Il est volontiers compréhensible
qu'en ces jours de décisions les plus
difficiles et les plus riches en
conséquence, j’ai volontiers la
permission de le dire, on puisse
prendre la parole seulement avec une
certaine angoisse profonde. Seulement,
en même temps, il monte quand même
dans l'âme humaine, l'idée qu'il doit
être atteint pour l'Europe centrale à
partir de tous autres soubassements ce
qui est déterminé depuis des siècles,
voire des millénaires, pour
l’évolution de cette Europe centrale,
qui repose dans les soubassements et
doit finalement avoir un résultat,
aussi quand avec des moyens matériels
extérieurs aussi pleins de
signification et pesant lourds, cette
Europe centrale devrait être conduite
économiquement à sa fin. C'est à
partir de ces soubassements qu’il a
donc été absolument parlé dans toute
cette série de conférences que j'ai eu
l'honneur de prononcer ici, et
desquels devrait aussi être parlé
aujourd'hui en ces jours pesants. Car
ce n'est qu'à partir de ces
soubassements qu’une lumière peut
briller sur la question qui pèse si
lourdement sur nos cœurs aujourd'hui :
pouvons-nous encore espérer ?
Il y a dans la vie humaine des
événements apparemment petits,
apparemment sans signification, mais
qui s'impriment profondément dans
l'âme de celui qui se sent inséré dans
cette vie avec toutes ses forces
humaines, comme des symptômes
extérieurs pour ce qui se passe au
plus profond de l’évolution de
l'humanité. J'ai eu une telle
expérience il y a quelques mois
lorsque j’ai parlé à Bâle sur le même
objet, que j'ai maintenant eu la
permission de vous présenter à
plusieurs reprises. À l'époque, à
Bâle, à l'invitation du corps étudiant
bâlois, j'ai parlé de ce qui sous-tend
en fait vraiment l'appel à la
socialisation des institutions
d’humanité dans le présent. Et dans la
discussion, il me résonna la parole
étrange qu'il ne pouvait y avoir de
salut en ce qui concerne les fragiles
institutions extérieures, qui
nécessitent une nouvelle construction
avant que Lénine puisse être le
dirigeant/le dominant du monde !
Eh bien, à partir de ces mots, on
pouvait toutefois entendre comment,
d'une part, l'appel à la socialisation
passe par l'humanité, et comment,
d'autre part, les façons de voir les
plus antisociales de cette
socialisation prévalent dans de larges
cercles. La personne qui avait fait
cette déclaration était évidemment un
partisan des dogmes du communisme
actuel, et je ne pouvais que répondre
qu'il était très significatif pour
notre époque actuelle que la
socialisation de l'humanité puisse
être discutée d'une manière aussi peu
sociale. Car si nous parlons dans
l'esprit de ce qui est nécessaire pour
l'humanité aujourd'hui, nous devons au
moins reconnaître que la première
chose dans la socialisation est la
socialisation des relations de
pouvoir, et que la vraie socialisation
ne peut pas commencer par
l'établissement de la plus ancienne
forme de monarchisme sur le monde
entier sous la forme d'une papauté
économique.
Il y a beaucoup, beaucoup à penser
qu'à notre époque, ce sont souvent
tout de suite ceux qui parlent le plus
incompréhensiblement de ce qui va se
passer, qui croient qu'ils en parlent
le plus en progressiste. Une
affirmation d'une absurdité telle
qu'elle m'a résonné en vis-à-vis à
l'époque n'était pour moi qu'un appel
résonnant vers l’extérieur, j’aimerais
dire, de cercles les plus larges,
exprimée par un individu, à
reconnaître fondamentalement ce qui
doit effectivement venir en vis-à-vis,
de façon synthétiquement raisonnable
et pratique, de ce qui résonne
aujourd'hui à travers le monde comme
un appel à la socialisation. Car ce
qui doit arriver, pour le bien de ceux
qui appellent, doit être fait très
différemment de ce qu'ils se
représentent, ou plutôt, ne se
représentent pas, mais se peignent
extérieurement en phrases sombres à
partir de leurs émotions.
Deux choses, qui là luisent vers en
haut de la récente évolution de
l’humanité, devront être observées
objectivement, quand on veut arriver
absolument sur ce qui aspire à se
réaliser à présent. Des choses les
plus différentes, qui émergent ici où
là de manière compréhensible ou
incompréhensible, résonnent toujours
deux exigences à partir du présent,
qui toutefois souvent, sont justement
exprimées
incompréhensibles/mécompréhensibles,
mais auxquelles on doit venir à leur
vraie forme sur le fond, quand on veut
grandir à ce qui contraint l’humanité
à la réalité par un présent si
lourdement éprouvant. Ces deux devises
des temps récents sont premièrement
Démocratie et deuxièmement Socialisme.
Ceux qui formulent aujourd’hui de plus
en plus l’appel après un réaménagement
à partir de ressentis humains
universels, ils habillent cela de leur
appel dans le mot Démocratie qu’ils
pensent et éprouvent plus de leur
véritable vie et ses besoins,
habillent à nouveau l’appel après un
réaménagement dans le mot Socialisme.
Une chose est en cela jetée
complètement hors de la vie publique
d’une façon tout étrange dans les
temps récents, comme de l’appel de
Herold. Un parti a tiré ensemble les
deux impulsions des temps récents,
Démocratie et Socialisme, dans son
nom, « sociale démocratie », et il a
donc déjà délaissé dans son nom ce
dont j’aimerai témoigner aujourd’hui
qu’avant toute chose une
réorganisation véritable, pensée
sérieusement et pratique de nos
rapports doit reposer à la base.
Est resté non considérée, notamment
par ces deux appels, la particulière
vie de l’esprit, la vie de l’esprit
dans le sens englobant, dans ce sens
où elle ne s’étend pas seulement sur
ce qu’on assimile des concepts et des
représentations les plus hauts sur
toute sorte de questions scientifiques
et de vision du monde, sur toute sorte
d’artistique et de religieux, mais
dans le sens, où elle s’étend aussi
par-dessus les connaissances et prises
de conscience aussi bien en rapport à
la vie de l’économie, comme elle
s’étend non seulement sur les forces
théoriques, mais aussi pratiques de
l’humanité.
On peut dire, l’humanité récente s’est
développée dans les derniers siècles
ainsi qu’elle avait, en rapport avec
la vie publique, une forte confiance
aux institutions qu’elle voulait
façonner toujours plus démocratiques
et démocratiques. Et dans ces efforts,
à partir de l’expérience des
conditions économiques modernes, se
sont alors placées ces exigences qui
vont vers un façonnement social de
cette vie de l’économie. C’est
pourquoi on peut aujourd’hui avoir le
sentiment, quand aussi les conditions
trompeuses et chaotiques du présent
recouvrent maintes choses de ce qui
aspire des soubassements, qu’est quand
même existante l’aspiration après une
socialisation des institutions
humaines maintenue dans le sens
démocratique, après une institution
socialement façonnée de notre vie
publique. Mais étrangement, ce qui
s’est perdu, c’est la confiance dans
les forces de la vie humaine de
l’esprit. On croit que la démocratie
peut aider, on croit plus loin que le
socialisme peut aider, mais on ne
croit pas que dans la vie de l’esprit
elle-même, reposent des forces qui,
peut-être tout de suite si elles
étaient saisies de manière correcte,
pourraient délier de l’être humain ce
qui pour la guérison du présent et du
futur proche doit être délié dans cet
être humain.
Si on se regarde un peu autour dans
les temps actuels où tant pousse au
socialisme, ainsi on fait une étrange
découverte. On aimerait presque dire
que dans la mesure où l’appel à la
socialisation était et sera plus fort
et vigoureux, plus les pulsions
humaines sont antisociales, plus
antisociale deviendra la vie humaine
de l’âme. Et on aimerait même dire
ainsi : l’humain apprend/perçoit à
partir de sa vie de l’âme antisociale
combien peu il était en situation, de
façonner les institutions extérieures
dans le sens social, et parce qu’il
est si antisocial dans l’intériorité,
ainsi il appelle après un façonnement
social des conditions extérieures.
Seul, qui connaît la nature humaine
sait que sans une certaine
transformation de l’intériorité
humaine le façonnement social des
institutions extérieures est une
impossibilité. La grande erreur, de
laquelle l’humanité dans ses esprits
dirigeants est déjà sortie/partie
depuis longtemps, c’est – j’ai aussi
déjà effleuré cela avant-hier -, que
l’humain par nature à n’importe
quelles particularités finies, avec
lesquelles on peut compter
immédiatement dans la société humaine.
Certes on croit toujours au contraire,
mais ce que j’ai justement dit,
l’expérience de la vie humaine le
montre elle-même.
Ce sur quoi au début des années
quatre-vingt-dix du siècle dernier je
cherchais à rendre attentif dans mon
livre « La philosophie de la liberté »
fut que l’humain ne peut venir à sa
pleine existence (NDT : Volldasein),
que quand il développe vraiment cet
être-pleinement-là entre naissance et
mort, quand notamment ce qu’une âme
doit quand même avoir, quand elle
aspire à une existence/un être-là
digne -, quand il délie tout d’abord
la conscience de sa libre nature
humaine par le développement des
forces déposées dans son intériorité.
Libre on peut seulement le devenir et
libres peuvent seulement devenir les
humains quand ils sont éduqués vers/à
la liberté ou s’éduquent eux-mêmes.
Qui considère cela, celui-là regardera
quand même d’une manière plus profonde
ce qui apparaît aujourd’hui comme
appel au socialisme que cela se passe
habituellement. Il demandera, n’est-ce
peut-être pas ainsi que nous ne nous
trouvions pas d’humain à humain
socialement et démocratiquement, parce
que notre vie de l’éducation ne
développe pas ce qui en nous est
prédisposé pour démocratie et
socialisme de manière correcte ? On a
besoin de motivations/de pulsions
intérieures bien déterminées de la
nature humaine, quand on veut
installer une communauté démocratique,
ou quand on veut fonder une communauté
sociale de l’économie.
Et on pourrait presque dire, si on ne
choquait pas avec cela une vérité
malgré tout correcte chez trop
d’humains du présent : ainsi que
l’humain est né – le développement de
l’enfant le montre clairement -, ainsi
il n’a tout d’abord pas la
pulsion/motivation après la démocratie
et aussi pas au socialisme, celles-ci
doivent d’abord être abaissées dans
son âme. Elles reposent prédisposées
en lui, mais elles ne peuvent sortir
d’elles-mêmes. Et avant que notre
système d’éducation ne soit placé sur
une connaissance fondamentale et
conforme à la réalité de la nature
humaine, à fortiori nous ne vivrons
pas que l’humain puisse se placer
lui-même dans une communauté
démocratique ou sociale avec une
mentalité démocratique et sociale. Il
cherchera à faire éclater constamment
démocratie et socialisme, à partir de
forces pulsionnelles/de motivations
inconscientes, s’il n’est aussi pas
conscient de cela. Et si des approches
pour l’éducation dans un sens
démocratique comme aussi un sens
social ne sont pas faites, alors les
humains vivront à nouveau ensemble
ainsi que quelque tyrannie sera du
démocratique, un quelque antisocial
sera du social, comme donc très
certainement du social qu’on recherche
dans l’Est européen, devrait être
l’antisocial dans un temps
relativement court et est justement
déjà là maintenant !
Par là le regard de celui qui le
pense noblement aujourd’hui avec
l’évolution de l’humanité, se dirige
avant toute chose sur la vie de
l’esprit, sur l’éducation. Et la
nécessité s’en présente, de placer la
vie de l’esprit et sa partie
constitutive importante, l’éducation
et l’enseignement sur une véritable
connaissance humaine factuelle avant
toute chose. On tient compte qu’ici
vient d’ailleurs parfois en
considération de l’instinctif, mais
cette considération instinctive ne
suffit pas, on doit transposer ce qui
repose à la base avec un discernement
fondamentalement pédagogique. On tient
beaucoup trop peu compte de ce que
l’humain grandissant montre, en trois
périodes de vie se succédant, trois
contextes de développement tout à fait
différents. La première période de vie
et celle qui se clôt avec le
changement de dents, vers les sept
ans. La deuxième est celle qui s’étend
du changement de dents à la maturité
sexuelle, et la troisième est celle,
qui s’étend de la maturité sexuelle
jusqu’à la fin de la deuxième décennie
de vie humaine. Que ces trois périodes
de vie de l’humain sont tout à fait
différentes les unes des autres
essentiellement, qu’éducation et
enseignement doivent êtres construits
sur ces différences, c’est quelque
chose, qui doit éclairer l’humanité
comme des lois de la nature, si dans
l’humanité devait être éclairé de
pulsions sociales et démocratiques ce
qui est nécessaire à une nouvelle
formation des rapports humains
d’évolution.
Qui a la faculté d’observer l’enfant
intérieurement dans cette importante
époque de vie qui se déroule de la
naissance jusqu’au changement de
dents, celui-là sait que toutes les
activités, toutes les manières d’agir
de l’enfant orientées dans quelque
direction dans ce temps d’enfant
entièrement inconscient, instinctif,
sont dominées par le principe de
l’imitation. L’enfant a, dans cette
période, absolument l’aspiration à
parler, faire des grimaces, bouger les
mains, faire ainsi que fait son
entourage, parle, fait des grimaces,
bouge les mains.
Dans cette aspiration imitative de
l’enfant, à la rencontre de laquelle
il faut venir par une véritable
éducation pratique, réside quelque
chose de hautement significatif pour
la vie humaine. Il y réside que la
nature humaine essaye inconsciemment,
instinctivement ce qu’elle ne pourra
jamais accomplir consciemment : se
trouver ensemble comme humain unique
avec d’autres humains. Dans le faire
et l’aspirer imitatifs devrait se
former un (se ?)-trouver-dedans
(NDT : « ein Hineinfinden ») la
société humaine, devrait se former une
vie commune véritablement humaine de
l’humain par attachement allant
d’humain à humain.
