Collection
ga330
:
Réorganisation
de l'organisme social.
|
|
|
|
|
|
LES
TACHES DES ÉCOLES ET DE
L'ORGANISME SOCIAL
TRI-ARTICULE
Conférence pour l'« Association
des jeunes enseignants et
enseignantes »
Stuttgart, le 19 juin 1919
|
DIE AUFGABEN DER SCHULEN UND
DER DREIGLIEDRIGE SOZIALE
ORGANISMUS
Vortrag für den «Verein jüngerer
Lehrer und Lehrerinnen»
Stuttgart, 19. Juni
19191919 |
Français
seul au dessous
|
|
|
|
|
Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 330 294-329 (1983)
19/06/1919 |
|
|
|
|
|
|
|
Traducteur:
FG v. 00
non relue -10/01/2020 |
Éditeur: SITE |
C'est une grande
satisfaction pour moi de pouvoir
aussi m'exprimer une fois parmi les
membres du corps enseignant. Car je
me sens aussi immergé dans les
professions les plus diverses par
mon destin, j'essaie aussi de
comprendre ce qui vit dans les
différentes professions et classes
en cette période de confusion et de
chaos, et je me sens
particulièrement à l'aise de l'autre
côté, j’aimerais dire, par rapport à
la profession d'enseignant, à
laquelle j'ai moi-même appartenu
pendant de nombreuses années de ma
vie, même si c'est de manière
privée, mais donc dans des
circonstances pas vraiment faciles.
Mais c'est peut-être aussi la raison
pour laquelle je me sens appelé à me
spécialiser dans cette profession
dans ce qui va être dit maintenant
en ce qui concerne la réorganisation
des conditions dans le cadre de
l’évolution humaine.
|
01
|
Es gereicht mir zur
großen Befriedigung, einmal auch
unter Mitgliedern der Lehrerschaft
sprechen zu können. Denn fühle ich
mich auch durch mein Schicksal in
die verschiedensten Berufe
hineinversenkt, versuche ich auch zu
begreifen, was gerade in der
heutigen Zeit der Wirrnisse und des
Chaos in den verschiedenen Berufen
und Klassen lebt, so fühle ich mich
auch wiederum von der anderen Seite
ganz besonders heimisch, möchte ich
sagen, gegenüber dem Lehrerberufe,
dem ich ja, wenn auch in privater
Weise, aber deshalb unter nicht
gerade leichten Verhältnissen, durch
viele Jahre meines Lebens auch
selbst angehört habe. Dadurch aber
fühle ich mich auch vielleicht
gerade berufen, das, was jetzt zu
sagen ist mit Bezug auf die
Neugestaltung der Verhältnisse
innerhalb der menschlichen
Entwickelung, zu spezialisieren für
diesen Beruf.
|
On peut dire que,
tout de suite quand on regarde ce
qui vit dans le temps actuel, ce qui
vit d’exigences, vit d’aperçus, des
aperçus plus ou moins clairs ou
sombres par rapport à ce qui a à
arriver -, on peut dire que si
l'enseignant n'était pas entendu
dans ce qui est aujourd'hui
l'exigence de l'époque, du monde, du
monde civilisé tout entier, ce
serait probablement la plus grande
perte que l'on puisse imaginer pour
la réorganisation de notre vie. Et
si l'on pouvait se penser que le
corps enseignant ne s'intéresserait
pas à cette réorganisation des
conditions/rapports humaines, alors
quelque chose sortirait certainement
de cette réorganisation des
institutions humaines qui aurait
très, très vite besoin d'être
améliorée, et qui de l'autre côté de
l'humanité ne pourrait pas
réellement suffire n’importe comment
au salut.
|
02
|
Man kann sagen,
gerade wenn man überblickt das, was
in der heutigen Zeit lebt, lebt an
Forderungen, lebt an Einsichten,
mehr oder weniger hellen oder
dunklen Einsichten in bezug auf das,
was zu geschehen hat —, man kann
sagen: Würde der Lehrer bei dem, was
heute als die Zeitforderung die
Welt, die ganze zivilisierte Welt
durchtönt, nicht gehört, so wäre das
wohl für die Neugestaltung unseres
Lebens der größte Verlust, der nur
zu denken wäre. Und könnte man sich
denken, daß die Lehrerschaft ihr
Interesse der Arbeit an dieser
Neugestaltung der menschlichen
Verhältnisse nicht zuwenden würde,
so würde ganz gewiß aus dieser
Neugestaltung der menschlichen
Einrichtungen etwas herauskommen,
was sehr, sehr bald
verbesserungsbedürftig sein würde,
und was auf der anderen Seite der
Menschheit wahrhaftig nicht
irgendwie zum Heile gereichen
könnte.
|
Vous pourrez supposer
de mes remarques suivantes que
j'aurai de nombreuses objections à
l'égard des institutions scolaires
actuelles, mais je vous prie de ne
pas les prendre comme si elles
étaient en même temps dirigées d'une
manière ou d'une autre contre le
corps enseignant lui-même. Car je
reconnais absolument que le corps
enseignant aujourd'hui - même s'il
ne va pas toujours jusqu'à l’amener
pleinement à la conscience dans la
hâte de la vie - souffre
profondément, parfois même gémit,
sous les conditions scolaires
actuelles. Mais tout de suite pour
cette raison, il sera peut-être
possible de discuter de la manière
la plus profonde et la plus
signifiative de ce qu'on appelle
aujourd'hui la question sociale dans
le cercle des enseignants. Après
tout, l'enseignant - même si c'est
moins important - s'intéresse
personnellement au plus haut degré à
ce qui devrait se passer dans le
présent et le futur proche à la
suite de l'appel à la socialisation
de la société humaine ! Car on peut
avoir un certain nombre de choses
contre les programmes des partis qui
bruissent alentour plus ou moins
radicalement dans le monde
aujourd'hui, nous ne voulons pas
trop en parler aujourd'hui ; mais de
ces programmes des partis
socialistes radicaux ou moins
radicaux, on tire aussi toutes
sortes de programmes sur l’ainsi
nommée « socialisation du
système scolaire ». Si le
système scolaire devait être
socialisé dans le sens de ces
programmes socialistes, alors non
seulement le résultat serait ce que
beaucoup d'esprits anxieux craignent
aujourd'hui d'une transformation des
conditions humaines dans le sens du
socialisme de parti, mais il en
résulterait très probablement, même
si on ne s'en rend pas encore
suffisamment compte aujourd'hui, la
plus pure folie pédagogique lors de
la réalisation du programme
socialiste de parti pour les écoles.
Même si cela est de nouveau exprimé
de façon un peu radicale, vous
pouvez l'excuser en disant que je ne
suis pas enclin à développer autre
chose qu'une idée objective, une
idée objective pratique, et
certainement pas quelque chose de
conforme à un parti d’après une
quelque direction.
|
03
|
Sie werden vermuten
können aus meinen folgenden
Ausführungen, daß ich gar manches
werde einzuwenden haben gegen die
heutigen Schuleinrichtungen; aber
ich bitte Sie, das wahrhaftig nicht
so zu nehmen, als ob es zu gleicher
Zeit irgendwie gerichtet wäre gegen
die heutige Lehrerschaft selbst.
Denn ich erkenne es durchaus, wie
heute die Lehrerschaft — wenn sie
auch im Drange des Lebens nicht
immer so weit geht, sich das voll
zum Bewußtsein zu bringen — gerade
unter den heutigen
Schulverhältnissen tief leidet,
manchmal sogar wohl ächzt. Aber
gerade aus diesem Grund wird es
vielleicht möglich sein, das, was
man heute die soziale Frage nennt,
im Kreise der Lehrerschaft auch am
allertiefsten und am
allerbedeutsamsten zu erörtern. Ist
ja der Lehrer eigentlich auch — wenn
es darauf auch weniger ankommt —
persönlich im höchsten Grade
interessiert an demjenigen, was aus
dem Rufe nach Sozialisierung der
Menschengesellschaft in der
Gegenwart und in der nächsten
Zukunft geschehen soll! Denn man mag
mancherlei gegen die Parteiprogramme
haben, welche in der Welt heute mehr
oder weniger radikal herumschwirren,
darüber wollen wir heute nicht
allzuviel sprechen; aber aus diesen
radikalen oder weniger radikalen
sozialistischen Parteiprogrammen
kommen auch allerlei Programme über
die sogenannte «Sozialisierung des
Schulwesens» zum Vorschein. Würde im
Sinne dieser sozialistischen
Programme das Schulwesen mit
sozialisiert werden, dann würde
nicht nur das herauskommen, was
heute sehr viele ängstliche Gemüter
fürchten von einer Umgestaltung der
menschlichen Verhältnisse im Sinne
des parteimäßigen Sozialismus,
sondern es würde
höchstwahrscheinlich, wenn man auch
das heute noch nicht genügend
einsieht, bei der Verwirklichung des
sozialistischen Parteiprogrammes für
die Schule der reinste pädagogische
Wahnsinn herauskommen. Wenn das auch
wieder etwas radikal ausgesprochen
ist, so entschuldigen Sie das damit,
daß ich ja nach keiner Richtung hin
geneigt bin, etwas anderes als eine
sachliche Idee, eine praktische
sachliche Idee zu entwickeln,
durchaus nicht nach irgendeiner
Richtung hin etwas Parteimäßiges.
|
Après cette
introduction, vous trouverez
compréhensible que la question soit
soulevée tout de suite par rapport à
notre système scolaire actuel :
Comment les fruits de ce système
scolaire se manifestent-ils dans la
vie pratique, dans cette vie
pratique d'où partout aujourd'hui
surgit l'appel à la transformation ?
|
04
|
Nach dieser
Einleitung werden Sie es
verständlich finden, daß gerade
gegenüber unserem gegenwärtigen
Schulwesen die Frage angeregt wird:
Wie zeigen sich die Früchte dieses
Schulwesens im praktischen Leben, in
jenem praktischen Leben, aus dem
überall heute der Ruf nach
Umgestaltung hervorgeht?
|
Si nous ne sommes pas
simplement extérieurement
théoriques, mais si nous sommes
attachés de tout notre cœur et de
tous nos sens au système d’école, en
tant que facteur le plus important
du développement/de l’évolution de
l'humanité, alors nous devons nous
dire ce qui suit. Nous voyons
comment aujourd'hui, parfois de
manière assez alarmante, des
programmes de partis sont élaborés
par des humains qui ne peuvent même
pas voir/mesurer la vie dans ses
exigences et ses possibilités
réelles. Nous voyons comment la
croyance est cultivée que des gens
veulent réformer ou révolutionner la
vie qui ne pourraient réformer ou
révolutionner que le pire. En face
de cela nous devons soulever/lancer
la question suivante : les âmes de
tous ceux qui ont maintenant si
peur, ne sont-elles pas quand-même
passées par nos écoles ? Nous
regardons avec anxiété le
prolétariat aujourd'hui, et il faut
même admettre que cette anxiété
n'est pas entièrement injustifiée,
absolument pas injustifiée. Mais ce
prolétariat est passé par nos
écoles, et nous devons quand-même
nous dire, si nous ne pensons pas à
court terme, que nos écoles ont
aussi éduqué ce prolétariat. Et à ce
que veut le prolétariat, comme aussi
à ce en quoi c’est dans l'erreur,
nous devons quand-même aussi
reconnaître quelque chose de ce qui
est exprimé par le dicton :
« Par leurs fruits, vous
devriez les reconnaître ». Cela
ne devrait pas être une phrase
d'agitation superficielle, ce
devrait seulement orienter
l'attention sur le problème
culturel-historique du système
d’éducation et d’enseignement
actuel. Nous devons une fois être
clairs sur ce qui suit.
|
05
|
Wenn wir nicht bloß
äußerlich theoretisch, sondern wenn
wir mit Herz und Sinnen am
Schulwesen, als dem wichtigsten
Faktor in der Entwickelung der
Menschheit, hängen, dann müssen wir
uns folgendes sagen. Wir sehen, wie
heute in zuweilen recht bedenklicher
Weise von Menschen, die das Leben
gar nicht in seinen wirklichen
Forderungen und Möglichkeiten
übersehen können, Parteiprogramme
aufgestellt werden. Wir sehen, wie
der Glaube gehegt wird, daß Leute
das Leben reformieren oder
revolutionieren wollen, welche nur
das Schlimmste herausreformieren
oder -revolutionieren könnten. Wir
müssen demgegenüber doch die Frage
aufwerfen, haben nicht im Grunde
genommen doch die Seelen aller
derer, vor denen es jetzt so vielen
angst wird, haben nicht diese Seelen
unsere Schulen durchgemacht? Wir
schauen heute ängstlich auf das
Proletariat hin, und es muß sogar
zugegeben werden, diese
Ängstlichkeit ist nicht ganz
unberechtigt, durchaus nicht
unberechtigt. Aber dieses
Proletariat ist durch unsere Schulen
durchgegangen, und wir müssen uns
doch sagen, wenn wir nicht
kurzsichtig denken, unsere Schulen
haben auch dieses Proletariat
erzogen. Und an demjenigen, was das
Proletariat will, wie auch an dem,
worin es im Irrtum ist, müssen wir
doch auch etwas von dem erkennen,
was sich ausdrückt durch den Spruch:
«An ihren Früchten sollt ihr sie
erkennen.» Das soll nicht eine
oberflächliche agitatorische Phrase
sein, es soll nur die Aufmerksamkeit
hinlenken auf das kulturhistorische
Problem des heutigen Erziehungs- und
Unterrichtswesens. Wir müssen uns
über das Folgende dabei einmal klar
sein.
|
Au cours des trois ou
quatre derniers siècles, et surtout
au XIXe siècle, un nouvel homme est
monté sous la forme du prolétaire,
un homme qu’il n’y avait pas dans
les siècles précédents avec cette
constitution corporelle et d’âme et
spirituelle. Ce qui distingue le
prolétaire d'aujourd'hui est que,
contrairement aux autres membres de
la société humaine, il est, pour
ainsi dire, avec toute son existence
humaine suspendu dans l'air dans une
mesure beaucoup plus grande que ce
n'était le cas dans le passé. Et
cela doit nous intéresser en
particulier du point de vue
pédagogique, que le prolétaire dans
le présent est cet humain qui doit
se dire par rapport à son existence
de vie : S'il est lui-même incité,
ou si les autres l'amènent à
abandonner sa position, alors il se
tient devant le rien/le néant.
Alors, il ne se sent plus en
pendant, dans une certaine mesure, à
ce qui maintient la société humaine
ensemble. Vis-à-vis de cela doit
être dit que l'éduquer par l’école
est au fond quand-même tout de suite
en ce temps où le prolétariat s'est
développé de cette façon, a été
poussé/forcé ainsi que cette
éducation n'a pas pu faire de
l'humain un être humain à part
entière/plein. Certes pas par la
faute du corps enseignants, mais par
la faute de la dépendance de l'école
vis-à-vis de l'État et des pouvoirs
économiques ! On aurait pu, dans le
temps immédiatement écoulé,
s'occuper de l'enfant qui grandit
d’une manière encore si objective à
partir d'une connaissance réelle du
devenir humain – on était donc en
tant que professeur, coincé entre
deux puissances qui, au fond, n'ont
pas toujours œuvrée dans le sens où
le professeur devait considérer sa
tâche en rapport à l'éducation de
l'humain par l'école.
|
06
|
Mit dem Proletarier
ist in den letzten drei bis vier
Jahrhunderten, insbesondere aber im
neunzehnten Jahrhundert, ein neuer
Mensch heraufgezogen, ein Mensch,
derr es doch in den früheren
Jahrhunderten mit dieser leiblichen
und seelischen und geistigen
Verfassung noch nicht gegeben hat.
Was den heutigen Proletarier
ausmacht, das ist, daß er im
Gegensatz zu den anderen Mitgliedern
der Menschengesellschaft in einem
viel höheren Maße, als es früher der
Fall war, gewissermaßen mit seinem
ganzen Menschendasein in der Luft
hängt. Und das muß uns insbesondere
vom pädagogischen Standpunkte aus
interessieren, daß der Proletarier
in der Gegenwart derjenige Mensch
ist, welcher sich in bezug auf sein
Lebensdasein sagen muß: Wenn er
selbst veranlaßt ist, oder wenn die
anderen ihn dazu veranlassen, seine
Stellung aufzugeben, dann steht er
vor dem Nichts. Dann fühlt er sich
gewissermaßen nicht mehr im
Zusammenhange mit dem, was die
menschliche Gesellschaft
zusammenhält. Demgegenüber muß
gesagt werden, das Erziehen durch
die Schule ist im Grunde genommen
doch gerade in derjenigen Zeit; in
der das Proletariat auf diese Art
sich heranentwickelt hat, so
getrieben worden, daß diese
Erziehung nicht den Menschen zum
Vollmenschen hat machen können.
Gewiß nicht durch die Schuld der
Lehrerschaft, sondern durch die
Schuld der Abhängigkeit der Schule
vom Staate und von wirtschaftlichen
Mächten! Man hätte sich in der
unmittelbar abgelaufenen Zeit mit
dem heranwachsenden Kinde in noch so
sachgemäßer Weise aus wirklicher
Erkenntnis des Menschwerdens heraus
beschäftigen können -- man war doch
als Lehrer eingeklemmt zwischen zwei
Mächte, welche im Grunde genommen
nicht immer im Sinne dessen gewirkt
haben, was der Lehrer als seine
Aufgabe betrachten mußte in bezug
auf die Erziehung des Menschen durch
die Schule.
|
Aujourd'hui, où nous
avons justement l'école, qui est
donc avancée, mais qui s'est
quand-même développée à partir de
conditions antérieures, l'enseignant
est aujourd’hui coincé entre le
foyer parental et l'État.
Maintenant, il y a naturellement des
exceptions dans tous les domaines,
et évidemment un mot qui veut
caractériser quelque chose ne peut
pas toujours être appliqué à tous
les cas individuels, mais dans le
tout, il vaut quand-même, même s'il
est prononcé/exprimé de façon
radicale : aujourd'hui le
professeur doit assumer à l'école
les enfants qui ont été
gâtés/méséduqués par leurs parents,
et quand il les libère de l'école et
a à les remettre à l'État, alors
l'État aspirera/sucera le plus tôt
possible de nouveau de leur âme ce
que le professeur s’est efforcé
d'apporter dans leur âme. Entre ces
deux extrêmes, qui n’oeuvent
absolument pas dans le sens d'une
éducation par l'école, l'enseignant
est aujourd'hui en fait coincé. Et
quand il prend pleinement conscience
de son métier, alors il gémit entre
ces deux distorsions de son élève,
la distorsion par le foyer parental
et la distorsion par l'État. C'est,
comme je l'ai dit, radicalement
parlant. Mais, recevons-nous
finalement par le foyer parental
d'autres enfants que ceux qui ont
été élevés par les parents eux-mêmes
d'abord, qui ont été élevés par les
parents de telle sorte qu'ils
entrent à l'école avec tous les
préjugés des parents, que tout ce
que les parents eux-mêmes portent
dans leur âmes tranquilles et dans
leur constitution d’âme a déteint
sur eux – à partir de l'état et de
la classe dans lesquels ils se
trouvent ? Et de l'autre côté, nous
libérons les enfants de l'école,
nous les lachons dans la vie
humaine, nous devons les envoyer
dans la communauté de l'État. Ce que
cela signifie tout de suite pour
l'époque actuelle, cela nous le
montre toute la terrible situation
de l'humanité en ce moment.
|
07
|
Heute, wo wir eben
die Schule haben, die ja
fortgeschritten ist, aber die sich
doch aus früheren Zuständen heraus
entwickelt hat, heute ist der Lehrer
eingeklemmt zwischen das Elternhaus
und zwischen den Staat. Nun gibt es
ja natürlich auf allen Gebieten
Ausnahmen, und selbstverständlich
kann ein Wort, das etwas
charakterisieren will, nicht immer
auf alle einzelnen Fälle durchaus
anwendbar sein, aber im ganzen gilt
doch, wenn es auch radikal
ausgesprochen ist: Heute muß der
Lehrer die von den Eltern verzogenen
Kinder in die Schule übernehmen, und
wenn er sie entläßt aus der Schule
und sie dem Staate zu übergeben hat,
dann saugt der Staat möglichst bald
wieder das heraus aus den Seelen,
was der Lehrer in diese Seelen
hineinzubringen sich bemüht hat.
Zwischen diese zwei Extreme, die
durchaus nicht im Sinne der
Erziehung durch die Schule wirken,
ist der Lehrer heute eigentlich
eingeklemmt. Und wenn er sich seines
Berufes voll bewußt wird, dann ächzt
er eigentlich zwischen diesen beiden
Verziehungen seines Zöglings, der
Verziehung durch das Elternhaus und
der Verziehung durch den Staat. Das
ist, wie gesagt, radikal gesprochen.
Aber bekommen wir denn schließlich
andere Kinder durch das Elternhaus
als diejenigen, welche an den Eltern
selbst sich zunächst herangezogen
haben, an den Eltern sich so
herangezogen haben, daß sie mit
allen Vorurteilen des Elternpaares
in die Schule hereinkommen, daß an
ihnen alles abgefärbt hat, was die
Eltern selber in ihren Gemütern und
in ihrer Seelenverfassung an sich
tragen — aus dem Stande und aus der
Klasse heraus, worin sie sich
befinden? Und auf der anderen Seite
entlassen wir die Kinder aus der
Schule, lassen sie los ins
menschliche Leben, wir müssen sie
hineinschicken in die
Staatsgemeinschaft. Was das gerade
für die gegenwärtigen Zeiten
bedeutet, das zeigt uns die ganze
furchtbare Lage der Menschheit in
dieser Zeit.
|
Certes, nous avons
vécu de grands malheurs, nous en
vivrons encore maints autres. Mais
n'avons-nous pas tout de suite vu
dans le malheur ce que nous aurions
pu voir déjà dans le bonheur si
seulement nous avions eu un œil
suffisant pour cela - n'avons-nous
pas vu comme une
caractéristique/particularité
fondamentale de l'humain actuel
qu'il n'a pas réellement développé
cette force intérieure de l'âme
pendant l'enfance grâce à laquelle
il pouvait se placer dans la vie de
telle manière que le destin de la
vie ne puisse pas faire plier sa
pensée, son sentiment, sa volonté ?
Aujourd'hui, plus qu'on ne le croit,
des caractères brisés, des natures
brisées sont représentés dans tous
les états sociaux/catégories
sociale/classes. On le voit aux
pensées et représentations sombres,
nébuleuses que les humains se font
aujourd'hui de par l'ensemble du
monde civilisé sur les terribles
événements qui se sont survenus/ont
éclatés. Est-ce que quelqu'un
aujourd'hui peut vraiment
représenter comment c'est arrivé ?
Peut-il absolument ne pas voir
encore une quelque chose dans la vie
? Se sent encore assez fort pour
s'intégrer dans la vie avec énergie
? Les natures humaines brisées, plus
que vous ne le pensez, sont en fait
nos contemporains aujourd'hui ! Et
nous devons aussi demander après la
raison, pourquoi l'école ne pourrait
pas effectuer ce qui créerait une
tenue ferme pour la vie dans
l'humain, afin qu'il ne puisse pas
être brisé par la vie et son destin
?
|
08
|
Gewiß, wir haben
großes Unglück erlebt, wir werden
noch manches Unglück erleben. Aber
haben wir nicht gerade im Unglück
gesehen, was wir, wenn wir nur ein
genügendes Auge dafür gehabt hätten,
auch schon im Glück hätten sehen
können — haben wir nicht als eine
Grundeigenschaft des gegenwärtigen
Menschen gesehen, daß er eigentlich
nicht diejenige innere Seelenstärke
während der Kindheit entwickelt hat,
durch die er sich so ins Leben
hineinstellen könnte, daß das
Schicksal des Lebens sein Denken,
sein Fühlen, sein Wollen nicht
knicken kann? Mehr als man glaubt,
sind heute die geknickten
Charaktere, die geknickten Naturen
in allen Ständen vertreten. Man
sieht es an den dunkeln, nebulosen
Gedanken und Vorstellungen, die sich
die Menschen heute machen über die
ganze zivilisierte Welt hin über die
furchtbaren Ereignisse, die
hereingebrochen sind. Kann sich denn
eigentlich heute einer vorstellen,
wie das gekommen ist? Kann er
überhaupt noch irgend etwas im Leben
übersehen? Fühlt er sich noch stark
genug, nun auch wirklich sich
tatkräftig ins Leben einzufügen?
Geknickte Menschennaturen, mehr als
man glaubt, sind eigentlich unsere
heutigen Zeitgenossen! Und wir
müssen auch nach dem Grunde fragen,
warum die Schule nicht das wirken
konnte, was im Menschen einen festen
Halt für das Leben erzeugen würde,
so daß er nicht durch das Leben und
sein Schicksal geknickt werden
könnte?
|
Si on avait déjà
laissé depuis longtemps à l'école
seule de former l'humain de telle
sorte qu'il doive entrer dans la vie
par ce que l'école a à lui donner,
alors les conditions/rapports
d'aujourd'hui seraient différents.
Mais ce n'était donc pas comme ça.
L'école pouvait donner une quelque
chose aux humain. Mais ces humains
qui appartenaient aux cercles
humains privilégiés, dirigeants, de
premier plan, ils ont donc
quand-même placés les humains dans
la vie non par l'école, mais par la
famille, par la parenté, par la
protection et de même. On
s'assuraient que le jeune humain
entrait dans telle ou telle position
de la vie, justement par les
contexte/pendants dans lequel on se
tenait soi-même dans la vie. Le seul
humain qui fait une exception à
cela, chez lequel ça ne vaut pas,
est le prolétaire. C'est pourquoi il
est aussi le vrai humain "moderne"
pour l'école. L'enfant de prolétaire
ne peut pas être si fortement
méséduqué – évidemment par d'autres
choses, mais pas par les parents -
parce que les parents n'ont pas de
temps pour cela. Et l'enfant de
prolétaire, lorsqu'il est libérer de
l'école, n'est pas placé dans la
communauté humaine par les liens
familiaux, par la protection et
autres, mais il doit se placer dans
la vie par ce qu'il est selon sa
propre constitution intérieure
d'âme. Le prolétaire, l'humain qui a
été lâché sur l'humanité, qui peut
seulement être placé sur lui-même,
est par cela dans une tout autre
situation en rapport à ce point que
les humains des cercles dirigeants,
guidants. C'est ce qui a donné à
notre école sa signature, imprimé
son caractère ; c'est ce qu'il faut
considérer dans le présent. Et c'est
aussi ce qui donne les questions à
partir desquelles le corps des
professeurs doit tout de suite
participer aux grands problèmes
sociaux de ce temps.
|
09
|
Wäre es der Schule
schon seit längerer Zeit allein
überlassen gewesen, den Menschen so
zu bilden, daß er sich durch
dasjenige, was ihm die Schule zu
geben hat, ins Leben hineinstellen
müßte, dann wären die heutigen
Verhältnisse anders. Aber so war es
ja nicht. Die Schule konnte den
Menschen irgend etwas geben.
Diejenigen Menschen aber, die den
bevorzugten, den leitenden,
führenden Menschenkreisen
angehörten, die stellten ja doch den
Menschen ins Leben nicht durch die
Schule, sondern durch die Familie,
durch Verwandtschaft, durch
Protektion und dergleichen. Man
sorgte dafür, daß der junge Mensch
in diese oder jene Lebensstellung
hineinkam, eben durch die
Zusammenhänge, in denen man selbst
im Leben stand. Der einzige Mensch,
der davon eine Ausnahme macht, bei
dem das nicht gilt, ist der
Proletarier. Deshalb ist er auch für
die Schule der eigentliche
«neuzeitliche» Mensch. Das
Proletarierkind kann nicht so stark
verzogen werden — selbstverständlich
durch andere Dinge, aber nicht durch
die Eltern —, weil die Eltern keine
Zeit dazu haben. Und das
Proletarierkind wird, wenn es aus
der Schule entlassen wird, nicht
durch Familienzusammenhänge, durch
Protektionen und ähnliches in die
Menschengemeinschaft hineingestellt,
sondern es muß sich durch das ins
Leben hineinstellen, was es seiner
eigenen inneren Seelenverfassung
nach ist. Der Proletarier, der auf
die Menschheit losgelassene Mensch,
der nur auf sich selbst gestellt
sein kann, ist daher in einer ganz
anderen Lage in bezug auf diesen
Punkt als die Menschen der
leitenden, führenden Kreise. Das ist
es, was unserer Schule geradezu die
Signatur gegeben hat, den Charakter
aufgedrückt hat; das ist das, was in
der Gegenwart zu bedenken ist. Und
das ist auch das, was die Fragen
abgibt, von denen aus sich gerade
die Lehrerschaft an den großen
sozialen Problemen dieser Zeit
beteiligen muß.
|
La question émerge
d'une manière tout à fait nouvelle :
Comment forger l'humain pour la vie
? Comment devrions-nous éduquer par
l'école de telle sorte que, dans le
temps où l’humain passe par l'école,
elle forme les forces qui sont
prédisposées dans son être intérieur
- les forces de penser, de sentir,
de vouloir, de faire - de telle
sorte qu'elles soient ensuite
disponibles dans la vie ultérieure
en une force telle que le destin de
la vie ne peut pas les plier ? Cette
question émerge avec les questions
fondamentales du prolétariat dans
une force sans précédent. Comment
éduquer, éduquer par l'école, cette
question prend aujourd'hui un
nouveau visage. Et tout de suite
pour cela, il est nécessaire que
l'enseignant ait avant tout un
jugement sur la manière dont les
humains qui doivent être placés dans
la vie devraient y être développées
selon l'école.
|
10
|
In einer ganz neuen
Weise taucht die Frage auf: Wie
sollen wir den Menschen für das
Leben schmieden? Wie sollen wir
durch die Schule so erziehen, daß
der Mensch in der Zeit, in welcher
er durch die Schule geht, diejenigen
Kräfte, die in seinem Innern
veranlagt sind — die Kräfte des
Denkens, des Fühlens, des Wollens,
des Tuns —, so ausbildet, daß sie in
derjenigen Stärke dann im späteren
Leben vorhanden sind, daß das
Schicksal des Lebens sie nicht
knicken kann? Diese Frage taucht mit
den Grundfragen des Proletariats in
einer noch nie dagewesenen Stärke
auf. Wie man erziehen muß, erziehen
muß durch die Schule, diese Frage
bekommt dadurch heute ein neues
Gesicht. Und gerade deshalb ist es
notwendig, daß vor allen Dingen der
Lehrer ein Urteil darüber hat, wie
die Menschen schulmäßig
heranentwickelt werden müssen, die
in das Leben hineingestellt werden
sollen.
|
Ce que l'on exige en
fait aujourd'hui, mais dont la forme
est en réalité assez obscure dans
les différents programmes de parti
et opinions de parti, et ont regarde
en fait ces questions aujourd'hui,
se montre tout de suite dans ces
programmes d’école et idées d’école
socialistes qui sont distribués. Il
suffit d'examiner quelques points
principaux de ces idées d’école et
programmes d’école scolaires
socialistes. Par exemple, certaines
personnalités socialistes mettent
l'accent sur l'école unitaire. Elle
ne doit pas être uniformisée, mais
différenciée autant que possible de
manière à tenir compte des facultés
et aptitudes individuelles de
l'homme. Les socialistes expriment
cette demande de la manière suivante
: nous demandons la différenciation
du programme de l'école uniforme,
mais nous demandons l'unité de
l'« organisation ». En
d'autres termes, l'école de unitaire
doit être organisée de manière
uniforme. Elle ne doit pas être
organisée de manière à prendre en
compte la manière dont sont les
individualités humaines, mais cela
devrait être introduit alors, oui -
de quelle manière ? Il est très
étrange qu'absolument un tel
programme d’école puisse provenir de
cercles socialistes, pour la simple
raison que les socialistes, à partir
de leur conception matérialiste de
l'histoire, soulignent toujours que
l'humain est entièrement le produit
de conditions extérieures, qu'il
n'est pas du tout le produit de
façon de voir morales, légales,
esthétiques ou religieuses. Le
socialisme dans sa papauté marxiste
appelle tout cela, la loi, la
coutume, les vues religieuses,
esthétiques, aussi la science, une
simple « superstructure
idéologique ». Pour lui, la
réalité est la façon dont les
rapports économiques sont organisés.
Elle fait en fait l'humain, l'autre
vaporise tout dans l'âme humaine
comme une superstructure
idéologique. Et maintenant, le
socialisme met en place un programme
scolaire dans lequel il exige
l'uniformité de l'organisation et la
spécialisation du programme/plan
scolaire. Le plan scolaire
apporterait alors quelque chose qui
devrait être plus ou moins la
superstructure idéologique, et
l'organisation offre les conditions
dans lesquelles l'enfant doit être
placé, par lesquelles l’humain
devrait être formé et façonné.
|
11
|
Was man eigentlich
jetzt fordert, von dessen Gestalt
man sich aber wahrhaftig recht
dunkle Begriffe in den verschiedenen
Parteiprogrammen und Parteimeinungen
macht, und wie man eigentlich heute
solche Fragen betrachtet, das zeigt
sich ja gerade an solchen
sozialistischen Schulprogrammen und
Schulideen, die ausgegeben werden.
Man braucht nur ein paar Hauptpunkte
dieser sozialistischen Schulideen
und Schulprogramme anzusehen. Da
betonen zum Beispiel gewisse
sozialistische Persönlichkeiten die
Einheitsschule. Die soll nicht
uniformiert werden; sie soll
möglichst differenziert werden, so,
daß man die einzelnen menschlichen
Fähigkeiten und Anlagen
berücksichtigt. Die Sozialisten
drücken diese Forderung so aus, daß
sie sagen: Wir fordern die
Differenzierung des Lehrplanes für
die Einheitsschule, aber wir fordern
die Einheit der «Organisation». Das
heißt, die Einheitsschule soll in
einer uniformen Weise organisiert
werden. Es soll nicht durch die
organisatorische Einrichtung
irgendwie darauf Rücksicht genommen
werden, wie die menschlichen
Individualitäten sind, sondern das
soll erst hineingebracht werden
dann, ja — auf welche Weise? Es ist
sehr merkwürdig, daß überhaupt ein
solches Schulprogramm aus
sozialistischen Kreisen hervorgehen
kann, aus dem einfachen Grunde, weil
ja die Sozialisten aus ihrer
materialistischen
Geschichtsauffassung heraus immer
betonen, daß der Mensch ganz das
Produkt der äußeren Verhältnisse
ist, daß er gar nicht das Produkt
ist von sittlichen, von rechtlichen,
von ästhetischen, von religiösen
Anschauungen. Das alles, Recht,
Sitte, religiöse, ästhetische
Anschauungen, auch die Wissenschaft,
nennt der Sozialismus in seinem
marxistischen Papsttum einen bloßen
«ideologischen Überbau». Die
Wirklichkeit ist ihm die Art, wie
die Wirtschaftsverhältnisse
organisiert sind. Die macht
eigentlich den Menschen, das andere
dampft alles in der Menschenseele
auf als ein ideologischer Überbau.
