix s’oriente
aux
coûts de production,
est tout à fait
distincte dans la vie
économique de la
direction que nous
venons de mentionner ;
ce qui entre en ligne
de compte, c'est ce
qu'il en coûte pour
produire. Il s'y forme
un système de prix
tout à fait différent,
et ce système de prix
recoupe le système
économique aléatoire,
c'est-à-dire l'autre.
Et ainsi nous obtenons
une concurrence
mutuelle non seulement
des prix, mais aussi
des systèmes de prix,
et c'est là que nous
en sommes aujourd'hui.
|
42
|
Pensez-y
: si la régulation
des encaissements
du travailleur se donne
seulement
d’après
l'un
des
systèmes
de prix, alors vous
pouvez sous
circonstances vivre
que le travailleur
reçoit toujours des
salaires toujours
de
plus en plus élevés,
mais jamais une
meilleure situation de
vie, parce que les
prix des
appartements
et de toutes les
autres choses
augmentent à nouveau
dans la même mesure.
Vous pouvez fermer un
trou, un autre
s'ouvrira de
lui-même.
La seule façon de créer
de l’ordre
est de nous équiper à
la mesure de la chose.
|
43
|
Il
y a une chose dont il
faudra tenir compte à
l'avenir, c'est la
façon dont les causes
confluent
des côtés les plus
divers. Cela sera
nécessaire si la
socialisation devait
vivre
non
comme une pure
exigence du cœur,
mais de manière
factuelle comme une
impulsion. Et quand
les conseils
d'entreprise devront
avoir leur mot à dire
dans la formation des
prix, ils devront être
équipés en ces
choses.
Il s'agira là
que soit
travaillé,
et non qu’on
dise
: "Oh, les discours,
les discours pensés
idéalement,
ils n'aboutissent à
rien. - Non, ce ne
sont pas des discours
pensés
idéalement,
mais des instructions
pratiques en
vue de ce qui a à se
passer.
Les humains
ne peuvent pas simplement
assumer une tâche sans
d'abord se mettre
d'accord sur comment
on
fait
quelque chose. Aussi
dans la vie de
l’économie, les choses
doivent
être apprises.
Et aujourd'hui, il n'y
a pas encore beaucoup
de savoirs.
Nous devons beaucoup
nous efforcer
d’avoir
la bonne volonté de
venir à
des
institutions, et alors
essayer de réapprendre
dans les
plus différents
milieux. Je le
tiens pour
terriblement
nécessaire que par
les
conseils
d'entreprise soient
instituées aussi vite
que possible des
coopératives dans
lesquelles sera
travaillé ensemble
avec bonne volonté,
afin que nous
puissions obtenir une
reconstruction
réelle, économiquement
appropriée.
|
44
|
Nous
devrons tout
de suite
particulièrement
travailler
spirituellement
si nous voulons arriver
plus loin.
Je vous demande de tenir
compte de
cela. C'est pourquoi
il est très
satisfaisant que les
orateurs précédents
aient attiré
l'attention sur cette
question. Il s'agira de
ce que nous nous
placions vraiment sur
le
sol,
que
non
un seul
soit intelligent
et veuille
savoir
quelque chose, donc
à
ce que soit rendu attentif
à
ce
que nous devions
amener
les humains
à ce que
les expériences de
vie, que les
humains individuels
ont
recueillies pendant
le
travail, puissent
être annoncées des uns
aux autres.
La socialisation se déroulera
alors, tout
de suite
par cette interaction
des humains
qui se
tiennent aux postes
corrects.
|
45
|
D'autres
contributions à la
discussion suivent, et une
motion est faite pour que le
Dr Steiner donne d'autres
conférences afin de
poursuivre la discussion sur
les questions importantes.
Le Dr Steiner se déclare
prêt à le faire.
|
46
|
Paroles
de conclusions
de Rudolf Steiner :
Oui, mes chers présents,
la motion a donc
été
acceptée pour que
cette discussion puisse
se poursuivre.