Supposons que l’humanité pourrait se
décider dans le présent, de regarder
de manière radicale ce principe de
l’imitation dans les premières années
d’enfance. Alors pourrait, si
là-dessus était placé de la diligence,
être développé quelque chose pour la
vie ultérieure, qui peut seulement
être développée consciemment,
raisonnablement, quand l’imitation
règne correctement dans l’âge
inconscient de l’enfant. Cette
imitation, on ne la voit pas toujours
dans la forme juste. Là, viennent des
parents chez quelqu’un et disent : mon
enfant, oh, j’ai de gros soucis, mon
enfant à commis un vol, il a pris de
l’argent du tiroir ! On demande : quel
âge à l’enfant ? - Cinq ans – on
doit alors dire : Quand toutes les
conditions d’éducation sont en ordre
sinon, ainsi on n’a pas besoin de se
faire un souci particulier pour cette
chose particulière, car l’enfant est
un imitateur, il fait ce qui sera fait
dans son environnement. Il a vu
comment chaque jour sa mère prend
souvent ainsi et ainsi de l’argent du
tiroir, et fait d’après cela. Dans cet
âge enfantin des paroles qui expriment
des interdits moraux n’ont encore pas
d’influence sur le développement
enfantin, mais seulement ce qu’on fait
dans l’environnement de l’enfant.
Si nous considérons cela, alors nous
posons la base d’une éducation
instituée conséquemment pour ce que,
quand l’humain a été éduqué de manière
correcte avec orientation sur la
dépendance à l’imitation conforme à la
nature, que dans la période de vie
consciente fleurit ce qu’on peut
nommer la véritable attention, la
juste évaluation des autres humains,
l’effort de faire attention ainsi à
l’autre humain, comme il mérite d’être
considéré, simplement parce qu’il
porte visage humain. Et cela est la
première condition pour la véritable
démocratie ! Des démocraties peuvent
apparaître de manière correcte sur le
sol de droit seulement parce que les
humains dans les parlements
démocratiques forment en loi ce qui
comme rapport d’humain à humain vit
comme semblable/égal. Cela se passera,
si ces humains ont en eux de
motivations de vie telles qu’elles
vont d’après la considération humaine
et qui pourront seulement être s’ils
ont été élevés dans leur enfance de
manière correcte conformément au
principe d’imitation.
Et quand nous jetons maintenant
un coup d’œil sur la vie de l'économie
: Le temps récent exige une
transformation de cette vie de
l’économie dans le sens que plus le
profit, que plus l'acquisition de
capital et l’acquisition de salaires
sont ce qui donne l’impulsion, mais la
consommation, la prise en compte des
besoins humains sera établie sur la
base d'associations libres, de
coopératives, de corporations, qui
devront partir des besoins de la vie
humaine de l’économie, des besoins
qui, vivants, sont toujours
disponibles et d’après lesquels devra
d'abord être établie la
circulation/l’échange, la production.
Ce qui aujourd'hui est placé sur
l'offre aveugle et la demande aveugle
du marché, cela devra être basé sur
une vue dans les pendants humains, sur
une vue des besoins humains de la
consommation. L'expérience pratique,
qui doit donc pouvoir aller aux
besoins humains, elle peut seulement
se développer quand les humains ont
été éduqués dans leur enfance
conformément au principe de
l'imitation, quand ils ont appris à
s'adapter aux humains inconsciemment.
Quand ils ont développé pour vie
publique de droit de l'État, le
respect de la vie de l’humain, alors
ils peuvent développer une
compréhension, dans le domaine de la
vie de l’économie, pour les besoins
humains.
Aujourd'hui, doit être exigé que sur
le domaine de la vie de l’économie,
des coalitions, disons par exemple,
des coopératives, soient mises en
place par les conseils d'entreprise.
Ces conseils d'entreprise auront une
position/un état/un statut difficile,
quand à l'avenir, elles auront à
veiller d’après la vue dans la
production et la consommation, à ce
qui est actuellement confié/remis au
hasard de l'offre et de la demande.
Mais aucun conseil d'entreprise, aucun
conseil de quelque sorte que ce soit
sur le domaine de la vie de l’économie
ne sera jamais bénéfique si
l'éducation de l’humain n'est pas
établie ainsi que les talents pour ces
conseils, c'est-à-dire l'adaptation
humaine, car cela s'exprime aussi dans
la compréhension des besoins humains
que le développement/l’évolution de
ces conseils ne soit pas préparé par
une éducation correcte dans la tendre
enfance selon le principe de
l'imitation.
La deuxième période de vie de l’humain
grandissant va du changement de dents,
qui signifie une bien plus grande
intervention dans l’organisme
d’ensemble que l’anthropologie et la
physiologie actuelles le pressentent
encore, parce qu’elles partent des
extériorités, jusqu’à la maturité
sexuelle. C’est l’âge de vie, dans
lequel la nature humaine tend à cette
confiance de l’humain grandissant, à
l’humain grandi qui s’exprime dans le
sentiment d’autorité. Aujourd’hui, où
on veut au fond déployer de manière
abstraite ce qui vaut pour un domaine
de vie sur d’autres domaines de vie,
aujourd’hui on n’aimerait pas parler
d’autorité déjà aussi pour cet âge
d’enfant.
Mais si dans l’éducation on laissait
hors d’attention, dans cette période
de vie, l’ordonnancement de cette
éducation sur une saine sensation
d’autorité, dans lequel se développent
inconsciemment des pulsions
intérieures de l’âme, qui sont
nécessaire pour plus tard, alors autre
chose ne pourrait en sortir dans la
vie consciente et raisonnable, qui
unique et seul peut faire l’humain un
être social comme aussi un être
démocratique. L’humain s’oriente dans
une certaine mesure d’après les autres
humains dans les premières années de
vie par l’imitation. Dans le deuxième
âge de vie, du changement de dents
jusqu’à la maturité sexuelle, il veut
encore plus s’adapter à l’intériorité
de l’autre humain. Là il veut
apprendre à comprendre l’autre humain,
veut apprendre, à croire à ce que
l’autre lui délivre. Là il veut
expérimenter en lui, comme son vécu ce
que l’autre lui exprime comme un vécu,
là il veut regarder vers un humain qui
peut déjà ce qui en lui aspire après
l’être là. Là un humain veut s’adapter
socialement instinctivement à l’autre
humain. L’humain est-il alors devenu
grand, se présente chez lui la pleine
conscience, alors apparaîtra à nouveau
la fleur de ce qui a été vécu comme
autorité dans l’âge d’enfant.
Ainsi on ne peut pas se vivre de
manière sociale correcte dans la
communauté humaine de la démocratie,
quand on n’a pas trouvé d’abord cette
adaptation à l’intériorité humaine,
qui se vit dans la sensation enfantine
d’autorité. Personne ne sera capable
de se tenir aujourd’hui sur le sol de
la démocratie de droit de manière
correcte, qui entre le changement de
dents et la maturité sexuelle n’a pas
appris à regarder vers l’autre humain
qui le devance. Car seulement quand il
a appris cela, lui grandira la vraie,
saine sensation : nous sommes tous
comme humains égaux les uns aux
autres, nous devons, comme humains,
vivre ensemble ainsi que l’égalité
entre les humains devienne
juridiquement une réalité. - Jamais ne
s’établira en dernière fin dans un
parlement de droit, d’État sur le sol
de la démocratie quelque chose de
lois, qui sont démocratiques dans un
sens véritable, cela signifie fixant
ce qui fait de tous les humains des
égaux, quand ces humains qui font de
telles lois n’ont pas rehaussé
puissamment, à partir de leur
intérieur, ce qu’est devenu dans
l’âme, ce qu’ils ont eu dans l’enfance
de sensation si bienfaisante du
regarder vers un autre humain comme
son autorité. On n’apprendra jamais, à
reconnaître l’autre humain comme
vraiment égal dans la future vie
analytiquement raisonnable,
consciente, quand tout d’abord on n’a
pas empli de valeur humaine ce
regarder-vers-le-haut à l’autre
humain. Que l’égalité règne, que la
démocratie devienne possible, cela
dépend de ce que nous apprenons à
éduquer la nature humaine d’après son
essence intérieure. Car seule de la
sensation d’autorité de l’enfant, qui
se vit durant le temps de scolarité
dans les plus différentes formes, peut
fleurir dans la vie plus tardive, le
sentiment correct de droit de
l’égalité humaine.
Quand dans la vie de l’économie, sur
le sol de la vie de l’économie
vraiment, ce qu’indiquait aussi
l’appel après la socialisation, à la
place de cette répartition des biens,
qui sera entièrement dominée dans le
présent par le gain de capital et le
gain de salaire, quand cette
répartition de biens devrait
s’introduire à cette place, qui
synthétiquement raisonnable, sera
guidée, ma foi, par un « système de
conseils », , alors la force, laquelle
créera cette juste répartition des
biens, fleurira – comme la sensation
de l’égalité dans la démocratie – de
cet être-tiré-dedans entre humain et
humain, qui dans l’enfance peut
seulement grandir du sentiment
d’autorité.
(…)> Orientons-nous vers les
conseils d'entreprise, les conseils de
circulation, qui auront à faire avec
cette distribution de biens qui est
aujourd'hui dominée par les besoins de
capital et de salaires, orientons-nous
pour cela vers de tels conseils qui
veulent réaliser la
distribution/répartition des biens de
manière juste, alors ceux qui
effectuent cette distribution des
biens doivent être imprégnés de cette
compréhension de la nature humaine la
plus intime qui ne peut venir que d'un
sain sens de l'autorité pendant le
temps d'école de l'enfant. Jamais plus
n’a le droit à l’avenir d’être oublié
ce qui doit être la base humaine d’âme
pour toute vie démocratique et
sociale.
La troisième période de vie, dans
laquelle la plupart de nos jeunes
humains croient déjà être de pleins
humains – ils écrivent donc déjà même
des feuilletons dans cette période de
vie -, c’est celle de la maturité
sexuelle jusqu’à peu près la fin de la
deuxième décennie de vie, jusque
dedans la vingtaine. Là ne naîtra pas
que l’amour sexuel, là sera aussi
transformé ce qui était là avant comme
sensation d’autorité, dans ce qui
maintenant se confirmant vraiment, est
amour humain universel se ressentant.
Là se dépose dans l’âme humaine par
transformation à partir de
l’adaptation par l’imitation et
adaptation par l’autorité ce qui nous
donne en fait vraiment des
pulsions/motivations sociales, ce qui
nous rend capables, de nous placer
fraternellement, plein d’amour, comme
humain à côté des humains. Le rapport
amoureux sexuel n’est qu’un cas
spécial de cela, qui dans cet âge de
vie apparaît comme amour général des
humains. Par cet âge de la vie doit
aussi être donnée la possibilité à
tous les humains, indifféremment
qu’ils soient travailleurs manuels ou
travailleurs spirituels, à côté de la
formation pour le métier de la vie,
d’intégrer de telles représentations,
de tels concepts sur le monde et la
vie, avec d’autres mots, une vision du
monde telle, des connaissances telles
sur la vie de la nature et de
l’esprit, que de la compréhension
pénètre pour tout ce qui vit, avant
toute chose de l’amour, de la
fraternité pour d’autres humains. Que
nous ne l’ayons aujourd’hui toujours
pas amené là, de donner à un apprenti
qui devrait accourir vers une vie
pratique, d’obtenir une vision du
monde universelle, qui ne l’enferme
pas dans une classe vis-à-vis des
classes privilégiées, mais qui le
place comme humain égal vis-à-vis des
humains, c’est cela qui dans notre
temps produit encore les pulsions
antisociales.
Et ce qui fleurit dans ce temps en un
correct éduquer à l’amour humain
universel et un exercer à la
fraternité pour le sol du droit, pour
le sol de la démocratie, c’est ce
qu’on peut nommer maintenant vraiment
un actif dévouement au bien humain et
à être un humain. Car la démocratie
pourra seulement se développer par ce
qu’à côté du ressenti pour l’égalité
de tous les humains se développe aussi
ce qu’on peut caractériser de manière
suivante.
On regarde chaque humain comme quelque
chose à quoi on veut se dévouer, qu’on
veut servir. Et sur le sol de la vie
de l’économie, il sera nécessaire que
- je le dis encore une fois - si le
hasard de l'offre et de la demande,
qui repose sur l'acquisition de
capital et de salaire et sur le
marché, devait être remplacé par des
institutions humaines synthétiquement
raisonnables de coopération et de
coalition, alors il sera nécessaire
dans ce domaine de la vie de
l’économie, que le corps des conseils,
appelons-le ainsi, qui apparaîtront
là, regardent si un article est, ici
ou là, trop cher ou trop bon marché
selon les conditions humaines
générales du secteur/de l'espace
économique. Ce corps de conseils devra
alors s'adresser aux humains qui
produisent un article à trop bas
prix/trop peu cher et leur dire par
l'intermédiaire de leur conseil – ce
devraient donc être des conseils, qui
agissent non pas par la tyrannie et la
violence, mais par le conseil - que
cette activité est inutile et doit
donc être arrêtée. Vous devriez vous
tourner vers une autre entreprise,
afin que toujours soit produit dans un
secteur économique fermé de manière à
ce qu'aucun article ne soit trop cher
ou trop bon marché ! Ainsi, les
rapports réciproques corrects de prix
pourront être disponibles.