Und jetzt stellt der Sozialismus ein
Schulprogramm auf, worin er
Uniformierung der Organisation und
Spezialisierung des Lehrplanes
fordert. Der Lehrplan brächte dann
etwas, was mehr oder weniger der
ideologische Überbau sein soll, und
die Organisation bietet dasjenige,
was an Verhältnissen da ist, in die
das Kind hineingestellt werden soll,
wodurch der Mensch geformt und
gestaltet werden soll.
|
Quand on réclame une
uniformisation de l'organisation,
alors selon les idées de base du
socialisme, on exige en fait
l'uniformisation de toute la nature
humaine, car la différenciation dans
le programme d'études/plan scolaire
ne fera pas que l'objet de cette
différenciation ne soit pas
simplement une « superstructure
idéologique ». Tout de suite à
ce programme vous pouvez étudier les
contradictions qui flottent face aux
exigences du présent, et ce qu'il
adviendra quand on se représente ce
qui, de ces contradictions, devrait
n’importe comment devenir réalité !
|
12
|
Wenn man eine
Uniformierung der Organisation
verlangt, so verlangt man eigentlich
nach den Grundideen des Sozialismus
die Uniformierung der ganzen
Menschennatur, denn die
Differenzierung im Lehrplan wird es
nicht machen, daß der Gegenstand
dieser Differenzierung nicht bloß
«ideologischer Überbau» ist. Gerade
an diesem Programm können Sie
studieren, welche Widersprüche aus
den heutigen Zeitforderungen
heraufwimmeln, und was werden soll,
wenn man sich dann vorstellt, daß
aus den heutigen Zeitforderungen
diese Widersprüche irgendwie
Wirklichkeit werden sollten!
|
Mais les exigences de
l'époque elles-mêmes – pouvons-nous
faire quelque chose contre elles ?
Nous ne pouvons pas en fait rien
faire contre les exigences de
l'époque. Elles sont là. Au stade
actuel de son évolution, l'humanité
a atteint un certain niveau de
conscience, a atteint une certaine
constitution d’âme, qui s'exprime
notamment dans des revendications
prolétariennes, qui donc peuvent
seulement être le signal pour une
nouvelle formation, qui survient
dans un sens complètement différent
de celui que le prolétaire se
représente. Mais un certain élan de
force intérieure s'est emparé de
cette humanité en développement, et
cet élan de force s'est longtemps
exprimé en deux mots - à notre
époque, ils sont devenus phrase et
slogan - démocratie et socialisme.
Ces deux mots surgissent des
soubassements de l’évolution humaine
avec une force de plus en plus
forte. Et à notre époque, même si
l'on dit beaucoup de bêtises sur la
démocratie et aussi sur le
socialisme, ainsi on doit quand-même
dire qu'à notre époque, ces deux
mots résonnent des soubassement de
l’humanitude avec de plus en plus de
force. On réclame une plus grande
mesure de démocratisation du système
d'État et une mesure plus grande de
socialisation de la vie de
l’économie. Rien ne peut être fait
contre ces exigences ; elles sont
certainement des exigences
élémentaires de l’évolution humaine.
Mais la tâche vis-à-vis d’elles est
qu’on adopter une position de raison
synthétique à cela. Que signifient
alors ces deux revendications,
« démocratie » et
« socialisme » ?
|
13
|
Aber die
Zeitforderungen selbst — können wir
gegen sie etwas machen? Gegen die
Zeitforderungen können wir
eigentlich nichts machen. Die sind
da. Die Menschheit hat einmal auf
der heutigen Stufe ihrer
Entwickelung eine gewisse Stufe
ihres Bewußtseins erreicht, hat
einmal eine gewisse Seelenverfassung
erreicht, die sich namentlich in
proletarischen Forderungen
ausdrückt, die ja nur das Signal
sein können für eine Neubildung, die
in ganz anderem Sinne erfolgt, als
sie der Proletarier sich vorstellt.
Aber es hat in der sich
fortentwickelnden Menschheit ein
gewisser innerer Kraftimpuls diese
Menschheit ergriffen, und dieser
Kraftimpuls drückt sich schon lange
aus in zwei Worten — in unserer Zeit
sind sie sehr stark zur Phrase und
zum Schlagwort geworden — Demokratie
und Sozialismus. Diese zwei Worte
dringen mit immer stärkerer und
stärkerer Kraft herauf aus den
Untergründen der
Menschheitsentwickelung. Und in
unserer Zeit, wenn auch vieles
Törichte gesagt wird über Demokratie
und auch über Sozialismus, so muß
man doch sagen, in unserer Zeit tönt
beides mit einer verstärkten Kraft
aus diesen Untergründen des
Menschheitlichen herauf. Man
verlangt ein stärkeres Maß der
Demokratisierung des Staatswesens,
und man verlangt auch ein stärkeres
Maß von Sozialisierung des
Wirtschaftslebens. Gegen diese
Forderungen kann gar nichts gemacht
werden, sie sind gewiß elementare
Forderungen der
Menschheitsentwickelung. Aber die
Aufgabe ihnen gegenüber ist, daß man
vernünftig Stellung dazu ergreift.
Was bedeuten denn gerade diese zwei
Forderungen «Demokratie» und
«Sozialismus»?
|
Elles signifient au
fond que beaucoup plus que ce
n’était le cas jusqu'à présent, ce
qui se passe dans la communauté
étatique et économique est placé
dans la volonté de l'être humain
individuel. Dans la démocratie,
l'être humain individuel veut avoir
une plus grande mesure de
participation aux institutions de
l'État, jusque dans les cercles
tenus très bas de prolétaires, qu'il
n’y avait jusqu'à présent. Dans la
socialisation, l'humain veut avoir
une influence individuelle,
personnelle, une influence de grande
portée sur la vie de l’économie. Il
suffit de se souvenir
superficiellement des conditions qui
prévalaient autrefois, et il faut
dire que la communauté humaine était
une beaucoup plus liée. L'individu
était beaucoup plus enclin à se
conformer à ce qui lui était imposé
par l’autorité, par d'autres
autorités, sur la base de la
tradition, de l'usage, de l'origine.
Par la démocratie et la
socialisation, l'humain veut se
défaire de ce sentiment d'autorité,
de cette mentalité d'autorité. Et en
tenant compte de ces revendications,
notamment du côté socialiste,
qu’exige-t-on maintenant en fait
pour l'école ? On s aussi la
socialisation pour l’école. On se
représente que ce qui devrait se
présenter maintenant chez les
adultes dans la vie étatique et
économique sera, peut-être un peu
affaibli, mais quand-même d’après un
certain degré prenne aussi place
dans les écoles. Dans un programme
écrit par un penseur socialiste, il
est également dit qu'à l'avenir,
devrait être aboli - on veut donc
tout « abolir »
aujourd'hui, c'est le plus grand
soucis des gens, comment on
l’institue à neuf les préoccupe
moins - que devrait être abolie
l'autorité du recteur, du directeur.
On veut aussi limiter l'autorité de
l'enseignant lui-même jusqu’à un
certain degré, et on parle de
communes scolaires avec une certaine
autogestion des élèves, où
l'enseignant devrait se placer en
membre camarade de la commune
scolaire. Et avec l'élimination du
rectorat et du directorat alors
devraient grandir ces humains qui
sont particulièrement adaptées à la
démocratie et au socialisme. Cela
signifie donc ce qui apparaît comme
une exigence de l’évolution de
l'humanité pour les
conditions/rapports de la communauté
des adultes devrait en fait aussi
être déjà établi pour les enfants.
Mais en cela quelque chose est
oublié. Et le fait que cela soit
oublié montre à quel point les
psychologues, les chercheurs de
l'âme sont mauvais à notre époque.
Car des bons chercheurs de l’âme ne
pourraient jamais penser : si les
attaches des humains entre les
adultes deviennent plus lâches,
alors on ferait/rendrait aussi les
attaches entre les enfants en
croissance plus lâches. – Car de
bons chercheurs de l’âme diraient
tout de suite le contraire de cela.
Ils diraient, maintenant oui, si
maintenant les exigences du temps
sont une fois là, que parmi les
adultes les attaches de la
communauté des humains devraient
devenir plus lâches, afin que soient
plus de démocratie et de socialisme,
alors les enfants doivent d'autant
plus être éduqués ainsi qu'ils
deviennent capables de démocratie et
de socialisme dans leur vie
ultérieure. Car si, comme enfants,
ils sont élevés de manière à ce que
la démocratie et le socialisme
prévalent/règnent parmi eux dans
l'organisation de l'école, alors ils
ne seront certainement plus bons
pour la démocratie et le socialisme
plus tard dans la vie.
|
14
|
Sie bedeuten doch im
Grunde genommen, daß viel mehr, als
es bisher der Fall war, dasjenige,
was in der staatlichen und
wirtschaftlichen Gemeinschaft
geschieht, in den Willen des
einzelnen Menschen gestellt wird. In
der Demokratie will der einzelne
Mensch ein höheres Maß von Teilnahme
an den Staatseinrichtungen haben,
bis in die sehr niedergehaltenen
Proletarierkreise hinein, als er
bisher hatte. In der Sozialisierung
will der Mensch wieder einen
individuellen, einen persönlichen
Einfluß, einen weitgehenden Einfluß
haben auf das Wirtschaftsleben. Man
braucht sich nur oberflächlich zu
erinnern, wie die Zustände in
früheren Zeiten waren, und man wird
sich sagen müssen, die menschliche
Gemeinschaft war eine viel
gebundenere. Der einzelne war viel
mehr geneigt, auf Traditionen,
Gebrauch, Herkommen hin sich in das
hineinzufügen, was von der
Obrigkeit, was von sonstigen
Autoritäten über ihn verhängt worden
ist. Aus dieser Obrigkeitsgesinnung,
aus diesem Autoritätsgefühl will
sich der Mensch durch Demokratie und
Sozialisierung herauswinden. Und
indem man diesen Forderungen,
namentlich auf sozialistischer
Seite, Rechnung tragen will, was
fordert man da nun eigentlich für
die Schule? Man fordert für die
Schule auch Sozialisierung. Man
stellt sich vor, daß dasjenige, was
unter den Erwachsenen nun im
staatlichen und wirtschaftlichen
Leben auftreten soll, vielleicht ein
bißchen abgeschwächt, aber doch
einem gewissen Grade nach auch in
der Schule Platz greife. In einem
Programm, das ein sozialistischer
Denker verfaßt hat, steht auch, daß
in der Zukunft abgeschafft werden
soll — man will ja heute alles
«abschaffen», das ist die größte
Sorge der Leute, wie man es neu
einrichtet, darum kümmern sie sich
weniger —, daß abgeschafft werden
soll die Autorität des Rektors, des
Direktors. Man will auch die
Autorität des Lehrers selber
einschränken bis zu einem gewissen
Grade, und man spricht von
Schulgemeinden mit einer gewissen
Selbstverwaltung der Schüler, wo
sich der Lehrer kameradschaftlich in
die Schulgemeinde hineinstellen
soll. Und mit Ausschaltung des
Rektorats und des Direktorats sollen
dann diejenigen Menschen
heranwachsen, die dann besonders
geeignet sein sollen für Demokratie
und Sozialismus. Das heißt also, man
will das, was als eine
Entwickelungsforderung der
Menschheit auftritt für die
Verhältnisse der Gemeinschaft der
Erwachsenen, eigentlich auch schon
für die Kinder einrichten. Aber
dabei wird etwas vergessen. Und daß
dies vergessen wird, das zeigt, wie
schlechte Psychologen, wie schlechte
Seelenforscher eigentlich unsere
Zeit heute hat. Denn gute
Seelenforscher könnten niemals
denken: Werden die Bande der
Menschen unter den Erwachsenen
schlaffer, dann mache man auch die
Bande unter den aufwachsenden
Kindern schlaffer. — Denn gute
Seelenforscher würden gerade das
Gegenteil davon sagen. Sie würden
sagen, nun ja, wenn schon einmal die
Zeitforderung da ist, daß unter den
Erwachsenen die Bande der
Menschengemeinschaft schlaffer
werden sollen, damit mehr Demokratie
und Sozialismus sein soll, dann
müssen um so mehr die Kinder so
erzogen werden, daß sie fähig werden
im späteren Leben zu Demokratie und
Sozialismus. Denn wenn sie als
Kinder schon so erzogen werden, daß
unter ihnen in der Organisation der
Schule möglichst Demokratie und
Sozialismus herrscht, dann werden
sie ganz gewiß im späteren Leben zur
Demokratie und zum Sozialismus
nichts mehr taugen.
|
C'est ce que
devraient dire, j'en suis convaincu,
les bons psychologues, qui veulent
honnêtement dire socialisme et
démocratie pour l’humanité en train
d’y grandir. Ils devraient dire :
voilà une raison de plus pour mettre
des germes dans les âmes tranquiles
des enfants, qui ne peuvent alors
pas être chassés/extirpés de nouveau
par la démocratie et le socialisme
dans l'État adulte ! Mais alors cela
conduit dans la question
fondamentale de la méthodologie
scolaire, dans les questions
fondamentales de la pédagogie, car
cette pédagogie devra à l'avenir
avoir un autre visage que celui
qu'elle avait dans le passé. A
l'avenir, elle devra partir avant
toutes choses d'une considération
profonde de l'être humain, de la
nature humaine elle-même. On devra
étudier la nature de l'humain
lui-même beaucoup plus profondément
qu'on peut le faire actuellement,
afin de pouvoir œuvrer comme
enseignant parmi les enfants. Notre
science de la nature a célébré les
plus grands triomphes dans les
quatre derniers siècles. Celui qui
est familier des méthodes, de la
façon consciencieuse de la recherche
de science de la nature, il sait
aussi ce qui est dû/à remercier à
cette orientation de science de la
nature et mentalité de recherche de
science de la nature pour les quatre
derniers siècles de l'humanité. Mais
il est impossible, tout de suit
quand la science de la nature
accompli son idéal, de connaître
l'humain avec cette science de la
nature. Jamais on ne peut connaître
l'humain avec la science de la
nature ! Car l'humain, avec tous les
concepts qui naissent de la
contemplation de la nature, ne peut
jamais connaître ce qui en lui
domine par-dessus toute la nature,
ce qui est en lui est
d’âme-spirituel. Par cela est même
compréhensible qu'à l'époque où la
science de la nature montée sur ses
plus hauts sommets, la connaissance
de l'humain ait décliné de plus en
plus, tout de suite pour notre
civilisation occidentale - Les pays
du levant nous reprochent cela avec
suffisamment de force. Qui a acquis
lui-même les sciences de la nature
au sens moderne du terme, il sait
comment l'entité humaine réel
s'effondre sous vos mains, tout de
suite quand on fait bien de la
science de la nature. Ce n'est pas,
cependant, que l'entité humaine
s'effondre sous la seule main de la
science de la nature, mais que ce
qui est devenu une façon de science
de la nature de penser, ce qui est
devenu manière de science de la
nature de représentation, a pris
possession de toute la conscience du
temps/de l’époque. Cela vit donc
dans chaque éditorial d'un journal,
et cela domine les cercles les plus
larges qui prennent part aujourd'hui
aux exigences de l'époque dans le
sens le plus nouveau. Et cela nous
montre une dichotomie très
importante. Je pourrais vous donner
de nombreux exemples qui pourraient
en témoigner. Je n'en citerai qu'un.
|
15
|
Das ist das, was, wie
ich überzeugt bin, die guten
Psychologen sagen müßten, die es
ehrlich meinen mit dem Sozialismus
und der Demokratie für die
heranwachsende Menschheit. Sie
müßten sagen: Also um so mehr müssen
in die Gemüter der Kinder die Keime
hineingelegt werden, die dann nicht
wieder ausgetrieben werden können
durch Demokratie und Sozialismus im
erwachsenen Zustande! Dann aber
führt das in die Grundfrage der
Schulmethodik, in die Grundfragen
der Pädagogik hinein, denn diese
Pädagogik wird in Zukunft doch ein
anderes Gesicht bekommen müssen als
sie in der Vergangenheit hatte. Sie
wird in der Zukunft vor allen Dingen
ausgehen müssen von einer tiefen
Betrachtung der Menschenwesenheit,
der Menschennatur selbst. Man wird
viel tiefer, als man es gegenwärtig
kann, die Natur des Menschen selbst
studieren müssen, um als
Unterrichter unter Kindern wirken zu
können. Unsere Naturwissenschaft hat
die größten Triumphe in den letzten
vier Jahrhunderten gefeiert. Wer mit
den Methoden, mit der gewissenhaften
Art der naturwissenschaftlichen
Forschung bekannt ist, der weiß
auch, was dieser
naturwissenschaftlichen Richtung und
naturwissenschaftlichen
Forschungsgesinnung für die letzten
vier Jahrhunderte der Menschheit zu
verdanken ist. Aber unmöglich ist
es, gerade wenn die
Naturwissenschaft ihr Ideal erfüllt,
mit dieser Naturwissenschaft den
Menschen zu erkennen. Nimmermehr
kann man mit Naturwissenschaft den
Menschen erkennen! Denn der Mensch
kann mit all den Begriffen, die ihm
aus der Betrachtung der Natur
erstehen, niemals dasjenige in sich
erkennen, was in ihm hinausragt über
alle Natur, was in ihm
seelisch-geistig ist. Daher ist es
sogar begreiflich, daß in dem
Zeitalter, in welchem die
Naturwissenschaft zu ihrer höchsten
Höhe hinaufgestiegen ist, die
Menschenkenntnis gerade für unsere
abendländische Zivilisation die
Morgenländer werfen uns das in
genügender Stärke vor — immer mehr
und mehr zurückgegangen ist. Wer
selber Naturwissenschaft sich
angeeignet hat im heutigen
Zeitensinne, der weiß, wie einem die
eigentliche Menschenwesenheit unter
den Händen zerfällt, gerade wenn man
gut Naturwissenschaft treibt. Es ist
aber nicht etwa so, daß nur der
Naturwissenschaft die
Menschenwesenheit unter den Händen
zerfällt, sondern dasjenige, was
naturwissenschaftliche Denkungsart,
was naturwissenschaftliche
Vorstellungsweise geworden ist, das
hat Besitz ergriffen vom ganzen
Zeitbewußtsein. Das lebt ja in jedem
Leitartikel einer Zeitung, und das
beherrscht die weitesten Kreise, die
heute an den Zeitforderungen im
neuesten Sinne teilnehmen. Und das
zeigt uns einen sehr bedeutenden
Zwiespalt. Ich könnte Ihnen viele
Beispiele anführen, die dafür ein
Beweis sein könnten. Ich will nur
eines anführen.
|
Il y a aujourd'hui un
chercheur de la nature très
significatif, Oscar Hertwig, qui est
un excellent humain dans son
domaine, la biologie, peut-être l'un
des plus grands, l'un des plus
significatifs biologistes du
présent. Il y a plusieurs années, il
a écrit un livre: « Le devenir
des organismes, une réfutation de la
théorie du hasard de Darwin »,
un très beau livre, significatif
d'un point de vue de science de la
nature. Maintenant, cet homme
malchanceux vint à écrire un livre
social, un livre sur des questions
sociales juridiques. Et ce livre est
une pure absurdité, c'est de
l'étain/de la tôle. C'est un
phénomène caractéristique.
Aujourd'hui, on peut penser de façon
pénétrante en science de la nature,
maîtriser consciencieusement les
méthodes selon la science de la
nature, et on peut ne rien savoir du
tout en rapport à tout ce qui est
social et légal et ce par quoi
l'humain transcende/dépasse de la
nature. C'est tout de suite
peut-être aussi parce que notre
pensée pédagogique a diversement été
saisie par la pensée de science de
la nature, qu'elle a perdu la vision
réelle de l'être humain devenant, se
développant. Mais cet être humain
naissant, se développant sera le
plus grand problème de la pédagogie
future. Je sais très bien que
maintes personnes diront que ce que
je vais exposé dans les phrases
suivantes est quelque chose
d’évident. Mais une telle évidence
est justement trop peu prise en
compte dans le présent. Il y a un
une expression - comme il y a
beaucoup d’expression qui sont
justes lorsqu'on les applique
correctement et totalement fausses
lorsqu'elles sont appliquées
incorrectement – c’est : la
nature ne fait pas de sauts. Oui, la
nature fait des sauts partout. Quand
elle passe de la feuille verte de
feuillage au pétale coloré/à la
feuille colorée de fleur, elle fait
un saut, et quand elle passe du
pétale coloré au pistil, elle fait
de nouveau un saut. La nature fait
tous ces sauts. C'est la même chose
dans la vie de l’humain, si
seulement on regarde cette vie
humaine assez profondément.
|
16
|
Es gibt heute einen
sehr bedeutenden Naturforscher,
Oscar Hertwig, der auf seinem
Gebiete, der Biologie, ein
ausgezeichneter Mensch ist,
vielleicht einer der größten, der
bedeutendsten Biologen der
Gegenwart. Er hat vor mehreren
Jahren ein Buch geschrieben: «Das
Werden der Organismen, eine
Widerlegung der Darwinschen
Zufallstheorie», ein sehr schönes,
bedeutungsvolles Buch vom
naturwissenschaftlichen Standpunkte.
Nun kam der Unglücksmann darauf, er
müsse ein soziales Buch schreiben,
ein Buch über sozialrechtliche
Fragen. Und dieses Buch ist der
reine Unsinn, ist Blech. Das ist
eine charakteristische Erscheinung.
Man kann heute naturwissenschaftlich
durchdringend denken,
naturwissenschaftlich die Methoden
gewissenhaft beherrschen, und man
kann mit Bezug auf alles Soziale und
Rechtliche und das, wodurch der
Mensch über die Natur hinausragt,
gar nichts wissen. Gerade indem auch
vielfach unser pädagogisches Denken
ergriffen worden ist vom
naturwissenschaftlichen Denken, ist
ihm das wirkliche Hinschauen auf den
werdenden, sich entwickelnden
Menschen abhanden gekommen. Dieser
werdende, sich entwickelnde Mensch
aber wird das größte Problem der
zukünftigen Pädagogik sein. Ich weiß
sehr wohl, daß über das, was ich in
den folgenden Sätzen ausführen
werde, mancher sagen wird, das ist
doch etwas Selbstverständliches.
Aber solche Selbstverständlichkeit
beachtet man eben nur allzu wenig in
der Gegenwart. Es gibt einen
Ausspruch — wie es viele Aussprüche
gibt, die richtig sind, wenn man sie
richtig anwendet, und die total
falsch sind, wenn sie falsch
angewendet werden —, das ist: Die
Natur macht keine Sprünge. Ja, die
Natur macht nämlich überall Sprünge.
Wenn sie übergeht vom grünen
Laubblatt zum farbigen Blumenblatt,
macht sie einen Sprung, und wenn sie
übergeht vom farbigen Blumenblatt
zum Pistill, macht sie wieder einen
Sprung. Die Natur macht lauter
Sprünge. So ist es auch im
Menschenleben, wenn man dieses
Menschenleben nur genügend tief
betrachtet.
|
Nous avons là trois
périodes de vie strictement séparées
pour la jeunesse de l'humain. La
première couvre l'âge de l'enfance
jusqu'au changement de dents. Ce
changement de dents s'accompagne
d'une intervention beaucoup,
beaucoup plus intensive dans
l'organisme humain que la
physiologie actuelle le pressent
d'une manière ou d'une autre. Toute
l'entité de l’humain, telle qu'elle
se développe depuis la naissance
jusqu'au changement de dents,
devient, lorsqu'elle est passé par
le changement de dents, quelque
chose de complètement différent dans
l'âme, l'esprit et, jusqu’à un
certain degré, aussi dans le corps.
La deuxième époque de la vie est
celle qui va du changement de dents
à la maturité sexuelle. La troisième
commence avec la maturité sexuelle
et se poursuit jusqu'à la fin de la
deuxième et le début de la troisième
décennie de vie, jusqu'aux années de
la vingtaine. Une étude plus
précise, basée sur les qualités
intérieures de l'être humain, de
l'être humain naissant, doit devenir
le fondement d'une véritable
pédagogie dans l'anthropologie
future.
|
17
|
Da haben wir für das
Jugendalter der Menschen drei streng
voneinander geschiedene
Lebensepochen. Die erste umfaßt das
kindliche Lebensalter bis zum
Zahnwechsel. Dieser Zahnwechsel ist
von einem viel, viel intensiveren
Eingriff in den menschlichen
Organismus begleitet, als die
gegenwärtige Physiologie irgendwie
ahnt. Die ganze Wesenheit des
Menschen, wie sie sich entwickelt
von der Geburt bis zum Zahnwechsel,
wird, wenn sie durch den Zahnwechsel
durchgegangen ist, seelisch-geistig
und bis zu einem gewissen Grade auch
leiblich etwas ganz anderes. Die
zweite Lebensepoche ist die, welche
vom Zahnwechsel bis zur
Geschlechtsreife geht. Die dritte
beginnt mit der Geschlechtsreife und
geht bis zum Ende des zweiten und
dem Anfang des dritten
Lebensjahrzehntes, bis in die
Zwanzigerjahre hinein. Ein
genaueres, auf die inneren
Eigenschaften des Menschen, des
werdenden Menschen begründetes
Studium muß in der zukünftigen
Anthropologie die Grundlage einer
wirklichen Pädagogik werden.
|
Dans la première
époque de la vie, il y a un certain
moment de croissance pour l'enfant
qui grandit, qui domine tout le
reste : l'enfant est un imitateur.
L'enfant est ainsi prédisposé que,
jusqu’aux gestes qu'il fait, aux
actions qu'il accomplit et jusqu’aux
compétences qu'il s’approprie, en
tant qu'être imitateur, il adopte la
nature de ces humains qui œuvrent
dans son environnement. Mais cela va
beaucoup plus loin qu'on ne le
croit. Ce qui œuvre d'humain à
humain est en fait beaucoup plus
profond que ce que l'on pressent
habituellement. Si nous sommes un
bon humain dans l'environnement d'un
enfant, alors avec notre geste
extérieur notre bonté, notre
capacité d'aimer, notre
bienveillance passe aussi dans
l'enfant. Et c'est surtout lorsque
nous commençons à apprendre la
langue de notre
entourage/environnement qu’alors
c'est un débordement de ce que
parents et entourage/environnement
gardaient sinon dans leur âme dans
l'être humain grandissant qui vient.
L'enfant s'adapte complètement à son
environnement, il devient comme
l'environnement, car le principe
d'imitation prévaut/domine dans la
nature humaine jusqu'au temps/moment
du changement de dents. Cela on peut
l’observer à des cas particuliers.
|
18
|
In der ersten
Lebensepoche gibt es für das
heranwachsende Kind ein gewisses
Wachstumsmoment, das alles übrige
beherrscht: das Kind ist Nachahmer.
Das Kind ist so veranlagt, daß es
bis auf die Gebärde, die es macht,
bis auf die Handgriffe, die es
ausführt, bis auf die
Geschicklichkeit, die es sich
aneignet, als nachahmendes Wesen die
Natur derjenigen Menschen annimmt,
die in seiner Umgebung wirken. Das
geht aber viel weiter als man
glaubt. Was von Mensch zu Mensch
wirkt, ist tatsächlich viel tiefer
als man gewöhnlich ahnt. Sind wir
ein guter Mensch in der Umgebung
eines Kindes, so geht mit unserer
äußerlichen Gebärde auch unsere
Güte, unsere Liebefähigkeit, unser
Wohlwollen in das Kind hinüber. Und
besonders erst, wenn wir beginnen
von unserer Umgebung die Sprache zu
lernen, dann ist es ein
Hinüber-fluten desjenigen, was
seelisch Eltern und Umgebung sonst
in ihrer Seele bewahrten, in den
kommenden aufwachsenden Menschen
hinein. Das Kind paßt sich ganz der
Umgebung an, es wird so wie die
Umgebung, weil in der Menschennatur
bis zur Zeit des Zahnwechsels das
Prinzip der Nachahmung herrscht. Das
kann man an einzelnen Fällen
beobachten.
|
Là, les parents
viennent vous voir et disent : " Oh,
nous avons vécu un grand malheur
avec notre enfant, notre garçon nous
a volé ! - On doit alors dire, voyez
une fois, peut-être que chez
l'enfant, ce qu’il a fait, ne
signifie absolument pas un vol, quel
âge a alors l'enfant ? – Cinq ans. –
On continue à demander : comment
l'incident s'est-il produit ? - Eh
bien, il a ouvert le tiroir, a sorti
une pièce de monnaie - je raconte un
cas concret et précis - il a même
partagé avec d'autres enfants ce
qu'il avait acheté comme collation.
On peut alors dire aux parents :
Certes, vous n'êtes pas obligés de
laisser passer une telle chose, mais
cela est arrivé à partir de rien
d'autre que ce que l'enfant voyait
tous les jours, souvent et si
souvent : la mère va au tiroir, sort
une pièce de monnaie pour acheter
quelque chose. L'enfant imite, fait
la même chose, ne le fait pas comme
une injustice, mais comme quelque
chose qui doit se produire
naturellement en vertu du principe
de l'imitation. - Par conséquent,
jusqu'au changement de dents, les
parents doivent être moins attentifs
à avoir un effet sur l'enfant par
toutes sortes de prédications et de
bons enseignements, ce qui n'a
aucune importance, parce qu'à ce
moment-là les enseignements sont en
fait pour l’enfant seulement un
son/bruit qui atteint l'oreille
enfantine, mais les parents doivent
faire attention à être tels que
l'enfant puisse tout imiter. Ce
serait le meilleur principe éducatif
en ce temps.
|
19
|
Da kommen die Eltern
zu einem und sagen: Ach, wir haben
ein großes Unglück mit unserem Kinde
erlebt, unser Junge hat uns
bestohlen! — Man muß dann sagen,
seht einmal, vielleicht bedeutet bei
dem Kinde das, was es getan hat,
durchaus nicht einen Diebstahl, wie
alt ist denn das Kind? — Fünf Jahre.
— Man fragt weiter: Wie hat sich
denn der Vorfall zugetragen? — Nun,
es hat die Schublade aufgemacht, hat
ein Geldstück herausgenommen — ich
erzähle einen bestimmten, konkreten
Fall —, es hat sogar das, was es
sich als Naschwerk gekauft hat, mit
andern Kindern geteilt. Man kann
dann den Eltern sagen: Gewiß, man
braucht so etwas nicht hingehen zu
lassen, aber geschehen ist es aus
nichts anderem heraus als aus dem,
was das Kind jeden Tag so und so oft
gesehen hat: die Mutter geht zur
Schublade, nimmt ein Geldstück
heraus, um etwas zu kaufen. Das Kind
ahmt nach, macht dasselbe, macht es
nicht als ein Unrecht, sondern als
etwas, was aus dem Prinzip der
Nachahmung heraus selbstverständlich
geschehen muß. — Daher müssen also
die Eltern bis zum Zahnwechsel
weniger darauf bedacht sein, durch
allerlei Predigen und gute Lehren
auf das Kind zu wirken, was gar
keine Bedeutung hat, denn in dieser
Zeit sind Lehren für das Kind
eigentlich nur ein Schall, der an
das kindliche Ohr herandringt,
sondern die Eltern müssen darauf
bedacht sein, so zu sein, daß das
Kind alles nachmachen kann. Das
würde in dieser Zeit das beste
Erziehungsprinzip sein.
|
Si on réfléchit un
peu sur les circonstances actuelles,
alors on ne trouve pas si radicale
l’expression que l'école reçoit très
souvent très peu d'enfants bien
éduqués. Parce que ce principe de ne
rien faire, de ne rien dire, oui, ne
rien penser qui pourrait
gâter/abimer l'enfant par imitation,
ce principe n'est en effet pas
encore très répandu. Mais qu'est-ce
qui se cache derrière ce principe
d'imitation ? Oui, si ce principe
d'imitation est pris en compte dans
les premières années de l'enfance,
quand cela se confirme
particulièrement dans les forces de
l'âme ce qui par un principe
d'imitation correctement observé
peut être confirmé, alors quelque
chose apparait dans l'enfant que
plus tard - car la floraison de ce
qui a été semence lève souvent assez
tard dans la vie – ce qui lui permet
d'être un humain vraiment libre.
Celui qui n'a jamais eu dans son
entourage des humains auxquels il
peut s’adonner au point de pouvoir
les imiter, qu’il absorbe en
lui-même ce qu'ils font, ne sera pas
préparé pour une vie démocratique,
ne pourra jamais devenir capable
pour les jouissances/les plaisirs de
la liberté dans la vie. C'est ce qui
devra être considéré comme le
contexte/pendant de la vie. Comme je
l'ai déjà dit, on doit seulement
être clair sur ce que la fleur et le
fruit de ce qui a été semé dans la
vie humaine fleurissent parfois
beaucoup plus tard qu'on ne le
pense. Ce qui est semé dans les sept
premières années de la vie par un
vrai principe d'imitation est
ensuite profondément imprimé dans
l'âme de l'enfant, et ne se réalise
pas avant les années de la
vingtaine, puis pendant toute la vie
suivante. Comme c'est absolument le
cas dans la vie : aucun humain
ne reçoit, pour sa vie ultérieure,
la capacité de bénir de sa main, qui
n’a été éduqué dans son enfance à
demander/à prier de sa main. Ce qui
a été éduqué dans l'enfance se
transforme souvent dans la vie tout
de suite en un tout autre sens, la
demande/la prière se transforme en
bénédiction et d’autres choses
semblables.
|
20
|
Denkt man über die
gegenwärtigen Verhältnisse ein
bißchen nach, dann wird man den
Ausspruch, daß die Schule sehr
häufig wenig gut erzogene Kinder
bekommt, nicht gar so radikal
finden. Denn dieser Grundsatz,
nichts zu tun, nichts zu reden, ja,
nichts zu denken, was das Kind durch
die Nachahmung verderben könnte,
dieser Grundsatz ist wahrhaftig noch
wenig verbreitet. Aber was liegt
denn in diesem Nachahmungsprinzip?