Cela nous donnera
l'occasion de discuter
de nombreuses
questions qui ont été
soulevées au cours de
la discussion,
peut-être plus tard de
manière plus favorable
qu'aujourd'hui, alors
que le temps est déjà
trop avancé pour que
je puisse dire quelque
chose de plus
significatif, ou pour
que vous le fassiez.
Je voudrais donc
commenter très
brièvement quelques
points qui ont émergé
au cours de la
dernière partie de la
discussion.
|
47
|
Tout
d'abord, il y a eu la
question de savoir
comment j'envisage
l'évolution future si
les conseils
d'entreprise existent,
mais ne signifient
rien, c'est-à-dire si
les conseils
d'entreprise ne sont
qu'une sorte de
décoration jusqu'au
bouleversement
politique. - Eh bien,
je pense toutefois
qu’en
de telles choses,
un pessimisme excessif
est préjudiciable à la
chose.
Je crois que dans la
vie pratique, dans une
situation aussi grave
que celle dans
laquelle nous nous
trouvons, il est
éminemment important
que l'un aide l'autre.
Cela n'exclut pas le
fait que les conseils
d'entreprise, quand
ils
font remonter à la
surface du mouvement
social l'expérience et
les connaissances
qu'ils ont acquises des
entreprises
- et là-dedans
est fiché
une richesse de
vues sociales
- contribueront aussi
essentiellement à
faire naître le temps
qui peut nous apporter
les bouleversements
nécessaires. On
ne
devrait
pas se
contenter de dire :
nous devons attendre
que le bouleversement
se produise - mais il
s'agit de réaliser, en
fait, que lorsque les
conseils
d'entreprise se tiennent
à
leurs
postes,
nous avons
en eux un moyen très
important d'aller de
l'avant.
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Je
crois
que
vous ne devriez pas
penser trop petit sur
ce que peuvent être
les conseils
d’entreprise.
Ils ne seront pas une
décoration lorsqu'ils
se tiendront debout.
Beaucoup de choses
vont se présenter tout
de suite
comme la tâche des conseils
d'entreprise dans
lesquels, pris
au fond,
même les entrepreneurs
les plus malveillants
ne pourront pas
s'immiscer. Ils ne pourront
pas n’importe comment
sortir la chose du
monde.
Ainsi
je crois
qu'à un quelque
point
- et c'est un point
important - nous
devrions commencer
pratiquement. Nous ne
devrions
pas nous
retenir
trop prudents ou
même
craindre que les conseils
d'entreprise ne pourraient
être
qu'une simple
décoration, mais nous
devons avancer
à l’action.
C'est aussi ce que
contiennent l'"appel"
et l'impulsion de
la
tri-articulation.
Il ne devrait pas être
simples parlé
plus loin,
mais les mots
devraient être les germes
aux actes,
et c'est l'essence de
toute la série de
conférences que j'ai tenues,
et ce sera l'essentiel
lorsque j'aurai
vraiment l'honneur de
vous parler plus en
détail de ces choses.
Et encore
quelque
chose : il
a tout de suite été
beaucoup parlé, dans
la dernière partie de
la discussion sur
les
travailleurs
spirituels.
Maintenant, je peux
déjà m'attribuer une
certaine expérience
dans ce domaine. Elle
est basée
sur ce que j'ai vécu durant
de nombreuses années.
Les travailleurs
spirituels se sont
retrouvés dans une
situation en
fait
épouvantable à cause
des conditions que je
viens de décrire dans
mes conférences. Il
est presque
impossible, même après
ces terribles
expériences de la
catastrophe de la
guerre mondiale, de
parler de questions
politiques avec la
grande masse de ceux
qui se disent
travailleurs
spirituels. Je ne vous
flatte pas quand je
dis – j'ai donc
déjà dit cela
dans
la conférence - qu'en
rapport
à la
formation politique, à
l'éducation
politique, le
prolétariat du travail
manuel est énormément
en avance sur les
travailleurs spirituels,
oui,
que la
formation
politique des
travailleurs spirituels
n’est
presque pas
disponible.
