Collection
ga330
:
Réorganisation
de l'organisme social.
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L'HISTOIRE
DU MOUVEMENT SOCIAL
Soirée d'étude sur « Les points
clés de la question sociale dans
les besoins vitaux du présent et
de l'avenir ».
Stuttgart, 30 juillet 1919 |
GESCHICHTE DER SOZIALEN
BEWEGUNG
Studienabend über «Die
Kernpunkte der sozialen Frage in
den Lebensnotwendigkeiten der
Gegenwart und Zukunft»
Stuttgart, 30. Juli 1919 |
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 330 383-416 (1983)
30/07/1919 |
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Français
seul en dessous
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Traducteur:
FG v. 00
non relue -04/2019 |
Éditeur: SITE |
Ce soir, je ne vais
pas anticiper ce qui va être mis en
place ici comme des soirées d'étude
basées sur le livre « Les
points clés de la question
sociale », mais je vais essayer
de vous donner une sorte
d'introduction à cette soirée. Par
le biais de cette introduction, je
voudrais évoquer en vous les aspects
à partir desquels ce livre a été
écrit. Il a avant toutes choses été
écrit à partir du présent immédiat,
de la conviction que la question
sociale a également pris une
nouvelle forme à travers les
événements du présent, et qu'il est
nécessaire de parler de la question
sociale aujourd'hui d'une manière
complètement différente de celle
dont on parlait avant la catastrophe
de la guerre mondiale. Ce livre est
une tentative de faire quelque chose
maintenant, en cette période de
développement humain, où la question
sociale devient particulièrement
urgente et où chaque personne qui
vit consciemment aujourd'hui, qui ne
vit pas somnolant et dormant la vie
de l'humanité, devrait savoir
quelque chose sur ce qui va se
passer au sens de ce qu'on appelle
habituellement la question sociale.
Là, il serait donc d’abord peut-être
bien bon de revenir un peu en
arrière aujourd'hui. J'ai peut-être
des choses à mentionner - mais nous
les pousseront alors sous un jour
légèrement différent de celui dans
lequel elles ont été poussées - des
choses que vous sont pour part
familières.
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01
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Ich werde heute abend
nicht demjenigen vorgreifen, was
hier eigentlich eingerichtet werden
soll als Studienabende, die auf
Grundlage des Buches «Die Kernpunkte
der sozialen Frage» abgehalten
werden, sondern ich werde versuchen,
Ihnen eine Art von Einleitung zu
diesem Abend zu geben. Ich möchte
durch diese Einleitung in Ihnen eine
Empfindung davon hervorrufen, aus
welchen Gesichtspunkten heraus
dieses Buch geschrieben worden ist.
Es ist vor allen Dingen geschrieben
worden aus der unmittelbaren
Gegenwart heraus, aus der
Oberzeugung, daß auch die soziale
Frage durch die Ereignisse der
Gegenwart eine neue Gestalt
angenommen hat, und daß es notwendig
ist, heute über die soziale Frage
ganz anders zu reden, als von
irgendeiner Seite her vor der
Weltkriegskatastrophe über die
soziale Frage geredet worden ist.
Mit diesem Buch ist etwas versucht
worden, jetzt in diesem Zeitpunkte
der Menschheitsentwickelung, in
welchem die soziale Frage ganz
besonders dringend wird und in
welchem eigentlich jeder Mensch, der
heute bewußt mitlebt, der nicht
schläfrig und schlafend das Leben
der Menschheit mitlebt, etwas wissen
sollte über das, was zu geschehen
hat im Sinne dessen, was man
gewöhnlich die soziale Frage nennt.
Da wird es vielleicht zunächst ganz
gut sein, wenn wir heute ein bißchen
zurückblicken. Ich werde ja dabei
vielleicht Dinge zu erwähnen haben —
aber wir werden sie dann in ein
etwas anderes Licht rücken, als sie
gerückt worden sind —, Dinge, welche
Ihnen zum Teil bekannt sind.
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10330383396198330071919 Vous savez
donc vraisemblablement que ce qui
aujourd'hui sera avancer à la
question sociale, est avancé depuis
relativement longtemps. Et seront
donc nommés aujourd'hui les noms de
Proudhon, Fourier, Louis blanc comme
les premiers qui, jusqu'au milieu du
dix-neuvième siècle, ont traités la
question sociale. Vous savez donc
aussi, que la façon, dont la
question sociale a été traitée
jusque dans le milieu du
dix-neuvième siècle , par les
actuels représentants, au moins
beaucoup d'actuels représentants de
la question sociale sera nommée
« l'époque des utopies
sociales ». Il est bon de se
rendre clair, ce qu'on pense en fait
avec cela, quand on dit : dans son
premier stade la question sociale
apparut ainsi qu'elle vécut dans
cette époque des utopies. Mais on ne
peut pas parler sur cette choses en
un sens absolu, mais on peut en fait
seulement parler des sentiments des
représentants de la question sociale
dans le présent. Ils ressentent
ainsi que je veux maintenant le
décrire. Ils ressentent que toutes
les questions sociales, qui
apparaissent dans l'époque, dont je
veux tout d'abord parler, étaient au
stade de l'utopie. Et que
comprennent les gens là dessous,
quand ils disent : la question
sociale était autrefois au stade de
l'utopie ? La dessous ils
comprennent ce qui suit :
Saint-Simon, Fourier ont bien
remarqué qu’aussi après la
révolution française, des êtres
humains d'une certaine minorité
sociale sont là qui sont en
possession des moyens de production
et aussi d'autre biens humains, et
que là est un grand nombre, même une
majorité d’autres humains, qui ne
sont pas en une telle possession, et
qui peuvent seulement travailler aux
moyens de production parce qu'ils
entrent au service de ceux qui
possèdent les moyens de production
et aussi le sol, des humains,
lesquels, pris au fond, n'ont rien
d'autre qu'eux-mêmes et leur force
de travail. On a remarqué que la vie
de cette grande masse de l'humanité
est une détresse, se déroule pour la
grande part en pauvreté vis-à-vis de
ceux qui sont la minorité. Et on a
rendu attentif à la situation de la
minorité et à la situation de la
majorité.
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02
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Sie wissen ja
wahrscheinlich, daß man das, was
heute zur sozialen Frage vorgebracht
wird, seit verhältnismäßig langer
Zeit vorbringt. Und es werden ja
heute die Namen Proudhon, Fourier,
Louis Blanc genannt als die ersten,
die bis in die Mitte des neunzehnten
Jahrhunderts hinein die soziale
Frage behandelt haben. Sie wissen ja
auch, daß die Art, wie diese soziale
Frage bis in die Mitte des
neunzehnten Jahrhunderts hinein
behandelt wurde, von den heutigen
Vertretern, wenigstens von vielen
heutigen Vertretern der sozialen
Frage genannt wird «das Zeitalter
der sozialen Utopien». Es ist gut,
sich klarzumachen, was man
eigentlich damit meint, wenn man
sagt: In ihrem ersten Stadium trat
die soziale Frage so auf, daß sie in
diesem Zeitalter der Utopien lebte.
Aber man kann über diese Sache nicht
im absoluten Sinne reden, sondern
man kann eigentlich nur aus den
Empfindungen der Vertreter der
sozialen Frage in der Gegenwart
reden. Die empfinden so, wie ich es
jetzt schildern will. Sie empfinden,
daß alle sozialen Fragen, die in dem
Zeitalter auftraten, wovon ich
zuerst sprechen will, im Stadium der
Utopie waren. Und was verstehen die
Leute darunter, wenn sie sagen: Die
soziale Frage war damals im Stadium
der Utopie? Darunter verstehen sie
folgendes: Saint-Simon, Fourier
haben gut bemerkt, daß auch nach der
Französischen Revolution Menschen
einer gewissen sozialen Minderheit
da sind, welche im Besitz der
Produktionsmittel und auch anderer
menschlicher Güter sind, und daß da
eine große Anzahl ist, sogar die
Mehrzahl der anderen Menschen, die
nicht in solchem Besitze sind, und
die an den Produktionsmitteln nur
dadurch arbeiten können, daß sie in
die Dienste derjenigen treten, die
die Produktionsmittel und auch den
Boden besitzen, Menschen, welche im
Grunde genommen nichts anderes haben
als sich selbst und ihre
Arbeitskraft. Man hat bemerkt, daß
das Leben dieser großen Masse der
Menschheit eine Bedrängnis ist, zum
großen Teil in Armut verläuft
gegenüber denjenigen, die in der
Minderheit sind. Und man hat
hingewiesen auf die Lage der
Minderheit und auf die Lage der
Mehrheit.
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Ceux, qui maintenant
ainsi que Saint-Simon et Fourier,
comme aussi encore Proudhon ont
écrit sur cette situation sociale de
l'humanité, ils sont parti d'une
certaine hypothèse. Ils sont partis
de l'hypothèse qu'on aurait besoin
de rendre les humains attentifs là
dessus : Voyez, la grande masse vie
dans la misère, en non liberté, en
dépendance économique, cela n'est
pas un être-là digne de l'humain.
Cela devra être changé. Et on a
alors imaginé toutes sortes de
moyens par lesquels cette inégalité
parmi les humains pourra être
changée. Mais ce fut toujours une
certaine hypothèse, et cette
hypothèse était qu'on se disait :
quand on sait, en quoi l'inégalité
est fondée, quand on a assez de mots
pressants, quand on a soi-même assez
de conscience morale, pour rendre
fortement attentif là dessus, que le
grand nombre des humains vit en
dépendance économique et juridique
et est pauvre, ainsi ce discours
saisira les cœurs, les âmes de la
minorité, des nantis, de la minorité
favorisée. Et il deviendra par là
que cette minorité considère : ainsi
cela ne peut rester, on doit
introduire des changements, un autre
ordre de société doit venir, un
autre ordre de société doit être
introduit. - Donc, l'hypothèse était
celle que les humains consentirons
de leur plus intérieure motivation
d'âme de faire quelque chose pour la
libération de la grande masse de
l'humanité. Et alors on proposa, ce
qu'on devrait faire. Et on croyait,
quand la minorité, quand les humains
qui sont les humains dirigeants,
guidants, reconnaîtront qu'est bon
ce qu'on veut faire, alors arrivera
une amélioration générale de la
situation de l'humanité.
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03
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Diejenigen, die nun
so wie Saint-Simon und Fourier, wie
auch noch Proudhon über diese
soziale Lage der Menschheit
geschrieben haben, die sind von
einer gewissen Voraussetzung
ausgegangen. Sie sind ausgegangen
von der Voraussetzung, daß man
notwendig habe, die Menschen darauf
hinzuweisen: Seht, die große Masse
lebt in Elend, in Unfreiheit, in
wirtschaftlicher Abhängigkeit, das
ist für die große Masse kein
mr.aschenwürdiges Dasein. Das muß
geändert werden. — Und man hat dann
allerlei Mittel ausersonnen, durch
welche diese Ungleichheit unter den
Menschen geändert werden kann. Aber
es war immer eine bestimmte
Voraussetzung, und diese
Voraussetzung war, daß man sich
sagte: Wenn man weiß, worinnen die
Ungleichheit begründet ist, wenn man
eindringliche Worte genug hat, wenn
man sittliches Bewußtsein selbst
genug hat, um stark darauf
hinzuweisen, daß die große Mehrzahl
der Menschen in wirtschaftlicher und
rechtlicher Abhängigkeit lebt und
arm ist, so wird diese Rede die
Herzen, die Seelen der Minderheit,
der Begüterten, der begünstigteren
Minderheit ergreifen. Und es wird
dadurch, daß diese Minderheit
einsieht: So kann es nicht bleiben,
man muß Änderungen herbeiführen, es
muß eine andere Gesellschaftsordnung
kommen, eine andere
Gesellschaftsordnung herbeigeführt
werden. — Also die Voraussetzung war
die, daß die Menschen sich
herbeilassen werden, aus ihrem
innersten Seelenantrieb heraus etwas
zur Befreiung der großen Masse der
Menschheit zu tun. Und dann schlug
man vor, was man tun sollte. Und man
glaubte, wenn die Minderheit, wenn
die Menschen, die die leitenden,
führenden Menschen sind, einsehen,
daß gut ist, was man tun will, dann
wird eine allgemeine Besserung der
Lage der Menschheit eintreten.
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Il a été dit
extraordinairement beaucoup
d'intelligent de ce côté, seulement
tout ce qui a été entrepris en cette
direction, cela ont le ressent
aujourd'hui chez la plupart des
représentant de la question sociale
comme utopique. Cela signifie, on ne
compte plus aujourd'hui sur ce qu'on
a seulement besoin de dire : Ainsi
on pourrait aménager le monde -,
alors s'arrête l'inégalité
économique et juridique des humains.
Il ne sert à rien aujourd'hui,
d'appeler à la compréhension, à la
raison des humains, qui sont
favorisés, qui sont dans le
privilège, qui sont dans la
possession des moyens de production
et du genre. Si je devais exprimer,
ce qui là a été perdu au cours de la
deuxième moitié du dix-neuvième
siècle, ainsi je dois dire qu’a été
perdu la foi à la raison et à la
bonne volonté de l'être humain. A
cause de cela se disent les
représentants de la question
sociale, comme je les pense
maintenant : inventer de beaux plans
sur comment on devrait aménager le
monde des humains, cela on le peut,
mais de cela ne sort rien; car quand
on prêche encore de si beaux plans,
quand on en appelle aux cœurs avec
de si belles paroles, aux âmes de la
minorité gouvernante, ainsi cela ne
se passera quand-même pas. Tout cela
sont des idées dépourvues de valeur,
et des idées dépourvues de valeur,
lesquelles dépeignent l'avenir, ce
sont justement en réalité pour
parler populaire, des utopies. Cela
n'a donc aucun but, ainsi dit-on, de
dépeindre n'importe quoi, qui
devrait se passer dans le futur, car
il n'y aura personne, qui lâche de
ses intérêts, qui peut être saisit
en rapport à sa conscience, en
rapport à sa raison morale et ainsi
de suite. La croyance à la
conscience et à la raison morale, on
l'a perdue justement dans les plus
larges cercles, nommément chez les
représentants de la question
sociale. On se dit, les humains
n'agissent donc pas du tout avec
leur raison, quand ils visent des
institutions sociales, ou quand ils
conduisent leur vie sociale, ils
agissent d'après leur intérêt. Et
les possédants ont évidemment un
intérêt à cela, de rester dans leur
possession. Les privilégiés sociaux
ont un intérêt au maintien de leurs
privilèges sociaux. C'est pourquoi
c'est une illusion, de compter sur
ce qu'on aurait seulement besoin de
dire, les gens devraient faire ceci
ou cela. Ils ne le font justement
pas, parce qu'ils n'agissent pas à
partir de leur raison, mais de leur
intérêt.
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04
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Es ist sehr viel
außerordentlich Gescheites gesagt
worden von dieser Seite her, allein
alles dasjenige, was in dieser
Richtung unternommen worden ist, das
empfindet man heute bei den meisten
Vertretern der sozialen Frage als
utopisch. Das heißt, man rechnet
heute nicht mehr darauf, daß man nur
zu sagen braucht: So könnte man die
Welt einrichten —, dann hört die
wirtschaftliche und politische und
rechtliche Ungleichheit der Menschen
auf. Es nützt heute nichts, an das
Verständnis zu appellieren, an die
Einsicht der Menschen, die
begünstigt sind, die im Vorrecht
sind, die im Besitz sind der
Produktionsmittel und dergleichen.
Wenn ich ausdrücken soll, was da im
Laufe der zweiten Hälfte des
neunzehnten Jahrhunderts verloren
worden ist, so muß ich sagen,
verloren worden ist der Glaube an
die Einsicht und an den guten Willen
der Menschen. Daher sagen sich die
Vertreter der sozialen Frage, wie
ich sie jetzt meine: Schöne Pläne
ausdenken, wie man die Menschenwelt
einrichten soll, das kann man, aber
dabei kommt nichts heraus; denn wenn
man noch so schöne Pläne predigt,
wenn man mit noch so rührenden
Worten appelliert an die Herzen, an
die Seelen der regierenden
Minderheiten, so wird doch nichts
geschehen. Das alles sind wertlose
Ideen, und wertlose Ideen, welche
die Zukunft ausmalen, das sind eben
in Wirklichkeit, populär gesprochen,
Utopien. Es hat also gar keinen
Zweck, so sagt man, irgend etwas
auszumalen, was in der Zukunft
geschehen soll, denn es wird niemand
da sein, der von seinen Interessen
losläßt, der ergriffen werden kann
in bezug auf sein Gewissen, in bezug
auf seine sittliche Einsicht und so
weiter. Den Glauben an Gewissen und
sittliche Einsicht hat man eben in
weitesten Kreisen, namentlich bei
den Vertretern der sozialen Frage
verloren. Man sagt sich, die
Menschen handeln ja gar nicht nach
ihrer Einsicht, wenn sie soziale
Einrichtungen treffen, oder wenn sie
ihr soziales Leben führen, sie
handeln nach ihrem Interesse. Und
die Besitzenden haben
selbstverständlich ein Interesse
daran, in ihrem Besitz zu bleiben.
Die sozial Bevorrechteten haben ein
Interesse an der Erhaltung der
sozialen Vorrechte. Daher ist es
eine Illusion, darauf zu rechnen,
daß man nur zu sagen braucht, die
Leute sollen das oder jenes machen.
Sie tun es eben nicht, weil sie
nicht aus ihrer Einsicht, sondern
aus ihrem Interesse heraus handeln.
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Dans le sens le plus
englobant, ainsi on peut dire, Karl
Marx s'est reconnu de cet avis de
proche en proche, mais vraiment en
premier de proche en proche. On peut
décrire un grand nombre d'époques
dans la vie de Karl Marx. Marx était
dans sa jeunesse aussi un penseur
idéaliste et a aussi encore dans le
sens, comme je l'ai justement
caractérisé, pensé à la faisabilité
d'utopies. Mais c'était tout de
suite lui, et après lui alors aussi
son ami Engels, qui de la manière la
plus radicale est revenu de ce
calcul avec la raison de l'être
humain. Et quand je caractérise
quelque, chose en général, qui en
fait est une grande histoire, ainsi
je peux dire ce qui suit : Karl Marx
est finalement venu à la conviction
que dans le monde cela ne pourrait
pas aller mieux d'une autre façon
que par ce qu'on appelle ces
humains, qui n'ont pas un intérêt à
ce que leur biens leur restent
maintenus, leurs privilèges leurs
restent maintenus. Sur ceux-là on ne
pouvait absolument pas voir, ceux-ci
on devait les laisser complètement
hors du calcul, car ils ne
laisseraient n'importe comment
jamais aller là dessus, quand on
leur prêche encore si bellement. -
Par contre il y a tout de suite la
grande masse des travailleurs
prolétariens, Karl Marx lui-même se
vivait donc dans cette conviction
dans le temps, où cela apparu, au
fond en premier en Europe du centre,
ce qu'on nomme aujourd'hui le
prolétariat. Il vit le prolétariat
apparaître des autres conditions de
lieu en premier en Europe du centre.
Alors qu'il vivait alors en
Angleterre, cela était quelque peu
autre. Mais dans le temps, où Karl
Marx se développa de l'idéaliste au
matérialiste économique, là c'était
ainsi, qu'en fait en Europe du
centre monta en premier le
prolétariat moderne.
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05
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Im umfassendsten
Sinne, so kann man sagen, hat sich
nach und nach, aber wirklich erst
nach und nach, zu dieser Ansicht
Karl Marx bekannt. Man kann in dem
Leben von Karl Marx eine ganze
Anzahl von Epochen schildern. Marx
war in seiner Jugend auch ein
idealistischer Denker und hat auch
noch in dem Sinn, wie ich es eben
charakterisiert habe, an die
Realisierbarkeit von Utopien
gedacht. Aber er war es gerade, und
nach ihm dann auch sein Freund
Engels, der in der aller-radikalsten
Weise von dieser Rechnung auf die
Einsicht der Menschen abgekommen
ist. Und wenn ich im allgemeinen
etwas charakterisiere, was
eigentlich eine große Geschichte
ist, so kann ich das Folgende sagen:
Karl Marx ist zuletzt zu der
Überzeugung gekommen, daß es in der
Welt nicht auf eine andere Art
besser werden könne als dadurch, daß
man jene Menschen aufruft, die nicht
ein Interesse daran haben, daß ihre
Güter ihnen erhalten bleiben, ihre
Vorrechte ihnen erhalten bleiben.
Auf diese könne man überhaupt nicht
sehen, diese müsse man ganz aus der
Rechnung lassen, denn sie werden
sich niemals herbeilassen, irgendwie
darauf einzugehen, wenn man ihnen
noch so schön predigt. — Dagegen
gibt es gerade die große Masse der
proletarischen Arbeiter, und Karl
Marx selbst lebte sich ja in diese
Überzeugung hinein in der Zeit, als
in Mitteleuropa das im Grunde erst
entstand, was man heute das
Proletariat nennt. Er sah das
Proletariat aus den anderen
Wirtschaftsverhältnissen in
Mitteleuropa erst entstehen. Als er
dann in England lebte, war das ja
etwas anderes. Aber in der Zeit, als
Karl Marx sich vom Idealisten zum
ökonomischen Materialisten
entwickelte, da war es so, daß
eigentlich in Mitteleuropa das
moderne Proletariat erst heraufkam.
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Et maintenant il se
disait : ce prolétariat moderne, il
a un tout autre intérêt que la
minorité dirigeante, car il consiste
en des humains, qui ne possèdent
rien que leur force de travail,
d'humains qui ne peuvent vivre
d'aucune autre manière que par ce
qu'il placent leur force de travail
au service des possédants, nommément
au service des possédant des moyens
de production. Quand ces
travailleurs délaissent leur
travail, alors il sont, cela valait
particulièrement pour le temps
d'alors, de la manière la plus
radicale, jetés à la rue. Ils n'ont
rien d'autre devant soi que la
possibilité d'une corvée pour ceux
qui sont les possesseurs des moyens
de production. Ces humains ont un
tout autre intérêt que les autres.
Ils ont un intérêt à ce que
l'entière ordonnance de société
antérieure s'arrête, que
l'ordonnance de la société soit
transformée. On n'a pas besoin de
prêcher à ceux-là, afin que leur
raison soit saisie, mais seulement
que leur égoïsme, leurs intérêts
soient saisis. Là-dessus on peut
compter. Pour prêcher à ceux dont on
devrait compter sur leur raison, de
cela ne sort rien, car les humains
n'agissent pas d'après la raison,
ils agissent seulement d’après leurs
intérêts. On ne peut donc se tourner
vers ceux chez qui on devrait en
appeler à la raison, mais à ceux
dont on doit en appeler aux
intérêts. Ils ne peuvent pas autre
chose qu'a partir de leur contrainte
prendre fait et cause pour le temps
nouveau. Cela est l'égoïsme vers
lequel Karl Marx s'est développé.
Parce qu’il n'a plus cru que le
progrès de l'humanité vers de
nouveaux contextes sociaux
pourraient venir d'autres œuvres
humaines que de l’œuvre du
prolétariat lui-même. Le prolétariat
pourrait seulement aspirer, ainsi
pense Karl Marx, par intérêt, par
ses intérêts particuliers-égoïstes,
à un renouveau des contextes sociaux
humains. Et avec cela le
prolétariat, mais maintenant pas de
l'amitié avec les humains, mais de
l'intérêt, libérera aussi tout le
reste de l'humanité, parce qu'il ne
peut plus rien y avoir d'autre que
ce que les humains font, qui ne
pendent pas à de vieux biens, mais
n'ont rien à perdre de vieux biens.
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06
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Und nun sagte er
sich: Dieses moderne Proletariat,
das hat ganz andere Interessen als
die leitende Minderheit, denn es
besteht aus Menschen, die nichts
besitzen als ihre Arbeitskraft, aus
Menschen, die auf keine andere Weise
leben können als dadurch, daß sie
ihre Arbeitskraft in den Dienst der
Besitzenden, namentlich in den
Dienst der Besitzenden der
Produktionsmittel, stellen. Wenn
diese Arbeiter ihre Arbeit
verlassen, dann sind sie, das galt
besonders für die damalige Zeit in
radikalster Weise, auf die Straße
geworfen. Sie haben nichts anderes
vor sich als die Möglichkeit einer
Fron für diejenigen, die die
Besitzer der Produktionsmittel sind.
Diese Menschen haben ein ganz
anderes Interesse als die anderen.
Sie haben ein Interesse daran, daß
die ganze frühere
Gesellschaftsordnung aufhört, daß
diese Gesellschaftsordnung
umgewandelt wird. Denen braucht man
nicht zu predigen, damit ihre
Einsicht ergriffen wird, sondern
nur, daß ihr Egoismus, ihre
Interessen ergriffen werden. Darauf
kann man sich verlassen. Zu predigen
denjenigen, auf deren Einsicht man
zählen soll, dabei kommt nichts
heraus, denn die Menschen handeln
nicht nach Einsicht, sie handeln nur
aus Interesse. Man kann sich also
nicht an die wenden, bei denen man
an die Einsicht appellieren müßte,
sondern an diejenigen, an deren
Interesse man appellieren muß. Die
können nicht anders als aus innerem
Zwang heraus für die neuere Zeit
eintreten. Das ist der Egoismus, zu
dem Karl Marx sich hinentwickelt
hat. Daher hat er nicht mehr
geglaubt, daß der Fortschritt der
Menschheit zu neueren sozialen
Zuständen von anderem Menschenwerke
herkommen könne, als von dem Werke
des Proletariats selbst. Das
Proletariat könne nur, so meint Karl
Marx, aus Interesse, aus seinen
einzel-egoistischen Interessen her
eine Erneuerung der menschlichen
sozialen Zustände erstreben. Und
damit wird das Proletariat, aber
jetzt nicht aus
Menschenfreundlichkeit, sondern aus
Interesse auch die ganze übrige
Menschheit befreien, weil es nichts
anderes mehr geben kann als
dasjenige, was die Menschen
bewirken, die nicht an alten Gütern
hängen, sondern die bei einer
Umwandelung nichts von alten Gütern
zu verlieren haben.
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On se dit donc : là,
d'un côté, sont les cercles
dirigeants, guidants, ils ont
certains droits, qui dans des temps
antérieurs leur ont été décernés ou
qui dans des temps antérieurs ont
été arrachés, qu'ils ont hérités
dans leurs familles, auxquels ils
tiennent fermement. Ces cercles
dirigeant, guidants sont en
possession de ceci ou cela qu'à
nouveau ils héritent à l'intérieur
de leurs cercles, leur famille et
ainsi de suite. Ces cercles ont
comme les cercle dirigeants,
guidants toujours quelque chose à
perdre lors d'une transformation.
Car évidemment, s'ils ne perdaient
rien, ne serait donc pas de
transformation. Il s'agit de ce que
ceux, qui n'ont rien, devraient
recevoir quelque chose, et ceux qui
on quelque chose pourraient à cause
de cela seulement perdre. Donc on
pourrait seulement appeler à la
raison, quand cette raison donnerait
l'impulsion à la classe possédante,
dirigeante, de vouloir perdre
quelque chose. A cela il ne
consentent pas. - Cela était la
façon de voir de Karl Marx. On doit
donc en appeler à ceux, qui n'ont
rien à perdre. C'est pourquoi en
1848, le manifeste communiste conclu
avec les mots : les prolétaires
n'ont rien à perdre que leurs
chaînes, mais ils ont tout à gagner.
Prolétaires de tous les pays,
unissez-vous !
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07
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Man sagt sich also:
Da sind auf der einen Seite die
leitenden, führenden Kreise, die
haben gewisse Rechte, die ihnen in
früheren Zeiten verliehen worden
sind oder die in früheren Zeiten von
ihnen erzwungen worden sind, die sie
vererbt haben in ihren Familien, an
denen halten sie fest. Es sind diese
leitenden, führenden Kreise im
Besitz von dem oder jenem, was sie
wiederum innerhalb ihrer Kreise,
ihrer Familie vererben und so
weiter. Diese Kreise haben als die
leitenden, führenden Kreise bei
einer Umwandelung immer etwas zu
verlieren. Denn selbstverständlich,
wenn sie nichts verlören, würde ja
keine Umwandelung geschehen. Es
handelt sich darum, daß diejenigen,
die nichts haben, etwas bekommen
sollten, diejenigen, die etwas
haben, könnten daher nur verlieren.
Also man könnte nur an die Einsicht
appellieren, wenn diese Einsicht der
besitzenden, führenden Klasse den
Impuls eingeben würde, etwas
verlieren zu wollen. Darauf lassen
sie sich nicht ein. — Das war die
Anschauung von Karl Marx. Man muß
also an diejenigen appellieren, die
nichts zu verlieren haben. Deshalb
schließt auch im Jahre 1848 das
Kommunistische Manifest mit den
Worten: Proletarier haben nichts zu
verlieren als ihre Ketten, sie haben
aber alles zu gewinnen. Proletarier
aller Länder, vereinigt euch!
|
Maintenant,
voyez-vous, c'est devenu dans une
certaine mesure une conviction
depuis la publication du manifeste
communiste, et aujourd'hui, où
certaines sensations qui se tiennent
déjà sous l'influence de cette façon
de voir, vivent justement dans la
majorité du prolétariat, aujourd'hui
on ne peut plus du tout se
représenter correctement quel énorme
revirement s'est déroulé autour du
milieu du dix-neuvième siècle dans
la façon de voir socialiste . Mais
ce serait bien, si vous vous
laissiez prendre quelque chose comme
l'« Évangile d'un pauvre
pêcheur » de Weitling, un
apprenti tailleur, qui a été écrit
pas si longtemps avant le manifeste
communiste , et quand vous
compareriez cela avec tout ce qui a
été écrit après la publication du
manifeste communiste ! Dans cet
« Évangile d'un pauvre
pêcheur », vraiment inspiré
d'un vrai sentiment prolétarien,
règne, on peut dire, une langue en
un certain sens même incandescente,
poétique, mais absolument une
langue, qui veut appeler à la bonne
volonté, à la raison de l'être
humain. C'est la conviction de
Weitling qu'on pourrait commencer
quelque chose avec la bonne volonté
de l'être humain. et cette
conviction, elle est en premier
amenuisée autour du milieu du
dix-neuvième siècle. Et le fait par
lequel elle s'est amenuisée, est
justement la publication du
manifeste communiste. Et depuis le
temps, depuis 1848, nous pouvons en
fait poursuivre ce que nous nommons
aujourd'hui la question sociale. Car
si nous voulions aujourd'hui parler
ainsi que Saint-Simon, que Fourier,
que Weitling, oui, nous prêcherions
aujourd'hui vraiment des oreilles
entièrement sourdes. Car jusqu'à un
certain degré, c'est absolument
correct que dans les questions
sociales on ne puisse rien
commencer, quand on appelle à la
raison des cercles dirigeants,
guidants qui ont quelque chose. Cela
est déjà correct. Les cercles
dirigeants, guidants n'ont certes
jamais admis cela, ils l'admettrons
aussi à peine aujourd'hui, ils ne le
savent pas du tout même une fois
qu'ils le font quand même, car là
des forces inconscientes jouent un
extraordinairement grand rôle dans
l'âme humaine.
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08
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Nun sehen Sie, das
ist seit der Veröffentlichung des
Kommunistischen Manifests
gewissermaßen eine Überzeugung
geworden, und heute, wo gewisse
Empfindungen, die schon unter dem
Einfluß dieser Anschauung stehen,
eben in der Majorität des
Proletariats leben, heute kann man
sich gar nicht mehr richtig
vorstellen, was für ein ungeheurer
Umschwung in der sozialistischen
Anschauung sich um die Mitte des
neunzehnten Jahrhunderts vollzogen
hat. Aber es wäre gut, wenn Sie sich
herbeiließen, so etwas zu nehmen wie
das «Evangelium eines armen Sünders»
von Weitling, einem
Schneidergesellen, das gar nicht so
lange Zeit vor dem Kommunistischen
Manifest geschrieben ist, und wenn
Sie das vergleichen würden mit
alledem, was nach dem Erscheinen des
Kommunistischen Manifestes
geschrieben ist! In diesem wirklich
von echter proletarischer Empfindung
eingegebenen «Evangelium eines armen
Sünders» herrscht eine, man kann
sagen, in gewissem Sinne sogar
poetische, glühende Sprache, aber
durchaus eine Sprache, die
appellieren will an den guten
Willen, an die Einsicht der
Menschen. Das ist Weitlings
Überzeugung, daß man etwas anfangen
könne mit dem guten Willen der
Menschen. Und diese Überzeugung, die
ist erst um die Mitte des
neunzehnten Jahrhunderts
geschwunden. Und die Tat, durch die
sie geschwunden ist, ist eben die
Publikation des Kommunistischen
Manifests. Und seit der Zeit, seit
dem Jahre 1848, können wir
eigentlich verfolgen das, was wir
heute die soziale Frage nennen. Denn
wenn wir heute so reden wollten wie
Saint-Simon, wie Fourier, wie
Weitling — ja, wir würden heute
wirklich ganz tauben Ohren predigen.
Denn bis zu einem gewissen Grade ist
es durchaus richtig, daß man in der
sozialen Frage nichts anfangen kann,
wenn man an die Einsicht der
leitenden, führenden Kreise, die
etwas haben, appelliert. Das ist
schon richtig. Die leitenden,
führenden Kreise haben das zwar
niemals zugegeben, sie werden es
auch heute kaum zugeben, sie wissen
es gar nicht einmal, daß sie es doch
tun, denn da spielen unbewußte
Kräfte in der menschlichen Seele
eine außerordentlich große Rolle.
|
Voyez-vous, notre
culture spirituelle est donc une
fois devenue presque entièrement
phrase au cours du dix-neuvième
siècle. C'est justement quand-même
un fait beaucoup plus important,
qu'en rapport à la culture
spirituelle nous vivons dans la
phrase, c'est un fait social
beaucoup plus important qu'on le
croit ordinairement. Et ainsi les
membres des cercles dirigeants,
guidants parlent aussi sur la
question sociale de toutes sortes de
belles choses, et ils sont eux-mêmes
souvent persuadés qu'ils auraient
déjà la bonne volonté. Mais en
réalité ils croient seulement cela,
c'est seulement leur illusion. A
l'instant, où une quelque chose sera
saisie en cette relation, il en
ressort aussi rapidement que c'est
une illusion. Nous voulons encore en
parler après. Mais comme dit, nous
ne pouvons plus parler aujourd'hui
ainsi qu’a été parlé à l'époque des
utopies. C'est la véritable conquête
qui est venue par Karl Marx, qu'il a
montré, comment aujourd'hui
l'humanité est empêtrée ainsi dans
l'illusionnisme, que c'est un non
sens de compter sur autre chose que
sur l'égoïsme. Il devra une fois
être compté avec cela. Il ne pourra
rien du tout être atteint à cause de
ce qu’on veut une fois compter
n'importe comment sur le
désintéressement, sur la bonne
volonté, sur les principes de base
de la moralité de l'être humain - je
dis toujours : en rapport à la
question sociale. Et ce revirement
qui a conduit à ce que justement
aujourd'hui nous devons parler tout
autrement, que par exemple encore
dans la première moitié du
dix-neuvième siècle pouvait être
parlé en rapport à la question
sociale, ce revirement est justement
venu avec le manifeste communiste.
Mais tout n'est pas venu en une
fois, mais cela fut donc malgré tout
possible qu'aussi après le manifeste
communiste, jusque dans les années
soixante, comme vous le saurez tous
- maints socialistes plus jeunes ont
déjà oublier ce temps -, une toute
autre façon de penser sociale, la
façon de Ferdinand Lassalle, a saisi
les cœurs, les âmes. Et ce qui était
socialisme lassalien s'est aussi
poursuivi encore après la mort de
Lassalle, qui survint en 1864.
Lassalle appartient absolument aux
humains, qui malgré que l'autre
façon de penser était déjà sortie,
comptaient encore sur la force
d'impact des idées. Lassalle voulait
absolument encore atteindre les
humains comme tels dans leur raison,
dans leur vouloir social avant
toutes choses. Mais toujours de plus
en plus la tendance lassalienne
déclinait et l'autre, la tendance
marxiste, pris la main haute, qui
voulait seulement compter sur les
intérêts de cette partie de la
population humaine qui ne possédait
qu'elle-même et sa force de travail.
Mais cela n'alla pourtant pas si
vite. Une telle manière de penser se
développe en premier de proche en
proche dans l'humanité.
|
09
|
Sehen Sie, es ist ja
nun einmal unsere geistige Kultur im
Laufe des neunzehnten Jahrhunderts
fast ganz zur Phrase geworden. Es
ist eben doch eine viel wichtigere
soziale Tatsache, daß wir mit Bezug
auf die geistige Kultur in der
Phrase leben, eine viel wichtigere
soziale Tatsache ist es, als man
gewöhnlich meint. Und so reden
natürlich die Angehörigen der
leitenden, führenden Kreise auch
über die soziale Frage allerlei
schöne Dinge, und sie sind selbst
oftmals überzeugt, daß sie schon den
guten Willen hätten. Aber in
Wirklichkeit glauben sie das nur, es
ist nur ihre Illusion. In dem
Augenblick, wo irgend etwas Reales
in dieser Beziehung angegriffen
wird, kommt es auch gleich heraus,
daß das eine Illusion ist. Davon
wollen wir nachher noch sprechen.
Aber wie gesagt, so können wir heute
nicht mehr reden, wie im Zeitalter
der Utopien geredet worden ist. Das
ist die wirkliche Errungenschaft,
die durch Karl Marx gekommen ist,
daß er gezeigt hat, wie heute die
Menschheit so in den Illusionismus
hineinverstrickt ist, daß es ein
Unsinn ist, auf etwas anderes zu
rechnen als auf den Egoismus. Es muß
damit einmal gerechnet werden. Es
kann daher gar nichts erreicht
werden, wenn man auf die
Selbstlosigkeit, auf den guten
Willen, auf die sittlichen
Grundsätze der Menschen -- ich sage
immer: in bezug auf die soziale
Frage -- irgendwie rechnen will. Und
dieser Umschwung, der dazu geführt
hat, daß wir eben heute ganz anders
reden müssen, als zum Beispiel noch
in der ersten Hälfte des neunzehnten
Jahrhunderts geredet werden konnte
mit Bezug auf die soziale Frage,
dieser Umschwung ist eben mit dem
Kommunistischen Manifest gekommen.
Aber es ist nicht alles auf einmal
gekommen, sondern es war ja immerhin
möglich, daß auch nach dem
Kommunistischen Manifest noch bis in
die sechziger Jahre hinein, wie Sie
alle wissen werden — manche jüngere
Sozialisten haben die Zeit schon
vergessen —, eine ganz andere Art
des sozialen Denkens, die Art des
Ferdinand Lassalle, die Herzen, die
Seelen ergriffen hat. Und auch nach
dem Tode von Lassalle, der 1864
erfolgt ist, hat sich noch
fortgesetzt dasjenige, was
Lassallescher Sozialismus war.
Lassalle gehört durchaus zu den
Menschen, die, trotzdem die andere
Denkweise schon heraufgekommen war,
noch rechneten auf die Schlagkraft
der Ideen. Lassalle wollte durchaus
noch die Menschen als solche
ergreifen in ihrer Einsicht, in
ihrem sozialen Wollen vor allen
Dingen. Aber immer mehr und mehr
nahm diese Lassallesche Schattierung
ab und nahm überhand die andere, die
marxistische Schattierung, die nur
rechnen wollte auf die Interessen
desjenigen Teiles der menschlichen
Bevölkerung, der nur sich selbst
besaß und seine Arbeitskraft. Aber
es ging immerhin nicht so schnell.
Solch eine Denkweise entwickelt sich
erst nach und nach in der
Menschheit.
|
Dans les années
soixante, soixante-dix, encore aussi
dans les années quatre-vingt c'était
absolument ainsi que les gens, quand
ils appartenaient au prolétariat, ou
aussi quand ils appartenaient aux
gens qui étaient politiquement ou
socialement dépendant, quand aussi
ils n'étaient pas tout de suite
prolétaires, jugeaient dans une
certaine mesure moralement leur
dépendance, et qu'ils ne jugeaient
pas moralement les cercles non
dépendants de la population humaine.