Ja, wenn diesem Nachahmungsprinzip
in den ersten Kindesjahren Rechnung
getragen wird, wenn sich in den
Seelenkräften dasjenige besonders
erhärtet, was durch ein richtig
beobachtetes Nachahmungsprinzip
erhärtet werden kann, dann entsteht
etwas im Kinde, was es später — denn
die Blüte dessen, was Saat gewesen
ist, geht im Leben oft recht spät
auf —, was es später befähigt, ein
wahrhaft freier Mensch zu sein. Wer
niemals in seiner Umgebung solche
Menschen gehabt hat, denen er sich
so weit hingeben kann, daß er sie
nachahmen kann, daß er in sich
selber aufnimmt, was sie tun, der
wird nicht vorbereitet für ein
demokratisches Leben, der wird
niemals fähig werden zum Genusse der
Freiheit im Leben. Das ist das, was
als Zusammenhang des Lebens
betrachtet werden muß. Man muß sich,
wie ich schon sagte, nur darüber
klar sein, daß Blüte und Frucht von
dem, was ins Menschenleben
hineingesät worden ist, eben
manchmal viel später aufgehen, als
man meint. Was in den ersten sieben
Lebensjahren durch ein richtiges
Nachahmungsprinzip gesät wird, das
prägt sich dann tief ein in die
Seele des Kindes und geht erst in
den Zwanzigerjahren dann und während
des ganzen folgenden Lebens auf. Wie
es überhaupt im Leben so ist: Kein
Mensch bekommt für sein späteres
Leben die Fähigkeit, mit seiner Hand
zu segnen, wer nicht in seiner
Kindheit dazu erzogen worden ist,
mit seiner Hand zu bitten. Was in
der Kindheit erzogen wird, das
verwandelt sich im Leben oftmals
gerade in das Gegenteil, das Bitten
verwandelt sich in das Segnen und
dergleichen.
|
Commence alors le
temps, de préférence significatif
pour l'école, qui va du changement
de dents à la maturité sexuelle.
Cette fois encore, il y a un
principe de développement
caractéristique sous-jacent chez
l'être humain en développement.
C'est – quand on étudie vraiment
l'humain, on en arrive là-dessus -
le sens de l'autorité/sentiment
d’autorité. Il n’y a aucune
possibilité de développer une
certaine force du penser, du sentir
et du vouloir chez l’humain
grandissant entre la sixième, la
septième et la quatorzième ou la
quinzième année, qui doivent alors
être développés quand on veut y
éduquer l'enfant en ces années sans
le sens de l'autorité/sentiment
d’autorité. On doit passer par là en
ces années, de regarder un autre
humain ou plusieurs autres humains
ainsi qu'on puisse se dire – quand
aussi on ne l’exprime pas comme
enfant -, mais qu'on se dise
intérieurement ressentant : ce que
cet humain dit est la vérité. On
apprend absolument jamais à chercher
la vérité dans la vie, quand on ne
l'a d'abord cherchée en un humain
qui était une autorité pour nous. Il
n’y a aucune possibilité de
développer certaines facultés dans
la nature de l’humain quand nous ne
plaçons/transposons pas l'enfant
dans la situation, par ce que nous
sommes en tant qu'enseignants et
éducateurs, d’être pour l'enfant
d’être l'autorité absolue. En cette
relation, il doit régner une sorte
de sentiment sacré d'autorité dans
l'école. Et quand on croira que
quelque chose d'autre que ce
sentiment sacré d'autorité éduquera
à la démocratie et au socialisme,
quand on croira qu'une communauté
démocratico-socialiste d’école
éduquera à cela, alors on est très
mal parti/est puissamment sur le
chemin de bois. Si on veut pour les
humains adultes une croissance
intérieure, quand on a la permission
de le dire ainsi, vis-à-vis de la
vie démocratique et socialiste,
alors les enfants doivent avoir
appris à regarder vers les
enseignants/professeurs plutôt comme
vers des/les autorités. C'est ce que
nous devons apporter à l'école comme
atmosphère avant tout quand tout de
suite nous voulons les éduquer de la
bonne manière pour les exigences de
notre temps. Ce n'est qu'alors,
quand un humain entre septième et
quatorzième ans grandit de telle
manière qu'il se classe/se hisse
dans une certaine mesure à l'autre
humain qui lui est une autorité,
alors se développe l'être humain
complet qui devrait se développer.
Et cet être humain à part entière
peut seulement se développer quand
nous saisissons maintes choses de
manière pédagogique très approfondie
pendant cette période. Cela doit
être dit, tout de suite pour cette
époque/ce temps, est avant toutes
choses particulièrement
caractéristique un rattachement à
nouveau tout de suite à l'autorité.
|
21
|
Dann beginnt die
Zeit, welche vorzugsweise für die
Schule bedeutsam ist, die Zeit vom
Zahnwechsel bis zur
Geschlechtsreife. Diese Zeit hat in
dem sich entwickelnden Menschen
wieder ein zugrundeliegendes
charakteristisches
Entwickelungsprinzip. Das ist — wenn
man wirklich den Menschen studiert,
kommt man darauf — das
Autoritätsgefühl. Es gibt keine
Möglichkeit, gewisse Kräfte des
Denkens, Fühlens und Wollens in dem
heranwachsenden Menschen zwischen
dem sechsten, siebenten Jahre und
dem vierzehnten oder fünfzehnten
Jahre zu entwickeln, die dann
entwickelt werden müssen, wenn man
das Kind in diesen Jahren ohne das
Autoritätsgefühl heranerziehen will.
Man muß es in diesen Jahren
durchmachen, zu einem anderen oder
zu mehreren anderen Menschen so
hinzuschauen, daß man sich sagen
kann — wenn man das auch nicht als
Kind ausspricht —, aber daß man es
sich innerlich fühlend sagt: Was
dieser Mensch sagt, ist die
Wahrheit. Man lernt überhaupt
niemals die Wahrheit im Leben
suchen, wenn man sie nicht erst in
einem Menschen gesucht hat, der für
uns eine Autorität war. Es gibt
keine Möglichkeit, gewisse
Fähigkeiten in der Menschennatur
auszubilden, wenn wir nicht das Kind
in die Lage versetzen durch das, was
wir als Lehrer und Erzieher sind,
für das Kind die absolute Autorität
zu sein. In dieser Beziehung muß
eine Art heiliges Autoritätsgefühl
in der Schule walten. Und wenn man
glauben wird, daß etwas anderes als
dieses heilige Autoritätsgefühl zu
Demokratie und Sozialismus erziehen
wird, wenn man glauben wird, daß
eine demokratisch-sozialistische
Schulgemeinschaft dazu erziehen
wird, dann ist man ganz mächtig auf
dem Holzwege. Will man für die
erwachsenen Menschen eine innere
Gewachsenheit, wenn man so sagen
darf, gegenüber dem demokratischen
und sozialistischen Leben, dann
müssen die Kinder gelernt haben, zu
den Lehrern hinaufzuschauen als zu
den Autoritäten. Das ist es, was wir
als eine Atmosphäre vor allem in die
Schule dann hineintragen müssen,
wenn wir gerade in der richtigen
Weise für unsere Zeitforderungen
erziehen wollen. Nur dann, wenn ein
Mensch zwischen seinem siebenten und
vierzehnten Lebensjahre so
heranwächst, daß er an dem andern
Menschen, der ihm Autorität ist,
sich gewissermaßen hinaufrankt, dann
entwickelt sich der Vollmensch, der
sich entwickeln soll. Und dieser
Vollmensch kann sich nur entwickeln,
wenn wir in dieser Zeit manches in
einer sehr gründlichen Weise
pädagogisch anfassen. Da muß gesagt
werden, gerade für diese Zeit ist
vor allen Dingen eines wiederum in
Anknüpfung gerade an die Autorität
besonders charakteristisch.
|
Vous connaissez tous
l’expression de Jean Paul selon
laquelle nous en apprenons plus au
cours des trois premières années de
notre enfance que plus tard au cours
de trois années
universitaires/académiques. C'était
encore ainsi quand Jean Paul a vécu.
Cette expression est absolument
correcte, il n'y a rien à objecter.
Mais vous savez que mainte chose est
conditionnée par la physiologie de
l'enfant. L'enfant n'a pas besoin
d'être maltraité en rapport de sa
mémoire. Il se souvient de tant de
choses, il garde tant de choses en
mémoire, comme il doit le faire à
cet âge de la vie jusqu'au
changement de dents. Mais avec le
changement de dents, commence la
nécessité de considérer
attentivement la mémoire de
l'enfant. La, il s'agit avant toutes
choses de ne pas surcharger la
mémoire à ce moment-là, c'est-à-dire
de ne pas enfoncer quelque chose
dans la mémoire qui en retombe
ensuite de soi-même. On ne croit pas
du tout, et qu’on ne sait pas cela,
est encore une conséquence de la
mauvaise psychologie d'aujourd'hui,
combien il est mauvais pour un
humain, quand sa force de mémoire
devient si maltraité pendant cette
période qu'il doit incorporer dans
sa mémoire des choses qui alors en
retombent d'elles-mêmes. C’est
pourquoi on a veiller qu'on agisse
le plus possible, par des
répétitions et similaire - les
répétitions doivent constituer la
base pour le temps entre la septième
et la quatorzième, la quinzième
année - que l'on remette les choses
que l'on a d'abord décrites plus en
détail, si possible dans des phrases
courtes résumées, ainsi préparées
pour la mémoire, que l'on a vraiment
ainsi certaines choses en soi, au
moins jusqu'à un certain degré,
certaines choses de ces années de
vie conservées comme le chrétien/le
Christ son Notre Père – quand aussi
en un degré moindre -, que cela en
remonte de nouveau et de nouveau,
que cela constitue une composante de
la vie intérieure de l'âme. A ce
moment, on n’a justement pas la
permission d’oublier de prendre en
considération principale le
développement/l’évolution des
pouvoirs de l'âme. En cette
relation, beaucoup sera péché. Car
en ce temps, on accorde plus
d'attention aux matières scolaires
qui seront exigées par la vie et
l'État qu'à l’humain grandissant
lui-même. Les choses reposent donc
ça, tout ce qui est ainsi
conventionnel pour la vie comme
lire, écrire, ce n'est pas quelque
chose qui est si basé intérieurement
comme par exemple géométrie ou le
calculer. Que nous avons tout de
suite ce langage, c’est justement
quand-même quelque chose qui est
moins lié/pendant de manière
élémentaire avec le monde extérieur,
aussi avec l’universel/le général du
monde. Que nous ayons ces caractères
d’écriture, est moins pendant des/a
moins à voir avec les conditions
générales du monde que, par exemple,
un triangle ait trois côtés ou que
la somme de ses angles soit de 180
degrés ou quelque chose de
semblable. Tout ce qui est aussi
conventionnel que lire et écriture,
nous pouvons l'utiliser de
préférence pour la formation de
l'intellectualité, cela forme tout
particulièrement la raison
analytique. Cela conduirait trop
loin si je voulais appliquer cette
phrase d'une vraie psychologie de
façon plus large, mais qui regarde
la vie d’après tous les côtés
trouvera cette phrase confirmée.
|
22
|
Sie kennen alle den
Ausspruch, den Jean Paul getan hat,
daß wir in unsern drei ersten
Kinderjahren von unserer Amme
eigentlich für das Leben mehr lernen
als später in drei akademischen
Jahren. So war es dazumal noch, als
Jean Paul gelebt hat. Dieser
Ausspruch ist durchaus richtig,
dagegen ist gar nichts einzuwenden.
Aber Sie wissen, daß manches durch
die Physiologie des Kindes bedingt
ist. Das Kind braucht nicht in bezug
auf sein Gedächtnis malträtiert zu
werden. Es merkt sich so viel,
bewahrt so viel im Gedächtnis auf,
als es aufzubewahren braucht in
diesem Lebensalter bis zum
Zahnwechsel. Mit dem Zahnwechsel
aber beginnt die Notwendigkeit,
sorgfältig auf das Gedächtnis des
Kindes Rücksicht zu nehmen. Da
handelt es sich vor allen Dingen
darum, daß wir das Gedächtnis in
dieser Zeit nicht überladen, das
heißt, daß wir in das Gedächtnis
nicht etwas hineinpressen, was dann
wieder von selbst herausfällt. Man
glaubt gar nicht, und daß man das
nicht weiß, ist wiederum eine Folge
der heutigen schlechten Psychologie,
wie schlimm es für einen Menschen
ist, wenn seine Gedächtniskraft in
dieser Zeit so malträtiert wird, daß
er seinem Gedächtnisse Dinge
einverleiben muß, die dann wieder
von selbst herausfallen. Daher hat
man dafür zu sorgen, daß man
möglichst durch Wiederholungen und
ähnliches wirke — Wiederholungen
müssen die Grundlage bilden für die
Zeit zwischen dem siebenten und
vierzehnten, fünfzehnten Jahre —,
daß man die Dinge, die man zuerst
ausführlicher dargestellt hat,
möglichst in kurz zusammengefaßten
Sätzen so zurechtlegt für das
Gedächtnis, daß man wirklich gewisse
Dinge so in sich hat, wenigstens bis
zu einem gewissen Grade gewisse
Dinge aus diesen Lebensjahren so in
sich bewahrt wie der Christ sein
Vaterunser — wenn auch in einem
geringeren Grade —, daß es immer
wieder und wieder heraufkommt, einen
Bestandteil des inneren Seelenlebens
ausmacht. Man darf eben in dieser
Zeit nicht vergessen, die
Hauptrücksicht zu nehmen auf die
Entwickelung der Seelenkräfte. In
dieser Beziehung wird aber viel
gesündigt. Denn es wird in dieser
Zeit mehr Rücksicht genommen auf die
Schulfächer, die vom Leben und vom
Staat verlangt werden, als auf den
heranwachsenden Menschen selbst. Die
Sachen liegen ja so, alles, was für
das Leben so konventionell ist wie
Lesen, Schreiben, das ist nicht
etwas, was so innerlich begründet
ist wie zum Beispiel Geometrie oder
das Rechnen. Daß wir gerade diese
Sprache haben, das ist eben doch
etwas, was weniger elementar mit der
Außenwelt, auch mit der
Allgemeinheit der Welt
zusammenhängt. Daß wir diese
Schriftbuchstaben haben, hängt
weniger mit den allgemeinen
Weltverhältnissen zusammen, als daß
zum Beispiel ein Dreieck drei Seiten
oder seine Winkelsumme 180 Grad hat
oder dergleichen. Alles, was so
konventionell ist wie Lesen und
Schreiben, können wir vorzugsweise
verwenden zur Ausbildung der
Intellektualität, das bildet ganz
besonders den Verstand. Es würde zu
weit führen, wollte ich diesen Satz
einer wahren Psychologie jetzt in
breiterer Weise ausführen, aber wer
das Leben nach allen Seiten
betrachtet, wird diesen Satz
bewahrheitet finden.
|
Tout par contre, qui
est plus lié/pendant aux conditions
générales du monde ou qui fait appel
à la mémoire humaine, comme les
leçons d'histoire ou de géographie,
est à nouveau plus lié/pendant, même
si cela peut paraître paradoxal, aux
forces du sentiment, forme le
sentiment. Et tout ce que nous
amenons au jeune enfant d'artistique
forme la volonté de vie, et nous
devrions en fait organiser les
différentes matières scolaires ainsi
que nous ayons à l'oeil l'être
humain se développant et que nous
sachions toujours : Avec cela nous
formons la pensée, avec cela nous
formons le sentiment, et avec cela
nous formons la volonté. Il s’agit
de l’humains se développant, pas une
certaine somme de savoirs.
|
23
|
Alles dagegen, was
mehr mit den allgemeinen
Weltverhältnissen zusammenhängt oder
was das menschliche Gedächtnis
anspricht wie der Geschichts- oder
der Geographieunterricht, hängt
wieder mehr zusammen, wenn das auch
scheinbar paradox klingen mag, mit
den Kräften des Gefühls, formt das
Gefühl. Und alles, was wir dem
jungen Kinde an Künstlerischem
beibringen, formt das Willensleben,
und wir sollten eigentlich die
einzelnen Schulfächer so einrichten,
daß wir den sich entwickelnden
Menschen im Auge haben und immer
wissen: Mit diesem formen wir das
Denken, mit diesem formen wir das
Fühlen, und mit jenem formen wir das
Wollen. Auf den sich entwickelnden
Menschen kommt es an, nicht auf eine
bestimmte Summe von Wissen.
|
Si nous avons ces
principes, alors les enfants
apprennent quelque chose qui est
très peu appris aujourd'hui. Ils
apprennent beaucoup aujourd'hui, la
géographie, l'arithmétique, le
dessin, etc. Je ne veux pas parler
de ça. Ce devrait quand-même être
appris comme je l'ai dit maintenant
; mais apprendre à apprendre sera
peu appris. Mais la vie elle-même
est la grande école de la vie, et
seulement alors on sort correctement
de l'école, si on s’emmène d’elle la
faculté d'apprendre de la vie toute
sa vie. Mais on ne le peut pas si on
est greffé avec des connaissances en
ces années. On peut cela seulement
alors quand l’école est utilisée
pour former ces forces de penser, de
sentir et de vouloir dans l’humain
dans son âme. Alors on apprend
l’apprendre de la vie. Si nous
voulons la démocratie et le
socialisme, alors nous ne devons pas
avoir la fierté de pouvoir décider
partout et de déjà tout savoir. Nous
devons dépasser la mégalomanie, on a
seulement besoin d'être un humain de
raison synthétique, adulte de vingt
et un ans, pour être élue dans tous
les parlements d’État, pour parler
ainsi que parlent ces humains qui
ont de l'expérience dans la vie.
Mais alors on doit être éduquer à la
modestie humaine la plus intime, à
savoir que nous ne sommes pas des
êtres humains absolument achevés
pour un instant, mais plutôt des
êtres humains qui se développent de
la naissance à la mort. Que chaque
jour de la vie a une certaine
valeur, et que nous ne vivons pas
dans la trentaine pour rien après
avoir passé la vingtaine, mais que
chaque nouveau jour et chaque
nouvelle année nous apporte de
nouvelles révélations.
|
24
|
Wenn wir diese
Grundsätze haben, dann lernen die
Kinder etwas, was heute sehr wenig
gelernt wird. Heute wird sehr viel
gelernt, Geographie, Rechnen,
Zeichnen und so weiter. Ich will
darüber nicht sprechen. Doch es
sollte so gelernt werden, wie ich
jetzt gesagt habe; aber zu lernen
wird wenig gelehrt. Das Leben selber
aber ist die große Schule des
Lebens, und nur dann kommt man
richtig aus der Schule heraus, wenn
man sich aus ihr die Fähigkeit
mitbringt, sein ganzes Leben vom
Leben zu lernen. Das kann man aber
nicht, wenn man in diesen Jahren mit
Wissen angepfropft wird. Das kann
man nur dann, wenn die Schule dazu
verwendet wird, um diese Kräfte von
Denken, Fühlen und Wollen im
Menschen auszubilden in seiner
Seele. Dann lernt man das Lernen vom
Leben. Wollen wir Demokratie und
Sozialismus, dann müssen wir nicht
den Hochmut haben, überall bestimmen
und schon alles wissen zu können.
Wir müssen über den Größenwahn
hinauskommen, man brauche nur ein
einundzwanzigjähriger vernünftiger,
mündiger Mensch zu sein, um in alle
Staatsparlamente hineingewählt zu
werden, um so zu sprechen, wie
diejenigen Menschen sprechen, die
Erfahrung im Leben haben. Sondern
dann muß man zu der innersten
menschlichen Bescheidenheit erzogen
werden, daß wir nicht absolut
vollendete Menschen für einen
Augenblick sind, sondern uns
entwickelnde Menschen von der Geburt
bis zum Tode. Daß jeder Lebenstag,
einen bestimmten Wert hat, und daß
wir uns nicht umsonst in die
Dreißigerjahre hineinleben, nachdem
wir die Zwanziger durchlaufen haben,
sondern daß uns jeder neue Tag und
jedes neue Jahr immer neue
Offenbarungen bringt.
|
Mais cela doit être
établit à l'école comme une
véritable impulsion de la vie à
travers des choses, telles que je
vous les ai maintenant exprimées. À
l'ère de la science de la nature,
ces choses ne pouvaient pas toujours
venir à leur droit. À l'ère de
science de la nature, par exemple,
un principe s'est glissé dans
l'école, qui, vu d'un côté, est
extrêmement correct, mais qui, vu de
l'autre côté, est extrêmement
inquiétant, c'est la clarté/le
caractère explicite. J'ai toujours
une toute petite horreur quand
j'entre dans une salle de classe et
que j'y vois la machine à calculer,
à laquelle les enfants devraient
apprendre à compter et à additionner
« de manière
parlante/claire ». Avec le
calculé, ça va encore. Mais quand on
déploie radicalement le principe de
l’explicite, ainsi doit être dit
contre cela que le principe de
l’explicite en pédagogie a seulement
une justification quand tout dans le
monde est vraiment explicite. Mais
croyez-vous que tout dans le monde
est vraiment explicite ? Il y a
justement beaucoup de choses dans le
monde qui ne peut être explicite,
notamment toutes les valeurs de
sentiment et de volonté, de
sympathie, d'antipathie, et ainsi de
suite. Ils ne peuvent pas du tout
être rendus à l’explicite ; ils
doivent tout de suite passer du
maître à l'élève précisément par des
fluides indéfinis, si je puis me
servir de cette expression,
précisément selon le principe de
l'autorité. Cela aune très grande
signification historico-culturelle.
|
25
|
Das aber muß als ein
wirklicher Lebensimpuls durch solche
Dinge in der Schule veranlagt
werden, wie ich sie eben jetzt
ausgesprochen habe. Im
naturwissenschaftlichen Zeitalter
konnten diese Dinge nicht immer zu
ihrem Recht kommen. Im
naturwissenschaftlichen Zeitalter
ist zum Beispiel in die Schule ein
Grundsatz hineingekrochen, der, von
der einen Seite betrachtet,
außerordentlich richtig, von der
anderen Seite angesehen aber höchst
bedenklich ist, das ist die
Anschaulichkeit. Ich bekomme immer
ein ganz kleines Grauen, wenn ich in
ein Schulzimmer hineinkomme und dort
die Rechenmaschine sehe, woran die
Kinder Zählen und Addieren
«anschaulich» lernen sollen. Im
Rechnen geht es noch. Wenn man aber
das Prinzip der Anschaulichkeit
radikal ausdehnt, so muß dagegen
gesagt werden, daß ja das Prinzip
der Anschaulichkeit in der Pädagogik
nur dann Berechtigung hat, wenn
alles in der Welt wirklich
anschaulich ist. Aber glauben Sie,
daß alles in der Welt wirklich
anschaulich ist? Es gibt eben sehr
vieles, was in der Welt nicht
anschaulich sein kann, nämlich alle
Gefühls- und Willenswerte,
Sympathie, Antipathie und so weiter.
Die können gar nicht zur
Anschaulichkeit gebracht werden, die
müssen gerade durch unbestimmte
Fluida, wenn ich mich dieses
Ausdruckes bedienen darf, übergehen
von dem Lehrer auf den Schüler
gerade nach dem Autoritätsprinzip.
Das hat eine kulturhistorisch sehr
große Bedeutung.
|
Nous voyons comment
les gens d'aujourd'hui sont
formellement suréduqués
intellectuellement, surtout dans
notre civilisation occidentale, et
comment ils rapportent toujours aux
principes de la raison analytique
tout ce qu'ils exigent d'eux-mêmes
comme exigences de la vie. Ce qui
est maintenant le plus
analytiquement rationnel, ce qui est
seulement entièrement la raison
analytique, c'est le programme
marxiste. C'est tout de suite la
caractéristique fondamentale du
programme marxiste, qu'il a reçu sa
structure seulement de la raison
analytique. On comprend en fait ce
qui repose dans le programme
marxiste, en premier correctement
quand on sait que tout là-dedans est
seulement dicté par la raison
analytique, par une raison
analytique très pointue, par une
raison analytique trop pointue, par
une raison analytique géniale
souvent - mais seulement de raison
analytique. Dans la nature humaine,
dans l'âme humaine, les forces
individuelles de l'âme sont en
interdépendances les unes des
autres. Quand une force est
développée trop fortement, les
autres restent en arrière, certaines
forces se développent plus, d'autres
restent en arrière. Si les forces de
la raison analytique sont trop
fortement formées, les émotions
restent derrière à un niveau
inférieur. Elles deviennent certes
fortes mais deviennent élémentaires,
elles deviennent grossières. Et
ainsi nous voyons qu'à notre époque
de l'intelligence, les émotions les
plus désolées/grossières, les
instincts les plus terribles
remontent comme des « exigences
historiques ». Car c'est ce qui
vient de l'Est de l'Europe, ce qui
commence à inonder l'Europe centrale
: les exigences instinctives
élémentaires qui sont l'antithèse/le
pôle opposé de l'intellectualité. On
aimerait qu’en cette relation les
humains commencent une fois à
réfléchir sur les liens/pendants
réels.
|
26
|
Wir sehen, wie heute
die Menschen intellektuell förmlich
übermäßig ausgebildet sind, gerade
in unserer abendländischen
Zivilisation, und wie sie alles, was
sie als Anforderungen an das Leben
stellen, immer in
Verstandesgrundsätze sich bringen.
Dasjenige, was nun das
Aller-verstandesmäßigste ist, was
ganz nur Verstand ist, das ist das
Marxistische Programm. Das ist
nämlich gerade das
Grundcharakteristikum des
Marxistischen Programms, daß es nur
vom Verstande seine Struktur
bekommen hat. Man versteht
eigentlich das, was im Marxistischen
Programm liegt, erst recht, wenn man
weiß, alles da drinnen ist nur vom
Verstande diktiert, von einem sehr
scharfen Verstande, von einem
überscharfen, von einem genialen
Verstande oft — aber nur vom
Verstande. In der Menschennatur, in
der Menschenseele stehen die
einzelnen Seelenkräfte in
Wechselbeziehung zueinander. Wenn
die eine Kraft zu stark ausgebildet
wird, bleiben die anderen zurück,
einige Kräfte bilden sich mehr aus,
andere bleiben zurück. Werden die
Verstandeskräfte zu stark
ausgebildet, so bleiben die
Emotionen auf einer niedrigeren
Stufe zurück. Sie werden zwar stark,
aber werden elementar, sie werden
wüst. Und so sehen wir, daß in
unserer Zeit der Intelligenz die
wüstesten Emotionen, die
furchtbarsten Instinkte als
«historische Forderungen»
heraufkommen. Denn das ist es, was
vom Osten Europas kommt, was
Mitteleuropa zu überschwemmen
beginnt: die elementarischen
instinktmäßigen Forderungen, die der
Gegenpol sind zur Intellektualität.
Man möchte, daß in dieser Beziehung
die Menschen einmal anfangen würden,
über die eigentlichen Zusammenhänge
nachzudenken.
|
Là par exemple, il y
a deux philosophes bourgeois
vraiment braves. L'un est plus
chercheur de la nature dans le monde
du XIXe siècle, c’est Avenarius,
l'autre est Mach. L'un est à Zurich,
où il a aussi enseigné, l'autre est
à Vienne. Ces deux humains,
Avenarius et Mach, avaient formé la
mentalité de science de la nature
jusqu’à la plus haute puissance. Ils
avaient fait cette
attitude/mentalité une construction
d'enseignement philosophique.
Pourquoi ? Parce que le principe
d’amener si possible seulement à
validité l’explicite de la science
de la nature pour la science
humaine, leur était tout.
|
27
|
Da gibt es zum
Beispiel zwei wirklich
brav-bürgerliche Philosophen. Der
eine ist mehr Naturforscher in der
Welt des neunzehnten Jahrhunderts,
es ist Avenarius, der andere ist
Mach. Der eine ist in Zürich, wo er
auch gelehrt hat, der andere in
Wien. Diese beiden Menschen,
Avenarius und Mach, hatten bis zur
höchsten Potenz ausgebildet die
naturwissenschaftliche Gesinnung.
Sie hatten diese Gesinnung zum
philosophischen Lehrgebäude gemacht.
Warum? Darum, weil das Prinzip,
möglichst nur das Anschauliche der
Naturwissenschaft für die
menschliche Wissenschaft zur Geltung
zu bringen, ihnen alles war.
|
Ces humains étaient
vraiment très braves, de bons
citoyens/bourgeois, tout au plus de
braves humains, je peux vous
l'assurer. Et maintenant la
philosophie d'Avenarius et la
philosophie de Mach sont devenue la
philosophie d'État des bolcheviques
en Russie ! Ce lien/pendant pourrait
sembler inexplicable.
Extérieurement, on pourrait
peut-être vouloir le justifier par
le fait que de nombreux bolcheviques
ont étudié à Zurich. Mais cela ne le
fait pas, car il ne vous plait aucun
philosophe avec lequel on n'est pas
apparenté intérieurement. Mais le
lien/pendant intérieur est qu’en
fait ce qui est venu à l’expression
dans une telle pensée de science de
la nature purement explicite, est si
unilatéral que, de l'autre côté, par
le plein de mystère de la nature de
l’humain, appelle à l’éveil/la
veille ces émotions, ces instincts
élémentaires, qui sont se vivent
alors dans le bolchevisme. Ce n'est
aucun hasard, il y a une légité
intérieure là-derrière. Et personne
n'a plus à penser sur de telles
choses que le corps enseignant, car
ces choses appartiennent le plus
intensément à la culture de
pédagogie.
|
28
|
Diese Menschen waren
wirklich sehr brave, gute Bürger,
höchst brave Menschen, das kann ich
Ihnen versichern. Und nun sind die
Avenariussche Philosophie und die
Machsche Philosophie die
Staatsphilosophie der Bolschewisten
in Rußland geworden! Dieser
Zusammenhang könnte unerklärlich
erscheinen. Äußerlich könnte man ihn
vielleicht damit begründen wollen,
daß viele Bolschewisten in Zürich
studiert haben. Aber das macht es
nicht aus, denn es gefällt einem
kein Philosoph, mit dem man nicht
innerlich verwandt ist. Sondern der
innerliche Zusammenhang ist der, daß
tatsächlich dasjenige, was in
solchem rein
naturwissenschaftlich-anschaulichen
Denken zum Ausdruck gekommen ist, so
einseitig ist, daß es auf der
anderen Seite durch das
Geheimnisvolle der Menschennatur
jene Emotionen, jene elementarischen
Instinkte wachruft, die sich dann im
Bolschewismus ausleben. Das ist kein
Zufall, da ist eine innere
Gesetzmäßigkeit dahinter. Und
niemand hat mehr über solche Dinge
nachzudenken als die Lehrerschaft,
denn diese Dinge gehören am
allerintensivsten in die
Kulturpädagogik hinein.
|
Nous devons
simplement nous demander, comment
devons-nous éduquer l'enfant ? Nous
n’avons la permission de nous
appuyer purement sur une
méthodologie, une pédagogie et une
didactique formalistes à notre
époque, où tout est retourné, nous
devons tirer à nous l'histoire de la
culture pour construire une
pédagogie saine. C'est pourquoi nous
devons à nouveau opposer au principe
de l’explicite quelque chose qui est
formateur de volonté. Nous avons
essayé dans notre cercle - on peut
avoir maintes choses contre cela,
mais cela repose dans la direction
que j'ai maintenant indiqué - nous
avons essayé de remplacer la pure
gymnastique physiologique, où seuls
des mouvements des membres viennt
réellement en considération en
rapport à la physiologie, de placer
l'eurythmie, qui est en fait l'art
doté d’âme du mouvement de l'humain,
et dont il deviendra déjà clair
qu'elle est une gymnastique
animée/doté d’âme, tout comme elle
est un art, et qu'elle peut fournir
quelque chose d'important pour
l'éducation à la volonté. Et ainsi
on doit beaucoup transformer à ce en
quoi nous croyons maintenant
fermement si nous voulons vraiment
compter sur une éducation de l'être
humain qui lui permette de grandir
dans la démocratie et le socialisme
de la bonne manière. Sinon, la
démocratie et le socialisme
deviendront le fléau le plus
terrible pour l'humanité civilisée
de l'avenir.
|
29
|
Wir müssen uns
einfach fragen, wie müssen wir das
Kind erziehen? Wir dürfen uns nicht
bloß auf formalistische Methodik,
Pädagogik und Didaktik verlegen in
unserer Zeit, in der alles
aufgewühlt ist, wir müssen die
Kulturgeschichte heranziehen gerade
zum Aufbau einer gesunden Pädagogik.
Daher müssen wir dem Prinzip der
Anschaulichkeit wieder etwas
entgegenstellen, was willensbildend
ist. Wir haben versucht in unserem
Kreise -- man kann manches dagegen
haben, aber es liegt in der
Richtung, die ich jetzt angedeutet
habe —, wir haben versucht, an die
Stelle des bloßen physiologischen
Turnens, wo eigentlich nur
Gliederbewegungen in bezug auf die
Physiologie in Betracht kommen, die
Eurythmie zu setzen, die eigentlich
die beseelte Bewegungskunst des
Menschen ist, und von der sich schon
herausstellen wird, daß sie ebenso,
wie sie Kunst ist, auf der anderen
Seite beseeltes Turnen ist, und daß
sie gerade dadurch für die Erziehung
zum Willen etwas Bedeutsames leisten
kann. Und so muß man vieles
umgestalten, an das man jetzt fest
glaubt, wenn man wirklich mit einer
Menschenerziehung rechnen will,
durch die der Mensch in richtiger
Weise hineinwachsen kann in
Demokratie und Sozialismus. Sonst
werden Demokratie und Sozialismus
die furchtbarste Plage werden für
die zivilisierte Menschheit der
Zukunft.
|
Ce qui justement
devra être le plus souvent pris en
compte, c'est qu'à une époque où les
gens veulent participer premièrement
à la vie de l'État, deuxièmement à
la vie de l’économie par le biais de
toutes sortes de
« conseils », où même ce
qui a été apporté/effectuer par le
capital devrait être remplacé par la
raison synthétique des différents
conseils d'entreprise, des conseils
de circulation, des conseils
économiques -, que dans ce
temps/époque les humains doivent
traverser tout de suite en rapport à
leur éducation, ce qui les rend
capables d'exercer ce que la
démocratie et le socialisme
réclament. Car la démocratie et le
socialisme ne devraient être aucune
simple exigence/revendication
humaine, ils devraient aussi
représenter un système de devoirs et
d'obligations humaines.
|
30
|
Was eben am meisten
berücksichtigt werden muß, ist, daß
in einer Zeit, wo die Menschen
teilnehmen wollen erstens am
Staatsleben, zweitens am
Wirtschaftsleben durch allerlei
«Räteschaften», wo sogar das, was
vom Kapital bewirkt worden ist,
ersetzt werden soll durch die
Vernunft der verschiedenen
Betriebsräte, Verkehrsräte,
Wirtschaftsräte —, daß in dieser
Zeit die Menschen gerade in bezug
auf ihre Erziehung durchmachen
müssen, was sie fähig macht, das
auszuüben, was Demokratie und
Sozialismus verlangen. Denn
Demokratie und Sozialismus sollen
keine bloße menschliche Forderung
sein, sie sollen auch ein System von
menschlichen Pflichten und
Verpflichtungen darstellen.
|
C'est le sérieux avec
lequel nous devons déjà prendre les
choses aujourd'hui, et on doit en
particulier intégrer/amener dans la
pédagogie et l'éducation ce qui
repose dans les exigences de
l'époque de la démocratie et du
socialisme. Et quand l'humain veut
développer une véritable vue dans
les besoins et les facultés des
autres humains, quand donc devrait
être socialisé, alors l'humain doit
avoir éduqué en lui-même/soi-même,
par le principe de l'imitation, par
le principe de l'autorité, cette
faculté d'amour qui le conduira à la
véritable fraternité dans la vie.
