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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection ga330  :

Réorganisation de l'organisme social.




LE SOCIAL DANS LES INSTITUTIONS DU DROIT ET DE L’ÉCONOMIE ET LA LIBERTÉ DE L'ESPRIT HUMAIN

Conférence publique, Stuttgart, 16 juin 1919

DAS SOZIALE IN DEN RECHTS- UND WIRTSCHAFTSEINRICHTUNGEN UND DIE FREIHEIT DES MENSCHENGEISTES

Öffentlicher Vortrag, Stuttgart, 16. Juni 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 330 245-271 (1983) 16/06/1919

Original





Traducteur: FG   v. 01 - 26/09/2020 Éditeur: SITE

Dans une série de conférences, j'ai essayé de montrer jusqu'à quel point l'organisme social devrait être divisé dans le présent en un domaine de l’esprit avec une administration indépendante, en un domaine de droit sur une base démocratique et en un domaine de l’économie indépendant. L'idée, et le façonnement pratique, de cette façon de voir sur la tri-articulation de l'organisme social a été, lorsqu'elle a essayé de s'introduire dans la vie de la culture et de l’esprit d'aujourd'hui, exprimée à ces humains dont on peut supposer qu'ils ont appris quelque chose pour leur action en relation à l’évolution de l'humanité par les faits qui parlent si fortement et si clairement ces quatre ou cinq dernières années, et aussi aujourd’hui. Et on devrait croire en fait, qu'à l'époque actuelle, chacun vivant avec une âme vraiment éveillée devrait apprendre de ces faits qui parlent haut et fort après la réorganisation des choses sociales. Évidemment, chez le porteur de cette pensée de tri-articulation ne pouvait en fait pas vraiment arriver l’opinion que ceux qui absolument à partir de toute leur constitution d'âme - on a été habitué à l'appeler mentalité dans les temps modernes - veulent s'en tenir aux vieux programmes, aux vieilles opinions de parti, vont sans plus attendre prendre position contre cette idée de la tri-articulation de l'organisme social. Car que faut-il en fait porter en soi pour saisir cette idée comme réellement saisie pratiquement de la vie du présent ?



On doit pouvoir se dire : les événements pleins d’effroi de la catastrophe de la guerre mondiale ont montré comment les anciennes façons de voir la vie de l’économie ont propulsé cette vie de l’économie de l'humanité dans des institutions extérieures, qui, finalement, en ce que les institutions particulières se sont fusionnées aux grands impérialismes d'État, devaient confluer dans la catastrophe mondiale. Ils ont dû y propulser, parce que, dans un certain sens, cette vie de l’économie s'est développée ainsi qu'on l’a laissée, j’aimerais dire, à ses propres forces motrices, qu'on a négligé de venir à des idées économiques vraiment globales qui auraient pu se vivre/réaliser par des mesures économiques. Wichard von Moellendorff, responsable officiel de la réorganisation de la vie de l’économie au sein du ministère du Reich, a récemment déclaré qu'il était convaincu qu'en toutes circonstances, même si la catastrophe de la Grande Guerre n'était pas survenue ou ne s'était pas produite comme elle l'a fait, la vie économique aurait inévitablement été plongée dans une crise de la plus terrible espèce, au malheur de l'humanité et des peuples, car la vie de l’économie manquait d'idées directrices vraiment fécondes. Et les forces qui étaient à l'œuvre dans les États, qui étaient à l'œuvre dans les façons juridiques/de droit de voir des peuples étaient intimement liés à cette vie de l’économie. C’en était finalement venu à ce que dans les façons juridiques de voir des peuples se vivaient seulement plus les intérêts économiques. Et nous avons dû vivre que les relations mutuelles entre les États étaient si ambiguës qu'en 1914, aucune puissance étatique n'a pu éviter les terribles événements qui menaçaient.




Ainsi, il pourrait sembler que la vie de l’économie, tout comme la vie de l’État, pourrait apprendre beaucoup du cours des événements, qui ont ensuite conduit à l'impossibilité, à leur propre destruction, pour la pulsion intérieure qui dit : une nouveauté en pensée, en force de volonté doit être trouvée si l'humanité veut progresser dans son évolution ; une nouveauté en pensées pour la vie de l’économie, une nouveauté en pensées aussi pour la vie de l’État ou de droit. Et toute la vie de l’État et de droit et toute la vie de l’économie ne prennent-elles pas pied en définitive sur ce que l’humanité peut déployer de forces de l’esprit, sur ce l'humanité peut former dans la génération montante, ce qui alors de pensées de raison synthétique peut alors intervenir dans l'économie et dans la vie de droit ? Ne pouvons-nous pas dire aussi que la vie de l’esprit montre comment elle est arrivée à une époque critique, et comment on peut en tirer des leçons, que son développement ultérieur et son nouveau fondement doivent être pensés et réfléchis ?

Dans les trois domaines les plus importants de la vie de l’humanité, dans le domaine de la vie économique, de l’État ou de droit et de la vie de l’esprit, la grande question s'est posée, la question de la catastrophe de la guerre mondiale et de ce qui en a résulté, et les humains qui ont appris du cours des événements devraient en fait être là. Que la nouvelle phase du développement humain ne peut pas être maîtrisée avec de vieilles pensées, avec de vieilles opinions de parti, devrait être quand même en fait une conviction fondamentale de l'humain actuel à partir du monde des faits lui-même. C'est de cette attitude, de cette conviction, que se fondent les conférences que j'ai données ici jusqu'à présent. Dans la conférence d'aujourd'hui et dans celle d'après-demain, je voudrais ajouter quelque chose à ce qui a déjà été dit, qui pourrait être approprié pour servir de complément à ce qui a déjà été dit aujourd'hui du côté plus spirituel et après-demain du côté plus pratique dans les détails. Une chose est apparue qui est, au fond, extrêmement instructive vis-à-vis de la conviction et de l'attitude qui viennent d'être exprimées.

Il s’est donné ce que j’aimerais caractériser comme une étrange alliance, une sorte de coalition de l'extrême droite à l'extrême gauche. En rapport à l'opposition à ce qui a été présenté ici comme les pensées de base de l'organisme social tri-articulé, les Spartakistes, les indépendants, les socialistes majoritaires, le Parti civique/des citoyens/des bourgeois et les réactionnaires extrêmes marchent aujourd'hui en parfaite harmonie les uns avec les autres. Il me semble qu'il n'y avait guère de meilleure occasion que de laisser les Spartakistes, la bourgeoisie et les réactionnaires de converger ainsi ensemble.
Cette étrangeté est donc disponible ainsi, qu’au fond, au moins d’après la forme, l'attitude, la plus grande harmonie règne de gauche à droite. Depuis l'extrême gauche, nous avons récemment pu entendre le jugement suivant sur ce qui a été dit ici dans ces conférences. Nous avons pu entendre que les gens seraient d'accord, seraient tout à fait d'accord avec ma critique du système économique jusqu’à présent, qu'ils seraient aussi tout à fait d'accord avec la tri-articulation de l'organisme social qu'ils seraient même de l’avis que cette tri-articulation devrait venir, mais – maintenant suit l'autre chose : ils rassembleront toutes les forces pour lutter à couteau tiré/à mort contre ce qui est dit ici à propos de la critique du système économique précédent et de l'organisme tri-articulé.
Chose étrange - on déclare son plein accord avec la chose et en même temps qu'on devrait absolument la combattre ! À partir de soubassements similaires, on peut également entendre des arguments à l'extrême droite. Il n'aurait donc peut-être pas pu y avoir de meilleure occasion de rassembler ceux qui, de tel ou tel trou de vieilles façons de voir, voulaient se rassembler pour lutter contre celui qui ne veut pas faire de compromis avec les vieilles façons de voir et qui ne le fera pas.


Aujourd'hui, en introduisant ce que je vais dire en détail pratiquement après-demain, je voudrais souligner un aspect du mouvement social moderne qui est en fait toujours sous-estimé et qui a été pris en compte, notamment dans le processus de mise en place, de prise en compte de l'idée et de la pratique de l'organisme tri-articulé. D'un certain point de vue, j’aimerais aborder la base spirituelle de l’évolution actuelle de l'humanité, car je dois être de la façon de voir que cette base spirituelle est d'une signification tout à fait éminente et que les malentendus qui surgissent quant à ce qui peut et doit être socialement voulu aujourd'hui proviennent tout de suite de la non-prise en compte de cette base spirituelle.

Et encore pour une autre raison il est nécessaire, urgent, de placer un mouvement qui se veut aujourd'hui simplement économique, ou tout au plus politique, sur une base de l’esprit. Car celui qui ne suit pas seulement en surface les événements de l'actualité, mais qui essaie de pénétrer plus profondément dans ce qui se passe réellement dans les profondeurs de l’évolution des peuples aujourd'hui, doit quand même se dire au fond : L'énorme, terrible, effrayante lutte armée qui a eu lieu n'est que la vague qui s'est levée de quelque chose qui se manifeste dans les profondeurs de la nature humaine actuelle, comme une agitation intérieure de cette nature humaine presque dans le monde entier. On pouvait le sentir aux faits, toutes les années qui ont suivi le déclenchement de cette catastrophe mondiale, comment de plus en plus de populations de tous les continents se sont jointes à ce qui se jouait réellement là, se sont jointes ainsi qu’on ne savait parfois pas vraiment pourquoi en fait, ou que les raisons qu'elles avançaient pour se joindre faisaient une impression très douteuse. On pouvait y voir qu'il repose quelque chose d'élémentaire dans cette catastrophe mondiale, quelque chose qui se propulse des profondeurs de l'être humain sur toute la terre. Et il me semble que nulle part ailleurs il n'y a autant d'opportunités pour une véritable reconnaissance de ce qui se passe en fait là dans les soubassements de l'humanité que tout de suite en Europe centrale, en Europe centrale, qui s'est finalement vue coincée entre tout l'Orient et tout l'Occident.


Cela amène à demander une fois : qu'est-ce qui repose alors là en fait au fond ? Et on devrait trouver compréhensible que la compréhension de telles choses doive être basée sur une certaine façon intérieure de voir des rapports, sur une certaine saisie des faits selon l'expérience, qu’à la compréhension de ces choses quelque chose appartient comme la façon instinctive, intuitive de voir. C’est pourquoi donc devrait trouver de la compréhension quand on attire l'attention sur ce qui se donne d'une telle façon de voir, rend ainsi attentif qu’on pousse les humains, j’aimerais dire, sur ce qui se passe. Il ne sera pas trop dit aujourd'hui, quand on prend l’ambiance qui s'est développée à partir de la catastrophe de la guerre mondiale, l'ambiance à travers l'Europe centrale vers l'Est, vers la Russie, vers l'Asie, et l’ambiance qui s'est développée vers l'Ouest et jusqu'en Amérique, quand on saisi cela ainsi qu’on y voit comment se poursuit seulement cette agitation élémentaire de l'humanité qui a trouvé sa première expression horrible dans la catastrophe de la guerre mondiale. Ce fut, comme beaucoup l'ont dit, la plus terrible lutte armée extérieure qui a eu lieu depuis l'époque où l'on parle d'une histoire. Et cette bataille des armes a été menée par les moyens le plus souvent les plus physiques par une grande partie de l'humanité contemporaine. Mais on voit provenir, émerger, quelque chose qui s'élève de ce qui a provoqué cette bataille des armes, quelque chose qui va s'emparer de l'humanité d'une manière tout aussi significative, tout aussi incisive, et au début de quoi nous nous tenons en fait en premier.

Si ce que nous avons vécu était la plus terrible des luttes armées, nous vivrons - tous les signes qui sont présents dans l’ambiance des peuples le montrent - nous vivrons aussi la plus grande bataille spirituelle, le plus grand, le plus terrible des conflits spirituels entre l'Est, l'Orient et l'Occident. Nous sommes au début de grandes et vastes batailles de l’esprit de l'humanité. Et ce qui se joue maintenant dans les revendications sociales, cela semble n'être que la vague d'une guerre spirituelle de l'humanité qui a été poussée/propulsée à la surface. Même les contemporains qui ont déjà atteint un âge respectable devront prendre part à cette guerre spirituelle de l'humanité. Mais ce sont surtout les générations qui grandissent/montent qui devront prendre part à ce combat spirituel qui englobe l'humanité. Et ce que nous pourrons dire à ces générations grandissant à nous, cela dépendra de ce que nous apprendrons de ces événements, de cela, beaucoup, beaucoup dépendra pour le façonnement de l’évolution de l'humanité à l'avenir. Aujourd'hui, ce qui vient s’annonce d'abord par quelque chose d'extérieur lié/pendant aux choses, c’est : la moitié de l'Inde, plus de la moitié de l'Inde est à moitié affamée, et de l'Inde affamée résonne aujourd'hui le cri de mille et mille âmes : débarrassés de l'Angleterre ! - Cela ne doit pas être jugé seulement d'après les points de vue politiques auxquels on est habitué aujourd'hui d'ailleurs ; il faut le juger d'après les forces plus étendues et incisives qui sont actives dans l’évolution de l'humanité. Car ce qui vit en Orient est saturé d'hérédité, de l'héritage de l'ancienne vie spirituelle, qui est seulement venu dans le déclin.



Exprimées par les actes des humains, les héritages de l'ancienne vie orientale de l’esprit entreront en conflit avec les aspirations spirituelles de l'Occident jusqu'en Amérique, et il devra se montrer si les forces de la population anglo-américaine, qui, par leur ténacité, à partir d’une vaste compréhension de leurs intérêts égoïstes de peuple, en ont fini avec l'Europe centrale de la manière connue, si elle en finira aussi avec l'Asie, quand à partir de la faim de l'Inde s'exprimeront des puissances bien différentes de celles dont l'Occident a entendu parler jusqu'à présent ? Cela ne fait qu'indiquer ce qui vit dans l'atmosphère culturelle de la terre aujourd'hui. Parce que cela vit à l'intérieur, il ne suffit pas aujourd'hui de juger ce qui se passe réellement à partir des concepts politiques et économiques traditionnels. Il est donc nécessaire que les motivations pour un nouveau développement/une nouvelle évolution des rapports d’humanité soient retirées d'une compréhension spirituelle de ce qui se joue dans les humeurs humaines de par toute la Terre aujourd'hui. Aujourd'hui, a seulement la permission d’être vu comment cela va au prolétariat de Russie ou d'Europe centrale ou de l'Entente, bien que ce soient évidemment les prochaines questions pour nous.



Aujourd'hui il n’est aussi pas permis d’être regardé sur comment certaines personnes veulent rester assises sur leurs sacs d'argent. Aujourd'hui, si nous ne voulons pas dormir sur les événements les plus importants, nous devons considérer comme un contributeur majeur aux forces sociales du présent ce que l'Orient encore à moitié endormi déversera sur le monde. Au fond, on a donc seulement à dire quelques mots, mais si ces quelques mots sont pris avec tout le poids qu'ils portent pour l’évolution de l’esprit de l'humanité, alors on entendra dans ces quelques mots quelque chose qui aidera à remodeler l’évolution humaine. L'Orient, dans la mesure où il est l'Orient éduqué - si nous avons la permission d’appliquer cette expression occidentale à l'Orient - l'Orient a vécu des millénaires et fondamentalement jusqu'à nos jours, même aujourd'hui dans ses représentants les plus spirituels dans la façon de voir que la réalité, la vraie réalité est seulement ce que l'humain peut expérimenter spirituellement-psychiquement dans son être intérieur, qui s'élève dans l’intérieur de l'humain comme contenu intérieur d'âme, qui peut remplir l'humain ainsi qu'il fait sortir sa vraie conscience d’humain de ce contenu d'âme intérieur. C'est pour l'Orient - comme dit, aussi loin qu’il est l'Orient éduqué - la vraie réalité. Et le monde extérieur, le monde physique-sensoriel, le monde dans lequel nous travaillons, le monde dans lequel repose le terrain/fond et sol/le foncier pour notre travail, dans lequel nous plaçons les moyens de production pour notre travail, ce monde est pour l'Oriental la Maja, la grande illusion/apparence, ce qui n'est pas réel, ce qui vit comme une planète secondaire/annexe à la vraie réalité spirituelle-psychique qui s’élève seulement à l'intérieur. Cette vue, avec laquelle l'Oriental est un. Avec elle, il vit dans sa communauté sociale. Cette façon de voir le remplit à tout moment, qu'il se retire seul pour contempler, qu'il prête main-forte de manière orientale à ce qu'il fait dans le monde physique pour ses frères humains. C'est une chose qu'il faut prendre en considération si on veut vraiment voir le monde qui nous rencontre dans les humains qui vivent à l'est de nous, car en Russie, cela commence déjà à être ainsi que je l’ai justement caractérisé. Cela n'atteint son apogée, son sommet, que lorsqu'on regarde plus à l'est. D'autre part, il y a une constitution de l’humanité complètement différente, une tout autre vie intérieure, que nous voyons quand nous traversons le Rhin à l'Ouest, quand nous jetons en particulier le coup d’œil vers le monde anglo-américain. Mais se tient vis-à-vis de cela absolument tout ce qui est en fait l'attitude et la constitution de la vie de l'âme de l'Occident, à laquelle, pour finir, prend toujours de plus en plus part aussi le caractère de base des humains centre-européens, et qui atteint son apogée dans l'attitude et la constitution de l'âme des socialistes actuels, des socialistes de toutes les colorations, au fond.