D'après leur conscience c'était de
la mauvaise volonté des cercles
dirigeants, guidants de la
population humaine, qu'ils
laissaient la grande masse des
prolétaires en dépendance, qu'ils
payaient mal et ainsi de suite.
Quand j'ai la permission de
l'expliquer trivial, ainsi je peux
dire, dans les années soixante,
soixante-dix jusque dans les années
quatre-vingt fût fabriquée beaucoup
d'indignation et fût parlé du point
de vue de l'indignation sociale.
Alors l'étrange revirement intervint
en fait en premier vraiment
correctement dans le milieu des
années quatre-vingt. Les
personnalités les plus dirigeantes
du mouvement social arrêtèrent dans
les années quatre-vingt, alors
entièrement de parler sur la
question sociale à partir de
l'indignation morale. C'était donc
le temps dans lequel ces dirigeants
là étaient grands et plus ou moins
encore chauffés à blanc d'ardeur,
dont vous êtes les disciples, et
avez seulement encore vu mourir :
Adler, Pernerstofer, Wilhelm
Liebknecht, Auer, Bebel, Singer et
ainsi de suite. Ces dirigeants plus
anciens arrêtèrent, tout de suite
jadis, toujours plus, de prêcher le
socialisme d'indignation. Et
maintenant j'aimerais vous
l'exprimer ainsi, comme quand les
guides du socialisme exprimaient
leur conviction la plus intérieure,
alors qu'ils transféraient jadis le
vieux socialisme d'indignation dans
leur nouvelle/récente vision du
monde socialiste. Vous trouverez,
que ce que je vous dis maintenant,
cela ne se trouve donc dans aucun
livre sur l'histoire du socialisme.
Mais qui a vécu cette fois là et a
participé, il sait, que les gens,
quand on les a abandonné à
eux-mêmes, ont parlé ainsi.
|
10
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In den sechziger,
siebziger Jahren, auch noch in den
achtziger Jahren war es durchaus so,
daß die Leute, wenn sie dem
Proletariat angehörten oder auch
wenn sie zu den Leuten gehörten, die
politisch oder sozial abhängig, wenn
auch nicht gerade Proletarier waren,
ihre Abhängigkeit gewissermaßen
moralisch beurteilten, und daß sie
die nicht abhängigen Kreise der
menschlichen Bevölkerung moralisch
verurteilten. Ihrem Bewußtsein nach
war es böser Wille der leitenden,
führenden Kreise der menschlichen
Bevölkerung, daß sie die große Masse
des Proletariats in Abhängigkeit
ließen, daß sie sie schlecht
bezahlten und so weiter. Wenn ich es
trivial ausdrücken darf, so kann ich
sagen, in den sechziger, siebziger
Jahren, bis in die achtziger Jahre
hinein wurde viel soziale Entrüstung
fabriziert und vom Standpunkt der
sozialen Entrüstung aus gesprochen.
Dann trat in der Mitte der achtziger
Jahre der merkwürdige Umschwung
eigentlich erst so recht ein. Die
mehr führenden Persönlichkeiten der
sozialen Bewegung hörten in den
achtziger Jahren dann ganz auf, aus
moralischer Entrüstung heraus über
die soziale Frage zu sprechen. Das
war ja die Zeit, in der groß waren
und mehr oder weniger noch von
jugendlichem Feuereifer durchglüht
waren diejenigen Führer, die Sie,
die Sie jünger sind, nur noch haben
sterben sehen: Adler, Pernerstorfer,
Wilhelm Liebknecht, Auer, Bebel,
Singer und so weiter. Diese älteren
Führer hörten gerade damals in den
achtziger Jahren immer mehr auf,
diesen Entrüstungssozialismus zu
predigen. Und nun möchte ich es
Ihnen so ausdrücken, wie wenn diese
Führer des Sozialismus ihre innerste
Überzeugung aussprächen, als sie
damals den alten
Entrüstungssozialismus überleiteten
in ihre neuere sozialistische
Weltanschauung. Sie werden finden,
was ich Ihnen jetzt sage, das stehe
ja in keinem Buche über die
Geschichte des Sozialismus. Aber wer
dazumal gelebt hat und das
mitgemacht hat, der weiß, daß die
Leute, wenn man sie sich selbst
überlassen hat, so geredet haben.
|
Supposons donc, dans
les années quatre-vingt de tels gens
dirigeants du socialisme seraient
venu ensemble en discussion avec
d'autres qui étaient encore
bourgeois dans leur mentalité, et
supposons, qu'encore une autre sorte
aurait été là, des bourgeois qui
étaient idéalistes, qui souhaitaient
tout le bon à tous les humains et
qui auraient été d'accord avec ce
que tous les humains auraient été
rendus heureux. Là pouvait se passer
que les bourgeois expliquaient,
qu'ils devait toujours y avoir des
humains qui sont pauvres et de tels
qui sont riches et ainsi de suite,
car seulement cela pouvait maintenir
la société humaine. Alors s'élevait
peut être la voix d'un de ceux, qui
étaient idéalistes, qui là étaient
indigné sur ce que tant de gens
devaient vivre en pauvreté et
dépendance. Ainsi l’un disait
peut-être alors : oui, cela devra
être atteint que soit rendu clair à
ces gens possédants, aux
entrepreneurs, aux capitalistes,
qu'ils doivent lâcher de leur
possession, qu'ils doivent atteindre
des institutions par lesquelles la
grande masse vienne en une autre
situation et du genre. -Là, de très
beaux discours auraient été tenus de
ces tonalités. Mais alors un tel
élevait sa voix qui jadis se
trouvait tout de suite dans le
socialisme et le cours de son
devenir et disait : de quoi
parlez-vous là, vous êtes un enfant
! Tout cela est enfantillage, tout
un non sens. Les gens, qui là sont
des capitalistes, qui sont des
entrepreneurs, ce sont tous de
pauvres diables qui ne savent rien
d'autre que ce qui leur est mis dans
le bleu de par les générations. Si
aussi ils entendaient, qu'ils
devraient le faire autrement, alors
ils ne le pourraient pas une fois,
car ils ne viendraient pas là
dessus, comment ils devraient faire.
Quelque chose de tel ne rentre pas
dans leur crâne, qu'on peut faire
quelque chose d'autre. On n'a pas la
permission d'accuser les gens, on
n'a pas la permission de juger les
gens moralement, ils ne sont pas du
tout à juger moralement ; les gars
ont grandis là-dedans, ces pauvres
diables dans tout le milieu, et cela
les inspire avec les idées qu'ils
ont. Les accuser moralement,
signifie ne rien comprendre des lois
de l'évolution de l'humanité,
signifie s'adonner à des illusions.
Ces humains ne peuvent jamais
vouloir que le monde adopte une
autre forme. Parler d'eux avec
indignation est le pur enfantillage.
Tout cela est devenu ainsi
nécessairement, et cela peut
seulement devenir autre à nouveau
par nécessité. Voyez-vous, avec de
tels gars enfantins, qui croient là
qu'ils peuvent prêcher les
possédants, les capitalistes, qu'ils
devraient en être conduit à un autre
ordre du monde, avec de tels gars
puérils on ne peut rien commencer.
Avec eux n'est pas à introduire un
nouvel ordre du monde. Ils
s'adonnent seulement à la croyance
qu'on peut accuser ces pauvres
diables de capitalistes, qu'ils
devraient faire un autre monde.
|
11
|
Nehmen wir also an,
es seien in den achtziger Jahren
solche führenden Leute des
Sozialismus zur Diskussion
zusammengekommen mit anderen, die
noch Bourgeois waren in ihren
Gesinnungen, und nehmen wir an, es
wäre noch eine dritte Sorte
dagewesen, Bourgeois, die Idealisten
waren, die allen Menschen Gutes
wünschten und die damit
einverstanden gewesen wären, wenn
alle Menschenn glücklich gemacht
worden wären. Da konnte es
geschehen, daß die Bourgeois
erklärten, es müßte immer Leute
geben, die arm sind und solche, die
reich sind und so weiter, denn nur
das könne die menschliche
Gesellschaft aufrechterhalten. Dann
erhob sich vielleicht die Stimme
eines von denjenigen, welche
Idealisten waren, die da entrüstet
waren darüber, daß so viele Leute in
Armut und Abhängigkeit leben mußten.
So einer sagte dann vielleicht: Ja,
das muß erreicht werden, daß klar
gemacht wird diesen besitzenden
Leuten, den Unternehmern, den
Kapitalisten, daß sie loslassen
müssen von ihrem Besitz, daß sie
Einrichtungen treffen müssen, durch
welche die große Masse in eine
andere Lage kommt, und dergleichen.
— Da wurden sehr schöne Reden
gehalten aus diesen Tönen heraus.
Dann aber erhob solch einer seine
Stimme, der damals sich gerade
hineinfand in den Sozialismus und
seinen Werdegang, und sagte: Was
reden Sie da, Sie sind ein Kind! Das
ist alles Kinderei, alles Unsinn.
Die Leute, die da Kapitalisten sind,
die Unternehmer sind, das sind alles
arme Hascherl, die wissen nichts
anderes, als was ihnen eingebleut
ist von Generationen her. Wenn die
auch hörten, sie sollten es anders
machen, dann könnten sie es nicht
einmal, denn sie kämen nicht darauf,
wie sie es machen sollten. So etwas
geht gar nicht in ihre Schädel
hinein, daß man etwas anders machen
kann. Man darf nicht die Leute
anklagen, man darf nicht die Leute
moralisch verurteilen, die sind gar
nicht moralisch zu verurteilen; die
Kerle sind da hineingewachsen, diese
armen Hascherl, in das ganze Milieu,
und das inspiriert sie mit den
Ideen, die sie haben. Sie moralisch
anklagen, heißt nichts verstehen von
den Gesetzen der
Menschheitsentwickelung, heißt sich
Illusionen hingeben. Diese Menschen
können niemals wollen, daß die Welt
eine andere Form annimmt. Mit
Entrüstung von ihnen zu sprechen,
ist die pure Kinderei. Das ist alles
notwendig so geworden, und anders
kann das auch wiederum nur durch
Notwendigkeit werden. Seht ihr, mit
solchen kindischen Kerlen, die da
glauben, sie könnten den
Besitzenden, den Kapitalisten
predigen, es solle eine neue
Weltordnung heraufgeführt werden,
mit solchen kindischen Kerlen kann
man nichts anfangen. Mit ihnen ist
keine neue Weltordnung
herbeizuführen. Die geben sich nur
dem Glauben hin, daß man anklagen
kann diese armen Hascherl von
Kapitalisten, daß sie eine andere
Welt machen sollten.
|
Je dois quelque peu
exprimer la chose clairement, de
cela maint est dit en contours
aigus, mais quand même ainsi, que
les discours, dont je parle, vous
pourriez les entendre partout. Si
vous écriviez, vous retoucheriez
cela un peu, écrire un peu
autrement, mais cela reposait à la
base.
|
12
|
Ich muß die Sache
etwas deutlich aussprechen, daher
ist manches in scharfen Konturen
gesagt, aber doch so, daß Sie die
Reden, von denen ich spreche,
durchaus überall hören konnten. Wenn
sie geschrieben wurden, dann wurden
sie ja ein bißchen retuschiert, ein
bißchen anders geschrieben, aber das
lag zugrunde.
|
Alors ils
continuaient à parler : Avec les
gars - ce sont des idéalistes, ils
se représentent le monde au sens
d'une idéologie -, avec eux n'est
rien à commencer. Nous devons nous
remettre à ceux qui n'ont rien, qui
à cause de cela veulent autre chose
par leurs intérêts que ceux qui sont
liés à des intérêts capitalistes. Et
aussi n'aspirerons pas d'un quelque
principe moral à un quelque
changement de la situation de vie,
mais seulement par la convoitise
d'avoir plus qu'ils n'ont, d’avoir
un être-là indépendant. - Cette
manière de penser monta dans les
années quatre-vingt toujours de plus
en plus, de ne plus saisir dans le
sens l'évolution de l'humanité, que
l'être humains individuel est
particulièrement responsable pour ce
qu'il fait, mais qu'il fait, ce
qu'il doit faire à partir de la
situation économique. Le
capitaliste, l'entrepreneur
épuise/éreinte les autres dans la
plus haute non culpabilité. Celui
qui est prolétaire ne révolutionnera
pas à partir d'un principe moral,
mais en toute non culpabilité d'une
nécessité humaine, et ceux qui
prennent des mains les moyens de
production, le capital, à ceux qui
justement l'on. Cela doit se jouer
comme une nécessité historique. -
Cette manière de penser monta.
|
13
|
Dann redeten sie
weiter: Mit den Kerlen — das sind
Idealisten, die stellen sich die
Welt im Sinne einer Ideologie vor —,
mit denen ist nichts anzufangen. Wir
müssen uns auf diejenigen verlassen,
die nichts haben, die daher aus
ihren Interessen etwas anderes
wollen als die, die mit
kapitalistischen Interessen
verbunden sind. Und auch nicht aus
irgendeinem moralischen Grundsatz
werden die eine Änderung der
Lebenslage anstreben, sondern nur
aus Begehrlichkeit, mehr zu haben
als sie haben, ein unabhängiges
Dasein zu haben. — Diese Denkweise
kam in den achtziger Jahren immer
mehr und mehr herauf, die
Menschheitsentwickelung nicht mehr
im Sinne aufzufassen, daß einem der
einzelne Mensch besonders
verantwortlich ist für das, was er
tut, sondern daß er aus der
wirtschaftlichen Lage heraus tut,
was er tun muß. Der Kapitalist, der
Unternehmer schindet die anderen in
höchster Unschuld. Derjenige, der
Proletarier ist, der wird nicht aus
einem sittlichen Grundsatz, sondern
in aller Unschuld aus einer
menschlichen Notwendigkeit heraus
revolutionieren, und denjenigen die
Produktionsmittel, das Kapital aus
den Händen nehmen, die es eben
haben. Das muß sich abspielen als
eine geschichtliche Notwendigkeit. —
Diese Denkweise kam herauf.
|
Maintenant
voyez-vous, c'était en fait en
premier en 1891 aux jours du parti à
Erfurt qu'alors tout le
Lassalianisme, qui était justement
quand même encore basé sur la raison
des humains, passa dans la croyance
au dit « Programme
d'Erfurt », par lequel fut
décidé de faire du marxisme la
vision officielle du prolétariat.
Parcourez les programmes des jours
de parti de Gotha, de Eisenach, là
vous trouverez deux exigences comme
vrai exigences prolétariennes des
temps d'alors, qui étaient encore
pendantes au Lassalisme. La première
exigence était la
suppression/l'abolition des rapports
de salaire, la deuxième exigence
était le placement politique égal de
tous les humains, l'abolition de
tous les privilèges politiques.
Toutes les exigences prolétariennes
allèrent sur ces deux exigences
jusqu'au années quatre-vingt-dix,
jusqu'au jour de parti d'Erfurt, qui
apporta le grand revirement.
Contemplez une fois exactement ces
deux exigences et comparez les avec
les exigences principales du jour de
parti d'Erfurt.
|
14
|
Nun sehen Sie, es war
eigentlich erst im Jahre 1891 auf
dem Erfurter Parteitag, als dann
aller Lassallianismus, der eben doch
noch auf die Einsicht der Menschen
basiert war, überging in den Glauben
an das sogenannte «Erfurter
Programm», welches bestimmt war, den
Marxismus zur offiziellen Anschauung
des Proletariats zu machen. Lesen
Sie die Programme des Gothaer, des
Eisenacher Parteitages durch, da
werden Sie zwei Forderungen finden
als echt proletarische Forderungen
der damaligen Zeit, die noch
zusammenhängen mit Lassallianismus.
Die erste Forderung war die
Abschaffung des Lohnverhältnisses,
die zweite Forderung war die
politische Gleichstellung aller
Menschen, die Abschaffung aller
politischen Vorrechte. Auf diese
beiden Forderungen gingen alle
proletarischen Forderungen aus bis
zu den neunziger Jahren, bis zu dem
Erfurter Parteitag, der den großen
Umschwung brachte. Schauen Sie
einmal diese beiden Forderungen
genau an und vergleichen Sie sie mit
den Hauptforderungen des Erfurter
Parteitages.
|
Quelles sont
maintenant les exigences principales
du jour de parti d'Erfurt ? Ce sont
: transfert de la propriété privée
des moyens de production dans la
propriété communautaire,
administration de toutes les
fabrications de biens, de toutes
productions par une sorte de grande
coopérative, dans laquelle l'État
jusqu'à présent a à se transformer.
Comparez le programme de jadis,
lequel était le programme
prolétarien des années quatre-vingt,
avec ce qui est provenu du programme
de parti d'Erfurt et existe depuis
les années quatre-vingt-dix, ainsi
vous direz, dans les vieux programme
de Gotha et Eisenach sont encore des
exigences purement humaines, les
exigences du socialisme : égalité
politique de tous les humains,
abolition des rapports de salaire
indignes/dégradants. Au début des
années quatre-vingt-dix agit ce que
je vous ai caractérisé comme la
mentalité qui est montée au cours
des années quatre-vingt. Là ce qui
est encore plus une exigence
d'humanité, a été transformé en une
pure exigence économique. Là vous ne
lisez plus de l'idéal d'abolir le
rapport de salaire, la vous lisez
seulement d'exigences économiques.
|
15
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Welches sind nun die
Hauptforderungen des Erfurter
Parteitages? Es sind: Überführung
des Privateigentums an
Produktionsmitteln in das
gemeinschaftliche Eigentum,
Verwaltung aller Gütererzeugung,
aller Produktion durch eine Art
große Genossenschaft, in welche sich
umzuwandeln hat der bisherige Staat.
Vergleichen Sie das ehemalige
Programm, welches das proletarische
Programm der achtziger Jahre war,
mit demjenigen, was aus dem Erfurter
Parteiprogramm hervorgegangen ist
und seit den neunziger Jahren
existiert, so werden Sie sagen, im
alten Gothaer und Eisenacher
Programm sind noch rein menschliche
Forderungen, die Forderungen des
Sozialismus: politische Gleichheit
aller Menschen, Abschaffung des
entwürdigenden Lohnverhältnisses. Im
Anfang der neunziger Jahre hat schon
gewirkt dasjenige, was ich Ihnen
charakterisiert habe als die
Gesinnung, die im Laufe der
achtziger Jahre heraufgekommen ist.
Da ist verwandelt worden das, was
noch mehr Menschheitsforderung ist,
in eine rein wirtschaftliche
Forderung. Da lesen Sie nichts mehr
von dem Ideal, das Lohnverhältnis
abzuschaffen, da lesen Sie nur von
Wirtschaftsforderungen.
|
Maintenant,
voyez-vous, ces choses pendent
ensemble avec la formation
progressive de l'idée qu'on avait
sur l'amener extérieur d'un meilleur
contexte social de l'humanité. Il a
aussi été dit souvent par de tels
gens, qui avaient encore des idéaux
: en quoi cela nuit-il donc quand on
frappe tout court et petit, il doit
donc être amené un autre ordre, donc
une révolution doit venir. Tout
devra être frappé court et petit, le
grand chambardement ( NDT
Kladderadatsch) doit venir, car de
cela ne peut que sortir un meilleur
ordre de société, maintes gens
disaient encore cela dans les années
quatre-vingt, qui étaient de bons
socialistes idéalistes. A ceux ci
fût répondu par les autres, qui se
tenaient sur les hauteurs du temps,
qui étaient devenu les dirigeants,
ceux qui maintenant, comme je
disais, sont enterrés, ils disaient
: tout cela n'a aucun sens, de
telles révolutions politiques sont
dépourvues de sens. La seule chose
qui a sens, c'est que nous laissions
le capitalisme à lui-même. Nous
voyons donc, jadis il y avait
seulement de petits capitalistes,
alors ce sont devenus des grands,
ils se sont mis ensemble avec
d'autres, sont devenus des groupes
de capitalistes. Les capitalistes se
sont toujours plus concentrés. Nous
sommes dans ce processus, que les
capitaux seront toujours de plus en
plus concentrés. Alors viendra le
temps où en fait seront seulement
quelque peu disponibles de grand
trusts, des consortium capitalistes.
Alors il sera seulement encore
nécessaire que le prolétariat, comme
la classe non possédante, un beau
jour de manière toute paisible, sur
chemins parlementaires transfère la
possession de capitaux, le moyen de
production en possession commune.
Cela pourra bien être fait, mais on
doit attendre. Jusque là les choses
doivent se développer. Le
capitalisme, qui sans cela est un
enfant non coupable, il ne peut rien
pour ce qu'il est tortionnaire des
humains, la nécessité historique
apporte cela vers en haut. Mais il
prépare aussi, il concentre les
capitaux. Ils sont déjà bien
ensemble, alors il n'auront besoin
que d'être repris dans la
collectivité. Pas par révolution
rapide, mais lente évolution !
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16
|
Nun sehen Sie, diese
Sachen hängen dann zusammen mit dem
allmählichen Ausbilden der Idee, die
man hatte über die äußerliche
Herbeiführung eines besseren
sozialen Zustandes der Menschheit.
Es ist auch oftmals von solchen
Leuten, die noch Ideale hatten,
gesagt worden: Was schadet es denn,
wenn man alles kurz und klein
schlägt, es muß ja eine andere
Ordnung herbeigeführt werden, also
muß eine Revolution kommen. Es muß
alles kurz und klein geschlagen
werden, es muß der große
Kladderadatsch kommen, denn daraus
kann nur eine bessere
Gesellschaftsordnung entstehen, das
sagten noch manche Leute in den
achtziger Jahren, die gute
idealistische Sozialisten waren.
Denen wurde geantwortet von den
anderen, die auf der Höhe der Zeit
standen, die die Führer geworden
waren, diejenigen, die jetzt, wie
ich sagte, begraben sind, sie
sagten: Das hat alles keinen Sinn,
solche plötzlichen Revolutionen sind
sinnlos. Das einzige, was Sinn hat,
das ist, daß wir den Kapitalismus
sich selber überlassen. Wir sehen
ja, früher gab es nur kleine
Kapitalisten, dann sind es große
geworden, sie haben sich
zusammengetan mit anderen, sind zu
Kapitalistengruppen geworden. Die
Kapitalien haben sich immer mehr
konzentriert. In diesem Prozeß sind
wir drinnen, daß die Kapitalien
immer mehr und mehr konzentriert
werden. Dann wird die Zeit kommen,
wo eigentlich nur noch einige wenige
große kapitalistische Trusts,
Konsortien vorhanden sind. Dann wird
es nur noch notwendig sein, daß das
Proletariat, als die nichtbesitzende
Klasse, eines schönen Tages auf ganz
friedliche Weise, auf
parlamentarischem Wege den
Kapitalistenbesitz, die
Produktionsmittel überführt in den
Gemeinschaftsbesitz. Das kann ganz
gut gemacht werden, aber man muß
abwarten. Bis dahin müssen sich die
Dinge entwickeln. Der Kapitalismus,
der ohnedies ein unschuldiges Kind
ist, er kann nichts dafür, daß er
menschenschinderisch ist, das bringt
die geschichtliche Notwendigkeit
herauf. Er arbeitet aber auch vor,
er konzentriert die Kapitalien. Sie
sind dann schön beieinander, dann
brauchen sie nur übernommen zu
werden in die Allgemeinheit. Nichts
von rascher Revolution, sondern
langsame Entwickelung!
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Voyez-vous, le secret
de la façon de voir, le secret
public de la façon de voir, qui
repose là, à la base, a donc
bellement expliqué dans les années
quatre-vingt-dix. Il a dit :
pourquoi révolutions rapides ? Ce
qui se passe lentement sous le
développement/l'évolution du
capitalisme récent, cet
amassement/ameutement des capitaux,
ce concentrer des capitaux, tout
cela travaille donc pour nous. Nous
n'avons pas besoin d'établir d’abord
une collectivité, les capitalistes
font déjà cela. Nous avons seulement
besoin de la transférer dans la
possession prolétarienne. Par cela
les rôles se sont en fait échangés,
dit Engels. Nous, qui représentons
le prolétariat, n'avons pas du tout
à nous plaindre sur l'évolution, les
autres ont à se plaindre. Car les
gars, qui sont aujourd'hui dans les
cercles des gens possédants, ils
doivent se dire : nous
collectionnons/accumulons les
capitaux, mais nous les accumulons
pour les autres. Voyez, les gars
doivent en fait se faire du soucis
de perdre leurs capitaux. Ils
reçoivent des joues émaciées, ils
deviendrons maigres de ces soucis,
qui devraient être là. Nous
prospérons tout de suite comme
socialistes dans cette évolution.
Nous recevons, dit Engels, des
muscles rebondis et des joues
pleines et ressemblons à la vie
éternelle. Engels dit cela dans une
introduction qu'il a écrit dans les
années quatre-vingt-dix, dans
laquelle il caractérisa, comme est
entièrement correct ce qui se
développe là vers dehors et comment
on aurait seulement besoin
d'attendre l'évolution qui en fait
sera soignée d’elle-même par le
capitalisme, qui alors mue en ce que
je vous ai exposé : dans le
transfert de ce que le capitalisme à
concentrer d'abord, dans la
propriété commune de ceux qui jusque
là n'ont rien eu. C'était aussi en
fait l'ambiance, dans laquelle le
vingtième siècle a été pénétrer par
les cercles dirigeants du
prolétariat. Et c'est ainsi que les
gens ont pensé, surtout depuis
l'époque où le marxisme n'était plus
pris comme il l'était dans les
années 1990, mais où il était, comme
on disait, en cours de révision,
quand les révisionnistes sont
apparus, comme ceux qui sont encore
en vie mais qui sont des vieux comme
Amber, par exemple. C'est alors que
les révisionnistes sont arrivés. Ils
ont dit que l'ensemble du
développement peut être encouragé un
peu, parce que si les travailleurs
travaillent jusqu'à ce que les
capitalistes aient tout raclé, ils
souffriront encore de difficultés au
préalable, ils n'ont rien, surtout
dans la vieillesse. Puis ils ont
fait des assurances et ainsi de
suite. Maintenant bien, mais
surtout, ils ont vu que ce que les
classes dirigeantes avaient comme
institutions dans la vie politique,
cela aussi était approprié. Vous
savez, c'est ainsi que la vie
syndicale est née. Et au sein du
parti socialiste, ce furent les deux
directions très différentes : le
vrai parti syndical et le vrai,
comme on disait à l'époque, parti
politique. Le parti politique était
plus terre à terre, une révolution
soudaine ne servait à rien, le
développement devait avoir lieu
comme je viens de le décrire. Tout
doit donc être préparé pour le
moment où le capitalisme sera
suffisamment concentré et où le
prolétariat aura une majorité dans
les parlements. Tout doit continuer
par voie parlementaire, en
s'appropriant la majorité, de sorte
que lorsque les moyens de production
seront transférés à la propriété
commune, la majorité sera là pour ce
transfert. Dans ce groupe de gens,
qui tenaient nommément tout du parti
politique, il on ne tenait pas
beaucoup du mouvement syndical à la
fin du XIXe siècle. Celui-ci
s’engageait en ce temps justement
pour ce qu’ainsi que s’établisse une
sorte de compétition subordonnée
entre lui et les entrepreneurs afin
d'obtenir de temps en temps toujours
de nouveau des augmentations de
salaire et choses semblables
similaires de la part des
entreprises. En bref, on se plaçait
ainsi qu’on imitait ce système de
négociations mutuelles tel qu’il
existe entre les cercles dirigeants,
guidants eux-mêmes, afin de
l'étendre aussi au rapport entre les
cercles dirigeants et le
prolétariat. Vous savez donc que les
représentants du système politique
socialiste actuel ont accusé ceux
qui sont ensuite devenus les plus
bourgeois parmi le mouvement
syndical. Et à la fin des années 90
et au début du XXe siècle, on
pouvait voir partout chez ceux qui
étaient plus orientés sur le système
politique, le grand mépris pour ces
gens qui s’étaient complètement
affuttés par/sur la vie syndicale,
comme nommément les imprimeurs, par
exemple, qui avaient formé un
système complètement différent
jusqu’à l'extrême d’après la vie
syndicale.
|
17
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Sehen Sie, das
Geheimnis der Anschauung, das
öffentliche Geheimnis der
Anschauung, das da zugrunde liegt,
hat ja in den neunziger Jahren
Engels schön auseinandergesetzt. Er
hat gesagt: Wozu schnelle
Revolutionen? Dasjenige, was langsam
geschieht unter der Entwickelung des
neueren Kapitalismus, dieses
Zusammenrotten der Kapitalien,
dieses Konzentrieren der Kapitalien,
das arbeitet ja alles für uns. Wir
brauchen nicht erst eine
Gemeinsamkeit herzustellen, die
Kapitalisten machen das schon. Wir
brauchen es nur überzuführen in den
proletarischen Besitz. Daher haben
sich eigentlich die Rollen, sagt
Engels, vertauscht. Wir, die wir das
Proletariat vertreten, haben uns ja
gar nicht zu beklagen über die
Entwickelung, die anderen haben sich
zu beklagen. Denn die Kerle, die
heute in den Kreisen der besitzenden
Leute sind, die müssen sich sagen:
Wir sammeln die Kapitalien an, aber
für die anderen sammeln wir sie an.
Seht, die Kerle müssen sich
eigentlich sorgen, daß sie ihre
Kapitalien verlieren. Die kriegen
eingefallene Backen, die werden dürr
von diesen Sorgen, was da werden
soll. Wir gedeihen gerade als
Sozialisten sehr gut in dieser
Entwickelung. Wir kriegen, sagt
Engels, pralle Muskeln und volle
Backen und sehen aus wie das ewige
Leben. Das sagt Engels in einer
Einleitung, die er in den neunziger
Jahren schrieb, indem er
charakterisierte, wie es ganz recht
ist, was sich da herausentwickelt,
und wie man nur abzuwarten brauchte
die Entwickelung, die eigentlich
durch den Kapitalismus von selber
besorgt wird, der dann einmündet in
das, was ich Ihnen dargestellt habe:
in die Überführung desjenigen, was
der Kapitalismus erst konzentriert
hat, in den Gemeinbesitz derjenigen,
die bisher nichts gehabt haben. Das
war auch eigentlich die Stimmung, in
der das zwanzigste Jahrhundert von
den führenden Kreisen des
Proletariats betreten worden ist.
Und so hat man denn gedacht,
besonders seit der Zeit, seit der
Marxismus nicht mehr so genommen
worden ist wie in den neunziger
Jahren, sondern als er, wie man
sagte, einer Revision unterzogen
worden ist, als die Revisionisten
auftraten, als diejenigen, die noch
leben, aber alte Leute sind wie zum
Beispiel Bernstein. Da kamen die
Revisionisten. Die sagten, man kann
die ganze Entwickelung etwas
fördern, denn wenn die Arbeiter bloß
arbeiten, bis die Kapitalisten alles
zusammengescharrt haben, werden sie
vorher doch Not leiden, sie haben
namentlich im Alter nichts. Da
wurden dann Versicherungen gemacht
und so weiter. Nun schön, aber vor
allen Dingen sah man darauf, daß man
dasjenige, was die führenden Klassen
hatten als Einrichtungen im
politischen Leben, daß man sich das
auch aneignete. Sie wissen, dadurch
entstand namentlich das
gewerkschaftliche Leben. Und
innerhalb der sozialistischen Partei
waren das die zwei stark
divergierenden Richtungen: die
ausgesprochene Gewerkschaftspartei
und die eigentliche, wie man damals
sagte, politische Partei. Die
politische Partei stand mehr auf dem
Boden, eine plötzliche Revolution
nütze nichts, die Entwickelung müsse
so vor sich gehen, wie ich es eben
beschrieben habe. Daher handelt es
sich darum, daß alles vorbereitet
wird auf den einen Zeitpunkt, wo der
Kapitalismus genügend konzentriert
ist und das Proletariat in den
Parlamenten die Majorität hat. Es
muß alles auf dem Wege des
Parlamentarismus, der Aneignung der
Majorität fortgetrieben werden,
damit an dem Zeitpunkte, wo die
Produktionsmittel in den
Gemeinbesitz übernommen werden, auch
die Majorität für diese Überführung
da ist. In dieser Gruppe von Leuten,
die namentlich alles von der
politischen Partei hielten, da hielt
man am Ende des neunzehnten
Jahrhunderts nicht sehr viel von der
gewerkschaftlichen Bewegung. Diese
setzte sich in jener Zeit eben dafür
ein, so eine Art Wettkampf
untergeordneter Art zwischen sich
und den Unternehmern einzurichten,
um von Zeit zu Zeit immer wieder von
den Unternehmungen Lohnerhöhungen
und ähnliche Dinge herauszubekommen.
Kurz, man stellte sich so ein, daß
man nachmachte jenes System
gegenseitiger Verhandlungen, wie es
unter den leitenden, führenden
Kreisen untereinander selbst
vorhanden ist, daß man dieses auch
ausdehnte auf das Verhältnis
zwischen den leitenden Kreisen und
dem Proletariat. Sie wissen ja, daß
ganz besonders angeklagt wurden von
den Vertretern des eigentlichen
politischen sozialistischen Systems
diejenigen, die dann am meisten
bürgerlich wurden unter der
Gewerkschaftsbewegung. Und am Ende
der neunziger Jahre und am Anfang
des zwanzigsten Jahrhunderts konnte
man überall sehen bei denjenigen,
die mehr auf das politische System
eingerichtet waren, die große
Verachtung für jene Leute, die sich
ganz eingefuchst hatten auf das
gewerkschaftliche Leben, wie zum
Beispiel namentlich die Buchdrucker,
die ein ganz anderes System nach dem
gewerkschaftlichen Leben wiederum
bis zum Extrem ausgebildet hatten.
|
Il s'agissait de deux
directions très strictement séparées
dans la vie sociale : les
syndicalistes et ceux qui étaient
plus enclins, comme ils le disaient,
au parti politique. Et à l’intérieur
des syndicats, les imprimeurs de
l'association des imprimeurs étaient
donc les garçons modèles, ces
garçons modèles qui avaient acquis
la pleine reconnaissance des cercles
bourgeois. Et je crois que justement
ainsi qu’on avait eu une certaine
peur, une certaine inquiétude à
l'égard du parti politique
socialiste, on a vu peu à peu
arriver avec une grande satisfaction
des gens aussi braves que ceux de
l'association des imprimeurs. De
ceux-ci, on se disait : "Ils
s’embourgeoisent, avec eux, on peut
toujours négocier, ça va très bien.
Quand ils augmentent avec leurs
salaires, alors nous augmentons avec
nos prix, que nous exigeons. Cela
va. Et, n’est-ce pas, pour les
années suivantes, cela alla aussi,
et les gens ne pensent aussi pas à
plus. Là, on était donc très
satisfaits de cette formation
exemplaire du développement
syndical. Eh bien, si je laisse de
côté certaines choses, qui sont plus
nuancées, on peut dire que ces deux
directions se sont alors plus ou
moins développés jusqu'à l'époque où
elles ont été surprises par le
désastre de la guerre mondiale. Mais
malheureusement, les gens n'ont pas
tiré de cette catastrophe de la
guerre mondiale toutes les leçons
qui auraient dû être tirées en ce
qui concerne la question sociale.
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18
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Das waren zwei ganz
streng voneinander geschiedene
Richtungen im sozialen Leben: die
Gewerkschafter und diejenigen, die
mehr der politischen Partei, wie man
sagte, zuneigten. Und innerhalb der
Gewerkschaften waren ja die
Buchdrucker im Buchdruckerverband
geradezu die Musterknaben;
diejenigen Musterknaben, die sich ja
auch die volle Anerkennung der
bürgerlichen Kreise erworben haben.
Und ich glaube, daß ebenso, wie man
eine gewisse Angst gehabt hat, eine
gewisse Sorge gehabt hat über die
politische sozialistische Partei, so
hat man nach und nach mit großer
Befriedigung heraufkommen sehen
solche braven Leute wie die Leute im
Buchdruckerverband. Von denen sagte
man sich: Die verbürgerlichen sich,
mit denen kann man immer verhandeln,
das geht ganz gut. Wenn die
aufschlagen mit ihren Löhnen, dann
schlagen wir auf mit unseren
Preisen, die wir fordern. Das geht.
Und, nicht wahr, für die nächsten
Jahre ging es auch, und für weiteres
denken die Leute ja auch nicht. Also
da war man mit dieser musterhaften
Ausbildung der gewerkschaftlichen
Entwickelung sehr zufrieden. Nun ja,
wenn ich einiges auslasse, was mehr
Nuancen sind, kann man sagen, daß
sich dann diese beiden Richtungen
mehr oder weniger herausgebildet
haben bis in die Zeiten, die dann
überrascht worden sind von der
Weltkriegskatastrophe. Aber da haben
ja die Leute leider von dieser
Weltkriegskatastrophe nicht alles
gelernt, was eigentlich hätte auch
mit Bezug auf die soziale Frage
gelernt werden sollen.
|
Dès que l'on regarde
maintenant les conditions/rapports
dans l'est de l’Europe de, en Europe
centrale, quand on fait abstraction
du véritable monde anglo-américain
et aussi en partie du monde romain,
quand l'on se limite à l'Europe
centrale et orientale, on peut dire
que rien n'est en fait devenu
juste/correct avec l'histoire, que
l'on a toujours définie ainsi : les
capitales/capitaux se concentrent,
alors on aura la majorité dans les
parlements, alors les
capitales/capitaux seront
transférées dans la possession de la
communauté et ainsi de suite. - La
catastrophe de la guerre mondiale a
fait en sorte que l'on ne peut pas
s'y attendre aussi facilement
aujourd'hui. Ceux qui s'attendaient
à une sorte de révolution étaient
souvent décrits comme des enfants.
Mais au fond, que s'est-il passé au
cours des quatre ou cinq dernières
années ? Gardons très clairement
devant les yeux ce qui s'est passé.
N'est-ce pas, vous l’avez souvent
entendu ce qui s'est passé au cours
des quatre ou cinq dernières années
: En juillet 1914, les gouvernements
sont devenus un peu tordus, ou très
tordus, et ont stressés les gens
dans la guerre mondiale. Là les gens
on cru qu'il y avait une guerre
mondiale, des batailles ont eu lieu,
bien qu'il y ait eu quelque chose de
tout à fait différent avec les
moyens de guerre modernes, avec les
moyens de machines, que dans les
guerres précédentes. Il n'y avait
aucune possibilité que quiconque
devienne un général en chef
particulièrement célèbre, car
finalement, il importait seulement
qu'une partie dispose de la plus
grande quantité de munitions et
d'autres moyens de conduite de
guerre, qu'une partie produise les
moyens mécaniques de guerre mieux
que l'autre, ou qu'elle découvre un
gaz et du genre que les autres
n'avaient pas. D'abord l'un d'eux a
gagné, puis l'autre a découvert
quelque chose, puis le premier
encore ; le tout était une terrible
conduite mécanique de guerre. Et
tout ce qui a été dit sur ce qui
s'est passé ici et là du côté des
humains, cela s'est passé sous
l'influence de la phrase, c'était
absolument Phrase. Et peu à peu,
l'humanité moderne envisagera aussi
en Europe centrale, tout a été fiché
dedans comme phrasé, quand l'un ou
l'autre, qui n'était en fait qu'un
soldat moyen un peu tordu, a été
fait grand général en Europe
centrale. Ces choses sont seulement
devenues possibles que sous
l'influence du phrasé.