Car le socialisme sans des humains
enclins à la fraternité est un fer
de bois ! C’est pourquoi on a déjà
la permission de dire : Ce
serait grave si on ne voulait pas
demander aux enseignants avant toute
chose, quand il s'agit de travailler
à la nouvelle formation de notre
avenir de société, car seul à partir
de ce coin peut souffler ce vent qui
est vraiment guérissant en rapport
aux exigences des temps
caractérisées.
|
31
|
So ernst muß man
schon die Dinge heute nehmen, und
man muß insbesondere das, was in den
Zeitforderungen von Demokratie und
Sozialismus liegt, in die Pädagogik
und in das Erziehungswesen
hineinbringen. Und wenn der Mensch
entwickeln will wirkliche Einsicht
in die Bedürfnisse und Fähigkeiten
des anderen Menschen, wenn also
sozialisiert werden soll, dann muß
der Mensch durch das Prinzip der
Nachahmung, durch das Prinzip der
Autorität in sich erzogen haben jene
Liebefähigkeit, die ihn zur
wirklichen Brüderlichkeit im Leben
bringt. Denn Sozialismus ohne zur
Brüderlichkeit geneigte Menschen ist
ein hölzernes Eisen! Deshalb darf
man schon sagen: Es wäre schlimm,
wollte man nicht die Lehrer vor
allen Dingen fragen, wenn es sich
darum handelt, an Neubildungen
unserer Gesellschaftszukunft zu
gehen, denn allein aus dieser Ecke
heraus kann derjenige Wind wehen,
der wirklich gesundend wirkt mit
Bezug auf die charakterisierten
Zeitforderungen.
|
Je peux facilement
croire qu'aujourd'hui, et aussi pour
la période de transition, c'est tout
de suite le corps enseignant qui
pourrait bien avoir de très grands
doute contre ce qui devrait se
passer pour rendre possible une
telle école et une telle éducation,
comme elle a été caractérisé ici,
grâce aux efforts de la
« Fédération pour la
tri-articulation de l'organisme
social ». Cette Fédération pour
la tri-articulation de l'organisme
social voit dans la dépendance de
l'école vis-à-vis de l'État, dans la
pénétration de l'école avec le
principe de l'État, ce qui rendra
impossible à l'avenir de cultiver
dans l'école ce dont on a parlé ici
aujourd'hui. Les socialistes
pourraient y réfléchir un peu. Ils
veulent tout étatiser ou
sociétariser d'une certaine
façon.03330314316198319061919La
classe d'humains qui vous a précédé
a étatisé l'école. L'école est
entièrement et complètement
étatisée, à elle on peut apprendre
ce qu'est l’étatisation. Et
aujourd'hui, sous l'appel à la
socialisation, qui prend les choses
sérieusement, qui est capable d’
embrasser les choses
historico-culturellement, il doit
dire : la désétatisation de l'école,
c'est cela dont il s'agit. C’est
pourquoi l’« Union pour la
tri-articulation de l'organisme
social » a le principe de placer le
système scolaire entièrement sur
lui-même, de donner
l'auto-administration au système
scolaire, ainsi qu'a l’État ne reste
pas une fois (NDT ou « même pas »)
la surveillance, mais ce qui œuvre
dans l'école par
l’auto-administration, cela doit
croître purement des besoins de la
vie de l'esprit elle-même. Là
maintes choses en croîtront. Je veux
seulement vous en dire une comme
exemple, parce ce que nous pouvons
peut-être nous comprendre plus
facilement par un exemple sur ce
thème englobant.
|
32
|
Ich kann es leicht
glauben, daß heute und auch für die
Übergangszeit gerade die
Lehrerschaft recht große Bedenken
haben könnte gegen das, was nur zur
Ermöglichung einer solchen Schule
und einer solchen Erziehung
geschehen soll, wie sie hier
charakterisiert worden sind, durch
die Bestrebungen des «Bundes für
Dreigliederung des sozialen
Organismus». Dieser Bund für
Dreigliederung sieht in der
Abhängigkeit der Schule vom Staat,
in der Durchdringung der Schule mit
dem Staatsprinzip das, was für die
Zukunft unmöglich machen wird, in
der Schule zu pflegen, wovon heute
hier gesprochen worden ist. Die
Sozialisten könnten darüber ein
bißchen nachdenken. Sie wollen alles
in einer gewissen Weise
verstaatlichen oder
vergesellschaften. Die
Menschenklasse, die ihnen
vorangegangen ist, hat die Schule
verstaatlicht. Die Schule ist ganz
und gar verstaatlicht, an ihr kann
man lernen, was Verstaatlichung ist.
Und heute, unter dem Ruf nach
Sozialisierung, muß, wer die Dinge
ernst nimmt, wer fähig ist, die
Dinge kulturhistorisch zu
überschauen, er muß sagen:
Entstaatlichung der Schule ist das,
worauf es ankommt. Daher hat der
«Bund für Dreigliederung des
sozialen Organismus» das Prinzip,
das Schulwesen ganz auf sich selbst
zu stellen, dem Schulwesen die
Selbstverwaltung zu geben, so daß
dem Staate nicht einmal die
Beaufsichtigung bleibt, sondern was
in der Schule durch Selbstverwaltung
wirkt, das soll rein aus den
Bedürfnissen des Geisteslebens
selbst herauswachsen. Da wird
manches herauswachsen. Ich will
Ihnen nur eines als Beispiel sagen,
weil wir uns vielleicht durch ein
Beispiel über dieses umfassende
Thema leichter verständigen können.
|
Nous différencions
aujourd'hui des écoles primaires
(NDT à l'époque en Allemagne écoles
« nationales » ou littéralement « du
peuple », « Volkschule »), écoles
moyennes et universités. Aux
universités sera aussi apprise la
pédagogie. À cette pédagogie on veut
donc maintenant donner un petit peu
une meilleure position, mais elle
sera en fait toujours enseignée
comme matière secondaire. Jusqu'à
présent c’était ainsi : un quelque
philosophe était appelé pour lire de
la philosophie et alors la pédagogie
lui était aussi remise comme matière
secondaire. Cela lui était le plus
souvent une charge, il ne le faisait
pas du tout volontiers. Alors à
l'avenir tout ce qui est vie de
l'esprit doit être en pendant avec
la vie humaine générale. À l'avenir
sera, quand un tel idéal pourra
vraiment être rempli comme je l'ai
aujourd'hui dépeint devant vous, à
l'avenir l'enseignant sera
absolument psychologue. Il aura à
éduquer l'humain grandissant à
partir de sa connaissance
approfondie de l'humain, alors il
saura le mieux ce qu'est la réalité
pédagogique. Alors l'enseignant qui
sinon enseigne les enfants, sera
appelé à l'université pour enseigner
la pédagogie. Et quand il aura fait
cela pendant un temps, il ira de
nouveau à l'école, enseignera de
nouveau à des enfants,
collectionnera de nouvelles
expériences et enseignera de nouveau
plus tard la pédagogie. Cela
deviendra une véritable « république
des érudits », comme Klopstock l'a
déjà rêvée. Nous n'arriverons pas du
tout en avant autrement que si nous
prenons les choses si
fondamentalement et profondément. Le
temps présent est déterminé à
annoncer ces choses à la vie
extérieure.
|
33
|
Wir unterscheiden
heute Volksschulen, Mittelschulen
und Hochschulen. An den Hochschulen
wird auch Pädagogik gelehrt. Dieser
Pädagogik will man ja jetzt an den
Hochschulen ein bißchen eine bessere
Stellung geben, aber sie wird
eigentlich immer als «Nebenfach»
gelehrt. Bisher war es so: Irgendein
Philosoph wurde berufen, Philosophie
zu lesen, und dann wurde ihm im
Nebenfach auch die Pädagogik
übergeben. Das war ihm meistens auch
eine Last, er tat es gar nicht gern.
In der Zukunft muß es anders werden.
Denn in der Zukunft muß alles, was
Geistesleben ist, mit dem
allgemeinen Menschenleben
zusammenhängen. In der Zukunft wird,
wenn ein solches Ideal wirklich
erfüllt werden kann, wie ich es
heute vor Ihnen gezeichnet habe, in
der Zukunft wird der Lehrer durchaus
Psychologe sein. Er wird den
heranwachsenden Menschen aus seiner
vertieften Menschenkenntnis heraus
zu erziehen haben, dann wird er am
besten wissen, was pädagogische
Wahrheit ist. Dann wird der Lehrer,
der sonst die Kinder unterrichtet,
berufen werden an die Universität,
um dort Pädagogik zu lehren. Und
wenn er dies eine Zeit hindurch
getan hat, wird er wieder
zurückgehen zur Schule, wird wieder
Kinder unterrichten, neue
Erfahrungen sammeln und wird dann
später wieder Pädagogik lehren. Das
wird eine wirkliche
«Gelehrtenrepublik» werden, wie sie
schon Klopstock geträumt hat.
Anders, als wenn wir die Dinge so
gründlich und so tief nehmen, kommen
wir gar nicht vorwärts. Die heutige
Zeit ist dazu bestimmt, diese Dinge
dem äußeren Leben mitzuteilen.
|
Mais pour mettre tout
cela à exécution, tout ce qui est du
domaine de l’esprit doit être un
empire pour
soi.03330316316198319061919 Mais
pour faire tout cela, tout ce qui
est domaine de l'esprit doit être un
empire pour soi. Cela pourrait au
plus suscité des doutes : quand
non plus l’État par ses règles de
pouvoir dans la bourse des
professeurs promeut ce qui doit
maintenant aussi y être, alors ce
sera donc très grave avec le
statut/l’état de professeur.
Maintenant, le professeur fera
partie d'une corporation de
l’économie comme il y a d'autres
corporations de l’économie. À côté
de ce qu'il est enseignant il se
tiendra vis-à-vis du troisième
membre de l'organisme social
tri-articulé, l'économique, et
recevra son entretien de ce corps
autonome de l’économie. Car
l'organisme social tri-articulé aura
son corps économique autonome comme
il a un corps d’État autonome, où
est à soigner le droit sur base
démocratique, et comme il aura une
libre vie de l'esprit propre. Et ce
qui aujourd'hui vient indirectement
sur le chemin de l'impôt dans la
bourse de l'enseignant, viendra
alors directement de la vie de
l’économie et en dehors de cela, par
la vie de l'esprit placée sur
elle-même sera premièrement
fabriquée/produite l'atmosphère
correcte pour l’école et
l’enseignement.
|
34
|
Um aber alles das
durchzuführen, muß alles, was
Geistesgebiet ist, ein Reich für
sich sein. Es könnte höchstens
Bedenken erregen: Wenn nicht mehr
der Staat durch seine
Gewaltmaßregeln in die Börse des
Lehrers hinein dasjenige befördert,
was nun auch darinnen sein muß, dann
wird es ja sehr schlimm mit dem
Lehrerstande stehen. Nun, der Lehrer
wird einer Wirtschaftskorporation
angehören, wie es andere
Wirtschaftskorporationen gibt. Neben
dem, daß er Lehrer ist, wird er dem
dritten Gliede des dreigliedrigen
sozialen Organismus, dem
wirtschaftlichen, gegenüberstehen
und von diesem selbständigen
Wirtschaftskörper seinen Unterhalt
bekommen. Denn der dreigliedrige
soziale Organismus wird einen
selbständigen Wirtschaftskörper
haben, wie er einen selbständigen
Staatskörper hat, wo das Recht auf
demokratischer Grundlage zu pflegen
ist, und wie er ein eigenes freies
Geistesgebiet haben wird. Und es
wird dasjenige, was heute indirekt
auf dem Wege der Steuer in die Börse
des Lehrers kommt, dann direkt aus
dem Wirtschaftsleben kommen, und
außerdem wird durch das auf sich
selbst gestellte Geistesleben erst
die richtige Atmosphäre für Schule
und Unterricht erzeugt werden.
|
Il appartient aussi à
un organisme social sain : une
appréciation/notation correcte des
différents biens et prestations de
la vie, provenant de l'ensemble des
humains à part entière. Cette
appréciation/notation des biens et
prestation doit être là. Mais de ce
que l'enseignant fait réellement
pour la génération montante, n’a pas
la permission dans un organisme
social sain, de régner la vue que
cela puisse être « payé ».
C'est un cadeau que, du monde
spirituel, le professeur transmettra
aux humains ! Cette
attitude/mentalité doit saisir
l'organisme social sain, que le
professeur est le moyen/medium par
lequel les facultés de l'humain, les
qualités/particularités
individuelles de l'humain sont
remontés de leurs sombres
soubassements, comme elles sont
prédisposées dans la nature humaine.
Il n'y a purement que la mégalomanie
du philistinisme pour croire que
doit être payer pour ce qui peut
réellement être fourni dans le
domaine de l'école. Ce que le corps
de l’économie d'un organisme social
tri-articulé sain aura à fournir,
c'est qu’il offre à l'enseignant la
possibilité de vivre comme tous les
autres. On devra entièrement séparer
dans la conscience cette offre de la
possibilité de vivre et
l'évaluation/la notation de
l'enseigner, ce sera l'impulsion
saine sans laquelle il ne peut à
nouveau y avoir aucune démocratie.
Car cette démocratie qui nivelle
tout, qui ne peut plus évaluer/noter
les choses, elle détruira seulement
les choses, et ce socialisme qui
croit pouvoir tout payer détruira
aussi la vie. Non que seulement
l'enseignant lui-même doit être ce
facteur qui sera entendu lorsqu’on
pourra suivre l'appel à la
démocratie et à la socialisation,
mais l'évaluation/notation de
l'activité de professeur doit même
jaillir/éclore de nouveau de la
constitution de l'organisme social
sain. L'objectif du Bund für
Dreigliederung des sozialen
Organismus est que chacun des trois
domaines de la vie vienne à son
indépendance. C'est pourquoi il veut
placer ce qui a été jusqu'à présent
mélangé en une unité inorganique et
chaotique - la vie de l’économie, la
vie de l’esprit et la vie de l’État
-, sur ses trois bases saines : une
vie de l’esprit indépendante, une
vie de l’État ou de droit
démocratique indépendante et une vie
de l’économie sociale indépendante.
Et l'humain forme l'unité supérieure
dans les trois. Il prendra part à
tous les trois domaines. On n'a
besoin d’avoir aucune peur que
l'unité aille se perdre. Qui croit
quelque peu que par l'idée de la
tri-articulation qui devrait être
ambitionnée par nous, qu’on
divise/partage le canasson en trois
parties, il a une mauvaise
représentation de ce dont il s'agit.
Nous ne voulons pas diviser le
canasson en trois parties, mais
voulons seulement pas que l’on
prétende que le canasson serait
seulement un vrai canasson quand il
se tient sur une jambe. L'organisme
social sain repose sur ses trois
jambes saines. C’est premièrement
une vie de l’esprit indépendante, à
laquelle appartiennent le système
d'éducation et d’écoles,
deuxièmement une vie de droit
indépendante, à laquelle appartient
l'État démocratique, et
troisièmement une vie de l’économie
indépendante, qui seule peut être
socialisée. Si l'on veut
co-socialiser la vie de droit et
même la vie de l’esprit, alors ne
sort ni un socialisme de la vie de
l’esprit, ni de la vie de droit, ni
de la vie de l’économie, mais rien
d'autre ne sortira que ce qui pousse
contraignant tout dans l'uniformité
de la vie de l’économie pour
habiller et nourrir/affourager
l'humain, et qui assèche/dessèche
progressivement tout ce qui peut
seulement se développer
indépendamment : la vie de l’Etat ou
de droit et la vie de l’esprit.
|
35
|
Es gehört zu einem
gesunden sozialen Organismus auch:
eine richtige, aus dem ganzen
Vollmenschen herauskommende Wertung
der verschiedenen Güter und
Leistungen des Lebens. Diese Wertung
der Güter und Leistungen muß da
sein. Aber von dem, was eigentlich
der Lehrer leistet für die
heranwachsende Generation, darf in
einem gesunden sozialen Organismus
gar nicht die Ansicht herrschen, daß
es «bezahlt» werden könne. Das ist
ein Geschenk, das der Lehrer aus der
geistigen Welt an die Menschen
vermitteln wird! Diese Gesinnung muß
den gesunden sozialen Organismus
ergreifen, daß der Lehrer das Medium
ist, durch das die Fähigkeiten des
Menschen, die individuellen
Eigenschaften des Menschen
heraufgeholt werden aus ihren
dunklen Untergründen, wie sie
veranlagt sind in der Menschennatur.
Es ist bloß der Größenwahn des
Banausentums, wenn man glaubt, daß
das, was eigentlich auf dem Gebiet
der Schule geleistet werden kann,
bezahlt werden muß. Was der
Wirtschaftskörper des gesunden
dreigliedrigen sozialen Organismus
wird zu leisten haben, das wird nur
das sein, daß er dem Lehrer die
Möglichkeit bietet, so zu leben, wie
alle anderen Menschen leben. Man
wird ganz trennen müssen im
Bewußtsein dieses Bieten der
Lebensmöglichkeit und das Bewerten
des Unterrichtens, das wird der
gesunde Impuls sein, ohne den es
wiederum keine Demokratie geben
kann. Denn jene Demokratie, die
alles nivelliert, die gar nicht mehr
die Dinge bewerten kann, die wird
die Dinge nur zerstören, und jener
Sozialismus, der glaubt, alles
bezahlen zu können, wird ebenfalls
das Leben zerstören. Nicht nur, daß
der Lehrer selber derjenige Faktor
sein muß, der gehört wird, wenn man
dem Ruf nach Demokratie und
Sozialisierung folgen kann, sondern
die Bewertung der Lehrertätigkeit
muß selbst wieder aufsprießen aus
der Verfassung des gesunden sozialen
Organismus. Daß ein jedes der drei
Lebensgebiete zu seiner
Selbständigkeit komme, das strebt
eben der Bund für Dreigliederung des
sozialen Organismus an. Deshalb will
er das, was bisher in eine
unorganische, chaotische Einheit
vermischt worden ist —
Wirtschaftsleben, Geistesleben und
Staatsleben —, auf seine gesunden
drei Grundlagen stellen, ein
selbständiges Geistesleben, ein
selbständiges demokratisches Staats-
oder Rechtsleben und ein
selbständiges soziales
Wirtschaftsleben. Und der Mensch
bildet die höhere Einheit in den
dreien. Er wird teilnehmen an allen
drei Gebieten. Man braucht keine
Furcht zu haben, daß die Einheit
verloren gehen werde. Wer etwa
glaubt, daß durch die Idee der
Dreigliederung von uns angestrebt
werden soll, daß man den Gaul in
drei Teile teilt, der hat eine
schlechte Vorstellung von dem, worum
es sich handelt. Wir wollen den Gaul
nicht in drei Teile teilen, wir
wollen nur nicht, daß man behauptet,
der Gaul sei nur dann ein richtiger
Gaul, wenn er auf einem Beine steht.
Der gesunde soziale Organismus steht
auf seinen gesunden drei Beinen. Das
ist erstens ein selbständiges
Geistesleben, dem Erziehung und
Schulwesen angehören, zweitens ein
selbständiges Rechtsleben, dem der
demokratische Staat angehört, und
drittens ein selbständiges
Wirtschaftsleben, das allein
sozialisiert werden kann. Will man
mitsozialisieren das Rechtsleben und
gar das Geistesleben, dann kommt
weder ein Sozialismus des
Geisteslebens, noch des
Rechtslebens, noch des
Wirtschaftslebens heraus, sondern es
kommt nichts anderes heraus als das,
was alles in die Uniformität des
Wirtschaftslebens hineindrängt, um
den Menschen zu kleiden und zu
füttern, und was nach und nach alles
das ausdörrt, was sich nur
selbständig entwickeln kann: das
Staats- oder Rechtsleben und das
Geistesleben.
|
C'est une question
sérieuse, aussi tout de suite comme
question de pédagogie de peuple, de
pédagogie de culture, qui, dans le
sens le plus englobant, est la
question fondamentale de notre
temps. Pour autant que j'ai essayé
de montrer autant que possible dans
ces réflexions déjà longues, pour
appeler une compréhension pour ce
que veut en vérité l'impulsion de
l'organisme social tri-articulé, et
ce qu'il veut en particulier pour la
libération et la rédemption de la
vie de l’esprit et du système
scolaire et éducatif de maints
attachements dans lesquels ils sont
réduits. Il me serait accordé une
satisfaction toute particulière si
ce qui sera voulu à partir de tels
soubassements trouvait l'intérêt et
la considération tout de suite de
ceux qui enseignent et éduquent.
|
36
|
Das ist eine ernste
Frage, auch gerade als
volkspädagogische, als
kulturpädagogische Frage, die im
umfassendsten Sinne die Grundfrage
unserer Zeit ist. Soviel ich in
diesen ohnedies schon langen
Betrachtungen ermöglichen konnte,
habe ich zu zeigen versucht, um ein
Verständnis herbeizuführen für das,
was der Impuls des dreigliedrigen
sozialen Organismus in Wahrheit
will, und was er im besonderen will
für die Befreiung und Erlösung des
Geisteslebens und des Schul- und
Erziehungswesens von manchen Banden,
in die sie geschlagen sind. Es würde
mir eine ganz besondere Befriedigung
gewähren, wenn das, was aus solchen
Untergründen heraus gewollt wird,
einigermaßen das Interesse und die
Berücksichtigung gerade der
Lehrenden und Unterrichtenden und
Erziehenden fände.
|
Mots de conclusion
après la discussion
|
37
|
Schlußwort nach der
Diskussion
|
Dans la discussion
animée qui a suivi, il a été objecté
que les enfants de prolétaires
étaient abimés/mal éduqué par le
mauvais exemple et qu'ils n'étaient
pas aptes à former des
« nouveaux humains ». - Il
serait préférable de remplacer
l'autorité par le
leadership/ ??? et le
suivi/ ???, comme le souhaitent
les communes scolaires. -
L'éducation serait quand-même
déterminée par la personnalité du
professeur, il serait égal dans quel
contexte politique cela se
passerait. - Seule une nouvelle
formation des
enseignants/professeurs devrait
éduquer l'enseignant à
l'indépendance ; aujourd'hui,
l'enseignant aurait besoin de
l'autorité de l'État. - L'État
ayant/aurait procuré à l'enseignant
une autorité et pas dérangé plus
avant ; il ne serait pas
à ????.
|
38
|
In der
anschließenden, lebhaften Diskussion
wurde eingewendet, die
Proletarierkinder seien durch
schlechtes Vorbild verzogen und
nicht geeignet, «neue Menschen» zu
bilden. — Autorität werde besser
durch Führung und Gefolgschaft
ersetzt, wie sie die Schulgemeinden
anstreben. — Die Erziehung werde
doch bestimmt durch die
Persönlichkeit des Lehrers, es sei
gleich, in welchem politischen
Zusammenhang das geschehe. — Erst
eine neue Lehrerbildung müsse den
Lehrer zur Selbständigkeit erziehen,
heute brauche dieser die Autorität
des Staates. — Der Staat habe dem
Lehrer Autorität verschafft und ihn
weiter nicht gestört, er sei nicht
zu entbehren.
|
DR. STEINER : Tout
d'abord, je vous demande/prie de me
permettre d’aller aux questions
individuelles qui ont été posées.
Tout d'abord, la question du
président concernant les enfants de
prolétaires.
|
39
|
DR. STEINER: Zunächst
bitte ich, mich eingehen zu lassen
auf die einzelnen Fragen, die
gestellt sind. Zunächst die Frage
des Vorsitzenden bezüglich der
Proletarierkinder.
|
Quand j'ai dit, ou
quand cela a été entendu dans mes
paroles, que j'ai décrit le
prolétaire comme le « type de
l'humain nouveau », ainsi je
vous demande/prie de ne pas saisir
cela comme si l'« humain
nouveau » devait être pensé
comme une sorte d'ange. C'est une
erreur à laquelle on s’adonne bien
souvent, que lorsque nous parlons du
nouveau, surtout dans la poursuite
du développement de l'humanité, on a
l'avis que le nouveau est toujours
aussi le meilleur. C'est l'effet
d'une erreur capitale des parties
qui ont l'habitude d'utiliser des
modèles. Chez eux, le nouveau était
toujours le meilleur. Dans ce sens,
je n'ai pas décrit le prolétaire
comme le « type de l'humain
meilleur », mais seulement
voulu dire qu'il est le type
d'humain qui s'est formé dans les
temps récents, dans les trois ou
quatre derniers siècles, surtout au
XIXe siècle. Quand j'ai dit alors
que l'enfant bourgeois est
gâté/abimé par ses parents, ainsi
j'ai aussi dit que l'enfant
prolétarien est aussi gâté/abimé -
je vous demande/prie de bien vous
rappeler que j'ai ajouté cette
clause subordonnée - mais il n'est
pas gâté/abimé par les parents qui
n'ont pas de temps pour cela. La
chose est ainsi : l'enfant
prolétarien d'aujourd'hui est
généralement un plus grand gredin
que l'enfant bourgeois. On peut tout
à fait être d'accord avec cela. Et
ce que le vénéré président, qui est
professeur d’enfants de prolétaires,
peut vivre là, je me le représente
peut-être tout aussi terrible qu’il
le vit. Je pourrais penser que, donc
déjà parce que le prolétaire est le
type de l'humain nouveau, l'enfant
de prolétaire est le plus grand
coquin. Mais c’est d'une autre
manière. Ce n'est pas parce qu'il
imite les parents, qui sont dans un
certain état social, et donc imite
les caractéristiques de la classe,
mais parce que - c'est une
expression radicale - il est élevé
dans la rue et laissé seul, imitant
tout ce qui est/le possible. Il est
en général moins bien loti. Il a
grandi de l'humanité, dont
aujourd'hui on ne peut justement
imiter rien de particulièrement bon.
Il a plus grandi d'une généralité de
l'humanité, de sorte qu'en cette
relation elle se tient aussi dans la
vie comme le prolétaire se tient
plus tard dans la vie. Il a plus
grandi à la vie. L'enfant bourgeois,
par contre, est plutôt placé dans
une certaine serre de forçage. C'est
la différence. Ce n’est pas une
question que l'enfant de prolétaire
imite toutes sortes de choses et
vient à l'école avec le résultat de
cette imitation, avec des choses qui
sont bien peu souhaitables. Mais il
m’était important de montrer comment
de nouvelles tâches grandissent
vis-à-vis de l'enfant de prolétaire,
premièrement parce que ça ne vient
pas de ses parents avec des
caractéristiques de classe
entièrement éterminées spécifiques
et qu'il ne sera pas libéré ainsi
dans la vie de telle manière que son
père, sa mère, son frère, sa sœur,
son oncle, ses tantes et d’autres
qui le protègent et l'aident, mais
qu'il a besoin de se placer
uniquement sur ce qui a été éduqué
dans son âme, dans l'ensemble de
l'humain. On a souvent répété un mot
après un homme qui ne s'est pas
exactement distingué dans sa
position, le mot « voie libre
aux plus capables ». Mais c'est
justement que les choses sont
maintenant devenues phrase. Car on
peut facilement dire « voie
libre aux plus capables » quand
on pense avec cela seulement le
propre neveu ou l’enfant de frère ou
sœur. Ce sont donc des choses qui on
la permission d’être prises selon la
chose, et non selon les paroles.
Nous vivons justement parce que nous
pouvons prendre les choses si peu de
l’objet, très fortement dans la
phrase. Je vous demande/prie d'en
tenir compte. Donc, cela en rapport
à l'imitation.
|
40
|
Wenn ich gesagt habe,
oder wenn das aus meinen Worten
herausgehört worden ist, daß ich den
Proletarier als den «Typus des neuen
Menschen» bezeichnet habe, so bitte
ich Sie, das nicht so aufzufassen,
als wenn mit dem «neuen Menschen»
eine Art Engel gemeint sein sollte.
Es ist ein Irrtum, dem man sich sehr
häufig hingibt, daß man, wenn von
Neuem, besonders in der
Fortentwickelung der Menschheit,
gesprochen wird, dann die Ansicht
hat, das Neue sei immer auch das
Bessere. Das ist die Einwirkung
eines kapitalen Irrtums der
schablonenhaften Parteien. Bei denen
war das Neue immer das Bessere. In
diesem Sinne habe ich nicht den
Proletarier als den «Typus des
besseren Menschen» bezeichnen,
sondern nur sagen wollen, daß er der
Typus desjenigen Menschen ist, der
sich in den letzten Zeiten
herausgebildet hat, in den letzten
drei bis vier Jahrhunderten,
besonders im neunzehnten
Jahrhundert. Wenn ich dann gesagt
habe, daß das bürgerliche Kind
verzogen wird von seinen Eltern, so
habe ich auch gesagt, das
proletarische Kind wird auch
verzogen — ich bitte sich gut zu
erinnern, daß ich diesen Nebensatz
hinzugefügt habe —, aber es wird
nicht von den Eltern, die keine Zeit
dazu haben, verzogen. Die Sache ist
so: Das proletarische Kind ist heute
zumeist ein größerer Racker als das
bürgerliche Kind. Damit kann man
ganz einverstanden sein. Und was der
verehrte Vorsitzende, der Lehrer von
Proletarierkindern ist, da erleben
kann, stelle ich mir vielleicht ganz
so schauderhaft vor, wie er es
erlebt. Ich könnte meinen, daß also
schon gerade dadurch, daß der
Proletarier der Typus des neuen
Menschen ist, durchaus das
Proletarierkind der größere Racker
ist. Aber es ist es auf andere
Weise. Es ist es nicht dadurch, daß
es die Eltern, die in einem gewissen
Stande darinnen sind, nachahmt und
damit also die Klasseneigenschaften
nachahmt, sondern weil es — das ist
ein radikaler Ausdruck — auf der
Straße erzogen ist und allein
gelassen, alles mögliche nachahmt.
Es ist im allgemeinen schlechter
daran. Es ist aus dem Menschentum
herausgewachsen, dem man heute eben
nichts besonders Gutes nachahmen
kann. Es ist mehr aus einer
Allgemeinheit des Menschentums
herausgewachsen, so daß es also in
dieser Beziehung auch da so darinnen
steht im Leben, wie der Proletarier
später im Leben steht. Es ist mehr
dem Leben entwachsen. Das
bürgerliche Kind ist dagegen mehr in
ein bestimmtes Treibhaus
hineingestellt. Das ist der
Unterschied. Es ist keine Frage, daß
das Proletarierkind allerlei
nachahmt und mit dem Erfolg dieser
Nachahmung in die Schule kommt, mit
Dingen, die recht wenig
wünschenswert sind. Aber es kam mir
darauf an, zu zeigen, wie dem
Proletarierkinde gegenüber neue
Aufgaben erwachsen, erstens dadurch,
daß es nicht von den Eltern kommt
mit ganz bestimmten spezifischen
Klasseneigentümlichkeiten und dann
nicht so entlassen wird ins Leben,
daß mithelfen Vater, Mutter, Bruder,
Schwester, Onkel, Tanten und andere,
die es protegieren, sondern daß es
notwendig hat, sich nur auf das zu
stellen, was in seiner Seele, im
ganzen Menschen heranerzogen worden
ist. Man hat vielfach ein Wort
nachgesprochen einem Mann, der sich
nicht gerade vorteilhaft auf seinem
Posten ausgezeichnet hat, das Wort
«Freie Bahn dem Tüchtigsten». Aber
es sind eben die Dinge jetzt zur
Phrase geworden. Denn man kann
leicht sagen «Freie Bahn dem
Tüchtigsten», wenn man damit nur den
eigenen Neffen oder das
Geschwisterkind meint. Das sind also
Dinge, die der Sache nach, nicht den
Worten nach genommen werden dürfen.
Wir leben eben, weil wir so wenig
die Dinge der Sache nach nehmen
können, so sehr stark in der Phrase.
Das bitte ich zu berücksichtigen.