Cela sera une importante institution
dans la vie de l’économie de l’avenir,
que les humains pourront être abordés
par leur vue et leur compréhension
ainsi que par leurs propres impulsions
intérieures, qu’on peut éveiller, se
détournent du produire placé sur la
pure acquisition et se tournent sur un
produire tel, qu’il sert la
consommation nécessaire, le besoin
nécessaire de la communauté. Mais ce
qui est nécessaire pour cela, pour ici
conseiller de manière correcte, pour
placer les humains de manière
synthétiquement raisonnable dans la
vie de l’économie ainsi que les
rapports de prix réciproques
s’établissent par ce qu’aucun excès de
travail ne soit possible d’un côté et
aucun sous-travail de l’autre côté, ce
qui est nécessaire pour cela, chez
ceux qui devraient conseiller dans la
vie de l’économie, cela peut seulement
bourgeonner par ce que les humains,
dans leur jeunesse, ont attiré à eux
le ressenti pour la fraternité
humaine, pour l’amour humain. Car,
quand non pas sur des institutions
extérieures, qui seraient sans
utilité, mais sur la communauté
intérieure humaine devra être fondée
la réorganisation de notre évolution
humaine, et quand on devra se plier à
ces nouvelles institutions, alors à
l’avenir on devra ressentir de ceux,
qui vous conseillent une chose, qu’ils
la conseillent à partir de l’amitié
démocratique humaine : là est la
fraternité ! Là, la vie sera aménagée
ainsi que non pas l’un gagne seulement
à la mesure du capital ou à la mesure
du salaire, mais que les humains
travaillent, afin que chacun puisse
obtenir la satisfaction appropriée des
besoins pour sa vie et son travail.
Cela montre, j’aimerais dire, comment
ce qui, pris à la base, « est tombé en
travers », en ce qu’on a érigé l’appel
après démocratie et socialisme,
comment la vie de l’esprit tout de
suite doit être saisie dans une mesure
particulière. Seulement par ce que la
jeune Gemüt (NDT coloration
particulière du concept d’âme,
d’intériorité, une âme tranquille)
passe par imitation, autorité et
amour, l’humain sera un plein humain,
ainsi que ce qui siège dans son âme
peut se vivre démocratique et social
dans la société humaine. Mais c’est
seulement par cela que les humains
aboutissent à ce que j’ai nommé
avant-hier la vraie liberté humaine,
qui leur sera tirée à eux
éducativement par le passage par
l’imitation, le sentiment d’autorité
et l’amour. C’est pourquoi on ne peut
pas dire qu’on promeut simplement la
liberté, mais on doit admettre : notre
système d’éducation doit être parcouru
de ces forces qui placent l’humain
comme humain libre dans la démocratie
et dans la vie sociale de l’économie.
(…)> Le fait que nous avons échoué,
au sein de l'humanité culturelle
européenne et son appendice américain,
à appliquer ce principe d'éducation de
l’humain pour qu'il devienne un humain
libre à partir de l’expertise, cela
nous a au fond amené à l’état de
fait/au contexte actuel. L'humain
n'est pas rempli de contenu d'âme, il
regarde seulement sur la réalité
extérieure. Il ne veut pas signifier
purement dans la vie ce qu'il est
devenu par le contenu de son âme, il
veut signifier ce que l'État l'emploie
à faire dans un certain endroit. Il
veut signifier ce qui lui rend
possible de gagner en capital ou en
salaire. Par cela nous avons glissé
dans quelque chose qui est toutefois
trop peu pris en compte, mais qui a
conduit à la pire résistance de notre
culture humaine, qui a tant besoin de
progrès ; nous avons glissé dans une
vie qui a en fait perdu l'idée
vivante, l'impulsion intérieure
vivante des idées, à cause du
développement sans vie de la vie de
l’esprit. Nous nous sommes glissés
dans le monde de la phrase. Notre vie
de l’esprit est devenue puissance de
la phrase, notre vie publique se
développe sous la phrase. Cette
phrase, vide d'idées, nous sépare de
la réalité.
Et nous avons glissé vers d'autres
choses dans le domaine où la
démocratie doit se développer. À la
place que nous nous serions mis,
toujours plus, en mesure – cela ne
doit pas être une critique historique,
mais seulement indiquer des faits -,
d’obtenir pour la démocratie, qui seul
peut conduire à des lois
démocratiques, la prise en compte de
l’humain, foi humaine aux humains
comme égaux et le dévouement aux
humains -, à la place de cela nous
avons développé l’obéissance aux lois
et l’aspiration à nous rendre
appropriés pour une quelconque
position d’État. Plus important dans
l’époque, dans laquelle devrait se
développer l’amour universel humain,
de la maturité sexuelle jusque dans
les années de la vingtaine, plus
important que le développement d’un
fond d’âme, qui là vit entièrement
dans l’atmosphère de l’amour universel
humain, la est devenu ce qu’on peut
nommer le système d’autorisation/de
légitimité. À la place de faire
l’humain plein humain, il devrait
devenir un quelque fonctionnaire dans
quelque État, devrait devenir celui,
qui de manière capitalistique ou
salariale, peut avoir de l’avancement
comme dans une pure coopérative
d’acquisition. Obéissant à la loi et
au classement extérieur – l’humain est
devenu cela parce que la vie de
l’esprit a été aspirée par l’État, que
l’État est devenu le moteur propulsant
de la vie de l’esprit.
Quand on veut saisir intérieurement ce
qui peut conduire à la véritable
égalité démocratique de tous les
humains dans un véritable État de
droit, alors il est nécessaire qu’on
parvienne à la nature et à l'essence
même de l'humain. Ce désir de placer
la vie spirituelle, en particulier le
système d'éducation et de scolarité,
placer à nouveau purement sur
l'humain, et de ne pas le laisser
façonné ainsi que l'État lui donne une
empreinte extérieure/un tampon
extérieur, devrait être le désir des
cercles les plus larges possibles qui
s'intéressent et s'enthousiasment pour
le progrès réel de notre culture.
C'est pourquoi l'« Union pour la
tri-articulation de l'organisme
social » s'est donné pour tâche
de réunir ces humains qui ont un tel
intérêt à réunir un Conseil culturel,
ou comme on voudra le nommer, afin que
de celui-ci naisse la libération de
notre vie de l’esprit, en particulier
de notre système éducatif et scolaire,
et que se développent la
désétatisation et la dés-économisation
de l'école et du système éducatif. On
peut donc comprendre que ceux qui,
comme personnalités enseignantes ou
éducatrices, sont impliqués dans cette
vie de l’esprit craignent que l'État
ne leur paye plus leur salaire. Que
devraient-ils faire alors ? Oui, cela
appartient à ces expériences que,
malheureusement, l’on fait si
fréquemment de nos jours, aux
expériences que donc les humains
envisagent de temps en temps qu’il est
nécessaire qu'une réorganisation de
nos conditions sociales intervienne -,
mais qu'ils ne peuvent pas se lancer
pour vouloir vraiment ce qui pourrait
conduire à une telle réorganisation.
Si ces derniers temps, on a
beaucoup parlé avec des humains de la
réorganisation nécessaire, aussi avec
ceux qui sont en général entièrement
convaincus qu'une telle réorganisation
doit venir, alors ils vous demandent :
oui, tu dois quand même dire d'une
certaine manière ce qui arrivera à
l'être humain individuel, ce qui
arrivera à la profession particulière
dans le futur ! - Les postiers vous
demandent, quand vous parlez de
socialisation : comment socialiser le
postier, quelle sera sa situation ? -
Il y a quelque chose de très
particulier dans ces bavardages. Les
humains ne regardent pas la vie
actuelle, ils ont aujourd’hui encore
des illusions sur la durabilité des
conditions actuelles, ils ne veulent
pas se lancer aux représentations
d'une véritable réorganisation, et
puis ils vous demandent : oui, dis-moi
une fois, comment ce à quoi je suis
habitué comme l’ancien sera dans le
nouvel ordre ?
Dans une telle question, il n'y a en
fait rien de moins que la demande :
comment révolutionner le monde pour
que tout reste pareil ? Et si l'on ne
répond pas à la question : comment
sera l'ancien dans le nouvel ordre ?
Alors les gens disent : ce que tu dis
là est complètement incompréhensible
pour moi ! - C'est à peu près ce qui
se passe lorsque ceux qui sont occupés
dans le domaine de l'éducation et de
la formation sont très préoccupés par
comment leur position économique
devrait se façonner. Aussi loin que
ces humains se tiennent dans la vie de
l’esprit comme enseignants ou
éducateurs, la vie de l’esprit devra
être établie par eux, indépendamment
de l'état et de la vie de l’économie,
selon des aspects purement
pédagogiques didactiques et des idées
spirituelles intérieures ; sinon ils
sont, comme ils doivent aussi vivre,
ils sont une coopérative économique
dans l'organisme économique à
l’intérieur de l'organisme social
tri-articulée. Et exactement justement
ainsi qu’une entreprise d’ouvrier
d'usine sait évidemment qu’à partir de
la vie économique devient ce dont il a
besoin pour satisfaire ses besoins,
ainsi le corps des conseils de la vie
de l’économie devra également veiller
à ce qu'il y ait un rapport économique
correct entre le corps économique, qui
est indépendant dans l'organisme
social tri-articulé, et l'autre corps
de l’économie, qui a à pourvoir la vie
spirituelle. Et ce qui reste entre eux
en tant que troisième membre de
l'organisme social, l'État de droit,
devra veiller à ce que ce qui est
conclu dans le contrat économique
libre entre le corps économique et le
corps de l’esprit soit effectivement
réalisé. Celui qui veut vraiment
comprendre intérieurement et qui a le
courage de comprendre que la vie de
l’esprit doit devenir libre, que ce
qui est spirituel en lui doit être
placé sur son propre fondement de
l'esprit pourra aussi s'appeler à
comprendre comment l'aspect économique
de cette partie spirituelle de
l'organisme social tri-articulé se
développera à l'avenir.
On voit donc que la liberté dans la
vie de l’esprit doit nécessairement
prévaloir. Car cette liberté dans la
vie de l’esprit est donc le fondement
de l'égalité dans la vie de droit, et
elle est aussi le fondement pour la
fraternité dans la vie de l’économie.
Ce fondement doit avant toute chose
être pris en compte quand il est parlé
de socialisation. Sinon - oui, sinon
on pourra peut-être viser des
institutions extérieures de toutes
sortes, mais si ces institutions
extérieures partent un peu plus loin,
alors elles arriveront au point où,
par exemple, en Russie sous le
léninisme, tout le monde a des droits
égaux - dans la phrase ! Mais où
aujourd'hui on est déjà si loin qu’un
travailleur est payé six fois plus
qu'un autre, et où certains
travailleurs de l’esprit perçoivent
déjà jusqu'à 200 000 roubles, et
où l’on tend déjà très fort vers le
vieux capitalisme.
Si l'on veut socialiser, on a besoin
de répondre aux conditions de vie
réelles d'un organisme social sain, et
non pas se contenter de crier au monde
des phrases de parti et des dogmes
papaux marxistes comme seule chose
pratique. La fraternité et le vrai
socialisme pourront seulement vivre
si, sur la base d'une véritable
éducation sociale de l'être humain, il
y a des humains tels qu’ils remplacent
les motivations/pulsions antisociales
par des motivations sociales, parce
que les institutions extérieures ne
feront aucun socialisme. Tout de suite
dans le domaine de la vie de
l’économie, il se montrera bientôt que
toutes les institutions extérieures ne
peuvent produire aucun socialisme
quand les humains qui sont à
l'intérieur de cette vie de l’économie
ne comprennent pas à ordonner selon la
raison synthétique et la fraternité ce
qui a été fait jusqu'à présent sur ce
sol selon les principes abstraits du
gain de capital et de salaire, de
l'offre et de la demande. Car, à
partir des idées confuses selon
lesquelles les conditions de
production se développent
d'elles-mêmes de telle manière que les
humains puissent y vivre socialement,
il est déjà assez clair aujourd'hui
que la vie sociale doit être
produite/provoquée par l'humain
lui-même, l'humain social. Ce seront
des corporations d’humains collaborant
socialement qui produiront ce que j'ai
dessiné dans mon livre " Les points
essentiels de la question sociale dans
les nécessités vitales du présent et
de l'avenir " comme remplacement du
capital.
Quand nous voyons comment le capital a
fonctionné, alors il nous faut avant
toute chose être clairs sur ce que ce
capital a détaché l'humain de
l'intérêt factuel réel à la
production. Au lieu de se
consacrer/s’adonner à ce que l'on
produit, on le produit de telle
manière qu'on met avec l'attitude :
ainsi que je te fais, tu sers aux
autres humains, mes semblables, que je
considère fraternellement -, alors, au
lieu d’accompagner ainsi les produits
humains/productions humaines,
aujourd'hui on regarde sur ce qu’on
peut écrire dans le livre principal/le
grand livre comme prix de vente du
produit. C'est dans ce détachement de
l'humain de l'intérêt pour la valeur
humaine/valeur de l’humain que réside
le dommage réel du rapport de capital
et le salaire. C'est par là aussi que
c’est seulement venu que le capital a
été considéré comme quelque chose qui
peut se détacher entièrement de la
collaboration réelle, de l’immédiate
collaboration directement active au
sein de la communauté des humains, des
œuvres des humains, et ce capital est
quelque chose qui se multiplie de
lui-même, qui se multiplie aussi chez
celui qui ne se l'acquière pas par son
propre travail.