Il faut absolument
en tenir compte. À cet
égard, il faut encore
voir
autre chose.
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Je
suis de
la façon de voir
que
cela n’agira pas
fondamentalement
favorablement,
si à
côté
des conseils
d'entreprise
proprement dits, se
forme encore
un
conseil particulier
des
travailleurs spirituels.
Peut-être cela
sera-t-il
devrait-il
être,
lors des conférences
qui
m’ont
été
réclamées,
une importante chose
dans le débat.
Je crois qu’avec
la séparation des
travailleurs
spirituels en tant que
"travailleurs
spirituels" particuliers
par rapport aux
autres travailleurs rien
ne peut en sortir.
Les travailleurs qui
travaillent dans un domaine
déterminé
d'une entreprise, aussi
s'ils sont des
travailleurs spirituels,
appartiennent justement
aux travailleurs de
cette branche de
l'entreprise. Il doit
y avoir une appartenance
entre tous les
travailleurs dans
les
différentes branches
de l'entreprise. Nous
n'avancerons pas si
les travailleurs spirituels
des différentes
branches de
l'industrie se
séparent/particularisent
et font frire des
saucisses extra,
car la catégorie, la
désignation
"travailleurs spirituels"
n'a aucune
justification. On
devrait
éveiller de la
compréhension
pour ce
que les travailleurs spirituels
des différentes
branches de l'entreprise
se rattachent
aux autres
travailleurs. Ce n'est
qu'alors que quelque
chose de synthétiquement
raisonnable
en
sortira.
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Je
ne suis pas d'accord
avec ce qui a été dit
avec
les paroles
que les travailleurs spirituels
se
placent sur
sol
commun
avec la
population
travaillant
manuellement
lorsqu'ils
reconnaissent le
programme de la
tri-articulation
ensemble
avec
eux. - C'est donc
un
programme
sociopolitique
général, et là
vous ne vous tenez pas
encore sur le sol
réel
! On peut reconnaître
de nombreux programmes
ensemble, mais on se
tient en premier
sur un sol
réel lorsque ce sol
est un sol
de
vie,
lorsque l'on ne forme
pas à son tour une
strate aristocratique,
pour ainsi dire, à
partir de ce qui
appartient au même
ensemble. Je vois dans
cette ségrégation/particularisation
des travailleurs
spirituels une
stratification
aristocratique, cela
devrait être
compris.
Et si cela
devait
être
fait,
ce
que je pense en fait,
alors le travailleur spirituel
gagnerait
extraordinairement
beaucoup, avant
tout
dans la formation
politique, comme
j'attacherais absolument
une grande valeur
à ce que
dans un avenir proche
l'un apprenne de
l'autre.
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À
cause de cela
j’aimerais ne pas
aussi être pessimiste
que Monsieur
l'orateur
précédent, qui a disait
: oui, il s'agit avant
tout d'une certaine
éducation spécialisée,
qu'une
formation spécialisée
soit
la
base absolue des conseils
d'entreprise. - C’est
donc
effectivement ainsi aujourd'hui
que
celui qui
connaît les
rapports/conditions
sait que pas
beaucoup se laisse
gagner de
la formation
spécialisée
habituelle, qui est
aujourd'hui
entièrement un produit
bourgeois. Je
me promets davantage
de la collaboration
pratique, de ce qui se
passe quand chacun
apporte avec lui ce
qu'il peut apporter de
ses expériences de
vie. C'est là que nous
nous formerons les uns
les autres, c'est là
que quelque chose de
complètement nouveau
va apparaître.
Je peux me
représenter
que tout
de suite alors, quand
les
conseils
d'entreprise
travaillent ensemble
de la manière
correcte,
sans maintenir le
préjugé philistin
selon lequel on
appartient d'abord à
un banc d'école, et qu’on
a
la volonté sérieuse
d'apprendre les uns
des autres et sommes
capables d'apprendre
des erreurs de chacun,
le
meilleur sera atteint.