Also das bezüglich der Nachahmung.
|
Ce qui a à valoir en
rapport à l'autorité, là il est
naturel que les enfants de
prolétaires n'aient pas beaucoup à
apporter, sous conditions, au
sentiment d'autorité. Mais là, doit
avant tout être ambitionné de
développer réellement ce sentiment
d'autorité tout de suite chez les
enfants de prolétaires par la
formation des forces pédagogiques.
|
41
|
Was bezüglich der
Autorität zu gelten hat, da ist es
ja natürlich, daß die
Proletarierkinder für das
Autoritätsgefühl unter Umständen
wenig mitbringen. Aber da muß vor
allem angestrebt werden durch die
Ausbildung der pädagogischen Kräfte,
gerade bei den Proletarierkindern
dieses Autoritätsgefühl wirklich
auszubilden.
|
Alors a été parlé
qu'il ne s’agit pas si la
personnalité à l'intérieur ou à
l'extérieur de l'État assure/veille
à la formation du penser, du sentir
et du vouloir. Je ne pouvais pas
vraiment comprendre la question,
malgré qu’elle soit survenue deux
fois. Il s’agit qu’à la personnalité
ne soit pas prises les forces par
l’être empêtré dans les
règlements/ordonnances étatiques. On
doit justement seulement considérer
ce que cela signifie quand ne va pas
par la tête ce qui provient de la
personnalité libre du professeur
lui-même, mais à ce qui entre dans
ce qu'il doit enseigner, d’abord par
les règlements/ordonnances, par le
programme d'études/plan
d’enseignement et par les buts
formés par l'État ; quand les
humains ne devraient pas être formés
pour devenir des êtres humains à
part entière, mais des humains qui
alors doivent servir les ordonnances
de cet État de la manière correcte
dans tel ou tel
lieu/fonction/position de l'État.
|
42
|
Dann ist davon
gesprochen worden, daß es nicht
darauf ankäme, ob die Persönlichkeit
innerhalb oder außerhalb des Staates
für die Ausbildung des Denkens,
Fühlens und Wollens sorgt. Ich
konnte die Frage, trotzdem sie
zweimal vorgekommen ist, nicht in
Wirklichkeit verstehen. Es kommt
darauf an, daß der Persönlichkeit
die Kräfte nicht genommen werden
durch das Hineingepferchtsein in die
staatlichen Verordnungen. Man muß
eben nur berücksichtigen, was es
bedeutet, wenn durch den Kopf nicht
das geht, was aus der freien
Persönlichkeit des Lehrers selbst
herkommt, sondern was erst
hineinkommt in das, was er
unterrichten soll, durch die
Verordnungen, durch die Lehrpläne
und durch die Zielsetzung des
Staates; wenn nicht ausgebildet
werden sollen Menschen zu
Vollmenschen, sondern Menschen, die
dann an dieser oder jener Stelle des
Staates den Anordnungen dieses
Staates in der richtigen Weise
dienen müssen.
|
06330320321198319061919 Alors a été
objecté – cela est donc toujours
demandé, quand est parlé de cette
question – que les intérêts à
formations et besoins de formation
ne seraient pas trop/suffisamment
grands dans les temps actuels, que
la plupart des parents seraient
contents s'ils n'avaient pas besoin
d'envoyer leurs enfants à l'école.
Il a même été dit : aucun humain
n'enverrait plus les enfants à
l'école. - Mais ce que j'ai dit ne
concernait donc pas du tout la
question extérieure de
l’envoyer-à-l'école de l'enfant ou
non. Dans mon livre « Les points
germinatifs de la question sociale »
je parle d'un droit à l'éducation,
que l'enfant a, et pour lequel même
dans le futur système d’État sera à
donner une contribution à
l'éducation correspondante par la
future vie de l’économie. Donc, je
ne parle pas de ce que l' «
obligation scolaire » soit éprouvée
comme désagréable par de tels
parents qui ne veulent pas envoyer
leurs enfants à l'école, mais de
préférence au champ, mais je parle
de ce que l'enfant dans un organisme
social sain a un droit à
l'éducation. Maintenant on pourrait
dire : quand il a ce droit, l’État –
pourquoi aujourd'hui devrait être
fait du battage sur l’État, comme un
orateur disait, cela je ne le sais
pas – sera toujours encore là comme
l'institution de droit -, mais
j'avais aujourd'hui seulement à
parler sur l'institution de
l'esprit. Et là pouvait être objecté
: quand ce droit à l'éducation de
l’enfant sera fait valant, alors les
parents devront envoyer leur enfant
à l'école, alors on peut, ma foi,
aussi laisser l'obligation scolaire.
Mais cela n'a rien à voir avec le
placer-sur-soi-même de la vie de
l'esprit, n'a rien à voir avec ce
qui sera fait dans les écoles, avec
l'administration du système
d’écoles. Récemment, j'ai une fois
répondu à la question dans la mesure
suivante : quand on n’a aucune
obligation/contrainte à l’école,
quand existe le droit à l'éducation,
on peut même menacer, que chez ces
parents qui ne veulent pas envoyer
leurs enfants à l'école, un tuteur
pour l'enfant intervienne, qui
représente le droit de l'enfant à
l'éducation auprès des parents ;
alors ils enverront joliment les
enfants à l'école. Ces questions
annexes se laissent en effet toutes
solutionner quand on a seulement la
bonne volonté de comprendre la
question principale : tout ce qui
dépend de ce que la vie de l'esprit
sera placée sur elle-même de manière
libre.
|
43
|
Dann ist — das wird
ja immer gefragt, wenn diese Frage
besprochen wird — eingewendet
worden, daß die Bildungsinteressen
und das Bildungsbedürfnis in der
heutigen Zeit nicht allzu groß
seien, daß die meisten Eltern froh
wären, wenn sie die Kinder nicht in
die Schule zu schicken brauchten.
—Es ist sogar gesagt worden: kein
Mensch würde mehr die Kinder in die
Schule schicken. — Aber das, was ich
gesagt habe, berührte ja gar nicht
diese äußerliche Frage des
In-die-Schule-Schickens der Kinder
oder nicht. In meinem Buche «Die
Kernpunkte der sozialen Frage»
spreche ich von einem Recht auf
Erziehung, das das Kind hat, und für
das sogar im künftigen Staatswesen
wird ein entsprechender
Erziehungsbeitrag zu geben sein vom
zukünftigen Wirtschaftsleben. Also,
ich spreche nicht davon, daß der
«Schulzwang» als lästig empfunden
wird von solchen Eltern, welche die
Kinder nicht in die Schule schicken
wollen, sondern lieber aufs Feld,
sondern ich spreche davon, daß das
Kind im gesunden sozialen Organismus
ein Recht hat auf Erziehung. Nun
könnte man sagen: Wenn es dieses
Recht hat, wird der Staat — warum
heute auf den Staat gedroschen
worden sein sollte, wie ein Redner
sagte, das weiß ich nicht — noch
immer da sein als die
Rechtsinstitution —, aber ich hatte
heute nur über die
Geistesinstitution zu sprechen. Und
da könnte eingewendet werden: Wenn
dieses Recht auf Erziehung des
Kindes geltend gemacht wird, dann
werden die Eltern die Kinder in die
Schule schicken müssen, dann kann
man meinetwillen auch den Schulzwang
lassen. Aber das hat nichts zu tun
mit dem Auf-sich-selbst-Stellen des
Geisteslebens, hat nichts zu tun mit
dem, was in den Schulen getan wird,
mit der Verwaltung des Schulwesens.
Neulich habe ich einmal die Frage
folgendermaßen beantwortet: Wenn man
keinen Schulzwang hat, wenn das
Recht auf Erziehung besteht, kann
man sogar androhen, daß man bei
denjenigen Eltern, die ihre Kinder
nicht in die Schule schicken wollen,
einen Erziehungsvormund für das Kind
einsetzt, der das Recht des Kindes
auf Erziehung bei den Eltern
vertritt; dann werden sie die Kinder
hübsch in die Schule schicken. Diese
Nebenfragen lassen sich nämlich alle
beantworten, wenn man nur den guten
Willen hat, wirklich die Hauptfrage
zu verstehen: was alles davon
abhängt, daß das Geistesleben in
freier Weise auf sich selbst
gestellt wird.
|
Alors la dichotomie a
été indiquée, qui existe lorsque
plus tard l'État ou d'une manière ou
d'une autre la vie ne tolérera pas
ce que l'enseignant a implanté dans
les enfants comme autorité. Mais de
la reconnaissance de ce
conflit/cette dichotomie provient
tout de suite l’exigence après la
séparation du système de l’école du
système de l’Etat. Tout de suite
pour l’amener/introduire comme
impossible qu'aucun État ne tolère
plus ce qui a été mis dans l'âme de
l'enfant tout de suite par
l'autorité dans l'école, à cause de
cela le système d'école et éducatif
devraient être placés sur son propre
sol. Alors, lorsque l'État n'est pas
en même temps l'autorité pour le
maître/professeur, l'humain sera
forcé plus tard dans la vie de faire
quelque chose autrement, alors il ne
sera plus nostalgique de son maître
que celui-ci ne vaut plus rien pour
lui, quand l'État dit autre chose,
mais il pensera à lui de telle
manière qu'il éprouvera comme un
lourd destin qu'il ne peut pas
réaliser ce que, comme autorité, le
maître a été planté dans son âme.
Quand vous y réfléchissez en détail,
vous verrez que la solution de ce
conflit/cette dichotomie est déjà
été très réussie. Mais tout de suite
parce que ce conflit/cette
dichotomie a longtemps reposée sur
l'âme, à cause de cela une
observation de la vie a conduit à la
demande après l'indépendance de la
vie de l’esprit et particulièrement
du système de l'école et de
l’éducation. Toutes les choses
semblables - et il y a beaucoup de
choses semblables comme ici le
conflit/la dichotomie, qui a été
mentionnée ici de manière très
heureuse - sont tout de suite
seulement possibles quand le système
d’écoles est placé dans ce qui
repose sur base démocratie, est
placé dans la vie de droit de
l'État.
|
44
|
Dann ist der
Zwiespalt angedeutet worden, der
besteht, wenn später der Staat oder
irgendwie das Leben nicht dulden
wird, was der Lehrer als Autorität
in die Kinder hineingepflanzt hat.
Aber aus der Erkenntnis dieses
Zwiespaltes geht ja gerade die
Forderung nach der Abgliederung des
Schulwesens vom Staatswesen hervor.
Gerade um es als Unmöglichkeit
herbeizuführen, daß irgendein Staat
später das nicht duldet, was in der
Schule durch Autorität in die Seele
des Kindes gelegt worden ist,
deshalb soll gerade das Schul- und
Erziehungswesen auf seinen eigenen
Boden gestellt werden. Wird dann,
wenn der Staat nicht zugleich die
Autorität für den Lehrer ist, der
Mensch später gezwungen im Leben,
etwas anderes zu tun, dann wird er
an seinen Lehrer nicht so
zurückdenken, daß der jetzt für ihn
wertlos ist, wenn der Staat etwas
anderes sagt, sondern er wird so
zurückdenken, daß er es als ein
schweres Schicksal empfinden wird,
daß er das nicht ausführen kann, was
als Autorität der Lehrer in seine
Seele hineingepflanzt hat. Wenn Sie
darüber im einzelnen nachdenken,
werden Sie sehen, daß die Lösung
dieses Zwiespaltes schon sehr
geglückt ist. Aber gerade weil
dieser Zwiespalt einem lange auf der
Seele lag, deshalb ist aus einer
Beobachtung des Lebens die Forderung
nach der Verselbständigung des
Geisteslebens und besonders des
Schul- und Erziehungswesens
aufgestellt worden. Alle ähnlichen
Dinge — und es sind viele ähnliche
Dinge wie hier der Zwiespalt, der in
sehr glücklicher Weise angeführt
worden ist —, sie sind gerade nur
dann möglich, wenn das Schulwesen
hineingestellt wird in dasjenige,
was auf demokratischer Grundlage
liegt, hineingestellt wird in das
Rechtsleben des Staates.
|
Ce que Mme B. a dit
au sujet de l'autorité résonna si
abstrait et théorisant pour mon
sentiment, que je ne crois pas que
de telles choses puissent avoir une
signification réelle pour la vie,
pour la vie pratique. Personne ne
pouvait entendre de ce que je
disais, que je supposais que
l'enfant pouvait former un
« jugement » que
l'enseignant est l'autorité. Ce sont
des choses qui viennent entièrement
d’elles-mêmes dans l'atmosphère de
la vie.
|
45
|
Was Frau B. über
Autorität gesprochen hat, klang für
meine Empfindung so abstrakt und
theoretisierend, daß ich nicht
glaube, solche Dinge können für das
Leben, das praktische Leben
wirkliche Bedeutung haben. Niemand
konnte aus dem, was ich sagte,
heraushören, ich setzte voraus, daß
das Kind sich ein «Urteil» darüber
bilden könnte, daß der Lehrer
Autorität ist. Das sind Dinge, die
sich in der Atmosphäre des Lebens
ganz von selbst ergeben.
|
111330322323198319061919Concernant
la question des professeurs se
présentera de toutes sortes de
conditions préalables qu’il s’agira
à l’avenir qu’une sélection, qu’un
choix ait lieu pour l’état de
professeur et qu’on ne soit pas
admis à l’état/au statut de
professeur purement par examen, par
une certaine somme de savoir. Le
savoir, on peut se l’approprier plus
tard sous conditions, en peu
d’heures, on peut rechercher cela
des différents manuels. Il s’agit de
toute la personnalité, du plus
intérieur talent du professeur. Je
ne pense naturellement pas que,
quand auparavant on ne s’est pas
tenu dans ce savoir, il peut plus
tard s’approprier facilement en une
paire d’heures. Mais quand tout de
suite on en a besoin – on doit
naturellement s’être tenu dedans
plus tôt -, alors on peut plus tard,
où c’est nécessaire, se l’approprier
facilement de nouveau. Il s’agit de
ce qu’une certaine garantie soit
créée pour ce qui devrait déterminer
le professeur comme professeur, une
garantie pour ce que par sa
personnalité entière, il se tient
ainsi dans la culture de l’humanité,
que de lui quelque chose peut passer
sur l’écolier qui peut alors œuvrer
de manière autoritaire. - Ce sont
des choses qui devront être regardée
beaucoup plus profondément et
fondamentalement, que cela sera
souvent tenté aujourd’hui, plutôt
qu’on présente de telles choses
abstraites comme
« guidance » et
« suivance » ou comme
« communauté d’école ».
Je prie/demande encore de considérer
que j’ai parlé de « communes
d’école ». – Il s’agit de ce
qu’on prenne les choses ainsi
qu’elles sont dites, et pas, qu’on
les traduise en premier dans un
programme abstrait, qu’on s’est fait
tout d'abord soi-même.
|
46
|
Bezüglich der
Lehrerfrage wird sich aus allerlei
Voraussetzungen ergeben, daß es sich
in der Zukunft darum handeln wird,
daß eine Selektion, eine Auswahl für
den Lehrstand stattfindet und man
nicht bloß durch Examina, durch eine
gewisse Summe von Wissen zum
Lehrstand zugelassen wird. Das
Wissen kann man sich unter Umständen
später in wenigen Stunden aneignen,
das kann man nachholen aus den
verschiedenen Handbüchern. Auf die
ganze Persönlichkeit, auf die
innerste Begabung des Lehrers kommt
es an. Ich meine natürlich nicht,
daß man, wenn man früher nicht in
diesem Wissen drinnen gestanden hat,
es sich später leicht in ein paar
Stunden aneignen kann. Sondern wenn
man es gerade braucht — man muß
natürlich früher drinnen gestanden
haben —, dann kann man es sich
später, wo es nötig ist, auch leicht
wieder aneignen. Darauf kommt es an,
daß eine gewisse Garantie geschaffen
wird für das, was den Lehrer zum
Lehrer bestimmen soll, eine Garantie
dafür, daß er durch seine ganze
Persönlichkeit so in der
Menschheitskultur drinnen steht, daß
von ihm etwas übergehen kann auf den
Schüler, was dann in autoritativer
Weise wirken kann. — Das sind Dinge,
die viel tiefer und gründlicher
betrachtet werden müssen, als es
heute oftmals versucht wird, als daß
man solche abstrakten Dinge
vorbringt wie «Führerschaft» und
«Gefolgschaft» oder wie die
«Schulgemeinschaft». — Ich bitte
noch zu berücksichtigen, daß ich von
«Schulgemeinden» gesprochen habe. —
Es kommt darauf an, daß man die
Dinge so nimmt, wie sie gesagt sind,
und nicht, daß man sie erst
übersetzt in ein abstraktes
Programm, das man sich erst selbst
gemacht hat.
|
Alors, il y aurait
beaucoup à dire sur la question de
la séparation de l'Église et de
l'État. Historiquement, c'est donc
ainsi que pendant longue périodes,
il ne pouvait être autrement que de
l'école soit en quelque sorte un
appendice de l'Eglise. L'État a eu
la bonne tâche, dans les temps plus
récent, de séparer/détacher le
système de l'éducation de l'Église
et de le mettre sur son propre sol.
Mais maintenant, nous sommes à
nouveau confrontés à la nécessité
d'améliorer ce à quoi l'école est
pendante, en ce qu'elle est devenue
dépendante de l'État, en plaçant
l'école sur son propre sol. Que ces
choses puissent être très facilement
considérées unilatéralement comme
une agitation, on ne devrait en fait
pas méconnaitre aujourd'hui.
J'entends quand-même dans beaucoup
de ce qui se dit sur ces choses
aujourd'hui, quelque chose qui n'est
pas tout à fait objectif.
111330323325198319061919 On doit
quand même être clair
là-dessus : nous n’avons pas la
permission d’arriver de quelque
façon que ce soit à une
uniformisation de la vie de l’âme
humaine par une pédagogie d’avenir
ou une constitution d’école de
l’avenir. Nous n’avons pas la
permission de considérer et exiger
quelque chose comme une façon de
voir seule valable en rapport au
psychique-spirituel, qui devrait
être apporté aux enfants. Nous
devons aussi pouvoir nous transposer
dans l’âme d’autres êtres humains
pensant et sentant. Là il s’agit
absolument de ce qu’on ne s’effraye
pas devant ce que, par exemple, des
parents catholiques, exigent que
leurs enfants reçoivent aussi un
cours de religion catholique. On n’a
pas besoin de s’effrayer devant
cela, quand on se tient soi-même
fortement sur son propre sol. Tout
de suite ainsi qu’on n’a pas besoin
de s’effrayer devant une quelque
autre conception du monde quand on a
son propre enthousiasme et la force
pour une conception du monde propre.
Ces choses devraient pouvoir se
former dans la libre
compétition/dispute de l’esprit,
mais en tout cas pas par légalité
étatique. C’est si dommageable,
quand par une légalité étatique, une
église sera faite église d’État et
lui sera avec cela fait l’avantage
de l’État, tout autant c’est aussi
dommageable, quand une église sera
persécutée. Aucune sorte de
constitution d’âme devrait être
persécutée ou protégée de quelque
façon. Et qui commence avec cette
pensée et qui la pense suffisamment
dans ses conséquences, il trouvera
déjà que c’est nécessaire, dans le
fait, de placer la vie de l’esprit
et en particulier le système d’école
et d’enseignement sur son propre
sol.
|
47
|
Dann wäre viel zu
reden über die Frage der Trennung
von Kirche und Staat. Historisch ist
es ja so, daß es lange Zeiten
hindurch einfach nicht anders sein
konnte, als daß die Schule in einer
gewissen Weise ein Anhängsel der
Kirche war. Der Staat hatte seine
gute Aufgabe in der neueren Zeit
darin, daß er das Erziehungswesen
loslöste von der Kirche und auf
eigenen Boden stellte. Jetzt aber
sind wir wieder in die Notwendigkeit
versetzt, dasjenige, was der Schule
anhängt, indem sie abhängig geworden
ist vom Staat, dadurch zu
verbessern, daß wir die Schule auf
ihren eigenen Boden stellen. Daß
diese Dinge sehr leicht einseitig
agitatorisch betrachtet werden
können, sollte man eigentlich heute
nicht verkennen. Ich höre doch in
sehr vielem, was über diese Dinge
gesprochen wird, heute etwas heraus,
was nicht ganz sachlich ist. Man muß
sich doch auch darüber klar sein: Zu
einer Uniformierung des menschlichen
Seelenlebens dürfen wir durch keine
Art von Zukunftspädagogik oder
Zukunftsschulverfassung irgendwie
kommen. Wir dürfen nicht etwas als
allein gültige Anschauung in bezug
auf das Seelisch-Geistige betrachten
und verlangen, daß es den Kindern
beigebracht werden soll. Wir müssen
uns auch in die Seelen anders
denkender und fühlender Menschen
hineinversetzen können. Da handelt
es sich durchaus darum, daß man sich
nicht davor fürchtet, wenn zum
Beispiel katholische Eltern
verlangen, daß ihre Kinder auch
katholischen Religionsunterricht
bekommen. Man braucht sich nicht
davor zu fürchten, wenn man selber
nur stark auf eigenem Boden steht.
Gerade so, wie man sich nicht zu
fürchten braucht vor irgendeiner
anderen Weltanschauung, wenn man den
eigenen Enthusiasmus und die Kraft
für eine eigene Weltanschauung hat.
Diese Dinge sollen im freien
Geistes-Wettstreit sich ausbilden
können, aber jedenfalls nicht durch
staatliche Gesetzmäßigkeit. So
schädlich es ist, wenn durch eine
staatliche Gesetzmäßigkeit eine
Kirche zur Staatskirche gemacht wird
und ihr dadurch der Vorzug des
Staates zuteil wird, ebenso
schädlich ist es auch, wenn eine
Kirche verfolgt wird. Keinerlei Art
von Seelenverfassung sollte durch
Staatsgesetzlichkeit irgendwie
verfolgt oder protegiert werden. Und
wer bei diesem Gedanken anfängt und
ihn in ausreichendem Maße
durchdenkt, der wird schon finden,
daß es in der Tat notwendig ist, das
'Geistesleben und insbesondere das
Schul- und Unterrichtswesen auf
seinen eigenen Boden zu stellen.
|
Ce qui a été dit
là-dessus, que l’autorité, que le
professeur exerce, ne devrait pas
être maintenue pour toute la vie,
mais que le jeune être humain
devrait en devenir libre, c’est soit
une évidence ou bien quelque chose
de mal compris. Car c’est
naturellement entièrement évident
qu’on ne peut être placé tout sa vie
sous l’autorité d’un professeur.
Elle a à travailler vers ce qu’on
puisse se dire : comment
serait-ce si on devenait
professeur ? Alors on pourrait,
par ce que l’autorité du professeur
vous a déposé dans l’âme, devenir
soit même autorité. Mais on doit
saisir les choses beaucoup plus
fondamentalement et profondément,
car l'autorité d’un professeur peut,
dans le fait, rester
conservée/maintenue de par la vie
toute entière. J’ai déjà dit, ce que
le professeur donne dans
l’éducation, cela ne peut en réalité
pas être « payé ». Le
paiement signifie en cela quelque
chose de tout autre. Mais ce qui
pourra être fait par l’éducation,
c’est que le rapport entre
professeur et écolier se forme ainsi
que le professeur peut rester
autorité de par la vie durant pour
un être humain. Et j’aimerais une
fois demander ce qu’il pourrait y
avoir de plus beau quand on a
atteint plus tard soixante ans et
qu’on peut regarder en arrière dans
sa jeunesse, se rappeler d’un
professeur et se dire alors :
ce professeur fut pour moi une
autorité, je me tiens encore
aujourd’hui face à lui avec la plus
pleine reconnaissance, je suis
devenu ce que je suis par lui !
Cette autorité peut déjà être
conservée et peut se survivre
vis-à-vis du professeur la vie
durant par la gratitude. Ce sont les
choses avec lesquelles doit compter
une psychologie qui a grandie aux
tâches d’aujourd’hui.
|
48
|
Was darüber gesagt
worden ist, daß die Autorität, die
der Lehrer ausübt, nicht für das
ganze Leben erhalten bleiben soll,
sondern daß der junge Mensch davon
frei werden soll, das ist entweder
eine Selbstverständlichkeit, oder
aber etwas ist mißverstanden. Denn
es ist natürlich ganz
selbstverständlich, daß man nicht
sein ganzes Leben unter die
Autorität eines Lehrers gestellt
sein kann. Sie hat dahin zu
arbeiten, daß man sich sagen kann:
Wie wäre es, wenn man Lehrer würde?
— Dann würde man durch das, was die
Autorität des Lehrers einem in die
Seele gelegt hat, selber Autorität
werden können. Aber man muß die
Dinge viel gründlicher und tiefer
fassen, denn die Autorität eines
Lehrers kann in der Tat durch das
ganze Leben hindurch erhalten
bleiben. Ich habe schon gesagt, was
der Lehrer in der Erziehung gibt,
das kann in Wirklichkeit nicht
«bezahlt» werden. Die Bezahlung
bedeutet dabei etwas ganz anderes.
Was aber durch die Erziehung getan
werden kann, das ist, daß sich das
gegenseitige Verhältnis zwischen
Lehrer und Schüler so gestaltet, daß
der Lehrer das ganze Leben hindurch
für einen Menschen Autorität bleiben
kann. Und ich möchte einmal fragen,
was es wohl Schöneres gibt, wenn man
sich später, wenn man sechzig Jahre
alt geworden ist und zurückblicken
kann in seine Jugend, an einen
Lehrer erinnert und sich dann sagt:
Dieser Lehrer war für mich
Autorität, ich stehe ihm heute noch
mit vollster Dankbarkeit gegenüber,
ich bin das, was ich geworden bin,
mit durch ihn geworden! — Diese
Autorität kann schon erhalten
bleiben und kann fortleben durch den
lebenslänglichen Dank gegenüber dem
Lehrer. Das sind die Dinge, mit
denen eine Psychologie, die den
heutigen Aufgaben gewachsen ist,
rechnen muß.
|
Quand alors aura été
dit que l’État est quand même
nécessaire, ou qu’il peut être
remplacé par un Sénat de l’esprit ou
semblable, ainsi a déjà été dit
là-dessus : qui n’a pas senti
la contrainte étatique, celui-là ne
l’a justement pas vu. Et voyez-vous,
la chose est donc ainsi, c’est
vraiment devenu diversement une
seconde nature de l’être humain que
d’être professeur d’État. Et quand
cela vous est devenu seconde nature,
alors vous ne savez plus du tout
qu’en fait votre libre personnalité
n’enseigne pas à partir des sources
de la libre vie de l’esprit, mais
que vous vous êtes donc habitués à
l’État, vous êtes habitués à
continuer dans le cours ce que
l’État vous offre. Vous vous sentez
« libre ». Mais le
se-sentir-libre n’est, en
particulier dans la constitution
d’esprit de l'humanité présente, pas
une preuve qu’on est aussi vraiment
libre.
|
49
|
Wenn dann gesagt
worden ist, daß der Staat doch
notwendig ist, oder daß er ersetzt
werden kann durch einen Geistessenat
oder dergleichen, so ist darüber
schon gesagt worden: Wer den
staatlichen Zwang nicht gefühlt hat,
der hat ihn eben nicht gesehen. Und
sehen Sie, die Sache ist ja doch so,
es ist wirklich, Staatslehrer zu
sein, den Menschen vielfach zur
zweiten Natur geworden. Und wenn
ihnen das zur zweiten Natur geworden
ist, dann wissen sie gar nicht mehr,
daß nicht eigentlich ihre freie
Persönlichkeit lehrt aus den Quellen
des Geisteslebens heraus, sondern
sie haben sich ja gewöhnt an den
Staat, haben sich gewöhnt, das
fortzusetzen im Unterricht, was der
Staat ihnen bietet. Sie fühlen sich
«frei». Aber das Sich-frei-Fühlen
ist insbesondere in der
Geistesverfassung der gegenwärtigen
Menschheit kein Beweis dafür, daß
man auch wirklich frei ist.
|
J'aimerais attirer
votre attention sur le fait qu'un
humain qui est le « grand
maître/professeur du monde »
pour un grand nombre d’humains,
Woodrow Wilson, dans son écriture "
On Freedom " (Sur la liberté), donne
une définition si étrange de ce
qu'il entend par liberté qu'on
pourrait grimper aux murs. Il dit à
peu prêt : On peut appeler libre un
mécanisme qui n'a pas d'inhibition
et qui fonctionne au fur et à mesure
que les divers événements le font
fonctionner ; ou libre un navire qui
se déplace sur le même principe, de
la même façon, d'une certaine
manière. - Mais cette liberté
mécanique n'est pas la véritable
liberté que nous pensons : Celle-là
on doit la sentir.
|
50
|
Ich möchte Sie darauf
aufmerksam machen, daß ein Mensch,
der für eine große Anzahl von
Menschen der «große Weltenlehrer»
ist, Woodrow Wilson, in seiner
Schrift «Über die Freiheit» eine so
merkwürdige Definition dessen gibt,
was er unter Freiheit versteht, daß
man auf die Wände hinaufkriechen
könnte. Er sagt ungefähr: Frei kann
man nennen einen Mechanismus, der
keine Hemmung hat und so läuft, wie
es die verschiedenen Veranstaltungen
bewirken; oder frei kann man nennen
ein Schiff, das sich nach demselben
Prinzip in gleicher, in einer
gewissen Weise weiterbewegt. — Aber
diese mechanische Freiheit ist nicht
die wirkliche, die wir meinen: Die
muß man fühlen.
|
Alors, a donc aussi
été parlé sur maintes choses que je
n'ai maintenant pas du tout dites.
En particulier, par le monsieur qui
a défendu l'État, a été parlé de
toutes sortes de choses de ce genre.
Il n'a pas du tout été tapé par moi
sur l'État actuel, mais qui m'a
compris correctement, il saura que
j'ai dit : De ce à quoi aspirent les
socialistes actuels, ceci ou cela
risque/menace de devenir, avec cela
viendrait ce qui n’a justement pas
la permission de venir, c’est
pourquoi les choses doivent être
arrangées d'une manière ou d'une
autre. — 01330326327198319061919
Maintenant, mes très chers présents,
je ne peux alors vraiment pas
aborder des choses, qui seront
d'abord construites à partir de mes
paroles et contre lesquelles sera
alors polémiqué. Mais j'aimerais
quand même en aborder une : une
autorité serait de nouveau
nécessaire pour le professeur aussi.
Je n'ai donc rien dit sur
l'autorité, qui sera nécessaire au
professeur, mais j'ai parlé de ce
que le professeur devrait être une
autorité pour l'enfant ! Si une
autorité serait nécessaire pour le
professeur est de loin une autre
question qui se résout en ce que
finalement la vie veillera elle-même
pour cela. Faites seulement
attention à la vie, comme elle est,
on ne fait que trop peu attention à
cela aujourd'hui. Faites-y seulement
attention conformément à la vie et
conformément à la réalité, ainsi
vous vous direz : oui, les humains
sont si différents les uns des
autres, que finalement quelqu'un,
qui peut être une autorité de façon
toute diversifiée, trouvera quand
même encore toujours une autorité
au-dessus de lui. À cela sera déjà
veillé que toujours l'un puisse
trouver encore une autorité pour
soi. Maintenant, n'est-ce pas, cela
n'a pas besoin de conduire jusqu'à
un des plus hauts sommets. L'un peut
simplement être une autorité en ce
qu'il vous est supérieur en d'autres
choses.
|
51
|
Dann ist ja auch über
manches gesprochen worden, was ich
nun wahrhaftig ganz und gar nicht
gesagt habe. Insbesondere von dem
Herrn, der den Staat verteidigt hat,
ist von allerlei solchen Dingen
gesprochen worden. Es ist von mir
gar nicht auf den heutigen Staat
geschlagen worden, sondern wer mich
richtig verstanden hat, der wird
wissen, daß ich gesagt habe: Aus
dem, was von heutigen Sozialisten
angestrebt wird, droht dieses und
jenes zu werden, damit würde
dasjenige kommen, was eben nicht
kommen darf, deshalb müssen die
Dinge so und so eingerichtet werden.
— Nun, meine sehr verehrten
Anwesenden, ich kann dann wirklich
nicht eingehen auf Dinge, die erst
aus meinen Worten herauskonstruiert
werden, und gegen die dann
polemisiert wird. Auf eines aber
möchte ich doch noch eingehen: Auch
für den Lehrer werde wieder eine
Autorität notwendig sein. Ich habe
ja nichts gesagt über die Autorität,
die für den Lehrer notwendig sein
wird, sondern ich habe davon
gesprochen, daß der Lehrer eine
Autorität für das Kind sein soll! Ob
für den Lehrer eine Autorität
notwendig wäre, ist eine weitaus
andere Frage, die sich dadurch
beantwortet, daß schließlich das
Leben selbst dafür sorgen wird.
Beachten Sie nur das Leben, wie es
ist, das beachtet man heute viel zu
wenig. Beachten Sie es nur
lebensgemäß und wirklichkeitsgemäß,
so werden Sie sich sagen: Ja, die
Menschen sind voneinander so
verschieden, daß schließlich jemand,
der in der allermannigfaltigsten Art
eine Autorität sein kann, doch noch
immer eine Autorität über sich
finden wird. Dafür wird schon
gesorgt sein, daß immer einer noch
eine Autorität für sich finden kann.
Nun, nicht wahr, dieses braucht
nicht zu führen bis zu einer
höchsten Spitze. Es kann einer
einfach dadurch eine Autorität sein,
daß er einem in anderen Dingen
überlegen ist.
|
Lorsque j'ai parlé de
la « république des érudits » de
Klopstock, ainsi cela ne signifie
pas, que chacun fait maintenant ce
qu'il veut : il fera beaucoup plus
tout de suite pas simplement, ce
qu'il veut, mais à partir des
besoins de la vie de l'esprit pour
façonner celle-ci autant que
possible fructueusement,
l'inclination en sera de nouveau une
de plein gré, vers ceux-là qui
devraient être une fois une
autorité. Une « constitution », mais
qui ne repose pas sur des lois
figées, sur des prescription
étatiques osseuses, une constitution
peut déjà être pensée dans la vie
libre de l'esprit ; seulement elle
se référera aux rapports réels,
vivants des humains qui prennent
part à cette vie de l'esprit. La «
loi » devra toutefois être d’abord
remplacée sur ce sol par les
rapports humains libres, qui sont
donc individuels et peuvent toujours
se modifier de semaine en semaine,
et qui ne peuvent absolument pas
être liés à des lois figées et être
éternisés par une forme figée
quelconque. Ce dont il s'agit, c'est
que soit donner à la vie de l'esprit
de vivre dans cette forme qui lui
est possibles à partir de ses
forces, de manière à ce que le
professeur de l'école ne soit pas
dépendant d'un quelconque
fonctionnaire de l'Etat, mais qu'il
soit dépendant de manière humaine,
de manière factuelle, conforme à la
chose - comme cela s’ensuit de la
vie de l'esprit - d'un autre, qui
maintenant aussi se tient
immédiatement dans la vie de
l'esprit, et qui œuvre avec lui dans
la même vie de l'esprit. C'est de
cela qu'il s'agit. On le remarque
donc, comment existe encore
aujourd'hui une certaine
crainte/peur de l'autonomie de la
vie de l'esprit, combien beaucoup se
sentent à l'aise/bien dans cette
protection étatique. >>>
|
52
|
Wenn ich von
Klopstocks «Gelehrtenrepublik»
gesprochen habe, so bedeutet das
nicht, daß jeder nun tun wird, was
er will: Er wird vielmehr gerade
nicht einfach tun, was er will,
sondern aus den Bedürfnissen des
Geisteslebens heraus, um dieses
möglichst fruchtbar zu gestalten,
wird wieder das Hinneigen zu
denjenigen, die einmal eine
Autorität sein sollen, ein
freiwilliges sein. Eine
«Verfassung», die aber nicht beruht
auf starren Gesetzen, auf
knöchernen, staatlichen
Verordnungen, eine Verfassung kann
schon gedacht werden im freien
Geistesleben; nur wird sie sich auf
die realen, die lebendigen
Verhältnisse der Menschen beziehen,
die an diesem Geistesleben
teilnehmen. Das «Gesetz» muß
allerdings auf diesem Boden erst
ersetzt werden durch die freien
menschlichen Verhältnisse, die ja
individuell sind und sich immer von
Woche zu Woche ändern können, und
die durchaus nicht durch starre
Gesetze gebunden und in irgendeiner
starren Form verewigt werden können.
