Dans une série de conférences, j'ai
essayé de montrer jusqu'à quel point
l'organisme social devrait être divisé
dans le présent en un domaine de
l’esprit avec une administration
indépendante, en un domaine de droit
sur une base démocratique et en un
domaine de l’économie indépendant.
L'idée, et le façonnement pratique, de
cette façon de voir sur la
tri-articulation de l'organisme social
a été, lorsqu'elle a essayé de
s'introduire dans la vie de la culture
et de l’esprit d'aujourd'hui, exprimée
à ces humains dont on peut supposer
qu'ils ont appris quelque chose pour
leur action en relation à l’évolution
de l'humanité par les faits qui
parlent si fortement et si clairement
ces quatre ou cinq dernières années,
et aussi aujourd’hui. Et on devrait
croire en fait, qu'à l'époque
actuelle, chacun vivant avec une âme
vraiment éveillée devrait apprendre de
ces faits qui parlent haut et fort
après la réorganisation des choses
sociales. Évidemment, chez le porteur
de cette pensée de tri-articulation ne
pouvait en fait pas vraiment arriver
l’opinion que ceux qui absolument à
partir de toute leur constitution
d'âme - on a été habitué à l'appeler
mentalité dans les temps modernes -
veulent s'en tenir aux vieux
programmes, aux vieilles opinions de
parti, vont sans plus attendre prendre
position contre cette idée de la
tri-articulation de l'organisme
social. Car que faut-il en fait porter
en soi pour saisir cette idée comme
réellement saisie pratiquement de la
vie du présent ?
On doit pouvoir se dire : les
événements pleins d’effroi de la
catastrophe de la guerre mondiale ont
montré comment les anciennes façons de
voir la vie de l’économie ont propulsé
cette vie de l’économie de l'humanité
dans des institutions extérieures,
qui, finalement, en ce que les
institutions particulières se sont
fusionnées aux grands impérialismes
d'État, devaient confluer dans la
catastrophe mondiale. Ils ont dû y
propulser, parce que, dans un certain
sens, cette vie de l’économie s'est
développée ainsi qu'on l’a laissée,
j’aimerais dire, à ses propres forces
motrices, qu'on a négligé de venir à
des idées économiques vraiment
globales qui auraient pu se
vivre/réaliser par des mesures
économiques. Wichard von Moellendorff,
responsable officiel de la
réorganisation de la vie de l’économie
au sein du ministère du Reich, a
récemment déclaré qu'il était
convaincu qu'en toutes circonstances,
même si la catastrophe de la Grande
Guerre n'était pas survenue ou ne
s'était pas produite comme elle l'a
fait, la vie économique aurait
inévitablement été plongée dans une
crise de la plus terrible espèce, au
malheur de l'humanité et des peuples,
car la vie de l’économie manquait
d'idées directrices vraiment fécondes.
Et les forces qui étaient à l'œuvre
dans les États, qui étaient à l'œuvre
dans les façons juridiques/de droit de
voir des peuples étaient intimement
liés à cette vie de l’économie. C’en
était finalement venu à ce que dans
les façons juridiques de voir des
peuples se vivaient seulement plus les
intérêts économiques. Et nous avons dû
vivre que les relations mutuelles
entre les États étaient si ambiguës
qu'en 1914, aucune puissance étatique
n'a pu éviter les terribles événements
qui menaçaient.
Ainsi, il pourrait sembler que la vie
de l’économie, tout comme la vie de
l’État, pourrait apprendre beaucoup du
cours des événements, qui ont ensuite
conduit à l'impossibilité, à leur
propre destruction, pour la pulsion
intérieure qui dit : une nouveauté en
pensée, en force de volonté doit être
trouvée si l'humanité veut progresser
dans son évolution ; une nouveauté en
pensées pour la vie de l’économie, une
nouveauté en pensées aussi pour la vie
de l’État ou de droit. Et toute la vie
de l’État et de droit et toute la vie
de l’économie ne prennent-elles pas
pied en définitive sur ce que
l’humanité peut déployer de forces de
l’esprit, sur ce l'humanité peut
former dans la génération montante, ce
qui alors de pensées de raison
synthétique peut alors intervenir dans
l'économie et dans la vie de droit ?
Ne pouvons-nous pas dire aussi que la
vie de l’esprit montre comment elle
est arrivée à une époque critique, et
comment on peut en tirer des leçons,
que son développement ultérieur et son
nouveau fondement doivent être pensés
et réfléchis ?
Dans les trois domaines les plus
importants de la vie de l’humanité,
dans le domaine de la vie économique,
de l’État ou de droit et de la vie de
l’esprit, la grande question s'est
posée, la question de la catastrophe
de la guerre mondiale et de ce qui en
a résulté, et les humains qui ont
appris du cours des événements
devraient en fait être là. Que la
nouvelle phase du développement humain
ne peut pas être maîtrisée avec de
vieilles pensées, avec de vieilles
opinions de parti, devrait être quand
même en fait une conviction
fondamentale de l'humain actuel à
partir du monde des faits lui-même.
C'est de cette attitude, de cette
conviction, que se fondent les
conférences que j'ai données ici
jusqu'à présent. Dans la conférence
d'aujourd'hui et dans celle
d'après-demain, je voudrais ajouter
quelque chose à ce qui a déjà été dit,
qui pourrait être approprié pour
servir de complément à ce qui a déjà
été dit aujourd'hui du côté plus
spirituel et après-demain du côté plus
pratique dans les détails. Une chose
est apparue qui est, au fond,
extrêmement instructive vis-à-vis de
la conviction et de l'attitude qui
viennent d'être exprimées.
Il s’est donné ce que j’aimerais
caractériser comme une étrange
alliance, une sorte de coalition de
l'extrême droite à l'extrême gauche.
En rapport à l'opposition à ce qui a
été présenté ici comme les pensées de
base de l'organisme social
tri-articulé, les Spartakistes, les
indépendants, les socialistes
majoritaires, le Parti civique/des
citoyens/des bourgeois et les
réactionnaires extrêmes marchent
aujourd'hui en parfaite harmonie les
uns avec les autres. Il me semble
qu'il n'y avait guère de meilleure
occasion que de laisser les
Spartakistes, la bourgeoisie et les
réactionnaires de converger ainsi
ensemble.
Cette étrangeté est donc disponible
ainsi, qu’au fond, au moins d’après la
forme, l'attitude, la plus grande
harmonie règne de gauche à droite.
Depuis l'extrême gauche, nous avons
récemment pu entendre le jugement
suivant sur ce qui a été dit ici dans
ces conférences. Nous avons pu
entendre que les gens seraient
d'accord, seraient tout à fait
d'accord avec ma critique du système
économique jusqu’à présent, qu'ils
seraient aussi tout à fait d'accord
avec la tri-articulation de
l'organisme social qu'ils seraient
même de l’avis que cette
tri-articulation devrait venir, mais –
maintenant suit l'autre chose : ils
rassembleront toutes les forces pour
lutter à couteau tiré/à mort contre ce
qui est dit ici à propos de la
critique du système économique
précédent et de l'organisme
tri-articulé.
Chose étrange - on déclare son plein
accord avec la chose et en même temps
qu'on devrait absolument la combattre
! À partir de soubassements
similaires, on peut également entendre
des arguments à l'extrême droite. Il
n'aurait donc peut-être pas pu y avoir
de meilleure occasion de rassembler
ceux qui, de tel ou tel trou de
vieilles façons de voir, voulaient se
rassembler pour lutter contre celui
qui ne veut pas faire de compromis
avec les vieilles façons de voir et
qui ne le fera pas.
Aujourd'hui, en introduisant ce que je
vais dire en détail pratiquement
après-demain, je voudrais souligner un
aspect du mouvement social moderne qui
est en fait toujours sous-estimé et
qui a été pris en compte, notamment
dans le processus de mise en place, de
prise en compte de l'idée et de la
pratique de l'organisme tri-articulé.
D'un certain point de vue, j’aimerais
aborder la base spirituelle de
l’évolution actuelle de l'humanité,
car je dois être de la façon de voir
que cette base spirituelle est d'une
signification tout à fait éminente et
que les malentendus qui surgissent
quant à ce qui peut et doit être
socialement voulu aujourd'hui
proviennent tout de suite de la
non-prise en compte de cette base
spirituelle.
Et encore pour une autre raison il est
nécessaire, urgent, de placer un
mouvement qui se veut aujourd'hui
simplement économique, ou tout au plus
politique, sur une base de l’esprit.
Car celui qui ne suit pas seulement en
surface les événements de l'actualité,
mais qui essaie de pénétrer plus
profondément dans ce qui se passe
réellement dans les profondeurs de
l’évolution des peuples aujourd'hui,
doit quand même se dire au fond :
L'énorme, terrible, effrayante lutte
armée qui a eu lieu n'est que la vague
qui s'est levée de quelque chose qui
se manifeste dans les profondeurs de
la nature humaine actuelle, comme une
agitation intérieure de cette nature
humaine presque dans le monde entier.
On pouvait le sentir aux faits, toutes
les années qui ont suivi le
déclenchement de cette catastrophe
mondiale, comment de plus en plus de
populations de tous les continents se
sont jointes à ce qui se jouait
réellement là, se sont jointes ainsi
qu’on ne savait parfois pas vraiment
pourquoi en fait, ou que les raisons
qu'elles avançaient pour se joindre
faisaient une impression très
douteuse. On pouvait y voir qu'il
repose quelque chose d'élémentaire
dans cette catastrophe mondiale,
quelque chose qui se propulse des
profondeurs de l'être humain sur toute
la terre. Et il me semble que nulle
part ailleurs il n'y a autant
d'opportunités pour une véritable
reconnaissance de ce qui se passe en
fait là dans les soubassements de
l'humanité que tout de suite en Europe
centrale, en Europe centrale, qui
s'est finalement vue coincée entre
tout l'Orient et tout l'Occident.
Cela amène à demander une fois :
qu'est-ce qui repose alors là en fait
au fond ? Et on devrait trouver
compréhensible que la compréhension de
telles choses doive être basée sur une
certaine façon intérieure de voir des
rapports, sur une certaine saisie des
faits selon l'expérience, qu’à la
compréhension de ces choses quelque
chose appartient comme la façon
instinctive, intuitive de voir. C’est
pourquoi donc devrait trouver de la
compréhension quand on attire
l'attention sur ce qui se donne d'une
telle façon de voir, rend ainsi
attentif qu’on pousse les humains,
j’aimerais dire, sur ce qui se passe.
Il ne sera pas trop dit aujourd'hui,
quand on prend l’ambiance qui s'est
développée à partir de la catastrophe
de la guerre mondiale, l'ambiance à
travers l'Europe centrale vers l'Est,
vers la Russie, vers l'Asie, et
l’ambiance qui s'est développée vers
l'Ouest et jusqu'en Amérique, quand on
saisi cela ainsi qu’on y voit comment
se poursuit seulement cette agitation
élémentaire de l'humanité qui a trouvé
sa première expression horrible dans
la catastrophe de la guerre mondiale.
Ce fut, comme beaucoup l'ont dit, la
plus terrible lutte armée extérieure
qui a eu lieu depuis l'époque où l'on
parle d'une histoire. Et cette
bataille des armes a été menée par les
moyens le plus souvent les plus
physiques par une grande partie de
l'humanité contemporaine. Mais on voit
provenir, émerger, quelque chose qui
s'élève de ce qui a provoqué cette
bataille des armes, quelque chose qui
va s'emparer de l'humanité d'une
manière tout aussi significative, tout
aussi incisive, et au début de quoi
nous nous tenons en fait en premier.
Si ce que nous avons vécu était la
plus terrible des luttes armées, nous
vivrons - tous les signes qui sont
présents dans l’ambiance des peuples
le montrent - nous vivrons aussi la
plus grande bataille spirituelle, le
plus grand, le plus terrible des
conflits spirituels entre l'Est,
l'Orient et l'Occident. Nous sommes au
début de grandes et vastes batailles
de l’esprit de l'humanité. Et ce qui
se joue maintenant dans les
revendications sociales, cela semble
n'être que la vague d'une guerre
spirituelle de l'humanité qui a été
poussée/propulsée à la surface. Même
les contemporains qui ont déjà atteint
un âge respectable devront prendre
part à cette guerre spirituelle de
l'humanité. Mais ce sont surtout les
générations qui grandissent/montent
qui devront prendre part à ce combat
spirituel qui englobe l'humanité. Et
ce que nous pourrons dire à ces
générations grandissant à nous, cela
dépendra de ce que nous apprendrons de
ces événements, de cela, beaucoup,
beaucoup dépendra pour le façonnement
de l’évolution de l'humanité à
l'avenir. Aujourd'hui, ce qui vient
s’annonce d'abord par quelque chose
d'extérieur lié/pendant aux choses,
c’est : la moitié de l'Inde, plus de
la moitié de l'Inde est à moitié
affamée, et de l'Inde affamée résonne
aujourd'hui le cri de mille et mille
âmes : débarrassés de l'Angleterre ! -
Cela ne doit pas être jugé seulement
d'après les points de vue politiques
auxquels on est habitué aujourd'hui
d'ailleurs ; il faut le juger d'après
les forces plus étendues et incisives
qui sont actives dans l’évolution de
l'humanité. Car ce qui vit en Orient
est saturé d'hérédité, de l'héritage
de l'ancienne vie spirituelle, qui est
seulement venu dans le déclin.
Exprimées par les actes des humains,
les héritages de l'ancienne vie
orientale de l’esprit entreront en
conflit avec les aspirations
spirituelles de l'Occident jusqu'en
Amérique, et il devra se montrer si
les forces de la population
anglo-américaine, qui, par leur
ténacité, à partir d’une vaste
compréhension de leurs intérêts
égoïstes de peuple, en ont fini avec
l'Europe centrale de la manière
connue, si elle en finira aussi avec
l'Asie, quand à partir de la faim de
l'Inde s'exprimeront des puissances
bien différentes de celles dont
l'Occident a entendu parler jusqu'à
présent ? Cela ne fait qu'indiquer ce
qui vit dans l'atmosphère culturelle
de la terre aujourd'hui. Parce que
cela vit à l'intérieur, il ne suffit
pas aujourd'hui de juger ce qui se
passe réellement à partir des concepts
politiques et économiques
traditionnels. Il est donc nécessaire
que les motivations pour un nouveau
développement/une nouvelle évolution
des rapports d’humanité soient
retirées d'une compréhension
spirituelle de ce qui se joue dans les
humeurs humaines de par toute la Terre
aujourd'hui. Aujourd'hui, a seulement
la permission d’être vu comment cela
va au prolétariat de Russie ou
d'Europe centrale ou de l'Entente,
bien que ce soient évidemment les
prochaines questions pour nous.
Aujourd'hui il n’est aussi pas permis
d’être regardé sur comment certaines
personnes veulent rester assises sur
leurs sacs d'argent. Aujourd'hui, si
nous ne voulons pas dormir sur les
événements les plus importants, nous
devons considérer comme un
contributeur majeur aux forces
sociales du présent ce que l'Orient
encore à moitié endormi déversera sur
le monde. Au fond, on a donc seulement
à dire quelques mots, mais si ces
quelques mots sont pris avec tout le
poids qu'ils portent pour l’évolution
de l’esprit de l'humanité, alors on
entendra dans ces quelques mots
quelque chose qui aidera à remodeler
l’évolution humaine. L'Orient, dans la
mesure où il est l'Orient éduqué - si
nous avons la permission d’appliquer
cette expression occidentale à
l'Orient - l'Orient a vécu des
millénaires et fondamentalement
jusqu'à nos jours, même aujourd'hui
dans ses représentants les plus
spirituels dans la façon de voir que
la réalité, la vraie réalité est
seulement ce que l'humain peut
expérimenter
spirituellement-psychiquement dans son
être intérieur, qui s'élève dans
l’intérieur de l'humain comme contenu
intérieur d'âme, qui peut remplir
l'humain ainsi qu'il fait sortir sa
vraie conscience d’humain de ce
contenu d'âme intérieur. C'est pour
l'Orient - comme dit, aussi loin qu’il
est l'Orient éduqué - la vraie
réalité. Et le monde extérieur, le
monde physique-sensoriel, le monde
dans lequel nous travaillons, le monde
dans lequel repose le terrain/fond et
sol/le foncier pour notre travail,
dans lequel nous plaçons les moyens de
production pour notre travail, ce
monde est pour l'Oriental la Maja, la
grande illusion/apparence, ce qui
n'est pas réel, ce qui vit comme une
planète secondaire/annexe à la vraie
réalité spirituelle-psychique qui
s’élève seulement à l'intérieur. Cette
vue, avec laquelle l'Oriental est un.
Avec elle, il vit dans sa communauté
sociale. Cette façon de voir le
remplit à tout moment, qu'il se retire
seul pour contempler, qu'il prête
main-forte de manière orientale à ce
qu'il fait dans le monde physique pour
ses frères humains. C'est une chose
qu'il faut prendre en considération si
on veut vraiment voir le monde qui
nous rencontre dans les humains qui
vivent à l'est de nous, car en Russie,
cela commence déjà à être ainsi que je
l’ai justement caractérisé. Cela
n'atteint son apogée, son sommet, que
lorsqu'on regarde plus à l'est.