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19
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Sobald man nun
betrachtet die Verhältnisse im Osten
von Europa, in Mitteleuropa, wenn
man absieht von der eigentlich
anglo-amerikanischen Welt und auch
zum Teil von der romanischen Welt,
wenn man sich also auf Mittel- und
Osteuropa beschränkt, so kann man
sagen, mit der Geschichte ist
eigentlich nichts Rechtes geworden,
die man immer so definiert hat: die
Kapitalien konzentrieren sich, dann
wird man in Parlamenten die
Majorität haben, dann werden die
Kapitalien in den Besitz der
Gemeinschaft übergeführt werden und
so weiter. — Daß das nicht so glatt
erwartet werden kann heute, dafür
hat die Weltkriegskatastrophe
gesorgt. Diejenigen sind ja oftmals
als kindisch hingestellt worden, die
irgendeine Revolution erwartet
haben. Aber im Grunde genommen, was
ist denn geschehen in den letzten
vier bis fünf Jahren? Halten wir uns
das ganz klar und deutlich vor
Augen, was geschehen ist. Nicht
wahr, Sie haben es ja auch öfter
gehört, was in den letzten vier bis
fünf Jahren geschehen ist: Im Juli
1914 sind die Regierungen ein
bißchen verdreht geworden oder stark
verdreht geworden und haben die
Leute in den Weltkrieg gehetzt. Da
haben die Leute geglaubt, es sei ein
Weltkrieg da, es haben Schlachten
stattgefunden, obwohl mit den
modernen Kriegsmitteln, mit den
Maschinenmitteln etwas ganz anderes
da war als in früheren Kriegen. Es
ist doch keine Möglichkeit
dagewesen, daß irgendeiner ein
besonders berühmter Feldherr wurde,
denn schließlich kam es nur darauf
an, ob eine Partei die größere Menge
an Munition hatte und sonstige
Mittel der Kriegsführung, ob eine
Partei die mechanischen Kriegsmittel
besser herstellte als die andere
oder ein Gas entdeckte und
dergleichen, das die anderen nicht
hatten. Erst siegte der eine, dann
entdeckte der andere wieder etwas,
dann wieder der erste; das Ganze war
eine furchtbar mechanische
Kriegsführung. Und alles das, was
geredet worden ist über dasjenige,
was da und dort geschehen ist von
seiten der Menschen, das war unter
dem Einfluß der Phrase geschehen, es
war durchaus Phrase. Und nach und
nach wird die moderne Menschheit
einsehen auch in Mitteleuropa, was
alles als Phrase drinnengesteckt
hat, wenn der eine oder andere, der
eigentlich nichts anderes war als
ein etwas verdrehter
Durchschnittssoldat, zu einem großen
Feldherrn gemacht worden ist in
Mitteleuropa. Diese Dinge sind nur
unter dem Einfluß der Phrase möglich
geworden.
|
Mais que s'est-il
donc passé en réalité ? Les gens ne
l’ont pas remarqué avant les
événements extérieurs : en réalité,
tandis que les gens croyaient qu'une
guerre mondiale était conduite - qui
n'était en fait qu'un masque - en
réalité, une révolution s’est
déroulée. En réalité, la révolution
a eu lieu au cours de ces quatre ou
cinq années. Cela les gens ne le
savent pas aujourd'hui, pas encore,
ils ne réalisent encore pas que la
révolution s’est déroulée. La guerre
est le côté extérieur, le masque ;
la vérité est que la révolution
s’est déroulée. Et parce que la
révolution s’est déroulée, la
société d'Europe centrale et
orientale est aujourd'hui dans une
tout autre constitution et on ne
peut rien commencer avec ce que les
gens avaient pensé pour des
situations antérieures. Aujourd'hui,
il est nécessaire de réorganiser
complètement toutes les pensées
qu’on s’est faites
autrefois/auparavant, de sorte qu’on
pense les choses d'une manière
totalement nouvelle. Et c'est ce qui
a été tenté avec le livre « Die
Kernpunkte der sozialen Frage »
(Les points essentiels de la
question sociale), de calculer
correctement avec la situation dans
laquelle nous somme arrivés au
travers des événements les plus
jeunes. Il n'est donc pas étonnant
que les personnes qui ne peuvent pas
nous suivre assez rapidement dans
les partis socialistes opposent à ce
livre malentendu après malentendu.
Si les gens se mettaient à éprouver
seulement un peu leurs propres
pensées, à éprouver ce qu'ils disent
qu’ils le veulent, alors ils
verraient comment ils vivent sous
l'influence des idées qu'ils
s’étaient faites jusqu'en 1914.
C'est la vieille habitude.
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20
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Was ist denn aber in
Wirklichkeit geschehen? Das haben
die Leute vor den äußeren
Ereignissen nicht gemerkt: In
Wirklichkeit hat sich, während die
Leute glaubten, daß ein Weltkrieg
geführt worden ist — der eigentlich
nur eine Maske war —, in
Wirklichkeit hat sich eine
Revolution vollzogen. In
Wirklichkeit ist die Revolution
geschehen in diesen vier bis fünf
Jahren. Das wissen die Leute heute
noch nicht, das beachten sie heute
noch nicht, daß sich in Wirklichkeit
die Revolution vollzogen hat. Der
Krieg ist die Außenseite, die Maske;
die Wahrheit ist die, daß sich die
Revolution vollzogen hat. Und weil
sich die Revolution vollzogen hat,
ist heute die Gesellschaft Mittel-
und Osteuropas in einer ganz anderen
Verfassung, und man kann nichts
anfangen mit dem, was die Leute
bedacht hatten für frühere Lagen.
Heute ist es notwendig, daß all die
Gedanken, die man sich früher
gemacht hat, ganz neu geordnet
werden, daß man ganz neu über die
Dinge denkt. Und das ist versucht
worden mit dem Buche «Die Kernpunkte
der sozialen Frage», ganz richtig zu
rechnen mit der Lage, in die wir
gekommen sind durch die
allerjüngsten Ereignisse. Daher ist
es kein Wunder, daß die Menschen,
die in den sozialistischen Parteien
nicht schnell genug mitkommen
können, diesem Buch Mißverständnis
über Mißverständnis entgegenbringen.
Wenn die Menschen nur einmal sich
darauf einließen, ihre eigenen
Gedanken ein bißchen zu prüfen,
dasjenige zu prüfen, wovon sie
sagen, daß sie es wollen, dann
würden sie sehen, wie sie leben
unter dem Einfluß der Ideen, die sie
sich bis zum Jahre 1914 gemacht
haben. Das ist die alte Gewohnheit.
|
Ces idées, que l'on
avait jusqu'en 1914, sont tellement
ancrées/frayées dans l'environnement
des gens qu'elles ne peuvent plus en
sortir maintenant. Et quelle en est
la conséquence ? La conséquence est
que, bien qu'une nouvelle action
soit nécessaire aujourd'hui, bien
que la révolution ait eu lieu en
Europe centrale et orientale, bien
qu'aujourd'hui nous ayons besoin
d’accomplir ne reconstruiction non
pas en fonction de vieilles idées,
mais en fonction de nouvelles idées
- les gens prêchent les vieilles
idées tout de même. Et que sont les
partis aujourd'hui, y compris les
partis socialistes ? Les partis
socialistes sont aussi ceux qui
continuent à prêcher tel ou tel
évangile socialiste à l'ancienne,
comme ils ont prêché tel ou tel
évangile socialiste jusqu'en juillet
1914 ; car il n'y a pas de
différence entre ces programmes de
partis et les précédents, tout au
plus la différence qui vient de
l'extérieur. Pour celui qui connaît
les choses, pour lui, il y a
terriblement peu de choses
nouvelles, oui, rien de nouveau du
tout, de dit dans les différents
groupements de partis. Les anciens
rossignols/gardiens des magasins de
la pensée sont aujourd'hui débités.
Maintenant, il y a un peu une
différence : quand on a une
bouilloire/seau en cuivre et que
vous frappez dessus, alors ça sonne
; si on frappe exactement pareil sur
un tonneau en bois, alors ça sonne
autrement. Mais les coups peuvent
être tout à fait les mêmes. Cela
dépend alors de ce que sonne
autrement, ce sur quoi on frappe.
C'est ainsi que les gens
d'aujourd'hui tapotent leur
programme de parti ; ce qui est
contenu dans ces anciens programmes
de parti, c'est en fait l'ancien
gardien de boutique de parti, juste
parce qu'il y a des conditions
sociales différentes maintenant, ça
sonne un peu différent aujourd'hui,
comme une bouilloire en cuivre et un
baril en bois. Quand le Parti
socialiste indépendant ou la
majorité des socialistes ou des
communistes parlent, ce sont de
vieilles phrases de parti, et cela
sonne différemment parce qu'il y a
une bouilloire en cuivre et un
tonneau en bois. La vérité est que,
dans de nombreux domaines, on n'a
rien appris, rien du tout. Mais il
s’agit qu’on apprenne quelque chose,
que cette terrible guerre mondiale,
comme vous l'appelez, qui est en
fait une révolution mondiale, vous
dise quelque chose.
|
21
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Diese Ideen, die man
bis 1914 gehabt hat, die haben sich
so eingefressen in die Umgebung der
Menschen, daß sie jetzt nicht wieder
herauskommen. Und was ist die Folge?
Die Folge ist, daß, trotzdem heute
ein neues Handeln notwendig ist,
trotzdem sich die Revolution
vollzogen hat in Ost- und
Mitteleuropa, trotzdem wir heute
notwendig haben, einen Aufbau zu
vollziehen nicht nach alten Ideen,
sondern nach neuen Ideen — die Leute
gleichwohl die alten Ideen predigen.
Und was sind heute die Parteien,
auch die sozialistischen Parteien?
Die sozialistischen Parteien sind
auch diejenigen, die in der alten
Weise, wie sie bis zum Juli 1914
gepredigt haben dieses oder jenes
sozialistische Evangelium, auch
heute weiter predigen; denn ein
Unterschied ist bei diesen
Parteiprogrammen nicht gegenüber den
früheren, höchstens der Unterschied,
der von außen kommt. Für den, der
die Dinge kennt, für den wird in der
einzelnen Parteigruppierung
furchtbar wenig Neues, ja, gar
nichts Neues gesagt. Die alten
Ladenhüter von Gedanken werden heute
verzapft. Nun ja, es ist ja ein
bißchen ein Unterschied: Wenn man
einen kupfernen Kessel hat und
klopft daran, dann klingt es; klopft
man genauso auf ein hölzernes Faß,
dann klingt es anders. Aber das
Klopfen kann ganz dasselbe sein. Es
hängt dann von dem ab, daß es anders
klingt, worauf man klopft. So ist
es, wenn heute die Leute ihre
Parteiprogramme verzapfen; das, was
in diesen alten Parteiprogrammen
enthalten ist, das ist eigentlich
der alte Parteiladenhüter, nur weil
jetzt andere soziale Verhältnisse da
sind, klingt es heute etwas anders,
so wie bei einem kupfernen Kessel
und bei einem hölzernen Faß. Wenn
die Unabhängige Sozialistische
Partei oder die Mehrheitssozialisten
oder die Kommunisten reden, sie
reden eben alte Parteiphrasen, und
es klingt anders, weil ein kupferner
Kessel und ein hölzernes Faß da ist.
In Wahrheit hat man auf vielen
Seiten eben gar, gar nichts gelernt.
Aber darauf kommt es an, daß man
etwas lernt, daß einem dieser
furchtbare Weltkrieg, wie man ihn
nennt, der aber eigentlich eine
Weltrevolution ist, irgend etwas
sagt.
|
Et là, on peut
vraiment déjà dire : dans les masses
les plus larges, on est prêts à
entendre quelque chose de nouveau.
Mais avec les larges masses, c'est
comme ça : là est écouté ce que
disent les dirigeants. Il y a là une
bonne compréhension, un bon sens/une
bonne raison analytique saine dans
les larges masses
intactes/non-déformées, et on
pouvait en fait toujours compter sur
de la compréhension quand on propose
quelque chose de contemporain,
quelque chose de juste, dans le
meilleur sens du terme contemporain.
Cela est à reconduire en partie au
fait que les masses sont
intactes/non-déformées. Mais
aussitôt que les humains se mettent
en route pour la formation, que l’on
peut avoir depuis trois ou quatre
siècles, cette qualité pleine de
divin d'être non-déformé s'arrête.
Si nous regardons ce qu'est
l'actuelle éducation bourgeoise, de
l'école primaire jusqu'à
l'université - et le pire arrivera
si l'école socialiste
uniforme/unitaire est fondée
maintenant, alors tout ce qui a été
commis par l'école primaire
bourgeoise sera présent/disponible
dans la plus grande mesure - : ce
qui est débité dans les écoles, cela
déforme les têtes, cela les rend
étrangères à la vie. Et on doit
sortir de tout ce truc, on doit
vraiment se placer sur ses propres
jambes dans la vie spirituelle, si
l'on veut sortir de cette
déformation. Mais voyez-vous, les
grands et les petits dirigeants
prolétariens sont devenus (ce qu’ils
sont) par cette déformation. Ils ont
dû se l'acquérir par cette
éducation/formation ; cette
éducation/formation est fichée dans
nos écoles et dans les écrits
populaires, elle est fichée dedans
partout. Et là, on commence alors à
avoir un cerveau tellement desséché
qu'il n'est plus accessible pour les
faits. Mais on en reste à des
programmes des partis et des
opinions que l’on s’est greffés et
martelés. Alors, même la révolution
mondiale peut venir, on siffle
toujours les anciens programmes.
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22
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Und da kann man
wirklich schon sagen: In den
breitesten Massen ist man
vorbereitet darauf, etwas Neues zu
hören. Aber bei den breiten Massen
ist das so: Da wird zugehört dem,
was die Führer sagen. Es ist ein
gutes Verständnis da, ein guter
gesunder Menschenverstand in den
breiten, unverbildeten Massen, und
man konnte eigentlich immer auf
Verständnis rechnen, wenn man etwas
Zeitgemäßes, etwas richtig, im
besten Sinne des Wortes zeitgemäß zu
Nennendes vorbringt. Das ist zum
Teil darauf zurückzuführen, daß die
Massen unverbildet sind. Aber sobald
sich die Menschen in die Art der
Schulung hineinbegeben, die man
haben kann seit den letzten drei bis
vier Jahrhunderten, da hört diese
gottvolle Eigenschaft des
Unverbildetseins auf. Wenn man
dasjenige, was die heutige
bürgerliche Schulbildung ist, von
der Volksschule bis hinauf zur
Universität, betrachtet — und am
ärgsten wird es sein, wenn jetzt die
sozialistische Einheitsschule
gegründet wird, da wird alles im
größten Maße vorhanden sein, was von
der bürgerlichen Volksschule
verbrochen worden ist —: Was da
verzapft wird in den Schulen, das
verbildet die Köpfe, das macht sie
dem Leben fremd. Und man muß aus dem
ganzen Zeug herauskommen, muß sich
wirklich im geistigen Leben auf
eigene Beine stellen, wenn man aus
dieser Verbildung herauskommen will.
Aber sehen Sie, durch diese
Verbildung sind die großen und
kleinen proletarischen Führer
geworden. Sie mußten es sich durch
diese Bildung aneignen; diese
Bildung steckt in unseren Schulen
und in den populären Schriften,
überall steckt sie drinnen. Und da
fängt man dann an, so ein
vertrocknetes Gehirn zu kriegen,
nicht mehr für die Tatsachen
zugänglich zu sein. Sondern bei
Parteiprogrammen und Meinungen, die
man sich eingepfropft und
eingehämmert hat, bei denen bleibt
man stehen. Da kann dann selbst die
Weltrevolution kommen, man pfeift
immer die alten Programme darauf
los.
|
Vous voyez, ce destin
a été essentiellement vécu ce qui a
été voulu avec ce livre « Les
points essentiels de la question
sociale » et les conférences
dans de nombreuses directions. Là a
été une fois vraiment compté avec ce
dont le prolétariat a absolument
besoin aujourd'hui, de ce qui est
nécessaire à partir de la situation
de l'époque. Au début, on a aussi
compris cela, mais alors, ceux qui
sont les dirigeants du prolétariat
dans les différents groupes de
partis ne l'ont pas compris.
C'est-à-dire que je ne veux pas être
trop injuste et je ne veux pas faire
pression sur la vérité ; je ne veux
pas dire que ces dirigeants, par
exemple, ne comprennent pas ce
livre, parce que je ne peux pas
supposer qu'ils l'ont lu, qu'ils le
connaissent. Je ne prétendrais pas
quelque chose de correct si je
disais : ils ne peuvent pas
comprendre le livre. Mais ils ne
peuvent absolument pas du tout se
décider à comprendre, que quelque
chose d'autre que ce qu'ils pensent
depuis des décennies devrait être
nécessaire. Leur cerveau est devenu
trop sec, trop rigide pour cela. Et
c’est pourquoi ils restent donc
planté à ce qu'ils pensaient depuis
longtemps et pensent que ce qui est
le contraire de toute utopie, serait
une utopie. Car voyez-vous, le livre
compte pleinement avec ce
qu'aujourd'hui on ne peut plus se
mouvoir dans des utopies au sens de
Saint-Simon, Fourier, Proudhon, etc
; mais aussi du fait qu'on ne peut
plus jamais se placer sur la
position : Le
développement/l’évolution se fera
d’elle-même. Car ce que Marx et
Engels ont vu, ce qui s'est
développé, ce dont ils ont tiré
leurs conclusions, on ne peut plus
en tirer des conclusions
aujourd'hui, car ce que la guerre
mondiale a balayé en sa véritable
forme n'est plus là. Celui qui dit
aujourd'hui la même chose que Marx
et Engels dit quelque chose que Marx
n'aurait jamais dit, car il est venu
peur et anxiosité tout de suite
devant ses partisans : En ce qui me
concerne, je ne suis pas marxiste. -
Et aujourd'hui, il dirait : À
l'époque, les faits étaient encore
différents ; là j’ai tiré mes
conclusions de faits qui n'avaient
pas encore été modifiés comme la
guerre mondiale a tout changé.
|
23
|
Sehen Sie, dieses
Schicksal hat im wesentlichen
dasjenige erfahren, was mit diesem
Buche «Die Kernpunkte der sozialen
Frage» und den Vorträgen gewollt
worden ist in vieler Richtung. Da
wurde einmal wirklich mit dem
gerechnet, was heute das Proletariat
unbedingt braucht, was notwendig ist
aus der Zeitlage heraus. Das
verstand man auch anfangs, aber dann
verstanden es diejenigen nicht, die
die Führer des Proletariats in den
verschiedenen Parteigruppierungen
sind. Das heißt, ich will ja nicht
allzu ungerecht sein, und ich will
nicht die Wahrheit pressen; ich will
nicht behaupten, daß zum Beispiel
diese Führer dieses Buch nicht
verstehen; denn ich kann nicht
annehmen, daß sie es gelesen haben,
daß sie es kennen. Ich würde nicht
etwas Richtiges behaupten, wenn ich
sagte: sie können das Buch nicht
verstehen. Aber sie können sich
überhaupt nicht entschließen, das zu
verstehen, daß etwas anderes
notwendig sein soll, als was sie
seit Jahrzehnten denken. Dazu ist
ihr Gehirn zu trocken, zu steif
geworden. Und daher bleiben sie
stehen bei dem, was sie seit langer
Zeit gedacht hatten und finden, daß
dasjenige, was das Gegenteil von
aller Utopie ist, daß das eine
Utopie sei. Denn sehen Sie, das Buch
rechnet voll mit dem, daß man heute
nicht mehr im Sinne der Saint-Simon,
Fourier, Proudhon und so weiter in
Utopien sich bewegen kann; aber auch
damit, daß man nimmermehr sich auf
den Standpunkt stellen kann: Die
Entwickelung wird es schon von
selber geben. Denn das, was Marx und
Engels gesehen haben, was sich
entwickelte, woraus sie ihre
Schlüsse gezogen haben, aus dem kann
man heute nicht mehr Schlüsse
ziehen, denn das hat der Weltkrieg
in seiner wahren Gestalt weggefegt,
das ist nicht mehr da. Wer heute
dasselbe sagt wie Marx und Engels,
der sagt etwas, was Marx niemals
gesagt hätte, denn dem ist angst und
bange geworden gerade vor seinen
Anhängern: Was mich anbetrifft, ich
bin kein Marxist. — Und heute würde
er sagen: Damals waren die Tatsachen
noch andere; da habe ich meine
Schlüsse gezogen aus Tatsachen, die
noch nicht so modifiziert, so
verändert worden sind, wie der
Weltkrieg alles verändert hat.
|
Mais voyez-vous, ces
humains qui ne peuvent rien
apprendre des événements qui,
aujourd'hui, sont de la même
mentalité que les anciens
catholiques avaient envers leurs
évêques et leurs papes, ils ne
peuvent même pas se penser qu'une
telle chose doit être développée
davantage dans le sens des faits,
comme l'est le marxisme. C'est
pourquoi les faits se poursuivent,
et les gens continuent à siffler et
à chuinter encore toujours les mêmes
choses qu'ils sifflaient et chuinter
avant la guerre mondiale. C'est
ainsi que la bourgeoisie le fait,
mais aussi les socialistes. Des
cercles les plus larges le font de
cette façon. Les bourgeois le font,
bien sûr, avec une âme complètement
endormie ; les autres le font de
telle manière qu'ils se tiennent au
milieu de tout cela et voient
l'effondrement, mais ils ne veulent
pas tenir compte des faits qu'il
révèle. Aujourd'hui, nous avons
besoin que quelque chose de nouveau
vienne parmi les humains. C’est
pourquoi, il est donc nécessaire de
comprendre quelque chose qui n'est
pas une utopie, mais qui compte tout
de suite avec les faits. Quand de ce
côté ce qui tient compte des faits
est appelé
obstructionnisme/empêchement de
tourner en rond/propulsion de biais,
on pourrait être en fait satisfait.
Car quand les gens, ce qu'ils font
avancer en ligne droite, l'appellent
la ligne droite, alors, on doit,
pour faire quelque chose de sensé,
tirer dedans la déviance, afin
d'amener le synthétiquement
raisonnable dans une autre
direction.
|
24
|
Aber sehen Sie,
diejenigen Menschen, die nichts
lernen können von den Ereignissen,
die heute von einer Gesinnung sind,
wie die alten Katholiken ihren
Bischöfen und Päpsten gegenüber
waren, die können sich gar nicht
denken, daß so etwas auch
fortentwickelt werden muß im Sinne
der Tatsachen, wie es der Marxismus
ist. Deshalb gehen die Tatsachen vor
sich, und die Leute pfeifen und
fauchen noch immer dasselbe, was sie
gepfiffen und gefaucht haben vor dem
Weltkrieg. So machen es die
Bürgerlichen, aber auch die
Sozialisten. Es machen es die
weitesten Kreise so. Die
Bürgerlichen machen es natürlich
ganz schläfrig, mit völlig
verschlafener Seele, die anderen
machen es so, daß sie allerdings
mitten drinnen stehen und den
Zusammenbruch sehen, daß sie aber
nicht mit den Tatsachen, die sich
dadurch offenbaren, rechnen wollen.
Wir haben eben heute notwendig, daß
etwas Neues unter die Menschen
kommt. Und deshalb ist es nötig, so
etwas zu verstehen, was keine Utopie
ist, sondern was gerade mit den
Tatsachen rechnet. Wenn von jener
Seite dasjenige, was so mit den
Tatsachen rechnet, Quertreiberei
genannt wird, so könnte man
eigentlich ganz zufrieden sein. Denn
wenn die Leute das, was sie vorwärts
treiben in gerader Linie, wenn sie
das die gerade Linie nennen, dann
muß man, um etwas Vernünftiges zu
betreiben, die Quere hineinschießen,
um das Vernünftige in andere
Richtung zu bringen.
|
Mais voyez-vous, ceux
qui voient quand-même encore ce qui
est raisonnable devraient
approfondir ce qui est dit ici. Et
c'est pour cela que ces soirées
peuvent être là.
|
25
|
Aber sehen Sie,
diejenigen, die doch das Vernünftige
noch einsehen, die sollten sich
vertiefen in das, was hier
vorgebracht wird. Und dazu können ja
diese Abende da sein.
|
N’est-ce pas, après
tout, il y a longtemps que l'on
tente de mettre en pratique ce qui a
été tiré des faits, et c'est
pourquoi nous nous réunissons depuis
des semaines - je n'ai pas besoin de
répéter toutes ces choses, vous
pouvez aussi poser des questions ou
discuter du pour et du contre après
cette conférence - pour mettre en
place ce que nous appelons les
conseils d'entreprise. Nous avons
essayé de créer cette compagnie de
conseils d'entreprise à partir des
faits qui sont nécessaires à l'heure
actuelle, de le créer de telle sorte
qu'il provienne de la pure vie de
l’économie, qu'il ne provienne pas
de ce qui ne peut pas être la base
de la vie économique, de la vie
politique. Car quand nous examinons
les faits aujourd'hui, nous devons
nous tenir fermement sur le terrain
représenté ici comme celui de
l'organisme social tri-articulé. Et
celui qui ne veut pas de cette
tri-articulation aujourd'hui agit
contre la nécessité historique de
l’évolution de l’ humanité.
Aujourd'hui, ce doit être ainsi,
comme je l'ai souvent exposé, que la
vie spirituelle soit placée sur
elle-même, que la vie économique
soit placée sur elle-même, que la
vie de droit ou politique soit gérée
démocratiquement. Et dans la vie
économique, le premier début devrait
être de fait une véritable formation
sociale avec les comités
d'entreprise. Mais comment cela
peut-il donc se passer ? Seulement
parce qu’on soulève d'abord la
question : Eh bien, il y a
l'impulsion de l'organisme social
triarticulé, il est nouveau
vis-à-vis de toutes les momies de
partis précédentes ; y a-t-il encore
quelque chose d’autre ? Les idiots
prétendent aujourd'hui que les idées
ne font que bourdonner par l'air. En
écoutant les discussions, elles
apportent toutes sortes de choses
négatives, mais ils n'apportent rien
qui serait à placer à côté de la
tri-articulation de l'organisme
social. C'est tout du wischiwaschi
ce qui vient du côté socialiste, que
les idées sont juste suspendues dans
l'air, comme l'a dit un magazine
nouvellement fondé dans une critique
de la tri-articulation. Il s’agit
que l’on soulève en premier cette
question et la clarifie : N'y a-t-il
rien d'autre ? Alors, on se tient
d'abord à la tri-articulation de
l'organisme social jusqu'à ce qu'on
puisse la réfuter de manière
factuelle, afin de pouvoir placer à
côté des choses équivalentes sur le
plan des faits.
|
26
|
Nicht wahr, es ist ja
längst dasjenige, was da aus den
Tatsachen herausgeholt wird,
versucht worden, in die Praxis
hineinzutragen, und so haben wir uns
seit Wochen versammelt — ich brauche
alle diese Dinge nicht zu
wiederholen, Sie können ja auch im
Anschluß an diesen Vortrag noch
Fragen stellen oder pro und contra
diskutieren —, um das, was wir
Betriebsräteschaft nennen, auf die
Beine zu bringen. Wir haben
versucht, diese Betriebsräteschaft
aus den gegenwärtig notwendigen
Tatsachen heraus zu schaffen,
wirklich so sie zu schaffen, daß sie
aus dem bloßen Wirtschaftsleben
kommen, daß sie nicht kommen aus
dem, was nicht die Grundlage des
Wirtschaftslebens abgeben kann, aus
dem politischen Leben. Denn man muß,
wenn man heute den Tatsachen ins
Auge schaut, streng stehen auf dem
Boden der hier vertreten wird als
der des dreigliedrigen sozialen
Organismus. Und derjenige, der heute
diese Dreigliederung nicht will, der
handelt der geschichtlichen
Notwendigkeit der
Menschheitsentwickelung entgegen.
Heute muß das so sein, wie ich es
oftmals ausgeführt habe: daß das
geistige Leben auf sich gestellt
wird, daß das wirtschaftliche Leben
auf sich gestellt wird, daß das
Rechts- oder politische Leben
demokratisch verwaltet wird. Und im
wirtschaftlichen Leben soll der
erste Anfang zu einer wirklich
sozialen Gestaltung mit den
Betriebsräten gemacht werden.
Wodurch kann aber das nur geschehen?
Nur dadurch, daß man entweder zuerst
die Frage aufstellt: Nun ja, da ist
der Impuls des dreigliedrigen
sozialen Organismus, der ist neu
gegenüber allen früheren
Parteimumien; ist noch etwas anderes
da? Blödlinge behaupten heute, daß
die Ideen nur so durch die Luft
schwirren. Hört man die Diskussionen
an, sie bringen allerlei Negatives,
aber sie bringen nichts, was der
Dreigliederung des sozialen
Organismus an die Seite zu stellen
wäre. Das ist alles Wischiwaschi,
was da von sozialistischer Seite
herkommt, daß die Ideen nur so in
der Luft hängen, wie es gesagt
worden ist in einer neu begründeten
Zeitschrift in einer Besprechung der
Dreigliederung. Es handelt sich
darum, daß man erstens diese Frage
aufwirft und sich darüber klar wird:
Ist nichts anderes da? Dann hält man
sich zunächst an die Dreigliederung
des sozialen Organismus, bis man sie
in sachlicher Weise widerlegen kann,
daß man sachlich Gleichwertiges
daneben stellen kann.
|
05330404405198330071919 Sur les
vieux programmes de parti, on ne
peut plus du tout discuter, la
guerre mondiale en a discuté. Qui a
vraiment de la compréhension,
celui-là sait, que ces vieilles
momies de partis sont vaincues par
la catastrophe de la guerre
mondiale. Mais alors, lorsque l’on
ne peut répondre à cette question
parce que l’on place autre chose à
côté, alors on peut sincèrement,
lorsque l’on veut aller plus loin,
se dire : ainsi, nous travaillons
dans le sens de la tri-articulation
de l’organisme social. Disons-nous
sincèrement : les vieux contextes de
parti ont perdu leur signification.
Il doit être travaillé dans le sens
de la tri-articulation. Lorsque j’ai
parlé avant-hier à Mannheim, se
présenta finalement un Monsieur, qui
disait : ce que Steiner a dit là est
beau, mais pas ce que nous voulons.
Nous ne voulons pas à tous les vieux
partis encore un nouveau parti. Les
gens qui veulent une telle chose,
ils doivent entrer dans les vieux
partis et y œuvrer – je peux
seulement dire là-dessus : j’ai
suivi très exactement la vie
politique depuis longtemps, alors
que le monsieur, qui parla là,
n’était pas encore né. Et j’ai,
malgré que j’ai été rendu familier
dans ma vie avec tout ce qui
fonctionnait socialement comme
force, je n’ai donc jamais œuvré à
l’intérieur d’un quelque parti ou pu
m’y tenir, et il ne me viendrait
pas, maintenant, à la fin de la
sixième décennie de vie, de devenir
n’importe comment un humain de
parti. Je n’aimerai pas avoir à
faire une quelque chose ni avec un
autre parti, ni avec un fondé
moi-même. Donc aussi pas un fondé
par moi-même. Personne n’a besoin de
craindre que soit fondé par moi un
nouveau parti, car que chaque parti
par nécessité naturelle devient
stupide après un temps, je l’ai
appris, tout de suite en ce que je
ne me sois jamais laissé aller avec
un quelconque parti. Et navré, j’ai
appris des gens, qui ne se rendent
pas compte de cela. De ce fait,
personne n’a besoin d’avoir peur
qu’un nouveau parti vienne s’ajouter
aux anciens. C’est pour cela aussi
qu’un nouveau parti n’a pas été
fondé, mais que l’Union pour la
tri-articulation de l’organisme
social s’est formée, autour des
idées de l’organisme tri-articulé –
dont non le caractère utopique, mais
justement le caractère de réalité
soit compris par un nombre d’humains
-, pour représenter ces idées. Les
humains qui envisagent cela, ils
devraient cependant aussi
sincèrement et franchement ce
revendiquer de cela.
04330405405198330071919
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27
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Über die alten
Parteiprogramme kann man nicht mehr
diskutieren, darüber hat der
Weltkrieg diskutiert. Wer wirklich
Verständnis hat, der weiß, daß diese
alten Parteimumien durch die
Weltkriegskatastrophe widerlegt
sind. Dann aber, wenn man diese
Frage nicht dadurch beantworten
kann, daß man etwas anderes daneben
stellt, dann kann man ehrlich, wenn
man weiter gehen will, sich sagen:
Also arbeiten wir im Sinne der
Dreigliederung des sozialen
Organismus. Sagen wir uns ehrlich:
Die alten Parteizusammenhänge haben
ihre Bedeutung verloren. Es muß im
Sinne der Dreigliederung gearbeitet
werden. Als ich vorgestern in
Mannheim gesprochen habe, trat
zuletzt ein Herr auf, der sagte: Was
da der Steiner gesagt hat, ist
schön, aber nicht, was wir wollen.
Wir wollen nicht zu allen alten
Parteien noch eine neue Partei. Die
Leute, die so etwas wollen, die
sollen in die alten Parteien
eintreten und darin wirken. — Ich
konnte darauf nur sagen: Ich habe
das politische Leben längst sehr
genau verfolgt, als der Herr, der da
sprach, noch lange nicht geboren
war. Und ich habe, trotzdem ich mit
allem, was sozial irgendwie als
Kraft funktionierte, bekanntgeworden
bin durch mein Leben, ich habe doch
niemals innerhalb irgend einer
Partei gewirkt oder darinnen stehen
können, und es fällt mir nicht ein,
jetzt, am Ende meines sechsten
Lebensjahrzehnts, irgendwie ein
Parteimensch zu werden. Weder mit
einer anderen Partei noch mit einer
selbstgegründeten möchte ich irgend
etwas zu tun haben. Also auch nicht
mit einer selbstgegründeten. Das
braucht niemand zu fürchten, daß
durch mich eine neue Partei
gegründet wird, denn das, daß jede
Partei durch Naturnotwendigkeit nach
einiger Zeit töricht wird, das habe
ich gelernt, gerade indem ich mich
niemals mit irgend einer Partei
eingelassen habe. Und bedauern habe
ich die Leute gelernt, die das nicht
durchschauen. Daher braucht niemand
zu fürchten, daß zu den alten eine
neue Partei kommt. Deshalb ist auch
nicht eine neue Partei gegründet
worden, sondern der Bund für
Dreigliederung des sozialen
Organismus hat sich
zusammengeschlossen, um die Ideen
des dreigliedrigen Organismus —
deren nicht utopistischer Charakter,
sondern deren Wirklichkeitscharakter
eben doch von einer Anzahl von
Menschen durchschaut wird —, um
diese Ideen zu vertreten. Die
Menschen, die das einsehen, die
sollten aber auch ehrlich und
aufrichtig sich dazu bekennen.
|
Car cela aussi n’a
pas la permission de se
passer : Il y a un morceau de
théâtre, là un coq chante dans
l'aube et toujours quand le coq a
chanté, se lève le soleil.
Maintenant donc, le coq ne peut pas
voir à travers le contexte, c'est
pourquoi il croit que quand il
chante, alors le soleil suit
l'appel, qu'il viendrait parce qu'il
a chanté, il aurait fait que le
soleil se lève. Quand finalement,
ainsi que ce coq qui chante sur le
fumier et veut faire se lever le
soleil, quelqu'un s'adonne à une
illusion dans la vie non sociale,
cela ne fait rien. Mais quand, sous
circonstances, il se passait que
prospère l'idée des conseils
d'entreprise vraiment sur le sol de
la tri-articulation et ces
humains-là, qui soignent cela, par
ce que l'impulsion de l'organisme
tri-articulé a amené cette idée dans
le fleuve, mais alors voudraient
renier quelque peu l'origine et
croient que parce qu'on aurait
chanté, viendraient les conseils
d'entreprise, alors ce serait la
même erreur et d'ailleurs une erreur
très fatale. Cela n'a pas le droit
d'arriver. Ce qui se passe en cette
direction qui a été attaquée ici,
cela n'a pas la permissiont d'être
détaché, cela doit rester en pendant
avec l'impulsion correctement
comprise de la tri-articulation de
l'organisme social.
|
28
|
Denn auch das darf
nicht geschehen: Es gibt ein
Theaterstück, da kräht ein Hahn in
der Früh, und immer wenn der Hahn
gekräht hat, geht die Sonne auf. Nun
ja, der Hahn kann nicht gleich den
Zusammenhang durchschauen, daher
glaubt er, wenn er kräht, dann folge
die Sonne seinem Ruf, sie komme,
weil er gekräht hat, er habe
bewirkt, daß die Sonne aufgehe. Wenn
schließlich jemand im nichtsozialen
Leben, so wie dieser Hahn, der auf
dem Mist kräht und die Sonne
aufgehen machen will, sich einer
solchen Täuschung hingibt, macht es
nichts. Wenn aber unter Umständen es
hier geschehen würde, daß die Idee
der auf dem Boden der Dreigliederung
wirklich wirtschaftlichen
Betriebsräte gedeiht und diejenigen
Menschen, die das pflegen, weil der
Impuls des dreigliedrigen Organismus
diese Idee in Fluß gebracht hat,
dann aber verleugnen wollten etwa
den Ursprung und glauben, weil man
gekräht habe, kämen die
Betriebsräte, dann wäre das derselbe
Irrtum, und zwar ein sehr
verhängnisvoller Irrtum. Das darf
aber nicht kommen. Das, was in
dieser Richtung geschieht, was in
Angriff genommen worden ist hier, es
darf nicht losgelöst werden, es muß
im Zusammenhang bleiben mit dem
richtig verstandenen Impuls der
Dreigliederung des sozialen
Organismus.
|
Ceux qui, dans le
sens de cette impulsion, veulent
réaliser la compagnie des conseils
d'entreprise, ils ne peuvent jamais
s'engager là dessus que, quelque peu
de manière unilatérale, la compagnie
des comité d'entreprise serait
fondée et serait toujours chanté
« conseils d'entreprise,
conseils d'entreprise ». Avec
cela ce n'est pas suffisant. Cela a
seulement un sens quand on
ambitionne en même temps tout ce qui
devrait être ambitionné par
l'impulsion de l'organisme social
tri-articulé. C'est ce qui compte.
Car si vous voulez vraiment
comprendre le contenu de ce livre,
vous devez adopter le point de vue
que l'on peut apprendre des faits
qu’ont offertes les quatre ou cinq
dernières années. Qui voit à travers
ces faits, ils agissent sur lui
comme s’il avait vécu des siècles,
et sur lui, les programmes du parti
agissent ainsi que leurs porteurs
auraient dormis pendant des siècles.
Cela doit être considéré clairement
et sans réserve aujourd'hui.
|
29
|
Diejenigen, die im
Sinne dieses Impulses die
Betriebsräteschaft verwirklichen
wollen, die können sich niemals
darauf einlassen, daß etwa in
einseitiger Weise bloß die
Betriebsräteschaft gegründet würde
und immer gekräht würde
«Betriebsräte, Betriebsräte». Damit
ist es nicht genug. Das hat nur
einen Sinn, wenn man zugleich
anstrebt alles, was durch den Impuls
des dreigliedrigen sozialen
Organismus angestrebt werden soll.
Das ist es, worauf es ankommt. Denn
wollen Sie wirklich verstehen
dasjenige, was in diesem Buche
steht, dann müssen Sie sich auf den
Standpunkt stellen, den man lernen
kann aus den Tatsachen, die die
letzten vier bis fünf Jahre geboten
haben. Wer diese Tatsachen
durchschaut, auf den wirken sie so,
als wenn er Jahrhunderte durchlebt
hätte, und auf den wirken die
Parteiprogramme so, als wenn ihre
Träger Jahrhunderte geschlafen
hätten. Heute muß dieses klar und
rückhaltlos ins Auge gefaßt werden.
|
Ce que je viens de
vous dire, bien sûr, aurait tout
aussi bien pu être écrit dans ce
livre en guise de préface. Ce n'est
que ces derniers mois que nous avons
pu constater à quel point les
programmes des partis sont
actuellement rigides et stériles.
Mais il aurait été utile que ce soit
la préface de ce livre, et je vous
ai raconter aujourd'hui beaucoup de
choses qui n'y figurent pas,
puisqu'il me semble que vous avez
décidé de vous réunir ici pour
étudier comme il se doit les graves
problèmes sociaux d'aujourd'hui, en
rapport avec ce livre. Mais avant
qu’on se mette à cela, on doit se
rendre clair qu’on ne peut pas
continuer à tomber dans l'ancien
style de programmes de partis et de
modèles de partis, mais qu’on doit
se décider à saisir aujourd’hui les
faits conformément à la réalité et
de faire un trait sur tout ce qui ne
compte pas avec ces nouveaux faits.