On peut toujours trouver une chose de nouveau et à nouveau, quand on regarde l'humain de l'Ouest et maintenant aussi l'humain de l'Europe du centre comme tout de suite nous avons regardé l'humain de l'Orient.
En Occident, nous caractériserons ce qui repose là à la base, quand on le saisi de la façon dont cela est venu le plus clairement, le plus radicalement à l’expression, quand tout de suite on le saisi dans la mentalité socialiste moderne. Là ne règne maintenant plus comme une façon théorique de voir, mais comme une humeur de base de l'âme, ce qui est la seule réalité de ce qui nous entoure dans le monde physique-sensoriel, ce que nous saisissons lorsque nous fournissons notre travail dans le monde physique pour nos semblables. Ce qui s'exprime dans le foncier sur lequel notre travail est fourni, ce qui s'exprime dans les moyens de production avec lesquels notre travail est fait, c'est la seule chose réelle, et ce qui apparaît dans les âmes humaines comme loi, comme coutume, comme art, comme science, bref, comme vie de l’esprit, c'est seulement un résultat, une fumée, pour ainsi dire, de cette seule réalité physique-sensorielle ; c'est, comme tout penseur socialiste d'aujourd'hui en est fermement convaincu, une idéologie. L'idéologie est entièrement la même chose, regardée intérieurement, ce qui pour l'Oriental est la Maja. L'Oriental dit : La sensorialité physique, le monde physique qui nous entoure, le monde de l’économie, l'existence matérielle, c'est Maja, c'est une idéologie, et la réalité n'est que ce qui monte intérieurement dans l'âme. Et l'Occidental dit : La réalité est seulement ce qui nous entoure sensoriellement à l'extérieur, ce qui se trouve dans le monde de l’économie, et une idéologie, une Maja est ce qui s'élève intérieurement dans l'âme. - Si l'on sait comment une telle humeur de base de l'âme rend réellement l’humain, comment elle le place dans la vie, alors on voit dans ce qui se joue comme une humeur aujourd'hui à l’intérieur de l'humanité de la Terre, ce grand, énorme contraste justement caractérisé. Et ce contraste a une force historique de propulsion considérable. De ce contraste ne se développera pas seulement une guerre de peuples, il ne se développera pas seulement en une guerre de races, il se développera une guerre de l'humanité, dans laquelle nous, et ceux qui nous suivront, seront placés. Celui qui doit voir, dans ce qui s’exprime maintenant dans l'humeur humaine, les préparatifs de cette lutte humaine ne pourra pas éviter de se laisser féconder par les idées et les forces nécessaires à une vision sociale du monde, par ce qui se passe en fait quand même dans l'humanité actuelle. Ce qui peut encore être saisi ainsi, dans le présent, j’aimerais dire, comme deux pensées abstraites, mais qui deviendront réalité, se grandira en forces de combat, toutefois sous une autre forme que les forces physiques de combat de la lutte armée, mais en forces de combat qui mettront à l'épreuve la force intérieure, la résistance intérieure de l'humain dans une mesure encore plus grande que ne l'a fait la lutte armée passée/écoulée.
Et de nouveau plus loin : Un étrange parallélisme se produit si vous continuez à suivre les humeurs/ambiances qui vous ont été indiquées tout à l'heure avec des pensées plus ou moins abstraites mais très réellement pensées. Nous jetons un coup d’œil vers l'Orient et nous nous demandons aujourd'hui, avec droit, ce qu'est devenu de cette ambiance qui, dans les temps anciens – celui qui connaît les choses le sait - a créé le plus grand bien de l’esprit dans le monde oriental, et ce qu'est devenu de l'Orient aujourd'hui de tout cela pour l'humanité de culture. L'humain de l'Orient est opprimé dans un ravissement mystique et sombre, en demi-somnolence d’humanité, et ce qui autrefois donnait force et puissance à l'humain de l’Orient sous l'influence de la pensée « la sensorialité est maya, l'âme intérieure est réalité, réalité divine », aujourd'hui cela lui donne de la faiblesse, cela fait de lui un fataliste, ce en quoi il s'abandonne sans volonté au destin du monde. C'est le fruit d'une vie de l’esprit qui a notamment été orientée vers l'humain-spirituel-psychique. Si l'on peint la contre-image correspondante de l'Occident, alors pour un grand nombre de personnes aujourd'hui - j'en suis bien conscient - on dit quelque chose de très, très inconfortable, quelque chose qui appelle fortement son opposition. Mais j'ai déjà souvent dit qu'aujourd'hui nous ne vivons pas dans le temps des petites, mais dans le temps des grandes additions, et il ne faut pas hésiter à dire la vérité aux gens.
Nous avons vu comment, dans un certain développement supérieur, ce qui a été préparé à travers les siècles en Occident a trouvé une expression particulière extrêmement caractéristique, tout de suite dans le socialisme moderne. Par l’évolution occidentale s’est progressivement créée une humeur d'humanité qui voit la seule réalité dans le monde physique-sensoriel de la vie économique. Et les cercles dirigeants, guidant, c'est-à-dire ceux qui l’ont été jusqu'ici, l’ont d'abord éprouvé ainsi que le monde physique-sensoriel et ses facteurs économiques matériels sont la seule réalité, que l'autre chose qui s'élève dans l'âme, est Maja, idéologie. Le socialisme a purement exprimé ce que les autres éprouvaient aussi, mais n'osait pas s'exprimer. Avec le socialisme, est seulement apparu que le monde entier du droit, de la coutume, de l'art, de la science, tout ce qu'on appelle la vie de l’esprit de l'humain, est une idéologie, une Maja, pour l'humanité nouvelle de l'Occident. Par quoi cette façon véritablement occidentale de voir a-t-elle atteint son apogée ? Elle est arrivée à cela par ce que ce que l'on appelle le capitalisme privé moderne s'est de plus en plus développé au sein de la vie économique moderne. Ce capitalisme privé moderne a créé, dans la vie de l’économie, l'atmosphère qui a, au fond, transformé tout notre système de communauté en une sorte de société commerciale/professionnelle. Peu à peu, nous l'avons vu venir au cours des siècles passés, car les conditions économiques passées ont donné lieu aux conditions actuelles. Même si les gens n'y prêtent pas attention aujourd'hui, il y avait, dans les siècles passés, dans une mesure beaucoup plus grande qu'aujourd'hui, un intérêt matériel pour les installations et les produits des environs, pour tout ce qui vivait dans le droit et l'économie.

Il y avait un intérêt aux choses allant beaucoup plus profondément qu'aujourd'hui. Posséder tel ou tel objet, parce qu'il a telle ou telle forme, parce qu'il a telle ou telle origine, parce qu'il porte telle ou telle signature, était un intérêt humain bien plus grand autrefois qu'il ne l'est aujourd'hui, alors que cet intérêt matériel, humain, pour les installations extérieures est souvent obscurci et voilé par le fait que l'on établit la somme de son style de vie d’après ce qu'on acquiert purement l’argent, le capital, dans la lutte de concurrence de la vie. Arraché à l'admiration de la beauté de ce que les humains produisent, arrachée à la pleine valeur que quelque chose a simplement parce que cela a été fait par un être humain, l’intérêt d’un grand nombre d’humains colle aujourd'hui à pouvoir vérifier dans leurs comptes annuels s'ils se tiennent dans un rapport d’actif de bilan avec leur environnement. C'est exprimé d’une façon un peu radicale, mais c'est la signature économique du présent. Et cette signature économique, elle en a produit une autre en rapport avec la conception du travail humain. Si nous regardons un court temps en arrière, nous trouvons comment les humains ont, dans une certaine mesure, laissé leur travail grandir avec leurs produits. On a des sentiments qui expriment cela lorsqu’on se tient quelque part dans des musées, devant de vieilles poignées de porte, devant de vieilles serrures, oui même devant de vieilles bottes, on remarque comment le travail humain s'y est infiltré. Aujourd'hui, le travail humain est séparé des produits ; c'est pourquoi la plupart des produits auxquels les gens prennent plaisir sont si horribles. Aujourd'hui, le travail humain est quelque chose qui a valeur marchande seulement parce qu’il est récompensé par un certain paiement. Aujourd'hui, le travail humain est ce qui sera calculé avant toute chose d’après sa valeur de marché. Et ainsi l'humain s'est détaché du monde en rapport à la gestion/l’administration des biens, la gestion de concurrence/compétitive capitaliste des biens, et en ce qui concerne son rapport de travail à ses prestations. D'une certaine manière, il se tient là, à côté de la machine, coincé dans le capitalisme destructeur d'âme/désertifiant l’âme de l'époque moderne, sans lien/pendant avec la réalité extérieure qu'il voit dans son environnement, qu'il ne peut pas nier, oui, qui est même devenue la seule réalité pour lui. Et il ne peut pas croire que ce qui s'élève en lui, le spirituel-d'âme, ce qui est arraché à la nature et à l'ordre de l’économie que c'est autre chose qu'une Maja, qu'une idéologie. C'est ce qu’a fait l'ordre moderne de l’économie.




Le prolétariat moderne a grandi dans cet ordre moderne de l’économie, il y a été poussé, surtout au cours des trois ou quatre derniers siècles, de proche en proche jusqu’au degré dans lequel il s’y tient aujourd’hui. Ce détachement de la réalité extérieure dans l’évolution de l'humanité des temps récents l'a porté à un apogée. On pourrait le démontrer en détail comment l’humain progressivement, a été rendu étranger à lui-même. Voyez-vous, on peut parler aujourd'hui à d'innombrables membres du prolétariat - quand on a appris à penser et à ressentir/éprouver avec le prolétariat, alors on entend de leur bouche ce qui les émeut/meut par-dessus tout - mais alors on entend souvent : il ne faut surtout pas que nous travaillions et travaillions de nos mains toute la journée et que notre âme reste vide à cela, parce que nous rentrons fatigués à la maison le soir et ne pouvons rien faire d'autre que de tomber et nous coucher. Nous voulons un temps de travail raisonnable/adapté. - Et de ce qui a été fait du temps de travail des humains au cours des derniers siècles, ce qui maintenant est déjà devenu mieux, il ressort l’exigence d'une journée de travail de huit heures : 6 X 8, c'est 48, la semaine de 48 heures. C'est une chose que l’humain qui travaille veut conquérir/obtenir aujourd'hui. On en parle : oui certes, c'est ce que l'on cherche, l'humanité doit avancer, mais autrefois, les humains l’avaient encore pire. Autrefois, les humains devaient travailler justement encore plus, là ils étaient encore plus bêtes de somme. - Je peux vous informer ici d’un décret du roi Ferdinand L d'Autriche de l'année 1550. Ce décret stipule que tout travailleur - et je vous demande d'écouter particulièrement les mots suivants – chaque travailleur devrait travailler comme cela provient d’autrefois, en demi-tranche, c'est-à-dire quatre heures, tous les matins et tous les après-midi, sauf le dimanche et le samedi après-midi. Cela donne pour l'année 1550 5 X 8 heures - une demi-tranche le matin et une demi-tranche l'après-midi de quatre heures chacune - soit 40 heures, une demi-tranche toujours le samedi de quatre heures, ce qui donne au total 44 heures par semaine pour l'année 1550. Et de ces 44 heures par semaine, on dit : tout travailleur doit travailler « comme venant d’autrefois »". Il est souligné que c'est un vieil usage. L'âge moderne ne nous a pas purement fait sortir du progrès de l'humanité, ce qui est si acclamé ; l'âge moderne nous a aussi amenés qu’on doit aussi se reconquérir ce qui était là une fois. Ces choses devraient, je pense, quand même donner à penser ! Et c'est sous l'influence de telles choses, surtout sous l'influence du désir d'extraire le plus possible du travail, que l'humain d'Occident en est venu à s'accrocher à la réalité physique-sensorielle comme seule réalité. De cela est apparu le sentiment, le spirituel-d'âme est Maja, est idéologie. Mais cela a aussi provoqué à l'implication/l’être-placé-dans du prolétariat moderne dans la pure vie de l’économie. Et ainsi est apparue la grande erreur du prolétariat moderne. Ce prolétariat moderne a été attelé dans la vie de l’économie par les cercles dirigeants, guidants. Il a dû se dire : Dans cette vie de l’économie, l'âme se désertifie, dans cette vie de l’économie, l’esprit est seulement fumée et bruit/de la poudre aux yeux, Maja. Nous devons avoir une autre vie de l’économie. Nous devons transformer la vie de l’économie. De cette vie de l’économie transformée proviendra la vie de l’esprit qui n'est pas une vie de classe de l’esprit, qui est une vie généralement humaine de l’esprit.




Il n'est pas étonnant que le prolétariat moderne soit tombé dans cette erreur, car il a été entièrement contraint à la vie de l’économie. Ce qu'il avait est né uniquement de la vie de l’économie. Pour le prolétariat, l'autre monde était une maja, une idéologie. En tant que prolétariat, il ne pouvait croire autre chose que la vie économique qu'il connaissait seule devait purement être transformée. Alors tout le reste viendrait aussi de soi-même. Au lieu de se dire – ce qui tout d’abord ne pouvait en fait pas être, qui peut seulement provenir des leçons de la sanglante guerre mondiale – de se dire qu’est fautif de notre situation que nous sommes entrés uniquement et seulement dans la vie de l’économie, que cette vie de l’économie a rendu la vie de l’esprit dépendante d'elle, donc qu'à l'avenir la vie de l’esprit ne doit plus être dépendante de la vie économique, qu’elle doit être laissée libre sur elle-même -, au lieu de tirer ces conclusions radicales, le prolétariat en a tiré l'autre : une autre vie de l’économie le fera déjà que nous produisons une autre vie de l’esprit.
Nous nous tenons aujourd'hui à un grand tournant : soit le prolétariat provoquera son malheur s'il reste planter seulement dans la vie de l’économie et veut seulement transformer cela, soit il doit envisager ce que les autres humains devraient envisager avec lui, à savoir que la vie de l’esprit, telle qu'elle est projetée par l'organisme social tri-articulée, devra être retirée de l'État et de la vie de l’économie, ainsi qu’elle sera détachée et placée sur ses propres pieds, placée dans sa propre administration autonome.