On peut exprimer de la façon la plus
simple les dégâts/dommages du système
radical de capital. De manière
correcte chaque capital sera, pris au
fond, amené en l’état parce qu’un
quelque travail intellectuel produit
quelque chose qui sert aux semblables,
comme production de biens. Mais à cet
endroit du pendant des forces
spirituelles de l'humain avec le
capital quelque chose d’autre est
entré, la possession privée
personnelle à fond et sol/au foncier,
la possession privée personnelle aux
moyens de production. Dans un
véritable État de droit, il ne peut
jamais y avoir un droit sur le foncier
en tant que possession privée. La
répartition de fonds et sols/du
foncier doit se faire/survenir dans la
démocratie, et l'exploitation/la mise
en valeur/la valorisation du capital -
comme je l'ai décrit dans mon livre
« Les questions clés de la
question sociale » - peut
seulement se passer dans le sens
correct quand le moyen de production
fini n'est plus vendable, mais est un
bien libre. Alors ce qui est donné au
capital aujourd'hui sera rendu au
travail spirituel.
C'est ce à quoi nous devons aspirer,
mais ce à quoi nous pouvons seulement
aspirer lorsque nous comprendrons
qu'il faut aussi éduquer les humains
de telle sorte qu'ils sachent se
placer eux-mêmes en vis-à-vis de leurs
semblables avec un esprit libre,
qu'ils se placent, à droit égal, ne
réclamant aucun privilège, dans la
communauté des humains, et que pour la
vie de l’économie, qui devrait
s’orienter seulement d’après la
production et la consommation, créent
des organisations, qui s’articulent en
associations, corporations,
coopératives, libres, qui sont
construites sur le principe de la
véritable fraternité avec la
compréhension pour les besoins de la
consommation de l’humain. Qui veut
avoir du capital portant intérêts sans
qu’il soit en relation/pendant avec un
travail spirituel quelconque, celui-là
peut seulement avoir reçu ce capital
porteur d'intérêts par héritage ou
d'une autre manière d'un humain qui a
été par son travail spirituel en
relation avec le capital. Mais le
pendant entre le capital et l'humain
est justifié seulement aussi longtemps
que les facultés, le travail spirituel
de l'humain, justifient le lien avec
les moyens de production, qui sont en
fait le capital. Socialement, la
possession de capital par quelqu'un
qui ne produit pas lui-même est comme
si on voulait se laisser payer pour un
navire qui a coulé dans l'océan. Un
navire qui a coulé dans l'océan ne
peut plus rien apporter aux humains.
C’est parti, et un autre navire doit
prendre sa place. Qui a rapport à du
capital portant intérêt sans qu’il
travaille, est comme s’il voulait être
récompensé pour quelque chose qui
vient d'un navire coulé. Avec le
ne-plus-être-présent des facultés
humaines et avec la mort de l'humain,
le pendant entre lui et les moyens de
production, c'est le capital, doit
pouvoir s’éteindre.
Ce sont des choses qui éclairent
encore si peu les humains aujourd'hui
seulement parce qu'elles sont
contraires aux pratiques et aux
institutions actuelles. Le manque de
compréhension provient uniquement du
fait d’être habitué aux anciennes
conditions, et non du fait que la
chose elle-même ne serait pas
compréhensible.
Maintenant on peut dire : tu prétends
que les choses que tu exprimes
seraient pratiques, tandis qu'elles
sont idéalistes ! Oui, quiconque
n’envisage pas aujourd'hui que
l'idéaliste doit devenir pratique, et
que nous sommes tout de suite arrivés
aux conditions actuelles parce que
nous avons toujours seulement cru que
le pratique consiste en la routine
d'être ensemble avec les institutions
extérieures, qui n’envisage pas que
cette croyance était trompeuse et que
les idées sont aujourd'hui le
pratique, celui-là ne peut pas
vraiment prendre part à ce qui est
nécessaire pour la reconstruction de
notre évolution d’humanité. Nous
vivons à une époque où l'idéalisme -
si on veut appeler cela ainsi, ce qui
est mis en avant ici à partir de la
pratique de la vie - est la chose la
plus pratique.
Avant-hier, j'ai souligné la grande
différence qui existe entre la
constitution humaine de l’âme de
l’Orient et de l’Occident. Nous, ici,
en Europe centrale, nous sommes placés
entre cette constitution d’âme de
l'Orient et celle de l'Occident. Si
nous reconnaissons que nous avons, en
tant que peuple médian, la tâche, à
partir du patrimoine culturel allemand
de peuple (NDT Pour « deutschen
Volkstum ») d'amener une
compensation/égalisation entre
l'Orient et l'Occident par une
formation uniforme, indépendante de la
vie de l’esprit, de droit, d’État ou
politique et la vie de l’économie,
alors nous serons sur le terrain d'où
doit émerger un avenir sûr, même si
les humains de tous bords veulent
retirer le sol de sous nos pieds. Ils
le peuvent jusqu’à un certain degré,
car nous, en tant que peuple d'Europe
centrale, n'avons pas réussi pendant
des décennies à nous tenir sur le
terrain d'où jaillit notre véritable
force en tant que peuple d'Europe
centrale. Mais n’ont pas la permission
d’être oubliés les liens/pendants avec
ces forces de notre peuple (NDT
Volkstum) d'où ont fleuri les grandes
prestations idéalistes et en même
temps d’humanité de Lessing, Herder,
Goethe, Schiller, et ainsi de suite.
N’ont pas la permission d’être
oubliées ces impulsions d'Europe
centrale desquelles, dans une autre
période dure, Johann Gottlieb Fichte a
versé du feu dans le cœur des peuples
centre-européens. Ce qui repose en
fait à la base de ce factum, cela les
autres peuples le pressentent. Mais
nous ne devrions pas purement le
pressentir, nous devrions le
reconnaître. Nous devrions nous dire
que si les autres nous haïssent et que
les autres nous font
concurrence/concourent avec nous et
veulent nous détruire par quelque
chose, ainsi c'est ce que nous avons
formé ces dernières décennies, non pas
comme notre propre être, mais comme ce
qui est trop semblable/égal aux
autres, ce que nous avons copié d'eux
comme industrialisme non allemand. Si
nous reconnaissons alors où se
trouvent les véritables racines de
notre force, alors il y a encore de
l'espoir pour nous ! Nous, Allemands,
ne devons pas nous placer sur le
terrain sur lequel la vie capitaliste
purement extérieure de ces dernières
décennies nous a mis en concurrence
avec les autres. Nous devons nous
tenir sur un terrain/sol spirituel.
Nous devons comprendre que ce
patriotisme qui a consisté à
s'abandonner seulement à l'espoir que
l'Allemagne triomphante apporterait
encore plus de capitaux au monde des
affaires/règne de l’entreprise, que ce
patriotisme qui s'est maintenant
remplacé par l'autre : Allons vers les
autres, soyons patriotes là-bas
maintenant, car le capital peut y
apporter des intérêts - nous devons
comprendre que ce patriotisme n'est
aucun patriotisme allemand !
Nous devons être capables de nous
placer sur ce terrain/sol. Nous devons
pouvoir nous comprendre comme le
peuple qui est placé entre l'Orient et
l'Occident à une nouvelle construction
de la liberté pour l'esprit, de
l'égalité pour le droit, de la
fraternité pour l'économie. Là-bas,
dans l’Est, la lumière de l’esprit la
plus forte s'est levée une première
fois, dans l’Ouest, le carburant pour
cette vie de l’esprit sera produit. La
lumière de l’esprit de l'Est est à
cesser de rougeoyer, est tombée dans
le nirvana. Le carburant de l'Occident
ne pourra pas briller, s'il se place
seulement dans l'obscurité du rapport
de capital et de salaire des humains.
Nous en Europe centrale, nous devons
créer notre espoir uniquement et
seulement du fait que nous éveillerons
au feu le combustible de l'Ouest, qui
peut enflammer l'humanité, par la
lumière de l'Est.
C'est notre tâche idéaliste, mais
hautement pratique. C'est ce à quoi on
aimerait de préférence penser en ces
jours qui oppressent si terriblement
pour les cœurs et les âmes, où le
carburant de l'Ouest veut nous prendre
ce qui nous reste de peu, où nous
devrions être poussés dans le besoin
matériel et la misère matérielle.
Beaucoup ne le comprennent pas encore
aujourd'hui, mais c'est ainsi. Ces
jours-ci, l'annoncent haut et fort :
il s’agit d'être et de ne pas être !
Et la chose qui devrait découler de
cette connaissance qu'il s'agit d'être
et de ne pas être, c'est que nous
sommes appelés à allumer le
combustible de l'Ouest par la lumière
de l'Est. Aujourd'hui nous nous
permettons, abattus/accablés dans le
besoin le plus amer, de nous souvenir
d'un mot de Fichte qui a aussi été
prononcé dans un temps dur, où il,
parlant de chemin de traverse/mauvais
chemin allemand à chemin de
traverse/mauvais chemin allemand, il a
dit : Si vous ne vous reconnaissez pas
vous-même, ne vous trouvez pas en
vous-même, ainsi le monde perd ce
qu'il ne peut avoir qu'à travers vous
! - Malgré toute l'oppression, si nous
avons confiance en l'Esprit, malgré
toutes les difficultés et la misère
qui nous attendent, nous avons encore
la permission de quand même lever la
tête vers ceux qui veulent nous
détruire et leur rétorquer :
détruisez-nous, alors vous détruirez
quelque chose dont vous avez besoin,
quelque chose que vous ne pouvez
obtenir nulle part ailleurs que de
cette Europe centrale, que vous
voudriez maintenant fouler dans la
poussière. Vous avez appris à crier "
Liberté, égalité, fraternité ", mais
nous voulons donner contenu à ce qui
est devenu depuis longtemps phrase de
ces trois mots/paroles, donner
corps/contenu de la tête, en ce que
nous disions complètement, et non à
moitié : liberté pour l'esprit ! Nous
voulons lui donner contenu (du fond)
du cœur, en ce que nous disons
complètement, et non à moitié :
égalité pour le droit ! Et nous
voulons lui donner un contenu de
l’humain entier, plein, comprenant
celui-ci spirituellement et
corporellement, en ce que nous disons
non pas à moitié, mais entièrement :
la fraternité pour l'économie ! La
fraternité pour toute la
coexistence/vie commune humaine !
|
Es ist wohl
begreiflich, daß man in diesen Tagen
der schwersten und folgereichsten
Entscheidungen nur, ich darf wohl
sagen, mit einer gewissen tiefen
Beklemmung das Wort nehmen kann.
Allein, es steigt doch zugleich in
der menschlichen Seele die Idee auf,
daß für Mitteleuropa aus ganz
anderen Untergründen heraus
dasjenige erreicht werden muß, was
seit Jahrhunderten, ja Jahrtausenden
für die Entwickelung dieses
Mitteleuropa vorgezeichnet ist, was
in den Untergründen liegt und
zuletzt einen Erfolg haben muß, auch
wenn mit noch so bedeutungsvollen,
schwerwiegenden äußeren materiellen
Mitteln dieses Mitteleuropa
wirtschaftlich seinem Ende
entgegengeführt werden soll. Aus
diesen Untergründen heraus ist ja
durchaus gesprochen worden in dieser
ganzen Reihe von Vorträgen, die ich
hier zu halten die Ehre hatte, und
von denen aus auch heute in diesen
schweren Tagen gesprochen werden
soll. Denn allein aus diesen
Untergründen heraus kann ein Licht
erglänzen auf die heute so schwer
auf unseren Herzen liegende Frage:
Können wir noch hoffen?
Es gibt scheinbar kleine, scheinbar
bedeutungslose Ereignisse im
menschlichen Leben, die sich aber
demjenigen, der sich in dieses Leben
mit allen seinen menschlichen
Kräften hineingestellt fühlt, gar
tief in die Seele prägen als äußere
Symptome für dasjenige, was tief im
Innern der Menschheitsentwickelung
vorgeht. Ein solches Erlebnis hatte
ich, als ich vor einigen Monaten
über denselben Gegenstand, über den
ich nun wiederholt zu Ihnen sprechen
durfte, auch in Basel sprach.
Damals, in Basel, sprach ich auf
Einladung der Basler Studentenschaft
über das, was eigentlich dem Ruf
nach Sozialisierung der
Menschheitseinrichtungen in der
Gegenwart wirklich zugrunde liegt.
Und in der Diskussion tönte mir das
merkwürdige Wort entgegen, es könne
kein Heil erfolgen mit Bezug auf die
brüchig gewordenen äußeren
Einrichtungen, die einen Neubau
erfordern, ehe Lenin Weltherrscher
sein würde!
Nun, aus diesen Worten konnte einem
allerdings entgegenklingen, wie auf
der einen Seite durch die Menschheit
der Ruf nach Sozialisierung geht,
wie auf der anderen Seite über weite
Kreise hin die aller-unsozialsten
Anschauungen über diese
Sozialisierung herrschen. Der
Betreffende, der diesen Ausspruch
getan hatte, war offenbar ein
Anhänger der Dogmen des heutigen
landläufigen Kommunismus, und ich
konnte ihm nur erwidern, daß es
höchst bezeichnend sei für unsere
Gegenwart, daß in so unsozialer
Weise über die Sozialisierung der
Menschheit gesprochen werden könnte.
Denn man müsse, wenn man aus dem
Geiste dessen, was heute der
Menschheit nottut, heraus spricht,
doch wenigstens erkennen, daß das
erste in der Sozialisierung die
Sozialisierung der
Herrschaftsverhältnisse sei, und daß
eine wahre Sozialisierung doch nicht
damit beginnen könne, daß man
aufrichtet die älteste Form des
Monarchismus über die ganze Erde in
Form eines wirtschaftlichen
Papsttums.
Es gibt viel, viel zu denken, daß in
unserer Zeit gerade diejenigen
oftmals am unverständigsten über das
reden, was geschehen soll, die da
glauben, darüber am
allerfortschrittlichsten zu reden.