Ce n'est que par cela que vous
pourrez comprendre correctement ce
qui doit être réalisé, précisément
avec cette impulsion de l'organisme
social tri-articulé. Et vous le
saisirez de la bonne manière lorsque
vous trouverez que chaque phrase est
conquise pour pouvoir devenir un
acte, pouvoir être traduite dans la
réalité immédiate. Et la plupart de
ceux qui disent qu'ils ne
comprennent pas cela ou qu'il s'agit
d'utopies et du genre, il leur
manque simplement le courage, le
cran (der Mut, die Courage), pour
penser si fortement aujourd'hui que
les pensées peuvent intervenir dans
la réalité. Ceux qui crient toujours
(tel un coq) : « dictature du
prolétariat, conquête du pouvoir,
socialisme », ils y pensent le
plus souvent très peu. Il ne peut
donc être intervenu dans la réalité
avec ces modèles de mots. Mais ils
viennent alors et disent que serait
seulement offert quelque chose qui
est une utopie. Cela devient en
premier une utopie dans l'esprit de
gens qui n'y comprennent rien. C'est
pourquoi à ces gens, on devrait
rendre clair, sous une forme
légèrement modifiée, ce que, en
référence à autre chose, Goethe a
dit un jour en riant du
physiologiste Haller, qui était un
scientifique ossifié de la
nature :
|
30
|
Das, was ich Ihnen
jetzt erzählt habe, das hätte ich
natürlich ebensogut als Vorrede in
dieses Buch schreiben können. Allein
man hat ja erst in den letzten
Monaten gesehen, wie steif und
unfruchtbar die Parteiprogramme
gegenwärtig sind. Aber es wäre schon
nützlich, wenn gerade das als
Vorrede in diesem Buche stehen
würde.Vieles, was nicht darin steht,
habe ich Ihnen heute erzählt, da
Sie, wie mir scheint, beschlossen
haben, hier zusammenzukommen, um in
Anknüpfung an dieses Buch die
ernsten sozialen Fragen der
Gegenwart sachgemäß zu studieren.
Aber bevor man sich an das macht,
muß man sich schon klar machen, daß
man nicht forttrotteln kann in dem
alten Stil der Parteiprogramme und
Parteischablonen, sondern daß man
sich dazu entschließen muß, heute
die Tatsachen wirklichkeitsgemäß
anzufassen und einen Strich zu
machen unter alles das, was nicht
rechnet mit diesen neuen Tatsachen.
Nur dadurch werden Sie das, was
erreicht werden soll gerade mit
diesem Impuls vom dreigliedrigen
sozialen Organismus, in der
richtigen Weise auffassen. Und Sie
werden es in der richtigen Weise
auffassen, wenn Sie finden, daß
jeder Satz dazu angetan ist, Tat
werden zu können, umgesetzt werden
zu können in unmittelbare
Wirklichkeit. Und die meisten, die
sagen, sie verstehen das nicht oder
es seien Utopien und dergleichen,
denen fehlt einfach der Mut, die
Courage, heute so stark zu denken,
daß die Gedanken in die Wirklichkeit
eingreifen können. Diejenigen, die
immer krähen: «Diktatur des
Proletariats, Eroberung der Macht,
Sozialismus», die denken zumeist
sehr wenig dabei. Es kann daher mit
diesen Wortschablonen nicht in die
Wirklichkeit eingegriffen werden.
Dann aber kommen sie und sagen, da
wäre nur etwas geboten, was eine
Utopie ist. Eine Utopie wird es erst
in den Köpfen von den Leuten, die
nichts davon verstehen. Deshalb
sollte man diesen Leuten in einer
etwas veränderten Form klarmachen,
was, mit Bezug auf etwas anderes,
Goethe einmal gesagt hat, indem er
gelacht hat über den Physiologen
Haller, der ein verknöcherter
Naturforscher war.
|
Haller avait inventé
le mot :
A l’intérieur de la nature
Aucun esprit créé ne pénètre.
Bienheureux celui à qui elle indique
seulement…
L'enveloppe extérieure !
Goethe a refusé cela, et il a dit :
"A l’intérieur de la nature…
Ô, Philistin ! —
Aucun esprit créé ne pénètre.
Bienheureux celui à qui seulement…
L'enveloppe extérieure indique ! —
J'entends cela répété depuis
soixante ans, je le jure, mais en
secret,
La nature n'a ni noyau
Ni coquille,
Elle est tout à la fois. Teste-toi
seulement le plus souvent si tu
serais noyau ou coquille !
|
31
|
Haller hatte das Wort
geprägt:
Ins Innere der Natur
Die äußere Schale weist!
Dringt kein erschaffner Geist.
Glückselig, wem sie nur
Das widerstrebte Goethe, und er
sagte:
Ins Innere der Natur —
Das hör' ich sechzig Jahre
wiederholen; Ich fluche drauf, aber
verstohlen,
Dringt kein erschaffner Geist.
O, du Philister! —
Glückselig, wem sie nur
Die äußere Schale weist! —
Natur hat weder Kern
Noch Schale,
Alles ist sie mit einem Male. Dich
prüfe du nur allermeist Ob du Kern
oder Schale seist!
|
A ceux qui parlent de
la tri-articulation de l'organisme
social comme d'une utopie, à ceux là
on aimerait aussi dire :
"Examine-toi seulement pour voir si
la chose qui hante ton cerveau est
elle-même une utopie ou une réalité.
Là on trouvera que tous les crieurs
ont surtout des utopies dedans et
c'est pourquoi, dans leur propre
tête, la réalité devient aussi une
utopie ou une idéologie, ou peu
importe comment ils l'appellent
alors. C'est pourquoi il est si
difficile de pénétrer la réalité
aujourd'hui, parce que les gens se
sont ainsi déconstruit l’accès à la
réalité.
|
32
|
Diejenigen, die von
der Dreigliederung des sozialen
Organismus als von einer Utopie
sprechen, zu denen möchte man auch
so sagen: Dich prüfe nur zu
allermeist, ob das in deinem Gehirn
drinnen Spukende selber Utopie oder
Wirklichkeit ist. Da wird man
finden, daß all die Kräher zumeist
Utopien drinnen haben und deshalb
die Wirklichkeit in ihrem eigenen
Kopfe auch eine Utopie wird oder
eine Ideologie, oder wie sie es dann
nennen. Deshalb ist es heute so
schwer, mit der Wirklichkeit
durchzudringen, weil die Leute sich
so verbaut haben den Zugang zu der
Wirklichkeit.
|
Mais nous devons nous
dire que nous devons travailler
sérieusement, sinon nous ne pourrons
pas transférer notre volonté dans
l’acte/le fait. Et il s’agit que
nous transférions notre volonté dans
l’action. Et si nous devions prendre
congé de tout parce que nous le
reconnaîtrions comme une erreur,
ainsi devrions, pour pouvoir passer
du vouloir au faire, quand-même nous
tourner quand-même vers la vérité,
que nous voulons voir se réaliser en
tant que telle. Car rien d'autre ne
peut conduire de la volonté à
l'action que la poursuite téméraire
et courageuse de la vérité. Cela
devrait en fait être écrit comme une
devise, comme un motif, avant les
études de ce soir.
|
33
|
Das aber müssen wir
uns sagen, daß wir ernstlich
arbeiten müssen, sonst werden wir
nicht überführen unser Wollen in die
Tat. Und darauf kommt es an, daß wir
unser Wollen in die Tat überführen.
Und wenn wir von allem Abschied
nehmen müßten, weil wir es als einen
Irrtum erkennen, so müßten wir uns,
um vom Wollen zur Tat kommen zu
können, doch zur Wahrheit wenden,
die wir als solche durchschauen
wollen. Denn nichts anderes kann vom
Wollen zur Tat führen, als das
rücksichtslose, couragierte
Verfolgen der Wahrheit. Das sollte
eigentlich als eine Devise, als ein
Motto, vor die Studien dieses Abends
geschrieben werden.
|
Je voulais vous
donner une préface à ces soirées
d'étude ce soir. J'espère que cet
avant-propos ne vous empêchera pas
de cultiver ces études de telle
sorte qu'enfin, avant qu'il ne soit
trop tard, les pensées qui portent
en elles les germes de l'action
puissent être introduites avec fruit
dans le monde. Après tout, le livre
"Die Kernpunkte der sozialen Frage"
est écrit dans deux directions d'une
manière particulière. Tout d'abord,
il est écrit de telle sorte qu'il
provient en fait entièrement de la
réalité. Maintes gens qui lisent le
livre n'y pensent pas. Je peux aussi
comprendre que cela ne soit pas
pleinement pris en compte
aujourd'hui. J'ai déjà parlé une
fois ici dans ce cercle, mais
n’étaient pas là tous qui sont là
aujourd'hui, comment les gens
pensent maintenant vraiment
aujourd'hui. J'ai nommément indiqué
sur l'exemple du professeur
d'économie nationale, Lujo Brentano,
qui a eu la gentillesse de nous le
fournir dans le numéro précédent des
« pages jaunes ». - Je
veux le répéter brièvement parce que
je veux y rattacher quelque chose.
C'est alors que cette lumière de
l'actuelle économie de peuple à
l'université - il est donc le
premier, pour ainsi dire - a
développé le concept d'entrepreneur
et a tenté de caractériser les
caractéristiques de l'entrepreneur à
partir de sa pensée éclairée. Je
n'ai pas besoin de raconter les
première et deuxième
caractéristiques ; comme troisième
il indique que l'entrepreneur est
celui qui met ses moyens de
production à ses propres risques et
frais au service de l'ordre social.
Il a maintenant ce concept
d'entrepreneur qu'il applique. Il en
arrive à la curieuse conclusion que
le travailleur prolétarien
d'aujourd'hui est en fait aussi un
entrepreneur, car il correspond à
cette conception de l'entrepreneur
par rapport aux première, deuxième
et troisième qualités. En effet, le
travailleur dispose de sa propre
force de travail comme moyen de
production. Dans ce contexte, il se
tourne vers le processus social à
ses propres risques et frais. Ainsi,
cette lumière amène à l'économie de
peuple le concept du preneur de
travail prolétarien très bien
intégré au concept de
l'entrepreneur. - Voyez-vous, ainsi
pensent justement les humains qui se
font des concepts qui n'ont aucun
sens quand devrait être exigé de
concepts qu'ils soient vraiment
applicables à la réalité. Mais aussi
peu que vous pourrez l’accepter
aujourd'hui, on peut dire sans
risque de se tromper que bien plus
de quatre-vingt-dix pour cent de
tout ce qui est enseigné ou imprimé
aujourd'hui opère avec de tels
concepts ; quand on veut les
appliquer à la réalité, ainsi cela
va justement ainsi aussi peu avec le
concept de l'entrepreneur chez Lujo
Brentano. C'est comme ça dans la
science, c'est comme ça dans la
science sociale, c'est ainsi
partout, c'est pourquoi les gens ont
désappris absolument de comprendre
tout ce qui travaille avec des
concept conforme à la réalité.
|
34
|
Ich wollte Ihnen
heute abend eine Vorrede sprechen zu
diesen Studienabenden. Ich hoffe,
daß diese Vorrede Sie nicht abhält,
diese Studien so zu pflegen, daß
endlich wirklich, ehe es zu spät
wird, Gedanken, die Tatenkeime in
sich tragen, sich fruchtbar in die
Welt hineinstellen können. Das Buch
«Die Kernpunkte der sozialen Frage»
ist ja nach zweifacher Richtung in
einer besonderen Art geschrieben.
Erstens ist es so geschrieben, daß
es tatsächlich ganz aus der
Wirklichkeit heraus stammt. Das
bedenken manche Leute nicht, die das
Buch lesen. Ich kann auch begreifen,
daß das heute nicht voll bedacht
wird. Ich habe schon einmal hier in
diesem Kreise, aber es waren nicht
alle die da, die heute da sind,
davon gesprochen, wie nun wirklich
die Leute heute denken. Ich habe
namentlich hingewiesen auf das
Beispiel des Professors der
Nationalökonomie, Lujo Brentano, der
das so nett geliefert hat in der
vorigen Nummer des «Gelben Blattes».
— Ich will es kurz wiederholen, weil
ich daran etwas anknüpfen will. Da
hat diese Leuchte der heutigen
Volkswirtschaftslehre der
Universität — er ist ja der Erste
sozusagen — den Begriff des
Unternehmers entwickelt und hat
versucht, aus seinem erleuchteten
Denken heraus die Merkmale des
Unternehmers zu charakterisieren.
Nun, das erste und zweite Merkmal
brauche ich nicht aufzuzählen; als
drittes gibt er an, daß der
Unternehmer derjenige ist, der seine
Produktionsmittel auf eigene
Rechnung und Gefahr in den Dienst
der sozialen Ordnung stellt. Nun hat
er diesen Begriff des Unternehmers,
den wendet er nun an. Da kommt er zu
dem merkwürdigen Resultat, daß der
proletarische Arbeiter von heute
eigentlich auch ein Unternehmer ist,
denn er entspricht diesem seinem
Begriff des Unternehmers in bezug
auf die erste, zweite und dritte
Eigenschaft. Denn der Arbeiter hat
seine eigene Arbeitskraft als
Produktionsmittel, darüber verfügt
er. In bezug auf diese wendet er
sich an den sozialen Prozeß auf
eigene Rechnung und Gefahr. So
bringt diese Leuchte der
Volkswirtschaft den Begriff des
proletarischen Arbeitnehmers in
seinen Begriff des Unternehmers sehr
gut hinein. — Sehen Sie, so denken
eben die Menschen, die sich Begriffe
machen, die gar keinen Sinn haben,
wenn von Begriffen verlangt werden
soll, daß sie auf die Wirklichkeit
wirklich anwendbar sein sollen. Aber
so wenig Sie das vielleicht auch
heute annehmen werden, man kann
ruhig sagen: Weit über neunzig
Prozent alles desjenigen, was heute
gelehrt oder gedruckt wird, das
operiert mit solchen Begriffen; wenn
man sie anwenden will auf die
Wirklichkeit, so geht es ebensowenig
wie bei Lujo Brentanos Begriff vom
Unternehmer. So ist es in der
Wissenschaft, so ist es in der
Sozialwissenschaft, so ist es
überall, daher haben die Leute
verlernt, überhaupt das zu
verstehen, was mit
wirklichkeitsgemäßen Begriffen
arbeitet.
|
05330409409198330071919Prenez une
fois les bases de la
tri-articulation de l’organisme
social. N'est-ce pas, on peut les
poser des plus différentes manières,
ces bases, parce que la vie a besoin
de beaucoup de bases. Mais une est
celle que l’on sache : dans les
temps récents, cela s’est levé, ce
que l’on pourrait appeler
l’impulsion de la démocratie. La
démocratie doit consister en ce que
chaque humain devenu majeur puisse
établir directement ou indirectement
son rapport à chaque autre humain
devenu majeur dans des parlements
démocratiques. Mais tout de suite
quand on veut sincère et franc
placer cette démocratie dans le
monde, alors on ne peut pas
administrer les affaires
spirituelles dans le sens de cette
démocratie car là devrait pouvoir
décider chaque humain devenu majeur
sur ce qu’il ne comprend pas. Les
affaires spirituelles doivent être
réglées à partir de la
compréhension, cela signifie être
placées sur elle-même, elles ne
peuvent absolument pas être
administrées dans un parlement
démocratique, mais elles doivent
avoir leur propre administration,
qui ne peut être démocratique, mais
celle qui doit ressortir de la
chose. C’est justement ainsi dans la
vie de l’économie. Là, les choses
doivent être administrées de
l’expérience économique et du vivre
à l’intérieur de la vie de
l’économie. C’est pourquoi doivent
être séparées hors du parlement
démocratique la vie de l’économie
d’un côté, la vie de l’esprit de
l’autre.
[fin05330409409198330071919] Il en
résulte l'organisme social
tripartite.
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35
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Nehmen Sie einmal die
Grundlage der Dreigliederung des
sozialen Organismus. Nicht wahr, man
kann sie in der verschiedensten
Weise legen, diese Grundlagen, weil
das Leben viele Grundlagen braucht.
Aber eine ist diese, daß man weiß:
in der neueren Zeit ist das
heraufgezogen, was man nennen könnte
den Impuls der Demokratie. Die
Demokratie muß darin bestehen, daß
jeder mündig gewordene Mensch sein
Rechtsverhältnis mittelbar oder
unmittelbar gegenüber jedem anderen
mündig gewordenen Menschen in
demokratischen Parlamenten
festsetzen kann. Aber gerade wenn
man ehrlich und aufrichtig diese
Demokratie in die Welt setzen will,
dann kann man die geistigen
Angelegenheiten nicht im Sinne
dieser Demokratie verwalten, denn da
würde entscheiden müssen jeder
mündig gewordene Mensch über das,
was er nicht versteht. Die geistigen
Angelegenheiten müssen aus dem
Verständnis heraus geregelt werden,
das heißt auf sich selbst gestellt
werden, sie können also überhaupt
nicht in einem demokratischen
Parlament verwaltet werden, sondern
sie müssen ihre eigene Verwaltung
haben, die nicht demokratisch sein
kann, sondern die aus der Sache
heraus sein muß. Ebenso ist es im
Wirtschaftsleben. Da muß aus der
wirtschaftlichen Erfahrung und dem
Drinnenleben im Wirtschaftsleben die
Sache verwaltet werden. Daher muß
ausgeschieden werden aus dem
demokratischen Parlament das
Wirtschaftsleben auf der einen
Seite, das Geistesleben auf der
anderen Seite. Daraus kommt der
dreigegliederte soziale Organismus.
|
Il y a maintenant le
professeur Heck à Tübingen, j’en ai
déjà parlé, c’est celui qui a dit
qu'on n'avait absolument pas besoin
de consentir à dire que la relation
salariale ordinaire/habituelle, où
l'on est payé pour son travail,
aurait quelque chose de rabaissant
pour le prolétaire, parce que
Caruso, après tout, il se tenait
donc aussi dans le rapport de
salaire, et la différence ne serait
pas fondamentale/principale. Caruso
chante et reçoit son salaire, et le
prolétaire ordinaire travaille et
reçoit aussi son salaire ; et lui,
en tant que professeur, il reçoit
aussi son salaire quand il expose.
La différence entre Caruso et le
prolétaire serait que Caruso reçoit
trente à quarante mille marks pour
une soirée, et le prolétaire un peu
moins. Mais ce ne serait pas une
différence de principe, mais
seulement d'une différence en
rapport à la somme de la
rétribution. Et ainsi, selon ce
professeur plein d'esprit, on n'a
pas besoin de ressentir absolument
quoi que ce soit de dégradant dans
la rétribution. Il ne le ressent
aussi pas comme cela. - Cela
seulement accessoirement. Mais
maintenant, cet ancien professeur a
aussi écrit un long article contre
la tri-articulation. Là, il part de
ce que si nous membrons trois
fois/articulons en trois, alors nous
arrivons à trois parlements. Car là
il dit : Au parlement économique, le
petit artisan ne comprendra pas les
points de vues du grand industriel,
et ainsi de suite. - Là que le bon
professeur s’est fait ses idées sur
la tri-articulation, et c'est contre
ces idées, que je trouve encore plus
stupides que le professeur Heck ne
les trouve - je les critiquerais
aussi en fond et sol (NDT : de
fond en comble?) - il se met en
route contre celle-ci, mais il les a
faites lui-même. Il s'agit nommément
que non trois parlements aillent
côte à côte, mais que soit retirer
ce qui n'appartient à aucun
parlement. Il fait trois parlements
et dit : ça ne va pas ainsi, c'est
ainsi qu’on vit en des concepts
étrangers à la réalité et que nous
jugeons l'autre aussi d’après cela.
|
36
|
Da gibt es nun in
Tübingen, ich habe schon davon
gesprochen, den Professor Heck, das
ist der, der gesagt hat, man brauche
sich durchaus nicht herbeizulassen,
zu sagen, daß das gewöhnliche
Lohnverhältnis, wo man entlohnt wird
für seine Arbeit, etwas
Erniedrigendes hätte für den
Proletarier, denn Caruso, der stehe
ja auch im Lohnverhältnis, und der
Unterschied wäre kein prinzipieller.
Caruso singt und bekommt seinen
Lohn, und der gewöhnliche
Proletarier arbeitet und bekommt
auch seinen Lohn; und er, als
Professor, er bekomme auch, wenn er
vortrage, seinen Lohn. Der
Unterschied zwischen Caruso und dem
Proletarier wäre nur der, daß Caruso
für einen Abend dreißig-bis
vierzigtausend Mark bekommt und der
Proletarier etwas weniger. Aber das
sei kein prinzipieller Unterschied,
sondern nur ein Unterschied in bezug
auf die Summe der Entlohnung. Und so
braucht man, so meint dieser
geistreiche Professor, in der
Entlohnung durchaus nicht etwas
Entwürdigendes zu fühlen. Er fühle
das auch nicht so. — Das nur
nebenbei. Aber nun hat dieser
geschehe Professor auch einen langen
Artikel geschrieben gegen die
Dreigliederung. Da geht er aus
davon: Gliedern wir dreifach, dann
kommen wir ja zu drei Parlamenten.
Und jetzt zeigt er, daß das nicht
geht mit drei Parlamenten. Denn da
sagt er: Im Wirtschaftsparlament
wird der kleine Handwerker nicht
verstehen die Standpunkte des
Großindustriellen und so weiter. —
Da hat sich der gute Professor seine
Ideen über die Dreigliederung
gemacht, und gegen diese Ideen, die
ich noch viel dümmer finde als
Professor Heck sie findet — die
würde ich auch in Grund und Boden
hinein kritisieren —, gegen die geht
er an, aber die hat er selbst
gemacht. Es handelt sich nämlich
darum, daß nicht drei Parlamente
nebeneinander gehen, sondern daß
herausgenommen wird, was in kein
Parlament gehört. Er macht drei
Parlamente und sagt: Das geht
nicht.— So lebt man in
wirklichkeitsfremden Begriffen und
beurteilt das andere auch danach.
|
Or, c'est tout de
suite dans l'économie nationale,
dans la théorie d'économie de
peuple, qu’on emménagés presque
seulement des concepts irréels. Mais
voyez-vous, je ne pourrais
quand-même pas, maintenant que le
temps presse, écrire une
bibliothèque entière où tous les
concepts économiques seraient
expliqués. C’est pourquoi,
naturellement, vous trouvez dans ce
livre une quantité de concepts qui
doivent être discutées conformément
aux choses. J’ai seulement besoin,
par exemple, de rendre attentif à ce
qui suit :
|
37
|
Nun ist gerade in die
Nationalökonomie, in die
Volkswirtschaftslehre, fast nur das
eingezogen, was unwirkliche Begriffe
sind. Aber sehen Sie, ich könnte
doch nicht jetzt, wo die Zeit
drängt, eine ganze Bibliothek
schreiben, worin alle
volkswirtschaftlichen Begriffe
aufgeführt werden. Daher finden sich
natürlich in diesem Buche eine Menge
von Begriffen, die sachgemäß
besprochen werden müssen. Ich
brauche zum Beispiel nur auf
folgendes aufmerksam zu machen:
|
À une époque au-delà
de laquelle nous sommes loin , les
rapports sociaux étaient au fond
créées uniquement et seulement par
la conquête. Un territoire
quelconque était occupé par un
peuple ou une race, un autre peuple
s'introduit et le conquiert. Ces
races ou peuples qui étaient dedans
auparavant ont été rabaissés par
contrainte au travail. Le peuple
conquérant prenait possession du
sol, et par cela était créé un
certain rapport entre les
conquérants et les conquis. Les
conquérants, en étant des
conquérants, avaient le sol en
possession. Par cela, ils étaient
les économiquement forts, les
vaincus étaient les économiquement
faibles. C'est par cela que s'est
développé ce qui est devenu un
rapport de droit. C'est pourquoi,
dans presque toutes les époques
précédentes, dans le devenir
historique on a des rapports de
droit établis par des conquêtes,
c'est-à-dire des privilèges et des
droits de discrimination. Les temps
sont maintenant venus où ne pouvait
plus être conquis librement. Vous
pouvez étudier la différence entre
la conquête libre et la conquête
liée. Quand vous regardez le début
du Moyen Âge, par exemple, comment
certains peuples, les Goths, avaient
traversé au sud, mais dans des
territoires pleinement occupés, ils
ont été amenés à faire quelque chose
de différent en termes d'ordre
social que lorsque les Francs se
sont déplacés vers l'ouest et y ont
trouvé des territoires qui n'étaient
pas pleinement occupés. Cela a
conduit à d'autres droits de
conquête. Dans les temps modernes,
ce ne sont pas seulement les droits
des personnes qui dépendaient de la
terre qui ont été le résultat de la
conquête, mais aussi les droits des
personnes qui avait des possessions,
qui pouvaient désormais s’acquérir
les moyens de production grâce à la
puissance/pouvoir économique. Puis,
à ce que sont les droits fonciers au
sens moderne du terme, s'est ajoutée
la propriété des moyens de
production, c'est-à-dire la
propriété privée de capitaux. Cela a
alors donné des rapports de droits à
partir de rapports économiques. Vous
voyez, les rapports de droit sont
entièrement apparus à partir des
rapports économiques.
|
38
|
In einer Zeit, über
die wir hinaus sind, da entstanden
soziale Verhältnisse im Grunde
genommen einzig und allein durch
Eroberung. Irgend ein Territorium
wurde von einem Volke oder von einer
Rasse besetzt; ein anderes Volk
brach herein und eroberte das
Gebiet. Diejenigen Rassen oder
Völker, die früher drinnen waren,
wurden heruntergedrängt zur Arbeit.
Das erobernde Volk nahm den Boden in
Besitz, und dadurch entstand ein
gewisses Verhältnis zwischen
Eroberern und Eroberten. Die
Eroberer hatten dadurch, daß sie
Eroberer waren, den Boden in Besitz.
Dadurch waren sie die wirtschaftlich
Starken, die Eroberten waren die
wirtschaftlich Schwachen. Dadurch
bildete sich das heraus, was ein
Rechtsverhältnis wurde. Daher hat
man in fast allen älteren Epochen im
geschichtlichen Werden durch
Eroberungen begründete
Rechtsverhältnisse, das heißt:
Vorrechte und
Benachteiligungsrechte. Nun kamen
die Zeiten herbei, in denen nicht
frei erobert werden konnte. Sie
können den Unterschied studieren im
freien und gebundenen Erobern. Wenn
Sie zum Beispiel sich das frühe
Mittelalter ansehen, wie gewisse
Völkerschaften, die Goten,
hinübergedrungen waren nach dem
Süden, aber in vollbesetzte Gebiete,
da wurden sie zu anderem veranlaßt
in bezug auf die soziale Ordnung,
als wenn die Franken nach dem Westen
zogen und dort nicht vollbesetzte
Gebiete fanden. Dadurch entstanden
andere Erobererrechte. In der
neueren Zeit wirkten dann nicht
allein die von Grund und Boden
abhängigen Rechte, welche aus
Eroberungen hervorgegangen sind; es
kamen dazu die Rechte der Menschen,
die Besitz hatten, die jetzt durch
wirtschaftliche Macht sich aneignen
konnten die Produktionsmittel. Da
kam zu dem, was Bodenrecht ist im
heutigen Sinne, der Besitz der
Produktionsmittel, das heißt der
Privatbesitz von Kapitalien dazu.
Das gab dann aus wirtschaftlichen
Verhältnissen heraus
Rechtsverhältnisse. Sie sehen, es
sind die Rechtsverhältnisse ganz
allein aus den wirtschaftlichen
Verhältnissen heraus entstanden.
|
Maintenant les
humains arrivent, ils veulent avoir
les concepts de pouvoir économique,
de la signification économique de
fond et sol, ils veulent avoir les
concepts de moyens d’exploitation,
de moyens de production, de
capitaux, et ainsi de suite. Oui,
mais ils n'ont aucune véritable idée
plus profonde dans le cours des
choses. Ils prennent alors les faits
superficiels et ne vont pas au fond
de ce qui est fiché en réalité
derrière les droits fonciers,
derrière les rapports de pouvoirs en
rapport aux moyens de production. -
Toutes ces choses sont naturellement
prises en considération dans mon
livre. C'est pensé correctement.
C’est, quand sera parlé de droits,
parlé à partir de la conscience de
comment le droit est né au fil des
siècles ; quand sera parlé de
capital, parlé de la conscience, de
comment le capital est devenu. Là,
il est soigneusement évité
d'appliquer un concept qui n'est pas
complètement saisit à partir de
l’origine. C’est pourquoi ces
concepts se comportent différemment
de ceux des actuels manuels
ordinaires d’enseignement. Mais
quelque chose d’autre est pris aussi
pris en considération.
|
39
|
Nun kommen die
Menschen, sie wollen die Begriffe
von wirtschaftlicher Macht, von der
wirtschaftlichen Bedeutung des Grund
und Bodens, sie wollen die Begriffe
der Betriebsmittel, der
Produktionsmittel, der Kapitalien
haben und so weiter. Ja, aber sie
haben keine wirklich tiefere
Einsicht in den Gang der Dinge. Da
nehmen sie dann die oberflächlichen
Tatsachen und kommen nicht darauf,
was eigentlich hinter den
Bodenrechten, hinter den
Machtverhältnissen in bezug auf die
Produktionsmittel steckt. — Alle
diese Dinge sind natürlich in meinem
Buche berücksichtigt. Das ist
richtig gedacht. Da ist, wenn von
Rechten gesprochen wird, aus dem
Bewußtsein heraus gesprochen, wie
das Recht durch Jahrhunderte
hindurch entstanden ist; wenn von
Kapital gesprochen wird,
herausgesprochen aus dem Bewußtsein,
wie das Kapital geworden ist. Da ist
sorgfältig vermieden, einen Begriff
anzuwenden, der nicht vollständig
aus der Entstehung heraus gefaßt
ist. Daher nehmen sich diese
Begriffe anders aus als in den
gewöhnlichen heutigen Lehrbüchern.
Aber auch noch etwas anderes ist
berücksichtigt.
|
Prenons un certain
fait. N'est-ce pas, le
protestantisme est une fois apparu.
Dans les livres d'histoire, c’est
très souvent raconter ainsi que le
Tetzel se déplaçait à l’intérieur de
l’Europe centrale et que les gens
étaient indignés de la vente
d'indulgences et du genre. Mais ce
n'est pas tout, ce n'est qu'une vue
de surface. L'essentiel est qu'il y
avait une banque à Gênes, au nom de
laquelle, et non pas au nom du pape,
ce vendeur d'indulgence parcourait
l'Allemagne, car cette banque avait
accordé au pape des crédits pour ses
autres besoins. Toute l'histoire
était une entreprise capitaliste. A
cet exemple d'une entreprise
capitaliste du commerce des
indulgences, où justement aussi a
été commercé même avec du spirituel;
à cet exemple vous pouvez étudier,
ou mieux dit, lorsqu’on commence à
étudier là, on arrive
progressivement sur ce que,
finalement, toute la puissance/le
pouvoir du capital revient/reconduit
à la supériorité du spirituel. Et
c'est ainsi. Si vous étudiez comment
le capital est réellement arrivé à
son pouvoir, vous constaterez
partout la supériorité du spirituel.
N'est-ce pas, celui qui est malin,
qui est ingénieux, a plus de pouvoir
que celui qui n'est pas malin, qui
n'est pas ingénieux. Et de cette
façon, à juste titre, mais aussi
sans justification, une grande
partie de ce qui est un
rassemblement du capital. Cela doit
être considéré dans l'examen du
concept de capital. Lors de telles
études réelles on en vient à ce que
le capital repose sur le déploiement
du pouvoir spirituel, et que, d'un
autre côté, le pouvoir de l'ancien
esprit théocratique s’est ajouté aux
droits fonciers, aux droits des
conquérants. C'est de la
vieille/ancienne église qu'est parti
beaucoup de ce qui est ensuite passé
dans le capitalisme moderne. Il y a
un lien/pendant secret entre le
pouvoir capitaliste moderne et le
pouvoir de la vieille/l’ancienne
église. Et tout cela a fusionné en
un embrouillamini dans l'État
moderne de pouvoir. Là dedans vous
trouverez les restes ultimes de
l'ancienne théocratie, les restes
ultimes des anciennes conquêtes. Et
finalement, les conquêtes modernes
s’ajoutèrent, et la conquête la plus
moderne devrait maintenant être la
conquête de l'État par le
socialisme. Mais ainsi on n'a pas la
permission de faire dans la réalité.
Il doit devenir quelque chose de
nouveau qui met complètement fin à
ces vieux concepts et impulsions.
C’est pourquoi il s’agira que lors
de ces études nous nous occupions
aussi des concepts qui reposent à la
base ici. Aujourd'hui, nous devons
donner à tous ceux qui veulent
parler de questions sociales une
image claire de ce qui est droit, de
ce qui est pouvoir et de ce qui est
réellement un bien, un bien sous
forme de marchandises et du genre.
C'est dans ce domaine que les plus
grandes erreurs sont commises. Par
exemple, je veux attirer l'attention
sur un pointoù, si vous n'y prêtez
pas attention, vous allez mal
comprendre une grande partie de ce
qui se trouve dans mon livre.
|
40
|
Nehmen wir eine
bestimmte Tatsache. Nicht wahr, der
Protestantismus ist einmal
entstanden. In den Geschichtsbüchern
wird es ja sehr häufig so erzählt,
daß der Tetzel herumgezogen ist
innerhalb Mitteleuropas, und daß die
Leute entrüstet waren über den
Ablaßverkauf und dergleichen. Aber
das war es nicht allein, das ist nur
die Oberflächenansicht. Die
Hauptsache, die dahinter stak, war
die Tatsache, daß es in Genua ein
Bankhaus gab, in dessen Auftrag,
nicht im Auftrag des Papstes, dieser
Ablaßkrämer in Deutschland herumzog,
denn dieses Bankhaus hatte dem Papst
für seine anderen Bedürfnisse den
Kredit gewährt. Die ganze Geschichte
war eine kapitalistische
Unternehmung. An diesem Beispiel
einer kapitalistischen Unternehmung
des Ablaßhandels, wo eben auch mit
Geistigem sogar gehandelt worden
ist, an diesem Beispiel können Sie
studieren, oder besser gesagt, wenn
man da anfängt zu studieren, kommt
man allmählich darauf, daß
schließlich alle Kapitalmacht
zurückgeht auf die Übermacht des
Geistigen. Und so ist es. Studieren
Sie, wie das Kapital eigentlich zu
seiner Macht gekommen ist, so finden
Sie überall die Übermacht des
Geistigen. Nicht wahr, wer schlau
ist, wer findig ist, der hat eine
größere Macht als derjenige, der
nicht schlau, der nicht findig ist.
Und auf diese Art entsteht
gerechtfertigter-, aber auch
ungerechtfertigterweise vieles, was
Zusammenscharrung des Kapitals ist.
Das muß berücksichtigt werden, wenn
man ins Auge faßt den
Kapitalbegriff. Bei solchen realen
Studien kommt man dahinter, daß
Kapital auf Entfaltung der geistigen
Macht beruht, und daß zu den Grund-
und Bodenrechten, zu den
Erobererrechten, von anderer Seite
hinzugekommen ist die Macht des
alten theokratischen Geistes. Von
der alten Kirche ist viel von dem
ausgegangen, was dann übergegangen
ist eigentlich in den modernen
Kapitalismus. Es gibt einen geheimen
Zusammenhang zwischen der modernen
kapitalistischen Macht und der Macht
der alten Kirche. Und das alles hat
sich in einem Kuddelmuddel
zusammengezogen in den modernen
Machtstaat. Da drinnen finden Sie
die Überreste der alten Theokratie,
die Überreste der alten Eroberungen.
Und schließlich kamen die modernen
Eroberungen dazu, und die
allermodernste Eroberung soll jetzt
die Eroberung des Staates durch den
Sozialismus sein. Aber so darf man
es in Wirklichkeit nicht machen. Es
muß etwas Neues werden, was mit
diesen alten Begriffen und Impulsen
vollständig aufräumt. Daher wird es
darauf ankommen, daß wir uns bei
diesen Studien auch befassen mit den
Begriffen, die hier zugrunde liegen.
Wir müssen heute jedem, der über
soziale Sachen reden will, genau
Aufschluß geben darüber, was Recht
ist, was Macht ist und was in
Wirklichkeit ein Gut ist, ein Gut in
Form von Waren und dergleichen. Auf
diesem Gebiet werden die größten
Fehler gemacht. Ich will zum
Beispiel auf einen aufmerksam
machen, wenn Sie darauf nicht
aufmerksam sind, werden Sie vieles
in meinem Buche mißverstehen.
|
Il règne aujourd'hui
très souvent l'idée que les
marchandises sont du travail stocké,
que le capital est aussi du travail
stocké. - Vous pouvez dire qu'il est
inoffensif/anodin d'avoir de tels
concepts. Ce n'est pas anodin, car
de tels concepts empoisonnent
l'ensemble de la pensée sociale. -
Qu'en est-il en fait du travail, du
travail en tant qu’application de
force de travail ? Oui, cela se
comporte ainsi, qu'il y a une grande
différence, par exemple, si j'épuise
ma force musculaire physique en
faisant du sport, ou si je coupe du
bois. Quand je fais du sport,
j'utilise ma force musculaire
physique, et je peux tout aussi bien
devenir fatigué et devoir de nouveau
remplacer ma force musculaire comme
quelqu'un qui coupe du bois. Je peux
appliquer la même quantité de
travail au sport qu'à la coupe du
bois. La différence n'est pas
qu'elle doit être remplacée ; bien
sûr que la force de travail doit
être remplacée, mais la différence
est que la force de travail est
utilisée uniquement pour moi, au
sens égoïste, et l'autre au sens
social pour la société. C'est la
fonction sociale qui distingue ces
choses. Si je dis maintenant que
quelque chose est stocké dans le
travail, je ne prends pas en compte
le fait que le travail cesse d'être
à l'intérieur de quelque chose au
moment où il n'y a plus de travail.
Je ne peux pas dire que le capital
est du travail stocké -, mais je
dois dire : le travail n'est là
que tant qu'il est effectué.
|
41
|
Es herrscht heute
vielfach die Ansicht, daß Ware
aufgespeicherte Arbeit ist, daß auch
Kapital aufgespeicherte Arbeit ist.
— Sie können sagen, es sei harmlos,
solche Begriffe zu haben. Es ist
nicht harmlos, denn solche Begriffe
vergiften das ganze soziale Denken.