D'autre part, il y a une constitution
de l’humanité complètement différente,
une tout autre vie intérieure, que
nous voyons quand nous traversons le
Rhin à l'Ouest, quand nous jetons en
particulier le coup d’œil vers le
monde anglo-américain. Mais se tient
vis-à-vis de cela absolument tout ce
qui est en fait l'attitude et la
constitution de la vie de l'âme de
l'Occident, à laquelle, pour finir,
prend toujours de plus en plus part
aussi le caractère de base des humains
centre-européens, et qui atteint son
apogée dans l'attitude et la
constitution de l'âme des socialistes
actuels, des socialistes de toutes les
colorations, au fond.
On peut toujours trouver une chose de
nouveau et à nouveau, quand on regarde
l'humain de l'Ouest et maintenant
aussi l'humain de l'Europe du centre
comme tout de suite nous avons regardé
l'humain de l'Orient.
En Occident, nous caractériserons ce
qui repose là à la base, quand on le
saisi de la façon dont cela est venu
le plus clairement, le plus
radicalement à l’expression, quand
tout de suite on le saisi dans la
mentalité socialiste moderne. Là ne
règne maintenant plus comme une façon
théorique de voir, mais comme une
humeur de base de l'âme, ce qui est la
seule réalité de ce qui nous entoure
dans le monde physique-sensoriel, ce
que nous saisissons lorsque nous
fournissons notre travail dans le
monde physique pour nos semblables. Ce
qui s'exprime dans le foncier sur
lequel notre travail est fourni, ce
qui s'exprime dans les moyens de
production avec lesquels notre travail
est fait, c'est la seule chose réelle,
et ce qui apparaît dans les âmes
humaines comme loi, comme coutume,
comme art, comme science, bref, comme
vie de l’esprit, c'est seulement un
résultat, une fumée, pour ainsi dire,
de cette seule réalité
physique-sensorielle ; c'est, comme
tout penseur socialiste d'aujourd'hui
en est fermement convaincu, une
idéologie. L'idéologie est entièrement
la même chose, regardée
intérieurement, ce qui pour l'Oriental
est la Maja. L'Oriental dit : La
sensorialité physique, le monde
physique qui nous entoure, le monde de
l’économie, l'existence matérielle,
c'est Maja, c'est une idéologie, et la
réalité n'est que ce qui monte
intérieurement dans l'âme. Et
l'Occidental dit : La réalité est
seulement ce qui nous entoure
sensoriellement à l'extérieur, ce qui
se trouve dans le monde de l’économie,
et une idéologie, une Maja est ce qui
s'élève intérieurement dans l'âme. -
Si l'on sait comment une telle humeur
de base de l'âme rend réellement
l’humain, comment elle le place dans
la vie, alors on voit dans ce qui se
joue comme une humeur aujourd'hui à
l’intérieur de l'humanité de la Terre,
ce grand, énorme contraste justement
caractérisé. Et ce contraste a une
force historique de propulsion
considérable. De ce contraste ne se
développera pas seulement une guerre
de peuples, il ne se développera pas
seulement en une guerre de races, il
se développera une guerre de
l'humanité, dans laquelle nous, et
ceux qui nous suivront, seront placés.
Celui qui doit voir, dans ce qui
s’exprime maintenant dans l'humeur
humaine, les préparatifs de cette
lutte humaine ne pourra pas éviter de
se laisser féconder par les idées et
les forces nécessaires à une vision
sociale du monde, par ce qui se passe
en fait quand même dans l'humanité
actuelle. Ce qui peut encore être
saisi ainsi, dans le présent,
j’aimerais dire, comme deux pensées
abstraites, mais qui deviendront
réalité, se grandira en forces de
combat, toutefois sous une autre forme
que les forces physiques de combat de
la lutte armée, mais en forces de
combat qui mettront à l'épreuve la
force intérieure, la résistance
intérieure de l'humain dans une mesure
encore plus grande que ne l'a fait la
lutte armée passée/écoulée.
Et de nouveau plus loin : Un étrange
parallélisme se produit si vous
continuez à suivre les
humeurs/ambiances qui vous ont été
indiquées tout à l'heure avec des
pensées plus ou moins abstraites mais
très réellement pensées. Nous jetons
un coup d’œil vers l'Orient et nous
nous demandons aujourd'hui, avec
droit, ce qu'est devenu de cette
ambiance qui, dans les temps anciens –
celui qui connaît les choses le sait -
a créé le plus grand bien de l’esprit
dans le monde oriental, et ce qu'est
devenu de l'Orient aujourd'hui de tout
cela pour l'humanité de culture.
L'humain de l'Orient est opprimé dans
un ravissement mystique et sombre, en
demi-somnolence d’humanité, et ce qui
autrefois donnait force et puissance à
l'humain de l’Orient sous l'influence
de la pensée « la sensorialité
est maya, l'âme intérieure est
réalité, réalité divine »,
aujourd'hui cela lui donne de la
faiblesse, cela fait de lui un
fataliste, ce en quoi il s'abandonne
sans volonté au destin du monde. C'est
le fruit d'une vie de l’esprit qui a
notamment été orientée vers
l'humain-spirituel-psychique. Si l'on
peint la contre-image correspondante
de l'Occident, alors pour un grand
nombre de personnes aujourd'hui - j'en
suis bien conscient - on dit quelque
chose de très, très inconfortable,
quelque chose qui appelle fortement
son opposition. Mais j'ai déjà souvent
dit qu'aujourd'hui nous ne vivons pas
dans le temps des petites, mais dans
le temps des grandes additions, et il
ne faut pas hésiter à dire la vérité
aux gens.
Nous avons vu comment, dans un certain
développement supérieur, ce qui a été
préparé à travers les siècles en
Occident a trouvé une expression
particulière extrêmement
caractéristique, tout de suite dans le
socialisme moderne. Par l’évolution
occidentale s’est progressivement
créée une humeur d'humanité qui voit
la seule réalité dans le monde
physique-sensoriel de la vie
économique. Et les cercles dirigeants,
guidant, c'est-à-dire ceux qui l’ont
été jusqu'ici, l’ont d'abord éprouvé
ainsi que le monde physique-sensoriel
et ses facteurs économiques matériels
sont la seule réalité, que l'autre
chose qui s'élève dans l'âme, est
Maja, idéologie. Le socialisme a
purement exprimé ce que les autres
éprouvaient aussi, mais n'osait pas
s'exprimer. Avec le socialisme, est
seulement apparu que le monde entier
du droit, de la coutume, de l'art, de
la science, tout ce qu'on appelle la
vie de l’esprit de l'humain, est une
idéologie, une Maja, pour l'humanité
nouvelle de l'Occident. Par quoi cette
façon véritablement occidentale de
voir a-t-elle atteint son apogée ?
Elle est arrivée à cela par ce que ce
que l'on appelle le capitalisme privé
moderne s'est de plus en plus
développé au sein de la vie économique
moderne. Ce capitalisme privé moderne
a créé, dans la vie de l’économie,
l'atmosphère qui a, au fond,
transformé tout notre système de
communauté en une sorte de société
commerciale/professionnelle. Peu à
peu, nous l'avons vu venir au cours
des siècles passés, car les conditions
économiques passées ont donné lieu aux
conditions actuelles. Même si les gens
n'y prêtent pas attention aujourd'hui,
il y avait, dans les siècles passés,
dans une mesure beaucoup plus grande
qu'aujourd'hui, un intérêt matériel
pour les installations et les produits
des environs, pour tout ce qui vivait
dans le droit et l'économie.
Il y avait un intérêt aux choses
allant beaucoup plus profondément
qu'aujourd'hui. Posséder tel ou tel
objet, parce qu'il a telle ou telle
forme, parce qu'il a telle ou telle
origine, parce qu'il porte telle ou
telle signature, était un intérêt
humain bien plus grand autrefois qu'il
ne l'est aujourd'hui, alors que cet
intérêt matériel, humain, pour les
installations extérieures est souvent
obscurci et voilé par le fait que l'on
établit la somme de son style de vie
d’après ce qu'on acquiert purement
l’argent, le capital, dans la lutte de
concurrence de la vie. Arraché à
l'admiration de la beauté de ce que
les humains produisent, arrachée à la
pleine valeur que quelque chose a
simplement parce que cela a été fait
par un être humain, l’intérêt d’un
grand nombre d’humains colle
aujourd'hui à pouvoir vérifier dans
leurs comptes annuels s'ils se
tiennent dans un rapport d’actif de
bilan avec leur environnement. C'est
exprimé d’une façon un peu radicale,
mais c'est la signature économique du
présent. Et cette signature
économique, elle en a produit une
autre en rapport avec la conception du
travail humain. Si nous regardons un
court temps en arrière, nous trouvons
comment les humains ont, dans une
certaine mesure, laissé leur travail
grandir avec leurs produits. On a des
sentiments qui expriment cela
lorsqu’on se tient quelque part dans
des musées, devant de vieilles
poignées de porte, devant de vieilles
serrures, oui même devant de vieilles
bottes, on remarque comment le travail
humain s'y est infiltré. Aujourd'hui,
le travail humain est séparé des
produits ; c'est pourquoi la plupart
des produits auxquels les gens
prennent plaisir sont si horribles.
Aujourd'hui, le travail humain est
quelque chose qui a valeur marchande
seulement parce qu’il est récompensé
par un certain paiement. Aujourd'hui,
le travail humain est ce qui sera
calculé avant toute chose d’après sa
valeur de marché. Et ainsi l'humain
s'est détaché du monde en rapport à la
gestion/l’administration des biens, la
gestion de concurrence/compétitive
capitaliste des biens, et en ce qui
concerne son rapport de travail à ses
prestations. D'une certaine manière,
il se tient là, à côté de la machine,
coincé dans le capitalisme destructeur
d'âme/désertifiant l’âme de l'époque
moderne, sans lien/pendant avec la
réalité extérieure qu'il voit dans son
environnement, qu'il ne peut pas nier,
oui, qui est même devenue la seule
réalité pour lui. Et il ne peut pas
croire que ce qui s'élève en lui, le
spirituel-d'âme, ce qui est arraché à
la nature et à l'ordre de l’économie
que c'est autre chose qu'une Maja,
qu'une idéologie. C'est ce qu’a fait
l'ordre moderne de l’économie.
Le prolétariat moderne a grandi dans
cet ordre moderne de l’économie, il y
a été poussé, surtout au cours des
trois ou quatre derniers siècles, de
proche en proche jusqu’au degré dans
lequel il s’y tient aujourd’hui. Ce
détachement de la réalité extérieure
dans l’évolution de l'humanité des
temps récents l'a porté à un apogée.
On pourrait le démontrer en détail
comment l’humain progressivement, a
été rendu étranger à lui-même.
Voyez-vous, on peut parler aujourd'hui
à d'innombrables membres du
prolétariat - quand on a appris à
penser et à ressentir/éprouver avec le
prolétariat, alors on entend de leur
bouche ce qui les émeut/meut
par-dessus tout - mais alors on entend
souvent : il ne faut surtout pas que
nous travaillions et travaillions de
nos mains toute la journée et que
notre âme reste vide à cela, parce que
nous rentrons fatigués à la maison le
soir et ne pouvons rien faire d'autre
que de tomber et nous coucher. Nous
voulons un temps de travail
raisonnable/adapté. - Et de ce qui a
été fait du temps de travail des
humains au cours des derniers siècles,
ce qui maintenant est déjà devenu
mieux, il ressort l’exigence d'une
journée de travail de huit heures : 6
X 8, c'est 48, la semaine de 48
heures. C'est une chose que l’humain
qui travaille veut conquérir/obtenir
aujourd'hui. On en parle : oui certes,
c'est ce que l'on cherche, l'humanité
doit avancer, mais autrefois, les
humains l’avaient encore pire.
Autrefois, les humains devaient
travailler justement encore plus, là
ils étaient encore plus bêtes de
somme. - Je peux vous informer ici
d’un décret du roi Ferdinand L
d'Autriche de l'année 1550. Ce décret
stipule que tout travailleur - et je
vous demande d'écouter
particulièrement les mots suivants –
chaque travailleur devrait travailler
comme cela provient d’autrefois, en
demi-tranche, c'est-à-dire quatre
heures, tous les matins et tous les
après-midi, sauf le dimanche et le
samedi après-midi. Cela donne pour
l'année 1550 5 X 8 heures - une
demi-tranche le matin et une
demi-tranche l'après-midi de quatre
heures chacune - soit 40 heures, une
demi-tranche toujours le samedi de
quatre heures, ce qui donne au total
44 heures par semaine pour l'année
1550. Et de ces 44 heures par semaine,
on dit : tout travailleur doit
travailler « comme venant
d’autrefois »". Il est souligné
que c'est un vieil usage. L'âge
moderne ne nous a pas purement fait
sortir du progrès de l'humanité, ce
qui est si acclamé ; l'âge moderne
nous a aussi amenés qu’on doit aussi
se reconquérir ce qui était là une
fois. Ces choses devraient, je pense,
quand même donner à penser ! Et c'est
sous l'influence de telles choses,
surtout sous l'influence du désir
d'extraire le plus possible du
travail, que l'humain d'Occident en
est venu à s'accrocher à la réalité
physique-sensorielle comme seule
réalité. De cela est apparu le
sentiment, le spirituel-d'âme est
Maja, est idéologie. Mais cela a aussi
provoqué à
l'implication/l’être-placé-dans du
prolétariat moderne dans la pure vie
de l’économie. Et ainsi est apparue la
grande erreur du prolétariat moderne.
Ce prolétariat moderne a été attelé
dans la vie de l’économie par les
cercles dirigeants, guidants. Il a dû
se dire : Dans cette vie de
l’économie, l'âme se désertifie, dans
cette vie de l’économie, l’esprit est
seulement fumée et bruit/de la poudre
aux yeux, Maja. Nous devons avoir une
autre vie de l’économie. Nous devons
transformer la vie de l’économie. De
cette vie de l’économie transformée
proviendra la vie de l’esprit qui
n'est pas une vie de classe de
l’esprit, qui est une vie généralement
humaine de l’esprit.
Il n'est pas étonnant que le
prolétariat moderne soit tombé dans
cette erreur, car il a été entièrement
contraint à la vie de l’économie. Ce
qu'il avait est né uniquement de la
vie de l’économie. Pour le
prolétariat, l'autre monde était une
maja, une idéologie. En tant que
prolétariat, il ne pouvait croire
autre chose que la vie économique
qu'il connaissait seule devait
purement être transformée. Alors tout
le reste viendrait aussi de soi-même.
Au lieu de se dire – ce qui tout
d’abord ne pouvait en fait pas être,
qui peut seulement provenir des leçons
de la sanglante guerre mondiale – de
se dire qu’est fautif de notre
situation que nous sommes entrés
uniquement et seulement dans la vie de
l’économie, que cette vie de
l’économie a rendu la vie de l’esprit
dépendante d'elle, donc qu'à l'avenir
la vie de l’esprit ne doit plus être
dépendante de la vie économique,
qu’elle doit être laissée libre sur
elle-même -, au lieu de tirer ces
conclusions radicales, le prolétariat
en a tiré l'autre : une autre vie de
l’économie le fera déjà que nous
produisons une autre vie de l’esprit.
Nous nous tenons aujourd'hui à un
grand tournant : soit le prolétariat
provoquera son malheur s'il reste
planter seulement dans la vie de
l’économie et veut seulement
transformer cela, soit il doit
envisager ce que les autres humains
devraient envisager avec lui, à savoir
que la vie de l’esprit, telle qu'elle
est projetée par l'organisme social
tri-articulée, devra être retirée de
l'État et de la vie de l’économie,
ainsi qu’elle sera détachée et placée
sur ses propres pieds, placée dans sa
propre administration autonome.
Et qu'est-ce qui est devenu/arrivé ? À
travers ces influences, que j’ai
justement caractérisées, est arrivé
cette croyance occidentale que le
spirituel et d’âme est la Maya,
l'idéologie et la vie économique
extérieure sont la seule chose réelle
? Par cela est arrivée cette croyance,
qui a ensuite trouvé son expression
géniale dans le marxisme, car les
génialités se caractérisent aussi par
le fait qu'elles ne produisent pas
seulement les plus grandes conquêtes
positives de l'humanité, mais aussi
les plus grandes erreurs. C'est devenu
la façon de voir : comme on ne peut
donc pas faire apparaître comme par
magie la réalité avec l’esprit, avec
les pensées, avec ce qu’on façonne
idéologiquement – car les spiritistes
croient donc seuls qu'on a besoin
purement d’une pensée et qu’alors les
machines se mettront en marche -,
comme on ne peut pas travailler avec
des pensées ni produire des produits
physiques, on ne peut pas contrôler la
vie de l’économie avec des pensées.