Ein solches Unding von einer
Behauptung, wie sie mir damals
entgegentönte, war für mich nur, ich
möchte sagen, ein aus den weitesten
Kreisen herausklingender Ruf, durch
einen einzelnen ausgesprochen,
gründlich zu erkennen, was
eigentlich dem in vernünftiger und
praktischer Weise entgegenkommen
muß, was heute als Ruf nach
Sozialisierung durch die Welt tönt.
Denn was geschehen muß, das muß wohl
zum Heile der Rufenden sehr anders
geschehen, als diese Rufenden sich
vorstellen, oder eigentlich sich
nicht vorstellen, sondern in dunklen
Phrasen aus ihren Emotionen heraus
sich äußerlich vor die Seele malen.
Zwei Dinge, die da aus der neueren
Menschheitsentwickelung
heraufleuchten, werden sachgemäß
beobachtet werden müssen, wenn man
überhaupt darauf kommen will, was
sich gegenwärtig zu verwirklichen
strebt, Aus dem Verschiedensten, was
da oder dort in verständiger oder
mißverständlicher Weise auftaucht,
klingen immer doch zwei Forderungen
der Gegenwart heraus, zwei
Forderungen, die allerdings oftmals
eben mißverständlich ausgesprochen
werden, denen man aber in ihrer
wahren Gestalt auf den Grund kommen
muß, wenn man dem gewachsen sein
will, was in unserer, die Menschheit
so schwer prüfenden Gegenwart nach
Wirklichkeit drängt. Diese zwei
Devisen der neuesten Zeit sind
erstens Demokratie und zweitens
Sozialismus. Diejenigen, welche den
Ruf nach einer Neugestaltung heute
mehr erheben aus allgemein
menschlichen Empfindungen heraus,
sie kleiden diesen ihren Ruf in das
Wort Demokratie, die, welche mehr
aus dem wirklichen Leben und seinen
Nöten heraus denken und empfinden,
kleiden wiederum den Ruf nach einer
Neugestaltung in das Wort
Sozialismus.
Eines ist dabei in einer ganz
merkwürdigen Art in der neueren Zeit
vollständig wie aus dem Heroldsruf
des öffentlichen Lebens
herausgeworfen. Eine Partei hat die
beiden Impulse der neueren Zeit,
Demokratie und Sozialismus,
zusammengezogen in ihrem Namen
«Sozialdemokratie», und sie hat
schon in ihrem Namen dasjenige
ausgelassen, wovon ich heute
beweisen möchte, daß es vor allen
Dingen einem wirklichen,
ernstgemeinten und praktischen
Neuaufbau unserer Verhältnisse
zugrunde liegen muß.
Unberücksichtigt geblieben ist
nämlich bei diesen beiden Rufen das
eigentliche Geistesleben, das
Geistesleben im umfassendsten Sinne,
in jenem Sinne, in dem es nicht nur
sich erstreckt über das, was man an
höheren Begriffen und Vorstellungen
über allerlei wissenschaftliche und
Weltanschauungsfragen, über allerlei
Künstlerisches und Religiöses
aufnimmt, sondern in dem Sinne, wie
es sich auch erstreckt über die
Erkenntnisse und Einsichten sowohl
in bezug auf das Staatsleben wie in
bezug auf das Wirtschaftsleben, wie
es sich erstreckt nicht nur über die
theoretischen, sondern auch über die
praktischen Menschheitskräfte.
Man kann sagen, die neuere
Menschheit hat sich in den letzten
Jahrhunderten so entwickelt, daß sie
mit Bezug auf das öffentliche Leben
ein starkes Vertrauen hatte zu
Einrichtungen, die sie immer
demokratischer und demokratischer
gestalten wollte. Und in diese
Bestrebungen haben sich dann aus dem
Erleben der modernen
Wirtschaftsverhältnisse diejenigen
Forderungen hineingestellt, die nach
einer sozialen Gestaltung dieses
Wirtschaftslebens gehen. Daher kann
man heute das Gefühl haben, wenn
auch die verwirrenden und
chaotischen Verhältnisse der
Gegenwart manches, was in den
Untergründen strebt, zudecken, so
ist doch das Bestreben vorhanden
nach einer im demokratischen Sinne
gehaltenen Sozialisierung der
menschlichen Einrichtungen, nach
einer sozial gestalteten
demokratischen Einrichtung unseres
öffentlichen Lebens. Aber
merkwürdig, was verloren gegangen
ist, das ist das Vertrauen zu den
Kräften des menschlichen
Geisteslebens. Man glaubt, daß
Demokratie helfen kann, man glaubt
weiter, daß Sozialismus helfen kann,
aber man glaubt nicht, daß im
Geistesleben selber Kräfte liegen,
die vielleicht gerade, wenn sie in
der rechten Weise erfaßt würden, das
aus dem Menschenwesen entbinden
könnten, was zum Heile der Gegenwart
und der nächsten Zukunft in diesem
Menschenwesen entbunden werden muß.
Sieht man sich in der heutigen Zeit,
wo so viele zum Sozialismus drängen,
ein wenig um, so macht man eine
merkwürdige Entdeckung. Man möchte
fast sagen, der Ruf nach
Sozialisierung wurde und wird in dem
Maße stärker und kräftiger, je
antisozialer die menschlichen Triebe
sind, je antisozialer das
menschliche Seelenleben wird. Und
man möchte sogar so sagen: Der
Mensch vernimmt aus seinem
antisozialen Seelenleben heraus, wie
wenig er in der Lage war, die
äußeren Einrichtungen im sozialen
Sinne zu gestalten, und weil er im
Innern so antisozial ist, so ruft er
nach einer sozialen Gestaltung der
äußeren Verhältnisse. Allein, wer
die Menschennatur kennt, der weiß,
daß ohne eine gewisse Umgestaltung
des menschlichen Innern die soziale
Gestaltung der äußeren Einrichtungen
ein Ding der Unmöglichkeit ist. Der
große Irrtum, von dem die Menschheit
in ihren führenden Geistern schon
lange ausgegangen ist, das ist — ich
habe das auch schon vorgestern
berührt —, daß der Mensch von Natur
aus irgendwelche Eigenschaften
fertig hat, mit denen man in der
menschlichen Gesellschaft
unmittelbar rechnen kann. Zwar
glaubt man immer an das Gegenteil,
aber das, was ich eben gesagt habe,
ergibt doch die Erfahrung des
Menschenlebens selbst.
Das, worauf ich im Beginne der
neunziger Jahre des vorigen
Jahrhunderts in meinem Buche «Die
Philosophie der Freiheit» aufmerksam
zu machen versuchte, war, daß der
Mensch zu seinem Volldasein nur
kommen kann, wenn er dieses
Volldasein wirklich in seinem Werden
zwischen Geburt und Tod entwickelt,
wenn er namentlich dasjenige, was
eine Seele doch haben muß, wenn sie
ein menschenwürdiges Dasein anstrebt
—, wenn er das Bewußtsein seiner
freien Menschennatur durch die
Entwickelung der in seinem Innern
angelegten Kräfte erst entbindet.
Frei kann man nur werden und frei
können die Menschen nur werden, wenn
sie zur Freiheit erzogen werden oder
sich selbst erziehen. Wer dies
durchschaut, der wird das, was heute
als Ruf nach Sozialismus auftritt,
doch in einer tieferen Weise
anschauen, als das gewöhnlich
geschieht. Er wird fragen, ist es
nicht vielleicht so, daß wir uns als
Mensch zu Menschen nicht sozial und
demokratisch hinfinden, weil unser
Erziehungsleben dasjenige in uns,
was für Demokratie und Sozialismus
veranlagt ist, nicht in der
richtigen Weise heranentwickelt? Man
braucht ganz bestimmte innere
Antriebe der Menschennatur, wenn man
sich in eine demokratische
Gemeinschaft hineinstellen soll,
oder wenn man eine soziale
Wirtschaftsgemeinschaft begründen
will.
Und man könnte fast sagen, wenn man
damit nicht durch eine allerdings
richtige Wahrheit zu viele Menschen
der Gegenwart schockieren würde: So
wie der Mensch geboren wird — die
Entwickelung des Kindes zeigt es
deutlich —, so hat er zunächst nicht
die Triebe nach Demokratie und auch
nicht die nach Sozialismus, die
müssen erst in seine Seele
hineingesenkt werden. Sie liegen
veranlagt darin, aber sie kommen
nicht von selbst heraus. Und ehe
nicht unser Erziehungssystem auf
eine gründliche und eine
wirklichkeitsgemäße Erkenntnis der
Menschennatur gestellt wird, eher
erleben wir es nicht, daß der Mensch
in eine soziale oder demokratische
Gemeinschaft selber mit
demokratischer und sozialer
Gesinnung sich hineinstellen kann.
Er wird, wenn er sich auch dessen
nicht bewußt ist, aus unterbewußten
Triebkräften heraus stets Demokratie
und Sozialismus zu sprengen
versuchen. Und werden nicht Ansätze
gemacht zur Erziehung in
demokratischem Sinne wie auch in
sozialem Sinne, dann leben die
Menschen des weiteren wiederum so
zusammen, daß aus dem Demokratischen
irgendeine Tyrannis, aus dem
Sozialen irgend etwas Antisoziales
wird, wie ja ganz gewiß aus dem
Sozialen, das man im europäischen
Osten anstrebt, das Antisozialste in
verhältnismäßig kurzer Zeit werden
mußte und eben jetzt schon da ist!
Dadurch wird der Blick desjenigen,
der es heute mit der
Menschheitsentwickelung ehrlich
meint, vor allen Dingen auf das
Geistesleben, auf die Erziehung
gelenkt. Und die Notwendigkeit
stellt sich heraus, auf eine
wirkliche sachgemäße
Menschenerkenntnis vor allen Dingen
das Geistesleben und seinen
wichtigsten Bestandteil, die
Erziehung und den Unterricht, zu
stellen. Man beachtet das hier in
Betracht Kommende manchmal zwar
instinktiv, aber dieses instinktive
Beachten genügt nicht, man muß das,
was zugrunde liegt, mit einer
gründlichen pädagogischen Einsicht
durchsetzen. Man beachtet viel zu
wenig, daß der heranwachsende Mensch
in drei aufeinanderfolgenden
Lebensepochen drei ganz verschiedene
Entwickelungszustände zeigt. Die
erste Lebensepoche ist diejenige,
die mit dem Zahnwechsel abschließt,
gegen das siebente Lebensjahr. Die
zweite ist die, welche sich
erstreckt vom Zahnwechsel bis zur
Geschlechtsreife, und die dritte ist
jene, die dann von der
Geschlechtsreife sich erstreckt bis
zum Ende des zweiten menschlichen
Lebensjahrzehntes. Daß diese drei
Lebensepochen des Menschen ganz
wesenhaft voneinander verschieden
sind, daß Erziehung und Unterricht
auf diese Verschiedenheit gebaut
sein müssen, das ist etwas, was der
Menschheit so einleuchten muß wie
die Naturgesetze, wenn in der
Menschheit dasjenige an sozialen und
demokratischen Trieben aufleuchten
soll, was zu einer Neubildung der
menschlichen
Entwickelungsverhältnisse notwendig
ist.
Wer die Fähigkeit hat, innerlich das
Kind in jener wichtigen
Lebensepoche, in der das Leben von
der Geburt bis zum Zahnwechsel
abläuft, zu beobachten, der weiß,
daß alle Tätigkeit, alle irgendwie
gerichtete Handlungsweise des Kindes
in dieser ganz unbewußten,
instinktiven Kinderzeit beherrscht
ist von dem Prinzip der Nachahmung.
Das Kind hat in dieser Zeit durchaus
das Bestreben zu sprechen, Gesichter
zu machen, die Hände zu bewegen, so
zu tun, wie seine Umgebung tut,
spricht, Gesichter macht, die Hände
bewegt. In diesem nachahmenden
Bestreben des Kindes, dem man durch
eine wirklich praktische Erziehung
entgegenkommen muß, liegt etwas für
das menschliche Leben höchst
Bedeutungsvolles. Es liegt darin,
daß die menschliche Natur das, was
sie im späteren Leben bewußt niemals
vollbringen kann, unbewußt,
instinktiv versucht: sich
zusammenzufinden als Einzelmensch
mit anderen Menschen. Im
nachahmenden Tun und Bestreben soll
sich ausgestalten ein Hineinfinden
in die menschliche Sozietät, soll
sich ausgestalten ein wirklich
menschliches, durch Bande von Mensch
zu Mensch gehendes Zusammenleben der
Menschen.
Nehmen wir an, die Menschheit könnte
sich in der Gegenwart entschließen,
in radikaler Weise hinzuschauen auf
dieses Prinzip der Nachahmung in den
ersten Kinderjahren. Dann würde,
wenn darauf Sorgfalt gelegt würde,
für das spätere Leben etwas
entwickelt werden, was nur bewußt,
verständig entwickelt werden kann,
wenn im unbewußten Kindesalter die
Nachahmung richtig waltet. Diese
Nachahmung sieht man nicht immer in
der richtigen Form. Da kommen Eltern
zu einem und sagen: Mein Kind, oh,
ich habe große Sorge, mein Kind hat
einen Diebstahl begangen, es hat
Geld aus der Schublade
herausgenommen! — Man fragt nach:
Wie alt ist das Kind? — Fünf Jahre.
— Man muß dann sagen: Wenn sonst
alle Erziehungsverhältnisse in
Ordnung sind, so braucht man sich
aus dieser Sache keine besondere
Sorge zu machen, denn das Kind ist
ein Nachahmer, es tut das, was in
seiner Umgebung getan wird. Es hat
gesehen, wie jeden Tag die Mutter
soundso oft Geld aus der Schublade
nimmt, und es macht dies nach. In
diesem kindlichen Alter haben Worte,
welche Sittengebote ausdrücken, noch
keinen Einfluß auf die kindliche
Entwickelung, sondern allein das,
was man selbst in der Umgebung des
Kindes macht.