— Wie ist es eigentlich mit der
Arbeit, Arbeit als Aufwendung von
Arbeitskraft? Ja, das verhält sich
so, daß ein großer Unterschied ist,
ob ich zum Beispiel meine physische
Muskelkraft abnütze, indem ich Sport
treibe, oder ob ich Holz hacke. Wenn
ich Sport treibe, da nütze ich meine
physische Muskelkraft ab, und ich
kann geradeso müde werden und meine
Muskelkraft wieder ersetzen müssen
wie einer, der Holz hackt. Dieselbe
Menge von Arbeit kann ich anwenden
auf den Sport wie auf das
Holzhacken. Der Unterschied ist
nicht da in bezug darauf, daß sie
wieder ersetzt werden muß; die
Arbeitskraft muß natürlich ersetzt
werden, sondern der Unterschied
besteht darin, daß die eine
Arbeitskraft angewendet wird nur für
mich, im egoistischen Sinn, die
andere im sozialen Sinn für die
Gesellschaft. Durch die soziale
Funktion unterscheiden sich diese
Dinge. Sage ich jetzt, irgend etwas
ist aufgespeicherte Arbeit, so
berücksichtige ich nicht, daß die
Arbeit eigentlich aufhört, in
irgendeiner Sache drinnen zu sein in
dem Augenblick, wo nicht mehr
gearbeitet wird. Nicht kann ich
sagen: Das Kapital ist
aufgespeicherte Arbeit —, sondern
ich muß sagen: Die Arbeit ist nur so
lange da, als sie verrichtet wird.
|
Mais dans notre ordre
social actuel, le capital conserve
le pouvoir de faire appel à nouveau
au travail à tout moment. Ce n'est
pas dans ce que Marx pense que le
capital est un travail stocké que
repose la chose fatale, mais dans
l'institution que le capital donne
le pouvoir de mettre à son service,
toujours à nouveau, du nouveau
travail, non pas du travail stocké,
mais du nouveau travail. Beaucoup
dépend de cela. Beaucoup continuera
à dépendre du fait que l'on en
arrive à des concepts clairs sur ces
choses, qui prennent pied sur la
réalité. Et c'est à partir de tels
concepts, qui sont maintenant
complètement fichés dans la réalité,
que mon livre procède. Cela ne
compte pas avec de tels concepts qui
furent très utiles pour l'éducation
du prolétariat. Aujourd'hui, où on
devrait construire quelque chose,
ces concepts n'ont plus de sens.
|
42
|
Aber in unserer
heutigen sozialen Ordnung behält das
Kapital die Macht, die Arbeit
jederzeit wiederum aufzurufen. Nicht
in dem, was Marx meint, daß Kapital
aufgespeicherte Arbeit ist, liegt
das Verhängnisvolle, sondern in der
Einrichtung, daß Kapital die Macht
gibt, neue Arbeit, nicht
aufgespeicherte Arbeit, sondern neue
Arbeit immer wiederum in seinen
Dienst zu stellen. Davon hängt viel
ab. Davon wird weiter viel abhängen,
daß man zu klaren, in der
Wirklichkeit fußenden Begriffen über
diese Dinge kommt. Und von solchen
Begriffen, die nun ganz drinnen
stecken in der Wirklichkeit, geht
dieses mein Buch aus. Das rechnet
nicht mit solchen Begriffen, die
ganz nützlich waren für die
Erziehung des Proletariats. Heute,
wo man etwas bauen soll, haben diese
Begriffe keinen Sinn mehr.
|
Voyez-vous, quand je
dis que le capital est du travail
stocké -, c'est bon pour l'éducation
du prolétariat. Il a eu les
sentiments qu'il devait avoir. Là,
il ne s’agissait pas que le concept
soit fondamentalement erroné. On
peut aussi éduquer avec des concepts
fondamentalement erronés. Mais
construire quelque chose on peut
seulement avec des concepts
corrects. C'est pourquoi nous avons
besoin aujourd'hui de concepts
corrects dans tous les domaines de
l'économie de peuple et nous ne
pouvons pas continuer à travailler
avec des concepts erronés. Je ne dis
pas par frivolité, que l'on peut
aussi éduquer avec des concepts
erronés, mais par principe général
d'éducation. Quand vous racontez des
contes aux enfants , vous ne voulez
aussi pas construire quelque chose
avec ces choses que vous développez
là. Dans l'éducation, quelque chose
d’autre vient en considération que
la construction dans la réalité
physique. Là, doit être travailler
avec de vrais concepts/des concepts
réels. Quelque chose comme :
« Le capital est un travail
stocké », ce n'est pas un
concept. Le capital est pouvoir et
accorde du pouvoir de placer à son
service, à tout moment, du travail
apparaissant à neuf. C’est un
concept réel avec une logique de
faits. Dans ces domaines, on doit
travailler avec des concepts réels.
C'est ce qu'on essaie de faire avec
ces choses. C'est pourquoi je crois
que beaucoup de ce qui ne figure pas
dedans en définition des concepts,
en caractéristiques des concepts,
devra être élaboré. Et quiconque
pourra ensuite contribuer à
l'élaboration de ce, ce qui est
nécessaire pour comprendre ce qu'est
le mode de pensée, la base de ce
livre, contribuera très bien à ces
soirées d'étude.
|
43
|
Sehen Sie, wenn ich
sage: Kapital ist aufgespeicherte
Arbeit —, so ist das gut für die
Erziehung des Proletariats. Es bekam
die Gefühle, die es bekommen sollte.
Da kam es nicht darauf an, daß der
Begriff grundfalsch ist. Erziehen
kann man auch mit grundfalschen
Begriffen. Aber etwas aufbauen, das
kann man nur mit richtigen
Begriffen. Daher brauchen wir heute
auf allen Gebieten der
Volkswirtschaft richtige Begriffe
und können nicht weiter mit falschen
Begriffen arbeiten. Das sage ich
nicht aus Frivolität, daß man auch
mit falschen Begriffen erziehen
kann, sondern aus allgemeinen
Erziehungsgrundsätzen heraus. Wenn
Sie Kindern Märchen erzählen, wollen
Sie auch nicht mit diesen Dingen,
die Sie da entwickeln, etwas
aufbauen. Bei der Erziehung kommt
etwas anderes in Betracht, als in
Betracht kommt beim Aufbauen in der
physischen Wirklichkeit. Da muß mit
wirklichen Begriffen gearbeitet
werden. So etwas wie: «Kapital ist
aufgespeicherte Arbeit», das ist
kein Begriff. Kapital ist Macht und
verleiht Macht, jederzeit neu
entstehende Arbeit in seinen Dienst
zu stellen. Das ist ein wirklicher
Begriff mit Tatsachenlogik. Mit
wahren Begriffen muß man arbeiten
auf diesen Gebieten. Das ist
versucht mit diesen Dingen. Daher
glaube ich, daß viel von dem, was da
nicht drinnensteht an Definition der
Begriffe, an Charakteristik der
Begriffe, erarbeitet werden muß. Und
wer dann dazu beitragen kann, daß
dies erarbeitet wird, was man
braucht, um das zu verstehen, was
die Denkweise, die Grundlage dieses
Buches ist, der wird sehr Gutes
beitragen zu diesen Studienabenden.
|
Il s’agit donc très
particulièrement que ce qui - oui,
n'est-ce pas, on devrait écrire un
lexique si l'on voulait rendre tous
les termes clairs -, mais ce qui est
maintenant « capital »,
cela pourra être réglé dans une
telle soirée d'étude. Car sans qu’on
ait aujourd'hui des concepts clairs
: qu'est-ce qu’en fait le capital ?
Qu'est-ce qui est marchandise ?
Qu'est-ce que le travail ? Qu'est-ce
que le droit ? - sans ces concepts,
on ne va pas plus loin. Et ces
concepts sont entièrement confus
dans les cercles les plus larges, il
doivent avant toutes choses être
rectifiés.
|
44
|
Also darauf kommt es
ganz besonders an, daß dasjenige,
was — ja, nicht wahr, man müßte ein
Lexikon schreiben, wenn man alle
Begriffe klarmachen wollte —, aber
was jetzt «Kapital» ist, das kann an
einem solchen Studienabend erledigt
werden. Denn ohne daß man heute klar
begriffen hat: Was ist eigentlich
Kapital? Was ist Ware? Was ist
Arbeit? Was ist Recht? — ohne diese
Begriffe kommt man nicht weiter. Und
diese Begriffe sind ganz konfus in
den weitesten Kreisen, sie müssen
vor allen Dingen richtiggestellt
werden.
|
En introduction
à l’étude des
« fondements »
Du socialisme idéaliste de
dignité au socialisme réduit
à l’économie concentrée et à
la prise de pouvoir
La première
guerre mondiale comme
révolution masquée.
Le lien secret entre
l’église et l’économie
moderne. Concepts devenu
inopérants
L’éducation possible avec
des concept erronés pour
construire
L'HISTOIRE DU
MOUVEMENT SOCIAL - Soirée d'étude
sur « Les points clés de la
question sociale dans les besoins
vitaux du présent et de
l'avenir ».
|
45
|
GESCHICHTE DER
SOZIALEN BEWEGUNG - Studienabend
über «Die Kernpunkte der sozialen
Frage in den Lebensnotwendigkeiten
der Gegenwart und Zukunft»
|
Stuttgart, 30 juillet
1919
|
46
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Stuttgart, 30. Juli
1919
|
Ce soir, je ne vais
pas anticiper ce qui va être mis en
place ici comme des soirées d'étude
basées sur le livre « Les
points clés de la question
sociale », mais je vais essayer
de vous donner une sorte
d'introduction à cette soirée. Par
le biais de cette introduction, je
voudrais évoquer en vous les aspects
à partir desquels ce livre a été
écrit. Il a avant toutes choses été
écrit à partir du présent immédiat,
de la conviction que la question
sociale a également pris une
nouvelle forme à travers les
événements du présent, et qu'il est
nécessaire de parler de la question
sociale aujourd'hui d'une manière
complètement différente de celle
dont on parlait avant la catastrophe
de la guerre mondiale. Ce livre est
une tentative de faire quelque chose
maintenant, en cette période de
développement humain, où la question
sociale devient particulièrement
urgente et où chaque personne qui
vit consciemment aujourd'hui, qui ne
vit pas somnolant et dormant la vie
de l'humanité, devrait savoir
quelque chose sur ce qui va se
passer au sens de ce qu'on appelle
habituellement la question sociale.
Là, il serait donc d’abord peut-être
bien bon de revenir un peu en
arrière aujourd'hui. J'ai peut-être
des choses à mentionner - mais nous
les pousseront alors sous un jour
légèrement différent de celui dans
lequel elles ont été poussées - des
choses que vous sont pour part
familières.
|
47
|
Ich werde heute abend
nicht demjenigen vorgreifen, was
hier eigentlich eingerichtet werden
soll als Studienabende, die auf
Grundlage des Buches «Die Kernpunkte
der sozialen Frage» abgehalten
werden, sondern ich werde versuchen,
Ihnen eine Art von Einleitung zu
diesem Abend zu geben. Ich möchte
durch diese Einleitung in Ihnen eine
Empfindung davon hervorrufen, aus
welchen Gesichtspunkten heraus
dieses Buch geschrieben worden ist.
Es ist vor allen Dingen geschrieben
worden aus der unmittelbaren
Gegenwart heraus, aus der
Oberzeugung, daß auch die soziale
Frage durch die Ereignisse der
Gegenwart eine neue Gestalt
angenommen hat, und daß es notwendig
ist, heute über die soziale Frage
ganz anders zu reden, als von
irgendeiner Seite her vor der
Weltkriegskatastrophe über die
soziale Frage geredet worden ist.
Mit diesem Buch ist etwas versucht
worden, jetzt in diesem Zeitpunkte
der Menschheitsentwickelung, in
welchem die soziale Frage ganz
besonders dringend wird und in
welchem eigentlich jeder Mensch, der
heute bewußt mitlebt, der nicht
schläfrig und schlafend das Leben
der Menschheit mitlebt, etwas wissen
sollte über das, was zu geschehen
hat im Sinne dessen, was man
gewöhnlich die soziale Frage nennt.
Da wird es vielleicht zunächst ganz
gut sein, wenn wir heute ein bißchen
zurückblicken. Ich werde ja dabei
vielleicht Dinge zu erwähnen haben —
aber wir werden sie dann in ein
etwas anderes Licht rücken, als sie
gerückt worden sind —, Dinge, welche
Ihnen zum Teil bekannt sind.
|
10330383396198330071919 Vous savez
donc vraisemblablement que ce qui
aujourd'hui sera avancer à la
question sociale, est avancé depuis
relativement longtemps. Et seront
donc nommés aujourd'hui les noms de
Proudhon, Fourier, Louis blanc comme
les premiers qui, jusqu'au milieu du
dix-neuvième siècle, ont traités la
question sociale. Vous savez donc
aussi, que la façon, dont la
question sociale a été traitée
jusque dans le milieu du
dix-neuvième siècle , par les
actuels représentants, au moins
beaucoup d'actuels représentants de
la question sociale sera nommée
« l'époque des utopies
sociales ». Il est bon de se
rendre clair, ce qu'on pense en fait
avec cela, quand on dit : dans son
premier stade la question sociale
apparut ainsi qu'elle vécut dans
cette époque des utopies. Mais on ne
peut pas parler sur cette choses en
un sens absolu, mais on peut en fait
seulement parler des sentiments des
représentants de la question sociale
dans le présent. Ils ressentent
ainsi que je veux maintenant le
décrire. Ils ressentent que toutes
les questions sociales, qui
apparaissent dans l'époque, dont je
veux tout d'abord parler, étaient au
stade de l'utopie. Et que
comprennent les gens là dessous,
quand ils disent : la question
sociale était autrefois au stade de
l'utopie ? La dessous ils
comprennent ce qui suit :
Saint-Simon, Fourier ont bien
remarqué qu’aussi après la
révolution française, des êtres
humains d'une certaine minorité
sociale sont là qui sont en
possession des moyens de production
et aussi d'autre biens humains, et
que là est un grand nombre, même une
majorité d’autres humains, qui ne
sont pas en une telle possession, et
qui peuvent seulement travailler aux
moyens de production parce qu'ils
entrent au service de ceux qui
possèdent les moyens de production
et aussi le sol, des humains,
lesquels, pris au fond, n'ont rien
d'autre qu'eux-mêmes et leur force
de travail. On a remarqué que la vie
de cette grande masse de l'humanité
est une détresse, se déroule pour la
grande part en pauvreté vis-à-vis de
ceux qui sont la minorité. Et on a
rendu attentif à la situation de la
minorité et à la situation de la
majorité.
|
48
|
Sie wissen ja
wahrscheinlich, daß man das, was
heute zur sozialen Frage vorgebracht
wird, seit verhältnismäßig langer
Zeit vorbringt. Und es werden ja
heute die Namen Proudhon, Fourier,
Louis Blanc genannt als die ersten,
die bis in die Mitte des neunzehnten
Jahrhunderts hinein die soziale
Frage behandelt haben. Sie wissen ja
auch, daß die Art, wie diese soziale
Frage bis in die Mitte des
neunzehnten Jahrhunderts hinein
behandelt wurde, von den heutigen
Vertretern, wenigstens von vielen
heutigen Vertretern der sozialen
Frage genannt wird «das Zeitalter
der sozialen Utopien». Es ist gut,
sich klarzumachen, was man
eigentlich damit meint, wenn man
sagt: In ihrem ersten Stadium trat
die soziale Frage so auf, daß sie in
diesem Zeitalter der Utopien lebte.
Aber man kann über diese Sache nicht
im absoluten Sinne reden, sondern
man kann eigentlich nur aus den
Empfindungen der Vertreter der
sozialen Frage in der Gegenwart
reden. Die empfinden so, wie ich es
jetzt schildern will. Sie empfinden,
daß alle sozialen Fragen, die in dem
Zeitalter auftraten, wovon ich
zuerst sprechen will, im Stadium der
Utopie waren. Und was verstehen die
Leute darunter, wenn sie sagen: Die
soziale Frage war damals im Stadium
der Utopie? Darunter verstehen sie
folgendes: Saint-Simon, Fourier
haben gut bemerkt, daß auch nach der
Französischen Revolution Menschen
einer gewissen sozialen Minderheit
da sind, welche im Besitz der
Produktionsmittel und auch anderer
menschlicher Güter sind, und daß da
eine große Anzahl ist, sogar die
Mehrzahl der anderen Menschen, die
nicht in solchem Besitze sind, und
die an den Produktionsmitteln nur
dadurch arbeiten können, daß sie in
die Dienste derjenigen treten, die
die Produktionsmittel und auch den
Boden besitzen, Menschen, welche im
Grunde genommen nichts anderes haben
als sich selbst und ihre
Arbeitskraft. Man hat bemerkt, daß
das Leben dieser großen Masse der
Menschheit eine Bedrängnis ist, zum
großen Teil in Armut verläuft
gegenüber denjenigen, die in der
Minderheit sind. Und man hat
hingewiesen auf die Lage der
Minderheit und auf die Lage der
Mehrheit.
|
Ceux, qui maintenant
ainsi que Saint-Simon et Fourier,
comme aussi encore Proudhon ont
écrit sur cette situation sociale de
l'humanité, ils sont parti d'une
certaine hypothèse. Ils sont partis
de l'hypothèse qu'on aurait besoin
de rendre les humains attentifs là
dessus : Voyez, la grande masse vie
dans la misère, en non liberté, en
dépendance économique, cela n'est
pas un être-là digne de l'humain.
Cela devra être changé. Et on a
alors imaginé toutes sortes de
moyens par lesquels cette inégalité
parmi les humains pourra être
changée. Mais ce fut toujours une
certaine hypothèse, et cette
hypothèse était qu'on se disait :
quand on sait, en quoi l'inégalité
est fondée, quand on a assez de mots
pressants, quand on a soi-même assez
de conscience morale, pour rendre
fortement attentif là dessus, que le
grand nombre des humains vit en
dépendance économique et juridique
et est pauvre, ainsi ce discours
saisira les cœurs, les âmes de la
minorité, des nantis, de la minorité
favorisée. Et il deviendra par là
que cette minorité considère : ainsi
cela ne peut rester, on doit
introduire des changements, un autre
ordre de société doit venir, un
autre ordre de société doit être
introduit. - Donc, l'hypothèse était
celle que les humains consentirons
de leur plus intérieure motivation
d'âme de faire quelque chose pour la
libération de la grande masse de
l'humanité. Et alors on proposa, ce
qu'on devrait faire. Et on croyait,
quand la minorité, quand les humains
qui sont les humains dirigeants,
guidants, reconnaîtront qu'est bon
ce qu'on veut faire, alors arrivera
une amélioration générale de la
situation de l'humanité.
|
49
|
Diejenigen, die nun
so wie Saint-Simon und Fourier, wie
auch noch Proudhon über diese
soziale Lage der Menschheit
geschrieben haben, die sind von
einer gewissen Voraussetzung
ausgegangen. Sie sind ausgegangen
von der Voraussetzung, daß man
notwendig habe, die Menschen darauf
hinzuweisen: Seht, die große Masse
lebt in Elend, in Unfreiheit, in
wirtschaftlicher Abhängigkeit, das
ist für die große Masse kein
mr.aschenwürdiges Dasein. Das muß
geändert werden. — Und man hat dann
allerlei Mittel ausersonnen, durch
welche diese Ungleichheit unter den
Menschen geändert werden kann. Aber
es war immer eine bestimmte
Voraussetzung, und diese
Voraussetzung war, daß man sich
sagte: Wenn man weiß, worinnen die
Ungleichheit begründet ist, wenn man
eindringliche Worte genug hat, wenn
man sittliches Bewußtsein selbst
genug hat, um stark darauf
hinzuweisen, daß die große Mehrzahl
der Menschen in wirtschaftlicher und
rechtlicher Abhängigkeit lebt und
arm ist, so wird diese Rede die
Herzen, die Seelen der Minderheit,
der Begüterten, der begünstigteren
Minderheit ergreifen. Und es wird
dadurch, daß diese Minderheit
einsieht: So kann es nicht bleiben,
man muß Änderungen herbeiführen, es
muß eine andere Gesellschaftsordnung
kommen, eine andere
Gesellschaftsordnung herbeigeführt
werden. — Also die Voraussetzung war
die, daß die Menschen sich
herbeilassen werden, aus ihrem
innersten Seelenantrieb heraus etwas
zur Befreiung der großen Masse der
Menschheit zu tun. Und dann schlug
man vor, was man tun sollte. Und man
glaubte, wenn die Minderheit, wenn
die Menschen, die die leitenden,
führenden Menschen sind, einsehen,
daß gut ist, was man tun will, dann
wird eine allgemeine Besserung der
Lage der Menschheit eintreten.
|
Il a été dit
extraordinairement beaucoup
d'intelligent de ce côté, seulement
tout ce qui a été entrepris en cette
direction, cela ont le ressent
aujourd'hui chez la plupart des
représentant de la question sociale
comme utopique. Cela signifie, on ne
compte plus aujourd'hui sur ce qu'on
a seulement besoin de dire : Ainsi
on pourrait aménager le monde -,
alors s'arrête l'inégalité
économique et juridique des humains.
Il ne sert à rien aujourd'hui,
d'appeler à la compréhension, à la
raison des humains, qui sont
favorisés, qui sont dans le
privilège, qui sont dans la
possession des moyens de production
et du genre. Si je devais exprimer,
ce qui là a été perdu au cours de la
deuxième moitié du dix-neuvième
siècle, ainsi je dois dire qu’a été
perdu la foi à la raison et à la
bonne volonté de l'être humain. A
cause de cela se disent les
représentants de la question
sociale, comme je les pense
maintenant : inventer de beaux plans
sur comment on devrait aménager le
monde des humains, cela on le peut,
mais de cela ne sort rien; car quand
on prêche encore de si beaux plans,
quand on en appelle aux cœurs avec
de si belles paroles, aux âmes de la
minorité gouvernante, ainsi cela ne
se passera quand-même pas. Tout cela
sont des idées dépourvues de valeur,
et des idées dépourvues de valeur,
lesquelles dépeignent l'avenir, ce
sont justement en réalité pour
parler populaire, des utopies. Cela
n'a donc aucun but, ainsi dit-on, de
dépeindre n'importe quoi, qui
devrait se passer dans le futur, car
il n'y aura personne, qui lâche de
ses intérêts, qui peut être saisit
en rapport à sa conscience, en
rapport à sa raison morale et ainsi
de suite. La croyance à la
conscience et à la raison morale, on
l'a perdue justement dans les plus
larges cercles, nommément chez les
représentants de la question
sociale. On se dit, les humains
n'agissent donc pas du tout avec
leur raison, quand ils visent des
institutions sociales, ou quand ils
conduisent leur vie sociale, ils
agissent d'après leur intérêt. Et
les possédants ont évidemment un
intérêt à cela, de rester dans leur
possession. Les privilégiés sociaux
ont un intérêt au maintien de leurs
privilèges sociaux. C'est pourquoi
c'est une illusion, de compter sur
ce qu'on aurait seulement besoin de
dire, les gens devraient faire ceci
ou cela. Ils ne le font justement
pas, parce qu'ils n'agissent pas à
partir de leur raison, mais de leur
intérêt.
|
50
|
Es ist sehr viel
außerordentlich Gescheites gesagt
worden von dieser Seite her, allein
alles dasjenige, was in dieser
Richtung unternommen worden ist, das
empfindet man heute bei den meisten
Vertretern der sozialen Frage als
utopisch. Das heißt, man rechnet
heute nicht mehr darauf, daß man nur
zu sagen braucht: So könnte man die
Welt einrichten —, dann hört die
wirtschaftliche und politische und
rechtliche Ungleichheit der Menschen
auf. Es nützt heute nichts, an das
Verständnis zu appellieren, an die
Einsicht der Menschen, die
begünstigt sind, die im Vorrecht
sind, die im Besitz sind der
Produktionsmittel und dergleichen.
Wenn ich ausdrücken soll, was da im
Laufe der zweiten Hälfte des
neunzehnten Jahrhunderts verloren
worden ist, so muß ich sagen,
verloren worden ist der Glaube an
die Einsicht und an den guten Willen
der Menschen. Daher sagen sich die
Vertreter der sozialen Frage, wie
ich sie jetzt meine: Schöne Pläne
ausdenken, wie man die Menschenwelt
einrichten soll, das kann man, aber
dabei kommt nichts heraus; denn wenn
man noch so schöne Pläne predigt,
wenn man mit noch so rührenden
Worten appelliert an die Herzen, an
die Seelen der regierenden
Minderheiten, so wird doch nichts
geschehen. Das alles sind wertlose
Ideen, und wertlose Ideen, welche
die Zukunft ausmalen, das sind eben
in Wirklichkeit, populär gesprochen,
Utopien. Es hat also gar keinen
Zweck, so sagt man, irgend etwas
auszumalen, was in der Zukunft
geschehen soll, denn es wird niemand
da sein, der von seinen Interessen
losläßt, der ergriffen werden kann
in bezug auf sein Gewissen, in bezug
auf seine sittliche Einsicht und so
weiter. Den Glauben an Gewissen und
sittliche Einsicht hat man eben in
weitesten Kreisen, namentlich bei
den Vertretern der sozialen Frage
verloren. Man sagt sich, die
Menschen handeln ja gar nicht nach
ihrer Einsicht, wenn sie soziale
Einrichtungen treffen, oder wenn sie
ihr soziales Leben führen, sie
handeln nach ihrem Interesse. Und
die Besitzenden haben
selbstverständlich ein Interesse
daran, in ihrem Besitz zu bleiben.
Die sozial Bevorrechteten haben ein
Interesse an der Erhaltung der
sozialen Vorrechte. Daher ist es
eine Illusion, darauf zu rechnen,
daß man nur zu sagen braucht, die
Leute sollen das oder jenes machen.
Sie tun es eben nicht, weil sie
nicht aus ihrer Einsicht, sondern
aus ihrem Interesse heraus handeln.
|
Dans le sens le plus
englobant, ainsi on peut dire, Karl
Marx s'est reconnu de cet avis de
proche en proche, mais vraiment en
premier de proche en proche. On peut
décrire un grand nombre d'époques
dans la vie de Karl Marx. Marx était
dans sa jeunesse aussi un penseur
idéaliste et a aussi encore dans le
sens, comme je l'ai justement
caractérisé, pensé à la faisabilité
d'utopies. Mais c'était tout de
suite lui, et après lui alors aussi
son ami Engels, qui de la manière la
plus radicale est revenu de ce
calcul avec la raison de l'être
humain. Et quand je caractérise
quelque, chose en général, qui en
fait est une grande histoire, ainsi
je peux dire ce qui suit : Karl Marx
est finalement venu à la conviction
que dans le monde cela ne pourrait
pas aller mieux d'une autre façon
que par ce qu'on appelle ces
humains, qui n'ont pas un intérêt à
ce que leur biens leur restent
maintenus, leurs privilèges leurs
restent maintenus. Sur ceux-là on ne
pouvait absolument pas voir, ceux-ci
on devait les laisser complètement
hors du calcul, car ils ne
laisseraient n'importe comment
jamais aller là dessus, quand on
leur prêche encore si bellement. -
Par contre il y a tout de suite la
grande masse des travailleurs
prolétariens, Karl Marx lui-même se
vivait donc dans cette conviction
dans le temps, où cela apparu, au
fond en premier en Europe du centre,
ce qu'on nomme aujourd'hui le
prolétariat. Il vit le prolétariat
apparaître des autres conditions de
lieu en premier en Europe du centre.
Alors qu'il vivait alors en
Angleterre, cela était quelque peu
autre. Mais dans le temps, où Karl
Marx se développa de l'idéaliste au
matérialiste économique, là c'était
ainsi, qu'en fait en Europe du
centre monta en premier le
prolétariat moderne.
|
51
|
Im umfassendsten
Sinne, so kann man sagen, hat sich
nach und nach, aber wirklich erst
nach und nach, zu dieser Ansicht
Karl Marx bekannt. Man kann in dem
Leben von Karl Marx eine ganze
Anzahl von Epochen schildern. Marx
war in seiner Jugend auch ein
idealistischer Denker und hat auch
noch in dem Sinn, wie ich es eben
charakterisiert habe, an die
Realisierbarkeit von Utopien
gedacht. Aber er war es gerade, und
nach ihm dann auch sein Freund
Engels, der in der aller-radikalsten
Weise von dieser Rechnung auf die
Einsicht der Menschen abgekommen
ist. Und wenn ich im allgemeinen
etwas charakterisiere, was
eigentlich eine große Geschichte
ist, so kann ich das Folgende sagen:
Karl Marx ist zuletzt zu der
Überzeugung gekommen, daß es in der
Welt nicht auf eine andere Art
besser werden könne als dadurch, daß
man jene Menschen aufruft, die nicht
ein Interesse daran haben, daß ihre
Güter ihnen erhalten bleiben, ihre
Vorrechte ihnen erhalten bleiben.
Auf diese könne man überhaupt nicht
sehen, diese müsse man ganz aus der
Rechnung lassen, denn sie werden
sich niemals herbeilassen, irgendwie
darauf einzugehen, wenn man ihnen
noch so schön predigt. — Dagegen
gibt es gerade die große Masse der
proletarischen Arbeiter, und Karl
Marx selbst lebte sich ja in diese
Überzeugung hinein in der Zeit, als
in Mitteleuropa das im Grunde erst
entstand, was man heute das
Proletariat nennt. Er sah das
Proletariat aus den anderen
Wirtschaftsverhältnissen in
Mitteleuropa erst entstehen. Als er
dann in England lebte, war das ja
etwas anderes. Aber in der Zeit, als
Karl Marx sich vom Idealisten zum
ökonomischen Materialisten
entwickelte, da war es so, daß
eigentlich in Mitteleuropa das
moderne Proletariat erst heraufkam.
|
Et maintenant il se
disait : ce prolétariat moderne, il
a un tout autre intérêt que la
minorité dirigeante, car il consiste
en des humains, qui ne possèdent
rien que leur force de travail,
d'humains qui ne peuvent vivre
d'aucune autre manière que par ce
qu'il placent leur force de travail
au service des possédants, nommément
au service des possédant des moyens
de production. Quand ces
travailleurs délaissent leur
travail, alors il sont, cela valait
particulièrement pour le temps
d'alors, de la manière la plus
radicale, jetés à la rue. Ils n'ont
rien d'autre devant soi que la
possibilité d'une corvée pour ceux
qui sont les possesseurs des moyens
de production. Ces humains ont un
tout autre intérêt que les autres.
Ils ont un intérêt à ce que
l'entière ordonnance de société
antérieure s'arrête, que
l'ordonnance de la société soit
transformée. On n'a pas besoin de
prêcher à ceux-là, afin que leur
raison soit saisie, mais seulement
que leur égoïsme, leurs intérêts
soient saisis. Là-dessus on peut
compter. Pour prêcher à ceux dont on
devrait compter sur leur raison, de
cela ne sort rien, car les humains
n'agissent pas d'après la raison,
ils agissent seulement d’après leurs
intérêts. On ne peut donc se tourner
vers ceux chez qui on devrait en
appeler à la raison, mais à ceux
dont on doit en appeler aux
intérêts. Ils ne peuvent pas autre
chose qu'a partir de leur contrainte
prendre fait et cause pour le temps
nouveau. Cela est l'égoïsme vers
lequel Karl Marx s'est développé.
Parce qu’il n'a plus cru que le
progrès de l'humanité vers de
nouveaux contextes sociaux
pourraient venir d'autres œuvres
humaines que de l’œuvre du
prolétariat lui-même. Le prolétariat
pourrait seulement aspirer, ainsi
pense Karl Marx, par intérêt, par
ses intérêts particuliers-égoïstes,
à un renouveau des contextes sociaux
humains. Et avec cela le
prolétariat, mais maintenant pas de
l'amitié avec les humains, mais de
l'intérêt, libérera aussi tout le
reste de l'humanité, parce qu'il ne
peut plus rien y avoir d'autre que
ce que les humains font, qui ne
pendent pas à de vieux biens, mais
n'ont rien à perdre de vieux biens.
|
52
|
Und nun sagte er
sich: Dieses moderne Proletariat,
das hat ganz andere Interessen als
die leitende Minderheit, denn es
besteht aus Menschen, die nichts
besitzen als ihre Arbeitskraft, aus
Menschen, die auf keine andere Weise
leben können als dadurch, daß sie
ihre Arbeitskraft in den Dienst der
Besitzenden, namentlich in den
Dienst der Besitzenden der
Produktionsmittel, stellen. Wenn
diese Arbeiter ihre Arbeit
verlassen, dann sind sie, das galt
besonders für die damalige Zeit in
radikalster Weise, auf die Straße
geworfen. Sie haben nichts anderes
vor sich als die Möglichkeit einer
Fron für diejenigen, die die
Besitzer der Produktionsmittel sind.
Diese Menschen haben ein ganz
anderes Interesse als die anderen.
Sie haben ein Interesse daran, daß
die ganze frühere
Gesellschaftsordnung aufhört, daß
diese Gesellschaftsordnung
umgewandelt wird. Denen braucht man
nicht zu predigen, damit ihre
Einsicht ergriffen wird, sondern
nur, daß ihr Egoismus, ihre
Interessen ergriffen werden. Darauf
kann man sich verlassen. Zu predigen
denjenigen, auf deren Einsicht man
zählen soll, dabei kommt nichts
heraus, denn die Menschen handeln
nicht nach Einsicht, sie handeln nur
aus Interesse. Man kann sich also
nicht an die wenden, bei denen man
an die Einsicht appellieren müßte,
sondern an diejenigen, an deren
Interesse man appellieren muß. Die
können nicht anders als aus innerem
Zwang heraus für die neuere Zeit
eintreten. Das ist der Egoismus, zu
dem Karl Marx sich hinentwickelt
hat. Daher hat er nicht mehr
geglaubt, daß der Fortschritt der
Menschheit zu neueren sozialen
Zuständen von anderem Menschenwerke
herkommen könne, als von dem Werke
des Proletariats selbst. Das
Proletariat könne nur, so meint Karl
Marx, aus Interesse, aus seinen
einzel-egoistischen Interessen her
eine Erneuerung der menschlichen
sozialen Zustände erstreben. Und
damit wird das Proletariat, aber
jetzt nicht aus
Menschenfreundlichkeit, sondern aus
Interesse auch die ganze übrige
Menschheit befreien, weil es nichts
anderes mehr geben kann als
dasjenige, was die Menschen
bewirken, die nicht an alten Gütern
hängen, sondern die bei einer
Umwandelung nichts von alten Gütern
zu verlieren haben.
|
On se dit donc : là,
d'un côté, sont les cercles
dirigeants, guidants, ils ont
certains droits, qui dans des temps
antérieurs leur ont été décernés ou
qui dans des temps antérieurs ont
été arrachés, qu'ils ont hérités
dans leurs familles, auxquels ils
tiennent fermement. Ces cercles
dirigeant, guidants sont en
possession de ceci ou cela qu'à
nouveau ils héritent à l'intérieur
de leurs cercles, leur famille et
ainsi de suite. Ces cercles ont
comme les cercle dirigeants,
guidants toujours quelque chose à
perdre lors d'une transformation.
Car évidemment, s'ils ne perdaient
rien, ne serait donc pas de
transformation. Il s'agit de ce que
ceux, qui n'ont rien, devraient
recevoir quelque chose, et ceux qui
on quelque chose pourraient à cause
de cela seulement perdre. Donc on
pourrait seulement appeler à la
raison, quand cette raison donnerait
l'impulsion à la classe possédante,
dirigeante, de vouloir perdre
quelque chose. A cela il ne
consentent pas. - Cela était la
façon de voir de Karl Marx. On doit
donc en appeler à ceux, qui n'ont
rien à perdre. C'est pourquoi en
1848, le manifeste communiste conclu
avec les mots : les prolétaires
n'ont rien à perdre que leurs
chaînes, mais ils ont tout à gagner.
Prolétaires de tous les pays,
unissez-vous !
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53
|
Man sagt sich also:
Da sind auf der einen Seite die
leitenden, führenden Kreise, die
haben gewisse Rechte, die ihnen in
früheren Zeiten verliehen worden
sind oder die in früheren Zeiten von
ihnen erzwungen worden sind, die sie
vererbt haben in ihren Familien, an
denen halten sie fest. Es sind diese
leitenden, führenden Kreise im
Besitz von dem oder jenem, was sie
wiederum innerhalb ihrer Kreise,
ihrer Familie vererben und so
weiter. Diese Kreise haben als die
leitenden, führenden Kreise bei
einer Umwandelung immer etwas zu
verlieren. Denn selbstverständlich,
wenn sie nichts verlören, würde ja
keine Umwandelung geschehen. Es
handelt sich darum, daß diejenigen,
die nichts haben, etwas bekommen
sollten, diejenigen, die etwas
haben, könnten daher nur verlieren.
Also man könnte nur an die Einsicht
appellieren, wenn diese Einsicht der
besitzenden, führenden Klasse den
Impuls eingeben würde, etwas
verlieren zu wollen. Darauf lassen
sie sich nicht ein. — Das war die
Anschauung von Karl Marx. Man muß
also an diejenigen appellieren, die
nichts zu verlieren haben. Deshalb
schließt auch im Jahre 1848 das
Kommunistische Manifest mit den
Worten: Proletarier haben nichts zu
verlieren als ihre Ketten, sie haben
aber alles zu gewinnen. Proletarier
aller Länder, vereinigt euch!
|
Maintenant,
voyez-vous, c'est devenu dans une
certaine mesure une conviction
depuis la publication du manifeste
communiste, et aujourd'hui, où
certaines sensations qui se tiennent
déjà sous l'influence de cette façon
de voir, vivent justement dans la
majorité du prolétariat, aujourd'hui
on ne peut plus du tout se
représenter correctement quel énorme
revirement s'est déroulé autour du
milieu du dix-neuvième siècle dans
la façon de voir socialiste . Mais
ce serait bien, si vous vous
laissiez prendre quelque chose comme
l'« Évangile d'un pauvre
pêcheur » de Weitling, un
apprenti tailleur, qui a été écrit
pas si longtemps avant le manifeste
communiste , et quand vous
compareriez cela avec tout ce qui a
été écrit après la publication du
manifeste communiste ! Dans cet
« Évangile d'un pauvre
pêcheur », vraiment inspiré
d'un vrai sentiment prolétarien,
règne, on peut dire, une langue en
un certain sens même incandescente,
poétique, mais absolument une
langue, qui veut appeler à la bonne
volonté, à la raison de l'être
humain. C'est la conviction de
Weitling qu'on pourrait commencer
quelque chose avec la bonne volonté
de l'être humain. et cette
conviction, elle est en premier
amenuisée autour du milieu du
dix-neuvième siècle. Et le fait par
lequel elle s'est amenuisée, est
justement la publication du
manifeste communiste. Et depuis le
temps, depuis 1848, nous pouvons en
fait poursuivre ce que nous nommons
aujourd'hui la question sociale. Car
si nous voulions aujourd'hui parler
ainsi que Saint-Simon, que Fourier,
que Weitling, oui, nous prêcherions
aujourd'hui vraiment des oreilles
entièrement sourdes. Car jusqu'à un
certain degré, c'est absolument
correct que dans les questions
sociales on ne puisse rien
commencer, quand on appelle à la
raison des cercles dirigeants,
guidants qui ont quelque chose. Cela
est déjà correct. Les cercles
dirigeants, guidants n'ont certes
jamais admis cela, ils l'admettrons
aussi à peine aujourd'hui, ils ne le
savent pas du tout même une fois
qu'ils le font quand même, car là
des forces inconscientes jouent un
extraordinairement grand rôle dans
l'âme humaine.
|
54
|
Nun sehen Sie, das
ist seit der Veröffentlichung des
Kommunistischen Manifests
gewissermaßen eine Überzeugung
geworden, und heute, wo gewisse
Empfindungen, die schon unter dem
Einfluß dieser Anschauung stehen,
eben in der Majorität des
Proletariats leben, heute kann man
sich gar nicht mehr richtig
vorstellen, was für ein ungeheurer
Umschwung in der sozialistischen
Anschauung sich um die Mitte des
neunzehnten Jahrhunderts vollzogen
hat. Aber es wäre gut, wenn Sie sich
herbeiließen, so etwas zu nehmen wie
das «Evangelium eines armen Sünders»
von Weitling, einem
Schneidergesellen, das gar nicht so
lange Zeit vor dem Kommunistischen
Manifest geschrieben ist, und wenn
Sie das vergleichen würden mit
alledem, was nach dem Erscheinen des
Kommunistischen Manifestes
geschrieben ist! In diesem wirklich
von echter proletarischer Empfindung
eingegebenen «Evangelium eines armen
Sünders» herrscht eine, man kann
sagen, in gewissem Sinne sogar
poetische, glühende Sprache, aber
durchaus eine Sprache, die
appellieren will an den guten
Willen, an die Einsicht der
Menschen. Das ist Weitlings
Überzeugung, daß man etwas anfangen
könne mit dem guten Willen der
Menschen. Und diese Überzeugung, die
ist erst um die Mitte des
neunzehnten Jahrhunderts
geschwunden. Und die Tat, durch die
sie geschwunden ist, ist eben die
Publikation des Kommunistischen
Manifests. Und seit der Zeit, seit
dem Jahre 1848, können wir
eigentlich verfolgen das, was wir
heute die soziale Frage nennen. Denn
wenn wir heute so reden wollten wie
Saint-Simon, wie Fourier, wie
Weitling — ja, wir würden heute
wirklich ganz tauben Ohren predigen.