Ainsi, la vie économique avance toute
seule par elle-même. Et si elle est
l'unique réalité, elle doit produire
d'elle-même ce qui doit être atteint
pour l'humanité. D'où la doctrine
marxiste - même si elle n'est pas chez
Marx, car Marx n'était pas
« marxiste », comme il l'a
dit lui-même, au sens de beaucoup de
ses disciples -, d'où la doctrine qui
tout au plus peut être promue par les
humains, ce qui est effectué par le
processus de production, par le
processus économico-matériel, par les
institutions extérieures elles-mêmes,
mais que tout progrès réel se déroule
en fait de lui-même, indépendamment de
l'humain, par les forces et les
facteurs économiques. Cela s'est
condensé dans le fatalisme occidental,
dans la croyance que la réalité
extérieure le fera déjà sans l'humain.
Les capitalistes, par exemple,
concentreront toujours de plus en plus
les moyens de production, la
concentration des moyens de production
apparaît, et quand ils seront
suffisamment concentrés, ils entreront
d'eux-mêmes dans la nouvelle
sociétarisation. L'expropriation des
expropriateurs aura lieu/se déroulera.
La croyance fataliste, la lutte contre
tout, comme utopie, ce qui a la
conscience et la conviction que
l'humain est celui qui fait
l'histoire, que ce qui doit devenir
action doit d'abord vivre dans la
pensée humaine - la somnolence de
l'oriental à partir de son ancienne
vie originelle de l’esprit va
parallèle avec le devenir fataliste de
la majorité occidentale, dans la foi
que les conditions/rapports
économiques le feront, qu’on aurait
seulement à attendre comment
l’évolution se déroule/s’accomplit.
N'est-il pas évident que nous nous
tenons à un tournant majeur dans
l’évolution de l'humanité ?
Fatalisme à l'Est - fatalisme chez les
peuples les plus avancés de l'Ouest.
Fatalisme ici, fatalisme là. Un
nouveau doit s'épanouir à partir de ce
qui est en déclin des deux côtés.
Comment pourrait-on avoir foi dans le
développement futur de l'humanité si
l'on ne pouvait pas croire que quelque
chose peut naître de ce fatalisme de
deux côtés, qui apporte de nouvelles
impulsions, de nouvelles forces de
développement pour l'humanité ? C'est
à partir de cette foi/croyance que
sont nées les idées de l'organisme
social tri-articulé. À partir de cette
croyance, de cette croyance dans le
progrès et le développement de
l'humanité, le monde a été vu de deux
points de vue : comment
s’explique-t-on les institutions
modernes, en particulier la vie
économique ? Comment s’explique-t-on
la vie moderne de l’esprit pour
qu'elle ne reste pas un appendice de
la vie de l’économie et de l’État,
pour qu'elle devienne une impulsion
libre dans la construction/l’édifice
de l’évolution de l'humanité ?
J'ai cru qu'au début des années
quatre-vingt-dix le monde comprendrait
déjà à partir des événements d'alors
la motivation à l'indication aux
profondeurs de la nature humaine, à
partir desquelles une vie de l'esprit
libérée, nouvelle peut progressivement
se développer. Et j'ai essayé de
donner expression à cette foi/croyance
dans « Philosophie de la liberté »
parue pour la première fois en 1894.
Cette « Philosophie de la liberté »,
je ne l'ai plus laissé paraître de
nouveau malgré qu'elle était depuis
longtemps épuisée, parce que je
pouvais voir que pour le moment, à
l'intérieur de ces décennies qui ont
précédé la catastrophe guerrière
mondiale, n'était pas de compréhension
pour les pensées, qui se tiennent dans
cette « Philosophie de la liberté ».
En particulier n'était pas de
compréhension en Europe du centre, où
on parlait toujours de cela : nous
avons besoin de soleil -, mais où dans
ces mots, on ne voulait pas associer
la nostalgie après un soleil
spirituel. Et seulement comme la foi
pouvait apparaître qu'à partir des
leçons de la terrible catastrophe
guerrière mondiale, les humains
pourraient à nouveau gagner de la
compréhension pour la liberté de
l'esprit, là cela me poussa à procurer
la nouvelle édition de ma «
Philosophie de la liberté », qui
maintenant est disponible. Car dans ce
qui s'exprimait dans les temps
récents, toujours de nouveau et à
nouveau des sous-bassement
sous-conscients, pas de sous-bassement
conscient de la nature humaine, qui
s'exprime particulièrement dans les
choses, que le prolétariat moderne
ressent maintenant, bien qu'il ne
puisse l'exprimer consciemment, parce
qu'on lui a caché la formation pour
cela, en cela repose une triple chose.
Il repose là-dedans le sentiment
obscur : les institutions extérieures
de la vie de droit et de l'économie
ont adopté une forme dans laquelle je
suis ainsi coincé comme humain, dans
laquelle je suis purement entravé et
qu'il n'y a au fond pas de sens à
parler d'une volonté libre sur le
marché moderne de concurrence où
chacun doit acquérir soit
capitalistiquement, soit
salarialement, où est décédé tout
pendant/rapport avec ce que l'humain
doit faire, cela signifie avec ce à
quoi il travaille, avec ce qui alors
est produit. Là ne vit pas le
sentiment : je me tiens en rapport
avec le monde ainsi que ma volonté est
libre. Inhibition de la volonté, c'est
cela qu'on éprouve tout de suite. Et
alors, si on regardait son rapport à
d'autres humains : jusqu'à un haut
point semble être venu sous le combat
concurrentiel capitaliste moderne,
sous le travail contraint des temps
récents dans le rapport salarial,
jusqu'à un point haut semble être
arrivé ce qu'on peut nommer
l’amenuisement de la confiance
d'humain à humain. À la place où
autrefois en de vielles, mais malgré
tout en vieilles formes, étaient
disponibles des instincts sociaux se
sont introduits, dans un sens éminent,
des instincts antisociaux, qui
finalement se sont assemblé dans le
ne-pas-se-comprendre des classes
modernes de l'humanité, qui finalement
ont édifié cet abîme entre prolétariat
et non-prolétariat, qui dans le temps
récent est si difficile à surmonter.
Cela a suscité la deuxième sorte de
vécu de l'humain intérieur dans les
temps récents, l'oppression en rapport
au sentiment de droit. Et en plus de
cela s'introduisit un troisième, ce
que j'ai déjà évoqué dans le début de
mon explication d'aujourd'hui : on
voyait les gens échanger leurs biens
économiques, on les voyait inscrire ce
qui vivait dans l'échange de ces biens
économiques sur la page gauche et
droite de livres (NDT des livres de
comptes probablement). Mais on voyait
comment même Monsieur Moellendorff
doit l’admettre, on ne voyait aucune
pensée dans ces organisations de la
vie de l’économie. Troisième vécu de
l'âme : cela vous devenait pour ainsi
dire noir devant les pensées, quand on
regardait dans ce tourbillonner l'un à
travers l'autre des marchés modernes,
en lesquels le réel pour les humains
n'était en fait que ce qui était
acquis de façon capitalistique. Ce
sont les trois vécus des temps récents
: inhibition de la volonté libre,
parce que rien n'était là, en quoi on
pouvait déployer la volonté libre ;
complète oppression du sentiment de
droit et assombrissement des pensées
vis-à-vis des
organisations/aménagements/institutions
de la vie du droit et de l'économie.
Cela était cette sensation de laquelle
est issue la motivation – elle
aimerait donc avoir été faible et
maladroite, aimerait encore
aujourd'hui être faible et maladroite,
je le concède volontiers -, de
laquelle est issue la motivation, de
chercher l'essence de l'humain libre,
de l'humain qui se sent placé dans
l'ordonnance de l'humanité ainsi qu'il
peut se dire : je conduis une
existence humainement digne – la
motivation de chercher, l'essence de
cet humain libre, l'essence de
l'humain spirituel libre dans le sens
que tous les humains puissent être de
tels humains libres à l'intérieur des
organisations/institutions de la vie
moderne de l'économie et de droit. Là
se montra avant tout une chose. Les
humains demandent si facilement et ont
depuis des siècles toujours à nouveau
demandé ; et les philosophes ont
spéculé là-dessus et d'innombrables
opinions ont été avancées là-dessus :
l'humain est-il libre d'après sa
volonté ou n'est-il pas libre ? Est-il
un pur être naturel, qui peut
seulement agir à partir de ses
motivations mécaniques ? La question a
toujours été empoignée faussement,
parce que toujours de plus en plus en
Occident (NDT Okzident) le sentiment
pour la réalité particulière de la vie
de l'esprit s'amenuisait. Pour
l'Orient la question après la liberté
ou la non-liberté n'a presque pas de
signification, elle ne joue là aucun
rôle. Dans les pays du soir (NDT
traduction littérale de « Abendlande »
qu'on traduit généralement aussi
Occident) elle devint question
fondamentale de la vision du monde et
finalement même de la vie politique,
oui du droit pénal et ainsi de suite.
Et on en vint à un rien – vous pouvez
vérifier complètement ce qui conduit à
ce cours des pensées, à cette
connaissance dans le détail dans mon
livre « La philosophie de la liberté »
-, on en vint à un rien, que la
question : l'humain est-il libre ou
n'est-il pas libre ? Qui n'a en fait
aucun sens, qu'elle doit être posée
autrement, qu'elle doit être posée
ainsi : l'humain est-il dès sa
naissance à développer ainsi par une
éducation adaptée à son essence
conformément à l'éducation et
conformément à l'école, que dans son
intériorité, malgré les institutions
extérieures du droit et de l'économie
peut s'élever quelque chose qui le
fait être libre ? Oui, qui ne le fait
pas seulement être libre
intérieurement, mais qu'en lui la
force de la liberté façonne à une
force telle qu'il puisse aussi
aménager en son sens la vie extérieure
de droit et la vie extérieure de
l’économie? Cela apparut donc comme
motivation de base dans l'humanité
moderne se développant, d'un côté
comme la pulsion démocratique après un
droit égal pour tous, de l'autre côté
la pulsion sociale : je t'aide comme
tu devrais m'aider. Mais on
sentait : un tel ordre social
avec « même droit pour tous » et avec
« aide-moi comme je veux et dois
t'aider », une telle ordonnance
sociale se laisse seulement instaurer
par des humains qui comme humains
libres, comme humains spirituels
libres développent un vrai rapport à
l'entière réalité.
On doit d’abord avoir de la
compréhension d'abord pour ce que
l'humain n'est né ni à la liberté ni à
la non-liberté, mais qu'il peut être
éduqué et développé à la liberté, à la
compréhension de la liberté, au vécu
de la liberté, quand on amène à lui
cette vie de l'esprit qui le pénètre
avec des forces qui d'abord le font
libre dans son évolution comme humain
; qu'on peut se développer vers le
haut jusqu'au point où nos pensées ne
sont plus les abstraites, non
réelles/irréelles, idéologiques, mais
ces pensées qui seront saisies par la
volonté. Cela j'essaye, dans ma «
philosophie de la liberté », de le
placer devant le monde comme une
connaissance : le mariage de la
volonté avec les pensées devenues
intérieurement libres. Et de ce
mariage de la volonté avec les pensées
devenues intérieurement libres est à
espérer, que ressorte l'humain qui
aussi développe les facultés, dans la
vie commune avec les autres, cela
signifie en communauté sociale, un
chacun pour soi et un chacun social
avec chaque autre, produit de tels
ordres du droit et de tels ordres
économiques, qu'on accepte dans leur
nécessité, comme on accepte la
nécessité qu'on doit porter le corps
physique à soi, obéir à ses lois et
n'est pas libre de se laisser pousser
la main droite à gauche et inversement
ou la tête au milieu de la poitrine.
Contre cela, qui de nature est déjà
raisonnable synthétiquement, nous ne
luttons pas à partir de la liberté.
Contre ce qui aux organisations
humaines de droit et d'économie est
contre humain et contre naturel, nous
luttons avec notre liberté, quand nous
sommes parvenus à la conscience
appropriée, parce que nous savons, que
c'est à faire autrement. Et nous
savons et voulons savoir en tant
qu’humain moderne que chaque humain
devrait collaborer démocratiquement à
cette modification de l'ordre
extérieur du droit et de l'économie à
une telle rationalité synthétique qui
ne nuit à notre liberté, aussi peu
qu’à notre corps physique, la légité
naturelle.
Pour comprendre cela, on doit quand
même avoir cœur et sens pour la
réalité de la vie de l'esprit, car
cette vie de l'esprit là, qui est un
appendice de la vie de l’économie et
de l’État, cette vie de l’esprit,
qu'on acquiert seulement quand on est
le fils de gens riches ou a reçu des
bourses d’État, ou de la raison
qu'avec on s'acquiert une place
étatique -, cette vie de l'esprit ne
rend pas libre. La vie de l'esprit
placée sur elle-même, la vie de
l'esprit qui travaille à partir de sa
propre force, elle rend libre, et cela
produit vis-à-vis de ces ambiances,
ces trois ambiances : inhibition de la
volonté, oppression du sentiment de
droit, assombrissement des pensées,
qui sont disponibles à des volontés
non libres, l'autre ambiance : la
libre formation de la volonté dans la
vie de l'esprit.
Si s’introduit ce que j'ai décrit ici
en une série de conférences comme la
vie libre de l'esprit, la vie de
l'esprit avec autogestion du
pédagogique-didactique dans
l'organisme social tri-articulé, alors
l'humain ne se sentira plus inhibé
dans sa volonté, mais sera entouré
d'une atmosphère, qui sera produite de
cette vie libre de l'esprit, ainsi
qu'il se dit, cette vie libre de
l’esprit accueille aussi ma volonté
comme (une volonté) libre. Et de la
compréhension de la vie auto
administrée de l'esprit proviendra ce
que sont les nouvelles
impulsions/motivations sociales, elles
consistent dans les réciproques,
vrais, factuels tolérer et comprendre
un humain par les autres sur le
domaine du deuxième membre de
l'organisme social, l’État de droit,
où chaque humain à l'autre humain,
aussi loin qu'ils sont des humains
adultes, se tient comme égal. Et comme
troisième proviendra, cela nous le
verrons encore plus exactement
après-demain, une structure de la vie
de l’économie telle que ceux qui
travaillent dans cette vie de
l’économie, du plus haut travailleur
de l’esprit jusqu'au dernier
travailleur de la main, collaborent
socialement comme individualités
humaines libres, autonomes, ainsi qu'à
la place du temps où cela devenait
noir devant les yeux à l'humain aux
pensées à la vie économique, viendra
le temps où l'action raisonnable
synthétiquement des conseils
d'entreprise, des conseils de
circulation (NDT « Verkehrsräte »,
cette fonction « circulatoire » semble
donc être une des trois composantes
organisationnelles. Doivent circuler
aussi les sols, les entreprises, les
humains travaillants) des conseils
économiques (NDT : tenus par les
consommateurs semble-t-il) réguleront
l'économie, où l'humain ne sera plus
livré au hasard de l'offre et de la
demande et par la tendance aux crises
de l'offre et de la demande, de
l'économie de capital, mais où
l'humain particulier gérant se tiendra
dedans la vie à côté de l'autre
humain; où répartition correcte de
prix et de travail proviendront de la
raison synthétique, ainsi que nous
puissions nous placer comme humains
libres dans ce qui est une fois
nécessaire dans la vie de l’économie.
Et comme nous nous plaçons dans le
corps dans sa nécessité conformément à
la nature, ainsi l'humain se
remportera sa liberté dans le
socialisme démocratique moderne, dans
la démocratie sociale moderne.
Pour atteindre cette véritable
humanité, il est nécessaire que soient
surmontés les vieux modèles de parti,
les vieilles opinions de parti, qui ne
sont que des momies de pensée et de
jugement face aux exigences actuelles
de l’humanité. Véritablement, ils me
connaissent mal ceux qui parlent
constamment de ce que j'ai voulu faire
de la réclame pour moi-même avec ce
qui repose à la base de la
tri-articulation de l'organisme
social. Oh, je préférerais de beaucoup
être dans le calme/le silence de
Dornach, où j'ai travaillé avant de
venir ici, sur une œuvre qui me tient
beaucoup à l’âme, et je me tiens ici
seulement contre ma volonté
subjective, sachant qu'aujourd'hui est
une nécessité, face aux vieux
programmes et pensées de parti, qui
sont des momies, et qui se rassemblent
dans la plus charmante harmonie de
l'extrême droite à l'extrême gauche,
que c’est un devoir d’œuvrer contre
ces momies autant que je le peux.
J'admets qu'il pourrait être
faible/fragile, qu'il puisse être
combattu objectivement et que quelque
chose de meilleur puisse être mis à la
place, mais c’est comme un devoir
qu’on doit sentir face aux faits
anciens et face aux faits nouveaux de
placer quelque chose de nouveau devant
l'humanité. Il ne me semble pas que
l'humanité n'ait pas envie de cette
nouvelle chose, que l'humanité ne
veuille pas vraiment que cette
nouvelle chose apparaisse. Car que
veut donc en fait cette pensée, cette
pratique de l'organisme social
tri-articulé ? Elles veulent que les
humains comprennent enfin que nous
vivons à l’époque de la grande
addition, dans laquelle les trois
principaux domaines de l’humanité, la
vie spirituelle, la vie politique ou
juridique et la vie économique sont
arrivés en mouvement et agitation, et
que nous avons besoin d'une
réorganisation, d'une transformation
de ces trois domaines de notre vie
humaine générale.