Beachten wir dies, dann legen wir
bei einer entsprechend
eingerichteten Erziehung den Grund
dazu, daß, wenn der Mensch in der
richtigen Weise mit Hinorientierung
auf die naturgemäße Nachahmungssucht
erzogen worden ist, daß ihm dann im
bewußten Lebensalter das aufblüht,
was man nennen kann die richtige
Achtung, die richtige Einschätzung
des anderen Menschen, das Bestreben,
den anderen Menschen so zu achten,
wie er geachtet zu werden verdient,
einfach deshalb, weil er
Menschenantlitz trägt. Und dies ist
die erste Bedingung für die richtige
Ausgestaltung einer Demokratie!
Demokratien können auf dem
Rechtsboden nur dadurch in der
richtigen Weise entstehen, daß die
Menschen in den demokratischen
Parlamenten in Gesetze dasjenige
formen, was als Verhältnis von
Mensch zu Mensch als gleichen lebt.
Das wird geschehen, wenn diese
Menschen in sich solche
Lebensantriebe haben, die nach der
Menschenachtung hingehen und die
ihnen nur werden können, wenn sie in
der Kindheit in der richtigen Weise
gemäß dem Prinzip der Nachahmung
erzogen worden sind.
Und wenn wir nun auf das
Wirtschaftsleben blicken: Die neuere
Zeit fordert eine Umgestaltung
dieses Wirtschaftslebens in dem
Sinne, daß nicht mehr der Profit,
daß nicht mehr der Kapitalerwerb und
der Lohnerwerb das Ausschlaggebende
sind, sondern daß der Konsum, die
Berücksichtigung der menschlichen
Bedürfnisse eingerichtet wird auf
der Grundlage freier Assoziationen,
Genossenschaften, Körperschaften,
die von den Bedürfnissen des
menschlichen Wirtschaftslebens
werden ausgehen müssen, von den
Bedürfnissen, die lebendig immer
vorhanden sind und nach denen der
Verkehr, die Produktion erst
eingerichtet werden muß. Was heute
auf blindes Angebot und blinde
Nachfrage des Marktes gestellt ist,
das wird auf Einsicht in die
Menschenzusammenhänge, auf Einsicht
in die menschlichen
Konsumbedürfnisse gestellt werden
müssen. Die praktische Erfahrung,
die ja auf die menschlichen
Bedürfnisse muß eingehen können, sie
kann sich nur entwickeln, wenn die
Menschen in ihrer Kindheit gemäß dem
Prinzip der Nachahmung erzogen
worden sind, wenn sie gelernt haben,
unbewußt, sich den Menschen
anzupassen. Wenn sie für das
öffentliche Rechtsleben des Staates
die Achtung des Menschenlebens
entwickelt haben, dann können sie
auf dem Gebiete des
Wirtschaftslebens Verständnis
entwickeln für die menschlichen
Bedürfnisse.
Es muß heute gefordert werden, daß
auf dem Gebiete des
Wirtschaftslebens Koalitionen, sagen
wir zum Beispiel Genossenschaften,
von Betriebsräten eingerichtet
werden. Diese Betriebsräte werden
einen schwierigen Stand haben, wenn
sie künftig nach der Einsicht in
Produktion und Konsumtion dasjenige
werden zu besorgen haben, was heute
dem Zufall von Angebot und Nachfrage
überantwortet ist. Aber keine
Betriebsräte, keine irgendwie
gearteten Räte auf dem Gebiete des
Wirtschaftslebens werden jemals
segenbringend sein, wenn nicht die
Erziehung des Menschen so
eingerichtet wird, daß die Talente
für diese Räte, das heißt für die
Menschenanpassung, denn die drückt
sich auch aus im Verständnis der
menschlichen Bedürfnisse, daß die
Entwickelung dieser Räte nicht
vorbereitet wird durch die richtige
Erziehung im zarten Kindesalter nach
dem Prinzip der Nachahmung.
Die zweite Lebensepoche des
heranwachsenden Menschen geht vom
Zahnwechsel, der einen viel größeren
Eingriff in den Gesamtorganismus
bedeutet als die heutige
Anthropologie und Physiologie noch
ahnen, weil sie von Äußerlichkeiten
ausgehen, bis zur Geschlechtsreife.
Das ist das Lebensalter, in welchem
die menschliche Natur zu jenem
Vertrauen neigt, vom heranwachsenden
Menschen zu dem erwachsenen
Menschen, das sich ausspricht in dem
Autoritätsgefühl. Heute, wo man im
Grunde genommen in abstrakter Art
das, was für ein Lebensgebiet gilt,
auch auf andere Lebensgebiete
ausdehnen will, heute möchte man
schon auch für dieses Kindesalter
nicht gerne von der Notwendigkeit
der Autorität sprechen. Aber würde
man in diesem Lebensalter bei der
Erziehung außer acht lassen die
Hinordnung dieser Erziehung auf ein
gesundes Autoritätsgefühl, in dem
sich unbewußt innere Seelentriebe
entwickeln, die für später notwendig
sind, dann würde anderes im bewußten
und verständigen Leben nicht
herauskommen können, was einzig und
allein den Menschen zum sozialen
Wesen wie auch zum demokratischen
Wesen machen kann. Der Mensch
richtet sich gewissermaßen nach den
anderen Menschen in den ersten
Lebensjahren durch Nachahmung. Im
zweiten Lebensalter, vom Zahnwechsel
bis zur Geschlechtsreife, will er
sich mehr noch an das Innerliche des
anderen Menschen anpassen. Da will
er lernen, den anderen Menschen zu
verstehen, will lernen, an das zu
glauben, was der andere ihm
überliefert. Da will er in sich
selbst erleben, als sein Erlebnis
dasjenige, was der andere ihm als
Erlebnis ausdrückt, da will er
hinschauen zu einem Menschen, der
das schon kann, was in ihm nach
Dasein strebt. Da will der eine
Mensch sich mit dem anderen Menschen
sozial instinktiv zusammenpassen.
Ist dann der Mensch erwachsen, tritt
bei ihm das vollständige Bewußtsein
ein, dann wird wiederum die Blüte
desjenigen erstehen, was auf
Autorität hin im Kindesalter erlebt
worden ist.
So kann man nicht in der richtigen
sozialen Weise in die
Menschengemeinschaft der Demokratie
sich hineinleben, wenn man nicht
erst jene Anpassung an das
menschliche Innere gefunden hat, die
sich in dem kindlichen
Autoritätsgefühl auslebt. Niemand
wird heute auf dem Boden der
Rechtsdemokratie in richtiger Weise
zu stehen fähig, der nicht zwischen
seinem Zahnwechsel und der
Geschlechtsreife gelernt hat, zu dem
anderen Menschen, der ihm voraus
ist, hinaufzuschauen. Denn nur dann,
wenn er das gelernt hat, wird ihm
das wahre, gesunde Gefühl erwachsen:
Wir sind alle als Menschen einander
gleich, wir müssen als Menschen so
miteinander leben, daß die
Gleichheit unter den Menschen
rechtlich eine Wirklichkeit werde. —
Niemals wird letzten Endes in einem
Rechts-, in einem Staatsparlament
auf dem Boden der Demokratie etwas
von Gesetzen zustandekommen, die im
wirklichen Sinne demokratisch sind,
das heißt dasjenige festsetzen, was
alle Menschen zu gleichen macht,
wenn jene Menschen, die solche
Gesetze machen, nicht aus ihrem
Innern das heraufkraftend haben, was
in der Seele geworden ist, wenn sie
das in der Jugend so wohltätige
Gefühl des Hinaufschauens zu einem
anderen Menschen als seiner
Autorität gehabt hat. Man wird
niemals lernen, den andern Menschen
im späteren verständigen, bewußten
Leben als einen wirklich gleichen
anzuerkennen, wenn man nicht den
Menschenwert zuerst erfühlt hat in
diesem Hinaufschauen zu dem andern
Menschen. Daß Gleichheit herrsche,
daß Demokratie möglich werde, das
hängt davon ab, daß wir die
Menschennatur nach ihrer inneren
Wesenheit erziehen lernen. Denn nur
aus dem Autoritätsgefühl des Kindes,
das sich während der Schulzeit in
verschiedensten Formen auslebt, kann
das rechte Rechtsgefühl von
Menschengleichheit im späteren Leben
erblühen.
Wenn im Wirtschaftsleben, auf dem
Boden des Wirtschaftslebens
wirklich, was ja auch der Aufruf
nach Sozialisierung andeutete, an
die Stelle jener Güterausteilung,
die ganz beherrscht wird in der
Gegenwart vom Kapitalgewinn und
Lohngewinn, wenn an diese Stelle
jene Güterverteilung treten soll,
die vernünftig, meinetwillen von
einem «Rätesystem», geleitet wird,
dann muß die Kraft, welche diese
gerechte Güterverteilung bewirkt,
erblühen — wie das Gefühl der
Gleichheit in der Demokratie — aus
jenem Hingezogensein zwischen Mensch
und Mensch, das in der Kindheit nur
aus dem Autoritätsgefühl erwachsen
kann. Richten wir zu den
Betriebsräten, Verkehrsräten, die es
zu tun haben werden mit jener
Güterverteilung, die heute durch die
Bedürfnisse von Kapital und Lohn
beherrscht wird, richten wir dazu
solche Räte ein, welche die
Güterverteilung in gerechter Weise
bewirken wollen, dann müssen die,
welche solche Güterverteilung
vornehmen, innerlieh durchdrungen
sein von jenem Verständnis für die
innerlichste menschliche Natur, das
nur aus dem gesunden
Autoritätsgefühl während der
Schulzeit des Kindes kommen kann.
Nimmermehr darf für die Zukunft das
vergessen werden, was die
menschlich-seelische Grundlage für
alles demokratische und alles
soziale Leben sein muß.
Das dritte Lebensalter, in welchem
die meisten unserer jungen Menschen
schon Vollmenschen zu sein glauben —
sie schreiben ja in diesem
Lebensalter sogar schon Feuilletons
—, das ist das von der
Geschlechtsreife bis ungefähr zum
Ende des zweiten Lebensjahrzehntes,
bis in die Zwanzigerjahre
hineingehende. Da wird nicht nur die
geschlechtliche Liebe geboren, da
wird auch das, was früher als
Autoritätsgefühl da war, umgewandelt
in das, was nun wirklich sich
betätigende, sich erfühlende
allgemeine Menschenliebe ist. Da
senkt sich durch Umwandlung aus
Nachahmungsanpassung und
Autoritätsanpassung in die
menschliche Seele dasjenige, was uns
eigentlich wirklich soziale Triebe
gibt, was uns fähig macht, uns als
Mensch neben den Menschen brüderlich
liebevoll hinzustellen. Das
geschlechtliche Liebesverhältnis ist
nur ein Spezialfall desjenigen, was
in diesem Lebensalter als allgemeine
Menschenliebe auftritt. Allen
Menschen, gleichgültig, ob sie
Handarbeiter oder ob sie
Geistesarbeiter sind, muß auch durch
dieses Lebensalter hindurch neben
der Ausbildung für den praktischen
Lebensberuf die Möglichkeit gegeben
sein, solche Vorstellungen, solche
Begriffe über Welt und Leben, mit
anderen Worten, eine solche
Weltanschauung aufzunehmen, solche
Erkenntnisse über Natur- und
Geistesleben aufzunehmen, damit
Verständnis eintritt für alles, was
lebt, vor allen Dingen Liebe,
Brüderlichkeit zu anderen Menschen.
Daß wir es heute noch immer nicht
dahin gebracht haben, dem Lehrling,
der einem praktischen Leben zueilen
soll, auch die Gelegenheit zu geben,
eine allgemeine
Weltanschauungsbildung zu erhalten,
die ihn nicht in einer Klasse
abschließt gegenüber den bevorzugten
Klassen, sondern die ihn als Mensch
gegenüber den Menschen gleichstellt,
das ist das, was in unserer Zeit
noch die antisozialen Triebe
erzeugt.
Und das, was in dieser Zeit bei
einem richtigen Heranerziehen und
Heranschulen der allgemeinen
Menschenliebe und Brüderlichkeit für
den Boden des Rechtes, für den Boden
der Demokratie erblüht, das ist das,
was man nun die wirkliche, tätige
Hingabe an Menschenwohl und
Menschensein nennen kann. Denn die
Demokratie wird sich auch nur
dadurch entwickeln können, daß sie
neben dem Gefühl für die Gleichheit
aller Menschen auch das entwickelt,
was man folgendermaßen
charakterisieren kann. Man sieht
jeden Menschen an als etwas, dem man
sich hingeben soll, dem man dienen
will. Und auf dem Boden des
Wirtschaftslebens wird es notwendig
sein, daß — ich sage das noch einmal
—, wenn der Zufall von Angebot und
Nachfrage, der auf Kapital- und
Lohnerwerb und auf den Markt sich
gründet, ersetzt werden soll durch
vernünftige menschliche
Genossenschafts- und
Koalitionseinrichtungen, dann wird
notwendig sein auf diesem Boden des
Wirtschaftslebens, daß die
Räteschaft, nennen wir es so, die da
auftritt, darauf wird hinschauen
müssen, ob irgendein Artikel da oder
dort nach den allgemeinen
menschlichen Verhältnissen des
Wirtschaftsgebietes zu teuer oder zu
billig ist. Diese Räteschaft wird
dann an die Menschen, die einen
Artikel zu billig erzeugen,
herantreten müssen und ihnen sagen
müssen durch ihren Rat — Räte sollen
es ja sein, die nicht durch Tyrannis
und Gewalt, sondern durch Rat wirken
—, dieser Betrieb ist unnötig, er
muß daher stillgelegt werden. Ihr
müßt euch einem anderen Betriebe
zuwenden, damit immer nur so viel in
einem geschlossenen
Wirtschaftsgebiete erzeugt wird, daß
kein Artikel zu teuer oder zu billig
ist! So werden die richtigen
gegenseitigen Preisverhältnisse
vorhanden sein können.