Denn bis zu einem gewissen Grade ist
es durchaus richtig, daß man in der
sozialen Frage nichts anfangen kann,
wenn man an die Einsicht der
leitenden, führenden Kreise, die
etwas haben, appelliert. Das ist
schon richtig. Die leitenden,
führenden Kreise haben das zwar
niemals zugegeben, sie werden es
auch heute kaum zugeben, sie wissen
es gar nicht einmal, daß sie es doch
tun, denn da spielen unbewußte
Kräfte in der menschlichen Seele
eine außerordentlich große Rolle.
|
Voyez-vous, notre
culture spirituelle est donc une
fois devenue presque entièrement
phrase au cours du dix-neuvième
siècle. C'est justement quand-même
un fait beaucoup plus important,
qu'en rapport à la culture
spirituelle nous vivons dans la
phrase, c'est un fait social
beaucoup plus important qu'on le
croit ordinairement. Et ainsi les
membres des cercles dirigeants,
guidants parlent aussi sur la
question sociale de toutes sortes de
belles choses, et ils sont eux-mêmes
souvent persuadés qu'ils auraient
déjà la bonne volonté. Mais en
réalité ils croient seulement cela,
c'est seulement leur illusion. A
l'instant, où une quelque chose sera
saisie en cette relation, il en
ressort aussi rapidement que c'est
une illusion. Nous voulons encore en
parler après. Mais comme dit, nous
ne pouvons plus parler aujourd'hui
ainsi qu’a été parlé à l'époque des
utopies. C'est la véritable conquête
qui est venue par Karl Marx, qu'il a
montré, comment aujourd'hui
l'humanité est empêtrée ainsi dans
l'illusionnisme, que c'est un non
sens de compter sur autre chose que
sur l'égoïsme. Il devra une fois
être compté avec cela. Il ne pourra
rien du tout être atteint à cause de
ce qu’on veut une fois compter
n'importe comment sur le
désintéressement, sur la bonne
volonté, sur les principes de base
de la moralité de l'être humain - je
dis toujours : en rapport à la
question sociale. Et ce revirement
qui a conduit à ce que justement
aujourd'hui nous devons parler tout
autrement, que par exemple encore
dans la première moitié du
dix-neuvième siècle pouvait être
parlé en rapport à la question
sociale, ce revirement est justement
venu avec le manifeste communiste.
Mais tout n'est pas venu en une
fois, mais cela fut donc malgré tout
possible qu'aussi après le manifeste
communiste, jusque dans les années
soixante, comme vous le saurez tous
- maints socialistes plus jeunes ont
déjà oublier ce temps -, une toute
autre façon de penser sociale, la
façon de Ferdinand Lassalle, a saisi
les cœurs, les âmes. Et ce qui était
socialisme lassalien s'est aussi
poursuivi encore après la mort de
Lassalle, qui survint en 1864.
Lassalle appartient absolument aux
humains, qui malgré que l'autre
façon de penser était déjà sortie,
comptaient encore sur la force
d'impact des idées. Lassalle voulait
absolument encore atteindre les
humains comme tels dans leur raison,
dans leur vouloir social avant
toutes choses. Mais toujours de plus
en plus la tendance lassalienne
déclinait et l'autre, la tendance
marxiste, pris la main haute, qui
voulait seulement compter sur les
intérêts de cette partie de la
population humaine qui ne possédait
qu'elle-même et sa force de travail.
Mais cela n'alla pourtant pas si
vite. Une telle manière de penser se
développe en premier de proche en
proche dans l'humanité.
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55
|
Sehen Sie, es ist ja
nun einmal unsere geistige Kultur im
Laufe des neunzehnten Jahrhunderts
fast ganz zur Phrase geworden. Es
ist eben doch eine viel wichtigere
soziale Tatsache, daß wir mit Bezug
auf die geistige Kultur in der
Phrase leben, eine viel wichtigere
soziale Tatsache ist es, als man
gewöhnlich meint. Und so reden
natürlich die Angehörigen der
leitenden, führenden Kreise auch
über die soziale Frage allerlei
schöne Dinge, und sie sind selbst
oftmals überzeugt, daß sie schon den
guten Willen hätten. Aber in
Wirklichkeit glauben sie das nur, es
ist nur ihre Illusion. In dem
Augenblick, wo irgend etwas Reales
in dieser Beziehung angegriffen
wird, kommt es auch gleich heraus,
daß das eine Illusion ist. Davon
wollen wir nachher noch sprechen.
Aber wie gesagt, so können wir heute
nicht mehr reden, wie im Zeitalter
der Utopien geredet worden ist. Das
ist die wirkliche Errungenschaft,
die durch Karl Marx gekommen ist,
daß er gezeigt hat, wie heute die
Menschheit so in den Illusionismus
hineinverstrickt ist, daß es ein
Unsinn ist, auf etwas anderes zu
rechnen als auf den Egoismus. Es muß
damit einmal gerechnet werden. Es
kann daher gar nichts erreicht
werden, wenn man auf die
Selbstlosigkeit, auf den guten
Willen, auf die sittlichen
Grundsätze der Menschen -- ich sage
immer: in bezug auf die soziale
Frage -- irgendwie rechnen will. Und
dieser Umschwung, der dazu geführt
hat, daß wir eben heute ganz anders
reden müssen, als zum Beispiel noch
in der ersten Hälfte des neunzehnten
Jahrhunderts geredet werden konnte
mit Bezug auf die soziale Frage,
dieser Umschwung ist eben mit dem
Kommunistischen Manifest gekommen.
Aber es ist nicht alles auf einmal
gekommen, sondern es war ja immerhin
möglich, daß auch nach dem
Kommunistischen Manifest noch bis in
die sechziger Jahre hinein, wie Sie
alle wissen werden — manche jüngere
Sozialisten haben die Zeit schon
vergessen —, eine ganz andere Art
des sozialen Denkens, die Art des
Ferdinand Lassalle, die Herzen, die
Seelen ergriffen hat. Und auch nach
dem Tode von Lassalle, der 1864
erfolgt ist, hat sich noch
fortgesetzt dasjenige, was
Lassallescher Sozialismus war.
Lassalle gehört durchaus zu den
Menschen, die, trotzdem die andere
Denkweise schon heraufgekommen war,
noch rechneten auf die Schlagkraft
der Ideen. Lassalle wollte durchaus
noch die Menschen als solche
ergreifen in ihrer Einsicht, in
ihrem sozialen Wollen vor allen
Dingen. Aber immer mehr und mehr
nahm diese Lassallesche Schattierung
ab und nahm überhand die andere, die
marxistische Schattierung, die nur
rechnen wollte auf die Interessen
desjenigen Teiles der menschlichen
Bevölkerung, der nur sich selbst
besaß und seine Arbeitskraft. Aber
es ging immerhin nicht so schnell.
Solch eine Denkweise entwickelt sich
erst nach und nach in der
Menschheit.
|
Dans les années
soixante, soixante-dix, encore aussi
dans les années quatre-vingt c'était
absolument ainsi que les gens, quand
ils appartenaient au prolétariat, ou
aussi quand ils appartenaient aux
gens qui étaient politiquement ou
socialement dépendant, quand aussi
ils n'étaient pas tout de suite
prolétaires, jugeaient dans une
certaine mesure moralement leur
dépendance, et qu'ils ne jugeaient
pas moralement les cercles non
dépendants de la population humaine.
D'après leur conscience c'était de
la mauvaise volonté des cercles
dirigeants, guidants de la
population humaine, qu'ils
laissaient la grande masse des
prolétaires en dépendance, qu'ils
payaient mal et ainsi de suite.
Quand j'ai la permission de
l'expliquer trivial, ainsi je peux
dire, dans les années soixante,
soixante-dix jusque dans les années
quatre-vingt fût fabriquée beaucoup
d'indignation et fût parlé du point
de vue de l'indignation sociale.
Alors l'étrange revirement intervint
en fait en premier vraiment
correctement dans le milieu des
années quatre-vingt. Les
personnalités les plus dirigeantes
du mouvement social arrêtèrent dans
les années quatre-vingt, alors
entièrement de parler sur la
question sociale à partir de
l'indignation morale. C'était donc
le temps dans lequel ces dirigeants
là étaient grands et plus ou moins
encore chauffés à blanc d'ardeur,
dont vous êtes les disciples, et
avez seulement encore vu mourir :
Adler, Pernerstofer, Wilhelm
Liebknecht, Auer, Bebel, Singer et
ainsi de suite. Ces dirigeants plus
anciens arrêtèrent, tout de suite
jadis, toujours plus, de prêcher le
socialisme d'indignation. Et
maintenant j'aimerais vous
l'exprimer ainsi, comme quand les
guides du socialisme exprimaient
leur conviction la plus intérieure,
alors qu'ils transféraient jadis le
vieux socialisme d'indignation dans
leur nouvelle/récente vision du
monde socialiste. Vous trouverez,
que ce que je vous dis maintenant,
cela ne se trouve donc dans aucun
livre sur l'histoire du socialisme.
Mais qui a vécu cette fois là et a
participé, il sait, que les gens,
quand on les a abandonné à
eux-mêmes, ont parlé ainsi.
|
56
|
In den sechziger,
siebziger Jahren, auch noch in den
achtziger Jahren war es durchaus so,
daß die Leute, wenn sie dem
Proletariat angehörten oder auch
wenn sie zu den Leuten gehörten, die
politisch oder sozial abhängig, wenn
auch nicht gerade Proletarier waren,
ihre Abhängigkeit gewissermaßen
moralisch beurteilten, und daß sie
die nicht abhängigen Kreise der
menschlichen Bevölkerung moralisch
verurteilten. Ihrem Bewußtsein nach
war es böser Wille der leitenden,
führenden Kreise der menschlichen
Bevölkerung, daß sie die große Masse
des Proletariats in Abhängigkeit
ließen, daß sie sie schlecht
bezahlten und so weiter. Wenn ich es
trivial ausdrücken darf, so kann ich
sagen, in den sechziger, siebziger
Jahren, bis in die achtziger Jahre
hinein wurde viel soziale Entrüstung
fabriziert und vom Standpunkt der
sozialen Entrüstung aus gesprochen.
Dann trat in der Mitte der achtziger
Jahre der merkwürdige Umschwung
eigentlich erst so recht ein. Die
mehr führenden Persönlichkeiten der
sozialen Bewegung hörten in den
achtziger Jahren dann ganz auf, aus
moralischer Entrüstung heraus über
die soziale Frage zu sprechen. Das
war ja die Zeit, in der groß waren
und mehr oder weniger noch von
jugendlichem Feuereifer durchglüht
waren diejenigen Führer, die Sie,
die Sie jünger sind, nur noch haben
sterben sehen: Adler, Pernerstorfer,
Wilhelm Liebknecht, Auer, Bebel,
Singer und so weiter. Diese älteren
Führer hörten gerade damals in den
achtziger Jahren immer mehr auf,
diesen Entrüstungssozialismus zu
predigen. Und nun möchte ich es
Ihnen so ausdrücken, wie wenn diese
Führer des Sozialismus ihre innerste
Überzeugung aussprächen, als sie
damals den alten
Entrüstungssozialismus überleiteten
in ihre neuere sozialistische
Weltanschauung. Sie werden finden,
was ich Ihnen jetzt sage, das stehe
ja in keinem Buche über die
Geschichte des Sozialismus. Aber wer
dazumal gelebt hat und das
mitgemacht hat, der weiß, daß die
Leute, wenn man sie sich selbst
überlassen hat, so geredet haben.
|
Supposons donc, dans
les années quatre-vingt de tels gens
dirigeants du socialisme seraient
venu ensemble en discussion avec
d'autres qui étaient encore
bourgeois dans leur mentalité, et
supposons, qu'encore une autre sorte
aurait été là, des bourgeois qui
étaient idéalistes, qui souhaitaient
tout le bon à tous les humains et
qui auraient été d'accord avec ce
que tous les humains auraient été
rendus heureux. Là pouvait se passer
que les bourgeois expliquaient,
qu'ils devait toujours y avoir des
humains qui sont pauvres et de tels
qui sont riches et ainsi de suite,
car seulement cela pouvait maintenir
la société humaine. Alors s'élevait
peut être la voix d'un de ceux, qui
étaient idéalistes, qui là étaient
indigné sur ce que tant de gens
devaient vivre en pauvreté et
dépendance. Ainsi l’un disait
peut-être alors : oui, cela devra
être atteint que soit rendu clair à
ces gens possédants, aux
entrepreneurs, aux capitalistes,
qu'ils doivent lâcher de leur
possession, qu'ils doivent atteindre
des institutions par lesquelles la
grande masse vienne en une autre
situation et du genre. -Là, de très
beaux discours auraient été tenus de
ces tonalités. Mais alors un tel
élevait sa voix qui jadis se
trouvait tout de suite dans le
socialisme et le cours de son
devenir et disait : de quoi
parlez-vous là, vous êtes un enfant
! Tout cela est enfantillage, tout
un non sens. Les gens, qui là sont
des capitalistes, qui sont des
entrepreneurs, ce sont tous de
pauvres diables qui ne savent rien
d'autre que ce qui leur est mis dans
le bleu de par les générations. Si
aussi ils entendaient, qu'ils
devraient le faire autrement, alors
ils ne le pourraient pas une fois,
car ils ne viendraient pas là
dessus, comment ils devraient faire.
Quelque chose de tel ne rentre pas
dans leur crâne, qu'on peut faire
quelque chose d'autre. On n'a pas la
permission d'accuser les gens, on
n'a pas la permission de juger les
gens moralement, ils ne sont pas du
tout à juger moralement ; les gars
ont grandis là-dedans, ces pauvres
diables dans tout le milieu, et cela
les inspire avec les idées qu'ils
ont. Les accuser moralement,
signifie ne rien comprendre des lois
de l'évolution de l'humanité,
signifie s'adonner à des illusions.
Ces humains ne peuvent jamais
vouloir que le monde adopte une
autre forme. Parler d'eux avec
indignation est le pur enfantillage.
Tout cela est devenu ainsi
nécessairement, et cela peut
seulement devenir autre à nouveau
par nécessité. Voyez-vous, avec de
tels gars enfantins, qui croient là
qu'ils peuvent prêcher les
possédants, les capitalistes, qu'ils
devraient en être conduit à un autre
ordre du monde, avec de tels gars
puérils on ne peut rien commencer.
Avec eux n'est pas à introduire un
nouvel ordre du monde. Ils
s'adonnent seulement à la croyance
qu'on peut accuser ces pauvres
diables de capitalistes, qu'ils
devraient faire un autre monde.
|
57
|
Nehmen wir also an,
es seien in den achtziger Jahren
solche führenden Leute des
Sozialismus zur Diskussion
zusammengekommen mit anderen, die
noch Bourgeois waren in ihren
Gesinnungen, und nehmen wir an, es
wäre noch eine dritte Sorte
dagewesen, Bourgeois, die Idealisten
waren, die allen Menschen Gutes
wünschten und die damit
einverstanden gewesen wären, wenn
alle Menschenn glücklich gemacht
worden wären. Da konnte es
geschehen, daß die Bourgeois
erklärten, es müßte immer Leute
geben, die arm sind und solche, die
reich sind und so weiter, denn nur
das könne die menschliche
Gesellschaft aufrechterhalten. Dann
erhob sich vielleicht die Stimme
eines von denjenigen, welche
Idealisten waren, die da entrüstet
waren darüber, daß so viele Leute in
Armut und Abhängigkeit leben mußten.
So einer sagte dann vielleicht: Ja,
das muß erreicht werden, daß klar
gemacht wird diesen besitzenden
Leuten, den Unternehmern, den
Kapitalisten, daß sie loslassen
müssen von ihrem Besitz, daß sie
Einrichtungen treffen müssen, durch
welche die große Masse in eine
andere Lage kommt, und dergleichen.
— Da wurden sehr schöne Reden
gehalten aus diesen Tönen heraus.
Dann aber erhob solch einer seine
Stimme, der damals sich gerade
hineinfand in den Sozialismus und
seinen Werdegang, und sagte: Was
reden Sie da, Sie sind ein Kind! Das
ist alles Kinderei, alles Unsinn.
Die Leute, die da Kapitalisten sind,
die Unternehmer sind, das sind alles
arme Hascherl, die wissen nichts
anderes, als was ihnen eingebleut
ist von Generationen her. Wenn die
auch hörten, sie sollten es anders
machen, dann könnten sie es nicht
einmal, denn sie kämen nicht darauf,
wie sie es machen sollten. So etwas
geht gar nicht in ihre Schädel
hinein, daß man etwas anders machen
kann. Man darf nicht die Leute
anklagen, man darf nicht die Leute
moralisch verurteilen, die sind gar
nicht moralisch zu verurteilen; die
Kerle sind da hineingewachsen, diese
armen Hascherl, in das ganze Milieu,
und das inspiriert sie mit den
Ideen, die sie haben. Sie moralisch
anklagen, heißt nichts verstehen von
den Gesetzen der
Menschheitsentwickelung, heißt sich
Illusionen hingeben. Diese Menschen
können niemals wollen, daß die Welt
eine andere Form annimmt. Mit
Entrüstung von ihnen zu sprechen,
ist die pure Kinderei. Das ist alles
notwendig so geworden, und anders
kann das auch wiederum nur durch
Notwendigkeit werden. Seht ihr, mit
solchen kindischen Kerlen, die da
glauben, sie könnten den
Besitzenden, den Kapitalisten
predigen, es solle eine neue
Weltordnung heraufgeführt werden,
mit solchen kindischen Kerlen kann
man nichts anfangen. Mit ihnen ist
keine neue Weltordnung
herbeizuführen. Die geben sich nur
dem Glauben hin, daß man anklagen
kann diese armen Hascherl von
Kapitalisten, daß sie eine andere
Welt machen sollten.
|
Je dois quelque peu
exprimer la chose clairement, de
cela maint est dit en contours
aigus, mais quand même ainsi, que
les discours, dont je parle, vous
pourriez les entendre partout. Si
vous écriviez, vous retoucheriez
cela un peu, écrire un peu
autrement, mais cela reposait à la
base.
|
58
|
Ich muß die Sache
etwas deutlich aussprechen, daher
ist manches in scharfen Konturen
gesagt, aber doch so, daß Sie die
Reden, von denen ich spreche,
durchaus überall hören konnten. Wenn
sie geschrieben wurden, dann wurden
sie ja ein bißchen retuschiert, ein
bißchen anders geschrieben, aber das
lag zugrunde.
|
Alors ils
continuaient à parler : Avec les
gars - ce sont des idéalistes, ils
se représentent le monde au sens
d'une idéologie -, avec eux n'est
rien à commencer. Nous devons nous
remettre à ceux qui n'ont rien, qui
à cause de cela veulent autre chose
par leurs intérêts que ceux qui sont
liés à des intérêts capitalistes. Et
aussi n'aspirerons pas d'un quelque
principe moral à un quelque
changement de la situation de vie,
mais seulement par la convoitise
d'avoir plus qu'ils n'ont, d’avoir
un être-là indépendant. - Cette
manière de penser monta dans les
années quatre-vingt toujours de plus
en plus, de ne plus saisir dans le
sens l'évolution de l'humanité, que
l'être humains individuel est
particulièrement responsable pour ce
qu'il fait, mais qu'il fait, ce
qu'il doit faire à partir de la
situation économique. Le
capitaliste, l'entrepreneur
épuise/éreinte les autres dans la
plus haute non culpabilité. Celui
qui est prolétaire ne révolutionnera
pas à partir d'un principe moral,
mais en toute non culpabilité d'une
nécessité humaine, et ceux qui
prennent des mains les moyens de
production, le capital, à ceux qui
justement l'on. Cela doit se jouer
comme une nécessité historique. -
Cette manière de penser monta.
|
59
|
Dann redeten sie
weiter: Mit den Kerlen — das sind
Idealisten, die stellen sich die
Welt im Sinne einer Ideologie vor —,
mit denen ist nichts anzufangen. Wir
müssen uns auf diejenigen verlassen,
die nichts haben, die daher aus
ihren Interessen etwas anderes
wollen als die, die mit
kapitalistischen Interessen
verbunden sind. Und auch nicht aus
irgendeinem moralischen Grundsatz
werden die eine Änderung der
Lebenslage anstreben, sondern nur
aus Begehrlichkeit, mehr zu haben
als sie haben, ein unabhängiges
Dasein zu haben. — Diese Denkweise
kam in den achtziger Jahren immer
mehr und mehr herauf, die
Menschheitsentwickelung nicht mehr
im Sinne aufzufassen, daß einem der
einzelne Mensch besonders
verantwortlich ist für das, was er
tut, sondern daß er aus der
wirtschaftlichen Lage heraus tut,
was er tun muß. Der Kapitalist, der
Unternehmer schindet die anderen in
höchster Unschuld. Derjenige, der
Proletarier ist, der wird nicht aus
einem sittlichen Grundsatz, sondern
in aller Unschuld aus einer
menschlichen Notwendigkeit heraus
revolutionieren, und denjenigen die
Produktionsmittel, das Kapital aus
den Händen nehmen, die es eben
haben. Das muß sich abspielen als
eine geschichtliche Notwendigkeit. —
Diese Denkweise kam herauf.
|
Maintenant
voyez-vous, c'était en fait en
premier en 1891 aux jours du parti à
Erfurt qu'alors tout le
Lassalianisme, qui était justement
quand même encore basé sur la raison
des humains, passa dans la croyance
au dit « Programme
d'Erfurt », par lequel fut
décidé de faire du marxisme la
vision officielle du prolétariat.
Parcourez les programmes des jours
de parti de Gotha, de Eisenach, là
vous trouverez deux exigences comme
vrai exigences prolétariennes des
temps d'alors, qui étaient encore
pendantes au Lassalisme. La première
exigence était la
suppression/l'abolition des rapports
de salaire, la deuxième exigence
était le placement politique égal de
tous les humains, l'abolition de
tous les privilèges politiques.
Toutes les exigences prolétariennes
allèrent sur ces deux exigences
jusqu'au années quatre-vingt-dix,
jusqu'au jour de parti d'Erfurt, qui
apporta le grand revirement.
Contemplez une fois exactement ces
deux exigences et comparez les avec
les exigences principales du jour de
parti d'Erfurt.
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Nun sehen Sie, es war
eigentlich erst im Jahre 1891 auf
dem Erfurter Parteitag, als dann
aller Lassallianismus, der eben doch
noch auf die Einsicht der Menschen
basiert war, überging in den Glauben
an das sogenannte «Erfurter
Programm», welches bestimmt war, den
Marxismus zur offiziellen Anschauung
des Proletariats zu machen. Lesen
Sie die Programme des Gothaer, des
Eisenacher Parteitages durch, da
werden Sie zwei Forderungen finden
als echt proletarische Forderungen
der damaligen Zeit, die noch
zusammenhängen mit Lassallianismus.
Die erste Forderung war die
Abschaffung des Lohnverhältnisses,
die zweite Forderung war die
politische Gleichstellung aller
Menschen, die Abschaffung aller
politischen Vorrechte. Auf diese
beiden Forderungen gingen alle
proletarischen Forderungen aus bis
zu den neunziger Jahren, bis zu dem
Erfurter Parteitag, der den großen
Umschwung brachte. Schauen Sie
einmal diese beiden Forderungen
genau an und vergleichen Sie sie mit
den Hauptforderungen des Erfurter
Parteitages.
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Quelles sont
maintenant les exigences principales
du jour de parti d'Erfurt ? Ce sont
: transfert de la propriété privée
des moyens de production dans la
propriété communautaire,
administration de toutes les
fabrications de biens, de toutes
productions par une sorte de grande
coopérative, dans laquelle l'État
jusqu'à présent a à se transformer.
Comparez le programme de jadis,
lequel était le programme
prolétarien des années quatre-vingt,
avec ce qui est provenu du programme
de parti d'Erfurt et existe depuis
les années quatre-vingt-dix, ainsi
vous direz, dans les vieux programme
de Gotha et Eisenach sont encore des
exigences purement humaines, les
exigences du socialisme : égalité
politique de tous les humains,
abolition des rapports de salaire
indignes/dégradants. Au début des
années quatre-vingt-dix agit ce que
je vous ai caractérisé comme la
mentalité qui est montée au cours
des années quatre-vingt. Là ce qui
est encore plus une exigence
d'humanité, a été transformé en une
pure exigence économique. Là vous ne
lisez plus de l'idéal d'abolir le
rapport de salaire, la vous lisez
seulement d'exigences économiques.
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Welches sind nun die
Hauptforderungen des Erfurter
Parteitages? Es sind: Überführung
des Privateigentums an
Produktionsmitteln in das
gemeinschaftliche Eigentum,
Verwaltung aller Gütererzeugung,
aller Produktion durch eine Art
große Genossenschaft, in welche sich
umzuwandeln hat der bisherige Staat.
Vergleichen Sie das ehemalige
Programm, welches das proletarische
Programm der achtziger Jahre war,
mit demjenigen, was aus dem Erfurter
Parteiprogramm hervorgegangen ist
und seit den neunziger Jahren
existiert, so werden Sie sagen, im
alten Gothaer und Eisenacher
Programm sind noch rein menschliche
Forderungen, die Forderungen des
Sozialismus: politische Gleichheit
aller Menschen, Abschaffung des
entwürdigenden Lohnverhältnisses. Im
Anfang der neunziger Jahre hat schon
gewirkt dasjenige, was ich Ihnen
charakterisiert habe als die
Gesinnung, die im Laufe der
achtziger Jahre heraufgekommen ist.
Da ist verwandelt worden das, was
noch mehr Menschheitsforderung ist,
in eine rein wirtschaftliche
Forderung. Da lesen Sie nichts mehr
von dem Ideal, das Lohnverhältnis
abzuschaffen, da lesen Sie nur von
Wirtschaftsforderungen.
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Maintenant,
voyez-vous, ces choses pendent
ensemble avec la formation
progressive de l'idée qu'on avait
sur l'amener extérieur d'un meilleur
contexte social de l'humanité. Il a
aussi été dit souvent par de tels
gens, qui avaient encore des idéaux
: en quoi cela nuit-il donc quand on
frappe tout court et petit, il doit
donc être amené un autre ordre, donc
une révolution doit venir. Tout
devra être frappé court et petit, le
grand chambardement ( NDT
Kladderadatsch) doit venir, car de
cela ne peut que sortir un meilleur
ordre de société, maintes gens
disaient encore cela dans les années
quatre-vingt, qui étaient de bons
socialistes idéalistes. A ceux ci
fût répondu par les autres, qui se
tenaient sur les hauteurs du temps,
qui étaient devenu les dirigeants,
ceux qui maintenant, comme je
disais, sont enterrés, ils disaient
: tout cela n'a aucun sens, de
telles révolutions politiques sont
dépourvues de sens. La seule chose
qui a sens, c'est que nous laissions
le capitalisme à lui-même. Nous
voyons donc, jadis il y avait
seulement de petits capitalistes,
alors ce sont devenus des grands,
ils se sont mis ensemble avec
d'autres, sont devenus des groupes
de capitalistes. Les capitalistes se
sont toujours plus concentrés. Nous
sommes dans ce processus, que les
capitaux seront toujours de plus en
plus concentrés. Alors viendra le
temps où en fait seront seulement
quelque peu disponibles de grand
trusts, des consortium capitalistes.
Alors il sera seulement encore
nécessaire que le prolétariat, comme
la classe non possédante, un beau
jour de manière toute paisible, sur
chemins parlementaires transfère la
possession de capitaux, le moyen de
production en possession commune.
Cela pourra bien être fait, mais on
doit attendre. Jusque là les choses
doivent se développer. Le
capitalisme, qui sans cela est un
enfant non coupable, il ne peut rien
pour ce qu'il est tortionnaire des
humains, la nécessité historique
apporte cela vers en haut. Mais il
prépare aussi, il concentre les
capitaux. Ils sont déjà bien
ensemble, alors il n'auront besoin
que d'être repris dans la
collectivité. Pas par révolution
rapide, mais lente évolution !
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Nun sehen Sie, diese
Sachen hängen dann zusammen mit dem
allmählichen Ausbilden der Idee, die
man hatte über die äußerliche
Herbeiführung eines besseren
sozialen Zustandes der Menschheit.
Es ist auch oftmals von solchen
Leuten, die noch Ideale hatten,
gesagt worden: Was schadet es denn,
wenn man alles kurz und klein
schlägt, es muß ja eine andere
Ordnung herbeigeführt werden, also
muß eine Revolution kommen. Es muß
alles kurz und klein geschlagen
werden, es muß der große
Kladderadatsch kommen, denn daraus
kann nur eine bessere
Gesellschaftsordnung entstehen, das
sagten noch manche Leute in den
achtziger Jahren, die gute
idealistische Sozialisten waren.
Denen wurde geantwortet von den
anderen, die auf der Höhe der Zeit
standen, die die Führer geworden
waren, diejenigen, die jetzt, wie
ich sagte, begraben sind, sie
sagten: Das hat alles keinen Sinn,
solche plötzlichen Revolutionen sind
sinnlos. Das einzige, was Sinn hat,
das ist, daß wir den Kapitalismus
sich selber überlassen. Wir sehen
ja, früher gab es nur kleine
Kapitalisten, dann sind es große
geworden, sie haben sich
zusammengetan mit anderen, sind zu
Kapitalistengruppen geworden. Die
Kapitalien haben sich immer mehr
konzentriert. In diesem Prozeß sind
wir drinnen, daß die Kapitalien
immer mehr und mehr konzentriert
werden. Dann wird die Zeit kommen,
wo eigentlich nur noch einige wenige
große kapitalistische Trusts,
Konsortien vorhanden sind. Dann wird
es nur noch notwendig sein, daß das
Proletariat, als die nichtbesitzende
Klasse, eines schönen Tages auf ganz
friedliche Weise, auf
parlamentarischem Wege den
Kapitalistenbesitz, die
Produktionsmittel überführt in den
Gemeinschaftsbesitz. Das kann ganz
gut gemacht werden, aber man muß
abwarten. Bis dahin müssen sich die
Dinge entwickeln. Der Kapitalismus,
der ohnedies ein unschuldiges Kind
ist, er kann nichts dafür, daß er
menschenschinderisch ist, das bringt
die geschichtliche Notwendigkeit
herauf. Er arbeitet aber auch vor,
er konzentriert die Kapitalien. Sie
sind dann schön beieinander, dann
brauchen sie nur übernommen zu
werden in die Allgemeinheit. Nichts
von rascher Revolution, sondern
langsame Entwickelung!
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Voyez-vous, le secret
de la façon de voir, le secret
public de la façon de voir, qui
repose là, à la base, a donc
bellement expliqué dans les années
quatre-vingt-dix. Il a dit :
pourquoi révolutions rapides ? Ce
qui se passe lentement sous le
développement/l'évolution du
capitalisme récent, cet
amassement/ameutement des capitaux,
ce concentrer des capitaux, tout
cela travaille donc pour nous. Nous
n'avons pas besoin d'établir d’abord
une collectivité, les capitalistes
font déjà cela. Nous avons seulement
besoin de la transférer dans la
possession prolétarienne. Par cela
les rôles se sont en fait échangés,
dit Engels. Nous, qui représentons
le prolétariat, n'avons pas du tout
à nous plaindre sur l'évolution, les
autres ont à se plaindre. Car les
gars, qui sont aujourd'hui dans les
cercles des gens possédants, ils
doivent se dire : nous
collectionnons/accumulons les
capitaux, mais nous les accumulons
pour les autres. Voyez, les gars
doivent en fait se faire du soucis
de perdre leurs capitaux. Ils
reçoivent des joues émaciées, ils
deviendrons maigres de ces soucis,
qui devraient être là. Nous
prospérons tout de suite comme
socialistes dans cette évolution.
Nous recevons, dit Engels, des
muscles rebondis et des joues
pleines et ressemblons à la vie
éternelle. Engels dit cela dans une
introduction qu'il a écrit dans les
années quatre-vingt-dix, dans
laquelle il caractérisa, comme est
entièrement correct ce qui se
développe là vers dehors et comment
on aurait seulement besoin
d'attendre l'évolution qui en fait
sera soignée d’elle-même par le
capitalisme, qui alors mue en ce que
je vous ai exposé : dans le
transfert de ce que le capitalisme à
concentrer d'abord, dans la
propriété commune de ceux qui jusque
là n'ont rien eu. C'était aussi en
fait l'ambiance, dans laquelle le
vingtième siècle a été pénétrer par
les cercles dirigeants du
prolétariat. Et c'est ainsi que les
gens ont pensé, surtout depuis
l'époque où le marxisme n'était plus
pris comme il l'était dans les
années 1990, mais où il était, comme
on disait, en cours de révision,
quand les révisionnistes sont
apparus, comme ceux qui sont encore
en vie mais qui sont des vieux comme
Amber, par exemple. C'est alors que
les révisionnistes sont arrivés. Ils
ont dit que l'ensemble du
développement peut être encouragé un
peu, parce que si les travailleurs
travaillent jusqu'à ce que les
capitalistes aient tout raclé, ils
souffriront encore de difficultés au
préalable, ils n'ont rien, surtout
dans la vieillesse. Puis ils ont
fait des assurances et ainsi de
suite. Maintenant bien, mais
surtout, ils ont vu que ce que les
classes dirigeantes avaient comme
institutions dans la vie politique,
cela aussi était approprié. Vous
savez, c'est ainsi que la vie
syndicale est née. Et au sein du
parti socialiste, ce furent les deux
directions très différentes : le
vrai parti syndical et le vrai,
comme on disait à l'époque, parti
politique. Le parti politique était
plus terre à terre, une révolution
soudaine ne servait à rien, le
développement devait avoir lieu
comme je viens de le décrire. Tout
doit donc être préparé pour le
moment où le capitalisme sera
suffisamment concentré et où le
prolétariat aura une majorité dans
les parlements. Tout doit continuer
par voie parlementaire, en
s'appropriant la majorité, de sorte
que lorsque les moyens de production
seront transférés à la propriété
commune, la majorité sera là pour ce
transfert. Dans ce groupe de gens,
qui tenaient nommément tout du parti
politique, il on ne tenait pas
beaucoup du mouvement syndical à la
fin du XIXe siècle. Celui-ci
s’engageait en ce temps justement
pour ce qu’ainsi que s’établisse une
sorte de compétition subordonnée
entre lui et les entrepreneurs afin
d'obtenir de temps en temps toujours
de nouveau des augmentations de
salaire et choses semblables
similaires de la part des
entreprises. En bref, on se plaçait
ainsi qu’on imitait ce système de
négociations mutuelles tel qu’il
existe entre les cercles dirigeants,
guidants eux-mêmes, afin de
l'étendre aussi au rapport entre les
cercles dirigeants et le
prolétariat. Vous savez donc que les
représentants du système politique
socialiste actuel ont accusé ceux
qui sont ensuite devenus les plus
bourgeois parmi le mouvement
syndical. Et à la fin des années 90
et au début du XXe siècle, on
pouvait voir partout chez ceux qui
étaient plus orientés sur le système
politique, le grand mépris pour ces
gens qui s’étaient complètement
affuttés par/sur la vie syndicale,
comme nommément les imprimeurs, par
exemple, qui avaient formé un
système complètement différent
jusqu’à l'extrême d’après la vie
syndicale.
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63
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Sehen Sie, das
Geheimnis der Anschauung, das
öffentliche Geheimnis der
Anschauung, das da zugrunde liegt,
hat ja in den neunziger Jahren
Engels schön auseinandergesetzt. Er
hat gesagt: Wozu schnelle
Revolutionen? Dasjenige, was langsam
geschieht unter der Entwickelung des
neueren Kapitalismus, dieses
Zusammenrotten der Kapitalien,
dieses Konzentrieren der Kapitalien,
das arbeitet ja alles für uns. Wir
brauchen nicht erst eine
Gemeinsamkeit herzustellen, die
Kapitalisten machen das schon. Wir
brauchen es nur überzuführen in den
proletarischen Besitz. Daher haben
sich eigentlich die Rollen, sagt
Engels, vertauscht. Wir, die wir das
Proletariat vertreten, haben uns ja
gar nicht zu beklagen über die
Entwickelung, die anderen haben sich
zu beklagen. Denn die Kerle, die
heute in den Kreisen der besitzenden
Leute sind, die müssen sich sagen:
Wir sammeln die Kapitalien an, aber
für die anderen sammeln wir sie an.
Seht, die Kerle müssen sich
eigentlich sorgen, daß sie ihre
Kapitalien verlieren. Die kriegen
eingefallene Backen, die werden dürr
von diesen Sorgen, was da werden
soll. Wir gedeihen gerade als
Sozialisten sehr gut in dieser
Entwickelung. Wir kriegen, sagt
Engels, pralle Muskeln und volle
Backen und sehen aus wie das ewige
Leben. Das sagt Engels in einer
Einleitung, die er in den neunziger
Jahren schrieb, indem er
charakterisierte, wie es ganz recht
ist, was sich da herausentwickelt,
und wie man nur abzuwarten brauchte
die Entwickelung, die eigentlich
durch den Kapitalismus von selber
besorgt wird, der dann einmündet in
das, was ich Ihnen dargestellt habe:
in die Überführung desjenigen, was
der Kapitalismus erst konzentriert
hat, in den Gemeinbesitz derjenigen,
die bisher nichts gehabt haben. Das
war auch eigentlich die Stimmung, in
der das zwanzigste Jahrhundert von
den führenden Kreisen des
Proletariats betreten worden ist.
Und so hat man denn gedacht,
besonders seit der Zeit, seit der
Marxismus nicht mehr so genommen
worden ist wie in den neunziger
Jahren, sondern als er, wie man
sagte, einer Revision unterzogen
worden ist, als die Revisionisten
auftraten, als diejenigen, die noch
leben, aber alte Leute sind wie zum
Beispiel Bernstein. Da kamen die
Revisionisten. Die sagten, man kann
die ganze Entwickelung etwas
fördern, denn wenn die Arbeiter bloß
arbeiten, bis die Kapitalisten alles
zusammengescharrt haben, werden sie
vorher doch Not leiden, sie haben
namentlich im Alter nichts. Da
wurden dann Versicherungen gemacht
und so weiter. Nun schön, aber vor
allen Dingen sah man darauf, daß man
dasjenige, was die führenden Klassen
hatten als Einrichtungen im
politischen Leben, daß man sich das
auch aneignete. Sie wissen, dadurch
entstand namentlich das
gewerkschaftliche Leben. Und
innerhalb der sozialistischen Partei
waren das die zwei stark
divergierenden Richtungen: die
ausgesprochene Gewerkschaftspartei
und die eigentliche, wie man damals
sagte, politische Partei. Die
politische Partei stand mehr auf dem
Boden, eine plötzliche Revolution
nütze nichts, die Entwickelung müsse
so vor sich gehen, wie ich es eben
beschrieben habe. Daher handelt es
sich darum, daß alles vorbereitet
wird auf den einen Zeitpunkt, wo der
Kapitalismus genügend konzentriert
ist und das Proletariat in den
Parlamenten die Majorität hat. Es
muß alles auf dem Wege des
Parlamentarismus, der Aneignung der
Majorität fortgetrieben werden,
damit an dem Zeitpunkte, wo die
Produktionsmittel in den
Gemeinbesitz übernommen werden, auch
die Majorität für diese Überführung
da ist. In dieser Gruppe von Leuten,
die namentlich alles von der
politischen Partei hielten, da hielt
man am Ende des neunzehnten
Jahrhunderts nicht sehr viel von der
gewerkschaftlichen Bewegung. Diese
setzte sich in jener Zeit eben dafür
ein, so eine Art Wettkampf
untergeordneter Art zwischen sich
und den Unternehmern einzurichten,
um von Zeit zu Zeit immer wieder von
den Unternehmungen Lohnerhöhungen
und ähnliche Dinge herauszubekommen.