Nous
aurons
avant toute chose
besoin, de
socialiser de cette
manière d’humain
à humain.
Socialiser signifie
donc
travailler ensemble,
s'entraider,
développer de
la
fraternité, et cela
nous
le
devons
justement
sur domaine
spirituel.
Ces dernières années,
j'ai souvent dit à mes
auditeurs que le monde
croit que ceux qui
doivent apprendre ne
peuvent le faire que
de celui qui
a
tant et
tant
de diplômes. Qui
veulent vraiment
apprendre - il pourrait
peut-être avoir
déjà
beaucoup appris - il
apprend sous
circonstances
fructueusement
beaucoup
d'un enfant de deux ou
trois ans ou même pas
une
fois si
vieux. C'est l’apprendre
à
la
vie,
et nous devrons
cultiver cela tout
particulièrement.
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|
Nous
devons simplement
dépasser la
philistrosité de
l'ancien système
d'écoles spécialisées,
alors les comités
d'entreprise pourront
fournir
quelque chose
d'extrêmement significatif
pour la reconstruction.
La chose
ne devrait
pas être envisagée de
manière pessimiste,
mais avec confiance.
De la confiance grandira
de
la
compétence.
Alors les conseils
d'entreprise ne seront
aucune
décoration s'ils ne
veulent pas être
eux-mêmes décoration.
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53
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Mais
je suis pleinement
d'accord
avec
ce que
les conseils
d'entreprise seront un
coup
de bélier
d’après
deux côtés.
Je ne crois pas que le
temps qui s'approche,
si nous voulons
travailler
sérieusement, sera tel
que nous pourrons nous
laisser porter par les
vagues de la vie et,
dans certaines
circonstances, nous
coucher sur un doux
lit de repos. Nous
devrons travailler
très dur, et nous ne
devons pas hésiter à
être des béliers
de tempêtes dans les
différentes
directions. Il ne sera
pas facile de créer
quelque chose de
nouveau à partir de
l'effondrement.
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54
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Nous
avons seulement besoin
de nous
rappeler que l'ancien
ordre économique, en
particulier en
Allemagne, nous a
conduits tout droit dans
l'absurdité. Nous ne nous
trouvons
pas seulement dans
l'effondrement, mais
aussi dans le
non-sens. Réfléchissez
seulement à ce que
cela signifie si pour
tout
ce qui s’est
accumulé à la suite
des ravages de la
guerre devait
être payé
des intérêts dans les
prochaines années !
C'est beaucoup plus
que ce que Dernburg a
calculé.
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55
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Ce
sera au moins 30
milliards de marks par
an ; d'où devraient-ils
venir
? 30 milliards de
marks qui, évidemment,
ne seront pas disponibles
! Si nous pensons
d'une manière ou d'une
autre à poursuivre
quelque chose du
passé, alors nous nous
dirigeons non
seulement vers des
conditions
impossibles, mais
aussi vers une
absurdité totale. Ce
sera difficile, très
difficile, mais je
pense que celui qui
comprend un peu
l'esprit du temps doit
se dire : nous
devons justement
travailler,
nous devons travailler
sérieusement. Seulement
ainsi
nous pouvons
sortir
de cette situation.
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56
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J’aimerais
seulement
encore indiquer
que je n’aimerais
pas aller
sur
la réponse de
M. Remmele, et
d’ailleurs pour la
raison que
ne m’est
pas encore entièrement
clair
ce
qu’est
le
principal
de
ses objections. Ce qui
a été dit me laisse
quand même apparaître
toute
la chose étrange,
car
voyez-vous,
on peut tout appeler
fausse
doctrine. Je me suis
immédiatement méfié
quand on a dit qu'il
s'agissait d'une
hérésie comme
l'enseignement de
Dühring, qui avait
enseigné la même chose
il y a des décennies.