Worauf es also ankommt, das ist, daß
dem Geistesleben die Möglichkeit
gegeben werde, in derjenigen Form zu
leben, die ihm aus seinen Kräften
heraus möglich ist, so daß der
Lehrer der Schule nicht in
irgendeiner Weise abhängig ist von
einem Staatsbeamten, sondern daß er
abhängig ist in menschlicher Weise,
in sachlicher, sachgemäßer Weise —
wie es aus dem Geistesleben heraus
folgt — von einem andern, der nun
auch im Geistesleben unmittelbar
drinnen steht, und der mit ihm in
dem gleichen Geistesleben drinnen
wirkt. Darauf kommt es an. Man merkt
es ja, wie heute noch eine gewisse
Furcht vorhanden ist vor der
Selbständigkeit des Geisteslebens,
wie sich viele wohl fühlen in dem
staatlichen Schutz. Aber das ist es
ja eben, daß sich so viele wohl
fühlen in diesem staatlichen Schutz.
Dieser staatliche Schutz wird aber
noch mehr angestrebt gerade von dem,
was nun nachkommen will.
|
05330327328198319061919 On le
remarque donc, comment aujourd’hui
une certaine peur est présente
devant l’autonomie de la vie de
l’esprit, comment beaucoup se
sentent à l’aise dans cette
protection de l’État. Mais c’est
justement cela que tant se sentent à
l’aise dans cette protection
étatique. Mais cette protection de
l’État sera encore plus ambitionnée
justement de ce qui veut suivre
maintenant/venir après. Le
développement/l’évolution des
derniers siècles fut donc ainsi que
l’État avait pouvoir à partir des
conditions de conquêtes et
semblables précédentes, et alors les
humains individuels voulaient de
proche en proche aller à ce pouvoir,
pour se laisser protéger par ce
pouvoir. L’Église fut là un temps
durant. Il lui était préférable,
quand pas seule la parole vivante,
qui s’écoulait de l’esprit, agisse
sur les humains et les convaincs,
mais quand la police aide un petit
peu. Alors vinrent d’autres, vint
tout le « système d’écoles ». Il lui
était préférable quand non pas ce
qui provient de l’esprit source de
l’esprit, agi sur l’enfant, mais
quand la contrainte de l’État se
tenait là derrière. Alors vinrent
finalement aussi les différentes
classes économiques et corporations
économiques, jusque finalement nous
ayons reçu cette corporation
économique – en Allemagne les
industriels et les industriels de
l’industrie lourde nous l’on donc
fait le plus souvent – qui voulaient
aussi quelque chose du pouvoir de
l’État. Et alors là derrière se
tinrent encore les
sociaux-démocrates, qui de nouveau
voulaient prendre l’État pour eux.
Ainsi le pouvoir d’État fut-il le
creuset pour tous. Ce que le futur
doit ambitionner est que le pouvoir
d’État ne soit pas le creuset pour
tout ce qui veut ramper par en
dessous ce pouvoir, mais qu’il soit
posé sur un sol démocratique. Mais
il s’agit de ce que sur ce sol de
l’État vienne à la réalisation ce
que l’humain devenu majeur a à
définir avec chaque autre humain
devenu majeur ; ce qui est le pur
État de droit. C’est bizarre, que
l’on ne veuille encore pas
comprendre aujourd’hui ainsi, alors
que ce fut tout près, de comprendre
cet État de droit, comme quelqu’un,
qui fut une fois ministre prussien
de la Culture, vint à saisir
correctement ces conditions de
l’État. Dans l’écrit de Humboldt «
Sur les frontières/les limites de
l’efficacité de l’État » vous
trouvez de belles approches de ce
que devrait en fait être l’État.
Mais s’il doit être « démocratique
», alors n’a le droit de régner que
ce que chaque humain devenu majeur a
à faire avec chaque humain devenu
majeur. Alors, ce qui est à définir
dans la vie de l’esprit doit être
sorti de la véritable vie de l’État,
et alors dans l’État n’a aussi pas
la permission de se tenir la vie
économique, où il s’agit
d’expérience économique, de crédit
que l’on a, et ainsi de suite. Cela
signifie si quelqu’un veut
sérieusement la démocratie, alors il
ne peut vouloir dans l’État
socialisme et vie de l’esprit, mais
il doit se dire : si la démocratie
doit être faite, la seule chose
saine, est que la vie de l’esprit
d’un côté et le cycle de l’économie
de l’autre côté soient placés sur
sol libre. Que l’on ne devine pas
cela – en Russie on ne l’a pas
deviné ! – cela a pour effet, que
sera ambitionné aujourd’hui à partir
de la vie de l’économie quelque
chose d’extrêmement
non-démocratique, oui
anti-démocratique : l’ainsi nommée
dictature du prolétariat. Cela
m’apparut dans la forme la plus
crasse il y a quelques mois à Bâle,
lorsqu’après une conférence
quelqu’un se leva, visiblement un
communiste et dit : quand la
guérison de l’avenir doit se
produire, ainsi Lénine doit devenir
souverain du monde ! - On appelle
après la « socialisation »
chez ces gens, et on ne comprend pas
une fois le tout premier début de la
socialisation, notamment qu'il faut
d'abord socialiser les rapports de
domination ; que la socialisation ne
consiste pas à monarchiser le
rapports de domination et à
impérialiser le socialisme. On pense
vouloir socialiser, mais on ne veut
même pas commencer par la
socialisation des rapports de
domination, mais là on installe un
« pape de l’économie » sur
le monde entier. Ainsi on pense.
|
53
|
Die Entwickelung der
letzten Jahrhunderte war doch so,
daß der Staat Macht hatte aus
früheren Eroberungs- und ähnlichen
Verhältnissen heraus, und dann
wollten die einzelnen Menschen nach
und nach an diese Macht heran, um
sich von dieser Macht beschützen zu
lassen. Da war es eine Zeitlang die
Kirche. Der war es lieber, wenn
nicht allein das lebendige Wort, das
aus dem Geiste fließt, auf die
Menschen wirkt und sie überzeugt,
sondern wenn ein bißchen die Polizei
nachhilft. Dann kamen andere, kam
das ganze «Schulwesen». Dem war es
lieber, wenn nicht das, was aus dem
Geiste hervorquillt, auf das Kind
wirkt, sondern wenn der staatliche
Zwang dahinter steht. Dann kamen
zuletzt auch die verschiedenen
Wirtschaftsklassen und
Wirtschaftskorporationen, bis wir
zuletzt jene Wirtschaftskorporation
bekommen haben — in Deutschland
haben es uns ja am meisten die
Industriellen und
Schwerindustriellen angetan in
dieser Richtung — die auch etwas
abhaben wollte von der Macht des
Staates. Und dann standen dahinter
noch die Sozialdemokraten, die
wiederum den Staat für sich nehmen
wollten. So war die Staatsmacht das
Sammelbecken für alle. Was die
Zukunft anstreben muß, ist, daß die
Staatsmacht kein Sammelbecken ist
für alles, was unterkriechen will
unter diese Macht, sondern daß sie
gestellt werde auf demokratischen
Boden. Aber darauf kommt es an, daß
auf diesem Staatsboden dasjenige zur
Verwirklichung kommt, was der mündig
gewordene Mensch mit jedem andern
mündig gewordenen Menschen
abzumachen hat; da haben wir es mit
dem zu tun, was der bloße
Rechtsstaat ist. Es ist merkwürdig,
daß man das heute noch nicht so
begreifen will, obwohl es ganz nahe
daran war, diesen Rechtsstaat zu
begreifen, als einer, der einmal
preußischer Kulturminister war, zum
richtigen Erfassen dieser
Verhältnisse kam. In Humboldts
Schrift «Über die Grenzen der
Wirksamkeit des Staates» finden Sie
schöne Ansätze zu dem, was der Staat
eigentlich sein soll. Soll er aber
«demokratisch» sein, dann darf in
ihm nur dasjenige walten, was jeder
mündig gewordene Mensch mit jedem
anderen mündig gewordenen Menschen
zu tun hat. Dann muß dasjenige, was
im Geistesleben auszumachen ist, aus
dem eigentlichen Staatsleben
herausgenommen werden, und dann darf
im Staate auch nicht das
Wirtschaftsleben stehen, wo es
ankommt auf wirtschaftliche
Erfahrung, auf Kredit, den man hat,
und so weiter. Das heißt, will
jemand ernstlich Demokratie, dann
kann er nicht im Staate Sozialismus
und Geistesleben wollen, sondern er
muß sich sagen: Wenn die Demokratie
durchgeführt werden soll, ist das
einzig Gesunde, das Geistesleben auf
der einen Seite und den
Wirtschaftskreislauf auf der anderen
Seite auf freien Boden zu stellen.
Daß man dies nicht durchschaut — in
Rußland hat man es nicht
durchschaut! — das hat zur Wirkung,
daß angestrebt wird heute aus dem
Wirtschaftsleben heraus etwas höchst
Undemokratisches, ja
Antidemokratisches: die sogenannte
Diktatur des Proletariats. Das trat
mir in krassester Form vor einigen
Monaten in Basel entgegen, als nach
einem Vortrage jemand aufstand,
offenbar ein Kommunist, und sagte:
Wenn das Heil der Zukunft eintreten
soll, so muß Lenin Weltherrscher
werden! — Man ruft bei diesen Leuten
nach «Sozialisierung» und man
versteht nicht einmal den
allerersten Anfang von
Sozialisierung, nämlich, daß man
zuerst die Herrschaftsverhältnisse
sozialisieren muß; daß
Sozialisierung nicht darin besteht,
das Herrschaftsverhältnis zu
monarchisieren und den Sozialismus
zu imperialisieren. Man denkt,
sozialisieren zu wollen, aber man
will nicht einmal anfangen bei der
Sozialisierung der
Herrschaftsverhältnisse, sondern da
setzt man einen «Wirtschaftspapst»
ein über die ganze Welt. So denkt
man.
|
Ce sont les
contradictions qui émergent
aujourd'hui. C'est pourquoi on
aimerait déjà qu’un sentiment
apparaitrait de ce que les choses
qui viennent à l’avant plan dans
l'organisme social tri-articulé
reposent quand-même sur une base un
peu plus profonde. Nous sommes venu
à l'idée de la tri-articulation
parce que nous pouvions pas dire les
choses à partir de principes et
d'habitudes abstraits et arbitraires
: Je crois ou je ne crois pas à ces
choses. – Certes, ce sont beaucoup
de choses qui sont à placer
sérieusement sur leur sol correct.
Mais l'impulsion pour la
tri-articulation de l'organisme
social part d'une observation
vraiment dure de la vie et d'un
sérieux ressenti vis-à-vis des
grandes tâches de culture du temps
présent. Si l'on veut sincèrement le
socialisme et la démocratie, alors
on n’a pas la permission de
simplement vouloir ce que beaucoup
dient rassemblant avec le mot
« social-démocratie » ;
car avec cela la vie de l’esprit
n’est pas correctement prise en
considération. Mais qui veut
honnêtement la démocratie et
honnêtement le socialisme, il a
alors surtout besoin d'une vie de
l’esprit vraiment libre, qui ne peut
pas être une vie arbitraire de
l’esprit. L'impulsion pour la
tri-articulation est née de la
connaissance de la réalité et de la
gravité ressentie des circonstances
actuelles. En ces jours, nous
devrions, en Europe centrale,
ressentir ici d'une manière
particulière à quel point l'heure
est grave. Nous devrions, en ce
moment où nous devons nous
dire : Il s’agit de la question
d'être ou de ne pas être ! - nous
devrions le sentir que sur maintes
vieilles choses doit être repensé et
réappris, et qu'à l'avenir il ne
peut s'agir de petits changements
dans n’importes lesquelles
institutions, mais d'une véritable
remise en question, d'un nouveau
sentiment et d'un nouvel
apprentissage de l’humain dans son
entier. Ce n'est que par là seul que
nous comprendrons notre temps et par
là seul que nous pourrons vraiment
avancer !
|
54
|
Das sind die
Widersprüche, die heute auftauchen.
Deshalb möchte man schon, daß ein
Gefühl davon entstünde, daß die
Dinge, die im dreigliederigen
sozialen Organismus zum Vorschein
kommen, doch auf etwas tieferer
Grundlage beruhen. Wir kamen zu der
Idee der Dreigliederung nicht
dadurch, daß man aus beliebigen,
abstrakten Prinzipien heraus und aus
Lebensgewohnheiten heraus sagen
konnte: Ich glaube, oder ich glaube
nicht an diese Dinge. — Gewiß, es
sind viele Dinge ernsthaftig auf
ihren richtigen Boden zu stellen.
Aber der Impuls zur Dreigliederung
des sozialen Organismus geht hervor
aus einer wirklich harten
Lebensbeobachtung und aus einem
gefühlten Ernst gegenüber den großen
Kulturaufgaben der gegenwärtigen
Zeit. Will man ehrlich Sozialismus
und Demokratie, dann darf man nicht
dasjenige einfach wollen, was viele
zusammenfügend sagen mit
«Sozialdemokratie»; denn damit wird
das Geistesleben nicht richtig
berücksichtigt. Sondern wer ehrlich
Demokratie und ehrlich Sozialismus
will, der braucht vor allem ein
wirklich freies Geistesleben, das
nicht ein willkürliches Geistesleben
sein kann. Aus der Erkenntnis der
Wirklichkeit heraus und aus dem
erfühlten Ernst der gegenwärtigen
Verhältnisse ist der Impuls zur
Dreigliederung hervorgegangen. In
diesen Tagen sollten wir in
Mitteleuropa hier es ganz besonders
fühlen, wie die Zeit ernst ist. Wir
sollten in dieser Zeit, wo wir uns
sagen müssen: Es geht die Frage um
Sein oder Nichtsein! — wir sollten
es fühlen, daß über manches Alte
umgedacht und umgelernt werden muß,
und daß es sich für die Zukunft
nicht handeln kann um kleine
Umänderungen irgendwelcher
Einrichtungen, sondern um ein
wirkliches Umdenken, Umfühlen und
Umlernen des ganzen Menschen.
Dadurch allein werden wir unsere
Zeit verstehen und dadurch allein
werden wir wirklich vorwärts kommen
können!
|
|
Français
seul |
01
|
C'est une grande
satisfaction pour moi de pouvoir
aussi m'exprimer une fois parmi les
membres du corps enseignant. Car je
me sens aussi immergé dans les
professions les plus diverses par
mon destin, j'essaie aussi de
comprendre ce qui vit dans les
différentes professions et classes
en cette période de confusion et de
chaos, et je me sens
particulièrement à l'aise de l'autre
côté, j’aimerais dire, par rapport à
la profession d'enseignant, à
laquelle j'ai moi-même appartenu
pendant de nombreuses années de ma
vie, même si c'est de manière
privée, mais donc dans des
circonstances pas vraiment faciles.
Mais c'est peut-être aussi la raison
pour laquelle je me sens appelé à me
spécialiser dans cette profession
dans ce qui va être dit maintenant
en ce qui concerne la réorganisation
des conditions dans le cadre de
l’évolution humaine.
|
02
|
On peut dire que,
tout de suite quand on regarde ce
qui vit dans le temps actuel, ce qui
vit d’exigences, vit d’aperçus, des
aperçus plus ou moins clairs ou
sombres par rapport à ce qui a à
arriver -, on peut dire que si
l'enseignant n'était pas entendu
dans ce qui est aujourd'hui
l'exigence de l'époque, du monde, du
monde civilisé tout entier, ce
serait probablement la plus grande
perte que l'on puisse imaginer pour
la réorganisation de notre vie. Et
si l'on pouvait se penser que le
corps enseignant ne s'intéresserait
pas à cette réorganisation des
conditions/rapports humaines, alors
quelque chose sortirait certainement
de cette réorganisation des
institutions humaines qui aurait
très, très vite besoin d'être
améliorée, et qui de l'autre côté de
l'humanité ne pourrait pas
réellement suffire n’importe comment
au salut.
|
03
|
Vous pourrez supposer
de mes remarques suivantes que
j'aurai de nombreuses objections à
l'égard des institutions scolaires
actuelles, mais je vous prie de ne
pas les prendre comme si elles
étaient en même temps dirigées d'une
manière ou d'une autre contre le
corps enseignant lui-même. Car je
reconnais absolument que le corps
enseignant aujourd'hui - même s'il
ne va pas toujours jusqu'à l’amener
pleinement à la conscience dans la
hâte de la vie - souffre
profondément, parfois même gémit,
sous les conditions scolaires
actuelles. Mais tout de suite pour
cette raison, il sera peut-être
possible de discuter de la manière
la plus profonde et la plus
signifiative de ce qu'on appelle
aujourd'hui la question sociale dans
le cercle des enseignants. Après
tout, l'enseignant - même si c'est
moins important - s'intéresse
personnellement au plus haut degré à
ce qui devrait se passer dans le
présent et le futur proche à la
suite de l'appel à la socialisation
de la société humaine ! Car on peut
avoir un certain nombre de choses
contre les programmes des partis qui
bruissent alentour plus ou moins
radicalement dans le monde
aujourd'hui, nous ne voulons pas
trop en parler aujourd'hui ; mais de
ces programmes des partis
socialistes radicaux ou moins
radicaux, on tire aussi toutes
sortes de programmes sur l’ainsi
nommée « socialisation du
système scolaire ». Si le
système scolaire devait être
socialisé dans le sens de ces
programmes socialistes, alors non
seulement le résultat serait ce que
beaucoup d'esprits anxieux craignent
aujourd'hui d'une transformation des
conditions humaines dans le sens du
socialisme de parti, mais il en
résulterait très probablement, même
si on ne s'en rend pas encore
suffisamment compte aujourd'hui, la
plus pure folie pédagogique lors de
la réalisation du programme
socialiste de parti pour les écoles.
Même si cela est de nouveau exprimé
de façon un peu radicale, vous
pouvez l'excuser en disant que je ne
suis pas enclin à développer autre
chose qu'une idée objective, une
idée objective pratique, et
certainement pas quelque chose de
conforme à un parti d’après une
quelque direction.
|
04
|
Après cette
introduction, vous trouverez
compréhensible que la question soit
soulevée tout de suite par rapport à
notre système scolaire actuel :
Comment les fruits de ce système
scolaire se manifestent-ils dans la
vie pratique, dans cette vie
pratique d'où partout aujourd'hui
surgit l'appel à la transformation ?
|
05
|
Si nous ne sommes pas
simplement extérieurement
théoriques, mais si nous sommes
attachés de tout notre cœur et de
tous nos sens au système d’école, en
tant que facteur le plus important
du développement/de l’évolution de
l'humanité, alors nous devons nous
dire ce qui suit. Nous voyons
comment aujourd'hui, parfois de
manière assez alarmante, des
programmes de partis sont élaborés
par des humains qui ne peuvent même
pas voir/mesurer la vie dans ses
exigences et ses possibilités
réelles. Nous voyons comment la
croyance est cultivée que des gens
veulent réformer ou révolutionner la
vie qui ne pourraient réformer ou
révolutionner que le pire. En face
de cela nous devons soulever/lancer
la question suivante : les âmes de
tous ceux qui ont maintenant si
peur, ne sont-elles pas quand-même
passées par nos écoles ? Nous
regardons avec anxiété le
prolétariat aujourd'hui, et il faut
même admettre que cette anxiété
n'est pas entièrement injustifiée,
absolument pas injustifiée. Mais ce
prolétariat est passé par nos
écoles, et nous devons quand-même
nous dire, si nous ne pensons pas à
court terme, que nos écoles ont
aussi éduqué ce prolétariat. Et à ce
que veut le prolétariat, comme aussi
à ce en quoi c’est dans l'erreur,
nous devons quand-même aussi
reconnaître quelque chose de ce qui
est exprimé par le dicton :
« Par leurs fruits, vous
devriez les reconnaître ». Cela
ne devrait pas être une phrase
d'agitation superficielle, ce
devrait seulement orienter
l'attention sur le problème
culturel-historique du système
d’éducation et d’enseignement
actuel. Nous devons une fois être
clairs sur ce qui suit.
|
06
|
Au cours des trois ou
quatre derniers siècles, et surtout
au XIXe siècle, un nouvel homme est
monté sous la forme du prolétaire,
un homme qu’il n’y avait pas dans
les siècles précédents avec cette
constitution corporelle et d’âme et
spirituelle. Ce qui distingue le
prolétaire d'aujourd'hui est que,
contrairement aux autres membres de
la société humaine, il est, pour
ainsi dire, avec toute son existence
humaine suspendu dans l'air dans une
mesure beaucoup plus grande que ce
n'était le cas dans le passé. Et
cela doit nous intéresser en
particulier du point de vue
pédagogique, que le prolétaire dans
le présent est cet humain qui doit
se dire par rapport à son existence
de vie : S'il est lui-même incité,
ou si les autres l'amènent à
abandonner sa position, alors il se
tient devant le rien/le néant.
Alors, il ne se sent plus en
pendant, dans une certaine mesure, à
ce qui maintient la société humaine
ensemble. Vis-à-vis de cela doit
être dit que l'éduquer par l’école
est au fond quand-même tout de suite
en ce temps où le prolétariat s'est
développé de cette façon, a été
poussé/forcé ainsi que cette
éducation n'a pas pu faire de
l'humain un être humain à part
entière/plein. Certes pas par la
faute du corps enseignants, mais par
la faute de la dépendance de l'école
vis-à-vis de l'État et des pouvoirs
économiques ! On aurait pu, dans le
temps immédiatement écoulé,
s'occuper de l'enfant qui grandit
d’une manière encore si objective à
partir d'une connaissance réelle du
devenir humain – on était donc en
tant que professeur, coincé entre
deux puissances qui, au fond, n'ont
pas toujours œuvrée dans le sens où
le professeur devait considérer sa
tâche en rapport à l'éducation de
l'humain par l'école.
|
07
|
Aujourd'hui, où nous
avons justement l'école, qui est
donc avancée, mais qui s'est
quand-même développée à partir de
conditions antérieures, l'enseignant
est aujourd’hui coincé entre le
foyer parental et l'État.
Maintenant, il y a naturellement des
exceptions dans tous les domaines,
et évidemment un mot qui veut
caractériser quelque chose ne peut
pas toujours être appliqué à tous
les cas individuels, mais dans le
tout, il vaut quand-même, même s'il
est prononcé/exprimé de façon
radicale : aujourd'hui le
professeur doit assumer à l'école
les enfants qui ont été
gâtés/méséduqués par leurs parents,
et quand il les libère de l'école et
a à les remettre à l'État, alors
l'État aspirera/sucera le plus tôt
possible de nouveau de leur âme ce
que le professeur s’est efforcé
d'apporter dans leur âme. Entre ces
deux extrêmes, qui n’oeuvent
absolument pas dans le sens d'une
éducation par l'école, l'enseignant
est aujourd'hui en fait coincé. Et
quand il prend pleinement conscience
de son métier, alors il gémit entre
ces deux distorsions de son élève,
la distorsion par le foyer parental
et la distorsion par l'État. C'est,
comme je l'ai dit, radicalement
parlant. Mais, recevons-nous
finalement par le foyer parental
d'autres enfants que ceux qui ont
été élevés par les parents eux-mêmes
d'abord, qui ont été élevés par les
parents de telle sorte qu'ils
entrent à l'école avec tous les
préjugés des parents, que tout ce
que les parents eux-mêmes portent
dans leur âmes tranquilles et dans
leur constitution d’âme a déteint
sur eux – à partir de l'état et de
la classe dans lesquels ils se
trouvent ? Et de l'autre côté, nous
libérons les enfants de l'école,
nous les lachons dans la vie
humaine, nous devons les envoyer
dans la communauté de l'État. Ce que
cela signifie tout de suite pour
l'époque actuelle, cela nous le
montre toute la terrible situation
de l'humanité en ce moment.
|
08
|
Certes, nous avons
vécu de grands malheurs, nous en
vivrons encore maints autres. Mais
n'avons-nous pas tout de suite vu
dans le malheur ce que nous aurions
pu voir déjà dans le bonheur si
seulement nous avions eu un œil
suffisant pour cela - n'avons-nous
pas vu comme une
caractéristique/particularité
fondamentale de l'humain actuel
qu'il n'a pas réellement développé
cette force intérieure de l'âme
pendant l'enfance grâce à laquelle
il pouvait se placer dans la vie de
telle manière que le destin de la
vie ne puisse pas faire plier sa
pensée, son sentiment, sa volonté ?
Aujourd'hui, plus qu'on ne le croit,
des caractères brisés, des natures
brisées sont représentés dans tous
les états sociaux/catégories
sociale/classes. On le voit aux
pensées et représentations sombres,
nébuleuses que les humains se font
aujourd'hui de par l'ensemble du
monde civilisé sur les terribles
événements qui se sont survenus/ont
éclatés. Est-ce que quelqu'un
aujourd'hui peut vraiment
représenter comment c'est arrivé ?
Peut-il absolument ne pas voir
encore une quelque chose dans la vie
? Se sent encore assez fort pour
s'intégrer dans la vie avec énergie
? Les natures humaines brisées, plus
que vous ne le pensez, sont en fait
nos contemporains aujourd'hui ! Et
nous devons aussi demander après la
raison, pourquoi l'école ne pourrait
pas effectuer ce qui créerait une
tenue ferme pour la vie dans
l'humain, afin qu'il ne puisse pas
être brisé par la vie et son destin
?
|
09
|
Si on avait déjà
laissé depuis longtemps à l'école
seule de former l'humain de telle
sorte qu'il doive entrer dans la vie
par ce que l'école a à lui donner,
alors les conditions/rapports
d'aujourd'hui seraient différents.
Mais ce n'était donc pas comme ça.
L'école pouvait donner une quelque
chose aux humain. Mais ces humains
qui appartenaient aux cercles
humains privilégiés, dirigeants, de
premier plan, ils ont donc
quand-même placés les humains dans
la vie non par l'école, mais par la
famille, par la parenté, par la
protection et de même. On
s'assuraient que le jeune humain
entrait dans telle ou telle position
de la vie, justement par les
contexte/pendants dans lequel on se
tenait soi-même dans la vie. Le seul
humain qui fait une exception à
cela, chez lequel ça ne vaut pas,
est le prolétaire. C'est pourquoi il
est aussi le vrai humain "moderne"
pour l'école. L'enfant de prolétaire
ne peut pas être si fortement
méséduqué – évidemment par d'autres
choses, mais pas par les parents -
parce que les parents n'ont pas de
temps pour cela. Et l'enfant de
prolétaire, lorsqu'il est libérer de
l'école, n'est pas placé dans la
communauté humaine par les liens
familiaux, par la protection et
autres, mais il doit se placer dans
la vie par ce qu'il est selon sa
propre constitution intérieure
d'âme. Le prolétaire, l'humain qui a
été lâché sur l'humanité, qui peut
seulement être placé sur lui-même,
est par cela dans une tout autre
situation en rapport à ce point que
les humains des cercles dirigeants,
guidants. C'est ce qui a donné à
notre école sa signature, imprimé
son caractère ; c'est ce qu'il faut
considérer dans le présent. Et c'est
aussi ce qui donne les questions à
partir desquelles le corps des
professeurs doit tout de suite
participer aux grands problèmes
sociaux de ce temps.
|
10
|
La question émerge
d'une manière tout à fait nouvelle :
Comment forger l'humain pour la vie
? Comment devrions-nous éduquer par
l'école de telle sorte que, dans le
temps où l’humain passe par l'école,
elle forme les forces qui sont
prédisposées dans son être intérieur
- les forces de penser, de sentir,
de vouloir, de faire - de telle
sorte qu'elles soient ensuite
disponibles dans la vie ultérieure
en une force telle que le destin de
la vie ne peut pas les plier ? Cette
question émerge avec les questions
fondamentales du prolétariat dans
une force sans précédent. Comment
éduquer, éduquer par l'école, cette
question prend aujourd'hui un
nouveau visage. Et tout de suite
pour cela, il est nécessaire que
l'enseignant ait avant tout un
jugement sur la manière dont les
humains qui doivent être placés dans
la vie devraient y être développées
selon l'école.
|
11
|
Ce que l'on exige en
fait aujourd'hui, mais dont la forme
est en réalité assez obscure dans
les différents programmes de parti
et opinions de parti, et ont regarde
en fait ces questions aujourd'hui,
se montre tout de suite dans ces
programmes d’école et idées d’école
socialistes qui sont distribués. Il
suffit d'examiner quelques points
principaux de ces idées d’école et
programmes d’école scolaires
socialistes. Par exemple, certaines
personnalités socialistes mettent
l'accent sur l'école unitaire. Elle
ne doit pas être uniformisée, mais
différenciée autant que possible de
manière à tenir compte des facultés
et aptitudes individuelles de
l'homme. Les socialistes expriment
cette demande de la manière suivante
: nous demandons la différenciation
du programme de l'école uniforme,
mais nous demandons l'unité de
l'« organisation ». En
d'autres termes, l'école de unitaire
doit être organisée de manière
uniforme. Elle ne doit pas être
organisée de manière à prendre en
compte la manière dont sont les
individualités humaines, mais cela
devrait être introduit alors, oui -
de quelle manière ? Il est très
étrange qu'absolument un tel
programme d’école puisse provenir de
cercles socialistes, pour la simple
raison que les socialistes, à partir
de leur conception matérialiste de
l'histoire, soulignent toujours que
l'humain est entièrement le produit
de conditions extérieures, qu'il
n'est pas du tout le produit de
façon de voir morales, légales,
esthétiques ou religieuses. Le
socialisme dans sa papauté marxiste
appelle tout cela, la loi, la
coutume, les vues religieuses,
esthétiques, aussi la science, une
simple « superstructure
idéologique ». Pour lui, la
réalité est la façon dont les
rapports économiques sont organisés.
Elle fait en fait l'humain, l'autre
vaporise tout dans l'âme humaine
comme une superstructure
idéologique. Et maintenant, le
socialisme met en place un programme
scolaire dans lequel il exige
l'uniformité de l'organisation et la
spécialisation du programme/plan
scolaire. Le plan scolaire
apporterait alors quelque chose qui
devrait être plus ou moins la
superstructure idéologique, et
l'organisation offre les conditions
dans lesquelles l'enfant doit être
placé, par lesquelles l’humain
devrait être formé et façonné.
|
12
|
Quand on réclame une
uniformisation de l'organisation,
alors selon les idées de base du
socialisme, on exige en fait
l'uniformisation de toute la nature
humaine, car la différenciation dans
le programme d'études/plan scolaire
ne fera pas que l'objet de cette
différenciation ne soit pas
simplement une « superstructure
idéologique ». Tout de suite à
ce programme vous pouvez étudier les
contradictions qui flottent face aux
exigences du présent, et ce qu'il
adviendra quand on se représente ce
qui, de ces contradictions, devrait
n’importe comment devenir réalité !
|
13
|
Mais les exigences de
l'époque elles-mêmes – pouvons-nous
faire quelque chose contre elles ?
Nous ne pouvons pas en fait rien
faire contre les exigences de
l'époque. Elles sont là. Au stade
actuel de son évolution, l'humanité
a atteint un certain niveau de
conscience, a atteint une certaine
constitution d’âme, qui s'exprime
notamment dans des revendications
prolétariennes, qui donc peuvent
seulement être le signal pour une
nouvelle formation, qui survient
dans un sens complètement différent
de celui que le prolétaire se
représente. Mais un certain élan de
force intérieure s'est emparé de
cette humanité en développement, et
cet élan de force s'est longtemps
exprimé en deux mots - à notre
époque, ils sont devenus phrase et
slogan - démocratie et socialisme.
Ces deux mots surgissent des
soubassements de l’évolution humaine
avec une force de plus en plus
forte. Et à notre époque, même si
l'on dit beaucoup de bêtises sur la
démocratie et aussi sur le
socialisme, ainsi on doit quand-même
dire qu'à notre époque, ces deux
mots résonnent des soubassement de
l’humanitude avec de plus en plus de
force. On réclame une plus grande
mesure de démocratisation du système
d'État et une mesure plus grande de
socialisation de la vie de
l’économie. Rien ne peut être fait
contre ces exigences ; elles sont
certainement des exigences
élémentaires de l’évolution humaine.
Mais la tâche vis-à-vis d’elles est
qu’on adopter une position de raison
synthétique à cela. Que signifient
alors ces deux revendications,
« démocratie » et
« socialisme » ?
|
14
|
Elles signifient au
fond que beaucoup plus que ce
n’était le cas jusqu'à présent, ce
qui se passe dans la communauté
étatique et économique est placé
dans la volonté de l'être humain
individuel. Dans la démocratie,
l'être humain individuel veut avoir
une plus grande mesure de
participation aux institutions de
l'État, jusque dans les cercles
tenus très bas de prolétaires, qu'il
n’y avait jusqu'à présent. Dans la
socialisation, l'humain veut avoir
une influence individuelle,
personnelle, une influence de grande
portée sur la vie de l’économie. Il
suffit de se souvenir
superficiellement des conditions qui
prévalaient autrefois, et il faut
dire que la communauté humaine était
une beaucoup plus liée. L'individu
était beaucoup plus enclin à se
conformer à ce qui lui était imposé
par l’autorité, par d'autres
autorités, sur la base de la
tradition, de l'usage, de l'origine.