Kurz, man stellte sich so ein, daß
man nachmachte jenes System
gegenseitiger Verhandlungen, wie es
unter den leitenden, führenden
Kreisen untereinander selbst
vorhanden ist, daß man dieses auch
ausdehnte auf das Verhältnis
zwischen den leitenden Kreisen und
dem Proletariat. Sie wissen ja, daß
ganz besonders angeklagt wurden von
den Vertretern des eigentlichen
politischen sozialistischen Systems
diejenigen, die dann am meisten
bürgerlich wurden unter der
Gewerkschaftsbewegung. Und am Ende
der neunziger Jahre und am Anfang
des zwanzigsten Jahrhunderts konnte
man überall sehen bei denjenigen,
die mehr auf das politische System
eingerichtet waren, die große
Verachtung für jene Leute, die sich
ganz eingefuchst hatten auf das
gewerkschaftliche Leben, wie zum
Beispiel namentlich die Buchdrucker,
die ein ganz anderes System nach dem
gewerkschaftlichen Leben wiederum
bis zum Extrem ausgebildet hatten.
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Français
seulement
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01
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Ce soir, je ne vais
pas anticiper ce qui va être mis en
place ici comme des soirées d'étude
basées sur le livre « Les
points clés de la question
sociale », mais je vais essayer
de vous donner une sorte
d'introduction à cette soirée. Par
le biais de cette introduction, je
voudrais évoquer en vous les aspects
à partir desquels ce livre a été
écrit. Il a avant toutes choses été
écrit à partir du présent immédiat,
de la conviction que la question
sociale a également pris une
nouvelle forme à travers les
événements du présent, et qu'il est
nécessaire de parler de la question
sociale aujourd'hui d'une manière
complètement différente de celle
dont on parlait avant la catastrophe
de la guerre mondiale. Ce livre est
une tentative de faire quelque chose
maintenant, en cette période de
développement humain, où la question
sociale devient particulièrement
urgente et où chaque personne qui
vit consciemment aujourd'hui, qui ne
vit pas somnolant et dormant la vie
de l'humanité, devrait savoir
quelque chose sur ce qui va se
passer au sens de ce qu'on appelle
habituellement la question sociale.
Là, il serait donc d’abord peut-être
bien bon de revenir un peu en
arrière aujourd'hui. J'ai peut-être
des choses à mentionner - mais nous
les pousseront alors sous un jour
légèrement différent de celui dans
lequel elles ont été poussées - des
choses que vous sont pour part
familières.
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02
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10330383396198330071919 Vous savez
donc vraisemblablement que ce qui
aujourd'hui sera avancer à la
question sociale, est avancé depuis
relativement longtemps. Et seront
donc nommés aujourd'hui les noms de
Proudhon, Fourier, Louis blanc comme
les premiers qui, jusqu'au milieu du
dix-neuvième siècle, ont traités la
question sociale. Vous savez donc
aussi, que la façon, dont la
question sociale a été traitée
jusque dans le milieu du
dix-neuvième siècle , par les
actuels représentants, au moins
beaucoup d'actuels représentants de
la question sociale sera nommée
« l'époque des utopies
sociales ». Il est bon de se
rendre clair, ce qu'on pense en fait
avec cela, quand on dit : dans son
premier stade la question sociale
apparut ainsi qu'elle vécut dans
cette époque des utopies. Mais on ne
peut pas parler sur cette choses en
un sens absolu, mais on peut en fait
seulement parler des sentiments des
représentants de la question sociale
dans le présent. Ils ressentent
ainsi que je veux maintenant le
décrire. Ils ressentent que toutes
les questions sociales, qui
apparaissent dans l'époque, dont je
veux tout d'abord parler, étaient au
stade de l'utopie. Et que
comprennent les gens là dessous,
quand ils disent : la question
sociale était autrefois au stade de
l'utopie ? La dessous ils
comprennent ce qui suit :
Saint-Simon, Fourier ont bien
remarqué qu’aussi après la
révolution française, des êtres
humains d'une certaine minorité
sociale sont là qui sont en
possession des moyens de production
et aussi d'autre biens humains, et
que là est un grand nombre, même une
majorité d’autres humains, qui ne
sont pas en une telle possession, et
qui peuvent seulement travailler aux
moyens de production parce qu'ils
entrent au service de ceux qui
possèdent les moyens de production
et aussi le sol, des humains,
lesquels, pris au fond, n'ont rien
d'autre qu'eux-mêmes et leur force
de travail. On a remarqué que la vie
de cette grande masse de l'humanité
est une détresse, se déroule pour la
grande part en pauvreté vis-à-vis de
ceux qui sont la minorité. Et on a
rendu attentif à la situation de la
minorité et à la situation de la
majorité.
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03
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Ceux, qui maintenant
ainsi que Saint-Simon et Fourier,
comme aussi encore Proudhon ont
écrit sur cette situation sociale de
l'humanité, ils sont parti d'une
certaine hypothèse. Ils sont partis
de l'hypothèse qu'on aurait besoin
de rendre les humains attentifs là
dessus : Voyez, la grande masse vie
dans la misère, en non liberté, en
dépendance économique, cela n'est
pas un être-là digne de l'humain.
Cela devra être changé. Et on a
alors imaginé toutes sortes de
moyens par lesquels cette inégalité
parmi les humains pourra être
changée. Mais ce fut toujours une
certaine hypothèse, et cette
hypothèse était qu'on se disait :
quand on sait, en quoi l'inégalité
est fondée, quand on a assez de mots
pressants, quand on a soi-même assez
de conscience morale, pour rendre
fortement attentif là dessus, que le
grand nombre des humains vit en
dépendance économique et juridique
et est pauvre, ainsi ce discours
saisira les cœurs, les âmes de la
minorité, des nantis, de la minorité
favorisée. Et il deviendra par là
que cette minorité considère : ainsi
cela ne peut rester, on doit
introduire des changements, un autre
ordre de société doit venir, un
autre ordre de société doit être
introduit. - Donc, l'hypothèse était
celle que les humains consentirons
de leur plus intérieure motivation
d'âme de faire quelque chose pour la
libération de la grande masse de
l'humanité. Et alors on proposa, ce
qu'on devrait faire. Et on croyait,
quand la minorité, quand les humains
qui sont les humains dirigeants,
guidants, reconnaîtront qu'est bon
ce qu'on veut faire, alors arrivera
une amélioration générale de la
situation de l'humanité.
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04
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Il a été dit
extraordinairement beaucoup
d'intelligent de ce côté, seulement
tout ce qui a été entrepris en cette
direction, cela ont le ressent
aujourd'hui chez la plupart des
représentant de la question sociale
comme utopique. Cela signifie, on ne
compte plus aujourd'hui sur ce qu'on
a seulement besoin de dire : Ainsi
on pourrait aménager le monde -,
alors s'arrête l'inégalité
économique et juridique des humains.
Il ne sert à rien aujourd'hui,
d'appeler à la compréhension, à la
raison des humains, qui sont
favorisés, qui sont dans le
privilège, qui sont dans la
possession des moyens de production
et du genre. Si je devais exprimer,
ce qui là a été perdu au cours de la
deuxième moitié du dix-neuvième
siècle, ainsi je dois dire qu’a été
perdu la foi à la raison et à la
bonne volonté de l'être humain. A
cause de cela se disent les
représentants de la question
sociale, comme je les pense
maintenant : inventer de beaux plans
sur comment on devrait aménager le
monde des humains, cela on le peut,
mais de cela ne sort rien; car quand
on prêche encore de si beaux plans,
quand on en appelle aux cœurs avec
de si belles paroles, aux âmes de la
minorité gouvernante, ainsi cela ne
se passera quand-même pas. Tout cela
sont des idées dépourvues de valeur,
et des idées dépourvues de valeur,
lesquelles dépeignent l'avenir, ce
sont justement en réalité pour
parler populaire, des utopies. Cela
n'a donc aucun but, ainsi dit-on, de
dépeindre n'importe quoi, qui
devrait se passer dans le futur, car
il n'y aura personne, qui lâche de
ses intérêts, qui peut être saisit
en rapport à sa conscience, en
rapport à sa raison morale et ainsi
de suite. La croyance à la
conscience et à la raison morale, on
l'a perdue justement dans les plus
larges cercles, nommément chez les
représentants de la question
sociale. On se dit, les humains
n'agissent donc pas du tout avec
leur raison, quand ils visent des
institutions sociales, ou quand ils
conduisent leur vie sociale, ils
agissent d'après leur intérêt. Et
les possédants ont évidemment un
intérêt à cela, de rester dans leur
possession. Les privilégiés sociaux
ont un intérêt au maintien de leurs
privilèges sociaux. C'est pourquoi
c'est une illusion, de compter sur
ce qu'on aurait seulement besoin de
dire, les gens devraient faire ceci
ou cela. Ils ne le font justement
pas, parce qu'ils n'agissent pas à
partir de leur raison, mais de leur
intérêt.
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05
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Dans le sens le plus
englobant, ainsi on peut dire, Karl
Marx s'est reconnu de cet avis de
proche en proche, mais vraiment en
premier de proche en proche. On peut
décrire un grand nombre d'époques
dans la vie de Karl Marx. Marx était
dans sa jeunesse aussi un penseur
idéaliste et a aussi encore dans le
sens, comme je l'ai justement
caractérisé, pensé à la faisabilité
d'utopies. Mais c'était tout de
suite lui, et après lui alors aussi
son ami Engels, qui de la manière la
plus radicale est revenu de ce
calcul avec la raison de l'être
humain. Et quand je caractérise
quelque, chose en général, qui en
fait est une grande histoire, ainsi
je peux dire ce qui suit : Karl Marx
est finalement venu à la conviction
que dans le monde cela ne pourrait
pas aller mieux d'une autre façon
que par ce qu'on appelle ces
humains, qui n'ont pas un intérêt à
ce que leur biens leur restent
maintenus, leurs privilèges leurs
restent maintenus. Sur ceux-là on ne
pouvait absolument pas voir, ceux-ci
on devait les laisser complètement
hors du calcul, car ils ne
laisseraient n'importe comment
jamais aller là dessus, quand on
leur prêche encore si bellement. -
Par contre il y a tout de suite la
grande masse des travailleurs
prolétariens, Karl Marx lui-même se
vivait donc dans cette conviction
dans le temps, où cela apparu, au
fond en premier en Europe du centre,
ce qu'on nomme aujourd'hui le
prolétariat. Il vit le prolétariat
apparaître des autres conditions de
lieu en premier en Europe du centre.
Alors qu'il vivait alors en
Angleterre, cela était quelque peu
autre. Mais dans le temps, où Karl
Marx se développa de l'idéaliste au
matérialiste économique, là c'était
ainsi, qu'en fait en Europe du
centre monta en premier le
prolétariat moderne.
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06
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Et maintenant il se
disait : ce prolétariat moderne, il
a un tout autre intérêt que la
minorité dirigeante, car il consiste
en des humains, qui ne possèdent
rien que leur force de travail,
d'humains qui ne peuvent vivre
d'aucune autre manière que par ce
qu'il placent leur force de travail
au service des possédants, nommément
au service des possédant des moyens
de production. Quand ces
travailleurs délaissent leur
travail, alors il sont, cela valait
particulièrement pour le temps
d'alors, de la manière la plus
radicale, jetés à la rue. Ils n'ont
rien d'autre devant soi que la
possibilité d'une corvée pour ceux
qui sont les possesseurs des moyens
de production. Ces humains ont un
tout autre intérêt que les autres.
Ils ont un intérêt à ce que
l'entière ordonnance de société
antérieure s'arrête, que
l'ordonnance de la société soit
transformée. On n'a pas besoin de
prêcher à ceux-là, afin que leur
raison soit saisie, mais seulement
que leur égoïsme, leurs intérêts
soient saisis. Là-dessus on peut
compter. Pour prêcher à ceux dont on
devrait compter sur leur raison, de
cela ne sort rien, car les humains
n'agissent pas d'après la raison,
ils agissent seulement d’après leurs
intérêts. On ne peut donc se tourner
vers ceux chez qui on devrait en
appeler à la raison, mais à ceux
dont on doit en appeler aux
intérêts. Ils ne peuvent pas autre
chose qu'a partir de leur contrainte
prendre fait et cause pour le temps
nouveau. Cela est l'égoïsme vers
lequel Karl Marx s'est développé.
Parce qu’il n'a plus cru que le
progrès de l'humanité vers de
nouveaux contextes sociaux
pourraient venir d'autres œuvres
humaines que de l’œuvre du
prolétariat lui-même. Le prolétariat
pourrait seulement aspirer, ainsi
pense Karl Marx, par intérêt, par
ses intérêts particuliers-égoïstes,
à un renouveau des contextes sociaux
humains. Et avec cela le
prolétariat, mais maintenant pas de
l'amitié avec les humains, mais de
l'intérêt, libérera aussi tout le
reste de l'humanité, parce qu'il ne
peut plus rien y avoir d'autre que
ce que les humains font, qui ne
pendent pas à de vieux biens, mais
n'ont rien à perdre de vieux biens.
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07
|
On se dit donc : là,
d'un côté, sont les cercles
dirigeants, guidants, ils ont
certains droits, qui dans des temps
antérieurs leur ont été décernés ou
qui dans des temps antérieurs ont
été arrachés, qu'ils ont hérités
dans leurs familles, auxquels ils
tiennent fermement. Ces cercles
dirigeant, guidants sont en
possession de ceci ou cela qu'à
nouveau ils héritent à l'intérieur
de leurs cercles, leur famille et
ainsi de suite. Ces cercles ont
comme les cercle dirigeants,
guidants toujours quelque chose à
perdre lors d'une transformation.
Car évidemment, s'ils ne perdaient
rien, ne serait donc pas de
transformation. Il s'agit de ce que
ceux, qui n'ont rien, devraient
recevoir quelque chose, et ceux qui
on quelque chose pourraient à cause
de cela seulement perdre. Donc on
pourrait seulement appeler à la
raison, quand cette raison donnerait
l'impulsion à la classe possédante,
dirigeante, de vouloir perdre
quelque chose. A cela il ne
consentent pas. - Cela était la
façon de voir de Karl Marx. On doit
donc en appeler à ceux, qui n'ont
rien à perdre. C'est pourquoi en
1848, le manifeste communiste conclu
avec les mots : les prolétaires
n'ont rien à perdre que leurs
chaînes, mais ils ont tout à gagner.
Prolétaires de tous les pays,
unissez-vous !
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08
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Maintenant,
voyez-vous, c'est devenu dans une
certaine mesure une conviction
depuis la publication du manifeste
communiste, et aujourd'hui, où
certaines sensations qui se tiennent
déjà sous l'influence de cette façon
de voir, vivent justement dans la
majorité du prolétariat, aujourd'hui
on ne peut plus du tout se
représenter correctement quel énorme
revirement s'est déroulé autour du
milieu du dix-neuvième siècle dans
la façon de voir socialiste . Mais
ce serait bien, si vous vous
laissiez prendre quelque chose comme
l'« Évangile d'un pauvre
pêcheur » de Weitling, un
apprenti tailleur, qui a été écrit
pas si longtemps avant le manifeste
communiste , et quand vous
compareriez cela avec tout ce qui a
été écrit après la publication du
manifeste communiste ! Dans cet
« Évangile d'un pauvre
pêcheur », vraiment inspiré
d'un vrai sentiment prolétarien,
règne, on peut dire, une langue en
un certain sens même incandescente,
poétique, mais absolument une
langue, qui veut appeler à la bonne
volonté, à la raison de l'être
humain. C'est la conviction de
Weitling qu'on pourrait commencer
quelque chose avec la bonne volonté
de l'être humain. et cette
conviction, elle est en premier
amenuisée autour du milieu du
dix-neuvième siècle. Et le fait par
lequel elle s'est amenuisée, est
justement la publication du
manifeste communiste. Et depuis le
temps, depuis 1848, nous pouvons en
fait poursuivre ce que nous nommons
aujourd'hui la question sociale. Car
si nous voulions aujourd'hui parler
ainsi que Saint-Simon, que Fourier,
que Weitling, oui, nous prêcherions
aujourd'hui vraiment des oreilles
entièrement sourdes. Car jusqu'à un
certain degré, c'est absolument
correct que dans les questions
sociales on ne puisse rien
commencer, quand on appelle à la
raison des cercles dirigeants,
guidants qui ont quelque chose. Cela
est déjà correct. Les cercles
dirigeants, guidants n'ont certes
jamais admis cela, ils l'admettrons
aussi à peine aujourd'hui, ils ne le
savent pas du tout même une fois
qu'ils le font quand même, car là
des forces inconscientes jouent un
extraordinairement grand rôle dans
l'âme humaine.
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09
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Voyez-vous, notre
culture spirituelle est donc une
fois devenue presque entièrement
phrase au cours du dix-neuvième
siècle. C'est justement quand-même
un fait beaucoup plus important,
qu'en rapport à la culture
spirituelle nous vivons dans la
phrase, c'est un fait social
beaucoup plus important qu'on le
croit ordinairement. Et ainsi les
membres des cercles dirigeants,
guidants parlent aussi sur la
question sociale de toutes sortes de
belles choses, et ils sont eux-mêmes
souvent persuadés qu'ils auraient
déjà la bonne volonté. Mais en
réalité ils croient seulement cela,
c'est seulement leur illusion. A
l'instant, où une quelque chose sera
saisie en cette relation, il en
ressort aussi rapidement que c'est
une illusion. Nous voulons encore en
parler après. Mais comme dit, nous
ne pouvons plus parler aujourd'hui
ainsi qu’a été parlé à l'époque des
utopies. C'est la véritable conquête
qui est venue par Karl Marx, qu'il a
montré, comment aujourd'hui
l'humanité est empêtrée ainsi dans
l'illusionnisme, que c'est un non
sens de compter sur autre chose que
sur l'égoïsme. Il devra une fois
être compté avec cela. Il ne pourra
rien du tout être atteint à cause de
ce qu’on veut une fois compter
n'importe comment sur le
désintéressement, sur la bonne
volonté, sur les principes de base
de la moralité de l'être humain - je
dis toujours : en rapport à la
question sociale. Et ce revirement
qui a conduit à ce que justement
aujourd'hui nous devons parler tout
autrement, que par exemple encore
dans la première moitié du
dix-neuvième siècle pouvait être
parlé en rapport à la question
sociale, ce revirement est justement
venu avec le manifeste communiste.
Mais tout n'est pas venu en une
fois, mais cela fut donc malgré tout
possible qu'aussi après le manifeste
communiste, jusque dans les années
soixante, comme vous le saurez tous
- maints socialistes plus jeunes ont
déjà oublier ce temps -, une toute
autre façon de penser sociale, la
façon de Ferdinand Lassalle, a saisi
les cœurs, les âmes. Et ce qui était
socialisme lassalien s'est aussi
poursuivi encore après la mort de
Lassalle, qui survint en 1864.
Lassalle appartient absolument aux
humains, qui malgré que l'autre
façon de penser était déjà sortie,
comptaient encore sur la force
d'impact des idées. Lassalle voulait
absolument encore atteindre les
humains comme tels dans leur raison,
dans leur vouloir social avant
toutes choses. Mais toujours de plus
en plus la tendance lassalienne
déclinait et l'autre, la tendance
marxiste, pris la main haute, qui
voulait seulement compter sur les
intérêts de cette partie de la
population humaine qui ne possédait
qu'elle-même et sa force de travail.
Mais cela n'alla pourtant pas si
vite. Une telle manière de penser se
développe en premier de proche en
proche dans l'humanité.
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10
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Dans les années
soixante, soixante-dix, encore aussi
dans les années quatre-vingt c'était
absolument ainsi que les gens, quand
ils appartenaient au prolétariat, ou
aussi quand ils appartenaient aux
gens qui étaient politiquement ou
socialement dépendant, quand aussi
ils n'étaient pas tout de suite
prolétaires, jugeaient dans une
certaine mesure moralement leur
dépendance, et qu'ils ne jugeaient
pas moralement les cercles non
dépendants de la population humaine.
D'après leur conscience c'était de
la mauvaise volonté des cercles
dirigeants, guidants de la
population humaine, qu'ils
laissaient la grande masse des
prolétaires en dépendance, qu'ils
payaient mal et ainsi de suite.
Quand j'ai la permission de
l'expliquer trivial, ainsi je peux
dire, dans les années soixante,
soixante-dix jusque dans les années
quatre-vingt fût fabriquée beaucoup
d'indignation et fût parlé du point
de vue de l'indignation sociale.
Alors l'étrange revirement intervint
en fait en premier vraiment
correctement dans le milieu des
années quatre-vingt. Les
personnalités les plus dirigeantes
du mouvement social arrêtèrent dans
les années quatre-vingt, alors
entièrement de parler sur la
question sociale à partir de
l'indignation morale. C'était donc
le temps dans lequel ces dirigeants
là étaient grands et plus ou moins
encore chauffés à blanc d'ardeur,
dont vous êtes les disciples, et
avez seulement encore vu mourir :
Adler, Pernerstofer, Wilhelm
Liebknecht, Auer, Bebel, Singer et
ainsi de suite. Ces dirigeants plus
anciens arrêtèrent, tout de suite
jadis, toujours plus, de prêcher le
socialisme d'indignation. Et
maintenant j'aimerais vous
l'exprimer ainsi, comme quand les
guides du socialisme exprimaient
leur conviction la plus intérieure,
alors qu'ils transféraient jadis le
vieux socialisme d'indignation dans
leur nouvelle/récente vision du
monde socialiste. Vous trouverez,
que ce que je vous dis maintenant,
cela ne se trouve donc dans aucun
livre sur l'histoire du socialisme.
Mais qui a vécu cette fois là et a
participé, il sait, que les gens,
quand on les a abandonné à
eux-mêmes, ont parlé ainsi.
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11
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Supposons donc, dans
les années quatre-vingt de tels gens
dirigeants du socialisme seraient
venu ensemble en discussion avec
d'autres qui étaient encore
bourgeois dans leur mentalité, et
supposons, qu'encore une autre sorte
aurait été là, des bourgeois qui
étaient idéalistes, qui souhaitaient
tout le bon à tous les humains et
qui auraient été d'accord avec ce
que tous les humains auraient été
rendus heureux. Là pouvait se passer
que les bourgeois expliquaient,
qu'ils devait toujours y avoir des
humains qui sont pauvres et de tels
qui sont riches et ainsi de suite,
car seulement cela pouvait maintenir
la société humaine. Alors s'élevait
peut être la voix d'un de ceux, qui
étaient idéalistes, qui là étaient
indigné sur ce que tant de gens
devaient vivre en pauvreté et
dépendance. Ainsi l’un disait
peut-être alors : oui, cela devra
être atteint que soit rendu clair à
ces gens possédants, aux
entrepreneurs, aux capitalistes,
qu'ils doivent lâcher de leur
possession, qu'ils doivent atteindre
des institutions par lesquelles la
grande masse vienne en une autre
situation et du genre. -Là, de très
beaux discours auraient été tenus de
ces tonalités. Mais alors un tel
élevait sa voix qui jadis se
trouvait tout de suite dans le
socialisme et le cours de son
devenir et disait : de quoi
parlez-vous là, vous êtes un enfant
! Tout cela est enfantillage, tout
un non sens. Les gens, qui là sont
des capitalistes, qui sont des
entrepreneurs, ce sont tous de
pauvres diables qui ne savent rien
d'autre que ce qui leur est mis dans
le bleu de par les générations. Si
aussi ils entendaient, qu'ils
devraient le faire autrement, alors
ils ne le pourraient pas une fois,
car ils ne viendraient pas là
dessus, comment ils devraient faire.
Quelque chose de tel ne rentre pas
dans leur crâne, qu'on peut faire
quelque chose d'autre. On n'a pas la
permission d'accuser les gens, on
n'a pas la permission de juger les
gens moralement, ils ne sont pas du
tout à juger moralement ; les gars
ont grandis là-dedans, ces pauvres
diables dans tout le milieu, et cela
les inspire avec les idées qu'ils
ont. Les accuser moralement,
signifie ne rien comprendre des lois
de l'évolution de l'humanité,
signifie s'adonner à des illusions.
Ces humains ne peuvent jamais
vouloir que le monde adopte une
autre forme. Parler d'eux avec
indignation est le pur enfantillage.
Tout cela est devenu ainsi
nécessairement, et cela peut
seulement devenir autre à nouveau
par nécessité. Voyez-vous, avec de
tels gars enfantins, qui croient là
qu'ils peuvent prêcher les
possédants, les capitalistes, qu'ils
devraient en être conduit à un autre
ordre du monde, avec de tels gars
puérils on ne peut rien commencer.
Avec eux n'est pas à introduire un
nouvel ordre du monde. Ils
s'adonnent seulement à la croyance
qu'on peut accuser ces pauvres
diables de capitalistes, qu'ils
devraient faire un autre monde.
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12
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Je dois quelque peu
exprimer la chose clairement, de
cela maint est dit en contours
aigus, mais quand même ainsi, que
les discours, dont je parle, vous
pourriez les entendre partout. Si
vous écriviez, vous retoucheriez
cela un peu, écrire un peu
autrement, mais cela reposait à la
base.
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13
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Alors ils
continuaient à parler : Avec les
gars - ce sont des idéalistes, ils
se représentent le monde au sens
d'une idéologie -, avec eux n'est
rien à commencer. Nous devons nous
remettre à ceux qui n'ont rien, qui
à cause de cela veulent autre chose
par leurs intérêts que ceux qui sont
liés à des intérêts capitalistes. Et
aussi n'aspirerons pas d'un quelque
principe moral à un quelque
changement de la situation de vie,
mais seulement par la convoitise
d'avoir plus qu'ils n'ont, d’avoir
un être-là indépendant. - Cette
manière de penser monta dans les
années quatre-vingt toujours de plus
en plus, de ne plus saisir dans le
sens l'évolution de l'humanité, que
l'être humains individuel est
particulièrement responsable pour ce
qu'il fait, mais qu'il fait, ce
qu'il doit faire à partir de la
situation économique. Le
capitaliste, l'entrepreneur
épuise/éreinte les autres dans la
plus haute non culpabilité. Celui
qui est prolétaire ne révolutionnera
pas à partir d'un principe moral,
mais en toute non culpabilité d'une
nécessité humaine, et ceux qui
prennent des mains les moyens de
production, le capital, à ceux qui
justement l'on. Cela doit se jouer
comme une nécessité historique. -
Cette manière de penser monta.
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14
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Maintenant
voyez-vous, c'était en fait en
premier en 1891 aux jours du parti à
Erfurt qu'alors tout le
Lassalianisme, qui était justement
quand même encore basé sur la raison
des humains, passa dans la croyance
au dit « Programme
d'Erfurt », par lequel fut
décidé de faire du marxisme la
vision officielle du prolétariat.
Parcourez les programmes des jours
de parti de Gotha, de Eisenach, là
vous trouverez deux exigences comme
vrai exigences prolétariennes des
temps d'alors, qui étaient encore
pendantes au Lassalisme. La première
exigence était la
suppression/l'abolition des rapports
de salaire, la deuxième exigence
était le placement politique égal de
tous les humains, l'abolition de
tous les privilèges politiques.
Toutes les exigences prolétariennes
allèrent sur ces deux exigences
jusqu'au années quatre-vingt-dix,
jusqu'au jour de parti d'Erfurt, qui
apporta le grand revirement.
Contemplez une fois exactement ces
deux exigences et comparez les avec
les exigences principales du jour de
parti d'Erfurt.
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15
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Quelles sont
maintenant les exigences principales
du jour de parti d'Erfurt ? Ce sont
: transfert de la propriété privée
des moyens de production dans la
propriété communautaire,
administration de toutes les
fabrications de biens, de toutes
productions par une sorte de grande
coopérative, dans laquelle l'État
jusqu'à présent a à se transformer.
Comparez le programme de jadis,
lequel était le programme
prolétarien des années quatre-vingt,
avec ce qui est provenu du programme
de parti d'Erfurt et existe depuis
les années quatre-vingt-dix, ainsi
vous direz, dans les vieux programme
de Gotha et Eisenach sont encore des
exigences purement humaines, les
exigences du socialisme : égalité
politique de tous les humains,
abolition des rapports de salaire
indignes/dégradants. Au début des
années quatre-vingt-dix agit ce que
je vous ai caractérisé comme la
mentalité qui est montée au cours
des années quatre-vingt. Là ce qui
est encore plus une exigence
d'humanité, a été transformé en une
pure exigence économique. Là vous ne
lisez plus de l'idéal d'abolir le
rapport de salaire, la vous lisez
seulement d'exigences économiques.
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16
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Maintenant,
voyez-vous, ces choses pendent
ensemble avec la formation
progressive de l'idée qu'on avait
sur l'amener extérieur d'un meilleur
contexte social de l'humanité. Il a
aussi été dit souvent par de tels
gens, qui avaient encore des idéaux
: en quoi cela nuit-il donc quand on
frappe tout court et petit, il doit
donc être amené un autre ordre, donc
une révolution doit venir. Tout
devra être frappé court et petit, le
grand chambardement ( NDT
Kladderadatsch) doit venir, car de
cela ne peut que sortir un meilleur
ordre de société, maintes gens
disaient encore cela dans les années
quatre-vingt, qui étaient de bons
socialistes idéalistes. A ceux ci
fût répondu par les autres, qui se
tenaient sur les hauteurs du temps,
qui étaient devenu les dirigeants,
ceux qui maintenant, comme je
disais, sont enterrés, ils disaient
: tout cela n'a aucun sens, de
telles révolutions politiques sont
dépourvues de sens. La seule chose
qui a sens, c'est que nous laissions
le capitalisme à lui-même. Nous
voyons donc, jadis il y avait
seulement de petits capitalistes,
alors ce sont devenus des grands,
ils se sont mis ensemble avec
d'autres, sont devenus des groupes
de capitalistes. Les capitalistes se
sont toujours plus concentrés. Nous
sommes dans ce processus, que les
capitaux seront toujours de plus en
plus concentrés. Alors viendra le
temps où en fait seront seulement
quelque peu disponibles de grand
trusts, des consortium capitalistes.
Alors il sera seulement encore
nécessaire que le prolétariat, comme
la classe non possédante, un beau
jour de manière toute paisible, sur
chemins parlementaires transfère la
possession de capitaux, le moyen de
production en possession commune.
Cela pourra bien être fait, mais on
doit attendre. Jusque là les choses
doivent se développer. Le
capitalisme, qui sans cela est un
enfant non coupable, il ne peut rien
pour ce qu'il est tortionnaire des
humains, la nécessité historique
apporte cela vers en haut. Mais il
prépare aussi, il concentre les
capitaux. Ils sont déjà bien
ensemble, alors il n'auront besoin
que d'être repris dans la
collectivité. Pas par révolution
rapide, mais lente évolution !
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17
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Voyez-vous, le secret
de la façon de voir, le secret
public de la façon de voir, qui
repose là, à la base, a donc
bellement expliqué dans les années
quatre-vingt-dix. Il a dit :
pourquoi révolutions rapides ? Ce
qui se passe lentement sous le
développement/l'évolution du
capitalisme récent, cet
amassement/ameutement des capitaux,
ce concentrer des capitaux, tout
cela travaille donc pour nous. Nous
n'avons pas besoin d'établir d’abord
une collectivité, les capitalistes
font déjà cela. Nous avons seulement
besoin de la transférer dans la
possession prolétarienne. Par cela
les rôles se sont en fait échangés,
dit Engels. Nous, qui représentons
le prolétariat, n'avons pas du tout
à nous plaindre sur l'évolution, les
autres ont à se plaindre. Car les
gars, qui sont aujourd'hui dans les
cercles des gens possédants, ils
doivent se dire : nous
collectionnons/accumulons les
capitaux, mais nous les accumulons
pour les autres. Voyez, les gars
doivent en fait se faire du soucis
de perdre leurs capitaux. Ils
reçoivent des joues émaciées, ils
deviendrons maigres de ces soucis,
qui devraient être là. Nous
prospérons tout de suite comme
socialistes dans cette évolution.
Nous recevons, dit Engels, des
muscles rebondis et des joues
pleines et ressemblons à la vie
éternelle. Engels dit cela dans une
introduction qu'il a écrit dans les
années quatre-vingt-dix, dans
laquelle il caractérisa, comme est
entièrement correct ce qui se
développe là vers dehors et comment
on aurait seulement besoin
d'attendre l'évolution qui en fait
sera soignée d’elle-même par le
capitalisme, qui alors mue en ce que
je vous ai exposé : dans le
transfert de ce que le capitalisme à
concentrer d'abord, dans la
propriété commune de ceux qui jusque
là n'ont rien eu. C'était aussi en
fait l'ambiance, dans laquelle le
vingtième siècle a été pénétrer par
les cercles dirigeants du
prolétariat. Et c'est ainsi que les
gens ont pensé, surtout depuis
l'époque où le marxisme n'était plus
pris comme il l'était dans les
années 1990, mais où il était, comme
on disait, en cours de révision,
quand les révisionnistes sont
apparus, comme ceux qui sont encore
en vie mais qui sont des vieux comme
Amber, par exemple. C'est alors que
les révisionnistes sont arrivés. Ils
ont dit que l'ensemble du
développement peut être encouragé un
peu, parce que si les travailleurs
travaillent jusqu'à ce que les
capitalistes aient tout raclé, ils
souffriront encore de difficultés au
préalable, ils n'ont rien, surtout
dans la vieillesse. Puis ils ont
fait des assurances et ainsi de
suite. Maintenant bien, mais
surtout, ils ont vu que ce que les
classes dirigeantes avaient comme
institutions dans la vie politique,
cela aussi était approprié. Vous
savez, c'est ainsi que la vie
syndicale est née. Et au sein du
parti socialiste, ce furent les deux
directions très différentes : le
vrai parti syndical et le vrai,
comme on disait à l'époque, parti
politique. Le parti politique était
plus terre à terre, une révolution
soudaine ne servait à rien, le
développement devait avoir lieu
comme je viens de le décrire. Tout
doit donc être préparé pour le
moment où le capitalisme sera
suffisamment concentré et où le
prolétariat aura une majorité dans
les parlements. Tout doit continuer
par voie parlementaire, en
s'appropriant la majorité, de sorte
que lorsque les moyens de production
seront transférés à la propriété
commune, la majorité sera là pour ce
transfert. Dans ce groupe de gens,
qui tenaient nommément tout du parti
politique, il on ne tenait pas
beaucoup du mouvement syndical à la
fin du XIXe siècle. Celui-ci
s’engageait en ce temps justement
pour ce qu’ainsi que s’établisse une
sorte de compétition subordonnée
entre lui et les entrepreneurs afin
d'obtenir de temps en temps toujours
de nouveau des augmentations de
salaire et choses semblables
similaires de la part des
entreprises. En bref, on se plaçait
ainsi qu’on imitait ce système de
négociations mutuelles tel qu’il
existe entre les cercles dirigeants,
guidants eux-mêmes, afin de
l'étendre aussi au rapport entre les
cercles dirigeants et le
prolétariat. Vous savez donc que les
représentants du système politique
socialiste actuel ont accusé ceux
qui sont ensuite devenus les plus
bourgeois parmi le mouvement
syndical. Et à la fin des années 90
et au début du XXe siècle, on
pouvait voir partout chez ceux qui
étaient plus orientés sur le système
politique, le grand mépris pour ces
gens qui s’étaient complètement
affuttés par/sur la vie syndicale,
comme nommément les imprimeurs, par
exemple, qui avaient formé un
système complètement différent
jusqu’à l'extrême d’après la vie
syndicale.
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18
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Il s'agissait de deux
directions très strictement séparées
dans la vie sociale : les
syndicalistes et ceux qui étaient
plus enclins, comme ils le disaient,
au parti politique. Et à l’intérieur
des syndicats, les imprimeurs de
l'association des imprimeurs étaient
donc les garçons modèles, ces
garçons modèles qui avaient acquis
la pleine reconnaissance des cercles
bourgeois. Et je crois que justement
ainsi qu’on avait eu une certaine
peur, une certaine inquiétude à
l'égard du parti politique
socialiste, on a vu peu à peu
arriver avec une grande satisfaction
des gens aussi braves que ceux de
l'association des imprimeurs. De
ceux-ci, on se disait : "Ils
s’embourgeoisent, avec eux, on peut
toujours négocier, ça va très bien.
Quand ils augmentent avec leurs
salaires, alors nous augmentons avec
nos prix, que nous exigeons. Cela
va. Et, n’est-ce pas, pour les
années suivantes, cela alla aussi,
et les gens ne pensent aussi pas à
plus. Là, on était donc très
satisfaits de cette formation
exemplaire du développement
syndical. Eh bien, si je laisse de
côté certaines choses, qui sont plus
nuancées, on peut dire que ces deux
directions se sont alors plus ou
moins développés jusqu'à l'époque où
elles ont été surprises par le
désastre de la guerre mondiale. Mais
malheureusement, les gens n'ont pas
tiré de cette catastrophe de la
guerre mondiale toutes les leçons
qui auraient dû être tirées en ce
qui concerne la question sociale.
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19
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Dès que l'on regarde
maintenant les conditions/rapports
dans l'est de l’Europe de, en Europe
centrale, quand on fait abstraction
du véritable monde anglo-américain
et aussi en partie du monde romain,
quand l'on se limite à l'Europe
centrale et orientale, on peut dire
que rien n'est en fait devenu
juste/correct avec l'histoire, que
l'on a toujours définie ainsi : les
capitales/capitaux se concentrent,
alors on aura la majorité dans les
parlements, alors les
capitales/capitaux seront
transférées dans la possession de la
communauté et ainsi de suite. - La
catastrophe de la guerre mondiale a
fait en sorte que l'on ne peut pas
s'y attendre aussi facilement
aujourd'hui. Ceux qui s'attendaient
à une sorte de révolution étaient
souvent décrits comme des enfants.
Mais au fond, que s'est-il passé au
cours des quatre ou cinq dernières
années ? Gardons très clairement
devant les yeux ce qui s'est passé.
N'est-ce pas, vous l’avez souvent
entendu ce qui s'est passé au cours
des quatre ou cinq dernières années
: En juillet 1914, les gouvernements
sont devenus un peu tordus, ou très
tordus, et ont stressés les gens
dans la guerre mondiale. Là les gens
on cru qu'il y avait une guerre
mondiale, des batailles ont eu lieu,
bien qu'il y ait eu quelque chose de
tout à fait différent avec les
moyens de guerre modernes, avec les
moyens de machines, que dans les
guerres précédentes. Il n'y avait
aucune possibilité que quiconque
devienne un général en chef
particulièrement célèbre, car
finalement, il importait seulement
qu'une partie dispose de la plus
grande quantité de munitions et
d'autres moyens de conduite de
guerre, qu'une partie produise les
moyens mécaniques de guerre mieux
que l'autre, ou qu'elle découvre un
gaz et du genre que les autres
n'avaient pas. D'abord l'un d'eux a
gagné, puis l'autre a découvert
quelque chose, puis le premier
encore ; le tout était une terrible
conduite mécanique de guerre. Et
tout ce qui a été dit sur ce qui
s'est passé ici et là du côté des
humains, cela s'est passé sous
l'influence de la phrase, c'était
absolument Phrase. Et peu à peu,
l'humanité moderne envisagera aussi
en Europe centrale, tout a été fiché
dedans comme phrasé, quand l'un ou
l'autre, qui n'était en fait qu'un
soldat moyen un peu tordu, a été
fait grand général en Europe
centrale. Ces choses sont seulement
devenues possibles que sous
l'influence du phrasé.