Et qu'est-ce qui est devenu/arrivé ? À travers ces influences, que j’ai justement caractérisées, est arrivé cette croyance occidentale que le spirituel et d’âme est la Maya, l'idéologie et la vie économique extérieure sont la seule chose réelle ? Par cela est arrivée cette croyance, qui a ensuite trouvé son expression géniale dans le marxisme, car les génialités se caractérisent aussi par le fait qu'elles ne produisent pas seulement les plus grandes conquêtes positives de l'humanité, mais aussi les plus grandes erreurs. C'est devenu la façon de voir : comme on ne peut donc pas faire apparaître comme par magie la réalité avec l’esprit, avec les pensées, avec ce qu’on façonne idéologiquement – car les spiritistes croient donc seuls qu'on a besoin purement d’une pensée et qu’alors les machines se mettront en marche -, comme on ne peut pas travailler avec des pensées ni produire des produits physiques, on ne peut pas contrôler la vie de l’économie avec des pensées. Ainsi, la vie économique avance toute seule par elle-même. Et si elle est l'unique réalité, elle doit produire d'elle-même ce qui doit être atteint pour l'humanité. D'où la doctrine marxiste - même si elle n'est pas chez Marx, car Marx n'était pas « marxiste », comme il l'a dit lui-même, au sens de beaucoup de ses disciples -, d'où la doctrine qui tout au plus peut être promue par les humains, ce qui est effectué par le processus de production, par le processus économico-matériel, par les institutions extérieures elles-mêmes, mais que tout progrès réel se déroule en fait de lui-même, indépendamment de l'humain, par les forces et les facteurs économiques. Cela s'est condensé dans le fatalisme occidental, dans la croyance que la réalité extérieure le fera déjà sans l'humain. Les capitalistes, par exemple, concentreront toujours de plus en plus les moyens de production, la concentration des moyens de production apparaît, et quand ils seront suffisamment concentrés, ils entreront d'eux-mêmes dans la nouvelle sociétarisation. L'expropriation des expropriateurs aura lieu/se déroulera. La croyance fataliste, la lutte contre tout, comme utopie, ce qui a la conscience et la conviction que l'humain est celui qui fait l'histoire, que ce qui doit devenir action doit d'abord vivre dans la pensée humaine - la somnolence de l'oriental à partir de son ancienne vie originelle de l’esprit va parallèle avec le devenir fataliste de la majorité occidentale, dans la foi que les conditions/rapports économiques le feront, qu’on aurait seulement à attendre comment l’évolution se déroule/s’accomplit. N'est-il pas évident que nous nous tenons à un tournant majeur dans l’évolution de l'humanité ?





Fatalisme à l'Est - fatalisme chez les peuples les plus avancés de l'Ouest. Fatalisme ici, fatalisme là. Un nouveau doit s'épanouir à partir de ce qui est en déclin des deux côtés. Comment pourrait-on avoir foi dans le développement futur de l'humanité si l'on ne pouvait pas croire que quelque chose peut naître de ce fatalisme de deux côtés, qui apporte de nouvelles impulsions, de nouvelles forces de développement pour l'humanité ? C'est à partir de cette foi/croyance que sont nées les idées de l'organisme social tri-articulé. À partir de cette croyance, de cette croyance dans le progrès et le développement de l'humanité, le monde a été vu de deux points de vue : comment s’explique-t-on les institutions modernes, en particulier la vie économique ? Comment s’explique-t-on la vie moderne de l’esprit pour qu'elle ne reste pas un appendice de la vie de l’économie et de l’État, pour qu'elle devienne une impulsion libre dans la construction/l’édifice de l’évolution de l'humanité ?


J'ai cru qu'au début des années quatre-vingt-dix le monde comprendrait déjà à partir des événements d'alors la motivation à l'indication aux profondeurs de la nature humaine, à partir desquelles une vie de l'esprit libérée, nouvelle peut progressivement se développer. Et j'ai essayé de donner expression à cette foi/croyance dans « Philosophie de la liberté » parue pour la première fois en 1894.
Cette « Philosophie de la liberté », je ne l'ai plus laissé paraître de nouveau malgré qu'elle était depuis longtemps épuisée, parce que je pouvais voir que pour le moment, à l'intérieur de ces décennies qui ont précédé la catastrophe guerrière mondiale, n'était pas de compréhension pour les pensées, qui se tiennent dans cette « Philosophie de la liberté ». En particulier n'était pas de compréhension en Europe du centre, où on parlait toujours de cela : nous avons besoin de soleil -, mais où dans ces mots, on ne voulait pas associer la nostalgie après un soleil spirituel. Et seulement comme la foi pouvait apparaître qu'à partir des leçons de la terrible catastrophe guerrière mondiale, les humains pourraient à nouveau gagner de la compréhension pour la liberté de l'esprit, là cela me poussa à procurer la nouvelle édition de ma « Philosophie de la liberté », qui maintenant est disponible. Car dans ce qui s'exprimait dans les temps récents, toujours de nouveau et à nouveau des sous-bassement sous-conscients, pas de sous-bassement conscient de la nature humaine, qui s'exprime particulièrement dans les choses, que le prolétariat moderne ressent maintenant, bien qu'il ne puisse l'exprimer consciemment, parce qu'on lui a caché la formation pour cela, en cela repose une triple chose. Il repose là-dedans le sentiment obscur : les institutions extérieures de la vie de droit et de l'économie ont adopté une forme dans laquelle je suis ainsi coincé comme humain, dans laquelle je suis purement entravé et qu'il n'y a au fond pas de sens à parler d'une volonté libre sur le marché moderne de concurrence où chacun doit acquérir soit capitalistiquement, soit salarialement, où est décédé tout pendant/rapport avec ce que l'humain doit faire, cela signifie avec ce à quoi il travaille, avec ce qui alors est produit. Là ne vit pas le sentiment : je me tiens en rapport avec le monde ainsi que ma volonté est libre. Inhibition de la volonté, c'est cela qu'on éprouve tout de suite. Et alors, si on regardait son rapport à d'autres humains : jusqu'à un haut point semble être venu sous le combat concurrentiel capitaliste moderne, sous le travail contraint des temps récents dans le rapport salarial, jusqu'à un point haut semble être arrivé ce qu'on peut nommer l’amenuisement de la confiance d'humain à humain. À la place où autrefois en de vielles, mais malgré tout en vieilles formes, étaient disponibles des instincts sociaux se sont introduits, dans un sens éminent, des instincts antisociaux, qui finalement se sont assemblé dans le ne-pas-se-comprendre des classes modernes de l'humanité, qui finalement ont édifié cet abîme entre prolétariat et non-prolétariat, qui dans le temps récent est si difficile à surmonter. Cela a suscité la deuxième sorte de vécu de l'humain intérieur dans les temps récents, l'oppression en rapport au sentiment de droit. Et en plus de cela s'introduisit un troisième, ce que j'ai déjà évoqué dans le début de mon explication d'aujourd'hui : on voyait les gens échanger leurs biens économiques, on les voyait inscrire ce qui vivait dans l'échange de ces biens économiques sur la page gauche et droite de livres (NDT des livres de comptes probablement). Mais on voyait comment même Monsieur Moellendorff doit l’admettre, on ne voyait aucune pensée dans ces organisations de la vie de l’économie. Troisième vécu de l'âme : cela vous devenait pour ainsi dire noir devant les pensées, quand on regardait dans ce tourbillonner l'un à travers l'autre des marchés modernes, en lesquels le réel pour les humains n'était en fait que ce qui était acquis de façon capitalistique. Ce sont les trois vécus des temps récents : inhibition de la volonté libre, parce que rien n'était là, en quoi on pouvait déployer la volonté libre ; complète oppression du sentiment de droit et assombrissement des pensées vis-à-vis des organisations/aménagements/institutions de la vie du droit et de l'économie.
Cela était cette sensation de laquelle est issue la motivation – elle aimerait donc avoir été faible et maladroite, aimerait encore aujourd'hui être faible et maladroite, je le concède volontiers -, de laquelle est issue la motivation, de chercher l'essence de l'humain libre, de l'humain qui se sent placé dans l'ordonnance de l'humanité ainsi qu'il peut se dire : je conduis une existence humainement digne – la motivation de chercher, l'essence de cet humain libre, l'essence de l'humain spirituel libre dans le sens que tous les humains puissent être de tels humains libres à l'intérieur des organisations/institutions de la vie moderne de l'économie et de droit. Là se montra avant tout une chose. Les humains demandent si facilement et ont depuis des siècles toujours à nouveau demandé ; et les philosophes ont spéculé là-dessus et d'innombrables opinions ont été avancées là-dessus : l'humain est-il libre d'après sa volonté ou n'est-il pas libre ? Est-il un pur être naturel, qui peut seulement agir à partir de ses motivations mécaniques ? La question a toujours été empoignée faussement, parce que toujours de plus en plus en Occident (NDT Okzident) le sentiment pour la réalité particulière de la vie de l'esprit s'amenuisait. Pour l'Orient la question après la liberté ou la non-liberté n'a presque pas de signification, elle ne joue là aucun rôle. Dans les pays du soir (NDT traduction littérale de « Abendlande » qu'on traduit généralement aussi Occident) elle devint question fondamentale de la vision du monde et finalement même de la vie politique, oui du droit pénal et ainsi de suite. Et on en vint à un rien – vous pouvez vérifier complètement ce qui conduit à ce cours des pensées, à cette connaissance dans le détail dans mon livre « La philosophie de la liberté » -, on en vint à un rien, que la question : l'humain est-il libre ou n'est-il pas libre ? Qui n'a en fait aucun sens, qu'elle doit être posée autrement, qu'elle doit être posée ainsi : l'humain est-il dès sa naissance à développer ainsi par une éducation adaptée à son essence conformément à l'éducation et conformément à l'école, que dans son intériorité, malgré les institutions extérieures du droit et de l'économie peut s'élever quelque chose qui le fait être libre ? Oui, qui ne le fait pas seulement être libre intérieurement, mais qu'en lui la force de la liberté façonne à une force telle qu'il puisse aussi aménager en son sens la vie extérieure de droit et la vie extérieure de l’économie? Cela apparut donc comme motivation de base dans l'humanité moderne se développant, d'un côté comme la pulsion démocratique après un droit égal pour tous, de l'autre côté la pulsion sociale : je t'aide comme tu devrais m'aider. Mais on sentait : un tel ordre social avec « même droit pour tous » et avec « aide-moi comme je veux et dois t'aider », une telle ordonnance sociale se laisse seulement instaurer par des humains qui comme humains libres, comme humains spirituels libres développent un vrai rapport à l'entière réalité.
On doit d’abord avoir de la compréhension d'abord pour ce que l'humain n'est né ni à la liberté ni à la non-liberté, mais qu'il peut être éduqué et développé à la liberté, à la compréhension de la liberté, au vécu de la liberté, quand on amène à lui cette vie de l'esprit qui le pénètre avec des forces qui d'abord le font libre dans son évolution comme humain ; qu'on peut se développer vers le haut jusqu'au point où nos pensées ne sont plus les abstraites, non réelles/irréelles, idéologiques, mais ces pensées qui seront saisies par la volonté. Cela j'essaye, dans ma « philosophie de la liberté », de le placer devant le monde comme une connaissance : le mariage de la volonté avec les pensées devenues intérieurement libres. Et de ce mariage de la volonté avec les pensées devenues intérieurement libres est à espérer, que ressorte l'humain qui aussi développe les facultés, dans la vie commune avec les autres, cela signifie en communauté sociale, un chacun pour soi et un chacun social avec chaque autre, produit de tels ordres du droit et de tels ordres économiques, qu'on accepte dans leur nécessité, comme on accepte la nécessité qu'on doit porter le corps physique à soi, obéir à ses lois et n'est pas libre de se laisser pousser la main droite à gauche et inversement ou la tête au milieu de la poitrine. Contre cela, qui de nature est déjà raisonnable synthétiquement, nous ne luttons pas à partir de la liberté. Contre ce qui aux organisations humaines de droit et d'économie est contre humain et contre naturel, nous luttons avec notre liberté, quand nous sommes parvenus à la conscience appropriée, parce que nous savons, que c'est à faire autrement. Et nous savons et voulons savoir en tant qu’humain moderne que chaque humain devrait collaborer démocratiquement à cette modification de l'ordre extérieur du droit et de l'économie à une telle rationalité synthétique qui ne nuit à notre liberté, aussi peu qu’à notre corps physique, la légité naturelle.
Pour comprendre cela, on doit quand même avoir cœur et sens pour la réalité de la vie de l'esprit, car cette vie de l'esprit là, qui est un appendice de la vie de l’économie et de l’État, cette vie de l’esprit, qu'on acquiert seulement quand on est le fils de gens riches ou a reçu des bourses d’État, ou de la raison qu'avec on s'acquiert une place étatique -, cette vie de l'esprit ne rend pas libre. La vie de l'esprit placée sur elle-même, la vie de l'esprit qui travaille à partir de sa propre force, elle rend libre, et cela produit vis-à-vis de ces ambiances, ces trois ambiances : inhibition de la volonté, oppression du sentiment de droit, assombrissement des pensées, qui sont disponibles à des volontés non libres, l'autre ambiance : la libre formation de la volonté dans la vie de l'esprit.


Si s’introduit ce que j'ai décrit ici en une série de conférences comme la vie libre de l'esprit, la vie de l'esprit avec autogestion du pédagogique-didactique dans l'organisme social tri-articulé, alors l'humain ne se sentira plus inhibé dans sa volonté, mais sera entouré d'une atmosphère, qui sera produite de cette vie libre de l'esprit, ainsi qu'il se dit, cette vie libre de l’esprit accueille aussi ma volonté comme (une volonté) libre. Et de la compréhension de la vie auto administrée de l'esprit proviendra ce que sont les nouvelles impulsions/motivations sociales, elles consistent dans les réciproques, vrais, factuels tolérer et comprendre un humain par les autres sur le domaine du deuxième membre de l'organisme social, l’État de droit, où chaque humain à l'autre humain, aussi loin qu'ils sont des humains adultes, se tient comme égal. Et comme troisième proviendra, cela nous le verrons encore plus exactement après-demain, une structure de la vie de l’économie telle que ceux qui travaillent dans cette vie de l’économie, du plus haut travailleur de l’esprit jusqu'au dernier travailleur de la main, collaborent socialement comme individualités humaines libres, autonomes, ainsi qu'à la place du temps où cela devenait noir devant les yeux à l'humain aux pensées à la vie économique, viendra le temps où l'action raisonnable synthétiquement des conseils d'entreprise, des conseils de circulation (NDT « Verkehrsräte », cette fonction « circulatoire » semble donc être une des trois composantes organisationnelles. Doivent circuler aussi les sols, les entreprises, les humains travaillants) des conseils économiques (NDT : tenus par les consommateurs semble-t-il) réguleront l'économie, où l'humain ne sera plus livré au hasard de l'offre et de la demande et par la tendance aux crises de l'offre et de la demande, de l'économie de capital, mais où l'humain particulier gérant se tiendra dedans la vie à côté de l'autre humain; où répartition correcte de prix et de travail proviendront de la raison synthétique, ainsi que nous puissions nous placer comme humains libres dans ce qui est une fois nécessaire dans la vie de l’économie. Et comme nous nous plaçons dans le corps dans sa nécessité conformément à la nature, ainsi l'humain se remportera sa liberté dans le socialisme démocratique moderne, dans la démocratie sociale moderne.
Pour atteindre cette véritable humanité, il est nécessaire que soient surmontés les vieux modèles de parti, les vieilles opinions de parti, qui ne sont que des momies de pensée et de jugement face aux exigences actuelles de l’humanité. Véritablement, ils me connaissent mal ceux qui parlent constamment de ce que j'ai voulu faire de la réclame pour moi-même avec ce qui repose à la base de la tri-articulation de l'organisme social. Oh, je préférerais de beaucoup être dans le calme/le silence de Dornach, où j'ai travaillé avant de venir ici, sur une œuvre qui me tient beaucoup à l’âme, et je me tiens ici seulement contre ma volonté subjective, sachant qu'aujourd'hui est une nécessité, face aux vieux programmes et pensées de parti, qui sont des momies, et qui se rassemblent dans la plus charmante harmonie de l'extrême droite à l'extrême gauche, que c’est un devoir d’œuvrer contre ces momies autant que je le peux. J'admets qu'il pourrait être faible/fragile, qu'il puisse être combattu objectivement et que quelque chose de meilleur puisse être mis à la place, mais c’est comme un devoir qu’on doit sentir face aux faits anciens et face aux faits nouveaux de placer quelque chose de nouveau devant l'humanité. Il ne me semble pas que l'humanité n'ait pas envie de cette nouvelle chose, que l'humanité ne veuille pas vraiment que cette nouvelle chose apparaisse. Car que veut donc en fait cette pensée, cette pratique de l'organisme social tri-articulé ? Elles veulent que les humains comprennent enfin que nous vivons à l’époque de la grande addition, dans laquelle les trois principaux domaines de l’humanité, la vie spirituelle, la vie politique ou juridique et la vie économique sont arrivés en mouvement et agitation, et que nous avons besoin d'une réorganisation, d'une transformation de ces trois domaines de notre vie humaine générale.