Par la démocratie et la
socialisation, l'humain veut se
défaire de ce sentiment d'autorité,
de cette mentalité d'autorité. Et en
tenant compte de ces revendications,
notamment du côté socialiste,
qu’exige-t-on maintenant en fait
pour l'école ? On s aussi la
socialisation pour l’école. On se
représente que ce qui devrait se
présenter maintenant chez les
adultes dans la vie étatique et
économique sera, peut-être un peu
affaibli, mais quand-même d’après un
certain degré prenne aussi place
dans les écoles. Dans un programme
écrit par un penseur socialiste, il
est également dit qu'à l'avenir,
devrait être aboli - on veut donc
tout « abolir »
aujourd'hui, c'est le plus grand
soucis des gens, comment on
l’institue à neuf les préoccupe
moins - que devrait être abolie
l'autorité du recteur, du directeur.
On veut aussi limiter l'autorité de
l'enseignant lui-même jusqu’à un
certain degré, et on parle de
communes scolaires avec une certaine
autogestion des élèves, où
l'enseignant devrait se placer en
membre camarade de la commune
scolaire. Et avec l'élimination du
rectorat et du directorat alors
devraient grandir ces humains qui
sont particulièrement adaptées à la
démocratie et au socialisme. Cela
signifie donc ce qui apparaît comme
une exigence de l’évolution de
l'humanité pour les
conditions/rapports de la communauté
des adultes devrait en fait aussi
être déjà établi pour les enfants.
Mais en cela quelque chose est
oublié. Et le fait que cela soit
oublié montre à quel point les
psychologues, les chercheurs de
l'âme sont mauvais à notre époque.
Car des bons chercheurs de l’âme ne
pourraient jamais penser : si les
attaches des humains entre les
adultes deviennent plus lâches,
alors on ferait/rendrait aussi les
attaches entre les enfants en
croissance plus lâches. – Car de
bons chercheurs de l’âme diraient
tout de suite le contraire de cela.
Ils diraient, maintenant oui, si
maintenant les exigences du temps
sont une fois là, que parmi les
adultes les attaches de la
communauté des humains devraient
devenir plus lâches, afin que soient
plus de démocratie et de socialisme,
alors les enfants doivent d'autant
plus être éduqués ainsi qu'ils
deviennent capables de démocratie et
de socialisme dans leur vie
ultérieure. Car si, comme enfants,
ils sont élevés de manière à ce que
la démocratie et le socialisme
prévalent/règnent parmi eux dans
l'organisation de l'école, alors ils
ne seront certainement plus bons
pour la démocratie et le socialisme
plus tard dans la vie.
|
15
|
C'est ce que
devraient dire, j'en suis convaincu,
les bons psychologues, qui veulent
honnêtement dire socialisme et
démocratie pour l’humanité en train
d’y grandir. Ils devraient dire :
voilà une raison de plus pour mettre
des germes dans les âmes tranquiles
des enfants, qui ne peuvent alors
pas être chassés/extirpés de nouveau
par la démocratie et le socialisme
dans l'État adulte ! Mais alors cela
conduit dans la question
fondamentale de la méthodologie
scolaire, dans les questions
fondamentales de la pédagogie, car
cette pédagogie devra à l'avenir
avoir un autre visage que celui
qu'elle avait dans le passé. A
l'avenir, elle devra partir avant
toutes choses d'une considération
profonde de l'être humain, de la
nature humaine elle-même. On devra
étudier la nature de l'humain
lui-même beaucoup plus profondément
qu'on peut le faire actuellement,
afin de pouvoir œuvrer comme
enseignant parmi les enfants. Notre
science de la nature a célébré les
plus grands triomphes dans les
quatre derniers siècles. Celui qui
est familier des méthodes, de la
façon consciencieuse de la recherche
de science de la nature, il sait
aussi ce qui est dû/à remercier à
cette orientation de science de la
nature et mentalité de recherche de
science de la nature pour les quatre
derniers siècles de l'humanité. Mais
il est impossible, tout de suit
quand la science de la nature
accompli son idéal, de connaître
l'humain avec cette science de la
nature. Jamais on ne peut connaître
l'humain avec la science de la
nature ! Car l'humain, avec tous les
concepts qui naissent de la
contemplation de la nature, ne peut
jamais connaître ce qui en lui
domine par-dessus toute la nature,
ce qui est en lui est
d’âme-spirituel. Par cela est même
compréhensible qu'à l'époque où la
science de la nature montée sur ses
plus hauts sommets, la connaissance
de l'humain ait décliné de plus en
plus, tout de suite pour notre
civilisation occidentale - Les pays
du levant nous reprochent cela avec
suffisamment de force. Qui a acquis
lui-même les sciences de la nature
au sens moderne du terme, il sait
comment l'entité humaine réel
s'effondre sous vos mains, tout de
suite quand on fait bien de la
science de la nature. Ce n'est pas,
cependant, que l'entité humaine
s'effondre sous la seule main de la
science de la nature, mais que ce
qui est devenu une façon de science
de la nature de penser, ce qui est
devenu manière de science de la
nature de représentation, a pris
possession de toute la conscience du
temps/de l’époque. Cela vit donc
dans chaque éditorial d'un journal,
et cela domine les cercles les plus
larges qui prennent part aujourd'hui
aux exigences de l'époque dans le
sens le plus nouveau. Et cela nous
montre une dichotomie très
importante. Je pourrais vous donner
de nombreux exemples qui pourraient
en témoigner. Je n'en citerai qu'un.
|
16
|
Il y a aujourd'hui un
chercheur de la nature très
significatif, Oscar Hertwig, qui est
un excellent humain dans son
domaine, la biologie, peut-être l'un
des plus grands, l'un des plus
significatifs biologistes du
présent. Il y a plusieurs années, il
a écrit un livre: « Le devenir
des organismes, une réfutation de la
théorie du hasard de Darwin »,
un très beau livre, significatif
d'un point de vue de science de la
nature. Maintenant, cet homme
malchanceux vint à écrire un livre
social, un livre sur des questions
sociales juridiques. Et ce livre est
une pure absurdité, c'est de
l'étain/de la tôle. C'est un
phénomène caractéristique.
Aujourd'hui, on peut penser de façon
pénétrante en science de la nature,
maîtriser consciencieusement les
méthodes selon la science de la
nature, et on peut ne rien savoir du
tout en rapport à tout ce qui est
social et légal et ce par quoi
l'humain transcende/dépasse de la
nature. C'est tout de suite
peut-être aussi parce que notre
pensée pédagogique a diversement été
saisie par la pensée de science de
la nature, qu'elle a perdu la vision
réelle de l'être humain devenant, se
développant. Mais cet être humain
naissant, se développant sera le
plus grand problème de la pédagogie
future. Je sais très bien que
maintes personnes diront que ce que
je vais exposé dans les phrases
suivantes est quelque chose
d’évident. Mais une telle évidence
est justement trop peu prise en
compte dans le présent. Il y a un
une expression - comme il y a
beaucoup d’expression qui sont
justes lorsqu'on les applique
correctement et totalement fausses
lorsqu'elles sont appliquées
incorrectement – c’est : la
nature ne fait pas de sauts. Oui, la
nature fait des sauts partout. Quand
elle passe de la feuille verte de
feuillage au pétale coloré/à la
feuille colorée de fleur, elle fait
un saut, et quand elle passe du
pétale coloré au pistil, elle fait
de nouveau un saut. La nature fait
tous ces sauts. C'est la même chose
dans la vie de l’humain, si
seulement on regarde cette vie
humaine assez profondément.
|
17
|
Nous avons là trois
périodes de vie strictement séparées
pour la jeunesse de l'humain. La
première couvre l'âge de l'enfance
jusqu'au changement de dents. Ce
changement de dents s'accompagne
d'une intervention beaucoup,
beaucoup plus intensive dans
l'organisme humain que la
physiologie actuelle le pressent
d'une manière ou d'une autre. Toute
l'entité de l’humain, telle qu'elle
se développe depuis la naissance
jusqu'au changement de dents,
devient, lorsqu'elle est passé par
le changement de dents, quelque
chose de complètement différent dans
l'âme, l'esprit et, jusqu’à un
certain degré, aussi dans le corps.
La deuxième époque de la vie est
celle qui va du changement de dents
à la maturité sexuelle. La troisième
commence avec la maturité sexuelle
et se poursuit jusqu'à la fin de la
deuxième et le début de la troisième
décennie de vie, jusqu'aux années de
la vingtaine. Une étude plus
précise, basée sur les qualités
intérieures de l'être humain, de
l'être humain naissant, doit devenir
le fondement d'une véritable
pédagogie dans l'anthropologie
future.
|
18
|
Dans la première
époque de la vie, il y a un certain
moment de croissance pour l'enfant
qui grandit, qui domine tout le
reste : l'enfant est un imitateur.
L'enfant est ainsi prédisposé que,
jusqu’aux gestes qu'il fait, aux
actions qu'il accomplit et jusqu’aux
compétences qu'il s’approprie, en
tant qu'être imitateur, il adopte la
nature de ces humains qui œuvrent
dans son environnement. Mais cela va
beaucoup plus loin qu'on ne le
croit. Ce qui œuvre d'humain à
humain est en fait beaucoup plus
profond que ce que l'on pressent
habituellement. Si nous sommes un
bon humain dans l'environnement d'un
enfant, alors avec notre geste
extérieur notre bonté, notre
capacité d'aimer, notre
bienveillance passe aussi dans
l'enfant. Et c'est surtout lorsque
nous commençons à apprendre la
langue de notre
entourage/environnement qu’alors
c'est un débordement de ce que
parents et entourage/environnement
gardaient sinon dans leur âme dans
l'être humain grandissant qui vient.
L'enfant s'adapte complètement à son
environnement, il devient comme
l'environnement, car le principe
d'imitation prévaut/domine dans la
nature humaine jusqu'au temps/moment
du changement de dents. Cela on peut
l’observer à des cas particuliers.
|
19
|
Là, les parents
viennent vous voir et disent : " Oh,
nous avons vécu un grand malheur
avec notre enfant, notre garçon nous
a volé ! - On doit alors dire, voyez
une fois, peut-être que chez
l'enfant, ce qu’il a fait, ne
signifie absolument pas un vol, quel
âge a alors l'enfant ? – Cinq ans. –
On continue à demander : comment
l'incident s'est-il produit ? - Eh
bien, il a ouvert le tiroir, a sorti
une pièce de monnaie - je raconte un
cas concret et précis - il a même
partagé avec d'autres enfants ce
qu'il avait acheté comme collation.
On peut alors dire aux parents :
Certes, vous n'êtes pas obligés de
laisser passer une telle chose, mais
cela est arrivé à partir de rien
d'autre que ce que l'enfant voyait
tous les jours, souvent et si
souvent : la mère va au tiroir, sort
une pièce de monnaie pour acheter
quelque chose. L'enfant imite, fait
la même chose, ne le fait pas comme
une injustice, mais comme quelque
chose qui doit se produire
naturellement en vertu du principe
de l'imitation. - Par conséquent,
jusqu'au changement de dents, les
parents doivent être moins attentifs
à avoir un effet sur l'enfant par
toutes sortes de prédications et de
bons enseignements, ce qui n'a
aucune importance, parce qu'à ce
moment-là les enseignements sont en
fait pour l’enfant seulement un
son/bruit qui atteint l'oreille
enfantine, mais les parents doivent
faire attention à être tels que
l'enfant puisse tout imiter. Ce
serait le meilleur principe éducatif
en ce temps.
|
20
|
Si on réfléchit un
peu sur les circonstances actuelles,
alors on ne trouve pas si radicale
l’expression que l'école reçoit très
souvent très peu d'enfants bien
éduqués. Parce que ce principe de ne
rien faire, de ne rien dire, oui, ne
rien penser qui pourrait
gâter/abimer l'enfant par imitation,
ce principe n'est en effet pas
encore très répandu. Mais qu'est-ce
qui se cache derrière ce principe
d'imitation ? Oui, si ce principe
d'imitation est pris en compte dans
les premières années de l'enfance,
quand cela se confirme
particulièrement dans les forces de
l'âme ce qui par un principe
d'imitation correctement observé
peut être confirmé, alors quelque
chose apparait dans l'enfant que
plus tard - car la floraison de ce
qui a été semence lève souvent assez
tard dans la vie – ce qui lui permet
d'être un humain vraiment libre.
Celui qui n'a jamais eu dans son
entourage des humains auxquels il
peut s’adonner au point de pouvoir
les imiter, qu’il absorbe en
lui-même ce qu'ils font, ne sera pas
préparé pour une vie démocratique,
ne pourra jamais devenir capable
pour les jouissances/les plaisirs de
la liberté dans la vie. C'est ce qui
devra être considéré comme le
contexte/pendant de la vie. Comme je
l'ai déjà dit, on doit seulement
être clair sur ce que la fleur et le
fruit de ce qui a été semé dans la
vie humaine fleurissent parfois
beaucoup plus tard qu'on ne le
pense. Ce qui est semé dans les sept
premières années de la vie par un
vrai principe d'imitation est
ensuite profondément imprimé dans
l'âme de l'enfant, et ne se réalise
pas avant les années de la
vingtaine, puis pendant toute la vie
suivante. Comme c'est absolument le
cas dans la vie : aucun humain
ne reçoit, pour sa vie ultérieure,
la capacité de bénir de sa main, qui
n’a été éduqué dans son enfance à
demander/à prier de sa main. Ce qui
a été éduqué dans l'enfance se
transforme souvent dans la vie tout
de suite en un tout autre sens, la
demande/la prière se transforme en
bénédiction et d’autres choses
semblables.
|
21
|
Commence alors le
temps, de préférence significatif
pour l'école, qui va du changement
de dents à la maturité sexuelle.
Cette fois encore, il y a un
principe de développement
caractéristique sous-jacent chez
l'être humain en développement.
C'est – quand on étudie vraiment
l'humain, on en arrive là-dessus -
le sens de l'autorité/sentiment
d’autorité. Il n’y a aucune
possibilité de développer une
certaine force du penser, du sentir
et du vouloir chez l’humain
grandissant entre la sixième, la
septième et la quatorzième ou la
quinzième année, qui doivent alors
être développés quand on veut y
éduquer l'enfant en ces années sans
le sens de l'autorité/sentiment
d’autorité. On doit passer par là en
ces années, de regarder un autre
humain ou plusieurs autres humains
ainsi qu'on puisse se dire – quand
aussi on ne l’exprime pas comme
enfant -, mais qu'on se dise
intérieurement ressentant : ce que
cet humain dit est la vérité. On
apprend absolument jamais à chercher
la vérité dans la vie, quand on ne
l'a d'abord cherchée en un humain
qui était une autorité pour nous. Il
n’y a aucune possibilité de
développer certaines facultés dans
la nature de l’humain quand nous ne
plaçons/transposons pas l'enfant
dans la situation, par ce que nous
sommes en tant qu'enseignants et
éducateurs, d’être pour l'enfant
d’être l'autorité absolue. En cette
relation, il doit régner une sorte
de sentiment sacré d'autorité dans
l'école. Et quand on croira que
quelque chose d'autre que ce
sentiment sacré d'autorité éduquera
à la démocratie et au socialisme,
quand on croira qu'une communauté
démocratico-socialiste d’école
éduquera à cela, alors on est très
mal parti/est puissamment sur le
chemin de bois. Si on veut pour les
humains adultes une croissance
intérieure, quand on a la permission
de le dire ainsi, vis-à-vis de la
vie démocratique et socialiste,
alors les enfants doivent avoir
appris à regarder vers les
enseignants/professeurs plutôt comme
vers des/les autorités. C'est ce que
nous devons apporter à l'école comme
atmosphère avant tout quand tout de
suite nous voulons les éduquer de la
bonne manière pour les exigences de
notre temps. Ce n'est qu'alors,
quand un humain entre septième et
quatorzième ans grandit de telle
manière qu'il se classe/se hisse
dans une certaine mesure à l'autre
humain qui lui est une autorité,
alors se développe l'être humain
complet qui devrait se développer.
Et cet être humain à part entière
peut seulement se développer quand
nous saisissons maintes choses de
manière pédagogique très approfondie
pendant cette période. Cela doit
être dit, tout de suite pour cette
époque/ce temps, est avant toutes
choses particulièrement
caractéristique un rattachement à
nouveau tout de suite à l'autorité.
|
22
|
Vous connaissez tous
l’expression de Jean Paul selon
laquelle nous en apprenons plus au
cours des trois premières années de
notre enfance que plus tard au cours
de trois années
universitaires/académiques. C'était
encore ainsi quand Jean Paul a vécu.
Cette expression est absolument
correcte, il n'y a rien à objecter.
Mais vous savez que mainte chose est
conditionnée par la physiologie de
l'enfant. L'enfant n'a pas besoin
d'être maltraité en rapport de sa
mémoire. Il se souvient de tant de
choses, il garde tant de choses en
mémoire, comme il doit le faire à
cet âge de la vie jusqu'au
changement de dents. Mais avec le
changement de dents, commence la
nécessité de considérer
attentivement la mémoire de
l'enfant. La, il s'agit avant toutes
choses de ne pas surcharger la
mémoire à ce moment-là, c'est-à-dire
de ne pas enfoncer quelque chose
dans la mémoire qui en retombe
ensuite de soi-même. On ne croit pas
du tout, et qu’on ne sait pas cela,
est encore une conséquence de la
mauvaise psychologie d'aujourd'hui,
combien il est mauvais pour un
humain, quand sa force de mémoire
devient si maltraité pendant cette
période qu'il doit incorporer dans
sa mémoire des choses qui alors en
retombent d'elles-mêmes. C’est
pourquoi on a veiller qu'on agisse
le plus possible, par des
répétitions et similaire - les
répétitions doivent constituer la
base pour le temps entre la septième
et la quatorzième, la quinzième
année - que l'on remette les choses
que l'on a d'abord décrites plus en
détail, si possible dans des phrases
courtes résumées, ainsi préparées
pour la mémoire, que l'on a vraiment
ainsi certaines choses en soi, au
moins jusqu'à un certain degré,
certaines choses de ces années de
vie conservées comme le chrétien/le
Christ son Notre Père – quand aussi
en un degré moindre -, que cela en
remonte de nouveau et de nouveau,
que cela constitue une composante de
la vie intérieure de l'âme. A ce
moment, on n’a justement pas la
permission d’oublier de prendre en
considération principale le
développement/l’évolution des
pouvoirs de l'âme. En cette
relation, beaucoup sera péché. Car
en ce temps, on accorde plus
d'attention aux matières scolaires
qui seront exigées par la vie et
l'État qu'à l’humain grandissant
lui-même. Les choses reposent donc
ça, tout ce qui est ainsi
conventionnel pour la vie comme
lire, écrire, ce n'est pas quelque
chose qui est si basé intérieurement
comme par exemple géométrie ou le
calculer. Que nous avons tout de
suite ce langage, c’est justement
quand-même quelque chose qui est
moins lié/pendant de manière
élémentaire avec le monde extérieur,
aussi avec l’universel/le général du
monde. Que nous ayons ces caractères
d’écriture, est moins pendant des/a
moins à voir avec les conditions
générales du monde que, par exemple,
un triangle ait trois côtés ou que
la somme de ses angles soit de 180
degrés ou quelque chose de
semblable. Tout ce qui est aussi
conventionnel que lire et écriture,
nous pouvons l'utiliser de
préférence pour la formation de
l'intellectualité, cela forme tout
particulièrement la raison
analytique. Cela conduirait trop
loin si je voulais appliquer cette
phrase d'une vraie psychologie de
façon plus large, mais qui regarde
la vie d’après tous les côtés
trouvera cette phrase confirmée.
|
23
|
Tout par contre, qui
est plus lié/pendant aux conditions
générales du monde ou qui fait appel
à la mémoire humaine, comme les
leçons d'histoire ou de géographie,
est à nouveau plus lié/pendant, même
si cela peut paraître paradoxal, aux
forces du sentiment, forme le
sentiment. Et tout ce que nous
amenons au jeune enfant d'artistique
forme la volonté de vie, et nous
devrions en fait organiser les
différentes matières scolaires ainsi
que nous ayons à l'oeil l'être
humain se développant et que nous
sachions toujours : Avec cela nous
formons la pensée, avec cela nous
formons le sentiment, et avec cela
nous formons la volonté. Il s’agit
de l’humains se développant, pas une
certaine somme de savoirs.
|
24
|
Si nous avons ces
principes, alors les enfants
apprennent quelque chose qui est
très peu appris aujourd'hui. Ils
apprennent beaucoup aujourd'hui, la
géographie, l'arithmétique, le
dessin, etc. Je ne veux pas parler
de ça. Ce devrait quand-même être
appris comme je l'ai dit maintenant
; mais apprendre à apprendre sera
peu appris. Mais la vie elle-même
est la grande école de la vie, et
seulement alors on sort correctement
de l'école, si on s’emmène d’elle la
faculté d'apprendre de la vie toute
sa vie. Mais on ne le peut pas si on
est greffé avec des connaissances en
ces années. On peut cela seulement
alors quand l’école est utilisée
pour former ces forces de penser, de
sentir et de vouloir dans l’humain
dans son âme. Alors on apprend
l’apprendre de la vie. Si nous
voulons la démocratie et le
socialisme, alors nous ne devons pas
avoir la fierté de pouvoir décider
partout et de déjà tout savoir. Nous
devons dépasser la mégalomanie, on a
seulement besoin d'être un humain de
raison synthétique, adulte de vingt
et un ans, pour être élue dans tous
les parlements d’État, pour parler
ainsi que parlent ces humains qui
ont de l'expérience dans la vie.
Mais alors on doit être éduquer à la
modestie humaine la plus intime, à
savoir que nous ne sommes pas des
êtres humains absolument achevés
pour un instant, mais plutôt des
êtres humains qui se développent de
la naissance à la mort. Que chaque
jour de la vie a une certaine
valeur, et que nous ne vivons pas
dans la trentaine pour rien après
avoir passé la vingtaine, mais que
chaque nouveau jour et chaque
nouvelle année nous apporte de
nouvelles révélations.
|
25
|
Mais cela doit être
établit à l'école comme une
véritable impulsion de la vie à
travers des choses, telles que je
vous les ai maintenant exprimées. À
l'ère de la science de la nature,
ces choses ne pouvaient pas toujours
venir à leur droit. À l'ère de
science de la nature, par exemple,
un principe s'est glissé dans
l'école, qui, vu d'un côté, est
extrêmement correct, mais qui, vu de
l'autre côté, est extrêmement
inquiétant, c'est la clarté/le
caractère explicite. J'ai toujours
une toute petite horreur quand
j'entre dans une salle de classe et
que j'y vois la machine à calculer,
à laquelle les enfants devraient
apprendre à compter et à additionner
« de manière
parlante/claire ». Avec le
calculé, ça va encore. Mais quand on
déploie radicalement le principe de
l’explicite, ainsi doit être dit
contre cela que le principe de
l’explicite en pédagogie a seulement
une justification quand tout dans le
monde est vraiment explicite. Mais
croyez-vous que tout dans le monde
est vraiment explicite ? Il y a
justement beaucoup de choses dans le
monde qui ne peut être explicite,
notamment toutes les valeurs de
sentiment et de volonté, de
sympathie, d'antipathie, et ainsi de
suite. Ils ne peuvent pas du tout
être rendus à l’explicite ; ils
doivent tout de suite passer du
maître à l'élève précisément par des
fluides indéfinis, si je puis me
servir de cette expression,
précisément selon le principe de
l'autorité. Cela aune très grande
signification historico-culturelle.
|
26
|
Nous voyons comment
les gens d'aujourd'hui sont
formellement suréduqués
intellectuellement, surtout dans
notre civilisation occidentale, et
comment ils rapportent toujours aux
principes de la raison analytique
tout ce qu'ils exigent d'eux-mêmes
comme exigences de la vie. Ce qui
est maintenant le plus
analytiquement rationnel, ce qui est
seulement entièrement la raison
analytique, c'est le programme
marxiste. C'est tout de suite la
caractéristique fondamentale du
programme marxiste, qu'il a reçu sa
structure seulement de la raison
analytique. On comprend en fait ce
qui repose dans le programme
marxiste, en premier correctement
quand on sait que tout là-dedans est
seulement dicté par la raison
analytique, par une raison
analytique très pointue, par une
raison analytique trop pointue, par
une raison analytique géniale
souvent - mais seulement de raison
analytique. Dans la nature humaine,
dans l'âme humaine, les forces
individuelles de l'âme sont en
interdépendances les unes des
autres. Quand une force est
développée trop fortement, les
autres restent en arrière, certaines
forces se développent plus, d'autres
restent en arrière. Si les forces de
la raison analytique sont trop
fortement formées, les émotions
restent derrière à un niveau
inférieur. Elles deviennent certes
fortes mais deviennent élémentaires,
elles deviennent grossières. Et
ainsi nous voyons qu'à notre époque
de l'intelligence, les émotions les
plus désolées/grossières, les
instincts les plus terribles
remontent comme des « exigences
historiques ». Car c'est ce qui
vient de l'Est de l'Europe, ce qui
commence à inonder l'Europe centrale
: les exigences instinctives
élémentaires qui sont l'antithèse/le
pôle opposé de l'intellectualité. On
aimerait qu’en cette relation les
humains commencent une fois à
réfléchir sur les liens/pendants
réels.
|
27
|
Là par exemple, il y
a deux philosophes bourgeois
vraiment braves. L'un est plus
chercheur de la nature dans le monde
du XIXe siècle, c’est Avenarius,
l'autre est Mach. L'un est à Zurich,
où il a aussi enseigné, l'autre est
à Vienne. Ces deux humains,
Avenarius et Mach, avaient formé la
mentalité de science de la nature
jusqu’à la plus haute puissance. Ils
avaient fait cette
attitude/mentalité une construction
d'enseignement philosophique.
Pourquoi ? Parce que le principe
d’amener si possible seulement à
validité l’explicite de la science
de la nature pour la science
humaine, leur était tout.
|
28
|
Ces humains étaient
vraiment très braves, de bons
citoyens/bourgeois, tout au plus de
braves humains, je peux vous
l'assurer. Et maintenant la
philosophie d'Avenarius et la
philosophie de Mach sont devenue la
philosophie d'État des bolcheviques
en Russie ! Ce lien/pendant pourrait
sembler inexplicable.
Extérieurement, on pourrait
peut-être vouloir le justifier par
le fait que de nombreux bolcheviques
ont étudié à Zurich. Mais cela ne le
fait pas, car il ne vous plait aucun
philosophe avec lequel on n'est pas
apparenté intérieurement. Mais le
lien/pendant intérieur est qu’en
fait ce qui est venu à l’expression
dans une telle pensée de science de
la nature purement explicite, est si
unilatéral que, de l'autre côté, par
le plein de mystère de la nature de
l’humain, appelle à l’éveil/la
veille ces émotions, ces instincts
élémentaires, qui sont se vivent
alors dans le bolchevisme. Ce n'est
aucun hasard, il y a une légité
intérieure là-derrière. Et personne
n'a plus à penser sur de telles
choses que le corps enseignant, car
ces choses appartiennent le plus
intensément à la culture de
pédagogie.
|
29
|
Nous devons
simplement nous demander, comment
devons-nous éduquer l'enfant ? Nous
n’avons la permission de nous
appuyer purement sur une
méthodologie, une pédagogie et une
didactique formalistes à notre
époque, où tout est retourné, nous
devons tirer à nous l'histoire de la
culture pour construire une
pédagogie saine. C'est pourquoi nous
devons à nouveau opposer au principe
de l’explicite quelque chose qui est
formateur de volonté. Nous avons
essayé dans notre cercle - on peut
avoir maintes choses contre cela,
mais cela repose dans la direction
que j'ai maintenant indiqué - nous
avons essayé de remplacer la pure
gymnastique physiologique, où seuls
des mouvements des membres viennt
réellement en considération en
rapport à la physiologie, de placer
l'eurythmie, qui est en fait l'art
doté d’âme du mouvement de l'humain,
et dont il deviendra déjà clair
qu'elle est une gymnastique
animée/doté d’âme, tout comme elle
est un art, et qu'elle peut fournir
quelque chose d'important pour
l'éducation à la volonté. Et ainsi
on doit beaucoup transformer à ce en
quoi nous croyons maintenant
fermement si nous voulons vraiment
compter sur une éducation de l'être
humain qui lui permette de grandir
dans la démocratie et le socialisme
de la bonne manière. Sinon, la
démocratie et le socialisme
deviendront le fléau le plus
terrible pour l'humanité civilisée
de l'avenir.
|
30
|
Ce qui justement
devra être le plus souvent pris en
compte, c'est qu'à une époque où les
gens veulent participer premièrement
à la vie de l'État, deuxièmement à
la vie de l’économie par le biais de
toutes sortes de
« conseils », où même ce
qui a été apporté/effectuer par le
capital devrait être remplacé par la
raison synthétique des différents
conseils d'entreprise, des conseils
de circulation, des conseils
économiques -, que dans ce
temps/époque les humains doivent
traverser tout de suite en rapport à
leur éducation, ce qui les rend
capables d'exercer ce que la
démocratie et le socialisme
réclament. Car la démocratie et le
socialisme ne devraient être aucune
simple exigence/revendication
humaine, ils devraient aussi
représenter un système de devoirs et
d'obligations humaines.
|
31
|
C'est le sérieux avec
lequel nous devons déjà prendre les
choses aujourd'hui, et on doit en
particulier intégrer/amener dans la
pédagogie et l'éducation ce qui
repose dans les exigences de
l'époque de la démocratie et du
socialisme. Et quand l'humain veut
développer une véritable vue dans
les besoins et les facultés des
autres humains, quand donc devrait
être socialisé, alors l'humain doit
avoir éduqué en lui-même/soi-même,
par le principe de l'imitation, par
le principe de l'autorité, cette
faculté d'amour qui le conduira à la
véritable fraternité dans la vie.
Car le socialisme sans des humains
enclins à la fraternité est un fer
de bois ! C’est pourquoi on a déjà
la permission de dire : Ce
serait grave si on ne voulait pas
demander aux enseignants avant toute
chose, quand il s'agit de travailler
à la nouvelle formation de notre
avenir de société, car seul à partir
de ce coin peut souffler ce vent qui
est vraiment guérissant en rapport
aux exigences des temps
caractérisées.
|
32
|
Je peux facilement
croire qu'aujourd'hui, et aussi pour
la période de transition, c'est tout
de suite le corps enseignant qui
pourrait bien avoir de très grands
doute contre ce qui devrait se
passer pour rendre possible une
telle école et une telle éducation,
comme elle a été caractérisé ici,
grâce aux efforts de la
« Fédération pour la
tri-articulation de l'organisme
social ». Cette Fédération pour
la tri-articulation de l'organisme
social voit dans la dépendance de
l'école vis-à-vis de l'État, dans la
pénétration de l'école avec le
principe de l'État, ce qui rendra
impossible à l'avenir de cultiver
dans l'école ce dont on a parlé ici
aujourd'hui. Les socialistes
pourraient y réfléchir un peu. Ils
veulent tout étatiser ou
sociétariser d'une certaine
façon.03330314316198319061919La
classe d'humains qui vous a précédé
a étatisé l'école. L'école est
entièrement et complètement
étatisée, à elle on peut apprendre
ce qu'est l’étatisation. Et
aujourd'hui, sous l'appel à la
socialisation, qui prend les choses
sérieusement, qui est capable d’
embrasser les choses
historico-culturellement, il doit
dire : la désétatisation de l'école,
c'est cela dont il s'agit. C’est
pourquoi l’« Union pour la
tri-articulation de l'organisme
social » a le principe de placer le
système scolaire entièrement sur
lui-même, de donner
l'auto-administration au système
scolaire, ainsi qu'a l’État ne reste
pas une fois (NDT ou « même pas »)
la surveillance, mais ce qui œuvre
dans l'école par
l’auto-administration, cela doit
croître purement des besoins de la
vie de l'esprit elle-même. Là
maintes choses en croîtront. Je veux
seulement vous en dire une comme
exemple, parce ce que nous pouvons
peut-être nous comprendre plus
facilement par un exemple sur ce
thème englobant.
|
33
|
Nous différencions
aujourd'hui des écoles primaires
(NDT à l'époque en Allemagne écoles
« nationales » ou littéralement « du
peuple », « Volkschule »), écoles
moyennes et universités. Aux
universités sera aussi apprise la
pédagogie. À cette pédagogie on veut
donc maintenant donner un petit peu
une meilleure position, mais elle
sera en fait toujours enseignée
comme matière secondaire. Jusqu'à
présent c’était ainsi : un quelque
philosophe était appelé pour lire de
la philosophie et alors la pédagogie
lui était aussi remise comme matière
secondaire. Cela lui était le plus
souvent une charge, il ne le faisait
pas du tout volontiers. Alors à
l'avenir tout ce qui est vie de
l'esprit doit être en pendant avec
la vie humaine générale. À l'avenir
sera, quand un tel idéal pourra
vraiment être rempli comme je l'ai
aujourd'hui dépeint devant vous, à
l'avenir l'enseignant sera
absolument psychologue. Il aura à
éduquer l'humain grandissant à
partir de sa connaissance
approfondie de l'humain, alors il
saura le mieux ce qu'est la réalité
pédagogique. Alors l'enseignant qui
sinon enseigne les enfants, sera
appelé à l'université pour enseigner
la pédagogie. Et quand il aura fait
cela pendant un temps, il ira de
nouveau à l'école, enseignera de
nouveau à des enfants,
collectionnera de nouvelles
expériences et enseignera de nouveau
plus tard la pédagogie. Cela
deviendra une véritable « république
des érudits », comme Klopstock l'a
déjà rêvée. Nous n'arriverons pas du
tout en avant autrement que si nous
prenons les choses si
fondamentalement et profondément. Le
temps présent est déterminé à
annoncer ces choses à la vie
extérieure.
|
34
|
Mais pour mettre tout
cela à exécution, tout ce qui est du
domaine de l’esprit doit être un
empire pour
soi.03330316316198319061919 Mais
pour faire tout cela, tout ce qui
est domaine de l'esprit doit être un
empire pour soi. Cela pourrait au
plus suscité des doutes : quand
non plus l’État par ses règles de
pouvoir dans la bourse des
professeurs promeut ce qui doit
maintenant aussi y être, alors ce
sera donc très grave avec le
statut/l’état de professeur.