Das wird eine wichtige Einrichtung
im Wirtschaftsleben der Zukunft
sein, daß an die Menschen, an ihre
Einsicht und an ihr Verständnis wird
so herangetreten werden können, daß
man sie durch ihre eigenen inneren
Impulse, die man erwecken kann, von
dem bloß auf Erwerb gestellten
Produzieren weglenkt und auf ein
solches Produzieren hinlenkt,
welches dem notwendigen Konsum, dem
notwendigen Bedürfnis der
Allgemeinheit dient. Das aber, was
dazu notwendig ist, um in richtiger
Weise hier zu raten, um die Menschen
so in vernünftiger Weise in das
Wirtschaftsleben hineinzustellen,
daß die gegenseitigen
Preisverhältnisse dadurch zustande
kommen, daß kein Überschuß der
Arbeit auf der einen Seite und keine
Unterarbeit auf der andern Seite
möglich ist, was dazu notwendig ist,
das kann bei denjenigen, die im
Wirtschaftsleben raten sollen, nur
dadurch aufsprießen, daß die
Menschen in ihrer Jugend
herangezogen haben das Gefühl für
menschliche Brüderlichkeit, für
Menschenliebe. Denn man wird, wenn
nicht auf äußere Einrichtungen, die
nutzlos sein würden, sondern auf die
innere Menschengemeinschaft hin der
Neubau unserer menschlichen
Entwickelung gegründet werden soll,
und wenn man sich fügen soll diesen
Neueinrichtungen, dann wird man in
Zukunft aus denjenigen, die einem
raten, raten aus demokratischer
Menschenfreundlichkeit heraus, das
herausfühlen müssen: Da ist
Brüderlichkeit! Da wird das Leben so
eingerichtet, daß nicht der einzelne
nur kapitalmäßig oder lohnmäßig
verdient, sondern daß die Menschen
arbeiten, damit jeder die für sein
Leben und seine Arbeit angemessene
Bedürfnisbefriedigung erhalten kann.
Das zeigt, wie das, was im Grunde
genommen, ich möchte sagen,
«zwischendurchgefallen» ist, indem
man die Rufe nach Demokratie und
Sozialismus erhoben hat, wie das
Geistesleben gerade in besonderem
Maße in Angriff genommen werden muß.
Nur dadurch, daß das jugendliche
Gemüt durch Nachahmung, Autorität
und Liebe hindurchgeht, wird der
Mensch ein Vollmensch, so daß das,
was in seiner Seele sitzt, sich
demokratisch und sozial in der
menschlichen Gemeinschaft ausleben
kann. Dadurch aber allein gelangen
die Menschen zu dem, was ich
vorgestern genannt habe die wahre
Menschenfreiheit, die heranerzogen
wird durch den Durchgang durch
Nachahmung, Autoritätsgefühl und
Liebe. Deshalb kann man nicht sagen,
man fordert einfach Freiheit,
sondern man muß sich gestehen: Es
muß unser Erziehungswesen
durchdrungen werden von denjenigen
Kräften, die den Menschen als freien
Menschen in die Demokratie und in
das soziale Wirtschaftsleben
hineinstellen. Daß wir versäumt
haben innerhalb der europäischen
Kulturmenschheit und ihrem
amerikanischen Anhang dieses
Prinzip, den Menschen zum freien
Menschen aus Sacherkenntnis heraus
zu erziehen, das hat uns im Grunde
genommen den heutigen Zustand
gebracht. Der Mensch ist nicht
erfüllt von Seeleninhalt, er sieht
nur auf die äußere Wirklichkeit. Er
will nicht im Leben bloß das
bedeuten, was er durch seinen
Seeleninhalt geworden ist, er will
das bedeuten, als was ihn der Staat
an einer bestimmten Stelle anstellt.
Er will das bedeuten, was ihm
möglich macht, kapitalistisch oder
lohnmäßig zu gewinnen. Dadurch sind
wir in etwas hineingeglitten, was
allerdings zu wenig beachtet wird,
was aber zu den schlimmsten
Widerständen unserer so sehr
fortschrittsbedürftigen
Menschheitskultur geführt hat, wir
sind hineingeglitten in ein Leben,
das eigentlich wegen der
unlebendigen Entwickelung des
Geisteslebens verloren hat die
lebendige Idee, den lebendigen
inneren Ideenimpuls. Wir sind
hinabgeglitten in die Welt der
Phrase. Unser Geistesleben ist
phrasenhaft geworden, unter der
Phrase entwickelt sich unser
öffentliches Leben. Diese Phrase,
die ideenleer ist, trennt uns von
der Wirklichkeit.
Und wir sind auf dem Gebiete, auf
dem sich die Demokratie entwickeln
soll, in anderes hinabgeglitten.
Statt daß wir uns immer mehr instand
gesetzt hätten — das soll keine
geschichtliche Kritik, sondern nur
ein Aufweisen von Tatsachen sein —,
uns für die Demokratie das zu
erwerben, was allein zu
demokratischen Gesetzen führen kann,
Menschenachtung, Menschenglaube an
die Menschen als gleiche und
Menschenhingabe —, statt dessen
haben wir Gesetzesgehorsam
entwickelt und das Streben, uns für
irgendwelche Staatsstellung geeignet
zu machen. Wichtiger in dem
Zeitalter, in dem sich die
allgemeine Menschenliebe entwickeln
sollte, von der Geschlechtsreife bis
in die Zwanzigerjahre hinein,
wichtiger als diese Entwickelung
eines Seelenfonds, der da ganz in
der Atmosphäre der allgemeinen
Menschenliebe lebt, ist das
geworden, was man das
Berechtigungswesen nennen kann.
Statt den Menschen zum Vollmenschen
zu machen, soll er irgendein Beamter
werden in irgendeinem Staate, soll
er derjenige werden, der
kapitalistisch oder lohnmäßig in
entsprechender Weise, wie in einer
reinen Erwerbsgenossenschaft sich
fortbringen kann. Gesetzesgehorsam
und äußerliche Einordnung — das ist
dem Menschen dadurch geworden, daß
das Geistesleben aufgesogen worden
ist vom Staate, daß der Staat der
treibende Motor des Geisteslebens
geworden ist.
Wenn man innerlich dasjenige
ergreifen will, was zur wirklichen
demokratischen Gleichheit aller
Menschen in einem wirklichen
Rechtsstaate führen kann, dann ist
notwendig, daß man auf die innere
Natur und Wesenheit des Menschen
eingeht. Dieses Bestreben, das
geistige Leben, insbesondere das
Erziehungs- und Schulwesen, wiederum
bloß auf den Menschen zu stellen und
es nicht so gestaltet sein zu
lassen, daß der Staat ihm einen
äußeren Stempel aufdrückt, das müßte
in der Gegenwart das Bestreben
weitester Kreise sein, die an dem
wirklichen Fortschreiten unserer
Kultur ein Interesse und dafür eine
Begeisterung haben. Deshalb hat sich
der «Bund für Dreigliederung des
sozialen Organismus» die Aufgabe
gestellt, diejenigen Menschen, die
ein solches Interesse haben,
zusammenzurufen zu einem Kulturrat,
oder wie man es nun nennen will,
damit aus diesem heraus die
Befreiung unseres Geisteslebens,
namentlich unseres Erziehungs- und
Schulwesens, erwachsen könne, daß
erwachsen könne die Entstaatlichung
und die Entwirtschaftung des Schul-
und Erziehungswesens. Man kann es ja
begreifen, daß die, welche als
lehrende oder erziehende
Persönlichkeiten in diesem
Geistesleben drinnen stehen, eine
gewisse Angst haben, wenn ihnen der
Staat nicht mehr ihre Löhnung
auszahlte. Was sollen sie dann
machen? Ja, das gehört zu jenen
Erfahrungen, die man leider in der
Gegenwart so häufig macht, zu den
Erfahrungen, daß ja die Menschen ab
und zu einsehen, es ist notwendig,
daß eine Neugestaltung unserer
sozialen Verhältnisse eintrete —,
aber daß sie sich nicht dazu
aufschwingen können, dasjenige
wirklich zu wollen, was zu einer
solchen Neugestaltung führen könnte.
Wenn man in der letzten Zeit viel
mit Menschen über die notwendige
Neugestaltung gesprochen hat, auch
mit denen, die im allgemeinen ganz
überzeugt sind, daß eine solche
Neugestaltung kommen muß, dann
fragen sie einen: Ja, du mußt doch
aber in bestimmter Weise sagen, was
mit dem einzelnen Menschen, was mit
dem einzelnen Beruf in der Zukunft
geschieht! — Postbeamte fragen
einen, wenn von Sozialisierung die
Rede ist: Wie sozialisiert man den
Postbeamten, wie wird seine Lage
sein? — Diesen Redereien liegt etwas
höchst Eigentümliches zugrunde. Die
Menschen sehen nicht das
gegenwärtige Leben an, sie haben
heute noch Illusionen über die
Haltbarkeit der jetzigen
Verhältnisse, sie wollen sich nicht
aufschwingen zu Vorstellungen von
einer wirklichen Neugestaltung, und
dann fragen sie einen: Ja, sage mir
einmal, wie wird sich das, was ich
als das Alte gewohnt bin, in der
Neuordnung ausnehmen?
In einer solchen Frage liegt
eigentlich nichts Geringeres, als
die Forderung: Wie revolutionieren
wir die Welt so, daß alles beim
alten bleibt? Und wenn man keine
Antwort gibt auf die Frage: Wie wird
sich das Alte in der Neuordnung
ausnehmen? dann sagen die Leute: Was
du da sagst, das ist mir ganz
unverständlich! — So ungefähr ist es
auch, wenn nun diejenigen, die im
Erziehungs- und Unterrichtswesen
beschäftigt sind, ihre große Sorge
damit haben, wie sich ihre
wirtschaftliche Position gestalten
soll. Insofern diejenigen Menschen
im Geistesleben als Unterrichtende
oder Erziehende stehen, wird das
Geistesleben von innen, unabhängig
vom Staats- und Wirtschaftsleben,
nach rein pädagogisch-didaktischen
Gesichtspunkten und innerlichen
geistigen Ideen einzurichten sein;
sonst sind sie, da sie ja auch leben
müssen, eine
Wirtschaftsgenossenschaft im
Wirtschaftsorganismus innerhalb des
dreigliedrigen sozialen Organismus.
Und genau ebenso, wie ein Betrieb
von Fabrikarbeitern
selbstverständlich weiß, daß ihm aus
dem Wirtschaftsleben heraus
dasjenige wird, was er braucht, um
seine Bedürfnisse zu befriedigen, so
wird die Räteschaft des
Wirtschaftslebens auch dafür zu
sorgen haben, daß in der richtigen
Weise ein wirtschaftliches
Verhältnis besteht zwischen dem
Wirtschaftskörper, der selbständig
ist im dreigliedrigen sozialen
Organismus, und dem andern
Wirtschaftskörper, der das geistige
Leben zu besorgen hat. Und was
zwischen drinnen als das dritte
Glied des sozialen Organismus
bleibt, der Rechtsstaat, der wird
dafür zu sorgen haben, daß
dasjenige, was im freien
Wirtschaftsvertrag geschlossen wird
zwischen dem Wirtschaftskörper und
dem Geistkörper, daß das auch
wirklich ausgeführt werde. Wer
wirklich innerlich verstehen will
und den Mut hat zum Verstehen, daß
das Geistesleben frei werden muß,
daß das, was in ihm geistig ist, auf
die eigene Grundlage des Geistes
gestellt werden muß, der wird sich
auch zum Verständnis aufrufen
können, wie das Wirtschaftliche
dieses geistigen Teiles des
dreigliederigen sozialen Organismus
sich in Zukunft gestaltet.
So sieht man, daß unbedingt Freiheit
im Geistesleben herrschen muß. Denn
diese Freiheit im Geistesleben ist
ja die Grundlage für die Gleichheit
des Rechtslebens, und sie ist auch
die Grundlage für die Brüderlichkeit
des Wirtschaftslebens. Diese
Grundlage muß vor allen Dingen, wenn
von Sozialisierung die Rede ist,
berücksichtigt werden. Sonst — ja,
sonst wird man vielleicht äußere
Einrichtungen von allerlei Art
treffen können, wird aber, wenn
diese äußeren Einrichtungen ein
wenig weiter fortgehen, dann so weit
kommen, wie man zum Beispiel in
Rußland unter dem Leninismus
gekommen ist, wo man gleiches Recht
für alle hat — in der Phrase! Wo man
aber heute schon so weit ist, daß
der eine Arbeiter eile sechsmal
höhere Entlohnung hat als der
andere, und wo gewisse
Geistesarbeiter bereits bis zu 200
000 Rubel beziehen, und wo man
bereits sehr stark zum alten
Kapitalismus hinneigt.