Que veut donc la pensée de la tri-articulation de l'organisme social ? -Peut-être avec des forces faibles, insuffisantes, défectueuses, alors on aimerait les améliorer objectivement, on aimerait s’expliquer objectivement avec elles. - Elle veut une formulation de ce qui devrait venir dans la pratique pour provoquer la transformation nécessaire de la vie politique, de la vie économique, de la vie spirituelle.
Aujourd'hui, le Congrès du Parti social-démocrate se réunit à Weimar, le congrès du parti qui proclame vouloir la transformation de la vie moderne dans un sens adéquat. Et un ministre, même le ministre de la socialisation du Reich, a dit ce qui suit aux sociaux-démocrates de Weimar : nous avons besoin non seulement d'une révolution politique, mais aussi d'une révolution économique et spirituelle. Celui qui trouve la formulation qui rend aussi efficaces les forces spirituelles et morales du peuple, les attache à ses bannières. – Cela le Bund für Dreigliederung des sozialen Organismus (la Fédération pour la tri-articulation de l’organisme social) aimerait-il peut-être le faire insuffisant, mais il fera alors volontiers place à d'autres qui peuvent faire mieux, mais l'actuel ministre de la Socialisation, Wissell, proclame à ses camarades du parti qu'il faut au moins agir dans le sens de la Fédération pour la tri-articulation de l’organisme social. Et à partir des mots : nous avons besoin non seulement d'une révolution politique, mais aussi d'une révolution économique et spirituelle - on a bien la permission d’entendre qu’au moins, quand peut-être nous ne le pouvons pas aussi dans un sens suffisant, qu’au moins nous voulons ce que ces gens doivent aussi vouloir, une fois qu'ils sont une fois au clair dans un moment spirituellement lumineux, sur ce que sont les exigences du présent. Mais alors, si la chose repose ainsi, alors n’a pas la permission de se donner, ce que je crains fort, que les gens de la trempe de Monsieur Wissell, lorsqu'ils reçoivent les écrits de la Fédération pour une tri-articulation de l'Organisme social, fassent comme les camarades/membres des autres partis, qu’ils disent : eh bien, nous sommes tout à fait d'accord, mais nous allons le combattre à couteau tiré. - Nous serions d'accord si quelqu'un venait qui le fait que nous puissions démissionner/nous retirer. Mais il ne s'agit pas de lutter contre des choses qu’on doit soi-même décrire comme nécessaires, mais de ce que, quand on veut entreprendre quelque chose contre elles, on le fasse mieux. Et vous pouvez être sûrs - je parlerai après-demain encore de maintes choses qui sont à dire du point de vue de la tri-articulation de l'organisme social -, vous pouvez être sûrs qu’à la base de l’apparition de cette pensée de la tri-articulation de l'organisme social repose l'attitude qui, premièrement, provient de la nécessité de cette tri-articulation dans le présent, et qui provient de la connaissance que quelque chose doit être fait avant qu'il ne soit trop tard. C’est pourquoi elle appelle à tous ceux qui veulent combattre cette tri-articulation de l'organisme social : bien, nous nous retirerons, mais faites-le mieux si vous admettez vous-mêmes que la tri-articulation de l'organisme social est une nécessité !



Mot de la fin
Personne ne se présente pour discuter. Le Dr Unger demande donc au Dr Steiner de prendre le dernier mot.
DR. STEINER : Très chers présents ! Je veux peut-être seulement indiquer sur ce que oui, malgré maintes oppositions, qui se sont tout de suite montrées à partir de cercles de partis ( 1 ), malgré tout – quand bien ces oppositions ne trouvent pas trop d'oreilles favorables dans les cercles plus larges qui prennent part à la vie de l’économie ( 2 ) -, que malgré tout, c'est à décrire comme un succès que déjà sont venues quelques motivations sur le domaine de la vie économique par l'Union pour la tri-articulation de l'organisme social, et que dans la direction de la prise en main de la vie de l'économie, des organisations économiques s'est déjà malgré tout passé quelque chose du côté des personnes participant à cette vie de l’économie. De quelle manière cela devrait être et doit être, de cela doit être parlé après-demain plus avant. Mais la chose n'a pas la permission d'être ainsi prise, comme si, quand des trois membres de l'organisme social, l'un montre un peu que ça passe dans la réalité, comme si alors les autres pouvaient dormir. Quand quelque chose est pensé si réel, si pratique, que cette tri-articulation, alors le résultat unilatéral d'une des parties est le plus grand échec du tout. Car la tri-articulation ne se laisse autant mettre en danger par rien d’autre que quand la promotion d'un des domaines réussi particulièrement, par exemple l'économique. C'est pour cela que le souci le plus sérieux pour l'Union pour la tri-articulation de l'organisme social est actuellement qu’à côté du mouvement économique, à l'intérieur duquel nous nous tenons comme Union pour la tri-articulation, se place un courant de la vie de l'esprit, - qu'on le nomme maintenant « conseil de culture » ou « conseil spirituel » ou comme toujours, cela est égal -, que se joignent un nombre le plus grand possible d'humains – nous avons ici une fois distribué un Appel « À tous les humains », parce qu’en fait la culture est une affaire de tous les humains -, un rassemblement d'humains donc, auxquels tient à l'âme la nouvelle formation/la réorganisation de notre système d'école et d'éducation, tient tant à l'âme qu'ils reconnaissent comment la libre évolution des facultés humaines physiques et spirituelles sera inhibée dans le système scolaire qui est coincé par les pinces de l’État. C'est pourquoi l'Union pour la tri-articulation s'escrime pour la libération du système scolaire, pour l'autogestion du système scolaire de bas jusqu'en haut. Que cela se passe de manières correctes, pour cela est nécessaire qu'un nombre le plus grand possible d'humains exigent devant la vie publique cette autogestion du système d'enseignement entier, oui, du système entier de l’esprit. Afin que la poursuite unilatérale des forces économiques ne devienne pas un échec, repose sur l'âme de l'Union de rassembler que désormais des humains qui collaborent à cette libération du système scolaire et système de l’esprit, du système d'éducation. À cela ne devra pas être dogmatisé en la moindre chose. D'autant plus d'opinions viennent là à l'expression, d'autant plus d'intelligence vient à se manifester, d'autant mieux c'est. Là aussi nous ne nous raidirons pas en un quelque dogme autofabriqué, mais serons accessibles pour tout ce qui peut en sortir par sens objectif de compréhension. Mais qui croit absolument que la vie de l'esprit est aujourd'hui aussi sous les régénérations, celui-là devrait en fait sentir la tendance, sentir la nécessité, de se retrouver en un tel rassemblement d'humains en une sorte de conseil de culture ou spirituel, ou comme on veut alors le nommer.


Nous n'avons par aucun chemin omis, autant que cela nous est possible, d'aller là aussitôt au positif avec nos forces. Il existe ici à Stuttgart le projet qui viendra à exécution vraisemblablement déjà à l'automne : avec l'aide d'un corps professoral, qui a une compréhension, pour une véritable pensée d’évolution de l’humanité, au sens d'une anthropologie spiritualisée, d'aboutir, avec l’aide d’un tel corps de professeurs, à une véritable école unitaire, mais pas placée sur l'omnipotence d’État, mais sur l'évolution de l'humain libre. Nous espérons que nous pourrons appeler à la vie une telle école, tout de suite ici à Stuttgart, pour un cercle étroit – mais ce ne devrait pas être une « école d'état social/de catégorie/de classe  » ( 3 ), ce sera tout de suite une école de prolétaires -, une école qui, aussi loin que cela est déjà possible sous les conditions actuelles, fera strictement ressortir, aussi pédagogiquement-didactiquement, les façons de voir de l'Union pour la tri-articulation. Là sera essayé de développer l'humain ainsi qu'il grandisse à un être d’esprit vraiment libre. Là sera essayé de développer ces forces qu'on a à développer dans un humain entre la septième et la quinzième année de vie, ainsi que penser, sentir et vouloir seront attirés dans les forces dans lesquelles ils peuvent seulement être attirés dans ces années de vie, ainsi que la vie ultérieure et son destin ne puissent plus de nouveau briser ces forces. Car qui a suffisamment de psychologie à cela, remarque combien en notre présent, beaucoup dépend des dommages de notre présent, que penser, sentir et vouloir ne seront pas ainsi développées en force suffisante dans les années correspondantes afin que plus tard elles ne puissent être brisées par les coups du destin de la vie. Par nos conditions/rapports actuels de culture, plus qu'on ne le croit, les forces d'âme insuffisamment développées seront brisées ; et plus qu'on croit dépend dans nos conditions/rapports, dépend en rapport à notre déclin de ces choses.



Je veux seulement indiquer un exemple sur cela afin que vous voyiez que nous ne sommes pas des rêveurs, pas des idéologues, mais qu'aussi loin que cela nous est possible avec nos faibles forces, partout nous voulons aussi œuvrer pratiques. Mais afin que de telles choses ne restent pas isolées, afin que de proche en proche toute notre vie de l'esprit soit faite libre, pour cela il est nécessaire que beaucoup d'humains avec beaucoup d'opinions, beaucoup de connaissances et savoirs et pratiques se joignent à nous dans le conseil de culture ou semblable. C'est cela que je n'ai certes pas exprimé clairement dans la conférence d'aujourd'hui, mais qui reposait au fond comme la nostalgie qu'aussi dans ce membre spirituel de l'organisme social tri-articulé aimeraient se trouver suffisamment d'humains qui sur ce domaine aiment faire en collaboration quelque chose qui est nécessaire en notre temps non de petites, mais grosses additions ( 4 ).
Car nous avons donc justement besoin d'une transformation des conditions des rapports en relation économique, politique et spirituelle. Ne pouvons-nous pas nous lancer avant que ce soit trop tard, à une collaboration de fait d'après cette direction ? Alors, ce devrait être justement trop tard ! Et ce serait le plus effrayant qui pouvait sortir de cette catastrophe guerrière mondiale. Mais pour beaucoup d'humains ressort l'enseignement : nous devons développer la plus forte volonté à la réorganisation dans les trois domaines de vie, alors viendra, quand aussi peut-être pas pour le présent immédiat déjà au sens plein, ainsi donc quand même pour l'avenir de l'humanité, à partir de cette volonté une grande (chose), et avec cela, même du malheur de cette catastrophe guerrière mondiale, proviendra une grande (chose). Et nous avons, comme Allemands, coincés entre l'Orient et l'Occident, cette grande tâche de comprendre ce qui ici et là menace le plus de s'endormir et de le réveiller à partir du milieu. Et je crois que c’est aujourd'hui le meilleur patriotisme, qui finalement tiendra aussi le coup vis-à-vis tout ce qui, à partir des marécages troubles de Versailles nous menace ( 5 ), en ce que ce sera ce qui peut tenir le coup au milieu entre l'est et l'ouest : que nous laissions se lever de la grande époque de l'Allemagne – de nos Lessing, Herder, Schiller, Goethe, de la grande époque de notre être allemand/essence allemande en leur façon rassemblant la philosophie allemande, les philosophies de Schelling, Fichte, Hegel, de l'époque des romantiques allemands -, que nous laissions ressortir, briller ce qu'est notre tâche après les terribles expériences des dernières années.
Cette tâche est à réveiller vis-à-vis de l'endormissement de la vie de l'esprit de l'Est, vis-à-vis de la vie matérielle qui endort de l'Ouest, une vie de l'esprit, qui est capable de façonner par raison synthétique, selon la dignité humaine, le monde matériel et une vie de l'économie, une vie matérielle qui est capable de donner à l'humain la liberté pour une libre vie de l'esprit !