Maintenant, le professeur fera
partie d'une corporation de
l’économie comme il y a d'autres
corporations de l’économie. À côté
de ce qu'il est enseignant il se
tiendra vis-à-vis du troisième
membre de l'organisme social
tri-articulé, l'économique, et
recevra son entretien de ce corps
autonome de l’économie. Car
l'organisme social tri-articulé aura
son corps économique autonome comme
il a un corps d’État autonome, où
est à soigner le droit sur base
démocratique, et comme il aura une
libre vie de l'esprit propre. Et ce
qui aujourd'hui vient indirectement
sur le chemin de l'impôt dans la
bourse de l'enseignant, viendra
alors directement de la vie de
l’économie et en dehors de cela, par
la vie de l'esprit placée sur
elle-même sera premièrement
fabriquée/produite l'atmosphère
correcte pour l’école et
l’enseignement.
|
35
|
Il appartient aussi à
un organisme social sain : une
appréciation/notation correcte des
différents biens et prestations de
la vie, provenant de l'ensemble des
humains à part entière. Cette
appréciation/notation des biens et
prestation doit être là. Mais de ce
que l'enseignant fait réellement
pour la génération montante, n’a pas
la permission dans un organisme
social sain, de régner la vue que
cela puisse être « payé ».
C'est un cadeau que, du monde
spirituel, le professeur transmettra
aux humains ! Cette
attitude/mentalité doit saisir
l'organisme social sain, que le
professeur est le moyen/medium par
lequel les facultés de l'humain, les
qualités/particularités
individuelles de l'humain sont
remontés de leurs sombres
soubassements, comme elles sont
prédisposées dans la nature humaine.
Il n'y a purement que la mégalomanie
du philistinisme pour croire que
doit être payer pour ce qui peut
réellement être fourni dans le
domaine de l'école. Ce que le corps
de l’économie d'un organisme social
tri-articulé sain aura à fournir,
c'est qu’il offre à l'enseignant la
possibilité de vivre comme tous les
autres. On devra entièrement séparer
dans la conscience cette offre de la
possibilité de vivre et
l'évaluation/la notation de
l'enseigner, ce sera l'impulsion
saine sans laquelle il ne peut à
nouveau y avoir aucune démocratie.
Car cette démocratie qui nivelle
tout, qui ne peut plus évaluer/noter
les choses, elle détruira seulement
les choses, et ce socialisme qui
croit pouvoir tout payer détruira
aussi la vie. Non que seulement
l'enseignant lui-même doit être ce
facteur qui sera entendu lorsqu’on
pourra suivre l'appel à la
démocratie et à la socialisation,
mais l'évaluation/notation de
l'activité de professeur doit même
jaillir/éclore de nouveau de la
constitution de l'organisme social
sain. L'objectif du Bund für
Dreigliederung des sozialen
Organismus est que chacun des trois
domaines de la vie vienne à son
indépendance. C'est pourquoi il veut
placer ce qui a été jusqu'à présent
mélangé en une unité inorganique et
chaotique - la vie de l’économie, la
vie de l’esprit et la vie de l’État
-, sur ses trois bases saines : une
vie de l’esprit indépendante, une
vie de l’État ou de droit
démocratique indépendante et une vie
de l’économie sociale indépendante.
Et l'humain forme l'unité supérieure
dans les trois. Il prendra part à
tous les trois domaines. On n'a
besoin d’avoir aucune peur que
l'unité aille se perdre. Qui croit
quelque peu que par l'idée de la
tri-articulation qui devrait être
ambitionnée par nous, qu’on
divise/partage le canasson en trois
parties, il a une mauvaise
représentation de ce dont il s'agit.
Nous ne voulons pas diviser le
canasson en trois parties, mais
voulons seulement pas que l’on
prétende que le canasson serait
seulement un vrai canasson quand il
se tient sur une jambe. L'organisme
social sain repose sur ses trois
jambes saines. C’est premièrement
une vie de l’esprit indépendante, à
laquelle appartiennent le système
d'éducation et d’écoles,
deuxièmement une vie de droit
indépendante, à laquelle appartient
l'État démocratique, et
troisièmement une vie de l’économie
indépendante, qui seule peut être
socialisée. Si l'on veut
co-socialiser la vie de droit et
même la vie de l’esprit, alors ne
sort ni un socialisme de la vie de
l’esprit, ni de la vie de droit, ni
de la vie de l’économie, mais rien
d'autre ne sortira que ce qui pousse
contraignant tout dans l'uniformité
de la vie de l’économie pour
habiller et nourrir/affourager
l'humain, et qui assèche/dessèche
progressivement tout ce qui peut
seulement se développer
indépendamment : la vie de l’Etat ou
de droit et la vie de l’esprit.
|
36
|
C'est une question
sérieuse, aussi tout de suite comme
question de pédagogie de peuple, de
pédagogie de culture, qui, dans le
sens le plus englobant, est la
question fondamentale de notre
temps. Pour autant que j'ai essayé
de montrer autant que possible dans
ces réflexions déjà longues, pour
appeler une compréhension pour ce
que veut en vérité l'impulsion de
l'organisme social tri-articulé, et
ce qu'il veut en particulier pour la
libération et la rédemption de la
vie de l’esprit et du système
scolaire et éducatif de maints
attachements dans lesquels ils sont
réduits. Il me serait accordé une
satisfaction toute particulière si
ce qui sera voulu à partir de tels
soubassements trouvait l'intérêt et
la considération tout de suite de
ceux qui enseignent et éduquent.
|
37
|
Mots de conclusion
après la discussion
|
38
|
Dans la discussion
animée qui a suivi, il a été objecté
que les enfants de prolétaires
étaient abimés/mal éduqué par le
mauvais exemple et qu'ils n'étaient
pas aptes à former des
« nouveaux humains ». - Il
serait préférable de remplacer
l'autorité par le
leadership/ ??? et le
suivi/ ???, comme le souhaitent
les communes scolaires. -
L'éducation serait quand-même
déterminée par la personnalité du
professeur, il serait égal dans quel
contexte politique cela se
passerait. - Seule une nouvelle
formation des
enseignants/professeurs devrait
éduquer l'enseignant à
l'indépendance ; aujourd'hui,
l'enseignant aurait besoin de
l'autorité de l'État. - L'État
ayant/aurait procuré à l'enseignant
une autorité et pas dérangé plus
avant ; il ne serait pas
à ????.
|
39
|
DR. STEINER : Tout
d'abord, je vous demande/prie de me
permettre d’aller aux questions
individuelles qui ont été posées.
Tout d'abord, la question du
président concernant les enfants de
prolétaires.
|
40
|
Quand j'ai dit, ou
quand cela a été entendu dans mes
paroles, que j'ai décrit le
prolétaire comme le « type de
l'humain nouveau », ainsi je
vous demande/prie de ne pas saisir
cela comme si l'« humain
nouveau » devait être pensé
comme une sorte d'ange. C'est une
erreur à laquelle on s’adonne bien
souvent, que lorsque nous parlons du
nouveau, surtout dans la poursuite
du développement de l'humanité, on a
l'avis que le nouveau est toujours
aussi le meilleur. C'est l'effet
d'une erreur capitale des parties
qui ont l'habitude d'utiliser des
modèles. Chez eux, le nouveau était
toujours le meilleur. Dans ce sens,
je n'ai pas décrit le prolétaire
comme le « type de l'humain
meilleur », mais seulement
voulu dire qu'il est le type
d'humain qui s'est formé dans les
temps récents, dans les trois ou
quatre derniers siècles, surtout au
XIXe siècle. Quand j'ai dit alors
que l'enfant bourgeois est
gâté/abimé par ses parents, ainsi
j'ai aussi dit que l'enfant
prolétarien est aussi gâté/abimé -
je vous demande/prie de bien vous
rappeler que j'ai ajouté cette
clause subordonnée - mais il n'est
pas gâté/abimé par les parents qui
n'ont pas de temps pour cela. La
chose est ainsi : l'enfant
prolétarien d'aujourd'hui est
généralement un plus grand gredin
que l'enfant bourgeois. On peut tout
à fait être d'accord avec cela. Et
ce que le vénéré président, qui est
professeur d’enfants de prolétaires,
peut vivre là, je me le représente
peut-être tout aussi terrible qu’il
le vit. Je pourrais penser que, donc
déjà parce que le prolétaire est le
type de l'humain nouveau, l'enfant
de prolétaire est le plus grand
coquin. Mais c’est d'une autre
manière. Ce n'est pas parce qu'il
imite les parents, qui sont dans un
certain état social, et donc imite
les caractéristiques de la classe,
mais parce que - c'est une
expression radicale - il est élevé
dans la rue et laissé seul, imitant
tout ce qui est/le possible. Il est
en général moins bien loti. Il a
grandi de l'humanité, dont
aujourd'hui on ne peut justement
imiter rien de particulièrement bon.
Il a plus grandi d'une généralité de
l'humanité, de sorte qu'en cette
relation elle se tient aussi dans la
vie comme le prolétaire se tient
plus tard dans la vie. Il a plus
grandi à la vie. L'enfant bourgeois,
par contre, est plutôt placé dans
une certaine serre de forçage. C'est
la différence. Ce n’est pas une
question que l'enfant de prolétaire
imite toutes sortes de choses et
vient à l'école avec le résultat de
cette imitation, avec des choses qui
sont bien peu souhaitables. Mais il
m’était important de montrer comment
de nouvelles tâches grandissent
vis-à-vis de l'enfant de prolétaire,
premièrement parce que ça ne vient
pas de ses parents avec des
caractéristiques de classe
entièrement éterminées spécifiques
et qu'il ne sera pas libéré ainsi
dans la vie de telle manière que son
père, sa mère, son frère, sa sœur,
son oncle, ses tantes et d’autres
qui le protègent et l'aident, mais
qu'il a besoin de se placer
uniquement sur ce qui a été éduqué
dans son âme, dans l'ensemble de
l'humain. On a souvent répété un mot
après un homme qui ne s'est pas
exactement distingué dans sa
position, le mot « voie libre
aux plus capables ». Mais c'est
justement que les choses sont
maintenant devenues phrase. Car on
peut facilement dire « voie
libre aux plus capables » quand
on pense avec cela seulement le
propre neveu ou l’enfant de frère ou
sœur. Ce sont donc des choses qui on
la permission d’être prises selon la
chose, et non selon les paroles.
Nous vivons justement parce que nous
pouvons prendre les choses si peu de
l’objet, très fortement dans la
phrase. Je vous demande/prie d'en
tenir compte. Donc, cela en rapport
à l'imitation.
|
41
|
Ce qui a à valoir en
rapport à l'autorité, là il est
naturel que les enfants de
prolétaires n'aient pas beaucoup à
apporter, sous conditions, au
sentiment d'autorité. Mais là, doit
avant tout être ambitionné de
développer réellement ce sentiment
d'autorité tout de suite chez les
enfants de prolétaires par la
formation des forces pédagogiques.
|
42
|
Alors a été parlé
qu'il ne s’agit pas si la
personnalité à l'intérieur ou à
l'extérieur de l'État assure/veille
à la formation du penser, du sentir
et du vouloir. Je ne pouvais pas
vraiment comprendre la question,
malgré qu’elle soit survenue deux
fois. Il s’agit qu’à la personnalité
ne soit pas prises les forces par
l’être empêtré dans les
règlements/ordonnances étatiques. On
doit justement seulement considérer
ce que cela signifie quand ne va pas
par la tête ce qui provient de la
personnalité libre du professeur
lui-même, mais à ce qui entre dans
ce qu'il doit enseigner, d’abord par
les règlements/ordonnances, par le
programme d'études/plan
d’enseignement et par les buts
formés par l'État ; quand les
humains ne devraient pas être formés
pour devenir des êtres humains à
part entière, mais des humains qui
alors doivent servir les ordonnances
de cet État de la manière correcte
dans tel ou tel
lieu/fonction/position de l'État.
|
43
|
06330320321198319061919 Alors a été
objecté – cela est donc toujours
demandé, quand est parlé de cette
question – que les intérêts à
formations et besoins de formation
ne seraient pas trop/suffisamment
grands dans les temps actuels, que
la plupart des parents seraient
contents s'ils n'avaient pas besoin
d'envoyer leurs enfants à l'école.
Il a même été dit : aucun humain
n'enverrait plus les enfants à
l'école. - Mais ce que j'ai dit ne
concernait donc pas du tout la
question extérieure de
l’envoyer-à-l'école de l'enfant ou
non. Dans mon livre « Les points
germinatifs de la question sociale »
je parle d'un droit à l'éducation,
que l'enfant a, et pour lequel même
dans le futur système d’État sera à
donner une contribution à
l'éducation correspondante par la
future vie de l’économie. Donc, je
ne parle pas de ce que l' «
obligation scolaire » soit éprouvée
comme désagréable par de tels
parents qui ne veulent pas envoyer
leurs enfants à l'école, mais de
préférence au champ, mais je parle
de ce que l'enfant dans un organisme
social sain a un droit à
l'éducation. Maintenant on pourrait
dire : quand il a ce droit, l’État –
pourquoi aujourd'hui devrait être
fait du battage sur l’État, comme un
orateur disait, cela je ne le sais
pas – sera toujours encore là comme
l'institution de droit -, mais
j'avais aujourd'hui seulement à
parler sur l'institution de
l'esprit. Et là pouvait être objecté
: quand ce droit à l'éducation de
l’enfant sera fait valant, alors les
parents devront envoyer leur enfant
à l'école, alors on peut, ma foi,
aussi laisser l'obligation scolaire.
Mais cela n'a rien à voir avec le
placer-sur-soi-même de la vie de
l'esprit, n'a rien à voir avec ce
qui sera fait dans les écoles, avec
l'administration du système
d’écoles. Récemment, j'ai une fois
répondu à la question dans la mesure
suivante : quand on n’a aucune
obligation/contrainte à l’école,
quand existe le droit à l'éducation,
on peut même menacer, que chez ces
parents qui ne veulent pas envoyer
leurs enfants à l'école, un tuteur
pour l'enfant intervienne, qui
représente le droit de l'enfant à
l'éducation auprès des parents ;
alors ils enverront joliment les
enfants à l'école. Ces questions
annexes se laissent en effet toutes
solutionner quand on a seulement la
bonne volonté de comprendre la
question principale : tout ce qui
dépend de ce que la vie de l'esprit
sera placée sur elle-même de manière
libre.
|
44
|
Alors la dichotomie a
été indiquée, qui existe lorsque
plus tard l'État ou d'une manière ou
d'une autre la vie ne tolérera pas
ce que l'enseignant a implanté dans
les enfants comme autorité. Mais de
la reconnaissance de ce
conflit/cette dichotomie provient
tout de suite l’exigence après la
séparation du système de l’école du
système de l’Etat. Tout de suite
pour l’amener/introduire comme
impossible qu'aucun État ne tolère
plus ce qui a été mis dans l'âme de
l'enfant tout de suite par
l'autorité dans l'école, à cause de
cela le système d'école et éducatif
devraient être placés sur son propre
sol. Alors, lorsque l'État n'est pas
en même temps l'autorité pour le
maître/professeur, l'humain sera
forcé plus tard dans la vie de faire
quelque chose autrement, alors il ne
sera plus nostalgique de son maître
que celui-ci ne vaut plus rien pour
lui, quand l'État dit autre chose,
mais il pensera à lui de telle
manière qu'il éprouvera comme un
lourd destin qu'il ne peut pas
réaliser ce que, comme autorité, le
maître a été planté dans son âme.
Quand vous y réfléchissez en détail,
vous verrez que la solution de ce
conflit/cette dichotomie est déjà
été très réussie. Mais tout de suite
parce que ce conflit/cette
dichotomie a longtemps reposée sur
l'âme, à cause de cela une
observation de la vie a conduit à la
demande après l'indépendance de la
vie de l’esprit et particulièrement
du système de l'école et de
l’éducation. Toutes les choses
semblables - et il y a beaucoup de
choses semblables comme ici le
conflit/la dichotomie, qui a été
mentionnée ici de manière très
heureuse - sont tout de suite
seulement possibles quand le système
d’écoles est placé dans ce qui
repose sur base démocratie, est
placé dans la vie de droit de
l'État.
|
45
|
Ce que Mme B. a dit
au sujet de l'autorité résonna si
abstrait et théorisant pour mon
sentiment, que je ne crois pas que
de telles choses puissent avoir une
signification réelle pour la vie,
pour la vie pratique. Personne ne
pouvait entendre de ce que je
disais, que je supposais que
l'enfant pouvait former un
« jugement » que
l'enseignant est l'autorité. Ce sont
des choses qui viennent entièrement
d’elles-mêmes dans l'atmosphère de
la vie.
|
46
|
111330322323198319061919Concernant
la question des professeurs se
présentera de toutes sortes de
conditions préalables qu’il s’agira
à l’avenir qu’une sélection, qu’un
choix ait lieu pour l’état de
professeur et qu’on ne soit pas
admis à l’état/au statut de
professeur purement par examen, par
une certaine somme de savoir. Le
savoir, on peut se l’approprier plus
tard sous conditions, en peu
d’heures, on peut rechercher cela
des différents manuels. Il s’agit de
toute la personnalité, du plus
intérieur talent du professeur. Je
ne pense naturellement pas que,
quand auparavant on ne s’est pas
tenu dans ce savoir, il peut plus
tard s’approprier facilement en une
paire d’heures. Mais quand tout de
suite on en a besoin – on doit
naturellement s’être tenu dedans
plus tôt -, alors on peut plus tard,
où c’est nécessaire, se l’approprier
facilement de nouveau. Il s’agit de
ce qu’une certaine garantie soit
créée pour ce qui devrait déterminer
le professeur comme professeur, une
garantie pour ce que par sa
personnalité entière, il se tient
ainsi dans la culture de l’humanité,
que de lui quelque chose peut passer
sur l’écolier qui peut alors œuvrer
de manière autoritaire. - Ce sont
des choses qui devront être regardée
beaucoup plus profondément et
fondamentalement, que cela sera
souvent tenté aujourd’hui, plutôt
qu’on présente de telles choses
abstraites comme
« guidance » et
« suivance » ou comme
« communauté d’école ».
Je prie/demande encore de considérer
que j’ai parlé de « communes
d’école ». – Il s’agit de ce
qu’on prenne les choses ainsi
qu’elles sont dites, et pas, qu’on
les traduise en premier dans un
programme abstrait, qu’on s’est fait
tout d'abord soi-même.
|
47
|
Alors, il y aurait
beaucoup à dire sur la question de
la séparation de l'Église et de
l'État. Historiquement, c'est donc
ainsi que pendant longue périodes,
il ne pouvait être autrement que de
l'école soit en quelque sorte un
appendice de l'Eglise. L'État a eu
la bonne tâche, dans les temps plus
récent, de séparer/détacher le
système de l'éducation de l'Église
et de le mettre sur son propre sol.
Mais maintenant, nous sommes à
nouveau confrontés à la nécessité
d'améliorer ce à quoi l'école est
pendante, en ce qu'elle est devenue
dépendante de l'État, en plaçant
l'école sur son propre sol. Que ces
choses puissent être très facilement
considérées unilatéralement comme
une agitation, on ne devrait en fait
pas méconnaitre aujourd'hui.
J'entends quand-même dans beaucoup
de ce qui se dit sur ces choses
aujourd'hui, quelque chose qui n'est
pas tout à fait objectif.
111330323325198319061919 On doit
quand même être clair
là-dessus : nous n’avons pas la
permission d’arriver de quelque
façon que ce soit à une
uniformisation de la vie de l’âme
humaine par une pédagogie d’avenir
ou une constitution d’école de
l’avenir. Nous n’avons pas la
permission de considérer et exiger
quelque chose comme une façon de
voir seule valable en rapport au
psychique-spirituel, qui devrait
être apporté aux enfants. Nous
devons aussi pouvoir nous transposer
dans l’âme d’autres êtres humains
pensant et sentant. Là il s’agit
absolument de ce qu’on ne s’effraye
pas devant ce que, par exemple, des
parents catholiques, exigent que
leurs enfants reçoivent aussi un
cours de religion catholique. On n’a
pas besoin de s’effrayer devant
cela, quand on se tient soi-même
fortement sur son propre sol. Tout
de suite ainsi qu’on n’a pas besoin
de s’effrayer devant une quelque
autre conception du monde quand on a
son propre enthousiasme et la force
pour une conception du monde propre.
Ces choses devraient pouvoir se
former dans la libre
compétition/dispute de l’esprit,
mais en tout cas pas par légalité
étatique. C’est si dommageable,
quand par une légalité étatique, une
église sera faite église d’État et
lui sera avec cela fait l’avantage
de l’État, tout autant c’est aussi
dommageable, quand une église sera
persécutée. Aucune sorte de
constitution d’âme devrait être
persécutée ou protégée de quelque
façon. Et qui commence avec cette
pensée et qui la pense suffisamment
dans ses conséquences, il trouvera
déjà que c’est nécessaire, dans le
fait, de placer la vie de l’esprit
et en particulier le système d’école
et d’enseignement sur son propre
sol.
|
48
|
Ce qui a été dit
là-dessus, que l’autorité, que le
professeur exerce, ne devrait pas
être maintenue pour toute la vie,
mais que le jeune être humain
devrait en devenir libre, c’est soit
une évidence ou bien quelque chose
de mal compris. Car c’est
naturellement entièrement évident
qu’on ne peut être placé tout sa vie
sous l’autorité d’un professeur.
Elle a à travailler vers ce qu’on
puisse se dire : comment
serait-ce si on devenait
professeur ? Alors on pourrait,
par ce que l’autorité du professeur
vous a déposé dans l’âme, devenir
soit même autorité. Mais on doit
saisir les choses beaucoup plus
fondamentalement et profondément,
car l'autorité d’un professeur peut,
dans le fait, rester
conservée/maintenue de par la vie
toute entière. J’ai déjà dit, ce que
le professeur donne dans
l’éducation, cela ne peut en réalité
pas être « payé ». Le
paiement signifie en cela quelque
chose de tout autre. Mais ce qui
pourra être fait par l’éducation,
c’est que le rapport entre
professeur et écolier se forme ainsi
que le professeur peut rester
autorité de par la vie durant pour
un être humain. Et j’aimerais une
fois demander ce qu’il pourrait y
avoir de plus beau quand on a
atteint plus tard soixante ans et
qu’on peut regarder en arrière dans
sa jeunesse, se rappeler d’un
professeur et se dire alors :
ce professeur fut pour moi une
autorité, je me tiens encore
aujourd’hui face à lui avec la plus
pleine reconnaissance, je suis
devenu ce que je suis par lui !
Cette autorité peut déjà être
conservée et peut se survivre
vis-à-vis du professeur la vie
durant par la gratitude. Ce sont les
choses avec lesquelles doit compter
une psychologie qui a grandie aux
tâches d’aujourd’hui.
|
49
|
Quand alors aura été
dit que l’État est quand même
nécessaire, ou qu’il peut être
remplacé par un Sénat de l’esprit ou
semblable, ainsi a déjà été dit
là-dessus : qui n’a pas senti
la contrainte étatique, celui-là ne
l’a justement pas vu. Et voyez-vous,
la chose est donc ainsi, c’est
vraiment devenu diversement une
seconde nature de l’être humain que
d’être professeur d’État. Et quand
cela vous est devenu seconde nature,
alors vous ne savez plus du tout
qu’en fait votre libre personnalité
n’enseigne pas à partir des sources
de la libre vie de l’esprit, mais
que vous vous êtes donc habitués à
l’État, vous êtes habitués à
continuer dans le cours ce que
l’État vous offre. Vous vous sentez
« libre ». Mais le
se-sentir-libre n’est, en
particulier dans la constitution
d’esprit de l'humanité présente, pas
une preuve qu’on est aussi vraiment
libre.
|
50
|
J'aimerais attirer
votre attention sur le fait qu'un
humain qui est le « grand
maître/professeur du monde »
pour un grand nombre d’humains,
Woodrow Wilson, dans son écriture "
On Freedom " (Sur la liberté), donne
une définition si étrange de ce
qu'il entend par liberté qu'on
pourrait grimper aux murs. Il dit à
peu prêt : On peut appeler libre un
mécanisme qui n'a pas d'inhibition
et qui fonctionne au fur et à mesure
que les divers événements le font
fonctionner ; ou libre un navire qui
se déplace sur le même principe, de
la même façon, d'une certaine
manière. - Mais cette liberté
mécanique n'est pas la véritable
liberté que nous pensons : Celle-là
on doit la sentir.
|
51
|
Alors, a donc aussi
été parlé sur maintes choses que je
n'ai maintenant pas du tout dites.
En particulier, par le monsieur qui
a défendu l'État, a été parlé de
toutes sortes de choses de ce genre.
Il n'a pas du tout été tapé par moi
sur l'État actuel, mais qui m'a
compris correctement, il saura que
j'ai dit : De ce à quoi aspirent les
socialistes actuels, ceci ou cela
risque/menace de devenir, avec cela
viendrait ce qui n’a justement pas
la permission de venir, c’est
pourquoi les choses doivent être
arrangées d'une manière ou d'une
autre. — 01330326327198319061919
Maintenant, mes très chers présents,
je ne peux alors vraiment pas
aborder des choses, qui seront
d'abord construites à partir de mes
paroles et contre lesquelles sera
alors polémiqué. Mais j'aimerais
quand même en aborder une : une
autorité serait de nouveau
nécessaire pour le professeur aussi.
Je n'ai donc rien dit sur
l'autorité, qui sera nécessaire au
professeur, mais j'ai parlé de ce
que le professeur devrait être une
autorité pour l'enfant ! Si une
autorité serait nécessaire pour le
professeur est de loin une autre
question qui se résout en ce que
finalement la vie veillera elle-même
pour cela. Faites seulement
attention à la vie, comme elle est,
on ne fait que trop peu attention à
cela aujourd'hui. Faites-y seulement
attention conformément à la vie et
conformément à la réalité, ainsi
vous vous direz : oui, les humains
sont si différents les uns des
autres, que finalement quelqu'un,
qui peut être une autorité de façon
toute diversifiée, trouvera quand
même encore toujours une autorité
au-dessus de lui. À cela sera déjà
veillé que toujours l'un puisse
trouver encore une autorité pour
soi. Maintenant, n'est-ce pas, cela
n'a pas besoin de conduire jusqu'à
un des plus hauts sommets. L'un peut
simplement être une autorité en ce
qu'il vous est supérieur en d'autres
choses.
|
52
|
Lorsque j'ai parlé de
la « république des érudits » de
Klopstock, ainsi cela ne signifie
pas, que chacun fait maintenant ce
qu'il veut : il fera beaucoup plus
tout de suite pas simplement, ce
qu'il veut, mais à partir des
besoins de la vie de l'esprit pour
façonner celle-ci autant que
possible fructueusement,
l'inclination en sera de nouveau une
de plein gré, vers ceux-là qui
devraient être une fois une
autorité. Une « constitution », mais
qui ne repose pas sur des lois
figées, sur des prescription
étatiques osseuses, une constitution
peut déjà être pensée dans la vie
libre de l'esprit ; seulement elle
se référera aux rapports réels,
vivants des humains qui prennent
part à cette vie de l'esprit. La «
loi » devra toutefois être d’abord
remplacée sur ce sol par les
rapports humains libres, qui sont
donc individuels et peuvent toujours
se modifier de semaine en semaine,
et qui ne peuvent absolument pas
être liés à des lois figées et être
éternisés par une forme figée
quelconque. Ce dont il s'agit, c'est
que soit donner à la vie de l'esprit
de vivre dans cette forme qui lui
est possibles à partir de ses
forces, de manière à ce que le
professeur de l'école ne soit pas
dépendant d'un quelconque
fonctionnaire de l'Etat, mais qu'il
soit dépendant de manière humaine,
de manière factuelle, conforme à la
chose - comme cela s’ensuit de la
vie de l'esprit - d'un autre, qui
maintenant aussi se tient
immédiatement dans la vie de
l'esprit, et qui œuvre avec lui dans
la même vie de l'esprit. C'est de
cela qu'il s'agit. On le remarque
donc, comment existe encore
aujourd'hui une certaine
crainte/peur de l'autonomie de la
vie de l'esprit, combien beaucoup se
sentent à l'aise/bien dans cette
protection étatique. >>>
|
53
|
05330327328198319061919 On le
remarque donc, comment aujourd’hui
une certaine peur est présente
devant l’autonomie de la vie de
l’esprit, comment beaucoup se
sentent à l’aise dans cette
protection de l’État. Mais c’est
justement cela que tant se sentent à
l’aise dans cette protection
étatique. Mais cette protection de
l’État sera encore plus ambitionnée
justement de ce qui veut suivre
maintenant/venir après. Le
développement/l’évolution des
derniers siècles fut donc ainsi que
l’État avait pouvoir à partir des
conditions de conquêtes et
semblables précédentes, et alors les
humains individuels voulaient de
proche en proche aller à ce pouvoir,
pour se laisser protéger par ce
pouvoir. L’Église fut là un temps
durant. Il lui était préférable,
quand pas seule la parole vivante,
qui s’écoulait de l’esprit, agisse
sur les humains et les convaincs,
mais quand la police aide un petit
peu. Alors vinrent d’autres, vint
tout le « système d’écoles ». Il lui
était préférable quand non pas ce
qui provient de l’esprit source de
l’esprit, agi sur l’enfant, mais
quand la contrainte de l’État se
tenait là derrière. Alors vinrent
finalement aussi les différentes
classes économiques et corporations
économiques, jusque finalement nous
ayons reçu cette corporation
économique – en Allemagne les
industriels et les industriels de
l’industrie lourde nous l’on donc
fait le plus souvent – qui voulaient
aussi quelque chose du pouvoir de
l’État. Et alors là derrière se
tinrent encore les
sociaux-démocrates, qui de nouveau
voulaient prendre l’État pour eux.
Ainsi le pouvoir d’État fut-il le
creuset pour tous. Ce que le futur
doit ambitionner est que le pouvoir
d’État ne soit pas le creuset pour
tout ce qui veut ramper par en
dessous ce pouvoir, mais qu’il soit
posé sur un sol démocratique. Mais
il s’agit de ce que sur ce sol de
l’État vienne à la réalisation ce
que l’humain devenu majeur a à
définir avec chaque autre humain
devenu majeur ; ce qui est le pur
État de droit. C’est bizarre, que
l’on ne veuille encore pas
comprendre aujourd’hui ainsi, alors
que ce fut tout près, de comprendre
cet État de droit, comme quelqu’un,
qui fut une fois ministre prussien
de la Culture, vint à saisir
correctement ces conditions de
l’État. Dans l’écrit de Humboldt «
Sur les frontières/les limites de
l’efficacité de l’État » vous
trouvez de belles approches de ce
que devrait en fait être l’État.
Mais s’il doit être « démocratique
», alors n’a le droit de régner que
ce que chaque humain devenu majeur a
à faire avec chaque humain devenu
majeur. Alors, ce qui est à définir
dans la vie de l’esprit doit être
sorti de la véritable vie de l’État,
et alors dans l’État n’a aussi pas
la permission de se tenir la vie
économique, où il s’agit
d’expérience économique, de crédit
que l’on a, et ainsi de suite. Cela
signifie si quelqu’un veut
sérieusement la démocratie, alors il
ne peut vouloir dans l’État
socialisme et vie de l’esprit, mais
il doit se dire : si la démocratie
doit être faite, la seule chose
saine, est que la vie de l’esprit
d’un côté et le cycle de l’économie
de l’autre côté soient placés sur
sol libre. Que l’on ne devine pas
cela – en Russie on ne l’a pas
deviné ! – cela a pour effet, que
sera ambitionné aujourd’hui à partir
de la vie de l’économie quelque
chose d’extrêmement
non-démocratique, oui
anti-démocratique : l’ainsi nommée
dictature du prolétariat. Cela
m’apparut dans la forme la plus
crasse il y a quelques mois à Bâle,
lorsqu’après une conférence
quelqu’un se leva, visiblement un
communiste et dit : quand la
guérison de l’avenir doit se
produire, ainsi Lénine doit devenir
souverain du monde ! - On appelle
après la « socialisation »
chez ces gens, et on ne comprend pas
une fois le tout premier début de la
socialisation, notamment qu'il faut
d'abord socialiser les rapports de
domination ; que la socialisation ne
consiste pas à monarchiser le
rapports de domination et à
impérialiser le socialisme. On pense
vouloir socialiser, mais on ne veut
même pas commencer par la
socialisation des rapports de
domination, mais là on installe un
« pape de l’économie » sur
le monde entier. Ainsi on pense.
|
54
|
Ce sont les
contradictions qui émergent
aujourd'hui. C'est pourquoi on
aimerait déjà qu’un sentiment
apparaitrait de ce que les choses
qui viennent à l’avant plan dans
l'organisme social tri-articulé
reposent quand-même sur une base un
peu plus profonde. Nous sommes venu
à l'idée de la tri-articulation
parce que nous pouvions pas dire les
choses à partir de principes et
d'habitudes abstraits et arbitraires
: Je crois ou je ne crois pas à ces
choses. – Certes, ce sont beaucoup
de choses qui sont à placer
sérieusement sur leur sol correct.
Mais l'impulsion pour la
tri-articulation de l'organisme
social part d'une observation
vraiment dure de la vie et d'un
sérieux ressenti vis-à-vis des
grandes tâches de culture du temps
présent. Si l'on veut sincèrement le
socialisme et la démocratie, alors
on n’a pas la permission de
simplement vouloir ce que beaucoup
dient rassemblant avec le mot
« social-démocratie » ;
car avec cela la vie de l’esprit
n’est pas correctement prise en
considération. Mais qui veut
honnêtement la démocratie et
honnêtement le socialisme, il a
alors surtout besoin d'une vie de
l’esprit vraiment libre, qui ne peut
pas être une vie arbitraire de
l’esprit. L'impulsion pour la
tri-articulation est née de la
connaissance de la réalité et de la
gravité ressentie des circonstances
actuelles. En ces jours, nous
devrions, en Europe centrale,
ressentir ici d'une manière
particulière à quel point l'heure
est grave. Nous devrions, en ce
moment où nous devons nous
dire : Il s’agit de la question
d'être ou de ne pas être ! - nous
devrions le sentir que sur maintes
vieilles choses doit être repensé et
réappris, et qu'à l'avenir il ne
peut s'agir de petits changements
dans n’importes lesquelles
institutions, mais d'une véritable
remise en question, d'un nouveau
sentiment et d'un nouvel
apprentissage de l’humain dans son
entier. Ce n'est que par là seul que
nous comprendrons notre temps et par
là seul que nous pourrons vraiment
avancer !
|
|
|
|
|
|