Que veut donc la pensée de la
tri-articulation de l'organisme social
? -Peut-être avec des forces faibles,
insuffisantes, défectueuses, alors on
aimerait les améliorer objectivement,
on aimerait s’expliquer objectivement
avec elles. - Elle veut une
formulation de ce qui devrait venir
dans la pratique pour provoquer la
transformation nécessaire de la vie
politique, de la vie économique, de la
vie spirituelle.
Aujourd'hui, le Congrès du Parti
social-démocrate se réunit à Weimar,
le congrès du parti qui proclame
vouloir la transformation de la vie
moderne dans un sens adéquat. Et un
ministre, même le ministre de la
socialisation du Reich, a dit ce qui
suit aux sociaux-démocrates de
Weimar : nous avons besoin non
seulement d'une révolution politique,
mais aussi d'une révolution économique
et spirituelle. Celui qui trouve la
formulation qui rend aussi efficaces
les forces spirituelles et morales du
peuple, les attache à ses bannières. –
Cela le Bund für Dreigliederung des
sozialen Organismus (la Fédération
pour la tri-articulation de
l’organisme social) aimerait-il
peut-être le faire insuffisant, mais
il fera alors volontiers place à
d'autres qui peuvent faire mieux, mais
l'actuel ministre de la Socialisation,
Wissell, proclame à ses camarades du
parti qu'il faut au moins agir dans le
sens de la Fédération pour la
tri-articulation de l’organisme
social. Et à partir des mots : nous
avons besoin non seulement d'une
révolution politique, mais aussi d'une
révolution économique et spirituelle -
on a bien la permission d’entendre
qu’au moins, quand peut-être nous ne
le pouvons pas aussi dans un sens
suffisant, qu’au moins nous voulons ce
que ces gens doivent aussi vouloir,
une fois qu'ils sont une fois au clair
dans un moment spirituellement
lumineux, sur ce que sont les
exigences du présent. Mais alors, si
la chose repose ainsi, alors n’a pas
la permission de se donner, ce que je
crains fort, que les gens de la trempe
de Monsieur Wissell, lorsqu'ils
reçoivent les écrits de la Fédération
pour une tri-articulation de
l'Organisme social, fassent comme les
camarades/membres des autres partis,
qu’ils disent : eh bien, nous sommes
tout à fait d'accord, mais nous allons
le combattre à couteau tiré. - Nous
serions d'accord si quelqu'un venait
qui le fait que nous puissions
démissionner/nous retirer. Mais il ne
s'agit pas de lutter contre des choses
qu’on doit soi-même décrire comme
nécessaires, mais de ce que, quand on
veut entreprendre quelque chose contre
elles, on le fasse mieux. Et vous
pouvez être sûrs - je parlerai
après-demain encore de maintes choses
qui sont à dire du point de vue de la
tri-articulation de l'organisme social
-, vous pouvez être sûrs qu’à la base
de l’apparition de cette pensée de la
tri-articulation de l'organisme social
repose l'attitude qui, premièrement,
provient de la nécessité de cette
tri-articulation dans le présent, et
qui provient de la connaissance que
quelque chose doit être fait avant
qu'il ne soit trop tard. C’est
pourquoi elle appelle à tous ceux qui
veulent combattre cette
tri-articulation de l'organisme social
: bien, nous nous retirerons, mais
faites-le mieux si vous admettez
vous-mêmes que la tri-articulation de
l'organisme social est une nécessité !
Mot de la fin
Personne ne se présente pour discuter.
Le Dr Unger demande donc au Dr Steiner
de prendre le dernier mot.
DR. STEINER : Très chers présents
! Je veux peut-être seulement indiquer
sur ce que oui, malgré maintes
oppositions, qui se sont tout de suite
montrées à partir de cercles de partis
( 1 ), malgré tout – quand bien ces
oppositions ne trouvent pas trop
d'oreilles favorables dans les cercles
plus larges qui prennent part à la vie
de l’économie ( 2 ) -, que malgré
tout, c'est à décrire comme un succès
que déjà sont venues quelques
motivations sur le domaine de la vie
économique par l'Union pour la
tri-articulation de l'organisme
social, et que dans la direction de la
prise en main de la vie de l'économie,
des organisations économiques s'est
déjà malgré tout passé quelque chose
du côté des personnes participant à
cette vie de l’économie. De quelle
manière cela devrait être et doit
être, de cela doit être parlé
après-demain plus avant. Mais la chose
n'a pas la permission d'être ainsi
prise, comme si, quand des trois
membres de l'organisme social, l'un
montre un peu que ça passe dans la
réalité, comme si alors les autres
pouvaient dormir. Quand quelque chose
est pensé si réel, si pratique, que
cette tri-articulation, alors le
résultat unilatéral d'une des parties
est le plus grand échec du tout. Car
la tri-articulation ne se laisse
autant mettre en danger par rien
d’autre que quand la promotion d'un
des domaines réussi particulièrement,
par exemple l'économique. C'est pour
cela que le souci le plus sérieux pour
l'Union pour la tri-articulation de
l'organisme social est actuellement
qu’à côté du mouvement économique, à
l'intérieur duquel nous nous tenons
comme Union pour la tri-articulation,
se place un courant de la vie de
l'esprit, - qu'on le nomme maintenant
« conseil de culture » ou
« conseil spirituel » ou
comme toujours, cela est égal -, que
se joignent un nombre le plus grand
possible d'humains – nous avons ici
une fois distribué un Appel « À
tous les humains », parce qu’en
fait la culture est une affaire de
tous les humains -, un rassemblement
d'humains donc, auxquels tient à l'âme
la nouvelle formation/la
réorganisation de notre système
d'école et d'éducation, tient tant à
l'âme qu'ils reconnaissent comment la
libre évolution des facultés humaines
physiques et spirituelles sera inhibée
dans le système scolaire qui est
coincé par les pinces de l’État. C'est
pourquoi l'Union pour la
tri-articulation s'escrime pour la
libération du système scolaire, pour
l'autogestion du système scolaire de
bas jusqu'en haut. Que cela se passe
de manières correctes, pour cela est
nécessaire qu'un nombre le plus grand
possible d'humains exigent devant la
vie publique cette autogestion du
système d'enseignement entier, oui, du
système entier de l’esprit. Afin que
la poursuite unilatérale des forces
économiques ne devienne pas un échec,
repose sur l'âme de l'Union de
rassembler que désormais des humains
qui collaborent à cette libération du
système scolaire et système de
l’esprit, du système d'éducation. À
cela ne devra pas être dogmatisé en la
moindre chose. D'autant plus
d'opinions viennent là à l'expression,
d'autant plus d'intelligence vient à
se manifester, d'autant mieux c'est.
Là aussi nous ne nous raidirons pas en
un quelque dogme autofabriqué, mais
serons accessibles pour tout ce qui
peut en sortir par sens objectif de
compréhension. Mais qui croit
absolument que la vie de l'esprit est
aujourd'hui aussi sous les
régénérations, celui-là devrait en
fait sentir la tendance, sentir la
nécessité, de se retrouver en un tel
rassemblement d'humains en une sorte
de conseil de culture ou spirituel, ou
comme on veut alors le nommer.
Nous n'avons par aucun chemin omis,
autant que cela nous est possible,
d'aller là aussitôt au positif avec
nos forces. Il existe ici à Stuttgart
le projet qui viendra à exécution
vraisemblablement déjà à
l'automne : avec l'aide d'un
corps professoral, qui a une
compréhension, pour une véritable
pensée d’évolution de l’humanité, au
sens d'une anthropologie
spiritualisée, d'aboutir, avec l’aide
d’un tel corps de professeurs, à une
véritable école unitaire, mais pas
placée sur l'omnipotence d’État, mais
sur l'évolution de l'humain libre.
Nous espérons que nous pourrons
appeler à la vie une telle école, tout
de suite ici à Stuttgart, pour un
cercle étroit – mais ce ne devrait pas
être une « école d'état social/de
catégorie/de classe » ( 3 ), ce
sera tout de suite une école de
prolétaires -, une école qui, aussi
loin que cela est déjà possible sous
les conditions actuelles, fera
strictement ressortir, aussi
pédagogiquement-didactiquement, les
façons de voir de l'Union pour la
tri-articulation. Là sera essayé de
développer l'humain ainsi qu'il
grandisse à un être d’esprit vraiment
libre. Là sera essayé de développer
ces forces qu'on a à développer dans
un humain entre la septième et la
quinzième année de vie, ainsi que
penser, sentir et vouloir seront
attirés dans les forces dans
lesquelles ils peuvent seulement être
attirés dans ces années de vie, ainsi
que la vie ultérieure et son destin ne
puissent plus de nouveau briser ces
forces. Car qui a suffisamment de
psychologie à cela, remarque combien
en notre présent, beaucoup dépend des
dommages de notre présent, que penser,
sentir et vouloir ne seront pas ainsi
développées en force suffisante dans
les années correspondantes afin que
plus tard elles ne puissent être
brisées par les coups du destin de la
vie. Par nos conditions/rapports
actuels de culture, plus qu'on ne le
croit, les forces d'âme insuffisamment
développées seront brisées ; et plus
qu'on croit dépend dans nos
conditions/rapports, dépend en rapport
à notre déclin de ces choses.
Je veux seulement indiquer un exemple
sur cela afin que vous voyiez que nous
ne sommes pas des rêveurs, pas des
idéologues, mais qu'aussi loin que
cela nous est possible avec nos
faibles forces, partout nous voulons
aussi œuvrer pratiques. Mais afin que
de telles choses ne restent pas
isolées, afin que de proche en proche
toute notre vie de l'esprit soit faite
libre, pour cela il est nécessaire que
beaucoup d'humains avec beaucoup
d'opinions, beaucoup de connaissances
et savoirs et pratiques se joignent à
nous dans le conseil de culture ou
semblable. C'est cela que je n'ai
certes pas exprimé clairement dans la
conférence d'aujourd'hui, mais qui
reposait au fond comme la nostalgie
qu'aussi dans ce membre spirituel de
l'organisme social tri-articulé
aimeraient se trouver suffisamment
d'humains qui sur ce domaine aiment
faire en collaboration quelque chose
qui est nécessaire en notre temps non
de petites, mais grosses additions ( 4
).
Car nous avons donc justement besoin
d'une transformation des conditions
des rapports en relation économique,
politique et spirituelle. Ne
pouvons-nous pas nous lancer avant que
ce soit trop tard, à une collaboration
de fait d'après cette direction ?
Alors, ce devrait être justement trop
tard ! Et ce serait le plus
effrayant qui pouvait sortir de cette
catastrophe guerrière mondiale. Mais
pour beaucoup d'humains ressort
l'enseignement : nous devons
développer la plus forte volonté à la
réorganisation dans les trois domaines
de vie, alors viendra, quand aussi
peut-être pas pour le présent immédiat
déjà au sens plein, ainsi donc quand
même pour l'avenir de l'humanité, à
partir de cette volonté une grande
(chose), et avec cela, même du malheur
de cette catastrophe guerrière
mondiale, proviendra une grande
(chose). Et nous avons, comme
Allemands, coincés entre l'Orient et
l'Occident, cette grande tâche de
comprendre ce qui ici et là menace le
plus de s'endormir et de le réveiller
à partir du milieu. Et je crois que
c’est aujourd'hui le meilleur
patriotisme, qui finalement tiendra
aussi le coup vis-à-vis tout ce qui, à
partir des marécages troubles de
Versailles nous menace ( 5 ), en ce
que ce sera ce qui peut tenir le coup
au milieu entre l'est et l'ouest : que
nous laissions se lever de la grande
époque de l'Allemagne – de nos
Lessing, Herder, Schiller, Goethe, de
la grande époque de notre être
allemand/essence allemande en leur
façon rassemblant la philosophie
allemande, les philosophies de
Schelling, Fichte, Hegel, de l'époque
des romantiques allemands -, que nous
laissions ressortir, briller ce qu'est
notre tâche après les terribles
expériences des dernières années.
Cette tâche est à réveiller vis-à-vis
de l'endormissement de la vie de
l'esprit de l'Est, vis-à-vis de la vie
matérielle qui endort de l'Ouest, une
vie de l'esprit, qui est capable de
façonner par raison synthétique, selon
la dignité humaine, le monde matériel
et une vie de l'économie, une vie
matérielle qui est capable de donner à
l'humain la liberté pour une libre vie
de l'esprit !
|
In einer Reihe von
Vorträgen versuchte ich hier
auseinanderzusetzen, inwiefern in
der Gegenwart angestrebt werden
sollte eine Gliederung des sozialen
Organismus in ein Geistesgebiet mit
selbständiger Verwaltung, in ein
Rechtsgebiet auf demokratischer
Grundlage und in ein selbständiges
Wirtschaftsgebiet. Die Idee und die
praktische Ausgestaltung dieser
Anschauung über die Dreigliederung
des sozialen Organismus war, als sie
versuchte, sich in das heutige
Kultur- und Geistesleben
hineinzustellen, ausgesprochen zu
denjenigen Menschen, von denen
anzunehmen war, daß sie durch die so
laut sprechenden und deutlich
sprechenden Tatsachen der letzten
vier bis fünf Jahre und auch unserer
Gegenwart etwas für ihr Tun in
Beziehung auf die
Menschheitsentwickelung gelernt
haben. Und man sollte eigentlich
glauben, daß in der Gegenwart jeder
mit wirklich wacher Seele Lebende
von diesen laut und deutlich nach
Neugestaltung der sozialen Dinge
sprechenden Tatsachen lernen müßte.
Es konnte selbstverständlich nicht
eigentlich bei dem Träger dieses
Dreigliederungsgedankens die Meinung
aufkommen, daß diejenigen, welche
durchaus aus ihrer ganzen
Geistesverfassung heraus —
Mentalität ist man gewohnt worden,
es in der neueren Zeit zu nennen —
festhalten wollen an alten
Programmen, an alten
Parteimeinungen, sich ohne weiteres
bekennen werden zu einer
Stellungnahme gegenüber dieser Idee
von der Dreigliederung des sozialen
Organismus. Denn was muß man denn
eigentlich in sich tragen, um diese
Idee als eine wirklich aus dem Leben
der Gegenwart praktisch
herausgegriffene zu erfassen?
Man muß sich sagen können: Die
schreckensvollen Ereignisse der
Weltkriegskatastrophe, sie haben
gezeigt, wie die alten Anschauungen
über das Wirtschaftsleben dieses
Wirtschaftsleben der Menschheit in
äußere Einrichtungen hineingetrieben
haben, die zuletzt, indem sich die
einzelnen Einrichtungen
zusammengeschlossen haben zu den
großen Staatsimperialismen, in die
Weltkatastrophe hineinmünden mußten.
Sie mußten hineintreiben, weil
dieses Wirtschaftsleben in einem
gewissen Sinne sich so entwickelt
hat, daß man es, ich möchte sagen,
seinen eigenen Triebkräften
überlassen hat; daß man es
verabsäumt hat, zu wirklich
umfassenden wirtschaftlichen
Gedanken zu kommen, welche sich
durch die wirtschaftlichen Maßnahmen
hätten ausleben können. Ein Mann,
der sich heute offiziell im
Reichsministerium mit der
Neugestaltung des Wirtschaftslebens
zu beschäftigen hat, Wichard von
Moellendorff , hat vor kurzem den
Ausspruch getan, es sei seine
Überzeugung, daß zwangsläufig unter
allen Umständen, selbst wenn die
Weltkriegskatastrophe nicht
gekommen, oder nicht in der
abgelaufenen Form gekommen wäre, das
Wirtschaftsleben in eine Krise
furchtbarster Art hätte
hineintreiben müssen zum Unglück der
Menschheit und der Völker, aus dem
Grunde, weil diesem Wirtschaftsleben
wirklich fruchtbare leitende
Gedanken fehlten. Und innig
verbündet waren mit diesem
Wirtschaftsleben die Kräfte, welche
in den Staaten, welche in den
Rechtsanschauungen der Völker
wirkten. Es war ja zuletzt so
gekommen, daß sich in den
Rechtsanschauungen der Völker nur
mehr die wirtschaftlichen Interessen
auslebten. Und wir haben es erleben
müssen, daß die gegenseitigen
Beziehungen der Staaten zuletzt 1914
in solch unklare Strömungen
einliefen, daß im Grunde genommen
bei ernstestem guten Willen keine
Staatsmacht eigentlich damals in der
Lage war, dem Furchtbaren, das
drohte, auszuweichen.
So könnte es doch scheinen, als ob
für das Wirtschaftsleben wie für das
Staatsleben aus dem Gang der
Ereignisse, die dann in die
Unmöglichkeit, in ihre eigene
Vernichtung hineingeführt haben,
viel zu lernen wäre für den inneren
Antrieb, der da sagt: Ein Neues an
Gedanken, an Willenskräften, muß
gefunden werden, wenn die Menschheit
in ihrer Entwickelung gedeihlich
vorwärts kommen will; ein Neues an
Gedanken für das Wirtschaftsleben,
ein Neues an Gedanken auch für das
Staats- oder Rechtsleben. Und fußt
denn nicht schließlich alles Staats-
und Rechtsleben und alles
Wirtschaftsleben auf dem, was die
Menschheit an Geisteskräften
entfalten kann, was die Menschheit
heranschulen kann in der
heranwachsenden Generation, was dann
an vernünftigen Gedanken eingreifen
kann in die Wirtschaft und in das
Rechtsleben? Kann man so nicht auch
sagen, daß das Geistesleben durchaus
auch zeigt, wie es in einer
kritischen Epoche angekommen ist,
und wie wohl aus ihm gelernt werden
kann, daß über seine weitere
gedeihliche Entfaltung und über neue
Grundlegung desselben nach-.
gedacht, nachgesonnen werden muß?