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20
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Mais que s'est-il
donc passé en réalité ? Les gens ne
l’ont pas remarqué avant les
événements extérieurs : en réalité,
tandis que les gens croyaient qu'une
guerre mondiale était conduite - qui
n'était en fait qu'un masque - en
réalité, une révolution s’est
déroulée. En réalité, la révolution
a eu lieu au cours de ces quatre ou
cinq années. Cela les gens ne le
savent pas aujourd'hui, pas encore,
ils ne réalisent encore pas que la
révolution s’est déroulée. La guerre
est le côté extérieur, le masque ;
la vérité est que la révolution
s’est déroulée. Et parce que la
révolution s’est déroulée, la
société d'Europe centrale et
orientale est aujourd'hui dans une
tout autre constitution et on ne
peut rien commencer avec ce que les
gens avaient pensé pour des
situations antérieures. Aujourd'hui,
il est nécessaire de réorganiser
complètement toutes les pensées
qu’on s’est faites
autrefois/auparavant, de sorte qu’on
pense les choses d'une manière
totalement nouvelle. Et c'est ce qui
a été tenté avec le livre « Die
Kernpunkte der sozialen Frage »
(Les points essentiels de la
question sociale), de calculer
correctement avec la situation dans
laquelle nous somme arrivés au
travers des événements les plus
jeunes. Il n'est donc pas étonnant
que les personnes qui ne peuvent pas
nous suivre assez rapidement dans
les partis socialistes opposent à ce
livre malentendu après malentendu.
Si les gens se mettaient à éprouver
seulement un peu leurs propres
pensées, à éprouver ce qu'ils disent
qu’ils le veulent, alors ils
verraient comment ils vivent sous
l'influence des idées qu'ils
s’étaient faites jusqu'en 1914.
C'est la vieille habitude.
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21
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Ces idées, que l'on
avait jusqu'en 1914, sont tellement
ancrées/frayées dans l'environnement
des gens qu'elles ne peuvent plus en
sortir maintenant. Et quelle en est
la conséquence ? La conséquence est
que, bien qu'une nouvelle action
soit nécessaire aujourd'hui, bien
que la révolution ait eu lieu en
Europe centrale et orientale, bien
qu'aujourd'hui nous ayons besoin
d’accomplir ne reconstruiction non
pas en fonction de vieilles idées,
mais en fonction de nouvelles idées
- les gens prêchent les vieilles
idées tout de même. Et que sont les
partis aujourd'hui, y compris les
partis socialistes ? Les partis
socialistes sont aussi ceux qui
continuent à prêcher tel ou tel
évangile socialiste à l'ancienne,
comme ils ont prêché tel ou tel
évangile socialiste jusqu'en juillet
1914 ; car il n'y a pas de
différence entre ces programmes de
partis et les précédents, tout au
plus la différence qui vient de
l'extérieur. Pour celui qui connaît
les choses, pour lui, il y a
terriblement peu de choses
nouvelles, oui, rien de nouveau du
tout, de dit dans les différents
groupements de partis. Les anciens
rossignols/gardiens des magasins de
la pensée sont aujourd'hui débités.
Maintenant, il y a un peu une
différence : quand on a une
bouilloire/seau en cuivre et que
vous frappez dessus, alors ça sonne
; si on frappe exactement pareil sur
un tonneau en bois, alors ça sonne
autrement. Mais les coups peuvent
être tout à fait les mêmes. Cela
dépend alors de ce que sonne
autrement, ce sur quoi on frappe.
C'est ainsi que les gens
d'aujourd'hui tapotent leur
programme de parti ; ce qui est
contenu dans ces anciens programmes
de parti, c'est en fait l'ancien
gardien de boutique de parti, juste
parce qu'il y a des conditions
sociales différentes maintenant, ça
sonne un peu différent aujourd'hui,
comme une bouilloire en cuivre et un
baril en bois. Quand le Parti
socialiste indépendant ou la
majorité des socialistes ou des
communistes parlent, ce sont de
vieilles phrases de parti, et cela
sonne différemment parce qu'il y a
une bouilloire en cuivre et un
tonneau en bois. La vérité est que,
dans de nombreux domaines, on n'a
rien appris, rien du tout. Mais il
s’agit qu’on apprenne quelque chose,
que cette terrible guerre mondiale,
comme vous l'appelez, qui est en
fait une révolution mondiale, vous
dise quelque chose.
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22
|
Et là, on peut
vraiment déjà dire : dans les masses
les plus larges, on est prêts à
entendre quelque chose de nouveau.
Mais avec les larges masses, c'est
comme ça : là est écouté ce que
disent les dirigeants. Il y a là une
bonne compréhension, un bon sens/une
bonne raison analytique saine dans
les larges masses
intactes/non-déformées, et on
pouvait en fait toujours compter sur
de la compréhension quand on propose
quelque chose de contemporain,
quelque chose de juste, dans le
meilleur sens du terme contemporain.
Cela est à reconduire en partie au
fait que les masses sont
intactes/non-déformées. Mais
aussitôt que les humains se mettent
en route pour la formation, que l’on
peut avoir depuis trois ou quatre
siècles, cette qualité pleine de
divin d'être non-déformé s'arrête.
Si nous regardons ce qu'est
l'actuelle éducation bourgeoise, de
l'école primaire jusqu'à
l'université - et le pire arrivera
si l'école socialiste
uniforme/unitaire est fondée
maintenant, alors tout ce qui a été
commis par l'école primaire
bourgeoise sera présent/disponible
dans la plus grande mesure - : ce
qui est débité dans les écoles, cela
déforme les têtes, cela les rend
étrangères à la vie. Et on doit
sortir de tout ce truc, on doit
vraiment se placer sur ses propres
jambes dans la vie spirituelle, si
l'on veut sortir de cette
déformation. Mais voyez-vous, les
grands et les petits dirigeants
prolétariens sont devenus (ce qu’ils
sont) par cette déformation. Ils ont
dû se l'acquérir par cette
éducation/formation ; cette
éducation/formation est fichée dans
nos écoles et dans les écrits
populaires, elle est fichée dedans
partout. Et là, on commence alors à
avoir un cerveau tellement desséché
qu'il n'est plus accessible pour les
faits. Mais on en reste à des
programmes des partis et des
opinions que l’on s’est greffés et
martelés. Alors, même la révolution
mondiale peut venir, on siffle
toujours les anciens programmes.
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23
|
Vous voyez, ce destin
a été essentiellement vécu ce qui a
été voulu avec ce livre « Les
points essentiels de la question
sociale » et les conférences
dans de nombreuses directions. Là a
été une fois vraiment compté avec ce
dont le prolétariat a absolument
besoin aujourd'hui, de ce qui est
nécessaire à partir de la situation
de l'époque. Au début, on a aussi
compris cela, mais alors, ceux qui
sont les dirigeants du prolétariat
dans les différents groupes de
partis ne l'ont pas compris.
C'est-à-dire que je ne veux pas être
trop injuste et je ne veux pas faire
pression sur la vérité ; je ne veux
pas dire que ces dirigeants, par
exemple, ne comprennent pas ce
livre, parce que je ne peux pas
supposer qu'ils l'ont lu, qu'ils le
connaissent. Je ne prétendrais pas
quelque chose de correct si je
disais : ils ne peuvent pas
comprendre le livre. Mais ils ne
peuvent absolument pas du tout se
décider à comprendre, que quelque
chose d'autre que ce qu'ils pensent
depuis des décennies devrait être
nécessaire. Leur cerveau est devenu
trop sec, trop rigide pour cela. Et
c’est pourquoi ils restent donc
planté à ce qu'ils pensaient depuis
longtemps et pensent que ce qui est
le contraire de toute utopie, serait
une utopie. Car voyez-vous, le livre
compte pleinement avec ce
qu'aujourd'hui on ne peut plus se
mouvoir dans des utopies au sens de
Saint-Simon, Fourier, Proudhon, etc
; mais aussi du fait qu'on ne peut
plus jamais se placer sur la
position : Le
développement/l’évolution se fera
d’elle-même. Car ce que Marx et
Engels ont vu, ce qui s'est
développé, ce dont ils ont tiré
leurs conclusions, on ne peut plus
en tirer des conclusions
aujourd'hui, car ce que la guerre
mondiale a balayé en sa véritable
forme n'est plus là. Celui qui dit
aujourd'hui la même chose que Marx
et Engels dit quelque chose que Marx
n'aurait jamais dit, car il est venu
peur et anxiosité tout de suite
devant ses partisans : En ce qui me
concerne, je ne suis pas marxiste. -
Et aujourd'hui, il dirait : À
l'époque, les faits étaient encore
différents ; là j’ai tiré mes
conclusions de faits qui n'avaient
pas encore été modifiés comme la
guerre mondiale a tout changé.
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24
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Mais voyez-vous, ces
humains qui ne peuvent rien
apprendre des événements qui,
aujourd'hui, sont de la même
mentalité que les anciens
catholiques avaient envers leurs
évêques et leurs papes, ils ne
peuvent même pas se penser qu'une
telle chose doit être développée
davantage dans le sens des faits,
comme l'est le marxisme. C'est
pourquoi les faits se poursuivent,
et les gens continuent à siffler et
à chuinter encore toujours les mêmes
choses qu'ils sifflaient et chuinter
avant la guerre mondiale. C'est
ainsi que la bourgeoisie le fait,
mais aussi les socialistes. Des
cercles les plus larges le font de
cette façon. Les bourgeois le font,
bien sûr, avec une âme complètement
endormie ; les autres le font de
telle manière qu'ils se tiennent au
milieu de tout cela et voient
l'effondrement, mais ils ne veulent
pas tenir compte des faits qu'il
révèle. Aujourd'hui, nous avons
besoin que quelque chose de nouveau
vienne parmi les humains. C’est
pourquoi, il est donc nécessaire de
comprendre quelque chose qui n'est
pas une utopie, mais qui compte tout
de suite avec les faits. Quand de ce
côté ce qui tient compte des faits
est appelé
obstructionnisme/empêchement de
tourner en rond/propulsion de biais,
on pourrait être en fait satisfait.
Car quand les gens, ce qu'ils font
avancer en ligne droite, l'appellent
la ligne droite, alors, on doit,
pour faire quelque chose de sensé,
tirer dedans la déviance, afin
d'amener le synthétiquement
raisonnable dans une autre
direction.
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25
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Mais voyez-vous, ceux
qui voient quand-même encore ce qui
est raisonnable devraient
approfondir ce qui est dit ici. Et
c'est pour cela que ces soirées
peuvent être là.
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26
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N’est-ce pas, après
tout, il y a longtemps que l'on
tente de mettre en pratique ce qui a
été tiré des faits, et c'est
pourquoi nous nous réunissons depuis
des semaines - je n'ai pas besoin de
répéter toutes ces choses, vous
pouvez aussi poser des questions ou
discuter du pour et du contre après
cette conférence - pour mettre en
place ce que nous appelons les
conseils d'entreprise. Nous avons
essayé de créer cette compagnie de
conseils d'entreprise à partir des
faits qui sont nécessaires à l'heure
actuelle, de le créer de telle sorte
qu'il provienne de la pure vie de
l’économie, qu'il ne provienne pas
de ce qui ne peut pas être la base
de la vie économique, de la vie
politique. Car quand nous examinons
les faits aujourd'hui, nous devons
nous tenir fermement sur le terrain
représenté ici comme celui de
l'organisme social tri-articulé. Et
celui qui ne veut pas de cette
tri-articulation aujourd'hui agit
contre la nécessité historique de
l’évolution de l’ humanité.
Aujourd'hui, ce doit être ainsi,
comme je l'ai souvent exposé, que la
vie spirituelle soit placée sur
elle-même, que la vie économique
soit placée sur elle-même, que la
vie de droit ou politique soit gérée
démocratiquement. Et dans la vie
économique, le premier début devrait
être de fait une véritable formation
sociale avec les comités
d'entreprise. Mais comment cela
peut-il donc se passer ? Seulement
parce qu’on soulève d'abord la
question : Eh bien, il y a
l'impulsion de l'organisme social
triarticulé, il est nouveau
vis-à-vis de toutes les momies de
partis précédentes ; y a-t-il encore
quelque chose d’autre ? Les idiots
prétendent aujourd'hui que les idées
ne font que bourdonner par l'air. En
écoutant les discussions, elles
apportent toutes sortes de choses
négatives, mais ils n'apportent rien
qui serait à placer à côté de la
tri-articulation de l'organisme
social. C'est tout du wischiwaschi
ce qui vient du côté socialiste, que
les idées sont juste suspendues dans
l'air, comme l'a dit un magazine
nouvellement fondé dans une critique
de la tri-articulation. Il s’agit
que l’on soulève en premier cette
question et la clarifie : N'y a-t-il
rien d'autre ? Alors, on se tient
d'abord à la tri-articulation de
l'organisme social jusqu'à ce qu'on
puisse la réfuter de manière
factuelle, afin de pouvoir placer à
côté des choses équivalentes sur le
plan des faits.
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27
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05330404405198330071919 Sur les
vieux programmes de parti, on ne
peut plus du tout discuter, la
guerre mondiale en a discuté. Qui a
vraiment de la compréhension,
celui-là sait, que ces vieilles
momies de partis sont vaincues par
la catastrophe de la guerre
mondiale. Mais alors, lorsque l’on
ne peut répondre à cette question
parce que l’on place autre chose à
côté, alors on peut sincèrement,
lorsque l’on veut aller plus loin,
se dire : ainsi, nous travaillons
dans le sens de la tri-articulation
de l’organisme social. Disons-nous
sincèrement : les vieux contextes de
parti ont perdu leur signification.
Il doit être travaillé dans le sens
de la tri-articulation. Lorsque j’ai
parlé avant-hier à Mannheim, se
présenta finalement un Monsieur, qui
disait : ce que Steiner a dit là est
beau, mais pas ce que nous voulons.
Nous ne voulons pas à tous les vieux
partis encore un nouveau parti. Les
gens qui veulent une telle chose,
ils doivent entrer dans les vieux
partis et y œuvrer – je peux
seulement dire là-dessus : j’ai
suivi très exactement la vie
politique depuis longtemps, alors
que le monsieur, qui parla là,
n’était pas encore né. Et j’ai,
malgré que j’ai été rendu familier
dans ma vie avec tout ce qui
fonctionnait socialement comme
force, je n’ai donc jamais œuvré à
l’intérieur d’un quelque parti ou pu
m’y tenir, et il ne me viendrait
pas, maintenant, à la fin de la
sixième décennie de vie, de devenir
n’importe comment un humain de
parti. Je n’aimerai pas avoir à
faire une quelque chose ni avec un
autre parti, ni avec un fondé
moi-même. Donc aussi pas un fondé
par moi-même. Personne n’a besoin de
craindre que soit fondé par moi un
nouveau parti, car que chaque parti
par nécessité naturelle devient
stupide après un temps, je l’ai
appris, tout de suite en ce que je
ne me sois jamais laissé aller avec
un quelconque parti. Et navré, j’ai
appris des gens, qui ne se rendent
pas compte de cela. De ce fait,
personne n’a besoin d’avoir peur
qu’un nouveau parti vienne s’ajouter
aux anciens. C’est pour cela aussi
qu’un nouveau parti n’a pas été
fondé, mais que l’Union pour la
tri-articulation de l’organisme
social s’est formée, autour des
idées de l’organisme tri-articulé –
dont non le caractère utopique, mais
justement le caractère de réalité
soit compris par un nombre d’humains
-, pour représenter ces idées. Les
humains qui envisagent cela, ils
devraient cependant aussi
sincèrement et franchement ce
revendiquer de cela.
04330405405198330071919
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28
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Car cela aussi n’a
pas la permission de se
passer : Il y a un morceau de
théâtre, là un coq chante dans
l'aube et toujours quand le coq a
chanté, se lève le soleil.
Maintenant donc, le coq ne peut pas
voir à travers le contexte, c'est
pourquoi il croit que quand il
chante, alors le soleil suit
l'appel, qu'il viendrait parce qu'il
a chanté, il aurait fait que le
soleil se lève. Quand finalement,
ainsi que ce coq qui chante sur le
fumier et veut faire se lever le
soleil, quelqu'un s'adonne à une
illusion dans la vie non sociale,
cela ne fait rien. Mais quand, sous
circonstances, il se passait que
prospère l'idée des conseils
d'entreprise vraiment sur le sol de
la tri-articulation et ces
humains-là, qui soignent cela, par
ce que l'impulsion de l'organisme
tri-articulé a amené cette idée dans
le fleuve, mais alors voudraient
renier quelque peu l'origine et
croient que parce qu'on aurait
chanté, viendraient les conseils
d'entreprise, alors ce serait la
même erreur et d'ailleurs une erreur
très fatale. Cela n'a pas le droit
d'arriver. Ce qui se passe en cette
direction qui a été attaquée ici,
cela n'a pas la permissiont d'être
détaché, cela doit rester en pendant
avec l'impulsion correctement
comprise de la tri-articulation de
l'organisme social.
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29
|
Ceux qui, dans le
sens de cette impulsion, veulent
réaliser la compagnie des conseils
d'entreprise, ils ne peuvent jamais
s'engager là dessus que, quelque peu
de manière unilatérale, la compagnie
des comité d'entreprise serait
fondée et serait toujours chanté
« conseils d'entreprise,
conseils d'entreprise ». Avec
cela ce n'est pas suffisant. Cela a
seulement un sens quand on
ambitionne en même temps tout ce qui
devrait être ambitionné par
l'impulsion de l'organisme social
tri-articulé. C'est ce qui compte.
Car si vous voulez vraiment
comprendre le contenu de ce livre,
vous devez adopter le point de vue
que l'on peut apprendre des faits
qu’ont offertes les quatre ou cinq
dernières années. Qui voit à travers
ces faits, ils agissent sur lui
comme s’il avait vécu des siècles,
et sur lui, les programmes du parti
agissent ainsi que leurs porteurs
auraient dormis pendant des siècles.
Cela doit être considéré clairement
et sans réserve aujourd'hui.
|
30
|
Ce que je viens de
vous dire, bien sûr, aurait tout
aussi bien pu être écrit dans ce
livre en guise de préface. Ce n'est
que ces derniers mois que nous avons
pu constater à quel point les
programmes des partis sont
actuellement rigides et stériles.
Mais il aurait été utile que ce soit
la préface de ce livre, et je vous
ai raconter aujourd'hui beaucoup de
choses qui n'y figurent pas,
puisqu'il me semble que vous avez
décidé de vous réunir ici pour
étudier comme il se doit les graves
problèmes sociaux d'aujourd'hui, en
rapport avec ce livre. Mais avant
qu’on se mette à cela, on doit se
rendre clair qu’on ne peut pas
continuer à tomber dans l'ancien
style de programmes de partis et de
modèles de partis, mais qu’on doit
se décider à saisir aujourd’hui les
faits conformément à la réalité et
de faire un trait sur tout ce qui ne
compte pas avec ces nouveaux faits.
Ce n'est que par cela que vous
pourrez comprendre correctement ce
qui doit être réalisé, précisément
avec cette impulsion de l'organisme
social tri-articulé. Et vous le
saisirez de la bonne manière lorsque
vous trouverez que chaque phrase est
conquise pour pouvoir devenir un
acte, pouvoir être traduite dans la
réalité immédiate. Et la plupart de
ceux qui disent qu'ils ne
comprennent pas cela ou qu'il s'agit
d'utopies et du genre, il leur
manque simplement le courage, le
cran (der Mut, die Courage), pour
penser si fortement aujourd'hui que
les pensées peuvent intervenir dans
la réalité. Ceux qui crient toujours
(tel un coq) : « dictature du
prolétariat, conquête du pouvoir,
socialisme », ils y pensent le
plus souvent très peu. Il ne peut
donc être intervenu dans la réalité
avec ces modèles de mots. Mais ils
viennent alors et disent que serait
seulement offert quelque chose qui
est une utopie. Cela devient en
premier une utopie dans l'esprit de
gens qui n'y comprennent rien. C'est
pourquoi à ces gens, on devrait
rendre clair, sous une forme
légèrement modifiée, ce que, en
référence à autre chose, Goethe a
dit un jour en riant du
physiologiste Haller, qui était un
scientifique ossifié de la
nature :
|
31
|
Haller avait inventé
le mot :
A l’intérieur de la nature
Aucun esprit créé ne pénètre.
Bienheureux celui à qui elle indique
seulement…
L'enveloppe extérieure !
Goethe a refusé cela, et il a dit :
"A l’intérieur de la nature…
Ô, Philistin ! —
Aucun esprit créé ne pénètre.
Bienheureux celui à qui seulement…
L'enveloppe extérieure indique ! —
J'entends cela répété depuis
soixante ans, je le jure, mais en
secret,
La nature n'a ni noyau
Ni coquille,
Elle est tout à la fois. Teste-toi
seulement le plus souvent si tu
serais noyau ou coquille !
|
32
|
A ceux qui parlent de
la tri-articulation de l'organisme
social comme d'une utopie, à ceux là
on aimerait aussi dire :
"Examine-toi seulement pour voir si
la chose qui hante ton cerveau est
elle-même une utopie ou une réalité.
Là on trouvera que tous les crieurs
ont surtout des utopies dedans et
c'est pourquoi, dans leur propre
tête, la réalité devient aussi une
utopie ou une idéologie, ou peu
importe comment ils l'appellent
alors. C'est pourquoi il est si
difficile de pénétrer la réalité
aujourd'hui, parce que les gens se
sont ainsi déconstruit l’accès à la
réalité.
|
33
|
Mais nous devons nous
dire que nous devons travailler
sérieusement, sinon nous ne pourrons
pas transférer notre volonté dans
l’acte/le fait. Et il s’agit que
nous transférions notre volonté dans
l’action. Et si nous devions prendre
congé de tout parce que nous le
reconnaîtrions comme une erreur,
ainsi devrions, pour pouvoir passer
du vouloir au faire, quand-même nous
tourner quand-même vers la vérité,
que nous voulons voir se réaliser en
tant que telle. Car rien d'autre ne
peut conduire de la volonté à
l'action que la poursuite téméraire
et courageuse de la vérité. Cela
devrait en fait être écrit comme une
devise, comme un motif, avant les
études de ce soir.
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34
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Je voulais vous
donner une préface à ces soirées
d'étude ce soir. J'espère que cet
avant-propos ne vous empêchera pas
de cultiver ces études de telle
sorte qu'enfin, avant qu'il ne soit
trop tard, les pensées qui portent
en elles les germes de l'action
puissent être introduites avec fruit
dans le monde. Après tout, le livre
"Die Kernpunkte der sozialen Frage"
est écrit dans deux directions d'une
manière particulière. Tout d'abord,
il est écrit de telle sorte qu'il
provient en fait entièrement de la
réalité. Maintes gens qui lisent le
livre n'y pensent pas. Je peux aussi
comprendre que cela ne soit pas
pleinement pris en compte
aujourd'hui. J'ai déjà parlé une
fois ici dans ce cercle, mais
n’étaient pas là tous qui sont là
aujourd'hui, comment les gens
pensent maintenant vraiment
aujourd'hui. J'ai nommément indiqué
sur l'exemple du professeur
d'économie nationale, Lujo Brentano,
qui a eu la gentillesse de nous le
fournir dans le numéro précédent des
« pages jaunes ». - Je
veux le répéter brièvement parce que
je veux y rattacher quelque chose.
C'est alors que cette lumière de
l'actuelle économie de peuple à
l'université - il est donc le
premier, pour ainsi dire - a
développé le concept d'entrepreneur
et a tenté de caractériser les
caractéristiques de l'entrepreneur à
partir de sa pensée éclairée. Je
n'ai pas besoin de raconter les
première et deuxième
caractéristiques ; comme troisième
il indique que l'entrepreneur est
celui qui met ses moyens de
production à ses propres risques et
frais au service de l'ordre social.
Il a maintenant ce concept
d'entrepreneur qu'il applique. Il en
arrive à la curieuse conclusion que
le travailleur prolétarien
d'aujourd'hui est en fait aussi un
entrepreneur, car il correspond à
cette conception de l'entrepreneur
par rapport aux première, deuxième
et troisième qualités. En effet, le
travailleur dispose de sa propre
force de travail comme moyen de
production. Dans ce contexte, il se
tourne vers le processus social à
ses propres risques et frais. Ainsi,
cette lumière amène à l'économie de
peuple le concept du preneur de
travail prolétarien très bien
intégré au concept de
l'entrepreneur. - Voyez-vous, ainsi
pensent justement les humains qui se
font des concepts qui n'ont aucun
sens quand devrait être exigé de
concepts qu'ils soient vraiment
applicables à la réalité. Mais aussi
peu que vous pourrez l’accepter
aujourd'hui, on peut dire sans
risque de se tromper que bien plus
de quatre-vingt-dix pour cent de
tout ce qui est enseigné ou imprimé
aujourd'hui opère avec de tels
concepts ; quand on veut les
appliquer à la réalité, ainsi cela
va justement ainsi aussi peu avec le
concept de l'entrepreneur chez Lujo
Brentano. C'est comme ça dans la
science, c'est comme ça dans la
science sociale, c'est ainsi
partout, c'est pourquoi les gens ont
désappris absolument de comprendre
tout ce qui travaille avec des
concept conforme à la réalité.
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35
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05330409409198330071919Prenez une
fois les bases de la
tri-articulation de l’organisme
social. N'est-ce pas, on peut les
poser des plus différentes manières,
ces bases, parce que la vie a besoin
de beaucoup de bases. Mais une est
celle que l’on sache : dans les
temps récents, cela s’est levé, ce
que l’on pourrait appeler
l’impulsion de la démocratie. La
démocratie doit consister en ce que
chaque humain devenu majeur puisse
établir directement ou indirectement
son rapport à chaque autre humain
devenu majeur dans des parlements
démocratiques. Mais tout de suite
quand on veut sincère et franc
placer cette démocratie dans le
monde, alors on ne peut pas
administrer les affaires
spirituelles dans le sens de cette
démocratie car là devrait pouvoir
décider chaque humain devenu majeur
sur ce qu’il ne comprend pas. Les
affaires spirituelles doivent être
réglées à partir de la
compréhension, cela signifie être
placées sur elle-même, elles ne
peuvent absolument pas être
administrées dans un parlement
démocratique, mais elles doivent
avoir leur propre administration,
qui ne peut être démocratique, mais
celle qui doit ressortir de la
chose. C’est justement ainsi dans la
vie de l’économie. Là, les choses
doivent être administrées de
l’expérience économique et du vivre
à l’intérieur de la vie de
l’économie. C’est pourquoi doivent
être séparées hors du parlement
démocratique la vie de l’économie
d’un côté, la vie de l’esprit de
l’autre.
[fin05330409409198330071919] Il en
résulte l'organisme social
tripartite.
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36
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Il y a maintenant le
professeur Heck à Tübingen, j’en ai
déjà parlé, c’est celui qui a dit
qu'on n'avait absolument pas besoin
de consentir à dire que la relation
salariale ordinaire/habituelle, où
l'on est payé pour son travail,
aurait quelque chose de rabaissant
pour le prolétaire, parce que
Caruso, après tout, il se tenait
donc aussi dans le rapport de
salaire, et la différence ne serait
pas fondamentale/principale. Caruso
chante et reçoit son salaire, et le
prolétaire ordinaire travaille et
reçoit aussi son salaire ; et lui,
en tant que professeur, il reçoit
aussi son salaire quand il expose.
La différence entre Caruso et le
prolétaire serait que Caruso reçoit
trente à quarante mille marks pour
une soirée, et le prolétaire un peu
moins. Mais ce ne serait pas une
différence de principe, mais
seulement d'une différence en
rapport à la somme de la
rétribution. Et ainsi, selon ce
professeur plein d'esprit, on n'a
pas besoin de ressentir absolument
quoi que ce soit de dégradant dans
la rétribution. Il ne le ressent
aussi pas comme cela. - Cela
seulement accessoirement. Mais
maintenant, cet ancien professeur a
aussi écrit un long article contre
la tri-articulation. Là, il part de
ce que si nous membrons trois
fois/articulons en trois, alors nous
arrivons à trois parlements. Car là
il dit : Au parlement économique, le
petit artisan ne comprendra pas les
points de vues du grand industriel,
et ainsi de suite. - Là que le bon
professeur s’est fait ses idées sur
la tri-articulation, et c'est contre
ces idées, que je trouve encore plus
stupides que le professeur Heck ne
les trouve - je les critiquerais
aussi en fond et sol (NDT : de
fond en comble?) - il se met en
route contre celle-ci, mais il les a
faites lui-même. Il s'agit nommément
que non trois parlements aillent
côte à côte, mais que soit retirer
ce qui n'appartient à aucun
parlement. Il fait trois parlements
et dit : ça ne va pas ainsi, c'est
ainsi qu’on vit en des concepts
étrangers à la réalité et que nous
jugeons l'autre aussi d’après cela.
|
37
|
Or, c'est tout de
suite dans l'économie nationale,
dans la théorie d'économie de
peuple, qu’on emménagés presque
seulement des concepts irréels. Mais
voyez-vous, je ne pourrais
quand-même pas, maintenant que le
temps presse, écrire une
bibliothèque entière où tous les
concepts économiques seraient
expliqués. C’est pourquoi,
naturellement, vous trouvez dans ce
livre une quantité de concepts qui
doivent être discutées conformément
aux choses. J’ai seulement besoin,
par exemple, de rendre attentif à ce
qui suit :
|
38
|
À une époque au-delà
de laquelle nous sommes loin , les
rapports sociaux étaient au fond
créées uniquement et seulement par
la conquête. Un territoire
quelconque était occupé par un
peuple ou une race, un autre peuple
s'introduit et le conquiert. Ces
races ou peuples qui étaient dedans
auparavant ont été rabaissés par
contrainte au travail. Le peuple
conquérant prenait possession du
sol, et par cela était créé un
certain rapport entre les
conquérants et les conquis. Les
conquérants, en étant des
conquérants, avaient le sol en
possession. Par cela, ils étaient
les économiquement forts, les
vaincus étaient les économiquement
faibles. C'est par cela que s'est
développé ce qui est devenu un
rapport de droit. C'est pourquoi,
dans presque toutes les époques
précédentes, dans le devenir
historique on a des rapports de
droit établis par des conquêtes,
c'est-à-dire des privilèges et des
droits de discrimination. Les temps
sont maintenant venus où ne pouvait
plus être conquis librement. Vous
pouvez étudier la différence entre
la conquête libre et la conquête
liée. Quand vous regardez le début
du Moyen Âge, par exemple, comment
certains peuples, les Goths, avaient
traversé au sud, mais dans des
territoires pleinement occupés, ils
ont été amenés à faire quelque chose
de différent en termes d'ordre
social que lorsque les Francs se
sont déplacés vers l'ouest et y ont
trouvé des territoires qui n'étaient
pas pleinement occupés. Cela a
conduit à d'autres droits de
conquête. Dans les temps modernes,
ce ne sont pas seulement les droits
des personnes qui dépendaient de la
terre qui ont été le résultat de la
conquête, mais aussi les droits des
personnes qui avait des possessions,
qui pouvaient désormais s’acquérir
les moyens de production grâce à la
puissance/pouvoir économique. Puis,
à ce que sont les droits fonciers au
sens moderne du terme, s'est ajoutée
la propriété des moyens de
production, c'est-à-dire la
propriété privée de capitaux. Cela a
alors donné des rapports de droits à
partir de rapports économiques. Vous
voyez, les rapports de droit sont
entièrement apparus à partir des
rapports économiques.
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Maintenant les
humains arrivent, ils veulent avoir
les concepts de pouvoir économique,
de la signification économique de
fond et sol, ils veulent avoir les
concepts de moyens d’exploitation,
de moyens de production, de
capitaux, et ainsi de suite. Oui,
mais ils n'ont aucune véritable idée
plus profonde dans le cours des
choses. Ils prennent alors les faits
superficiels et ne vont pas au fond
de ce qui est fiché en réalité
derrière les droits fonciers,
derrière les rapports de pouvoirs en
rapport aux moyens de production. -
Toutes ces choses sont naturellement
prises en considération dans mon
livre. C'est pensé correctement.
C’est, quand sera parlé de droits,
parlé à partir de la conscience de
comment le droit est né au fil des
siècles ; quand sera parlé de
capital, parlé de la conscience, de
comment le capital est devenu. Là,
il est soigneusement évité
d'appliquer un concept qui n'est pas
complètement saisit à partir de
l’origine. C’est pourquoi ces
concepts se comportent différemment
de ceux des actuels manuels
ordinaires d’enseignement. Mais
quelque chose d’autre est pris aussi
pris en considération.
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Prenons un certain
fait. N'est-ce pas, le
protestantisme est une fois apparu.
Dans les livres d'histoire, c’est
très souvent raconter ainsi que le
Tetzel se déplaçait à l’intérieur de
l’Europe centrale et que les gens
étaient indignés de la vente
d'indulgences et du genre. Mais ce
n'est pas tout, ce n'est qu'une vue
de surface. L'essentiel est qu'il y
avait une banque à Gênes, au nom de
laquelle, et non pas au nom du pape,
ce vendeur d'indulgence parcourait
l'Allemagne, car cette banque avait
accordé au pape des crédits pour ses
autres besoins. Toute l'histoire
était une entreprise capitaliste. A
cet exemple d'une entreprise
capitaliste du commerce des
indulgences, où justement aussi a
été commercé même avec du spirituel;
à cet exemple vous pouvez étudier,
ou mieux dit, lorsqu’on commence à
étudier là, on arrive
progressivement sur ce que,
finalement, toute la puissance/le
pouvoir du capital revient/reconduit
à la supériorité du spirituel. Et
c'est ainsi. Si vous étudiez comment
le capital est réellement arrivé à
son pouvoir, vous constaterez
partout la supériorité du spirituel.
N'est-ce pas, celui qui est malin,
qui est ingénieux, a plus de pouvoir
que celui qui n'est pas malin, qui
n'est pas ingénieux. Et de cette
façon, à juste titre, mais aussi
sans justification, une grande
partie de ce qui est un
rassemblement du capital. Cela doit
être considéré dans l'examen du
concept de capital. Lors de telles
études réelles on en vient à ce que
le capital repose sur le déploiement
du pouvoir spirituel, et que, d'un
autre côté, le pouvoir de l'ancien
esprit théocratique s’est ajouté aux
droits fonciers, aux droits des
conquérants. C'est de la
vieille/ancienne église qu'est parti
beaucoup de ce qui est ensuite passé
dans le capitalisme moderne. Il y a
un lien/pendant secret entre le
pouvoir capitaliste moderne et le
pouvoir de la vieille/l’ancienne
église. Et tout cela a fusionné en
un embrouillamini dans l'État
moderne de pouvoir. Là dedans vous
trouverez les restes ultimes de
l'ancienne théocratie, les restes
ultimes des anciennes conquêtes. Et
finalement, les conquêtes modernes
s’ajoutèrent, et la conquête la plus
moderne devrait maintenant être la
conquête de l'État par le
socialisme. Mais ainsi on n'a pas la
permission de faire dans la réalité.
Il doit devenir quelque chose de
nouveau qui met complètement fin à
ces vieux concepts et impulsions.
C’est pourquoi il s’agira que lors
de ces études nous nous occupions
aussi des concepts qui reposent à la
base ici. Aujourd'hui, nous devons
donner à tous ceux qui veulent
parler de questions sociales une
image claire de ce qui est droit, de
ce qui est pouvoir et de ce qui est
réellement un bien, un bien sous
forme de marchandises et du genre.
C'est dans ce domaine que les plus
grandes erreurs sont commises. Par
exemple, je veux attirer l'attention
sur un pointoù, si vous n'y prêtez
pas attention, vous allez mal
comprendre une grande partie de ce
qui se trouve dans mon livre.
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Il règne aujourd'hui
très souvent l'idée que les
marchandises sont du travail stocké,
que le capital est aussi du travail
stocké. - Vous pouvez dire qu'il est
inoffensif/anodin d'avoir de tels
concepts. Ce n'est pas anodin, car
de tels concepts empoisonnent
l'ensemble de la pensée sociale. -
Qu'en est-il en fait du travail, du
travail en tant qu’application de
force de travail ? Oui, cela se
comporte ainsi, qu'il y a une grande
différence, par exemple, si j'épuise
ma force musculaire physique en
faisant du sport, ou si je coupe du
bois. Quand je fais du sport,
j'utilise ma force musculaire
physique, et je peux tout aussi bien
devenir fatigué et devoir de nouveau
remplacer ma force musculaire comme
quelqu'un qui coupe du bois. Je peux
appliquer la même quantité de
travail au sport qu'à la coupe du
bois. La différence n'est pas
qu'elle doit être remplacée ; bien
sûr que la force de travail doit
être remplacée, mais la différence
est que la force de travail est
utilisée uniquement pour moi, au
sens égoïste, et l'autre au sens
social pour la société. C'est la
fonction sociale qui distingue ces
choses. Si je dis maintenant que
quelque chose est stocké dans le
travail, je ne prends pas en compte
le fait que le travail cesse d'être
à l'intérieur de quelque chose au
moment où il n'y a plus de travail.
Je ne peux pas dire que le capital
est du travail stocké -, mais je
dois dire : le travail n'est là
que tant qu'il est effectué.
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Mais dans notre ordre
social actuel, le capital conserve
le pouvoir de faire appel à nouveau
au travail à tout moment. Ce n'est
pas dans ce que Marx pense que le
capital est un travail stocké que
repose la chose fatale, mais dans
l'institution que le capital donne
le pouvoir de mettre à son service,
toujours à nouveau, du nouveau
travail, non pas du travail stocké,
mais du nouveau travail. Beaucoup
dépend de cela. Beaucoup continuera
à dépendre du fait que l'on en
arrive à des concepts clairs sur ces
choses, qui prennent pied sur la
réalité. Et c'est à partir de tels
concepts, qui sont maintenant
complètement fichés dans la réalité,
que mon livre procède. Cela ne
compte pas avec de tels concepts qui
furent très utiles pour l'éducation
du prolétariat. Aujourd'hui, où on
devrait construire quelque chose,
ces concepts n'ont plus de sens.
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Voyez-vous, quand je
dis que le capital est du travail
stocké -, c'est bon pour l'éducation
du prolétariat. Il a eu les
sentiments qu'il devait avoir. Là,
il ne s’agissait pas que le concept
soit fondamentalement erroné. On
peut aussi éduquer avec des concepts
fondamentalement erronés. Mais
construire quelque chose on peut
seulement avec des concepts
corrects. C'est pourquoi nous avons
besoin aujourd'hui de concepts
corrects dans tous les domaines de
l'économie de peuple et nous ne
pouvons pas continuer à travailler
avec des concepts erronés. Je ne dis
pas par frivolité, que l'on peut
aussi éduquer avec des concepts
erronés, mais par principe général
d'éducation. Quand vous racontez des
contes aux enfants , vous ne voulez
aussi pas construire quelque chose
avec ces choses que vous développez
là. Dans l'éducation, quelque chose
d’autre vient en considération que
la construction dans la réalité
physique. Là, doit être travailler
avec de vrais concepts/des concepts
réels. Quelque chose comme :
« Le capital est un travail
stocké », ce n'est pas un
concept. Le capital est pouvoir et
accorde du pouvoir de placer à son
service, à tout moment, du travail
apparaissant à neuf. C’est un
concept réel avec une logique de
faits. Dans ces domaines, on doit
travailler avec des concepts réels.
C'est ce qu'on essaie de faire avec
ces choses. C'est pourquoi je crois
que beaucoup de ce qui ne figure pas
dedans en définition des concepts,
en caractéristiques des concepts,
devra être élaboré. Et quiconque
pourra ensuite contribuer à
l'élaboration de ce, ce qui est
nécessaire pour comprendre ce qu'est
le mode de pensée, la base de ce
livre, contribuera très bien à ces
soirées d'étude.
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Il s’agit donc très
particulièrement que ce qui - oui,
n'est-ce pas, on devrait écrire un
lexique si l'on voulait rendre tous
les termes clairs -, mais ce qui est
maintenant « capital »,
cela pourra être réglé dans une
telle soirée d'étude. Car sans qu’on
ait aujourd'hui des concepts clairs
: qu'est-ce qu’en fait le capital ?
Qu'est-ce qui est marchandise ?
Qu'est-ce que le travail ? Qu'est-ce
que le droit ? - sans ces concepts,
on ne va pas plus loin. Et ces
concepts sont entièrement confus
dans les cercles les plus larges, il
doivent avant toutes choses être
rectifiés.
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