In einer Reihe von Vorträgen versuchte ich hier auseinanderzusetzen, inwiefern in der Gegenwart angestrebt werden sollte eine Gliederung des sozialen Organismus in ein Geistesgebiet mit selbständiger Verwaltung, in ein Rechtsgebiet auf demokratischer Grundlage und in ein selbständiges Wirtschaftsgebiet. Die Idee und die praktische Ausgestaltung dieser Anschauung über die Dreigliederung des sozialen Organismus war, als sie versuchte, sich in das heutige Kultur- und Geistesleben hineinzustellen, ausgesprochen zu denjenigen Menschen, von denen anzunehmen war, daß sie durch die so laut sprechenden und deutlich sprechenden Tatsachen der letzten vier bis fünf Jahre und auch unserer Gegenwart etwas für ihr Tun in Beziehung auf die Menschheitsentwickelung gelernt haben. Und man sollte eigentlich glauben, daß in der Gegenwart jeder mit wirklich wacher Seele Lebende von diesen laut und deutlich nach Neugestaltung der sozialen Dinge sprechenden Tatsachen lernen müßte. Es konnte selbstverständlich nicht eigentlich bei dem Träger dieses Dreigliederungsgedankens die Meinung aufkommen, daß diejenigen, welche durchaus aus ihrer ganzen Geistesverfassung heraus — Mentalität ist man gewohnt worden, es in der neueren Zeit zu nennen — festhalten wollen an alten Programmen, an alten Parteimeinungen, sich ohne weiteres bekennen werden zu einer Stellungnahme gegenüber dieser Idee von der Dreigliederung des sozialen Organismus. Denn was muß man denn eigentlich in sich tragen, um diese Idee als eine wirklich aus dem Leben der Gegenwart praktisch herausgegriffene zu erfassen?
Man muß sich sagen können: Die schreckensvollen Ereignisse der Weltkriegskatastrophe, sie haben gezeigt, wie die alten Anschauungen über das Wirtschaftsleben dieses Wirtschaftsleben der Menschheit in äußere Einrichtungen hineingetrieben haben, die zuletzt, indem sich die einzelnen Einrichtungen zusammengeschlossen haben zu den großen Staatsimperialismen, in die Weltkatastrophe hineinmünden mußten. Sie mußten hineintreiben, weil dieses Wirtschaftsleben in einem gewissen Sinne sich so entwickelt hat, daß man es, ich möchte sagen, seinen eigenen Triebkräften überlassen hat; daß man es verabsäumt hat, zu wirklich umfassenden wirtschaftlichen Gedanken zu kommen, welche sich durch die wirtschaftlichen Maßnahmen hätten ausleben können. Ein Mann, der sich heute offiziell im Reichsministerium mit der Neugestaltung des Wirtschaftslebens zu beschäftigen hat, Wichard von Moellendorff , hat vor kurzem den Ausspruch getan, es sei seine Überzeugung, daß zwangsläufig unter allen Umständen, selbst wenn die Weltkriegskatastrophe nicht gekommen, oder nicht in der abgelaufenen Form gekommen wäre, das Wirtschaftsleben in eine Krise furchtbarster Art hätte hineintreiben müssen zum Unglück der Menschheit und der Völker, aus dem Grunde, weil diesem Wirtschaftsleben wirklich fruchtbare leitende Gedanken fehlten. Und innig verbündet waren mit diesem Wirtschaftsleben die Kräfte, welche in den Staaten, welche in den Rechtsanschauungen der Völker wirkten. Es war ja zuletzt so gekommen, daß sich in den Rechtsanschauungen der Völker nur mehr die wirtschaftlichen Interessen auslebten. Und wir haben es erleben müssen, daß die gegenseitigen Beziehungen der Staaten zuletzt 1914 in solch unklare Strömungen einliefen, daß im Grunde genommen bei ernstestem guten Willen keine Staatsmacht eigentlich damals in der Lage war, dem Furchtbaren, das drohte, auszuweichen.
So könnte es doch scheinen, als ob für das Wirtschaftsleben wie für das Staatsleben aus dem Gang der Ereignisse, die dann in die Unmöglichkeit, in ihre eigene Vernichtung hineingeführt haben, viel zu lernen wäre für den inneren Antrieb, der da sagt: Ein Neues an Gedanken, an Willenskräften, muß gefunden werden, wenn die Menschheit in ihrer Entwickelung gedeihlich vorwärts kommen will; ein Neues an Gedanken für das Wirtschaftsleben, ein Neues an Gedanken auch für das Staats- oder Rechtsleben. Und fußt denn nicht schließlich alles Staats- und Rechtsleben und alles Wirtschaftsleben auf dem, was die Menschheit an Geisteskräften entfalten kann, was die Menschheit heranschulen kann in der heranwachsenden Generation, was dann an vernünftigen Gedanken eingreifen kann in die Wirtschaft und in das Rechtsleben? Kann man so nicht auch sagen, daß das Geistesleben durchaus auch zeigt, wie es in einer kritischen Epoche angekommen ist, und wie wohl aus ihm gelernt werden kann, daß über seine weitere gedeihliche Entfaltung und über neue Grundlegung desselben nach-. gedacht, nachgesonnen werden muß?
Auf den drei wichtigsten Lebensgebieten der Menschheit, auf dem Gebiet des wirtschaftlichen, des Staats- oder Rechtslebens und des Geisteslebens ging die große Frage auf, die Frage der Weltkriegskatastrophe und dessen was sich aus ihr herausgebildet hat, und die Menschen müßten eigentlich da sein, welche von dem Gang der Ereignisse gelernt haben. Daß mit alten Gedanken, mit alten Parteimeinungen nicht die neue Entwickelungsphase der Menschheit zu bewältigen ist, das müßte doch eigentlich aus der Tatsachenwelt selber heraus eine Grundüberzeugung des gegenwärtigen Menschen sein. Aus dieser Gesinnung, aus dieser Überzeugung heraus wurde in den Vorträgen gesprochen, die bisher hier von mir gehalten worden sind. In dem heutigen und in dem Vortrag von übermorgen möchte ich einiges zu dem schon Gesagten hinzufügen, das geeignet sein könnte, heute von der mehr geistigen, übermorgen von der mehr praktischen Seite in den Einzelheiten als Ergänzung des bisher Gesagten zu dienen. Es hat sich eines ergeben, das im Grunde genommen gegenüber der eben ausgesprochenen Überzeugung und Gesinnung außerordentlich lehrreich ist.
Es hat sich ergeben, was ich charakterisieren möchte als ein merkwürdiges Bündnis, eine Art Koalition von der äußersten Rechten bis zur äußersten Linken. Mit Bezug auf die Gegnerschaft gegen dasjenige, was hier vorgebracht worden ist als die Grundgedanken des dreigliedrigen sozialen Organismus, marschieren heute in vollstem Einklange miteinander Spartakisten, Unabhängige, Mehrheitssozialisten, Bürgerpartei und äußerste Reaktionäre. Es hätte kaum, so könnte einem scheinen, eine bessere Gelegenheit geben können, als so in der Gesinnung zusammenrinnen zu lassen die Spartakisten und die Bürgerlichen und die Reaktionäre.
Diese Merkwürdigkeit liegt also vor, daß im Grunde genommen wenigstens der Form, der Gesinnung nach die holdeste Eintracht herrscht von links bis nach rechts. Von der äußersten Linken konnten wir vor ganz kurzer Zeit folgendes Urteil über dasjenige hören, was hier in diesen Vorträgen gesagt worden ist. Wir konnten hören, daß die Leute einverstanden seien, ganz einverstanden seien mit meiner Kritik der bisherigen Wirtschaftsordnung, daß sie auch ganz einverstanden seien mit der Dreigliederung des sozialen Organismus, daß sie sogar der Ansicht seien, daß diese Dreigliederung kommen müsse, aber — nun folgt das andere: sie werden alle Kräfte aufbieten, um dasjenige, was hier an Kritik der bisherigen Wirtschaftsform und über den dreigliedrigen Organismus gesagt wird, bis aufs Messer zu bekämpfen.
Merkwürdige Sachen —, man erklärt sein volles Einverständnis mit der Sache und erklärt zugleich, daß man die Sache durchaus bekämpfen müsse! Aus ähnlichen Untergründen heraus kann man auch Auseinandersetzungen auf äußerster rechter Seite hören. Also es hätte vielleicht keine bessere Gelegenheit geben können zum Zusammenfinden derjenigen, die, sei es aus dem oder jenem Loch alter Anschauungen, haben kommen wollen, um dasjenige zu bekämpfen, was eben durchaus einen Kompromiß mit alten Anschauungen nicht machen will und auch nicht machen wird.
Heute möchte ich zur Einleitung desjenigen, was ich im einzelnen praktisch übermorgen zu sagen haben werde, auf eine Seite der modernen sozialen Bewegung hinweisen, die eigentlich immer verkannt wird, und die berücksichtigt worden ist gerade bei der Aufstellung, bei dem Ins-Auge-Fassen der Idee und der Praxis des dreigliedrigen Organismus. Ich möchte von einer gewissen Seite her heute gerade die geistige Grundlage der gegenwärtigen Menschheitsentwickelung streifen, weil ich der Anschauung sein muß, daß diese geistige Grundlage von ganz eminenter Bedeutung ist und daß die Mißverständnisse, welche entstehen mit Bezug auf dasjenige, was heute sozial gewollt werden kann und soll, gerade aus der Nichtberücksichtigung dieser geistigen Grundlage herrühren.
Und noch aus einem anderen Grunde ist es notwendig, dringend notwendig, eine Bewegung, die heute bloß wirtschaftlich sein will oder höchstens noch politisch, auf eine Geistesgrundlage zu stellen. Derjenige nämlich, der die heutigen Ereignisse, so wie sie sich abspielen, nicht nur an der Oberfläche verfolgt, sondern der versucht, tiefer einzudringen in das, was eigentlich in den Tiefen der Völkerentwickelungen heute geschieht, der muß sich doch im Grunde sagen: Der gewaltige, der furchtbare, schreckerfüllte Waffenkampf, der sich abgespielt hat, der ist doch nur die Welle, welche aufgestiegen ist aus irgend etwas, das sich in den tiefsten Untergründen der Menschennatur der Gegenwart, wie eine innere Unruhe dieser Menschennatur fast über die ganze Welt hin zeigt. Man konnte es fühlen all die Jahre seit dem Ausbruch dieser Weltkatastrophe an den Tatsachen, wie sich immer mehr und mehr über die Kontinente hin Bevölkerungen anschlossen an dasjenige, was eigentlich sich da abspielt, sich so anschlossen, daß man manchmal wahrhaftig nicht wußte, warum eigentlich, oder daß die Gründe, die sie vorbrachten für den Anschluß, sehr zweifelhaften Eindruck machten. Man konnte daraus sehen, daß etwas Elementarisches in dieser Weltkatastrophe liegt, etwas, was aus den Untergründen der Menschenwesenheit über die ganze Erde herauftreibt. Und mir scheint, man hat nirgends mehr Gelegenheit zu einem wirklichen Erkennen desjenigen, was eigentlich da in den Untergründen der Menschheit spielt, als gerade in Mitteleuropa, in Mitteleuropa, das sich zuletzt eingezwängt sah zwischen dem gesamten Orient und dem gesamten Okzident.
Das fordert auf, einmal zu fragen: Was liegt denn da eigentlich zugrunde? Und man sollte es begreiflich finden, daß das Verstehen solcher Dinge beruhen muß auf einem gewissen inneren Anschauen der Verhältnisse, auf einem gewissen erfahrungsgemäßen Ergreifen der Tatsachen, daß zum Verständnis dieser Dinge etwas gehört wie instinktive, intuitive Anschauung. Daher sollte man Verständnis finden, wenn man auf dasjenige, was sich einer solchen Anschauung ergibt, so aufmerksam macht, daß man die Menschen, ich möchte sagen, auf das stößt, was vorgeht. Es wird heute nicht zu viel gesagt sein, wenn man dasjenige, was sich aus der Weltkriegskatastrophe heraus entwickelte an Stimmungen durch Mitteleuropa nach dem Osten hin, nach Rußland, nach Asien hinein und was sich entwickelt an Stimmungen nach dem Westen und bis nach Amerika hinüber, wenn man das so auffaßt, daß man darin sieht, wie sich fortsetzt nur jene elementarische Unruhe der Menschheit, die in der Weltkriegskatastrophe zuerst ihren schrekkensvollen Ausdruck gefunden hat. Das war, wie ja viele gesagt haben, der furchtbarste äußere Waffenkampf, der stattgefunden hat seit jener Zeit, seit der man von einer Geschichte spricht. Und dieser Waffenkampf ist mit den am meisten physischen Mitteln geführt worden von einem großen Teil der gegenwärtigen Menschheit. Aber man sieht hervorgehen, aufsteigen aus dem, was diesen Waffenkampf hervorgebracht hat, etwas, was gleich bedeutungsvoll, gleich einschneidend die Menschheit ergreifen wird und an dessen Anfang wir eigentlich erst stehen.
War das, was wir erlebt haben, der schreckensvollste Waffenkampf, so werden wir erleben — alle die Anzeichen, die in den Volksstimmungen vorhanden sind, zeigen es —, so werden wir erleben auch den größten Geisteskampf, die größte, die furchtbarste geistige Auseinandersetzung zwischen dem Osten, dem Orient und dem Okzident. Wir stehen am Anfang großer umfassender Geisteskämpfe der Menschheit. Und das, was sich jetzt abspielt in den sozialen Forderungen, das scheint nur wiederum die an die Oberfläche getriebene Welle eines Menschheitsgeisteskampfes zu sein. In diesen Menschheitsgeisteskampf werden sich hineinzustellen haben wohl selbst noch diejenigen Zeitgenossen, die schon heute ein respektables Alter erreicht haben. Insbesondere aber werden sich hineinzustellen haben in diesen die Menschheit umfassenden Geisteskampf die heranwachsenden Generationen. Und was wir diesen heranwachsenden Generationen werden sagen können von dem, was wir lernen aus den Ereignissen, davon wird viel, sehr viel abhängen für die Gestaltung der Menschheitsentwickelung in der Zukunft. Heute kündigt sich zunächst das Kommende durch etwas äußerlich mit den Dingen Zusammenhängendes an, das ist: Halb Indien, mehr als halb Indien ist halb verhungert, und aus dem verhungerten Indien heraus ertönt aus tausend und abertausend Seelen heute der Ruf: Los von England! — Das darf nicht bloß von denjenigen politischen Gesichtspunkten aus beurteilt werden, die man von sonstwoher heute gewohnt ist, das muß beurteilt werden von weitergehenden, einschneidenden, in der Menschheitsentwickelung wirkenden Kräften. Denn was im Orient lebt, das ist durchsättigt mit dem Erbgut, mit dem Erbstück uralten Geisteslebens, das nur in den Niedergang gekommen ist.
Ausgedrückt durch die Taten der Menschen werden die Erbstücke uralten orientalischen Geisteslebens in die Auseinandersetzung hineinkommen mit den Geistesbestrebungen des Okzidents bis nach Amerika hinüber, und es wird sich zeigen müssen, ob diejenigen Kräfte der englisch-amerikanischen Bevölkerung, die aus ihrer Zähigkeit heraus, aus einer großzügigen Erfassung ihrer egoistischen Volksinteressen heraus mit Mitteleuropa in der bekannten Weise fertig geworden sind, ob sie auch fertig werden mit Asien, wenn aus dem Hunger Indiens heraus noch ganz andere Gewalten sprechen werden als diejenigen, welche der Westen bisher hat sprechen hören? Damit ist nur angedeutet, was heute in der Kulturatmosphäre der Erde lebt. Weil dies drinnen lebt, deshalb genügt es heute nicht, aus den hergebrachten politischen und wirtschaftlichen Begriffen das zu beurteilen, was eigentlich geschieht. Deshalb ist es notwendig, daß die Antriebe zu einer Neuentwickelung der Menschheitsverhältnisse herausgenommen werden aus einem geistigen Verständnis desjenigen, was sich in den Menschenstimmungen über die ganze Erde hin heute abspielt. Heute darf nicht nur darauf gesehen werden, wie es dem Proletariat Rußlands oder Mitteleuropas oder der Entente geht, obwohl das selbstverständlich für uns die nächsten Fragen sind.
Heute darf auch nicht bloß darauf gesehen werden, wie gewisse Leute auf ihren Geldsäcken sitzenbleiben wollen. Heute muß, wenn man nicht das wichtigste Geschehen verschlafen will, als wesentlich mitwirkend in den sozialen Kräften der Gegenwart dasjenige gesehen werden, was eigentlich der noch halb schlafende Orient über die Welt ergießen wird. Man braucht ja im Grunde genommen nur ein paar Worte zu sagen, aber wenn diese paar Worte genommen werden mit all dem Gewicht, das sie für die Geistesentwickelung der Menschheit haben, so wird man in diesen paar Worten etwas hören, was bei der Neugestaltung der menschlichen Entwickelung mitspricht. Der Orient, insofern er der gebildete Orient ist — wenn wir diesen okzidentalischen Ausdruck auf den Orient anwenden dürfen —, der Orient lebte durch Jahrtausende und im Grunde genommen bis heute, ja heute gerade in seinen geistvollsten Vertretern in der Anschauung, daß Wirklichkeit, wahre Wirklichkeit nur dasjenige habe, was der Mensch geistig-seelisch in seinem Innern erleben kann, was im Menscheninnern aufsteigt als innerer Seeleninhalt, was den Menschen so erfüllen kann, daß er aus diesem inneren Seeleninhalt sein wahres Menschenbewußtsein hervorholt. Das ist für den Orient — wie gesagt, soweit er der gebildete Orient ist -- die wahre Wirklichkeit. Und die äußerliche, die physisch-sinnliche Welt, die Welt, in der wir arbeiten, die Welt, in der der Grund und Boden für unsere Arbeit liegt, in die wir hineinstellen für unsere Arbeit die Produktionsmittel, diese Welt ist für den Orientalen die Maja, die große Scheinbarkeit, dasjenige, was nicht wirklich ist, was wie ein Nebenplanet der wahren geistig-seelischen Wirklichkeit, die nur im Innern aufsteigt, lebt. Diese Anschauung, mit ihr ist der Orientale eins. Mit ihr lebt er in seiner sozialen Gemeinschaft. Diese Anschauung erfüllt ihn jederzeit, ob er sich einsam zurückzieht zur Betrachtung, ob er Hand anlegt in orientalischer Weise an das, was er in der physischen Welt für seine Menschenbrüder tut. Man muß so etwas ins Auge fassen, wenn man jene Welt wirklich sehen will, die uns in den Menschen entgegentritt, die ostwärts von uns leben, denn im Grunde genommen fängt es in Rußland schon an, so zu sein, wie ich es eben charakterisiert habe. Es erreicht nur die Kulmination, den Höhepunkt, wenn man weiter nach dem Osten hinüberschaut. Dem steht gegenüber eine ganz andere Menschheitsverfassung, ein ganz anderes inneres Leben, das wir sehen, wenn wir den Rhein überschreiten nach dem Westen hinüber, wenn wir insbesondere nach der anglo-amerikanischen Welt blicken. Dem steht aber gegenüber überhaupt alles, was eigentlich die Gesinnung und die Verfassung des Seelenlebens des Abendlandes ist, an der zum Schluß immer mehr und mehr teilzunehmen auch der Grundcharakter der mitteleuropäischen Menschen geworden ist und da seinen Höhepunkt erreicht in der Gesinnung und Seelenverfassung der gegenwärtigen Sozialisten, der Sozialisten jeder Färbung im Grunde genommen.
Man kann eines immer wieder und wiederum finden, wenn man den Menschen des Westens und jetzt auch den Menschen Mitteleuropas so betrachtet, wie wir gerade den Menschen des Orients betrachtet haben.
Man wird am Westen kennzeichnen dasjenige, was da zugrunde liegt, wenn man es erfaßt in der Art, in der es am klarsten, am radikalsten zum Ausdruck gekommen ist, wenn man es gerade erfaßt in der modernen sozialistischen Gesinnung. Da herrscht nun nicht als eine theoretische Anschauung mehr, sondern als eine Grundstimmung der Seele dies, daß die einzige Wirklichkeit dasjenige ist, was in der physisch-sinnlichen Welt uns umgibt, das, was wir ergreifen, wenn wir unsere Arbeit in der physischen Welt für unsere Mitmenschen leisten. Was sich ausdrückt in dem Grund und Boden, auf dem unsere Arbeit geleistet wird, was sich ausdrückt in den Produktionsmitteln, mit denen unsere Arbeit geleistet wird, das ist das einzig Wirkliche, und was in den Menschenseelen als Recht, als Sitte, als Kunst, als Wissenschaft, kurz, als Geistesleben auftritt, das ist nur ein Ergebnis, ein Rauch gleichsam, dieser einzigen sinnlich-physischen Wirklichkeit; das ist, wie namentlich jeder sozialistische Denker der Gegenwart fest überzeugt ist, Ideologie. Ideologie ist ganz dasselbe innerlich angeschaut, was für den Orientalen die Maja ist. Der Orientale sagt: Physische Sinnlichkeit, die physische Welt um uns, die Wirtschaftswelt, das materielle Dasein, es ist Maja, es ist eine Ideologie, und die Wirklichkeit ist einzig und allein das, was in der Seele innerlich aufsteigt. Und der Okzidentale sagt: Wirklichkeit ist allein dasjenige, was äußerlich sinnlich uns umgibt, was im Wirtschaftsleben liegt, und eine Ideologie, eine Maja ist, was innerlich in der Seele aufsteigt. — Weiß man, wie solche Grundstimmung der Seele den Menschen eigentlich macht, wie sie ihn hineinstellt in das Leben, dann sieht man in dem, was sich heute als Stimmung abspielt innerhalb der Menschheit der Erde, diesen eben gekennzeichneten großen, gewaltigen Gegensatz. Und dieser Gegensatz hat eine ungeheure geschichtliche Stoßkraft. Aus diesem Gegensatz wird sich nicht bloß ein Völkerkampf, wird sich nicht bloß ein Rassenkampf, es wird sich ein Menschheitskampf entwickeln, in den wir und die, die uns nachfolgen, hineingestellt sein werden. Derjenige, der in dem, was sich jetzt in der Menschenstimmung ausdrückt, die Vorbereitungen sehen muß zu diesem Menschheitskampf, der wird nicht umhin können, in bezug auf die Ideen und Kräfte, welche für eine soziale Weltanschauung notwendig sind, sich befruchten zu lassen von dem, was eigentlich doch wirklich vorgeht in der gegenwärtigen Menschheit. Was in der Gegenwart noch so erfaßt werden kann, ich möchte sagen, wie zwei abstrakte Gedanken, was aber Wirklichkeit werden wird, sich auswachsen wird zu Kampfkräften, allerdings von anderer Form als die physischen Kampfkräfte des Waffenkampfes waren, aber zu Kampfkräften, welche die innere Stärke, die innere Widerstandskraft des Menschen in einem noch größeren Maß werden herausfordern, als es der abgelaufene Waffenkampf getan hat.
Und wieder weiter: Ein merkwürdiger Parallelismus ergibt sich, wenn man etwa die Stimmungen weiter verfolgt, die Ihnen eben jetzt mit mehr oder weniger abstrakten, aber sehr wirklich gemeinten Gedanken angezeigt worden sind. Wir blicken hinüber nach dem Orient und wir fragen uns heute mit Recht: Was ist denn aus jener Stimmung geworden, die in alten Zeiten — derjenige, der die Dinge kennt, weiß es — in der orientalischen Welt größtes Geistesgut geschaffen hat, was ist denn für die heutige Kulturmenschheit des Orients aus alledem geworden? Niedergedrückt in mystisch-dunkle Schwärmerei, in halbe Menschheitsschläfrigkeit ist der Mensch des Orients, und dasjenige, was früher unter dem Einfluß des Gedankens «Sinnlichkeit ist Maja, inneres Seelisches ist Wirklichkeit, göttliche Wirklichkeit» dem Orientalen Kraft und Stärke gegeben hat, es gibt ihm heute Schwäche, es macht ihn zum Fatalisten, zu dem, der sich willenlos dem Weltenschicksal ergibt. Das ist die Frucht eines Geisteslebens, das namentlich auf das Menschlich-Geistig-Seelische hingerichtet war. Wenn man dazu das entsprechende Gegenbild des Okzidents malt, dann sagt man heute für sehr viele Leute — ich bin mir dessen wohl bewußt -- etwas höchst, höchst Unbehagliches, etwas, was ihre Gegnerschaft stark hervorruft. Aber ich habe öfters schon gesagt: Wir leben heute nicht in der Zeit der kleinen, sondern in der Zeit der großen Abrechnung, und man darf nicht davor zurückschrecken, den Leuten die Wahrheit zu sagen.
Wir haben gesehen, wie in einer gewissen Höherentwickelung dasjenige, was sich durch Jahrhunderte im Okzident vorbereitet hat, einen besonderen äußerst charakteristischen Ausdruck gerade in dem modernen Sozialismus gefunden hat. Durch die abendländische Entwickelung hat sich allmählich diejenige menschheitliche Stimmung herausgebildet, die eigentlich in der physisch-sinnlichen Welt des wirtschaftlichen Lebens die einzige Wirklichkeit sieht. Und die führenden, leitenden Kreise, das heißt die, die es bisher waren, die haben das zuerst so empfunden, daß die physisch-sinnliche Welt und ihre materiellen wirtschaftlichen Faktoren die einzige Wirklichkeit sind, daß das andere, was in der Seele aufsteigt, Maja, Ideologie ist. Der Sozialismus hat bloß das ausgesprochen, was die andern auch empfanden, aber es sich nicht auszusprechen getrauten. Bei dem Sozialismus ist es nur herausgekommen, daß die ganze Welt des Rechts, der Sitte, der Kunst, der Wissenschaft, das ganze, was man Geistesleben des Menschen nennt, für die neuere Menschheit des Westens eine Ideologie, eine Maja ist. Wodurch ist diese im Grunde genommen echt westliche Anschauung zu diesem Höhepunkte gekommen? Sie ist dazu gekommen dadurch, daß sich immer mehr und mehr herausgebildet hat innerhalb des modernen Wirtschaftslebens dasjenige, was bezeichnet wird als der moderne Privatkapitalismus. Dieser moderne Privatkapitalismus hat im Wirtschaftsleben diejenige Stimmung erzeugt, die im Grunde genommen unser ganzes Gemeinschaftswesen zuletzt in eine Art Erwerbsgesellschaft verwandelt hat. Stück für Stück haben wir es kommen sehen im Laufe der letzten Jahrhunderte, wie aus früheren wirtschaftlichen Zuständen sich die gegenwärtigen ergeben haben. Es gab, wenn es heute auch die Menschen nicht beachten, in den früheren Jahrhunderten in viel höherem Grade als heute ein sachliches Interesse an den Einrichtungen und den Erzeugnissen der Umgebung, an all dem, was in Recht und Wirtschaft lebte.
Ein viel tiefergehendes sachliches Interesse gab es als heute. Diesen oder jenen Gegenstand besitzen, weil er diese oder jene Form hat, weil er diesen oder jenen Ursprung hat, weil er diese oder jene Signatur trägt, das war für frühere Zeiten in viel höherem Grade ein menschliches Interesse, als es heute ist, wo dieses sachliche, menschliche Interesse an äußeren Einrichtungen vielfach getrübt und verdunkelt wird dadurch, daß man die Summe seiner Lebenshaltung einrichtet nach dem, was man rein dem Geld, dem Kapital nach im Konkurrenzkampf des Lebens erwirbt. Losgerissen von der Bewunderung der Schönheit dessen, was Menschen hervorbringen, losgerissen von dem Wertvollen, das etwas einfach deshalb hat, weil es ein Mensch gemacht hat, klebt heute das Interesse einer großen Anzahl von Menschen daran, bei ihrem Jahresabschluß nachsehen zu können, ob sie mit ihrer Umgebung in einem aktiven Bilanzverhältnis stehen. Das ist etwas radikal ausgedrückt, aber es ist die wirtschaftliche Signatur der Gegenwart. Und diese wirtschaftliche Signatur, sie hat noch ein anderes hervorgebracht mit Bezug auf die Auffassung der menschlichen Arbeit. Schauen wir nur kurze Zeit zurück, da finden wir, wie die Menschen gewissermaßen ihre Arbeit zusammenwachsen ließen mit ihren Produkten. Man hat Gefühle, welche das ausdrücken, wenn man irgendwo in Museen steht, vor alten Türklinken, vor alten Schlössern, ja selbst vor alten Stiefeln, man merkt den Dingen an, wie die Menschenarbeit in sie hineingeflossen ist. Heute ist die Menschenarbeit getrennt vom Produkte; daher sind die meisten Produkte, an denen sich die Menschen ergötzen, auch so scheußlich. Heute ist die Menschenarbeit etwas, was Marktwert nur dadurch hat, daß es mit einer gewissen Bezahlung entgolten wird. Heute ist die Menschenarbeit dasjenige, was vor allen Dingen seinem Marktwerte nach errechnet wird. Und so hat sich der Mensch mit Bezug auf die Verwaltung der Güter, die kapitalistische Konkurrenzverwaltung der Güter, und mit Bezug auf sein Arbeitsverhältnis zu seinen Leistungen losgelöst von der Welt. Er steht gewissermaßen neben der Maschine da, hineingeklemmt in den seelenverödenden Kapitalismus der neueren Zeit, ohne Zusammenhang mit der äußeren Wirklichkeit, die er in seiner Umgebung sieht, die er nicht hinwegleugnen kann, ja, die für ihn sogar die einzige Wirklichkeit geworden ist. Und er kann nicht glauben, daß dasjenige, was in seinem Innern aufsteigt, das Geistig-Seelische, das hinweggerissen von Natur und Wirtschaftsordnung, daß das etwas anderes ist als eine Maja, als eine Ideologie. Das hat die moderne Wirtschaftsordnung gemacht.
In diese moderne Wirtschaftsordnung ist das moderne Proletariat hineingewachsen, hineingeschoben worden, insbesondere im Laufe der letzten drei bis vier Jahrhunderte, nach und nach bis zu dem Grade hineingeschoben worden, in dem es heute drinnensteht. Bis zu einem Höhepunkte hat es dieses Loslösen von der äußeren Wirklichkeit in der Menschheitsentwickelung der neueren Zeit gebracht. Man könnte das im einzelnen nachweisen, wie der Mensch allmählich, ich möchte sagen, sich selbst entfremdet worden ist. Sehen Sie, man kann heute unzählige Mitglieder des Proletariats sprechen — wenn man gelernt hat, mit dem Proletariat zu denken und zu empfinden, dann hört man aus ihrem Munde auch dasjenige, was sie vor allen Dingen bewegt —, dann aber hört man oftmals: Vor allen Dingen darf es nicht sein, daß wir den ganzen Tag arbeiten und arbeiten mit den Händen und daß unsere Seele dabei leer bleibt, weil wir des Abends ermüdet nach Hause kommen und nichts anderes tun können, als hinfallen und uns niederlegen. Wir wollen eine angemessene Arbeitszeit. — Und aus dem, was mit der Arbeitszeit der Menschen in den letzten Jahrhunderten getrieben worden ist, was nun schon besser geworden ist, geht hervor die Forderung des achtstündigen Arbeitstages: 6 X 8 ist 48, die 48-StundenWoche. Das ist etwas, was heute von den Menschen, die arbeiten, errungen werden will. Man redet davon: Ja gewiß, so etwas wird angestrebt, die Menschheit muß vorwärtsgehen, aber in alten Zeiten hatten es eben die Menschen noch schlechter. In alten Zeiten mußten die Menschen eben noch mehr arbeiten, da waren sie noch mehr Lasttiere. — Ich kann Ihnen hier ein Dekret des Königs Ferdinand L von Österreich aus dem Jahre 1550 mitteilen. In diesem Dekret heißt es: Jeder Arbeiter soll — und ich bitte, die folgenden Worte besonders zu hören —, jeder Arbeiter soll wie von alters herkommend vor- und nachmittags jedesmal, mit Ausnahme des Sonntags und des Samstagnachmittags, halbe Schicht, das heißt vier Stunden, arbeiten. Das gibt für das Jahr 1550 5 X8 Stunden — eine halbe Schicht vormittags und einer halbe Schicht nachmittags von je vier Stunden — ist 40 Stunden, eine halbe Schicht noch am Samstag von vier Stunden, das gibt zusammen 44 Stunden in der Woche für das Jahr 1550. Und von diesen 44 Stunden die Woche wird gesagt: Jeder Arbeiter soll «wie von alters herkommend» arbeiten. Es wird darauf hingewiesen, daß das alter Brauch ist. Die Neuzeit hat uns aus dem Fortschritt der Menschheit heraus nicht bloß gebracht, was so bejubelt wird; die Neuzeit hat uns auch gebracht, daß man sich wieder zurückerobern muß, was schon einmal da war. Diese Dinge sollten, meine ich, doch zu denken geben! Und unter dem Einfluß solcher Dinge, namentlich unter dem Einfluß des Bestrebens, möglichst viel herauszusaugen aus der Arbeit, da ist entstanden dieses Haften des Menschen des Okzidents an der physisch-sinnlichen Wirklichkeit als der einzigen Wirklichkeit. Daraus ist entstanden die Empfindung, das Geistig-Seelische ist Maja, ist Ideologie. Das hat aber auch hervorgebracht das Hineingestelltsein des modernen Proletariats in das bloße Wirtschaftsleben. Und so ist der große Irrtum des modernen Proletariats entstanden. Dieses moderne Proletariat war in das Wirtschaftsleben eingespannt durch die leitenden, führenden Kreise. Es hat sich sagen müssen: In diesem Wirtschaftsleben verödet die Seele, in diesem Wirtschaftsleben ist Geist nur Rauch und Schall, Maja. Wir müssen ein anderes Wirtschaftsleben haben. Wir müssen das Wirtschaftsleben umgestalten. Aus dem umgestalteten Wirtschaftsleben wird das Geistesleben hervorgehen, das nicht ein Klassengeistesleben ist, das ein allgemein menschliches Geistesleben ist.
Es ist nicht weiter wunderbar, daß das moderne Proletariat diesem Irrtum verfallen ist, denn es war ganz hineingedrängt in das Wirtschaftsleben. Das, was es hatte, war nur aus dem Wirtschaftsleben heraus geboren. Für das Proletariat war die andere Welt eine Maja, eine Ideologie. Es konnte als Proletariat nichts anderes glauben, als daß das ihm einzig bekannte Wirtschaftsleben bloß umzugestalten sei. Dann werde auch alles übrige von selber kommen. Statt — was zunächst eigentlich gar nicht sein konnte, was erst aus den Lehren des blutigen Weltkrieges hervorgehen kann —, statt sich zu sagen, an unserer Lage ist schuld, daß wir einzig und allein in das Wirtschaftsleben hineingekommen sind, daß dieses Wirtschaftsleben das Geistesleben von sich abhängig gemacht hat, also darf künftig das Geistesleben nicht mehr vom Wirtschaftsleben abhängig sein, es muß frei auf sich selbst gestellt sein —, statt diese radikalen Folgerungen zu ziehen, zog das Proletariat die andere: Ein anderes Wirtschaftsleben wird es schon machen, das wird ein anderes Geistesleben schon hervorbringen.
Heute stehen wir vor dem großen Wendepunkte, daß entweder das Proletariat sein Unglück heraufbeschwören wird, wenn es nur im Wirtschaftsleben stehenbleibt und allein das umgestalten will, oder daß es einsehen muß, was die anderen Menschen mit ihm einsehen müßten, daß das Geistesleben, wie es projektiert wird von dem dreigliedrigen sozialen Organismus, herausgenommen werden muß aus Staat und Wirtschaftsleben, so daß es von diesen losgelöst wird und auf seine eigenen Füße gestellt wird, in seine eigene Selbstverwaltung gestellt wird.
Und was ist geworden? Durch diese Einflüsse, die ich eben charakterisiert habe, was ist geworden aus diesem okzidentalischen Glauben, daß das Geistig-Seelische die Maja, die Ideologie ist, und das äußere Wirtschaftsleben das allein Wirkliche? Daraus ist das geworden, was dann seinen genialen Ausdruck gefunden hat in dem Marxismus, denn Genialitäten zeichnen sich auch dadurch aus, daß sie nicht nur die größten positiven Errungenschaften der Menschheit, sondern auch die größten Irrtümer hervorbringen. Es ist die Anschauung geworden: Da man ja doch nicht mit dem Geiste, mit dem Gedanken, mit dem, was man ideologisch ausgestaltet, in die Wirklichkeit hineinzaubern kann — denn das glauben ja nur die Spiritisten, daß man bloß einen Gedanken zu haben braucht und dann werden sich Maschinen bewegen —, da man mit Gedanken nicht arbeiten kann, nicht physische Erzeugnisse hervorbringen kann, kann man auch nicht mit Gedanken das Wirtschaftsleben beherrschen. Also geht das Wirtschaftsleben allein durch sich selbst vorwärts. Und wenn es die einzige Wirklichkeit ist, so muß es aus sich selbst hervorbringen, was für die Menschheit erreicht werden soll. Daher die marxistische Lehre — wenn sie auch nicht bei Marx steht, denn Marx war kein «Marxist», wie er selbst gesagt hat, im Sinne vieler seiner Anhänger —, daher die Lehre, daß höchstens gefördert werden kann durch den Menschen, was durch den Produktionsprozeß, durch den wirtschaftlich-materiellen Prozeß, durch die äußeren Einrichtungen selber bewirkt wird, daß aber aller wirkliche Fortschritt eigentlich unabhängig vom Menschen durch die wirtschaftlichen Kräfte und Faktoren sich von selber vollzieht. Das hat sich verdichtet zu dem okzidentalischen Fatalismus, zu dem Glauben, die äußere Wirklichkeit wird es schon ohne den Menschen machen. Die Kapitalisten zum Beispiel werden immer mehr und mehr die Produktionsmittel konzentrieren, es entsteht die Konzentration der Produktionsmittel, und wenn diese genügend konzentriert sind, so werden sie in die neue Vergesellschaftung von selber einlaufen. Die Expropriation der Expropriateure wird sich vollziehen. Fatalistischer Glaube, Bekämpfung alles dessen als Utopie, was das Bewußtsein und die Überzeugung hat, daß der Mensch derjenige ist, der Geschichte macht, daß dasjenige, was Tat werden soll, zuerst im Menschengedanken leben muß —, die Schläfrigkeit des Orientalen aus seinem uralten Geistesleben heraus geht parallel dem Fatalistischwerden der abendländischen Mehrheit in dem Glauben, die wirtschaftlichen Verhältnisse werden es machen, man habe nur abzuwarten, wie die Entwickelung sich vollzieht. Ist es nicht so, daß man deutlich sieht, wir stehen an einem großen Wendepunkte der Menschheitsentwickelung? Fatalismus im Osten — Fatalismus bei den am meisten fortgeschrittenen Menschen des Westens. Fatalismus da, Fatalismus dort. Ein Neues muß aufblühen aus dem, was beiderseitig im Niedergang begriffen ist. Wie sollte man den Glauben aufbringen an die Fortentwickelung der Menschheit, wenn man nicht in der Lage wäre zu glauben, daß aus diesem beiderseitigen Fatalismus sich etwas ergeben kann, was neue Triebe, neue Entwickelungskräfte für die Menschheit bringt? Aus diesem Glauben heraus sind entstanden die Ideen zu dem dreigliedrigen sozialen Organismus. Aus diesem Glauben heraus, aus diesem Glauben an den Fortschritt und an die Entwickelung der Menschheit ist entstanden die Betrachtung der Welt unter den zwei Gesichtspunkten: Wie setzt man sich auseinander mit den modernen Einrichtungen, insbesondere des Wirtschaftslebens? Wie setzt man sich auseinander mit dem modernen Geistesleben, damit es nicht ein Anhängsel bleibt des Wirtschafts- und Staatslebens, damit es ein freier Trieb an dem Entwickelungsbau der Menschheit werde?
Ich habe geglaubt, daß im Beginne der neunziger Jahre die Welt schon aus den damaligen Ereignissen heraus den Antrieb verstehen würde zum Hinweis auf Tiefen der Menschennatur, aus denen ein neues, befreites Geistesleben sich allmählich entwickeln kann. Und ich habe versucht, diesem Glauben Ausdruck zu geben in meiner zum erstenmal im Jahre 1894 erschienenen «Philosophie der Freiheit». Diese «Philosophie der Freiheit», ich habe sie nicht wieder erscheinen lassen, trotzdem sie längst vergriffen war, weil ich sehen konnte, daß für die Gedanken, die in dieser «Philosophie der Freiheit» stehen, zunächst innerhalb derjenigen Jahrzehnte, die der Weltkriegskatastrophe vorangegangen sind, kein Entgegenkommen war. Insbesondere war kein Entgegenkommen in Mitteleuropa, wo man immerzu davon sprach: Wir brauchen Sonne —, aber wo man in dieses Wort nicht einbeziehen wollte die Sehnsucht nach einer geistigen Sonne. Und erst als der Glaube entstehen konnte, daß aus den Lehren der furchtbaren Weltkriegskatastrophe heraus die Menschen wiederum Verständnis gewinnen können für Freiheit des Geistes, da drängte es mich, die Neuausgabe meiner «Philosophie der Freiheit», die jetzt vorliegt, zu besorgen. Denn in dem, was sich aussprach, immer wieder und wiederum aussprach aus unterbewußten, nicht aus bewußten Untergründen der Menschennatur in der neueren Zeit, was sich besonders ausspricht in den Dingen, die das moderne Proletariat nun empfindet, obwohl noch nicht bewußt ausdrücken kann, weil man ihm dazu die Bildung vorenthalten hat, in dem liegt ein dreifaches. Es liegt darin das dunkle Gefühl: Die äußeren Einrichtungen des Rechts- und Wirtschaftslebens haben eine Gestalt angenommen, in die ich als Mensch so hineingeklemmt bin, daß ich bloß gehemmt bin, und daß es im Grunde genommen keinen Sinn hat, von einem freien Willen zu sprechen auf dem modernen Konkurrenzmarkt, wo jeder entweder kapitalistisch oder lohnhaft erwerben muß, wo erstorben ist aller Zusammenhang dessen, was der Mensch tun muß, das heißt dessen, was er arbeitet, mit dem, was dann Produkt ist. Da lebt nicht das Gefühl: Ich stehe mit der Welt so im Zusammenhang, daß mein Wille frei ist. Hemmung des Willens, das gerade empfand man. Und dann, wenn man sein Verhältnis zu anderen Menschen anschaute: Bis zu einem Höhepunkt scheint gekommen zu sein unter dem modernen kapitalistischen Konkurrenzkampf, unter der Zwangsarbeit der neueren Zeit im Lohnverhältnis, bis zu einem Höhepunkt scheint gekommen zu sein, was man nennen kann Schwinden des Vertrauens von Mensch zu Mensch. An die Stelle der früher in alter, aber immerhin in alter Form vorhandenen sozialen Triebe sind im eminentesten Sinne antisoziale Triebe getreten, die sich zuletzt zusammengefügt haben in dem Sich-Nichtverstehen der modernen Klassen der Menschheit, die zuletzt aufgerichtet haben jenen Abgrund zwischen Proletariat und Nichtproletariat, der in der neueren Zeit so schwer zu überbrücken ist. Das hat hervorgerufen die zweite Erlebnisart des inneren Menschen in der neueren Zeit, die Beklemmung in bezug auf das Rechtsgefühl. Und dazu trat ein drittes, das, was ich schon im Anfang meiner heutigen Auseinandersetzung angedeutet habe: Man sah die Leute ihre wirtschaftlichen Güter austauschen, man sah sie einschreiben dasjenige, was im Austausch dieser wirtschaftlichen Güter lebte auf die linke und rechte Seite der Bücher. Aber man sah, wie selbst Herr von Moellendorff zugeben muß, man sah keine Gedanken in diesen Einrichtungen des Wirtschaftslebens. Drittes Erlebnis der Seele: Es wurde einem gleichsam schwarz vor dem Gedanken, wenn man hineinblickte in jenes Durcheinanderwirbeln der modernen Märkte, in denen das Reale für die Menschen eigentlich nur das war, was auf kapitalistische Art erworben wurde. Das sind in der neueren Zeit die drei Erlebnisse gewesen: Hemmung des freien Willens, weil nichts da war, worin man den freien Willen entfalten konnte; vollständige Beklemmung des Rechtsgefühls und Verdunklung der Gedanken gegenüber den äußeren Einrichtungen des Rechts- und Wirtschaftslebens.