Je connais Dühring, et
je soupçonne que
l'orateur sait peu de
choses sur lui, car je
peux calmement vous
recommander :
lisez-le, et vous
verrez alors
qu'il
n’a
pas
voulu
la même chose, mais
quelque chose
d'entièrement
différent de ce que je
considère comme
nécessaire. Je tiens
ce
qu'a enseigné Dühring
pour
l’éruption
de
quelqu'un
quelque peu en colère
contre la société
humaine, qui ne
connaît pas beaucoup de
la
réalité. C'est parfois
riche
d’esprit,
mais ce n'est pas
quelque chose qui peut
être appliqué dans la
réalité. De
telles
objections sont alors
éphémères. Je crois
qu'il n'est peut-être
pas avantageux
d'aborder les
choses
avec tant
de mots, car il
se montrera quad même
avec le temps de
par
la façon
et la manière
dont les paroles,
qui d'abord donc
sont
prononcés à
partir
de la réalité, peuvent
aussi à leur tour être
transformés en actes
et vivre dans la
réalité.
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57
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M. Molt
vous a donc
parlé
de ce qui a été dit
contre les signatures
de l'appel, et je
crois qu'à cet égard,
vous avez vraiment
montré votre
compréhension
approfondie de quelque
chose qui est tout à
fait nécessaire, par
l'accord que vous avez
offert à M. Molt.
Vous pouvez être sûr
que peu
d’entrepreneurs
agiront à
partir d’une
telle
attitude,
comme elle
a été montrée par
ceux qui ont signé cet
"Appel". Mais ceux qui
agissent de la sorte
sont pleinement
conscients que, d'un côté,
cet "Appel", ces
impulsions n'ont
certainement pas été
mises en place pour l’amour/la
volonté des fabricants,
mais, si
les fabricants
devaient
avoir quelque chose à
faire avec cela, alors
ils doivent, à
partir des
raisons humaines les
plus libres, les
professer. Les fabricants
peuvent, tout au plus,
se
reconnaître à
l'"appel", mais
l'"appel" n'a aucune
considération pour eux
et ne le fera pas. D'un
côté
cela. De
l'autre
côté,
doit
être vu qu'il
sera
nécessaire de tout de
suite travailler
avec de
tels
humains
qui, par volonté la
plus sérieuse, se
reconnaissent à
la chose
de la socialisation,
du progrès social au
sens objectif absolument,
car sinon vous n'avez
que le choix - car, donc
finalement seront
encore utilisés ceux
qui ont
une quelque
expertise -, de le
faire de telle sorte
qu'elles occupent les
postes les plus élevés
et laissent tout sinon
à l’ancien
- nous en avons aussi
des exemples – ou
bien
vous vous exposez au
danger que tout soit
saboté de ce côté-là.
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Il
s'agit donc que
non
seulement nous
sachions
évaluer avec
sensibilité la bonne
attitude, mais nous
devons aussi être en
état
d’envisager
ce qui est nécessaire
que nous ne
travaillons pas au
sabotage de ceux qui
aujourd'hui ne veulent
pas développer le
nouveau à partir des
anciennes
façons de voir.
Nous devons envisager
que nous sommes
obligés de collaborer
avec ceux qui ont
rejoint l'"Appel" non
pas par intérêt
égoïste, mais pour l’amour/la
volonté
de la chose.
C'est ce qui s'est
passé avec les
signataires, sinon ils
n'en feraient pas
partie. Car je n'ai
pas encore établi
que quelqu'un, pour
satisfaire ses
intérêts égoïstes,
vienne
juste
se
mettre derrière moi.
C'est une expérience
que j'ai faite
de par
toute ma vie. Vous
n'aurez pas une trop
mauvaise expérience.
Pardonnez cette
remarque personnelle,
mais nous pourrons
discuter longuement de
nombreuses questions
factuelles, comme
l'exige le sérieux de
l'époque. Dans cette
brève conclusion, je
n'ai pu que faire
quelques allusions,
mais j'espère que les
discussions pourront
se poursuivre.
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