Auf den drei wichtigsten
Lebensgebieten der Menschheit, auf
dem Gebiet des wirtschaftlichen, des
Staats- oder Rechtslebens und des
Geisteslebens ging die große Frage
auf, die Frage der
Weltkriegskatastrophe und dessen was
sich aus ihr herausgebildet hat, und
die Menschen müßten eigentlich da
sein, welche von dem Gang der
Ereignisse gelernt haben. Daß mit
alten Gedanken, mit alten
Parteimeinungen nicht die neue
Entwickelungsphase der Menschheit zu
bewältigen ist, das müßte doch
eigentlich aus der Tatsachenwelt
selber heraus eine Grundüberzeugung
des gegenwärtigen Menschen sein. Aus
dieser Gesinnung, aus dieser
Überzeugung heraus wurde in den
Vorträgen gesprochen, die bisher
hier von mir gehalten worden sind.
In dem heutigen und in dem Vortrag
von übermorgen möchte ich einiges zu
dem schon Gesagten hinzufügen, das
geeignet sein könnte, heute von der
mehr geistigen, übermorgen von der
mehr praktischen Seite in den
Einzelheiten als Ergänzung des
bisher Gesagten zu dienen. Es hat
sich eines ergeben, das im Grunde
genommen gegenüber der eben
ausgesprochenen Überzeugung und
Gesinnung außerordentlich lehrreich
ist.
Es hat sich ergeben, was ich
charakterisieren möchte als ein
merkwürdiges Bündnis, eine Art
Koalition von der äußersten Rechten
bis zur äußersten Linken. Mit Bezug
auf die Gegnerschaft gegen
dasjenige, was hier vorgebracht
worden ist als die Grundgedanken des
dreigliedrigen sozialen Organismus,
marschieren heute in vollstem
Einklange miteinander Spartakisten,
Unabhängige, Mehrheitssozialisten,
Bürgerpartei und äußerste
Reaktionäre. Es hätte kaum, so
könnte einem scheinen, eine bessere
Gelegenheit geben können, als so in
der Gesinnung zusammenrinnen zu
lassen die Spartakisten und die
Bürgerlichen und die Reaktionäre.
Diese Merkwürdigkeit liegt also vor,
daß im Grunde genommen wenigstens
der Form, der Gesinnung nach die
holdeste Eintracht herrscht von
links bis nach rechts. Von der
äußersten Linken konnten wir vor
ganz kurzer Zeit folgendes Urteil
über dasjenige hören, was hier in
diesen Vorträgen gesagt worden ist.
Wir konnten hören, daß die Leute
einverstanden seien, ganz
einverstanden seien mit meiner
Kritik der bisherigen
Wirtschaftsordnung, daß sie auch
ganz einverstanden seien mit der
Dreigliederung des sozialen
Organismus, daß sie sogar der
Ansicht seien, daß diese
Dreigliederung kommen müsse, aber —
nun folgt das andere: sie werden
alle Kräfte aufbieten, um dasjenige,
was hier an Kritik der bisherigen
Wirtschaftsform und über den
dreigliedrigen Organismus gesagt
wird, bis aufs Messer zu bekämpfen.
Merkwürdige Sachen —, man erklärt
sein volles Einverständnis mit der
Sache und erklärt zugleich, daß man
die Sache durchaus bekämpfen müsse!
Aus ähnlichen Untergründen heraus
kann man auch Auseinandersetzungen
auf äußerster rechter Seite hören.
Also es hätte vielleicht keine
bessere Gelegenheit geben können zum
Zusammenfinden derjenigen, die, sei
es aus dem oder jenem Loch alter
Anschauungen, haben kommen wollen,
um dasjenige zu bekämpfen, was eben
durchaus einen Kompromiß mit alten
Anschauungen nicht machen will und
auch nicht machen wird.
Heute möchte ich zur Einleitung
desjenigen, was ich im einzelnen
praktisch übermorgen zu sagen haben
werde, auf eine Seite der modernen
sozialen Bewegung hinweisen, die
eigentlich immer verkannt wird, und
die berücksichtigt worden ist gerade
bei der Aufstellung, bei dem
Ins-Auge-Fassen der Idee und der
Praxis des dreigliedrigen
Organismus. Ich möchte von einer
gewissen Seite her heute gerade die
geistige Grundlage der gegenwärtigen
Menschheitsentwickelung streifen,
weil ich der Anschauung sein muß,
daß diese geistige Grundlage von
ganz eminenter Bedeutung ist und daß
die Mißverständnisse, welche
entstehen mit Bezug auf dasjenige,
was heute sozial gewollt werden kann
und soll, gerade aus der
Nichtberücksichtigung dieser
geistigen Grundlage herrühren.
Und noch aus einem anderen Grunde
ist es notwendig, dringend
notwendig, eine Bewegung, die heute
bloß wirtschaftlich sein will oder
höchstens noch politisch, auf eine
Geistesgrundlage zu stellen.
Derjenige nämlich, der die heutigen
Ereignisse, so wie sie sich
abspielen, nicht nur an der
Oberfläche verfolgt, sondern der
versucht, tiefer einzudringen in
das, was eigentlich in den Tiefen
der Völkerentwickelungen heute
geschieht, der muß sich doch im
Grunde sagen: Der gewaltige, der
furchtbare, schreckerfüllte
Waffenkampf, der sich abgespielt
hat, der ist doch nur die Welle,
welche aufgestiegen ist aus irgend
etwas, das sich in den tiefsten
Untergründen der Menschennatur der
Gegenwart, wie eine innere Unruhe
dieser Menschennatur fast über die
ganze Welt hin zeigt. Man konnte es
fühlen all die Jahre seit dem
Ausbruch dieser Weltkatastrophe an
den Tatsachen, wie sich immer mehr
und mehr über die Kontinente hin
Bevölkerungen anschlossen an
dasjenige, was eigentlich sich da
abspielt, sich so anschlossen, daß
man manchmal wahrhaftig nicht wußte,
warum eigentlich, oder daß die
Gründe, die sie vorbrachten für den
Anschluß, sehr zweifelhaften
Eindruck machten. Man konnte daraus
sehen, daß etwas Elementarisches in
dieser Weltkatastrophe liegt, etwas,
was aus den Untergründen der
Menschenwesenheit über die ganze
Erde herauftreibt. Und mir scheint,
man hat nirgends mehr Gelegenheit zu
einem wirklichen Erkennen
desjenigen, was eigentlich da in den
Untergründen der Menschheit spielt,
als gerade in Mitteleuropa, in
Mitteleuropa, das sich zuletzt
eingezwängt sah zwischen dem
gesamten Orient und dem gesamten
Okzident.
Das fordert auf, einmal zu fragen:
Was liegt denn da eigentlich
zugrunde? Und man sollte es
begreiflich finden, daß das
Verstehen solcher Dinge beruhen muß
auf einem gewissen inneren Anschauen
der Verhältnisse, auf einem gewissen
erfahrungsgemäßen Ergreifen der
Tatsachen, daß zum Verständnis
dieser Dinge etwas gehört wie
instinktive, intuitive Anschauung.
Daher sollte man Verständnis finden,
wenn man auf dasjenige, was sich
einer solchen Anschauung ergibt, so
aufmerksam macht, daß man die
Menschen, ich möchte sagen, auf das
stößt, was vorgeht. Es wird heute
nicht zu viel gesagt sein, wenn man
dasjenige, was sich aus der
Weltkriegskatastrophe heraus
entwickelte an Stimmungen durch
Mitteleuropa nach dem Osten hin,
nach Rußland, nach Asien hinein und
was sich entwickelt an Stimmungen
nach dem Westen und bis nach Amerika
hinüber, wenn man das so auffaßt,
daß man darin sieht, wie sich
fortsetzt nur jene elementarische
Unruhe der Menschheit, die in der
Weltkriegskatastrophe zuerst ihren
schrekkensvollen Ausdruck gefunden
hat. Das war, wie ja viele gesagt
haben, der furchtbarste äußere
Waffenkampf, der stattgefunden hat
seit jener Zeit, seit der man von
einer Geschichte spricht. Und dieser
Waffenkampf ist mit den am meisten
physischen Mitteln geführt worden
von einem großen Teil der
gegenwärtigen Menschheit. Aber man
sieht hervorgehen, aufsteigen aus
dem, was diesen Waffenkampf
hervorgebracht hat, etwas, was
gleich bedeutungsvoll, gleich
einschneidend die Menschheit
ergreifen wird und an dessen Anfang
wir eigentlich erst stehen.
War das, was wir erlebt haben, der
schreckensvollste Waffenkampf, so
werden wir erleben — alle die
Anzeichen, die in den
Volksstimmungen vorhanden sind,
zeigen es —, so werden wir erleben
auch den größten Geisteskampf, die
größte, die furchtbarste geistige
Auseinandersetzung zwischen dem
Osten, dem Orient und dem Okzident.
Wir stehen am Anfang großer
umfassender Geisteskämpfe der
Menschheit. Und das, was sich jetzt
abspielt in den sozialen
Forderungen, das scheint nur
wiederum die an die Oberfläche
getriebene Welle eines
Menschheitsgeisteskampfes zu sein.
In diesen Menschheitsgeisteskampf
werden sich hineinzustellen haben
wohl selbst noch diejenigen
Zeitgenossen, die schon heute ein
respektables Alter erreicht haben.
Insbesondere aber werden sich
hineinzustellen haben in diesen die
Menschheit umfassenden Geisteskampf
die heranwachsenden Generationen.
Und was wir diesen heranwachsenden
Generationen werden sagen können von
dem, was wir lernen aus den
Ereignissen, davon wird viel, sehr
viel abhängen für die Gestaltung der
Menschheitsentwickelung in der
Zukunft. Heute kündigt sich zunächst
das Kommende durch etwas äußerlich
mit den Dingen Zusammenhängendes an,
das ist: Halb Indien, mehr als halb
Indien ist halb verhungert, und aus
dem verhungerten Indien heraus
ertönt aus tausend und abertausend
Seelen heute der Ruf: Los von
England! — Das darf nicht bloß von
denjenigen politischen
Gesichtspunkten aus beurteilt
werden, die man von sonstwoher heute
gewohnt ist, das muß beurteilt
werden von weitergehenden,
einschneidenden, in der
Menschheitsentwickelung wirkenden
Kräften. Denn was im Orient lebt,
das ist durchsättigt mit dem Erbgut,
mit dem Erbstück uralten
Geisteslebens, das nur in den
Niedergang gekommen ist.
Ausgedrückt durch die Taten der
Menschen werden die Erbstücke
uralten orientalischen Geisteslebens
in die Auseinandersetzung
hineinkommen mit den
Geistesbestrebungen des Okzidents
bis nach Amerika hinüber, und es
wird sich zeigen müssen, ob
diejenigen Kräfte der
englisch-amerikanischen Bevölkerung,
die aus ihrer Zähigkeit heraus, aus
einer großzügigen Erfassung ihrer
egoistischen Volksinteressen heraus
mit Mitteleuropa in der bekannten
Weise fertig geworden sind, ob sie
auch fertig werden mit Asien, wenn
aus dem Hunger Indiens heraus noch
ganz andere Gewalten sprechen werden
als diejenigen, welche der Westen
bisher hat sprechen hören? Damit ist
nur angedeutet, was heute in der
Kulturatmosphäre der Erde lebt. Weil
dies drinnen lebt, deshalb genügt es
heute nicht, aus den hergebrachten
politischen und wirtschaftlichen
Begriffen das zu beurteilen, was
eigentlich geschieht. Deshalb ist es
notwendig, daß die Antriebe zu einer
Neuentwickelung der
Menschheitsverhältnisse
herausgenommen werden aus einem
geistigen Verständnis desjenigen,
was sich in den Menschenstimmungen
über die ganze Erde hin heute
abspielt. Heute darf nicht nur
darauf gesehen werden, wie es dem
Proletariat Rußlands oder
Mitteleuropas oder der Entente geht,
obwohl das selbstverständlich für
uns die nächsten Fragen sind.
Heute darf auch nicht bloß darauf
gesehen werden, wie gewisse Leute
auf ihren Geldsäcken sitzenbleiben
wollen. Heute muß, wenn man nicht
das wichtigste Geschehen verschlafen
will, als wesentlich mitwirkend in
den sozialen Kräften der Gegenwart
dasjenige gesehen werden, was
eigentlich der noch halb schlafende
Orient über die Welt ergießen wird.
Man braucht ja im Grunde genommen
nur ein paar Worte zu sagen, aber
wenn diese paar Worte genommen
werden mit all dem Gewicht, das sie
für die Geistesentwickelung der
Menschheit haben, so wird man in
diesen paar Worten etwas hören, was
bei der Neugestaltung der
menschlichen Entwickelung
mitspricht. Der Orient, insofern er
der gebildete Orient ist — wenn wir
diesen okzidentalischen Ausdruck auf
den Orient anwenden dürfen —, der
Orient lebte durch Jahrtausende und
im Grunde genommen bis heute, ja
heute gerade in seinen geistvollsten
Vertretern in der Anschauung, daß
Wirklichkeit, wahre Wirklichkeit nur
dasjenige habe, was der Mensch
geistig-seelisch in seinem Innern
erleben kann, was im Menscheninnern
aufsteigt als innerer Seeleninhalt,
was den Menschen so erfüllen kann,
daß er aus diesem inneren
Seeleninhalt sein wahres
Menschenbewußtsein hervorholt. Das
ist für den Orient — wie gesagt,
soweit er der gebildete Orient ist
-- die wahre Wirklichkeit. Und die
äußerliche, die physisch-sinnliche
Welt, die Welt, in der wir arbeiten,
die Welt, in der der Grund und Boden
für unsere Arbeit liegt, in die wir
hineinstellen für unsere Arbeit die
Produktionsmittel, diese Welt ist
für den Orientalen die Maja, die
große Scheinbarkeit, dasjenige, was
nicht wirklich ist, was wie ein
Nebenplanet der wahren
geistig-seelischen Wirklichkeit, die
nur im Innern aufsteigt, lebt. Diese
Anschauung, mit ihr ist der
Orientale eins. Mit ihr lebt er in
seiner sozialen Gemeinschaft. Diese
Anschauung erfüllt ihn jederzeit, ob
er sich einsam zurückzieht zur
Betrachtung, ob er Hand anlegt in
orientalischer Weise an das, was er
in der physischen Welt für seine
Menschenbrüder tut. Man muß so etwas
ins Auge fassen, wenn man jene Welt
wirklich sehen will, die uns in den
Menschen entgegentritt, die ostwärts
von uns leben, denn im Grunde
genommen fängt es in Rußland schon
an, so zu sein, wie ich es eben
charakterisiert habe. Es erreicht
nur die Kulmination, den Höhepunkt,
wenn man weiter nach dem Osten
hinüberschaut. Dem steht gegenüber
eine ganz andere
Menschheitsverfassung, ein ganz
anderes inneres Leben, das wir
sehen, wenn wir den Rhein
überschreiten nach dem Westen
hinüber, wenn wir insbesondere nach
der anglo-amerikanischen Welt
blicken. Dem steht aber gegenüber
überhaupt alles, was eigentlich die
Gesinnung und die Verfassung des
Seelenlebens des Abendlandes ist, an
der zum Schluß immer mehr und mehr
teilzunehmen auch der Grundcharakter
der mitteleuropäischen Menschen
geworden ist und da seinen Höhepunkt
erreicht in der Gesinnung und
Seelenverfassung der gegenwärtigen
Sozialisten, der Sozialisten jeder
Färbung im Grunde genommen.
Man kann eines immer wieder und
wiederum finden, wenn man den
Menschen des Westens und jetzt auch
den Menschen Mitteleuropas so
betrachtet, wie wir gerade den
Menschen des Orients betrachtet
haben.
Man wird am Westen kennzeichnen
dasjenige, was da zugrunde liegt,
wenn man es erfaßt in der Art, in
der es am klarsten, am radikalsten
zum Ausdruck gekommen ist, wenn man
es gerade erfaßt in der modernen
sozialistischen Gesinnung. Da
herrscht nun nicht als eine
theoretische Anschauung mehr,
sondern als eine Grundstimmung der
Seele dies, daß die einzige
Wirklichkeit dasjenige ist, was in
der physisch-sinnlichen Welt uns
umgibt, das, was wir ergreifen, wenn
wir unsere Arbeit in der physischen
Welt für unsere Mitmenschen leisten.