Das war jene Empfindung, aus welcher hervorgegangen ist der Antrieb — er mag ja schwach und ungelenk gewesen sein, mag noch heute schwach und ungelenk sein, das gebe ich gerne zu —, aus der hervorgegangen ist der Antrieb, das Wesen des freien Menschen zu suchen, des Menschen, der sich so in die Menschheitsordnung hineingestellt fühlt, daß er sich sagen kann: Ich führe ein menschenwürdiges Dasein — der Antrieb, das Wesen dieses freien Menschen, das Wesen des freien Geistesmenschen in dem Sinne, daß alle Menschen solche freien Geistesmenschen sein können, innerhalb der Einrichtungen des modernen Rechts- und Wirtschaftslebens, zu suchen. Da ergab sich vor allen Dingen eines. Die Menschen fragen so leicht und haben seit Jahrhunderten immer wieder gefragt, und die Philosophen haben darüber spekuliert und unzählige Meinungen sind aufgestellt worden darüber: Ist der Mensch frei seinem Willen nach, oder ist er nicht frei? Ist er ein bloßes Naturwesen, das nur aus den mechanischen Antrieben seines Inneren heraus handeln kann? — Die Frage wurde immer falsch angepackt, weil immer mehr und mehr im Okzident das Gefühl für die eigentliche Wirklichkeit des Geisteslebens schwand. Für den Orient hat die Frage nach Freiheit oder Unfreiheit fast gar keine Bedeutung, sie spielt gar keine Rolle dort. Im Abendlande wurde sie zur Grundfrage des Weltanschauungs- und schließlich sogar des politischen Lebens, ja des Strafrechts und so weiter. Und man kam auf eines nicht — Sie können dasjenige, was zu diesem Gedankengang, was zu dieser Erkenntnis im einzelnen führt, in meinem Buche «Die Philosophie der Freiheit» umfassend nachlesen —, man kam auf das eine nicht, daß die Frage: Ist der Mensch frei oder ist er nicht frei? eigentlich gar keinen Sinn hat, daß sie anders gestellt werden muß, daß sie so gestellt werden muß: Ist der Mensch von seiner Geburt an durch eine seinem Wesen angemessene Erziehung erziehungsgemäß und schulgemäß so zu entwickeln, daß in seinem Innern, trotz äußerlicher Rechts- und Wirtschaftseinrichtungen etwas als Erlebnis aufsteigen kann, das ihn zum freien Wesen macht? Ja, das ihn nicht nur innerlich zum freien Wesen macht, sondern das in ihm die Kraft der Freiheit zu einer solchen Stärke ausgestaltet, daß er dann auch das äußere Rechts- und das äußere Wirtschaftsleben in seinem Sinne einrichten kann? Das entstand ja als Grundantrieb in der modernen sich entwickelnden Menschheit, auf der einen Seite der demokratische Trieb nach gleichem Recht für alle, auf der andern Seite der soziale Trieb: Ich helfe dir, wie du mir helfen sollst. Man fühlte aber: Solch eine soziale Ordnung mit «gleiches Recht für alle» und mit «hilf mir, wie ich dir helfen will und muß», solch eine soziale Ordnung läßt sich nur einrichten von Menschen, die als freie Menschen, als freie Geistesmenschen eine wahre Beziehung zur ganzen Wirklichkeit entwickeln.
Verständnis muß man erst dafür haben, daß der Mensch weder zur Freiheit noch zur Unfreiheit geboren ist, daß er aber erzogen und entwickelt werden kann zur Freiheit, zum Verständnis der Freiheit, zu dem Erleben der Freiheit, wenn man dasjenige Geistesleben an ihn heranbringt, das ihn durchdringt mit Kräften, die ihn erst freimachen in seiner Entwickelung als Mensch; daß man sich hinaufentwickeln kann bis zu dem Punkte, wo unsere Gedanken nicht mehr die abstrakten, unwirklichen, ideologischen sind, sondern diejenigen Gedanken, die vom Willen ergriffen werden. Das versuchte ich, in meiner «Philosophie der Freiheit» vor die Welt als eine Erkenntnis hinzustellen: Die Ehe des Willens mit den innerlich frei gewordenen Gedanken. Und aus dieser Ehe des Willens mit den innerlich frei gewordenen Gedanken ist zu erhoffen, daß der Mensch hervorgeht, der auch die Fähigkeiten entwickelt, im Zusammenleben mit den andern, das heißt in sozialer Gemeinschaft, ein jeder für sich und ein jeder sozial mit jedem andern, solche Rechts- und solche wirtschaftlichen Ordnungen hervorzubringen, die man hinnimmt in ihrer Notwendigkeit, wie man die Notwendigkeit hinnimmt, daß man den physischen Leib an sich tragen muß, seinen Gesetzen gehorchen muß und nicht frei ist, sich einmal die rechte Hand nach links und umgekehrt wachsen zu lassen, oder den Kopf in die Mitte der Brust. Gegen das, was von Natur aus schon vernünftig ist, kämpfen wir nicht aus der Freiheit an. Gegen dasjenige, was an den menschlichen Rechts- und Wirtschaftseinrichtungen widermenschlich und widernatürlich ist, kämpfen wir mit unserer Freiheit an, wenn wir zu entsprechendem Bewußtsein gekommen sind, weil wir wissen, es ist anders zu machen. Und wir wissen und wollen wissen als moderne Menschen, daß jeder Mensch demokratisch mitarbeiten soll an dieser Umgestaltung der äußeren Wirtschafts- und Rechtsordnung zu einer solchen Vernünftigkeit, die unsere Freiheit nicht beeinträchtigt, ebensowenig wie die natürliche Gesetzmäßigkeit unseres physischen Leibes. Um das zu verstehen, muß man aber Herz und Sinn haben für die Wirklichkeit des Geisteslebens, denn dasjenige Geistesleben, das ein Anhängsel ist des Staats- und Wirtschaftslebens, dasjenige Geistesleben, das man nur erwirbt, wenn man der Sohn reicher Leute ist oder staatliche Stipendien gekriegt hat, oder aus dem Grunde, damit man ein staatliches Unterkommen sich erwirbt —, dieses Geistesleben macht nicht frei. Das auf sich selbst gestellte Geistesleben, das Geistesleben, das aus seiner eigenen Kraft heraus arbeitet, das macht frei, und das erzeugt gegenüber jenen Stimmungen, jenen drei Stimmungen: Hemmung des Willens, Beklemmung des Rechtsgefühls, Verdunkelung der Gedanken, die bei unfreiem Willen vorhanden sind, die andere Stimmung: die freie Willensausbildung im Geistesleben.
Wird das eintreten, was ich hier in einer Reihe von Vorträgen geschildert habe als das freie Geistesleben, das Geistesleben mit Selbstverwaltung des Pädagogisch-Didaktischen im dreigegliederten sozialen Organismus, dann wird der Mensch nicht mehr seinen Willen gehemmt fühlen, sondern er wird umgeben sein von einer Atmosphäre, die erzeugt wird aus diesem freien Geistesleben, so daß er sich sagt, dieses freie Geistesleben nimmt auch meinen Willen als einen freien auf. Und aus dem Verständnis des selbstverwalteten Geisteslebens wird hervorgehen, was die neuen sozialen Triebe sind, die bestehen in dem gegenseitigen, wahren, sachlichen Tolerieren und Verstehen eines Menschen durch den andern auf dem Gebiete des zweiten Gliedes des sozialen Organismus, das Rechtsstaates, wo jeder Mensch jedem anderen Menschen, sofern sie mündige Menschen sind, als gleicher gegenübersteht. Und als drittes wird hervorgehen, das werden wir übermorgen noch genauer sehen, eine solche Struktur des Wirtschaftslebens, daß diejenigen, die in diesem Wirtschaftsleben arbeiten, vom höchsten Geistesarbeiter bis zum letzten Handarbeiter, als selbständige, freie menschliche Individualitäten sozial mitwirken, so daß an die Stelle der Zeit, wo es den Menschen schwarz wurde vor den Augen bei den Gedanken an das Wirtschaftsleben, die Zeit treten wird, wo das vernünftige Handeln der Betriebsräte, der Verkehrsräte, der Wirtschaftsräte die Wirtschaft regeln wird, wo der Mensch nicht mehr dem Zufall von Angebot und Nachfrage und der Krisenhaftigkeit von Angebot und Nachfrage, der Kapitalwirtschaft, übergeben sein wird, sondern wo der einzelne Mensch wirtschaftend neben dem anderen Menschen im Leben drinnen stehen wird; wo gerechte Preis- und Arbeitsverteilung aus der Vernunft hervorgehen wird, so daß wir uns in das, was einmal notwendig ist im Wirtschaftsleben, als freie Menschen hineinstellen können. Und wie wir uns in den Leib hineinstellen in seiner naturgemäßen Notwendigkeit, so wird der Mensch sich seine Freiheit erringen im modernen demokratischen Sozialismus, in der modernen sozialen Demokratie.