Wenn man sozialisieren will, dann
hat man notwendig, auf die
wirklichen Lebensbedingungen des
gesunden sozialen Organismus
einzugehen, nicht bloß Parteiphrasen
und marxistische Papstdogmen als das
allein Praktische in die Welt zu
schreien. Brüderlichkeit und wahrer
Sozialismus werden sich nur ausleben
können, wenn auf der Grundlage einer
wirklichen sozialen
Menschenerziehung solche Menschen da
sein können, welche an die Stelle
der antisozialen Triebe die sozialen
Triebe setzen, denn die äußeren
Einrichtungen werden keinen
Sozialismus machen. Gerade auf dem
Gebiete des Wirtschaftslebens wird
sich sehr bald zeigen, daß alle
äußeren Einrichtungen keinen
Sozialismus hervorbringen können,
wenn nicht die Menschen, die in
diesem Wirtschaftsleben drinnen
stehen, dasjenige nach Vernunft und
Brüderlichkeit zu ordnen verstehen,
was bisher nach den abstrakten
Prinzipien der Kapital- und
Lohngewinnung, des Angebotes und der
Nachfrage auf diesem Boden besorgt
worden ist. Denn aus den verworrenen
Ideen, daß sich die
Produktionsverhältnisse von selber
so entwickeln, daß die Menschen in
ihnen sozial leben können, aus
diesen verworrenen Ideen hebt sich
heute schon klar genug ab, daß das
soziale Leben durch den Menschen
selbst, den sozialen Menschen
hervorgebracht werden müsse.
Körperschaften von sozial
zusammenwirkenden Menschen werden es
sein, welche dasjenige
hervorbringen, was ich in meinem
Buche «Die Kernpunkte der sozialen
Frage in den Lebensnotwendigkeiten
der Gegenwart und Zukunft» als
Ablösung des Kapitals gezeichnet
habe.
Wenn wir sehen, wie das Kapital
gewirkt hat, dann müssen wir uns vor
allen Dingen darüber klar sein, daß
dieses Kapital den Menschen loslöste
von dem wirklichen sachlichen
Interesse an der Produktion. Statt
daß man sich hingab an das, was man
hervorbringt, es so hervorbringt,
daß man ihm die Gesinnung mitgibt:
So, wie ich dich mache, dienst du
den anderen Menschen, meinen
Mitmenschen, die ich brüderlich
betrachte —, anstatt dies den
menschlichen Erzeugnissen
mitzugeben, sieht man heute auf das,
was man als den Verkaufspreis des
Erzeugnisses ins Hauptbuch schreiben
kann. In dieser Loslösung des
Menschen vom Interesse am
Menschenwert liegt der eigentliche
Schaden des Kapital- und
Lohnverhältnisses. Dadurch ist es
auch nur gekommen, daß das Kapital
als etwas angesehen worden ist, was
sich ganz loslösen kann von dem
wirklichen Mitarbeiten, dem
unmittelbar tätigen Mitarbeiten
innerhalb der Menschengemeinschaft,
der Menschenwerke, und daß das
Kapital etwas ist, was sich von
selbst vermehrt, was sich auch bei
demjenigen vermehrt, der es sich
nicht selber durch seine Arbeit
erwirbt.
Man kann in höchst einfacher Art den
Schaden des radikalen Kapitalsystems
ausdrücken. Gerechterweise wird im
Grunde genommen jedes Kapital
dadurch zustande gebracht, daß
irgendeine geistige Arbeit etwas
produziert, was den Mitmenschen
dient, als Güterproduktion dient.
Aber an die Stelle dieses
Zusammenhanges der geistigen Kräfte
des Menschen mit dem Kapital ist
etwas anderes getreten, ist getreten
der persönliche private Besitz an
Grund und Boden, der persönliche
private Besitz an den
Produktionsmitteln. Niemals kann in
einem wirklichen Rechtsstaat ein
Recht bestehen auf Grund und Boden
als Privatbesitz. Die Verteilung des
Grundes und Bodens muß in der
Demokratie erfolgen, und die
Kapitalverwertung — so wie ich es in
meinem Buche «Die Kernpunkte der
sozialen Frage» dargestellt habe —
kann nur im richtigen Sinne
geschehen, wenn das fertige
Produktionsmittel nicht mehr
verkäuflich ist, sondern freies Gut
ist. Dann wird das, was heute dem
Kapital gegeben ist, wieder
zurückgegeben an die geistige
Arbeit.
Das ist es, was wir anstreben
müssen, was wir aber nur anstreben
können, wenn wir verstehen werden,
die Menschen auch so zu erziehen,
daß sie mit freiem Geiste sich
selber ihren Mitmenschen
gegenüberzustellen wissen, daß sie
sich, gleiches Recht, keine
Vorrechte verlangend, in die
Menschengemeinschaft hineinstellen,
und daß sie für das
Wirtschaftsleben, das sich nur
richten soll nach Produktion und
Konsumtion, Organisationen schaffen,
die sich in freie Assoziationen,
Körperschaften, Genossenschaften
gliedern, die auf dem Prinzip
wahrhafter Brüderlichkeit mit dem
Verständnis für die Bedürfnisse des
Konsums der Menschen aufgebaut sind.
Wer Kapital verzinst haben will,
ohne daß er in Zusammenhang mit
irgendeiner geistigen Arbeit ist,
der kann dies zu verzinsende Kapital
nur überkommen haben durch Erbschaft
oder auf eine andere Weise von einem
Menschen, der durch seine geistige
Arbeit mit dem Kapital in Beziehung
gestanden hat. Aber nur so lange ist
der Zusammenhang zwischen Kapital
und Menschen gerechtfertigt, solange
die Fähigkeiten, die geistige Arbeit
des Menschen, den Zusammenhang mit
den Produktionsmitteln, die
eigentlich das Kapital sind,
rechtfertigen. Sozial ist der Besitz
von Kapital durch einen, der nicht
selbst produziert, so, wie wenn man
sich bezahlen lassen wollte für ein
Schiff, das in den Ozean versunken
ist. Ein Schiff, das in den Ozean
versunken ist, kann den Menschen
nicht mehr irgend etwas bringen. Das
ist weg, und es muß ein anderes
Schiff an seine Stelle treten. Wer
Kapitalzinsbezug hat, ohne daß er
arbeitet, der ist so, wie wenn er
sich das vergelten lassen wollte,
was von einem gesunkenen Schiffe
herrührt. Mit dem
Nicht-mehr-Anwesendsein der
menschlichen Fähigkeiten und mit dem
Tode des Menschen muß der
Zusammenhang zwischen ihm und den
Produktionsmitteln, das ist dem
Kapital, erlöschen können.
Das sind Dinge, die den Menschen
heute nur deshalb noch so wenig
einleuchten, weil sie den
gegenwärtigen Gepflogenheiten und
den gegenwärtigen Einrichtungen
zuwiderlaufen. Nur aus dem
Eingewohntsein in die alten
Verhältnisse rührt das Unverständnis
her, nicht davon, daß die Sache
selber nicht zu verstehen wäre.
Nun kann man sagen: Du behauptest,
die Dinge, die du aussprichst, seien
praktisch, während es doch
idealistische sind! Ja, wer heute
nicht einsieht, daß das
Idealistische praktisch werden muß,
und daß wir gerade deshalb zu den
heutigen Zuständen gekommen sind,
weil wir immer nur geglaubt haben,
das Praktische bestehe in der
Routine des Zusammenseins mit den
äußeren Einrichtungen, wer nicht
einsieht, daß dieser Glaube
trügerisch war und die Ideen heute
das Praktische sind, der kann nicht
wirklich teilnehmen an dem, was für
den Neuaufbau unserer
Menschheitsentwickelung notwendig
ist. Wir leben in einer Zeit, wo der
Idealismus -- wenn man das so nennen
will, was hier aus der Lebenspraxis
vorgebracht wird — das
Allerpraktischste ist.
Vorgestern habe ich hingewiesen auf
den großen Unterschied, welcher
besteht in der menschlichen
Seelenverfassung des Orients und des
Okzidents. Wir hier in Mitteleuropa
sind zwischen diese Seelenverfassung
des Orients und die des Okzidents
hineingestellt. Erkennen wir, daß
wir als das Mittelvolk die Aufgabe
haben, aus dem deutschen Volkstum
heraus durch eine gleichmäßige,
durch eine selbständige Ausbildung
des Geisteslebens, des Rechts-,
Staats- oder politischen Lebens und
des Wirtschaftslebens auch die
Ausgleichung zwischen Orient und
Okzident zu bringen, dann stellen
wir uns auf den Boden, aus dem uns
Zukunftssicheres hervorgehen muß,
auch wenn von allen Seiten her die
Menschen uns heute den Boden unter
den Füßen entziehen wollen. Das
können sie bis zu einem gewissen
Grade, weil wir als Volk
Mitteleuropas durch Jahrzehnte
versäumt haben, uns auf den Boden zu
stellen, aus dem heraus unsere
eigentliche Kraft als
mitteleuropäisches Volk
hervorquillt. Aber nicht vergessen
werden dürfen die Zusammenhänge mit
denjenigen Kräften unseres
Volkstums, aus denen hervorgeblüht
sind die großen idealistischen und
zugleich größten
Menschheitsleistungen der Lessing,
Herder, Goethe, Schiller und so
weiter. Nicht vergessen werden
dürfen diejenigen mitteleuropäischen
Impulse, aus denen in einer anderen
harten Zeit Johann Gottlieb Fichte
Feuer in die Herzen der
mitteleuropäischen Völker gegossen
hat. Was diesem Faktum eigentlich
zugrunde liegt, das ahnen die
anderen Völker. Aber wir sollten es
nicht bloß ahnen, wir sollten es
erkennen. Wir sollten uns sagen,
hassen uns die anderen, und
konkurrieren die anderen mit uns und
wollen uns durch etwas vernichten,
so ist es das, was wir ausgebildet
haben in den letzten Jahrzehnten
nicht als unser ureigenes Wesen,
sondern als das, was zu stark den
andern gleich ist, was wir ihnen
nachgemacht haben als undeutschen
Industrialismus. Erkennen wir dann,
wo die wahren Wurzeln unserer Kraft
sind, dann ist noch Hoffnung für
uns! Wir Deutschen dürfen uns nicht
auf den Boden stellen, auf den uns
das bloß äußere kapitalistische
Leben der letzten Jahrzehnte in den
Konkurrenzkampf mit den andern
gestellt hat. Wir müssen uns auf
einen geistigen Boden stellen. Wir
müssen es verstehen, daß jener
Patriotismus, der darin bestanden
hat, sich nur der Hoffnung
hinzugeben, daß Deutschland siegend
dem Unternehmertum noch mehr Kapital
bringen werde, daß jener
Patriotismus, der sich nun ersetzt
durch den andern: Gehen wir hinüber
zu den andern, seien wir jetzt dort
Patrioten, weil dorther das Kapital
Zins bringen kann, — wir müssen
verstehen, daß dieser Patriotismus
kein deutscher Patriotismus ist!
Wir müssen uns auf diesen Boden
stellen können. Wir müssen uns
begreifen können als das Volk, das
zwischen Orient und Okzident
hineingestellt ist zu einem
Neuaufbau aus der Freiheit für den
Geist, aus der Gleichheit für das
Recht, aus der Brüderlichkeit für
die Wirtschaft. Da drüben im Osten
ist einstmals das stärkste
Geisteslicht aufgegangen, im Westen
wird der Brennstoff für dieses
Geistesleben erzeugt. Das
Geisteslicht des Ostens ist im
Abglimmen, ist in Nirwana verfallen.
Der Brennstoff des Westens wird
nicht leuchten können, wenn er sich
bloß in die Dunkelheit des Kapital-
und Lohnverhältnisses der Menschen
hineinstellt. Wir in Mitteleuropa
müssen unsere Hoffnung einzig und
allein daraus schöpfen, daß wir den
Brennstoff des Westens durch das
Licht des Ostens zum Feuer, das die
Menschheit befeuern kann, erwecken.
Das ist unsere idealistische, aber
höchst praktische Aufgabe. Das ist
das, woran man am liebsten denken
möchte in diesen Tagen, welche die
Herzen und Seelen so furchtbar
beklemmen, wo der Brennstoff des
Westens uns das nehmen will, was wir
noch weniges haben, wo wir
hineingestoßen werden sollen in
materielle Not und in materielles
Elend. Viele begreifen es heute noch
nicht, aber es ist so. Diese Tage
kündigen es laut: Es geht auf Sein
und Nichtsein! Und dasjenige, was
aus dieser Erkenntnis, daß es auf
Sein und Nichtsein geht,
hervorquellen soll, das ist, daß wir
berufen sind, den Brennstoff des
Westens zu entzünden durch das Licht
des Ostens. Wir dürfen uns heute,
niedergedrückt in die bitterste Not,
an ein Fichtewort erinnern, das auch
in harter Zeit gesprochen worden
ist, wo er, von Deutschen
schlechtweg zu Deutschen schlechtweg
sprechend, gesagt hat: Wenn ihr euch
nicht selber erkennt, euch nicht in
euch selber findet, so verliert die
Welt das, was sie nur durch euch
haben kann! — Wir dürfen, trotz
allem Niederdrückenden, wenn wir
Vertrauen in den Geist haben, trotz
aller Not und allen Elends, die uns
erwarten, doch das Haupt erheben zu
denen, die uns vernichten wollen,
und ihnen entgegenrufen: Vernichtet
ihr uns, dann vernichtet ihr etwas,
was ihr braucht, was ihr von sonst
nirgends als von diesem Mitteleuropa
her erhalten könnt, das ihr jetzt in
den Staub treten wollt. Ihr habt
rufen gelernt «Freiheit, Gleichheit,
Brüderlichkeit», wir aber wollen
dem, was längst in diesen drei
Worten zur Phrase geworden ist,
Inhalt geben, Inhalt geben aus dem
Kopfe, indem wir ganz, nicht halb
sagen: Freiheit für den Geist! Wir
wollen ihm Inhalt geben aus dem
Herzen, indem wir ganz, nicht halb
sagen: Gleichheit für das Recht! Und
wir wollen ihm Inhalt geben aus dem
ganzen, aus dem vollen Menschen,
diesen geistig und leiblich
begreifend, indem wir sprechen nicht
halb, sondern ganz: Brüderlichkeit
für die Wirtschaft! Brüderlichkeit
für alles menschliche Zusammenleben!
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