Was sich ausdrückt in dem Grund und
Boden, auf dem unsere Arbeit
geleistet wird, was sich ausdrückt
in den Produktionsmitteln, mit denen
unsere Arbeit geleistet wird, das
ist das einzig Wirkliche, und was in
den Menschenseelen als Recht, als
Sitte, als Kunst, als Wissenschaft,
kurz, als Geistesleben auftritt, das
ist nur ein Ergebnis, ein Rauch
gleichsam, dieser einzigen
sinnlich-physischen Wirklichkeit;
das ist, wie namentlich jeder
sozialistische Denker der Gegenwart
fest überzeugt ist, Ideologie.
Ideologie ist ganz dasselbe
innerlich angeschaut, was für den
Orientalen die Maja ist. Der
Orientale sagt: Physische
Sinnlichkeit, die physische Welt um
uns, die Wirtschaftswelt, das
materielle Dasein, es ist Maja, es
ist eine Ideologie, und die
Wirklichkeit ist einzig und allein
das, was in der Seele innerlich
aufsteigt. Und der Okzidentale sagt:
Wirklichkeit ist allein dasjenige,
was äußerlich sinnlich uns umgibt,
was im Wirtschaftsleben liegt, und
eine Ideologie, eine Maja ist, was
innerlich in der Seele aufsteigt. —
Weiß man, wie solche Grundstimmung
der Seele den Menschen eigentlich
macht, wie sie ihn hineinstellt in
das Leben, dann sieht man in dem,
was sich heute als Stimmung abspielt
innerhalb der Menschheit der Erde,
diesen eben gekennzeichneten großen,
gewaltigen Gegensatz. Und dieser
Gegensatz hat eine ungeheure
geschichtliche Stoßkraft. Aus diesem
Gegensatz wird sich nicht bloß ein
Völkerkampf, wird sich nicht bloß
ein Rassenkampf, es wird sich ein
Menschheitskampf entwickeln, in den
wir und die, die uns nachfolgen,
hineingestellt sein werden.
Derjenige, der in dem, was sich
jetzt in der Menschenstimmung
ausdrückt, die Vorbereitungen sehen
muß zu diesem Menschheitskampf, der
wird nicht umhin können, in bezug
auf die Ideen und Kräfte, welche für
eine soziale Weltanschauung
notwendig sind, sich befruchten zu
lassen von dem, was eigentlich doch
wirklich vorgeht in der
gegenwärtigen Menschheit. Was in der
Gegenwart noch so erfaßt werden
kann, ich möchte sagen, wie zwei
abstrakte Gedanken, was aber
Wirklichkeit werden wird, sich
auswachsen wird zu Kampfkräften,
allerdings von anderer Form als die
physischen Kampfkräfte des
Waffenkampfes waren, aber zu
Kampfkräften, welche die innere
Stärke, die innere Widerstandskraft
des Menschen in einem noch größeren
Maß werden herausfordern, als es der
abgelaufene Waffenkampf getan hat.
Und wieder weiter: Ein merkwürdiger
Parallelismus ergibt sich, wenn man
etwa die Stimmungen weiter verfolgt,
die Ihnen eben jetzt mit mehr oder
weniger abstrakten, aber sehr
wirklich gemeinten Gedanken
angezeigt worden sind. Wir blicken
hinüber nach dem Orient und wir
fragen uns heute mit Recht: Was ist
denn aus jener Stimmung geworden,
die in alten Zeiten — derjenige, der
die Dinge kennt, weiß es — in der
orientalischen Welt größtes
Geistesgut geschaffen hat, was ist
denn für die heutige
Kulturmenschheit des Orients aus
alledem geworden? Niedergedrückt in
mystisch-dunkle Schwärmerei, in
halbe Menschheitsschläfrigkeit ist
der Mensch des Orients, und
dasjenige, was früher unter dem
Einfluß des Gedankens «Sinnlichkeit
ist Maja, inneres Seelisches ist
Wirklichkeit, göttliche
Wirklichkeit» dem Orientalen Kraft
und Stärke gegeben hat, es gibt ihm
heute Schwäche, es macht ihn zum
Fatalisten, zu dem, der sich
willenlos dem Weltenschicksal
ergibt. Das ist die Frucht eines
Geisteslebens, das namentlich auf
das Menschlich-Geistig-Seelische
hingerichtet war. Wenn man dazu das
entsprechende Gegenbild des
Okzidents malt, dann sagt man heute
für sehr viele Leute — ich bin mir
dessen wohl bewußt -- etwas höchst,
höchst Unbehagliches, etwas, was
ihre Gegnerschaft stark hervorruft.
Aber ich habe öfters schon gesagt:
Wir leben heute nicht in der Zeit
der kleinen, sondern in der Zeit der
großen Abrechnung, und man darf
nicht davor zurückschrecken, den
Leuten die Wahrheit zu sagen.
Wir haben gesehen, wie in einer
gewissen Höherentwickelung
dasjenige, was sich durch
Jahrhunderte im Okzident vorbereitet
hat, einen besonderen äußerst
charakteristischen Ausdruck gerade
in dem modernen Sozialismus gefunden
hat. Durch die abendländische
Entwickelung hat sich allmählich
diejenige menschheitliche Stimmung
herausgebildet, die eigentlich in
der physisch-sinnlichen Welt des
wirtschaftlichen Lebens die einzige
Wirklichkeit sieht. Und die
führenden, leitenden Kreise, das
heißt die, die es bisher waren, die
haben das zuerst so empfunden, daß
die physisch-sinnliche Welt und ihre
materiellen wirtschaftlichen
Faktoren die einzige Wirklichkeit
sind, daß das andere, was in der
Seele aufsteigt, Maja, Ideologie
ist. Der Sozialismus hat bloß das
ausgesprochen, was die andern auch
empfanden, aber es sich nicht
auszusprechen getrauten. Bei dem
Sozialismus ist es nur
herausgekommen, daß die ganze Welt
des Rechts, der Sitte, der Kunst,
der Wissenschaft, das ganze, was man
Geistesleben des Menschen nennt, für
die neuere Menschheit des Westens
eine Ideologie, eine Maja ist.
Wodurch ist diese im Grunde genommen
echt westliche Anschauung zu diesem
Höhepunkte gekommen? Sie ist dazu
gekommen dadurch, daß sich immer
mehr und mehr herausgebildet hat
innerhalb des modernen
Wirtschaftslebens dasjenige, was
bezeichnet wird als der moderne
Privatkapitalismus. Dieser moderne
Privatkapitalismus hat im
Wirtschaftsleben diejenige Stimmung
erzeugt, die im Grunde genommen
unser ganzes Gemeinschaftswesen
zuletzt in eine Art
Erwerbsgesellschaft verwandelt hat.
Stück für Stück haben wir es kommen
sehen im Laufe der letzten
Jahrhunderte, wie aus früheren
wirtschaftlichen Zuständen sich die
gegenwärtigen ergeben haben. Es gab,
wenn es heute auch die Menschen
nicht beachten, in den früheren
Jahrhunderten in viel höherem Grade
als heute ein sachliches Interesse
an den Einrichtungen und den
Erzeugnissen der Umgebung, an all
dem, was in Recht und Wirtschaft
lebte.
Ein viel tiefergehendes sachliches
Interesse gab es als heute. Diesen
oder jenen Gegenstand besitzen, weil
er diese oder jene Form hat, weil er
diesen oder jenen Ursprung hat, weil
er diese oder jene Signatur trägt,
das war für frühere Zeiten in viel
höherem Grade ein menschliches
Interesse, als es heute ist, wo
dieses sachliche, menschliche
Interesse an äußeren Einrichtungen
vielfach getrübt und verdunkelt wird
dadurch, daß man die Summe seiner
Lebenshaltung einrichtet nach dem,
was man rein dem Geld, dem Kapital
nach im Konkurrenzkampf des Lebens
erwirbt. Losgerissen von der
Bewunderung der Schönheit dessen,
was Menschen hervorbringen,
losgerissen von dem Wertvollen, das
etwas einfach deshalb hat, weil es
ein Mensch gemacht hat, klebt heute
das Interesse einer großen Anzahl
von Menschen daran, bei ihrem
Jahresabschluß nachsehen zu können,
ob sie mit ihrer Umgebung in einem
aktiven Bilanzverhältnis stehen. Das
ist etwas radikal ausgedrückt, aber
es ist die wirtschaftliche Signatur
der Gegenwart. Und diese
wirtschaftliche Signatur, sie hat
noch ein anderes hervorgebracht mit
Bezug auf die Auffassung der
menschlichen Arbeit. Schauen wir nur
kurze Zeit zurück, da finden wir,
wie die Menschen gewissermaßen ihre
Arbeit zusammenwachsen ließen mit
ihren Produkten. Man hat Gefühle,
welche das ausdrücken, wenn man
irgendwo in Museen steht, vor alten
Türklinken, vor alten Schlössern, ja
selbst vor alten Stiefeln, man merkt
den Dingen an, wie die
Menschenarbeit in sie
hineingeflossen ist. Heute ist die
Menschenarbeit getrennt vom
Produkte; daher sind die meisten
Produkte, an denen sich die Menschen
ergötzen, auch so scheußlich. Heute
ist die Menschenarbeit etwas, was
Marktwert nur dadurch hat, daß es
mit einer gewissen Bezahlung
entgolten wird. Heute ist die
Menschenarbeit dasjenige, was vor
allen Dingen seinem Marktwerte nach
errechnet wird. Und so hat sich der
Mensch mit Bezug auf die Verwaltung
der Güter, die kapitalistische
Konkurrenzverwaltung der Güter, und
mit Bezug auf sein Arbeitsverhältnis
zu seinen Leistungen losgelöst von
der Welt. Er steht gewissermaßen
neben der Maschine da,
hineingeklemmt in den
seelenverödenden Kapitalismus der
neueren Zeit, ohne Zusammenhang mit
der äußeren Wirklichkeit, die er in
seiner Umgebung sieht, die er nicht
hinwegleugnen kann, ja, die für ihn
sogar die einzige Wirklichkeit
geworden ist. Und er kann nicht
glauben, daß dasjenige, was in
seinem Innern aufsteigt, das
Geistig-Seelische, das
hinweggerissen von Natur und
Wirtschaftsordnung, daß das etwas
anderes ist als eine Maja, als eine
Ideologie. Das hat die moderne
Wirtschaftsordnung gemacht.
In diese moderne Wirtschaftsordnung
ist das moderne Proletariat
hineingewachsen, hineingeschoben
worden, insbesondere im Laufe der
letzten drei bis vier Jahrhunderte,
nach und nach bis zu dem Grade
hineingeschoben worden, in dem es
heute drinnensteht. Bis zu einem
Höhepunkte hat es dieses Loslösen
von der äußeren Wirklichkeit in der
Menschheitsentwickelung der neueren
Zeit gebracht. Man könnte das im
einzelnen nachweisen, wie der Mensch
allmählich, ich möchte sagen, sich
selbst entfremdet worden ist. Sehen
Sie, man kann heute unzählige
Mitglieder des Proletariats sprechen
— wenn man gelernt hat, mit dem
Proletariat zu denken und zu
empfinden, dann hört man aus ihrem
Munde auch dasjenige, was sie vor
allen Dingen bewegt —, dann aber
hört man oftmals: Vor allen Dingen
darf es nicht sein, daß wir den
ganzen Tag arbeiten und arbeiten mit
den Händen und daß unsere Seele
dabei leer bleibt, weil wir des
Abends ermüdet nach Hause kommen und
nichts anderes tun können, als
hinfallen und uns niederlegen. Wir
wollen eine angemessene Arbeitszeit.
— Und aus dem, was mit der
Arbeitszeit der Menschen in den
letzten Jahrhunderten getrieben
worden ist, was nun schon besser
geworden ist, geht hervor die
Forderung des achtstündigen
Arbeitstages: 6 X 8 ist 48, die
48-StundenWoche. Das ist etwas, was
heute von den Menschen, die
arbeiten, errungen werden will. Man
redet davon: Ja gewiß, so etwas wird
angestrebt, die Menschheit muß
vorwärtsgehen, aber in alten Zeiten
hatten es eben die Menschen noch
schlechter. In alten Zeiten mußten
die Menschen eben noch mehr
arbeiten, da waren sie noch mehr
Lasttiere. — Ich kann Ihnen hier ein
Dekret des Königs Ferdinand L von
Österreich aus dem Jahre 1550
mitteilen. In diesem Dekret heißt
es: Jeder Arbeiter soll — und ich
bitte, die folgenden Worte besonders
zu hören —, jeder Arbeiter soll wie
von alters herkommend vor- und
nachmittags jedesmal, mit Ausnahme
des Sonntags und des
Samstagnachmittags, halbe Schicht,
das heißt vier Stunden, arbeiten.
Das gibt für das Jahr 1550 5 X8
Stunden — eine halbe Schicht
vormittags und einer halbe Schicht
nachmittags von je vier Stunden —
ist 40 Stunden, eine halbe Schicht
noch am Samstag von vier Stunden,
das gibt zusammen 44 Stunden in der
Woche für das Jahr 1550. Und von
diesen 44 Stunden die Woche wird
gesagt: Jeder Arbeiter soll «wie von
alters herkommend» arbeiten. Es wird
darauf hingewiesen, daß das alter
Brauch ist. Die Neuzeit hat uns aus
dem Fortschritt der Menschheit
heraus nicht bloß gebracht, was so
bejubelt wird; die Neuzeit hat uns
auch gebracht, daß man sich wieder
zurückerobern muß, was schon einmal
da war. Diese Dinge sollten, meine
ich, doch zu denken geben! Und unter
dem Einfluß solcher Dinge,
namentlich unter dem Einfluß des
Bestrebens, möglichst viel
herauszusaugen aus der Arbeit, da
ist entstanden dieses Haften des
Menschen des Okzidents an der
physisch-sinnlichen Wirklichkeit als
der einzigen Wirklichkeit. Daraus
ist entstanden die Empfindung, das
Geistig-Seelische ist Maja, ist
Ideologie. Das hat aber auch
hervorgebracht das
Hineingestelltsein des modernen
Proletariats in das bloße
Wirtschaftsleben. Und so ist der
große Irrtum des modernen
Proletariats entstanden. Dieses
moderne Proletariat war in das
Wirtschaftsleben eingespannt durch
die leitenden, führenden Kreise. Es
hat sich sagen müssen: In diesem
Wirtschaftsleben verödet die Seele,
in diesem Wirtschaftsleben ist Geist
nur Rauch und Schall, Maja. Wir
müssen ein anderes Wirtschaftsleben
haben. Wir müssen das
Wirtschaftsleben umgestalten. Aus
dem umgestalteten Wirtschaftsleben
wird das Geistesleben hervorgehen,
das nicht ein Klassengeistesleben
ist, das ein allgemein menschliches
Geistesleben ist.
Es ist nicht weiter wunderbar, daß
das moderne Proletariat diesem
Irrtum verfallen ist, denn es war
ganz hineingedrängt in das
Wirtschaftsleben. Das, was es hatte,
war nur aus dem Wirtschaftsleben
heraus geboren. Für das Proletariat
war die andere Welt eine Maja, eine
Ideologie. Es konnte als Proletariat
nichts anderes glauben, als daß das
ihm einzig bekannte Wirtschaftsleben
bloß umzugestalten sei. Dann werde
auch alles übrige von selber kommen.
Statt — was zunächst eigentlich gar
nicht sein konnte, was erst aus den
Lehren des blutigen Weltkrieges
hervorgehen kann —, statt sich zu
sagen, an unserer Lage ist schuld,
daß wir einzig und allein in das
Wirtschaftsleben hineingekommen
sind, daß dieses Wirtschaftsleben
das Geistesleben von sich abhängig
gemacht hat, also darf künftig das
Geistesleben nicht mehr vom
Wirtschaftsleben abhängig sein, es
muß frei auf sich selbst gestellt
sein —, statt diese radikalen
Folgerungen zu ziehen, zog das
Proletariat die andere: Ein anderes
Wirtschaftsleben wird es schon
machen, das wird ein anderes
Geistesleben schon hervorbringen.
Heute stehen wir vor dem großen
Wendepunkte, daß entweder das
Proletariat sein Unglück
heraufbeschwören wird, wenn es nur
im Wirtschaftsleben stehenbleibt und
allein das umgestalten will, oder
daß es einsehen muß, was die anderen
Menschen mit ihm einsehen müßten,
daß das Geistesleben, wie es
projektiert wird von dem
dreigliedrigen sozialen Organismus,
herausgenommen werden muß aus Staat
und Wirtschaftsleben, so daß es von
diesen losgelöst wird und auf seine
eigenen Füße gestellt wird, in seine
eigene Selbstverwaltung gestellt
wird.