Um diese wahre Menschlichkeit zu erringen, dazu ist notwendig, daß überwunden werden die alten Parteischablonen, die alten Parteimeinungen, die gegenüber den heutigen Menschheitsforderungen doch nur Gedanken- und Urteilsmumien sind. Wahrhaftig, diejenigen kennen mich schlecht, die immerzu davon sprechen, daß ich mit dem, was der Dreigliederung des sozialen Organismus zugrunde liegt, irgendeine Reklame für mich treiben wollte. Oh, ich wäre viel lieber im stillen Dornach, wo ich gearbeitet habe, bevor ich hierher gekommen bin, an einem Werk, das mir sehr auf der Seele liegt, und ich stehe hier nur gegen meinen subjektiven Willen, aus der Erkenntnis heraus, daß heute eine Notwendigkeit vorliegt, gegenüber den alten Parteiprogrammen und Parteigedanken, die da Mumien sind und die sich in holdester Eintracht von der äußersten Rechten bis zur äußersten Linken zusammenfinden, daß es eine Pflicht ist, gegen diese Mumien, soweit ich es kann, zu wirken. Ich gebe zu, es mag schwach sein, dann mag es sachlich bekämpft werden und etwas Besseres an die Stelle gesetzt werden, aber als eine Pflicht muß man es fühlen gegenüber den alten und gegenüber den neuen Tatsachen, ein Neues vor die Menschheit hinzustellen. Es kommt mir gar nicht vor, als ob die Menschheit nicht Sehnsucht hätte nach diesem Neuen, als ob die Menschheit nicht eigentlich wollte, daß dieses Neue auftrete. Denn was will denn eigentlich dieser Gedanke, diese Praxis des dreigliedrigen sozialen Organismus? Sie wollen, daß die Menschen endlich verstehen lernen, daß wir in der Zeit der großen Abrechnung leben, in der in Bewegung und Unruhe gekommen sind die drei Hauptlebensgebiete der Menschheit, das geistige Leben, das politische oder rechtliche Leben, das wirtschaftliche Leben, daß wir brauchen eine Neugestaltung, eine Umgestaltung dieser drei Gebiete unseres allgemeinen Menschenlebens.

Also was will der Gedanke der Dreigliederung des sozialen Organismus? —Vielleicht mit schwachen, mit ungenügenden, mit fehlerhaften Kräften, dann mag man sie sachlich verbessern, mag sich sachlich mit ihnen auseinandersetzen. — Er will eine Formulierung dessen, was in der Praxis werden soll, um die notwendige Umgestaltung des politischen Lebens, des wirtschaftlichen Lebens, des geistigen Lebens hervorzurufen.
Nun, eben tagt in Weimar der sozialdemokratische Parteitag, der Parteitag derjenigen Partei, welche doch wohl bekennt, daß sie die Umgestaltung des modernen Lebens im sachgemäßen Sinne will. Und ein Minister, sogar der Reichssozialisierungsminister, er hat in Weimar vor den Sozialdemokraten folgendes gesprochen: Wir brauchen nicht nur eine politische, sondern eine wirtschaftliche und geistige Revolution. Wer die Formulierung findet, die auch die geistigen und sittlichen Kräfte im Volke wirksam macht, fesselt es an seine Fahnen. — Das mag der Bund für Dreigliederung des sozialen Organismus noch ungenügend machen, dann wird er gerne bereit sein, den anderen Platz zu machen, die es besser können, aber daß wenigstens in der Richtung gehandelt werden muß, wie der Bund für Dreigliederung des sozialen Organismus handelt, das gesteht vor seinen Parteigenossen selbst der gegenwärtige Reichssozialisierungsminister Wissell. Und aus den Worten heraus: Wir brauchen nicht nur eine politische, sondern eine wirtschaftliche und eine geistige Revolution —, darf man wohl hören, daß wir wenigstens, wenn wir es vielleicht auch nicht im genügenden Sinne können, daß wir wenigstens dasjenige wollen, was auch diese Leute wollen müssen, wenn sie sich einmal klar sind darüber in einem geistig lichten Augenblick, was die Anforderungen der Gegenwart sind. Dann aber, wenn die Sache so liegt, dann darf sich nicht etwa ergeben, was ich sehr fürchte, daß die Leute vom Schlage des Herrn Wissell, wenn sie die Schriften des Bundes für Dreigliederung des sozialen Organismus in die Hand bekommen, es so machen, wie andere Parteigenossen, daß sie sagen: Nun, wir sind ganz einverstanden, aber wir bekämpfen es bis aufs Messer. — Wir wären damit einverstanden, wenn einer käme, der es besser macht, daß wir abtreten können. Aber darum handelt es sich nicht, Dinge zu bekämpfen, die man selber als notwendig bezeichnen muß, sondern darum, wenn man etwas gegen sie unternehmen will, daß man es besser mache. Und sicher können Sie sein — ich werde übermorgen noch über mancherlei sprechen, was vom Gesichtspunkte der Dreigliederung des sozialen Organismus zu sagen ist —, sicher können Sie sein, es liegt dem Auftreten dieses Gedankens von der Dreigliederung des sozialen Organismus die Gesinnung zugrunde, die erstens hervorgeht aus der Notwendigkeit dieser Dreigliederung in der Gegenwart, und die hervorgeht aus der Einsicht, daß etwas geschehen muß, ehe es zu spät ist. Deshalb ruft sie allen denjenigen zu, die diese Dreigliederung des sozialen Organismus bekämpfen wollen: Gut, wir treten ab, aber macht ihr es besser, wenn ihr selber zugeben müßt, daß die Dreigliederung des sozialen Organismus eine Notwendigkeit ist!

Schlußwort
Es meldet sich niemand zur Diskussion. Dr. Unger bittet daher Herrn Dr. Steiner, das Schlußwort zu nehmen.
DR. STEINER: Sehr verehrte Anwesende! Ich will vielleicht nur darauf hinweisen, daß ja trotz mancher Widerstände, die sich gerade aus Parteikreisen heraus ergeben haben, es immerhin -- wenn diese Widerstände nicht allzu geneigtes Ohr finden in den weiteren Kreisen der am wirtschaftlichen Leben Teilnehmenden —, daß es immerhin als ein Erfolg zu verzeichnen ist, daß schon einige Antriebe auf dem Gebiete des Wirtschaftslebens durch den Bund für Dreigliederung des sozialen Organismus gekommen sind, und nach der Richtung des In-die-HandNehmens des Wirtschaftslebens, der Wirtschaftseinrichtungen von seiten der an diesem Wirtschaftsleben beteiligten Personen immerhin schon einiges geschehen ist. Welcher Art das sein soll und sein muß, davon soll übermorgen des weiteren gesprochen werden. Aber es darf die Sache nicht so genommen werden, als ob, wenn von den drei Gliedern des sozialen Organismus eines ein wenig zeigt, daß es in Wirklichkeit übergeht, als ob dann die anderen schlafen könnten. Wenn etwas im Ernste so real, so praktisch gedacht ist wie diese Dreigliederung, dann ist der einseitige Erfolg des einen Teiles der größte Mißerfolg des Ganzen. Denn durch nichts läßt sich so sehr die Dreigliederung gefährden, als wenn besonders nur gelingt die Förderung des einen Gebietes, etwa des wirtschaftlichen. Deshalb ist es des Bundes für Dreigliederung des sozialen Organismus gegenwärtige allerernsteste Sorge, daß sich hinzugeselle zu der wirtschaftlichen Bewegung, innerhalb welcher wir als Bund für Dreigliederung stehen, eine Strömung des geistigen Lebens — ob man das nun «Kulturrat» oder «geistigen Rat» oder wie immer nenne, das ist gleichgültig —, daß sich hinzugeselle eine möglichst große Zahl von Menschen — wir haben einmal einen Aufruf hier verteilt «An alle Menschen», weil eigentlich die Kultur eine Angelegenheit aller Menschen ist —, eine Zusammenschließung von Menschen also, denen die Neubildung vor allem unseres Schul- und unseres Erziehungswesens auf der Seele liegt, so auf der Seele liegt, daß sie einsehen, wie die freie Entwickelung der menschlichen physischen und geistigen Fähigkeiten gehemmt wird in dem Schulwesen, das durch die Staatsklammern eingeklemmt ist. Daher ficht der Bund für Dreigliederung für die Befreiung des Schulwesens, für die Selbstverwaltung des Schulwesens von unten bis oben. Daß dieses in der richtigen Weise geschehe, dazu ist notwendig, daß eine möglichst große Anzahl von Menschen vor der Öffentlichkeit diese Selbstverwaltung des gesamten Unterrichtswesens, ja, des gesamten Geisteswesens fordere. Damit die einseitige Verfolgung der Wirtschaftskräfte nicht ein Mißerfolg werde, liegt es dem Bunde auf der Seele, nunmehr Menschen zusammenzubringen, welche mitarbeiten an dieser Befreiung des Schulwesens und Geisteswesens, des Erziehungswesens. Dabei soll nicht im geringsten dogmatisiert werden. Je mehr Meinungen dabei zum Ausdruck kommen, je mehr Gescheites zum Vorschein kommt, desto besser ist es. Auch da werden wir uns nicht in irgendeinem selbstgemachten Dogma versteifen, sondern zugänglich sein für alles, was aus sachverständigem Sinne herauskommen kann. Wer aber überhaupt glaubt, daß unter den Neubildungen heute auch die des geistigen Lebens ist, der müßte eigentlich die Neigung fühlen, die Notwendigkeit fühlen, sich mit anderen in einem solchen Zusammenschluß von Menschen zu einer Art geistigem oder Kulturrat, oder wie man es dann nennen will, zusammenzufinden.

Wir haben keineswegs versäumt, so viel es uns möglich ist, mit unseren Kräften da auch gleich an das Positive heranzugehen. Es besteht hier in Stuttgart das Projekt, das wahrscheinlich schon im Herbst zur Ausführung kommen wird: mit Hilfe einer Lehrerschaft, die Verständnis hat für einen wirklichen, im Sinne einer vergeistigten Anthropologie gedachten Menschheitsentwickelungsgedanken, mit Hilfe einer solchen Lehrerschaft eine wirkliche, aber nicht auf Staatsomnipotenz, sondern auf die Entwickelung des freien Menschen gestellte Einheitsschule herbeizuführen. Wir hoffen, daß wir eine solche Schule gerade hier in Stuttgart für einen engeren Kreis — es soll aber keine «Standes-schule» sein, es wird gerade eine Proletarierschule werden — ins Leben werden rufen können, eine Schule, die, soweit es unter den heutigen Verhältnissen schon möglich ist, streng die Anschauungen des Bundes für Dreigliederung auch pädagogisch-didaktisch zum Vorschein bringen wird. Da wird versucht werden, den Menschen so zu entwickeln, daß er zu einem wirklich freien Geisteswesen heranwächst. Da wird versucht werden, diejenigen Kräfte, die man zwischen dem siebenten und dem fünfzehnten Jahre in einem Menschen zu entwickeln hat, so zu entwickeln, daß Denken, Fühlen und Wollen heranerzogen werden in der Stärke, in der sie nur herangezogen werden können in diesen Lebensjahren, so daß das spätere Leben und sein Schicksal diese Kräfte nicht wieder knicken können. Denn das bemerkt, wer Psychologie genug dazu hat, wie vieles in unserer Gegenwart, vieles von den Schäden unserer Gegenwart davon abhängt, daß nicht in genügender Stärke Denken, Fühlen und Wollen in den entsprechenden ganz jungen Lebensjahren so entwickelt werden, daß sie nicht später von den Schicksalsschlägen des Lebens geknickt werden können. Mehr als man glaubt, werden durch unsere heutigen Kulturverhältnisse die nicht genügend entwickelten Seelenkräfte geknickt; und mehr als man glaubt, hängt in unseren Verhältnissen, hängt mit Bezug auf unseren Niedergang von diesen Dingen ab.
Ich will auf dieses eine Beispiel nur hinweisen, damit Sie sehen, daß wir nicht Schwärmer, nicht Ideologen sind, sondern daß wir, soweit es uns mit unseren schwachen Kräften möglich ist, überall auch praktisch wirken wollen. Aber damit solche Dinge nicht vereinzelt bleiben, damit nach und nach unser ganzes Geistesleben zu einem freien gemacht werde, dazu ist es notwendig, daß sich viele Menschen mit vielen Meinungen, vielen Erkenntnissen und Kenntnissen und Praktiken zu uns hinzugesellen in den Kulturrat oder dergleichen. Das ist es, was ich zwar im heutigen Vortrag nicht deutlich ausgesprochen habe, was aber zugrunde lag als die Sehnsucht, daß auch in diesem geistigen Glied des dreigliedrigen sozialen Organismus sich genügend Menschen finden mögen, die in Zusammenarbeit auf diesem Gebiete etwas von dem wirken mögen, was notwendig ist in unserer Zeit nicht der kleinen, sondern der großen Abrechnungen. Denn wir brauchen ja eben eine Umgestaltung der Verhältnisse in wirtschaftlicher, in politischer und in geistiger Beziehung. Können wir uns nicht aufraffen, bevor es zu spät ist, zu einem tätigen Mitarbeiten nach dieser Richtung, dann müßte es eben zu spät werden! Und das wäre das Schrecklichste, was aus dieser Weltkriegskatastrophe hervorgehen könnte. Geht aus ihr aber hervor für viele Menschen die Lehre: Wir müssen den starken Willen zur Neugestaltung in allen drei Lebensgebieten entwickeln, dann wird, wenn auch vielleicht nicht für die unmittelbare Gegenwart schon im vollen Sinne, so doch für die Menschheitszukunft, aus diesem Willen heraus ein Großes, und damit sogar aus dem Unglück der Weltkriegskatastrophe ein Großes hervorgehen. Und wir haben als Deutsche, eingeklemmt zwischen dem Orient und dem Okzident, diese große Aufgabe, zu begreifen, was dort und da am meisten droht einzuschlafen und es aus der Mitte heraus zu erwecken. Und ich glaube, daß dies heute der beste Patriotismus ist, der zuletzt auch standhalten wird gegenüber alle dem, was aus den trüben Sümpfen von Versailles uns droht, indem das, was standhalten kann in der Mitte zwischen dem Osten und dem Westen, das sein wird: daß wir aufgehen lassen aus Deutschlands großer Zeit — aus unsern Lessing, Herder, Schiller, Goethe, aus der großen Zeit unserer das deutsche Wesen in ihrer Art zusammenfassenden deutschen Philosophie, der Philosophie Schellings, Fichtes, Hegels, aus der Zeit der deutschen Romantiker —, daß wir hervorgehen lassen, aufleuchten lassen, was unsere Aufgabe nach den furchtbaren Erfahrungen der letzten Jahre ist. Diese Aufgabe ist, zu erwecken gegenüber dem einschlafenden Geistesleben des Ostens, gegenüber dem einschläfernden materiellen Leben des Westens ein Geistesleben, das fähig ist, die materielle Welt vernünftig, menschenwürdig zu gestalten und ein Wirtschaftsleben, ein materielles Leben, das fähig ist, dem Menschen die Freiheit zu geben zu einem freien Geistesleben!