Und was ist geworden? Durch diese
Einflüsse, die ich eben
charakterisiert habe, was ist
geworden aus diesem okzidentalischen
Glauben, daß das Geistig-Seelische
die Maja, die Ideologie ist, und das
äußere Wirtschaftsleben das allein
Wirkliche? Daraus ist das geworden,
was dann seinen genialen Ausdruck
gefunden hat in dem Marxismus, denn
Genialitäten zeichnen sich auch
dadurch aus, daß sie nicht nur die
größten positiven Errungenschaften
der Menschheit, sondern auch die
größten Irrtümer hervorbringen. Es
ist die Anschauung geworden: Da man
ja doch nicht mit dem Geiste, mit
dem Gedanken, mit dem, was man
ideologisch ausgestaltet, in die
Wirklichkeit hineinzaubern kann —
denn das glauben ja nur die
Spiritisten, daß man bloß einen
Gedanken zu haben braucht und dann
werden sich Maschinen bewegen —, da
man mit Gedanken nicht arbeiten
kann, nicht physische Erzeugnisse
hervorbringen kann, kann man auch
nicht mit Gedanken das
Wirtschaftsleben beherrschen. Also
geht das Wirtschaftsleben allein
durch sich selbst vorwärts. Und wenn
es die einzige Wirklichkeit ist, so
muß es aus sich selbst
hervorbringen, was für die
Menschheit erreicht werden soll.
Daher die marxistische Lehre — wenn
sie auch nicht bei Marx steht, denn
Marx war kein «Marxist», wie er
selbst gesagt hat, im Sinne vieler
seiner Anhänger —, daher die Lehre,
daß höchstens gefördert werden kann
durch den Menschen, was durch den
Produktionsprozeß, durch den
wirtschaftlich-materiellen Prozeß,
durch die äußeren Einrichtungen
selber bewirkt wird, daß aber aller
wirkliche Fortschritt eigentlich
unabhängig vom Menschen durch die
wirtschaftlichen Kräfte und Faktoren
sich von selber vollzieht. Das hat
sich verdichtet zu dem
okzidentalischen Fatalismus, zu dem
Glauben, die äußere Wirklichkeit
wird es schon ohne den Menschen
machen. Die Kapitalisten zum
Beispiel werden immer mehr und mehr
die Produktionsmittel konzentrieren,
es entsteht die Konzentration der
Produktionsmittel, und wenn diese
genügend konzentriert sind, so
werden sie in die neue
Vergesellschaftung von selber
einlaufen. Die Expropriation der
Expropriateure wird sich vollziehen.
Fatalistischer Glaube, Bekämpfung
alles dessen als Utopie, was das
Bewußtsein und die Überzeugung hat,
daß der Mensch derjenige ist, der
Geschichte macht, daß dasjenige, was
Tat werden soll, zuerst im
Menschengedanken leben muß —, die
Schläfrigkeit des Orientalen aus
seinem uralten Geistesleben heraus
geht parallel dem Fatalistischwerden
der abendländischen Mehrheit in dem
Glauben, die wirtschaftlichen
Verhältnisse werden es machen, man
habe nur abzuwarten, wie die
Entwickelung sich vollzieht. Ist es
nicht so, daß man deutlich sieht,
wir stehen an einem großen
Wendepunkte der
Menschheitsentwickelung? Fatalismus
im Osten — Fatalismus bei den am
meisten fortgeschrittenen Menschen
des Westens. Fatalismus da,
Fatalismus dort. Ein Neues muß
aufblühen aus dem, was beiderseitig
im Niedergang begriffen ist. Wie
sollte man den Glauben aufbringen an
die Fortentwickelung der Menschheit,
wenn man nicht in der Lage wäre zu
glauben, daß aus diesem
beiderseitigen Fatalismus sich etwas
ergeben kann, was neue Triebe, neue
Entwickelungskräfte für die
Menschheit bringt? Aus diesem
Glauben heraus sind entstanden die
Ideen zu dem dreigliedrigen sozialen
Organismus. Aus diesem Glauben
heraus, aus diesem Glauben an den
Fortschritt und an die Entwickelung
der Menschheit ist entstanden die
Betrachtung der Welt unter den zwei
Gesichtspunkten: Wie setzt man sich
auseinander mit den modernen
Einrichtungen, insbesondere des
Wirtschaftslebens? Wie setzt man
sich auseinander mit dem modernen
Geistesleben, damit es nicht ein
Anhängsel bleibt des Wirtschafts-
und Staatslebens, damit es ein
freier Trieb an dem Entwickelungsbau
der Menschheit werde?
Ich habe geglaubt, daß im Beginne
der neunziger Jahre die Welt schon
aus den damaligen Ereignissen heraus
den Antrieb verstehen würde zum
Hinweis auf Tiefen der
Menschennatur, aus denen ein neues,
befreites Geistesleben sich
allmählich entwickeln kann. Und ich
habe versucht, diesem Glauben
Ausdruck zu geben in meiner zum
erstenmal im Jahre 1894 erschienenen
«Philosophie der Freiheit». Diese
«Philosophie der Freiheit», ich habe
sie nicht wieder erscheinen lassen,
trotzdem sie längst vergriffen war,
weil ich sehen konnte, daß für die
Gedanken, die in dieser «Philosophie
der Freiheit» stehen, zunächst
innerhalb derjenigen Jahrzehnte, die
der Weltkriegskatastrophe
vorangegangen sind, kein
Entgegenkommen war. Insbesondere war
kein Entgegenkommen in Mitteleuropa,
wo man immerzu davon sprach: Wir
brauchen Sonne —, aber wo man in
dieses Wort nicht einbeziehen wollte
die Sehnsucht nach einer geistigen
Sonne. Und erst als der Glaube
entstehen konnte, daß aus den Lehren
der furchtbaren
Weltkriegskatastrophe heraus die
Menschen wiederum Verständnis
gewinnen können für Freiheit des
Geistes, da drängte es mich, die
Neuausgabe meiner «Philosophie der
Freiheit», die jetzt vorliegt, zu
besorgen. Denn in dem, was sich
aussprach, immer wieder und wiederum
aussprach aus unterbewußten, nicht
aus bewußten Untergründen der
Menschennatur in der neueren Zeit,
was sich besonders ausspricht in den
Dingen, die das moderne Proletariat
nun empfindet, obwohl noch nicht
bewußt ausdrücken kann, weil man ihm
dazu die Bildung vorenthalten hat,
in dem liegt ein dreifaches. Es
liegt darin das dunkle Gefühl: Die
äußeren Einrichtungen des Rechts-
und Wirtschaftslebens haben eine
Gestalt angenommen, in die ich als
Mensch so hineingeklemmt bin, daß
ich bloß gehemmt bin, und daß es im
Grunde genommen keinen Sinn hat, von
einem freien Willen zu sprechen auf
dem modernen Konkurrenzmarkt, wo
jeder entweder kapitalistisch oder
lohnhaft erwerben muß, wo erstorben
ist aller Zusammenhang dessen, was
der Mensch tun muß, das heißt
dessen, was er arbeitet, mit dem,
was dann Produkt ist. Da lebt nicht
das Gefühl: Ich stehe mit der Welt
so im Zusammenhang, daß mein Wille
frei ist. Hemmung des Willens, das
gerade empfand man. Und dann, wenn
man sein Verhältnis zu anderen
Menschen anschaute: Bis zu einem
Höhepunkt scheint gekommen zu sein
unter dem modernen kapitalistischen
Konkurrenzkampf, unter der
Zwangsarbeit der neueren Zeit im
Lohnverhältnis, bis zu einem
Höhepunkt scheint gekommen zu sein,
was man nennen kann Schwinden des
Vertrauens von Mensch zu Mensch. An
die Stelle der früher in alter, aber
immerhin in alter Form vorhandenen
sozialen Triebe sind im eminentesten
Sinne antisoziale Triebe getreten,
die sich zuletzt zusammengefügt
haben in dem Sich-Nichtverstehen der
modernen Klassen der Menschheit, die
zuletzt aufgerichtet haben jenen
Abgrund zwischen Proletariat und
Nichtproletariat, der in der neueren
Zeit so schwer zu überbrücken ist.
Das hat hervorgerufen die zweite
Erlebnisart des inneren Menschen in
der neueren Zeit, die Beklemmung in
bezug auf das Rechtsgefühl. Und dazu
trat ein drittes, das, was ich schon
im Anfang meiner heutigen
Auseinandersetzung angedeutet habe:
Man sah die Leute ihre
wirtschaftlichen Güter austauschen,
man sah sie einschreiben dasjenige,
was im Austausch dieser
wirtschaftlichen Güter lebte auf die
linke und rechte Seite der Bücher.
Aber man sah, wie selbst Herr von
Moellendorff zugeben muß, man sah
keine Gedanken in diesen
Einrichtungen des Wirtschaftslebens.
Drittes Erlebnis der Seele: Es wurde
einem gleichsam schwarz vor dem
Gedanken, wenn man hineinblickte in
jenes Durcheinanderwirbeln der
modernen Märkte, in denen das Reale
für die Menschen eigentlich nur das
war, was auf kapitalistische Art
erworben wurde. Das sind in der
neueren Zeit die drei Erlebnisse
gewesen: Hemmung des freien Willens,
weil nichts da war, worin man den
freien Willen entfalten konnte;
vollständige Beklemmung des
Rechtsgefühls und Verdunklung der
Gedanken gegenüber den äußeren
Einrichtungen des Rechts- und
Wirtschaftslebens.
Das war jene
Empfindung, aus welcher
hervorgegangen ist der Antrieb — er
mag ja schwach und ungelenk gewesen
sein, mag noch heute schwach und
ungelenk sein, das gebe ich gerne zu
—, aus der hervorgegangen ist der
Antrieb, das Wesen des freien
Menschen zu suchen, des Menschen,
der sich so in die
Menschheitsordnung hineingestellt
fühlt, daß er sich sagen kann: Ich
führe ein menschenwürdiges Dasein —
der Antrieb, das Wesen dieses freien
Menschen, das Wesen des freien
Geistesmenschen in dem Sinne, daß
alle Menschen solche freien
Geistesmenschen sein können,
innerhalb der Einrichtungen des
modernen Rechts- und
Wirtschaftslebens, zu suchen. Da
ergab sich vor allen Dingen eines.
Die Menschen fragen so leicht und
haben seit Jahrhunderten immer
wieder gefragt, und die Philosophen
haben darüber spekuliert und
unzählige Meinungen sind aufgestellt
worden darüber: Ist der Mensch frei
seinem Willen nach, oder ist er
nicht frei? Ist er ein bloßes
Naturwesen, das nur aus den
mechanischen Antrieben seines
Inneren heraus handeln kann? — Die
Frage wurde immer falsch angepackt,
weil immer mehr und mehr im Okzident
das Gefühl für die eigentliche
Wirklichkeit des Geisteslebens
schwand. Für den Orient hat die
Frage nach Freiheit oder Unfreiheit
fast gar keine Bedeutung, sie spielt
gar keine Rolle dort. Im Abendlande
wurde sie zur Grundfrage des
Weltanschauungs- und schließlich
sogar des politischen Lebens, ja des
Strafrechts und so weiter. Und man
kam auf eines nicht — Sie können
dasjenige, was zu diesem
Gedankengang, was zu dieser
Erkenntnis im einzelnen führt, in
meinem Buche «Die Philosophie der
Freiheit» umfassend nachlesen —, man
kam auf das eine nicht, daß die
Frage: Ist der Mensch frei oder ist
er nicht frei? eigentlich gar keinen
Sinn hat, daß sie anders gestellt
werden muß, daß sie so gestellt
werden muß: Ist der Mensch von
seiner Geburt an durch eine seinem
Wesen angemessene Erziehung
erziehungsgemäß und schulgemäß so zu
entwickeln, daß in seinem Innern,
trotz äußerlicher Rechts- und
Wirtschaftseinrichtungen etwas als
Erlebnis aufsteigen kann, das ihn
zum freien Wesen macht? Ja, das ihn
nicht nur innerlich zum freien Wesen
macht, sondern das in ihm die Kraft
der Freiheit zu einer solchen Stärke
ausgestaltet, daß er dann auch das
äußere Rechts- und das äußere
Wirtschaftsleben in seinem Sinne
einrichten kann? Das entstand ja als
Grundantrieb in der modernen sich
entwickelnden Menschheit, auf der
einen Seite der demokratische Trieb
nach gleichem Recht für alle, auf
der andern Seite der soziale Trieb:
Ich helfe dir, wie du mir helfen
sollst. Man fühlte aber: Solch eine
soziale Ordnung mit «gleiches Recht
für alle» und mit «hilf mir, wie ich
dir helfen will und muß», solch eine
soziale Ordnung läßt sich nur
einrichten von Menschen, die als
freie Menschen, als freie
Geistesmenschen eine wahre Beziehung
zur ganzen Wirklichkeit entwickeln.
Verständnis muß man erst dafür
haben, daß der Mensch weder zur
Freiheit noch zur Unfreiheit geboren
ist, daß er aber erzogen und
entwickelt werden kann zur Freiheit,
zum Verständnis der Freiheit, zu dem
Erleben der Freiheit, wenn man
dasjenige Geistesleben an ihn
heranbringt, das ihn durchdringt mit
Kräften, die ihn erst freimachen in
seiner Entwickelung als Mensch; daß
man sich hinaufentwickeln kann bis
zu dem Punkte, wo unsere Gedanken
nicht mehr die abstrakten,
unwirklichen, ideologischen sind,
sondern diejenigen Gedanken, die vom
Willen ergriffen werden. Das
versuchte ich, in meiner
«Philosophie der Freiheit» vor die
Welt als eine Erkenntnis
hinzustellen: Die Ehe des Willens
mit den innerlich frei gewordenen
Gedanken. Und aus dieser Ehe des
Willens mit den innerlich frei
gewordenen Gedanken ist zu erhoffen,
daß der Mensch hervorgeht, der auch
die Fähigkeiten entwickelt, im
Zusammenleben mit den andern, das
heißt in sozialer Gemeinschaft, ein
jeder für sich und ein jeder sozial
mit jedem andern, solche Rechts- und
solche wirtschaftlichen Ordnungen
hervorzubringen, die man hinnimmt in
ihrer Notwendigkeit, wie man die
Notwendigkeit hinnimmt, daß man den
physischen Leib an sich tragen muß,
seinen Gesetzen gehorchen muß und
nicht frei ist, sich einmal die
rechte Hand nach links und umgekehrt
wachsen zu lassen, oder den Kopf in
die Mitte der Brust. Gegen das, was
von Natur aus schon vernünftig ist,
kämpfen wir nicht aus der Freiheit
an. Gegen dasjenige, was an den
menschlichen Rechts- und
Wirtschaftseinrichtungen
widermenschlich und widernatürlich
ist, kämpfen wir mit unserer
Freiheit an, wenn wir zu
entsprechendem Bewußtsein gekommen
sind, weil wir wissen, es ist anders
zu machen. Und wir wissen und wollen
wissen als moderne Menschen, daß
jeder Mensch demokratisch
mitarbeiten soll an dieser
Umgestaltung der äußeren
Wirtschafts- und Rechtsordnung zu
einer solchen Vernünftigkeit, die
unsere Freiheit nicht
beeinträchtigt, ebensowenig wie die
natürliche Gesetzmäßigkeit unseres
physischen Leibes. Um das zu
verstehen, muß man aber Herz und
Sinn haben für die Wirklichkeit des
Geisteslebens, denn dasjenige
Geistesleben, das ein Anhängsel ist
des Staats- und Wirtschaftslebens,
dasjenige Geistesleben, das man nur
erwirbt, wenn man der Sohn reicher
Leute ist oder staatliche Stipendien
gekriegt hat, oder aus dem Grunde,
damit man ein staatliches
Unterkommen sich erwirbt —, dieses
Geistesleben macht nicht frei. Das
auf sich selbst gestellte
Geistesleben, das Geistesleben, das
aus seiner eigenen Kraft heraus
arbeitet, das macht frei, und das
erzeugt gegenüber jenen Stimmungen,
jenen drei Stimmungen: Hemmung des
Willens, Beklemmung des
Rechtsgefühls, Verdunkelung der
Gedanken, die bei unfreiem Willen
vorhanden sind, die andere Stimmung:
die freie Willensausbildung im
Geistesleben.
Wird das eintreten, was ich hier in
einer Reihe von Vorträgen
geschildert habe als das freie
Geistesleben, das Geistesleben mit
Selbstverwaltung des
Pädagogisch-Didaktischen im
dreigegliederten sozialen
Organismus, dann wird der Mensch
nicht mehr seinen Willen gehemmt
fühlen, sondern er wird umgeben sein
von einer Atmosphäre, die erzeugt
wird aus diesem freien Geistesleben,
so daß er sich sagt, dieses freie
Geistesleben nimmt auch meinen
Willen als einen freien auf. Und aus
dem Verständnis des
selbstverwalteten Geisteslebens wird
hervorgehen, was die neuen sozialen
Triebe sind, die bestehen in dem
gegenseitigen, wahren, sachlichen
Tolerieren und Verstehen eines
Menschen durch den andern auf dem
Gebiete des zweiten Gliedes des
sozialen Organismus, das
Rechtsstaates, wo jeder Mensch jedem
anderen Menschen, sofern sie mündige
Menschen sind, als gleicher
gegenübersteht. Und als drittes wird
hervorgehen, das werden wir
übermorgen noch genauer sehen, eine
solche Struktur des
Wirtschaftslebens, daß diejenigen,
die in diesem Wirtschaftsleben
arbeiten, vom höchsten
Geistesarbeiter bis zum letzten
Handarbeiter, als selbständige,
freie menschliche Individualitäten
sozial mitwirken, so daß an die
Stelle der Zeit, wo es den Menschen
schwarz wurde vor den Augen bei den
Gedanken an das Wirtschaftsleben,
die Zeit treten wird, wo das
vernünftige Handeln der
Betriebsräte, der Verkehrsräte, der
Wirtschaftsräte die Wirtschaft
regeln wird, wo der Mensch nicht
mehr dem Zufall von Angebot und
Nachfrage und der Krisenhaftigkeit
von Angebot und Nachfrage, der
Kapitalwirtschaft, übergeben sein
wird, sondern wo der einzelne Mensch
wirtschaftend neben dem anderen
Menschen im Leben drinnen stehen
wird; wo gerechte Preis- und
Arbeitsverteilung aus der Vernunft
hervorgehen wird, so daß wir uns in
das, was einmal notwendig ist im
Wirtschaftsleben, als freie Menschen
hineinstellen können. Und wie wir
uns in den Leib hineinstellen in
seiner naturgemäßen Notwendigkeit,
so wird der Mensch sich seine
Freiheit erringen im modernen
demokratischen Sozialismus, in der
modernen sozialen Demokratie.
Um diese wahre
Menschlichkeit zu erringen, dazu ist
notwendig, daß überwunden werden die
alten Parteischablonen, die alten
Parteimeinungen, die gegenüber den
heutigen Menschheitsforderungen doch
nur Gedanken- und Urteilsmumien
sind. Wahrhaftig, diejenigen kennen
mich schlecht, die immerzu davon
sprechen, daß ich mit dem, was der
Dreigliederung des sozialen
Organismus zugrunde liegt,
irgendeine Reklame für mich treiben
wollte. Oh, ich wäre viel lieber im
stillen Dornach, wo ich gearbeitet
habe, bevor ich hierher gekommen
bin, an einem Werk, das mir sehr auf
der Seele liegt, und ich stehe hier
nur gegen meinen subjektiven Willen,
aus der Erkenntnis heraus, daß heute
eine Notwendigkeit vorliegt,
gegenüber den alten Parteiprogrammen
und Parteigedanken, die da Mumien
sind und die sich in holdester
Eintracht von der äußersten Rechten
bis zur äußersten Linken
zusammenfinden, daß es eine Pflicht
ist, gegen diese Mumien, soweit ich
es kann, zu wirken. Ich gebe zu, es
mag schwach sein, dann mag es
sachlich bekämpft werden und etwas
Besseres an die Stelle gesetzt
werden, aber als eine Pflicht muß
man es fühlen gegenüber den alten
und gegenüber den neuen Tatsachen,
ein Neues vor die Menschheit
hinzustellen. Es kommt mir gar nicht
vor, als ob die Menschheit nicht
Sehnsucht hätte nach diesem Neuen,
als ob die Menschheit nicht
eigentlich wollte, daß dieses Neue
auftrete. Denn was will denn
eigentlich dieser Gedanke, diese
Praxis des dreigliedrigen sozialen
Organismus? Sie wollen, daß die
Menschen endlich verstehen lernen,
daß wir in der Zeit der großen
Abrechnung leben, in der in Bewegung
und Unruhe gekommen sind die drei
Hauptlebensgebiete der Menschheit,
das geistige Leben, das politische
oder rechtliche Leben, das
wirtschaftliche Leben, daß wir
brauchen eine Neugestaltung, eine
Umgestaltung dieser drei Gebiete
unseres allgemeinen Menschenlebens.
Also was will der Gedanke der
Dreigliederung des sozialen
Organismus? —Vielleicht mit
schwachen, mit ungenügenden, mit
fehlerhaften Kräften, dann mag man
sie sachlich verbessern, mag sich
sachlich mit ihnen
auseinandersetzen. — Er will eine
Formulierung dessen, was in der
Praxis werden soll, um die
notwendige Umgestaltung des
politischen Lebens, des
wirtschaftlichen Lebens, des
geistigen Lebens hervorzurufen.
Nun, eben tagt in Weimar der
sozialdemokratische Parteitag, der
Parteitag derjenigen Partei, welche
doch wohl bekennt, daß sie die
Umgestaltung des modernen Lebens im
sachgemäßen Sinne will. Und ein
Minister, sogar der
Reichssozialisierungsminister, er
hat in Weimar vor den
Sozialdemokraten folgendes
gesprochen: Wir brauchen nicht nur
eine politische, sondern eine
wirtschaftliche und geistige
Revolution. Wer die Formulierung
findet, die auch die geistigen und
sittlichen Kräfte im Volke wirksam
macht, fesselt es an seine Fahnen. —
Das mag der Bund für Dreigliederung
des sozialen Organismus noch
ungenügend machen, dann wird er
gerne bereit sein, den anderen Platz
zu machen, die es besser können,
aber daß wenigstens in der Richtung
gehandelt werden muß, wie der Bund
für Dreigliederung des sozialen
Organismus handelt, das gesteht vor
seinen Parteigenossen selbst der
gegenwärtige
Reichssozialisierungsminister
Wissell. Und aus den Worten heraus:
Wir brauchen nicht nur eine
politische, sondern eine
wirtschaftliche und eine geistige
Revolution —, darf man wohl hören,
daß wir wenigstens, wenn wir es
vielleicht auch nicht im genügenden
Sinne können, daß wir wenigstens
dasjenige wollen, was auch diese
Leute wollen müssen, wenn sie sich
einmal klar sind darüber in einem
geistig lichten Augenblick, was die
Anforderungen der Gegenwart sind.
Dann aber, wenn die Sache so liegt,
dann darf sich nicht etwa ergeben,
was ich sehr fürchte, daß die Leute
vom Schlage des Herrn Wissell, wenn
sie die Schriften des Bundes für
Dreigliederung des sozialen
Organismus in die Hand bekommen, es
so machen, wie andere
Parteigenossen, daß sie sagen: Nun,
wir sind ganz einverstanden, aber
wir bekämpfen es bis aufs Messer. —
Wir wären damit einverstanden, wenn
einer käme, der es besser macht, daß
wir abtreten können. Aber darum
handelt es sich nicht, Dinge zu
bekämpfen, die man selber als
notwendig bezeichnen muß, sondern
darum, wenn man etwas gegen sie
unternehmen will, daß man es besser
mache. Und sicher können Sie sein —
ich werde übermorgen noch über
mancherlei sprechen, was vom
Gesichtspunkte der Dreigliederung
des sozialen Organismus zu sagen ist
—, sicher können Sie sein, es liegt
dem Auftreten dieses Gedankens von
der Dreigliederung des sozialen
Organismus die Gesinnung zugrunde,
die erstens hervorgeht aus der
Notwendigkeit dieser Dreigliederung
in der Gegenwart, und die hervorgeht
aus der Einsicht, daß etwas
geschehen muß, ehe es zu spät ist.
Deshalb ruft sie allen denjenigen
zu, die diese Dreigliederung des
sozialen Organismus bekämpfen
wollen: Gut, wir treten ab, aber
macht ihr es besser, wenn ihr selber
zugeben müßt, daß die Dreigliederung
des sozialen Organismus eine
Notwendigkeit ist!
Schlußwort
Es meldet sich niemand zur
Diskussion. Dr. Unger bittet daher
Herrn Dr. Steiner, das Schlußwort zu
nehmen.
DR. STEINER: Sehr verehrte
Anwesende! Ich will vielleicht nur
darauf hinweisen, daß ja trotz
mancher Widerstände, die sich gerade
aus Parteikreisen heraus ergeben
haben, es immerhin -- wenn diese
Widerstände nicht allzu geneigtes
Ohr finden in den weiteren Kreisen
der am wirtschaftlichen Leben
Teilnehmenden —, daß es immerhin als
ein Erfolg zu verzeichnen ist, daß
schon einige Antriebe auf dem
Gebiete des Wirtschaftslebens durch
den Bund für Dreigliederung des
sozialen Organismus gekommen sind,
und nach der Richtung des
In-die-HandNehmens des
Wirtschaftslebens, der
Wirtschaftseinrichtungen von seiten
der an diesem Wirtschaftsleben
beteiligten Personen immerhin schon
einiges geschehen ist. Welcher Art
das sein soll und sein muß, davon
soll übermorgen des weiteren
gesprochen werden. Aber es darf die
Sache nicht so genommen werden, als
ob, wenn von den drei Gliedern des
sozialen Organismus eines ein wenig
zeigt, daß es in Wirklichkeit
übergeht, als ob dann die anderen
schlafen könnten. Wenn etwas im
Ernste so real, so praktisch gedacht
ist wie diese Dreigliederung, dann
ist der einseitige Erfolg des einen
Teiles der größte Mißerfolg des
Ganzen. Denn durch nichts läßt sich
so sehr die Dreigliederung
gefährden, als wenn besonders nur
gelingt die Förderung des einen
Gebietes, etwa des wirtschaftlichen.
Deshalb ist es des Bundes für
Dreigliederung des sozialen
Organismus gegenwärtige
allerernsteste Sorge, daß sich
hinzugeselle zu der wirtschaftlichen
Bewegung, innerhalb welcher wir als
Bund für Dreigliederung stehen, eine
Strömung des geistigen Lebens — ob
man das nun «Kulturrat» oder
«geistigen Rat» oder wie immer
nenne, das ist gleichgültig —, daß
sich hinzugeselle eine möglichst
große Zahl von Menschen — wir haben
einmal einen Aufruf hier verteilt
«An alle Menschen», weil eigentlich
die Kultur eine Angelegenheit aller
Menschen ist —, eine
Zusammenschließung von Menschen
also, denen die Neubildung vor allem
unseres Schul- und unseres
Erziehungswesens auf der Seele
liegt, so auf der Seele liegt, daß
sie einsehen, wie die freie
Entwickelung der menschlichen
physischen und geistigen Fähigkeiten
gehemmt wird in dem Schulwesen, das
durch die Staatsklammern eingeklemmt
ist. Daher ficht der Bund für
Dreigliederung für die Befreiung des
Schulwesens, für die
Selbstverwaltung des Schulwesens von
unten bis oben. Daß dieses in der
richtigen Weise geschehe, dazu ist
notwendig, daß eine möglichst große
Anzahl von Menschen vor der
Öffentlichkeit diese
Selbstverwaltung des gesamten
Unterrichtswesens, ja, des gesamten
Geisteswesens fordere. Damit die
einseitige Verfolgung der
Wirtschaftskräfte nicht ein
Mißerfolg werde, liegt es dem Bunde
auf der Seele, nunmehr Menschen
zusammenzubringen, welche
mitarbeiten an dieser Befreiung des
Schulwesens und Geisteswesens, des
Erziehungswesens. Dabei soll nicht
im geringsten dogmatisiert werden.
Je mehr Meinungen dabei zum Ausdruck
kommen, je mehr Gescheites zum
Vorschein kommt, desto besser ist
es. Auch da werden wir uns nicht in
irgendeinem selbstgemachten Dogma
versteifen, sondern zugänglich sein
für alles, was aus sachverständigem
Sinne herauskommen kann. Wer aber
überhaupt glaubt, daß unter den
Neubildungen heute auch die des
geistigen Lebens ist, der müßte
eigentlich die Neigung fühlen, die
Notwendigkeit fühlen, sich mit
anderen in einem solchen
Zusammenschluß von Menschen zu einer
Art geistigem oder Kulturrat, oder
wie man es dann nennen will,
zusammenzufinden.
Wir haben keineswegs versäumt, so
viel es uns möglich ist, mit unseren
Kräften da auch gleich an das
Positive heranzugehen. Es besteht
hier in Stuttgart das Projekt, das
wahrscheinlich schon im Herbst zur
Ausführung kommen wird: mit Hilfe
einer Lehrerschaft, die Verständnis
hat für einen wirklichen, im Sinne
einer vergeistigten Anthropologie
gedachten
Menschheitsentwickelungsgedanken,
mit Hilfe einer solchen Lehrerschaft
eine wirkliche, aber nicht auf
Staatsomnipotenz, sondern auf die
Entwickelung des freien Menschen
gestellte Einheitsschule
herbeizuführen. Wir hoffen, daß wir
eine solche Schule gerade hier in
Stuttgart für einen engeren Kreis —
es soll aber keine «Standes-schule»
sein, es wird gerade eine
Proletarierschule werden — ins Leben
werden rufen können, eine Schule,
die, soweit es unter den heutigen
Verhältnissen schon möglich ist,
streng die Anschauungen des Bundes
für Dreigliederung auch
pädagogisch-didaktisch zum Vorschein
bringen wird. Da wird versucht
werden, den Menschen so zu
entwickeln, daß er zu einem wirklich
freien Geisteswesen heranwächst. Da
wird versucht werden, diejenigen
Kräfte, die man zwischen dem
siebenten und dem fünfzehnten Jahre
in einem Menschen zu entwickeln hat,
so zu entwickeln, daß Denken, Fühlen
und Wollen heranerzogen werden in
der Stärke, in der sie nur
herangezogen werden können in diesen
Lebensjahren, so daß das spätere
Leben und sein Schicksal diese
Kräfte nicht wieder knicken können.
Denn das bemerkt, wer Psychologie
genug dazu hat, wie vieles in
unserer Gegenwart, vieles von den
Schäden unserer Gegenwart davon
abhängt, daß nicht in genügender
Stärke Denken, Fühlen und Wollen in
den entsprechenden ganz jungen
Lebensjahren so entwickelt werden,
daß sie nicht später von den
Schicksalsschlägen des Lebens
geknickt werden können. Mehr als man
glaubt, werden durch unsere heutigen
Kulturverhältnisse die nicht
genügend entwickelten Seelenkräfte
geknickt; und mehr als man glaubt,
hängt in unseren Verhältnissen,
hängt mit Bezug auf unseren
Niedergang von diesen Dingen ab.
Ich will auf dieses eine Beispiel
nur hinweisen, damit Sie sehen, daß
wir nicht Schwärmer, nicht Ideologen
sind, sondern daß wir, soweit es uns
mit unseren schwachen Kräften
möglich ist, überall auch praktisch
wirken wollen. Aber damit solche
Dinge nicht vereinzelt bleiben,
damit nach und nach unser ganzes
Geistesleben zu einem freien gemacht
werde, dazu ist es notwendig, daß
sich viele Menschen mit vielen
Meinungen, vielen Erkenntnissen und
Kenntnissen und Praktiken zu uns
hinzugesellen in den Kulturrat oder
dergleichen. Das ist es, was ich
zwar im heutigen Vortrag nicht
deutlich ausgesprochen habe, was
aber zugrunde lag als die Sehnsucht,
daß auch in diesem geistigen Glied
des dreigliedrigen sozialen
Organismus sich genügend Menschen
finden mögen, die in Zusammenarbeit
auf diesem Gebiete etwas von dem
wirken mögen, was notwendig ist in
unserer Zeit nicht der kleinen,
sondern der großen Abrechnungen.
Denn wir brauchen ja eben eine
Umgestaltung der Verhältnisse in
wirtschaftlicher, in politischer und
in geistiger Beziehung. Können wir
uns nicht aufraffen, bevor es zu
spät ist, zu einem tätigen
Mitarbeiten nach dieser Richtung,
dann müßte es eben zu spät werden!
Und das wäre das Schrecklichste, was
aus dieser Weltkriegskatastrophe
hervorgehen könnte. Geht aus ihr
aber hervor für viele Menschen die
Lehre: Wir müssen den starken Willen
zur Neugestaltung in allen drei
Lebensgebieten entwickeln, dann
wird, wenn auch vielleicht nicht für
die unmittelbare Gegenwart schon im
vollen Sinne, so doch für die
Menschheitszukunft, aus diesem
Willen heraus ein Großes, und damit
sogar aus dem Unglück der
Weltkriegskatastrophe ein Großes
hervorgehen. Und wir haben als
Deutsche, eingeklemmt zwischen dem
Orient und dem Okzident, diese große
Aufgabe, zu begreifen, was dort und
da am meisten droht einzuschlafen
und es aus der Mitte heraus zu
erwecken. Und ich glaube, daß dies
heute der beste Patriotismus ist,
der zuletzt auch standhalten wird
gegenüber alle dem, was aus den
trüben Sümpfen von Versailles uns
droht, indem das, was standhalten
kann in der Mitte zwischen dem Osten
und dem Westen, das sein wird: daß
wir aufgehen lassen aus Deutschlands
großer Zeit — aus unsern Lessing,
Herder, Schiller, Goethe, aus der
großen Zeit unserer das deutsche
Wesen in ihrer Art zusammenfassenden
deutschen Philosophie, der
Philosophie Schellings, Fichtes,
Hegels, aus der Zeit der deutschen
Romantiker —, daß wir hervorgehen
lassen, aufleuchten lassen, was
unsere Aufgabe nach den furchtbaren
Erfahrungen der letzten Jahre ist.
Diese Aufgabe ist, zu erwecken
gegenüber dem einschlafenden
Geistesleben des Ostens, gegenüber
dem einschläfernden materiellen
Leben des Westens ein Geistesleben,
das fähig ist, die materielle Welt
vernünftig, menschenwürdig zu
gestalten und ein Wirtschaftsleben,
ein materielles Leben, das fähig
ist, dem Menschen die Freiheit zu
geben zu einem freien Geistesleben!
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